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NOUVEAU
DICTIONNAIRE
FRANÇOIS- ITxiLIEN,
COMPOSÉ SUR. LES DICTIONNAIRES DES ACADÉMIES
DE FRANCE ET DE LA CRUSCA.
E N R I C FI I
DE TOUS LES TERMES PROPRES DES SCIENCES ET DES ARTS.
Très -utile et même indispensable à tous ceux qui veulent lire, ou traduire
les Ouvrages de l'une et de l'autre langue.
Par m. l'Abbé FRANÇOIS D'ALBERTI DE VILLENEUVE.
Quatrième Édition , revue , corrigée et considérablement augmentée par l'Auteur.
A MARSEILLE,
Chez M O S S Y Frères , Imprimeurs - Libraires,
I 7 9 6,
A F I s
DES IMPRIMEURS.
J j 'Accueil favorable que U Public a fuit de ce
Dictionnaire j dont U mérite eji généralement reconnu, a
déterminé r Auteur à faire de nouvelles et d'immenses re-
cherches pour le perfectionner , et Venrichir d'une infinité
de Termes qui manquaient dans les Editions précédentes.
Nous nous empressons de publier cette nouvelle Edition.
pour satisfaire aux vœux de nos Concitoyens , et ne pas
les priver plus long-temps d'un Ouvrage utile , dont toutes
les Editions se trouvent épuisées.
"J
FACI
\Ju ne peut guère disconvenir , qu'après la Langue Françoise , l'Itali. nne ne soit une des plus
rcpandues , (.t des plus ficnérakmeii: culûvécs. Elles ont, l'une et l'autre, des Vocabulaires parti-
culiers , qui expliquent de h minière la plus chire et la plus s.itisf.;isante , tous les sens
ditFircns qu'on peut donner à chaque mot , et qui distinguent avec exactitude les expressions af-
fectées à tous les genres de style , dent elles sont susceptibl.s. Tandis que ces deux Langues sem-
blent se partager la primauté du rang sut toutes ks Langues vivantes, et qu'elles sont faites, si je
puis le dire , pour se prêter la miin dans le vaue champ des richesses dont elles sont en posses-
sion; il est étonnant , et l'on ne peut trop regretter qu'elles aient manqué jusqu'ici d'un Diciion-
naire commun, qui fût complet , au point de ne laisser rien à désirer aux gens de Lettres , ni aux
personnes des deux N-uions , qui sont dans le cas de s'occuper de ces deux Langues , par état ou
par goût. Il est vrai qu'on a vu paroitre , de temps à autre , quelques ouvrages en ce genre ; mais
ces essais, quoique louùhks, n'ont servi qu'à faire désirer davantage l'époque d'un succès plus heu-
reux : ils ont même excité le zèle des gens de Lettres pour de nouvelles tentatives ; mais les difli-
cuhés presque insurmontables , dans lesquelles ils se sont vus cng.igés , les ont obligés à se désister.
Ainsi la France et l'Italie scroicnt dans le cas , peut-être , de désirer encore un pareil Dictionnaire,
si le projet d'une nouvelle Encyclopédie Italienne ne m'eût mis dans la nécessité de travailler à ce-
lui-ci , et de le porter à la perfection dont je pouvois être capable. Ce projet que j'avois formé avec
plusieurs de mes amis, ne pouvoir avoir son rdlc , qu'autant que nous aurions été à portée de pro-
fiter de toutes les choses excellentes qui se trouvent dans l'Encyclopédie Françoise , et dans tous les
autres ouvrages où l'on traite des Sciences , Aits et Métiers. Mais pour atteindre à ce but , il fùlloic
avoir un Dictionnaire, tel que nous le concevions , et que j'ai entrepris de le frire.
D.ms le premier essai que je fis pour diriger méthodiquem-nt mes idées , je crus m'appercevoir
d'une difficulté, qui, s'étendant sur tout l'Ouvrage , p'roissoit en rendre l'exécmion impossible.
Il n'étoit p.is facile de déterminer par qatlle règio de distinction on devait choisir les mots , et
comment on devoit s'y prendre pour les combiner avec précision. Si l'on veut ea exclure tous ceux
qui n'entrent jamais dans le langage ordinaire , quantité de bons Ouvrages , dont le style et les
mots sont surannés , ou qui traitent des chos.s dont l'usage n'est pas fréquent dans le commerce
de 11 vie , deviennent inutiles par la difficulté , pour ne pis dire l'impossibilité de les entendre.
Veut-on adopter tous les termes nouveaux": ou court risque de porter atteinte à la pureté de la Langue.
La même difficulté se rencontre du côté de la combinaison : il est trèi-ravc qu'un mot soit exactement
l'équivaLnt d'un autre : il y a presque toujours quelque nuance qui le distingue; les synonymes dans
une Langue sont tiès-rates ; on n'a guère que des analogues, et ceux-ci même ne peuvent se rendre
dans une autre Langue , par d'autres mots qui expriment au juste la même ch jse , et qui puissent
les irniplicer. D'un autre côté , je voulois me persuader que le principal objet d'un Dictionnaire
ctoit de conserver la pureté du langage, d'en assurer le génie , de fixer l'orthographe , et de dé-
terminer la signification des mots. Sur ce pied-l: cet Ouvrage n':uroit été fait que pour apprendra
à parler et à écrite purement. Il .luroic donc sufi d'y pUctr les uicti ei ks phiases dont on se sert
a !•
io p R É r A C E.
dans !i conversation; on que l'on trouve dans les bons Ecrivains } en un mot, il auroir fallu supprj-
met les termes de chaque profession , par la raison qu'on ne s'en sert pas dans le langage ordinaire.
Mais un Dictionnaire même d'une seule Langue , exécuté sur ce plan , ne seroic jamais qu'un Dic-
tionnaire grammatical , incapable de remplir l'objet que nous nous proposions, et par conséquent ,
}c devcis me frayer une autre roi'.cc. Enfin , comme un Auteur doit toujours aspirer à se rendre utile
au plus £r?nd nombre d'iicmmes qu'il est possible, j'ai cru que cette loi étoit plus parricuHcremcnt
imposé;; aux Lexicographes, qui , consignant dans un Ouvrage les termes d'une Langue , doivent
y mettie ceux dont on se sert dans toutes l;s professions. Pourquoi ne travaillcroient-iis pas pour
celles qui sont souvent les plus utilis ? Voilà ce qui m'a engagé à faire un Dictionniire universel.
Mais , que de peine rt de travail pour y parvenir !
Il a fillu compiler et rassembler les richesses répandues dans le Dictionnaire de l'Académie Fran-
çoise, et dans le Vocabulaire de celle de la Crusca; et comme ces deux sources , si fécondes en ter-
mes propres aux Arts libéraux , sont encore trop stériles en termes propres aux Arts mécaniques,
dont la collection n'est pas moins laborieusf pour un Auteur , qu'elle est essenti. lie pour la perfec-
tion d'un pareil Ouvrage, il a fallu suppléer au défaut des secours que je ne trouvois pas dans les li-
vres. Ainsi , après avoir mis à contribution les meilleurs Lexicographes dans les deux Langues, après
avoir rassemblé les richesses éparses dans leurs Ouvrages, j'ai parcouru toutes les Villes d'Itahe, oii
le Commerce a établi quelques Manufactures , et où l'indusuie s'exerce à des ouvrages mécaniques;
j'ai fréquenté tous les Ateliers; j'ai interroge tous les Artistes;- j'ai recu'-*i!li de la bouche même des
plus habiles Ouvriers, la connoissance des termes propres à leurs iiibtrumens et à leurs opérations ;
enfin , après cinq années passées dans des voyages pénibles , et des recherches relatives à tous les
Arts , j'ai formé à grands frais , et avec tout le soin dont j'étois capable , la Nomenclature générale
et raisonnée , qui , étant jointe à tous les autres objets traités dans mon Dictionneirc , rend l'Ou-
vrnge aussi complet qu'il m'a été possible ; et j'espère qu'on aura , par ce moyen , le plus riche tré-
sor qu'on pijt souhaiter pour le projet de l'Encyclopédie Italienne.
On trouvera peut-être mauvais que j'aie inséré dans mon Ouvrage , des mots que les Académies
n'ont point adoptés ; mais l'on cessera de me blâmer , lorsqu'on aura fiit attention que le mérite
d'un livre doit être mesuré par son usage. Ce n'est pas un défiut qu'un Dictionnaire abonde en
toutes sortes de termes : ici l'abondance ne peut jamais être nuisible : l'ivraie y peut rester mêlée
avec le froment , pourvu que d'un coup d'œil on puisse toujours la reconnoîtrc. C'est précisément
ce que j'ai tâché de faire dans mon Ouvrage. Tous les mots non adoptés , et toutes les significa-
tions particulières de quelques mots adoptées dans un sens , oubliées , ou négligées , ou rcjctécs
dans les autres significations affectées aux Arts et aux Sciences , je les ai accompagnées de cette
marque T. de Mar. ou T. de Marine. T. de Comm. ou T. de Commerce, T. d'Hist. nat, ou T.
d'Histoire naturelle ^ cet. ; de sorte que ces mots , Terme de Commerce , Terme de Marine, ou tel-
le autre citation que ce soir , imprimés tn caractère italique , sont la livrée propre des mots et si-
gnifications qui ne se trouvent point dans les Dietionn lires des Académies de Fraiice et de celle de
la Crusca , et qui appartiennent à telle Science, Art ou Métier dont ils portent le nom.
Par ce moyen , je me flatte d'avoir donné au Public tout ce que les Académies nous ont fourni
jusqu'ici , sans que Us Articles que j'y ai puisés se trouvent confondus avec les emprunts faits de
toute part pour la perfection de mon Ouvrage. Cette marque de distinction que j'ai scrupuleuse-
ment observée dans l'un et dans l'autre Dictionnaire , doit faire suspendre le jugement que pour-
roient porter contre moi ceux qui trouveront dans cette partie des termes Italiens qui leur sont aW-
PRÉFACE. V
selumcnt inconnus, ft (îont on n: trouve aucune trace dans les livre? écrit: m certe Langas. Il est
îiiucile que je rcpèce ce que j'ai dit ci-dessus des mots que j'ai recueillis de la bouche des plus habiles
Artistes de Toscane ; on pourra me juger après avoir vu et examine la partie Italienne. Quant auK
termes de Marine , je les ai tirés de Livourne, la seule Ville de Toscane où la Marine soit florissaa-
ic; il m'ont été fournis par M. le Chevalier Acton , Capitaine de Vaisseau de S. A. R. le Grand
Duc de TOSCANS. La connoissance qu'il a d-.s Langues Françoise et Italienne , jointe à sa grande
capacité dans l'art dé la Marine , sont de sûrs garans de la bonté de son travail, Florence s'est tou-
jours érigée en maîtresse de la Langue Toscane; mais elle ne peut point étendre son empire jusques
sur la Marine , et asservir à ses lois une profession qui n'en connoit point d'autre que l'usage.
Ce n'est point aux Seigneurs de la Cour à régler les langages des Gens de mer. Ce sont deut états
îndcpenJans l'un de l'autre à cet égard , et où chacun se croit en droit de créer des mots et des
phrases , d'en (ÎKfr le sens , d'emprunter des Étrangrrs ce qui lui manque; et enfin, de se faire U!i la»
gage particulier pour toutes les choses qui sont de son ressort. Personne, à Florence même , n'igno-
re que le savant M. Redi écoutoit attentivement les Poissardes , et passoit à dessein près des Halles,
pour recueillir des mois qui lui croient inconnus. Aussi voyons-nous qu'il nous a donné , et que in.
Crusca a reçu de lui , plusieurs noms de Poissons de mer , dont aucun Auteur avant lui n'avoic
parlé.
Au reste, je ne prétends pas que l'on doive adopter indistinctement tous les termes qui sont dans
la bouche du peuple ; en matière de langage , on doit toujours déférer par préférence aux Écrivains,
dont le style poli , élégant et propre est généralement approuvé et estime : mais comme ils n'onc
pas tout ail , leur but n'ét.mt pas d'embrasser toutes sortes de matières, il faut nécessairement con-
sulter le Peuple , parce qu'en fait de langue , il n'est pas permis à l'Auteur d'un Dictionnaire de
créer des mots ; il n'est que le dépositaire de ceux qui sont consacrés par l'usage : de là le peu de
considération qu'on attache à ses productions. Le public accoutumé à juger du mérite des Auteurs
pat les choses qu'ils tirent de leur propre fonds , est souvent injuste envers un Lexicographe , se per-
juadant qu'il n'a rien mis du sien , et qu'il n'a fait que marcher lentement sur les pas des Écrivains
dont il recueille les expressions. Ce n'est point à nous à faire sentir l'injustice de ce préjugé; les per-
sonnes éclairées nous vengeront suffisamm.nt de cette espèce de ridicule, et les autres voudront
peut-être bien compter pour un mérite , la générosité que l'on a de sacrifier m vanité au désir de.
ieu( iite uiile.
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*-»tnwjniM>.iijJL'.u»tnv»ijm.i mn'i! — |,m
T A 13 L E
Des ahrcvìaiicns qui se trouvent dans ce Dictionnaire»
s. f.
»ing.
pi. .
adi. .
adi. de t.
a'di'crb. . .
pnrt. Oli panie
Dict. ...
fig. ...
SlliiSt.
pop. . .
pruy. . ,
S. . . .
R. .
K.E.
T. .
V.
Gr. Voc.
T. d'Agric.
T. d'Anat.
T. d'Archit,
T. d'Arts mie.
T. dMstrol.
T- d'Astrqn.
T. de Bias. .
T. de Boran.
T. de Boni.
T. dg ; b.Tp.
T. di Charp.
i'. de Clnudronn,
T. deChir.
T. de Chron.
T. de(^om:ii.
T. de Cordon
T. de Cout.
T. Oidac. .
T.d'Ècon.rust,
T. de Fauron.
"Ì, d« Géugr.
'siibst.intif m.isciilin.
subsii'.i.tif f'émiuiu.
singiili>.'r.
piiirieU
vcrbc actif,
Terbe lieiitVe.
vçrbe réciproque.
ad; dit.'
adjectif d.c tout genre.
adteibc.
rdverbialeitient.
participe.
Oictioimaire.
figi;rimein.
subsiEiirivement on substantif.
populaire ou populairement.
proverbe eu provcrJjialcmcnt.
Encyclopédie.
RiciieUt.
Richekt et Encyclopédie.
Terme.
V'ojtî.
Grand V^ocabulaire.
Terme d'Agriculture,
. . d'Annroij-.ie.
. , d'Architecture,
. . d'Art.? inécaniquei.
. . d'Açrrologic.
, . d'Astroiioiriie.
. . d.- Hl.'.son.
. . de Botanique.
, . de B 'i?'a:igciie,
, . de (.'lîapelicr.
. . de Ch-srpcntier.
. . de CliLiiulroiinier.
. . de Chirurgie.
. . de (Chronologie.
. . de t'oinnif ice.
. . de Co'don/ierie.
. . de (;oiitiiri:e.
. . I)id:clic;uc.
. . d'fciMonuc rujtique ou
de Fauconnerie.
de Géogr^i^hie.
.S
T. de Géom.
T. de Gra:i-,ra. ,
T. d-M,-inu!. ,
T. d'J^ist. .
T. (l'Hisi. anc.
T. d'Hist.mod;
T. d Hi--t. n;i:. ,
T. d'Hist. EccI
Tvd'HojJos.- .-..Ci
•Ti de Jr^rditi. ' .>'i
T. d'Inipii.Ti. , .
T. de JUtispr. . .
T. de Juri.^ir eounim
T. de Lîth. ou Lithur
T. de Liuéiat. .
T. de Luth. . .
T. de M içonn. .
T. de Maiiuf. .
T.deMar. . .
T. d: Ma: et h. .
T. de M;:thf m. .
T. de M.îcaa. .
T. de Med. . .
T. de Maimis. ,
T. dc.MoAn. . ,
T. de Mus. .'. '
T. d'ppîiq. , , !■
'F. ft'Orr.ithol. ..
'J'. de Papa.
T. de Flint, .
T. de '"'h-j'in. .
T. de l'hilos. .
T. de K',/,iol. .
T. de I'iii»K. . .
'F. de I^-r. . .
I
K:
T
T. d- Sc.rpt.
'J . de Sirrur.
T. de Ftint.
T. de The ol.
T. de Verr. .
T. de Vén. .
Terme de Oéojnétrîe,
de G.. iiiir.airK.
d'Ilydrauliquc.
d'Flistoire.
d'Histoire ancienne.
d'Histoire moderne. 'I
. d'Hiacire natiireilc.
d'Kistoiie ï cclé.'îi.-isfiqiie»
,:> il d'Horiogerie .pu c'Horlo-
,^ '"i '''de Jartiinage.
d'Imprimetie.
de Jurisprudence,
de Jurisprudence COUtB-
mière.
de Lithurgie.
. de Littéiflt.ire.
De Lmherir.
de ÎVii çoi.nerie.
de Main i-itlute.
de Marin-?.
.dt Md.ccb.J.
dt: Mathématique,
.de Mécanique,
de rviid-cine.
de Ménuistrie,
de fvVjniic.ytur.
di A'fi'.fiqiic.
;, d.'(.>i)ti'iUf,
d'Ori.iihologie.
de Papeterie,
de Ptii'.ture.
rie Ph .rni:icie.
d; Philcscpiae.
de Physiologie,
de )'hv.'-i<(ue. i
de P|at que.
de Rivière.
de ,Sciii;iture,
de .Strruicrie.
de I cinn.Te.
de '1 Iléologie.
de Vtrrtrie.
de Vénaie.
CONJUGAISCÎ^
VII
CONJUGAISONS
DES \' E R B E S , TANT REGULIERS Q U ■ l R R E G U L I E R S.
Conjugaison du Vi'rbe auxiliaire Avoir. Avere.
Us ou elles ont ,
INDICATIF.
PRÉSENT.
SINGULIER.
J'ai , io ho. Tu as , lu hti. Il ou elle a , e;/i ha.
PLURIEL.
Nous avons , noi ahbUr:c. Voussvez, vt
tglïno hiinno.
IMPARFAIT.
.''avois , ;o .ivf«. Tu avois , lu avivì- IU»olt , egli aveva.
Nous avions, nul avevamo. Vous aviez, voi avevate. Ils avoient ,
e^itno avevar.o.
P R É T E R 1 T.
.'"euï, l'otWi. Ti eus , tu avesti. Il eut, egH ebbe.
^'ûui c-àaïc» , n. i at-emmo. Vous ei(es , voi avesie- Us eurent , fj..'/io
ebbero .
Pli ÉTÉ RIT INDEFINI.
/'ai eu, io ko avuto. Tu as eu, tu hai avuto, lì i eu, egli ka av:,-.' .
Nous Avons eu, n.,: abbiamo avuto. Xuas iytzeu, vol avete avuto.
lis ont eu, egluij hanno avuto.
PRtTÉRIT ANTÉRIEUR.
Q.isnd j'eus eu, quand' io ebbi avuto. Ta eus eu ; tu avesii avuto.
11 eue eu, eiit ebbe avuto.
Nous eûmes eu , noi ehblr-.o avuto. Vous eûtes eu, voi <«>«« «KJo.
Ils eurent eu , calino ebbero avuto.
PLUSQUE -PARFAIT.
/*avoîs eu , io aveva avuto. Tu avois eu , tu avevi avuto. II avoir eu ,
tfj/i aveva avuto.
Nous avions eu , noi nvivamo avuto. \'ous aviez ea , voi avevate
avuto. lU avoiânt eu, e^.'no avevano avuto.
FUTUR.
J'aurai , io avrò. Tu auras , lu avrai. Il aura , <f /' avrà.
Nous aurons , nul avremo. Vous aurez, voi a\ rete, lis auront, esl'.no
FUTUR PASSÉ.
Quand i'aurai eu , quand' lo avrò avuto. Ta auras eu , tu avrai avuto.
11 aura eu, egli avrà avuto.
Nous aurons eu , ne; avnn-.o avuto. Vous aurez eu, voi avrete avuto .
ils auront eu , t^.'.'iu avranno avuto.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
J'ar.rois , io avrei. Tu aurois , tu avresti. 11 auroit, egli avrebbe.
Nous aurions , noi avremmo. Vous auriez , vol avreste, lis auraient,
eglino avrebbero , o avrebbono.
CONDITIONNEL PASSÉ.
J'aurois ou j'eusse eu, lo avrei avuto. Tu aurois ci tu eusses eu, ru
avresti avuto. II aaroit ou il eût eu , ;j-i uvriire 3vi.(û.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT ou FUTUR.
Aie, abbia tu. ÇIJW i\x , abbia egli. Ayons, abbiamo noi. Ayez, ab-
itate vol. Qu'ils aient , abbiano coloro.
SUBJONCTIF ou C O N J O N C T I f .
rRESEVTOUFVTU'a.
Il f.TUt que j'aie , eh' io abbia. Que tu aies , f/ie tu abbi o abbia .Qu'il
ait , ch' egli abbia.
Qui» nous ayons , ci.env' abbiamo. Que vous ayez , che vol abbiate,
(Ju'iU aient, ch'eglino abbiano.
IMPARFAIT.
I! falloit quej'euss; ,ch' io avessi. Que tu eusses, che lu avessi. Qu'il
eût , ch' egli avesse.
Que nous eussions , che noi avessimo. Que vous eussiez, che roi
aveste. Qu'ils eussent , f À' egii/io uvessc/o.
PRÉTÉRIT PARFAIT ou COMPOSÉ.
Il a f.illu que j'aie eu -, ch' lo abbia avuto. Qje tu aies eu , che tu
abbia avuto. Qu'il ait eu, ch'ifli abbi.z avLto.
Que nou.^ayons eu , che no: abbiamo avuto. Q\i?voui ayez eu , che
voi abbiate avuto. Qu'il; aient eu, ch* egUt.o abbiano avuto.
PRÉTÉRIT PLUSQUE-P ARFAIT.
Il auroit fallu que j'eusse eu , rA'io avessi avuio. Que tu eusses ea,
che tu avessi avuto. Qu'il eût eu , ch' egli avesse avuto.
Que nous eussions eu , eue noi avessimo avuto. Que vous eussiez eu ;
,l:e vol arcsit avuto, Qn'ili eussent eu , ch'eglino avessero avite,
I -V F I N I T IF.
.•voir , avere
Avoir eu, ave
PRESENT.
PRETERÌ T.
P a"r't I c I P e ACTIF.
PRÉSENT.
Avant, avente o avendo.
PRÉTÉRIT.
Ayant eu , avendo avuto.
PARTICIPE PASSIF.
PRÉSENT.
Eu , eue , avuto , avuta,
GÉRONDIF.
Ayant , avendo.
Conjugaison du Verbe auxiliaire Etre , Essere.
INDICATIF.
PRÉSENT.
Nous aurions ou nous eussions eu , noi avremmo avuto. Vous auriez .' Je j,,;, ,,•„ jono. Tu es , lu ici. Il ou elle est , egli i.
ou vous eussiez eu , voi avreste avuto. Us .autoient ou ils eussent j Nous sommes , noi siamo. Vous êtes , voi siete. Us ou elUs SOIR;
I eglino tono.
eu , eglino I
Dut. François ItalUn.
vili
IMPARFAIT.
J'étoîs , «■« tra. Ta ètP's, tu eri. II étoie , egli era.
r^oiis étions, noi eravamo. V"US étiez, vui ertvaie. Ils ètoienl,
ezllao erano,
PRETERIT.
Je fus , iu/iii , e sono stato. Tu fus, lu fosti, e sei stalo. Il fut
Comi t'i t ed è statu.
Nous fùnn.'S , noi Jitmmo , e sismo stati. Vous fu es , roi foste , e
stai stati. Ils turent , coloro Juronu , e sono stati.
PRÉTÉRIT I .\ D É F 1 N- I.
J'.ii fté , io sono stato. Tu as été , tu sel slato. Il a été , c^li e
stato.
Kdus avons été, noi siamo stati. \'ous uvezété, voi siete stati, lis
on; été , ciglino sono stati.
PRÉTÉRIT ANTERIEUR.
Qii-nd i'cus été, quarti' lo fui stato. Tu eus éié , tu fosti stato. Il
CUI été , esii f- stato,
Ni'iis eûmes écé , noi fummo stati. Vous eiites éti , >./ fusie stati.
ils eurent cte , c^ii'.o furono stati.
P L U S Q U E - P A R F A I T.
JV'vois é;c , io era stato. Tu avuis été , tu cri slato. I!
cu'.ui era srato.
N lus avions été, noi eravamo stav. Vous aviez été , v.
stati. Us avoient eie , cj/.-flu erano stati.
ivO!t c:c ,
li eravate
Que nou! ayons ixi, che noi sima siati. Oue vous ayez Mi
che »„< jwt.- siat:. y l'ils .lien; ,i..i, che coloro s uno Itati.
PLUSQUE-PARFAIT.
Il auroiif-iHu quei 'eusse été , eh' io fossi stato. Oue tu eusses été.
che tufussi stato, (^u'il cut été , e*: co/u: fosti stato.
Je scro! , io sarò. Tu seras, tu sar.ii. Il sera, colui sarà.
KiHis serons, noi sa.wio. Vous serez, yoi sante. Ils seront, co-
loro saranno.
F UTU R PASSÉ.
Qunpd i'.iurai été, quand'lo sarì> stato. Tu auras été, lu sarai
staro. 11 aura été , e^tt sa'à stato,
No'is nuirons été, nui saremo stati Vous aurez été, roi sarete
stati. Ils auront été , eiltno saranno siati.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
Je «eroîs , !o sarei. Tu seroi; , tri saresti. 11 scroit , colui sarehhe.
Nous serions, noi saremmo. Vous seriez , voi larMK. Ils seroient,
calino sarebbero.
CONDITIONNEL PASSÉ-
J'aurois été ou iVi'"^ «'é , io sarei stala. Tu aurois ou tu eusses
été, tu saresti stato, li auroit oui! eùrété, colui sarchile ìt.i:o.
Mous aurions ou nous eussions été , noi saremmo stati. V'oui auriez
ou vous eu55?ez été, r(jl sareste j:.jrj. Ils auroient ou ils eussent
été , telino sarebbero stati.
I M P f- R A T I F.
PRÉSENT OU FUTUR.
Sois, sii 0 sia tu. Qu'il soit, sia colui.
Soyons , slimo noi. Soyez , siate voi. Qu'ils soient , sleno coloro ■
SUBJONCTIF ouCONJONCTlF.
r R É s E N T OU FUTUR.
Il f.:ut que ie sois ^ ch' io sia. Que m sois , che tu sii. Qu'il soit , cl t
colui sia.
Que nous soyons, che noi siamo. Que vous soyez, che voi siate.
Qu'ils soient , che coloro sicno.
I M P A Pv F A I T.
l\ falloir que je fiissc , ch' io fossi. Que tu fusses , che tu fosti. Civ'W
i\\l. t CÌìC COLui foitc.
Que nous fussions , che noi fossimo. Que vous fussiez , che vol foste.
Qu'ils fussent, che coloro fossero.
PRÉTÉRIT.
, ch'Io sii stato, I
tuio. Qu'il ait ctc , the (otui sia stato.
^ , , été, che noi fossimo stati. Ou» vous eussiei
etc , che VOI foste stati. Qu'ils eussent cié , cA' ei,iino fossero stati.
INFINITIF.
^ rHÉSENT.
ttre , ess:re.
PRETER IT.
Avoir C.C , essere stato.
PARTICIPE ACTIF.
^ PRÉSENT.
utant , essente o essi r.do.
I' R É T É R I T.
Aya.iic'c, esstn.la st^to.
PARTICIPE PASSIF.
p R i. s E N r.
E'é , stato.
GÉRONDIF.
E'ant , essendo.
Exemples des Verbes des quatre ConjugaiSuiis..
F R E M I È R E C O .\ J U G A I S O N.
INDICATIF.
PRESENT.
nos, ami. Il nime,<.
no. Vous aunez , a,^
IMPARFAIT.
e. Ils aiment , amano.
J'.ii:iierai , amtrô. Tu aimeras, amerai. I! aimera, amerà.
n 3 f'Iu mie laïc ete, ch w s:a stato. Que tu aies été, rfj tu jii ! Nous aimerons, ameremo. Vous aimerez, amerete. Ils iimeront;
-Taimois , amara. Tu aimois ,^ «nKivi. II aimoit , amava.
IVous dip.iions, amavamo. Vous aimiez, amavate, i\s aimoient i
amavano,
PRÉTÉRIT.
J'aimai, amai. Tu aimas, amasti. Il aima , ami).
Nous ain:.imes, an-.am-tiii. Vcu4 aimâies , ameute- Ils aimèrent ^
amaronno.
PRÉTÉRIT INDÉFINI.
J iu aimé , ho amato. Tu as aimé , hai amato. II a aimé, ha amato*
Nous avons aimé , al-tl.imo amato. Vous avez aimé , avete ornato»
Ils ont aimé , hanno amato,
PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR.
Q'Jind j'eus aimé, ijuanii' lo elhl amato. Tu eus aimé, tu avesti
amato. Il eût airae , co'ui eb'rc amato.
Nous eùrae-:. aimé, noi ebbimo amato. Vous eûtes aimé, voi aveste
amato, lis eurent aimé , citino ebbero amato.
PRÉTÉRIT INDÉFINI ANTÉRIEUR.
Quand j'ai eji aimé, doi'o ch'Io ebbi amato. Tu as eu aimé , t'a
avesti amato, U a eu aimé , egli ebbe ornalo.
Nous avons eu aimé , «oi ebhimo amato. Xcw, avez eu aimé , roi
aveste amato. Ils ont eu aimé, telino ebbero amato.
P L U S Q U E - P A P. F A I T.
riato. Tu avois aimé , tu
J'avois aimé, io aveva amato. Tu avois aimé, tu avevi amato. Il
avi->;t aimé , coIl: aveva amalo.
Nous avion, aimé, noi avevamo am.ito. Vous aviez aimé, yoi
avevate amato. Us avoient aimé , eulijio avevano amato.
ameranno.
FUTUR PASSÉ.
Quand j'aurai iimi i qnanio avrò amato. Tu auras aiir.é , avrà:
anato, l\ aura 2Ìnie , avrà a-nato.^
Nous aurons ji^^é , arreno amato. Vous aurez aimé, a-i reti amato.
Usautoiit aimé , arran-.o ar:.i^o.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
J*aimerois, ameni. Tu aimeroîs , ameresti. WiimetoxKt amerthle»
Nous ôimerions , ameremmo. Vous aimeriez , amereste, ils aimcroienî,
junereiibero.
CONDITIONNEL PASSE.
J'aurois ou i'eusse aimé, io 'avrei anato. Tu aurois ou tucu<^ses
aimé , tu avesti amato. Il auroit ou il eût aimé , e^il avrebbe amalo.
Nous aurioni ou nous eussions aimé , noi aircmmo.amato. \'ojs ju-
riez ou vous eussiez ûimé , voi atteste amato. lis auroierit eu ils
cuisent aimé , e^.ino avr^cbero amato,
I M P É Px A T 1 F.
P R É s E .N T OVI FUTUR.
Aimé , ama lu Qu'i' aime , ami egli.
Aauons ^amiamo nui. Aimez, amate voi. Qu'ils aiment ,amino eslino.
SUBJONCTIF ou CO.\;ONCTl F.
raisENT ou FUTUR.
p. faut que i'aîme , ehr o ch' io ami. Que tu aimes , che tu ami. Qu'il
aime , cAe o cA'^^ii Ji'ii. _ ,
Que nous aimions , che amiamo. Que vous aimiez , che amiate. Qu'ils
aiment, che o cli' am:no.
IMPARFAIT.
Il falloit que j'aimasse, che o ch'io amasss:. O.ie tu aimasses, che
tu amassi. Qu'il aimât , che o cA' e$it amane. ~
Que TOUS aim.issions , che amassimo. Que vous aimassiez , cke amaste.
Qu'ils aimassent ^ che o ch^ amassero.
PRÉTÉRIT.
Il a fallu que j'aie a'imê , che o ch' io abbia amato. Que tvoìes aimé ,
che tu abbi amalo. Qu'il ait aimé , che o cA' eg.i abbia amato.
Qut: nous avi-ns aimé , che noi abìiamo amato. Que vous aysz aime ,
ch: voi abbiate amato. Qu'ils aient simé, che o ch' eglino abbiano
amato,
PLUSQUE-PARFAIT.
Il auroit failu que j'eusse »\tné , ch'io a>essl amato. Que tu eusses
aime, che tu avessi .-.nato. Qu'il eût aimé, ch' egli avesse arrato.
Q;ie nous eus'juns aimé , che noi a'yessimo amato- Que vous eussiez
aimé, che roi aveste amato. Qu'ils eussent aimé , cA'f^/i/ioiit'ÉJ-
sero amato t
I N F I .\ I T I F. ■
r R E s E N T.
PRÉTÉRIT.
Aimant, amando.
Aimer , amare.
Avoir aimé , aver amato.
PARTICIPE ACTIF.
PRÉSENT.
PRÉTÉRIT.
Ayant aimé , avendo amzto,
PARTICIPE PASSIF.
PRÉSENT.
Aimé aimée , ou étant aimé, aimée , amato , amata, o es nr.do amato,
essendo amata,
PRÉTÉRIT.
Ayant été aimé ou aimée , essendo staio amato , o amati,
GÉRONDIF.
En aimant, ou aimant, amando , eoW amare , con anare , nell'arca-
IX
SECONDE CONJUGAISON.
I N D I C A T IF.
p R £ s E .N T.
ie finis , io finisco. Tu finis , finisci. Il finit, finisce.
Nous finissons, ^i.^iaino. V'ous nnisssz, finii:, ils iì,.iiient,finiseonB,
IMPARFAIT.
Je finissoîs , jÇ"/ïMi:o. Tu finissois, finivi. i\ nnissoit. finiva.
Nous (missions , finivamo. Vous linissiez , finivate, ils iinistoient,
finivano,
PRETERIT.
Je finis , io finii. Tu finis , tu finisti. Il finît , egli fini.
Nous finimes, noi finimmo. Vous finîtes, roi finiste. Ils finirenti
esUno finirono.
PRÉTÉRIT INDEFINL
J'ai fini, io ho finito. Tu as fini, hai finito. Il a fini, ha finito.
Nous avons fini, abbiamo finito. Vous avez fini, avete finit», lis
ont filli , hanno finito.
PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR.
Quand j'eus finis, quand' io ebbi finira. Tu eus finis, ru avesti finito.
Il eut fini , fj/i ebbe finito.
Nous eûmes fini , noi ehbimo finita. Vous eûtes fini , voi aveste
finito. Ils eurent fini, ecimo eobero finiio.
PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR INDÉFINL
Quand j'ai eu fini , quando ho avuto finito.^ Tu as eu fini , tu hai
'~ avuto finito. Il a eu fini, esîi ha avuto finito.
Nous avons eu fini , not abbiamo avutu jintto. Vous avez eu fini f
voi avite avuto finito. Ils ont eu fini , e^Uno hanno avuto finitdj»
PLUSQUE-PARFAIT.
J'avoîs fini , io aveva finito. Tu avois fini , ru avevi finito II avoit
fini, egli aveva fii.iio , , . , ...
Nous avions fini, noi avevamo finito, \ eus aviez fini, rai avevati
Jinilo, ils avoient fini, eglino ai evano finito,
FUTUR.
Je finirai , lo finirò. Tu finiras , rii firiirai. I! finira, egli finirà.
Nous finirons , noi finiremo. Vous finirez, »oi ^inirtrt. ils finiront;
^zlino finiranno,
FUTURPASSE.
Quand j'aurai fini, <;:ia!tâ io avrò finito. Tu auras finis, tu avrai
finito. 11 aura ii.u , tj/i airà finito.
Nous aurons fini , noi avremo j.niiu. Vous aurez fini, voi aircie
finito. lu auront t'.l.i , e^Uno avranno finito.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
Je finiroiî , io finirei. Tu finirois,_ tu finiresti. Il ftmto'.t ,esli fintrehie.
>cu> '.inirions, noi fininmmo. Vous finiriez , voi finireste, lis fini-
ruient , eglino finirebbero , o finiriotiono.
CONDITIONNEL PASSÉ.
j'.iurois ou j'eusse finis, io avrò finito. Tu aurois ou tu eusses fini,
tu az-rcsti finit j.i\ auroit ou il eût Imi, e-ì/i avnòi^ejm.to.
Nous j.urion. ou nous eussions fini, noi avremmo finito. Vous au-
riez ou vous eussiez fini, roi avreste finito, lis auroient ou ils
eussent fini , eglino avrebbero finito,
IMPÉRATIF.
PRÉSENT OU FUTUR.
Fini , finisci. Qu'il finivse , finisca.
Finissons, finiamo. Finissez , finite. O.i'ils finissent, finiscano,
SUBJONCTIF ou C O N J O Ii C i i F.
p a É s E N T ou FUTUR.
i! faut que je finisse, ch' io f.nisca. Que tu finisses, che tu fi-isei^
Qu'il finisse, (h'egU finisca.
h 2
Çue nom finissions, ehe n»l finUmo. Çiie VOBJ finissitz, ckc roi
Jiniize. Qu'ils finissent, th' cs'.Uo finiscano. ^
IMPARFAIT.
" J?'!'!''-''!'' je finisse, ch'io linissi.Qr.e tu finisses , cheiu finissi
Qi il liii.r cIC isii jir.isse.
yae r;oji fiaissinns, che nei finisiimo. Qiie vous tinisiiei , ci:
yui Jiatstt. Qu'ils tini.sont, ch' eglino finissero.
P R É T É R I T.
Il .T fj:!ii q;ie i'alc fmi , ch'io abbia fiiito. Ow tu aies fini, che tr
actijiniio. Qu'il ait fini , cVcgIi abbia t"''io-
Que non:; .^Tcns fini , che noi M'amo finito. Que vous ayez fini .
càe roi abbiate finito. Qu'ils sient fini , ch' calino abbiano finito.
PLUSQ UE-PARFAIT.
Que i 'eusse fini, ch' io avessi finito. Que tu eusses fini, che tu
avessi imito. Qu'il eût fini , cA'ti;// avesse fin'-'o.
Que nous eussiu^is fini, che noi avessimo finito. Que vous eussiez
'[!'' . che roi aveste finito. Qu'ils eussent fini, cii eglino avessero
Jiniio,
INFINITIF,
p R k s £ N T.
PRÉTÉRIT.
Finir , finire.
Avwjirfiri ,ar:rfir.iic.'
PARTICIPE ACTIF.
PRESENT.
Finissant , fin'endo , e fi.nenJo.
PRÉTÉRIT.
Ayant fini , arendo finito.
PARTICIPE PASSIF.
p R i « E N T.
Fini , finie , ou étant fini , finie , finito , e finita.
PRÉTÉRIT.
Ayjnt été fini, ou fini», essendo stalo finito , o finita.
GÉRONDIF.
En finissant , ou finissant, finiendo , o finendo.
TROISIEME CONJUGAISON.
INDICATIF.
PRÉSENT.
Je reçois , in ricrvo. Tu reçois , tu ricevi. Il reçoit , tgli riczve.
Nous recevons, noi riceviamo. Vous recevez, voi ricevete. Ils re-
çoivent , eglino ricevono.
IMPARFAIT.
Je recevrais , io riceveva. Tu recevois , (
^ egli riceveva.
Nous rec':v;jns , noi ricevevamo. Vous rece
recevoient, eglino ricevevano.
Il recevoi: ,
ricevevate. Ils
Je reçus, io ricevetti , e
celi riceve.
Nous reçûmes, n^i ricevei
rcnt , eglino riceverono
PRÉTÉRIT.
■■ , e ricevei. Tu reçus, tu ricevisi!. 11 reçut,
. Vous reçûtes , vol riceveste. Ilsr.'çû-
PRÉTÉRIT INDÉFINI.
J'ai reçi' , !o ho ricevuto. Tu as reçu, tu hai ricevuto. Il a reçu,
egli ha ricevuto.
Nous avons reçu , noi abbiamo ricevuto. Vous avez reçu, roi avete
ricevuto. Ils ont reçu , eglino lianno tlceruio.
PRÉTÉRIT ANTÉRIEUR.'
Qunp.d j'eus reçus , quand' io cibi ricevuto. Tu eus reçu , tu ayesti
ricevuto. 11 ont reçu, egli ebbe ricevuto.
iMous eûmes reçu , noi ab.yamo r'ceviito. Vous eûtes reçu , voi avcsu
ncevutu. Ils eurent reçu , eglino ebbero 'Itevuto.
PRÉTÉRIT ANTÊRIE.UR INDÈFIM.
^unnd i'ai eu reçu, nua
hai avuto ricevuto.' Il
o ho avuto ricevuto. Tu as eu reçu, tu
reçu , e^li ha avuto ricevuto.
>ous avonseu ti(,\.\, no: abbiamo avutoriceuuto. Vous avi.zeureçu,
voi av:te avuto ricevuto, lis ont eu reçu, eglino hanno avuto ri~
I avois reçu , lo avev
Il avoir reçu , egli û
Nous .ivjoiK reçu , n
avevate ricevuto. Ils
PLUSQUE-PARFAIT.
ricevuto. Tu avois reçu, lu
no ricevuto. Vous aviez reçu , toi
eçu , eglino avevano ricciuto.
FUTUR.
Je recevrai, io ricevere). Tu recevras, ru
egU riceverà.
Nous reiTevruns, roi riceveremo. \'ous recevrez , voi riceverete. Us
reejvront, eglino riceveranno,
FUTUR PASS É.
Quand j'aurai reçu, .]uand' i» avril ricevuto. Tu auras reçu, tu
avrai ricevuto. U aura reçu , egli avrà ricevuto,
iN'ous aurons reçu , noi avremo ricevuto. Vous îurez reçu , voi
avrete ricevuto. Ils auront reçu, eglino avranno ricevuto,
CONDITIONNEL PRÉSENT.
Je recevrois , io riceverei. Tu recevrois, fa riceveresti. II rece-
vrait , egli riceverebbe.
Nous recevrions, nvi riceveremmo. Vous recevriez, voi ricevettstc,
i\i recevroient > eglino riceverebbero , o riccverebhono,
CONDITIONNEL PASSÉ.
J'aurois ou j'eusse reçu, io avrei ricevuto. Tu aurois ou tu eusses
reçu, tu avresti ricevuto. ì\ auroit ou il eût reçu, egli avrebbe
ricevuto.
Nous aurions ou nous euîsions reçu , noi avremmo ricevuto. Vous
auriez ou vous eussiez reçu , vol avreste riavuto. Ils tturoienc
ou ils eussent reçu, eglino atr.bbono ricevuto.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT ou FUTUR.
Reçois , ricevi. Qu'il reçoive , riceva.
Recevons, riceviamo, Hec:ivi:t. .ricevete. Qu'ils reçoivent , ric.van».
SUB JONC! IF ou CO NI ON CT IF.
PRÉSENT OU FUTUR.
11 faut que je reçoive, ch'io nceva. Que tu reçoives, f*s ra r;«w.
Qu'il rtciMve , ch'egli ricava.
Oue nous recevions , che noi riceviamo. Que vous receviez, che
Vol riceviate. Qu'ils reçoivent , tf.V«^i/io ricevano,
IMPARFAIT.
Il falloit que je reçusse, ch'io ricevessi. Que tu reçusses, che Iti
riceveni. Qu'il reçu , ch' egli ric.vesse.
'.Il- 1K.OS fçussions , che noi ricevcss'-ro. Que VOUS reçussiez ,
^ che vot riceveste. Qu'ils reçussent, en' eglino ricevessero.
PRÊTÉ RIT.
Il a fallu que j'aie reçu, ch'io abbia ricevuto. Que tu aies reçu,
che lu abbi ricevuto. Qu'il .-lil reçu, ih' egli abbia ricevuto.
Que njus ivons reçu, che noi abbiamo ricevute. Que vi us ayez
reçu, che'voi abbiate ricevuto. Qu'ils jieiK reçu, ch'eglino ab-
biano ricevuto.
PLUSQUE-PARFAIT.
11 auroit fallu que j'eusse reçu , ch'io avessi riaruto. Que f«
euJseï tt<px,clu tu trtili rUnuto. Qu'il eût reçu, cKtsU aussi
ricevuto* , . •_.*-.« C\„m «rrtiic
Oue nous tussions reçu . che noi avesumo ';V;f '^S ,7cn
^eussiez reçu, ch: roi a:t,it nc<y„to. Qu ils tusscm reçu,
(h'tiUno ntsscro rietruto.
RcsTolr, rkerct.
INFINITIF.
P R i J E K T.
PRÉTÉRIT.
KeceTant , riccrenJo'
Avoir reçu, aver r'.cn!:io.
FART CPIE ACTIF.
p R s s t N T.
PRETERIT.
Ayanf reca, avtndo ricevuto.
PARTICIPE PASSIF.
p R É I e N T.
Reçu , reçue , OU étant reçu , reçue , rictvuto, m , c eiscnio ricevuto , t:i.
PRÉTÉRIT.
Ayint été reçu , ou reçue , essendo stato rjcii-uto , o ri£'.ruta>
GÉRONDIF.
£n recevant, ou recevant, riavendo.
Q U A T R I L :.i E CO -N J L C A I S C .V.
INDICATIF.
PRÉSENT.
Je rei.ds , io rendo. Tu rends , m r:id'. Il rend , egli rende.
Ncius rendons, noi rc/jjKimo. Vous rendez , vuL r«nJj«. !:> rendent ,
eglino rendono.
* IMPARFAIT.
Je rendois , io rendeva. Tu rendois , tu rendevi. 11 rendoit, eiii
rendeva. .... ,,
Nous rendions , noi rendevamo. Vous rendiez , voi rendevate, lis
rendoieot , eglino rendevano.
PRÉTÉRIT.
le rendis , io rendei , o rei. Tu rendis , ta rendesti. Il rendit ,
egli rende- ,..,,,
Nous rendimes , noi rendemmo. Vous rendîtes , voi rendeste. Ils
rendirent , eglino renderono , c resero.
PRÉTÉRIT INDÉFINI.
J'ai rendu, io ho rendiito. Tu as rendu, tu Aji r«n<yi;/o. Il a rendu ,
es'i ha renduto.
Nù.is ayor.i r.r.du , noi abbiamo renduto. \''òu^ avez rendu, va
avete renduto. Ils ont rendu , coloro hanno renduto.
PRÉTÉRIT ANTÉrtIEUR.
Quand j'eus rendu, ijuaaJ' io ebbi renduto. Tu eus renda, tu avesti
^renduto. Il cut rendu . eir/i ebbe renduto.
K\u- eftmei rendu, /!(.■." ehbimo rcn.'.uto. Vous ei'tes rendu, »o.'
.aytfjrj rf/Ti/ï/ri). Ils eurent rendu , egìino ebbero renduto.
PRETERIT ANTÉRIEUR INDÉFINI.
Quand j'ai eu rendu , quand' io ho avuto renduto. Tu as eu rendi; ,
tu hai avuto renduto. 11 a eu rendu , egli ha jvuto rcndmo.
NoLiS .ivons eu rtncîu, noi abbiamo avuti r, n uto. V(..;:s -ivez e;i
rendu , vii avete avuto renduto. lis ont eu rendu , ialino tiar.no
PLUSQUE-PARFAIT.
pavois rendu, to dveva renduto. Tu av. is rendu, tu ar^v' renduto.
lî yvoit rendu , egli aveva renduto.
>ious avions rendu , noi avevamo renduto. Vcus aviez rndu, roi
ter eue readiue. Ils avolent rendu , e$lia» areyano renduto.
FUTUR.
XI
Je rendrai ; io rtnderò. Tu rendras , tu renderai. H rendra ì imU
renderà. °
Nous rendrons, noi renderemo. Vous rendrez, rei renderete, iîi
rendront , e£Ùr.o raderanno.
FUTUR PASSÉ.
Quand j'aurai rendu, quaid' io ctri> renduto. Tu aur« rend>, tu
^^-vrai renauta. Il aur.i rendu , enU arri renduto.
.^ous aurons rendu ,nûi avremo fenduto. Vous aurez rendu, roi arrête
rcxduto. Vs auront rendu , eglino a
CONDITIONNEL PRÉSENT.
je rendrois, IO renderei. Tu rendrois, tu renderesti. Il rendroit
egli renderebbe. ■>
Nous rendrions , noi renderemmo. Vous rendriez , foi renderette. Ils
rendsoient, eglino renderebbero.
CONDITIONNEL PASSÉ:
J'auroisou j'eusse rendu, lo avrei renduto. Tu aurois ou tu eusses
rendu , tu avresti renduto. Il auroit ou il eût rendu , egli avrebbe
renduto.
Nous aurions ou nous eussions rendu, noi avremmo renduto. Vous
aurifz ou vous eussiez rendu , voi avreste renduto. Us auroien:
ou ilî eussent rendu , eglino avrebbero renduto.
IMPÉRATIF.
PRÉSENT ou FUTUR.
Rends ; rend!. Qu'il rende, renda.
Rendons, rendiamo. Rendez, rendete. Qu'ils rendent, rendant,
S U B J O N^Ç T I F ou CO N J O N C T I F.
PRÉSENT OU futur;
Il faut que je rende, eh' io renda. Que tu rendes , che tu rendi.
Qu'il rsnde, ch' egli renda.
Q.ie nous rendions, che noi rendiamo. Que vous rendiez, ehe voi
rendiate. Qu'ils rendent , ch' eglino rendano.
IMPARFAIT.
Il falloir que je rendisse, ch'io rendessi. Q.je tu rendisses , c^« /a
rendessi. Q^'il rei.dît ,ch'egli rendesse.
Qu? nous rend;s>ions , ehe noi rend:ssimo Que vous rendissiez ,
che VOI rendeste. Qu'ils rendissent, ch'eglino rend.ssero.
PRÉTÉRIT.
Il a f.illu que j'aie rendu, ch' io abbia rend.ito. Qtis tu aies rendu,
che lu abbi renduto. Qu'il au rendu , ch' egii abb:a renduto.
Que nous avons rendu, che n«i abb-amo -endiit^. Que vous ayez
rendu, the voi abbiate renduto. Qu'ils .i-nt rendu, ch'egliaoab-
biano renduto.
PLUSQUE-PARFAIT.
I! auroit fallu que j'eusse rendu, ch'io avessi renduto. Que tu eus-
ses rendu , che tu avessi renduto. Qu'il eût rendu , ch' egli avesse
renduto,
Qut nous eussions rendu , che noi avessimo renduto. Que voui
eussiez rendu, che voi aveste renduto. Qu'ils eussent rendu , «A'
eglino avessero rendhto.
INFINITIF.
PRÉSENT.
Rendre » tendere,
PRÉTÉRIT.
Avoir rendu, aver renduto.
PARTICIPE ACTIF,
p R É î « M t;
Kecdant , uiienio.
P R E T É R I T.
Ayant rendu i avendo renduta,
PARTICIPE PASSIF.
PÈSENT.
Rendu ; rendue , ou étnnt rendu , rendue , readuto , renduta ; o
essendo rcnduto , renduta.
PRÉTÉRIT
Ayant été rendu, ou rendue, essendo stato fenduto ì renduta,
GERONDIF.
En rendant , ou rendant, rendende.
Fin des Conjugaisonj des Verbes Réguliers.
Les différentes terminaisons des temps primitifs , sont les suivantes :
PREMIÈRE CONJUGAISON.
Tous les verbes de la première Conjugaison, qui sont en trùs grani nombre , suivant
celte règle générale pour leurs primiiils , excepté îeulemont , Aller et Puer.
SECONDE CONJUGAISON.
Finir.
finendo, fini.
finito.
je finis.
finisco.
je finis.
io finii*
PREMIERE DIFFERENCE.
Les Verbes de certe première différence perdent au Présent de l'Indicatif la consonne qui
précède ir de IMntinitif. Bouillir, je bous. Dormir, je dors. Menlir, jeniens. l'arlir , je pars.
Se repentir, je me repens. Servir, je sers. Sortir, je sors.
SECONDE DIFFÉRENCE.
enir.
en.int.
enu.
Tenir.
Tenere.
tenjiit.
tenendo.
tenu.
Venir.
J'cnirc.
venant.
venendo.
venu
vcni.to. je viens. to tenia.
Et'nir, Benedire, a ses inflexions , comme Finir , Finire,
TROISIEME DIFFÉRENCE.
rir.
Couvrir.
SouûVir.
Coprire. couvrant. coprendn. couvert. coperto, je couvre. io copro. je couvris. !o eofirit.
SoJJ'rire. souffrant. sujjrccdo. souffert. sofcrto. iesouifre. io sujfro. je souliris. io soffrii.
Appauvrir , a ses Temps primitifs comme Fnir.
Lfs Verbes Irrégiiliors de la seconde Conjugais.m , c'est-à-dire , ceuxdont les Temps primi-
tifs lie peuvent se ranger sous aucune des quatre espèces précédentes , sont : Courir . Cueillir,
Faillir, Fuir, Haïr, Mourir, Ouir, Quérir, Acquérir, Saillir , Tressaillir , Vêtir j Revêtir.
TROISIÈME CONJUGAISON.
CI!.
je reçois.
Les Verbes Irrcgiiliers de cette troisième Conjugaison , sont : Avoir, Cboir , Décîmir, I choir,'
Falloir, Mouvoir , Pleuvoir, Savoir , Seoir , S'asseoir , Surseoir , Valoir , 'Voir , Pourvoir , Vouloir.
xni
QUATRIÈME CONJUGAISON.
fri, dr.nt. ia,
Rjiiire, R-nitcn. ren-l^nt. renitnio. rendu.
r>cpondre. ii.^^ondere, re,ijndjat. riii>ondtnia. ré;iondui
ds. . dis. .
je rends. io nndo. je ronr'Is. io rcrdtitl.
je rér>oiicîs. io rùyondo, je rcpjndis, io rLf>osi,
les Verbe; Irrégu'iers «ie cette quat.riòme Conjugaison , sont : Battre , Boire , Eiaire , Krulre ,
Circoncire, Clore ou Cl.jrre , Conclure, Uuntire , Coudre, Croire , j3ire , Maudire, Ecrire,
htie , Exclure , t'?ire , Fiire , Lire , Luire , Mettre , Moudre , Naître , ÎSuire , Prendre , Rire ,
Rompre, Soudre , Absoudre, Re'oudre , Suffire, Suis re , Traire , A'aincre , Vivre.
P R E AI I E R E DIFFERENCE.
indre.
ignant.
jr.t.
CVjin'Ire.
T^m!'f.
crai:;n .nt.
temendo. cr;^in
P;i„dre.
Dit ■■'•:rc.
pei:!iid.lt.
diy'-g\endo. peint.
Joindre.
Co.i^jgfieri:,
WS.'int.
cong.un^ciido. joint.
temuto.
)e cnins.
lo t:mo.
le Cf:iij;iiis.
io temetti.
d'y: Ilio .
je peins.
io d'yiniiO.
iep.;ijm>.
io dlflr,si.
coniiimto.
|e joins.
10 conenmgo.
le joijii.is.
IO eoHjiiunsi
atre.
aisant.
Pl.ire.
Taire.
P'actr:.
Tacere.
pljiianl
taisdiu.
SECONDE DIFFERENCE.
p'jc:ndo* p;u.
TROISIEME DIFFERENCE.
je |)Ius.
le tus.
Produire. Prodam.
{altre. ^
ou V
.,i:re.>
Repaî're.
Connoitre.
Fdroicre.
A'ier.
Paer.
Ande..
Misant. iiir.
produisant, produccndo. produit.
prodotto.
Q U A T R I E Al E DIFFÉRENCE.
{ri {^n
V-iïa-.t ) u. t OIS. J
p.tsccrtdo.
connoissant. Cjtiosccndo.
pjroiss^nt. parendo.
patciuto. je re:i.i:s.
tonnosciuto . je connois.
paruto,epariO \i parois.
0 pasco.
> conosci
1 pcjo.
Je repus.
le connus.
je parus.
io produssi.
pascei.
co;obbi.
0 parvi.
Verbes Irrcgulìers de la première Coiy'ugaison.
all?nt. andando. allé,
puant. p:i{;::nJo ,0 pué.
putendo.
andato.
pulsato.
je vais.
je pus.
j'allai,
je puai.
Verbes Irré^ituers de la seconde Conjugaison.
Courir.
C.er ir.
F-iilir.
F -À t.
H.ir.
Co'rert.
C^^i'erc.
F^.ire.
Fu^',r<.
O.'iare.
Morire.
Udire.
V. ce mot
A^uistare.
Mol tare.
courant. correndo.
Cl;..i!..nt. CO'Uls-.du.
fj.Lint. fjaen.io.
fuyant. fuggendo.
liJi-..ant. odiando.
m.: uraut. morendo.
oyant. udendo.
dans le Dictionn.
acquérant. aciuistjndo.
saillent. montando.
co mi.
cu:. Ili,
failli.
f.li.
Lai.
mort.
acquis.
saillit.
corso,
coito,
fallito.
fusiito.
odiato.
uduo.
acquistato.
montano.
ie cours.
|f (uis.
ìeius.
|p meurs.
i'ois.
i'acguiers.
1 |es;.ille
< ou
<. je saillis
je tressaMle.
je vêts.
io corro.
i.'ju.itsco.
io /aghO-
io od.O,
io muoio,
io odo.
io acquisto.
f io monto.
je courus,
je cueillis.
|e i.iillis.
je fuis.
io corsi,
io colsi.
•of-iiU.
lO fupsù.
Mourir.
Ou,r.
Q„éri,-.
Acqucr.r.
Saillir.
je mourus,
l'oms.
j'acquis.
je saillis.
io udii.''
io acjuistai,
io montai.
Tressaillir.
Vêtir.
Saltare.
Vestire.
tressaillant
vêtant.
. salta -.do.
vestendo.
tressailli.
Vc.U.
saltato,
volito.
>
io sa'.to.
io vesto.
je tressaillis.
je vctis.
io saltai.
io vestii.
Verbes Irrcg
uliers de
la Irciòiem
e Conjugù
iion.
Avoir.
Choir.
Avere.
CL.ere.
D.cad-rc.
T.cc.rc in
Bi Svenare.
ayant.
avendo.
eu.
déchu,
échu.
falltu
mu.
plu.
pu.
su.
avuto,
caduto,
decaduto,
toccato in
sorte-
bisognato.
mosso,
piovuto,
potuto.
saputo.
i'ai.
io ilo.
j'eus.
io ebbi.
^édioir.
Echu r.
Fi.lloir.
échéa, t.
toccando in
sorte.
je déchois.
il faut,
je meus,
il pleut.
je puis.
|e sais.
IO decado.
hisosna.
/ 'Ove.
io posso.
je déchus,
j'ecnui.
jl f.IIut.
je mus.
il plut.
je pus.
lesus.
'io \'e';addi.'
io 1. ccai ia
iisc .nò.
piovve.
IO p.rei.
IO scpi.
Mouvoir.
Pleuvoir.
Pouvoir.
Savoir.
Ai:oy..re.
Piovere,
fclere.
Sai- ere.
Mouvant.
pleuvant,
pouvant,
s.'th. nt.
movendo,
pio, '.n^o,
potando.
s.,p.ndo.
Seoir.
Sedere.
*■ sedendo.
sis.
ceduto.
je sieds.
io siedo.
S'asseoir.
Sidert,
t .evif.;.-
j'âiseyani.
Sidindo,
assis.
teduto.
je ro'dssi£d>.
io siedo.
je m'assis.
io m'ossisi f a-
sedei..
XIV
Sursoir.
Valoir.
l'ourvoir.
Vouloir.
SeprastAtre. sursoyant. soprasii:ndo. Sursis.
Valere. valant. ralcndo. valu,
federe. voyant. vedendo. vu.
Provvedere, pourvoyant, provvedendo, pourvu.
Volere. voulant. volendo. voulu.
stprascduto. je sursois. io soprasUdo,
c scf rascgc.o.
valuto. le vaux. lo v.:i,!<o , o
va S3.
veduto. je VOIS. h v^do , o
veano.
provveduto, je pourvois, iv provvedono
\e sursis.
to soprasede!.
e V..1US.
lo valsi.
e vis.
io vidi o veddi.
e pourvus.
io provvidi*
!e voulus.
to volli*
Vertes irrcguliers de la qualrièmc Conjugaison.
Battre.
Battere.
battant.
i,:ttcndo.
battu.
hatiuto.
je bats.
io tatto.
je battis.
io battei.
Boire.
Br.,ire.
Bruire.
Bere. .
buvant.
beven.t,:
bu.
terutu.
K b^h.
io bevo
IO ra^^lliO.
,. bus.
io bevvi.
Komorees'-"'
. bruyant.
'romòrceeiand
o'. '. .' .' !
1'' . 'I'^'. .
Circoncire.
C:rconc:dere
circoncis.
circonciso.
|c- circoncis
to c'trccncido
je circoncis.
io eireoneisi.
f Ciore
< ou
ICIorre.
Chiudere.
chiuso.
"
Cundure.
Conchiudere
concluant.
conchJuiìcndo
. conclut.
eonchiuso.
je conclus.
io conchludo.
je conclus.
lo conchiuji*
Confire.
Confettare.
coniisant.
confettando.
confit.
c^rfitlato.
je COI. ils.
IO confetto.
|î confis.
io confettai.
Coudre,
Cuei^e.
CûUianî.
cucendo.
cousu.
CUC.to.
je couds.
tu cucio.
je Cousus.
io cucii.
Croire.
Credere*
croyant.
credendo.
cru.
creduto.
je crois.
io cedo.
le crus, ■
lo credetti.
Dire.
Dire.
disant.
dicendo.
dit.
éetio.
je dis.
io dico.
je dis.
io dissi.
Maudire,
Maledir:.
maudissant.
maledicendo.
maudit.
maledetto.
je maudis.
io maledico.
)e maudis.
lo maledissi.
Ecrire.
Scrivere.
écrivant.
jcrivindo.
écrit.
scruto.
l'é.rii.
io scrivo.
j'écrivis.
ia scrissi.
Etre.
essere.
étar.t.
essendo.
été.
flato.
}e suis.
io sono.
je fus.
lo fui.
Exclure.
Escludere.
excluant.
escludendo*
exclus.
j'exclus.
io esciiido.
l'exclus.
io escludti.
Faire.
Fare.
faisant.
f^hndo.
fait.
'fltlT'
je- tais.
io. lo.
icfis.
io feci.
Frire.
Lfre.
frigsere.
Leggere,
f'it
Jr:tlo.
Letto.
le fris.
io II ipso,
iolecso.
lisant.
lc££cndo.
lu.'
je lus.
io lessi.
Luire.
Splendere.
luisant.
splendendo.
lui.
splenduto.
]t luis.
IO spando.
Mettre.
flettere.
mjîitant.
mettendo.
mis.
messo.
je mctj.
io metto.
je mis.
io misi.
Mcudre.
Macinare.
miiul.int.
maonardo.
moulu.
macinato.
je ti:ouds.
io hiticìno.
le moulus.
o macinai*
N«!:re.
Nascere.
naissant.
ncsccndo.
né.
nata.
je n.iis.
lo nofCJ.
je naquis.
'o nacpii.
Nuire.
Nu,jccre.
nuisant.
nocendo.
nui.
noctuto.
je nuis.
io nuc'Co.
je nuis. s.
Pren'lre.
Prendere.
pren-int.
prendendo*
pris.
preso.
(e) rends.
io prendo.
ic pris.
io presi*
Kire.
Ridere.
riant.
ridendo.
ri.
ritinto.
leris.
je r s.
io risi.
Rompre.
Rompere.
rompant.
rompendo.
rompu.
rotto.
je romps.
io rompo.
je rompis.
io ruppi.
Soutire.
Sàoghcre, a
sc'utre.
Absouclre.
Bé.oudre.
AssoLvae,
Risolvere.
absolvant,
résolvant.
assolvendo,
risolvendo.
absous.
assoluto,
risoluto.
j'absous,
je résous.
io assolvo.
^ ~
io risolvo.
je résolus.
o risolvei.
l résolu.
Suffire,
Bastare.
suffisait.
bastando.
si:in. ■
bastato.
je suffis.
lo basto.
je suffis.
o bastai*
Suivre.
Seguire.
suivant.
seguendo*
suivi.
seguito.
K suis.
io jr.i,uO , 0
sicì^uo.
IC SUIVIS.
0 seguii*
Traire.
Vaincre.
Mugnere,
Vincere.
trayant,
vainquant.
mu^'iendo*
trait.
je trais.
io mungo-
vincendo.
vaincu.
vinto.
1 e vainquis.
io vinsi.
Vivre,
Vivere.
vivant.
vivendo*
vécu.
virato*
je vis.
io vivo.
je vécut.
0 vissi.
Fia des Conjugaisons des Verbes iriéguUers.
-■s'.'.'îj'ii.iir!-
DICTIONNAIRE
NOUVEAU DICTIONNAIRE
FRANÇAIS-ITALIEN.
A B
A B
A B
.Pi., s. m. La premiere lettre rte l'Alpha-
bet et des cinq voyelles. Un s"'"! A. Un
A grande ; un A majuscolu. Un petit A.
Un A piccolo. - tig. Ne savoir ni A ni B ,
c'est être fer; ignorant. N.jn safcr l'abHci ;
ttszrc ignorantissimo. — Pdnse d'A , T. àc
l'art di l'Ecriture. L'arrondissement d'un A
Pancia di letcerd. La panse tle cet A est
mal-faite.
A , Préposition , qui , selon les mots aux-
quels elle se ioi.it , reçoit diverses signiti-
cations , dont les principjles peuvent se ré-
duire aux prépositions suivantes ; après ,
avec , dans , en , p.ir , pour , selon , sui-
vant , sur . vers. — Après. U^fo. Has-a-
pas. Un passo djyo l'altro. A deux mois de
là. Dopo due mesi; tn capo a due mesi;
ir.M a due mesi. Avec. Con. Vivre à peu
de frais. Vivere con poca spesa. - Djns ,
en. A; in. Vivre à Paris. Star in Parisi,
ou a Parigi. Jetter à la riviere. Gett.ir nei
Jiume. — Par Da , dal , dalla , dallo , à ,
al, allo, alla. Obtenir à force de prières.
Ottenere a J'or\a di preghiere, faitcs-le faiie
à vos valets. Fatelo fare da' vostri serviduri.
— Pour. Per ; a ; da. Prendre à témoin.
Prendere per testimonio in testimonio. Une
♦ille à marier. Pulitila da marito. - Selon,
suivant. A , al i allo ; alla ; secondo ; a te-
nore. Un hibit à la mede. Un abito alla
moda. A ce que vous dites. Secondo aucl che
dite. — Sur. Su ; in ; a ; sotto. A peir.e de
la vie. Sù-jo pena dJla vita, l'ied à terre.
Pie a terrt. — Vers. Verso. 11 tire sur sa fin,
S* incammina verso il suo fine. Venei a muj.
Venite ■]uà.
A , entre deux noms de nombre , signifie
environ. A; incirca; circa. Un hjmma de
quarante à cinquante ans. Un uomo di circa
quaranta , o ciniuant' anni. 11 y avoit six à
seot femmes. V cran da sei a sette donne.
A , sert aussi à marquer le temps. Dîner
à midi. Desinare a i!^r-\o giorno. A six heu-
res du soir. Aile s(' ore della sera. — Le lieu.
Il demeure à deux i.euesM'ici. Egli abita
lontano due leghe. A l'entrée du bois. All' en-
trata del bosco. - La situation. A droite ,
â sauche. A destra ; a sinistra. A pied , à che-
va;. A pie ; a cavallo. — La poiiure , le gest ;,
A bras ouvert. A h'accìa aperte. Etre a ge-
poux. Etsere inpnocchior.e. — La manière de
vivre , de s'hobiller , de marcher , etc. Vivre
à la Fr.inçaise. Vivere alia francese. S'habil-
ler à l'Espagnole. Vestile ìalla Spagnuola.
M.rcherà petits p.'îs. Camminarea passo lento.
— La qualité d'une chose. De "or à vingt-
quatre carats. Oro di yenti.]Uattri car^iii. — La
quantité. I! en a à foison. Ne Ita a J'usone ;
in S''"" copia, — Le prix^et la valeur d'une
chose. Du drap à vingt francs l'aune. Del
panno a vinti lire il braccio. — Li m'sure
ou le poids dont on se sert pour la débiter.
Vendre du dr.ip à l'aune. Vender panna a
braccia. — ?-.louI:n à vent. Mulino da vento.
Bois à brûler. Legname da bruciare. Boite a
mouches. Scottola de' nei ou da nei.
Dia. Frunfois-ltulien,
A , joint avec un nom , forme quelquefois
des adverbes , ou de façons de parler <^.dver-
biales. Mal à prjpos. lilal a proposito. H.iir
a mort. Odiar a morte. Vendre a l'encan.
Vendere all' incanto. — Joint avec un v^rbe
à l'infinitif, s'txplique quelquefois par le gé-
rondif du même verbe. A le voir , à l'en-
tendre ; en le voyant , en l'entend. :n:. A
•cederlo; aW udirlo i vedendolo; udendolo.
Quelquefois il s'explique par De quoi. Verser
à boire. Dar a b^re. N'avoir pas a m.mger.
Non aver da mangiare. Il se joint encore à
l'intuiitif des verbes dans divers autres sens,
que l'us.ige seul peut déterminer.
A, remplace aussi le datif des Latins. Don-
ner à un pauvre, à Cesar. Dar ad un men-
dico , a Cesare.
Djns toutes ces acceptions l'A doit être mar-
qué d'un acciiir grave , pour le distinguer d'A
troisième personne du verbe Avoir. Quant
a. IX différentes significations de certaines
phrases , il faut voir les articles particuliers
des mots dont elles sont composées.
* AARBRER , v. n. Se c.ibrer. V.
Ati , Abrupto. V. Abrupto.
.^BAt-A , T. d: Comm. Espèce de lin ou
de chanvre que l'on recueille dans quelques
unes dss i>les Manilles. Lino o canapa dell'
isole Maniglie.
"ABACO, s. m. V. Abique.
ABACor , s. m. T. d'Hist. Ornement
de tète que portoieiit anciennement les Rois
d'.Ane,Ieterre. il avoit la forme de deu.x cou-
ronnes par en-hai;t. L'antica corona de' Re
d' Ini-l.Hterra.
AtJADA , s. m. T. d'Hist. nat. Animal
féroce de la basse Etliiopie. Sa tète , qui est
sembijble à celle d'un cheval ; es; armée
de deux cornes , dont une est sur le fruut,
et l'autre sur la nuque. Abada. On prend
wet animal pour ie Rmhocéros. Rinoceronte.
■ ABADIK , ou AiiDiR , s. f. T. de Mytii.
Nom d'une pierre dévorée par Saturne. Aha-
dir: Ab-adir.
ABAJOUR , V. et écrivez Abr.;-ioiir.
AUAliSE, s. f. l'àte qui f.-.it le fond de
toute espèce de pâtisserie. Il fondo de' pas-
ticci.
ABAISSÉ, ÉE, part, et ad',. Abbassato.
ec. - I. de Blason. 11 se dit de toutes les
pièces placées dans l'écu , au-dessous de leur
situation ordinaire , et particulièrement des
oiseaux , lor^q.ie rextrêmité de leurs ailes
est inclinée veis la pointe de l'écu. Ahi^as-
sato.
ABAISSE.\IE\"T, s.m. Diminution de hau.
teur. Abassarucnto ; caLtmento ; diminu^'one.
— lig. Humiliation volontaire ou forcée. Ab-
bassamento i depressione ; sommissione ; avvi-
limento ; bassci:^a. Il se prenti au;si pour l'é-
tat ou l'on se m-jt , quand on s'abaisse volon-
tairement , ou bien pour l'état de bassesse où
Ton est mis malgré soi.
ABAISSER, V. a. Faire aller en bas, ou
diminuer de la hauteur. Abbassare j calare ;
smir.ui'e ; m.Tndar giù ; avvallare. — fig. Di-
er, humilier, mortifier, ravaler. Depri-
m:re ; umil'are ; abbassare i rintuixare ;
villre. Dieu abaisse les superb:s. Iddio i
lia i superbi. — T. de Geom. Abaisîer une
perpendiculaire, c'est d'un point donné tirer
une ligne qui tombe perpendiculairement
sur une autre. Abaisare , catare una ptrpen-
dicolare. - T. de Jardin. Ravaler. V. - S'a-
br.isier , v. r. tant au propre qu'au figuré.
Abbassarsi ; umiliarsi.
ABAISSEUR , s. m. et ad). T. d'Anatomie.
Nom qu'on donne ,i diïérens muscles , dont
la fonction est d'abaisser les parties auxquel-
les ils sont attachés. Depressore. l-'ab..isscur
de l'œil s'appelle aussi l'humble, le capucin.
AB.ÀLOURDI, lE, part. V. son verbe.
AdALOURlJlR, V..-. Vieux , et d'us.ige
seulement uarmi le peuple , qui dit aussi Aba-
sourdir. C'est abrutir quelqu'un à force de
crier après lui et de le reprendre , ou l'a-
battre et l'étourdir p.ir quelque grand coui;.
Stordire sgridando o percuotendo ; sbalor^
ABANDON , s. m. Etat où est une per-
sonne , une chose délaissée. Abbandono ; ab'
bandonamcnto. - A l'abandun , adv. Au pil-
lage , dans l'.ibandonnement. In abbandono ;
incustodito ; all' altrui balia ; esposto ai
esser rubato.
ABANDON.VÉ , ÉE , Partie. V. le ver-
bo. 11 est aussi subst. et alors il se dit d'un
homme perdu de libertinage et de débauche;
mais il est plus en usage en parlant d'u.-.e
femme qui se prostitue. Uomo sviato ; data
aile dissolutene , alla libidine. Donna da
partito ; chi ja copia di se , prostituita , dì
naia vita; cortigiana. — Il e>t aussi adj. et
se dit d'un li:;u désert , inhabité , détruit.
Luogo deserto ; svlit ino ; derelitto ; disa-
bitato. — Etre abandonné des médecins,
siçnifte qu'ils désespèrent de la guérison du
m.ilade. Essere a conficemini , esser disperato
da' medici.
ABANDONNEMENT , s. m. Délaisse-
ment entier. Il se dit ég.ilemtnt et de la per-
sonne qui ah ndonne , et de la chose aban-
do.Tiiie. Abandonamento ; cessione ; lascia-
m.-nto.F^ize abandonn?ment général de tous
ses biens. Fare cedubonis ; far cessione di
tutti i suai beni ; rilasciarli a* creditori. —
Prostitution , dérèglement excessif dans la
conduite , d.ms les mœurs. Dissolute^-a ;
disordine ; sfrenatela.
ABANDONNER , v. a. Quitter , délaisser
entièrement. Abban.lonare : las:iare. — Lais-
ser en proie, exnn:er , livrer à la merci
de quelqu'un. Abbandonare ; dare , las-
ciar in preda , in balla ; gittar via ; fas-
ciare in abbandono. — Abandonner une
chose , une personne à quekpj'un , c'est lui
permettre d'en tV.ire ce qu'il lui plaira , lui
en bisser l'entière disposition. Abbandoia-
re; cedere ; darc.^— S'abandoner, v. r. Se
laisser aller, se livrer à quelque chose sans
aucune retenue , sans aucune réserve. Ab-
bandonarsi; darsi ; darsi in preda ; confi-
darsi intieramente ; lasciarsi andare s:u\a
ritegno ; darla pel me:iT^o. -On le dit aussi
d'une femme qui se prostitue. Far copia
ABAQUE, s. m. T. d'Architectiira , V.
t A B A
TallloT. - Ah luo , T. d'Histoirt. TaWe
fies anciens où l'on i;r.Tvoît de nombre? pour
apprendre pliiî f.Tcilement les principes de
l'Ariihm^tiqiie. Ahk.uj. Lîs Italiens appel-
lent Aihaco , l'Atitlimetiq'ie même et le
cahier iur lequel on tr«ce les nombres, en
soprepanc s-;-i rcç;les. — Ch?z les iinc'ens
Matlic.ii.<iicicns ilNignifioit une pe'.ite t.ible,
couvert^ de ^-cuisiére , sur laquelle ils tra-
^ui.'nt liurs hfiurcs. Ahhaca. — 11 se dit avis-
ai d'une espèce d'jrniiiire ou de butiet , des-
tiné à divers usajes. CitùVn^j. — Le grand
Ah.'que est encore uns cipece d'ange dont
on se sert dans les mines pour laver l'or.
i: cr^n famongij. — Chez les Grecs c'é-
tolr une espèce de quj(*re Ione; et divisé
par pl.iîieurs cordes d'iir.iin parallèles ,_ qui
enVoien: chacune une C2;ale quantité de
petites bjules d'ivnirc ou de bois mobiles ,
comme les grnins de chapelet, avec le^q-iel-
ies on fai. oit toutes sortes ce calcu's. Ahbjco.
ABAilTIC'JLATION, s. f. T.d'Aiatom.
Sorte d'drriculation de; os évidemment mo-
bile , que l'on appelle encore Diarthrose
AUAi, s. m. T. de Comn. Poids en usa-
ge en l^er^e pour peser les perles. 11 est d'un
huitième moins fort que le carit d'Europe.
Fcio fcrsieno cesi detta.
ABAjOURDI, ij-;, part V. son verbe.
ABAiOURDlR, V. n. Etourdir, conster-
ner, jcc'bler. V. Ab ilourdir.
ABASSl , ABASSiS , et A3BAASI , s. m.
'/. ./«: Comm. Monnoie d'art;,ent oui a cours
en l'erse , de la valeur de deux reaies d'Es-
F-t;ne. SL'neta pcTti^na <osï detta.
ÀBATAGE , s. m. La peine et les frais
pour ab'.ttre et couper les bois qui sont sur
pied. La l'anca e U sfcsa dd taslto d'un
vosco .
_ ABATANT, s. m. T. d: marchands. Chas-
sis de croisée , ou volet serré p.ir le haut ,
cjui s'éleve r.u pl-mcher ou s'abat suiv.-nt le
I'our qu'on veut donner. On s'en sert dans
e haut des fermetiires des boutiques , et
partictiliéfement les Mirchsnds Drapiers pour
faire valoir les cou'curs de leurs étoffes. Im-
fosta dt fintslra i^ alcuni botKghe. - On
appelle aussi Abatant de comptoir , une ma-
rière de petit ais qu'on leve et qu'on ab-is-
se pour entrer dans le comptoir et pour en
sortir. Trarr.c^^io ; ed in alcuni ùioghi , sfOi-
tel'o.
ABATA"ni , lE , part. V. son verbe.
ABATARDIR, v. a. et p. F.ire déchoir
une chùae de son éiat naturel , U faire t\i-
eénérer , l'alté'-er. Il ne se dit qu'au tì.e. /'t-
bJsta:d'trc j trai gnarc \ de^enerar^ ^ disci:lat~
tare.
ABATARDISSEIVIENT . s. m. Altéra-
tion d'une chose , déchet, diminution. Altc-
rû\rune ; cornicione ; t^uastamento ; cambia-
mento ; stninuimcnto ; degencraiione ; il tra-
liinare ; l'imUastard: c.
ABAT-CHAUVÉR, s. m. T. de Comm.
Sorte tle laine de m.iifidre qualité. Sorta di
lana di hais.iqualilà.
ABATÉK cu ABBATÉE , i. f. T. d.
JVljr. Le m*»uvenient d'un vaisseau en panne,
«fui arrive de lui-mème jusqti'à un cert lin
point , pour revi n;r ensuite au vent. L'an-
ileriìiare della nave in Janna i caUta.
ABATELLE.ViENT, ». m. Terme de Com-
merce du Lev.'.nt. Sen'ence du Consul tìaii,
les Echelles du Levant , portant interdicti.'U
contre ceux qui désavouent leurs marches ,
ou qui ref.i.ent de p.;ver leurs doues. Sen-
tenza che vieta H tragico a coloro che nei;jno
tin mercato , o ricusano di pagar i debiti.
* A li AI -FAI. M , s. m. Grosse piece de
viande, ou ."utie nourriture qui puisse ras-
sasier. .Patulla.
ABAT-JOUR , s. m. Sorte de fcnèt-e en
forme de Rrand soup'rail , dont l'cnilra,,-
jnent de l'.qnui est cn talus , pour recevoir
le iniir d'en I.juf. On les nomme comniuné-
mciit soupiratui. AlK-îno ; spiraglio ; ipi-
racolo. - Aujourd'hui on nomme Ah.'piurs,
«Ci •liassii de bois , à'iiiveatisa yéi-i écente.
A B A
composés de petites planches siîparées par
inttryrlles , mais posées en talus , de telle
tnamère que le soleil ne saurait y pénétrer.
Ali.lilIS, s. m. Q.iantité de choses abat-
tues, ttl'es que bois , a.-bres , pierres , m.-,i-
sons. TasUam:„:o d'alberi ; de.-nuUiione ;
sjyt'ertim.nco ; ravina i dtstiu^one , ahbat'
limento. Embarrasser le ch-miii a 1 tnnemi
par un grand .ibaiis d'arbres. Impedir il passo
CL n tagliate d'alberi. — Faire un «bâtis, un
grand ..bâti., de K'bier ; tn tuer beaucoup.
/ ar una grande stragi di cacctajfane. — On
appelle aussi A bâtis , les pieds, la tète, le
cou , les ..ilerons , etc. àcs volailles et au-
tres aniui.ii'A. frartagltz. — T. de Chasse.
Hetit chemin que les jeunes loups se tont,
en illant et venant du lieu où ils se nour-
rissent. Ptottuli ne' boschi Jatii da' lupi-
cmi neW andare e venir dalla tana. — i.
de Tanner, et Chamois, etc. Cuirs d'abatis ,
les cuirs encore en poil , et tels qu'ils viennent
de la boucherie. Cuajo iti carne. — Ent-rm:
de Bauciier. Tuerie. V.
AUATfEMcNr , s. m. Affoiblissemsnt ,
dinnnution de torces ou de cour.ge. Sca-
dimento , mancamento di foi\e ; inlrallmcn-
to , abhandonani.nta't ismarrimenta d animo ;
iy:ancan\a dt cuore.
AhAflEUR , s. m. Celui qui abat. Ab-
battitore ; distruttore ; che abbatte ; die gitta
a terra. Abatteur de bois ; tagliator à al-
beri : en parlant d'un homme fort adroit au
\Cd de quilles , on dit : c'est un grand aba:-
teur de bois. Kçll c un grande , un terribil
gi:ocator di b:rlUi. — U se dit ia.n. et lis;,
d un nomme qui a fait de grar.ùes choses en
quelq.ie chose. que ce soit. Lgli c an grana'
uomo , un g'an ralenTuomo. l'Ius ordinai-
rement il se dit par ironie , d'un homine qui
se vante d'avoir fait ce qu'il n'a pas f.ut.
MUlantatarc i parabolano ; ciarlone ; van-
tatore.
ABATTRE, v. a. ( U se conjugue comme
Bittre. ) Wi;itre à b^s , renverser , jeier
par terre , faire tomber. Abbattere ; atter-
rare ; g'ttar a terra ; demalie i spianare ;
smantellare ; distruggere ; tagliare troncare.
ht;. Atfoibìir , diminuer, accabler, abaìs.cr,
f..ire perdre les forces, le courage. A^ie-
vallre ; indebolire ; debilitare ; jìaccare \ sner-
vare ; opi rimere ; abbattere; smiiiuire ; far
perdere di carassio. - Au jeu de TricircC.
Abattre du bois ; abattre bien des dames
pour caser. Far moite case. — On le di:
aussi.-iU jeu de quilles, pour dire : Abattre bien
des quilles, far cadere molti birilli. - tig.
et faui. Abattre bien du bois. Expédierbeau-
cojp d'affaires. Far faccende i operare assai.
- prov. l'etite pluie abat grand vent , f.!Ìt
cesser un grand vent. V:ia legglcr pioggia
calma un gran vento. Et hg. pour dire, que
peu de chose ca'rae une grande colère. -
/. de Mar. S'écarter de l'aire du vent qui
doit régler le cours du vaisseau. V. Déri-
ver , .l'rriver. - C'est aussi mettre un vais-
seau sur le côté, lorsqu'on veut travaillera
li carene , ou a quelque partie qui n'est pas
liors de l'eau. Calare un vaseella ; metterlo
alla banda per carenarlo. — 'v'. R. Obéir aii
vt-nt pour arriver plus M^cmeiit. Lasciarti
portare a seconda del vento. — 'l erme^ de
iioucher. Abattre les cuirs , c'est les ôter
de dessus le corps des animaux après les
avoir tués. Scorticare. — terme de Cbap.
.Abaure un chapeau , c'est , après .avoir don-
né l'apprêt à un chapeau et qu'il est s:;c ,
en apidatir les bords et le dessus de la for-
me sur un bassin chaud , couvert de
l'.ipiiT et de tbile , qu'on arrose avec un
goupillon. Levar le pieghe. - T. de Maréck.
Abattre un chev.-.l : c'est le faire tomber sur
le côté pour le ferrer , ou lui taire quelque
opération. Tirar a arra. — Abattre l'eau :
c'est essuyer le corps d'un cheval qui sort
de l'eau, ou qui est en sueur. Tirar giù l'
ac^ua o 'l sudore col coltellaccio. — S'a-
b.ittre , V. r. On dit qu'u:i cheval s'abat ,
quand le& pieds lui idinquent , t\ ^u'il tombe
A B D
tout d'un coup. Vn cavallo s'atterra , eci
Le vent s'abat , est aba'tu : le vent s'ap-
paise, ou il s'est appaisé. // vi/;(o j'ac;'(£ra.
ALiATTU , UE , part. V. son verbe.
ABATTUE , s. f. Ferme de Salines. Tra-
val continu d'une poëlû depuis le moment
qu'on la met au feu , jusqu'à celui o.'i on la
laiiio reposer Sorrisclat.aa cotta del sale.
- Icrme d'Architect. 11 est peu usité : on
d:t plutôt Retombée. V.
ABAITURES.s. f.)A.T. de Chasse. lèou-
lures et traces que la bète f.iuve l.iisse en
passant sur l'herbe , dans les brou^s.rlles ou
dans les taillis. Orma , traccia de'ta f..ra
nella macchia , nella boscaglia.
ABAT-VENT ou ABA> ENT . s. m.
Charpente couverte d'anioi.cs ou de telles ,
qui garanti^: du vent et d." la p'.uie les ou-
vertutes d\ine maison , d'un c!o-. hcr. Co-
pertura della finestrella. - T. de Ja- . C'est
un grand paillasson qui sert à iam,.re les
vents qui nuisent aux plantes. Sruuîa grande
per riparar le piante da' venti. — Terme de
S'icreries. Espèce d'appentis qui couvre cha-
que fournenu des ateliers, letmcclo.
ABBATIAL, \-ll , ticVJ. Appailcnant à
l'Abbé ou a l'Abbesse. Abha-Jate ; attenenti
ad Abbate u ad Abbaya.
ABB.^YE , s. m. ivloiwstère d'hommes
qui a pour supérieur un Abbé ; ou de hlles ,
qui a pour supérieure une Al>b.-s,e ; et il
se prend quelquefois pour les seul, ba-imens
du monastère. Hadia ; Abbadia ; A'ba-Ja.
i — I'our un Moine l'Abbaye ne faut pas.
Proverbe semblable au suivant : Pour un
Moine , on ne laisse pas de f.i.-e un Abbé.
V. Abbé.
ABBE, s. m. Celui qui possède une Ab-
baye. Anate. - On appelle comm.iném?nt
Abbé , tout homme qui piorte un habit Ec-
clé.iasiique , quoiqu'il n'ait point d'Abbaye.
Abate. - hg. et prov. Pour un Moine oii
ne laisse pas de faire un Abbé , c'est-a-di»
re ; Qu'encore qu'un liomme manque à une
assemblée , il une partie de divertissement où
il devrait être , on ne laissera pas de passer
outre et de délibérer sans lui , ou de faire
ce qu'on avoit résolu. Per mancanza d'uno,
non si lascerà dt tirar innanzi il negozia , a
di decidere t etc. — On l'attendra comme les
i'vLjines font l'Abbé i c'est-à-dire , qu'on ne
l'attendra poiiit du tout , et que l'on com-
mencera à diner. Aspettar a tavela came t
frati aspettano il Suji.riore. - Le Moire
répond cuinine l'Ablie chante; pour dire ,,
qLi'ordinaircment tes iirérieurs se cv.formcnt
au sentiment des supéL-ieurs. Gli i^tferiori si
Canformano a' superiori. - iouer à l'Abbé,
Sorte de jj-u où Ion est obligé de laire tout
ce que fait celui ti'i'on a pris pour le condu;-
teur du jeu , et auquel on donne alors le
nom d'Ah'r>é. Ugii.oc.^de' Mae • o.
ABBÉCliE» ou ABBECQUER. V. Abé-
qucr-
ABDESSE, s. f. Supérieure d'im Monas-
tère de h;li;s , qui a droit de porter la crosse.
Badessa ; .'ìi-badetf..
ABC. On prc' ji.ce Abécé, s. m. Pe:Ì£
livret contenant l'Alphabet , et la combi-
naison des lettres pour apprendre à lire.
L'abbici; l'alfnbetto. — 6g. Lps principes ,
le coinmence.nsnt d'une science j d'un art,
d'une afl iie. I.'abblei ; i prlrely/. Ce n'est
ta que l'A bc des Mathématinucs.
ABCEL>t.,<, V. n. T. de Chir. Se tour-
ner cn abcès, formarsi un ascesso ; Jiir
postema.
ABCES , s. m. Apostème. Amas d'hu-
meurs corrompues qui se fixent en qvielquc
p.irtie 'Al corps , et qui y forment une tu-
meur, rtsceiso; postema; apostema.
ABOA'.AS, s. m. pi. Nom qu'on donne
aux Religieux chez les Perses ; rie les Turcs
appellent Derviches , et les Chre'iens moi-
ne;. R-'i-insl , m^machi Persia".!.
ABDICATL.IN , s. f. Action p?r laaueMç
on ren^>rce volontairement à uuj dignité
souveraine , dont on est revêtu. ^'.Wi<-<t;'u-
liKi addieaiionc i rinun^it, — T»dc Juris£r-
A B J
Acte par lequel un père prive son fils rfe
tous les druits paternels dans son viv.ïnt. //
dindan , privare dell* eredi à un Jïs'iuolo.
— Terme de Pa'ais. Il signiiie que quefois
Mn absndoniiemenî de biens. CissUtnc ; ah^
handi}njminto.
AaDiQUÉ, ÉE , part. /^i'2^^^;Jto.
ABDiQi_'t.S. , V. a. Se dépoui;!er d'une
grande digniti , d'une place ; la quitter , y
renoncer. liliun^ur la Corona , H Ke;u:i ,
etc. Dismettersene,
ABD'J.aEN , s. m. T. d'Anat. Bas-ven-
tre , ventre inférieur , o i son: renfermés les
intestins. Ahàamim ; Addirne ; basso ventre.
ABDOMINAL , ale, add. [. de Med.
Ce qui appartient au bws-ventre. Ah.io-
""aBDLXTEUR , adi. et s. m. T. d'Anat.
Nom de dirtérens muscles , dont la fonction
est de mouv.jir en dehors les parties aux-
quelles di sont att/chcs. Didutiun ; ab.hii-
tore. Abducteur ce V'jeii. U deduttore, o l'ii-
dh:n,itorio deW occhio.
AKJ'JCTIO.N , s. f. Term: de i»»i;ae.
Manière d'argumenter, par laquelle on ac-
corde la majeure d'un syllogisme ; mais on
exige les preuves de U mi'cure , pour dé-
terminer la conséquence. Abda^ione. — Ab-
duction. Terme de Chirurgie. Sorte de frac-
ture , daiis bquelle l'os ^st transversalement
séparé aux environs de l'articulation j de
manière que les exirèmitcs fracturées sant
écartées l'une de P.iutre. AbJit^ione.^ Parmi
les Anatomistes , il se dit de l'action p.ir
laquelle les muscles abducteurs cloie.nent une
partie d'vin plan qu'ils supposent diviser le
corps humain dans toute sa longueur, en
deux parties ci;aies et symétriques , ou de
quek'u'autre partie avec laquelle ils les com-
parent. Dedu\ione ; aif.iu-^iune,
ABÉCÉDAIRE, s. m. L'ordre de; lettres
suivant lAlph.ibet. Abbecctdjrio. — Hic hcle
le lait ad). *^ui n'est t|u'i l'A b c. Che e all'
abbici ; che appena impara a leggere. Un
vieillaj-d abécédaire.
Aohli , s. f. Ouverture pratiquée à la
baie d'un moulin , par laquelle l'eau tombe
sur la srande roue , et le fait moudre. Lit
cater,irta della gom d'un mulino.
AiJElLLE, s.t". iviouche a m]e\. Ape ; ptc-
<hia. Abeille , bourdon : Fuco,
ABEL,MOSC. V. Ambrette.
A3ÉNEVIS , s. m. Terme de cout,:me.
Concession que fait un Seigneur Haut-jus-
ticier , de prendre des eaux des ruisseaux
ou des chemins , pour arroger les fonds
voisins , et pour servir à des moulins. Fa'
colta cortccisa da an Signore cnnie tal drit-
to^ di s^Tvrsi delle acjue pubbliche per irri-
^''ABÉQUER\"e\" Ak'cHER '^'li'iVest guère
enu;3;;c, v. a. Nourrir un pe:it oisesu qui
ne peut encore mjnger seul , en lui mettant
de la mangeail'e dans le bec. Imbeccare ; dar
l'imbeccata.
A3EKR.ATI0N , s. f. T. d'Astron. Mouve-
m?nt appirent et fort petit qu'on observe
cans ies étoiles. Aberrazioni.
ABETI , 1£, pan. V. son verbe.
ABETI.-<. , V. a. Rendre stupide , sot. Rcn-
ic'e smpidu , yc.vc.u , mscmato. — v. n. Òe-
venir bete ; so; ; stupide ; innocent. Im'^es-
ttarsi ; istupidire i divenir ctrit^o ; stupido ,
sciocco , insensato , stori'to , rtdenso fatuo.
AB HOC ET AB MAC. .'viuts fainiliers
empruntés du Latin. ConfubJment , suis
ordre , sans r ison , à tort et à travers. Con-
fusamente ; du.ir-i:natan:eit:e i imbru^Uata-
ir.ent-^ ; per b-affc e per i.ife.
ABHORRE , EE , pan. du verbe Abhorrer.
Ma'voiuzo ; abborrito, etc. '
ABHORRER , V. a. Avoir en horreur, dé-
tester, ."ibbofrire ; odiare; aver in orrore ,
in odio , in ira , a nausea ; ju?;ir con isde-
gno ed orrore; abominare ; ai sr aversione ;
sdcgnac i schifare ; detestare. — 11 est aussi
réciproûue.
AHJECT, te , adj. Vii .bas, méprisable.
AbUelio ; vile ; negUtto ; dcfresto ; disorrt-
A B O
volt ; spregiato ; basso ; dispregevole.
AliJECflON, s. f. Ab.-.issement, état de
métiris olì est une personne. Abbic^lone;
umiliazione ; depressione ; aggecchtmento; ab-
hieti~iia ; tapiniti ; i'!_'ij;j; meschin-.à ; bas-
r,*^^j ; dispregio -j avvllinunto. — Rebut. Jesu;-
Ci-.rist fut l'abiection du Peuple. Il rifiuto
del popolo,
AlilGEAT , s. m. T. de Jurispr. Voi de
trouoeaux. Ai'l-^ca:o ; flirto di hetttarzi,
Aa-INTEòTAr. r. de Jurispt. Celui qui
hérite de droit d'une personne e li n'a point
sté , et qui pouvait le taire. Ab intestato ;
nr.i test.vnen^o.
AtilT, s. m. r. de Chim. C?ru!e, V.
Aa/URAT10.>;, s. f. Attlou far laqtelle
on renonce à une mauvaise R^liì^ijn. Il se
dit de celui qui abjure , et de la chose -ah-
jurée-W.' .'•ira;."o/ie.
ABJURE , EE , part. V. son verbe.
AFi.'UREi; , V. a. Rcnon.-er publiqu. mcr.t
et dans les formes à quelque erreur. Abi/u-
; detestare ; rinunciar pubVcaraente a
qualche errore. - fiç. Renoncer à . . . quitter ,
laisser, abandonner entiirement. Rinunciare ;
abbandonare ; detestate ; ripudiare la poesia ;
ABLXb |s. iti. f. de Botan. Arbrisseau de
la hauteur d'un sep de vigne, qui croit en
Egypte , et qui est toujours yerd. Il produit
de; fèves midicinsles. irboscello sempre verde
che alligna in Egitto,
ABLAIS, s. m. T. de Prat, Il se dit de;
blés scié; , encore gissants sur le champ.
Biade mietute e slese sul campo.
ABLAQUE,.idj. f. T. JjC'omm. Soie abla-
que ou ardassi.ie ; sorte de soie que l'on tire
de Perse par la voie de Smyrne. Agiiunta
che si dà a certa ]u.iJltà di sita , che ci ca-
pita dalla Porsia per via di Sniyrne.
ABLATU , s. m. r. dcG-anm. Le si-
xième cas dtms les langues où les no.-ns se
déclinent. Ahlarvo.
AliLATl's'O. On ditprov.etbass. Ablativo
tout en un tas , pour dire toutensemble , avec
confusion et déiordre. AiU rinfusa ; tutto in-
sieme ; confusameite ; in disordine.
A8LE , '5. m. Petit pois;on de rivière piat
et mince , qui a le dos vert et le ventre
blanc. .-r;:,nino. In Lombaràla , Avola. _
AdLEillii , s. m. Filet quarré attaché au
bout ff une perche , avec lequel on pèche des
aptes et autre; pe'its poissons. Bilancia^
ABLETTE. V. Able.
A8LUE!l,v. a. Passerjégéremtjnt uns Ii-
ntieur préparée avec de U noix de galle sur
du parchemin ou du papier , pour faire re-
vivre l'écriture. Lavar una scrittura per farla
ricomparire.
ABLU riON , s. f. Mot consacré aux córé-
mouies rie la .Messe. Il sisnitie le viu que le
prêtre prend apt;; la Communion, et le vin
etV'cTU que l'on vene sur se; doiitts e; dìns
le calice après qu'il a communié. A'rl':\ione ;
purificazione. — 11 se dit aussi des Musulmans
qui sont oblistés à plusieurs purif.c^'ions lé-
gales. Abluzione. — En T. de pi:arm. Lo-
tion. V.
ABNEGATION , s. f. T. de Dévotion qui
n'est euère en us.-K'" qu'en ce"te phrase t l'ab -
négation de soi-même , pour dire , le renon-
cement a soi-mCime, et le détachement de
tout ce qui ne rcga-de point Dieu. Annega-
AlîOl , Adoie.mest , s. m. Le cri naturel
du chien. Abbai srtento ; lattamento ; latrato;
l'abbaiare. — Abois au pi. V. ci-après.
ABOIS , s. m. pi. T. de Chasse. Se dirpro-
prement de l'extrémité où le cerf est recuit ,
quand il est sur ses ii is. Debole^a ; amba-
scia ; mancamento di for\e. V'cnir les abois ,
être aux abois. Esser agli est'cmi. — fig.
D'une personne qui se meurt , d'une place qui
ne peut plu; se défendre , etc. 'Ester ridotto
agli estremi , in afonia , in somma necessità ,
in gran m' seria , strettezze , «e. ■
ABOLÌ , lE , part. V. le verbe.
ABOLIR, V. a. Annuller , casser , mettre
i hors d'usage, effacer, òter entièrement. Abo-
A B O j
lire ; annullare ; ahros^re ; cassare ; canedla-
rc ; toglicn U vÌ:jore ; Levare i dîstrugere ;
annientare.
ABOLÏSSEMEXT, s. m. Anéantissement,
abrogation , extinction. Il n*a d'usage qu'en
parUiit (^es îois et des coutumes. Aòol:\!one i
annu'ila\'-onc\ cais^ûom ; can.'iUjT'one,
ASOLITI J-N , s. t. V. Aholissemenî. - Le
pardon que le Princ» accorde d'.iutoriri ah-
soÎLiî , pour un crime, qvii, par les O.don-
naiiccî n'eit pas lemissibie- Perdonj ; ^r^î-'j i
ABOMASyS, s. m. Le dernier_^des esto-
macs des animaux qui ruminent, (""^cnt ricino»
On l'apye'le vulgairement U CaiÎletre. V".
ABOMINABLE . adj. de t. 2, Qu'on doit
détester , qui eitliorrioic ; et pa-: exa^ér-itÎon ,
qui est trèi-m.uiVriis en son e;enre. Abl^oml-'
RabiU ; ahbomtncvoie ; ditest.'biU't esecrabile i
esecrando ; pessimo.
ABOMINABLEMENT . adv. D'une ma-
nière abominable. Abaon'mevoh.ienu j aèbo"
TTiinos^mente ; deiestchilm^nie,
A30A1IVATION.S. t". Détes'arion.î exc-
craclon. Abbom'.nio i abboimnr.i'cm ycszcra*
■{ione i dcustayu.ie* — Action ;tho.ii:n.:b!e.
A'-b-imina\ione \ cosa cbboìnÌ.ic.'ole ; deus-
t abile*
ABOMINER, V. a. Vieux et iiorî d*u33g-*
AvM- c:î «h^-rnination, en horreur; d<jtestcr.
Abhom'nare ; detestare \ aver in a'.'bominio i
in orrore.
ABONDAMMENT, adv. En abondance.
Abbondant::u.'nte-t abhonJevolmente i copia^
samentc i ampiamente ; molto ', a bastan\a ;
in sr.tn copia \ a doviTta \ in abbondar.Ta.
ABONDANCE, s.i. Grande qiar.rlté. ^5-
boncan^a i copia; ^raa quantica i dovîi'jii
tibbondcvoU\{a-^rldondai\a. ~ Curne d'abon-
dante. V. Tome. — frov. De l'^bond^mce <îit
cœur la bouche parle ; on s'empêche diffi-
cilement de parler des choses don: le cœac
est plein. La lingua batte dove il dente du^le,
AaONDANT, TE, adj. Qui .ibonde, qui
esc ternie. Abbondante^ copioso ; d^i^iosu^
ricco; abbondevole ; fertile* - D'abondant;
adv. De plus, outre cela. Il est vieux. De
pi:: i oltracciò ; inoltre,
ABONDER. V. n. Avoir en abondance,
en quantiti. Abbondar: ; esser ricco ; abboni-
dante ; dovi-{Ìoso ; aver in abbondarla ^ in
gran copia. - fit;. Abonder en son sens , être
tort attaché à son opinion. Esser pertinace i
forte nel suo parere ^ di sua testa.
ABONNE', ÉE, part. V.son verbe, -ad}.
Evalué. Stimato ; ayprenato. Cheval d- ser-
vice abonné .i umi. ~ Il est ausii subst. Un
abonné pour le théÀ'.re. Appaltato.
ABONNEMEN F , s. m. Convention ou
mirché qui se fait à un prix fixe, pour une
chose dont le produit es:: casuel. Abonne-
ment pour le théâtre. Appalto. (*)uelquefois
Associaiione ; aj/itco, - f. de Jurisp. Con-
trât par lequel un particulier , une commu-
nauté , se i^-;heteat de cerrains droits ou
impositions auxquelles ils ctoïent assuittis ,
au moyen d'une somme convenue, /îp/'j/wi
risotto.
ABONNER , V. r. et quelq-efois actif. Com-
poser à un prix cerrain d'-'...^; chose casucHs,
et dont le prix n'est pa, nxe. Appallarsi }
associarsi ; tjfjitzarsl ; pagar un tanto uaa
sol vo^ra per scTP,p;^e,
ABONNI , lE, p:irt. et ad). V. son verbe,
A'JONNIR, V. 3. Rendre bon . meilleur,
M'jl'vrare ;reidir migliore. - T. de Potier
de terre. F;:Ìre scr:'i?r a demi, et rendre en
état de reba::r3. F.jr prosciugare alinan:u,
- v. n. et r. Devenir meilleur. Migliorale^
divenir m'Hicrc,
A30RD, s. m. Accès» armroche. ÏI se dît
proprement djs Ports où les vaisseaux peu-
vent moi.iller. Arr'vo ; ingresso nel porto',
ravyrod.ire't lo sbarco ; C avvicinamento il* a^
pros^lmania alla riva, al Lido , al'^ 'pijgsia.
— Abord de monde» da marchandises, ere.
Affluenc; de personnes , de m.irchandises ,
e:c. qui arrivent ou que Ton apporte en
j quelque lievu A^uen\a , concorso, — fìg. ÌA
Al
4 A B O
se dit des personnes qu'on aborde. AcMsso;
incifntw ', pT£s£nta\ion< ; adito ; atcc^uin^a ;
ricevimento. - D..n> !e même sens et km. on
dit : Du premier tbord. A'f/i' accostarsi a
lui ; nel primo incontro ; di prima vista ; s:U
primo i.'.insso. - D';.bord et tout dibord.
adv. Des le ijremicr inst.int, premiirement,
au commencement. Subito ; a prima rista ;
éa principio ; primieramente ; di subito ; in-
contanente ; in un nomentû ; di pruno lancio;
a'.la prima ; aita beila t-rima ; a prima s'unta.
- Poiir Abiirdage. V.
/BCRiJAisLt, add. de t.g. Accessible,
qu'on peut ..hi.rder. Accessitne ; che vi si può
aypiud.rre , sbarcare , arrivare. - hg. Un or
q.i'un homme n'est pas abordable , quand il
et de trés-dif;ioile accès. Uam luvido , scor-
lif c'ic n.irfi buona accoiUtn\a a nessuno.
AHO.-.DAGt, s. m. L'-ction d'aborder.
11 se dit proirement de r.-piroche_et choc
«'es vaisseaux ennemis. Arrembaggio i i ar-
rembare. - Il se dit aiiSM du heurt de deux
vr.i's.eau'x du même p;,r:i .que le vent fait
dériver l'un sur l'jutre. .^t'i-riu ; urto dette
nevi -iiJ' Mordare , nell' incontrarsi.
ABOUDE'. ÉE, part, etadi. Qui est loint ,
oti est .-.rproché , qm est arrive. Arborda-
to, ec. - D'.bordée, adv. V. D'.ibord.
ABORDiiK. V. 3. Api rocher , lo'udre.
Abloidsr- ■ assa'drc; attaccar:-, urtare. Abor-
der un v.,iîS2au. - 7". de Mar. Aborder de
bout au corps ou en belle : mettre l'epc-ron
dans le flanc d'un vaisseau. Arrembare al
desolato. - On dit de deux vaisseaux qui
s'ai>;iruchent en droiture pour s'enferrer par
leurs éiJTons , qu'ils s'abordent de .rane éra-
ble. Abbordarsi alla punta ; d.ir di punta o
di sprone. - fig. Aborder quelquun . ' JI-"
procher pour lui' parler, ou pour autre chose.
Abbordale ; accostant ; avvicinarsi; ''■"';'
innar-yi; prestnt.irsi. - v. n. Aller a bord,
prendre terre. A;prodare ; accostarsi al lido,
si arcare; a-rivure; afirrare; venir a r-.ra;
uscir: aVaiiva; pr:nde,- terra. - Ujns I ac-
cention d'approcher , se dit aussi avec U
préioiition De. Aecos:aisi ; apyrossim.irsi ;
avvuir.crsi. On ne sauroit aborder de cette
Epli.e , '.m* el'e est pleine de monde. _
ABORIGENES, s. m. pi., Les premiers
habitans , ou les nauirels d un pays , par
oppositinn à ceux qui sont venus s y établir.
Aburi^ei.ï.
ABOKNÉ, ÌF. , part. V. son v?rbe.
AliOUNF.MtNT, s. m. A.tion daborner,
ou l'iffet qui résulte de cette action. Limi-
taii.:nc ; // limitare.
ABOilNER , v. a. Mettre , donner des
bornes , des limites. Limitale ; confinare ;
por termini , corjini.
ABORTIF, IVE, adi- Oui est venu avant
le t'-nis , .-.v 'nt tetrie. Aco'tr.'o.
ABOUCHÉ , ts , part. V. son verbe.
ABOtCllEMENT, s. m. En'.revue, con-
férence de deux ou plusieurs personnes.
Abboccamento ; consrtsso ; colloqu.o ; traue.
/boL'CHFR , V. a. Faire trouver deux ou
plusieurs personnes dans un lieu pour confé-
rer ensembl.J. Far abb^cc,re; far coijerire
due o pi!i persone ir •■.me. - S'jhoucher, v.r.
jfbbacarsi ; avvenirli, accontarsi ; venir a
coi'loiu'o, ai abboccamento; trovarsi a trat-
tare . a parlar insieme. _
ABOUCCîUCHOU , s. m. T. de Cumm.
Sorte de drip c^\'» fabri<|ue en Provence,
en f.anc.uedoc et en Dauph'ne . dont la de.-
tina'ion' est pour le Levant. Sorta di panno
' A aoL EMENT , ou Aboument , ou Bouc-
mcnr , s. m. T. de IjrKiiuie Arasement. 11 se
dit de toute sorte o'assen'hljtie , lorsque les
joints sont afiî.'uéi ou .iftleurent, etquuno
des pièces n'excède point l'autre ; en sor'e
que si l'on passoi' l'anule sur leur union; il
re stroi-. point arrêté. Commesso, o intac-
"aHoV'ÌrT, .-.d). T. d'Eaux « For. V.
RaVt- I '•i
AbuUQUEMENT.s. m, T. Jt Salines.
A B R
Addition de nouveau sel sur le vieux. Giunta
di nuovo sale al veccfiio , che trovasi ne'' ma-
" aBÒUQUER.v. a. T. de ^a/inej. Ajou-
ter du sel^nouveau sur du vieux. Ajs'ugnere
del nuovo sale al vecchio.
AiiOUr, s.m. T. de tharp. et de Me-
nuistrie. Extrémité de toute pièce dì bois
counée à l'équsrre , et façonnée en talus.
Unr.aiura. .
AhOUTE , ÉE , .nd). T. de Blason. Pièces
d'armoirie; qui se répondent par les pointes.
ABu'uil, lE , part. V. jon vsrhe.
ABOUTIR , V. n. loucher par un bout.
Terminarsi ; jinire ; corfmare ; riuscire ; m;ttcr
capo. - (ij. j'e dit de l'issue d'une affaire, de
la hn d'un raisonnemsn: , d'une entre;-rise.
Ten 1ère ; finire ; terminarsi ; riuscire ; risol-
versi ; metter capo; aver in mira. A quoi abou-
tissent tous les raisonnemens que vous faites?
pour dire quel dessein avez-vous en cela ?
Uo:c ranno a parare tutti mesti ragiona-
menti ? Cela ne peut aboutir a rien :
c. à. d. Ct-'la ne peut avoir a.i'.Hin succès.
Tutto ciò darà in nulla. — T de Chirurj.
iup,'ur>-r. Il se dit des apostèmes , des
clous et des abcès , lorsqu'ils viennent
à crâvcr, et que le pus en sort. Far capo;
niûreire ; sippurare. Faire aboutir ime apos-
tème. - i'. de Jardin, fis dit ù.s arbres
quand ils sont boutpiiiics. Fiorire ; germo-
gliare.
ABOUTISSANT , ante , ad|. Qui abou-
tit. Terminato ; fintio ; confinante ; cke mette
c-po ; che riesce ; ehi tocca ; che e vicino.
- s. m. pi. Tensnset .'boutissans. Bornes,
confins. Limiti; confini. - iìr. Un homiie
sait tous les tenans et abi.jtisà.iiii d'une
at^ir? ; il en sait toutes les circonstance)
et dépendances. Tutte le particolarità , le
circosta-.',: ; il fiondo , il secreto, i risiri
d'ur atfare.
ABOUTISSEMENT , s. ra. Il ne se dit
proprement qu; d'un abcès qui vient à abou-
tir. }> lippu:. T(ior.e; suppuramento.
ABul'ANr, ANfE, adj. Q.u aboie. Ab-
ba/ante; latrante; che abbaja.
ABOYE' , tE , pari, il n'est guère en usa-
ge qu'au figuré. Débiteur aboyé par ses
créanciers. Oebitur molestato dai cr..dirori ,
cui i creditori gridan dietro , non lasciano
m pace.
AiiUÏER , v. n. Japper , crier comme
font les chi^-n-:. Aliaja'e ; latrare. - (ig.
Crier après quelqu'un , le presser, le pour-
suivre import. inement Si,ridare; rimbrottare;
d'r maie andar dietro; rimproverare. - As
pirer avideniment après quelque those, la
desrer, la poursuivre ardemment. Anelare;
deiuler.ir con arden\a , erar,.iemer.te; aspetar;
col':: bocca aperta. - prov. Aboyer à la lune.
V. I.'ine.
AHOYEUR, s. in. Cluen qui aboie à la
vue du s.nf.lier sans en approcher. Abbaia-
tore; abbaiante , latrante; luiratore. - hg.
et fa:n. On le dit de ceux qui cherchent im-
portun ornent quelque chose, qui critiquent,
qui médisent. Abbaiatore ; maldicente impor-
fjro ; fastidioso ; ciarlone ; morditore. —
.Âboyeur des Anglais. T. d'ornithol. Oiseau
oui a le bec noir , le cou et le ventre gris ,
lé dos brun , les .Viles de même avec trois
".randoî plumes noire?. Ses piodî jusqu'au
Sessu. des genoux, sont cendré tauve. L'ab-
batelo-edegl'' Inglesi. .
Ai'îRA, s. m. T. de comm. Monnoie. V.
AiWASION , s. f. r. de ALd. Ulcération
siincri-citlle des parties mcuibraneuies, avec
déperdition de substance par petits fra^mens.
Abrasione , corrosione.
ABRAXAs, s. m. Mot auquel la suners-
tiiion attachoit de grands mystères. L'Abr.i-
x>s étoit un ainiiîcte. L' Abraxas era. un
amiihto.
AiiRE'GE', s. m. Sommaire, raccourci,
écrit discours dans K-qi:el on rend plus court
ce qui e.t , ou ce nui jiourroît être ailleurs
jjIus ïinple et plus atendu, liutrette i {<>m~
A B R
ptniit. — En .ibrésé , c'est à dire sommai-
rement ; en peu de nuts , en peu de paroles.
In ristretto ; compendiosamente ; brevemente ;.
in poche parole. — i. de la ChmcelUrie Ro-
maine. Abréviation. Aibrev'mur.i. Déchifrer
les abréKéi des Bulles. Dlcterare le abbre-
viature delle Holle. - T. d^ori;.-.nute. As-
semblage de plusieurs rouleaux , au moyen
desquels on tion.Te de l'étendue à l'action
des touches du clavier. Registro.
ABKËGE' , ÉE, part, et adj. Racourci ,
le plus court. Abbieviato ; accorciatu ; ris-
tretto.
* AB'IE'GEMEN r , s. m. Accourcisse-
ment. \'.
ABREGER , v. a. Rendre plus court. Ab-
breviare i accurciare ; accjrtare ; scorciare^
co.nyind-.ire; risflgnere. — Abréger un het.
T. Ji:r:ti.r. fjodal. Démeir.brer. Il se dit
particuliorcment, lorsqu'un Seigneur permet
a des gens de main-morte , de posséder des
hér.ta,;;es qui en relèvent Smeuibrare , o dl-
''' AB^lENUNaO , M.t Lf.lnfrancisi , qui
se dit fam. puur marq-icr qu'on ne veu: pas
faire telle chose , voir telle personne , sou-
tenir telle orinîon , etc. Abrenuntio.
ABREVIATEUR, s. m. Auteur qui abrè-
ge quelque ouvrage. Abrevir.tore j che abbre-
via che comptnd'it La Chancelierie Romaine
a des t)îiiciers qui sont appelles Abréviateurs.
Abiireriat'jri.
_ ABREVIATION , s. f. Retranchement
de quelques lat'.rcs dans un mot , pour écrire
plus vite , ou en moins d'espace. Abbrevia-
tura ; ahbrc>'iaxiûne ; abbreviamento.
ABREUVE', ÉE, part.V. son verbe.
. AB;IEUVER , v. a. Menerà l'abreuvoir»
taire boire quelque aniir.at Abbeverare. — fig.
Tremper , mouiller , humecter Imbevere i
adacquare ; inzuppare ; betonare largamente ;
iinmoilare ; inacquare. — hg. ec fain. Infor-
mer , faire savoir. Informare; istruire; pre-
venire ; far sapire. Tout le monde est abreu-
vé de cette nouvelle. — v. r. V. Boire. F,
de peint, ve'nis. Poser une couche de cou-
leur très-hquide , qui sert d'aptêt dan-; les
appartement à peindre , pour disf-oserlesboisj.
le, murs, etc. à recevoir les couleurs qui
doivent frapper la vue. Imbevere.
ABREUVOIR, s. m. Endroit d'une riviè-
re , d'un étang, d'une pièce d'eau, où l'on
mane boire les chevaux et ^utres animaux^
Abbiviratoio. — Eneycl. Lieu où le; ciscau-t
Vont boire. Abhveratojo. — prov. et pop.
Abreuvoir à 'nouchis , c'est une granda-
plaie à la tète ou au visJ'^e. Piaga r firiia
su la tata o sul volto'. -T. d'AitriciiU.
D'îfaut intérieur des arbres qui ne parcît point
à l'extérieur. On dit uassi gcurtièrc , gelivure.
ABRI, s. f. i^ieu o,'i l'on peut s.' mettre à
couvert des incommodités du teni'.. Luogo
che ripara dalle iniyuiìe dell'aria o d.Ua sta-
gione i ileovero che dijcnde dalla p'opi^la , dal
vento , dal sole , ce. — On dit .l'tiiie ;■ Isge
Oli les vaisseaux sont en sûreté contre [s
vent , contre la tempête , que c'est un bon
abri. Kidjsso. l. .i'Agric. Les r:idroi'5 où
les plantes sont en assurance contre les pluies
froides, les frimas, les gelées, etc. Ripa-
ro ; baccio. — fig. Tout ce qui nous met en
sûreté ou hors de danser. Rfug'o ; r'c-ivtro ;
ricetto ; luogo di sic'ir'y\a ; iti riparo ; tutto
ciò che difende dj' perìcoli , che proterva da
gualche in.ile. La solitude est un nb.i con-
tre les embaras du monde. — A l'abri , adv.
A couvert, ensCire;é; tant au pr.-.pre qu'au
hguré. In salvo ; in siiuro ; a cvpeto ; in
luogo di rifugio > di sicurari\a, A l'.ibri da
soleil. A bacio ; riparato, dal sole.
ABRICOT , s. f. Fruit à noyau fort con-
nu , dont le goût tient de la pèche et de l.t
prune, et dont la peau et la chi'r tiroiu so.r
le jaune. Meliaca; a bicocca; albe: cecca ;
um Itaca.
ABRICOTE ou ABl'lCOTIE . s. m.
Trévoux. K.>pcce de dragée laites d'un mor-
ceau d'.bricot entouré de sucre. Confetti di.
miUaea,.
A B s
ABRICOTIER , s. m. Arbre oui porte
les jbricots. M.UaM ; d'.blcouo j albircocco;
umiitaco. . . .
AiiKlF.a , R. On. V. Abriter.
ABRIIE', fc£, part. V. son vjrbe.
ABÀlTEK , V. a. T. de Jard. Mettre à
l'abri. K'yjr.ir dall' insiurtc dell' arts ; met-
tere a h^zlo i mettere a r.'fjaro ddl terTtfO
citiiya. - H'-ch. iiS- Pro;<;t;jr , mettre à
l'abri ii queliiiie cluse ii faclieiix. Mette-
re în salvo i àifcndcrc ; ^rute^^'n ; mettere
in sicuru.
ABiUViLNT, s. m. [rcvjux. Toutce<itii
gsr.uitit CM ve."r..iC:ù cite setv: de riyjro aI suJ'
f.are di.* ytnti.
ABRIVER , V. a. Mot atcUn connu parmi
Ut gens de rv'ire; c'est Aborder. V.
AJROGAIION , s. f. Acte par leqtiel
on ;:bro5e , on caise , on ânnulle quelque
chose. Airoga\jvr>c ; abuHij^ne ; ann,ÙU\ian:.
AB-liJGE' , ÉE , p.ut. et atij. Qm n'.i plus
ds torce. Airo^Mo; che non )<i fiu a. loritj.
ABROGER, V. a. Rendre mil , abjlir,
casjer , mettre liors d'us.ige. Il ne se d.:
g'.iire qu'en parhnc des lois, constirutioni ,
céréfflpnies , ec aatres choses semblibies.
Aè^GStire ; àanuliare ; cassare ; ajuùre.
ABROHAW, T. décorum. V. Alilleinolle.
ABR ) rONE , s. t. i-lji:te di deux espa-
ces. L'Ab:otone mile , ou Aurons. V. l'Abro-
tone lemelle ou Rantoline. V.
ASROTONOIDE , s. f. T. d'Hit, rut.
Sorte de plante ï-ierceuse. Ahrutonuide.
AUROUTl , lE , sd]. T. d'Eaux et forêts.
Il se dir des bois dont les bju.'gt-ons ont
été dé.ruits par les bestiaux. Uann^giato da'
ht ttmrù.
AJÀl/'PTO , s. m. Mot emprunté du La-
tin, qui n'a d'usage qu'en cette phrase : Par-
ler ex abrupto ou ab abrupto, c. à. d. s.ir
le chimp, sans préparation. Vire a. braccia,
cxabrufti , d'imyroniso.
ABaUTI , ie , part, et adi. Stupide Stu-
pido ; ìr.5:niato ; Jaruo. \
ABS.UriR , V. a. Rendre compie une bè-
te brute. Iliitdi.re stupido , insensato , si-
TT.Ì'.e s' bruti ; to%\tere ti s^nno ; anmaila-
n. - V. r. Devenir comme une bète brute.
Istir^'idtre ; ài.znir tnse::s.ico ; Jatuo j i/aces-
tiir..L. V. Ab^-ir.
AJì.\.U riòbtMEN r , s. m. Stupidite gros-
sière , état d'une personne ibru-ie. Isiuj.i-
dei{Cr mellonasinc ; srosseiia; stordii o.^e ;
À-SCVjJ2 , s. f. T. de Gcom. Panie
de V«si d'une e oJt^e ou un auue point fixe
et la rencontre dune o.Jonnée. Ascissa,
' ABSCONS , SE . .•'dì. C.lié. V.
ABsENCE, s. f. ELiinein.jnt d'une per-
som? du lieu de sa ré^idencj ordinare, et
déùjt de prósìree de qjelqu'un qui manque
de se trouver en un i:eu où il auroir dii se
rendre. .ibsenX" i assenna ; Lntanania ; as-
scntamento. — iig. Absence d';; prit ou abso-
lument Absences, sigu.-fie distrai tion , man-
que d'jttention. A'ini{!une ; aitruttag^ine i
diiLrû\ion; ; inavvi: t'.\\a ; disapt-licaiione. Il
3 sjjve.-.t dis absences.
ABSENT , TE , adj. et s. Qui est éloigné
de quelque lieu, qui n'est pas présent. As-
stnre ; lontano ; che n^^n e tresente.
ABSE.\T£R , i'A3'>EN TER , v. r. S'éloi-
gner de quelque lieuj et il marque ord:nai-
tement quelque fâcheuse cause de s'éloigner.
Asscntani; t-llontanarst ; fuggir via', scos-
tarsi ; dllunsi^rsi ; non lasciarsi vedere in un
luûjo.
ASSIDE , s. m. T. d'Archit. Ancienne-
rn.ent c'était la partie circul.iire qui termine
le "ijnctuaire d'une Eglise. La ci'conjere-.ia
del Santuario. — s, m. pi. T. d'Asirun. v.
Apsides.
ABSINTHE, ou ALUINE, s. f. Pbnfe
médicinale , odoriférante , amère et tou-
jours verte. Assenni.'. Il y en a d. _q-i'-:
sortes. La romaine ou grr.nde ; la petite ap-
pel!ée pontique ; l'Absinrhe ou l'.»j...' , e
mer. Assenzio marino. Et esile des AîpC
appelles Génépi,
A B S
ABSOLU. VE, adj. Indépendant; souve-
rain./i^jj/ufo ; SQvrano\i dip!.ndi.m. — \xx\
périeux , qui tient du maître. Absaluta; im-
pcriuso ; iii.iglstruU. Parler (i'un ton absolu.
Con irif^rL i con taonj dzcislfO. — D'un
homrns tjLiî veut que personne ne lui resi^re ,
qui veu: fortement qu'on exécute tout ce
q.t'i! ordonne , on dit , qu'il est absijlu dans
tout ce qu'il veut. Egii vuol assolutamente
quel che vuole ; vuol comandare a bacchetta i
vuol esser ubbìdi:i/ in Oi;ni cosa. ~ T. de
C>ram;n. Qui n'est régi de rien. Assoluto,
AbUtit i.biJìu. jy^tlvo asso'.iitû. Il est auì-
si opposi aréiaut. Terme sbioUi. Kote j^-j-
rula ass^jitua. Homme est un terme abiolu.
Pori Oit réiicii",- Jeudi ihsolu; lo Jeudi òanu,
qui es'ic ijur où l'on fsit l'abioute. Il$tuvedi
santVt
A:ììOLUMENT, adv. D'une manière ab-
, so]ue , ians hornos , sans restriction , indé-
>»end;mmsnc. Assolutamente ; ifnpcrivsamsn-
u i co'i autorità asso.'utu i iid^p^ndint^mcntc.
— Tour-à-iai: , enti^reniont. Assolutcmcntc ;
intlifaimnzc ; aiUtc» ; del :uit<j ; francamen-
te, 11 ie nia iibsolument. — Un verbe se
prend , se met ab>t.!.iment quand on ne
lui donne point de re.,^;.ae. Ass0.utam2n.te ^
scila n^^^mcnto. — Aaso!.im,*nt i^urloriC; a
cn juger en gros , et p«r ce qu'ii y a de
principal , on dit qu'une cboie es: bonne
ou mauvài:»e. Assolutamente yerlandu ; in
'aB:>JlUTION , s. f. L'action d'absou-
dre. Asfoluiiotiti , prosctoslim^nto.
A^ûO^U lOiRii , ydj. de t. g- Qui porte
absoîj': jn. Assoiat-^rnf j d'aisoiu\ionc \ che
assotic.
A::^ORBA\T . s. f. T. de Méd. et de
Phjrin. Subitanee ou mcdicamïnt qui a U
propnt -é d'abiorber les acidci , eu s'y unis-
sant. ,^j/i:^riiînft;. - li CjC aussi adj. Forbii
abiori) mi. Pori assorbenti.
ASòOKBE\ ÉE, parc. y. son verbe. -
adj. Proiondément applrquc. Abiorbé dr.ns
l'étiîde ; absorbo en Dieu. inimcr,to nciio
scud.'u ; assorto in Uîo,
Alì.-ìOKQìlR » V. a. Engloutir , attirer,
Assorûirt ; dlvi/rure , in^.Mjttirc ; attraere.
L'Jponi^s ab. orbe l'eau. — En pailant de.
couleurs, des sous , diS odeurs , dïs sa-
vear>. Emporter , ettacer , faire perdre. As-
sorbire i tor via ; smir.j'r la/or^a , ii colo-
re , il su^no , il gusto d- qualcnc Cvsa y far-
l;.i pe-dcre intieramente. — tig. Coniumer
entièrement. [1 ne se dit qu'en parlant doi
bit us , ries ri.hesse. Assorbre ; consumare;
dissipare \ divorare , m:tter a jîne. - T. d<:
Chim. iimousser !a pointe de q.itlque cho-
se , en tempérer l'açtivivé. Ttmpzraii ; sec
man ; sminuir la for^a^ l'attivi^à - v. r.
»* perdre, s'abymjr^ s'eiifjiiçec trop. Per-
dirsi; consuonarsi; Jinne-gcrsl. — T. de Jard.
Quand le.: branches gourmandes d'un 3rbre
iruit.er en enipor'ent tout le sac nourricier.
AsiC' -hir il ja^'O delia pianta.
AiJSOtlPriON . s. f. L\iz ion d*ab;orb3r.
A <sjrbimentj ; c^as.imjTr^-£.nio ; attrazione ;
utt'a'm<n:o>
ArfiOUDRE.v. a. Déclarer par iu.;ement
jurJd'que u.i homnte innocent du erme dont
il croit accusé. Reme'tre les péci.c'j d.uis le
Frihuna! de la pémttnce. Assolvere ; pros'
donc, iroscîog/ic'e.
AUS jUi , ou VE , pr.rt, V. son ve be.
ABSOUTE, s. f. Ar>soLi::on publique et
sofem.ieiie qu: se dnim-j en général au p?u-
pir. As'oluT-one sen:ra/c.
AHSTcMt , s. m. et f. Celui ou celle qv
ne hjirp'vn^ de vi... Af^^m.-'.
A ÎSTENIR, :>»ABSrEMA, v. r. S'em-
^ȏche^ d-' ta r.^ quelque chosj , se priver d:;
''.i.iiged-e quelque ówi^. Astine ni ; ritenc--
si ; contenersi ; privarsi ; moderarsi 1 tenersi
Ln:.zno; .ou fare.
A JSTE^SION . s. f. r. de Juri:pr. Sorte
'!e betiìfi.? chez les Rom^;n, nu-? les enfjns
• btenui^nt du Préteur po.ir Tabardon des
H ^ns de lour père. P --^^i nouî , on enrend
par iàbstenjv»^ l'omiiS:oa que uic uo héri* ''
ABU r
lier en collaterale. Lo astenersi; il non far
atto da eredi.
ABVrEdGENT . te , sd',. et s. m. T. d-.
Med Reniede qu on emploie pour dissoudre
es duretés , les épaississemens , les coagu-
lations qui se forment dans les viscères. As-
t'.rsii-o ; astergente ; detergente
A8iTELlGE.-i, V. a. T. de Chirurgis.
Nettoyer une ulcère, une plaie. Detersere;
aster^.re ; nettare una piaga; livjrla ; pa-
tirla. '
ABSTERSIF, ive. idj. Propre à net-
toyer. Asten'vo; detersivo : astersT.te.
ABSTER.ION, s. f. L'action d'âbsterger.
Astersione ; nettamento.
ASi r/NENCE , s. f. "7ertu qui nous porta
a nous modérer sur quelque chose , à nous
en ab.tenir , à nous en priver. Astinenii ;
!no„:ra{tone ; co.itinenia, - Il se dit aiLssi de
.a sêuie privation devi.inde en certains iours
intorno ti aîttnenTa.
A^piNENT ,* TE , adj. ^obre . modère?,
temji^rant. Astin:n:e , sobrio ; temperante ;
moiier^to ; avi.-?i,.Te
. AâS TRAC n J.V .'s. f. r. Didjct. Sépara-
tion que lespri: tsu d\,„. qjjli;^ ^ ^>u[,e
propriété, etc. ì'.'mì^ le sujet o.'i elle est
tn.ierente. /lirra;;o;,j. - Défaut d'applica-
ton. Avoir de» abstractions , rêver , cire
distrait. Esser astratto ; arer d'stnt'iuai.
ABSTrCAIRE , V. ,•,. ( 11 ,e cooju ."le com-
me traire.) T. Didactique. F,irei.bstracticn;
detachîr p.ir la p;nsée une chose du sujet
auquel elie est inhérente. Far astrazioni :
■"'■'i-S'.' ostrarrt. : siparare.
.A3>i.;Air, TE, part, et adj. Astr.mo.
1: naguère du, âge qu'en cette phrase: ter-
me abstrait; t^rme d'une idée dont l'objet
n e.\iite que d.ins notre imagination. Ainsi
U rondeur , la bonté sont des termes abs-
traits. Ter nni astratti. - Dis.-ours , raison-
nemen- abstrait ; vj;ue , difficile a pénétrer ,
meta-jhy,ique. Ra^i..namcnto sotti e, astratto'.
- Moii.me ibîtrai: , qui rêve, etquie>t tei-
lemcn'- renferme en lui-même, qu'il no pen-
se point à ce qu'on lui dir , à ce qu'il fC
a ce qu' se ça, se autour de lui ; à la d fférs.-i'
ce du disTait , qui écoute i la vérité ce qu'on
dit, mais qui n'y donne pas une attention
entière. Astratto ; al'ienato da se ; assortit
ne swi pcnsi-.ri, coiicentr.tto in se stesso
- IL est auisi s. m. !.. aostrait et le concret.
L astrailo e*. concr^tto
AUSrRJS, s£, adj! Difficile i entendre
a pénétrer, q.n dem.,nde une extrême ar,-
plication pour être ccnçu. Astruso: oscuro •
f"'-'''^;:SÌ'^' ., •i-Jfi'' '' i capire.
Ai3>Ui\Uii, ad|. Qui est évidemment con-
tre Ij raison, contre le sens commun. As-
sirdo ; de hn dell' incredìbile ; ridicolo ; irr.-
proprio ; lamino dalia ragione ; juor d' Pro-
posito ; di nsoU.
A3SURO£,\!!iNr, ad,. D'une m.micre
■it,t-(le. Asurdr.mente ; iitipropriamente ,
"'A'u'f7'\\',iÀj''^''t'l',:^l''>^'-'i>"'^^'''''ente'.
Ab>U.\0!TL , s. f. Chove absurde ; vic°
dit.-iut d; ce qii est absurde. Assurdità: a'sl
sjrao ; ripusrui,i\a ; inconveni^n^a ; sctcc-
Aàs'VNTHE , V. Ab,inte.
A-iUCCO Abocco , ou Abocchi J'. de
£..7i,n. FuiJi dont on se sere dans le Koyau-
m. tlJ Vci. Sorta di peso del l'eu
AiJ'JiCEB, r. de Comti. V. Assàni.
A-IUS, s. m. Mauvais usage qu'on" fait
d un-.- ch "se. Abuso ; ahusaiioue ; abusione-
■ nitro uso-, pessima usanza. - Erreur. E-'
■e; sballo; abhasto. Ces peui;le3-là sont
dilli lao.is ; yoUa un etranxe abus. - Trom-
perie. In'ja-ino ; frode. Le monde n'est qu',-.-
bus et qu- vanite. ~ T. de Jurispr. Anpel
cpiTj.ne d abus. C est l'appel qu'on intertefe
au Parlement d^ui-.e ientence rendue par un
Jjg; ecclésiastique , qVon prétend avoir
excède son pouvoir. Appella\ioae d'una t^-i-
ten[a , aUorcke si pretende die il Giudice
'"■' '".'"■f. '"' ojtre^ assalto i lìmiti della
.■ia_ç-ur:,<:x'one. On le dit ausji de tout an-
tri juge qui a excédé ma Bouvoir. - Abus
r, A C A
de soi-mîme. Ex'Hression de quelqiies Au-
teur* modernes , pour dénoter le crime de
la pollution Vi.:ont.iire. Abuso di te nesso ;
j>oîiu\tont voUntaria.
AliV>i-' , Et , pirt. et jdj. V. ^on verbe.
AUU.^Ek , V. s. Trom.ier. Incanr.w; ,
lattari ; trujfan ; falsare ; sedurr:. - v. n.
User mal , uier autrement ((u'on ne doit.
jer d'une fille, en jouir sans l'jvoir épju-
sée. Violare; sp.iiiçiUre; sverginart ; s^ilar-
re una liieila ; tûrle ia virginuà. - v. r.
-Se tromper. Ingannarsi ; prender errjre , ah-
h aglio,
ABUSEU.1, s. m. Qiu nbuse , qui trom-
pe , i.Li'-x. Abusatore i seduttore ; corrom-
pitore.
ABUSIF, ivE, adj. Qui est contrnice aux
règlei. J'.'usivo.
* A^U .iUN, s. f. Abus, erreur. V.
ABU51VT.MENT , adv. D'une manière
abusive, contre lesiéfles. Ahiisivam/iue.
A.JUÏEE; , V. n. J'. de J:u. Il situine
prupcement lutter une boule , une quille ,
un :'."l-t, etc. vêts un terme convenu pour
de'cider "ni )ouer.i le premier Butta.e.
ABU'IILOX , s. m. Plante du genre des
mauves. .-ibutUo- ,
ABYME , s. m. Gouître tres-proTontl , et
queiquet'oii l'enter , selon le langage de
l'Ecrnure. Abisso ; profonda von^jim ; vor-
tice ; goruo. — iig. Abyme de douleur , de
misère. Extrême m<ilheur , extrèma misère.
di dis;r.!i'a , di triiscria. - il se dit aussi
des choses qui engagent a une excessive dé-
pense , et qui sont capables de ruiner , com-
me le ieu, les procès, etc. l'cs ch... ses qui
sont impénétrables a la raison , des sciences
diliiciles , des seciits et des jusemens de
Dieu. Abisso. — U'un homme tie.->av3nr,
on dit , que cet un abyme de soicnce. On
abisso ; un nostra di dottrina. — En abyme.
1. de Blason. 11 Se dit d'une pièce qui est
posée au milieu de l'écu sans ere clv.rgée
d'a,iç::ne autre piece et sans toucher à lui-
cuni autre pièce de l'écu. In mcrii , nel
cen-o dello scudo. - T. de tuand. V.
Moule.
f.L, t'ME' , ÉE , part, et ad). V. \-. verbe.
AliYMER, V. a. Précpiter dans oe« ..by-
mes. lîabissarai innabtssare ; iutumerse-e ;
precipitare. — fig. Perdre et ruiner entière-
ment. Rovinare ; distrufpcrc ; m.tndar !>.
malora , in ì ovina ; op-^rimere ; cond:.rrc a
miseria fpovert.i ^ t'.retu^^e. — v, ti. Tomber
dans un abyme. .yyruf*)-:dare ; innnbzjsarsi.
— fis. Périr, 'l'eriii ; dli/erdeiwi , dissipar-
si; distniiPxrsi; andar a jondo; andar rr.aii,
in ravina. L.i fortune des mécbans aby me-
ra quelque jour. — v. r. îig. .S'.':b3ndorner
tellcmeiit à quelque chose, qii'.nne' son^,e
à autre. Jmtnerucrsi i abbandvn.irsi ; perd.r-
si dietro a qualche cosa, ii'dbymer (lanss^s
pensées, dans ses plaisirs. — ■'lie ruiner, .s.
perdre. Precipitarsi -, rovln:'rsi i me ter a fa:i-
do; dilapidar i luui ocni; guastarsi U sani'a,
ec. Il s'est abymé par son luxe , par ses
débauches.
ACA.BIT, s. m. Qualité bonne ou mau-
vaise de certaine chose, sour-tout d.'sfruiis.
Oualità buona o c.ftifa di qualche cosa.
ACACALli, s. m. T. de Rotan. Arbris-
seau d'E.typte qri porte une fleur en papil-
lon , et un friut Couvert d'une_ cosse. Ce
qu'on en dit n'est pas encore bien décidé.
Arb.i^cct'o Esitiano cosi detto.
ACACIA , s. m. Acacia-arbre , grand
,icjti.i , faux acac'a. Ainre de bau'e tige,
portant des flouis blanches, odoriléran'c-s ,
comme celles de l'orange , et qui viennent
p.îr bouquets. L'Acacia vérit.ble , est un
arbre qui croît en Egypte ; il est fort bran-
chu et armé de fortes épines, ses fleurs sent
de cotilcur d'or, sanî odeur, en forme de
tuyau. Acacia; aca\ia. — De cet arbre on
retire un suc dont on fait usage en médeci-
ne , sous le nom d'Acacia. Aciicla vera o
*ei\itna, - A celui-ci on subiàtue iiuelque-
A C A
I fois le suc d'acacia nostras ; c'est le nom
qu'en a donné au prunellier sauvage , parce
que l'on en retire des prunelles un suc as-
tringent. On le nomme aussi Accacia germa-
nici:. Acacia comune. - L'Acacia ou cassie
de 'Htriin eit un arbre du Levjnt , doi.t les
fleurs torment de petites boules iaunes très-
jolies et très- odorantes. Gaiigia. - On a
auîsi donne le nom VAcacii à une sorte de
petit sac ou rouleau Ion;;, qui se voit dans
les médai.les a la main des Consuls et de
quciq.ies Empereurs. On ignore de quoi
il éLolt coin, o>é. òacchetio a ruotalo che si
vede il aic.iite mtda^iie.
AC.ADEoUCIEN , s. m. Philosophe de la
secîî de r.Acdéin.e. Aujourd'hui an donnece
nom a celui qji e^t reçu daiu quei^u-; Aca-
dtnue (le Gtnsde Lc:tres, ét..blie pu auto-
rité lnlb'l!iue. ylccadcmic ,,
ACADE:/iIE, s. f. Cert.iin lieu près d'A-
thènes, où s'assembloie.it quelque. I^liiloso-
phes , qui priri ut de-la le nom d'Académi-
ciens. Accademia. Il se prend aussi pour la
secte -.ncine d:* ces Phiiosopnes. — Compa-
1; ne de personnes qui font pro''es. ion de
oe''es-Letrre-. , de Sciences , d'.Ârts-Libéraux.
C'e.t aussi i'eudroi: o.'i ils s'assembleir. ^c-
e.uiemia. L'Acîdémie Française, tie la Crus-
ca , des iirilei-LecMes , de i'einture, etc.
Accailtm'a ; Adum.n^a di Letterati. — Lieu
ou la J>J .'rilessi apprend à monter à cheval,
a fr.iiO de-, armes , et auTes exercices qui lui
conviennent. Accadeiiùa. îl se prend aussi
pour les écoliers mêmes. 11 fi; monter 'oute
son Académie a cheval. — .'.eadcmie de
Mus iiuo : c'."s' le titie qui est dor.né a l'O-
péra , dans le. Lettres de son étabbsseaieiu.
Accademia di ishuici. 'v . Oi-éra. - Acadé-
mie se dit aussi d'un lieu où l'on donne
publiquement a jouer. Ridotto; casino, bi<-
c.i. Académie , en terme de Peinture, est
uns fi-^ure entière , dessinée d'aprèslemo-
dèl-e, qui est un homir.e nud , et qui n'es;
pa: destinée à cnrrer dans la composition d'iui
ti.ble.Mi. Disegno. Les ligures qui y sont
desti. ic-^s s'. .1. ;.'■■". -nt Etudes. Studio.
ACAUEr.'iit,)o'n, , adj. île tout genre. Ce
qai re:-;ar 'e ou ti i; cjavient à une Acadé-
mie <ic (îens de Lettres , d'habiles Artistes.
Accadem co ; d'Accai'emia.
.ACADÉ.MlQ'uEMENT, adv. D'une ma-
niere .AeacieniKjue. Accad-micamente; insul-
sa a:cademica.
ACAUmMISTE, s. m. Celui qui dans une
Académie apprend a ino.uer a cheval , à
«''n>er , à faire des arm:s, zie. Accademis-
ta^ ; Accademico ; Alunno d'un^ Acca-
demia.
ACAGNARDÉ , ke. V. le verbe.
AC.»iG;sl ARDER , V. a. Accoutumer qiiel-
qu'iiii à r'-.ier tuie vie obscure et fainéan-
'€• Il n'est (jue du style »-.u. et !•; p!us
iouyent il csi réciproq.ie. ir.jìn^ar.-iire ;an-
''ÎQhiiti'si ; impoltronire ; divenir piloro , pol-
ii one i infingardo.
ACAL\ , s. ni. Tenne d'Hill. Nat. Arbre
de la granHeur du tiiieul , dont le bois est
rsìuge etlésier comme le liège. Dans llle de
Ceylan oi\ tait usage du jus de son fruit
pour arroser le rôti. Ce Iruit est appelle
"rune de Mon-bain , et on en exprime une
li'iueur approchante du vin. Albero Indiano
coni detto , cite produce un futto slmile alle
succiole.
ACAJOU , s. m. Arbre de l'Amérique.
On le nomme aussi ,'\nac.irde, Son frui est
une noix en forme de rein , dont on fait
Usage en Médecine. Acn'ju,
ACALIFi.iL,'!iCHi.>N;vÉ, ée, ,idj. Tré-
voux.^ Assis sur quelque chose , jambe de-
ç.i , jambe de-là , comme quand on est à
cheval, l^ono a cavalcioni , a cavalcione.
ACAÌV1I>TF. , adj. Terme d'Optique. Fi-
gure qui étant opaque , po'io , douée de
loutes les propriétés nécessaires pour réflé-
chir la lumière , n'en réfléchit point. Che
non rijiette.
ACANTHACE , ée . adj. « se dit des
plantes i^psineusci. S^ingto i eht hu jfine.
A C C
ACANTHE , s. f. Plante qu'on nomme
branche ursine , qui pousse des feuilles lar-
ges et hautes , dont la partie supérieure se
recourbe naturellement. Acanto ; brancorsma;
branca orsina. - Ornement d'Architecture ,
qui .a la ngure de la Heur du même nom.
Le* .Anciens et les Modernes ont orné le
chapiteau Corinthien de feuilles d'acanthe.
r oiUte d'acanto.
ACAPATHI, s. f. Plante de la nouvelle
Espagne , qui porte le poivre long. Planta
che produce il pepe lunso.
ACARE , s. m. T. d'Histoire Naturelle
•ACARÌATION , s. f. V. Accarlation.
ACARIATRE , adj. Qui est d'une hu-
meur fâcheuse , aigre , bis.irre. Fastidiosa ;
ritrotj ; importuna ; increscevole.
ACAisNAN, i-Hcsv/. V. Acarne.
ACARNK, s. m. l'oisscm de mer, de Is
hgute et do la grandeur du rouget , mais
niai c. fescc dt mare simile alla trii-lia ; ma
di cuir bianco. - Espéce de chardon a fleur
blanclie et |auiie. Spelee di cardo.
ACAlALECTE . adj. Tenne dt Poésie
La'ii.i:. Le vers acatalecte est celui qui est
ache/; , et auquel il ne manque rien. Aca-
talcfa.
ACACALEP.SIE , s. f. Impossibilité de sa-
voir ou de comprendre une chose, incom-
pre.iensibil.té. ImpossibiLità dt s.-tperi di
capir una cosa.
-ACAZEMENT, s. m. Terme d: Coutume.
Inleodation , ou bail .i rente, .ijjitto.
ACAZEH, V. a. Terme de Cv.rume. Don-
ner e.i nef; mléoder. Infeodarc. - Il signifie
encore , donner à rente. Affittare.
ACCABLANT , a.ste, adj. Qui acca-
ble, capable d'accabler. Pesante ; che op-
prime; che acjtravn ; che affigge mortalmen-
te ; che addi.io'-a gr,ivcmen:e ; che riesce
grave i mylesto ; faticoso ; gravoso. - Im-
portun . incommude. Importuno ; no'joso ;
spiacevole. ,
A^. CAULE, F.K , part. V. son verbe.
ACCAliLEMEiVr , s. m. L'état d'i l'on
tombe p.T maladie, ou par excès de dou-
leur et d-^fflicïion. Aibutî'.mento ; oppresiio~
ne ; a-^gravamento \ scadimento di for\e ;
stretta ; attrist.i,nento ; a/Tanno ; mesti-(iit
grave. - Grahde surcharge d'affaires , d'era-
birras. Dieesi dell' esser sovracarico ; op-
presso dalli gran q lantità di faccende. -
l.. te Médecine. iJérèfilcment de pouls lors-
(pie l'accès commence ou redo J*'^. Disor-
dine del polso , quando l'acCi*so coinincia , o
ACCÀAtER. .V. a. Abattre à force de
trO|> ciìar*'-'- , à torce de coups. Opprimerei
aggravare ; acchiappare; sotterrare. — On dit ,
à-i.--u-près dans le même sens ; être acca-
blé par le nombre, la multitude. Esser op-
presso dalla folla , dalla calca. - Par exa-
gération on le dit aussi pour Surch-irger. V.
il porioit un fardeau do.it U étoit accablé.
- tig. Ue la plupart des choses qui sont
considérées comme un poids qui accable»
Acc.-bler de maux , d'affaires, de dettes, de
sommeil, de misères, de visites, etc. CV- .
primere; aggravare ; sopcrch are. — On tlit
aussi , en bonne ))art : Accabler de bien-
faits^ combler de bienfaits. Colmar di bene-
nejiy ; beneficare largamente. - Accabler
q.i -içiu'un dc_ reproches , d'injures. Caricar
di rimproveri ; d'improperi ; d'ingiurie ; dir
villania ; dir la maggior villania che mai a
die.
ACCAPAKÉ , ÉE , part. V. son verbe.
ACC.Kl'AREiVlEN f , s. m. Monopole sur
les denrées, lln.llca , incetta.
AC:CAPA.ŒR , V. n. jinlever des den-
rées , pour les vendre plus cher. Il ne faut
pas cont'ondre ce terme avec celui d'enhar-
rer ; il, n'ont rien de commun cjue les mê-
mes défenses et les mêmes peines , rel.itive-
mentaccrtainesdenrées.//jrt'r.'U'-f : far cndlca.
ACCAPAREUR , s. m. T. de Comm. Ce-
Itii cjui^ fait des accaparcmens. Incettatore i
endUajitolo.
A e e
ACCAREMENT , s. m. V. Accaration.
ACCARER , y. s- T. di Pel. Confronter
les témoins et les criminels. Cwi/w/Kdrt. Il
est vieux. On dit plutôt confroncer. ■
ACCAiUATlON , s. f. T. c'i !-><./. Con-
front.?tion de témoin*. Confronto.
ACCASTILLAGE, et ACCASTELLA-
GE , s. m. /.(/eAfar. Lechi-.erii de l'ivan;
«le cli.iieaudel'atr.ire d.i Vaisseau. Accils-
tcl'umcr.to ; i cdstcUi aille fop:î e di'.U frua
ACCA>nLLE, et ACC.^STELLE, ad].
T. de Aijr. Se eht d'un \'i.;jseau qui a un
civireôu sur son avant et un autre sur son
arriére. Accasullruo ; chi h.t castelli dupop-
fa c da prua.
ACCEDER, V. n. T. de droit public.
Entrer djns des enjasemei-.ì déjà contrac-
tés.par d'autres Puissir.ces. Aderire con altri,
concorrere in ur. c:-icr*::tu stando a' f alti sta'
ttlin a /àrr?ati f-a titre Pvt:nie.
ACCELERA f£UK , trice, adj. Qui ac-
célère. Acceleratore i accder^nivo. — Td'A-
nat. Nom qu'on don;. e aux mascîes cu cli-
toris et de la verge. Deus ce sens il est s. m.
jitceleraiore.
ACCELERATION , s. f. Augmentation
de vitesse dans le mouvement eu corps. Il
se dit sussi de la prompte expédition , ce
l'action d'accélérer, AcceUranienta ; dracci.i-
mento ; yrest^^ia. — T. d'Astra, Ane. Ce
terme s'appîiquuit .nux étoiles i:j;es , et si-
gnihoit alori la diiTifejlce qu'on remorquoit
entre la révolution du i-rcmitr mobile , et
la révulvtion solaire. AcceVcatión.
ACCELERE' , adi. T. d'Astron. Applique
â toute i'Lni;c , lorsque son mouvemsnt
diurne app.Tent , est moindre que son mou-
vement diurne réel. Accelerato,
ACCELEREE , v. a. Hâter , presser.
Accelerare ; avvacc'ure ; allcttare ; su.L-
TcCENSE , s. f. T. de Coût. Ferme ru
héritage q.i'on tien: à ceni , rente , ou à prix
«r.irjent. V. Acen;emer.t.
ACCf-NSiR , V. et écrivez Acenser.
ACCENSES , s. m. pi. Utficiers pvihlici à
Home j qui avertissoient le peuple de s'ossem-
blet , mtroduisoient à l'audience du Préteur ,
et marchoient devant les Consuls lotsqa'.U
ri':tvoienî p.îint" de faiic.'"'ux. Leur fonction
répondait à celle d; no^. Huissiers. iJû/:j;»/o;
et improprement Ma^^'erg,
ACCEN r , s. m. t évasion plus ou moins
forte de la voix sur certa-ncs syîl bes , et
la manière de les prononcer pljs ou moins
longues ou brèves. Accento ; pronimiia. Ao-
ct-nt Normar.c , accent Florenàn. On di:
pûét. Les accens de la voix , les doux ac-
cens de sa voix. I dolci accenti suol. Tris-
tes accens; accens plai:;tiîs. Oi^Lroti , la~
rientevo'.i acc^r.t:, — Accent , se dit aussi
d'une petite marque qui se me: sur une
vt'VelIc , soit pour dr.tinfuer le sens d'un
i:-0: d'pv.2C celui "i'un autre mot, qui s'écri'
ï'e même, soit pour en faire connoi:re l'
l'rononciation. Accento. Il y en a fie trjis
sortes : l'aisu , le grave le circoniUxe. L'a-
cuto ; i! ?raye; ,7 <-V<r.-ft„o.
ACCENTUE', ÉE . part. V. le verbe.
ACCENTUER, v. a. ftlettre des accens
sur d'-i voveilei. Acc.nfjore.
_ ACCEPTABLE, .idi. Qui peut, qui doi;
ê're accepté. AccMahile ; da essere accet-
tato , accettevole:, aggradevole j erjfo.
ACCPTANT, A.NTE, adj. 11 n'est în
usage qu'en style de V.\i\i et de No-a-re.
Qui reçoit , qui csrée. Accettante. On dit ,
tuie fciTiine _stipiii?nte et acceptante po.ir
elle , sïS hoirs , ecr. Donna siii-ulanic e ac-
ACCëHïATÎOnVs. f. Action p;!r l.iquelie
on reçoit volon'alrement ce qui est propo-.é,
offert ou donné. ,4ccetta7Ìonc ; r:Civ'nì:it,ì ,
accefo ; aCietapone. - ! . de Comm. Fa. rè
FacceT-tition d'une lettre de c'n-nge , c'c »
so.iscrire , signer , se rendre principal de-
b-teur de la somme qui e>t contenue uns
tme Isttre de change . im biUe: à «rtue ;
A C C
s^obliger ée h payer au tems marque. Ac-
ACCEPTE'. ÉE, part, et adi. V. le verbe.
ACCEPTEil , V. ?. A&rcer ce qui est
ortert. Accct:ar^ ; navirc ; aj^rudîri ; af-
i-Tovare. — Accepter une Utere de change,
promettre par écrie de lai>?.y£r. Acce:t£.r una
cambliU. — On ditauss : j'en accepte l'augu-
re , je souhôite que cola arrive comme on
me !e fait cspërer. Vi rin^rui-o deli* au-
^""aCCEPTEUR. s. m. T. deBi-nque. Qui
acce-Jtt. Acci-tcatort.
ACCEiMiLATlON , s. f. T. de Jurisp.
Rerjtse qiùin créinc^crLit à un débiteur sdus
«iicun paiement de la part de celui-ci. R'U.-
SCÌ.U ; rtmisùùnc d'un decito ; <juùu.j7a.
ACCEPTION, s. f. Eérd, pré.^erence.
Accepriûri de personnes ; certains égards eu
ton iidcratiun qu'un a pour des pcrsonue-^ ,
pliitac q..ie poLir ci' «utre». Rispetto \ ruru^r-
do , cu'issdirj\:om i pr^fzrcn\A. 1! n'y a poinc
ddcceprion de personnes cj^-rant Dieu. Z>.v
non c^Cida pzrsona ; Dio non è ucccttuiur
di pcrson:. — i. dz Mid. Tou; ce qai Cj.
rtfçu d.'.ni le corps , soit par l.i .ptdu , ìj.ì
par le ca.ul alimen:aire. Kiavimento, — i .
de Crani.n-iirc. Srgiiihcation , le se.ii d-^R-;
lequel un mot se prend. Slsirfic^tu ; Si-mc^
^ ACCES , s. m. Aburd , entrée dan» ua
' lîeu , ou auprès de q.ielque personne. Acces-
si., accesila ic ; entrata i ^ccostiumnio i Adi-
ro; avv'ccna.rn-nto\ apprc^saìnìoio. — Accès
de hevfE. Retour ou émotiun de la iijvre ,
e: tout le tem» q-vi'elle dure sans i»term!>-
sion. Parossismo ; accsislvni ; accesso di
fs^hrt. — Il se dit au>si des attaques de cer-
taines maladies qu: ont ordinairement des
redoublemens , comme la rage , la fuiie ,
le mal-caciac. R'cdd:tta\accissû y accessLne.
— tig, en lïlorûle. iVloavem^nt ultérieur et
paiSc^er qui prucuii qaelqae action. Acces-
so , m^ilm^ntû ; movimenti, Acvès de cé-
votion , de libéralité. — En parlant d^ ce
qji sj pratique au Conclave , c'est une ter.-
tative q.ie l'on û\t Pour procurer à un Cir-
culai les deux tiers ae voix , lorsque ddus le
scrutin , aucun Cardinal n'.iyant eu le nom-
bre de voix réqii:>ei pour être élu Pape , on
redonne d;;* billets par lesquelb on marque
<|u'on se rjnge du coté d'un de ceux q.ii on;
e;é proposés au scruna. L''acci:ssu i vi^Uccti
d"* ace es so.
ACCESSIBLE , adj. de t. g. Qui peut
é-re^ ..bor;lc , dont on peut approch-.T. Il se
dit é-4.ilem;nt des lieux et des personnes. A:-
c.ssUhIc. - En T. di csomur. 11 se dit de
toute hauteur ou distance q^ l'on peut me-
surer mccbaniquement. Acccssik!cy chù può
'accession, s. f. T. de Droit public.
Consenremenr par leq.içl on entr^ d.in> un
engagement déjà con*rac-é p r d' jurres Puis-
sances. Accissîon. — T. di iJrt.it. L'union,
r. djection d'une chose à une autre , au
moyen de laquelle telle qui a c:é oiouice,
commence dès-Urs à appartenir au pro-
i rietaire de la première- Aec.-tscit:cnto ,
i^/:un:a i accessione. - T. de Prae. L'sc-
tjjn dVler d<:ni un lieu. Accorso ; andata.
Le Juge a ordonné une ac^.^.ssio:» en te'
endri;i-. - A 'a Cour di RoîTïc on s'en sert
pour dire Ac.<;;>. V.
.\CCE:5ol r , r. m. T. de Cc-'^c^? emprun-
té du Larin. On a dit à\\-\ é^.X-^-r qui a I.-
plus aniirgclié dj [irrx, qj'il a eu un -Acces-
tì. Accessit^ c:oc s* accosto , /u vicino ad
ottener,: il prcm'O.
. ACCESSOIRE . adi. f^e t. <-. Ce qu'on
ajoute et qui r.rrive com-ne pT surcroi'^ à
rd chose princi aie. Ac^css^r'u ;_ awanti-
t:^:o; acc'dinîal:. — It est au^sï s. m. e,
sii;niSe ce qui suit ou accomlì,\^[ïe le prin-
cipal. Vaccdsso h. — T. d*Aiai. II se di'
en parl'inr de c?rt.iinì nerfs qu; nriisent de
la mcële du cu! , et s'étendent .ar fileti des
deux_cò:ós. 1: '»'arplique généralement aux
carciîiageç, aux ligamens , aux muicîes ec
Aiut nerfs» Aççisiori»* — Accessoires, s>
A 3 c 7
m. plur. T. de Peint. Certains hors-d'œu-
vrcs que les Peintres ajoutent à leurs ta-
bîeôux pour les remplir , ou les embellir ,
et ils sont ordinairement allégoriques. ..4c-
AÇCIACATURA , s. m. T. de Musig.
Aijre.nent qui ne peut avoir lieu que dans
l'accci 'agnement du Clavecin. Acciacatura,
.ACCiOE.NT, s. m. Cas fortuit , ce qui
arrive par hasard. H se prend tou|ours en
m.il , lorq.i'il n'est accompat^né d'aucune épi-
tiiète. Accidente ; caso ; avvenimento ; di-
<i;ia^:e. T. de Philos. Ce qui est en telle
sorte en un sujet , qu'il peut ne pas y être .
sans que le sujet soit détruit , com.iie la
biènclieur ou la noirceur d.ins une murail-
le , etc. Accidente. - T. de "1 héolog. En
parlant de l'Euch.-.n.tle, on appelli; accidsns ,
la fiRure , lu couleur , la saveur , etc. Le
syecie , /: accidenti. - T. de Peint. Ce qui
ne vient pa; de la lumière principale , i.uis
d'une fenêtre oppo.ée , d'u.i flambeau , etc.
--iceidenti ai lace, - l , de AUd. Symptôme.
i-e qui accomp.-.^ne une maladie , ou qui
survient et qui cesse ave; l.i cause , comme
la chaleur , la soif, le déiire , etc. Accidente;
s-ntomo. — Par accident , adv. Par cas for-
tuit , par has.rd. Ver accidente ; p.r sorte ;
a caso j fo'tunoscmente. — T. de fauconn.
Blessures que le Faucon r"ço't souve.it en
attaquant le Milan , ou le Héron, yerti:.
- Accideiir , Acc'dentel , T. de Musiijti'e'.
bernois , dièses et béqu.,rres qui se trouvent
par accident djns le courant d'un air. Ac-
A^CIDEMTEL, elle , adj. Qui arrive
_ ;r accident, qui n'est dans un s
p.:r accident. Accidentale. - T.
par accident, qui n'est dans un sujet que
p.:r accident. Accidentale. - T. de Mus.
V. Accldi'
ACCiDENTELLEMENT, adv. Par acci-
dent , par hasard. Accidentalmente ; casual.
mente ; per accidente.
ACCIL, s. m T. d: Chimie. Le plomb. V
ACv:i ;fc , s. f. T. X.' qui se !è/e s.,r tju-e
so.-v- d-; b lissons en A.i.;L-terre; elle s'é:ciid
a.issi s.ir d'aa:r?. denrées, tout connine dtas
les i'r.îvinjei-U.iIes. Assisa; baiicLlo.
ACCLAMATiON, s. t. Cri de joie ,
appi ludl^semellt. Acclamaijane ; applauso,
— Maniere de donner son suffrage, usitée
d.ins les ancienne^ Républiques, en cert .i-
nes occasions. Acclamai-uni, Pjr ïccl.imi-
tjon. .4 srido.
ACCiLrt.MPE-, ÉE, part. V. le verbe.
ACCLAMPiZR.v.a. T. de .vbr. Foniiier
un nut , uiie ve-.\;ue , en y at-ach.mt des
■- - > de b.U par los ccé>. Rmjo^ia.
jjr.ri,.
aiDt.ro , un antenna , ec, Attac-
.ACCv)!iN'TANCE, s.f. Hiibi'ude , familia-
rité , communication. Il est l'aniilier. Fantl-
^.■U'-'t\ \ coir,ri:rcio ; pratica ; amic-^a ;
cunversjr,unto i corrhponden\a. - T. de pal,
Ci>irm.-rc.i illicite avec une fille ou une
lemni;-. Prut-ca illecita,
ACCOI.'i:Jt' , ÉE , part. V. le verbe.
ACCO;SsEMh.Nr, s. m. T. de .Med. Cal-
me. L'accoisemi-nt des humeurs. Calma ,
tranvn'.l'.ta d.^' umoi'.
ACCOiSSES , v. a. Calmer, appaijcr, ren-
dre ci.i. I! est vieux. Cairn :re ; aeche't.irc ■
mlrg.v^; tranelli l'are. - T. de Med. Ac^
cj's.er , C'imer les humeurs. Ca..iitare gli
ACCOLADE , s. f . Embraîsement. Ahhrac-
^'Jtia; ahbracc'amento ; ahhracciare y et au
tAmîWia^racc-ari. -Dans un cornute, c'est
un -rai: Ae plume qui joint plusieurs ar'ic''s
pour n'en faire qu'un. Grappa. - Les Rôtis-
seurs nomment Accolade ^ deux hipereaux
joi.nts eniemble, prêts à être servis. Coppia
di conigli arrostiti e serviti a tavola in „rt
piatto. - C est aussi le uom d'une des p 'u-
cipales cérém.inies de l'ancienne Cnevalere.
Elle '■onsistoii ordinairement en trois co . ,s
de plat d'éyée qne le iieigneur doni.oi nr
l'épaule ou sur le col de ce' li qu'il ann t
Chevalier. Abbracciata. - T. de ^lus. Le
trait tire à la nnige ds luui en bas ya
8 A C C
lequel on ioint ensemble les portées de tou-
tes te* (iifterentcs ]jartici Hans une partition.
Ljitura. - I'7Ji"'tn. & fond, di ctract. A%-
sembUee de /ilU-rentes pièces qui font une
pièce âamltv.i. 5:faffa.
ACtOLAGK. s. f. T. d* Agric. Tr.<vail
qui consiste .1 ûttr.cher les sarmens de la
vif;ne aux cclii'as. Legatura dclU vît: ai pa^l.
ACCOLE', flE, part, et adj. - T. de tìU.
II se dit de de. IX choses attenantes et jointes
ensemble. Accollato.
ACCOLtR, v.a. et Tarn. Embrasser. Ah-
l^.iccicrc. — Accoler la vigne, la relever er
In lier a 'Vchrl^i,. L:sar al yalo. — T. de
Comm. faire un trait de plume en m^rs^ cfun
compte , pour marquer que plusieurs articlei
son: compris dans une même supnu'.aîion,
Accoypiare\ riunir insicmà due o più articoli
ver via d* una grayyj. — T. de Chargent.
Joindre ensemble deux ou uUisieurs pièces
de bois, pour Ics fortifier les unes par les
autres. Acco\iar iiisi:mc duc o più i\'i^i per
fifoi\£:rrli. - T, de Rôtisseurs. Accoler des
lapereriux ; les foindre pour les fai;'e rôtir.
AccovyKir due conigli per fi'rgli arrostire.
ACCOLUKE, s. f. r. <VX?f/i:. Lien dont
se servei.t les Jardiniers et les Vignerons ,
podr itccoler les espaliers et la vicn?. Let;a-
turc dtgraihrl, e ddle vici. - T. d^lÌ\.
Piice de bo'S servant dans la composition
d*un train. Traversa , cas collega Insieme i
legnami d'un fod:r<K
ACCOÀÎMOOABLE. ndj./e t. g. Qui se
peutnccommodcr, p.ccori'.er, a']u;ìer,pat:iiier,
Tiyiyah-T.Che sirvo ttjgiustan; accomodabile.
Il ne se dit guère qu'en matière de diffé-
rent (*^ f!e fi'i?.-cîle.
.ACCOMMOOAGE . s. m. L'apprêt des
viall<lL^ qu-' IcsCuismiers PCJomodenr. Appa-
reccl-.'o de!'e viande y conciatura. — En par-
lant d'un Perruq i-er , on dit, payer Taccom-
fn tdage. L^4jcconc:a:iir.7.
ACCOMMODANT. AVTE,adi.Oui est
comp!ais;:nt , facile, d\in commerce ar';é , et
avec qui l'on peut traiter aisL-ment. FaciU\
tratiab'U ; complacevo'c : manieroso.
ACCOMMOnATïON. s. m. r. de Pal.
Ac'-T.l Giii se f.i't à l'ami-ble. yfccor^o.
ACCOMM0DK',i'.E. part.V. son verbe.
— Fam. {Jn homme est mal accommodé , peu
sccjir.mndé des biens de la fortune , pour
dire , qu'il n'est pas riche , qu'il n'est p.is à
son aî'.e. Poço r':co di beni di fortuna-. poco
ia^ ruo daiìa fort'nuu
ACCO.MMO:ihMLMr,<;.m. Aiustement
qae l'on fait pour la con-.modité drns une
maison. Concìatn'a \ ccccnc^mc ; accomoda-
mento \acconc:cmettto\ntfor,:\ riparo. - L'ftc*
cord qu:; l'on 1. it d'un difi'*;rtnt, d'une que-
relle entre quclq^ies person::es. Accordo ;
convenzione ; capitulayom \ ncc?:cÌllaiione;
componimento. - 11 se di*, au.si dei iTwyens ,
des expédiens qu'on trouve, 'iour ccnci'ior
les espri^s , terminer les ?fi.'Ìrcs. Md\ii di
rlcenci'i{ì7jone t di accomodarncnto , dt ite-
cordo. ì\y aiiro't vm accomr.ì-. dément dans
cette affaire, — Homme d'.Tccummot'emenr ,
de faoîîp accommodement, c'est-à-dire, qu'il
est aiié de convenir avec lui. Uomo fade
a riconciliasi ^ a trattar d'accordo, ài con'
renjjonci di cmìchcvole componimento. — '[ .
de Pe'rtt. A)usrtfTient , manière d'-'^rranger,
d\-!ccommoder. Il ne se dit que des dr.Tpe-
ries ; man i! comi rend tout ce qui concerne
leur ajustement , le c!h>ìx des é:o[Tes, et
rasenctmeat des pli'>. L* Adattamento de'
fanni , e h disposizione dille piegature , o
in:f:spûtur.' lor.j.
ACCOiMMODER , v. ?. Donner, procurer
de 11 commorité. Accomodjrc \far per alcu-
no ; esser confacevoU. — Rincer, apencer,
aj-iitcr, mcfre dans un é'at convenable.
Adattare ; aggiustare ; assctt.irj ; metter in
assetto; cianciare \ c.ccrnciare. Accommoder
sa maison, "ion j.trdin , le (cu, etc. - Accom-
moder SCS ?fi*jires , sa maison. ^'etJ^e ses
affaires en incïllîur état , débrouincr les
^-ffaircs de sa m^îs^n. Acconciarsi; ristabilir
U suc facctndt f i propri affari ; mmir in
A c c
buon ordirti gli .iffari domestici, H est fam,
— Apprêter à ni-inger, assaisonner. Ayparec-
chlarz \ acconciare \ cucinare ; condire. — On
dit de ceuit qui tiennent hôtellerie oa caba-
ret : quMs accomodcnt bien leurs hôtes ,
pour dire, qu'on y est bien logé, bien traile
et bien servi. Trattar ber.* ; ricevere bene ;
servire con gran pulizìa, — Ironiquement. Je
rt;C£ommodcr.'i comme il faut , pour dire,
je le maltraiterai ; je le traiterai durement
comme il mérite. Maltrattare ; conciar male ;
acconciare pel di delle feste. - D'un homme
qui est en mauviii ctat et en désordre, on
l'ï: qu'il eìt éT.ini^ement accommodé. Mal
tn ordine; mal concio i rabuffato. — Termi-
ner des ôlfaires âl'dmidble; megere d'accord ,
rJ;oncilier de» personnes, ^/^cjorjjrfi ; paci-
ficare ; riconciliare; comporre litigi , dissen-
s.orti; discordie ; amarei^e. — Accommoder
s^Jn poùt , son humeur, ses discours à . ..etc.
E: snnplem?nt Accommoder. Conformer
son eoût, son humeur , etc.se conformer à...
Conformarsi ; adattarsi ; accomodarsi ; p-ìc-
garsi, — Il se dit aussi en parlant de ccr-
tr.ines choses dont on convient ensemble
dans le commerce de la vie. Je vous accom-
moderai de ma maison , si vous la i?oulei
acheter. Vendere; imi-rcstarc ; permutare.
— V. r. Prendre ses aises, sa commidiré.
Adagiarsi ; prender l suoi afi , / suoi comodi.
— Etre d'un facile accommodement , d'u'i'
commerce aisé dr.ns toutes les cïioses de la
vie; se servir volontiers de quelque chose,
s'en trouver bien , en être content. Acco-
modarsi; atrcndcrs'; esser contento ; servirsi
volentieri di qualche cosa ; valersene con pia-
cere ; n<m esser: ritroso a ricevere ; non far
difficoltà. Ji m'accommode de tout. Il est
fort diiHcile , il ne s'accommode de rien.
— On dit d'un homme qui prend quelque
cl-.ose un peu hardiment , et s.ïn> y avoir
droit , qu'il s'accommode de tout ce qu'il
trouve sous sa m:i.ir\, Frzndsre ; impadronirsi
facilmente d* ogni cosa , che capiti alle
mani ; Involar con francherà ogni cosa che
si trovi,
ACCOMPAGNAGE, s. f. T. de Manuf
de soie, 'ifame fine de même coiiIcLir que
ia dorure dont l'iioiVe est brochée , ser-
vent à garnir le fond sous lequel elie passe.
Velatura.
ACCOMPAGNATEUR . s. m.T. de Mus.
Qui accomp..^ne la voix avec quelque instru-
ment. Acconinar^natore ; che accompagna.
ACCi)M.'AGNE', ée, part- V. le verbe.
ACCOMPAGNEMENT, s. m. Tout ce
qui est joint à quelque chose , ce qui ac-
compaç;ne une \>tï^o\\nç. Accompagnamento;
corteggio ; seguito ; comitiva ; compagnia ;
oi.ram^nfo. — T. de Mus. On le dit des
accords dont on accompagne la voix qui
chante le sujet, ou quelque instrument qui
le joue. Accompagnamento. — T. de Blason.
On nomme Ac<:omp;i^nemens , tout ce qui
est autour de l'étu , et lui sert d'ornement.
Accomparamcnto dello scudo,
AÇCO.M1MGN:-:R , v. a. Aller de com-
pagnie avec quelqu'un. Accompagnare; te-
ndre o f.ir compagrAa; a» dar In compagnia.
— Suivre pur honneur. Accompagnare ; far
corte. La Noblesse accomu^î^nu le Gouver-
neur de la Province. — Escorter. Accom-
pagnare per sicure^ia ; scortare. Je vous don-
nerai de» sens pour vous accom;iaç;ner .
parce qu'il y a des voleurs. — .Se dit aussi
pour Assortir, convcnii- ; mais ulors il faut
y joindre l'adverbe , bien. Ce'.te garniture
sccompajne b'cn cet habit. Des pavillons
accompap:nent bien un corps de logis ; c'est*
à-dire , que toutes ces choses assortissent
bien. Asscrtlre ; cccompagnare. — Joindre ,
ajouter une chose û une au're. Accompa-
gnare ; unire ; accoppiare ; aefiagrerc. Il ac-
compagna son présent d'unt; luîr.m.eue. - T.
de Mus. Jouer la basîe et les autres parties
sur un ou sur plusieurs insTumcns, pendant
qu'une ou plusieurs voix chantent, ou quel-
que instrument joue le sujet. Accompagnare.
— V, r. Mener quelques gens avec soi pour
A c c
quelque dessein. Il se prend le plus seuvent
en m.uivaise part. Accompagnarsi ; agglun-^
gers': con uno; accontarsi con aleuto. ~ T,
de ManuJ. de s^le. C'est l'action de passer
l'dccompagn.ige. belate.
ACCOaIPLI , lE , part. Compito; adem-
pito , ce. — Il est aus.i adj. et -signifie, qui
est parfait dans son genre, rerfetto; fornito ;
finito ; compiuto ; squisito ; per/e^ionatOm
Ouvra|;e accompli ; beauté accom;jlie.
ACCOMPLIR, V. a. Achever entièrement.
Cumptre; forni re; fin'' re; terminare. — Accom-
tlir le tems de s-^n bannissement. - Effec-
tuer, mettre en exccaiion. Adempire; recar
ad effetto ; effettuare ; comp're ; fornire ;
fare i mandar a tine. Accomplir un traité,
un mariage. — Accomplir son vœu. Sod-
disfare , adempiere il voto. Accomplir sa
promesse. Soddisfar la. promessa; mantener
la parola; adempir l' impromessa. — Les
Prophéties sont atcomplies. Le profezie si
sono verificate ; si sono adempite. - Accom-
l>lir la loi , c'est faire ce que la loi , ce que
le devo r exige de nous. Osservar la legge,
i precetti, i comandti.nzntl ; adempire a* prò.
prj^ doveri. — S'accom,jJir , v. r. Dans le sens
d'Effectuer. V.
ACCOMPLISSEMENT , s. m. Achève-
ment , exécution entière et parfaite. Compi-
mento ; adempimento ; perf^cone ; colmo i
'fine; finimento ; e:rm-ne,
ACCON , s. m. T. de Marin. Bateau
plat dont on se sert pour aller sur la vase,
Accone j piatta o sìa barchetta con fondo
piano.
ACCORD, s. m. Convention, accommo-
dement que l'on fait pour terminer un diffé-
rent. Accordo ; convcniiont ; patto ; ferma ;
accordamento. — Union d'avis et de senti-
ment , conformité de volontés. Consenti*
mento; eonstnso; accordo ; unione; armonìa i
concordia ; lega ; parere unanime ; ^ace. En
ce sens , il s'emploie avec la pirttcule de.
Ainsi on d;t, mettre de> gens d'accord. J'en
demeure d'accord. — _ On dit absolument
d'accord, pour dire , j'y consens, Sibbcne^
ne son d* accordo ; il confesso; è \cro; cosi si
faccia ; come volete, — Tous d'un accord ,
pour dire, d'un commun consentement. Tutti
d'' accordo ; unanimamcnte \ di comua parere ^
consenso ,_ volon'à. — Convenance , pro-
portion , juste r^poort de plusieurs choses
enjemb'e. Armonìa; propor^^ione ; ordine. II
y a un merveilleux accord entre toutes le
parties du monde. - T. de Mus. Juste et
agréable conformité de sons ou de voix,
et formant harmonie. Accordo; accordamento,
accordan^a ; consento ; consonanza. On dit
qu'un instrument est d'accord , pour dire ;
que les cordes en sont montées juste au
ton où elles doivent être. L* instromento è
d' accordo , e accordato. On dit aussi que
des cordi^s ne tiennent pas d'accord , pour
dire , qu'elles ne demeurent pas au ton où
on les a mises, c'ori.; , che non tengono
raccordo. — T. de Peint. Se dît de l'Jiar-
monie qui règne dan» la lumière et les
couleurs d\m tableau. Accordamento ; l'ac'
cordato.
ACCpRDABLE , adj. de t. g. Trêvo^tx.
Qui doit ou qui peut s'accorder. Che può
"aCCORDAILLES, s. f. pi. Les cérémonies
qui se font pour sîçner les articles ou le
coa'rat d'un mariige, Sponsaliye ; sponsa-
Ir.io; di^pj^amentS.
ACCORDANT, ante, adj. T. de Mus.
Qui s'accorde bien. Accordante.
ACCOaDE , s. f. i. de Mar. Comman-
dement qu'on frtit à l'é^iu page de la Cha-
loupe et aux rameurs . afin qu'ds rament
ensemble. Voga insieme; d'accordo.
ACCORDE*. ÉE,n.irt. Accordato, ce. -Il
est aussi substant. Celui et c-.'lleî qui sont
en:;agés l'un et l'autre pour le mariage par
dci articles sipnés de part et d'autre. Lo
sposo , la sposa ; promesso in matrimonio i
fidan'tmo .
ACCORDEMENT . s. m. T. de Coutume.
convention
A e e
Convention , Accord. V.
ACCORDER , V. a. Octroyer, concéder.
Conccisr- ; accordare ; fermeture ; ilare ;
eedere. Accorder un privilège , «ne gr.ice.
— Accorder une tille en mariage ; c'est la
promettre verbalement ou par écrit à cekii
qui la demande pour l'épouser, frumctterc,
concedere in matrimonio; fidanzare. — Mettre
d'accord , remettre en bon intelligence.
Accordare ; comporre ; aggiustare ; ric^nci-
l'are ; metter d' accordo. — En p.irlant de
doctrine , d'opinions , de lois , &c. signifie
Concilier , ocer l'apparence de contrarié-
té , de contradiction. Cunciliare ; accordare.
— T. de Gramrn.iire. Mettre les mots
comme ils doivent être les uns à l'égard des
autres , selon les règles de la Grammaire.
Accordare : far concordare ; far le concor-
danie. - T. de Mas. Mettre des voix ou
un instrument dans une juste et agréable
conformité de sons. Accordare, — llecon-
iioitre \'Oi\T vrai, demeurer d'accord d'une
cliose. Riconoscer vero ; concedere ; corive-
mre; confessare, le vous accorde cette pro-
position.' — v. r. Etre d'accord , d'intelli-
gence , de concert. Accordarsi ; convenire;
passarsela d'accordo. - Il se dit aussi de la
confjrmité des es.'tits et des liumeurs , et
généralement de toutes les choses qui ont
entr'elles de la convenance, de la ressem-
blance , du r.-pport en quelque manière que
ce soit. Confarsi ; affarsi ; accordarsi ; con-
cordare ; convenire ; esser in froforyone, ec.
— prov. S'accorder comme chiens et chats;
être m.il d'accord ; être mal ensemble.
Amici come cani , e sttti.
ACCORDEUS., s. m. T- de Mus. Celui
qui accorde les instrumens^de Musique.
Accordatore di strumenti musTcali.
ACCURDOIR, s. m. Espèce d'outil dcr.t
les Lutiiiers et les Facteurs se servent i:
accorder les instrumens de musique. Chi
ACCORDS , V. Acords.
ACCORER , v. a. I . de Mar. Appuyer
ou soutenir quelque chose. Puntellare.
ACCORNt' , ÉE , hdj. T. de Klas. II se
dit des animaux qui ont des cornes, quand
elles sont d'une autre couleur que l'anim, '
Con corna.
ACCOR.T , TE , adj. Qui est complai-
saat, qui s'accommode à l'humeur ries auties.
Civile ; cortese ; manl:roso ; facile ; conj-
fiacevoU.
ACC ORTISE , s. f . Mot suranné. II signifie
civilité et complaisance qu'on a pour les
eens. Civiltà ; cortesia ; urbanità ; pulitet-
\a;ten-jn;,à;,-iacevol:y^.
ACCO iTA^LE , acj. Qui est lacde à abor-
«!er. Affabile ; dolce ; trattabile ; benigno ;
ficit'e ; umano.
ACCOSTE', ÉE, part, et ad). V. le verb?.
ACCOSTER, V. a. Aborder quelqu'un
pour lui parler. II est familier. Avvicinarsi;
accost.trsi ; presentarsi; farsi innanzi ; appres-
sarsi. — S'accoster, V. r. Hanter, tréq.ienter
quelqu'un. Aver Uian^a ; entrare in .iimest-'
che\\a con ijualclieluio ; praticar/o ; fre^uen-
taru. Il ne se dit guère qu'en mauvaise
part. Il ^'accosta d'un mauvais girnemenr.
ACCOTAS. , Accotard , s. m.^T. de Mar.
Pi,:-ce de bordage que l'on dispose entre les
membres, sur le lieu plus élevé du vaisseau ,
2!În d'emi»êcher que l'eau ne tombe entre
les membres. La sola ; riparo di bordo.
— Accottar, Accotepot, ou, selon d'autres,
Appuienot.
ACCOTTE , ÉE, part. /îf/;)j?(3fo. — En
T. d: Blas. Pièces posées à cCié d'une autre
pièce de l'écu. Accostato.
ATCOTTER, v. a. At>puyer. Il est fam.
Aypo-y..i'ù ; sostenere ; accostare. — Il est
au;>i r. S'.iccot'er. Appoggiarsi.
ACCOTT'vJiR, s. m. Ce qui sert d'appui.
Li dii'érence d'accotîoir à accoudoir , est
que l'accoudoir sert pour s'appuyer en avant,
et l'accotloir pour s'appuyer de côté. Ap-
poggio \ sostegno. Accottoir d'un fauteuil.
Br.icciuolo.
,. ACCOUCHE , ÉE , part. Partorito.
Did, Frunfoit-Iialieri.
ACC
ACCOUCHL'E , s. f. Femme qui est en
cou. he, après avoir mis un entant au monde.
Puerpera ; donna di parto ; parturiente.
ACCOUCHEMENT, s. m. Enfantement.
Parto ; puerperio.
ACCOUCHER , V. n. Enfanter. Partorire;
figUare ; infantare ; fare ; far il bambino ;
d.liberarsi ;' sgravarsi ; alleviarsi d' un bam-
bino; dar in luce ; dare al mondo , nel mondo.
- V. a. Aider une femme à accoucher.
Ricogliere il parco ; assistere alla femmina
partoriente. — tìg. Produire quelque oiivrage.
Incantare ; produrre; dar alla luce , o in luce ;
mandar fuori.
ACCOUCHEUR , s. m. Celui dont la
profession est d'.iccoucher les femmes. Rac.
coglitore ; ricog'itore ; chirurgo ostctrlcante.
ACCOUCHEUSE , s. f. Celle dont la
profession est d'accoucher les femmes. On
dit communément Sage -femme. Levatrice;
balia ; raccoglitrice ; ricJglitrice ; comare ;
mammana ; madrina.
ACCOUDE', ÉE , part, du verbe Accou-
der, Gomicone o gomitoni ; posato o appog-
giato suVi {tornita.
ACCOUDER , s'accouder, v. r. S'ap-
puver du c.-uide. Appoggiarsi col gomito.
ACCOUDOIR, s. m. Ce qui est fait pour
s'y accouder, .dppoggio ; appoggiatolo.
ACCOUE', EE, part. V. son verS,».
ACCOUER, V. a. T. de Chasse. Drnner
le coup à un cerf au défaut de l'épaule ,
ou l.ii couper le iirrct. Tagliar il g.irretto
al cervo, o dargli il colpo all' attaccatura
della spa'la.
ACCOUPLE , s. f. T. de Chasse. Lien
dont on se icrt pour attacher deux chiens
ensemble. G 'intaglio.
ACCOUi-'LE', ÉE , part, et adj. V. le
ACCOUPLE.MENT, s. m. Assembl.ig». 11
ne se dit gtière que des animaux, et toujours
en parlant de deux. Accoppiamento ; accop-
piatura, — Il se dit aussi de la conjonction
du m.'de et de U femelle pour la génération ,
et il ne se dit guère que des animaux. La
Copritura ; la monta ; il montare.
ACCOUPLER , V. a. Joindre deux choses
ensemble. Accoppiare ; unir due cose insieme ,
congiugnerle, — Accoupler^ des boeufs ; les
mettre ensemble sous le '] lug. Aggiogare ;
mettere a giogo ; accollarci buoi, — Accou-
pler du linge ; en f.'irc des paquets lorsqu'on
ve,u le mettre à la lessive . Attaccar insie-
me le bianchmi ; far i ma^i'. — Accoupler,
en parlant de quelques .mimaux , signifie
apparier ensemble le male et i.i femelle.
Appaiare ; accoppiare, — v, r- Se ïo'rd.^e
pour la e.ét\éràûoi\. Congiugnersi; accoppiar-
XcCOURcl'iÈ, part.et adi.V. le verbe.
ACCOURCIR, V. a. Rendre plus court ,
rogne , retrancher de la longueur ._ Aczor-
cia'-e ; accortare ; diminuire ; appiccolare ;
scortare; abbreviare; sminuire, — Accourcir
son chemin , c'est prendre quelque route
de traverse qui rende le chemin plus court.
Scortar la strada ; prendere la str.ida più
c^r'a j pin breve ; abbreviar la strada, - Ac-
courcir le trait, T. de Chasse, C'est le plier
tout-à-fait ou à demi , pour retenir le li-
mier. Accorciar il guinxagHo. — v. r. De-
venir plus court ; les jours commencent à
s'acccurcir. Accorciarsi ; decrescere ; scemare;
impiccolire ; abbreviarsi ; farsi più corto ,
più breve,
ACCOURCISSE.MENT.s.m, L'action par
l.iquelle on a rendu une chose plus courte
qu'elle n'étoit. Accorciamento ; abbreviamen-
to, !l n'est guère en usage qu'en parlant d'un
chemin et des jours.
ACCOURIR, V. n. Courir, venir promp-^
tement de quelque 'ieu en un autre où quel-
que chose nous attire , nous appelle, Acco.-
rere: cur'cre con prcrtevta.
ACCOURSIE , s. f. r. de Mar. P.is5nRe que
l'on mén..ge dans le fond de c:tle , et des
1 côtés , pour aller de la poupe à la provie,
le long du Vaisseau. Gallerie ; forsìn.
ACC 9
ACCOU.1U, UE, part. V. son verbe.
ACCOUTRE, LE, part. V. son verbe.
ACCOUTREMENT, s. m. Vieux mot,
qui sijnihe habit de parure , ajustement.
yesti , o abiti , o panni da gala, da festa;
ornamento , acconciamento. - il signinoit
aussi l'habillement et l'équipage militaire d'un
SJdat, d'un Chevalier, d'un Gentilhomme.
Gli arnesi militari d' un Soldato , d' un
Cavaliere.
ACCOUTRER , v. a. Parer d'habits. En
ce sens il est vieux , et n'a guère d'usage
qu'au fam. Parare con vestimenta ; metter
in assetto qualcheduno. -■ iig. et prov. On
dit qu'un homme est bien accoutre, accoutré
de toutes pièces, pour. dire , qu'il a été fort
maltraité. Mal conc'o ; ev.cio pel di delle
feste.
ACCOUTUMANCE , s. f. H.>b;:.-ie ,
contine que l'on prend de faire , ou de
souriVir quelque chose. !l vieillit. usa.%\a ;
ab'to ; costume ; assuefr-Jone.
ACCOUTUME', ÉE, p.-rt. Avve-^xp,ec.
- A l'accoutumée, adv. A l'ordinaire , com-
me on a accou'umé. Il est fiun. Secundo il
solilo; com'è rnsan\a; com'è il costume.
ACCOUTUMER , v. a. Faire prendre
une coutume , une habitude. Avverare; as-
sit.ftre ; accostumare. — v. r. Contracter
.ine hah lude. Avviixarsi ; assuefarsi ; ac-
costumarsi; far l'abito. - v. n. Il n'a d'usage
qu'avec le verbe Avoir , et signine avuir
coiitune. Essere solito ; so'ere ; costumare ;
usare. Il a accoutumé d'aller, de faire, etc.
Egli suole andare, fare , ec. Il se dit quel-
quefois des choses inanimées.
ACCOUVE', ÉE, i.dj. Qui se tient au
( coin de son feu comme un paresseux , sans
I vouloir en sortir pour travailler. Infingardo;
fredâoso ; accidioso ; che cova la cenere ; .
; neghittoso.
ACCRAVANTE, ÉE . p.-rt. V. le verbe.
1 .•\CC:iAVANTER , v. a. Accabler et
écr.ner. 11 est vieux. Schiacciare alcuno ;
opprimere.
ACCREDITE, ÉE , part, et adj. V. le
verbe.
ACCtlÉDITER, v. a. Mettre en crédit,
en réputation. Accreditare ; lodare ; metter
in credito ; porre in istima. - nj. Donner
cours, autoriser, rendre plus vraisenibì.ible.
Accreditare ; autoTÌ\\are. - v. r. Acquérir
du crédit. Accreditarsi ; mettersi in credito,
ACCRE'TION, s. f. T. de Med. V. Ac-
croissement.
ACCROC, s. m. Déchirure que fait ce qui
accroche. Squarcio ; straccio; stracciatura ;
siuaic'atitra. — Il se dit aussi de ce qui dé-
cllire. Gancio; uncino, chiodo, che sjuarciit
le vesti di chi ve le attacca sen\'avvedersene.
- tìc. Pour accroche. \'.
ACCROCHE, s. f. Diiìiculié, embarns,
retardement qui arrive dans u:ie cCure, et
nui survient presque inopinément. U est fam.
Impaccio; inciampo ; intoppo; ostacolo; re-
mora: ritardo..
ACCl^OCHE, LE , PArt. V. le verbe.
♦ ACCROCHE.MENT , s. ni. L'action
d'accrocher , eu de la personne qui accroche.
Peu usité. Appiccamento i l' appiccare; L'ap-
pendere.
ACCROCHiR.v.s. Attacher, arrêter un"
tableau à un clou , à un crochet. Appiccare ;
appendere ; sospendere; attaccare. 7- i'. de
Mar, .'icc^ocher un vaisseau , c'est jeter des
graprinc et des crocs d'un vaisse.iu à un
au^i'e , pour venir à l'abordage. Uncinare;
pigliar coli' uncino ; uric!ca-e ; aggrappare,
- t\r,. Retarder, arrêter. K!t./M^^.-<.';. (rjHor-
n.tre ; frappo-re ostacolo, indugio, impedì'
ritinto; soprattenere, - A'traper p.-r adresse,
gagner par finesse. Il est popul. Carpire ;
grandie ; acchfappa'e con ast-iiìa, A force
de fourb°rics , il accroche tnujours quelques
pistoles des honrètes gens. - v. r. S'atta-
cher, s'arrêter à queliue chose que ce soit.
Aggrapparsi : attaccarsi,
ACCROIRE , V. n. 11 n'a d'usage qu'à
l'infinitif avec le verbe faire; et il signilie
B
IO A e G
faire croire ce qui ii"eit pis. Darne a here;
dar ad intendere ; ciurmare ; dar a credere ;
iar a vedere ; dar fallane ; dar baciane ;
infinocchiare ; da' vesciche o lucciole fer lan-
Urine ; ficcare , piantar carote o yaittnache ;
vender piehi fer.faffa$alli. - S'en faire ac-
croire , vouloir s'en faire accroire : s enor-
Çueillir , (irésumer trop de soi-même , '"ire
Se pouvoir en imposer. Pnsumere ; allac-
carsela; aver grande ofinione il se stesso;
reputarsi , spacciarsi d^ assai 't tenere ^ aver
""aCcI'jÓIS? ANCE ,i.(.T.de Prai. V. Ac-
cesiion , Accroisser:ent.
ACCK01ìSI:MEN l ,5.m. Augmentation,
agrandissement, /tccresàmento; crescimcnto;
aumer,ro ; aiimenta\ionc ; tngrandmcnto ; «i^-
gran-'u^ento ; crescenza, — Le droit p;ir le-
quel im; chosì accroît à quelque perionne ,
ou à quelque fonds. Accrescimento. Lami-
vion est une espèce d'acroissemcnt. Au f'a-
lais, on dit auisi Accroissance, Acc'jssion. V.
- T. de Med. Augmcnt.tion d'une m.iUdie.
Tems de l'-iccroissemcm c. a. d. le tems
où les accidens augmentent en nombre , en
durée et en violence. — T. d'Anne. Se dit
de la m»niè/e dont les végétaux ont pousse.
V. V'éiétation. Crescen\a; incremento.
ACCKOITRE, V. B. Augmenter, rendre
plus grand , plus étendu. Accrescere, aumen-
tare; aggrandire; ampliare; amflficarc ; J.-
largait; dilatare; ringrossarc;Jar più grande.
Accroître son bien , son revinu, sa gloire.
- V. n. et r. Aller en augmentant , devenir
plus eraiul. Aurrentarsi ; crescere ; accrescere;
divenir più i-rande. Son bien , son revenu
accroît tous'Ls jours. - On dit, en T. de
Droit , ii-i'mie cliose accroît à qui-Kiu'un ,
pour ciire , qu'tllc revient à son profit , par
la mort ou par l'absence de quelqu'un , ou
autrement. Cedere a vantaggio , ad utile
d'alcuno. - Un morceau de terre accroît
aussi par alluvion , ou par atterrissement.
ACCROUPI, I E, part. Wccocce.'aro. - T.
de nias. Se dit du Lion , et autres animaux
touv.'ir.es qurr.ri ils sont assis. Ai^gruppato.
ACCROUPIR, s'ACCiioupm, v. r. Se
tenir d..ns ur.e po^curc, où U plante des pieds
tûuch.Tiit .1 terre , le derrière toa he presque
aux talons. AccoccLlarsi ; accoictarsi ; porsi
cocco'one , ou coccoloni ; mettersi a sedere
tulle cakama.
ACCROUinSSEMENT, s. m. L'état d'une
personne accroupie. Lo star coccoloni ; lo
star st-diito sulle calcagna.
ACCRU, UE, pjrt. V. son vetbe. Ac-
croi:re.
ACCRUE, s. f. T. de Coutume, qui se
dit d'une terre siir laquelle le bois s'est
ttent'u au-dtlj de la liiière. Accrescimento
d' un bosco oltre i suoi corfini. - Les fai-
seurs de lilets de pèche et de chasse disant
\iltìr accrues , nour dire , faire îles bouclas
au lieu de mailles pour accroître le (ilet.
Var im'afriunta Me reti.
ACCUfilTF.UR , T. d'B^st. Officier du
Palais dci Empereurs de Co:istani:nople.
C'étoit lin Cli.nnbïH.ui qui Cûui huit auprès
du Vtince pour la sûreté de sa iiersonne. Ac-
tllhilorc.
ACCUEIL, s. m. Réception que nous
faisons à ([u-^-U.u'un qui vient vers nous. Ac-
c&s^ienla ; accor^limcnto ; ricevimento. On
dit plus souvent. Aecoslien\e au pi. - Fai-
re occucil , se prend tou'iours en bonne
part , et sirnilic fairi' une réce')ti:Mi civile
et lior.néte. Far accogliente ; far accolto; usa-
re, l'ir cmsa.
ACCUEILLI, IF. , part. V. son verbe.
AÇCL EILLIR , V. a. Recevoir quelqu'un
Hu!vi-nt a nous. Accoyliere ; ricevere. — Ac-
cueillir f.ivorblein> ni , civilement. Accoglie-
re , ricevere cor:eie>r:ent: , amorcvolrnente ;
far lieto yiso ; ricettare ou racceltare affet-
tiiosarncpte ; far accoçlienia ; veder volentieri;
andar fettosamenti incontro , ec. V. ci-des-
su? Faire accueil. - Il se dit fig. de tous
les accidcr.s f.\choux qui arrivent a quelqu'un.
Dee «ccutiUi de k ttmpcte , du vent ,
A C C
c?c. essuyer une tempête. Esser sopragglun-
to , soprajatto , colto all' improviso dalla
tempesta , ec,
ACCUL , s. m. Lieu qui n'a point d'issue ,
ou l'on est .icculé. Ani;iporto ; lugo , via senra
capo. Il se dit particulièrement du fond du
terrier où les chiens acculent les renartis et
les Liéreûux. Fondo ; estremità della tana
d' onde non si ha uscita. - Il se dit auisi
des piquets qu'on enfonce en terre au bout
d'une pljie-torme, pour retenir le canon
qu.!nd il recula après avoir tiré. Fali affon-
dati per ritener il cannone nel rinculare. —
Les Navigateurs de l'Amériq^ue se servent
de ce mot , pour dire , l'entoncement d'u-
ne baie. Ini^u^fattira di un seno , di una
kiia. ■ .
ACCULE , ÉE , part. V. son verbe - ad).
Se dit de ticux canons , qusnd leurs culasses
sont o|jp0icei l'une a r.ai:re. Dicesi di due
catinuni , allora quando le culatte si trovano
'^'ac'ìVuLEMENT , ou Acullement, s. m. T.
de Alar. Ce, i la proportion dont chatiue ga-
barit s'élève sur la quille plu; que la mai-
tresse côte , ou premier iiabdrit. piaa-posato
d'osni madtcre.
ACCULER , V. a. Povisser quelqu'un et le
réduire en un coin, en im endroit où il ne
puisse plus reculer ; et se dit aussi en par-
lant des sangliers , des loups , des renards
et autres bètes. Dur la stretta , strignere ,
serrare in luo^o d'onde non si possa j uggire.
- i'ac.uler , V. r. Se r.mger, se retirer dans
un coin , contre une muraille , etc. pour se
défendre , et poiir ii'ctre pas pris par der-
rière. Rincantucciarsi ; strlgnersl al mura.
li a aussi un autre sens parmi le vulgaire.
T. de Alaneg:. Se dit d'un cheval qui se
jette et s';.bandonne sur la croupe en désor-
dre , lorsqu'on l'arrête , ou qu'on le tire en
arrière. Arretrarsi.
ACCU.MULATION, s. f. Amas de plu-
sieurs choses ajoutées les unes aux autre
Accumulazione ; cumulo ; mucchio ; accum.
lamenti; ammaisamento. - Accumulation
de droit. Une aug^nentaton dedroit sur quel- 1
que chose. Accumulation dl diritto.
ACCU.MULE', ÉE, part. V. son verbe.
'ACCUMULER, v. a. Amasser et mettre
ensemble. Accumulare; ammontare ; .ammas-
sare. - fig. Accumuler crime sur crime , ajou-
ter crime sur crime. A^S'-^sner deluto a de-
litto. S'accumuler, v. r. Augmenter. Ac-
cumularsi ; aumentare ; farsi maigiore. Les
arrcrases s'accumulent tous les jouis , aug-
menteiil tous les jours.
ACCUSAÌ3LE, adj. Qui peut être accusé.
Biai'm^yo's ; reprcnfbde \ chi pub , che dee
essere iìcì usato, ripreso.
ACCUSAI.EUK, s. m. Celui qui accuse
quelqu'un en justice. Accusatore; accusante,
incotpatore; accajìo.iatore. ~ Accusateur dit-
fere de dénonciateur , en ce qu'on suppose
(lue le premier c,t intéressé a li recherche
(lu crime qu'il revile au contraire da Ué-
nonci.;teur.
ACCUSATIF, s. m. T. de Gr.imm. Le
qu„ riéme cas dans les langues o.i les mots
se déclinent. Accusativo ; il quart» caio.
ACCUSATION, s. t. Action en justice,
par l.iq.iélle on accuse quelqu'un. Accusa;
accusation!. - 11 se dit aussi génér. lement
de tout reproche , de toute imputation qu'on
fait a quelqu'un , de quoque défaut que ce
soit. Ttccia; biasimo ; rimprovero; accagio-
n.i'ncrifo; imyiitaùone.
ACCUsMRICE, s. f. Ctlle qui accuse
une p-TSviihe en Justice. i4cf«jaf/'.'Ci:,
ACCUS!'.', s. m. Celui qui est déféré en
j.is'ice. L'accusato ; il reo. Confronter l'Ac-
cusateur et l'Accusé.
ACCUSE', ÉE, part. V. le verbe.
ACCUSEIÎ. , V. a. Rendre une p'ainte en
Justice cun*re quelqu'un , pour crime. Accu-
sare. — OénéraleiTtent c'est iminiter quelque
faute , q.iclq le défaut à quelqu'un , lui re-
p.-ocltcr quelque fau'e , quelque déi.nit. Ac-
culare i incolpare ; accagionare , çahgnart ;
A C H
cagionare ; ingiuriare ; querelare. On l'acCTise
d'avoir fait cette satyre. - Accuser un acte
de faux , c'est soutenir qu'un acte est faux.
Mantenere ; voler provare la falsità d'una
scrittura. — On dit à certains jeux île cartes.
Accuser son jeu , pour dire , en déclarer ce
que les règles veulent qu'on déci.ire. Accu-
sare ; dir le sue carte , /.' suo giuoco. - Ac-
cuser la réception d'une îettte , c'est mar-
quer donner avis ([u'on l'a reçue. Accusar
ta ricev.ita d' una lettera. — l. de Pejn-.
C'est donner une idée juste de ce qui est
couvert par les surfaces de ce qui couvre.
L'asciar cuno:Cere , distinguere l'ossa i mus-
coli , ec. - V. r. On le du en parlant de con-
fession , et c'est déclarer ses péchés au Con-
fesseur, .iccusarsi ; confessarsi ; confessare le
proprie colpe.
ACENsh.', EE , part. V. le verbe.
ACEN'SEMENf , s. m. Action de donner
i cens. ASiit.ja censo; appodia-^ton:.
ACENSER, V. a. Donner à cens un fonds
de terre, une maison, a condition d'en payer
un cens , ou une rente seigneuriale. Accen-
sare ; mettere a cerno; appodl.re.
ACEfHALE, adj. de t. g. Q>,i n'a point
de chef. Acefalo ; stn^^Lcapo ; sen^a supe-
riore. — Monstre acéiìhale j statue acéphale ;
mjiistre , statue sans tête. Mostro acefalo ;
st.ittia scnxa capo , senxa testa,
ACPRAIN , adj. m. T. de Serrur. lise dit
du fer q li s'endurcit par la trempe , qui est
c.iss.nnt, ferro crudo.
ACERBE, adj. de t. g. On le dt des
choses qui sont ."ipres , qui ont une saveur
mixte , consistant en un goût sûr , avec une
pointe piqu.inte et astringente. Acerbo ; as-
pro ; irfro, -- Les Médecins entendent ordi-
nairement par A.cerbe , une faveur intermé-
dicire entre l'acide et l'amer.
ACERE' , ÉE , part. Il est aussi adj. et
n'a d'uîage qu'en parigini du fer l'orsqu'il est
rendu tranchant et |)eri,ant p.ir le moyen de
l'acier. Ace'tajato ; massellato.
ACERER , V. a. Mettre de l'acier avec
du for afin de rendre celui-ci propre à cou-
per. Massi'are.
ACERIDES , s. m. pi. T. de Vharm. Sorte
d'cmpldtre fait sans cire. Empiastro sen\a
'aCERRA , s. f. T. d'Histoire anc. Nom
que les anciens dcnnoient aux vases des par-
fums de»tincs pour les sacrihces. Accerrai
V.ISO da pr..rurr.
»ACEt<TAlNER , v. a. Vieux mot. Con-
vaincre. Convincere ; accertare ; assicurare ;
"aCEÌIURE , s. f. T. de Serrurier et TaiU
laidier. Morceaux d'acier préparé pour èrre
soudé aux outils qu'on veut acérer. Aiassel-
latura;miss:lh.
ACETABULE, s. m. T. d'Anat. Se dit
des cavités de qucl.7ues os , dans laquelle
d'autres os sont placés pour faire leurs mou-
vei-icns. Acetabolo; acetahulo; p'sside. —
C'éfoit aussi une petite mesure Romaine ,
qui contenait b quatrième partie de l'hémi-
ne ou de;ix onces et demie de liqueur ou do
manière sèche. Sorta di mìs-tra romana , dia
contcn:v.i la juarta parte d'una mina,
ACETA'JULU.M , s. m. T. d'Hist. nat.
Plan'e qu'on avoit mise au rang des marines,
mais qu'on a reconnu 3pp.Tr*onir au rv^gne
animal, pui.qu'cle est produire p^r des in-
sectes de mer. C'est un petit bassin fait er»
forme de cône renversé , qui tient par sa
ÏLainte à un uéilicule fort mince et asse/, long.
I y a plusie.irs de ces pédicules qui semblent
soctir d'une pierre ou d'une cotiuille , n\
d'une au're matière dure , sur laquelle ils
sont collés. Sa substance est pierreuse. Fun-
go marino.
ACETEUX , FUSE , Qui tient du sont du
viiKiiere. .acetoso ; acido.
ACETUM , T. de Chimie. Mot latin fran-
cisé. Vinaigre. Actio.
■► ACHAISONNER , v. a. 'Vieux ir,o-qi,i
signifie vexer. lu.juietare ; angariare , liiaore
molesiaic>
A CH
ACHALANDÉ , ëe, p.irt. - adi. Bouti-
(Hie achalandée. Bottera ben avviata.
ACKALA.n;DER, v. a. Faire avoir des
ch3\?.nA'i.AlUtiarslidvv:nton.- v. r. Com-
menver d'.nvoir des chalands. Cominciare aa
'"hCHÀRtiÈ, ÉE , part. V. le verbe. -
ad). Attaché a quelque chose avec cxccs. Ac-
carnîlo ; accarnato ; attacato con calori.
ACHAKNtMEN F , s. f. Action d'un ani-
mal qui s'att^iche opiniâtrement à sa proie.
Lo attaccarsi con ferocia alla ^reda. - Il
se dit aussi de li fureur opiniâtre avec laquel-
le des des anim:<ux et même des hommes se
battent les uns contre le. autres. Ferocia \
stilla ; rabbia ; furore. - fig. L'animosite opi-
niâtre (lu'on a contre quelqu'un. Animosità;
stilla ; rabbia.
ACHARNtR, v.a. Exciter , animer , ir-
riter. Invelenire; arrovellare; istintre ; alia-
re. — v. r. S'attacher avec fureur, avec opi-
niâtreté. A:iacca:s; , avventarsi con furore
alla preda. - Acharner les chiens , les oi-
seaux de proie i l.i curée c'e^t donner a ces
bètes le goût de la chair. Affeiionar i cani ,
rli uccelli alla yredaT
ACHAT , s. m. Emplette , acquisition faite
à prix d'argent. Compra ; compera ; cjmpcra-
mento. Un bon achat; un mauvais achat, \iuo-
na 0 mala compera. - La chose achetée. La
compera ; la cosa comperata. Je veux vous
faire voir mon achat.
ACHE, s. f. Heibequi ressemble au per-
sil. On en compte de nuatre sortes ; l'ache
ou persil de MacéJoine ; céleri ; api. Appio ;
sedano. L'Ache de jardin ou persil ordinaire.
PetroseVmo ; prei\emolo ; pctroscmolo ; appio
domestico. - L'Ache de montagne qui est celle
qui s'élève, le plus haut. Appio montano. L'A-
•che d'eau ou la grande Berle ; l'Ache de mi-
rais ou Ache royale; c'est une plante qui
fleurit tous les ans , et qui au bout de sa
tige produit une fleur i.iune ou blanche.
Appio palustre ; appioriso acquatico , o Ta-
rlino.
ACHÉES , s. m. pi. Certains vers qui
servent à nourrir les oiseaux , ou à faire
des appâts pour la pèche. Lombrichi tcr-
"aCHEMENS , s. m. pi. T. de Blason.
Se dit des chaperons ou lambrequins décou-
pés qui environnent le casque do Vécu. Foit-
Tijmi ta^liuwati che circondano Velmo dello
scudo. Quelques-uns disoient , Lambre-
ch'n'.
ACtlEMlNE , ÉE , part. V.le verbe.
- ï . de Minege. Se dh d'un cheval dé'i.a dé-
gourdi , et presque dressé. Avvialo ; mi^^^o
addeurato.
ACHEMINEMENT, s. m. Ce qui est pro-
pre .1 faire parvenir a la fin qu'on se propo-
se ; disposition , préparation. Incammhiamen-
to ; avviamento; inviamcnto ; indirli\o ; dis-
'"'acheminer, v. n. Il n'est en usage à
l'actif qu'en parlant d'affaires, d'entreprises,
et signifie mettre en état de pouvoir réussir.
linare ; avviare ; dirigere ; indlrl\i:ire ,
lamento. — v. r. .Se mettre en ch
i la
r tra le i
strada \
— On dit hg. qu'une affaire s'achemine , pour
dire qu'on i'a mise en train. L'affare Ì: già
"'.VcHE'lON, s. 'm. 't. rff Mythol. Nom que
les Poé*es donnent à un des fleuves de l'En-
fer. Acberonte.
ACHETE , ÉE , part, et ad). V. le verbe.
ACHETER , V. a. Acquérir quelque chose
i prix d'argent. Comprare. Dans quelques Pro-
vinces d'Italie on dit Accattare. ; mais les
Ecrivains ne s'en servent que dans la signifi-
cation d'em;jrunter. Acheter en gros. Incet-
ta'c far incetta. - On dit proverb. en parlant
lie quelque vin ou de quelqu'autre lit^ueur :
nui bon l'acheté , bon le boit. Il s'api^lique à
toutes les denrées q l'on ncliete. 'Chi buono
4. compra , buono il bee. — Acheter des h ms ,
/btenir dispense de faire publier des bans
A C H
de mariage. Ou:mr la dispensa d*un bd/ttto ,
d*una d'.nun\!a di matrimonio. ï\^. Obtenir
quelque chobC avec beaucoup de peine et
de diJÌìcn!:ò. Costar caro ; comprare a caro
prcxio. C'est une dignité achciec au prix de
ACHETEUR, euse , s. m. et f. Celui,
celle qji achète. Co7nyra'ore\ ch: compera.
. ACrlEVE' . ÈE, part. V. le verbe - odi.
tini, partait, excellent F/'ntCj; p^rf'c-^ionato'y.
terminato cccdUnt^, — II se prend dussi en
mauvaise part et se dit de ce qui est extrê-
mement mauvais dans son genre. Cest un fou_,
un sot aciievé. Va-{^o da catena ; sciocco af~
"achèvement , s. m. Fin, exécution
enrière , accomplissement d'une chose. Fini-
mento ; compimento ; fornimento j perfe\io'
ne, — fig. .Se dit de la perfection d'un tableau,
d'un dessein d'un ouvrnï;e quelconque. Fini-
mento y il JinUo ; il fornito. - f. de Foéû:.
Le point qui termine le dénouement du Poè-
me é()ique. Il fine d"" un poema epico- -^ T. de
Teint. C'est l'action de finir une étotTe en
noir par le Te;nturier du petit teint , lors-
cju'elle a été guédée ou passée sur la cuve
ou bleu. // finire dì tingere un panno , o
sia il dargli il nero dopo eh* è stato passato
sul va-elto.
ACHEVER, V. a. Finir une chose com-
mencée. Finire:, fornire\ compire ; mindar a
tinc : dar compimento o eff'ctto ; terminare :
ultimare. - T. de Teint, li se dit de U der-
nière fa<jon qu'on donne aux éiolTes noires.
V'. Achèvement. — Perfectionner , accom-
plir, douer de qa.^lités éminentes dans un
genre quelconque. Pcrje\iona'-e \ limare ^ pu-
lire ; dar l'ultima mano, — hg. Faire mou-
rir, tuer. Les blessures de est oflicier n'é-
toient pas mortelles , mais un malheureux
soldât l'a achevé. Le ferite di quel Uffiiiale
non erano mortali ^ ma un soUato ribaldo lo
ha finito, — Achever dépeindre quelqu'un,
le rainer. En ce sens il est r.ussi ree. Ainsi
on dit qu'un homme s'e^t achevé de peindre,
pour dire qu'il s'est enivré; qu'il s'est ruiné.
S''e conaaio péril di delie feste. - r.deM.a~
rjV*. Achever un cheval , c'est achever sa
dernière reprise nu manéije. Dar l'ultima
scuola a un cavallo.
ACHIAR, s. m. T. de Comm. Compote
faite de tou^e sorte de matières végétales con*
iuos au vinaigre «vec des poivrons d'Espa-
gne et au'res épiceries. [,'?s Hollandais l'ap-
portent dfs Indes Orientales dins des urnes
de terre. Frutte ed erh: acconcc in aceto.
ACHILLE. ( Tendon) T. d'Jnatom. C'est
un gros tendon torme par l'union des ten-
dons ries quure muscles extenseurs du pied.
Il t:ndine d'Achille ; la orda nuana.
ACHILIA , ACHILÉE . s. t Plante ra-
diée , qui croît sur les montagnes. Séneçon
féruVacé. C'est une e<;pèce de Jacubée. On
prend sa feuille en tisane ou en façon de thé.
Achillea.
ACrilOTE, s. f, r. d*Wst. nat. Arbre
de I.Î nouvelle Espagne, qui est à-peu-près
comme un oranger. On se sert de sa se-
mence pour colorer en rouge cramoisi. Al-
hcr» della Nuova Spagna cosi detto.
ACHIOTI , s. m. r. d'Hist. nat. Nom
qu'on donne aussi au Rocou. V.
ACHIT, ACHiTH, s. m. Espéce de vi-
gne qui croît djns l'Ile de Marlagascar. Elle
porte beaucoup de grappes. 5iyrrj di vitigno
'aCHoTpEVÌENT, s. m.II ne se dit guère
que d>ins corte phrase. Pierre d'achoppe-
ment , pour dire , occasion de faillir , de tom-
ber dans l'erreur. Inciampo ; intoppo; intop-
pamento ; ostacolo.
ACaOilES, s. m. pi. Petits ulcères qui
viennent à la tête et aux i juïs ; espece de
teigne qui attaque principalement les eafans.
Lattimi: ; acori.
ACHJUROU, s. m. T. d^Hi^f. nat. Es-
pèce de laurier qui croît en Amérique , et
que l'on appelle bois d'ini^e. Legno d'India.
ACHKONiQUE, adj. T. d'Astnm, lise
A C O II
dit du lever oh du coucher d'une étoile , lors-
qu'il se fait au moment oii le soleil se cou-
che ou se leve. On dit aussi Acronique..^cro-
AC1CULAIRE , AC1CULE , T. de Lithol.
.Sorte de litophice , ou de plante marine pé-
trifiée. Litofita o planta marina impietrita.
ACIDE, s. m. Un de% sols qu'on appelle
primitils ; ordinairement il imprime sur la
langue une saveur piquante , semblable à
celle qu'excite le vinaigre. L'Acido. Les
Chimistes comptent trois Acides. 1° L'Acide
vitriolique ou l'Acide universel , c'est celui
qui se tire du vitriol , c'est le même que
celui du soufre, et il est généralement ré-
pandu dans l'air. L'Acido yitrioUco ; l'Acido
universale. — 2°. L'Acide nitreux , c'est ce-
lui qui se tire du nitre ou du salpêtre ; on lui
donne aussi le nom d'eau furio ou d'esprit de
ntre. L'Acido nitroso. L'Acide du sei m.îrin,
c'est celui qui se tire du sel com:inin; on le
nomme esprit de sel. L'Acido del saie co-
mune , o sia sai marino. L'un de ces Acides ,
lorsqu'il a été tiré des plintes et des végé-
taux , tels que le ver'itis , le tus de citron , le
vinaigre , s'appelle Acide veeétal , pour le
distinsuer des Acides qui se tirent du régne
minéral , que l'on nomme Acides minéraux.
L'Acido vegetale.
ACIDE, ad), de t.(;. Une liqueur, un se
OLI l'adde domine. Qui tire sur l'aigre. Acido.
ACIDITE , s. f. Qualité de ce qui est acide.
Acidexia ; acidità ; acetosità.
ACIDULE, ad), det. g. Qui est de la na-
ture des aciqes. On se sert de ce mot , quoi-
qu'assez improprement , pour désigner des
eaux minérales froides , lors même qu'elles
ne contiennent point de sel acide , et pour les
distinguer des eaux minérales chaudes , que
l'on nomme eaux thermales. A-îiia/o; addetto.
— En général on nomme Acidule tout ce à
quii l'on a mêlé quelque suc acide. Addetto ;
agretto ; agrestoso,
ACIDULE , ÉE , ad), et part. T. de Pharm.
Ce à qujil'on a mêlé quelque suc aigre, pi-
quant , acide. Fatto acido ^o acetoso.
ACIDULER, v. a. T.rfi Fharm. Rentlre
aigre, piquante , acide, une chose quelcon-
que. Mescolar acidi in qualche cosa.
ACIER, s. m. Nom que l'on donne au fer
lorsqu'il est parfaitement pur , et très-chargé
de ce que les Chimistes appellent le principe
inflammable ou phlogistique : ce qui le rend
beaucoup plus dtir et plus élastiinie que le fer
ordinaire. Acciaio. — Acier tiré , T. d'Hor-
log. Se dit d'une verge d'acier , passée par
telle ou telle filière , qui ia rend proi)re à
faire un pignon de telle ou telle grosseur.
Filo da rocchetti. — Acier en poésie signifie
Sabre , Coutelas, Lance , Epée. V.
ACIERIE , s. f. r. de Métal. C'est l'usine
ou l'on transporte les plaques de fer fondu
au sortir de la fonte ou forge , pour y con-
tinuer le travail qui doit les transf:)rmer en
acier , soit naturel , soit artificiel. Ferriera ,
oficina dell'acciaio.
ACINIFOR'VIE, adi. 7. d'Anat. ,9e dit
d'une tunique de l'œil, appelléc aussi Uvee. V,
ACLASTE, ad). Mot nouveau et très-
inusité , qai signifie privé de la propriété de
briser , de plier , de rompre. Ainsi les tigu-
res acl.istes sont celles qui étant douées'de
propriétés requises pour opérer un? réfrac-
tion de rayons , lussent néanmoins passer
tous les rayons sans aucune refraction, lire-
acme' , s. m. T. de Mid. Le plus haut
l>oint ou le fort d'une mal.;die. Le paracme
en est le déclin. Aima ^ o Incremento.
ACMELLA , s. f. T. de Dotan. Plante
qui abonde dans l'Is'c de Ceylan , et à qu' on
attribue des propriétés admrables. litania
Americana così detta.
ACOC.^TS , s. m. pi. T. de Soierie. Li-
teaux de deux pied; de longueur environ et
d'un pouce d'épaisseur taillés en dents faites
en V à leur uartie su >érieure. Accoccati,
ACOl.ALAN ou Acolaou . s. m: Punaise
1 fort commune dans les 'sles d'Afrique , qui ,
B i
,i AGO
en trèî-peu df i<^ms , tUvisnt erosse comme
le pouce, ce qji prcnJ jlors oss ailes. Cet
insecte loaltiplie beaucjup , ronge tout , sur-
ton: les ctoftes. Soru di g''"" cimice diW
A/ricj chi s'avventa ad ogni cosa ed la isp:-
^"aCOLYTAT , s. m. T. EccUs. ìiom
qu'ua donili aj premier de» cjuauv inoinJres
OrJrcì , c'est-à-dire , ù celui qui précède le
Sous-diacoii.-it. Accalitato.
ACv)LY^.^ , 5. m. Clerc promu à l'un des
quatre Orcrcs mineurs, et do.itl'oiF.ce est de
porter les ciirges, de préparer le feu , l'en-
censoir, le vin et l'eau , et de servir a l'Au-
tel le l'rè:re, le Diacre et le 6ous-Diacre.
Accolito-
ACOMAS , s. m. Arbre dont le bois est
propre a la consîruction des navires 11 croîr
en Amérique. Sa feuiile est larse , son fruit
en c!ive , d'une couleur jaune et d'u» goût
am.T. Acoma , aihcro Amcricanu.
ACON , s. m. T. di Ma-. V. Accon.
ACoNir, s. m. E'.pice de plante vc'né-
nevisj qui croi: oïdinairement sur les rochers
dcp''.;i éi de toutes choses. Aconito.
ACONTIAS, s. m. r. de Phyu Nom em-
ployé psr qaelques Auteurs , pour désigner
une Comète, ou plutôt un Méréore, qui
p.iroif avoir une tête ronde ou oblonqae , et
une c| leue lonRue et menue , à-peu-près de
la forme d'un javelo'. Aconya , sorta di mc-
tior.i 0 di compta crinita afog;i<' d'un dardo.
- En T. d'Hut. nat. Serpent qui s'élance
ccmm2 uu trait décoché : ce qui lui a fait
doniiîr le nomde javelo'.^cco/i;/j;.yajf«ne.
ACOPiS , s. m. i'. d'Hist. n.it. Pierre l'.ré-
cleuse , trcnsparente comme le verre , avec
deî taches de couleur d'or. Acoyc.
ACOPU.Vl , s. m. T. de Pharm. Fomenta-
tion chaude et emolliente , pour dissiper la
scnsanon de lassitude qu'a exprimée un tra-
Vjil excessif. Medicamento che suole appli-
carsi agi stanchi ed affaticati.
ACOQUIN.^NT, rF-, ad). Qui acoquine,
qui attire. Il est famil. Che impigrisce ; che
alletta.
ACOOUINF. , ÉE , part. V. le verbe.
ACOQUINKR, V. a. Attirer , attacher ,
faire contracter une habitude. Impierire; in-
fingardire ; far divenir pigro : infingardo; acci-
dioso. Aucun de ces mots pourtant ne peut
rendre au juste celui d'Acotiuiner, qui , quoi-
que du style familier , ne laisse pas d'avorr
quelque chose d'énergique et de délicat. -
V. r. S'attacher , s'adonnt;r trop. 11 se dit des
hommes , et ('uelquefois aussi des animaux
domestiques. Infinçardirsi; impoltrornirsi ;
darsi all'^j^'o, a'pi.tceri, ec. aitaccanisi con
ir.'ppo affato., ajei'onarvisi di s verchio ;
ausarsi , avverarsi a r^ualche cosa che non
convenga.
AGORE , s. f. T. d'Hist. nat. tes Litho-
losue; enîeuH'înt sous ce nom une cspcc-? de
li'oi'hite ou (le plante m.nrine pétriiiée. V.co-
fito o yia-^'a marina impietrita.
ACORES , s. m. pi. T. de Mir. Deux piè-
ces débris qui servent.! soutenir un navire
tant qu'il demeure sur le chantier. Puntelli
che regf;.mo il vasetila siti cantiere.
ACÔKI , s. m. T. d'Hist. nat. Nom qu'on
donne à ce qu'on apielle le corail bleu , qui
est très-rare. Corallo turchino.
ACOPvNA , s. f. r. de Botan. Pl.inte épi-
neuse qui ll?urit en Automne et périt tous
les ans. Elle croit p r;x_uliirenent dans le-,
lieux chauds , arides et déserts , et ne po is.e
qu'une tige couverte d'une lain? blanche et
qui s'élève à la hauteur de la main. Acorna ;
êPtT'e dì cardo salvarico.
ACO.^US, s. m. T. d'Hist. nat. On donne
aujourd'hui ce nom à trois racines différen-
tes. L'Acoru; vcritiihlc ou roseau aromatique
L'.^corui des Indes, et le faux Accrus. Ca-
ie'rtt' aromatico : acoro.
ACOUS.'VIATE, s. m. Bruit de voix hiimai-
•ti^\ ou (rinîtrumens qu'on s'imagine enten-
dre'dans l'air. Suono di stromcnii musicali o
ài voci umane che ci p.tr uiire nell' aria.
ACOUSTIQUL ) s. r. La doctrine ou la
théorie des sons et de leurs propriétés. On 1 a
appellee a;itrement phonique, ^c.-tnj.io teo-
ria de' suoni - T. de Med. Il cstad|. Les
remèdes accoustiquessont ceux qu on emploie
con:re les défauts et les maladies de loreille
ou du sens de l'ouie. Acostict. Nerfs acous-
•inues , ceux qui concourent à la sensation
d-' l'ouie. N:rri uditori. On dit aussi dans
le même seni, insirumen, acoustiques, des
instrumens qui servent à augmenter le son.
Strumenti acostici. _ , t.. ■.
ACOUri<.E:<., V. a. T. de Tireur ri or.
Resserrer ou no'âr les trous de la filiere.
Smerigliare. V'. Acoittrîur.
ACOUTREUR, s. m. T. tU Tireur d or.
Ouvrier qui resserre ou polit le trou de la n-
lière par où le trait passe , quand il lauî tirer
hn. Colai che ristrigne c smerigliai jon della
trafila. _ „.
ACOUTY, ouAgou-y. s. m. 7". d Hist.
nat. Animal quadrupède des Antdles. 11 est
de la Erosîêur du lapin ou du hèvre , d en a
rjgili:é. Sa tc:e es: approchante de celle du
rit, mais son museau est poin'u. Anhna'e
Americano cos'i detto , grosso come un coni-
glio col muso appuntato , e che ha il capo si-
mile al topo. „ , . .
ACQUEREUR, s. m. Celui qui acquiert.
Il ne se dit suère que de celui qni acquiert
des biens im neubles. ^c7""»flrori: ; compra-
ACQUÉRIR , V. a. Rendre sien par achat ,
faire acquisition de quelque chose d'utile et
d'agréable. Ac-iu.stan; far acjuisto; g.iada-
gnare ; ottenere. - On le dit aussi de toutes
les choses honnêtes , qui peuvent se metire
au nombre d;s biens et des avantages, tar
aclui'-odi Iode, di fama.
ACQUET, s. m. T. de Prat. Chose ac-
quise , ce que l'on a acquis. V. Acquis /.ibst.
- Acquêts au pluriel se dit proprcmeiu des
biens tant meubles qu'immeubles, qaona
acquis. Aauisti. - fam. Avantage, proht ,
gain. Henefiiio ; guadagno. 11 n'y a p.is grand
acquêt a vendre cette marchandise-la.
ACQURFÈ, ÌE.P''".„V. le verbe.
ACOiJETER, V. a. f. de Pal.Dev^mc ^
propriétaire d'un immeuble par quekiue acte
que ce soit. Acquistare i far acquisto.
ACQUIESCEMENT, s. m. Action paria-
quelle on se soumet à quelque chose , on se
conforme aux sentimens, aux vo'o.ates dau-
trui. Consenso; consentimento; approvatone;
assensìone ; acconsentimento.
ACQUliiSCER, V. n. Dcfercr, ceder,
se soum.'t re. Acconsentire ; consentire; ap-
p ovare ; ctmtentani ; sottomettersi ; arren-
dersi al giudirio d'alcuno.
ACQUIS, ISE, patr.V. Acque,
ACQJlS,s. m. Ce qu'on a r^.-^
son industrie, par son travail, cl ,,.,.;,.„.
argent. Acquisto, la cosa acquistata. - Vrsi-
que dans le même sens on dit qu un homme
a del'acq.iis: beaucoup d'acqms .pour dire,
qu'il est très-instruit dans sa profession , et
Particulièrement en parlant d'un homme de
lettre, d'un Médecin , d'un Avocat, etc.
Egli c un uom valente , versato , pento nella
sua professione. , . . j.
ACQUISITION, s. f. Action clacauerir.
Aciu'stamentù ; acpiisto; conseguimento. -
La chos- acquise. V. Acquis.
ACQUI r, s. m. Déch.irBe , quittance p.ir
luellc il paroit qu'on a payé. Vuiitani.i.
Piycr une c!i ise à l'acq ut d ...i autre ,
liour dire , à la décharge d'un auTc. Pa.-ve
a scarico altrui. - Aller à-1'acqnit,. aller
p.iyer l'icquit des marchandises , qui doivent,
en entrant dans les villes. Andar: a pagare
il da-.^o i il diritto ; la gabella. - !■ aire quel-
que chose par maniere d'acquit, pour dire ,
nép.lia^-iiment , et seulement parce qu on ne
peut pas s'en dispenser. Fare a lascia podere ,
a la carlona ; fare trascuratamente , negliitcn-
teminte. - Acquit, au jeu de bill.ird , s; dit
du premier coup que l'on joue pour se mei-
trc en passe. L' Achilia. - Jouer a 1 acqun ;
loriq.ic diins une partie denlusicurs pcrsoii-
iies , ceux qui ont jierUu , jouent entr eux a
ndu sien par
laqu
A C R
qui payera le tout. Giuoeare et chi die piU-
'■"aCQUIT-A-CAUTION , s. m. T. deBu-
rcvi. Billet , ou certiticat que les Commis
d'un Bureau donnent pour t.-ire passer libre-
ment un ballot à sa dostin.ition . Bolletta di
transito.
ACQUIT-PATENT. V. Patent.
ACO JlTiE, ÉE, part. V. le verbe.
ACQUITTER, v. a. Rendre quitte , libé-
rer t!e. dettes. Pagar i debiti , liberare ou li~
bs'ars: da'debiti ; soddisfargli i francarsi. —
û ',. S'acquitter des obligations qu'on a à qucl-
qa'uu , pour dir?, les reconnoitre par ses
services , et gciiéralement , en parlant des
devoirs et obligations de la vie , et en par-
Im' da charge, d'emploi, etc. Sodebicarsi ;
soddisfare , adempir ail'obligo , far il nostro
djvere. — Acquitter sa conscience, pour
d.re, faire ce qu'on croit être obligé de faire
en conscience. Par c:i> che si stima doversi
fare in coscienza. — On dit .au ;ju de billard,
s'acquitter , pour dire , jouer le ;ircmiér coup
pour se mettre en passe. .^ccAft'.ir.f/ V. ce
mot. — .'(Cquitter, sign'tie -lussi payer, et
on dit acquitter un contr.it , une obligation ,
c'estpayer lès sommes portées par ce contrat,
par cette obligation ; et l'on dit aussi dans le
même sens s'acquitter. Sdebitarsi ; pagare ;
soddisfare.
ACRE , s. f. Une mesure de terre , conte-
nant un arpent et demi , ou environ. Misura
di terra di cento e sessanta pertiche. — Acre
s. m. 7". de Comm. Mannaie du Grand-.ilj-
gol , qui fait la somme de cent mille Roupies.
Acre.
ACRE,adi. de t. g.Qui a quelque diose de
piquant , de mordican* , de corrosif, etc.
Acro; acre; brusco ^ ani arino i aspro ^ cifro i
" ACr'e.VIENT , s. f. T. de Comm. Nom
qu'on d,>nne .à Constantinople à des jie.aux
de bccufs e: de vaches , qui sont aiiporiées
des environs de la nwr noire. Pelli crude
di Costantinopoli.
ACRE r£ , s. f. Qualité de ce qui est acre.
/ij'ejja ; affiena ; asprei\a ; amareua. - fig.
Avoir de l'.ìcieté dans riuimcur. Egli e Utt
nom aromatico ; fantastico ; stitico j feccia.'
so; d'spettuso.
ACRliJOPHAGE, adj. et s. de t. g. T.
d'Hist. Nom qu'on donne aux peuples qui
se nourrissent , qui m ingent de sauterelles.
Acridofagj ; che mangia locuste.
ACRI.MONIE , s. f. Acreté , il ne se dit
que des humeurs et du sel. Acrimonie.
ACRI.MONIEUX , euse , adj. i;. deMeit,
Q li est .icre , mordiq un*, AcrIm..nico.
ACROBATE, s, m. Espèce de danseur de
corde chez les anciens, .^/'cjit: di ballerino
da co'da presso gii antichi.
ACROiîATlQUE , adj. T. d'Archit. Pre-
m'er g,?nre de machines dont le; Grecs se
servoient pour monter des fardeaux. Mac-
ihine per aliar pesi.
ACROMATIQUEoa Achromatique,
adj. f. T. d'Off 'l"'- On nomme lunettes
Acromatiques celles dont les objectils sont
formés de plusieurs lentilles de différentes
m ifières. Acromatico.
ACRO.VUON eu AcRo.MiUM, s. m. T.
d'.inat. C'est une apophise de l'omopl.ite ,
produite par une éminence appelléo é|dne.
Aerom'o; la sommati delie spalle. Acromion
du alohe d i nei. Spina del naso.
ACRt)XiQU£. ^'. Achroniqu?.
ACROSTICHE, s. m. et adj. de t. g. On
anpeile ainsi un ouvrage composé d'autant
de vers , qu'il v a de lefres dans le nom qu^n
a pris pour sujet , et dont chaque vers com-
mence par une des lettres de ce nom , prises
de sui'e. Acrvstico,
ACROTERES , s. m. pi. Ce sont des es-
pèces de Piédestaux nue Ton met d'esn.ice
en espace dans les balustrades , de mai.ure
que les b.dustres répondent sur le v.iide, et
les acrotères sut le plein.y<crjfer:o. - /._ de
.lîjr. Ce sont les promontoires ou lieux éle-
vés qu'on voit de loin quand on est sur mer
A e T
U est peu en usage : on "i't P'i»'ôt Cap , pro-
montoire. V.
ACTE, 5. ra. Action dim agent, opéra-
tion. .■}t!o ; nyonc ; opcraiionc. - I| se (t,t
en Lexique par oppjiition a ce q.i or. ap-
peUa naissance. Aay. - En termes de mo-
rale , 'se di' généralement de toutes sortes
n'ac''oni. Alla; aî-'on; ; opcrciioni vinuasJ ,
ir.S-fcnntio rm. - 11 se dit plus pirti>:ul:_ere-
mcntde; mouvemens vertueux q^ie l'-ime
prod.iit auded.^ns d'elle-même , et pr!nci;'E-
lemi.it de ceux qui regardent la Rei^ioi;.
Acr.2 de foi, acte de contrition, etc. A:ti
ahi:, i:toi^c3ntn\iont, ic. - T. i!c P ■f-
Se dit de tout ce qui se faitpi;r le ministère
d'i.n Officier de Justice, soit en mgemeiit,
soit hors de iuscment. Atto giuikiih o ist-j-
^miflclalt. - t. d^ Jurisvr. Se dit de toutes
les choses qui regardent la Just ce lorsqu'elU-s
so.it rédigées p.ir écrit Atto. Il appris ac:2
de sa com larition. Esl! ha preso l'atio idU
sua tomvarta. Il .1 été signé de témoins p.ir-
dev.-.nt N -faire. £.;.'/ ha un atto segnato d^i'
t^stimonj êavantl al Notaio. - On appelle
act; sous sein? privé, toute convention et
toute reconnoissance passée entre des parti-
culiers , sans être revêtu de_ l'autorité pub!>
qiie. r On .-.ppelle Acte Ci'pitulaire , unede-
libéntio.-. canonique prise dans un Chapitre
de CHanoines ou de Re'igieux. - En termes
d'Ecole, se dit d'une dispute pubhq.'.c , oi
l'on soutient des thès«. Dhputa ; ili/na ; .vìi.
— 1! se dit aussi de chacune des parties prin-
cisa'ei dont une picce de théâtre est com-
pcéî, et entre lesquolles il y a un tems où
les Acteurs ne paroisscnt pas. Iittrmeno. —
On appelle pièce d'un acte , ou pièce en un
acte , une Comédie dont toute rai:tion est
renfermée dans un seul Acte. Alto éi commi-
dm ; tragedia ; dramma. — Actes , autiluriel,
se dit des décisions faites par autorité publi-
que , et rédigées dans des Registres_publ.es ,
qu'on av>iîe'le actes ptiblics. Le decisioni ; g/i
A:t: e i Registri puhb!':j:!. - On appelle^ les
Actes des Apôtres, un livre Canonique écrit
p,-r S. Luc, et contenant nlusieurs choses que
les A jitres ont faites. Gli Atnd:'Ji ApostoV.
ACTEUR , s. m. Celui qui représente un
personnage dans une pièce de théâtre. At'
tore du Commedia. — h::. Celui qui a part d.-'.ns
la con''".'te , dans l'exécution de quelque af-
faire. '-Mc; priicipal attore. - On le dit
aussi d,ins le même sens , en parlant des par-
ti-?; de jeu, des parties de plaisir. U est fam.
11 njus manque Lin Acteur. Ci manca un at-
tor.- , :in sîuocatjre.
ACTIF, is-£, adi. Qui agit , ou qui a la
ve.-tu d'agir. U se dit par opposition à passif.
A-tlvo ; che agisce ; che ha foryi d'operare.
On appelle dettes actives , les sommes dont
on est créancier. Debiti attivi ; credili. -
Dettes passives , les sommes dont on est
réhîte-.T. Debiti. — On dit , en parlant
d"v:!cCt!on : avoir voix active et passive ,
I)our dire : avoir droit d'élire , et d'être
élu. Aver voce attiva , e passiva. — Actif,
qui agit avec promptitude , avec force. At-
tualo y attivo ; che ha attività. — Açtissant,
dilisent , laborieux. Faticoso ; laborioso ;
oyeroso ; attivo ; pronto ; spedito. — On ap-
pe'le , en matière de dévotion , vie active ,
celie qui consiste dans les actions extérieures
de piété , par opposition à la vie contem-
fîTitive , qui consiste dans les senti;nens et
dans les affections de l'ame. Vita a 'tira. -
Actif, Terme de Gramm. Se dit des verbes
qui veulent être suivis d'un substantif , ser-
vant à exprimer le terme de l'action signi-
fiée par 1; verbe. Attivo. Il se dit aussi de
certai.ns adjectifs verbaux qui marquent quel-
que action. Attivo ; che ha significaiione
attiva.
ACTION , s. f. L'opération de chaque
agent. Anione. Il se dit généralement de tout
ce qu'on lait par r ipport à la morjle. Axio-
ns : ■■pera;^ operazione; atto ; fatto. — D'un
e imbat_, d'une rencontre entre destrout.es.
Fatto d'a'me ; ^u^a : battaglia ; giornata ;
cmnbsttinunto. — Pour marquer la véhé
ADA
mer.ce la chaleur à dire , ou à faire ([uel- 1
que chose , et particulièrement ce qui re-
garde la contenance , le mouvement du corps,
et les gestes de l'Orateur. Gesto ; vivacità ;
calore i brio ; dislnvohitra ; fioco. — Etre
en attioui être en mouvement, se remuer ,
s'agiter souvent. Esser sempre in moto ; non
i'tar mai frrno. Se dit aussi d'un discou.-s
public , comme est un sermon , une ha-
rangue , un plaidoyer ; mais en ce sens il
vieillit. Discorso ; dìccii ; arì'tga ; ragiona-
m:nto f etc. — D'une demande , d'une pour-
suite en justice, .i-^.one ; dtinatda fatti in
giud\lo. — terne Ji Poesie. Principal évé-
ne:n,-nt qui fàitle sujet d'une piece de théâ-
tre , ou d'un poème épique. Anione. — En
parlant de quelques anciens Conciles , l'on
appelle Action , ce q.ie d.tns lïs derniers on
;;ppe!!e Ses';ion. V. - Il se dit aussi de la
somme , qu'on a mise dans une compagnie
de commerce , eu dans q-'.o!qu'atjtre soc'.é:é
utile , et à proportion de laquelle on doit
avoir part au pr.jtit général de la même
société. Ayone. - Action de grâces. V. Re-
mercîmeiu.
ACTIO.VNAUE, s. m. Ceki'i qui a ime
ou pui.ieupi actions dini une compagnie dL^
comtierce. Aûonario.
ACnOV.NE , ÉE, part. V. le verbe.
ACTION'.NER, v. a. Tcrtxe de Pratirie.
.Agir contre quc'q.i'jn en Juitice , intenter
action contre lui. Il vieillit. Chiamar in giu-
dr.io; int:rtaruna lit:.
ACTIVEMENT, adv. Il n'est guère en
Uidg-i qu'en Grémmttire. On le dit o'un ver-
b' n?UTe qu'on emploie dans une signi-
fication active. Attivamente ; in significa-
Ttor.c attiva.
ACTIVITÉ, s. f. Facul'é active. Vertu
d'.Tgir. Attività. — fi^. Diligence , prompti-
tude , vivacité dans l'action , dans le travail.
Attività ; fuoco ; destre^a ; pronte^a , vi-
ACTRICE , s. f. Celle qui représente un
personnage dans une pièce de théâtre. At-
ACTUEL , ELLE , adj. Eff.-ctif , réel.
Vero ; reale ; effettivo ; attuale. — Présent.
Atrual: ; presente j presentanto. — Il se dit
dans le style didactique , en différentes
phrases , et par opposition à diverses ciio-
ses ; ainsi ; chaleur actuelle , par opposi-
tion à chaleur en puissance. Caior attuale,
— Intention actuelle , par opposition a vir-
tuelle. Ir.';n;(on arrvj'i. - Grâce actuelle ,
par onno'i-ion .i habituelle. Gra^'a attuale.
- Péché actuel , p-r opposition à péché
originel. Pecchilo attuale.
ACTUELLEMEMT , adv. Présentement.
Ora ; di presente ; al presente j attual-
mente.
ACUDIA , s. m. Terme d'Hist. Nat. In-
sfcte volant et lumineux de l'Amérique ,
'u genre des Sc.-.r3bées , dont les indiens
tî servent , dit-on , pour s'éclairer pendant
la nuit. Acudia , o Lucciola . scarabeo dell'
A^er:ca.
ACU.<NIER , s. m. Terme de Butan.
Cornoui'ln. V.
ACUTANGLE, adj. Terme de Géom. Il
se dit d'un trian:;le qui a ses trois an<les
aigus. On l'appella aussi Oxisone. Acu\!an-
golo. ^
AD.ÏQUAT, V. et écrivez Adéquat.
_ADAGE , s. f. Proverbe. Il n'a guère
d'usage qu'en plaisanterie , et dans cette
phrase : on dit en commun adage. Prover-
bio ; adagio.- '
AD.AGlO , adv. Tc-toc de Mus. Qui se
met à la tâ'e d'un air , pour marquer que
cet air doit être joué d'un mouve:i>ent lent ,
mai; moins lent cependant que ie mouve-
ment indiqué par Largo. Adagio.
AD.\LO.t{ , Terme Arabe employé par
quelque; Marins , pour désigner le vent
d'Oueit; par d'autres , pour le Sud-ouest ;
quelques-uns même s'en servent pour le
Norn-ouest. V. ces mjt;.
ADAMIQUE , adj. Terme d'Htst. Nat
ADE ij
On appelle Terre Adamique la vase ou le
limon salé , gluant , inucilagineux , que
laissent les eaux de la mer sur les lieux
dont elle se retire , à son reflux. Terra ad^..
ÀDANE, s. m. Terme d'Histoire Nat.
Poiss; n qui ne se trouve que dans le Pô. Il
a la tête fort grosse , les yeux petits , la bou-
cl'.e ouverte , grande et ronde ; il n'a point
de dents. Ce poisson seroit assez ressem-
blant à l'Esturgeon , sur-tout pir ses gra.-.-
des écailles ; mais il les quitte avec le tems.
Adello ou Adcno.
ADAITATION, s. f. Action d'adapter.
1! n'est guère en usage. Adattamento ; acco-
madamen'o ; aggiustamento ; adatta^fune,
ADAPTE , EE , part. V. le verbe.
ADAPTER , V. a. A)>pliquer , ajuster
une chose .i une au're. Adattare i aecomo*
dare ; aggiustare una cosa ad un'altra. —
Il se dit aussi de l'application qu'on fait d'uà
mot , d'un passage à une personne , a un su-
jet. Applicare ; adattare j far un' applica-.
liane.
ApAR, s. m. Terme d'Hlst. Eccl. Le
douzième moi; de l'.mnée Ecclésiastique ,
et le sixième de l'année civile chez Ics Juifs.
Adar. — C'étoit aussi une monnoie , dont
la Vulgate fait mention, Adar.
ADÀRÇE , s. f. Terme d'Histoire Nat.
Espèce d'écume qtn s'entendre dans les lieux
marécageux , qui s'attache à l'herbe et aux
roseaux , et qui devient dure dans les tems
secs, .i.tarce.
AD.VtilGF. , s. m. Terme de Chimie. Sel
ammoniac. Sale ammonicco.
ADARME, s. m. Terme de Comm. ?ctk
poids d'Espagne, dent on se sert dans l'Amé-
rique EM>arnole. Ada.mo.
ADARTiCULATIO.-^.s. f. Terme d'Anat.
Arthrodie. V.
AD.ATAIS, s. m. T. de Comm. Nom qu'on
donne à des mousselines qui viennent des
Indes Orientales. Les plus beaux se font à
Beneale. Musolina dell' lidie cosi detta.
ADDÎCTION, s. m. T. de Jurjspr. Dans
la Loi Kom.iine, c'est l'action de faire passer
ou de transférer des biens à un autre, soit
par Sentence d'une cause , soit par voie de
vente à celui qui en offre le plus. Assegna-
l'one ; ar:^iuJica-!tone.
ADDinON. s. f. Ce qui est ajouté à
quelque chose. Addtitore; giunta; aggiunta,
~ T. de Prat, Informer par addition, c'est
ajouter une nouvelle information à la |ire-
mière. ïnfjrrnar fer ad.'.i-{ione. - Addition:
h prem'e-e règle d'Arithmétique , qui apprend
.1 ajouter ensemble plusieurs nombres. L'ad-
di^ione i il sommare. On dit , faire un addi-
tion , pour dire , pratiquer ce que la règle
d'addition enseigne. Sommare ; far l' addi-
Xione. — A'Iditions , au pi. T. d'impr. Les
petites notes ou annonce; que l'on place
tî'ielquefois à la marge d'une page imur'mée.
Note in mn-gine o d<.l m.trginc d'un libro.
ADDITIONNÉ, ÉE , part. V. le verbe.
ADDITIONNER, V. a. De plusieurs som-
mes n'en f.iire qu'une ; mettre plusieurs
I nombres ensemble pour en savoir le to;al.
Sommare ; far in'addixione.
ADDUCTEUR , s. m. T. d'Anat. Nom
oui se donne ,a d'fférens muscles , dont la
foncti.Mi est de mouvoir en-dedans les par-
ties auxquelles ils sont attachés. Adduttore,
L'adducteur de l'œil. Il bihitore , o l'addut-
tore dell' occhio. — Il est aussi adj. Les'
musc'e; adducteurs. / muscoli adduttori.
ADUCTION , s. f. 1 . d'Anat. L'action
par laquelle les muscles adducteurs appro-
chent une partie d'un plan qu'ils supposent
diviser le corps hurnam dans toute sa lon-
gueur en deux parties égales et symmétri-
ques , ou de quelqu'autre partie avec laquelle
ils les romt^.-rent. Adlut'one.
ADEMVTION , s. f. T. de Droit. Révo-
cation <l'un privilège , d'une donation , om
autre ac*e sembl.ib'e. Aden^ione i rivoca^ionc
d'un yi^'iler.io , d'una dorarrone . ec.
ADE'NOGRAPHIE . s. f. T, d'Anat. Des
14 ADI
criptian ^n Glandes. jiJenoffrjfij ,
AUfNOlDKi , jdj.pl. T.d'Ar.:,t.Ghn.
duiciix , fi.iiui'tormes , épitlietes que l'on
donne a.i\ fro^Xìtes. Âdenoideoigl^iniiuUiso.
ADÉi\CìLOGlE, s. f. T. de Médecine.
Partie de rAn.itomie qui trsite de> glandes.
AJcnologÌJ ; irattaiti delti fUnJu'c,
AOKN0-"HA.'U.MGY£N , m]. pris subst.
T. d'Alai. Nom d'une paire de muiclcs qui
sont fornuSs por un p.iqiict de fibres qui se
détache de l.i glande Thyroiile, et s'unit de
choque côté avec les fhyro-pharyngiens.
Adtnof.tnnsec,
ADE'NOS, s. m. T. de Comm. Beau co-
ton qui vient d'Alep. Cotoni d'Alcppa.
ADE'.VOTO.VUE, s. t. / • d'Anat. La dls-
sectton dis gl.iiule». Adenotomi*,
ADEN r , s. m. T. de Cha-f. et M.-tinis. As-
semblage de Charpenterie ou de .M^nurserie ,
fait avec des entailles q.ii_ ont la torm^ dj
dents. On donne quelqiiJlois ce no.ii j des
mortaises , qui ont la mcmc ii.^ure ; et l'on
dit , mortaises assemblées en adent. Intac-
catura a dente , o a deme in te-^o.
ADENTER, v. a. 'lre\^ux. T. bas qui
n'est en usage que parmi le peuple. Ren-
verser, jeter par terre. Rovesciare ; gettar
ver terra.
ADEPTE, s. m. Celui qui est initié dans
les mystères d'une secte ou d'une science. Il
se dit particulièrement de ceux qui croient
être parvenus au grand œuvre. Adetto; ini-
liato. .
ADEQUAT , TE, adi. T. de Los;.,u:.En-
tier , plein , parfait , total. L'objet adéquat
d'une science, est la complession de ses deux
objets matériel et formel ; l'idée adéquate
d'une chose , est l'idée juste et parfaite qu'on
a de cette choie. Âden:ifto ; perfetto ; glustj,
ADEX TRE' , ÉE , adj. T. de Blason. Il se
dit des pièces qui en ont une autre à leur
droite. Addestrato.
ADHE'RENCE, s. f. Union d'une chose à
une ;i\\tte. Aderenza ^ congiunzione '^ unione\
appisliamento ; accostamento. — fis;. Attache-
ment à un m.iuvais parti , à une mauvaise
CI
Ade>
ADHÉRE.NT , s. m. Qui est attaché à
quelque erreur , qui est du sentiment , du
parti de quelqu'un. En ce sens, il ne se dit
ordinairement qu'au jjlunel et en mauvaise
Îiart. Il fut condamne avec ses adhérens et
auteurs. Fu condannato co* suoi aderenti e
fauto i.
ADHÉRENT, f.ste , .idj. Qui tient fort ,
qui est attaché a quelque chose, .^frjcc.i/o;
appicciato \ giunto i congiunto ) ttnito,
ADHR'RER , v. n. Etre attaché a quelque
chose , centro quelque chj^-i.Eiserattacato;
unito ; Cons'iintu ; appicciato ; appiastrato,
— (ig. Etre du sentiment ou du parti de quel-
qu'im. A.ierlre , seguitar una pai-te; accostar-
visi i inchinarvisl ; abbracciar il partito dt ...
favorirlo. — T. de l'rat. Confirmer un pre-
mier acte par un subséquent ,.intt.rjcter_ une
nouvelle ap''el!-tion, en adhérant à la'pre-
m!ire. Kat'fieare; confermare con nuovo atto
le prim- istanie.
ADHÉSION , s. f. Union , jonction. Cnn-
S'un^ione; unione \ accostum:nto \ apptgl:a-
mento. - Cesì aussi l'action tradtiérer; et cu
ce sen;, il se dit principaleinent d'un acte,
pai Icqticl une i^uissaiico adhère à un traité
qui lui est proposé. Acconsentimento\ confer-
maùom ; ratijica\ìone ; raiijìcamento. Acte
d'aflhési.m ; adhéiion au traité.
AD-HONOl<KS, itVoi emprunté du Latin.
Il se d:t de ceux qui sont décorés d'un ti-
tre sans en f.ùre les fonctions , ou sans en
avoir les appointemens. /'er/'pMri: , et plus
communémciii un dit aussi en Itolie. Ad
honorem.
ADJACENT. ENTF., a-.'i. Qui c<t situé
auprès f qui esc aux environs. Adjacente ;
vicino,
ADIANTE , s. m. Plante capilhirf. Elle
croît contre les murailles et dans ics ct'^vjs--
sei des vieux édifices. Elle est souvcriine
dansles maux de ^wiimt.Adtdnto; capelvenere.
ADJ
ADIAPHORE , s. m. T. de Ciiimie. Esprit
de tartre. Spirito di tartaro,
ADJtCl'lf , adj. m. T. de Cramin. Se dit
des noms que l'on joitils aux substantifs, pour
en mar.juer la ciAiUti. Addiettvo, aggettivo.
ADJEC nON , s. f. T. Dogma:. Addi-
tion , jjuccion de quelque chose a un autre.
AD.IE'cflVE.UENr ', adv. En manière
d'adjectif. Aggiiiettivamenie ; a modo d'
gettito,
ADIEU. Sorte d'adverbe , dont on se sert
en prenant consé les uns des autres. /lif./ia.
— hg. Dire adieu au monde, .tux plaisirs,
etc. y renoncer. Dir addio , rinunciare, vol-
tar le spalle al mondo , ai piaceri , ili diletti
del secolo, ec.
ADI£U , s. m. Adieux au pi. Un éternel
adieu. Un eterno addio. Le dernier adieu.
// congedo cstrsmo ; gli ultimi amplessi ; ti
concedo d' partenza. Les adieux furent ten-
dres. L'ultimo amplesso, l' ultimo addio fu
molto tenero , molto ajfcttuoso. Adieu tout,
adv. T. de Tireurs d'or. Pour avertir ceux
qui tournent le moulinet , que la main est
placJc siirement , et qu'ils n'ont qu'à agir.
l'oda , ou Andate,
ADIEU-VA , i'. de Mar, On s'en sert
lorsque void.int faire changer de route au
vaisse.iu , on en avertit l'équipage pour qu'il
se tienne prêt à obéir au comaiandemeut.
Lesti a aitar di boralo ; or^a alla banda,
AOIMIAN, s. m. T. de Flenristi. Tulipe
Amarantlie panaché de rouge et d'un blanc
de lait, tulipano amarantino.
ADJOi.NDi<E, V. a. Joindre avec. line
se dit que des personnes, lorsq.i'on enjoint
une ou plusietirs à une autre pour avoir
soin de quelque atfaire. Aggiungere ; dar un
ajgiunio , un compagno , un socio.
ADJOINT, inrE, part. V. le verbe.
ADJOINT, s. m. Cekii qu'on prend pour
assister .1 une procédure, à un jugcnieut. O'n
agi^iuiito, — C'est aussi le nom qu'on donne
à l'Offi.ier étubli pour aider au principal
Oir'icier dans les choses de sa ch.irge , et pour
la remplir en son absence. Aggiunto; luogo-
tenente. - Adjoints , au pi. T. de Rketor. Ce
sont les circo.Tsîances d'une chose , et sont
au nombre de si\>l. L'autetir , le fait , le
lieu, les secours , le pourquoi, le comment,
le tem;. C,rcost.m\e; aggiunti.
ADJ0.\CT10.\ , s. f r. de Palais. Jonc-
tion d'une personne à un autre. Aggi.inta.
ADIPEUX , EUS£, adj. T. d'A>i.u. Il se
dit de certains vaisseaux et de certaines
membranes qui se distribuent à la graisse.
Adiposo,,
ADIRE , ÉF., part, et adj. V. son verbe.
ADIRER, V. a. Perdra, ég-irer. V.
. ADiriON, s. f. T. de Juri-.pr. Accepta,
tfou d'un Jicritage. L' adizione d' una ereditai
lo cntr.irnc al possesso.
ADJUDA.N'T , s. m. Aide q.ii est sous un
autre , pour l'aider dans ses fonctions. P
s'em'iloie, en parl.int d'Officiers éirangers,
au Civil et au Militaire. Aiutante.
. ADJ UDICA PAIRE , s. m. et f. Celui ou
ce'le .1 qui on S'iju^e. Aggiudicatario.
ADJUDK:Allt,'ivi.,adj. T. de l'ai. Se
dit d'un Arrêt ou d'une Sentence qui )iorte
adjudicati. n au profit du plus otVrant , d'un
bien vendu par autorité' de Justice, ou qui
défère au moins dem.indant une entreprise
de travaux ordonnés judiciairement, i'entenia
d' aggiudicazione.
ADJUDICATION, s. f. Acte de Justice,
par lequel on adjuge de vive voix , ou par
écrit. Àgi,iiidlcaùone,
ADr/E , s. in. T. d'Hist, na:. Animal
d'Aitirpie, qu'on dit être de la grandeur d»
renard et aussi fin que \ui. Animale Aiirieano
della grotsewa d'ina volpe, ed astuto egual-
mente, — On donne encore _ ce noni en
Espagne à une espèce de petits ciiicns de
B-rh irie. Cane barbino.
ADIUCF: , Ì.E, part, et adj. 'V. lo verbe.
ADJUfiER , V. a. Déclarer en pigement
qti'uiie chose contestée entre deux parties ,
A D M
appartient de droit à l'une des deux. Agglu*
dicare i assegnar per Senten\a. — Attribuer,
délivrer a quelqi'un par autorité de Justice
un bien , meuble ou immeuble, qui se vend
a l'enchère. Asghidicare; dcUbirare.
ADJURATION , s. f. Formule dont l'F.glIse
se sert dans les e%<>Xi:imei. Scongiuro i scon-
giuram^nto.
ADJURE', part. V. son verbe.
ADJUlîEii , V. a. Commander, au nom
de Dieu, de faire ou de dire quelque chose.
J "f tl'usage que dans les exorcismes.
ADJUTORIUM , s. m. T. d'.inat. C'est
e nom qu'on donne à l'os du bras , ou à
lhuin?rus. Aiatono,
AD.VIETTRE, v. a. Recevoir à la parti-
cipation de quelque avantai^e. Ammettere ;
ricevere, — Trouver juste , raisonnable, re-
connoître pour véritable. Ammettere ; a'p-
provare, - Consentir, V.
ADMINICULh, s. m. T. de Prat. Ce qui
aide à faire preuve d.ins une affaire civile
ou criminelle. Ammlnicolo ; appoggio. - T.
de Méd. Tout ce qui peut servir à ïiciliter le
bon effet d'un remède. Ajuto; sollievo ; am-
mintcolo,
AD.MINISTRATEUR, trice , s. Celui
ou celle qui régit les biens d'une Commu-
nauté , d'un Hi5pital. Amministratore ; diret-
tore; economo; ministro; ministratricc : eco-
noma, - En parlant des Etats possèdes par
d'vers Princes d'Allemagne , s', dit de Celui
qui pendant la minorité du Prince , a le gou-
vernement de l'Etat. Governatore ; amminis-
tratore. — Il se dit aussi de quelques Princes
d'Allemagne qui tiennent des Evèchés Lu-
thériens , réunis à leur Souveraineté. Am-
ministratore.
ADMINISTRATION , s. f. Gouverne-
ment , direction , conduite. Amministra-
lione ; governo ; maneggio ; Condotta. — L'ad-
ministration de la Justice , c'est l'exercice
de la Justice avec autorité publique. L'ammi-
nlstra-^ione della Giustìzia. — L'administra-
tion des Sacremens. L'action de les conférer.
L' amministra-none de' Sacramenti.
ADMINIS VRATRICE , s. f . Celle qui gou-
verne, qui régit, qui a soin, qui administre,
Amminisfatrice ,. economa.
AD.MINISTRE , ée , p?rt. V. son verbe.
ADMINISTRER , v. a. Gouverner , régir.
Airm'nistrare ; reggere ; governare ; aver il
manegijio , la direùone , la condotta di . . . ec,
- Administrer la Justice, rendre h Justice.
Amministrar la grusû:ia. — Administrer les
Sacremens , co.iiércr les Sacremens. Ammi-
nistrare i Sacramenti, — T. de Prat. Admi-
nistrer des rémoins , des titres , des preu-
ve, , c'est fournir des témoins, etc. Ammi-
nistrare , somm'misrare ; produrre testìmonj ,
ADiVIIRABLE, adi. de t. g.., Qui attire
l'admiration. Ammirabile ; mirabile ; maravi-
glialo ; strpeniio; d:gno di maraviglia, — On
dit dans le style fam. qu'un homme est ad-
mirable, que ce qu'il dit, que ce qu'il fait,
est admirable , pour dire , qu'on est surpris,
de ce qu'il dit , de ce qu'il fait. Egli è
ammirabile , stupendo , prud'gioso, — Admi-
rable , adj. Se dit do cerì.inies pierres sels,
etc. factice , ou composition chimiques et
médicinales. Mi'ahilc.
ADMIRABLEMENT, adv. Excellemment,
fort bien , d'une minière .admirable. Mira-
bilmen'e ; ma''avigliosameitte ; stupendamente ;
prodigiotaminie.
ADMIRATEUR , TUtCE , s. m. et f. Celui,
celle qui admire, ou q.ii a coutume d'admi-
rer. Am'niratore; ammiratrice.
AD.MIRATIF , IVE , adj., Il n'a , guère
d'uï.ige qu'en ces phrases ; point admiratif,
particule admirative. On appelle point .nd-
miratif, une ponctuation, qui sert à faire
connoîtrc qu'il y a exclamation et admira-
tion dans le dis'cours. Et particule admira-
tive , une particule qu'on emploie aussi .t
marquer de l'admiration. Ammirativo ; d'am-
mira\ionc.
ADO
ADMIRATION , s. f. Sentiment de celii!
oui re^Jif^e Line chose comme merveilleuse
oans son genre. Ammirj-{tonc i stupore ; mu^
raviglia i soryns^ ; ammiramcntù j jnaravi'
AOMIKE, ÉE, part. V. le verbe.
ADMlKtK , V. a. Considérer avec surprise,
avec étonnement ce qui paroit msrveiiieux.
Ammirare ; mar.ivislUrst , stupirsi ; gii.vdar
ton ammiruuoni: \ venerare \ restare stupito,
o sorpreso. — 11 se dit aussi de la surprise
que cause ce qui paroit extrême , excessif
ilans son ideare. £sser attonito ; stupirsi ,
maravigliarsi della sciocel:c{{a desi' uimini,
dell' accecamento d'alcuni, ce. - S'jJmirer,
V. r. IV.ch- Avoir de l'admirution pour soi-
mème. Credeisi degno d'ammirayone ; sti-
marsi di soverchio.
AÛM1S, ISE, part. V. Ad.nettre.
AUMIbilBLE, adi- de t. g. Vabble re-
cevable, qui peut être admis. Ricevibile ; am-
missibile ; .iceaabik.
AUMUòlON.s. f. Action p.ir laquelle on
est admis. Ammissione i l'ammettere ; riee-
Vlìnentu.
ADMITTATUK, s. m. Trévoux. Mot latin
passé en usage pârmis les Ecclésiastiques ; bil-
let qu'on donne àceux qui aspirent aux Or-
dres jpour marq.ier qu'ils sont capables d'être
reçus. Approvva{r^ne. — On s'en sert aussi
tlaiiS quelques Universités. Accettarione.
ADMUDIAÏEUK, V. Amodiateur.
AlJMODlAilUN, V. Amodiation.
ADMuUlSiR,, V. Amodier.
ADiMONEiÉ , s. in. Act:cn d'Admoné-
ter. Ammoniyone ; monizione; correzione.
AD.\10Nt.lE, £E, part. V. le verbe.
AU.MONETER.v. a. T. de Pratique.C'est
lorsqu'un particulier ayant manqué en quel-
que chose , qui ne mente pas une grande
puni'.ion , le juge le mande pour lui f;.ire quel-
3ae remonir^nce k huis clos , avec défense
e réc diver. Ammonrre ; monire ; corregsere.
ADMONHEUR, s. m. Trévoux. Celui
3ui..vertit , qui donne avis ; quireprend avec
ouceur. Es|>èce de surveillant. Ammonitore,
Correttore ; che corregge.
ADMONITION , s. f. Action d'admoné-
tor , avertissement. Ammonizione ì ammo-
nit^ijne ; moniuone j ammonimento : avviso ;
qui avertit , qui reprend amiablement. Am-
rnon:trice. — Les hiles de la Congrégation de
St. Joseph donnent ce nom à leur Supérieu-
re. Ammonitrice; b.idessa.
ADOLESCENCE, s. f. L'âge qui est de-
puis la puberté jusqu'à la majorité, c'est-à-
flire , depuis qu.itorze ans jusqu'à vingt-cinq.
11 ne se dit guère que des garçons. Adoles-
««;a; giovmena.
ADOLESCENT, s. m. Jeune garçon. Il
ne se dit giicre qu'en plaisantant. .,4</»/ej««fs;
giovine : iti^.vinetio.
ADONinE, s. f. T. Botan. V. Adonis,
ADONIEN , ADONIQVE , adj. Il se dit
d'un vers composé d'un tUctile et d'un spon-
dée. Le dernier vers des str^plies en vers
sa|.*'qii.;s , est Adonien. ..irfvi/zico.
ADONIS, s. m. Adonide, rougeote,ru-
bisso , syn. Plante qui approche de la renon-
cule , et qui vient dans les bleds. Pîanterclla
simile al r.mtineolo , che cresce nelle bi.ide.
— 11 se dit aMSsi d'un garçon extrêmement
be.iu. C'est un Adonis.
ADONISE', ÉE , part. V. le verbe.
ADUNLSER , v. a. et plus souvent r. Il est
fam. et ne se dit qu'en parlant nu trop grand
sein que (;rend un homme de s'ajuster pour
paroître plus jeune tt plus beau. Animarsi;
assettarsi to.i grande studio , con soverchia
tijfettaxior.e.
ADONNK , ÉE , p.-irt. et adj. V. le verbe.
ADONNER , S'ADONNER , Il ne s'em-
ploie q.i'a.i récipro'-j.te. Se tilaire particidière-
inent à quelque chos?, s'y apjjliquer avec
chaleur. .j(/./<irj/ ; applicarsi con calore; at-
taccarsi ; darsi del tutta. — S'adonner à un
lieu , à une personne , signifie Fréquenter.
ADO
V. — S'adonner se dit aussi en parlant de che-
min. Ainsi on dit , je vous prie de passer
chez moi , si votre chemin s'y adonne , pour
dire , si c'est votre chemin d'y passer en al-
lint ailleurs. En ce sens , il est fam. Vi prego
di passar da me y o a casa mia se v'accade
di passar nelle vicinanze. — On dit q'u'un
chien s'est adonné à un homme , lorsqu'il
s'est atîaciiô à suivre quelqu'un qu'il a rencon-
tré par Ud7.ard . Attaccarsi i ajjettonarsi ; pren-
dere a seguitare , a tener dietro ad alcuno. — Et
on d:l qu'il s'.idonne à la cuisine , pour dire qu'il
y est coniii.v'.e lement. S'aivena a star m
c.te.-na. — f. lU idar. On dit que le vent adon-
ne , quand apre, avoir été Contraire , il com-
mence a devviui f.ivorable , et t{ue des rumbs
ou aires de vent les i-lus près de la route
qu'on doit laire , il se range vers les rumbs de
la bouline et du vent largue. // vento diventa
Largo o lasco .
AiiOVït: , EE, part, et adj. V. le verbe.
AUOl'TER, v.a. Choisir quelqu'un pour
(ils, li Idire entrer dans tous l.-s droits ci
dans toutes les obliijations d'un v,.-ritab e lils.
Ce qui n'étoit en usage que cheiles Romains.
Adottare; prender alcuno per suo jigUuolo.
— hg. Considérer et regarder comme sien.
Adottare ; ricevere ; approvare. J'adopte vos
sentimens vos opinions, lo entro nel vostro
parere ; io apyrouo , ricevo , adotto U vostre
AUOPriK, ivE, adj. Qui est adopté.
Adottivo; f'jiio d'ado{ione.
AUUl' llON , s. f. Action d'adopter. Ado-
l'ore; a iotlJ\wne ; adottamento.
AOORAHLE, adj. de t. g. Digne d'être
adoré. Adoiar^iU J d.g.io d'adorarjone. — li
se dit par exagération de ce que l'on estime
ou que l'on aime extrêmement. Adoriibile;
amabile ; gentilissimo; garbatissimo.
ADOi;A;EURS , s. m. Celui qui adore.
Adoratore. — Ou dit par exagération qu'un
homme est adorateur d'une femme , qu'il es;
de ses adorateurs , pour dire qu'il l'aime pas-
sionnément. Ador.itore ; amante appassiona-
v.iglieggiatore. - On dit aussi qu'un homme
est adorateur d'un autre homme , pour dire
qu'il est prévenu d'une estime extraordinaire
pour lui , (lu'il l'admire en tout ce qu',1 fait.
Ammiratore ; adoratore ; prevenuto in fa-
vor d^ alcuno , che ha in venerazione una
ADORATION , s. f. Action par laquelle
on adore. Adorazione ; adoramento. — On se
sert aussi de ce mot, en parlant delà céré-
monie ([ui se pratique à l'égard du Pape , lors-
que tous les Cardinaux le vont reconnoirre
pour tel , sans avoir fait de scrutin aupara-
vant , ou lo-qu'il est mis sur l'Autel après
son élection , et que les Cardinaux lui vont
rendre homm.ige. Adorazione.
ADORATKÌCE , s. f. Irévoux. Celle qui
adore- Adoratrice.
ADORE , ÉE , part, et adj. V. le verbe.
ADOREk , v.a. Rendre a Dieu le cul;e
qui lui est dû. Adorare. D ins les autres signi-
fiCHtlons. V. Adorateur , Adora: on.
_ ADOS , s. m. T. de Jard. Terre qu'on
élevé en talus le long de quelque mur bien
exposé , pour y semer quelque chose qu'on
veut faire venir plutôt qu'on ne le pourroi:
en pleine tsrre. Aiuola; riparo.
ADOsE' , ÉE , part. - T. de Blas. Il se
dit de d -iix pièces d'armoirie , comme ^^ux
lions, i\iu\ poissons, mis dos à dos. adtios-
î<i/o. -Les Peintres, les Sculpteurs elles An-
tiquaires se servent du même terme , en tiar-
lant de deux tètes mises sur une même iigi.e
en sens opposé. Posto a ritroso,
ADi )SSER , V. a . Mettre le dos contre quel-
que chose. Appoggiar il dosso. — fig. Se dit
en parlant d'un b.itiment qu'on pl.ce contre
une mont.igne , contre un rocher ; d'un ap-
pentis qu'en appuie contre un b'itiment. Ap-
poggiare. — V. r. S'appuyer avec les dos. Ap-
poggiarsi col dosso , colla schiena ; farsi spal-
le d'una muraglia o altro.
ADOUBER , V. a. 11 ne s'emploie qu'ab-
solument , et n'a guère d'usage qu'ju trictrac
ADR iç
et aux échecs. Toucher une pièce pour l'ar-
ranger , et non pour la jouer. Toccare per
accomodare non per giuocare.
ADOUCI , lE, part, et adj. V. le verbe.
_ADi_~)UCIPv , V. a. rendre doux. I emperer
l'acre té de quelque chose d'aigre, de piquant,
de 'ìaM. Addolcire ; raddolcire ; mitigare ; tem-
perar l'acrimonia , la salsedine , ec. — Adou-
cir sa voix ; parler d'un ton moins aigre ou
moins élevé. Abbassare , addolcir la voce*
— Adjucir une expression , la corriger , la
tempérer par une autre moins dure ei plus
convenable. Correggere ; moderare un' espres-
sione. — On ditqield pluie adoucit le tems,
pour dire , qu'elle le rend moins froid. Lrx
proggia radoteiice , raddolca il temporale,
- ti^. Rendre moins fâcheux et plus sup-
\ìoru\ì\^. Addolcire ; mitigare ; calmare; he'
nejtcare ; disacerbare ; disasprare; temperare ;
agevolare. — Adoucir les traits , adouar l'air
du visage ; les rendre moins rudes. Far com-
patire men rozzo , pili avvenente. - T. da
Peint. Adoucir les traits d'une figure ; les
renJre plus tendres , plus délicats. Ammor-
bidare ; toT via la durezza. — Il signifie en-
core Apaiser. V. — v. r."Dcvenir plus doux.
Haddyticirsi i calmarsi ; ammansarsi ; mitigar-
si i farsi pin mite , più dolce e temperato.
Tant au propre qu'.ui fig'aré.
ADOUCISSA'ÒE, s. f. T. deTeint. Ma-
nière de rendre moins vive une couleur
par le mélange de ce qui peut en diminuer
l'éclat et la ramener à la teinte convenable.
// moderare la troppa vivacità de' colori,
ADOUCISSANf , ANTE , adj. r. di
Mcd. Lénitif qui .-icfoucit l'âcreté des hu-
meurs. Addolcitivo 't leniente ; lenijicativo i
lenitivo,
ADOUCISSEMENT , s. m. Action par
laquelle une chose est adoucie. L'état d'une
chose adoucie. Addolcimento ; ammorhida-
ineito. — fig. Soulagement , diminution de
peine , de douleur. Addolcemento ; raddol-
cimcnto ; lenimento ; mitigjz'one. - Il se dit
encore du tems , c'est-.i-dire , il n'est plus
si rude , si fâcheux , il ne fait plus tant de
froid. // temporale èiii'i dolce; i raddolcato,
- lig. En parlant des choses morales ou des
affaires V. Accommodement , tempérament,
expédient. - 7". de Feint. Se dit de l'action
par laquelle les couleurs ont été fondues ,
et pour mar(|uer que les traits ne sont point
tranchés , et qu'il n'y a point de dureté dans
l'ouvrage. SJ'umatezza de' colori.
ADOUCISSEUR, s, m. T. de Mirait. Ce-
iui qui adoucit une giace , un miroir , le rend
pi-.i luisant, plus ptir. Rlpulitore.
ADOUE . ÉE , adj. T. de Chasse. Accou-
plé , app.'.rié. Appajata-
■ ADOUX , J . de Teint. Il se dit des fleurs
bleues que jette le p. stel mis d. m la cuve.
FJeurs bleues. Fiorata o crespo. Venir adoux
l'enire a colore o nascere. 11 est venu adoux.
Gli è nato , gli è venuto a colore,
, AD PATRES, Irévoux. Mot ktin. Il est
.'i'é ad paires, pour dire liu'il est mort E'an-
d,.!oadpat.cs;Jn:or:o,
AD.-tACHNE, s. f. T, deUotan. Piante
dont on flit du papier à la Chine. Adracne.
ADKAGANT ,_ s. m. Sue gommeux qui
découle de lui-même ou par incision , d'un
arbre qu'on nomme 'Tragacantha. Gomme
adragante o dratante.
AORESSAN r , ANTE . adj. Qui s'adresse ,
qui est adressé. 11 n'est guère d'usane que
oans cette phr.ise. Lettres-Patentes adres.^an-
t,-5 auParL-ment, Patenti dirette, indirizzate
ADREiSE , s. f. Indic.'ition , désignation ,
soit de la personne à qui il faut s'adresser ,
soit du lieu où il faut aller ou envoyer. In.
dirizzo. — Faire ten r des lettres à leur adres-
se , â leurs addres.es, t-'est envover des let-
tres à ceux à qui elles sont adressées. Var pas-
sare , far tenere le lettere a! loro indirizzo,
— On appelle Bureau d'adresse , un lieu où
l'on reçoit les nouvelles pour la Gazette çt
où on la débite. Luogo dove s'indirizzano lì
commissioni e arrisi fcr gli affari di ^uale^
irt casa ielle nuove. - Adresse signitie dcx
tinlé , soit povir les choses du corps , suit
pour celles de l'es|irit. Pestrti^a -.accortiiii ;
sasjciii ; éeiuri à ; arte ; industria i '""tj'^ i
disinvoltura ; auif:dine^ abilita. - Tourija;
dresse. Tour de subtilité de mam. irioco ai
mano. - 11 se prend .lussi pour un tour de
finesse d'espf it. Il lui a joue un tour o adresse.,
Gli ha tatto una burla ; t''' l'Jia S'"-"^^'"-
— Adresse , en Angleterre siijnme Requête ,
remt-ntr.nnce. K.m-resi:nan{a -, m^m-.rial
ADRKS.SE' , EE, part. etad|. V. le verbe.
ADRESSER , v. a. Envoyer directement
à quelqu'un , en quelque lieu. Indinnare ;
mandare ; inviare una Interra ; una persona ;
far capitare, far ricapitare un piego , una
tatla , una lettera. - Adresser le discours ,
adresser la parole à quelqu'un , parler direc-
tement à quelqu'un, hdinna' la parola , il
discorso a uno ; voùjuji a parlargli. - Adres-
ser ses pas; tourner ses pas vers quelque en-
droit, aller vers quelque lieu. Indirii\are , o
yoleerc i passi verso , ce. - S'adresser , v. r.
Aller trouver diretttmc-nt quelqu'un, .woir
recours à lui. Indir f^^arsi ;Jar capo ; aver ri-
corso a ijuaUheduno. - Adresser, v.n. lou-
cher droit où l'on vise. Co$liere ; colpire;
investire ; dar nel segno.
ADR0GAT1ÛN , s. f. T. iejunspr. Ce-
toit une action qui ne différoit it l'adoption,
qu'en ce qu'il talloit que le sujet adopte
par l'adrocation , tût atïranchi de la puis-
sance paternelle , soit par la mort de son
pere natur-îl , soit par lemancipition. Ar-
"'aSi'ìOÌT , TE , adi. Qui a ^^ l'sdresse , de
la dextérité. 11 se dit du corps et de l'esprit.
Destro ; svelto ; accoru ; sagace Industrioso ,
scaltro i abile; ralente; insesnoso; lese;
presto ; scorto» . ^.
ADROITEMENT, adv. D'une maniere
adroite , avec iilresse. Destramente , ir.ge-
piosan:ente ; sof.V.nentc ; accortamente ; as-
tutamente , con destrciia ; con gaibo ; Usta-
mente.
ADVENFMENT. V. Avènement.
ADVENTICE, adj. T. de Jurlspr. V. Ad-
venif - T. de losi'juc. Ce qui n'est pas ns-
tureiu'm;nt dans une chose ce qui y survient
de dehors. Les idées .-drcntiçcs sont cel e5
qui viennent et sont communiquées par lei
sens. Âvventiyo. - T. de Jardinier. Plantes
adventices celles qui croissent sans avoir été
semées. Spor.taneo ; avvertiva. .
ADVENTIF, IV E . :.d| 1. de Jurispru-
dence. 11 se dit des biens qui arrivent a quel-
qu'un . soit p.ir succession coll..îcr..e_, soit
par la libérarité d'un étranï^r. Aivini-yo.
ADVERJiE, s. m. T. de Gramm. l'artie
indéclinable de l'oraison , qui se loiut avec
le verbe et avec les adjectifs , pour en ex-
primer les' manières ou les circonstances.
ADVERBIAL, ale, adj. T. deÇr.imm.
Oui tient de l'..dvL-rbe. I) se dit de deux ou
de plusirurs injt, , qui étant joinis ensem-
ble , ont force et signitication d adverbe.
Avverhiai:. _ _ . «
ADVEPBIALEMENr, adv. T. de Gram-
m.iirc. D'une manière adverbiale. Avver-
iti almen te. _ ^
• ADVERBIALITi: , s. f. T. de Gramm.
M.'nrcre <leparl';r i^u d'écrire adverbialement.
Avvc'b'uni.i.
ADVERSAIRE , s. m. et f. Celui ou celle
qui est d'.::i paru, d'une opinion contraire.
ADVEK'sATIF , ivE , adj. Torme de
Gran-.T. ConjoactK n ou particule adversa-
tivc. C'est une particule qui m.irque quelque
opposition, quelque différence entre ce qui
la préc'.:de et ce qui la suit. Avversatilo.
lMaÌ4 . e\t une particule adversative.
ADVERSE, adj. Contraire, opposé. Il
B'a d'usage qu'en ces deux phrases : Fortune
ADVERSITE, s. t. L'état d'une fortune
m.iliieureuse. /iricrjjfii ; contrarietà. — 11
se dit plus ordinairement au pi. des accidens
fâcheux. Avversità; infortunj; disastri; scia-
gure ; traversie.; avvenimenti dolorosi ; dis-
''aDvÉktÂnc'e"', s. f. Trévoux. Il est
vieux. Attention a quelque chose ; rétlexion
sur quelque ohoîe. Avverts.nia ; constdera-
wo/l,* ; maturo njlesso.
ADULA lEUiv. , s. m. Flatteur. Celui
(|ui par bassesse ou par intérêt, donne des
louantes excessives à une iiersonnS q-.ii ne
les mérite pas- Adulatore ; lusinghiere ; piag-
i;iatore ; conjiaiure ; palpat\>re ; lusingatore ;
assi.::tat.iiC.
ADULATION , s., f. Flatterie lâche et
basse. Adulazione ; lusinga ; piag:ntcria ;
lusi/igheria ; / lacentcria ; lisciamento ; gon-
tiat.ra.
ADUL.\TRICE, s. f. Flatteuse. ^Ju/a-
AUULTE, adj. de tout %et\te. Qui est
parvenu a l'adoleiCeiice , à l'a;^e de raison.
Adulto ; cresciuta. — Il est aussi s. ni. Les
adultes. Gli adulti.
ADULTERAI ION, s. f. T. de Jurispr.
L'action tle K-rter , corrompre et dépraver
ce qui est pur. C'est la ineme chose qu'al-
tération. V. — l'enne de i^narai. L'action de
f..l,iner un remède, en y mcljnt ce qui peut
endminuerla fett^, AduUeramcnto ; aU.:ra-
^' ADULTÈRE, s. m. Violement de la foi
conjugale. A.iu.tzrio ; adult.:ro ; avolterio.
- Adultère, s., m. et t. Celui ou celle
qui viole la loi conjugale. Adultero ; aditi-
ADULTÈRE, adj. de tout genre. Il ne
se dit guèf; qu'en parlant des lemmes qui
violent la foi conjusale. Femme adultere.
Donna adultera ; aiiilteuUricc ; elle ha com-
niùsso aduttrào.
ADULI È-iÉ, ÉE, pMt. V. le verbe. -
T^rme de fhirm. Il S'i dit d'un remede vicié
p.ir ie mélange de quelque drogue, .^^.i/tcr^i-
to ; aiterati, ; a.iuUcrino ; J.ilsificato.
ADULI EKLK , v. a. ierme de Pharm.
Altérer , t..l5ilîir un remède par un mé-
lange d'autres drosu.s. Adulterare ; faUiJi-
c.:re ; corrompere. — Adultérer, V. n. Coin-
niïtire le crime d'aduliere. Dans ce sens li a
vieilli. Adulterare ; commettere adulterio.
ADULTERIN, INE , adj. qui est né d'a-
dukere. Adulterino ; hastaiiio ; tlUgitttmu ;
ADVOLATEUR . s. m. rerne de quel-
ques Coutumes. Celui qui réclame et recon-
iijit pour sien , d,i béwnl qui a été pris en-
domnagcant los terres d'auTui. Colui eie li-
conoscc per suiû , c dimanda in [iiudi^to il
ccstiiitne to to^;!i nel metu.'C che dannej'.ai'a
l'altrui possessioni.
ADUSTE , adj. de tout genre. Qui est
brûlé. 11 ne se dit guère que des humeurs
du corps humain. Abbruciato ; adusto ; arsic-
ADUillllN ,s. f. Terme de Mécl. Etat
de ce qui est brûlé. Adustione ; riardimcu-
to ; adustc\ia. - C'est au>st une sorte de
maladie causée par l'intlanimalion de la subi-
t.nce du cerveau et de ses membres, in-
''''aÉOv)LFTHRON , ou CHAMORO-
DENUROS , s. f. [erme .'.e Bot.m. Pl.uUe
tris-commune cnColcIiide. Le miel recueilli
sur ses Éleurs par les abeilles enivre , rend
furieux et tait tomber dans un état de lé-
th.irgie. Camarodendro , pianta che alligna in
Coico , ora Min:;relta.
AÉMERS, adj. de tout genre. Terme de
Maiiyrol. On le dit des Saints dont le nom
est Ignoré. Saints Aëmers. ianti di cui non
si sa il nome.
AÉRÉ , ÈË, part. Qui est en bel air , en
A F F
grand air. II ne se dit qu'en parlant de 11
'■•iid;ion d'une maison. Casa ariosa.
AEKER, V. a. Donner de l'air à un bi-
nent, chasser le mauvais air. Dar aria ;
'.r prender aria. - Terme d'Archit Mettre
un bâtiment, une maison en bel à'r. òttuar
una casa in luogo arioso ; metter in beli* aria ;
arieggiare ; porla in luogo dove riceva di molto
lume, ore sia buon'arca. - Terme de Ch.^sse.
Faire une aire ou un indien plein air , sur la
cime d'une roche, d"un arbre élevé , ou d'un
bâtiment. Tels sont les nids ou aires des
oiseaux de proie , des cigognes , etc. Porre
ti nido su le rupi, sovia alberi altissimi.
AERIE.^ , E.N.NE , adj. Qui est d'air ,
qui se résout en air , qui appartient à l'air.
On dit; les esprits aéritns;un corjis aérien.
òpiriti acrei. Corpo aereo. — i erme d'Anal.
II se di: de certains vaisseaux du poumon ,
qui remiilis d'air dans l'inspiration , dilatent
le poumon , dont ils composent en partie la
substance. V. Bronches. — Perspective aé-
rienne ; illusion qui fait p.iro!tre les objets
plus petits , selon les divers de.;réi de leur
éîoiitnement. Prospettiva visuale.
AÉRIER , V. a. Gr. Foc. Purifier l'air
d'un lieu , le parfumer. Il n'est guère d'u-
sage. Pur-Jzear l'aria ; profumare.
AEtiOGRAPHIE , s. f. Terme Didac.
Dascription de l'air. Aerografia ; descrizione
deli' aria. On ne se sert guère de ce mot.
On dit plutôt Aerologie. V.
AEROLOGIE , s. f. Terme Didactique.
Tr.iité ou raisonnement sur l'air , ses pro-
l'riétés et ses bonnes ou mauvaises qualités.
' AE^IOMANCIE, s. f. Terme d'Histoire
anc. L'art de deviner par le moyen de l'air
et des phénomènes aériens. Aerimanya.
AEROMEIRE, s. m. Instrument qui sert
à m.-surer la condensation ou la raréfaction
de r-.ir. Areometro,
AÉR.0MÉTR1E , s. f. Science qui a pour
objet les propriétés de l'air, et qui en mesure
et calcule les effets. Aerimetrla.
AEORANAUFE, s. m. Néologisme. Celui
qui navigue dans l'air. Aeronauta.
AERÒPHOBE, s. ra. Perm: de Méd.
Celui ou celle qui craint l'air. C'est le nom
qu'on donne à ceux qui sont att.iquéi d'une
mal..die frénétique. Aerofobo ; che teme i'a-
" AÉROPHJBIE , s. f. Terme de Med.
Crainte de l'air C'est le nom d'une m-iiadie
fiénétique. Aerofobia ; timore , paura deli*
'"^AEROSTAT , s. m. Néohgisme, Ballon
qui s'clève cu l'air £'U moyen de l'."ir in-
U.imm.ible, et suit une direction quelconque.
.ireo^ialo ; pal'.one anostarico.
AÉivOSTATlO.N , s. f. Néologisme. La
faculté de s'élever et de se sou;e.iir on l'air.
Areostazione.
AÉi-loSTATIOUE, adj. de tout genre.
NéoLigisme. Qui 'appartient à l'Aérostation.
Areo'tJtic^,.
AÉ TITE , s. f. Terme A'Iiist. Nat._ Mi-
néral qiie l'on comi lit plus communément
sous le nom <l.' Pierre d'.Mjle. V.
AFi"AlilLrrÉ , s. f. Qualité de Cìlui qui
ree. lit et écoute avec bouté et douceur ceux
qui ont affaire avec lui. Ag'abiltta ; benigni-
tà; p'aceyole\\a i grai'a nel parlare , e nel
trattare. ^ , ,
AFFABLE, adj. de tout qenre. Q_ui a de
r..fiahil té. A/ì'abiU ; pia.-cva'c ; grai-oso nel
: ; cortese ; alia mano ; benigno ad
alfjb^lité. Il
affa-
ndere
Al-FABLEMENT , ady,^
est de peu d'usage. Aff'ahilminte ; Lo
mente ; gentilmente ; amorevolmente ; con
AFFADI , lE , r-rt. V. lo veib?.
AFFADIR , v. a. Rendre fade. li<
insipido ; Zar inripidrc ; torre il stfore ;
render scipito , senxa gusto.}] se dit lig. en
parlant des ouvrages d'esprit, Kender scipi-
to , stucchevole , noioso. - Causer une sen-
sation désagréable au palais , à l'estomac , à
qiitlquc
A F F
tpielqwe chose de fade. Render lusjplja ,
sc'iLHto , sdoUinMo. — On dît figurément ,
que des louanjes outrics affadissent le cceur.
Le lodi eccessive muoiono a stomaco.
AFFADISSEMENT, s. m. Effet que pro-
di.it la fadeur. Ins-fùLnit.
AFFAIRH , s. f. Ce mot se dit en géné-
ra! de tout ce qui occupe , de ce qui est
le sujet de quelque oci.i.i;i3tion. Affcin; oc-
cupa-Aonc. On dit faire .•'ffaire, pour dire :
conclure , terminer une nttaire. Far faccn-
da ; conch'nidere un nego\to. - Oadicprov.
Dieu nous garde d'un homme qui n'a qu'une
affaire ; parce que celui qui n'a qu'une seule
chose à taire , en est si occupé , qu'd en
fatigue tout le ■ -nde. Dto ci liberi da un
uomo che non ha che una s^la facenda. —
Altaire se dit particulièrement d^s procès ,
et de tout ce qui se traite dans le com-
merce de lavie. A^are ; ncso^w ;/acccnda.
En quelque jurisdiction que ce soit, tant en
m.-Ttiere criminelle que civile. Lii:. — lerme
de Comrt. Il se dit des traités , des ventes ,
des achats , des conventions, des pertes ,
dSs profits. Afjfe ; nesù\:o. — Pour quali-
fier la fortune de quc^,u^In : Etre bien ,
être mal dans %es :i'SAzf:i. Esser henc ornale
ne* suoi agari o Interessi. — Se dit des
d ffcrens objets q-.i'on a à discuter , à dé-
mêler avec quelqu'un. L'affaire se mitonne,
ou avance secreitemeiit. U negoijo toile in
fentûla. C'est una affaxe d'intérêt ; c'est
une affaire d'honneur. — Il se prend aussi
cour soin , peine , embrrras , démêlé. ^^rc,-
briga ; impiccio ; intrigo. Il étoit lîien em-
btirqué , mais il s'est tiré d'affaire. — On
dit d'une chose qu'on regarde comme pé-
nible ou mal-aisée à faire , que c'est une
affaire. Eglt e un gran negozio ; ella non è
cosa da poco ; non è cosa agzvole. On dir
également d'une chose aisée et facile , que
ce n'est pas une affjire. £ una cosa da
nulla; non è cosa dicale. - Affaire se dit
aussi particulièrement de ce qui regirde la
levée des deniers publics , la recette , la
gestion et l'administration des finances. Ap-
palti; negozi di finance. Il n'est plus dans les
affaires. Les cens d'affaires. - Aff.iire est
un terme général, qui se dit de toutes sortes
de choses , et que l'on substitue souv.;nt à
lâ place des termes propres et particuliers
de chaque chose, .j^ri ; negoiio; faccenda.
— Aff,iires au pi. se dit généralement de
toutes les choses qui concernent la fortune
et les intérêts du public et du partiailier ;
et du travail de ceu.x qui gouvernent , des
ordres qu'ils donnent , des négociations qui
concernent l'Etat. Gli affari , gli interessi
dello Stato, ec. — Des batailles , des com-
ba-s, des sièges et autres actions de guerre.
Facto d'armi ; battaglia ; atsedio. — Du
talent particulier qu'on a pour quelqi-.î chose.
C'étoit l'affaire d'Homère de faire un poème
épique. Egli era il fatto d'Otnero'il comporre
un poema epico. — Devoir, je ne veux pas
faire cela , puisque ce n'est point mon af-
faire, lo non voglio far la tal cosa , giac-
chi a me n^n s'appartiene , non tocca. —
Maladie dangereuse. Ce Médecin m'a tiré
d'affaire. 1/ Medico m'ha guarito. — Besoin.
Je n'ai pas besoin do vos remontrances.
/. n.n ho che fare , non ho bisogno delle
vostre ammonizioni. — S'è dit aussi d'un çr ind
«uvrage, d'une entreprise considérable, d'un
événement de conséquence. Affare di gran
consr^uenla ; fattj di gran rilievo. - Pour
duel ou combat singulier. V. - Affaire , se
dit des întrigLies amoureuses qu'ont entre
ellesles personnes de différent se.xe. Com-
mercio ; intrinsichezza amorosa. Terme de
Faucon. On dit d'ua oise.iu bien dressé pour
le vol ; que c'est un oiseau de bonne af-
faire Ben addestrato. — On dit qu'on ,i
fait affaire , pour exprimer qu'on a conclu .
termi -.é , arrangé une chose quelconqi.e.
L'affare i fatto , e concluso. — On dit iro-
niq.'.ement à quelqu'un , que son affaire est
faite , eu';' n'a rien à attendre , à espérer ,
et qu'on n'a point d'égard à ses prétentions,
Dlct. Frurifois Itulien.
A F F
Ella è finita per voi; non ayets che prefen"
dere , che sperare. — fom. faire ses af-
faires, c'est satisfjire aux besoins de U lici-
tare. £tson'^i naturali.
AFFAIRE . ÉE , adi- Qui a bien des af-
f-iires, 11 eàt du style fam. Afjcandaio ;
tn/acccndjio î occultato ; pieno di J accendi ,
di brighe^ d^hnp^cc}.
AFFAISSÉ, ÉE , part. V. le verbe. Af-
faisse sous le poids des années. Vecchio ;
grave rfVfJ ; grave d'anni. — En terme d' A r-
chitcct. On dit qu'un bjtiment est arldissé ,
loriqu'étant fonde sur un terrcin de mau-
vaise consisrcnce , son poids l'a fait baisser
inégalement, ou qu'étanr vieux , il menace
ruine. Abbassa:o ; che ha dato già ; che mi-
AFFAISSE.VIENT , s. m. Etat de ce qiii
est afTaissé. Sprofondamento ; divallamento ;
ahhassamento. — Le mancine de force, l'ina-
nition et la distension des vaisseaux qui per-
dent leurs cavités. Acc.isc:an::nto ; indcbo^
Umcntû ; sc.id'mento dt for-^e.
AFFAISSER , V. a'. Faire que des cho-
ses qui sont l'une sur l'auire s'abaissent ,
se foulent et tiennent moins d'espace en
hauteur. Far calare j far dar giù \ nabissa-
re ; rovinale ; sprofondare, — Terme de
Faucon., Dresser des oiseaiix rie proie à
voîer et revenir sur le poing ou au leurre.
Addestrar il falcone al volo, a tornar sul
pu^no. — Faire ployer , faire courber sou»
le fdix. Et dans ce sens , on dit (lu'une trop
erande charge de blé a affaissé le plancher
d'un grenier. Abbassare ; Jar dan già. — v.
r. L'ne terrasse , un plancher qui s'.;ff.iisse ,
qiii commence a s'affaisser. Dar gm î spro-
l'andarsi. — On dit tig. d'un vieillard qui
se courbe : qu'il s'aftdisse . qu'il commence
d s'affaisser sous le poids de*, années. Incur-
varsi sotto il peso degli anni.
AFFAUAGE . s. m. Terme de Faucon.
Soin qu'on prend pour bien dresser un oi-
seau de proie. La cura di conciare , rfW-
destrare un .uccello di rapina.
AFFAITE , ÉE , part, V. le verbe.
AFFAITEMENT » V. Affaicage.
AFFAiTER , Terme de Faucon. Appri-
voiser uv\ oiseau de proie. Agevolare -j ad-
domesticare ; dimesticare.
AFFAITEUR, s. m. Celui qui dresse un
oiseau de proie Colui che concia , che am-
maestra y che addestra un uccello di rapina.
AFFALE , Terme de Marine. C'est un
commandement pour faire baisser quelque
chose. Ammaina \ cala.
AFFALÉ , ad). Se dit d'un vaisieau que
la turce des vents ou des c-jurans tient près
de terre , sans qu'il puisse gagner le large:
ce qui le met en d:inger d'éthouer. Esser ti-
rato dal vcn-o o dalla correnti alla volta
di terra scnra poter bordeggiare ; esser serra
to alla sriaìsia.
AFFALER , V. a. Terme de Mar. Fa;re
baisser. Ammainare ; abbassare ; calare. At-
fd!er une manœuvre.
AFFAMÉ t HE , part. Afantat» , ec. ~ I!
est aussi adiectif, et signiiiì au nguré , qui
a de l'avidité pour quelque chose, qui sou-
haite quelque chose avec nrdeur. ArTimé de
gloire^ d'hunneurs , de nouvelles, etc. Va-
go d- gloria , d'onori , di novelle , ec.
AFFAMER, v. a. Oter , retrancher les
vivres , causer la feim. Ajfa7narc\ indurre
carestia. — (ìg. Affamer son écriture ; la
rendre trop déliée , trop maigre. Assoni-
gliare. — Affamer un habit , un ameuble-
ment , c'est y épargner trop l'étoffe. Mais
en ce sens, on ne s'en sert g-.ière qu>u par-
ticipe. Ha~it affamé. Abito meschino , stretzoy
f.itt^ a risparmio dì panno.
AFFANURES , s. f. pi. Terme d'Ar.rlc.
C'est la :ii.i:m*i:é de blé que l'on accorde ,
dans ciie'ques provinces aux Moiisonneurs
et aux B,iîteurs en grange pour le prix de
leur journée. Oudla juantiià digrado che
in alcuni luoghi si dà j' mictiton e altri la'
iioratori^ in F,''eUp del- a lor opera.
AFfÉAGÉ, part. V. son verbe.
A F F 17
AFFÉAGEMEMT , s. m. Action d'af-
feager. Appod'azione ; affjttamento.
AffE'AGEiv., V. a. T. de Coût. Donner
une partie de son nef à tenir en nef ou eu
roture. Appodlare ; affittare , o dar a li-
"Af-TECTATION . s. f. Attachement vi-
cieux ou ridicule a dire , ou à f..i:e certaines
choses d'une manière singulière. Aft-tta^ione i
l'affettare ; artif\io ; studio \ cura sov.-rchia ;
accurat'-Wa ; esquisit^zjia ricercata. - tr.vie ,
désir d'ét.i!er un inerite ou des quc-lités
dont on est dépourvu. Affeua^iorie di n.it-
lantarsi. — T. de Droit. Imposition d'u'^e
charge ou hypothèque sur un fonds , q l'ui*
assigne pour sûreté d'une dette, d'an le-s ,
d'une fondation , ou autre obligation quel-
conque. Ipoteca,
Af FEC TE' , ÉE , part. V. le verbe.
AFFKCrEli, V. a. Destiner et appliquer
une chose à un certain usage. îi ne se die
guère qu'en pati.int des fonds de terre , des
héritages , des rentes. Unire ; aj:;trtgn:re ;
applicare. — M.irquer une espèce de prédi-
lection et d'attachement pour certaines cho-»
ses, ou povir de certaines personnes. Mostrar
a^'etto , attacco ; predilezione ; affi:z'one. H
signirie souvent un attachement vicieux.
Affecter un langage recherché. Favellar sul
'piinci e sul quindi , in purità di forchetta ,
affrettatamente; troppo squisitamente. - Faire
osteiuion de quelque chose. Il affecte de
paroi re savni-.t. Il affecte une grande hu-
milité , une grande modestie. Far mastra ;
far pompa ; offutare. — Prendre q;;elque
chose à tj.he, faire quelque chose de des-
sein form;. Studiarsi di dire , di fare , ce.
affettare. — Rechercher une chose avec
ambition ; s'y porter avec ardeur ; y aspi-
rer ; il ne se dit guète qu'en parh.n: des
grandes dignités. Ambire; aspirare; affetc-tiei
con ansietà. — fig. Se dit pour exprimer
U dts[>osition qu'ont certaines substances à
prendre certaines figures. Ricevere facilmente i
tendere a. — Toucher , faire impression.
Muovere ; commuovere ^ fare impressione. — T.
de Med. faire une impression fâcheuse.
Attaccare ; pregiudicare a . . .; danneggiare.
— Il est aussi réc. C'est un homme qui s'af-
fecte aisément. Egli è chirzinoso , deiictto.
AFFECTIF, I VE, ad). Qui inspire ou qui
est propre à inspirer de T.iffection. Il n't
guère d'usage qu'en parLint des choses de
piété. Affettivo ; atta a muovere.
AFFECTION , s. f. Amour , sentiment
qui fait qu'on aime quelque personne, qu'on
se plait à quelque chose. /4,yi;/o7c , bene-
volenza ; amore ; affetto ; tuona volontà.
— L'ardeur avec laquelle on se porte à dire
ou à faire quelque chose par sentiment d'af-
fection. Affezione ; desiderio ; calore , brama.
— T. de Medec. Impression fâchetise dans
toute l'habitude du corps , ou dans quelqu'une
de ses parties. Affezione.
AFFECTIONNE', tz, pin. Amato, ee.
~ C'est aussi un terme de civilité qu'on
emploie quelquefois d.ms les souscriptions
dL's lettres. Atf.zionito.
* AFFECTION.NEMENT , adv. Mot
inusité. Avec affection , avec p?ssioa. Affe-
Ztona'a-rie-îte ; appassionatamente.
AKFECliO;\NER , v. a. Aimtr, avoir
de r.iffection pour quelque perscnnc, pour
quelque chos?. Ani:iri; po^ar affiz'i-.e; vo-
ler bene. — Affectionner quelque chose, c'est
»'y intéresser avec affection, avec ch?leiir.
Affezionarci ; interessarsi ; bramar c&n calore.
— v. r. S'attacher, s'.ipnliquer à une chose
avec affc.tton. Affezionarsi ; porre amore ;
porre l' ai'mo , prender affetto a c'iecchcssia.
AFFECTUEUSEMENT, adv. D'une ma-
nière affectueuse. Affettuosamente ; amorevole'
mente : teneramente.
AFFECTUEUX , euse, adj. Qui mrrque
be.-'ucoui) d'.iffection. y4j?(«i.;it3 , pien d'affet-
to ; benevolo ; amica ; affezronato ; tenero ;
dilettlvo,^ amorevole ; cordiale.
Af/ERENT, TE , adj. T. de Prat. Il n'est
usité qu'au fem. jvec le mot part. La p»pt
r» A F F
afférente d.ms une succession , Ht cefls aui
arpjrii'"' e' revient île droit à cnatun des
cohéritiers. QuelU fane che tûccaa ciiieuno
tie' cv.rtdt.
Al'f'fRMF. , ÌE, part. V. le verbe,
Arl-'I PMER , V. a. Donner ou rrendre à
fcrr-;. /'Jinare i f renier ajii'-o , aH apiiallo.
AtFKKMl, it, part. V. le verbî.
AKKEKMIK, V. a. Rcntlre ferme et stable.
Siab'Ure ; jermcre ; assicurjn ; c.'sirJare ;
/vrtjic-ir:; consoiiiare. — Rendre ferme et
consistant ce qui étoit mon. U.inscesens,
on se sert vins Join-ent de ratter.-nir , V.
— fit;. Rendre pUi; asiuté,.p;usin<ibranl.ibk.
Kitsoifjrt ; s'.^i'.Lir meglio i render più f<rmo,
f,ù siihiU. Affermir le cciirage , l'aiitori;c ,1e
sceptre d.ins la m.iin d'un Roi. — S'afterniir,
V. r. Devenir plus ferme , plus consist.int.
1! Sî dit au propre et au liruré. /farWarji;
eorfeimarsi , «. - T. de Manège. Affermir
la bouthe (l'un cheval. C'est continuer les
leçons cju'on lui a données, uour qu'il s'ac-
courume à reffet de la bride , et à ivoir
les h.mches basses. Confermar la tocca dei
camallo. ' , .
Af KERMISSEMENT , s. m. Action p:r
laquelle une chose est affermie. Etat d'une
cho;e affermie. Il n'a s^uere d'usage au pro-
pre. Ayiiungio; aostcuno ; f^rmjnia ; corrobu-
rr.7'one. — fii;. Çontirm.ition d.ins^ un bon
<!t.i; , comme l'.iftermissement de l'Etat, du
Tfjne , Aes Lois. Suurci\a; siahilità ; as-
iodjmenio,,ec. comme au propre. •
AtFt.TE , ÉF., adi. Qui est plein d'affec-
tation d.ms son air , clans ses m:mières , par
«nvie de pl.iire. Il ne se dit puère qu'en par-
lant d'une femme ou d'une tille coquette.
AiTctiato; reno di smancerìe. - Il se dit
.-ussi fies choses qui marquent de l'affectation.
Manière , farolc edittale , ricercate.
AtTÉrEKIE , s. f. Manière affctée de
psrler , on d'agir par envie de Rlalre. 4^''-
fâX'one ; Iciio ; smancerie.
AFFETTO, AFEETTUOSO. T. de Mus.
Mots empruntés dt l'Italien , pour avertir
gu'un morceau doit être rendu aiiectueuse-
jiient , lentement, tendrement. yV^cttuojo.
AFFEURAGE, s. m. V. AfTorage.
. AFFEURE' , Et , part, et adj. V. le
AFFEURER, V. a. T. de Coût. Taxer
l'es denrées , y mettre un prix. Fissar il
Affiche , t. f. Placard , feuille écrite ou
imprimée cjue l'on attache dans les carre-
fours , pour avenir le public de quelque
chi se. Cartello ; avviso al pubblico. - T.
d'I p'niUer. Broche ou fiche de fer qui sert
i retenir 1.' (ilière. Ago ; spina. — C'est
ausìi une forte pointe de ter , émanchée
«l'u.'e longue perche , servant a arrêter les
knteaux en l'enfonçant d.ins la sable. Puma
di jcrro con lungo manico , che si pianta
nella rena per ritenere i hatclti. — Petit
tngir dont se s'r'vent les pêcheurs pour
tf ndre leurs vcryeux. Pinolo , o bastoncello
da tendere i necossi.
AFFICHÉ , ée , part. V. son verbe.
AFHCHER , v. a. Attacher un i.l.ic.ird
jcur ûvcrtir le pv.hlic de quelque chose.
i arre , cjl^secre un cartello. - 6g. Afficher le
Ìel esprit, c'est se (ionner pour bel esprit ^
vouloir pa ser pour bel esprit. U se dit aussi
au rèe. ò'aKicher pour bel esprit, iiour im-
•pie , etc. Dan.s ce sens , il ne ie prend guère
4}ii'en mauvaise part. Far il he lo spirito ^ /o
ipiriio forte. — Afficher sa hunte ; rendre
pub'ic ce qui nous déihjnore. PuhbUcare ;
ren-ter palese la nostra versugna . il nostr.j
Mt'-'cr,.
AFFICHEUR , s. m. Celui qui afliche des
rljcaids dans les coins des rues. Colui che
straera rlj atvisi al p:tbhlico , i cartelli.
AFFIDE, éc, adj. A qui on se fie. Fida-
to , ftdle ; /cj/c ; fid.'. Il s'emploie aussi
subit. lU, confidente.
AFFILE , Ce , p.irt. jtrrotato , ec. - Rr.
€'. fm. Langue bien afiilée , se dit d'une
^e;si.nne qui parle facilement et beaucoup.
A F F
L'ngu* affiata, selvlla. , .
' A. FJLbR , v..a. Donner le fil a un ins-
trument qiii coupe , l'aiguiser. Andare i ar-
rotare ; dar il filo ; aguiiare ; appuntare.
- En T. d'Africult. il se dit de l'état des
bleds endommagés par les gelées du mois
de Mars , qui rendent les f.ines d-^s b'.edi
if petites qu'elles ne sont que comme des
illeti. Faragienire. - En T. de Jardin. Plan-
ter à la liene. Piantare aibetî in ri^a , m
fila , a fiale. - T. d: l'ircur d'or. M .rtre
I» i:ngot dor ou d'argent dans la filière.
rrafii'^re.
AfflLlATION, s.f. Espèce d',ido')tion.
Il se dit aujourd'hui en piirlant d'une Com-
muHniité qui en affilie d'autres^ FHa\ione;
fijliualânra.
AFFILIE', ée, part. V. le verbe.
AFFILIER , v. a. Adopter. Adottare.
- Donner .t quelqu'un la p.irticipation des
biens si>irituels d'un Ordre Religieux . i^^i'rt--
i^are; fur partecipe.
AFFINAGE , s. m. L'action par l.iquelle
on artiiie, on purifie certaines th<;-.es, comme
les mé:mx , le sucre. Affinamtnto , rafiina-
mcnto. — Chei les M.irchsndes Ch.mvrières,
la dernière façon qu'on donne au chanvre ,
qui le rend assez fin. L'ultima pettinatura
della canapa. - T. d'Aiguil. C'est la dernière
façon que l'on donne aux aiguilles , en les
f duucissant p.ir la pointe , sur une pierre
d'éméril que l'on fait tourner par le moyen
d'un rouet. Appuntatura degli a^hi. ~ [ . de
Manuf. de laine. Ss dit de la meilleure et
dernière tondure que le Tondeur de draps
peut lui donner. Cimata per la ier\a , o per
il Sine.
AFFINE , T. de Mar. On dit que le
temps aiiine , qu'il n'est point si ch^irgé ni
si sombre , et que l'air commence à s'éclair-
cir. // icmvo rischiara , rasserena ; affina.
AFFINE', ée, part. V. le verbe.
AFFINEMENT, s. m. Gr. Voc. V. Af-
finat^e.
AFFINER , V. a. Purifier par le feu ou
par quelqu'autre inoyen. Affinare ; raffina-
re ; depurare ; purificare. — Il est aussi rèe-
L'or, le sucre s'alSne avec , etc. Purgarsi;
affinarsi. — Affiner le chanvre. C'est lui
donner la dernière façon pour le rendre asseï
fin et assez délié , afin d'en faire un fil
propre a toutes sortes d'ouvrages. Scapec-
chiar il lino, la canapa. — Affiner les mé-
taux. C'est les puriher de toutes les parties
hétérogènes. Raffinare ; affinar i metalli.
- AHiner le ciment. C'est le réduire en pou-
dre hne. Smiminplare i tritare. - Alfincr.
T. de Mar.V. Atfine. - 1'. de Relieur. Ren-
forcer. Fortificare. — T. de Clout. & d'Epins.
C'est faire la pointe au clou en le passant sur
la meule. Asu\-{tre ; far la punta. - T. de
Cordicr. Passer par l'affinoir les matières qui
servent à faire des cordes. Raffinare ; assot-
tidiare... - On dit que le temps et la cave
affinent le fromage , c'èst-i-dire , qu'ils lui
donnent un goût plus exquis, plus relevé. 1/
tempo e la cantina migliorano il cacio.
AFflXEKlE , s. f. Lieu o.'i l'on affine.
Ferriera ; manonn.
AFFINEUR , s. m. Celui qui affine l'or et
l'argent. Affinaiore; raffinatore, edallaZecca,
saggiitore. ,
AFFINITE, s. f.Alliance, degré de proxi-
mité q'-ie le mariage acquiert â un homme
avec les parens de sa femme , età qne lemme
avec c?ux de son mari. Affinità; alleanyï;
larentado. - Se dit aussi di la conformité ,
de la convenance , du rapport qui est entre
diverses choses. Affinità ; convtnien^a. — La
liaison que des personnes ont ensemble.
Umane ; l'ga ; amistan^a. — En Chimie se
dit de la disposition que des substances on',
à s'ur.ir ensemble. Affinità.
AFFINOIH , s. m. Instrument au tr.ivers
duquel oi\ fait passer le lin ou le ch.invre ,
pour l'affiner. Scapecchiatoio j pettine da
raffinar la canapa , il linj.
/iFFIQUF.TV, s. m. pi. Il ne se dit guère
qu'en rai|leric , en pulant de pcUts iguste-
A F-F -
meiK d'une femme. Ornamenti da donnai,
"AFtIH'vVÀTIF , ivï, adj. Qui affirme,,
qui soutient une chos' pour vr.iie. Afferma-'
tivo i. affermante ; r.ittJficante. — On appelle
en logique , pr"vositioii iffirmative , toute,
proposition par L'pielle ou atìfirme une chose.
t'roposi:(ione affermaau , o affermativa. Et
on dit parler d'un ton r.ffirmitif , pour dire,
parler d'une m.iiiière trop décisive. Parlare
dottoralmente , o in tuono decisivo.
AFFIRMATION , s. f. Exi.ression par.
laq.ielle on assure qu'une cfeose est vraie.
Il n'a guère d'usage qu'.m Pilais , où il se
prend pour assurance avec serment , et dans,
les formes juridiques. Aff'eanayone ; asse-
veranza. — T. dç Logique. L'expression
par laquelle une proposition affirme. Affer- '
mariane.
AFFIRMATIVE , s. f. Proposition par
Laquelle on affirme. Affermativa. - Prendre
l'affirmative pour queltni'un , c'est se décla- .
rer hautement en sa faveur. Abbracciar il
partito , la difesa di alcuno.
_AFFl.i.\ÎATlVEMENT, adv. D'une ma-
nière affirmative. Aff'enia'vamente.
AFFIRME', ée , part. V. le verbe.
AFFIRMER, V. a. Assurer, soutenir qu'une
chose est vraie. Affermare ; affirmare ; con- ,
fermare ; rattificare ; assicutire ; accertare
asserire costaitemente. - T. d: Palais. Jurer,,
assurer avec serment. V. — En Logique, on
dit qu'une proposition affirme , pour dire,
qu'elle exprime qu'une chose est. Proposi- _
rione affermante , aff'ermatifa.
AFFLEURAGE, s. m. T. de Boulangtu
Bonne mouture. Spolvero.
AFFLEURE', ée , part. V. le verbe.
AFFLEURER , v. s. Réduire deux corpi
contijus à un même niveau. Conguasliarei
pareggiare.
AFFLICTIF, ivE, adj. II n'est guère en.
usage qu'au fém. , et dans cette phrase."
Peine aifiictive ; peine à laquelle la Justice
condamne un crîmin.el , et qui n'est pas sim.»
plement pécuniaire. Affittivo ; penale.
AFFLICTION, s. f. Déplaisir, abatte-
ment d'esprit. Affi'\ioie ; travaglio ; tribo-
lazione, ambascia; du^iea^a ; travagUamentoi .
dolore.
AFFLIGÉ, s. m. Qui a du chagrin. Con-
soler les affiliés. Consolar gii afflitti , i tri-^
"aVfLTGÉ , é; , part, et adj. V. le verbe..
AFFLIGEANT, te, adj. QuL cause du
dé .1 .i.ir. Acerbo ; che affligge ; doloroso ;
affiirr-vo ; aff'annoso; .f scaro; tormentoso.
AF.'^LIGER, V. a. Causer de la douleur,
de la peine , du déplaisir. Affliggere ; attrista-
re ; gramare ; travagliare i aigosclare ; ab-
batter; ; tormenta-e ; arìgitstlare ; acc irare»
— V. rèe. Sentir du déplairir , de la peine,
ce faire du chaerin de quelque chose. Afflig-
gersi ; accorirù. darsi afftaino , ec.
AFFLUEN'CE:, s. f. Concours et cliìite
d'eau, d'humev.rs , etc. Àffl.isso d'umori;
affìuen^a , ahhoni!at\a ; copia. — fig. Grande
.ibondance de trlle chose que ce soir. Af-
fluence de peuple , de biens, etc. Affluenza ;
copia ; sjprabb.jndan^a di beni , dt perso-
ne , ec.
AFFLUENT, TR, adi. T. de Rlv. Il se
dir du lieu où une rivière tombe dans une
auTe ; comme Confluent se dit de l'endroit
ou d'ux riv'ères se joignent. Foce.
AFFLUER, v. n. .S'è rendre en un même
can-il. Il se dit prot>remerit d^s ecux dont
le concours et l.tchi're se font dans un même
endroit. Abbondare ', concorrere ; unirsi ; sboc-
care ; metter capo ; metter foce ; scaricarsi,
— Arriver en abondance , V. Abonder.
— Survenir en gr.ind nombre , comme ; les
Pèlerins affluent à Rome, etc. Concorrere;
ven'r in ij'^a-^t-tà,
AFF'OIBI.I, lE, part, et id'f. V. le verbe.
AFFOIBLIR . v. a. Déb;li-er , rendre
ro'Ve , énerver.^ Indebili'i ; infnlre ; af-
f'ang're ; aceosc'are ', infievolire ; H iccare ;
debilitare ; affievolire ; stancare i straccare^
X FF
«ffissiri ; snervare ; apaHre ; sgupUaràire.
- Affaiblir les espèces d'or ou d argent ,
c'est en diminuer le poids ou le titre. Al-
lenir U monete , xosarl:. - Affo.bhr une
pitce de charpente, ou .lutre corps , -c est
«n diminuer la grosse-.ir, l'épaiiseur , le vo-
lume. Jsiouigiiure ; consumare ; scemare ,
éimmuir !a gros s e\iJ ; /a mole. - v. r. De-
venir foible , débile , sans forces. Affralirei
infralire ; ìrdcboUre; acj. nicchiare i debdlrarst.
AFFOIBLI iSANT, te , ad]. Qui affoiblit.
Che indebJ sec , debilnj , ec.
AFFOIBLKiEMEN T, s. m. D^ilitation,
di.-ninu'.ion de forces. Il se dit des force: du
corps et de celles de l'esprit. Debolenn ;
fievu'eliJ \Jtacc!i--^a ; înJeC'-'lîmento ; man-
canza y infralimento ; diminuhiento ; seadc-
mento di ì'u'\e.
AFFOLE' . ée , p.rt. Ebbro , paixo
J'jrt.re. - T. de .Mar. Se dit de I'.TÌcuille
d'une boussole qui n'indique pas ex.ictcmeiu
le Nord. AS" r-'U" • bussola fa^a ; imp^i-
AFFOLER , V. a. Rendre excessivement
passionné. Il n'a g^»ère d'usage que dans
le style familier , et au part, tar impa-^itr
J*amû>-e; cagionar soverchio atiiore.
. AFFOLIR, V. n. Rich. Il est fam. Deve-
nir fou Imia^TJre -, i^rjpa-rare ; ammattire ;
dii entar parlo ; ihfoUire ; jt/lUsgiare.
: AFFORAfJE , s. m. Droit qui se paie à
On Seigneur pour la vente du vin. Ùaxjo ;
gabella che pagasi in certi luoghi al Sis'iort
per poter vendere vino.
AFFORER , T. de Cout. V. Affeurer.
AFFOUAGE , s. m. T. de Coût. Droit de
prendra du bots d.nns une foret nour son
chauffage. Diritto o gins di la^iliar legna
h: un iusco pel proprio uso.
AFFOUAGEMENT , s. m. T. de Cout.
L'érjt ou la li;te du nombre de feux de
chaque Paroisse , qu'on dresse à l'efftt d'as-
seoir la taille avec équité et proportiun.
Libro dove si registrano i fuochi o sìa case ,
o famìglie d*iin luogo per l* hnposiicone delle
Tf^URAGÉ, ée, adi. T- d'Econ.Rust.
Qui a sa provision de foin , de paille , de
fourr:...e. Pnvvrduto di fieno , paglia , ec.
AFFOURAGEMENT, s. m. T. d'Econ.
Risi. L'.icùun d'affourager , de donner du
fourrac;e , de la paille , du foin au bétail.
// da-c ,1 fieno o la paglia al bestiame.
AFFOURAGER, v. a. T. d'Econ. Ru,t.
Donner du fourr.içe , du foin , de la paille
aux bœufs , aux brebis , au bétail. Par il
fura-gio o sia il fieno , o la paglia al be-
■ Af FOURCHE , s. f. T. de Mar. L'an-
cre d'.iffu'.ircho est la troisième ancre d'un
vaisseau. .S con-'j ancora di posta.
■■ AFFOURCHÉ, ée, part. V. le vér'oe.
■ AFFOUPCtlEU, V. a. T. de Mar. Dispo-
ser deux ancres en les jetant à la mer, de
nianière que leurs cab'es viennent .a f-jrmer
une espèce de fourche. Ormeggiarsi a due ,
o a barba di gatto ; dar fondo ad una seconda
àncora d! posta; afforcare.
■ AFFRAIC.iEi< . v. n. T. de Ma-. Le vent
àffr.ìiche. C'est lorsque le_ vent devien: plus
fort qu'il n'éfoit , qu'il fraîchit. Il vento rit.-
fresca ; affresca.
AFFRANCHI , lE , s. m. et f. Parmi les
Romiîns c'é'oir un esclave à qui on avoit
donné la liberté. Liberto , o liberta; schiavo
o schiava fatta lihera.
AFFRANCHI, ie, part. V. le verbe.
AFFRANCHIR, v. a. Mettre en liberté.
Manowetiere ; far libero ; afr.mcare ; libe-
rare dalla servitù ; di^r.are la lih-rti. - l.
de Mar. Affr.mchir la pompe ; Jeter pl-js
d'eau qu'il n'en entre dans le vaisseau. Ag-
gottare; rivincer l' acqua colla trotvha; ascia-
gtr la s:i:tina. - Affranchir ri^i- «litles ,
affranchir me Ville, V. E;;c-mpter, t)échar-
ger. Affr.nchir une lettre , un paquet. Fa
p"ayer le : ort au bureau d'oi'i on !e^ fait
p'artir. Francare una lettera, ce. — Affran-
•ifcir , fig. Délivrer. L:l>erare ; esimere , ec. |
'A FF
ta mort nouî affranchira des misères de c«
monde. — Hoar dchvrc-r , V. — En ma-
tière de Fief, afFi-dnchir un héritage, c'est
le libérer de quelque charge , de qiulçije
rcnce. Liberare da un peso , da un obbili^j.
- Il est aussi réc Vexerapter, se délivrer
de quelque chose de fâcheux, secouer quel-
que joug qui incommode. Esimersi^ libi-
rursi i iuttraisi.
AFFRANCHISSEMENT , s. m. 1! n';i
gucre d'us.ige dans le uremier sens d'aRVan-
ciiir , qu'en p.«rljnt des yncieus Grecs ou
Romains ^ et il si^niiie l'acrion par laquelle
on aSranchissoit un esclave. Man'imissionei
liberare da servitù j H donare la libertà ; Lo
afrd.icai'c. — Pour, exemption , décharge.
Lll'irayonâ'j esenjj.&ne\ Jranc^kigîa*
AFHvE , s. f. Grande jisur , extrême
frciycur. îl n*e«t en usage (jii'au pi. 0/rore y
sy.iy^'nro i tdrvre j raccapricdu-
AiTRETE', éc , parr. V. le verba.
AFFRETEMENT, s. m. T.de Mar. Con-
v<i!nùon p,our le loun^e d'an vaisseau. AWy,
noU;s'!o-t, ifittimcnto,
AFFRÉTER , v. a. Prendre un vaisseau
à louage. Noleggiare,
AFFRETEUK, i. ra. T. de Mar. Mar-
china qui prend un vaisseau à louage, et
qui en paie tuut p<ir mois par voyage , ou
\Ki'- tonneau j au propriétaire, pour le fret.
NoU?fJatore ; ajficT.itore,
_ AFFREU'.E.vlEN F , adv. Effroyablement,
énouv.mtablement , d'une manière affreuse.
Orr'bilmcritc , spaventi y i^lminti -, spaventosa-
mente.
AFFREUX , EUSE \ adi. Effroyable ,
lïorrfble , qui fait frayeur. SpavintevoU ;
syavcn'oso \ ornhile -^ tcrr.blc ^ orrendo.
AFFHIANDE'. ée , part. V. le verbe.
AFFKJAN-JEK , v. a. Rendre friand. Far
P.0L010 o Iccardu \ allcttare ; avv^narj alie
ghiottonerìe -f allcccornir^ — ^*our AtlVioler
iui prop. et au ti.^. V. — T. de Fauc. Afirian-
der Toiseau , c'est le fr.ire revenir sur le
leurre avec du pàc de pigeonneaux ou de
poules. Adescarli il Jj,écon£.
AFFRU.)LE\ ée, part. V. le verbe.
AFFRIOLER , v. a'. Attirer par quelque
chose d'agréable aU goiÎt. AlUttarc\ adescare;
acscar: ; tirare y invitar con lusinghe o altro.
- fì^. Attirer par q u-lque chjse d'utile.
Allettare \ adescare; attrarre.
AFFRiTÉ . ÉE , p.<rt. et ad). V. le verbi-.
AFFKITER . v. a. i'. de CuìslnUr. Mettre
un meublé , un poéle , en éî^t de frire
conven.]h!oment. Racconciar le padelle i rl~
metw/c in i^fam da pAcr frl^^cre.
AFFRODILLE. V. Asphodelle.
AFFKOOINE . c'est uà jiom que les Ch:-
mi-ï'-^^ ont Htinné au cuivre. Rame.
AFFRONT, s. m. Injure, outrage, soit
de parole , soit de hix.AJf'rontuiini^iuria ; so-
pruso ; torto ; offesa: villanÌ3 , ohras^io i s/h-
■ì'p ; smacco ', in/àmia i disonore. — P^ot.ir
déshonneur, honte. V. — Essuyer, boire,
dizérer «n .Tlrront. V. ces mois.
AFFRONTAILLES , s. m. pi. r. de Prat.
usile en quelques endroits pour signifier des
bornes d'à ))lusieurs héritages , aboutiss;m'.es
à cell-^s d'un au're fonds. 6'on^^./; limhl,
AFFRONTÉ, êE , part. A_{f roi tato , ec.
- adi. ^* d^ BUsor.. Se dit de deux animaux
qui se r-^'f. rden"-. Affrettato.
AFFRONTER , v. a; Attaquer avec har-
rliesse , avec Ìn:rép'd::é. Affrontare ; assa-
lire ; assaltar: ; correr aiosso, — fig. Affron-
ter la mort , les périls , les dan^-^rs ; s'expo-
ser hardimcn' à la mort , aii peri! , ^ux. dan-
gers. Esporsi ; cimentarsi ifarsi incj/itro ; ar-
risc'i'arsr. — Tromper sous prétexte de bon-
ne foi. Gabbare : PÎtin'àrd'j ingannare-, sor-
prendere ; trnffjr,-, barattare.
AFFRONPERlE^s. f. Action d'aîfror.ter,
tromperie. O'u.'iferia ; baratt:rta : trufferia ;
tru^'j ; gherminella ; gabhamento ; frode ; tra-
"'AfFRONTEUR, s. m. Celui qui_ affronte
qui trumoe lâchement . qui n'a ni foi ni hon-
neur, Giancacore'j truffatori if urbo, barattiirc i I
À G A
15
ingannatore; a^tras^e,
AFFRONTEU^E , s. f. Trompeuse. In-
gannatrice ; hirba ; gabhatrice ; agfiratrlcs.
AFFUBLE , ÉE , part. V. la verbe. ■ ' i
Ai-FUBLEMENF, s. m. -Voile, habille-
ment, ce qui couvre la tcte , le visat^e , le
Ci>rps. yelame; velamento; vAo; veste; c<h-
primento ; mantello ; invoglio ; sopravveste i
bacucco.
AFFUBLER, v. a. Couvrir , envelopper
la tète , le visat,e , le corps , de quelque ha-
billcrï>ent , de quelque voile. Coprire ; im-
bac-iccare ; vest'te ; velare ; inviluppare ; im^
bavagliart. — il est fam. et fon s'en sert
fdus ordinairement au réc. — Gr. Voc. fia;
Se prévenir en faveur de qoilqu'un , de
quelque ujiinron , s'en cocffer*, s'en ciuêter.
V. ces mou.
. AFf USION , s. f. T. de Pharm. Elle co«-
siste à verser une liqueur Iroide ou chaude
SU" certains inudicamens, Sprui-{u ; aspersionci
AFFUT, s. m. Machine de bois servant
à soutenir le canon et à le faire rouUr. t'ajc-
rctta da cannone. Ai^nl ie mer. Incusso. —
T. de Chasse. L'endroit où l'on se poste potiT
attendre te gibier à la sortie du bois ou à U
ren-rée. Posta. - fig. et jrov. Etre à l'afft(t,
c'est épier l'occasion de faire quelque chose,
être aux aguets. Esser o star m a^i^tato.
.AFFUTAGE, s. m. La peijie.'le soin,
l'industrie d'affûter un canon. Lo allestir i
cannone. — T. d'Arts méch. Raccommoder la
pumte ou le taillant d'un outil émoussé , ou
sur la meute ou sur la pierre à repasser. Ai^-
larura. — T. de Chap. La façon que l'on
donne aux vieux chapeaux , en les remettant
à la teinture , en leur rendant le lustre , ou
en les redressant sur les plombs , et sur-tout
quand on les retourne , et qu'on leur do.-uie
une nouvelle colle. liacconcio ; racconcia-
mento ; e nuova tintura di cappello vecchio»
— 7". Ì« jMM.vfj. Assortiment de tous les ou-
tils nécessaires aux différens ouvrages. Assot'
AFFÛTÉ , ÉE , part. V. le verbe - T.
de Miiniiis. Ouvrier affûté se dit de celui qui
a avec lui tous les outils, trovyeduto di tutti
gl' instromenti necessari .
AFFUTER , V. a. Mettre un canon sur
son arlùt. Allestire il cannone ; apparecchiarlo;-
prepararlo. — En T. d'Arrs. Affûter est syn,
d'aiguiser. Affilare ; a;uiiaie.
AFFILAGER.s. f. /. riollandais. Officier
qui presidi aux ventes publiques d'Amster-
dam. Uj/i^iale proposto ai pub ti II ci incanti in
Ainsi*--Jajn.
AFIN , Conionction qui dénote la fin pour
laquelle on fait quelque chose. Il a deux ré.
S'ines; l'un avec Que et le subjonctif. Alin
que vous l'i sachiez ; et l'autre , avec la pré-
position Da et l'infinitif; afin de pouvoir
dire , arin d'obtenir cette grâce. Alfine ; ajfint
che ; affinchè ; a fine : per ; acciocché.
^ AFlOUNE «u FIU.ME, s. m. T. de Comm.
Sorte de lin qiit vient d'Egypte. io^j A' i;«i»
clic ci carila dall'Egitti.
AFRICAINE , s. f. T.de Jard. Fleur d'Afri-
que, autrement œillet d'inde. Il y en a de-
iTeiite et, plus esjièces , dont un>; appelléa.
l'Alrtcâine commune est fort venin^euse,
yijla Ajricana. - Espèce de Sauterelle lon-
gue de cintj pouces , fort remarquable par
son miclianisme. Locusta africana.
AGA , s. m. Mot irèi-com.mm dans l'His--
toire des Turcs, Commandant , Cnroien ,
Aga; comandante ; cuuude. L'Aga des Ja- ■
nissaires. L'aga de' Gianituri. Ait^-.-ù, veut
dire, C'.mm.^ndau; de. Gardien de.
AG ^.ÇANF . TE, adj. Qui agace, qui
excire. Andante ; ad'uante ; che provocai
et ptui prji-rcment ; cl:e muove ; che alletta ;
che s'duce. Ues' regards ag.iç.ms.
AGACE , s. f. Oiseau qu'on nomme au.
trement l>ie. V.
AGACE' . ÉE ; part. V. son ver' e.
AGACEMENT , s. m l.npres,ion désa-
gréable que les fruits verts font su les dents ,
quand OH les mange. Allegamento de' dinii; y
C i
ao AGE
l'ù/ltfjr de denti.
AG ACLR , V. a. Causer aux den's une es-
pèce de sentiment dtsagrédble et incom-
mode , tel qu'est cckii qiie causent les fruits
verts et acides, qi.ird on les man(;e. En
ce jCns , il ne se dit qu'étant joint avec le mot
de dents. AlUg^re i demi. - fig- Picoter ,
exciter quelques paroles , par quelques ac-
tiuns. Ecc'tdre ; muovtrt i imyonunare ; a\-
\tire ; f-'royvcare ; solleticare ; fungere. — £x-
titer |>;ir des manières attray«ntes , par de
tes^trds. Allettare \ smuoverei far U{1 per
ta-rjr anidre. — Il d>t aussi réciproque.
AGACt-RIE, s. f. Mot par lequel on ex-
prmv li^MCtitos ciiosii que dit uu qae fait
une tcmme , et les petites manières dont elU
se sert pour attirer l'afcnticin de quelqu'un
qui ne lui dép'ait pjis. Aluinc ; vcHi ; lusin-
ghe ; it.inJiX'e ; le^i ; monelcrie.
AGALi.OCHU.vl , s. m. Sorte de bois des
Indes. \ . A!. Ci.
AfiANTt , T. de Mar. 11 est employé par
fuelijiies iMatelols , pour dire prends. A^-
guania.
AGAPE, s. f. Repas que les premiers
Clircîiens ftiisoient d.ms le> Eplises, et qui
ont fé abolis a cause des bb.is qui s'y
é'oivnt lil'sses d.'ns la suite d?s tems. Agape.
AGArEl'ES, s. m. pi. C'étoicnt d..ns la
pr'mi;ive Eplise des iilles qui vivoient en
Communauté , san> faire des vœux. Agapeti.
AG.1R1C , s. f. Plante purgative de la na-
ture du champignon , et qui s'attache au tronc
<'cs arbres. Ag nco. At,..ric de chêne , ou
^•.1 i^ouvier , ch.'inpiiinon de chêne. Agar'cn
quercino. - Ag'iric minéral. Es,>ece de craie
nne , bhnche , douce au toucher , friable ,
qu'on apporte comrnunémetit d'Allemagne.
Alarico mineraU o sia d'Alkmagna.
AGAiTE, s. f. Irévanx. Pluie trés.abon-
^ante. Rovescio d^ae-,ua ; diluvio.
AGATE, s. f. Pierre de la n.iture du cail-
lou ; elle est fort dure et prend parfaitement
le poli; elle donne des étincelles lorsqu'on la
frappe avec de l'acier , et v.irie po.-.r 1-s cou-
leurs , les veines et Icsaccidens qui s'y trou-
▼ent. Les A(',ates les plus estimées , sont cel-
les qui vienr.ent d'OrUnt. Agata. Les Agates
arborisées ou hcrbonsées , sont celles dans
lesquelles on remarque d-iS .nccdens sembla-
bles a des .-rbrisseaux , des buissons , ou des
tame.Hix qui ont été formés par la nature
dans l'iniéruur de ces pie.res. On les nom-
me eu'.si Dendrites. V. L'Agate onyce est
rie pîusieurs couleurs , m-iis ces couleurs , au
lieu de former des taches irrégulières com-
me ('ans l'Agate simplement dite , fotnent
des bandes ou des zones qui représentent
les ditTcrenies couches dont l'Agate est com-
posée. AgntJ onice. - L'Ag.itc œillée est une
espèce d'Agate onyce dont les couches sont
circnLàres." Agsta sardoniala. - On appelle
féiiéralcment Agares , toutes le; représen-
tations de queuque chose que ce soit en Agate.
- Agate , T. de Mar. V. Gate. - En T. d.-
Tireurs d'or. Instrument ou pierre à rebrunir
l'or. Bnfniiojo.
AGATIS , s. m. T. de Coût. Dommage
Causé par les bÊîeS. Danno cagionato dal bcs-
AGATTf , s. m. T. de Boian. Arbre du
I„rl..b..r. A/.ali ; maiabaric^.
AGE, s. m. { L'A e.i long. ) La durée or-
•lir.a'rc de la vie. Età ; eiaie; ctade. - Age
d'homme , signifie l'âge viril, tià virVe. -
Age se dit aussi de tous les différens degrés
de la vie de l'homme. Ace tendre , bis à^e.
Tenera >.tà ', prima et.i. Age caduc. Età ca-
dente , ce. - En p.tlant'des dieinises et des
soulier', qu'on donn-- aux petits enfans , on
dit dfs clumises d.i premier Jg» , des sou-
liers du premier àte. Della f.tnciulU\\a ;
dtIV injan\ra\ de* primi anni; le_ prime tj-
nutt ; U prime sca pc. - Axe sig..ilie aussi
le teins qu'on est en vie. A l'âge de trente ans;
îl cî" de mon âge. All'età di trent'anni ; egli
i .della mia età- - Age ite dit aussi p.ir rela-
tinii divers tems rs.iriiués par Ics Lois pour
«»uiiuis funciieiK «le U iociéut Civil». Àiiisi
AGE
Von dit d'une fille qui n'est pas encore mi-
bile , qu'on ne 1j peut marier , parce qu'elle
n'est pjs «n âge. D'iui jeune homme qui ne
peut pili disposer de son bien , parce qu'il
n'est pas majeur , qu'il n'est pas en di;e ,
qu'il ii*a pas encore l'âge. Non è in età. — On
aj. pelle l-ettres de benélice d'àje » de dis-
pense daje , des lettres p.ir leS|iaelles le
Prince accorde a quelqu'un le privilcge de
posséder quelque charge , quoiqu'il n'^ic pas
encore l'âge prescrit par les Lois. Dispensa
per mancania d\(à. — Age Sc: prend abijlu-
mcnt pour vieillesse , pour un ai^e fori a/ancé.
C'est un homme- d'âge. Etre sur l'à^e. l/omi}
d'eei pr.jvctt.1 ^ uy>ai!{.i!a i isarc aticmpato.
— On fiic , qu Li.i iiomni:; est entre deux âges,
pour dire , qu'il n'est m jeune ni vieux, ira
ie Aud ecJi tra i-tovanc c vecchio. — Age, dans
la sisfulication du tt'ins e: du cours de la vie,
se dit au^si dcsanimjuK. Età d'un c^inc , d'un
^atto ^ d un cavallo^ ec — On dit qu'un che-
val est liors d'âge » pour dire , quM n'a plu^
les mjtques p^r lesquelles on counoît l'Jge d^s
chevaux. Cav.illo che non marc^ ^lù. - Age
>e dit auiii du temi auquel les thoies dont
on parle y sont , ou ont été i et Cji ce sen» ,
il ne se dit qu'avec le pronom persCnnel.
Merveilles rie notre âge. U fut rornemeat de
son à^e. Eta i tempo , sscolo ; giorni ; mj.-
ravisiU de' nvstri i;!ornl ; ornamento de* suol
tempi, - Age, T. de Chron. Cert.un nom-
bre de siècles. Le monde est divisé en plu-
sieurs ag^s- Età del mondo. -~ On appelle
aussi l'at,»; du moiide , la durée du monde ,
le tem. .lui s'est tcoulc depuis que le monde
est créé. Les Poetei a',)?p!leiu le, quitre i^es
du monde , quntre dirtérens espaces de tem.,
dont le premier est l'àfje d'or ; le second ,
r,ïj;e d'argent; le tro.sième , l'âge d'airam ;
et le quatrième , Vage de fer. Etc. , suolo
d^uro y d'urgent j , tc. — On appelle iig. l'âge
d'or, un terni heureux; et Tà'^e de fer un
tems dur , on tems de guerre , de calamités ,
de crimes. Eta dall'oro ^ U secolo di ferro.
— T. d'A^rran. Un dit l'âge de la Lune, pour
dire le teins qui s'est écoulé dep.us que la
Lune est renouvellée. £m , giorni ddU Luna.
— En T. d'A^rie. Il se dit des année> d'un
bois, d'une plante, d'un arbre. £ti.
ÂGÉ, £E , adj. Quia un certain âge, un
certain nombre d'années- 11 est âgé de vingt
ans. £j// e tn età di vent' anni. - Agé , mis
tout seul sans rien qui suive » si;nitie , qui
a beaucoup d'âge. Attempato ^ vecchio.
AGENCE . s. f. La chart^e , l'emploi d'A-
gent. As^n{ia i m:nlstcra d'Amen::.
AG1*-:\Caî , ÉE , p-'rt. V. le verbe.
AGf-:.\'CtMENr , s, m. Manier-- d'.irran-
ordre. Ordtn: ; disposi-
, ar^ji^io i art.: - T.
meut des gro.ipes , la
1 même groupe. L'ordì-
te de' graffi.
. Mot fam lier qiii ne se
gLiêre que de petites chOiesaccoininodées
ou ran;éa. avec soin. V. Ajuster , accommo-
der, ^-rranter.
A' ;i'.\I)A, s. m. (Mot empruntédu Latin.)
Mémoire des choses qu'on a à t. uri* , et plus
communément périt livret destiné i"uir y
écrir.- les ciioscs qu'on a à (.nrç. Libro d' rieo dt.
AG!-NOUlLL£, Ét.p.irt. ln:,i.ccn-ato.
AGliNOUa.LliR . s'AGE.NÔUILLER ;
v. réc. Se merre a genoux. Jngiiiocchiarsi ,
in^-tc'si a ginochi't.
AGE.'MOUlLLOl.; , s. f. Trévo ix. Terme
b.TS. l'rie-Oicu , coussin, carreau, et géné-
r.ilement tout ce sur quoi on s'ajenouille-
l. gnoechi.itoio.
aGK.\T , s. m. T. de Philos. Tou' ce qui
agit , totit ce qui oi>ère. Agente y operante.
1! est ODPOsé à Patient ; aiqs' l'on dit ; l'Ag.-nt
et le Parient , pour signilier la cause qui
Oliere, et le sujet sur lequel elL' o-ière.
L'agent: e 'I c.iyence. — Celui qui fait les af-
l..ires d'un Prince d.ms l.i Cour d'un au:re
Prince , sans caractère public. Aliente ; mi-
nistro. - » )n appelle Agent du CU'rt;é , les
diux Ccclétiutii^aet du second Ordre , choï-
ger , oe me 're en
"Cône; acconc'arji:it.
de Peint. L'ench-in
liaison dosfigur.:s d'u
«.mîi, ithW in<ie,
AGLNCER , v. i
dit
A G I
sis pour avoir soin des affaires du C\t9/i
par les deux Provinces Ecclésiastiqut-s qui
son: en droit de les nommar. On pourroit
les appeller : Agenti , proctraiori del Clero.
- Agent de change e: de ban^pie , est ce-
lui dont l'em >Iji est de s'entremettre entre
les nl..rchnids , Né^ocians et B.inquiers ,
pour tac'liter le commerce de l'.rgent, des
lettres et des billets de clianse. Sensale ;
agente di cambio.
AGEO.MÉTRIE, s. f. £«><:/. Defuu; ou
ignorance de Géométrie , qui fjit qu'on s'écar-
te d;; principes et des règles de cette science.
Ignorjnia delia Geometrìa.
AGERATE , s. m. T. de Hotan. Sor'e de
plante , dont le mis il qui sort du calice , de-
vient un fruit oblong , membr.meux , par-
tagé en deux lo^es , et rempli de petites se-
mences attachées au. placenta. /4''fr<ifo ; erba
simde .all' Olibano.
AGE lArO;DK, s. f. T. d: Botai. Plante
qui porte ses fleurs sur une petite tête en
tarm." de demi g'obe. Ageratoide.
A.jGRA. AN'r , TE, adj. Q.ii aggrave.
Il n'a guiri d'u.ige que dans cette phr.ise :
ci:c jnsr.mce agi^ravante. Aggravante.
A.;';RAyATiON , s. f. r. de OioleCan.
V. Aggr.ive.
AGGRAVE, s. m. La seconde fulmina,
tion solemiielle d'un .vljnitoire a chaud ;lle5
éteintes , après trois publications du même
iVIonitoire , pour av^-ir révélation de quelque
cas, avec meu ices de fulminer les d.-rnières
censures de l'EgTse sur ceux qui en s.'Vent
q.jelque chose, et qui na veulent rien révé-
ler. Monitorio.
AGGRA^'E, iÌE,p.irt. et adj. V. le verbe.
AGGRAVER, v. a. Augmenter, rendre
plus grief. Aggravare; reatùr pi ^rive i ali-
mentare; accretcere. — U est aussi réc.
AGIAU, s. m. r. de Doreur,. Dans l'ar<
de travailler les cuirs dorés , c'es- un espèce
de pupitre où est posé le livret qui contient
les feuilles d'or. Sorca di leggio.
AGILE , adj. de t. g. Léger et dispos , qui
a une faraude facilité â agir , à se mouvoir.
Agile i snel'o ; destro ; legg'ero ; franto ; fc-
AGILEMENT, adv. Avec agilité. AgiU
mente ; destramente ; prontamente ; snella-
mente ; l'evem:nte.
AGI. .ITE, s. f. Légèreté, grande faciliti
à ie nijuvoir, souplesse de corps, ./^^'i/iti ;
destrci^.! ; leggiere^a , e dispost:i[a di corpo.
AGiO , s. m. T. de Ban.jue et de Comm.
Le change ou la difTérence qui se reri.;ontre
entre l'.irgent cotirant ou mannoie cour.-.nte ,
et de caisse. À^eio. - 11 se dit aussi pour ex.»
primer le profit qui revien' d'une avance que
l'on a faite pour quelqu'un ; de sorte qu'en
ce sens , les mots o'agio et d'avance sont sy»
n-jnymt'S. Aggio per l'anticipata d'una sommi
di danaro. — Il se dit encore , mais impro-
prem-;nt . pour signifier le change d'une
sommi négociée soit .ivec porte, soit avec
pront. Cani/o ; a^.gio.
AGIOG lAPHl-; , s. m. T. Dogmat''que.
Au'eur des vies «les Saints. Scrittore dell*
vita de' imititi. -Agiographes , adj. pi. Pieux.
iVom qu ■ l'on donne à une partie des livres
de l'Ecriture, et autres livres de piété. LiArt
sacri . d-vu'i ^ pii
AG! Ji-O ;iOUE , ad), de t. g. T. Eecles,
Signifie littér.ilèmarit discours qui concerne
les Saints , ou les choses saintes. Oc' santi ;
di cote sante.
AGIOS , s. m. pi. Gr. Vcc. Mot usité dani
le style familier pont ex'^rimer des maniè-
res, des ïfTectations soit dans la parure, soit
autrement. On dit à Paris , en se moquant
des olifichets d'une femme ; ce sont des agios
d'une- mariée de Village. Voilà une fille qui tait
bien des aeios. Affeeta{^ioni; smorp.e;smancerie.
AGIOTAGE, s. m Pro'it usiraire et ex-
cessif qu'on prend pour convertir en ar.;ent
compt,-mt quelque promesse , quclqiie billet,
quelque rescription. Traffico usùra/o de' vi-
glictti t promesse e altre scrtxture di cointner.
l'tf , t Ciò 4pi\ial>ainte allerchi son ctiiatt i»
A G L
4JjereiUo. Aiiiourd'hui il se dit commiiM-
ment d'une espèce de «"ii d'actions , ei on
ne peut rendre ce mot en italien que par le
néolociiine.d' /îjiuw^i'io.
AGÌOTE , ÉE , part. V. son verbe.
AMOrtR, V. n. faire laawtage. far un
traffico usuraJQ , cc. V. Agiotage.
AGlOTEUtl, EUSE , s. m. et f. Celui
ou celle qui fait l'aeiota^e. t'o/w, o cola che
fà un traffico , ce. V. Agiotage.
AGIR, V. n. Faire quelque chose. Fart ;
Ofcran i esser in aùom , in motu. — ()péfcr ,
produire quelque effet , taire quelque iin,.re>-
sion. Asirc ; far il iuo cff'jtto ; opcran ; in-
fluirà. Négocier, s'employer en quelque al-
fa re. A^iiars ; trattare ; intramittersi ; a/;i-
Tc. Je vous prie d'agir pour moi. — 6e con-
duire , se comporter, i rat'are ; agire ; fan ;
operare ; comportarsi ; maneggiarsi. Agir en
homm; d'Iuuneur. - Foursuiv're en Ju>tice.
V. Pùuriuivre. - Il s'em,)loie aussi imper-
sonnellement , et alors il sert à marquer de
quoi il est question , comme : il s'agit de sa-
voir i il s'agit du >alut de . . . Si tratta di
japcre i si iratia della salute di , ec.
AGISSANT, A.vfE, adj. Qui agit , qui
se donne beaucoup de mouvement. Attivo ;
operoso ; laborioso , che lavora. — Qui agit ,
qui opere avec force , avec efficace. Attivo ;
operarne. l''our rendre ce remède pluia^iisanr.
AGI I A l'IO.'i , s. f. Ebranlement , secoue-
meiu ; action par hqjeile une chose est re-
make , cahotée , ébranliSe , secouée. Asit.)-
y- ne ; agitamento ; dimenamento, — Hg. Frou-
b,o que les pasiions occasionnent _ dans le
cœur; ou la ferm-ncation que certaines cir-
con.tan.es font naître daiii l'esprit. A^ita-
TÎone \ iniuieziàlne i commovimento d' animo -.^
turbatone; commo\Jne. - il s'emploie aus,i
particulièrement p^r les Philosophes , pour
signiher l'ébr.uilement intestin , le mouve-
ment iiitineur d.-spjrtiesd'un corps naturel.
T erment.i\'one ; movimento interno. — Au pi.
7". de Med. Mouvement presque involontaire
q.ii fait que le malade se rjm.ie continueile-
incnt : c'est ce qui arrive sur-tout pendant
la nuit, //i/w^io/is ; inquietudini.
AGII E.ÉE , part, et adj. V". le verbe.
AGITER, V. a. Exciter , mouvoir, re-
muer , ébranler , secouer , pousser et repou .-
ser d'un côté et d'au're. Asitare; smuovere ;
batassare ; menare ; dimenare i scuotere. —
fig. Inquiéter l'esprit, tourmenter l'ame ; en
parlant des passions. AgUan ; commuovere ;
conturbare. - Disputer , examiner , débattre
une question , un^; uffaire. Agitare; discutere;
trattare ; considerare ; esaminare. — v. r. Se
dit au propre du mouvement de la mer et
des flots. Asitarsi ; sollevarsi, commuoversi.
— fig. ie tourmenter, s'inquiéter, se trou-
bler. Dimenarsi ; agitarsi ; muoversi conti-
nuamente. Ce malade s'aj^ice continuellement.
— Ou dit aussi q.i'un cheval s'.igite , qu'il
se rem. te àvec trop d'.ir'deur. Non può star
aVe mosse. — Etre discuté de part et d'autre.
j^sser discusso ; agitato; esaminato.
A;;LAriA ,s. f. T.JeHoian. c/io(. Plante
qui cr jî; en Egypte , et dont les fruits se r--
cueiUent da.is le mois de Février. Siirta di
pianta Eg\ 'ina roti detta.
A.;LUllN.ANr , A JrR, aói. et s. T. de
lAed. R.;m.-des dont l'elTet est de fortifier et
réparer proniptement les pertes', en emjà-
tanî les fluides et en s'atîacliant aux solide;
du cot'^i. Coighitinativo; riunltivo.
AGLU TlNATlF , adj. m. T. de Chir. Em-
pl.itre aglu'in.itif , celui qui procure la réu-
nion des plaies. CongUttinativo; c'catii\\aiite ;
che riunisce ; che risalda ; consolidante ; con-
tolldalivo.
ACii-U riNATlON . s. f. T. de M-d. L'ac-
tion de réu.ur; de coller, de consolider les
parties du corps séparées par quelqu2i plaies ,
coaviures ou autres accidens. yi/jjrtÎL'n.' ; con-
suVdi\one ; ri^aidamcnta d'unafiaga o taglio.
AGlU ^INE , Et , part. V. le verbe.
AGLUTINER ,,v. a. T. de Méd. l.'.ictlon
de réuivr les parues du corps divisées par
<ies fUies «u biessmskj de les lier, de les
AGO
coller, de Ut consolider. Saldarti riunire;
consolidare; risaldare.
AGNAT , s. m. T. de Droit. On appelle
Agnats, les collatéraux de>cendans par mi-
les d'une même souche masculine. Agnato.
AG.VATION , s. f. Lien de parenté et de
conjan;;uinité , qui est entre des co!l.ité:.iiix
dcscenJans par mâles d'une même souche:
AgnetX'j'ic ; parentela In Iniea mascolina.
AG.'J.^ riQUE, adj. de t. g. Qui appartient
aux .>j;n.its. Ocili agnati.
AGNEAU, s. m. Le petit d'une brebis. Le
G. se prononce mouillé. Agnello ; pecorino.
— Agneau l'ascal ; l'agneau que les Juifs
manzeoient à la fcte de Pàque. Agnello pa-
squale. — On dit d'une personne et même
des animanx dont l'humeur est fort douce ,
que c'est un agneau; qu'ils sont doux comme
des agneaux. £' un agnello; son mansueti
come agnelli.
AGVEL, s. m. Monnoie. 'V. A;nels.
A'INELER , v. n. il se dit de U brebis qui
metbii. far un Agnello.
AGNELEi", 1. m. diminutif. Petit agneau,
il est vieu.\. Agnellino; agnelletto.
AGNELIN, INt, adj. l. de Co.n.-i. La
laine qui provient des agneaux. Agnellina ;
lana d'agnello. On dit aussi Agiielins. V.
AGi^lELlNV, T. de Megi.s. Peaux passées
d'uncò.é, qui ont la laine de l'autre côté.
Felli conce in alludi da una parte , e colla
lana dall'altri; pelli agnelliie colla lana.
— On appelle aussi a^nelins, les laines des
agneaux qui n'ont pas été tondus , soit <iu'on
leur coupe la toison sur le corps vivant , soit
qii'oii l'enlève de de s. us leur peau après qu'on
les a tués. Lane agneWne , d'ogn.Lio.
AGNEL.S , s. m. Espèce de monnoie oui
a eu cours en France sous plusieurs Koi's.
Agnolo.
AGNES, s. f. Jeune fille très-innocente.
Kaga-na semplice; in/ioceiitina.
Ai't.VUS , s. m. Cire bénite par le Pape ,
sur la-iuelle estimpriméela figured'un agneau.
O.i <lonne aussi le même nom à de petites
im.i^es de piété, ornées de broderies, et
faites pour les en'aiis. Agnusdei ; agnusdeo.
AGNUS-CA'iTU) , ou Vi rE^ , s. m. Ar-
bus'.e , dont les branches sont pliante, corn ne
celles de l'osier. Sa semence est très-rafrai-
chiïsmte ; elle adoiicit l'àcreté des humeurs ,
et ternisère l'ard.'u- du San:;. Agnocasto.
AGON , s. m. T. d'Hist. ane. Cotn'oat ,
jeu p-ihîic , s.icré, solemn-:l pour la supério-
rité dins quelque exercice du corps ou de
l'esprit. .'4ionc ; lotta ; comhat'lmcnto.
AGC).N,lLES , s. et adj. pi. T. d'Hist.ane.
Nom qu'on donnoit cll^^ les Romiins aux
fêtes qu'ils cé'ébroient trois fois par nn en
l'honneur du Dieu Janus, Agona.t ; feste in
ono-e di Giano.
AGONIE, s. f. Le dernier cotib.it de la
nature contre la mort. Il ne se dit qu'en par-
lant de l'homme. Agonìa. — iig. Une grande
peine d'eqirit, une extrême at';o'S ;. y4jj-
nia; a'i^oscia , a^ar.no ; ansietà ; passione;
aml\tsc'a.
AG'JNISANT , S. m. Celui qui agonise.
Prier po:tr les agonisans. Pregare per gli a^o-
ÀGpNISANr, ANTE, atlj. Qil est à
l'agonie.^ v^^y/ir;'(aa:j ; che aggon ^^i ; che
^AGONÌSEa, V. n. E-re à l'agonie. Ago-
ni[^are ; esser in agonia di morte ; esser agit
estrem'.
A ;ONI5TAROUE, s. m. T. i'Ws'. anc.
Offi.ier nui présidoit aucomba- i^-i A'filetes.
Agjfùstarca ,coUu che soprintendva alla pa'
' AGOM ;TIQUE , .-iH;. de t. g. P.inle de
la Gymnjstiquï ciiez le, anciens , qu' avoir
r.ipport aux Comhits. Agonist'co aypart^n.rti
alla 'otta, a'combaniminii. 11 esc aussi quel-
quefo's 'ub t. f. L' Agonistica.
AGO\'OrHETE,s. m. Officier qui pré-
sidoit chez !es Grecs aux j?ux s.icrcs. Colui ,
presso i G 'ed y che preiiedeva a* g'UO.:hi sac-i.
AGOVON ,s. ij). r. Botan, Y.Busr^nde.
A G R 11
AGOURE de lin. 7. Botan. C^iscute. V.
ÀGt)UrY.V. AcouTï.
AGriAFE , s. f. Sorte de crochet qui passe
dans un anneau, qu'on appelle porte , et qui
serr à attacher ensemble différentes choses.
tibhiagiio ; fermaglio ; bottone ; ghangerello.
~ (.lu appelle la porte de l'agrate , la petite
ouverture dans laquelle on passe le crochet
d'une .[grate. Femminella; maglietta ,foro in
cui entra il ganghero. - Agrale de rfiamans ;
une agrafe enrichie de diamans. Fermaglio\
fi'jhiaglio , borchia di diamanti , tempestato df
diamanti. Agrafe de corps. Fihbia da cinture
da doma. Agrafe pour Bourdaloue. Fibbi^
da cordone ^di cappello.
AGRAFE.És, part. V. sonrerbe.
AG.^AFEii. , v^ a ._ Attacher avec ime agra-
fe. Attaccare ; affibbiare con fermaglio , o Jìh-
AGRAIRE , adj. de t. g. Nom que la Juris-
prudìnce et Priistoire Romaine donnent aux
Lois qui avoient pour objet la distributioii
des terres conquises entre les Citoyens oi^
les soldats. La legge uggra-ia.
AGRANDI , lE , part, et adj. 'V. le verbe.
AGR VNUiLl , V. a. Accroître, tendre plus
grand , plus érendu. Aggrandire ; accrescere \
amp'ijizare'^ allargare. — fig. Rendre plus
grand en biens , en d'gnité , en fortune. Inr
g-andire ; arrichirei inal:^arc a dignità; col-
mar di richeiic d'onori. — S'aggrrndir, v, r.
.augmenter sa terre , son hént.ige , lui donr
lier plus d'étendue. Slargarsi ; distendere ;
allargare i suoi poderi ; accresce-li con nuove
possessioni ^ tenute. — Il se dit aussi au fig.
-S'élever à une fcTtuns plus considérable , 4
une plus, grande dignité. Arrichirsi; ingran-
dirsi ; inal'{.:rsì a dignit.ï più cospicue.
AGRANJISSEMENF, s. m. Accroisse-
ment , augmentation. Amplifica-^ione ; accres-
cimento ; aumento; ampii.i\ione ; montata. —
Il se ditrtg. de l'auginentation, et de l'accrois-
sement en biens , en fortune. Ingrandimento f
inal\rfn:nto ad onori ; auge ; fortuna ; arric-
AG.ìeXcLE , a.lj. de t. g. Qui plaît , qui
;ie,ti-^. G'adev„U ; accetto ; gradito ; accetta-
bile , piacevole ; jn^ u to ; aggradevole . caro J
grato; gustevole , dilettevole ; giocondo ; gio-
joso i ameiio; soave; do ce ; leggiadro. —
Avoir |iour agréable , V. agréer.
AGSEAiiLÈ, s. m. Gracieux , galant ,
délicieux. On dit q'.i'-j;i homme fait l'agréa-
ble , que c'est un agréable ; q.i'il croit' être
agré.ible : et qu'il ..ff.'cle de passer pour tel,
far il hello ; il grazioso ; l'ameno ; il legglar
do ; il gaiant:, - faire l'agréable auprès
d'une femme, c'est s'..ttacher à lui faire If
cuui;, chercher à lui plaire. Far il ga! ante;
far il leggiadro; co'tci^giare ; vagheggiare. —
Il ne fju- pas sacririer l'utile à l'agréable.
iVol si , deve s.icr'fic.u l'utile al dilttuvole.
AGRE\ULEivlENr, adv. D'une manierç
agréible. L'ctanienie ; giojotaments ; soave-
mente^. 'J'e!^. volmenie ; giocondamente.
AGRE.'ìGE, s. f. l . de Comtn. 11 signifie
.à Bordeaux, ce que Courtage signifie ailleurs,
Semeria
AGKEE, ÉE, part, et adj. V. le verbe.
A T lEER , v. a. Recevoir f.ivor.-.blement.
Gradire ; aggradire ; accettare ; ricevere o udif
volent eli. -Trouver bon. .agréez que jevoiis
dise. Permettere ; Si, ff'.ire ; gradire; acconseï»
;'re. approvare. - prov. On dit que qiianç
Qii doit , il ^i'aut payer , ou agréer , pour
dire , qu'il faut donner de l'artjont à soif
créancier, ou des sûretés dont il so't con-
". O pagare , o dar c.iu\ionì :ro-:ni ecce-
. I miggiori. - Agréer, v. n. Plaire , être
a"u gré. Piacere; andar a virso , a genio \
ngg-adare ; suddsfare ; appagare. — Agrée'rv
I'. de Mar. Ej.jjper un vaisseau de voiles",
de cord.ges , et de tout ce qui est nécessa re
nour le m-ttre en état de n.ivlguer. Ai- >.•
dire; aet.a-nar una nave; corredarla ; fj —
nh-'a d'arr.-d'. - En Ce sens il est aussi r ■:.
AG'E?.UR, s._m. T. de Mar. Celui qui
fournir lis atir^'s d'un v lisse.ui. A'trar^uore,
AGUESAT, s. pi, T. Didact. AssetnWage.
,',
i-i. A G R
6e pluîreurs corps. Agjreiato , unicnt ; a(-
coW-ZUcnio d;fiiù corvi. '
AGREGAttON.s. f. Association d,ns un
Cor|>5 , d.ins uno Coni|)a.;nie. /harcyavone ■
lo assngire. - T. de l'lii!os. On ai.pclle !
Corps p.r ag&roiiJtion , uri corps qui n'est
formé (jue de l'amas do plusieurs choses qui
none pamt cntr 'elles cfc liaison n,iturelle.
AssriB.:uone. - T. do Cliim. L'issemblsge
cu l'union d'u.i assez grand nombre de par-
ues homogènes, paur lormcr un corps sensi-
Ble. ^gsr^gii ntnio.
AGHÉGATIVES . adj. f. pi. Se dit de cer-
taines pillules purg-tivcs. céphaliques, dont
Mésue CSI Auteur , et ;iuxquene5 on attribue
a propriété de réunir les humeurs pour les
AGi<EGE , s. m. Amis do plusieurs cho-
ses qui n ont po.nt entr'tlleî de li.ison na-
turelle. Vnagjreyato-, un'i,moni M p^à cjic
— On appelle aussi do ce nom , un Uuftcur
en Droit, dont la principale fonction est
ffassisteraux Thesesetaux exôinens de Droit.
Uottor Ci,iUgia!o,
AGRÉGÉ . ÉE , part. V. le verbfe.
AGRÉGER , V. .,. Associer «u.IiuVm à un
l-orps, a une Compagnie, pour jouir des
mêmes honneurs , des inè.nes préroEa'ives
AGRFlLS, r.Je M.if. V. Aerè;
AGREMENT, s. m. Ap,-rób„tiofl , con-
sentement, ratihcaiion. Aiifrovniione ; a^t-ro-
Dayom ; approy^minro ; constnso ; asstnso
- Les raiforts agriiables des traits d'une
personne avec son air; les quàllt(!s les a'-
tfóits psr lesquels elle pl.nt. Craùi: ; beï-
Ima; avvtmnin. - Q.ialitiS par Ijqaelle ,.n
jPl.ut. G.-aj/j ; vfjto i vasbe-^a; garbo. -
.«vantale, plaisir. sujet de satish-ction; ce qui
est .igroabb , ce qui tlsrte, ce qui pl.-.it , ce
m satisfait; Pi^iitrc; soditsMhjii ; contento
di.itto. - On appelle Ajrémeiis , c"rtains
ornemcns qu'on met sur les habits. Guirn'-
m-nt, ; ornanemi ; rq^/ ; s:iarn\iom. - Les
tiverr.ssemens de musique on ded.inse que
on p:nt à des pièces de théitre ; et dans
la musique , soit vocale , soit instrumentale
toutcequ. est cap.ib!e de rendre im chanf
aRreab.c. Craiic ; uscite eustosc ; f-aisi de
iKJt: , i-tc.
AGRhS, quelques-un; écrivent Agueils
tt Aguets , s. m. pi. T. de .M^r. Voil.-s
cordages , poulies , et tout ce qui est néces-
saire pour mettre un vaisseau en état de
naviguer. Artr^i^l; atira^^i d'una nave ; ar-
A 1
[ re d'herbe dont la fleur est en rose , ef dont
le calice dcvicn: un Iruit sec. Asrhior.oldi.
AGRlUi'HAGt., s. m. Trévo„x. Qui vit
[ de betes sauvage. Aiiiojjgo.
AGHK)riE,s. f. et AcK.iOTnEî,s.iTi.
V. Griotce , Knottier.
AGKiPAU.ViE, s. f. Plante qu'on nomme
aussi Crdiaque et la Co.di.le , parce qu'on
la croi; bonne dans l.-s palpitations et au:res
maLiOies du cœur. Cardiica.
AijRli'.'JV, tE, part. V. le verbe
AGRlh-KEit. V. a. T. Populaire. Prendre .
saisir avidement ; avf ' ■ • '
''es''"j/urc i ajsrjpfiar,
AGRIHI'EUR, s. m. Trévoux. Celui qui
••'Si'il'.l>e , qui prend avec violence. CJii as-
AGRO.-» , s. m. T. Suian. V. Houx
AGKuUi-ER , V. a. i'. de P.imur,. Grou-
per ,^jiçcou|,l.-r plusieurs corps. Argnipy^rc.
AOUA.'A . s. m. / . dcBut. Exit, 'ubre
de» Indes Uricnlales dont on croit que l'om-
ir'ciri^h '^ ' 1'^"- ^' "^1- V- '= verbe.
ACUtRRlK , V. a. Accoutumer à la
guerre , aux fatigues , aux fonctions "de la
guerre. Aggucrfre ; render abUe alU guerra :
A T D
AUUT. 5. m. Tcrr::et/c Uotan. Esi-ici*
de lurcssc qu- croit dan. les bois . et qilf
est dui.ise pour orner les parterres. On le
nonime au;.i Forrio.i .bijte, cou de cha-
. e„u, n.rcisse sa.n;a3e. Narct^o fal.o m
alcuiuluojh d:tta Trombone.
A^P'V^ r , rar-. du ve.be Aider, V.
AliJh , s. t. iecours . asii.t.nce qu'une
ptr.on.ie donne a une autre. AJ'tto ; soc-
corso ; ajutamcnto ; a.ta. - Se dit .lussi des
secours et des grates de Dieu. AJuto d- Dio
■■.if, 3Lie~Qi\S\iacé"Ji^.:Z'Z)r,'.\7 "'^ vous soit en aide. Terme ropulaire
:.mVA" '^ ' i""' ""." "^' l"'^-* quelqu'un e'teVn e
'" '^^ ■ - ■ <"!, qii'nd on n'a pas de q :oi donner l'au-
mône a un pauvre -lui la <lemjnde. Il vieillit
0,o V .v.«: : Dio ylj.,ccia bene. - Recours,
"filiti , avantage q l'on tire de certaine^
q.ie de la chose dont on en tire. Ajuto \
d'.mp rh' "îi'^!,''-'' • '- ''" ''""« Eglise -,
V î;",!!'^"» I'^"- pour servir de secours
à une Eglise p.^oissi,,ïe, dont les h bi „;
so„t rop cloigiiési 5',;cc.v,-«.'.. - A l'aide ;
adv.Parle moyen, à la faveur. Per mej-o
"""•' i.f'l' ajuto. Au secou.-s : crier H
ammaestrare nella guerra : avvenare â' d'i .„r lì' ;j ^i- " "/u-o.
della tt-r,-, ■ ;„J <■•""•• > uvvci^ar,. a a.sagl i jide. Chiamar aiii'o
f-'iagu.na; indurir nel mestare dell' armi. - ì Aìnp ^ 1 r\ ,
fi?. Accou'umer quelqu'un à quelque chose piriant d's l,*.?/ j ''"' °" ,'? "" ="
qui paroit pénible dans le coinmeneemeiit il rë atré"^^ dl „"lu 1""' ' "^^ '" '■""""=
<iS"errire; av«;ja« ad alcuna C..M ; >r ioin'emè"' „- I " ''' ' P ^'- .'■?''V"- C*^"-
- ei pelle Aide n.<»« CT^m^n.^x. y-s/s- •'^
--..., ^_.,-.- , ..r,v^4^«.v «i(f alcuna Cosa ; jar \ ìQtf^
Franco. 11 est aussi ree. dans le propre et >ell
d.uis le figuré. Agguerrirsi , ce.
AGUEI i , s. m. pi. £îre aux aguets
se tenir aux aguets ; épier , observer le teins ,
I occasion ; être aux écoutes , soit pour
surprendre quelqu'un , soit pour éditer d'être
surpris. Agguato ; essere in cgguato ; stilar-
— Mettre aux aguets. Mettere in a^g.mto.
AGUlLLEj , s. m. pi. Tenne' de Cuw.
Toiles de coton qui se fabriquent à Alep.iorrà
tlt tela di Oambagia. '
AGUlMi'É , ÉE, part. V. le verbe.
AGUliyiPEK , V. a. Gr. Voc. Mot fami-
lier , qui exprime l'action de inene une
■4uimpe , de vètir une guimpe. Metter ' ;/
AGUITRAME , s. m. Gr. Voc. Nomqu'on
donne a la poix molle. Catrame.
. AH ! Interjection qui sert i marquer la
joie , la douleur , l'admiration , l'amour, etc.
suivjiit la diiférence des sujets. Ali ! deh !
Officie
AGRESSER , v. a. Trévoux. Assaillir . at-
taquer. V.
ACfREiSEUR, s. m. Celui qui attaquele
prem'or. Agrcssore , as<:>!i!ore.
AGREV5I0N, ». m. Aciion de celui quia
ere le premier à attaquer. Il ne se dit "uére
qu en ternie de pratique ; et dans cetf.- pluase
Il y a preuve d'.ii^ession de sa part. Assalii
■mento ; assalita ; assagUmento; assaìio.
.AGRE.STE, adj. de t. g. .Sauvage ; cham-
pêtre , rustique. Camptrece'o ; sahaticj;
campestre. - Par extension , Acerbe, acide
acre, desaeré.-.ble au goût, et se dit dans ce
sens de certains frui's verts. Acerba ; agro ; ;
agrestoso ; aj'ro. - fig. Peninoli, peu ctvil '
;qm na point d'urbanité. /îajt/co ; {or.Vs •
biancone ; rui-^o j scostumato ; scortese ; in- I
.-ìHA.N, s. m. Peine de corps , grand ef-
tort , tel qu'est celui que font ceux qai
icn.ler.t du bois , ou qui lèvent quelque pe-
sant fardeau. C'est un de ces mots qui se
forment du son -de la chose qu'ils signirien-.
Il eit bas. Atf^nno ; (ùnto ; fatica j penoso
'Jorio ; amila. età
AHANtR ,
la fcrr^'^y//^'^''" ■ '• ^- ^'"^ ^^ "''•'"■■
.1GRIE, s. f. Espèce de d r-re qui corrode
la pe.ni, ft flit tomber le poil. Ag.-ia
'^'^2'ER . s- m. et Agriere, s. f.' T. de
tout. Redevances qu'on paie en espaces sur
le fond! niiila doit. Canone.
YMlÙï'r.-^''' P^f' V- le verbe.
AGniFIF.R,s'AciiirFF.1,v.r.S'att:.cher
avec les Kriffes. Ag;rancirsi -, asgrafTani ■
asr.rny l'arsi. • oo m ,
_AGRlMENSATION , s. f. T. de Droit.
L action d'aipentei ou de mesurer les terres
Açnni.nsura : m-iura di t.rre.
■ AGKIMONOIUE, s. f. T. d< Botan. Gen-
, --......._. X , T. II. ouuiirir , avoir c
(la peine en taisant quelque chose, i'i
durar gran fa'ica.
! v'^i'o'^v^h/^ ' ^^ ' ^""^'P'^ «' adjectif
AHEuVrÈMENT . s. m. Obstination
lattaihement opiniâtre i un sentiment, a ui
I .ivis. Ostmaiione ; pertinacia ; capaibi-tà
ca^ arhicrta. '
AHfiURTER , S'AHEURTEit , verb-
rCc. iopinutrer, s'obstiner. Ostinarsi :
'"V-^sIT f"-""' "•{.OS'n maniera.
AHI! Trévoux. V. et ecTi/ei Aie. Intet-
lection qui m.irque la douleur. Ahi '
d„ mVT'^'' |- ""■ ■^"•"«.''-^ fc'.'M/i: Arbre
du Uresil qui et, n: coupé jette une gr.nde
i'"f -eur. A'Iiero dd Hrasile. *
AHURI, -iE ,part. et adj. Etonne , sur-
ins, interdit . stupéiait. òtordito ; stiiee-
AHU.Hri . V. ..Interdire affliger , éton-
ner, rendre stupéfait. .Stordire; firutc'irde'
::nngHeri, di cervello ; rendere stupido ■ sba-
lordire. ' '
„,i'^! ' f-,™v'^-'""'= tl'Ul't. Hat. Animai
jrupilrupcde , fort paresseux , d'environ dix-
luMt pouces de longueur , qui habite les cli-
mats chauds dï l'Amérique, j*-. j
dont la fonction est de servir sous le (J-and
.H.ii-re des cérémonie;. Ajuranr.-. - Aides
do. caisme , aides d'ofSce , les bas-oiliciers
qui servent sou; un chef de cuisine et d'of-
Mce. Ajiiia-ite Ai cucina, se. - Aide à ma-
m'^' 'V'"/'"" 8-""îon '!•'■ s.Ttsous un
m.çon. Bardotto. - Aide de Camp , „"
Oitiuer de guerre qui sert auprès du Gé-
néral pout; porter ses ordres par-tout où il
est nécessaire. Ajutante di c,im,o. - Aide-
Major, un Otncier de guerre qui sert av-c
le lvl.i)or , et q.ii fait toutes les fonctions
du Major en sou absente. Aiutante Ma—
giore. Aide , se dit aussi d.- celui qui con-
tribue aux frais de l'uste'isiie d s i-t.,s d>
guerre avec l'hôte chez lequel ils sont lo-
ges. A/uto. I
AIDE , É"; , part. V. le Verb»
de'^'Pff If ^•'^'.''É, s., f. La -charge d'An*
Aiut V , V. a. Secourir , assister. Ajuta^
der,i. Ajutati, e Dio t-ajuterì. - Aitiér
met avec h, r^osition à devant la per-
sonne ; et alors il signine ordinair»m-nt
secoutir im himme trop ch.-.rgé. A'ider uiî
peu a ce p.uivre homine. Ajutare. - Il de-
n. Sotiffrir , avoir bien de IZl ^s'^n'iTr^'T™'" •^^j'"''' ' " 'l^'
" quelque k.se. Penare ] ^t'^^^'Ûiï^''^ "Zt^V'ì^^^ ^^-^^-
— ^ "";....._ p.- vsiiioii a uevant la
lorsqu d signiiie , c^ntribuct' a faire réussir
quelque chose. A/utare ; contrUiiire ■ coni
correre. - On dit prov. Aider à la lettre
pour dire : su'.-pléer h ce qui n'est pas ex-
prime ;. ajouter quelque chose à une his-
toire , aune f.ble , pour embc'Iir le con'e '
et ivour le rendre p'u, agr.<able. A-ri-r-u-e '
pPP.i^'-i metter del suo. - Joint" aussi i
l.iniimrif de. verbes . atee la n.-Tilcede à ;
si,gnihe, contribuer à ime fin. Aider à fairS
réussir nne négociation. AiutaPe ; servire -
contribuire - Aider un cheval. Terme de'
Mancge. Avertir un cheval à propos par
une ou plusieurs ait^es ensemble , pour le
fait-e travailler avec justesse . soit en l'an-'
pclLint , en se servant de la bride , en ap-
prochant les jambes , les talons , ou en don- '
liant des coups de gaule o.i d'éperon. AJutaf
un cayalio. - v. r. Se servir d'une chose .
en faire iisjge ; on s'aide de ce qu'on a.'
^a/ersi ; a/utarsi ; servirsi dei suo , ce. -
On dit l'roy. Dieu aidant , pour dire: avef
laide de Dieu. Coli' aiuto di D'io.
AIDES s. f. pi. Impositions , subsides
établis sur le vin et seir les .luttes boissons
pour aider à soutenir le, dépenses de l'E--
•tat. Ajuii ; susiidj. - On appelle Cour de*
A- I €
AWss.Aine .Compagnie Supérieure., dvi» U-
Suelle les affaires cj.ii concerner!: ces sortes
èsubiides, sont |.uéei en dernier re>sjrr.
Tribunalt , Co'ti , o Migisirato elic soyrj-
mzcr.di a„li ajiirl , u iiis::d'f. — Terme de
Manige. Fontes les chjses dant le caViHer
se sert pour bien manier un cheval, ytju'j
del cjrailo. '
AIOOIAGRAPH'.E . s. f. Tcr.-nc d'An.u.
Descrijjtion des pjrties de la génération.
jtidoragnijîa , 0 descrittone delle parti na-
tura/i.
AiDOIALOGlE , s. f. Partie de la Mé-
decine , qai traire de ce q.» con.-erne les
parties de la génération. JidoiaLs'^ , o trat-
tato diîU yarîi narnraii.
AIDJlATOMiE , s. f. Terme d'Anatomie.
Préparation anatomique , au'rement adini-
ris'ration des parties de la génération, a:-
éùiatumta ; noto-aia delle pani delia sene-
Ta\ìone.
AiE , Interjection. Exclamation de dou-
leur, a'i ! oh .' ahi l ahimè. — C'est encore
une expression dont se servent les Kouliers,
pour faire avancer lears ciievaux. Voce de'
Jiiju'attierî e simili per iLnimarc i cavalli.
aïeul , s.. m. Grand-père. Aieul pater-
r.el , EÏeul maternel. Avolo ; nonno. - A.i
pi on dit aieuU , q.iand on veut désigner
précisément le Rtand-père paternel et le
mjternel. Hors dt-'a on dit .lieux , pour si-
Snitier généralement tous ceux de qui l'on
escend.-V. Ancêtres — Le mot d'Aieul n'a
point de composé au-del.i de ceux de bi-
saïeul et de trisaïeul ; et quand on p.irle
€l> degrés qui sont au-dessus, on dit, q;u-
trième aïeul , cinquième aieui, etc.
AÏEULE, s. f. Grand'm';re. Avola ; nonna.
AIGAIL , s. m. Term: de Chasse. Rosée,
petites gouttes d'eau oui demetirent sur les
Jéuilies aes herbes et des arbres. Rugada j
giia^to. - On dit en Poésie , l'aigajj des
,pré>, des fleurs ; hors delà , il n'a guère
o'usage. La nt^iada de' prati ; il rugiadoso
umore de' fiori.
AIGAYER , V. a. V. B-iigner . laver dans
1*"eau. — Aigayer un cheval , c'est le faire
entrer dans la rivière jiisqa'au ventre, et l'y
promener pour le laver et le rafraîchir. Gua^-
^e un cavillo. — Aigiiyer du linge , c'est
le l.iv.ir et le remuer quelque tems dans
l'eau avant que de le tordre. Lavare e tener
ir, molle; sciacquare.
AlGi-ANmE, 5. f. Terme deBotaa.V.
Ancelle.
AIGLE , s, m. Le plus grand et le plus
fort des oiseaux de proie. Aiuili^ Les Poètes
«Ujent aussi,; l'uccello di Giove \ la mir.ls'
tra l'i Giove. Le grnd aigle roy.Tl. AjtiHa
U*'*. '.< o dorata ; aquila reale migliore ;
0. ■•'■_.! germanica , o imperiale. Aide noir.
A]uUa nera j o valerla j o Ispraiofa. Aigle
da mer , ou aiîle can.irdière. Aquila marina ;
aquilastro ; falco pescatore , e val^arnunt:.
Aquila pescafice. — f\%. O.T dit d'un ho'n;ne
qui est d'un génie , d'un esprit , d'un talent
supérieur, que c'est un ai^le. E^li è un'
aqutia. — n se dit aussi dans un sens rela-
tif» On le croyoit un sot , et c'est un ai^îe
■en cOTCp?raison de , ex. Egli era creduto
un sciocco \ eppjiregli e un' aquila a parc
gane di , ec. — tig. Avoir des yeux d'aigle ,
avoT les yeux vifs et perçans ; avoir beau-
coup de péné*r.?tion. Av:r occhi di lince ;
■cyer grand' ingegno ; molta penetrtn^ione, —
prov. Crier comme une aigle , crier d'une
voix aiguë et percin'e. Strillare ; st-idere ;
schlama-^re. — En termes d'Armoiries et
«■? Devises , il est féminin. Ainsi on dir :
l'Aisle Impériale, pour d're , les Armesd;
l'Empire , qui sont une aigle à deux tètes.
L'Aïuila Imperiale ; l'àTiila di due teste ou
Hcipite. — L'Aigle Rom.iii'e , les aigles R<i-
maines , pour dire , les Enseignes des Lé-
giont Rom.7Ìr.es , parce qu'rru haut de ces
Enseiînes il y avoir ta ■figure d'un; aigle.
h'anuila-i le hanr'ien romane. - Se dit aussi
de la repré-en'a'ion {n cuivre d'un aig'e ,
•*J.''ntJss ailes étendues pour servir de pu-
A^ I G
pitre su mSlau du chœur d'une E.;liie : en
Cette acception , il est toujours m .sculin.
Lercio. — C'est aussi le njm d'une cun.-
te!Ïationàe l'Héinisphire septen;rio.ial.yi;a.-
ta. - P.erre d'aigle. V. Pierre. - tiois
d'.iijle. C'est une sorte de bjis qiise vend
bîaucoup au Japon, et qui croît a la Chine
et au Royaume d; îiiam. Legau d'a-juila. -
T:rme d'iiistoire A'jf. Poisson qu'on pèche
d<;n; la Méditerranée , et qui est commun à
N.'ples et à Rome. II est plus grand q.ie la
paststiaque ; mais il a U tête plus co.irte ,
e; sembl.ib'.e a celle d'un crapaud. Aquila,
s secondo i luoghi , AjuiLne ; botta ; ro.r-
po ; da' Genovesi pesce ratto. — Aig'e cé-
leste. Terne d'Alchimie. Sel Ammoniac.
A l'i' la celeste , o sia sale ammoniaco.
Ai'jLE ITE , s, f. Terme de ììi son. V.
Aiglon,
AIGLON, s. m. Le petit de l'aigle, aiu'-
lotto t aju'iino. — Aiglon et aigictte , sont
aussi dis termes de Jilason , -dont on se
sert iuditieremment pour désigner de jeunes
aigbs , représentées sans bec et sans serres.
A;ui!otio,
AIGLURSS, s. f. pi. Term: de Faucjna.
Ta.-hes rousses qui bigarrent le desiu; du
corps de Toiseau. On les appelle aussi bi-
AÌGOCEROS , Tcrmede Botan. V. Fe-
nugre.:.
AIGRE , s. m. Il se dit de q.islques
odj.irs désagréibles qui sortent de certaines
choses corrompues , comme : ce vin sent
l'aigre , l'aigre me déplait. Qnes'.-o vino sa
d'aceto ; l'agro ; il brusco mi spiace.
AIGRE , adj. de t. g. Acide , piquant au
gOx'it. Agro ; acerbo ; brusco ; la\\o ; austero ,
agrcstoso i afro ; afnco^no ; aipro \ Jortigno.
Il se dit au. si des sous aigus et rudes en
mèuie teins , d'iin bruit et d'un son trop aigu
et perijint. îtridente ; acuto. — terme de
Pei'iiure. Les couleurs aigres sont celles
sont désagréables à la vue , pour n'être pas
liées par des passages qui les accordent.
Co.'ori crudi. — Ai.;ro , se dit aussi des
rnétaux dont les parties ne sont pas bien
liées et se séparent facilement les unes des
autres. Crudo.— fig- En parl.uit de l'esprit ,
de l'humeur , etc. il signitie ru;Ie , fâcheux.
V. — Il se dit aussi des personnes qui ont
cette sorte d'esprit et d'humeur.
AiG CE-DE-ÇED.<,E. s. m. Sorte de li-
q.ieur qai se fait avec du JlIS de citron oa
d-* cécîi-.tt, oLV de limon avec du sucre , et
qui étant mê'ée ensuite avec de l'eau , fait
une boisson agréable. Giulebbe di Cedro.
Ai(;R£DO.^.' , Terme de Comm. V.
Egrcdon.
AIGRE-DOUX, OUCE , adj. Il ne se
dit guère au propre que des fruits qui ont
Hii gu^àc mêlé d'aigre et de doux. Agro-
dolce. - Il se dit hg. de la voix ut du style ,
qu.ind on parle , ou qu'on é.rit d'.ine m.i-
n'ère entreaigreet douce. Tra due.
AlG.^EftN , s. m. Terme de mépris.
H-jmine qui vit d'industrie. II est famîier.
Cavalier d'industria. - Ai;;reiìn ou Ejelfin.
Poisson de mer assez se.T.blable au niîrlan.
On le pèche sur les côtes d'Ecosse, fesce
sim-'e all' asello.
AIGRELEl , ETTE, adj. diminutif. Un
peu aigre. Agretto ; aci.detto ; ajrestoso ;
agrestino ; agrigno ; afretto ; afru-^o ; actr-
bcito ; crudeltà ; bruschetto ; la-{leeto ; forti-
gno ; t'ort:'to.
AIG.<£.\1ENT , adv. D'une manière ai-
gre. I! n'a guère _ d'usage qu'en parlant de
I.i minière aigre dont on parle ou dont on
cent. Âe,ramente ; ruvidamente ; mordacemente;
ama'a!7ientei cspraritenti ; acremente i acerba-
' AIGREMOINE . s. f. Sorte de plante
médici;-.a'e , dont la tige déliée , dure , velue,
.'élève à la hauteur d'environ deux pieds. Sy-
;ion. Herbe Saint G.illlaum; , Eupatoi-e
d_'S Grecs , Sourbeiretto. Agrimonia , Eu-
patorio de' Greci, - Aigrenijins sauvage. V-
Argentine. . ,
AIG 2j
AIGREMORE , s. m. Espèce de chsrbon
'ju.vcnsé , j.roiire .-lUx feux d'srtifice. Car-
bone pesto per fuochi artigliali.
AIGRET, lE, adj. dim. V. Aigrelet.
AIGRE ITE , s. f. Espèce d'oiseau qui
resse nble à un Héron , et qui a sur la tête
une plume bl.inche et droite. Sgaria ,
Airone minore bianco. A Bologne , Gomita,
e G aria bianca ; ailleurs, Beccarivaïe. -
Cest aussi un oiseau du Sénégal et des
Antr.le; , dont le bec et les pieds sont cou- ■
eur de corail. Ils ont à \i queue deux plumes
longues et précieuses. Dans l'isle de iVlada-
gascar il y a trois sortes d'aigrettes, des ■
bl.inches , des n -ires , des grises. Ai'om
del Senegal, etc. T.rme d'Hist. Nat. Espèce '
de Coquillage du genre des moules , ou
Prnrie m.inne. V. ce mw. Bouquet fait de.
plusieurs sortes de plumes. Piumone ; pen-
nacehino. — Certains bouquets de pierres
precreuses , <lisposées en forme de bouquets
de pl.im;s d'aigrette. Pennino. - Touffes '
de crrn qu'on met par ornement sur la tête
des cnevauic de carrosse. Pennacchio ; pen-
noncello. - Aigrette de vfrre , est encora
un ornement composé de fils de verre aussi
tins et aussi déliés que les cheveux , et qui
sert de parure aux femmes. Pennini di ve-
tro. L^es Physiciens modernes donnent le
nom d'aigrette lumineuse à cet amas de r.i-
yons enframmés qui s'élancent en forme da
bouquet ou d'aigrette , d'un corps éle.trisé.
Kaiio o spraxij elettrico. - T. de Boian.
Espèce de brosse ou de pinceau de )ioil dé-
lie , qui se trouve au haut des graines de
chardons ,_de la dent de lion, des asters ,
et de plusieurs autres niantes. La rema :
la piuma. - Terme d'An fie. llseditd'tme
sorte d artihce , dont les é-iucelles imitent un
P^-'^.. ^'"'■'^"es de verre. Raggi di fuochi ar- ■
.AIGREUR, s. f. Qualité de ce qui est'
aigre. Agrc^a ; affr^^j ; agrestena ; acrima-
na, acetosità; ponticità ; stor-^ore ; acerhef-
Î-' '' "'P'^^m ! bruscheiia ; -'«K -{ja ; austerità.
- Rapports que causent quelquefois les a|i-
niens mal digérés ; et en ce sens , on s'en
sert plu; ordinairem?nt au pluriel. Crudeire;
indigestioni. - fîg. Certaine disposi-ion d'es-
prit et d'humeur , qui porte a offenser les
autres par des paroles piquantes. Asprerm i
fmi",.; amarena ; acerbità ; ruvide^ia. - t)n
flit qu II y a de l'aigreur, quelque aigreur,
un peu d'aigreur en-re deux personnes , pour
dire , qu'il y a quelque coii.-nencpment de
brouillene entre l'une et l'autre. Ama-e-r^a ,
rancore; ruggine; dissapore. - Aigreurs en
gravure , sont des tailles où l'eau fòrte a trou
mordu. Crudeltà.
AIGiU , lE , part. V.le vjrbe.
AIGRIR V. a. Rendre aigre , faire deve- ■
""'tÌÌ'ò,'','^; ^'iS inagrire ; fa'e diventar asr».
- T. d'An. Rendre cassant. Inérudelite. - v. .
r. Devenir aigre. Inagrare; inagrire; diven- -
tar agro. - fig. Irriter, mettre dans une
situation plus fâcheuse. Ina'prire ; esacerba-
re ; aspreggiare ; e disperare ; irritare. - Et
hg. au récipr. S'irriter , se fàchcr. Inasprir-
s! ; injcerbasi.
AIGKIS , s. m. T: d'Hist. Pierre précieuse .
qui so trouve sur le rivage méridich.il de ■
1 A'riq.ie ; elle sert de monnoie chez les Issi-
nois. P/ffru iireiKist cos' detta sulle coste
meridionali dell' Affrica.
AIGKUN, s. m. Trévoux. Toute sorte de ■
clioses aigrej. Agrarie.
AIGU, UE , ad). Qui se termine cn pointe
ou en tranclia-.t , et qui est proi^re à percer
ou, a tendre. Acuto ; agutxo tagliente : nifi-
lato ; aguiiaio; pungente. - 7'. de Gramm.
Accent atgu ; un petit accent qui va de
droit a .gauche, et qui se met sur l'è fc-mé
pour mon-rer qui doit se -irononcer d'uA
ton eleve. Aceemo acuto. - T. de Géotn. An-
sie aigu un .in-.le qui est moins ouvert oue
I angle droit. Ang ,lo acuto. - fig. Se di- des
soni^c.airs et pcrç.ris. Acuto; penet-.nte.
- Dune douleur vive et piquante. Acutj.
- Oa. app.elle maladie- aiguç , fièvre jiguç ^
i4 A I G
Une mal.'die , une fièvre violente et ilanje-
reuse * qui se termine btencòt. MuUuia,
febbrt acuta,
AIGUADË , s. f . Provision o eau douce
que l'on \iTt:nA sur le rivage de la mer pour
les vaisseaux , lorsqu'ils en manquent dan>
le cours de leur voyage. Il n'est guère en
usage que dans cc^phrases. Faire aii;uode.
For ac-Tunta ; far ûC}ua. Lieu où il y a bonne
aieuade. Ltio^o tU far acqua.
AIGUAIL , V. et écrivez Aigail.
AIGUE-MARINE, s. f. Espece de pierre
précieuse tendre, qui est de couleur du verd
de mer. On l.i nomme aussi Béril. Acqua
marina; acjua di marc. V. Béni.
aigu; ERE , s. f. Sorte de v.ise fort ou-
vert , qui a une anse et un bec , et dans
lequel on met de l'eau pour le service or-
dinaire de la table , et pour d'autres usages.
Mesciroha ; boccale; brocca d'acqua ; acque-
feccia. , „, . ...
AIGUIEREE , s. f. Plein une aiguicre.
Una i-,<:n., brocca.
AIGUILLADE , s. f. T. de Paysans ci
Voiiuricrs. Gaule dont on sert pour piquer
les bceufs. Punsolo ; schnola ; fimsislione.
AIGUILLAT , s. m. V. Chien de mer.
AIGUILLE , s. f. Petit instrument d'acier
ou d'autre métal , poli et ordin lirement poin-
tu par un bout et percé d'une ouverture lon-
?,itadinale par l'autre bout , pour y passer du
il , de la Suie , de la laine, et dont on se
sert pour coudre , pour broder , etc. ylço ;
agiig/!.!. - Aiguille de tète , grande aiguille
dont les femmes se servent pour arranger
leurs cheveux. Inirccciatoio. — prov. et lig.
Faire un procès sur la pointe d'une .liguille ,
disputer sur Svir la pointe d'une aiguille. Con-
tester sur des b.agaielles , sur un sujet ou sur
un fondement de nulle conséqiience. Dispu-
tar dili' ombra dell' asino. - De fil en aiguil-
le. V. Fil. - Chercher une aiguille dans une
botte de foin. Chercher une chose très-dif-
ficile à trouver à cause de sa petitesse. Cer-
car una si'iila nel mars. - Aiguille se dit
aussi de différentes sortes de petites verges
de fer ou d'autre métal , qui servent n dif-
férens usages. Ago. Aiguilles de balance ,
aiguille d'orloge, etc. - Se dit aussi en par-
lant d'un clocherhautct extrêmement pointu.
On stipelle autrement ces sortes de clochers ,
des flèches. Guglia. — On le dit aussi d'une
pyramide , d'un obélisque. Obelisco ; snglia-
~ Espèce de poisson de mer qui est long et
menu, et quia la tète extrcmeinenl pointue,
Aso ; anugha. - Aiguilles d'essai , ou Tou-
chaux , T. de Chimie. Alliage d'or ou d'argent
jous des proportions différentes. Sassj.
AGUILLEE, s. f. Autant de fils , de soie
ou de laine , qu'il en faut , pour travailler à
l'aiguille. Cugliata,
AIGUILLER. V. a. T. d'Ocullstis. Oter
la cataracte de l'œil. Levare la caiera"j.
- Aiguiller la soie T. de Uanuf. C'est la
nettoyer avec des aiguilles ou autres instru-
mens semblables, c'est-à-dire, en tirer lespe-
tites parties étrangères qui pourroient y être
restées. Sbrucar la seta.
AIGUILLETTE, s. f. Cordon, ruban,
tissu , etc. serré par les deux bouts , pour
servir à attacher, mais qui ne sert quelque-
fois que d'ornement. Cordellina ; passvna-
no ; agfictto ; strinça. - Nouer réguiliette ,
signifie faire un prétendu maléfice ,_ que le
peuple croit empêcher la consonmation d'un
mariage. Kcnder , impotent:. C'est avissi en
T. de Manège une espèce de proverbe (jui
se dit lorscju'un cheval fait tout-à-coup cinq
ou six sauts ou ruades consécutives et vio-
lenter , par gaieté , ou pour démonter son
cavalier. Far delli sbilancioni. — Se di'.
fig. des inurccaux de la pc.iu ou de In chair ,
arrachés ou coupés en long. Strisce; ling.u:-
te. - Aii.iiiilettes , menue', cordes qui ser-
vent à plusieurs usage; , sunout dans les
▼aisseaux. Ai^h^tri. Lâcher r.^iguillette , ma-
nière b^'sr ; vour dire , tliier. 'V.
AI(;vlLLETR', tE, part. V. le verbe.
AIGUU-LETTER , v, a. Attacher les
AIL
chaussures à son pourpoint avec des aiguillet-
tes. Allacciare colle stringhe. Il n'est guère en
usage non plus que la mode de les porter.
On ne l'emploie presque jamais qu'au réc.
.■illacciarsi.
AIGUILLETTIER , s. m. Anisan qui
ferre les aiguillettes et les lacets. Stringalo.
AIGUILLLI-^R , s. m. Petit étui où l'on
met des aiguilles. Agoraio. — Artisan qui fat
et qui vend des aiguilles, des alênes, etc.
Agoraio .
AIGUILLON , s. m. Il se dit proprement
d'une pointe de fer qui est au bout d'un
grand bâton , et dont on se sert pour piquer
les btïufs. Pungiglione ; stul{icjto/o ; agu-
glione ; fungetto; pugnctto ; pungolo ; stiino'
lo ; pungitojo. — Le piquant des mouches a
miel, des guêpes, des trêlons. Pungiglione;
ago ; agugÌiK,ne ; pungolo. — fig. Tout ce qui
inette à quelque chose. Stimolo ; incitamen-
to i pungalo ; sprone. — T. rft: Ciiasse. Se dit
de l.i pointe qui termìn2 les fumées des bê-
tes fauves. La punta delle fatte della jiera.
AIGUILLONNE' , ée , part. Stimolato ,
ec. - T. de chasse. Se dit des fumées qui por-
tent un aiguillon quand elles sont en nœuds ;
ce qui mar. [lu ordinairement que les cerfi
ont eu quetipie ennui. Fatte delia Jiera ter-
minate in punta-
AIGUILLtJNNER , v. a. Il n'a guère d'usa-
ge qu'au figuré. Inciter quelque chose. S'ri-
volar: ; spronare. V. Exciter.
AIGUIjE' , ÉE , part. V. le verbe. - T.
de Blason. Se dit d'une croix , d'une face ,
d'un pal , dont lei bouts sont t.iillé> en poin-
te ; mais de sorte né.uimoins que ces poin-
tes ne forment que des angles obtus. Agui
rato.
AIGUISEMENT, s. m. Twouï. L'action
d'aiguiser. Agu\\ameiuo ; l'agiinjre.
AIGUISER, V. a. Rendre aigu , rendre
plus pointu , plus tranchant. Ajji'are ; arro-
tare i agiiware ; au\\are. - fig. Aisuiser l'ap-
pétit. Donner plus d'appetic, rendre l'appelit
\i\\tì\iii.Agu-{\are,estu^icar l'appetito. - Ai-
guiser l'esprit. Faire avoir plus d'esprit. Asu\-
lare , assottigliar l'ingegno.
AIL , s. m. au pi. Aulx. Espèce d'oignon
d'une odeur très-forte, et qui vient par pe-
tites gousses. Aglio. Gousse d'ail. Spicchio.
d'iti;lio. Tête d'ail, toutes les gousses atta-
chées ensemble av. mt qu'on les sépare. Capo
d'aglio. — Ail des bois ou Ail d'oters. Aglio
salvatico. Ail jaune. V. Mali.
AILE, s. f. Ce qui sert aux oiseaux et
à quelques insectes à voler et à se soutenir en
l'air. Ala. - On dit poétiq. sur les ailes
des vents, sur les ailes des îéphirs , sur le;
ailes du temps. Si l'aie de' venti , de sef-
firi , del timpo. — prov. et fig. No battre que
d'une aile; .ivoîr perdu, être fort déchu de
vigueur , de crédit , de considération. Non
batter più che d'un' ala. — On dit d'un hom-
me à qui il est survenu quelque altération
considérnbledanssa santé , qiulc|ue disgrâce
ou qui est devenu anuureux , q.i'il en a dan
l'aile. Non ncpuo più - Un dit tirer à quelq l'ai
une ulume de l'aile ; le priver , le dépouil-
ler île quelque chose qui lui appartient , ti-
rer de l'argent de lui. Cavar una penna ad
alcuno. — Rogner une aile à quelqu'un ; lui
rïtranclier de son autorité , de son créJit ,
de ses profits. M'i\ar l'aie ad a'cuuo; sc.-r-
ciargliele. — Vouloir voler sans avoir des
ailes , entreprendre une chose au-desus <le
ses forces. Voler voLire se.y^' aie, - Voler de
ses propres ailes ; être en état de se passer du
secours d'autrui. Voler da se, non aver i';o-
gno di nessuno. — Tirer pied et ai! de qusiqtio
chose ; trouver moyen d'en tirer une parrie
de ce qu'on prétendait en avoir. Cavane
quaUhi co<a. — On dit qu'une hl'e est en-
core sous l'aile de la mère, pour dire , qu'el-
le est encore suasia conduite. Suno la cwto-
dia dilla madre.— La panie charnue rie l'oi-
seau , qui prend depuis le haut de l'esto-
mac jiisques sous les cuisses. Et en ce sens,
il ne Se dit que des oiseaux prérarés pour
être mangés. Ala, - £n parlant des plumes
A I M
à écrira , on appelle bout d'aile , les plumes
du bout de l'aile des oies. Le penne maestre
dell' oche. - Aile si dit de 'diverses cho-
ses par analogie ; ainsi on dit des ailes d'un
mouhn a vent, en panant de ces grands chas-
sis garnis de toile que l'on met a un moulin ,
et qui étant mus par le vent, font moudre la
bled. Laie, le vele d'un mulino da vento. -
Les ailes d'un b'itiment, en parlant des deux
parties d'un bà;iment , qui son; jointes au
corps du principal édifice. AU ; bracchi»
d'una fabbrica. — Les ailes d'une Eglise ,
pour dire , les bas-cô'.é d'une Ei;lise. Le parti
laterali d'una Chiesa ; le navate laterali.
- Les ailes d'une année , sont les deux côtés
d'une armée qui sont ordinairement compo-
sés de cavalerie. Ala, corno dell' esercito.
— Se dit aussi d'une espèce de bière qui se
fait sans houblon. Sona di birra fatta senta
luppoli. - Ailes , s. f. pi. T. de Jardin. Se
dit des arbres ou des plantes qui poussant des
branches à côté, les unes des autres , for-
ment des espèces d'.nles. Ventagli. - Les ai-
les de la lance sont les pièces de bois qui for-
ment l'endroit de la lance au-dessus de la poi-
gnée. Aie della lancia. - T. d'Horlog. Les
dents d'un pivot. Aie del rocchetto. - Ailes
en T. d'Anal. Se dit de différentes
parties du cor^s. Aile, du nez. Pinne del naso.
Ailes de l'oreille. A'a o penna dell'orecchio.
Ailes de l'os sacrum du sphénoïde, du thy-
roïde, etc. Ali , ec.
AILE", ÉE, adj. Qui a des ailes. Il ne se
dit guère que de certains animaux à qui il
nest pas ordinaire d'avoir des ailes. Alato.
~ On représente ordinairement un foudre
ail- , pour symbole de la puissance et de la
vitesse, fulmine alato.
AiLEKON , s. m. L'extrémité de l'aile
d'un oiseau , a laquelle tiennent las grandes
plumes de l'aile. Sommalo ; punta ; estremi-
tà dell' ala. — Petites planches, petits ais
qui font tourner les roues des moulins à eau.
Alutca. — Se dit aussi des migeoires de quel-
ques poissons. Pinna , ala de' pesci.- en T.
d'Anat. Ailerons ou petites ailes des liga-
meiis larges. Alettes.
AiLLADE, s. f. Sausse faiteavec de l'ail.
Agliata.
AILLEURS, adv. de lieu. Antre part. Al-
trove ; m altro luogo ; in altra parte. — D'ail-
leurs. D'un autre principe, d'une autre cau-
se , pour un autre sujet. Altrove ; da .litro
principio; o altra cagione. - De plus , outre
cela. D' più : inoltre : uUrccciò.
AILURES , s. m. pi. T. de Mar. V. Hi-
ÀLvlABLE, ad), de t. a;. Qui est digne
d'être aimé, qui mérite d'être aimé. Ama-
bile , degno d'essere amato.
AI.vl.\NT, s. m. Pierre qui a la propriété
d'attirer le fer , et à laipielle il y a deux points
déterminés , dont l'un se tourne vers le Nord,
et l'autre vers le Sud. O.a appelle ces deux
points déterminés de l'aimant , les deux pô-
les de l'aimant. Calamita.
AIMANTE' , ÉE , part, et adj. Frotté
avec l'aim lit. Calamitato.
AIM.VNFER, V. a._ frotter d'aimant. Ca-
lamitar:; stropicciar II ferro su la calamita.
AIM.-VNTIN , i.NE , adj. .Ma.gnétique. Qui
app.trtient à l'aimant , qui est prop^re à l'ai-
mant. I! est peu en usage. Mignetico.
AI.ME' , ÉE , part, et adj. V. le verbe.
AIMER , V. a. Avoir de l'affection pour
tin objet .(uel qu'il soit , dans la pensée que
c'est un bien. Amare; voUr ^.vii. Lorsque
aimer se met absolument et sans régime , il
ne se dit guère que de la pis, ton de l'amour.
Il es: doux d'aimer. Il e it dangereux d'aimer.
Amare , essere inn.tmorato. — Aimer sa per-
sonne , s'. -lier soi-même, et absolument,
s'aimer ; avoir un attachement tx-essif à sa
personne. A'Tiar se stesso; csserManamorara
a compiacersi di se medesimo. — S'.iimer dans
lin lieu, s'y plaire, prendre plaisir à y être.
Starvolontieri , aver gusto , divertirsi distare
in qualche luogo. — Oli dit que les animaux ,
^ue les plantes s'aiment en un lieu , pour
dire ,
ì:
A J o
4"re, qulls y profitent , qu'ils y rciissisçent
mieux qu'ailleurs. Amare ; stare ; allis'ìar
yoientUri ; esser fecondo. - Aimer se dit aiu-
s i de l'attacliemeiit que l'on a pour le anim ux ,
et pour certaines choses auxquelles on prend
plaisir. Amare ; esser vago ; es-erc appassiona-
to , afievonato , attaceato ; aver passione ,
figliar gusto ; iiieitarsi. - Aimer , )oinr avec
la par:icule à , avant l'intinitit' des vjrbes ,
signifie prendre pi.iisir à faire quelque chose.
Aimer à lire , à chasser , à travailler. Amar
la lettura , la caccia, il lavoro. - Aimer
mieux ; préférer , aiiner une chose par pré-
férence à une autre. Amar mc^l'O i voler
miut'-ostu.
AIMORAGIF. , V. Hemorasie.
Ai.vK )RRHUUS ,i.m.l. d'Ilist. nat. Ser-
pent d'Afrique , dont la morsure fait sortir
• sant; tout i>ur des poumons. E,mu<-rvo.
AlXt , s. f. La partie du coros humain
qui est entre le liant de la cuisse , et le
bis-ventre. Anguinaia ; insuini. - Aine et
quelques uns Aynet, T. de Pèche. Brociiette
qu'on passe à travers la tête des harengs ,
pour les mettre sorer à la fumée. Baccheua
in cui s' infii^in le arinjke per seccarle al
fumo. ,
AINE , ÉE , adi. et s. de t. g. Le prem'?r
né des enfjus d:i même père ou d'une mê-
me mère. Primogenito. — il se dit aussi d'un
second enfant à l'égard d'un troisième , et
autres, il est mon ..îné et je suis le vôtre.
J-fli c maggiore di me , eJ io il sano di voi.
— Il se dit aussi p.ir extension de toute
personne i lus â.iée qu'une aute.
AlNExSE , s. f. Primojcniture , priorité
d'àje entre frères et sceurs. Il n'aguèr.;
' il'u^age qu'en cette ph-ase: Droit d'aînesse.
i'rimosenitu-a ; ;:ure de! primogenito.
AÎNS , Conionrt'tin adversative ; mais il
est vieux, et il n'a d'usage q-.i'en plaisante-
rie et dans cette phn^. Aius an contraire.
Afj al contrario ; per il ct^nirario.
AIN >1 , adv. Eu cette manière , de cette
fôçon. Così ; a questo nodo ; in questa guisa ,
maniera. - On dit ; Ainsi des autres cho-
ses , ainsi du reste , pour dire , il en est ainsi
«les autres choses , il en est ainsi du reste.
Cosi del resto; cosi âelP altre cose. — Par
conséquent. Ainsi il est évident que
Perciò , per con reguen^a egli è evidente che . , .
— Ainsi, dans la preniière signification , sert
aussi à faire l'application du premier mem-
bre d'une comparaison svec^ le second.
ComTie le soleil chasse les ténèbres, ainsi
la sc'en-e ciia'.îe l'erreur. ^Cûji ; in egual
rijdo ; in pari m^do ; ncU'lstessa guisa; non
Arriment:. — Il sert aussi à marquer un
sOLihait qu'on fjit pour quelqu'un ; ainsi le
Ciel vous sr'it propice , ainsi Dieu me soit
en aide , formule de serment dont on se
sert en quelques rencontres, t'ori vi sia prò-
p l'o il Ciclo ; così Dio m'ajuti. — Ainsi
so:t-il. Façon de parler ordinaire, dont on
se sert pour demander i'accompli-Jsement de
ce ((ue l'on souhaite ; il se met ordînaire-
ni.'nt a la fin des prières qu'on fait à Dieu.
C:"i S'a; ammen; a-nmenne. — Comme ainsi
soit ,- façon de parler ancienne , qui signifie,
vu que , d.irant que. — Cela érant'ainsi ,
comme ainsi q.ie . . . puisqn'ainsi est, puis-
qu'ainii va ; autres façons de parler , dont
on se sert à-peu-près dans le même sens.
Posto che ; mentrecchè ; giacche ; siccome ,
poiché. - Ainsi que , adv. De même que ;
on l'emploie d'ordinaire d.-.ns le commence-
ment des comuLira'sonî. C-me ; del pari ; 'n
queUa guisa che; eg'ial^cnte che; ncll' Istesso
mjdo che , ce. — On s'en sert aussi clans le
discours ordinaire; les plaisirs ainsi que les
peines, troublent l'aine. — Ainsi que, sijni-
fie aussi , de la manière que , de la façon
que. Così come ; in quel modo che , ec.
— ì'.l est ainsi que; s'il est vrai que. S' celi è
vero che . . Se il '-^■■o sta che..
A JOL , s. m.T. d*H'st. nat. i'oisson de mer
il nageoir.?s épineuses , ainsi comme à cause
de ses différentes couleurs. On l'a encore
appelle Rochaii. Scaro.
DLL Fra-fois-hallen.
A I R
AJONC, s. m. T. Hoian.W .lonc-marin.
i AIO.N.S, s. m. ul. r. de Chandeiurs. En-
droit où les chaiuleliers pendent les thsn-
deilei dans leurs boutiques. Unàm.
AJOURE, ÉE , adj. T. de Lhson. Il se
dit des pièces percées à jour. Fincstrato.
AJOURNE', s. m. T. de fra? Celui à qui
on a donné tin aiournement. Citato.
AJOUixNE', hE, part. V. le verbe.
AJOURJ«.E.aEiN r , s. m. T. de Prat. As
sisiution. Cita\ion:. — On appelle ajourne
ni-.-nr personnel , une assignation donnée à
quelqu'un , a comp.^roître en personne , pour
répondre sur les faits dont il est accusé
Ctizion personale.
AJOURNER, V. a. Assigner quelqu'un A
certam jour en Justice. Citare; ciiiamarc in
°' AjSuTAGE , s. m. T. de pondeur. Ad-
jonction,; addition d'un métal a un autre.
Lega di metalli.
AJJOTE', ÉE, part. 'V. le verbe.
AJOUTE'E , s. f. T. de Céjm. I.ir,"e
prolongée , et à laquelle on ajoute quelq^.e
clîose. Linea aggiuma.
AJOUTER, V. a. Mettre quelcue chose
de plus. Joincire une chose a une autre
F.iire addition d'un nombre. Aggiugnere
- Ajou'er au conte , et ajouter .i la lettre
amplifier un conte par des circon>iances in-
Vî-n*écs. Aggtugnere ; amplificare. — Aiou^
ter foi à quelq.i'un , ajouter foi i quelque
chose , croire ce que quelqu'un dit , croire
quelque chose. Prestar fede.
AJOUTOiR. s. m. 7". d'Hydrop. V^ A|U-
AJOUX, s. m T. de Tireur d'or. Deux
lames rie fer entre lesquelles sont retenues
les filières et les précatjns. Cojì:^'.
AIR , s. m. Celui des quatre élémens qui
environne le cU-be de la terre. Aria ; acre.
— On dit poétiquement les pl.'ines de l'air,
les vagues des airs , dans les airs. Aerei
campi '; gli spay aerei. - Air se dit par
rapport .i la temperature et à la qualité.
Air' sain , mal sain , b»n air. Aria sana ,
malsana , buona , ec. - Aller prendre l'air,
;.l!er se promener , aller dans le grand air.
Andare a prender aria. - Changer d'air ;
changer de séjour, afin de respirer une au-
tre air. Cambiar aria. - Prendre l'air du
f--u ; s'approcher du fou , afin de se chaut-
fer comme en passant. Pigliar l' aria del
fuoco ; accosearsi al fuoco. — Donner de
l'air .1 une chambre ; en ouvrir les fenêtres;
afin que l'air entre, et sorte librement. ZJ^ir
aria ad ima s!an{r.. — En l'air , se dit aussi
fi.';urémenr , pour dire , sans crfet, sans fon-
dement. //; aria. - .Mr se prend pour
vent ; il ne fait point (l'air. V. Vent. — En
parlant d'une affaire qui est sur le Bureau,
devant les Juges , on dit , que l'air du Bureau
est favorable à quelqu'un , pour marquer
que ce qui naroit du sentiment des J.iges,
fait croire qu'il gagnera son procès ; et que
l'air du bureau 'n'est pas pour lui , pour
marquer qu'on croit qu'il le perdra. La même
phrase s'emploie dms toutes les pfTaires qui
sont à la décision dcshom-nes. L'aria; l'ay-
paren^a, - Air, signifie aussi , manière,
façon, et il se dit de la manière de p^arler,
d'agir, de marcher, de se tenir, de s'habil-
ler , de se conduire dans le monde , et gé-
néralement de tout ce qui regirde le main-
tien , h ccnten rince , la mine , le port , la
grâce, et toutes les façons de faire. Afti(/o;
maniera ; portamento. — On dit d'un hom-
me , qu'il est du grand air ; qu'il vit à la
manière des Grands ; et d'une chose, qu'elle
a un grand air ; qu'elle a une belle et gran-
de apparence. Ue/l' aria ; he 'la apparenta.
— Avoir l'nir ben , l'.iir miuvais ; avoir la
mine d'un bon homme, d'un méchant hom-
me. Aver buono o cattivo aspetto ; beila o
cattiva aria di viso. — Avoir un air de
grandeur, de noblesse; en avoir l'apparence.
Aver un'aria di grande:^^a , ce. — _ Avoir
l'air à la danse , avoir de la disposition pour
danser de bonne grâce, Aver buoni disposi-
A 1 S^
f \lone. — fie. et fan-.. Avoir l'air à h ^ansa ,
i' avoir l'air vif et cv,;i!!é , ;ivoir é2 U dis-
position à réussir ace qu'on fait. Essere svel-
to , d^stro. - On dit qu\in hi.^m:îis a bien
.' l'air de fûirc une chose , ou de r.e pas la
I faire, pour dire , q.i'on juge qu'il la fera ,
jeu qu'il ne la ferj pas. Ef^li ha l* aria ^
\l* ayi^arcr\a\ mostra di ... — On dit, les
I gens du bei air , les gens du grand air; et
cela ne se dit ordinairement qu'en r.'illerie
en parlant de ceux qu'on prétend qu'iU s<i
veulent distinguer des aiures p.?r ces ma-
nières plus recherchées , plus pt 'les , oa
mtme plus libres , dan» leurs habits et dans
leur feçon de faire. On dit d-.ns le mèmî
sens. i\leisieiirs du bel air, iViessieurs d-.t
grand air. Le versone del ^ran mondo , del
bel mondo. — Prendre des airs, se donner ■
de; airs de Maîrre , de Savant, de bel es^
prit; vouloir s'attribuer sans r.'ison l'autorité
de m.-ître , affecter de passer pour savant,
pour bel esprit, quoiqu'on ne le soit pas-
Arro^arii; assumersi; aff'.ttare* — Tout y
va du bel air , du grand .^ir ; tout se passe
avec magnificence. Tra*t.nsi nobilmente ,
grand'rosamcnte. — Certaine ressemblance
qui résulte de toate_ la personne, et parti-
culièrement d?s rrr.its du visage. Aria del
volto. - T. de Peint. _& de Sculpt. Vn aie
de tète, des airs de tête, l'attitude d'une
tète, k n;iniere dont une tète est d--'S5Ì:iée.
Aria di testa. Saisir les beôux airs de tète. '
A'-''e5i;iare, — T. de Manèi;e. Se eJit des
allures d'un cheval; et en ce sens , on dit
qu'un cheval va à tous airs, pour dire, qu'on
le manie comme on veut. Arie del cavallo.
~ T, de Mus. Se dit d'une suire de tons
qui com;30îent un chant , suivant les règles
de l'art. Aria. — Il se dit aussi du chant
et des paroles tout ensemble. Aria\ arietta,
— T. de M.ir. Air de vent , V. Aire.
AIRAIN , s. m. Cuivre , métal de couleur
rougeàire. Rj:me. — Suivant la Fjible, il y
a eu un siècle d*aìrain, un âge d'airain , que
l'on met entre le siècle d'argent et le siècle
de for. Secolo, età del rame. - fig. On appelle
siècle d'air.iin , un siècle malheureux et dur,
et ciel d'airain , une* constitution de temps
sec et aride , où il ne tombe ni ;>l.iie ni
rosée. Secolo , cielo di hron\o, — Et un front
d'airain; une extrême impud'^nce. Front; di
ferro', uomo sfacciato ^ ir.ii'udcr.te. — On dit
d'un homme pur et impitoyable, qu'il a le
cœur, des entrailles d'iiirain. Visctre di ferro,
— Les in'piris s'écrivent sur l'airain et les
bienfaits sur le sable; on oublie aisément les
bienfaits , et l'on se souvient !on:'-temps des
in-'.ires. Le mot d'aîr^in est plus noble et
plus poétique que celui de cuivre. Le ingiu-
rie si incidono in ramc^ e i benefici sì se rivo n»
su Itt rata.
AIRE, s. f. Place qu*on a unie et pré-
parée pour y battre les ;îrains. A;a. — T,
d'Archit. Espace contenu entre les murs
d'un bâtiment. Platea ; il s::olo, - T. de
Mar. Aire de vent , c'e'^t l'espace m-irqué
dans la bou,sole , pour cliacun des trente-
deux vents. Rombo; etq.iclques-uns, y^r/a
di vento. — 11 se dit aussi du nid des oiseaux
de proie , parce qu'ils le font ordinairement
sur un terrein plat et découvert. Nido.
— T. de Géoiti. L'espace (f^i'une figure ren-
ferme. Arca\ superficie. — En fî,énéral ,_ oh
donne ce nom ix p!u;ieurs surfaces unies ,
sur lesquelles on puisse marcher , et qui
ont quelque ressemblance avec celles qu'on
pré>are pour y battre les qriiinî. Piano ;
suy^dc'e.
AIRE'E , s.f. La quantité des ger'i>es qu'oa
met en une fois d.in; ''-ir. Ai-^ra.
AIRELLE ou MlRTiLLE, s. f. Arbrisseau
qui porte une petite baie mi^ilte etriirrr.re,
dont on fait uïn^îe en Méd.^cine. Moree-'.i.
■ On anpeile roh , le su- de ces hciei q..'ort
fait é-jaiiiir. Kob ; rehho di martella.
AUIEK , V. n. T. de T-ucon. Faire soa
d. NÎ.HiiL- ire ; far r'do.
AIROMETRIE, V. Aéroriéfri^.
AÏS , s. m. Planche d'^ bois. Assel tavoU
D
2« Aïs
M ligna. — On appelle Ais de bSteau, des
31$ qui ont servi i U construction d'un
bjteau. Assi di èuiullo sfasciato. - Coup
d'ais , T. de Jeu de paume. Le coup que
U balle donne d« volde dans un ais qui est
du côté du service. Culyo nell'assi. - Ais
T. dz Relieurs. Planche» à presser , endos-
ser , r0£,ncr , etc. les livres. Stecche da in-
colhrt , tondare , laçliare . ec.
AISANCr. , s. f. Facilité , liberté d'esprit
«t de corps dans l'action , dans les manières ,
cians le commerce de la vie. Facilita ; ^ron-
t<\ia ; aserol^\xci; trattabilità. - Vivre avec
aisance, avoir de l'.iisance: subsister commo-
dément , avoir de quoi iouir des commodi-
tés de la vie. Vivere nesH agi , ne' comodi,
cqiatam:ntc ; godere de' comodi della^ vita y
dell' a^iauwt. - Lieu où l'on va faire ses
nécessités. V. Garderohe.
AISCEAU, EssEAU, s. m. Aissette , As-
sette ou Gâchette, s. i'. T. de Tannel. C'est
le nom d'un outil recourbé, avec lequel on
polit le ho'S. Les Tonneliers s'en servent
pour ébaucher des pièces de bois creuses
et courbes, jéscia da ragellar le testate.
AISE, s. f. Joie, plaisir, contentement,
sentiment doux, agréable et satisfaisant, que
nous cause la présence ou la possession d'un
fcien désiré. Pj'acire ; ffioia ; ifi^/ro ; conten-
to; sudd.-sfjiione. - Se dit aussi des biens
de la lortune , et des commodités de la
vie. A5} ; Comodi ; opnUnvi. — On dit d'un
homme opulent et dans l'abond.mce , qu'il_
est à son aise. Egli e agiato , comodo i egli
sta a p'è pjri, rive negli agi , nelC opulenla,
ncìl'ahì'or.'ianyi. - Aimer ses aises , cher-
cher ses aises; c'est aimer et chercher le.
commodités de la vie. Amar i suol agi , le
Aue comodtà. — Loisir , commodité de tems.
Azio \ cyrortunità i o^io ; e.mto ; comodo.
- On dit : ie fer.u cette .iîF.iire à mun
aise, c'est-à-dire, quand j'«n aurii le tems,
la commodité. Q_riand' io yatrò ; a mio
tcU'ag-o; .pui-td' avrò temyo. - A l'aise,
edv. Faci!e:nent, commodément. Facilmen-
te ; agiatamente ; a beW ag'o ; scn-;a stento
o disagio. Je fais mes six lieues à l'aise
dans la matinée.
AISE, adi. de t. g. Qui est content , qui
a de la joie , qui a du plaisir. Contenta j
sodrUrfa'to.
AISE' , ÉK . adi. Ce qui est facile. Facile;
asevle. •• Cmmode. Comodo ; agiato i
brano. - 'Jn dit de quc'qu'un qui joiut
«i'unî certaine abondance dans une condi-
tion médiocre : cet homme est fort aisé.
Agiato ; comodo. — T. de Peint. Se dit du
genie et du pinceau. Le genie aisé invente
un sujet et le varie sans pfine, de plusieurs
manières. Fiin'nw f.ccnda ; JacHe ad in-
ventare — On appelle un pinceau aisï ,
ç-!ui dont la touche est frsnche , l.irg.' ,
libre et facile. P.nnello fade. - En Scul-
pture , on dit , un ciseau aisé;_et en Gra-
vure , une pointe aisée , pour désigner celle
qui est nette , ce ulante , pittoresque. Scal-
ftUo , bulino facile, andante. - En poésie,
on api'elle vers ai ,é , des vers qui parois-
jer.t couler de source , et où le travail ne
se Lit pas aupercevoir. Versificazione age-
vole, naturale. - On dit d'une perio;ine qui
a la tai'le bien .lésap.ée , qu'ePe a luie taille
«isée. TasHo della vita scolto. - On dit
prcv. et f:im. qu'il est aisé de reprendre, et
mat :iisé de faire mieux. F<ic/7« il criticare;
Sfficite il far meglio. - On appelle des ma-
nières aisées , un ii'r aisé , une conversation
aisée , un style aisé , des manières , etc. rui
n'ont rien de contraint , ni Je forcé , mais <|ui
font naturelles et agré.bles. Maniere, aria,
itile, te. facile , piacevtlc , agevole , sciol-
to , ce. - Aisé s'emploie aussi sub-.t. dans la
tépartltion des impôts. Ce sont souventles
aisés qui paient le moins, l megliostant! ; i
più ricchi ; i ^ti affiati.
AISE'MENT, adv. Facilement , d'une ma-
Bière ai^él•, facile. Fucllmcnte; ar.evolm:r,t: ;
un\a drlfic Iti. - Commodément. On est
ntiineiù daDs .et Cibiiolet. Cemodamcnie ;
A J T?
0 sue agio i a hcll' ajio. — On dit ^u'im
cheval va aisément, pour dire , qu'il a les
allures douces, commodes, aisées. Adagio.
AISEMENT, s. m. V. Latrine ou Garde-
robe. — T. de Mar. Lieu de commodité
qLie l'on construit ordinairement dans les
galeries du vaisseau. Luogo di comodo; lue-
ehi comun' .'— A ion point et aisément , à ses
bons points et aisémïns. Façon de parler
aclverbi.cle. A son aise , à son loisir , à sa
commodité. V. Aise.
AIS>Ai>E, s. f. T. de M.ir. L'aissade de
poupe e,t l'endroit 0.1 la pou -e commence a
se rétrécir , et où sont auisi les r.idiers. l'arce
della pon-^ ove comincia la stella.
AIS s ANTE, V. B,:rde,m.
AIS>EAU, s. m. C'est le nom qu'on donne
à des oetits ais qui servent en plusieurs
endroits a couvrir les maisons en place de
tuiles. Assicelle , ondi si coprono i tetti in
luogo d' embrici , e t.goie.
AISSEL 1ER, s.m. i.dcCharp. et de Mil.
Pièce de b jÌs' a deux tenons, lesquels entrent
dans les mortaises des deux |)ic.es de bois
assemblées pour fortifier l'assemblage. Ra\\i
del cavolUito.
AISSELLE, s. f. Cavité qui est sous fa
partie inférieure du bras , à l'endroit où il
se joint à l'épaule. Ascella.- l. de .hinlln.
L'e.p.Tce compris entre les tices des plantes
et leurs feuilles. Ancella delle piante-
AISSETFE, s. f. Petite hache , dont se
servent plusieurs ouvriers. V. Aisceau.
AISSIEU , V. Essieu.
AISSON, s. m. T. de Mar. C'est le nom
qu'on donne à un ancre à quatre bras. An-
cora di quattro marre o raffi.
AITIOLOGIE, s. f. T. de Med. Traité
de la cause des maladies. Aitiolo^ya.
ADJUDANT, s. m. T. Milït. L'Aide de
Camp d'un OiTicier-Général en Allemagne.
Aiutante.
AJURATimRA, s. m. T. deBotan. Ar-
brisseau du Brésil. Arboscello del Brasile.
AJUbTAGF. , s. f. T.deMonn. L'ac-ion
d'ajuster , l'ailinage. Aggiustamento ; ajjina-
natnento delle monete.
AJUSTE, s. f. T. .ie Mar. et de Riv.Se dit
de deux cordes attachées l'une au bout de
l'aure. Due corde annodate insieme.
AJUSTE', ÉE, part, et adj. V. le verbe.
AJUSTEMENT , s. m. L'action d'ajuster
que'que chose, de Vaccommoder. Acconcia-
tnento ; accnnindamento ; a^p'ustamtnro ; as-
setto; accomodatura; acconciatura. - Parure,
ornement. V. - T. de Monn. L'action
p,:r I..t;uelle on donne le poids convenjble
aux piices en les lim.mt au autrement. V.
.■ijust.ige. — Arrangement entre des per-
sonnes qui sont en procès , en querelle, en
contesr.itlon. V. Accommodement.
AJUSTER , V. a. .\rr.inecr , mettre en
état dé service ; rendre ju.te et é^al , et
par extension , accommoder une chuse de
maniere qu'elle convienne à un autre. Ag-
giustare; acconciare ; adattare; accomodare;
porre in ordine ; addlrl-^yire . — T.-ie Balancier.
Rendre les poids conformes aux étalons.
Aggiustar le hilancic ; inlihr.irle ; adeguarle.
— T. de Tireurs d'or. Diriger le couu
justement où on veut le porter. Agf.iu^tar un
co'po. — Ajuster un chev.l.T. d.- M.inèg".
C'est lui enseigner ses ex -rcices en lui don-
nant les ç,r ces nécessaires. Ai:rilustar un
cavallo. - T. de Afun/i.^ Couper avec des
cis.iillcs les amples des pièces carrées pour
les ari^ondir. Rltondare. — T. de U'jontlers.
Remplir les vuides d'une boîte, d'une battue
ou tiutre pièce quelconque avec des pierres
fines, des coquillages 0.1 outres choses. /-;-
castonare ; incaurar pietre preziose o simili.
- T. de Manuf de soie. Danner aux lisses
la dispos tion convenable, tellement (ju'elles
ne soient ni plus élevées , ni pKis b.n'ses
que l'ouvrage ne le comporte. Acconciale;
ai. comodare ; far andar pari. — J. de Mar
et de liv. Attacher deux cordes l'une au
b'Hit de l'uitre. Annodar due funi. - l'. de
Chasse. Se préparée i. Uter le gibier de
A I. A
manière ,i l'.itteindr?. Coglier di mira ; di'
riil^r la mira. — Orner , embellir , parer.
Acconciare ; adornare : abbellire. — Conci-
lier , terminer un différent , une querelle ,
un procès. Aggiustar un litis'.o; metter d'ac-
cordo due persone ; accorr.odare , ce. — Iro-
niquement. Railler , maltraiter. Conciar ma-^
le : sparlare d' alcuno ; motteggiarlo ; dirgli
villani.i. - On dit aussi de quelqu'un quia
ses habits mouillés ou couverts de boue^,
Îi'il .1 ses habits ajustés, qu'il est bien .sjusté.
gli i conc:ò pel di delle feste. — Prendre des
mesures pour la rcus,ite de quelque chose.
Pigliare le misure opportune per la riuscita
,ii •juatche cosa. — Aj is'er des passages à
d'.nrres , se dit en matière de doctrine ;
c'c.t les concilier, en td'saiit voir qu'ils ne
présentent tous qu'un même sens. Accomo-
dare ; concuiart. - On dit fig. et fam. de
q lelqu'un qui racon'e tuie c'nose en la tour»
n;nt suivant ses vues, qu'il ajuste au théâ-
tre , la rendre tiroi-re au théâtre. Adattar
un'opera al teatro ; renderla rappresentabile,
— V. r. S'accommoder proj-rernent , s'orner,
séparer. Aggluuarst ; acconci ai si ; ornarsi i
abbellirsi. - Se préparer , se disposer à
faire une chose , se mettre en état , en
posture de faire quelque chose. Prepararsi;
dlsporsi ; apparecchiarsi.
AJUSrEUR , s. m. V. de U^nn. Celui
oui ajuste les flans et les met au poids que
doivent avoir les espèces , en llnunt ceux
qui sont tro)) lurts , et en _reietant ceu.'C
qui ne le sont pas assez. Agpuitatore.
AJUSTOIR, s.m. Petite b. lance où l'on
pese et ajtiste les raonnoies avant que de-
les marquer. Bilancia dell' agg'usiatore.
AJU PAGE, s. m. Tuy-u de fer blanc on
de cuivre qu'on ajou-e à l'ouverture d'une
fontaine pour faire de> je;s de difTi'ren'es
sortes , en pluie , en nape , en soleil , etc.
Tubo u canna da fontana per liiyersijìcarnc
i ramplfJ
ALABA^JDINE, V. Almandine.
ALABA^rRITE, s. m. T. d'H'tt. na'.
Fausse a'l>.uie, pierre gypseuse , indissoluble
dans les acides , qui est tendre , communé-
ment bl.mchi're , et un peu transparente.
Alabastri di Volterra.
ALAI lES , adj. pi. de t. g. T. d'Anat. Ce-
sont les muscles Pterygoïditns. V. - On ap-
pelle aussi vï'nes ahiires trois veines oppo-
sées au c>jude ; savoir , l'interne , b moyenne
ou médiane , et l'externe ou bumérale. Vene
alar
ALAIS ,
lie qu'
. m. T. d: Fauconn. Oiseau de
nt d'Orient ou d-.i Pérou, et
bien la perdrix. Uccello di rapinai
per la circcia delle pernici..
ALAISE , ou Aleje , s. f. Liiige dont oti
se sert pour envelopper certains malades.
Leniualo o panni Uni onde retwolgonsi alcuni
infermi. - t. de Menais Se dit de la pian-
elle la plus étroite qui remplit un panneau
d'assemnlif.e. C'unta.
^LA^l.^TOU, s. m. T. deBotan. Sorte
de prune <!.? MadagascaT. S-rtadi susina.
ALA..1B1C, s. 'm. Vaisseau qui serti
distiller, et qui est comoosé d'une cucurbite
et d'un cliapite.ni. Limhicco ; lambicco; lain-
hiccio. - fis;. Passer par l'alambic une affaire;
l'examiner "avec un grand soin , avec une
erande exactitude , la discuter et l'aeprofon-
dir. Matu'jr: ; Hmhccare ; lambiccare .
ALAMBIQUÊ , tr, part. Il ne se dit que
de. propositions , des pensées, des discours
tro') recherchés , trop subtils , trop raffinés.
Troppo r'C reato . studiato, raffi-Tato.
ALAMKIQUER , v. a. 11 n'a d'usae.e qu'au
fi'îuré, et d.ins ces phrases. S'a!.'n-ihh|;ier ,
alambiquer l'esprit. Se fatiguer l'esi-vit , crui-
ser son esprit par vme trop grande .inplica-
tion à des choses .-ibs-raices , trop sub-iles et
tron raffinées. Lambiccarsi il cervella.
ALAN , s. m. T. de Vén. Gros cbicn pro-
pre à chasser le sanglier. Alano. „ ., ..
ALA NGOURt , ie , arl|. Trévoux. AIToiblu
Estenualo ; fiacco ;languiilo.
ALANILU , s. m. Cr. Voc. C'est k nom
L B
ALAQUE „
chitecture , carré et plat , qui 5ert c .i«ise a l,i
biie des colonnes ; on ra?;>îlle encore Hl.n-
the ou Oarlet. Hinto : l'.ccoh ; or.o ■,djJo.
ALAQJECA, s. f. T. d'Hht. nji. Pierre
des lnc?> qui artère le sjnp;. Pmra che rista-
^"ALA^lé'uE, ÉE, patt. V. son verbe.
ALAR'^UtK. V. n. Se mettre au large ,
s'éljigner de la côte ou de quelque Vaisseau.
AL AR^'!E , s. f. Cr. . sisnal pour fare cou-
rir atix armes , tocsin. AUrme. - hmotion
causée dans m camp , uans une place de
guerre , .i l'apK''0<:he . ou sur le brunit de_l ap-
proche des ennemis. Alarm:.
e de
Ì de trois choses ; savoir : des dartres
euses , du serpigo , et de la lipre. Al-
fie. Toute
sorte de frayeur et d'épouvante subits. Al-
Urvu ; jrjven.'o , lerron ; sbigotu-ncmo. -
fie Une fausse alarme, c'est une vaine
crjinte une peur sans suiet. Tctnor vino.
- Inquiétude, souci, ciiagrin ; et en ce
sens , il s'emploie d'ordinaire au pluriel, li-
murl'; inquiauiini; pc-'.t, afjnnU
ALARM* . ÉE , part. V. le « rbe.
ALARMER, v. a. Donner Ubrme, cau-
ser de rénio'ion , de l'épouvante , de l in-
■ .:iéLude. AlUrmarc; dar Mdrm: ; spavcn-
u-e, mctur in j'Mrn:. - v. r. 6 épouvan-
ter ,'prend'e l'alarme. AHarmarù.
AL.\TERNE , s. m. Arbrisseau dont les
f "uil'.cs son> rangées altjrna*v/enitnt le long
d»s :i"es. On en fat des palissades , ou on
U'sti'ne en boule, .-«afcrio. .... „
Al-ATITES , T. d'!Ì!t. n. Muricitss. V.
ALBARAZIN ou Al^fizari n , s. m. T .
di Cumm. Sorte de i.^ined'Espsç'ne , qui prend
5c;i nom d'un territoire d'Arragon, dont on
les tire L^nn alhsTJ''ina.
ALBATRE , s. m. Pierre de la nature du
marbre , mais transparente , et (r..i est rem-
uée de vaines diversement colorées. Le plus
es'lmé vient d'Orient, et se nomme, pour
cet;» rdson , Albâtre orienta!. Sa tr.nnspa-
rence est d'autant plus gra.ide qu'elle ap-
proche d.ivantaae du bl-inc. ALibastra. - hg.
et roétiq. Gorge d'albitre. Une gorge ex-
tr:-nemen'. blanche. Sìm c^ni:do , tlahas-
trino. - Faut albâtre. V. Alabistrite.
^LIS.^TROS , s. m. T. d'Orni-hol. Oiseau
aquatique du Cap de bonne Espérance. C'est
un des pV.'.s cr:nds oiseaux de ce genre. AI-
intro. Albin l'a confondu .wec un autre oise^iu
qu'on appelle vaisseau de guerre, rajcello
""albe! V. et écrivez Able.
ALBERGE, s. f.Esnèce de i:eche precoce.
Il y en a deiaunes, de rouges, oe violettes.
t'cfca primat'ccia.
AL8ERGEAGE, Aleergemevt, s. m.
T <!' J'irsp. 3 111 a em <iiIîéo.e ca b.!Ìl cm-
l,hi-/u-,;;e. Ai'Foi^J\lone ; Enfitiuil.
ALBE.vGlER , s. m. Arbre qui porte aes
alb r:;cs. i'iîco p/-im.«/cr;j. _
ALBERNUS , s. m. T. Je Co-bw. Espece
fu Camelot qui vi;nt du Levant. Sorta di
Ca-mUlonc.
AL3ETTE, V. et écrivez Ab'ctte.
ÀLBICORE, s. m.r. d'Hist.nai. Coisson
qui a , dit- on , la fi-,ure et le goutruMa-
qu-reju, mais qui ;st plusar.^nd. Albic^ro.
ALBINOS , s. m. T. ^hReUdoits. Neg-es
blanc<. Albini. .
ALB.ÔUE, s. f. Sorte do craie , ou terre
bl.mcîie, qii a beaucoup de rapport avec la
terre sigillée. Seria di enta o di terra bian-
chiccia . . ,» . , ,
A LBO , s. m. T. d'Hist. n.i-.Poisîon blanc.
Ioni; d'environ un pied , qui se pèche vers le
printemps. Il a la tète p'is pointue que l'Abie ,
et les yeux plus grands ; ses ni;;tOTes noi-
res ; sa chair est cori.ce , dirticUe à cuire , et
.tl'un «où: insipide, ^/fo.
ACBOGALERUS, s. m. T. d Hist. anc.
Bonnet en forme de thi.ire , c;ue le seul Prê-
tre de Jupiter ivoit dreit de tiricr, I! étcii
A I. C A L C tr
al blanc, immolé, en Français, Soude. Alcali, t* :• môf est em-
" "" ployé genériquemcnt dans la Chvinie , pour
designar ua sel fjue l'on retrro dei cendres
des plantes , aprcs qu'elles ont été brûlées.
On distingue deux espèces d'Alcaljs , l'un,
s'appelle Alcali fixe, ainsi nommé, parce
qie l'action du feu le fond , s.jns le diss'per j
Aicali fissa; l'aurre s'appelle Al ali volatil,
parce aue la moindre cii,ileur le dissipe , oa
le volatilise. Alcali vo'at-U.
ALCALIN , INE, adi. Q '' ^ ^u Iques pro-
priétés des Alcilii. Alcalino; axa: ico.
ALCALbA fiON , s. f. /. d^ Chm. L'o-
pération de donnera un corps , d^s p'O.jfié-
tés alcalines , ou d'en ex'raire folcali qu'à
contient , ou qui peut s'y former. Lo alca-
IhXan ; alcalixWone.
ALCALINE . ta. , part. V.b verbe.
ALCALlbER, V. a. T. de Ch.m. DJgaget
par la violence du fe.i d'un sel neutre , la
partie acide qui é'oit contenue , de m-iniere
q.i'.l ne reste plus que la partie ak-line.
AlcaliU-fe.
ALCANNA, s. m. T. d'Hitt. nal. Nom
d'une poudre faite avec les feu'lies d'un arbre
appelle Cyrus ou Henna, que plusieurs ont
nvi!- à -propos confondu avec le Troësne.
.4U'h:nia; alcania.
ALCA.S TARA , s. m. Ordre m litaire
d'£spai»ne , institue en 117^. Alcantara.
ALC.-.,,s.m.V. Elan.
ALCÉË , s. f. Hante q.ii ressemble à la
mai:ve cjmmune. Alc:a.
ALCHIMElECH ,ou Melilot Enyp-
TIES" , s. in. Fiante qui croît, et s'étend
à terre , petite, serpentant lentement , no
s'élevar.t presque jamais. Tribolo.
ALCHl.MIE, s. f. iVlot, qui proprement
ne signifie que la Chymie ; mais l'ussge l'a
fait appliquer , par excellence , à c^tte par-
tie de Chymie , qui s'occupe à pe fe.tîoii-
n.'r, à améliorer, ou à tr.nnsma?c les mé-
taux. Ce^ art mystérieux s'appelle aussi scieii*
ce, ou Philosophie hermétiq.ie. Alchimia,
ALCHIMILLE , V.Piedds Lion.
ALCHl.vUQUE , ..dj. de t. g. Gr. Voç.
appartient , ou a rapport à l'Alchimie.
aLbORNUS ou Albornoz, s. m. T.
Arabe. Manteau à capuche , fait de poil de
chèvre , et tout d'une pièce , à l'usage des
Maures , des Turcs et des Chevaliers de .Mal-
the , quand ils sont au Camp pour le mauvais
tems. .S'orra di Cappotto onde si cuupruno i
Mori , i Turchi , e i Cavalieri ai Malta , quan-
do J0.7-J accampati , e fa cattivo tempo.
ALBOUR ouAl30uro , T. d'tlist.nat.
Arbre mieux connu sous le nom d'Lbenier ,
0.1 de Eaux ébenier. V. , .
ALBKAN , s. m. Quelques-uns écrivent
ausii Albrand, Alebran, et .\lebrent. J^une
Csnard sauvage , jusqu'au mois d'Oct..ibre
qu'il devient "Caiurdeau , et en Novembre
Canard ou Oiseau de rivière. Anitrjcco ; .ini-
troccolo salvatico. — On donne aussi ce nom
à ceux qui naissent des Canards privés, que
l'on a fait couver sur des Etants , m.is cont
les petits vivent entièrement de ce qu'ils y
trouvent. Anitroccolo. _ , „ ^
ALBRENE, ÉE, ad). T. de Fauconn.^Sc
dit d'un oiseau rompu en son penna;e. Che
ha i coltelli , o sta le penne maestre rotti.
ALBRENER , v. n. Chasser aux albrans ,
ou canards sauvages. Andar a caccia deg^t
""albugine , ÉE ', adj. T. d'Anat. Il se dit
de certaines membranes blanches. Aibiigineo.
ALBUGINEJX. euse, adi. T. d'Anat.
Oui est de couleur blanche. Albuginoso.
ALBUGO , s. f. T. de Msd. Tacile blan-
che , qui se torme à l'œil sur la cornée , et
B\v cr^■^i-^•^\àv\:.i■ Alh.igine.
ALBU.M , s. m. Mot Latin. II se dit d'un
cahier que les étrangers portent en voyage ,
sur lequel ils engagent les personnes illustres
à écrire leur nim , et ordinairement avec une
sentence. Libro de* ricordi.
AL8UMINEUX , adj. T. dePhisiol. Le suc
albumineux, est une espèce d'huile fort fix
tenace , glaireuse et peu inila.firnable
forme le sang et les liniphe; des animau)
ÀLiiUS, s. m. T. d'.Comm. Monnoie de
Cologne valant huit deniers, '.loneta di Co-
lonia , che equivale a otto dtnari. _
ALCA, s. m. r. d'OrnUhol. Espece de
Pljngcon , moins gros que le canard domes-
tirae. I! poni des oeufs très-gros , relative-
m";nt i sa taille, et les couve sur les rochers
escarpés. A'ca volgarmente per.guino dd Not-
te. V. M-careux.
ALCIDE, s. m. Nom qu'on donne à un
Ju^" en Eipaene. Alcaldo,
ALCAHEs'r , s. m. .Mot emprunté de l'A-
rabe p.-ir les A'.chimistes. Dissolvant univer-
sel , ou matière propre .i dissoudre les mé-
taux, et même tous les ci-^riis de la nature.
Dissolvente universale ; alca:sce.
ALCAIDE , s. m. T. d'Hist. mo.l. Titre
me corte , dans les Etats du Roi de Maroc ,
le Gciiivarneur de chaque Ville ou Château.
— Alcdido j titolo de* Governatori di Città o
Cattith , nel Re^'io di Maroco.
ALCAIOUE , adj. Qui se dit d'un vers
grec ou liùin , composé de deux pieds et
demi , suivis de deux daflyles. Le premier
pied est un spondée ou un iamoe ; et le demi
pied suivant , est toujours une longue. Al-
"ALCALESCENCE.s.f. T.dcMéd. Qui
desisne la putréfaction , l'etiet produit par
les .ilcalis. A'calescenxa.
ALCALESCENT , ente , adj. T. de Med.
Qui n'est pas tout-à-fait ;.icahn . qui appro-
cne dé la nature du sel lixiviel.y^/cj/sjcenfc:;
che s'accosta all'alcalino. _
.\LCAi-I , s. m. Mot comoose de deux
mot; Arabes ; savoir : de l'article al , le , et
de Kali , qui est une plante que l'on nomras
É
^îc
'Ichir,. . . ... .
ALC.-ILVIISTE , s. m. Celui qui cultive
rAlchi.'n:e. Alchimista ; alchimiuasore.
ALCOHOL, s. m. T. de Cnim._ Poudre
Impalpable , ou extrêmement divisée. Pol-
vere impalpabile. — On le dit, _ impro; re-
ment, de l'esprit de vin, parfaitement dé-
flegmé , c'est-à-dire , dégagé tie sa partie
aqueuse , qu'on appelle , esprit de vin alcohc-
lisé , ou alcoliolde vin. Spirito di vino raffina-
' ALCOHOLISÉ , ÉE , part. V. son verbe.
ALCOHOLISER, v. a. T. de Chim. Ré-
duire en poudre impalpable. Ridurrein polvere
impalpabile. — Réduire une substanre en un
acide ou esprit Imrtammsble. Raffinare per-
/ettam;ntc. .
AlCOR, s. m. T.d'.4stron. Petite étoile
dans le miiieu de la queue de la grande Ourse.
Alcor.
ALC0l'>AN, s. m. Mot Ari-.be. Le livre
qui contient la Loi de .Mahom^it , et se prend
aussi au h;, pour la Loi de i\l,:hom<;î , co.i-
tenue d ^n. l'Alcor.in. Aicora.t».
ALCORANIS r£, s. et adj. Gr. Voc. Qui
est attaché aux dogmes del'.^lcov.n. Hesuacs
di Maometto ; osservatore dell'Alcorano-
ALCOVE, s. f. Endroit pratiqué dans une
chambre, pour y placer un lit , et qui en esc
séparé pir des pil.'Stres , ou par quelques
au'r^^s ornemens. .4!covo.
ALC:<EiIT , s. m. T. de Chim. Instru-
ment de fer, qui garnit une ouverture faite
à la partie postérieure du fourneau à fondre
les mines. IJxcolare.
ALCYO.N , s. m. Oise.-tu de mer. Ce nom
nous est venu des Anciens ; mais ils n'cv.:
pas assez bien décrit cet oiseau , poiir <iu' .»
ait pu le reconnoitre. Aidons. - (2'V-"î'"'""
a donné ce nom à deux es;ice>_ d_'o_i,e.;i;x ,
qu'on appelle , en F'ançjis, Marun-:'êcLe;u:j
et Roussetoile. V. „
D 2.
iS ALE
ALCYONIEN , ENNE, adi. Appartenant
à l'Alcyon. Il n'a d"u>.ige qu'en ceue phrase :
lesiuiirs dicyoniens.qui sont sept )Ours avant
le solstice d'hyver , et sept jotirs après , pen-
dant lesquels on dit que l'Alcyon fait son
nid, et que la mer est ordinairement calme.
jilcior.idi.
ALCYONIU.M, s. m. T. d'Hht nai.
Subitanee marine ,' que qnelques-'.ins regar-
doient commt-Ie nid de l'Alcyon, et d'autres,
comme une plante m^riiie ; mais on a décou-
vert qu'il est formé par des insectes de mer,
assc7. semblables aux Polypes. Alcionio-
ALDEtìARAivl , s. m. Mot Arabe. Nom
d'une étoile nxe , de la première grandeur,
•ui est dans l'œil dn Taure.ni. Aldcbaram.
ALDHKMAN , s. m. OHicier Municipal à
Londres. C'est a-peu-jirès la même chose
qu'tchevîn à Paris. V. fccîievin.
ALUIN , INE, ad']. T. d'Imprim. Le ca-
ractère , les lettres ita]iques. Il vient du
roin d'A'd; Manuce , fam-^ux Imprimeur,
<iui le premier les mit en usage. Aldino , o
testo d'j.'da-
ALtCrORIENNE, s. f. T. J'nist. nat.
Pierre qui se tro.ive dans l'estom.ic , ou le
foie de quelques vieux coqs , et même des
chapons. AUttorii:.
Ar.eCTOilOAUNClE, ouALECTRYO-
M.^NCIE, s. t. î'. di Divin. Divination par
le m 'Yen d'un coq. AUttoromaniu.
ALEG8.I-'., ad), de t. g. Qui est dispos,
asile, gai. Allegro ; -tulio ; agiù ; destrt;
hen diipoito ; sano e lieto ; vigoroso,
ALtfJREMRNr, adv. D'une manière ale-
gre. Il v'teWWl. Llecarmntc; prontamente; vi-
vj'O.-'ì';; con haldan-{a\ cm brìi,
ALEGRESSE , s. f, Juie qui éc'ate au de-
hors. Alhgr^ii^; gioia ; fata: rallegramen-
to iletji'j ; gi.Mo ; bomhanlu. 11 se dit plus
orilM,.n;-^.ir_-nt d'une joie publique. — Un ap-
pe'l'-' Ics sf.iìt Ak'iiresses , certaines prières à
la \'i!r;ì" , d.ms lesquelles on exprime les
sept rlilfcrens suj'ts de joie qu'elle a eu du-
rant sa vie. L: scue alUgre^e della B. Ver-
gine.
ALEINE.V. .Mène.
ALEIRON, 0.1 ALERON. s. m. T. de
Manuf. l'iece du métier d'étorte en soie. L'-
teau d'environ un pouce de large et un peu
plus , sur un demi i>auce d'épaisseur ou deux
(lièi i\ii environ de longueur. Ditola.
ALÊNE , s. f. Espcce de petite verge de
fer , emmanctiée dans un morceau de' bo^s
rond , et dont on se sert pour percer le cuir ,
et pour le coudre. Lesina. - Alêne. T.
d'Hill, nat. >orte de raie. V. Raie.
ALEN'IiR, s. m.Cr. Vol. Celui qui fa-
brique des alênes. Colui che fa le lesine.
ALENOIS, s. m. Surte As Cres.on qu'on
cultive d.ini les 'lardins. V. Cresson.
A L'KN i OJR , adv. Aux environs. On
écrit aussi AI'n:our. Circonvicino ; ricino;
d'intorno ; all' iniorno,
ALEPHANGINE , adj. f. T.de Pharm. Il
se dit de certaines pilules stomachales et pur-
gatives. Alefangina.
ALERION , s. m. T. de Hlami. Petit ai-
glon représenté avec les ailes étendues , e
sans bec ni pieds. Alerione. — C'e.t .lu.sj un
des noms qu'on donne à la gr.iiwle h-rsudelle.
appellce Moutardier , ou grand M rtiuet.
kon 'one.
ALERON. T. de Mamif. V. Aleiron.
ALERTE, .idv. !Jv;bour ; s.iy"/. sur vos
gardes ; prenez carde a vous. All'erta; ba-
iate a vo' ; State attenti.
ALI.RTË , adj.dc t. g. Qui est vigilant,
et qui se tient sur sis gard«. Accorto; vi-
gilante ; che sta all' erta. — Eveillé , gai , vif,
toujours en r.iir. lirioso ; vivace ; les,
erte. Metter in allarme ;
ritoso; allegro. — Il est aussi s. f. Donne
alertî; avoir eu l'alerte
dar l'ail' '-ru.
ALETHE , T. de Fauconn. V. Alais.
ALETTE,. s. f. T. d'Ardui. On appelle
AUttes , les côtés d'un trumeau posé eiure
deux arc.ides. Aletta.
ALEYiN , s. pu, McBìi potisou qui sert i
A !. G
peupler les étanss. Avannotto ;• fiaiaUai;
pesciatelli. S-
ALEVINAGE , s. m. T. d'Econ.irftse. Pe-
tits poissons qu'on rejette d.iiis l'eau pour
peupler. // mettere pesciutelu in un serba-
toio acciò moltiplichino.
ALEVl.N'ER , V. 3. Empoissonner, |eter
de l'aleviu d.iiis un étang. Mettere avannotti ^
0 sia pesciolini in una peschiera o siiuiie.
ALEXANDRIN, ad). 1. de l'oisie Fran-
çaise. Vers ,\l;x.Tndiln, ; Vers de douiesyl-
1 ibes dalli les rimjs masculines , et de treize
d..ns les rimes fémiiùnes. On lei appelle aussi
Vers Héroïques. Versi eroici. Quelques-uns
disent ausi! : .4'enan.irini .
ALEXll'HARÎMAQUE.ouALEXITERE,
s. m. et -,\.\\. de t. g. Kemèd:; qui resiste .lUx
venins. Ales</ar.iiaeo ; amuLto ; medica-
mento contro i veleni \ alessiterio.
ALEXU'YREriQJé: , .id:. et qudquefois,
s. m. Vieux. T. de Alèd. Remède qui chasse
la fièvre. Febri/uro.
ALEiA.\, bu ALZ,AN , adj. de couleur
fauve , tirant sur le r oiut. 11 ne se di: qu'en
parlant dei chevaux. Sauro ; di color bruciato
eh: p^n.le in rostieno. — Il est aussi s. et si-
gnihe un cheval de poil alezan. Cavallo sauro.
ALEiE, s. m. V. Alaise.
AL.EZE', ÉE , part. V. le verbe. - ad].
7". de Blason. Il se dit des pièces retraites ,
accourcies dans leurs extrémités , et qtii ne
touchent pas les bords de l'écii. Scorciato.
ALEZER , v. a. T. d'Aniil. Nettoyer
l'atne d'un canon , l'agrandir et la rendre du
calibre qu'elle djit avoir. Trapanare. - t.
d'Hy.lrj:d. Abnttre le rude, et bien limer les
■larois d'un tuyau. Lisciare ^ pulir l'in'eriore
de' tub' , docce y canali^ ec. ~T. d'Horlog.
i^endr : lisse eC poli , un trou circulaire , par
le moyon d'un alezoir. Allargare s lisciar un
foro coli' aU'argutojo.
ALKiOlti. , s. m, T. de Fondeur de canons.
Michins (| ii sert à forer les canons, et k
ég.iliser t?Lir surf.ice intérieure. Trapano;
trapanatolo. - T. d'Horlog. Eipèce de bro-
che d'acier trempé . q li sert à rendre les
trous durs , polis et bien ronds. Allargatolo
tondo. - 1 . de Doreurs. Espece de foret qui
se m Jrtte sur un fût de vilebrequin , et sert
pour équarrir les trous d'une pic.-e. Vrayano.
ALEZURE . s. f. r. de Fondeur d:canons.
I Le métal provenant des pièces qu'on aleze.
iin.Xr.Cl.
ALFANDIGA , s. f. T. de Comm. Terme
l'ort. l'élis. La Douane. Lj Dogana.
ALFANE, s. f. Vieux mot qui signifie
Jument. Il vient de l'Espagnol , et a été adopté
p.-.rl.'slt.iliens. Cavalla; alf.iia.
Ai.F\NEr, s. in. V. Al|)hanet.
ALF.^N]GE, s. f. V. Ali,h.uu..e.
ALFAQUiN, s. m. T. a'//;«. mo.i. Nom
que portent les l'rètre, de Mauritanie. Sa-
c:id„te dAK, !Aa.iritania.
ALFENIX, s. m. V.AIphénix.
ALFIER, s. m. Le soldat qui porte l'en-
seigue. Il est f.im. et de raillerie. Alfiere,
ALFONSIN , s. m. V. Alphonsin.
ALFOS . s. m. V. Alphos.
ALGALIE , s. f. T. de Chirurtr. N.nn d'une
sonde creuse et recourbée, qu'on introdiiit
d.-'ns la vess'ç , potir en f.iire sorrir l'urine,
y faire de» injections , etc. Tenta scannellata.
ALGANON , s. m. Or. Foc. Petite chaîne
qu'on fait porter aux Galériens , pour les
distMguer. Anello di terrò che sì mette ai
pie d:;n ydiitvi.
ALGARADE, s. f. Insulte faite avec bra-
vade. Il est f:im. Bravata; rahbuO'o; insulto
co::, raro'e minacciose.
ALGAROT. Terme de Chymie. Poudre
d'AIgarot. C'est un vomi-.if très-violent que
l'on appelé aussi , Mercure de vie. Fol-
ve-e d'.i!.:,rufo.
AI.GATRAN1-: , s. f. Terme de Comm.
Es])èce de poix ctui se trouve dans la b.iie
nul forme la pointe de Ste. Hélène , an .Sud
(le l'isl? de i'ial.i. Algatrana ; sorta di pece.
ALGEBi<E , s. f. Science du calcul des
Ërootlcvirs tn giiiiiiral , représentées p.ir les
A L I
lettrcî de l'alphabet. Algebra,
ALGtU.UQUE, adj. de t. g. Qui appar-
tient il l'Alg.bre. D'Algebra,
ALGEUtUSER , v. a. et quelquefois n.
Mot nouveau c: familier. S'appliquer à l'Al-
gebre , en parler , en meurj dans ses écrits.
rarlar Jie-fuentemenie dell'algebra; inserirne
At-GElit'.l'.'rE , s. m. Celui qui sait l'al-
gebre. Â.g:brista.
ALGE.VlK , s. m. Terme d'Astron. Etoile
hxe qui est au pied droit ie Persée. Al-
"'■ ALGORITHME, s. m. T. Didact. L'art
de c.ilçu'er. A'gorismo.
ALG'JA-^IL , s. m. On prononce AI-
gouaiil. Mot qui a passé de l'Arube en Es-
pignol , et qui se dit par plaisanterie d'un
Exemp; ou d'un Arcner. Algnaiile.
ALGUE , s. t. .Sorte d'betbi qui croîtdans
la mer , et qu'elle jette q.ielquefûis sur ses
bords. Aga ; aliga.
ALIAIKE , s. f. ou Herbe aux aillets.
Piante do.it la racine sent l'ail. C'est uns
espece de Julienne qui s'emploie dans les
ragoûts et en médecine. Scor.ieo ;al!iaria,
ALIQANIES , s. f. pi. T. de Corn. Toiles
de coton qu'on apporte en Hollande , des
l.ides Orientales, l'recalisi.
ALIBI, s. m. Prés.-nce d'une personne
dins un lieu_ éloigné de celui où l'on pré-
tend qu'elle étoit dan; le ttins. Il n'a point
f,^,?^i !''• ^''*'- Prouver Son abbi. Provar
AlVsIFOXAIN , s. m. Ternn popultl-e.
Echappatoire , vaine allégation , v.nne dé-
taite. On no s'en sert que dans cette phrase
liroverbi.ile .• Chercher des Alibir'orams ;
ch.-rcher_ (!-• inauv.iises excuses , de mau-
va.'iiî défaites. Cercar pretesti , scuse , ter-
ÀLIB' JRÓN , s. m. V. Miì.-re aliboron.
ALiaoJFIEa , s. m. Arbre de la gran-
deur d'un olivier , qui cr.>it dans l,"s forêts
de la Provence. Des ia>;KÌoni que l'on fait
i son tronc et .i ses branches , il découle
une résiuj q.ie l'on vend sous le nom de
i'forjx. L'albero dello Storace.
ALIGA, s. m. iir. yoc. Sorte de nour-
riture des anciens qu'on ne connuît guère
aujourd'hui. Pline met l'alica au nombre des
gr.iiiii (ju- se seme.it au printems. A.ica.
ALIC..\TË, s. f. Pincetre dont se servent
les E;nail|.;ari à la lampe. Sorti di pintette.
. ALICHON , s. m. Gr. Voc. Planche ou
ais sur lesquels l'e.u tombe , pour faire
tourner les roues d'un mo.ilin à eau. Aie
ALICO.VOE, s. m. Termi de Botan. Ar-
bre de la b.,ise Ethiopie. Albero d'Eriopia.
ALIDADE , s. f. Règle mobile q.ii tourne
sur le cen'.re tl'un instrument , avec lequel
on prend la mesiu:e des angles. Alidada ;
li.nJa ; g uida.
ALIE'NABLE , adj. Qui se peut aliéner.
Alun ibile ; che futi alieiarsi.
ALIE'NATIO-Nl , s. f. Transport de la
propriété d'un fo.ids , ou de ce qui tient
lieu de fondi. Alienazione ; vendica ; trans-
U\ion di domj-tio. — (ig. Aversion , haine ,
Ir '-deur extrê.me que l'on a pour quelqu'un.
li'pugnaniJ ; avversione. - Aliin.itîjii d'es-
prit ; é:;arement d'esprit ; folie. Alienazione
di ment- ; distrarione ; t'.jrjii.
ALIE'NE' , ÉK part. V. le verbe. - fi?.
Alié.ié d'esprit. Fuor dì se ; fuor d: eerve'lo;
paii:> ; !inya:i:to.
AL.1E'NEk.. v. .1. Transférer à un autre
la propriéié d'un fonds , ou ce qui lient lieu
de fjndî. jliennre ; vendere ; f-asferir in
altii il dominio ; distrarre. — fìg. Atién^-r
les affections , les ctcurs , les esprits : faire
jiordrc la bienveillance _, l'atTection , l'esti-
me. Alienar i cUotI , gli spir'ti : J.ir per<Lre
l'affetto, la stima, te. - Aliéner l'c :;,ri: ;
faire perdre l'esprit j rendre fo.i , faire >le-
venir fo.i. Far impa\iire; far uscir di (ir-
vello , de' gangheri.
ALIER . s. ra. y. Ailier.
ALI
ALIGNE', ÉE , part. V. le verbe.
ALIGNEMENT , s. m. Ligne qu on
dome , qu'on tire , atin (jii'tine miirai.le ,
qii'-.ine rue , qu'une allée aille en ligne
druite. Livellamento ; dirittura. - On (Ut
qu'un ouvrnje de maijonuerie n'est pai A a-
lisncmi-'nt ; qu'il ne va pas en ligne droite.
Non cord^sgia.
ALlGNii.v.v. a. Rnnger , dresser sur une
même ligne, il se dit or.liiiairemen: des
batiinens et des ijrdins. LndUn ; mettere
sur un' istcssa luna ; ./j/; cor.hggidre ; dts-
forrc a l ma rata , in dirittura. - Terme de
Ven. Se dit du mile qui couvre U temelle.
Coprire.
ALIGNOIRS . AUG\'OU£TS , s. m.
pi. l'etits cuins de t.-t dont se servent ce.ix
«jui trav3il!eni l'arduise , pour ranger les
ecots. L'unto di /erro,
ALIMEN r , s. m. Nourriture ; ce qui se
mange , se digère , e: enire.i.-iit la vie. Au-
mento ; cibo ; nu:r:m:ntu. - hg. On dit que
le boiî est l'jlini.-.it du feu. Li legna son
allento del fuoco. - Alimenj au pi. T. de
Palais. Accorder les alimens à quelqu'un ;
lui iViro doniitr , passer de quoi s'entrete-
nT. Ohbligart agi* alimenti , ad un onestu
tr.ieteniminto. — Et géncr.'.Iemcn; tout c>»
qu'il faut pour nourrir tt entretenir une
personne. Gli atimentî.
ALIMEN TAIRE , ad), d; tout genre. Qui
e;t destiné pour les alimens. U n'a guà-e
<i isage que d^.is ces phrxsis : Pei; ijn sli-
injntaire ; pr;tvi>i(.-n alime:;t.iire. Alimenta-
r'.j ; per ^U aliment' ; atteainte a^li alimenti.
ALl.MENrE' , F.£, part. V. le verbe.
ALI.\1E:>.'TE:< , v. a. Nourrir , fournir
les alimens nécessaires. U n'.i guère d'usage
qu'en tcrine de pratique. Nutrire ; nutricare ;
alimeatiîre ; sommiautiar si' alimenti.
ALL-vlENTLi.'X, EViF. , adj. Terme de
Médecine. Qui s.:rt d'aliment , qui nourrit.
Altmentoso ; nutrtmcntoso ; nutrltitivo ; nutrì'
mentale.
ALIMCJS , s. m. Terme de Botan. Sorte
d'arbrisseau. Sorta d'arboscello detto AUmo.
ALINL'A , adv. A la li?ne, Il_est aussi
subit. Lisez jusqu'au premier alinéa. P.irj-
Srafo i cominctamento \ principio d'articolo ;
a. lutea.
ALINGE', ÉE , adi. Trév. Qui a du lin-
ge, l^rovtsto di blancreria.
ALINGER , V a. Trév. Donner du linge
à quelqu'un. Provvedere di biancheria.
ALIQUANTE, ad), f. Terme de Mathé-
mat. Il se dit des parties qui ne sont pas
exactement contenues dans un tout , par op-
position .Tu.x p.irties aliquotes qui y sont con-
tenues exactement. Il est q'.ielqu::fois s. aU-
qaanto.
ALIQUOTE , adj. et quelquefois s. f.
.Se dit d'une partie contenue un certain
nombre de fois exactement dans un tout.
AÎnuoto.
ALI'iiM.'^, s. m. Nom de plusieurs plan-
tes , telles que le plantin de montagne , la
dcuhie i^MWe. A'ismo.
ALISSE , s. f. Ter^t dì Botan. Plante
apéritive et bonne c.'ntre la race, a'.îsso-
— Aliise de mont.iene , ou Thlaspi des
rocliers ; plante qLii forme des touffes ré-
gulières , couvertes nu i rintems d'une grande
qaantité de fleurs jaunes. Tlaspi , o alisso
monteino.
ALITE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
ALITER , V. a. Rédu re à garder le lit.
Ohhlisare al letto , a star in letto. La fièvre
l'a alité. — S'aliter, v. r. Se mettre , se
tenir au lit pour cause de maladie. Star in-
fermo a Utto i amnatare ; cader infermo ;
dar in malattia. L'usage autorise aussi k
mot allettarsi.
* ALIVES. V. Auge5.
* ALIV.RER , y. a. T. de Cirier. Réuni-
nombre de bougies néce>sair«s pour fa'r<
une lisTe. D'iinn quantità di candelle , for-
ALIZE , s. f. .Sorte de petit fruit aigre-
let , de couleur rouje. Frutte del letej iagoU .
A L L
ALIZE' , adj. Terme de Mar. Qui ne se
tilt suere qu'au pi. en parlant de certains
vents qui régnent presque toujours en cer-
tains passages entre les deux Ì ropiciues , et
qui soufflent toujours du même côté. Venti
regolari ; etesie*
ALlZlEii, s. m. Le terminal, le sorbier
terminal. Syn. Arbre (pii croît dans les boiï,
et qui porte des alizés. Loto ; bagolaro. L'a-
lizier-cirier , qu'on appelle aussi le Cirier.
L'Aluuchier. Le Drouillier en est une a-.itre
espèce. 6Vfçtï di loto. Arbre qui croit dans les
bOis, er qui porte des alizés. L.jto ; bagolaro,
AL.-CE'KENGI. V. Coqueret.
, ALlCE.iiMtS , s. m. Mot arabe. Confec-
tion faite avec le suc exprimé d.i K.ermès ,
\e suc de pomme , l'abès , les perles , le
santal , la c.inelle , l'am'ore gris , le musc ,
l'azur , les feuilles d'or. Alchennes ; conjc-
v'o/i d'alcherniis. — Alkermes , ou graine
d'écariate. Cette graine se recueille en
grande quantité dans les environs de Mont-
pellier ; on a f-iit voir que la £jr,iine d'é-
carlate , ou 'on croyoit être un ye/,état, doit
é-.re placée dans le gc.-.re des animaux. Ker-
' di i
ALLAIÎ E' , ÉE , p„rt. V. le v:rbe.
AlLAITE.'-ÌEN r , s. m. Encycl. C'est
l'action de donner à tèter. Allattamento . lo
allattare.
ALLAITER , v. a. Nourri- de son lait.
Allattare ; dar il latte ; nudrir col suo latte.
ALL.iNT, s. m, Qii va , qai vient, il
n'a point fle fcm. et il n'a guère d'usage
qu'en ceî phrases; à tous allans et venani.
Cette maison est ouverte à tou> allans et
ven?nî. A chi va , e viene; a tutti.
ALLANT, ANTE, adj. Qui aime .\
.l'.ler, à courir. Che ama di andare , dì cor-
rere ; che cammina , passeggia volentieri.
ALLANTÛ1DE , s. f. l. d'Anat. C'est
une membrane qui env.;lop[;e le toctus de
différens animaux. Allantoide.
ALLE'CHE', ÉE , part. V. le verbe.
ALLÈCHEMENT, s. m. Moyen par le-
tiLiol or^ allèche. Allettamento i a-lescamento i
lusinga ; attrattiva.
ALLE'CHER , v. a. Attirer par le plai-
sir , par la douceur , par la séd.iction. Al-
lettare ; adescare ; invitare ; attrarc ; tirare a
se ; lusingare.
ÀLLE'E , s. f. Passage entre deux
murs , dans une maison , et qui conduit a
la co-ar ou .i un escalier. Andito ; corri-
to/o ; corridoio ; corridore ; andro;ie. — Al'.ée
se dit aussi d'un lieu propre à se prome-
ner, qii s'étend en lonjueur , et qui est
bordé d'arbres ou de vertlure , sans è-j-e
enfermé de murailles. Viale d'alberi. Allée
de vignes. Vittola , filari di viti. — On
appelle allées et venues , les pas , les dé-
marches que l'on fait pour une affare.
ijite ; pià j^ite i l'andar e tornar più volte ;
andata.
ALLE'G.A.TEUR , s. m. Terme inusité.
Celui qui iiUcgue , qui cite des autorités.
Allegarne ; che allega , che adduce autorità.
ALLE'GATION . s. f. Cit.ition d'une
autorité. Citaiìone i alUgarione ; allegagi
ne. — Simple proposition d'une chose qui
met en av.nnt. Proposta.
ALLEGE , s. f. Petit bateau qui va à la
suite d'un plus grand, et qui sert à le dé-
clwrgtr de ce qu'il y a de trop. AlUggeri-
lorc ; battello ; sca/a.
ALLE GE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
ALLE'GEAXCE , s. f. Adoucissement ,
soul.igement. Il est vieux. Sollievo ; alle-
Iri^erio. — En An[.;leterre , ser.-ncnt d'alîé-
•?-ince, est un acte d-; soumission et d'o-
'iissance au Roi , en sa qualité de Prince
.-t Seigneur temporel. U est diftérenî du
erment de Suprématie. Giiraraento d'ubbi-
lien^a , che si presta al Re come Signor
.'empora'e.
ALLE'GEAS , ou Ali.égias , s. m. T.
de Comm. Etoffes fabriquées aux Indes orien-
ul$s, II y en a en soie, en cotcn, et en
I qu on
A L L 29
écorce d'arbre. Sorta di drappo dell' Indi
Orientali.
ALLE'GEMENT, s. m. L'action d'alléger,
soulagement. U vieillit. V. Allégeance.
_ ALLE'GER , v. a. Décharger d'une par-
tie u'uii fardeau. Alleggerire ; alli viare i al-
leggLire ; sgravare ; disgravare ; rallcviare ;
sminuire. — fig. Soulager dans le mal, dans
la douleur. Sollevare ; mitigare ; alleviare j
po'i'er sollievo ; ricreare. — Alléger un vais-
seau. Terme de Mar. C'est lui ôter une
partie de sa charge , pour le mettre à flot,
ou pour le rendre plus léger à la voile. aI-
le^iierir un vascello. - Alléger le cible.
Soulager le c.-.ble , ou .attacher plusieurs
morceaux de bois ou barils le long d'un
Cable , pour le faire flotter , afin qu'il ne
touche point sur les rochers qui pourroient
se trouver au fond de l'eau , et l'endom-
mager. Ormeggiarsi cun regitcj ; mollare
delia gomena , sulla gomena , e mettervi de*
reggilo}. — Allège le cable. Terme de Cotti*
man.lement. ?our dire , filer un peu de ca-
ible._ Fila la gomena, — T. de Manège. V.
ALLE'GERIR, v. a. Terme de Manège.
Pvehdre un cheval plus libre et plus léger i\x
devant que du derrière , afin qu'il ait plus
de grâce dans ses airs de manège. AUeg^t-
ALLE'GORIE , s. f. Discours par lequel,
outre 1." sens qu'expriment les paroles, on
veut faire entendre quelqu'autre chose qui
y a du rapport. Allegoria. - Il se dit aussi
des tableauii , dans lesquels ce qui est peint
fait entendre autre chose que ce qui est re-
présenté.
. ALLE'GORIQUE , adj. de t. g. Qui
lient de l'allégorie ; qui renferme une allé-
gorie. Allegorico.
ALLE'GOlUQUEMENT , adv. D'une
manière allégorique. Allegoricamente.
ALLE'GO.IISL' , ÉE , part. V. le verbe.
ALLE'GOlllSER, v. a. Expliquer selon
le sens allégorique ; donner un sens allégo-
rique. Allejori'inre i dire per allegoria,
.^LLE'GORliEUR , s. m. Celui qui allé-
gorise. U ne se dit guère qu'en mauvaise
part, en parlant d'un homme qui s'attache
toujours à chercher un sens allégorique à
toutes choses. Allegorista.
ALLE'GORISTli, s. m. Celui qui ex-
iilique un auteur dans un sens allégorique.
A'.legoriita.
ALLEGRETTO , T. de Mus. Mot Ita-
lien , et dim. d'AlIigro. D'une g.iie'é pr.i-
cieuse , moins vive ou plus modérée mie
dans l'Allegro. Allegretto, ^
ALLEG.<0 , adv. T. de Mus. Use mat
a la tête d'un air , qui doit être joué vive-
ment et g;!i.'ment. Il se prend aiusi subst.
en p.irlant A-2 l'air même. Allegro,
ALLE'GUE' , ÉE , part, et adi. V. le
verbe.
ALLE'GUER , v. a. Citer une autorité.
Allegare ; citare ; produrre l'altrui autorità.
— Mettre en avant , avancer. Produrre ;
addiir re .
ALLELUIA , s. m. Pain de coucou j
oxalide. Herbe d: bceuf , trétle aigre. Pe-
tite- i.Iante , ainsi nimmée , parce qu'elle
fleurit vers le tems de l'à;|ues : ses feuilles
ont un goîlt aigrelet ; on les emploie dans
les fièvres malignes. Acetosella-, alleluia. -
Ç est aussi une expression hébraïque qui
signifie : louez le Seigneur. All.luja.
ALLEMANDE , s. m. Piècf de musi-
que qu'on a prise des Allemands , et dont
la mesure est à quitte t.em\i^. Aria musicali
di composition Tedesca, — Sorte de d;in:2
commune en Allemagne et en Suisse, doit
r.iir doit êïe gai. U se bat à deux temo;.
Da'! sa Tedesca. ^
ALT.ER , y. n. Se mouvoir; se transport©-
d'un lieu à un autre. Andare ; portarsi in
jualche luogo ; trasferirvisi ; camminare vir-
10 , , . jar viaggio ; far via ; far p.Ksnggio
fir cammino ; passare ; venire. — Se mou
voir, eue ma vers quelque endroit, somin»
?• A L L
Les rivières vent à la mer. I fiumi nttroito
in mars , evrr<jr,u al_ man , mctton ca^o nel
marc , st SK.iru'j/:o In marc , vanno al marc.
Les nuées alluic?\t du Levant au Coucliant.
i^ nubt comvcnv ita Levami a Fon-^nu.
Les vaissea-ix ólluienc à tuutcs voiles , à
pleines voiles. / vascelli andavano a vele
toi fie. Aller à voile et à rjme. jindar a
vela ^ e a remo. — .Se dit aussi du niouvc*
ment et de l'effet de certaines cho'es arti-
ficielles , comme ; Ma montre va bien. 1/
mio orolugio la bene. - Pour mcrqvicr l'écou-
lement du temps , et la durée du ttms qui
« été emi-loye à quelque chose. Andare ;
trafasiarc ; scorrere. Les ouvriers vont bien
lentement , le temps va toujours. — Four
marquer l'étendue de certaines choses. Mon
taffnp nui v;) tii^rii'niiy i^iipc. ^/.■I..^ ^L
tagne qui va jusqu'aux nues, hlanie , che
s'innalyi, che va sino alle nuli. Cheveux
qui vont jusqu i la ceinture. Caliceli , che
fanno , che scendono sino alla cintura. — La
manière dont ime chose est figurée. Pièce
de terre qui va en pente , qui va en rond.
Pc\io di terreno , che va a fiendio , in giro ■
fosto a pendio ; /ornato in tondo , In giro'.
— four marquer où mène un chemin , oi'i
il aboutit. Ce chemin va droit à l'Eglise.
Quella ila conduce ^ va, mette caj,o^alla
Chiesa. — Pour marquer à quoi se montcju
«les nombres , des sommes, des supputations
et alors s'isnifie revenir , se monter. Cette
dépense ira à cent écus. La sfes,i ascen-
derà; arriverà a cento scudi. — Pour mar-
quer , tant au propre qu'au figuré , les pro-
grès en bien ou en mal , des personnes et
des choses. Imas'nation, raisonnement, etc.
qui va loin. Fant.tfia , raziocinio , che va
molto Innanzi. — L'aboutissement et la fin
de queiijiie chose. Son entreprise est allée
en tumee. La sua impresa è andcta , .ç' c
aciolta m fumo. Tous ses vaux vont à Ij
paix. Tutti i suoi voti , le sue l-rame son
riv&Ite , indirizzate y tendono alla pece. — La
manière dont on .-.gît, dont on se comi>orte
en de certaines choses. C'est un homme qui
va droit en tout, i'j'/i è un uomo che cant-
inina , che procede , che opera con d'rittura
in ogni cosa. Il faut aller avec précaution.
Bisogna procedere , andare , operare con cau-
tela. — L'état bon ou mauvais de certaines
choses. Ses affaires vont bien , vont mal
I suo! nfarl vanno hn.- , vanr.o maie. Comi
ment va votre san'é_? Corne state di salute!
Come va la sanità ? — La maniere dont
line chose est faite , est mise , est disposée,
et cela se dit sur-tout de ce qui regarde
l'habiltement. Ces souliers vont bien à mon
lied. I^ueste scarpe sono prtvor^ionate al
mio piede , lan henissimo. - On dit à-peu-
lirès dr.ns le même sens , que des choses
vont bien ensemble , vont bien l'une avec
l'autre , pour dire , qu'elles conviennent bien
ensemble. Affarsi ; addirsi ; confarsi ; con-
venir bene ; acconjarsi ; accomodarsi. Ces
deux couleurs là vont bien l'une avec l'au-
tre. - En p/rlant d'habi'lement, de partire,
on dit qu'une chcse va bien , ou qu'elle va
mal , pour dire , qu'elle sied bien , ou qii'elle
sied mal. Va lene ; va maie ; si confà ; si
affàj non si conjà ; sta bene ; sta male.
- tt en parl.int de certaines choses qui
sont app.-riiies , et qui re se vendent point
sepattmenr, on dit tiu'elles von- ensemble.
fanno insi^.tie. - Aller, se dit en quelques
7eux de cartes , comme le Brel.in , et les
autr-js jeux ce rcnvi , en parlant de ce que
1 on hasard.' au |eu : Va mcn re.te j va tout.
Va del retto ; va lutto. - A certains jeux
de cartes , comme à l'Hombre , lorsqu'il y
a I lusieurs tètes , on demande : Quelle bête
va ? jJour savoir quelle est la bue sur la-
quelle on pi:c.. quai rimessa va , o si giuoca .'
- Aller, v^nihe quelqiiefois , faire ses né-
cessitL-s natrrciles. jtnd:ir del corpo ; andar
</ cesso, ce. - >.',\.:t, joint .i la particule
y , et employé h marinier l'impersoiuiel
sert a desipncr de quoi il s'ai:it : de qu-!lo
importance est la chose dont on pirle. II v
y «le la vie çt de ia réputaticii. Ne n il
A L L
coilo^ 0 la vita , c la riputazione ; si toft
rischio delU vita , e delta fama, Lorsqvie
dans cette signification , on se sert du futur
du subjonctif iroic , on supprime la parti-
cule V , comme ; Quand il iroit de tout
mon bien. - Il s'emploie aussi à l'imper-
sor.nel, étant précédé de la particule relative
en. Ainsi on dit: Il en va de cotte affaire-là,
comme de fautre , pour dire , il en est de
cette aflaire-la , tomme de l'autre. Accade,
succede, ne va di ijuest'jffàre, corne dell'altro.
— Joint avec le pronom personnel , et la
particule en , est réciproque. Partir, sortir
d'un lieu. Andarsene ; partirsi, — S'écouler,
se dissiper, s'évaporer. Sciogliersi; svapa-
rarsi; colare; perdersi; consumarsi ; andar a
male. Un muid de vin s'en va. La fumée
s'en va par la cheminée. — S'en aller, se
dit aussi en parlant du déclin de la vie , des
approches de la mort. Andarsene ; incammi-
n.trsl alla morte. — De tout ce qui cesse
d'être dans un sujet , ou qui commence a
se passer , à s'eflacer. Sa beauté s'en va.
Lu sua bellezza se ne va , sen /ugge , si perde.
Son mal s'en va peu à peu, A poco a poco
l suo male se ne va , guarisce. — De tout
:e qui se dissipe , se consume , s'use en
l'-ielque manière que ce soit. Son temps ,
son argent s'en est allé. Il suo tempo, i sio:
danari se ne son iti , andati , fuggili ; ha
speso il suo tempo , i s-ioi danari. - On
dit fam. Qu'une chose s'en va commencer,
ou qu'elle s'en va finir , pour dire , qu'elle
commencera , ou qu'elle finira bientôt. Va
cominciare ; va finire ; c in procinto di co-
minciare; s^ avvia verso la fine. — Dans les
jeux des cartes, on dit s'en aller d'une carte,
j>our dire , se défaire d'une carte. Disfarsi
d'una carta ; darla via. — Faire en aller ,
pour dire, ôter , chasser, guérir. Cacciare;
togliere ; jar andar via ; fugare ; guarire , ec.
Faire en aller les taches ; faire en aller tout
le monde ; faire en aller la fièvre, les pu-
naises , etc, - Se laisser aller. Façon de
parler dont on se sert en plusieuts phrases,
pour dire , ne pas faire la résistance qu'on
pourroit, ou qu'on devroit. Lasciarsi andare;
indursi a checchessia ; condescendere ; incli-
nare ; acconsentire, — En ce sens , on di-
absolument , qu'un homme se laisse aller
pour dire, que c'cit un homme facile, et
qu'on fait tout ce qu'on veut de lui. ilom
condescendente , che si lascia andare , che si
lascia gudere, — Ce verbe s'emploie aussi
en diverses phr.Tses, t;int au propre, qu'au
fi3:uré et proverbialement , qu'on trouvera
aux articles des mots auxquels il se joint ,
comme ; Aller aux ennemis ; aller son che-
min ; .-dler vite en besojne. V. Ennemi,
ciiemin , besogne. — On se sert aussi quel-
quefois du mot Aller , potir donner plu*^ de
force à l'expression ; ainsi l'on dit ; N'aller,
pas vous im.'^ctiner , pour dire , ne vous ima-
ginez pas. Jvç./i vi diate a pensare , non vi
vada per l' animo,
ALLER, s. ra. On ne s'en sert que dans
ces phrasas. Au long aller petit fardeau pe-
se , pour marquer qu'il n'y a point de charge
si légère qui ne devienne fâcheuse à la lon-
gue. A lungo an.inre ; alla lunga. - On dit
'un homme a eu r.iller pour le venir , pour
....-, ^„'il n'a rien fait de ce tiu'il prétendoit
faire o.i il étoit allé , qu'il a fait un voyaRe
inutile. Ha buttato al vento i suoi passi ; ha
perso la sua fatica, - Ou dit aussi le pis al-
ler, pour dire , le pis qu'il puisse arriver, le
moindre avantage qu'on puisse avoir. Ilpeg-
gio che possa accadere, — Au pis aller , adv.
Le plus grand mal , ou le mciiulre avantage
qui puisse arriver de quelque chose, Alpeg-
gio andare ; alla peggio.
ALLESE', ÉE , part, V, le verbe,
ALESER, v, a. Agrandir le calibre d'un
ca.io». V. Aléicr.
ALLF.U , s, m. Il n'a d'usage qu'avec le
mot Fr.anc , Franc-.aleu ; et il se dit de tout
tonds de terre , soit noble ou roturier , qui
est exomiit de droits seijneuriaux. Allodio ;
I bene auodiali.
^ L L
■ALLIAGE , s. m. Union de plusieurs m^.
"ux par la uision. Le bronze , le tombac,
le cuivre jaune sont des allia|,es. Lega di me-
iJL D '■^^ ",™?'"-« ^••ns quelque alliage.
tinT,» ~ '-^'^.''''"'■'K"^- ^'«5' '^" Arithmé-
tqus, une règle par laquelle on réduit deux
mnnnï'?'^"" quantité inesales à une seule
J^.t ' j- i'^^'^""'' ''"' '^"f "t équivalente.
-I ?,'' a'iigazione,
AI.LIAIRE. V. Aliare,
ALLIANCE . s. f. Union par mariage. Al-
m^Â^o' '"•'■;■;'■"'<'■ - O'' appelle Ancienne
Aull ' ""* li'- Dien contracta avec
-iV.inrT "' m"' ''"cendaiis. Et Nouvelle
j..ii.ince , celle que Dieu » contractée „x
la Redcm|>tion , avec tous ceux qui cro-
y.uent en .Tesus-Christ, L'antica , ?an"va
alleanza o parto, - t,%. Union et mélange de
plusieu.-s choses. Mesc.glio ; m'scoùn,a-
"nione - Alliance, se dit aussi d'une ba = ue
aite dun fil d'or et d'un fil d'ar,ent entre-
laces, dune b.igue d'un seul métal, qm es-
montée de deux pierres de différentes cou!
"}:,-'■ • ""'"'^ matrimoniale, - Union
confédération qui se fait entre des Etats
pour leurs intérêts communs. AUeanxa ; ïeea ■
confederazione, \ > 4 »
i„i^!'^"^''a-*" "■ ^^'"' v} ^" i°i"t à un
autre par affinité ; parent, l'artnte di affini-
tà ; affine, - Celui qui est confédéré. Allea-
to ; cor.federj'o ; collegato.
ALLIL', ÉE . part, V.le verh»
ALLIEMENT , s, m, T, de Aliçonn. et
de Cha-p. Se dit des nœuds qu'on fait à la
corde avec laquelle on doit élever de grands
fardeaux. Cappio; nudo, eranui
I i^^h}^^ ,', ''• ^- f'^^ler , incorporer ensem-
ble. Allier l'or avec l'argent. En ce <ers
il est aussi réç. Allegare; far la lega de me-
tall!, - Joindre par le maria"e , et alors
il est ordinairement réc. Il s'est allié en bon
-leu î il veut se bien allier ; s'allier à ou
avec une bonne famille ; ces deux fmil'les
se sont alliées, Apparentars- ; fhr allc-nia ■
giugneni ; congiungersi, - Il sé dit aussi des
Princes et des Etats qui se liguent ensem-
ble pour leur communs iulé^è's^ Far allean.
za ; lega ; confederarsi ; legarsi : allegarsi ;
coHegarsi. > o »
ALLil'.R , s, m. Ce mot n'est nue de deux
syllabes. Sorte de filet ,à prendre des perdrix.
II est plus usité au pluriel qa'..u singulier.
/ ramaf.lio,
. ALLÌGATION, s, f. Quelques Arithmé-
ticiens appellent règle d'.^lligation , ce que
d autres lOniment règle d'.dÎiage. V,",\!lMge.
ALLIGATOR , s. m, T. d-flist. 'nar. h-
pece de croroilile des Indes occident.des ;
il a lu-.q i'.t dix-huit pieds de longueur , et
s,i "tossour est proportionnée à sa longueur.
ÀLLÎn-GUE'; , T. de Kv. Sorte de pieux
que l'on enfonce dans une riviere fl^tt„bre
au-dessus de l'.irrêt , à environ une toise et
derme de la berge , pour faire entrer le bois
qui vient à flot afin de le tirer plus com-
modément et l'empiler où l'on veut, Paii-
AlLiOTH, s, f, T, d'Astron. Etoile de
la queue de la grande Ourse. Una delle stelle
dell Ors.t.magfjore,
ALLITERATION , _ s . f. Figure de Rétho-
rijite. C'est une répétition et un jeu sur la
même lefre. Alliterazionc ; bitticc'a.
ALLOHIIOGE , s, m, ce mot n'est point
mis ici comme un nom de peuple ancien ;
mais parce ;qu'on s'en sert pour si;.;niller ,
un homme erossior , un rustre , qui a 1:-$
sens de travers, Alloirogo ; nom lustico;
grossolano,
ALLOCATION , s', f. Action d'allouer un
article qu'on passe en compte. Approvazione
d'un conto , il'una partiti in conto.
ALLOCUTION , s. f. Harangue que les
Gé.iéraux et les Empereurs Romains faisoient
,i leurs trempes. Aringa ; farlata. - On don-
ne aussi d,.ns ce sens le nom d'ollocu'lon aux
médailles, sur le revers desquelles ils sont
A L M
«présentés sur un gradin , parlant à leurs sol-
ii'.i. AUocnyonc. ,. _ . ,
ALLOpiAL , AIE, atlj. Qui est en fcanc-
' ALLo'uÏA'u'rÉ , s. f.T. de Droit. Qua-
lité (le ce q.i! est ..lîoiiij'.. AiiodialiU.
• ALLOUABLE, jd). Qui se peut al-
louer, accorder. Che può ; che deve passar-
si in conto-, ., „ I 1
ALLUDE , s. m. Njm d'un Juse dans cer-
taines Jiiriidictions. Giudice o luosounen-
te o podisti cosi ditto in certi paesi della
Francia.
ALLOUE , ÉE , part. V. le verbe.
ALLOUER , V. a. A-prouver , passer une
dépense employée dans un compte. Appro-
vare un conto ; una punita.
ALLOUVl , lE , adi. Qui est affame , qai
a une faim telle que cel'e a'un loup. Ce ter-
me n'est usité que parmi les novirrices et le
peuple de Haris , en p..rlant des enfans affa-
laéî, Aiiiivato ; a^amato.
ALLUCHON , s. m. Pointe ou dent qui
sert au mouvement des machines qu'on faii
mouvoir par des roues. Dente d'una ruota-
ALLUME, s. f. 7". de Bout. Flambart pour
éclairer dans le four. Ard'.nti.
ALLUME' , ÉE , part. V. le verbe. - ad].
T. de Blason. Il se dit des yeux qui sont d'un
autre émail que 1? .-orps de l'animal , ou
du flambeau donila fiamme est d'un émail dif-
férent. Acceso.
ALLUMEi LE , V. et écrivez Alumelle.
ALLUMER . v. a. Mettre le feu à quelque
cliose de combast.ble. Accendere; infiamma-
re i allumare ; mettere ^ appiccar fuoco\ allu-
minare. — Il est -UM-i réc. Accendersi , etc.
— fig. Allumer la guerre ; être cause de l.i
guerre. Eccitar la guerra. — Allumer une
passion i l'exiter. Accendere ; muovere ; ec-
citare. — En parlant des humeurs du corps ;
les faire fermenter , les mettre dans un trop
grand m.^uvemei t. htjîammare accendere,
ALLUMETTE, s. f. Petit brin de bois
sourt'ré par les deux, bouts , et servant d'or-
dinaire à allumer des chandelles, des bougies.
Zolfanello:, solfanello.
ALLU.MEUR, s. m. Gr. foc. Trévoux,
ttc. Celui qui allume le feu , les bougies , etc.
Ailumatore ; accenditore.
ALLUi\E , s. f. Démarche , façon de mar-
ch ;r. En ce sens , il n'a d'ussgo au pluriel
qu'en parlr-nt d.is chev.iux. Andamenti , an-
datura del cavallo. — tì;. Se dit de la ma-
nière dont un homme se comporte dans une
affaire , et il se prend communément en mau-
vaise part. Andamento ; portamento ; modo
ài procede-e-
ALLU>;iO>f , s. f. Figure de Rhé'orique ,
p.-*r laquel'e on fait sentir la convenance , le
r.ipport que des choses ou des personnes ont
Tune avec l'autre. Allusione.
ALLUVION , s. f. Accroissement de ter-
rein qui se fait à un des bords d'une rivière,
lorsque la rivière s'en retire , et qu'elle prend
soncûurs d'un autre côte. Alluvione.
ALMADIE , s. f. T. de Mar. Petite bar-
3UC dont se servent les Noirs de la côte
'Afrique ; elle est loncje d'environ vinçt
pieds , et faite pour i'ordin.iîre d'écorce d'ar-
i)re, Almad'a. — On donne le même nom à un
vaisseau ces Indes , qui ressemble assez à la
F.v/etre d'un Tisser, r.d , à cela près que son
arrière est carré. A'mad'a.
ALMAGF.STE , s. m. Collection d'obser-
vjtiins asTonomi-Hies. Almagesto.
_ ALMANACH , s. m. Cilendrier qui con-
tiens tous les jours de l'année , les Fêtes ,
les L'.uii-sor,! , les Eclipses, les Signes dans
lesquels le .Soleil eixre , et quelquefois les
prenostics du beau et du mauvais tems. Al-
manacco ; innario. Faiseur d'almanachs. Lu-
narista. ^ fie- et en rainant , Faire des alma-
nac'ns , composer. des almanachs ; s'amusera
faî-e des pronostics en l'air, se remplir l'i-
dée de ciioses q.ù pei.vent n'arriver jamais.
Alriaiaccare ', far ctijnanacchi 'y far dise^nl
in ar':a.
ALMANDINE , s. f. Pierrs précisuse .
ALO
dont la couleur rouge tient du grenat et du
rubis , mais oui n'eu a ni la dureté , m la pé-
s-anti-'ur. Alabandina. „ ., ,
ALME.ME, s. m. T. de Comm. Poids de
deux livre, dont on se sert dans les Lndes
Orientales pour peser le satran. Almeno ; peso
cosi detto.
ALMICANTAP.AT ou ALMUC.ANTA-
RAT, s. m. Mots .•arabes. T- d'Astrono-
mie. 11 se dit de tous les petits cercles de
la sphère , parallèles à l'horison , depuis l'ho-
risoa jusqu'au zéuit. Almueantaro ; almi-
cantarctte. , ^ ,
ALMOUDE, ou ALMUDE, s. f. T. de
Comm. Mesure de Portug.il qui sert à mesu-
rer les huiles. Almuda . mi.utra cosi data.
AL.vlUGiE . s. f. r. d'Astron. On dit
que deux plai.ettes sont en almugie ; quand
el!3; se reiardcnt du même aspect que leurs
maisons. Âlmusia.
ALOtS , s. m. ArHre qui croit dans les
Indes , presque semblable à im olivier , et
don' le bois est odoriféran.; et fort pesant.
A.oe -, lc;no d'aine. - C'est aussi une plante
(jLii vient'en Arabie , etend'auires endroits
de l'Asie , dont on tire un suc fort amer ,
et dont on se sert dans la Médecine. Aloe.
Ces sucs différent en pureté , couleur et
odeur; ce qui leur a fait donner divers noms.
Il y a l'aloès succotrin, qui est celui q.ii se re-
tire de l'Aloès à feuilles d'an:nas. 11 est le
meilleurs de tous. A'o'c soccotrino. L'Aloès
hépatique , ainsi nommé , parce qu'd a la cou-
leur du foie. Aloè epatico. L'Aloès caballm ,
parce qu'il n'est employé que pour les che-
vaux , puisqu'il est le plus grossier de tous.
Aloe cavallino. L'Aloès pitc est une plante
q li porte des feuilles longues , de quatre ou
cinq pieds, larges et piquantes i leurs poin-
tes : on l'appelle aussi le chanvre des Indiens.
Aloè. _
ALOETIQUE, adi. de t. g. T. de Pharm.
Q.ii se dit de toutes les préparations dont
l'aloès fait la base ouïe principal ingréd.ent.
Aloetico.
ALOGNE, s. m. T.d'AniU. V. Cinque-
nellc.
ALCI, s. m. Le titre que l'or et l'argent
doivent avoir ; ainsi l'on dit que de l'or , que
de l'rrsent est de bonne aloi , pour dire , qu'il
est au titre de L'ordonnance: et qu'il est de
bas aloi , pour dire , qu'il n'est pas du ti:re
dont il devroit être. Lega. - Olì dit hg.
qu'un homme est de bas aloi, pour dire,
qu'il est de basse n.iissancc , de b.isse condi-
tion, d'uns profession vile, ou qu'il est mé-
prisable p; r lui-même, l/om di bassa estra-
yon:. - Marchandises de mauvaises aloi. Cel-
les qui ne sont pas de la qualité requise u.ir les
Réglemens , par les Ordonnances. Mercan-
7ic d'inff.rior qualità.
ALOiriNE. s. m. r. de Mir. Siine par le
moyen duquel on marque où l'ancre est
moiîllée. Houée. Ra^o d'ancora; fajatelto.
ALONGE , s. f. Pièce qu'on met à un
habit , à un meuble , pour l'alonger. Ce mot
est aussi commun à la menuiserie , charpen-
terie , Taillanderie , Serrurerie , etc. et il
se dit de toute pièce rapporté : à une autre ,
de quelque manière que ce puisse être , pciur
lui donner l'étend.ie en longueur qu'exige
l'usage aiiguel on destine la pièce avec son
alonge. Giunta; ciò conche s'allunga ulta
qualche cosa. — T. de Mar. C'est une pièce
de hois ou un membre de vaisseau dont^on
se sert pour en allonger un autre. Scaivio.
— T. de Chimie. V;'isseaufni tuyau que l'on
emploie dans quelques di.stitlitions et qu'on
place entre le récipient et le chapiteau. Ag-
;iunta-
ALONGE , ÉE , pan. V. le verbe. - Alon-
ge , adj. ï". de Gc'om. Il se dit généralem'^nt
de tout ce qui est plus long que large. Ol'So'i-
eo , et quelquefois Allungato — Àlongée. T.
d'Anct. V. Moèl'e.
ALONGEMF-NT , s. m. Aug-ncntation de
loniîueiir ; ce qui ©st ajouté à la longueur de
qael(;ue cliose. Allungamento ; aggiunta. — Il
;e dit iig. des lïntcurs affectées ec cechec-
A L P ^ï
chéei daflS les affaires, ladugio ; ritardj-
mcnto.
ALONGER , V. a. Faire qu'une chose soit
ou paroisse plus longue, rili-is étendue. Allun-
£are-y/ar pia lungoy sLingare. - Fdire durer
divantage. Proliinsurc i differire ; rhar in
lungo ; indugïarz ; }ar U maniche. — Aionger
un C'jup d'épée , une estocide ; c'est porter
un coup d'épée , une estocade , en alon^eant
le bras. Dar una steccata. - Alonger le tr;iit
à lin liiTi'.er , c'est lais-ier le trait déployé
tout de son long. AlUstur il guinzaglio. —
T. ds Mar. Alonj^er le cable , c'est Vécendr»
sur le pont jusquW une certaine k'*'3ueur,
ou pour le débiter , ou pour mouiller l'an-
cre. AUungare la gomcnj, in covino, j dtstert"
dirne alcune doglie in e -verta per ahhltarla ^
o per dar /ondo. - Aloiir,er le col , T. de
Manegc. Se dit d'un cheval qui , au Ueu de
tenir sa lète en bonne situation lorsqu*oti
l'arrête , avance la tète et tend le col comme
lîour s'appuyer .sur la bride. Distendersi g
andar incontro al morso. - i)n dit fìg. Alon-
qer le purchemin. Alon^er la courroie. V.
Parchemin. Courroie. ^- Il est auìsi réc.
S'cLendre , devenir plus lon^. Slungarsi,
ALONvOERESSE , s. f. T. d'Hlst. nat,
S'jrte de chenille qui marche en s'alongeant.
Bruco.
ALOPECIE, s. f. Pelade. Maladie, qui
fait tomber le poil. Alopecia \ alope[Ìa ; pe-
la tin a,
Af.OPRCURE . s. f. T. de Botan. Queue
<!e Renard. V.
ALOPvS , adv. de tems. En ce tems-Ià.
Allora ; in quel punto ; a quella stagione,
— On dit prov. Alors comme alors ; Quanj
on sera en ce tems-là, en cette conjoncttire-
là , on avisera à ce qu'il faudra faire. Allora
come allora i allora si vedrà quel che s' ha da
fare.
ALOSE, s. f. .Sorte ne poisson de mer qui
remonte ordiniîremen*: nu Printems dans les
rivicrcs. Cheppia i /accia.
AL-OUCHI , s. m. Gomme qii'on rire du
Cannelier blanc , qui est fort odorifér-inte-
G:>mm'i molto odorifera proveniente dasH al-
bcrl della cantila bianca.
ALOUCHIER. s. m. T. de Botan, V.
Alizier.
A .GUETTE , s. f. Petit oiseau , dont lô
chant est a£;réable , et qui est du genre de
ceux uui vivent de grain , et font leur nid A
i:erre c.ins les campagnes. Allodola ; lodûla.
— Alouette hupée. V. Cocbevis. — Alouette
de prés. V. Farlouse, — Terre à alouettes,
se dît d'une terre sablonneuse. Terra sa'jbio"
" ALOURni , lE . part, et ad), V. le verbe.
ALOURDIR ,^ V. a. Rendre lourd , appe-
santir. II n'a guère d'usage qu'au participe ,
et aux tem? formés du participe , et dans le
style f;îm. Str.rdire ; sbalordire-, ravviUre,
ALOYAGE , s, m. T. de Potiers d^étain,
Sorre d'-illic^e dont se servent les potiers
d'étain. Saldatura de* Stagnajuoll usa pressa
i vas3) di stagno,
ALOYAU , s. m. Pièce de bœuf coupée le
lont: du di3S. Dorso.
ALOYF.* EE , part. V. le verbe.
At.OYEl , V. a. T. d: Monn. Donnerauï
métaux le titre voulu p:!r les Ordonnances.
AlLgzre; a^ynstar la Ic^a delle monete,
ALPA($NE , s. m. animal à laine fort sem-
blable aux vigognes , excepté qu'il a les pni-
bes plus courtes , et le mufle plu5 ramassé.
Animale Peruviano cosi d:tto.
ALPAM , s. m. T. de Botan. Plante dont
les fouilies ont une odeur aeré.ible , et dont
!e5 fleur? :i*en ont aucune. Sorta di planta.
AlPARGATES, s. m. pL Gr. V^c. Ei-
péce de souliers qui se f jut avec du chanvre.
Scande f.ilte ài canapa intrecciata,
ALPEN , ou ALPAGE, s. m. Two-ve.
Vieux irrot qui srgnthoît terre qui n*est p,ts
labourée. Terra incolta , non coltivata.
ALPES , s. f. pi. l. de Qéograph. Monta-
gne-ï qui séparent l'Italie de U France. Ztf
Afyi,
il ALT
.ALPHA, s. m. La pramlèro lettre de l'Ai-
pliabet i-.rcc. M/d. - fig. CommciK-inieiu.
frir.d/.io ; alfa.
Ai-l'HABET, s. m. Recueil de tovitcslos
lettres d'une Uis-ue , ranimées selon l'ordre
établi danî cette langue. Il se dit aussi du
livret imprime , qui contient les lettres ainsi
rangées , et des premières leçons qu'on donne
aux enfsns à qui on apprend à lire. a:Jì-
leu; l'ahKci. - (ig. Il se dit des corar.ien-
cemens d'une scicn,;e. I p^imi princ'.yj ; g!l
cUmcnti. 11 fnut le renvoyer à l'alpii.ibeî.
£Uogna rimandarlo all'abbici. — T. ?,c llz-
liciirs. \Ce sont de oetits fers qui servent à
écrire le titre en iet«es d or sur le dos d'un
ivre. Jltdbito.
ALPHABETIQUE, ad), de t. g. Qui e>î
selon l'ordre de l'.lphabet. Alfabetico; dell'
"'ALPHANET, s. m. r. d'ulst. n^t. Oi-
seau de proie, qu'on appelle aussi Tunisien ,
parce qu'il vient de Tunis en B.ubùtie. Il
s'apprivoise , et il vole le lièvre et la per-
drix. Sona di sparvieri , o falcai Tunisino.
ALPHANGE, s. f. T. d: jardin, i'ortede
laitue romaine qu'on lie poiu- la faire devenir
belle. Sti-fii di lattuga romana.
ALPH£.^J1X , s. m. t. de Confis. Nom que
ron donne au sucre d'orge blanc ou tors.
Zucchero d'orzo.
ALPHESTE , s. m. t. d'H}<t. nai. Pois-
son saxatile, ainsi appelle d'un mot grec, qui
signifie être sans pudeur ; parce qu'on ne
prend jamais ce poisson , qu'on ne le trouve
occimé avec sa femelle. C'est le Canudo
de Marsedle. a'jìsìo, sorta di paguro oi;ran-
tiporro.
ALPHONSIN , s. m. t. de Chirurg- Sorte
oinstrument qui consiste en trois branches,
«juise réunissent par le moyen d'un aniieui,
et sertàtirerles balles du corps, riracaile.
ALPHONSL\'ES , ( tables ) atlj. plur. r.
• ■*,"''°7- Certains calculs astronomiques. Ta-
vole a fonsine.
ALl'HOS , T. dt Chir. Nom qu'on a donné
a une maladie cutanée , qui s'annonce par h
nitlesse de la peau , sur laquelle on voit
bailleurs des taches blanches. Morfea ; vici-
lisine j allo.
ALPION et ALPIOU , s. m. r. de Jei
Mot tire de_ l'Itahen. Faire alpiou , c'est
ooubler la mise après l'avoir gagnée. Far pa-
rali ; raddoppiar la posta.
ALPIbTE , s. m. Plmte ainsi nommée p.i »
les Giéiietiers. C'est une espèce de chieiv
oent. On e.i nourrit les serins ; on l'appell"
aussi stame de Canarie. Falaride; scagliola.
ALQUIER, s. m. r. de Comm. Sorte de
mesvire du l'ortugal , qu'on nomme aussi can-
tar. Âlqniere.
ALQUlfOUX , s. m. Espèce de plomb
mmera! tres-pesant , facile à pulvériser ,
ffais difficile à fondre. Archfoglio.
AL.SI.N'E, s. f. Pianto à plusieurs tiites foi-
bleset menues , qui s'élèvent à environ un
•emi pied, .'ses feudles sont vertes et poin-
tues. Ses fleurs sont à l'extrémité des br ni-
ches , disposées en étoile. Orccciiia di topo ;
pillagallina.
ALTAVELE , s. f. t. d'Hist. nat. Pois-
son de mer cafiLigineux. Sa chair est issez
honne. Altave'a.
ALTE , V. Halte.
ALT£Rj\BLE, adi. de t. g. Qui peut être
altéré. Alteraink ; du può essere alterato.
ALTERANT, s. m. T. de Méd. Tout
remède qui change les humeurs et les es-
prits. Altcr,:iito, che cagluno cambiamento.
ALTERANT, te, adj. Qui altere, qui
cause de la soif. Ckc asseta ; che induce ,
the muove la sete.
ALTERATIF, ivs, adj. T. de Cklm. Oui
altere , qui appone du changement aux clio-
5CS. Alterativo; che altera.
ALTERATION , s. f. Changement d .ns
rctat d une cIiose.En ce sens, il n'a "ucre
d'usage qu'en Physique. Alteravo ne ; muta-
tone '. immutazione. - Dans Pusase ordi-
naire , il se prend pour clianscmcnt de bien
ALT
«Il mal dans l'état d'une <:]\ciie. AUrra\'one',
mutailone i cangramenio di bene in male.
— ng. Causer de l'altération dans l'amitié.
Cau.er dj refroidissement dais l'amitic.
Cagionare , prodiir ireddii\e ; raffreddare l'am
■"''• — Causer de l'aPeration dans les es
prits ; y exciter la coLre , l'ind.g.iation , 1
haine , etc. Ecct.ar l'adio, lo sdegnai muo-
ver all'ira , ec. - Emotion d'esprit. V. — T.
de Monn. Falsilkatiun des monnoies par
l'excès de l'alliance. Alterai^one delle monete.
- Grande soif. Alterazione ; sete ardente.
. "ALTERCAS, s. m. pi. Vieux mot, qui
signifie la même chose qu'Altercation. V.
ALTERCA riO.\ , s. f. iJébat, convention,
contestation entre deux ou plusieurs person-
nes. Alterea\ione ; contera di jiarole ; dibat-
timento.
ALTÉRÉ, ÉE, part. V. le verbe.
ALTERER, v. a. Changer l'état d'une
chose. En ce sens , il n'a guère d'usage que
àMU le U.daaique. Alterare; mutare; can-
giare. - Altérer dans l'usage ordinaire, si-
;;nine , changer l'état d'une chose de bien
en mnl. Aiterare; guastare; murar di b
in m.ile. - hg. Altérer l'ainitié ; c.uiser
',, "■f'.roidissement dans l'amitié. Raffreddar
, ''''';'/\'^' ~ Altérer les esprits ; exciter
de I émotion dan; les esptits; ce qji se dit
toujours en mauvaise part. Commit.yvere ;
sollevare; alterare; perturbare. - Altérer un
discours; le rapporter autrement q.i'il n'^
ete prononcé ou écrit. - Altérer le sens
des Ecritures ; les détourner dan; un sens
différent de celui qui est reçu pour le vé-
ritable. Alterare il s'unificato delle Scritture.
- Altérer les monn lies , les fjlsiher par un
faux alliHSje. Falsijieare ; contraffare ; alterar
le monete. - Causer de la soif Assetare ;
cagionar gran sete. - Au rèe. 11 ne se dit
qu en parlant des choses , soit physiques ,
soit morales , qui sont suscepti'ales de ciian-
:ment. Alterarsi; corrompersi , ec.
ALTERNATIF, ive, adj. Il se dit pro-
premoit de deux chose; qui agissent con-
tmueilemont l'une après l'autre. Alternatlfo,
che alterna ; che opera a vicenda. — Un
Logique , une proposition alternative , es'
une proposition qui contient deux parties
opposées , dont d faut nécessairement en
admettre une. Proposizione alternativa. — Al
ternatif se dit aussi de certains Offices qui
sont exercés successivement par deux per-
si'imes qui entrent en exercice tour pa: to.
Che s'ita a vicenda; alternativamente.
^ ALTERNATION , s. f. l. d'Algel^re et de
Cc'om. 11 se dit quelquefois pour exirim»
le ch.ingement d'ordre qu'on peut donn:r „
p'usiours choses ou à plusieurs personnes en
les liliçtnt successivement les unes après les
autres, ou les unes auprès des autres. Alter-
nazione; combinazione.
ALTERNATiVE, s. f. L'option entre
deux propositions, entre deux choses. ï'a/-
ternariva ; l'a'rernata.
ALT£RNATlVEME.NT,adv.Tour-à-tour,
1 un après l'aurre. Atterna'ivamente ; alter-
namente; a vicenda; scam'oievùlmentc.
ALTERNE, adj. de t. g. Se dit e.i géné-
ral des ciioses qui se succéclent mutuellemînt,
ou qui sont disposées par ordre les une,
après les autres, avec de certains interval-
les. Alterno ; scambievole. - T. de Géom. On
appelle alternes les angles qu'une luiue for-
me de de IX ditférens côtés avec deux paral-
lèles qu'elle .coupe. Alterno ; scambievole.
ALTERNE, ÉE.part. V. le verbe. - ad).
T. de Blason. 11 se dit des pièces qui se
correspondent en alternative. Alternato ; che
SI corrispondono a vicenda.
ALTERNER, v. a. rrévoiix. Faire deux
choses , tantôt l'une, tantôt l'autre; agir
alternitivement. ^femarcioKirjre a vicenda
ALTESSE , s. f. Titre d'honneur qui se
donne a drllerens Princes, en parlant, ou
en écrivant. Ait^i.a.
ALTILEA, s. f. T. de Iiota„. Plante .u-
trement nommée Guimauve. V.
ALTIER, R£, adj. Prononcez l'R. Su-
A M A
psrb», ((h! a de la fierté, qui maraue de
la hertc. Altiero; superbo; arrogante; orgo-
g.ioso; disdegnoso ; tronco ; fiero.
ALTlMEr.UE, s f. Psrtie de la Géo-
mjr te pratitfae, qui ensei^me à menirer les
liaute.irs, soit accessibles, soit inaccessibles.
ALTlTÉ, s. m. r. d'Hist. „at. Insecte
ttu genre des Scjrabées , qui sau'e comme
une puce. Il y en a de plusieurs sortes qui
diltereiit en couleur. Il se tiennent sur les
plantes et sur les arbres , dont ils rongent:
les teuilles. Insetto de! gêner' de' scara''a' ~i
'ii'^ rodi le foglie degli alberi. ' "' '
ALUCO , s. m. Oiseau nocturne , dont
Il y a plusieurs espèces ; les uns sont gros-
comme un chapon , les autres comme un
Pigeon. Ils se tiennent pendant le jour dans
le. édifices riiméi les tours , le; cavernes
ei les creux d'arbres. La niUt, ils vont à la
j^f !!;; 'V "!^ " '^V, ""="!"' <. «" poussant
"'^', ,'-?!'^'''S^"'"''''- -i'ioee; barlagianni
ALUDE s. f. B;s.ine colorÀ , dont o«
couvre les livres. aI/u la ; basina
ALUDEL, s. m. T. de Chim. Chapiteau
q'Ji '1 apponi; ae fond. On forme de plu-
sieurs Aludels un c^nal qui est terminé par
un chapiteau aveugle, c'est-a-dire , qui n'a
point de bec On s'-n sert pour sublimer une
sub. tance. Cap tello s-.nri fondo.
ALVEOLAIRE , adj. de t. g. T. d'Anat.
Qui api>,ir:i«)t aux alvéale;. Le nerf aK-éo-
Inre , 1 artère alvéolaire ; les os alvéolai-
res, dans lesquels les alvéoles des dents sont
creusées. Nervo , arteria alveolare ; ossa
mascellari o alveolari.
ALVEOLE, s.m. On appelle aussi chaque
petite cellule ou cinque abeille se lo?e d ins
un rayon de miel. Cile delle pecchie; celline,
buchi d:' fiait. - 11 se dit aussi d.-s trou; oiî
AL JINE, V. Absinthe.
.ALUMELLE, s. f. Lame de couteau. Il
vieillit. U-^a o lamina di coltello. - Soutani
.ALUaIiERE , s'.'fr.'"Ë-«.'"!';.'Èndroit
ou Pon travaille à l'alun. Lumiera ; miniera
AlU.vUNEUX.neuse, ad). Qui -st d'alun,
i qui tient de la nature rie l'alun. aUu-
moi.,; che ha la qualità d'allume.
ALUN , s. m. Sel neutre , d'un coût aus-
tere et astringent , formé par l'union de
1 acide vitriûli-iue , et d'une terre absorbante
ou alcaline , dont la nature n'est point en-
core connue des Chimistes. Allume. - On
appelle Alun de plume , une es'ièce de talc,
qui est par petits iiameiis et qui s'anpelle
autrement, Pierre d'amian'e. A'hime d'i piu-
ma. - Alun de roche , de Rome. Allume
di rocca , di Roma. Alun sucré. Allume
^'aLUn"{gE, s. m. T. de Teint, en soie.
C'est impréaner la soie d'alun , pour la riis-
V°:''J,i]'F?"^'- l2' eo-Viur;. Alhm'natura.
"il , 'I '^° ' ''■''•^'- ^- '"^ verbe.
ALUNER, V. a. Tremper dans de l'eau
d alun. Alluminare ■; dar l'allume.
ALYPUM , s. m. Arbrisseau qui croît en
Proven-e et en Laniuedoc. Il a beaucou»
d'amertume , et purte aussi violemment que
le Pithyraile , la bil ; , le phlev-ne, et les
humeurs aqueuses ; c'f«- ce qui l'a- fait ap-
pelle-. Frwex terrihiUs. Alipo.
ALVSSON, s. m. T. de liota.n. V. Alisse.
A.MAaiLITE', s. f. Ciractère d'une per-
sonne aimable. Amahilità ; amorevolezza ;
r'iacevole-.za ; benignità : cortesìa.
. AiVIAD'f:S , s. f. pi. r. de Bla'on. Trois
lis'es plates , parallèles , dont chienne est
larte comme le tiers de la face ; elles tra-
vjrsent l'écu dans la même situarion , sans
:oucher aux botds d'un côté ni d'autre.
^imadj.
AMADIS , s. m. Bouts de manche de
veste , qui se boutonnent sur le poignet.
iiian'che alla matelotla.
AMADOTE, s. m. Sorte de poirier qui
porte des poires du même nom. V. ''oire-
AMADOU
AMA
AMADOU, s. m. Mèche faite avec une
espèce de ch. mpignon. tsca.
A.viADOUE", ée, part. V. le verbe.
a.mai)OUe;vient, s. m. Gf. y. c^-
resse , ce qui am^tioue, U est lam. Care\\2 ,
tusinshe ; vi\U ; moine.
AMADOUER, v.a. Flatter, caresser pour
attirer à soi. Care^yi-c, Lusingare ; adtilarc;
insaponare ; carcggidre. - Gr. V uc. Calmer,
AMa'DOÌ'EUR , s. m. Gr. Voc. IVIot fam.
(jui dé.isne ceUii qui flatte par des caresses
ou ^ts propos attravans Lusinghuro,
AMADOURi, s. m. T. de Comm. Sorte
de coron qui vient d'Alexandrie p.^r la voie
de NKrscilie. Cotor.i d' AUnandr'.a.
A.\iADOUVIER , s. m. I. Botun. V.
A.v'lÂlGRI, lE, part. V. le verbe. - T.
i'Agric. Il se dit d'une terre usée et dénuée
des sels nécessaires à la production des vé-
ge'tnux. Strullato.
AMAIGRIR, V. a. Rendre maître. Dima-
grare ; smagrare ; emaciare \ render ma^ro ;
d:mj/berare. — v. n. Devenir maij^re. Dima-
grare ; sm igrire ; divenir magro , macilento
jearriarsi. — v. r. H se dit du changement
qu'éprouve une figure de terre en se séchant.
Sofassare\ rttirarsi. — Chez les Charpentiers
et autres Artistes, rendre plus mince, moins
épais , dimmuer de grosseur. Aicortigliare ;
scemare ; sminuir la grossezia.
A.MAIGRIS.SEMENT, s. m. L'état d'une
personne qiii passe de l'embonpouit a la
maigreur. Ù'.magrayorie ; sma^ramento i sma-
erimemo ; einaciai'one : sma^ratura.
AMALGAMATION, s. f. V. Amalgame.
AM.\LGAMS, s. m. Union d'un mét,.l
ou d'un demi-métal .-.vec le mercure , ou le
vit argent. On dit aussi Amaît^.nmation. Amal-
gama î amalgamaTione ; impastamento iL:' me-
talli.
AMALGAME, ée, part. V. le verbe.
AMALGAMER, v. a. Unir l'or, l'argent,
rétain , etc. avec le mercure. Amalgamare ;
A M A
Ganio , 0 Gan7a.
A.'.IAXAN! HE , s. f. Fleur d'Automne ,
qiu est ord;n.iirenient d]un rouge de pour-
pre velouté , et dont quelques-. mes rieurii-
sent en forme de panache , et d'autres , en
torme de grappes. Amaranto ; sciamilo. — il
est au. SI Bcj. de t. g. Qui est de couleur
d':tm^ranche. Sciamilo \ amaranto.
A.viAKANrHOlUE, s. t. fiante dont la
fleur est composée de fleurons rassemblés
en torme de tétc écailieuse. Amararytoide.
AMAKANfriiNE, s. f. Nom d'une ané-
mone , dont les grandes feuilles sont d'un
rouge blafard ; et d'une tulipe panjchée de
pourpre sur un fond blanc. Anemone , e tu-
lipano amarantino.
AMAREL , s. m. T. Botan. V. Malialeb.
AMARINE, ÉE , part. V. le verbe.
A.ViARINER, v. a. T. de xar. £nvo'/cr
des gens pour remplacer l'équipage d'un
vaisseau pris. Marmare.
A.MA.UMER, s. m. T. Botan. V. Osie
AMAROUTE , s. f. T. Botan. V. M,
AMARQUE, s
desHis d'un banc
AMAmSlUCÉE, s. f. T. de Comm. Sorte
- de toile de coton qu'on tire du Levant par
la voie d'Alep. Sorta di bambagina , die si
fabbrica nel Levante.
AMANDE, s. f. Fruit de l'amandier, de
saveur douce eu amère , selon la nature de
l'arbre, de matjère compacte, couvett d'une
petite pelH.ule , et enfermé dans une coque
dure , entourée d'une écaille verte. Mandor-
la , mandola. — Le dedans de tous les fruits
à noyau. L' anima , il seme che è nel nocciolo
lie' frutti. - 11 se dit aussi d'une sorte de fruit
très-dur et très-amer, qui sert de monnaie
dans certaines contrées des Indes Orienta-
les. Mandorla durissima , che sen-e di mon età
in certi luoghi dell'Indie Orien'ali. - T. de
Lapidaires et de Miroitiers. Petit; morce.tux
de cristal taillés au rouet en forme d'amjn-
«le. Cristallo amandorlato ^ o tagliato a mai-
./orla. - Amande lissée , sorte de dra<;ée
faite d'amandes couvertes de sucre. Man-
dorle in-^uccherate. — Amandes à la praline.
V. Pr:lines.
AMANDE', s. m. Espèce de boisson faite
avec des amandes broyées et passées , pro-
pre à adoucir les àcretés du sang , et a
humecter la poitrine , à calmer la toux , et
à procurer le sommeil. Mandorlato i emul-
"aMÂNDIES', s. m. Arbre <r." "orte les
9mA{iiiss. Mandorlo. Amandier pistache. Am-
brogira.
AMANDOURI, T. de Comm. V. Am.--
'^A M ANSE, s. m. T. deChymie. Qui si-
gnifie des pierres précieuses contrefaites. Pie-
tre o fioje false.
A.ViANT, TE, s. m. et f. Celui ou celle
qui aime avec p.-.ssion une personne d'un au
tre sexe, /amante ; amadore ; innamorato ;
vago : amico. - Arrans au pi- Se dit de deux
personnes de différent sexe qui s'aiment. In-
papioratii amanti. En Toscane vulgairement,
Dice, frarifois Italien.
f. Tonneau flottant au-
de Sib'e , ou màt qu'on
élève sur une roche, pour avertir les Vais-
seaux de ne point en approcher. V. Balise
et Bouée.
, AMARRAGE , s. m. T. de Mar. Ces
l'ancrage du Vaisseau , ou l'attactij .ie se
agrès avec des cordages. Il dar i' *'i'-
ii git'ar l'ancore , o l' unione ; /' annoda-
mento di drie canapi con /uniceìie.
AMARRE, s. t. r. de .Mar. Cordage ser-
vant à attacher un Vaisseau , et a attacher
aussi diverses c'ioses djns un \'aissedH. Cavo ;
eomona i ctnapo. — On dit qu'un Vaisseau
a toutes ses amarres dehors , pour dire , qu'il
a jeté tovites ses ancres. Nave che ha dato
fondo con tutte le sue ancore.
A.MARKE' , ÉE , part. V. son verbe.
AMA.xRER, V. a. T. de Mar. Lier , atta-
cher avec une amarre Legare ; dar capo ; or-
meggiare.
AMAS , s. m. Assemblage de plusieurs cho-
ses , soit d'une même nature , soit d'une na-
ture difl"érente. Mucchio ; massa ; monte ;
cumulo ; stipa. — Co:icours de plusieurs per-
sonnes. Moltitudine ; concorso ; folla ; calca;
raunania ; grande assemblea.
AM.ASSE' , ÉE, part. V. son verbe.
AMASSER, V. a. Accumuler, faire un
amas , mettre ensemble. Accumulare ; am-
massare ; ammontare ; ammon'ùcckiare, —
Qu.nd il est employé sans régime, on sjus-
entend toujours de l'argent. Accumular dana-
ri. — Assembler beaucoup de personnes. Rau-
nare; /ar raccolta di persone ; assembrare. —
fig. Amasser des preuves pour une affaire, des
matériaux pour un ouvrage. Rassembler ,
recueillir des preuves , des matériaux. Hagu-
nare i raunare ; raccogliere. — v. r. S'assem-
bler, s'a.cumuler. Kagiinarsi ; ammassa-û ,
ec. — Relever de terre ce qui est tombé. Amas-
ser ses gants ; amasser un paji^r. Dans cette
signification , il vieillit ; et on dit plus orc'i-
dinairement. Ramasser. V.
AMASSETTE , s. f. T. de Peint. Petite
pièce de bois , de corne , ou d'au'rè matière
pour ramasser les couleurs sur la pierre en
les broyant. Les Italiens se servent commu-
nément d'un couteau qu'ils ap;)el!enî : Mesti-
chin...
AMATELOTEX , v. a. T. de Mar. Mettre
les matelots deux à deux pour q.i'ils puissent
s'entr'aider. Accoppiare i marina} , perché si
ajutino scambievolmente.
AM.4TEUR, s. m. Celui qui a beaucoup
d'attachement pour quelque chose. Amante ;
amatore ; amcdore, — Celui qui aime les
Be.Tjx-Arts, sans les exercer. Amateur de
la Peinture , de la Sculpture. DUlettante.
AM.ATI, lE,parr. V.Iever'oe.
AMATIR , V. a. T. d'Orfèvre, Oter l'éclat
et le poli a l'or ou à l'argent. Velare ; ca-
AMAÙROSE.s. f. V. Goutte sereine. I
A M B j î
mà'e et gxierrier. C'est une Amicone. Cette
signmcation vient de ce que le Anciens ont
e;rit , qu'il y avo;t autrefois en Asie , un
grand p»yi habité par des femmes toutes
guerrières , appe'lées Am.izones , à cause
que des leur enlance on leur batloit une
mamelle , pour les rendre plus propre à ti-
rer de l'arc. Amandone; et quelques-uns:
Amazone.
AMaACHT, s. m. Trévoux. Sorte d'éten-
due de juriidiction. Territoire dont le pos-
sesseur a haute et basse justice. Sorta di
giurisdiiione.
AiVibAGES , s. f. pi. Circuit et embar-
ras de paroles. Il est vietix. Ambage; av-
volgimento di parole ; parlar dubbioso , oj-
AMSAISA ou BOIS-A-CANON, s. m,
T. de Botan. Arbre qui croit au Brésil. [I en
découle par incision une h.tile ascr ngente.
Scn bois est si dur , qu'il s'entlamme par le
Irottement. Ambalba.
ABAIl INGA .. s. m. T. de Bot. Exot. Ar-
bre du Brésil d'où dégoûte le b^ume vulné-
raire. Albero del Brasile.
AMBALAM , s. m. I . de Bo: Exot. Arbre
des Indes. Albero delle In£:.
^^AMiSARE ou AMBRACAN , s. m. T.
d'Hist. nat. Gros et grand arbre qui croit
-,,x Indes , dont le fruit est jatine , et de
a g. osseur d'une noix. C'est aussi le nom
i 'un 1 oisson énorme qui se trouve dans
'Ician atlantique , vis-a-vis des côtes de
rA^'r'que Albero e pesce indiano cosi detti.
AMBAr VALES, s. m. pi. 7. d'Histoire
Rom. fcxt, en l'honneur de Cérès chez les
Roma! is, four obtenir une bonne récolte*
AMBASSADE, s. f.Laclwge. l'empioì,
la fon.tio;i d'in homme envoyé par un Prince
ou par un Etat souverain , à un autre Prince
ou Etat souvi rain. Ambasceria ; legazione i
imbasceria ; ambasciata , imbasciata. — En-
voyer ou recevoir une Ambassade , c'est en-
voyer ou recevoir un Ambassadeur. Mandar
vere un' Ambasciata. — On dit qu'une
gnihque , pour dire, que
A.'VÎAZONE, s. f. Femme d'un courage { QueÏL' uomo i
Ambassade est
la suite de l'Am
magninque. Maspifica , solenne ambasceria.
— Ambissane , fam. et improprement se dit
de certains messages entre particuliers, Am-
ba^c-at.i ; imbasciata \ nuova ; avviso.
AMBASSADEUR, s. m. Celui qui est en-
voyé en Ambassade avec le caractère de re-
présentation. Amhasciadure ; Imbaseiadure ;
Ambasciatore; Legaio.-On le ditfam.de toutes
les personnes que l'on emploie à faire quelque
message. Messagglere; messo ; messaggio ^
amhaicia-'.ore.
AMBASSADRICE, s. f. La femme d'un
Ambassadeur. Il s'est dit aussi autrefois d'une
dame qui avoit éié envoyée en ambassade
avec le titre d'Ambassadrice. Ambasaadrlce ;
Ambasciatrice ; Imbasc'alrice. — On le dit
aussi fi;;. Am^asciadrice ; messa^giera.
AMBt'AS , s. m. Coup au |eu du Tric-
trac , lorsq.;'.",vec les deux dei , on amène
deux as. On dit plus communément Beset.
A.\13l', s. m. T. de Chirurgie. .Machine ou
instrument inventé par Hippocrate, pour ré-
duire la luxation du bras avec Pépaule. Mac-
china per le lussationi,
A.MBIANT, ANTE, ad). T. de Physique,
Qui entoure , qui enveloppe. Ambiente ; che
circonda.
, AMBIDEXTRE, ad), de t. g. Qui se sert
égale-T^ent re deux mains. Anîidesro.
AMBICENE, adi. T. de Géom. Il se dit
d'une hy:)erbo!e qui a une de ses branches
infinie , inscrite ; et l'autre circonscrite à
son asvrr:tote. Ambigena.
AMSIGU , s. m. Sorte de repas où l'on
sert en même tems la viande et le fruit ,
et qui tient de la collation er du souper. Me-
renda a guisa di cena. - tig.Mélanse d: cho-
ses opposées. Mi.to; miscuglio. Cet homme
est un ambigu de sciince et d'ienorance.
misto d'igr.ora.ira . e di
E
$4 A M B
éottrina. — Ambigu. /'. de Jeu. Cestlenom
rfim jeu de cartes qui se joue avec le jeu
cniier, dont on a ô:é toutes les figures. Sorta
et giuoco ài cani. V. Jeux de cartes,
AMUIGU, UE, adj. Douteux, qui peut
avoir double sens. Ambiguo ; dubbio , dub-
bioso ; equivoco ; incerto ; cke ha pia signi'
iicati.
A.MBIGUITE, s.f. Défaut d'un discours
équivoque et susceptible de divers sens.
Ambiguità \ ambigultdàc \ dubbio \ àubbi-
'^ AMBIGUMENT , adv. D'une manière am-
bigue , é-iuivonue. Ambiguamente , dubbia-
mente ; dubbiosamente i con ambiguità-
AMBITI.' , adj. r. de ferrerie. On le dit
d'un verre qui est mou par défaut de sable, et
cu'on est oblige de ratìner. Snervato.
. AMtìlTlEUsEMFNT , adv. Avec ambi-
tion. Ambixìosamentc ; con grand* ardore o
desiderio ; ci.n vanità , o tasto , o boria.
AMBITIEUX. EViE.'adj. Qui adel'am-
bition. Amb':-(tcso \ vago di gloria, d^onori.
— On appelle , ornemens ambitieux dans un
discours , des ornemens trop recherchés ,
trop i.ffectcs. Ornai^enti tropfo studiati , af-
fettati ; laseyie del discorso- - U est aussi
s. et signifie cel.aqui a de l'ambition : et alors
il ne se prend jamais (ju'en mauvaise part.
jtmbi\ioso i bi'rîosoi pieno dì fasto e d'osten-
tazione.
AMBITION , s. f. Désir immodéré d'hon-
neur , de gloire, d'élévation , de distinction.
Amb'\unî \ boria ; hrorj/io ; smoderato desi-
derio d'onore. - li se prend aus^i en bonne
part, mais alors il faut en détourner !e
sens par ime épithète , ou par quelque cho-
se (fequivalent. Une noble ambition. Nobile
ambizione.
AMHITIONNÉ, ÉE, part. V. le verbe.
AMBITIONNER , v. a. Rechercher avec
ardeur , avec empressement. Ambire ; bro-
gtîare ; chiedere ; ricerer^r c</n ardore ; uccel-
lare ad alcuna cosa, — On dit dans les formu-
les de civilité: Ce que j'umbi'ionne le plus,
c'est l'honneur, etc. Nulla più ardentemente
desidero , ambisco , ce.
AMBLE , s. ra. T. de Manège. Allure d'un
chevjl , entre le pas et le trot. Ambio ; am-
hiadi.ra ; portante.
AMBI.EK , s. m. Encicl., etc. C'est letitre
d'un Officier de la petite Ecurie du Roi. Of-
ficiale della Cavatencxta reale. - en T. de
Manège. Il se dit aus>i du cheval qui va l'am-
ble. Ambiante ; et pl.is proprement. Chinea.
AMliLYC;ONR , ii'\. de t. g. Ob.us-.ingle.
«Ili a un angle obtus, Amblìgunio ; et mieux ,
Ottusanroto.
AMBLYOPIE , s. m. T. de Méd. Obscur-
cìssemcat et aft»Ml)IìsSfmcnt de la vue. Am-
trtupia; abhjgliamenli continui della vista
jenr.i alcun s.-gno d^alteratione nel* occhi.
AMBON , s. m. Tribune , jubé d'une
Eglse, chovct. Tribuna. - T. d'A-at. Nom
^ue l'on donne .tu bord canilv.meux , qui en-
vironne les cavités des os r]ui en reçoivent
d'au*TCS. Labbro o sopracîgtio delle cavi'àdell'
essa , du ricevono le protuberanze di alcune
altre.
AMBOUCHOIR, Amboutir, Amboutis-
soir. V. et écnvei Embouchoir, Emboutir,
tmho'itissoir.
AMBRACAN , s. m. T. d'Hist. nat. V.
Amhare.
AMBRE, s. m. Substance résineuse et in-
flamm. blo. Ambra. Il y en a de deux sortes.
L'ambr-ï jaune , qu'on nomme aussi Succin
ou Caribe. V. ces mots L'autre est l'ambre
pris , <iui est spongieux , intl immable , et tort
odorifér;;nt ; on le trouve princiualenvint sur
les bords de la mer des Indes Orientales. Am-
hror ig'u ; ambra uJuroia. - T. de Boian. V.
Osier jaune.
AMIIRR', tr.. par-.et adj. V. le verbe.
AMHREADE , s. f. Nom que l'on donne a
«le l'.imhre faux ou factice, dont on se sert
pour 1.1 traite , sur quelques cAtes d'Afrique ,
«t enpariiculKT , du •■ héx;.!. Ambra falsa ,
4Ì Jatù\la I vvlgurmt.ntc glavay^Ot
AME
AMBRER , V. a. Parfumer avec de Tairibre
gris. Ambrare ; projumar coli* ambra i dar l'o-
dor dell' ambra.
AMBRETTE, s. f. Petite fleur d'une odeur
agrédbio , et qui sent l'ambre. Elle nous est
venue de Constantinople. An.bretta. — On
appelle poire d'ambrette , une espèce de pe-
tite poire qui a quelque odeur d'ambre. Am-
bretta. V. l'oire. - Ambrette sauvage. V.
Jacée. - L'Ambrette est jusji une semen.e
que lei égyptiens .-.ppellcnt Abclmosch , ou
traine rie muse , parce qu'elle en a l'odeur.
Les P.irfumeurs en font beaucoup d'usage.
Ambretta ; o seme d'ambretta.
AMIiROhlE , s. t. C'est , selon la Fable ,
la nourriture orduiaire des Dieux. Ambrosia;
cibo degli Dei. - L'Ambroisie ou ihé du Me-
xique , est une plante étrangère , qu'on cul-
tive dans les jardins , et qu'on a prise pour
le vrai thé T. del Messico.
AMBRO.IEN, E.s.NE, adj. T. Ecclcs.
Rit Ambrosicii. Alesse Ambrosienne. Il se
dit en parlant de l'OHîce Lcclé^ia.tique qui
est en usage d.m. l'Eslise de Nulan qui s'ap-
pelle aussi l'Eglise Ambrosienne : c^s ncnu-
minations dérivent de .!)t. Ambroise qui a
été Archevêque de Milan. Rito Ambrosia-
ÂMbROSELLE, s. f. T.Botan. Ambr^
sie sauvuge , cresson sauvage i pi
;d de cor-
neille ; corne de cert bâtarde : plante q-i a
les mêmes vertus du coronope. Coclearia
AI'.liiULANCE , s. f. T. des fermes. Em-
ploi que remplit d. ns les Fermes du Roi , un
Commis qu'on appelle Ambulant. Uij'l'o t't/
ministro ambulante.
AMBULAM , ANTE, adj. Qui vient du
verbe inusité. Ambuler , qui signifie aller,
marcher, se promener. 11 ne se dit guère
que d'un Commis qui est obligé , par sou
emploi d'aller de côté et à' mt:c% Impiega-
to , o sia ministro ambulante. - Hôpital am-
b.ilart ; l'hôpital qui suit l'armée. Spedale
ambulante, spedale che segue l'armata. - On
dit d'un homme qui est toujours par voie et
par chemin , que c'est un homme tort ambu-
lant ; qu'il mène une vie tort ambulanre.
Uomo ambulante. - T. de Manège. Il se dit
d'un cheval qui va l'amble. Ambiante ; che
va d'ambio , di portante , et plus proprement
Lhmea.
AMBULATOIRE , adj. de t. g. Il se dit
d'une Jurisdiction qui n'est pas hxe en un
même lieu , mais qui se tient tantôt en un
endroit , tantôt en un autre. Che non ha luogo
Jissa , deteimmato. - On dit au Palais, hg.
que la volonté de l'homme est ambulatoire
justiu'a la mort , pour signiher que pendant
que l'on est en vie , on est libre de chan-
ger et révoquer ses dispositions testamen-
taires. On le dit aussi proverbialement ,
pour dire , que la voKn'é de l'homme est
sujette à changer. Variabile ; mutabile ; in-
costante,
AME , s. f. Ce mot , en général , exprime
ce (jui est le principe de la vie. Anima; aima ;
vita, syirlto. — Ame végétative : L'amequi
liit croître les plantes. Anima vegetativa.
- Ame icnsitive ; Celle qui lait croître ,
mouvoir, et sentir les animaux. Anima sen-
s'il.va. - Ame raisonnable : Celle qui est le
P -incipe de la vie , de la pen>ée et des mou-
semens volontaires dans l'homme. L'anima
r.igione.ole. — Les Philosophes anciens on'
.ipl'cllé l'ame du monde : Un esprit univer-
sel , répandu dans toutes les parties de l'Uni-
vcr>. L'anima del mondo. — Ame , se di'
priiicip. l.-mcnt de l'.me raisonnable , de l'a-
me do l'homme. L'ame est indivisible , spi-
ritu'lle, immortelle. L'anima è indiviubite ,
.fiil'uale, immortale. - En parlant des ame
séparées du coriis , on dit , les âmes de.
Trépassés ; les âmes d.imiiécs. Le anime de'
irapassari ; le anime dannate. - Ame, signi-
fie quelquefois une personne , soit hommr
femme ou enfuit. Il n'y .i ame vivante d n
cette m. tison. Njn v'è anima vivente in que'!.,
iastt ; nun vi ti sente anima nata. 11 y a cent
AME
mille âmes tîans cette Ville. Quel/a Cltti
Ja centomila anime. — Ame se prend pour
conscience, lisait bien en son ameque. ...
Egli sa bene in sua coselen\a che. ... Il faut
avoir l'ame bien noire pour. . . . Hisogna esser
perduto di coscien-^a per. . . , Hisogna aver una
coscienza ben nera per . . . - En p.'rlant de
l'ame , par rapport à ses bonnes ou mauvai-
lités , on dit ame belle , noble ,
^ généreuse. An
nde , generosa. Une
ses qu
grande
bella
bile ,
Vn'
ta. Ame baise. Anima vile.
Ame Ijche. Uom co.l.irdj , dappoco. Ame
naria. On dit fis. qu'une cho.e est l'ame
d'une autre , pour dire , que c'est sur quoi
elle est prii-.cipalement fondée , que c'est ce
q li la maintient, qui la fait principalement
subsister. La raison est l'ame de la Loi. La
rag'one è l'anima della legge. La bonne foi
est l'ame du commerce. La buona fede e
l'anima del commercio. — Donner de l'.imG
j un ouvrage ; exprimer vivement les choses
qu'on y reiirésente , y mettre beaucoup de
feu, de viva-ité : et cela se dit, soit en
parlant des Or.iteurs et des Prêtes , soit
en parlant des Peintres , des Sculpteurs et
des .vlusiciens. Dar anima ; dar vita. - On
dit , en p.'irlant de la Sculp lire , qu'elle
donne de l'.ime au matbre , pour dire, qu'elle
anime , qu'elle fait vivre , en quekiue sorte »
le marbre. Dâ v'ta a' marmi. — On dit qu'il
y a de l'ame dans le cli. nr de quelqu'un ,
dan. sa déclamation , pour dire , qu'il cliante,
qu'il déclame avec viv.icité et bonne (;racc-
Vivacilà; brio; spirito. - On dit fig. d'une
Coniiiagnie sans discipl-ne , d'une Année
sani Chef, que c'e>t un corp> s?ns .^me. Un
corpo senz' anima. - En parlant de Devise ,
on appelle Anic , les paroles qui servent à
expliquer la figure représentée dans le corps
de /i Oevise. /.'jn/'m.! della divisa. - On
appelle pop. l'Ame d'un fagot , le menu bois,
les menues bt.mches qui sont au milieu d'un
fagot, iluelmlnuto legname ch^ è neW inte-
riore d'un fascio. - L'Aine d'un canon , la
creux où l'on met la poudre et le boulet.
Anima del cannone. - En parlant dos instru-
mens de Musique- , l'Ame e,t un petit mor-
ceau de bois droit , qu'on met dans le corps
de rin»ttu.n:;at , S':^ms le chevalet, pour sou-
tenir la table. A'i na d'un instromen-o. —
Ame, dans les figures de Stuc , est la pre-
mière forme qu'on leur donne en Tes énau-
chan* , avant que de les couvrir de stuc »
l> jur les finir. Modello , disegno ; forma. —
On donne aussi le nom d'Ame , aux figures
de plâtre ou de terre , qui servent à celles
qu'on jette en broiue ou autre métal. On
1'»} pelle aussi Noyau. Anima.
AME' , ÉE , adj. Aimé. Vieux mot quin'est
plus en usage qu'en style de Chancellerie, dans
!e> Lettres', et dans les Ordonnances du Koi.
Ben amato ; d'Ietto.
AMEl.ANCHE, s. f. r. d'Hlst. nat. Le
frmt de l'amélanchier. Uacca del pruno sa\-{e-
ÀMELANCHIER, s. m. r. d'Hlst. nat.
Sorti» de nefllier fort commun en Provence.
Ses lleurs sont bl.m.-hes ; ses feu Iles ressem-
blent à celles du poirier , et sont lanugineu-
ses en dessoiis. Pruno ga{leriii,,.
AMELRON , s. m. Gr. Vue. Nom d'un
excellent cidre de Normandie. Nome dei
ml ;llor sidro della Norma': 'ta.
A.MFLtTTE. V. et écrive* Omelette.
AMKLIOKATION , s. f. Ce qu'on fait
dans un tond de terre ou dans une maison ,
pour les mettre en meilleur état , et pour en,
augmenter le revenu. Ristorazione ; bonif~
caz'one ; m'gioramento ; acconcime ; accon-
eiany:nto ; rfacimcnto ; rifaraziont. — T. de
'.'liin. C'est une opération p.-r laquelle im
néial est porté à une plus grnnde perfection
"urlfcaz'one ; migtioramento ; ajjînamento
V metalli. ^
AMKI.IORÉ, ÉE, part. V. le verbe
AMELIORER , v. a. Rendre un; chose
meilleure. Migliorare j ridurre in miil.ors
AME
«a»». - r se dit principalement , en parlant
de, répardtions q.i'on fait a im bjtim.'nt ,
des M-meniMun. qui se toni a Mi henra^e.
Kistorari; rist^iidtrc iminUui^rc ; rjcconc an.
Améliurer sa torttuie. i i^ntr tn ^rjdo.
Ai-lELi.JAbSEMENr, s. m. Ternî par-
ticulier a l'Ordri de .ililte, et qui Sisliiliela
tncmj cUose qi'Am-ilioratiun. V.
AAl£i.LJb. s. m. Plante qui croit en
fran.e, sur les bjrdi de la riviere de iVijUa ,
d'o.i elle a lir^ son nj.n. Ant'.Uo.
AMELO rEbi. V.Amalettes.
AMiN, r. Hébreu, q.u sisnifie ; Amii
soit-il. 11 i'einploie dans le style tamilier ,
pour dire qu'jn consent à une chose. Am-
mcn; cosi sia. — Attendes jusqu'à Am.-n ,
iusiu'a la tin d'un discours , d'une propojt-
tion. Fine; urinine.
AMENAGE, s. m. T. de Vouuntr.Làc-
tion de conduire les effets d'un lieu dan; un
BU-re. Condjtta; yano ; recdturj. - La quan-
tité d'effets ameiiéi. La cancj.^ - Le prix Je
U voiture des choses amenées. I^etiur.t ;
(oniotla ; porto; juel che si dà per mi.ccdc
ti vcliunno, muUncri , ce.
AMEN AGE' , ÉE , part. V. le verbe.
AMÎNAGEMESr, s. m. Trcvoux. L'ac-
tion d'ami. uger. Dib., de bois, soit en char-
pente , >oit en chauffage ouauirement. Ac-
toncia-nenro de' Uj^nd^ni recisi,
AMENAGER , v. a. T. d'Exploitatioii et
de Commerce de bois, qui signihe , le débi-
ter en buis de ch,;utlafte . de charpente ou
autrement. Acconciar il Icgiami reciso e se-
pararlo per i d'-versi UJ' , a etti si dcslinu.
AME.'MJABLE.ad'i. det. g. Qui est sujet
à l'amenda. AleriicvoU d: amm'.n.ìa ; d:g^Q
di muUi. - T. d'Aris et Mtt'ers. Se dit d'un
ouvrage dont on peut corriger la dé[ectao-
Sité. Che pub raceoncUrsi i ammc.ldabue .
AMENDE, s. f. Peine pé.unuire , impo-
sée par la Ju,t.ce , pour satis*'action et répa-
ration de quelque faute. Pena o condanna pe-
tuniiiria ; ammenda ; multa. — Am:nde ho-
norable- Sorte de peine infamante , ordonnée
par Justice , et qui consiste à reconnoitre
publiquement son crime , et à en demander
p,irdon. Ammenda onorevole. — tìg. Faire
amende honorable à que! ^u' m ; lui taire une
espèce de rép.iration d'huin?ur sur quelque
chose, et reconnoitre qu'on a eu tort a son
égard. K^r Ma rurattaitone.
AiVlENDE' , ÉE , part, et ad|. V. le verbe.
~ T. de Manège. Cheval amendé , c'est un
cheval qui a pris du corps , de l'accroisse-
ment , de l'embonpoint, Rrjatto,
AMENDEMENT, s. m. Changement en
mieux. Corre\:ont ; ammenda ; amncndamen-
io i correzsìmento '., emendai'oìe ; ajTfnenda'
^/f-ne; emendai addìri^iamenro. - il se dit
auiii de l'engrais des terres. Galloria, caloria^
eahiria ; Uiame ; concime j marasso ; letoinf
AME
amende:^. . V. a. T. de P.ilais. Payer l'a-
sn-nde. Ansi on dit dm; les Arièti; La
Cour pron wce débouté de l'appel , et l'a-
ni _*ndera , c'est-à-dire , il en payera l'amende.
Co'idamare alla multa ; imporre una multa
o amm:nda. — Rendre meilleur, cirrî^ir.
Anmendare ; corre;.scre ; |-c.i,ijj- m'jUurc ;
emtndare. ~ v. r. Se corriger. I! fau' espérer
^u'il s'amendera, fa d'uo.o spcare che -ia
per cûrregg:rsi , che s'emenderà. — Amender
des terres ; les améliorer. Concimare ; leta-
ma e; l:taminarc\ stabilire , ingassare un
terreno. — v. n. Se porter mieux. SVg'lorae ;
prender vi ore. — iiaisser d.' prix , devenir
à meill'-ur mircbé. Scemare ; calar di prci^o.
AME.NE' , ÉE , part. Condotto , ec. - Il e>t
aussi s. e: on dit en T. de Jurisdict. Eccles.
Un amené sans scandale . pour dire , un or-
dre d'amener un ho iime dev.mt le Juge,
san bait, sans lui faire affront. Licenza di
eatturarc senia scandalo.
AMENER , V. a. Mener, faire venir au
lieu où l'on est. Condurre ; menare , api-'or-
tiire ; recare. - prov. Que! suiet , quel bon
vent , quelle bonn? iff.iir^ vous amène ? que!
cjet vuus fiiivïnir iti î Cht buon vento.
che buone nuove vi conducono , vt fanno ve-
nire ? - Tirer a soi. Tirare a se. - Ameu;r
les vaisseaux à bord ; les taire venir a bord.
Far retire a burJj. - T. de Mar. Amener
les voiles, les «Baisser. Ammainare. En f,
de ..larme aussi , lorsqu'un voisseau de gujrre
rencontre un vaisseau inférieur , on lui crie,
amene , pour lui commander d'approcher ,
ou de bai.ser le pavillon. Ammama. - Ou
d.t ng. je l'ai amené ou ie vo.ilois ; je 1 .11
taii condescendre a ce que je desirois de lui.
Z.'/io fatto venir cola, dov'io li voleva, in-
durre, o ridurre: s'I ho fatto Jare a mio modo.
- En matière d'ouvrages de projc et de
vers , etsur-toutdans les Pièces Uiamatiqaes,
on dit q.i'un Auteur a bien amené un inci-
clent, une reconnoissance , etc. pour dite,
qu'il l'a fait venir a propos , ija'il l'a préparé
avec art. Far Lotto ; cjn.lur bene. — Intro-
duire, mettre en usage, iitrodurre ; metter
in usa , dar ccmminciamento ', produrre; mitter
Suora. C'e>t lui qui a amené ce jeu. - Aine-
.:er , se dit aussi des choses qui se succèdent
ordiujiremen-. , comme : \i\\ malheur en
amene un, autre ; ce vent nous amènera la
pluie, (hiesto vento ci darà, cl portera la
piOj;gia^- On dit au jeu , amener rade ; ame-
ner gros jeu; amener chance, lorsqu'en je-
tant les dei, il vient r.itle , chance, ^ .-
jeu. Fare.
A.vlEN.TE , s. f. Agrément , ce :|ai fa
qi'.uie chose est agréable et gracieuse. Vsq
dit particulièrement d'un lieu, d'une situation
agré ible , d'u.i air doux et agréiblement
tein,iéré. ,4rai/i;:.ii be,ie-{\a; e piac.vokna
di paese. - hg. Il a de l'aménite , il n'a nulle
aménité dms l'humeur. Giocondità , soavità,
ptacevolelia ; doicena. , ,, , ,
A.aEN Ji >E , HE , part, et adj. V. le verbe.
A.slfcNiJl^E.slE.'jr , s. m. l ré-.oux. Lic-
tion d'améuaiser. Assott'giiamentj.
A.VIENUijEK, V. a. Rendre plus menu ,
rendre moins épais. Assottigliar
di srosseiia. „ „ , .
A.s-IER , s. m. Comme 1 amer et le doux.
L'amaro e'L dolce. - Prendre des amers ,
prendre des bo.iillons faits d'herbes ameres.
yiillar brodi amari. - Le liei de quelques
animaux, et principalement des poissons.
V. Eie:.
A.slER, EIE, adj. Qui a une saveur rade
et ordiniirO'nent di>agré-b!e, telle que celle
de rab,yii:he ou de l'aloes. A.n.no. - ii^.
il se dit de tout ce qui c.iuse une trés-;;rande
douleur, comme : Douleur amsre , larmes
ameres. Doloi .iceibo ; amare lagrime. - On
dit aussi des plaintes amires , des reproches
amers, une répriminde amere, une raille-
rie amere, pour due, des plaintes aigres,
des reproches dir;, une torte réirimnide,
une tadlerie piqu.inte. Dogl.a-:\e amare ;
rimproveri aman ; correttone severa ; motti
amari, p'ccanti. - Douloureux. V- il est bien
amer pour un pere , etc.
AMERE.slEN V , adv. Il ne se dit qu'au
ligure. Douloureusement. Amaramente ; do-
lorusamente ; coi s'ari passione , e cordoglio.
— Pleurer ainèrem.iit. fiangere amaramente ,
a cald' occhi , con mo'ta passione.
AMERTUME , s. f. La quiliré , la saveur
de ce qui e>t amer, jimani^a ; l'anaro. —
fig. Affl.etion, dét'lais.r; peine J'ei:)tit. ATia-
ritudi-ie ; affanno; cordoglio; affii^'ule. -
Aigreur , dureté. V. Vous avei rais trop
d'amertume dans cette rcmantrance. Lo
avete ripreso con sovcrclùa amare^^^a , troppo
agramente.
AMESUREMENT, s.m.T. de Coutume.
Estimation faite par le Juge ; autrefois il
sigiihoit modération. V. ces mots.
AMETE'.jìe, adj. Trévoux. V. Abonné.
A .1ETHYÌ TE , s. f. P.erre précieuse ,de
coule ir violette , tirant sur le pourpre.
'ameublé, ée, part. Trivoux. V. le
verbe.
AMEUSLEMSNT , s. m. La quantité et
l'assortim.nr des meubles nécessaires pour
garnir une chambre , im csbinst , etc. Al'
A M
dohho ; parato ; parairtjni
I ; fornimeatû ÌA
AMEUBLERou Emmeubleì, v. a. Tr^
voux. Garnir une chambre , un cabinet, etc.
des meubles nécessaires. V. Meubler. .^
A.MEUbLl, lE , part. 'V. le verbe.
AMEUIÎLIR , i . de Prat. et de Coût. Ren-
dre meuble , rendre de natute mobili.ure.
investir in beni mobili i danari provenienti
da beni stabili. - l . d'Agric. L'action do
donner plusieurs labours à une terre dure,
pour l'amollir et la fertiliser, imiminolarei
spolverar una terra ; trituria.
AMEUliLlSiEMENT , s. tn. Action d'à-
meublir , et ce (jui est ameubli. Lo investir
in mobili i danari pro vegnenti da beni stabili ^
ed i mobili stessi comprati.
AMEUTE', ÉE , part. VMe verbe.
AMEUTEMEN T , s. m. T. de Vén. L'ac-
tion d'ameuter. L'ameutemcnt des chiens.
Ce mot n'est guère Ujité. Accoppiamento de.*
cani da caccli.
AMEUTER, V. a.Met're des chiens ea
état de bien chasser ensemble. Avverar i
cani a cacciar Insume. — lig. Attrouper et
ammer plusieurs personnes pour les faire agir
de concert. Sollevare ; far gente ; Jar i aga-
llata o raunata di gente per muoverla ad ope-
.jrdi concerto. - V. rèe. Se mettre en ca-
lcete. ...riarsi.
AMi- GOURI, s. m. Phrase , discours ou
. .eue ì) .lesque, dont les mots ne présen-
te it que des idées sans ordre , et qui n'ont
aucu-1 ."n' déttrminé. Il est fam. Vanta/era i
cantaferata.
AMI , s. m. Celui avec qui on est lié d une
affection réciproque. Amico. Ami fidèle , in-
sépar.ible ; n intime. Intimo amico ; Jìd»
aeate; fratello giurato: amico indiviso e fe-
dele. — Alti' la. qu'aux autels ; Ami à tout
faire , excepté ce qui est contraire à la Re-
ligion. Far pe- l'amico quanto porta la coscien-
za. - Ami est quelquefois un terme de fa-
miliarité , dont on se sert en parlant à dei
personnes fort inférieures , comme ; Tra-
vaiUeî mes amis; tiens mon ami. Les Italiens
disent plus volontiers. Buon uomo ; mio caro^
- Il est aussi un terme de hauteur et do
mépris. M.m petit ami, je veux que , etc.
lo voglio bir''olcello , brlconcetlo , ec. - Ami
se ci des ani naiix , pour marquer l'affection
qu'ils ont pour les hommes. Le cb en est
l'ami de l'homme. Il cane è amico dell'uomo.
- De certaines choses qui paroissent avoir
quelque sympathie les unes avec le» autres.
L'ormeau e:.t l'ami de la vigne. L'olmo ama
la vite. - De certaines liqueurs , de certaines
odeurs qui confortent, qui réjouissent. .<m/-
co , giovevole; anlmallegratore.
Ai\ll , lE . adj. Propice , favorable. Il n'a
guère d'usage qa'en Poésie. Amico ; prospero i
favorevole ; propiih.
AMlA^iLE , ad;, de t. g. Doux , gracieux.
Dolce ; cortese ; piacevole ; amico ; amorevo-
le ; graiioso. - A l'ainuible. Façon de par-
ler adverbiale ; par la voie de la douceur ,
sans iirocès. Ali' amichevole. — On appelle
vente à l'amiable , celle où les prix sont
inarqués sur chique effet. Vendita privata ,
dovei preTÛ sono scritti sovra bjllettini^
attaccati alle d, verse cosa che si vendono. —
Ainiibl? comp'siteur. V. ce mot.
AMIAULEMENT , adv. d'une manière
amiable. Amichevolmente ; cortesemente; pi»
cevohnenie ; fa-nili.irmenre.
AvlIA.N TE , s. m, M.itière minér.i'e, dont
on fai- la toile incombustible. Amluf.to.
A.vllCAL, LE, adj. Qui par.icipe de Ta-
mitié. Amichevole ; da am co ; anicabi'e.
AMICALEMENT, adv. D\me m..niète
am'cale. Amicameite ; amicherò mente.
AMICT , s. OT. Linge béni- .que («
Prè're met sur sa tète, ou sur ^es épauleî,
quand il s'iiabilia pour dire la me^oe. Aiw
mino ; annlto. _ . .
AMlDv)N , s. m. C^r'ame paté qui est
faite de lleur de f- i-m;n; ièche , et qu'on
délaye pour en fai.e de l'em'.óis. Amid-
AlVilOU^&R . V- '• ï"«'- V- Eai8«S,«»
ti
ti AMI
AMIDOMER , s. m. Celui qui fait et rend 1
Vanutlon. Amidajo.
AMIE , s. t. Celle avec qm lon_e>t lie
d'une amitié réciproque, jtmidi. — S'est dit
jutrefoi» , pour slgniiitr une maitresse , une
personne avec qui l'on est en commerce de
galanterie. Cette signiftcation s'est encore
conservée dans les généalogies , où en par-
lant de bâtardise, on dit: Un tel eut d'une
telle son amie ; et dans quelques phrases
Drovecbiales : Jamais h.)nteux n eut belle
amie , etc. /im.Vu ; druda ; c^ncuhinj. - On
dit; m'amie, par abrétîé de mon amie ; et
c'est lui terme dont quelques maris se ser-
vent en parlant a leurs femmes , et dont on
se sert aussi en parlant a des femmes d'une
condition fort inférieure. M'm CJm ; buona
Janna. — Mie, ab.-é^é d'amie ; terme dont
en ne se sert qu'avec les enfai.s , quandon
leur parle de leur Gouvernante, t'ara; amica.
A.M1E:>TEV , s. 1.1)1. ir<Iyoux. Toile, de
coton, qui viennent des Indes. ïc/e di bam-
basU.
AMIGNARDE' , ÉE , part. V. le verbe.
AMIGNARDER , AiVllGNO TER , v. a.
Gr. Voc. .Mots pop. et trcs-familiars. Fl.at-
tcr, caresser , attirer par douje^ir. Far U
parùimi ; dar sula e caccabaldole ; careffsiare i
VLllcss''^re.
A-.VU-LA,T. de Mus. par lequel on dé-
signe la note La. A-mi-la.
AMlVtl . lE , part. V. le verbe.
AMI.N'CIR , V. a. Rendre plus mince. As-
aoltmliar- , far più sortile.
AMl.N'EUR, s. m. T. de Gahclles. Celui
2ui est préposé pour mesurer le sel qui se
istribue auic consommateurs. M't
À.MIRAL , s. m. Grand Officier qui com-
mande en chef a tous les vaisseaux de haut
bord , à tous les navires de guerre. Ammi-
raglio. — Il se dit aus^i de l'Officier qui com-
mande tine armée navale, une escadre , une
flotte , quoiqu'il n'ait point la charge d'Ami-
ral. Ammirjulio. — On appelle aussi Ami-
ral, le principal V3ls>eau d'une flotte. Am-
miraglio. — Amir.il et Vice-Amiral. T.d'riisr.
nat. Se dit de deux coquillages de la classe
des univalves. Ammiraglio , e Vicc-ammira-
ello.
AMIRALE, s. f. Gr. Voc. La femme de
l'Amiral. La mo-li: dell'Ammiraglio. - G,i.
lère amirale , est celle que m^nte le Général
des G.iléres de France. G-iUra capir. ma.
AMIRAUTE' , s. f. E'at et office d'A-
miral. Ammir.:.,liato. — Il se prend aussi
pour le Si.-;e de la Juridiction de r.\mi-
ral. Ammiragliato ; Giurisdizione dell' am-
miragìto. _
AM1SSI3U.ITE.' , s. f. Teme de Theol.
Ce qui est amissible , ou qui peut être
perdu. Il se du de la Grâce et de la Jus-
tice. Amisstbilità i qualità di ciò che può
ferdcrs' .
AMIiSl^LE, adi. de tout genre. Terme
Je Theo/. Ce qu'on peut perdre. Rome sou-
tient contre les Calvinistes , que la grâce
est amissible, Cke il può perdere : amlssi.
nie. .
AMITIE' , s. f. Aff3c-i;>n que l'on a pour
quelqu'un , et qui d'ordinaire est mutuel
AmiciXia; arnisià; afctt.>. - fam. Gract ,
faveur , i)Iaisir. Fai'e>-moi l'amitié de parler
de mon atftirc à mes Ju^es. Faitesmoi l'a-
tnitié d'aller iusques-Ià. taiem: il favore, il
piacere , Il serv:\io dì. — L'amirté passe le
gant, pour s'ex.user I irsqu'on ne se dé-
gante pas en touchant la main a la personne
qui la présente ; ou pour dire que la per-
sonne_ (jui la prés^n'e ne doit pas prendre
la peine de s*" déi;anter. L'amore f.assa il
guanto. — A iTe ;• ion que les animaux on*
pour les hommes. Affetto ; amore. — Au
pi. Caresses , paroles obligeantes qui mar-
quent de r.'ffection. Fimi^e ; carei{e ; .'tii
cortesi , amorevoli ; cori.-ne \ s^ntileue. O.i
ledit aussi au sins. Terme de ('cinture.
La convenance que certaines couleurs on;
kl uaci arse les auucs, Cmy<aitn\a 4e'
AMO
colori. — On dit dans le commerce , qti'un
drap , qu'une étoffe n'ont point d'amitié ,
pour dire^ qu'ils sont durs , ei ne sont pas
assei mani.sblcs. Non sono mancvotl , mor-
bidi. — Le» Marchands de graiii. disent ,
dans le même sens : que le b'é a de l'a-
mitié , quand il est bien conriitioni.é , et
tia'il a la Iraicheur nécessaire pour è.re de
bonne qvialicc. Grano pesante , st.i^'onato.
AM.M.-sN , s. m. Ti'je de dignité qu'on
donili en luisse aux Chefs ik- quelques
Cantons. T'tolo che si da dagli ijvii^ert ai
Capi di aleuti Cantoni,
AjMMElsTÀE, s. m. Echevin de Stras-
boiirtt. Scahbino\ tenore di Straìbur^o.
AM.MI, s. m. Piante umbellifere. Les se-
mences de quelque .-unes de ses espèces ont
une odeur .tromatique. Ammi.
AMMl lE' , s. f. Matière pierreuse com-
posée de grains arrondis , tiui varient par
iertr s.ibstance , leur couleur , leur composi-
tion et leur grosseur. Materia pietrosa for-
mata dall' ammassamento di i^ranelUni tondi,
appicati Insume.
AMMODYTE , s. m. Terme d' Histoire
Nat. Serpent de couleur de sable , et tout
couvert de tache» noires. U ressemble a la
vipère. Ammodirc.
AMMON , ( Corne d' ) Terme d'Histoire
Nat. CjquiUe spirale , qui ne se trouve que
pétrifiée et dans le sein de la terre. Corno
d'ammone.
A.VIMO.MAC , QUE, ad). On le joint
au mjc Sel , pour désigner un sel neivre ,
formé par l'union du ^el marin et de l'alîs.ili
Tu'on nomme volatil. II se tire de l'urine et
des excréinens des chameaux. Sale arma-
nl.!co ou ammoniaco. - Il y a aussi une
gomme-résine, qu'on nomme gomme ammo-
niaque. Gomma ammoniaca ou annonlaea.
AMMONITE, s. m. Terme d'Hist.N.tt.
Pierre composée de plusieurs grains sembla-
bles à du s:ib'.= . Ammonite.
AMNIOMANFE'E , s. f. Terne d'His-
toire Ane. Espèce de divination tirée par les
anciens , de la disposition de la membrane
nommée Amnios , quand elle enveloppoit la
tête de l'enfant venant au monde. Amnio-
A.VINIOS , et selon quelques-uns , AM-
NIO.V , s. m. Terme d'Anat. .Membrane
qui enveloppe immédiatement le tœtus.
Amnlo.
AMNISTIE, s. f. Pardon que le Souverain
accorde à ses sujets , principalement pour
cr-me de rébellion , ou de désertion. Amni-
stia ; perdono onerale.
AMODlAT£Utl, s. m. Qui prend une
terre à (etmi. Aj^itajuolo ; Jittajuoloi affi:-
t.:a!e.
A.MODIATION , s. f. Bail à ferme d'une
terre en ^rain , ou en arjjent. Fitro ; affitto.
A.MODIF.', ÉE, p.nr'.V. le verbe.
A.MODIEK, V. a. A.îermer une terre en
grain ou en ar;:cnt. Condurre ; pl;;liar a fitto ,
,id ,
AMOINDRI, lE, part. V. le verbe.
A!V101.\DiUR , V. a. Diminuer, remire
moindre. Diminuire ; sminuire ; scemare ì me-
nomare ; minorare; Implciulire. — Il est aussi
n. et rèe. et signifie devenir moindre. Sec-
m.tre : m''n orare; dlm'nuire.
AMOINDRISSEMENT, s. m. Diminu-
tion. D'ml:iit'{ioiìi ; dimlnuimento ; sccma-
AMOIS" . V. Moise.
A.VlOISilR , v. a. Trévoux. Mouiller.
Umet-or ;nnd:ru.wdo.
AMi'ILU , lE , part. V. le verbe.
AMOLLIR, v. a. Rendre mua et mania-
ble. MoUlticare ; inieierlre J ammorb'Jare ;
rammo-bicare ; rammoilare : ammolla'.-. —
lig. Rendre m., i , liche ..efféminé Efemi-
dare : r:ndj-i e Sminato. Il est aussi réc.
A.'sIOLLI'iStMENT, s. m. Action d'amol-
lir. Molllfu-.i"!:nto , moltificayone. -Au fig-
Am.His.ement de cr^wtTf.ç . Sbigottimento.
AMO.ME , s. m. r. d'Wst. nat. Fritit d'une
plante odt;iaiite , à fleurs bUacht-s , qui cioit
AMO
dans les Indes. C'est un excellent contrepoi»
son , et impuissant altxitère. vJmomo.
A.MOMI, s. m. Poivre de la Jamaïque,
que nous appelions autrement graine de ^i-
rotie. t^cpe dell.i Giamatca.
AiHONCELE' , ÉE , part. V. le verbe.
AM.iNCELER, v. a. Ent;isser , mettre
plusieurs choses en un monceau. Accumularti
cumulare i cTTimassare ; colmare; ammucchia-
re ; ammonticchiare ; ammontare ; ammorui-
ceilare.
A..10NETFR, V. Admonèter.
AiVIONITION , V. Admonition.
AMOi\T , Terme dont on se sere pour si-
gniiler le cô.é d'où vient la rivière , et qui
n'a d'usage^ qo'avec la particule De. Di so-
pra ; l'insù del fiume. - On appelle vent
d'Amont, le vent du Levant. Levante.
A.slORCE, s. f. Appât pour prendre des
|ioissons , des oiseaux , etc. £jc<i. - La pon-
dre à canon , qu'on met d.ins le bassinet
d'une arme à feu, ou à des fusées, des pé-
tards , etc. pour y faire prendre ïeu. Poire-
rlno. — Fi^. Tou: ce qui attire agréablement
la volonté , en flattant les sens ou l'esprit.
.illettamento ; escato i carei^e ; ve^^l; lusin-
ghe i Incitamento.
AMORCE' , LE , part, et adj. V. le verbe.
AMORCER, v. a. Garnir d'amorce. Aes-
care ; metter l'esca nell'amo, — Attirer avec
de l'amoVce. Aescare ; adescare ; allettare i
attirare all'esca , all'amo, alla rete. — fig.
Attirer par des choses qui flattent l'esprit ou
le sens. Aescare; tirar alcuno con lusinghe ^
allettar Con inganno. - Amorcer , se tilt des
fu.ils , canons et autres armes auxquelles on
met l'amorce. Mettere il polverino. — r. de
Charp. , Menais. , etc. Commencer , avec
l'amorçoir , un trou qui s'achève avec ua
autre instrument. Succhiellare ; cominciar un
foro col succhiello. - r. de Serrar. Préparer
deux morceaux de fer , pour les souder en-
semble. Acconciar due pci\l dl ferro , in modm
da L-ore;g'l risaldarc Insieme.
AMORÇOIR , s. m. Sorte de tarière dont
4e Charron se sert i)0ur commencer les trous.
Succhiellino ; succhiello. L'Amorçoir des ou-
vriers en fer se nomme Guida.
AMORTI, lE. part. V. le verbe.
AMORTIR, V. a. Rendre moins ardent,
moins acre , moins violent. Ammortare ; spe~
gnerc; estinguere; ammorbare. — Faire perdre
de la force i ua coup de feu. Attutire; at-
tutare ; am narrare ; ritltu-[\tre ; ammortire i
diminuir la fori I, l'Impeto , la violenta d'un
colpo, d'una palla , ce. Il se dit aussi au
récipr. — Kn parlant des herbes , il signifie
leur faire perdre de la force , de leur àcreté
e: de leur amertume. Il s'emi'loie plus urdi-
niirement dans le neutre ^iacellare ; am-
mollir;. - En parlant des cotileurs , c'est en
atoiblir la vivacité , l'éclat par des cotdeurs
c'est en affoiblir la vivacité, l'éclat par des
couleurs sombres. Dlm-uulre ; abbattere la
troppa vivacità de' colon ; renderli smorti ,
dilavati , man vivaci. — F.ig. amoriir les feux
de la jeunesse , les liassions ; rendre les pas-
sions m.sins vives, moins ardentes. Atiimor"
■lare ; acchetare ; acquetare ; temperare i al"
tentare ; calmare il bollo- dille passioni. -
Fai matière de rentes , de pensions et de
diìvoirs des fiefs , signifie le. éteindre , les
faire cesser en-payant , ou en dédomma-
geant , etc. Franc tre ; a francare : l'bcrarsi
cirlco d'un censo , estinguerla. — T. de Pm-
t;7.«. Payer le droit d'amor' is;ement. V. ce
mot. - On dit lUb.i que le Roi amortit une
terre , potir dire, qti'il permet que des gens
de main-morte possèdent une terre en fief,
^ AMORTISSABLE. adj. det. g.T.^i; Coat.
Ce qui peut être amorti. Che si può francare
o -lic^ttare.
A.MORTISSEMENT, s. m. T. de Prat.
Rachat , extinction d'une pension . d'une
rente , d'une redevance de fief. Riscatto i
affrancamento , escni'on .i'iin censo, ce, —
En parlant d'un domaine , d'une terre , etc.
qui (embe eu main-mgrce , il signifie U £»-.
AMO
•ulte que donne le Roi , pour faire que des
gens de main-morte puissent devenir pro-
priétaires, l . i'Archit. Ce qui termine, ce
<jui hnit le comble d'un bâtiment. Acrut^rioi
Jinbncr.to ; 'd culmo d'una fahhrku. — 1 1 se
dit aussi par extension de tous les ornemens
Sui ttrminent des ouvrages d'Architecture.
ioule d'ami-rtissement. i'alîa ; finimento.
AMuyiblLlTE', i.(.lrc>oux. Etat d'une
chose qui peut être ôtce, d'un poste dont
on peut être destitué. Amovibu: ^ o sia staio
di ciìt chi i amuvibUc.
A.'uOVliiLii , ad), de t. g. Qui peut être
été, qui l'Ci.t être destitué d'ini poste. Il ne
se dit_ guéie qu'en matière Ecclésiastique.
AiTiùil"iU ; chi può esser rimosso.
Al^iiìbi''. , s. m. òenfiment p^r lequel le
cœur se pone vers ce qui lui paroit aimrble ,
et en fait l'objet de ses affections et de ses
désirs. Am..rc' — En poésie , le mot d'amour
cris pour la passion d'un homme pour une
lemme , et d'une femme pour lui homme
est mascul.n eu féminin. - Amour-propre ,
c'est l'.imour qu'on a pour soi-même , et il
se prend ordinairement en mauvai>e pjr:
pour une trop grande opinion de soi-même.
Amor frotrio. - On dit fam. Pour l'smour
de Dieu ; dans la seule vue de plaire à Dieu.
Per [amor di Itio, - Donner pour l'amour de
Dieu ; sans aucun intérêt. Per l'amor Ai Dio ;
per carità. - Pour l'amour de quelqu'un ; par
la considération , par l'estime , par l'affection
qu'on a pour qu.'Iqii'uii. P<.r am^r vostro;
p-r amor suo , ec. - En parbn: des femelles
des an.maim , on dit qu'elles sont en amour ,
pour dire , qu'elles sont en chaleur. Andar
in attore ; essere in cj,do , in /regolo. - fam.
On dit a une femme , m'amour , et alors 1/
est fém. Mira cara. — Amours , au pluriel >
ne se dit qu'en parlant de la passion de i',-
nicur , et ne s'emploient guère qu'au fémi-
nin. De nouvelles amours. C'est l'objet de
ses amours , etc. A'u-i-i amori ; l'oggeito rfj'
luoi amori , ec. — Se dit aussi pour sienifier
robjet que l'on aime avec passion. Etre avec
*®s amoi.rs. Essere colla innamorata ; esser
colla sua vagi. - On dit prov. Froides
mains , chaudes amours , pour dire , que la
fraîcheur des mains marque d'ordinaire un
t-mperament^ chaud. Freddo di mano , caldo
di cut.r:. — Amo..ri, se dit encore de tou'
ce q.if.n aime avec passion. Les tableaux,
les meoaules , les livres sont ses amours.
jil ' "j^",,' '''.', ',!""'"" 1 "rr ""'lunato
4 iU medaglie, de', libri. - Amour , s. m.
Uivmiîe lubuleuse, à qui les Païens attri-
buoiem le pouvoir de faire aimer. Amore
Cupido. - Les Anciens ont donné plu, leur-
^eres a Taniour ; et c'est dans ce sens qu'on
dit, les amours , les tendres amours, 1-
leux, les ris et le? amour. Gi amori i
emoreiti. - Voler d'amcur. r. de Faucon .ié
c "", °'5<?2ux qu'on laisse voler en liberft'
afin qu ils soutiennent les chiens. Solare ; vo-
A.VÎOURACHF.', ÉE, part. V. le v.rhe
Aï.iOl.AAt HER , S'AMOURACHER
V. r. Senjijser en de folles amours. Il c%r
fam. lnra.,orcr<.,i„,gh;rs;- invescarsi,
ta. cmrsi prender damare insano, 'nconren. vo 'i.
AMOURETTE, s. î. Diminutif. Am ur
de pur aini.sement , et sans Brande passion.
lnnamoram.:nto; amore impuflco. Aucun .le
ces mots ne rend au juste le Français. - Se
marier par amourette , se marier par amcnr;
et ordinairement cela ne se dit qu'en parlan-
ti un mariage ir.éîal , et qui n'est pa, a; prou
"■^À tM".,!SJ^"l^-' f"' 'nnamoramcnto.
AMO'JRE'JiEMENT, adv. Avec amour.
îfinarr.itatamcnt - teneramente
amoureux', fu>e, adj! Oui aiin e d'a-
mcur : qui est pénétré d'amour. Ir.namo-ato j
tilyep,h:to ; allacciato in amen ; acceso; vago.
— Enclin à aimer d'amour , por-é à se pas-
sionner. Inclinato all' amore. Comi-lexi n
amoureuse. — Q;i marcie de l'ani îur ; rui
tend à inspirer , à donner de 1', moi-.r. Anio-
rgso; pieno d'amore i tenero ; ajfii tutto. Ss a-
AMP
pirs , regards , style amoureux , lettres amou-
reuses. - Qui 3 une grande passion pour
quelque chose. Amante; vago ; innamorato ;
invaghito; bramoso. Amoureux de la i^loire,
de la vertu , de la peinture , etc — Ainou-
reiui , ìubst. signiiie Am^nt. V.
AMPELITE , s. f. Terre noire , bitumi-
ThT ' '"""""""ble , qai se dissout di'.ns
I nulle , dont on se sert pour teindre les
clieveux , et les sourcils en noir. Amii^iiu ;
AMmÎAM s. m. Vieu-e T. de Comm.
ftlot chez les Turcs pour désigner l'Opium.
'''^.* . .^ 'It'" disoient aussi. AHicne d'orplo.
AMl^HiARTHKOiE , s. f. T. d^Anat.
Cest une articulation mixte , qui tient de la
diartrose par sa mobilité , et de la synarthrose
par sa connexion. Amfiartrosi.
A.MPHISIE. adj. de t. K. et s. m. Animal
'''a.MPHIBLESTROIDE . s. f. T. d'Anat.
On dit plus ordinairement Rétine. V.
AiMPKIBOLtJGIE, s. f. D.^cours ambigu
qui peut recevoir deux sens diiicrens , et mê-
me contraires. Anfibologia ; dubio ; ambi-
guità di parole ; discorso che ha sentimento
'amphibologique, adj. de t. g. Am-
bigu , obscur , ayant double sens. Anfiioloco;
ejuivoco ; che ha fiù s'unificati
A-VÌPH1BOLOGIQÙE..ÌENT, adv. D'une
maniere amphibologique. Amfibologicamente ;
"aMPH?b".ÌQUE , s. m. T. de Poésie
Gnc.jue et Lat'-ne. C'est le nom d'un pied
de vers, qui consiste en trois syllabes , une
lonçue entre deux brèves. Anfibraco
AMPHIBRONCHES ,• A.mpm.brov-
CHIES , s. f. pi. T. d'anat. Il se dr , lelon
Harris , des espaces qu'on voit autour des
e^anries des gencives , et a;i-res qui arrosent
'•' SJ^Se , la trachée - artère et l'œsophage.
AMPHÏCTYONS,s.m. pi. Nom que les
Grecs donnoient aux représentans des Villes
qui avoient droit de suffrage dans le Tribunal
de la Nation. Gli A:.fitioni.
AMPHIDEON , s. f. T. d'Anat. Selon
quelques-uns , c'est la partie supérieure de
lorihce de la matrice. Parte superiore dell'ori.
fil'O dell'
fiteatrò.
AMP
Ì7
A.MPHI.MACRE , s. m. T. de Poésie Grec-
que et Latine. Pied de vers de trois syllabes ,
une breve entre deux longues. Piede d'un
verto formata d'una breve tra due liinrhe.
AMPHIMALLE . s. m. T. d'Hist. anc
Habit velu de deux côtés , à \'y\s^%e des Ro-
mains , dans la saison froide. Veste pelosa da
due pani.
AMPHIPROSTYLE, s. m. Cétoit chez les
anciens, une espèce de Temple qui avoir
qu tre colonnes à la face de dev.,nt, et .-u-
tan; a cel'e de derrière. Tempio di due fac-
ciata sin-.tli di colonne,
AMPHIPTE.RE, s. m. r. d'Hist. nat. Sér-
iant ou plu-ôt lézard qui a deux ailes. 5'orr.;
..'1 i certola aiata detta da Linneo D-agonc
"aMPHISBENE , s. m. Serpen' qui p-ut se
"or'er en avant et en arrière. Anf'esihcr.a;
.-('mPHÌSCIFN; , adj. m. pi. T. de Geoi;r.
Il se dit des h.ibifans de la Zone torride ,
dont l'ombre tombe tantôt vers le .^lidi
'anto; v.'rs le Ni.rd. Anfisci.
AMPHl MILE , s. m. r. de Chirurg. Se: I-
pel ou bistouri tranchant des deux côtés
propre pour disséquer. Coltello anatomici
ti dovpto tag'to
AMP.^nTHEÀTRE. 5. m. Cl.ez les anciens
Kcir.ains, c etoit un gr.-nd édiiice hi-i en
^ond , dont l'intérieur étoit distribué en
degrcs qui entouroient l'Arene , et d'où l'on
voyoït les combats des Gladiateurs et /es
hees. Anfiteatro. - C'est aussi dans les sal-
de st'ec'acle un lieu élevé par d»""-
AMPHORE , s. m. Vaisseau chez les Ro-
...ains , dont la capacité contenait une mesure
dehqueur, equivalente à-peu-près a vingt-
qur.tre de nos pintes. Anjora. ^
AMPLE ôcj. de t. g Qui est étendu en
longueur et Lrgeur au-delà de la mesure la
plus ordinaire , la plus commune de chaque
chose. Ampio ; am^lo ; vasto ■ spa-iaso-
grande ; largo ; disteso. - Il se dit fig. d'e plu-
sieurs choses par rapport à l'étendue , etouel-
qu.tois par rapport à la durée. Ample pou-
voir; ample repas, etc. Ampia /l-cuùà ,e
AMPLEMENT . adv. D'une m/nière am-
ple. Ampiamente; empiamente; largamente-
coyiosamente; abur.datitemente. Donner am.
plement a diner. Dijfusarnente ; a di! ungo, û
^lfut\i?J'^^"'"r'' ' '"^" ^"'l'Ieinenl
de meubles. Amputa; am;:o; larehcr-a-
grandei-a. Ce m, n><,*. u 5 de 'ampleur ^^ *
A.vipIeXICAULE , adj. i . deToZn. I! se
dit d une feuille , qu, par sa b.-.se , embras e
le tour de la tige , comme il arrive dans les
feuilles en cceur et en flèche. Foglia che
"AMPu/frF:"v^r.'"at'^^r.i{:;^:;'n^
qui ojou'e. Il ne se dit guère cu'en^ uarlinî
des érefs,. Bulles et autres lettrés Apost"
- les qui ajoutent quelque >;hose aux
^^ cedentes. Ampliativo; amplficativo ; cZ
À;vMlATION, s. f. Extension, augmen-
t.uon. Ampli.^^.^ne ; armento ; aceresfimen-
to. - 1. de i- mance. Le double d'une quit-
tance ou d'un autre acte , que l'on eards
pour le produire. Copia' autentica Iw
scrittura. ""
AMPLIER V. a. T. de Palais. Différer
ou remettre la cause d'un quelqu'un , pou^
quii en si.it plus amplement informé ou en-
quis. Differir la condanna d'alcuno ad al-
hii parlant d un prisonnier , c'est le mettre
P.us au large. Dar .jua'che libertà ad un cl-
AMPLIFICATEVR, s. m. Celui qui amplì-
JJ^IV ^" ^""" 1"'^", mauvaise par .
Jlìnpi.'jii.atore \ esagc 'nt" ■ che' /■ry»
AAfPLIFICATlON, i.'f. T. d^Rhétor
je; coiitge^'f c'e^'sr,Vdf"o^i^;:';';--,- fco"f
liers font sur un sujerqui leur es? donné afia
kmplfic-ika yZ!!a 1"-"°" » Propos.
AMPuI-fV H' T^ ''f^- "^- '« ^"''e.
.^'^^':^:A.;i:^t;a::^;Z
dTsêfrsÔ: """i"-'^"'' '"«parole; calcar nel
AMPUSSLME , adi. superi. .R/rf. Qualité
dont 01, honore , chez les étrangers Ji da^
les Collèges quelques personnes constituées
en fligni.ç. h^ustie ; raguardevole ; di merita
distintissimo. iiteiiia
^ AMPLITUDE .^ s. f. Dans le jet des bem
,,- .» •■ ^Y '^ "rP-e cumprisj entre le point
dou part l.i_ bombe . et celui 0.1 elleva?om-
ber.^.-„;,.,r„„'„„. _ T. d'Astr.n. L'.irc dS
«oruoii, compris entre le vr..; levant, ou
e vr„ couchant et !e po nt o.'i un astre se
leve, ou se couche. .4v7!plitndlne.
A.MPOULF s. f. Fiole, uetite bouteiHe.
En ce sens , il ne se dit que L la Sain'e Ami
poule, qui est une ho!e, où l'on conserve
-oipneusemeiit l'nuile qu, sert .\ l'onction de*
:xoi, de France , quand on les sacre. Ampolla;
.ampolletta - Ampoule se dit aussi 3e ces
pe-ites ei:flures qui se funt sur la peau, et
qu. sont pleines d'eau- Vescichetta; bolla
ac.iiiaji,a!a ; h.olUcella.
AMPOULE. ÉE , adj. £,.né. Il ne se dit
dWrit''"^'.'.!?/;^?'.^' '"/r "''"•'"' ''■ouvrage
AMPOLLETTE s. f. T. de Mar. Hor-
vi;i^';;:;^^«^^^a^r£tóS''^- ^^^^
jS A N A
AMPUTATION , s. f. T. de Chir. Re-
traiicliemen: de queliiMC partie, Ironcamer,'
AI>li'UTK', LE , part, du verbe Amputer.
TasUdto; troncato. - I. de P.>rchcm. Peau
ampu'ée. C'cit une peau attendrie par la fer-
tlientation. PclU sneryaia.
AMPUTER, V. .1. T. At Ch.ir. Couper.
TngUan ; tror.c.irc.
AML'LEK , T. de Mar. V. Anuirer.
AMLLETTt, s. m. Reinedc , c.iractcre
ou ligure qu'on porte sui; soi , .aixquels I,i
crédulité ou la supcrstiiion nfnbue beau-
coup ïie vertus. Vcntacolo ; amuUtû.
AMuRER, V. ^1. T. de Mar. Bander les
cordages. Tirar U Jiinc.
AMURES, s. f. pi. r. de Marine. Trous
pr..tiqués dans le plat-burd tl'iui Vaisseau ,
puur y arrêter certaines tordes qui servent
a banrior les voiles. Itnch^.
AiMORGUE, s. m. C'est le nom que les
Apothicaires et Droguistes donnent , soit au
mare d'olives pressurées , soit aw dé|iôr mê-
me de riiuile. Amutca ; morchia ; feccia
dell' oì!o.
A.MbSANT, ASTE , adj. Qui amuse agréa-
blement, qui divertit. òo!Iji{ct eU : fiacevvU ;
di È-ivc-'t ; fiitcvuU ; giocondo ; che ricrea ;
che ducrt^ ; che da f.\issateripû.
A.MU E', i-E , part, et adi. V. le verbe.
AMUSE.MENT, s. m. Ce qui amuse , ou
qui sert à amuser. IrasmUo \soilm\o ; d:ver-
timento i passatcmyo ; trattenimento ; interte-
n'men'u. — Tromperie promeises Trompeuses.
iiituijuiio , fremesse insannevoli ; Jrode;
AMUsER, v. a. Arrêter inutilement, faire
perdre le tems. Irait^nere ; intrattenere i
tenture a bada ; far indugiare ; /ar perdere 'il
tem^o\ s trattenere. — Divertir par des cho-
ses agré blés et amusantes. SoUa\\are ; ri-
create \ trattener la compagnia gaiamente ,
gtccosarnente •, tenerla infesta ; in allet;ria.
— Repaître de vaines espcr.mces. Tenere
a bada ; tener in tranquillo ; tranquillare ;
dar parole ; dar erba trastulla ; dir ciance ;
chiacche'e. — V. r. S'occuper par simple di-
vertiisement , et pour ne pas s'ennuyer.
Passar noja , malinconia ; passar tempo ;
apassarsi ; prendersi buon tempo o giuoco d*al'
cuna cosa.
AMU>ETTE , s. f. Petit amusement. II
est fdi;i. Trattenimento ; ha atella ; trastullo
da bambino ; rete del b-tr'/iere.
AMU'sKUR , s. m. Trévoux. T. bas et peu
vsiré. C lui qiii amuse. T/astullatore.
AMU'.OIR , s. m. Jrówix. T. bas et peu
usité. Chose qui amuse.
AMUSOlRfc, s. f. Qui divertit, qui sert
à amuser, trastullai soliamo j passatempo.
11 est popu'.
AMYANTE, V. etécrivej Am'ante.
AMYGDALE, s. f. On appelle ainsi les
glandes en forme d'amande , qui sont aux
3eux côtés de la Eotge , sous la luette. Ga-
'amVgD.VlOIDE, s. f. T. d'Hist. nat.
Pierre h,;urée qui ressemble a une amande,
AJan^orla impittr.ta.
AN , s. m Le tems que le Soleil est 4 uar-
courir le /odi.ique , et qui es" com-Hi.é de
doute moi», y.nno. — On appelli" service du
bout de l'an , ihi simplement , le b.)Ut de l'an ,
le Service qu'on fait dan', une Estlise , pour
une pcrsonr? un an aprirs sa mort. Annlver-
torio. - An Bisvcxtil. Celui cù l'on compte un
jour de plus lu mois de Février, qui alors en
a vins'-ncuf , au heu de vin^l-lu;it qu'il a
d'ordin.vre. Anno bisestile: il bisesto. - L'.in
clu monde , l'an de grâce , l'un du s.ilut , l'.n de
Notre- Scicni'ur , l'.in de l'Incarnation, sont
des formti'es (ioi.t on se sert , suivant qu'on
suppute les tcm[ s , i ar raiport ou ù la crJ.i-
!•■ n du monde , ou à la naissance de Jesus-
Christ. Vanno .-'cl monda ; Vanno di 5ra\ì.t ,
della latute , ec. - On dit , le io;ir do l'.ii .
polir dire te premier jour de l'.n. /Idi dell'
anno , il prim. giorno dell* anno. - Byn jour
et bvi) an , fa;oa dv piiclcr iiur. s( fini. ,
A N A
dont on se sert Dour s..luer les personnes, la
première fois qu'on les voit dans les pre-
miers jours de cha(;ue année. Uuon di , e huon
artno. - Bon ?n , mal an. Com .-^ns-ition f.iilc
des m-iuvaises années avec les bonnes. Bon
.inumai an, ce pré lui rapporte tant de foin.
Un anno per ["altro qua prato , ec. — Par
an , c'est-à-dire , chaque année. Annualmtn-
U\vsni anno\ air anno. Cela rapporte tant
par an.
AN.^ , 3. m. Terminaison au'on donne à
des tiTes de recueils de pensées détachées,
de traits d'histoire, etc. tels q.ie !e Ménagiana,
le Perroni.ini, e:c. Terminali on latina, di cm
' Francesi si servono per tìtolo di ceni Ithrì
formuti^ di s.jtiarci di varj autori , come la
Mcna^'ana , la Verroniana , ec. — T. de
Pharm. Mor dont on sert ef.iiis les ordon-
nances , pour dire, de chacun parties éga-
les. Anu
ANABASSES, s. m. pi. T. deCom. et Drap.
Couverrures ou pagnes qui se font à Rouen
e' en HoILnde. Anahasse ., sorta di coltrici,
che sì fah^^ricano a Roano, e nell'Olanda.
ANABIBAZON . s. m. f. d'Astr, C'est
le nom qu'on donne ù la queue du Drai^on ,
ou au nœud méridional de la lune . c'est-à-
dire , à l'endroit ou elle coupe l'écliptique ,
pour passer de la latitude septentrionale, à
la méridioi'alp. La coda del Draf^one.
ANACALIFR, on ANACALIFE , s. m.
T. d'Hist. nat. V.^fkce de po!ypède venimeux,
ou*un trouve a MadjgascT , en^re l'écorcs
res vieux arbres, et dont la piquure est aussi
d.m^ereuse que celle du scorpion. Bcsriuoh.c-
eia velo7to^a dcll'IsoLt dt Tfladaijascar , che
trovaci ncf!a corteccia d' alherì annosi,
ANAÇALYPTERIE, s. f. T d'Hist. anc.
Fête qui se célébroit chez les Anciens , le
jour qu'il étoit permis à la nouvelle épouse
d'ôter son voile, et de se laisser voir en
public. Festa y che celcbravasi da* Pagani il
{giorno dopo le no\\c , quando la nuova sposa
si h':c!iua vedere in pLhl'co serra velo.
ANACANDEF, s, m. T. d'Hist. nat. Ser-
penr extrêmement petit, qui se glis.e d-ns
le fondement, où tl c^use de grandes dou-
leurs , et qu'on n'en déloge pas aisément.
Serpentello t che s* insinua nell'ano , d^nde
c difficile r estrarlo.
ANACARDE, s./n. Fruit qui a du rapport
avec celui de l'Acaiou , e: qui s'emploie en
Médecine. Anacardo.
ANACATHARTIOUE. adj. et f. T. de
Méd. Remède qui fait^racner. >4/îJCirMrr/cu,
ANACEPHALEOSE.s. f. T. de Khétor.
Récapitulation ou répétition courte et som-
maire des principaux chefs d'un diiCours.
Anacef.i'cofli epilogo; ricapitolarione.
ANACHORETE . s. m. ( l'H ne se pro-
nonce point) Hermite , Moine qui vit seul
dans un dé>crt. i! se dit par opposition aux
Moinei , qui vivent en commun, et qu'on
dppelle flu'r-mpnt Cénobites. Anacoreta ;
Eremita; S.'lrar'o ; Romito.
ANACHRONI i-^lE, s. m. Faute contre la
Chronologie, Anacronismo i errore o traspor-
lamento di tetrpn.
A.NACLASTIQUE, s. f. T. d'Optbj. Cest
la panie de rc)pti(iue , qui a pour objet
les riiiractions. QucPa pane dell' Ottica, che
tratta delle rifiarioni.
ANACLKTtRES, s. m. T. d'Hist. anc.
Fètes en l'honneur des Princes lorsqu'ds
prennient le jiouvernemenr. Anac/eterie.
ANACOl.r.EMATE'., s.m. pi. T. de Méd.
Remèdes qu'on apnlitjue sur le front pour
anêter les fluxions qui tombent sur les yeux.
Anacollemati.
AN ACO; UTHE , s. f. T. di Gramm C'est
une_ ligure de mors , qui est une espèce
d'eli|jse. l'r.urj per ci'': si onimette una pa-
ro'a, cr.e coriitp..nde ad alfe che veng -n dopo,
e cl'; i lor-ii sottintendere.
AN'ACON : I, s. m. l. d'Hist. nat. Arbre
de l'Ile de MadjRascar , ses feuille, ressem-
blent à cell.'s du Poirier, son friit est lun^,
et donne un suc (lui fait cailler le lait.
Sarta i' tlbcra Americano , il (uifiuttg stm
A N A
rfi eaglio.
ANACOSTE , s. f. T. dt Comm. Etoffe da
laine croisse , trei-rase , fabriquée en manière
de ser^e. Pannina incrociata a joggia dellet
s ai a.
ANACREONTIQUE, ad], de t. g. Qui est
dans le goût des Odes d'Anacriion. AnH'
ANAÓIPLOSE , s. f. T. de Gramm. Fijure
qui se fait , lorsqu'une proposition recon-
mence par le même mot , [lar lequel U
proposition précédente huit. Anadiplosi.
ANAGALL.IS, s. m. V. Mouron.
ANAGIiUS, ou BOIS PUAN f.s. m. Ar-
bre d'Amérique, d'une moyenne t;r..ndeur. Sa
fleur est léf;umineuse. Ses feuilles froissées
d.ins les mains, rendent une odeur forte et
disagréable. On en fait usage en Médecine.
Anasiride.
ANAGOr;iE , s. f. T. de Tks'ol. Ravisse-
ment ou é'évation de l'ame vers les choses
célestes et éternelles , ou pensées et expli-
cations par lesquelles on élève l'ame vers ces
choses. An.ino;ia ; ridu-Jone a Do.
AN'AGOG'lQUE, adj. det. g. T. de Théol.
Il ne se dit guère que dans cetie phrase ;
Interprétation anagoitique ; interprétation
qu'on tire d'un sens naturel et liiéral , pour
s'élever à un sens spirituel et mystique.
Anaitog'co ; che ha analgesia.
ANAGRA.'VîMATlStR, v.i.Rlch. Faire
des Anagrammes. An.igrammatiiiare ; far
anagrammi.
ANAGRAMMATISTE, s. m. Rich. Celui
qui tait des Anagrammes. Colui che fa Ana-
sr.%mmi.
ANAGRAMME . s. f. Arrangement des
lettres d'un mot , disposées de telle sorte ,
qu'elles font un autre mot et un autre sens,
ANALABE, s. m. T. d'Hist. mod. Partie
de rh.nhtllenient des Moines Grecs. Analabo.
ANALECTES, s. m. pi. Fragmens choisis
d'un Auteur. Raccolta \ frammenti scelti di
qualche Autore,
ANALE.ME , s. m. Projection ortotjraphi-
que de la sphère , sur le colure des Solstices.
Ana 'cmma,
ANALEPSIE, s. f. T. de Med. Le re-
couvrement des forces et de la première
vigueur , après une maladie, Analessia , e
ricupcramcnto di forie.
ANALtPTlqUE , .-idj. de t. g. Rem-de
qui fortilìe , qui restaure. Analettico , osi*
att,> M fortifcare l nervi , ed .i ristabilire it
rigor naturai:.
ANALOGIE, s, f.T. de .Matliém. Rapport,
proportion. Analogìa-, proporzione; proprie-
tà; eonvenien^a ; similitudine. — Les Gram-
mairiens le disant aussi du rapport des mats
d'une la-^.pie.
ANALOGIQUE, adj. de t. g. Qui a de
l'analoiiie. .4na'or,ico.
ASÀLOGUjUiiMENT, adv. D'une ma-
niere .^nalopque. Per analogia.
ANALOCaSME, s. m. T ./,; Dialecthpe.
Argument de la cause à l'efi'et. Comparaison
de r.uialogie qu'il y a entre diverses choses.
Analogî.T, arp.t*tnento dalla cagione a'I' eS'etto,
ANALOGUE, adj. de t. g. T. de Philos.
Qui a de l'aii.ilogie avec une auTe chose.
Analogo ; analogico ; proporyonato \ convc*
""aN.^LY-'e"! s. f. T. Didact. La réduction,
1.1 résoluiion d'un cori-s dans ses princii>es.
Anali''; n-'o'i.^ione. - T. de M.itl-.éu. L'art
de ré-oudre les problèmes pir l'Al'ièhre.
An ali s- . ana'ise. - Faire l'anJyse d'un dis-
cours i le réduire d.ins ses )i,irties priu'.ip.i-
les, pour mieux tonnoître l'ordre et la suite.
V. An^.Iv.er.^
ANALYSE, ÉE, part. V. son ve-be.
ANALYSER, V. a. Faire ra.iaiy,-. Il se dit
prlncipaleitsent An productioui de l'esprit,
far Panali'!; notomll'-re un di^coso.
ANALYl TE , s. m. T. de H^jliém. Celji
qui est ver,é dans l'analyse. Geometra ver.-
sato nell' ann''sr.
ANALYTIQUE, adi, de t. g. Qvii liant
A N A
ranalyît- AniHtcho
ANALYTIQUEMEMT, adv. Par anajysî ,
par voie anaiyiiqiie. Per yia i' analisi ; in
tnodo lifitilititco^
ANAMNE riQUES , adj. T. de Mcd. Me-
dicdin:ai proprei a fortiiier la mémoire.
Che carrubo'^ ta mcmuna.
ANA.vl J.U'H' Jìli , s. f. Tableau , qui ,
vu d'iuie ceruiiis diitance , représente cer-
tain, oljjitî, etrepréisnte toute autre chose,
vu dVino a.ure distance. Piuura o quadro
fatlj COI 'al rr.aesina , c'a caigla aspetto se-
tondo U diverse d-.ilanxe da cut sia veduto.
ANANA'5 , s. m. Plante qai vient orisi-
najrcineut du l'crou , et qui porte un truit
trè-.-->fitTiC. Ananas.
AN'Al'HjTE , s. m. Sorte de pied dans la
Poé.ie gr.'cqus: ou latine , coinjosé de deux
brèves et une loneue. Anapesto.
ANAFtSTIQUt, adj. liich. Vers compo-
sé d'jn^pestes. Anttpesto j verso anapesfco.
ANAHHONÉSE, s. f. T. de Mid. Exer-
cice par le ch mt , contribuant di:-on, à for-
tifier les or^^-nes q.il servent à la produc-
tion de la VOIX , à augmin'er la cluleur ,
et a attsnuer les tluiJes. Aiafjnesi o eser-
civo dd canto fcr dilatare i polmoii.
ANAfHORE, s.m.Fi-ure de Rethonqtie.
Rdjitirion. Anaiura; repcli-Jonc.
ÀNAPLÉROTlQUE, ari|. de t. g. T. de
Af.-i. Incirnjtii ; sç.rotique. Re-.nèdes exter-
nes qui font revenir les churi dans les plaies
et les ulcere;. Sarcotico ; incarnativo.
A:\ARjaiE , s. f. Etît san; Chef, et dans
aucune sorte de i;ouverneinent. Anarchia.
AVARCHiQ'Jfi, ad), de t. g. 0-u tient
de l'Anarchie. Che ha forma d' anarcliia i
anarchico.
A.N.\.\GIaE , s. m. Trévoux. M jt inuùté.
Qui est sins areent. Sei\a danari.^
ANA>^AI<.QìJE, s. f. Enflure cdémateuse
de tjure '.'h.ibitude du corps. Anassarca.
ANAiTAbE, s. f. T. de Mei. Transport
lies humeurs qu'on a dé'ournées d'une partie
sur un au re. Ana^tasi.
t; ANASfO.vlOSE , s. f. T. d'Anat. L'em-
bou;;hure d'une veine dans une autre veine,
ou diins un .irtêre. Anis:omosa,
AVASTOMOiER , s'anastomoser., v.
r. T. di Med. Se joindre par les extrémités,
s'etibouctier l'un dans l'autre. Unirsi, con-
' AiSAi'rO.MOTIQUE, s. m. T de M:d.
Méd:c.iment propre a ouvrir les orinces des
vaisseaux , et qui en fait sortir le sans-
Meàicatnento proprio a dilata-e gli or'ji^
de' vas! del cor^o.
ANATE, ojATTOLE, s f. T. de Com-n
Espèce de técile dont on fiit une sorte de
teinture rouge des Indes. Sona i' ingreàiente
ftr la tinturi di color rosso.
ANArM?.\UTlSE'. ÈE, part. V.!e verbe.
A\'ArHE>>I\ ri >EK , V. a. Frapper d'ana-
thênie, exconiaïun er. Sco'^'itnicare ; aiiate-
mari\^j^e ; /ulminar anatemi.
A.WTHE.IA ISME, s. m. T. Eccles.
Canon ou coidannation qui porte anathème.
Anat^„..-i,-io.
A N'.ATH^IME , s. m. Excommunication ,
rerran.-h ment de la conman'on <<e i'Eîlise.
òcumun :a\ inj^ema. - Il se dit aussi des
pers .ni;?s. V. Excammunié.
A.VATIF^.RE , adj. m. et f. T. d'Hs-.
rat- Il se dr û'um coquille qui porte uji
cm rcl. Sur., di cunchi;l,a.
ANATOCliME, s. m. Ui.ire qui co is\t»
Ì prendra l'iutérè; de l'mtérèr. Aiat^C'sno;
usura dj'l':,„i'a; intercise dell' lnt.r:sse.
AN A rOMlE . s. f. Di.section d i corps ou
deqje'que partie du conjs dnimdj et l' ir
jnêm? fie le diss<5quer. ^fi(!?oi;i<i ; noro.'îiij
— faire l'ana'omie d'une plante , c'est 1.
diiséiier, afi.> d'examiner de quelles partie
elio est compo.ce. Far l' aiaiomi, J'un.
pianta. - fiç. Faire l'anatome d'un discour-
d'un livre , e*--,-. V. .Anatomiser.
. ANATO.MIOUE , r,di. de '. g. Q li appar-
tient à l'A.natOir.ie. Anatom'co ; appartenante
alla notantia, — Théâtre anatoinique. C'est
ANC
un lieu destiné pour y faire des anatomles.
Tratto anatomico.
AnJATOMIQJEMENT, adv. D'une ma-
nière anatomique. Anatomicamente,
ANAPOMusE', ɣ, part. 'v'. le verbe.
ANArOMbE.l , v. a. Disséq.ier, faire
l'anatomie d'un corps. Notom'-narc ; far no-
tomii. — fig. Anatomiser un livre, un dis-
ours , c'est en eximiner toutes les parties
en Aiui\. Notom''\\are; far notomia d'un Libro ^
d'un discorso ; considerarlo minutamente.
ANAlOMlSrE, s. m. Qui est savant en
l'Ana-omie. Si^tomista ; anatom'co,
ANAIRON, V. Natron.
\SC£., V. Anse.
ANCETRE") , s. m. pi. Les aieiix, ceux
de qui on descc;nd. U ne se d;t guère qu'en
parlant de ceux qui sont aLi-des>us du degré
de grand-pere , et qu'en parlant des Maisons
'" istres. Antenati ; maggiori ; avoLi\ pro^t~
•ori - Il se dit aussi de tous ceux qui on:
eu avant nous. Antenati^ antecesso'i ; pre-
anceVtËo.ouCobss de boulines,
s. f. T. de Alar. Boutï de corde , qui sont
attachés à la ralingue de la vuiie , dont le
plus long n'excède pas un pied et demi. Fatte
diHurina.
AMC.-IE , s. f. Petit tuyau plat , par lequel
on souffle dans les hautbois , dans les bas-
sons. Lài;ue-ta. - Demi-tuyau de cuivre,
se met dans les tuyaux d'orgue. Can-
ni'la d'ottone desH o'ian'. — Vn petit con-
dili, pir lequel li farine coule dans la hu-
che du mkjulin. Canaletto.
ANClii", adj. T. de Blason. Il se dit d'un
cimeterre recj.'.rbé. io'to.
ANCHEAJ, s. m T. de yiéjiss.Wne o\
il y a de !a clwux détrempée- Truusole.
ANCHEll , V. a. 1". de Mts'jr/e. G.irnir un
i.istrument de ses anches. Métier la lin-
guetta ad uno strumento.
ANCHILOPi , s. m. T. de Méd. Tumeur
p'ilegmoneuse , située à l'angle interne de
l'œil , qui dégénère en abcès. Tumore net
tp-aid' angolo deli' occhio.
ANCHOIS, s. m. Petit poisson de mer,
qui II à point d écailles, que l'on sale, et que
l'on m-int-' cru. Acclusa; alice.
ANCHï'LOiE, s. f- T. de Chir. Union de
deiu os ariculés et soudés ensemble par le
suc osseux , de façon qu'ils ne fassent plus
qu'une pièce. Anchilosi.
ANCIEN, lESNE, adj- Ce qui s'est passé ,
ce qii est de.iuis lo;i^-tem,'S. Il est opposé
a nouveau et a moderne- Antico; vecchio;
di i;ran tempo ; vetusto, — Il se dit aussi des
personnes qui n 3 sont plus en charj^e, comme,
l'ancien tvèque , l'ancien Echevin. // ^ià
stato Vescovo , ec.
ANCIEN , s. m. Celui , ce.ix qui ont
vécu en des siècles fort cloi-tnés de nous
Un antico ; gli antichi ; i vecchj ; gli uumm
le' secoli tr.ipassati. — Ancien , est aussi un
t-.;rme de i^ignité , parce qu'ori^^inairem m: ,
on choisiisoit les Vieillards, pour remulir les
premières places. Gli aniia-.i. — Celui qui
a été reçu dans une Charge, dans une Com-
pagnie , avant un autre ho.mme , dont on
parle. An:^ianù ; decano. C'est a.i plus Ancien
ei chirge à porter la parole.
A.'yCIENNE-.lElNr; adv. Autrefois, dans
le; Siècles passés. Anticamente; altre volle;
un tempo: a< tre fiate; già ; una volta; tempo
fu ; a' timpi andati.
A-MClENNETE', f. f. Antiquité, q iilité
d'une chose ancienne- Ant'chlta , v.cch:-iii;
vituiià. — De toute ancienneté. Da tutta
l' antichità ; in ogni tmpo. — Priorité de
réception d.ins une ComMgnie. Aniianità.
ANCILES , s. m. pi. Boucliers sacrés que
'■*' Romiii;; regardoient comme tombé» du
Ci^l, et comme des gaines de la durée de
l.-ur Em-ire. A.iciU; rote'la.
A. COLIE, s. f. Plinte q l'on cidtive dans
!-'i jar.liii; , à cause de la beauté d • sa fleur.
Syu. L'A'jlintlne, U Colombine , la Galan-
tine. Aj lUqia.
ANCONE' , adi. et s. m. T. d'Anat. Nom
AND ,5
ili HaMt muscles qui servent m mouve-
ment du coud;- O" 'es distingue par Ancone
interne , externe , grand et petit. Anconco,
ANCRAGE, s m. Lieu propre et com-
mode pour ancrer. V. _Mouill,.se. - Droit
d'.incrjge. Un droit qu'on paye pour avoir
la liberté d'ancrer. Ancoraselo,
ANCRE, s. f. Grosse pièce de fer, dont
les ex'rèmités se terminent à deux branches
tournées en rrc , et de laquelle on se sert
pour arrêter et pour fixer les vaisseaux qu:nd
on veut. Ancora; ferro. - Ancre dul.irge;
ancre qui est mauîHée vers la mer , lorsqu'il
y en a un autre qui est mouillée vers U
terre, q.i'on ajipelle Ancre de terre, ./i^icora
di fuori ; ancora di terra. - Ancre de flot
et ancre de jussant ou jusant, c'est lorsqu'oa
parle de deux ancres mouillées , de telle
sorte que l'une étant opposée à l'autre, elles
tiennent le vaisseau contre la force du flujc
et du reflux de la mc-r. Ancora di flusso o
di correnti. - Jouer sur son ancre ; filer suc
ses ancres. Filare sull'ancore. - Gouverner
sur r.iiicre. Virer le vaîssea.i quand on leve
l'ancre et porter le cap sur la bouée, afin
q'ue le cable vienne plus droiturîer aux écu-
biers et au cabestan. / irare a picco. — Cou-
rir sur son ancre , chasser sur les ancres, c'est
lorsque le vaisseau entraîne ses ancres , et
s'éloigne du lieu où il a mouillé. Arare. — T.
de Serriir. et d'Archit. Grosse barre de fer
dont on afîrmit les murailles. Catena.
ANCRE', ÉE , part, et adj. V. le verbe.
— _ T. de lilason. Se dit des croix et sau-
toirs dont les bouts se divisent en deux, et
sont tournés comme les Pattes d'un ancre.
Ancorato.
ANCRER, v.n. Jeter l'ancre. Gttttrl'arj.
co-a ; a-icorare; anco arsi. - v. r. fig. et fam.
S et.iblir , s'affermir dans quelque emploi,
dans ouelqiie condition. Stah'lirsi bene.
ANCRORE, s. f. T. de Tond, de Draps.
Petit ph qtn se fait à l'érolTe qu'on tond
pour n'avoir pis é'é bien tendue. Strada.
ANClTCOMELt; , s. m. T. de Ckinirs.
Instriunent de Chirurgie. Tenta curva.
ANCYrOÎOME , s. m. T. de Chir. Bis-
touri courbe. Ganimautie curio.
ANDA , s. m. T. de Botan. Arbre di
B-é>il. L'eui dins laquelle a trempé son
écorcé, eidort les animaux. Anda.
ANDABAPE, s. m. Gladiateur qui com-
battoit , le-, yeux fermés. Combattenti o Gla-
d'atori , che co-n'ntt^vano alla cieca.
ANOAILLOTi, T. de Mar. V. Daillots.
A.\'_0A1N , s. m. L'étendre qu'un Faucheur
peu- fau.-her a chaq-ie pas qu'il avance. L'En-'
cyc!. dit a.is.i Onlain. Falciata.
ANDANTE , adv. T. de Mus. Qui se met
à la tèt-e d'un air , poiu- marquer qu'il doit
être joué d'un mouvement modéré , ni tiop
vite , ni trop lentement ; il est aussi subst,
en pTlant de l'air même. Andante.
ANDAN riNO,adv Diminutif d'Andante,
qui indique un peu plus de gaieté dans la
mesu^-e. Andarne.
ANDIRA , ou ANGELIN , s. m. T. de
B^tan. Arbre du Brésil très-dur, et propre
pijur le-; h-'itimens. And'-ra.
ANDOUILLE , s. f Boyau du porc ,
renip'i , farci d'autres biynix, ou de la
chair du même ai.i.ml. Speli: di saneuinaccio
o biLrdo. - Anlouillc, d.- tabac, ce sont
des feuilles de taba- prép.iréés ; mises en-
semble e rodée; les unes sur les autres.
AND )UILLE', ÉE, aJj.T. de Chasie.W
se dit du cerf qui a poussé les andouillery.
Cor'oiatto , cui sono spuntati i pugnali della
ANDOUITLEU, s. m. Petite corne q li
vient au bois du cerf. Pugnali delle coria
'aNOOUILLF.i^TE, s. t- Ch.iirdevei ,
hachée, et pressée en forme de petite an-
douille. PoLittc.
AN'Dq \TOMIE, V. Androtomie.
ANDRIARGUE, s. m. T-éioux. Animal
fabuleux que les auteurs des anciens Rumans
donnaient pour roosturc à leurs héros an
^a A N É
lieu de chevaux. Cavallo Javotoio»
ANDRlhNNt;, s. I. T. </.- Mj.Ui. Robe
i l'usage des dames, abattue, avec des pa-
reinens. AndrUnne.
A.N'DROGVNE, s. m. Hermaphrodite; qui
est mate et (em.'ile tout en.cmble. Aniro-
gino; Ermafrodita —T. d'Anrun.On iw.ni
ce nom aux |>lan.-tes qui som tantôt chaudes
et tantôt Iroides. AnArosl'o.
A.\ni\OlUE,s.m. Autoin.ite.ayantfÎRure
humj.'ne , et qui n.ir le moyen de certains
ressorts , etc. bien disposés , at^it et fait
d'autres fonctions extérieurement semblables
à celles de Idommi;. Bamboccio.
ANDROMtUE , s. f. Constellation de
rhém'Sphcre septentrional. Andromeda.
ANDi<.0>ACE , s. m. Plante qui croît
dans les bois et djns les endroits maritimes.
Elle est apéritive , bonne dans les rétentions
d'urine, l'hydropisie , etc. Androsacc.
ANDRO s/EMUM, s. m. T. de Botan.
Plante de l,-qjel!e on tire un suc semblable
au santi. And'oscmo.
ANDRUTO.MiE, s. f. Encycl. Gr. Foc.
Anatomie ou disîecti'n des corps humains.
Androtumia; nurumia del corpe umano.
ANE , s. f. Bè^e de somme qui a de fort
grandes orei'les. AsItio; ciuco ; miccio. — On
dit d'une chose plus lontane que lar^^e , et
doiit les cciéi font une espece de pointe en
se joignant par en Iiaut , qu'elle va en dos
d'âne. A schiena d'anno. - fig. D'un esprit
lourd et grossier , d'un it^norant ([ui ne sait
point les" choses qu'il doit savoir ; on dit :
c'est un âne , il ne sera jamais qu'un âne.
Asino ; astnaccio;goff'ont\ ignorante. — ^En
ce sens , et prov. on dit qu'il est bien ane
de nature, qui ne sait pas lire son ^cri- , - _ _- . _ .
ture. Atino di natura , che non sa legger la I inégalités. Ciri ; intrighi ; circuiti. - s. f. pi.
sua scrittura. - l'our faire voir à quelqu'un T. d'Anat. Eminences ou cavités inégales.
A N G
le Lyonnois et dans le M.iconnois. Sorta il
misura per le bianc. - Gr. Voc. Anée , si-
gnifie aussi la charge d'un .âne , ce, que cet
animal porte il chaque voyage. La soma; la
carica d'un a>ino.
ANEMOGRA.'MIE , s. f. Description des
vents. Aneniografia.
ANEMO.MeXRE, s. m. Instrument qui
sert à mesure: I.i force du vent. Aiemometro.
ANLiVIOMEIKIE, s. f. Irewux. l. de
Phys. L'.irt àr mesurer le vent. Anemometria.
À\EMONÊ , s. f. Fleur printaniere, qui
vient d'o:^non. Anemone.
AiVKMOSCOHE , s. m. T. de Phys. Ma-
chine qui aide a prédire les cliangemens du
vent, /n.'r.iotcopio.
A.Nti'VCCAFHK , adj. de t. g. Qui est
sans titre; une médaille anépygraphe. Che e
sen\a t'iolo , ssnla leggenda o iscri{ione.
ANE.'^i.IE, s. t. Gr.mde ignorance de ce
q.i'on devroit savoir. Asinità ; asineria ; asî-
ÂNESSE , s. f. La femelle d'un âne. Asina ;
ANiiT , s. m. Plante qui ressemble beau-
coup au fenouil, mais dont l'odeur n'e^t pas
si agréable. La semence d'Anct est stoma-
chiqii? et anodine. Aneto.
ANRVRiS.VlAL , le , ad). T. de Chinirg.
Qui appartient à l'anévrisme , qui tient de
l'..ncvrisme. Aneurismale.
ANËVRl.SME . s. m. T. de Méd. Tumeur
causée par la diUitation ou p.ar l'ouverture
d'une artère. Aneurisma.
ANERACTUEUX, euse, ad). Plein de
détours et d'inégalités. Torto c intrigato . Che-
min anfractueux.
ANfKACrUO^ITE' , s. f. Détours et
jiu'il se trompe, on dit prov. et bassement
je vous ferai voir que votre âne n'est qu'une
bête. Vi farò vedere che il vostr'asino e una
bestia, — On appelle contes de peau d'àne,
de petits contes fabuleux qu'on a accoutumé
de faire aux enfans. Cani.ifivolc. - D'une
chose commune , et que personne n'ignore,
on dit que c'est le pont aux ânes. Cosa tri-
viale, fiibhlica. - T. d: Màiuis. Ei]'èce de
banc dont on se sert pour tenir avec les
pieds les pièces de bois qu'on veut façonner
avec le coutcnu a deux mains ou couteau
à scie. Cai'aUctio. — T. de Relieur. Eîpiice
de coffre où tombent les ror.nures des .ivres
et du jiapier. Cassa del cavalletto. — On
donne le nom d'âne à un poisson plus connu
sous celui de Chabot. V. — Ane sauvage
du Cap de Bonne-Espérance. V. Zèbre.
ANEANTI, lE, part, et ad). V. le verbe.
ANEANTIR , v. a. Réduire au niiM. An-
nientare ; annichilare; annichilire; ridurre al
rienie. — Par exagération , détruire , coii-
5u»ier entièrement Annichilare; distrugger..}
ridar yuasi al niente. - v. r. Se diss'per , se
détruire , devenir presque à rien. Dittrug-
geni ; dissiparsi ; disfarsi. — fig. s'abaisser
et s'humilier devint Dieu, par la connoissance
qu'on a He son néant. Annichilarsi ; abbassar-
si; umi/iani. L'Ecriture dit j que Jesus-Chrlst
s'est anéanti lui-même. Gesù Cristo s'annien-
tò ; annichili, ,.■ stesso.
ANE.'^NIlSSKMENT , s. m. Réduction
au néant. Annichi lamento ; annìchila\ione ;
annientamento. Abaissement d'une fortune
élevée; renversement, des'r'.ic'ion d'un l'm-
pire, d'une Monarchie, t^\'ti(: famille. Sca-
dimento di fortuna ; distru\'one ; rovina. —
T. de Dévotion. Abaissement dan; lequel
on.se mer devant Dieu. Abbassamento ; umi-
liazione. F.trc dans un continuel anéantisse-
ment devant Dieu.
ANECDOTE, s. f. Par-icularitiJ secre'te
d'Histoire , qui avoit été omise ou supprimé^:
j'^jr les Historiens précédons. An;ddotro; par-
ticolarità ; trotto p.irti col are di starla. — Il
s'err,ploie aussi af'iectivemert.
», ANE'F., ou A'iNE'E, s. f. 7. de Comm.
Mesure de grains en usage dans queliues
PfOvinccs.de France, particuliiîtcmeiit dans
trouvent dans la surface des os. Vi-
suguaglianie nella superficie dell'ossa.
A.VGAR.s.m.V.Hangar.
ANGE , s. m. Créature purement spiri-
tuelle et intellectuelle. Angelo ; Angiolo. Bon
Anse. Angelo buono. Mauvais An.;e. Angelo
cattivo. - Quand ce mot est emi.loyé sans
épithète , il se dit généralement de tous les
Esjirits bienheureux qui com;>ósent la Hié-
rarchie céleste. Angelo ; Spirito angelico.
— Particulièrement et proprement des An^es
qui sont du dernier Chœur. // Coro degli An-
geli. - Ange, se dit fig. pour, signifier , une
personne d'une piéré extraordinaire. Angelo;
di costumi angelici. - On dit de St. Thomas ,
qu'il est l'Ange de l'Ecole, pour dire , qu'il
excelle entre les Scolastiques. L'Angelo delle
Scuole. — Dans le (iiscours ordinaire , on dit
d'une personne qui chante très-bien , qu'elle
chante comme un Ange, Canta come un An-
gelo. — Et qu'un homme voit des Anges vio-
lets , pour dire , que c'est un Faiiatique tiui
a des visions creuses. V. Faïutique , Vi-
sionnaire. - Rire aux Anges, se dit.de ceux
qui sont tellement transportés de joie , qu'ils
en paroissent extasiés ; comme aussi de ceux
qui rient seuls , niaisement , et. sans sujet
connu. Rider: agli angioli. — Lit d'Ange ;
sorte de lit qui n'a point de colonnes , et
dont les rideaux sont suspendus en l'air.
Letto sen^a colonne. - Ange se dit aussi de
deux boulets de canon attachés ensemble iiar
une chaîne ou par une barre de fer. thalle di
cannone attaccate a due capi d'una c.ttena.
ANGE , s. f. Sorte de poiisoii de mer qui
ressemble .i la raie. Squadro.
ANGE'IOGRAPrilE, s. f. T. de Comm.
C'est la description des poids, des mesures,
des vaisseaux et des instrumens propres à
l'agriculture. Ar.getograjta. — T. d'Anat. V.
Angiographie.
ANGEL, s. m. T. d'Hist, nat. Oiseau
dont le bec et les pieds sont noirs , et tes plu*
mes sont d'une couleur brune , noirâ're , et
d'un jaune roussàtre. Surta d'uccello delta
Krosie!7a d'una pernice.
ANGELÌQUE, adj. de t. g. Qui appar-
tient à l'Ange , qui est propre .i l'Ange. An-
tUico, — On appelle l'Ave Maria , la saluu-
A N G
tion Angélique. L'Awemmaria; il saluto aiu
geUo. - Se dit hg. pour marquer une per-
fection extraordinaire , une qualité excellente.
Angilico ; d'angelo. - prov. One chère An-
gélique ; une chère 'res-bonne et très-déli-
cate, riattamento sjuisito , eccellente.
ANGELIQUE , s. f. Plante dont la racine
est tort cluiude et odoriférante. Angelica;
ar.jlia. - On nomme encore Angélique un
instrument de musique à seize cordes , qui
saccorde par sons continus et qui tient heu
du luth et du théorbe. Strumento musicale
composto di sed'ct corde , che partecipa del
leuro , e della forha.
AXGÉLlQUEMENr, adv. D'ime manière
angelique. Peu u,ité. Angeiicamente ; divina-
mente i a merav'glia ; per eccellcnra.
ANGELOLAFRIE, s. f. T.hUs. Culte
des Anges Angelolatria.
A.N'GELOr , s. m. Sorte de petit fromage
qui se lait en Normandie. Sona di c^ciu della
Normandia. -C'est auisi une espèce de mon-
noie qui a eu cours en France sous Philippe de
Va'ois. Agnolo.
A.\GELU>, s. m. Prière qui commence par
ce mot , en l'honneur du mv.tère de l'Incar-
nation , et qui se fait trois (ois le jour , auson
de 1,1 coche des Eglises , qui en avertit les
Fidèles , le m.itin . .a midi , et le soir. L'A-
vemmaria ou l'Ave Maria. L'An-elus du
matin se dit au>si , S.viHla.
ANNE.VIME, ANGÈNE , ANGENIV.
s., m. T de Slaton. Fleur imaginaire , qui a
six.feuiles setnblablesà celles Se la qunte-
temile , si ce n'est qu'elles sont arrondies et
non pas pointues. Quattro fiirlii.
AN(:;iNE , s. f. r. de MM. Maladie de
la gorge , qui empêche d'avaler. Angina; sche-
, A.''JGIOG?.APHIE , s. f. T. d'Anat. La
desini, tion des vaisseaux. Ang'-jm-.ifia.
.ANGIOLOGIE, s. f. T. d'Anat. Dissec-
tion des vaisseaux du corps humain. Angio-
ÂNGIOSPERME , adj. de t. g. T. de
Bot.in. il se dit des plantes dont la semence
est enveloppé dan; une capsule différente
de leur calice. Angiospermaiico.
.ANGIOrOMlE, s. f. T. d'Anat. Dissec-
tion des v.isiciux. Angiotom'a.
ANGISCOPE , s. m. Tcv. V. Micros-
cope.
ANGLE, s. m. Rencontre de deux lignes
qui se cowy.em. Angolo. - On dit aussi les
angles d'iiii bat.iillon , pour dire , les côtés
d'un b.tiillon. Angoli ; fianchi.
ANGLE', ÉE , adj. Terme de Blason.
Se dit d'une croix en sautoir, quand il y a
des ligures mouvantes qui sortent des angles.
An:;iato.
ANGLER , v. a. Terme d'Orfèvre en ta-
batières. Former exactement les mou'ures
dans les plus petits angles du contour. Con-
tornar bene ; incavar bene i dintjrni.
A.VGLET , s. m. Terme d'Archit. Petite
cavité creuiée cn angle droit . qu. sépare
les bo^sag^s ou pierres de refend , ou les
traits de l.t gravure des inscriptions dans la
pierre et le marbre. Incavo , o canaletto
delle pietre o marmi , che separa le bo\ie ,
l'inscriùoni , e simili.
ANGLEUX, Et;sE , adj . TI ne se dit guère
que desi noix , dont la substance est telle-
ment enfermée en de certains petits angles
ou coins , qu'il est difficile de l'en tirer. Ma-
lescia.
ANGLICAN , ANE . adi. Qui ne se dit
que de ce qui a raoport à la religion domi-
nante en ,'\ngleterre , An'ficano. Il est aussi
substantif, cn parlant des i)ersonne5. /</i;;.'i-
cana ; ing'esi.
ANGLICISME , s. m. Façon de parler
anglaise. Anglicismo.
ANGLOIR, s. m. T. de Facteurs de cla-
x'ecin , et aufet. Outil riont on se sert [lour
prendre toutes sortes d'angles et les rapporter
lurlcsi) ècesde bois qu'ils iravainent.Çi?/;.!-^'!/.
ANGOISSE, s. f. Grande aflliction d'es.
prit. Annosela ; travaglio ; affanno ; doglia ;
A N H
iojIÎJ ; iolart ; tramiaseiamcnta ; ertpaoton.
- Poire d'ims»iis« ; certjjnes pjires . si
îpres et si revèches au SOJ- > l-i'^^n 3 peine
i les aviler. Sortit ii pere molta aarbi. -
Poire d'ôBgoisse , cerwin instrument de fer,
ea forme de poire , et à ressort , que l:s
Toleirs mettent par force dans U bouche
des per.onr.es , pour les em lèchcr de crier.
Strurrunta ài jcrr^ t hlSi^ii fira , che ;
ladri cacciano in iucca alle pirionne acca
ujn iridino. - fi.?- Avaler de; poires d',i:i-
goisse ; avoir de srandi déi)ldiiirs. frar.gug-
giar di'iusti*
ANGOLA , s. m. T. d'Hisc. Nat. Es-
pèce de chats pl.is grandi qje les nôtres ,
couverts d'an lonj poil , qui ont la queue
longue et grosse , ils viennent ongmaire-
Dieut d'Angola. Gatta d^ Arsoli.
ANGON, s. m. Javelot, derai-pique, à
Vusise des frcncs. V. Javelot.
KÔ-tOURE de lin. V. Cuscute.
A.WGOURJA, s. m. T. d'Ayic. Es;)èce
ii melon d'eau. So-t.i di cacom.-rs.
ANGixOlS , s. m. Nom qu'on donne ,
dans les bou'iqacs d'ouvriers , aux petits
cpms qui servent à afTermir un marteau avec
son manche. Jiiette.
ANGUICHURE, s. f. Terme de Chasse.
L'écharpe où est attacha le cor de chasse.
Cordoncino , o strisci J , a guisa di tracolla ,
cui si porta mttacc.'.ta il corno da caccia.
ANGUlLLADE , s. m. Coups qu'on
danne a qu^lq.i'u:-. avec une peau d'annuii. e.
Stagliata , sf,.r\:ita data con istcffilc ii
fiiUe d'anguilla. — Il se dit aussi des coups
qu'on donne avec un fouet. Staffilata ; sfer-
lata.
ANGUILLE, s. f. Poisson n'eau douce,
long et menu , de la figur.: d'un serpent.
Anguilla. — On dit fij. et provetb. ou'il
y a quelque anguille sous roche .pour d^re
?^ii'il y a quelt^ue chose de caciîé dans^l'af-
aire, dans l'intrigue djnt il s'a-it. Gatta
ti cova. - Ecorclier l'anguille par la queue ,
commencer par ou il fjudroit linir. — D'u:i
Jiomme qni trouve moyen d'éch.ipper lors-
qu'on le croit tenir , qu'il s'échappe comme
une anguille. Sgtililar come un' anguilla. -
Anguille ; c'est ainsi qu'on appelle les bour-
relets ou faux plis qui se fuiit aux dr^ps sous
les piles des moulins à f;;u'..n , lorsq-.ie hs
fcja'ons ne sont pas assei attentifs à les faire
fr.ipper comme il faut, fughi che /annosi
alla gualchiera. — A^iiinalcj'e que l'on ne
découvre qu'à l'aide du microscjpe djns cer-
taines liqueurs telles que le vinaigre j l'iniu-
sion de la pouss'cre noire du blë ga'if par
la nielle ; dans la colle de farine , etc. An'
ANGÙILLERS , s. m. pi. ou Anguillées
s. f. pi. T. de Alar. Canaux qui sont à fond
d-' cale, pour conduire les eaux àia oom.ie.
Arr.uHU ; lumière.
AXGUJXIG^E, s. f. Trùoux. Lieu où
Ton n.^urri: , où l'on conserve des anguilles.
ANGULAIRE, adj. de t. g. Qui a un ou
plusieurs an.^les. Angolare ; che ha angMi.
— On appelle pierre angui. lire , la preinièrf
l'ierre fondamentale qui fait l'ang'e d'un bà-
ti.T.ent. Pietra angolare a sia fundarieitale;
<a.iton; di pietra. Oeîx àsns ce sens que Jé-
SH.-Christ est appelle fig. dans l'Ec-riture , la
pierre .insu'aire. - sub.t. 11 se dit ri'u.-.e .ir-
tère qui passe au grand angle de i'oeil, et
vient pbou'ir à la iiii;'.ii^'re externe. Angciare.
ANGULEUX, EUSE, .idi. Dont la sur-
face a plusic-uvs an^.les. Angoloso ; canl:ruto.
ANGuìTICL.ìVE , s. m. Tunique qtuî
yortoicr.r les Cheviliers Romains. Angusticla'
Irto ; o si f l'abito dell'ordine equestre , presso
■' ÀWUSTIE-, ÉE, aHj. Etroit, serré. Il
r.e fé ''i- n^ie d'un 'cileni :i. Strato ; arg.itto.
ANHtLER, V. n. T.dt ^er. Enrete.iir
le feu d.ins une chaleur convcn.^bl.î. A*.t::\.irc
T^z >Urcmnte.
A.N'HlVl.A.r.'ì , s. m.T. ,t Rlvièr:. Arr'nes
qu'u;i lionne ,-.;ix ouvriers po-ir coiija're Uii
L'.'c?. t'r,: r.fo'u-ltiilxcn.
A N I
tram. Caparra it* foiraitori.
ANHINGA» s. m. r. d'Omìhùl Oìseaii <Ìe
proie aquatique du Brésil. Il a sur la tète une
corne, ^iiinj,!.
ANICROCHE , s. m. Diflfîcnlré, embirra?.
It e>t fam. Ostacola ; imptâimtnto ; di^coltn;
Sarhu^^'o ; irubara^o i uit^ypo ; taccolo ; \aC'
ANÌRR . ERE . s. m. er f. Celui , ce'îe qu
cond'ait des _Vies. Asinaio; coh' o colei che
^uidi ^li asin'' ; chi va H'itro gli asin-, - On
app-.'Ve rude aliter , u:i pédagogue qui traite
ruH:.Tient ses écoliers.
ANlL, s. m. f*tant» <fonr on tire l*indÌgo.
Anit ; pianta da cui si trae l'tnHjc^-
ANILLE» s. f, r. d-. HUson. C'est une fi-
gure en torme de crochets, adossés et liés
ensemble; on rappelle autrement fer de
mon'-n. Ferro de mulino.
ANiVIAUVERSlON, s. f. T. de Palais.
Corrections en paroles seulement. Avviso;
coTcyonc ; riprensione.
ASuM.^L, s. m. Etre composé d'un corps
or?inisé, et d'une ame sensitive. AiimaU.
— T*jr mépris , une per-,onne sf.rîide ou çro»-
S'ère. ArimaU; bzstia.-^ ë-fonc; stupido.
ANIMAL, ALE , adj. Qui app.irtient à
l'jnimjl. Animelle ; anlmaUsco, — T. d'ilist.
Nat. On appelle Règne anim.:! , I^ cl.isse des
animaux. Anitxj/e. - En Chymle. tjalles ani
m. le', celles q.n ont été tirées des an-n.nix-
Ar.im.tU. ~ Dani l'Ecriture Sainte, il <v^và-
*ie , sensuel , charnel. Il est oppoié à spi-
rimi'. Carij^U.
AMIMACULE , s. m Petit anim^^i , qu'on
ne peiit voir qu'a l'aide du microsco'-e. Ani-
n^Uuo; an-'zcù'no.
ANiMALlSreS. 5. m. pî. r. de Vkilos.
Piiys'ciens qui eiisei^nent q-ue les embryons
sont non-seulement tous formes, mais dé'ià
î'ès-vivans dans la semence du père. Aiima'
'^a'nIMATION , s. f. T. Didjct, L'union
de l'ame au corps. Anima\onc.
A\IM£', Es, part. Animato^ te. — On
dit d\ine be'le personne à qni il minque un
certain air vif, que c'osr une beauté qui n'est
point animée. Sen^ anima ; seri\a spirito ;
ser.^j. brio ; serr^a v:v.itirà. - r. de Blason.
Un cheval aulmé , est celui qui paroît en ac-
tion. Aiimaro.
ANIMELLKS, s. f. r. de Cuisine. Ce^t
ainsi q.i'on appelle les testicules du bélier.
Grenelle.
ANLMER , V. a. Mettre l'ame , îe principe
de la vie, dans un corps organisé. ^n'm.3ri;
infonder Panimi.' - En pjrbnt des .Saints ,
on dit q'ue Dieu les anime de son esprit , qje
c*est lui q-ji les écl.-îire , qui ies fore i fie , qai
Ie( fait as,ir. Animare. — On dit dans !e m3-
e sens , que le zèle de Dieu anim:; un ho
me, quVm M'Ssionna,ire est animé d'un s<j'
; , que le
un M'ssi
le. 'Accendere; infiammare ; a^Atre - Ex-
citer. Anlmdr; ; iianimirc ; Inco'-.i^^Ja'-c ; ec-
citare-^ accendere \ dar animo , ardimento. —
Donner de la vivacité , de l'jction. Ravvi'
v.T-£ ; djr brio., vivacità , ./ò.'^-t. — lrr:tor ,
mettre en colere. Irritare ; eccitare ; incitare ;
inanimire 'y inculU'ire. — Donner de !a sen-
sibitiré et du mouvement. An'mare\ muovere;
coTTrmuovere. — Donner de la force k un ou-
vrage d'esvrit ,_ soit par les traits vifs et bril-
lan» que l*on y jotre , soit par Ìa manière vive
dont on le prononce. An'marc, — A-psu-p:ès
dans ce même sens , an'm~r la conversarion ,
la rendre plus vive. Rayylvurc ^ tener Urto;
anirnare. — U sert aussi pour marquer la force
et l'air de vie que les Sculpteurs et les Peintres
donnent à leurs hi;ures. AniiTiare j dar animai
spl'ito. — 11 est auîsi réc. Prendre courjge
de plus en plus. Âmmarsi ; incorai^gi^rsu ~
l'rendre un nouvel éc!.?-. Rj.vvlvizrsi. — En
T. de Af.7i-. li $e dit de l'action d'un joueur
d'-nstrument à vent , pour y inspirer l'air.
Dai fiato.
AN:.*v:0S1TE' , s. f. Mouvement de haine,
prr lequel on est porté à nure à quelqu'un
i!o ^ul on a.reçu ou cru recevoir quelque
oiT^n^e. ^;,7i-jif,i ; odloj rar.^ore.
ANN 41
ANÎMOVISTES , s. m. pi. r. dePfljr.
Branche des Ovistes. Animabstes réibcmés.
Art'movrsti.
ANiNGA, s. f. r. de Botan. Racine «pri
croît daiis les Antilles , assez semblable à ta
Squîne. On se sert .ictaellement de sa dé-
coction pour r-ttiner îe sucre. Aninga.
ANIS , s. m. Plante odoriférante , qui port»
ur.e graine de même njm , ronde et un pea
longue , qu'on met ?a ran^ des quatre se-
mences chaudes. Anice. — Anis , sorte do
dragie faite avec de l'anis. Ai'rc inzucche*
rati. - Po.nile d'Aiiis. r. d: Jardin. V. Fe-
nouillet. - Anis étoile ou Badiane. V.
ANiSCALPTOR, s. m. r. <f'^«. Tor-
che-cul. V.
ANISE'.ÉE, part. V. le verbe.
ANISEK, V. a. Mettre une coucbe d'anis
sur quelque chose. Far una crostata d'anici;
coprir d'ailc'.
ANISETTE , s. f. Tréi'onx. T. vulg. Eau-
de-vie d'anis. Ariisetto.
ANKER , s. m. r. de Comm. M^stire des
liquides, dont on se sert à Anst^rdàm At'r'er,
AN'tCYLOGLOVSE , 5. m. r. dz Méd.
Vice du fi'et , ou ligament de la langue qui
est trop court d; n-.isspiu-e , ou endurci p»r
quelque ci.-.i'rice. Ar.thiLgl.sii.
ANICYLOSE , s. f. Privation de moure-
m:r t. r.s les .articulations. Aichujsl.
AN'NA , s. m. T. d'Hut. Nat. Pe'ite bête
du Pérou qui infecte les lieux où elle passe
les niii-s. Ar-.na ^ sorta d'anirnaU Peruviano,
ANNAL, LE, adj. T. de Prai. Qu: ne
dure q ùin an , ou qui n'est valable que pen-
dant un in, Anrtio.
ANNA '.ES, s. m. p!. Histoire q;û rapporte
les événe.Tiens année par année. Annal:. —
Din^ le stv'e soutenu . Annales se prend in-
différeriTen' pour l'Histoire. V.
ANNALISTE , s. m. Historien mi écrit
des annales. Annalista ; scnrtor d'mnali,
ANN'.ATE, s. f. Droit que Von p.-.ie an
Pape pour les bulles des Evêchés et des Ab-
bayes , et qui consiste dans le revenu d'une
anni-'e. Annita,
ANNEAU, s. m. Cercle qui est fait d'une
matière dure , et qui sert à attacher quelque
choie. Annello. — Anneaux d'une ch.iîne,
d'une cotte de maille, etc. Maglie d'una ca-
tini ; maglie d'un* armadura , ec. — Les an-
neaux d'un rideau. Campanelle. — Bague. V.
— fig. II se (lit des bo icîes qui se font par [a
frisure des cî- .veux. Amlii ; ficci. — T. d'AS'
tron. On appelle anneau de Saturne . un
corps lumineux en forme de cercle , qui en-
vironne la planète de Saturne , et qui en est
à aiielqu? distance. Anello di Saturno.
ANNE'E, s. f. Le tems que le soleil em-
ploie à p.nrcourir hs douze signes du Zodia-
que , et q.ii est de douze mois. Anno. - An-
née lunaire , l'esi'ace de d-^uze , et quelque-
fois treize révolutions de la L:-ne autoi.r ds
la xerte. An-o luia'e. - ,^nnée astronomi-
q.ie ,Je tems que te Soleil e"i"'oie à revenir
au même point duZ jdiaque d'où il étoit parti,
Annj astronomico. — Année civile , celle que
le; peuples ont établie pour faire leurssuppu-
tations , et où ils n'emploient que des nom-
bres ronds , et d'un usage commode. Et alors
r.innée civile se dit par oppoiition à l'année
astronomique, qui est calculée exactement
sur le cours du Soleil jusciu'aux der.-'ières mi-
nu'es. Ar.no civile. — Ânn'.'e d'exercice ,
celle où \'on exerce actuellement une chanç
que plusieurs officiers ont droit d'exercer
l'un aires l'autre. Anno in cui s' c nel attuai
eserciti:, d'una canea. - An:;ée de proba-
tion , celle pendant l.-quelle un Relirie;;:^ ou
une Religieuse font leur Noviciat.''.*r7TO di
prova, del noviiiito. - Année de deuil
celle pendant laquelle on et oblige He p.,r.
ter le deuil d'une personne mort?'. Anne .iU
lutto. — Bonne .iii.-,ée , une année abon.-fir.te
en b'éi,_en vin, tic. E: mauvaise annt'e
une annce o.'i la récolte a été mauvaì!».
Buona o cat:iv.i annata. - En parlant r'ù
revenu annuel d'une terre , on <)it mi'ele
vaut tant, aiir.te communs , pour liirc", en
4»-
ANN
(oivnt compensation t'es maiiViii'Cî
JICC4 âvcc'les bornei. L'n ^^ntio jert aiwu
- 11 se dit -"ssi ou rcvena d'une année. An
an- I ie \'Xn:iùt\\\i mé
N N
(lionsle. Albero dilV Amt-
ANNELE", ÉE,p.^^t.V. le verbe.
ANNH-tK , V. a. Il ■•,') «l'usage qu en par-
lant des cheveux : les l'riict , les tourner en
boucles. ArnccUu i caf;:i!i; :nnaMiUrsli.
ANNELET, s. m. Veut anneau. Il n est
piére d'usage qu'en terme de Blaion et d Ar-
chltcc'iire. AnclUtto ; iisuilctto.
ANNELU; F,, s. f. Irisure de cheveux
par anne.ux. Jn^;ir.ilUminto ; arriccioUna-
cento ; arrUcUd^r^ <*■;' capelh.
ANNEXE , s. f. Ce qui est uni a quelqu au-
tre bien. 11 s; dit des tirres ou dcima:nE-5
sti:u-hés à ui'.e Seigneurie dont ds
pas mouvans ou deieiidan-.. Anntsso unno-
D'une Lslise , où l'on fait les fondions pa-
roissii.les , qui relevé d'une Cure , et que
l'on appelle Annexe , ou Eglise sucursa-
Ic. V.
ANNF.XE. ÌE, part. V. le verbe. _
A^^'E;■:ER, v. a. J^incire, attacher. Il n a
d'uvage qu'en pirlant d'une terre , d'un droit,
d'une jrérupative qu'on iointà une terre, a
un bénéfice , .i une charge. Attaccare : um-
Tt \ e*ust\erc\ cofisJngnerC'
A^•^?EX^lN, s. f. T. Jt Droit Ecd. Il
se dit (les bénéfices auxquels la prêtrise est
annexée. U:!'^m ; connessione.
ANNliiILATION , s. m. V. Anéantisse-
ment.
ANNIHILER, V. a. V. Anéantir. ,
ANNION , s. f. T. de Druit. Trévoux.
Dé'ai c'i.n an , accordé par la Chancellerie
à un débi:eur. Uila-{ion! , yroroga per un
anno. /s • r •.
ANNIVERSAIRE, roi.de t. g. Quisef.iit
d'année en année, au même iour, 1 année
étant révolue. Anniversario , annuale. — \.
m. Il ne se dit que du Service que Ion tait
pour un mort une fois chaque année à per-
pétuité. Anniversario.
ANNOI >E , s. f. Plante que le peuple ap-
pelle herbe de la .St. Jean. V. A
AN.N'OÏATEUR, s. m. Celui qui fait des
notes, des remarques. Giossacoreiannoeatore;
comtnentùure.
ANNOTATION, s. f. Note un peu lon-
gue que l'on tait sur un livre , pi'ur en écUir-
cir quelques passages. Annotazione. — T. de
Prat. L'étal et inventaire des biens m .rqucs
et saisis par autorité de' Justice sur un cri-
minel , ou sur un accusé. Annotazione ,
ANNOMINATI. N , s. f. T. di Reth. Al-
lusion qui roule «ir les noms ; jeu de mots.
Tarar.O'na:.ia\ bisticcio.
ANNONAIRE, adj. r. d'Uist. Rom. Nom
des Provinces et des Villes d'Italie qtn êt.iem
ebhsées de fournir une certaine quantité oe
vivres par an à la Ville de Rome. Anna
narlo. .
ANNONCE , s. f. Compliraont que f.;it
un des Comédiens , pour avertir le pubuc
qu'un tel 'lour on iouera une telle pièce. Ar-
tiiso. - Il se dit aussi des publications de
mariai^e qui se font d.-'ns la Religion préten-
due Réformée. Proclama o pubUca^ione di
matrimonio. ,
ANNONCE, ìe, p.rt. V. le verbe.
ANNONCER , V. a. Faire savoir une nou-
velle à quelqu'un. Annun-Jare \ far sapere ;
fonar novelle ; y.'ir ambaici.Ttc ; dar nuava. \
— Predire , assurer qu'une chose arrivera.
Annunciare j antidire ; yred're. — II sit;nilie
aiusi .ivertir de quelque chose. Avvisare \
avvertire ; far savere.
ANNO.MCEUR, s. iti. Trévoux. Epithéte
donnée au Comédien qui annonce les pièces
Avvisatore.
ANNi iNCIADE , s. f T. d'His;. mod.
Nom commun à plusiev.r'. Ordres les uns
Rel'g'eux , les autres Militaires , insti'ués
avec une vue , un rapport avec l'annoncia-
tion. Annunvara.
ANNONCIATEUR , s. m. r. Eccl. Nom
d'un Officier de l'Ejlise de Constantinople.
Annii"\iatorc.
ANN.'NCIATION, s. f. Le Message de
FAnge Gabriel à la Vierge , pour lui an-
Eoncor le Mystère de rincarn.ition. Annn".-
^ii:-[iont. - C'est aussi le inur auquel l'E-
ilise célèbre ce Mystère. VAnnu'i\niiione ;
la Ffsta dell' Annunz!a\ione di Maiia Ver-
gine.
, ANNONE , s. f. Trivoux. Provision d
iXiit;. Annona; veteova,
A.NNOTÉ, ÉE, part. V. le verbe.
ANNOTt.i , V. a. T. de Prat. Marquer
l'état de, biens saisis par autorisé de justice
sur un critnintl ou sur un accusé, fat i'ir.'
i'ent.iru ite^ beni sequestrati.
ANNOriNt, s. f. T. de Lith. Pique
annotine , ou anniversaire. V annua l-'as-
•]ua.
ANNUEL, s. m. Se dit d'une messe que
l'un tait dire tous les jours pendant une
année , pour une personne morte , à comp-
ter du jour de sa mort. Annuale perpetuo.
U a ordonné un annuel après sa iTi.jri. C>n
a chargé un tel Pietre de cet ..j.nuil. faire
dire un annuel. — ie dit aus.i du droit
qu'un Officier paie au Roi pour la conserva-
tion de sa charge en cas de mort. \'. An-
nuel , ad).
ANNUEL , ELLE , adj. Qui ne dure qu'un
•n. Annuo; d'un anno ; che dura un anno i an-
nuario. - Annuîil se dit aussi de certaines
ciioscs qui arrivent , qui reviennent tous les
ans. Revenu annuel. Rente annuelle et pet-
pétuelle. Annido ; annuale ; d'un anno. Le
Consulat à Rome étoit annuel , l'exercice de
cette ch,nr.^e est annuel - Plantes annuelles,
certaines plantes qui ne viennent qre de
pr.iiue , et qu'il faut semer tous les ans.
Et fiair; annuelles , les fleurs de ces pLntes.
fiante i fiori annuali. - T. dAstroft. Le mou-
vement annuel du Soleil , est l.i révolution
de cet astre , d'un point du Zodiaque , ou
même point. Il est opposé au mouvement
diurne qui est du vini;t-quatre heures. L'an-
nua rivo/unione del sole. Un api-elle droit
annuel , le droit que certains Offtc.ers p.uent
au Rui , chaque année , pour conserver au
profit de leurs héritiers , leurs charges, qui
sans cela , v..cqueroient par leur mort au
profit du Roi. .N'erra a'annuu diritto, che pa'
Francia
Iciini Uff.\uiU , accia la
carica loro passi a^U eredi.
ANNLELLEMIiNT , «dv. Par chaque
inée. Artnualmente ; d'anno in anno ; ogn'
Ar.NUITÉ, s. f. Emprunt par lequel le
débit, ar s'eng.pe à f.iire annuellement , pen-
d .m un nombre d'années limitées , un paie-
ment qui comi'rend la rente du capital , et
un remboursement d'une partie de ce capi-
tal, de sorte qu'au bout du terme indiqué,
le débiteur esc entièrement libéré. Vrestito
con obitao di paear annualmente gl' interessi
e una pornone del capitale.
ANNULAIRE , ad). Il n'a d'us.iRe qu'en
cette phrase ; Doigt .mnulaire , qui se dit du
quatrième t'ui;;t. parce que c'est celui où l'on
met le plus ordinairement l'anneau en cer-
t.^ines cérémonies. Dito anulare; anulai'o.
— Ecl'pse annul.>ire; c'est un éclipse de So-
leil , telle , qu'il reste autour du disque d<
cet astre ; un cercle nu un anneau lumineux 1
Eeclissi anulare. - Annulaire , T. d'Anat.
Li'hhete que l'on donne à plusieurs parties
du corps , qui ont de la ressembljiice avec I
un anneau. Anulare ■, anvUriu. - en T. dAr-
ch t. Il se dit des voûtes dont la figure imite
en tout OLI en punie les aniie.iux; telles sont
les Voûtes sur le noyau. Annidare , o cW'
colare.
ANNULLATION , s. f. r. de Pratique.
Cass.ition. Annulla\ione\ cassa\ione.
ANNUL(.V, ÉE.part. V. le verbe.
.ANNUl.LE.'e , V. a. Prendre nul, casser,
abulir. Annulare ; cassare ; rivocare.
ANNUS, s. m. Trévoux. Racine du Pérou.
ANS
çxts. RoiTici ddPerù.
ANOrftI, lE, part. Nohditato. ~ \\ tit
aussi iubsc. Ce'iu qui a été flit noble depuis
peu de tems. Nubile dl pochi giorni ; che i
nvhil'tato da poco tcniro.
A.\Oll[.|i< , V. a. F-iire noble , rendre
noble. S^bilitare ; anobiSirc ; rendere , far
nobt'e. Le ventre ?ni blit. V. Ventre.
ANUULIsSPMENT, s. m. Grâce et oon-
cession du Prince, par laquelle on es; ano-
bli. L i annobilire ; nobilire : nobilitare ; rcj-
ciin^ Hi nobilita.
AivODlN, INE , adj. T. de Med. Remè-
des qui opèrent doucement , et c.'.lment leç
dou'eurs. Us est aussi substantif. Anodino;
A;\0'lIS, s. m. T. d'Hisr. nat. Espèce
I de gros léi.ird des Antilles. Lucettone così
det'o.
\ ANO.MAL , LE , adj. T. de Gramin. IrrJ-
gulier. Se dit des verbes qui ne suivent pas
dans leur conjuKiison , la riçle ordinaire des
au'res verbes. Anumolo. — T. de Rotar-qt:! .
Fleur. Anuria'e. Celle qui est d'une forme
b:i,-.rre. Flore an^-vialo.
ANOMALIE , s. f. T. de Gramn. Irré-
Cul.rifé dans la conjugaison ou dans la dé-
clinjison. 4nomaHa ; irrei;^larità. — T.
d'Astron. Distanee du lieu vrai ou moyeu
d'une planète , à l'aphélie ou à l'apogée.
Anomalia.
ANOMALISTIQUE , adj. T. d'Astron.
Année anom distique. Le rems qr.e la terre
emploie à revenir d'un point de son orbite
au même -iJoint. Anno anomalist'co.
ANO.MEF.N, en.ne , s. ra.etf. T.Do;-
mat. D'ssembl.ible. Dissomigliante.
ANOM1EN, EVNE, s. m.ctf. Trévoux.
Oui est sans loi. C'/i; vive j;«7<i ler^e.
ANOMIES, s. f. pi. Ci.qui'rtcs fossiles,
dont on ne connoît point les analogues vi-
vans. Conche o conchiglie fossili.
ANON , s. m. Le petit d'une .inesse. Asi-
nelio ; puledro asinino - T. de liotan. Fruit
de l'Amérique. Frutto Arter!:ar.o.
1 ANONIS , s. m. r. de Bot.in. Arrête-
bœuf. V. .
ANONNE , ÉE , V. le vctbe.
I .4NNONER, V. a. Lire ou répondre avec
' peine , en h.LS'tant. Il est f.im. Biasciare ;
I cincischiar lc\ jwoie ; favellar rotto , cincis-
chiato; small'.-a-e i ammazzar h parole.
ANONYimE, adj. de t. g. Qm est sans
nom. 11 se dit d'un auteur dont on ne sait
peint le nom , et des écrits dont on ne sait
point l'Auteur. Anonimo. - V est aussi subst.
m. L'anonyme qui , etc. l' Anonimo che , ec.
— On appelle aussi anonymes , ceux jui n'ont
po'ut encore reçu de nom au Ba]
.-i nitant immédiat
bjttrsi'
ce qui 1
che^ ,
». - Il se dit i^énér
i point de nom. Ano
ide
ha nome di
lent de tout
o o innomi-
ANOIÎDIE . s. m. T. de Mir. On appelle
ainsi des tempîtss du vent du Nord , qui s'é-
lèvent dans certains tems, dans le g.>lfe du
M xique , et sur les cotes de la nouvelle Es-
pa"ne. Tirmontana.
A NOREXIF. . i.f.T.de Méd. DégoAt des
alimens , par dér,TnRemciit d'estomac. Ano-
ressi.i ; inappetenza ; natitea de' cibi.
ANC»'' MAI. , lE, adj. Trévoux. Ce qui
ei" sa. s r.^g!e. Irregolare ; sen^a norma ;
anomal- . _
ANQUILLEUSE. s. f.Tr'vo-.x. Femme
adroite qui vole les Marchands. Donna scal-
AN.SE , s. f. La partie de certains usten-
siles , de certains vases , par laquelle on les
prend peur s'en servir, et qui es: ordinaire-
ment courbée en arc. Man-co d'un v-rso. —
Anses de la bombe. Manichi delia bomba.
- 7". de F'-ndeiir. Ce sont les anneaux par
où les cloches s'attachent et se suspendent
en c'qiiil-bre. Anelli della campana. - T. de
M.ir. Bras de mer qui se jette entre deioc
rivaux. Provision Ce ANNUS, s. m. r«voi/x. Kacine flu l'erou. 1 pointes de terre , et y forne un enfonce-
f/ia. - Sotte d'dtbre 0.> ptétcnd qu'slle éteint la vertu prolifi- ment. C«/ji «n». - Prov. et bass. laite le
A N T
p»t à deux anses , c'est mettre les tniins sur
les côtés. McrtirU hrjccia su' fianchi.
ANSEATIQUE , aci). 11 se dit de certaines
Villes unies ensemble pour le commerce ,
sous de certaines c^nsmmions. Anseatica.
AN<£R,v.a. r. de BoKsdUr. Cesr gar-
rir une pièce quelconque d'une verge de fer
courbée en cintre, d^mt les extrémités s'at-
tachent aux bords de l'ouvrage, i'orre un ma-
nico di ferro. , _ , ,.
AN>>ÉTTE, s. f. T. de M:iuiir en auvre.
Attache dans Lquelle on passe le ruban d'une
croix etc. Campanella. — Ansetres , l . de
Mar. 'b'ont des bouts de cordes qui servent
d'ourlets aux voiles , et dans lesquels on passe
«i'au'res cordes, t'aff'""' A ''u.'i/ia.
ANSJ'ECr , s. m.l.de Ma-. C'est ains:
eue les .M:te!ois appellent un levier. Mano-
relU.
AKSPESSADE , s. m. Bas-O.T.cier d'In-
fanterie , au-dessous du Caporal. Lan^ias-
'^'aNTA , s. m. T. d'Hisi. Nat. Animal du
J'sraev.ui qui a une trompe. Anta.
ANTAGONISME , s. m. Dans l'économie
animile , c'est l'jction d'un muscle dans un
sens opposé à celle d'un autre muscle so:î
ant.igoniste. Antagonismo. , . ,
ANTAGONISTE . s. m. et f. Adversaire ,
celui qui est opposé à un au;re dans quelque
sentiment, d.ir.s quelque opinion. Antagonista,
riyate ; competitore ; contra itito'c ; ary^sa-
rio; emulo, — T. d'Anat. Muscles siitago-
nistcs , les musc'es qui sjnt attachés à la
même partie , et qui tirent l'un contre l'au-
tre : et en ceae phrase , sntaj^niste est ad-
jectif. On dit aussi au substantif, cbaq-.ie mus-
cle a son antago.tiste. Ogni muscolo ha il suo
antagonista.
AN TA LE ; s. m. T. d'IIist. Nat. Sorte
de coquillage fjit en tuyau, borta di conchi-
*■ AN TALGIQUE , adj. et s. T. de M-d. Y.
An.-f'in.
ANT.^N.s. m. L'année qui précède cel'c
qui co.irt. 11 est vieux , et ne se dit guire
q'.i'en cette phrase proverbiale. Des neiees
d'Ant;.n. Nevi dell'anno scorso , deW aìtr'
""aNTANACLASE, s. f. Figure de Rhéto-
rit; !■;. Répetiti.>n d'un mêm.; mot pris en
din irens sens. Antanaclasi.
ANTANAGOGE , s. f. r. de Rkétor. Ré-
crimination. V.
ANTANAIRE, ad), r. de Faucon. Se dit
d'un faucon qui , n'.iyant pas mai, ala pen-
nz.^e de r..nnctf précédente. Falcone che ha
ancora le sue prime penne.
AN'TANATiSME , s. m. T.Dognat.Ex
rtur de ceux qui soutiennent b mortalité de
"ANTAPHâonTsiAQUE , adj. de t. g.
et s, m. T. de Mid. Remède qui éteint la
vi .'.cité des désirs am.nireux. Antfroitlsiaco.
ANTAPHilODITIQUE , s. m. r. de
T>U.i. Remède contre les maladies véné-
riennes. Aiiùvene-eo.
ANTARCTIQUE, adj. de t. g. Méridio-
n.'.l. Q.ii est opposé au Pôle Arctique. Antar-
tico ; australe ; meridionale.
ANTARE'.), s. m. Nom d'un», étoile fine
de la première jr.mdcur , qui est dans le
cœur du scorpion. Stella fitsa delt.i prima
i;rû~..i^lia , chz e nel cjore della scjrpione.
ANlECEDE.MM:?Nr, ^W.T.de rhU.
Précédemment. Ai::czdcnteme.-.tc ; prim.^
ANIECEDENCE , s. f. t. d'Astron. Àn-
lecedjn.-ia.V.
ANTECEDENT, s. m. T. de Gram. Il se
dit des noms et des pronoms , quand ils pré-
cèdent et régissent le relatifQui. vÌ7f<:«i;inff.
- T. de Logique. La première pr.rtie d'un ar-
p '.men; , qu'on appelle enthvmèr.ie , et
I li ne consiste qu'en une scu'e proposition
dont on tire une conséquence. Aitccedcnte.
- T.deMacr.ém. L3 '.iremier des deux ter-
\:5 d'un rapport , par opposition à couié-
qucrt nui e: ; U -h.m.L Ap^ce.'.cr.u
Ai\ fECZEINT. EKT2, adi. Qï
~^ est au-^
À NT
paravant, qui précède en tems. Antecedente;
che precede ; che va avanti.
AN rECEDENTXA , T. d'Astron. On dit,
qu'une planale se meut en antecedenza ,
lorsqi'clle paroìt aller vers l'Occident contre
l'oriire des signes , coinm^ du Taureau dans
le Bélier. In antecedentla.
A.'-frECEti.SEURSjS.m. pi. T.d'hist.mod.
Nom dont on honoroit ceux qui précétioient
les autres en q.idqae science , du mot latin
Antecedere. Antecessori predecessori. — On
donne aussi ce nom aux Professeurs de Droit.
Frof:ssore pubblico di Lerge.
AN TECHRb f , s. m. Celui qui est opposé
à _ Jesu>-Christ , qui est ennemi de Jesus-
Chrisr. Il se dit partiaiherement d'un Séduc-
teur qui sera ennemi de la véritable Religion,
et qui , suivant l'opinion commune, viendra
dans les, derniers tems. >4/ïr;criffo; seduttore.
ANILMIDE, s. m. X . lioian. V. Ca-
momille.
ANIENALE, s. m. T. d'Omit. Oiseau
d^ mer vers le Gai» de iionne-Es;)érance.
Ant^naù.
ANfEN'.VE, s. f. Longue vergue, lons'.te
et grosse perche qui s'attache a une pj.i'ie
vers le milieu uu vers ie haut du mit , pour
soutenir les voiles. Antenna, en p.i.-Ij... des
voiles latines, tcnnone, en iiarlantde; voiles
quarrées. - Antennes, au pi. T. de Naturai.
£>pèces de cornes moniles que pUisi.-urs in-
sectes portent sur la tête. Antenne. Les unes
sont sim;>ies , en filets ou hliformes. FllI/ov-
mi. p'.nKres sont en massue. Clavate ; ou
terminées par des boutons. Capocchiute , ou
Prismatiques, /''7j;«jï:c/.'f j quelques unes en
peigne ou barbues sur les côtés. Fcitlr.lf.,rmi.
ANTENNULE, s. f. T. d'hist. nui. Es-
pèce de petites antennes qui accompagnent
les côtés de la bouche d'un grand nombre
d'in.ecteî. On les nomme aussi llarbilloni.
P.://-.', o Antennette.
AN ^£PE^•ULT1E^4E , adj. de t. g. Nom-
bre d'ord.-e. Qui précède immédiatement
le pénultième. Anupenultimo. - Il es: aussi
s.ibst. L'antépénultième d'un tel mot est
ioni.ue, ^Cantep^aultima è lunga.
ANTEi'HIALTlQUE , adj. T. de MU.
Remède bon contre le caucliemar. Rimedio
contro l'incubo, o sia fantasima.
ANrF.PREUICA.VlENS,s.m.pIur._T.rfs
Logique. Questions préliminaires qui éclair-
cisje.it et facilitent !a djctrine des prjdica-
mei-s et des cathéjories. Antepred:ca:nenti ;
predicamenti preliminari,
ANTERIEUR , eure , adj. Qui est svant ,
qui précède en ordre de tems. Anteriore.
ANTERIEUREMENT, adv. Précédem-
ment. Anteriormente : prccedentcrn'nte.
ANTERIORITE', s. f. Priorité de tems. Il
n'a guère d'usage qu'en Pratique. Anteriorità;
priorità di tempo.
.ANTES, s. m. pi. Trévoux. T. d'Archlt.
Pilastres qu'on mettait au'refois au corn des
murs des édi.ices. FiLastri nelle cantinate
de4'edificj.
ANTESCIENS , s. m. pi. T. de Géogr.
Con're-hnbitans en un même contrée du
méridien , et e.n divers parallèles éloignées
également de l'éauateur. Antlscj.
ANTESTAI URE, s. f. T.. le Guerre. Re-
tranchement fait de palissades et de sacs à
terre, établis à la hâte, pour disputer le
terreni. TrincUramcnio fatto in fretta con
palafitte , e sacchi pieni di terra , per contrastar
il terreno al nemico.
ANTESPHO.UES , s. f. pi. T. i' hist.
anc. Fêtes en l'honneur de Proserpine. Feste
dedicate a Proserplna.
ANTHELIX , T. d'Anat. Le circuit inté-
rieur de l'oreille externe , ainsi nommé par
opposition au circuit extérieur, appelle hélix.
An'elice.
ANTHEL.MINTHIQUE . ad. de t. t;. II
s?_ dit des remèdes contre les vers. Antel-
mintico,
AN rHÉRA , s. f. T. de Pharm. Le jaune
qui est au milieu iz la rose. Antere della rosa.
AiNTHESTERIES , s. f. pi. T. d'hit:, anc.
A N T 4J
Fêtes des Athéniens en l'honneur de Bacchui.
Feste , che si celebravano tn oaor dt tìacco.
ANfHOLOGE.s.m- Trévoux. Nom d'un
livre appelle, fisurs des Sànm. FiotUegio.
ANTHOLOGIE, V. et écrivez Antolosie.
ANTHOXA, V. et écrivez Antoxa.
ANTHRACI TE, s. f. ou iCHIS i Us, s.m.
Trévoux. Pierre tacile .i couper. C'es't une '
espèce de talc , de coj'eur sair.jnée et lui-
sante. Antracite , o sia Carbon J.jss:U, ichis- '
toso, 0 lavjgnosû.
ANTHRAX , s.m. T. de MJd. Espèce
de charbon vit avec enflure e! ries douleurs
algues ; on les nomme aussi charbon des
paupières. Aitrace ; carhonchio
AN THROPUGRAPHIE, s. f. T. dcMéd.
Description da toutes les p..r:ies du corps
humain. Ait'opo^ — •. ^
ANTHROPOLv •-: E, s. f. Figure par la-
quelle 1 Ecriture Samte attribue à Dieu de»
actions, des affections humaines. Antropo-
iilS^^-, L»3ns 1 economie animale, c'est un
Traite_ ou Discours de l'homme. Àitije:,io-
gia; trattato o iMlc >rsa su l'iomi
ANTHROPOMA.VTIE, s. f. T. dé Divin.
Espece de divination , qui se fait par l'.fis-
pection des entrailles d'un homme mort.
Antropomaaùa.
At. IHROPOMETRIE , s. f. T. d- Méd.
C.-,i-.,i(U;ation des parties de '.'homme suivant
jut:s se-, dimensions. Antropome'rla
AN'T.-vCPO.MORPHiTE. s. m. CeUii q„i
attrioti- a Lieu une hgure humaine, ^«ro-
foniorfita,
ANTA )i'CPATH!E. s. f. T. de Théol.-
Discours par lequel on attribue à Dieu ce
qui ne con/ien- qu'à l'homme. Antr<,s:ovaiiii
A.'vTHROPOPHAGF. * j.det / et s îl
ne se dit q le des f» mmo qui mangent de
la cn.iT humaine. Anfo-j.fafo
ANTHROPOPHAGIE, s.'f.'£,oc/. C'est'
Ucte ou riHDtude de manger de la cliair
humaine. Ant'o,.oj.tgta,
ANTHYLLIS , s. m. T. de Boean. Pl.inre
v.'.lner-ire, dont il y a deux espèces. ^««//io;,
antihe. '
AN' n , Préposition empruntée du Grec,
et qui s'emploie en Français dans plusieurs
mots composes , pour marquer opposition,
contrariété. Ainsi on dit. Anti-scorbutique,
Anti-pyrétique ,en parlant des remèdes contré
le scorbut , contre la fièvre. On trouvera
dans le Dictionnaire ceux de ces mots com-
posés qui sont le p'us en us.^!;e , car il seroit
mutile de rapporter tous ceux que le besiin
pu le caprice peuvent faire imaf,inar. II se
joint encore i pluiieurs mots Français dans
le sens de la préposition Ante des Latins ,•
pour marquer l'antériorité de temps ou de
lieu. Tels sont l-;s mots composés , Antidate,
Antichambre , etc. La mèmt distinction se
fait dans la langue Italienne. 'V. Anti dans"
r.uure Volume.
ANTIA , s. f. T. d'hlst. nat. Espèce de
poisson. Sorti dl pesce,
ANTIACIDE , adj. et s. T. de Méd. Re-
mede contre les acides. Rimedio contro gli
^ANTIAPOPLECTIQUE, adj. et s. T. de
Med. Remede contre l'apoplexie. Aatiapo-
'' ANT1ARTH1ITIQUE , ndj. et s. T. dt
Méd. Remède contre la goutte. Ant'artrico.
ANTIASMAIHIQUE, adj. et s. r. dl
M:d. Remède contre l'asthme. Rimedio contra
ANTIBACCHIQUE , adj. et s. m. T. de
Poesie Latine. C'est un pied de trois syll.1-.
be;, les deuxjprem'èrer longues , et la troi-
sième brève. Antlbacchico,
ANTICABINET, s.m. r. d'Arc'nlt. Pièce
entre le sallon et le cabinet, iippellé com-
munément .Salle d'assemblée. Sala -, salotto.
ANTICHAMBRE , s. f. Celle des pièces
'un appartement , qui est immédiatement
ant la chambre. Arilcamera.
ANTICH.<ESE, s. f.r.^ePrnf. Convention
par laquelle celui qui emprunte de l'argent,
engage un héritage au Cféancier, à la ciiarje
F i
d'un
44
A N T
qu'il en jouisse , et que les fruits lui appartien-
nent pour l'intérêt de son argent. Anùcrcsi.
ANHCHilETlEN , exne, adj. et sast.
Trévoux. O|>poié i \i doctrine Chrétienne.
Ant:cr-u:,.,r.o.
A.N'TICHRHTIANISME. s. m. Trcrout.
Religion 0]i;)Osée au Cliristiiinisme. Antl'
criitianesimo.
AN nCHTONE , $. m. et f. T. di G^-
graphie. Qui h.ibite une terre opposée à
celle qu'habite un autre. Antictono.
AN/ ICII'A riON . s. f. Action ;>ar laquelle
on anticipe. Antìc'pu^ione i anticipamcnto.
— On appelle Lettre» d'anticipation ,des Let-
tres de Chancellerie , pour anticiper un appel.
Rescritta per obbligar i'.iypdUnte apromuo-
v^rt Cafpellj\iortc, — Usurpation f.iite sur le
bi£n ou sur les droits d'autrui. C/jurpai'n^ni:.
— Figure dL' Khéthoriqu- , -isr laquelle l'Ora-
teur réfute d'.ivance les e', oses qui lui peu-
vent être ohiïctées. Antictpainme. — Par
anticipation , atlv. Par avance. Ant-clpata-
mtntei ay.znt: tratto -j prcventîvamcrite,
ANTICIPE', ÉE, part.V. son verbe, -adj.
/oie anticipée ; une joie qu'on a dans la vue
d*un bien qui n'est pas encore arrivée. On dit
de même une douleur anticipée , une con-
noissance an'icipée. Gioja\ dolore anncipatj.
ANTICIPER , V. a. Prévenir, devancer. Il
ne se dit que dii t3:r;]js , et p.ir ellipse . des
choses dont or. prévient le temps. AntU-'-pc:;
prevenire. — T. i^; Prjf, Anticiper un appel ;
faire assigner devant le Juçe supérieur l'ap-
pellant qui diffère de relever son appel.
Ottenere ni rescritto , per cui si castrigli
V appel'ante a promuovere i* apfelU^wne.
— Usurper sur autrui. Usurpare.
ANTlÇŒUa, «. m. T. deMare'cha/. Tu-
meur qui se for ■»- vis-à-vis le cœur du
chev.nl. Am,cuorc.
ANTI-CO.NSTITUTIONNAIRE , ad).
et s. Trévoux. On appelle ainsi en France
ceux qui sont opposés à la Constitution
Unigenitus. Anticostitu\ionario , àictsi di
talora , che sono cor.tr.irj alla Bolla Vni^
genitus.
ANTIDATE , s. f. Date mise faussement à
une lettre, à un act;, en m.irquant un )r>iir
antérievir à celui auquel l'acte a été passé, ou
auquel la lettre a été écrite. Antidatu.
ANTIDATF.', ÉE, pnrt. Antidatcto.
ANTIDATER , v. a. Mettre une antidate.
Antidiirare.
AiNTlDOTAIRE , s. m. T. de Méd. Livre
dans lequel sont décrits les remèdes; lieu où
on les compose. Antidotario.
ANTIDUIE, s. m. Conrre-poiscn , re-
mède pour se garantir de l'effet, du poisoh,
du venin. Antidoto, conl'ayve'cno.
ANTiDOXE , s. m. T. de UtUrcie. Pain
lénit que l'I-'ilise G/ecquc distribue au lieu
de l'Euclvtiti,. , à ceux qtii n'ont pas l'u
communier n^-u;r quelques raisons particuliè-
tes. Anl-d. xo , n pnne hen:detlo.
ANTIDYSSENTF.RIQUE, a<li. et s. T. de
Méd. RemJde contre la dyssenterie. Antl-
^sfenrerîco .
ANTIENNE , s. f. .Sorte de verset que
le Chantre dit en tout ou en partie d.in:
rOftice de t'Eftlise , avant un Pseaume ou
tin Cantique , et qi\i se rét'ète ajirès fou*
«ntier. Antifona. - fii;. et f.:m. A.uioncer
«ir.e triste , une fâcheuse antienne ; annon-
cer une triste, une fà.heuse nouvelle. Dar
Mne cattiva nuov.i.
ANTIEPILEP MQUE , ad), et s. T. de
Miit. Remède contre l'épilepsie. Antiepi-
lettico.
ANTIFFBRII.E, T. de Méd. V. Febri-
fuftr.
ANTIFKE, s. f. Trévoux. Terme d'Argot.
iîonî se servent les pueux et les voleurs
de (tr.ud chemin : h.ttre l'antiffe , ou battre
festrade. Rarr r le rtrade.
AN riGÉOMETRE , s. m. Trémux. Nom
«le ceux qui ont mal parlé des M.ithémati-
^les en cenei.iI. Ar.timat-ntaticn,
ANTK;0KIL'M. s. ,.,. t. de Cortm. Nom
^le kl ifâUDcicc dosnciu à l'émail tldai
A N T
ils couvrent la terre pour en fa'ire la faùnce.
Vetrina.
ANTIHECTIQUE , adj. et just. T. de
Méd. Kemtde contre la phtisie et autres
m.iladic$ de consomption. Rimedio cont o la
'"an rWYDROPIQUE , V. Hydragogue.
ANTIHVi'OCUNDKIAQUE , adj. et s.
T. de '. 'd. Ueinide contre la mélancolie.
Ar.time^.nc.uco.
ANiriiiVSTtRlQUE, ad), et sust. T. de
Méd. Remède contre les vapeurs. Antlsie-
rico.
ANTILLIS, V. Antliyllis.
AN 1 ILOGARirH.-lE , s. m. T. de Ua-
them. Il '.e dit quolquefois du complément
du logarithme d'un sinus , d'uiie taiigtnte ,
d'une séc.inte. AntiloKarttmo.
ANIILOGIE, s. t. T. Didact. Co.ntra-
dictiûii d ins un discours. AntUoi^ia.
ANTlLOIMinUE, V. Antipestilentiel.
ANTILOPE, Encycl. V. Caselle.
ANTIMELANCOLIQUE, V. Antihypo-
condriaque.
ANflMENSE.s. f. T. Eceks. Espèce
de nappe qui sert à PAutel. Tovarlia d'un
Altae.
ANTIMETATHESE, Anti.mktabale,
& Antimétalepse , s. f. l. i>ynonymci
de Khithorl-iue. Figure qui consiste à répéter
les mcînes mots , mais dans im autre sens.
Anl:rtcta-C!Ì , o antimctalepsi.
ANTIMOirvE, s. m. Demi-métal , dont la
couleur resseioble à celle du fer nouvellement
cassé , mais qui ne paroît composé que d'un
asicmbliite de stries ou d'aiguilles, et qui sj
diîiipe et se réduit en fumée dans le feu.
Antimouio i stïbio.
ANriMONARCHTQUE, ad). T. d'hist.
Ce qui s'oppose ou ré.iite à la Monarchie
ou gouvernement royal. Antimonarchico.
- Pour Républicain , V.
ANTiMONiAL, ale, ad). Trévoux. T.
de Méd. Qui appartient à l'antimoine ; ou
il entre l'auiimoinii. Antimoniale , stibiato.
- On dit auisi les antimuniaux au suhst.
pour dire Préparations d'antimoine , ou mé-
dicamens dont l'antimoine est la base ou le
principal ingré'lient. Antimoniali,
ANTINÈl'HRE'riQUE, ad), et s. r. de
Mél. Remède contre la néphrétique. Anti-
AN ITNOMIE, s. f. Contradiction vérita-
ble ou apparente entre deux Loix. Contia-
rietj di /rcj'' ; antimonla.
ANTIP AI'E, s. m. Celui qui se porte pour
Pa;'.e sans être légitimement et canonique-
mcnt élu. Antipcp.:.
ANTU'.IRALLELE, adj. m. et f. rrirvor^.v.
T. de Géomét.ie. Se dit des bases d'un
annb qui en a doux, lesquelles ne sont pas
p. r; Pèle; entr'elles.
ANTIPARALYTIQUE, ad], et s. r. de
ii!éd. Remède contre la paralysie. Anitpara-
' ANTIPARASTASE. s. f. F/«. de Rhétor.
Elle Consiste en ce que l'accusé apporte des
r iîons pour prouver titi'il devroit plutôt être
1 ué (Tue blâmé, .s'il étoit vrai qu'il eût lait
ce q etn lui oppose. Antiparastasi.
AN (liWSTF., s. m. r. de Prosodie. C'est
un pied cotn'>osé de deux .iturcs pieds , d'un
ïiiilie et d'un chorée. Ainlpasm.
.'>.''; TIPATHKS, s. m. T. W/it'.tt. n. «.Es-
pèce de corail noir , mais plus brancliu et
ayant les mêmes propriétés que le corail.
CorMlo ne,a.
ANTIPATHIE , s. f. Sentiment naturel
d''i| position qu'on a pour quelqu'un , pour
quelque chose. Il se tlit des personnes, des
aijim.iiix et des choses ina-im<;cs._.i«(('/i<iria ;
eii versione. - EloiRneiiieiiî , avc-sion qu'oti a
p lur cert.i'ncs choses. Avilir de l'an'ipatbi-j
pour hi lecture, pour laMusique. A> versione ;
cnntrj!;genin ; antipatia ; ripurnan^.j. - L.i
haine est plus volontaire que l'aversion, l'aii-
tip.-it'nie et la répu'in.incc ; elle est pour les
personnes; Paversion et l'antipathie pour t-iut
iiulikuni.-teineut j et la r^pugjiance your le»
A N T
«citons. V. ces mots. — Antipathie,. T. it
Peint. Désigne l'opposition qui se trouve
entre certaines couleurs. Nimistà di colori,
ANTlPATHlQUt, adi. Contmire, opposé.
AnciLjtico i ccnr-arto , oirosto; ripugnante,
ANriPERhl ALTIQUE , adi. Qui est
oi'po é au mouvement i éristaliique. Il se dit
princiialement du m vivement des intestins,
Ant'peris'.alt'co. \' . Péristjltique.
ANTIl'ER'tSTASE , s. m. r. Didact. Ac-
tion de deux qualités contraire-;, dont l'une
augmente la force de l'autre. Andiperistasi ;
antiperistasi \ contratto ', contrapposiiione ;
"ANr'î'pEVnLENTlEL , elle , ad;. T. de
M.d, Remède contre la peste. Antipestilett-
' ANTIPHLOGISTIQUES , s. m. pi. r.
de A!cd. Remèdes propre» à diminuer l'ef-
fcrvvscence du s.-uis. Ari'.itZ>gisiici.
ANTIPHONAIRE. rréyoux, V. et dites
Amiphoni-r.
AN I l?HONlER,s. m. Livres d'Eglise où
les antiennes sont notées avec des notes de
Plein-chant. Antifonario.
ANT1PHKA.se, s. f. Figure par laquelle
on emidoie un mot ou une fa^on de parler,
dans un sens contraire à sa véritable signî-
cation ordinaire. Antifretii. — En parlant d'un
frioon , on dit par antiphrase ; Cet hcnr.êtc
homme. Oucl (."lamu.^mo.
ANTIl'ÌÌTISlQUE. V. An-ihectique.
ANT1PHY',I'QUE, adi. de t. g. r. Oo;.
mat. Ce qui csi con're la nature. Autijîsice,
ANriPLEURITlQUES, s. m. pi. r. de
Med. Remède contre la pleurésie. Rimcij
contro la plcuresia.
AN ITPODAL, LE, adj. Trévoux. Qui est
antipode. Le méridien antipodal. Il meridi.ina
opposto.
ANTIPODE, s. m. Celui qui habite d.ms
un endroit de la terre diamétralement op-
posé à un autre. Il se dit i>lui ordinairement
au pluriel. Antipodi. — On dit_ proverbial,
qu'on voudrait qu'un homme fut aux anti-
podes , pour dire , qu'il fût bien loin. Vor-
rei c/i'tfj/i fosse a^li antìpodi , o a franche
matemme. — On dit d'un homme oui a l'es-
prit de travers , que c'est l'aiitipoce du bon
sens. £' un no>nj che ha dato le cervella a
rimpcdulare ; tff/i ha il cervello nelle cal-
ÀNTIPROSTATE, s. m. r. d'Anaiom,
Prostate inférieur. Antiprostata,
ANTIPTOSE . s. m. r. de Gramm. Po-
sition H'im cas pour un autre. Adoperare nn-
caso per un a!ìro.
A.'JTIPUTRIDE , adi. et s. r. de Méd,
Rciri'de centre 'a pourriture. Antiputrido.
ANITPYIQUE, adi. «t 5-.^- '•''^ Méd,
R'nicdc qui arrête la suppuration. C'h: ar-
resi.i la s'^p:>;r.i-.;ne.
ANTIPYRETIQUES , s. m. pi. r. de
Médecine. Remèdes contre les fièvres ; ou
fébrifuges. VcbTifnf'.e.
AN riPYRO TIQUES , s. m. pi. T. de Méd.
Remèdes contre la briMurc. Antipiroitco.
ANTIQUAILLE, s. f. Terme de méiiris,,
don; on se sert en p.trlan" de certaines cho-
ses r.n:iquci de peu do v.ileur. AKticagJia.
— 11 se dit auS5Ì de certaines choses usées,
0^ de peu de valeur', comme de vieux mtu-
blei. Ànt-ca-'iacce ; erse antiche.
A\'TiOUAIRE . s. m. Qui est savant dans
la conuaiss,in.-e des monumens antiques ,
comt-i" sf.-.tiies , méd. illes , etc. Antiqu.trio.
ANTIQUARIA!' , s. m. rrtvo...i;. Coii-
noi;s-inc-. de l'anMtpnté. Anti':ttanaro.
ANTIQUE, adi. ^^ '• S^- ^'°" an-Icn II
est o'ip.)«e à modcne , et il ne se dit qu'en.
p.irl.nt (les ch nés d'un temps fort reculé.
Antico ; vetusto. — II se dit aii-<i il<-s person-
nes nvpr'"ées en âge , par rai'I?rie.
ANTIQUE, s. f. Il se dit des monumens
cur'oux qui nous sont resté, de l'antiquité,
comme médailles, stames, agates, vases, etc.
Anticiglia. - A l'antique, adv. A la maniere
antique. All'antica.
ANTIQUE". ÉE. part.V. le TCrbs,
A N T
ANTIQUES., V. 3. T. ii Relieur. En'io
Ever la tranche il'im livre de petitei figures
de diverses couleurs et relevées en or. Ador-
nare , abbellire il taglio de' Lbri.
AN nÔUlTE', s. f. Anciennsté. Ancichiù;
vetuiti. - Il se prend aussi collectivement
pour tous ceux qui onr vécu dans les siècleî
fort éloignés du nô're. V am.chirà, gli anti-
ehi; gli uomini i!:'s:col: antichi. - Les siècles
les plus éloignés. L' ant'chità ; i secoli flù
remoti, antichi. - 11 se di/ nu'si des choses qui
nous restent de l'antiquité- En ce sens , il se
dit sur-tout au pluriel. AnucugHa. - prov.
De toute au'iquité , c'eit-à-dire , ce tout
temps , ou dès les temps les pliu recules. Da
tutti i tempi ; da "n umfo anuchiisirr.o.
ANTIRKHETIQUE, sd). m- et f. et s. tn.
T. Do£mMÌìiiz. Contradictoire , f.iit pour
coinb.ittre , pour réfuter. Contra<idi:orio.
ANna.viiiNUiM , s. m. r. de Botan.
Plante propre à embellir le vis.ige. .intlr-
ANTISALI.E , s. f. T. i'Architect. Pièce
d'at'partemcnt qu*on trouve avjnt la salle.
■* a'ntIsCES , ou ANTISCIFNS , s. m.
Îil. r. d'Asiron. Ce sont deux points éga-
ement éloignés des Tropiques. A-itiscj.
ANTbCORBUTlQUE , adi. T. de Med.
Oui prévient ou guérit le scorbut. Antiscor'
tiitico.
A.NTISPASE, s. f. T. de Méd. Révulsion,
teî.ju- d'humeurs. Rivnlsion:.
AN riSFAbMODlQUE , s. et adj. r. de
Méd. Remède contre les convulsions. Aitis-
Las,iod,co.
A NITSP ASTIQUE, adi. T. de AfiV. Qui
opère par révulsion. Ret't-llente.
ANTISPODE . s. f. r. de Chym. Faux
spoda qu'on emploie à la place du vrai.
Si'odia falsificato ; antispodio.
ANnSTROl'HE, s. f. Nom que portolt
chei les Grecs , une des stances des choeurs
dans les pièces dr.imatiques. C'étoit ordi-
nairement la seconde , sembljble pour la
me.uire et le nombre des vers à la première,
^ti'on nûinmoit .Strophe. La troisième se
nommoit Epode. Le mot Antistrophe n'est
d'.iucun us.'ge auiourd'hui dans la poésie fran-
coise. Antistrofc.
ANnrHENAR.s.m.Nom que les Ana-
toniistcs donnent à plusieur; muscles, autre-
ment appelles abducteurs. V.
ANrirK'r-'.SE, s. f. Fi?ure de Rhétorique
par laquelle l'Orateur oppose d.^ns une même
période des choses contraires les unes aux
autres , soit par les pensées , soit par les
tcrmci. Ar.tiiesi; contrapposto,
ANTlTHtTE, adi. de t. p. T. Ac Rhét.
Opposé , contraire , disposé en forme d'ithé-
AN'tÏtH£I i'QUE, adi. T. de Rhetor. Qui
tient de r.iiKÌthé:e. Che è cor.rrapfosto.
ANT1TRAC;US , s. m. T. d'An.u. Partie
de l'oreille externe opposée au trègues. aji-
ti trago.
ANTITVPE , s. m. r. Eccles. C'est la
ir.cnie chn^e que Figure ou Type. V.
ANTIVENEIUEM , r. de Mcd. Remède
qu'on epiploie contre les maladies vénérien-
nes. Ar.t'vencno.
AÀTUFLE de girofle. T. de Comm. C'est
le nom q.i'cu donne aux t^lrofles qui sont
restés sur les plantes aprè^ l.i récolte. Garo-
fano che rim.mc su r albero dopa h racolla.
A.'sTOlSER, V. a. r. .fs /jr^/n. Empiler,
mettre en pile. 11 se dit des tas de fumier.
Aiur.uccliia-e ; stivare,
ANTOIT , i. m. r. de Mar. Instrument
de fer , ccitrbe , dont on se sert dans la
construction de, i\. vires, pour faire approcher
les bordages près ;les met^ibres , et les uns
près des autres. Galloccia.
ANTOLOGIE , s. f. Proprement recueil
de ficLir;, et ordnvairement Recueil d'épi-
pram i-.es de divers Auteurs Grecs. Florik-
. ANTONOMASE , s. f. Figure de Rhéto-
cique , qui mec ua nsm appelUtif au Ii«u du
A P A
rom propfe. On dit par antonomase, FApô-
tre, pour dire St. Paul; le Philosophe, pour
dire Ariitotej l'Orateur, pour Ciccron ; le
Docteur Angébque , pour dire St. Thomas
d'Aquin; le Pere des Dieux, pour Jupiter; la
plaine litiuiQe , pour la mer. Antonomasia.
AN TOSA , s. f. Plante dont les fleurs sont
purpurines , et qai est un préservatif contre
les venins. Antora.
AN rOXA , s. f. Plante dont la racine est
hûitne contre !a morsure des bètes venimeu-
se. Antuxn.
ANTRE , s. f. C.iveme , grotte faite par
la natu.re. Antro ; caverna ; grotta ; spelon-
ca. — Antre buccineux , T. d*Anat. V.
L,ibyriiithe de l'oreille. — Antre d'Hygnier.
V. Os maxillaires. - £»cycl. Antre ou Bo-
thynoé , Sotte de météore. V. Aurore Bo-
réale.
ANTilIQUE, s. m. Trévoux. Plante a;ié-
ritive. Soita dt planta.
AXUER des perdrix , r. de Chasse. C'est
choisir , qu.md les perdrix partent , le
moment favorable pour les tirer. Lasciar: ,
stendere le, pendei per prender la mira.
ANUITE , ÉE , pan. V. le verbe.
ANUITER , s'ANUlTER, v. ree. Se met
tre à la nuit, s'exposer à être surpris del
nuit en chemin. Lasciarsi sorprendere della
notte viaggiando ; tornar tardi alla sera.
ANUS ,s. m. T. d'Anat. Le fondement,
ou l'extrémité de l'intestin Rectum , qui se
rétrécit et se termine par un orifice étroite-
ment plisse. Forame ; ano ; anello. - On
le dit aussi d'u.ie ouverture foiinée par les
quatre convexités des éminenccs qui se trou-
vent sous la voûte à trois piliers du cerveau.
Ano o sia orifiiio del condotto detto aC'jue-
dotto del Silvio.
AN.\IÉrE', s. f. Perplexité , travail , pei-
ne et embarras d'esprit. Ansietà; ansia;
aj^anno ; sollecitudine ; travaglio \ arìtbascia ',
pensiero.
• AOMBRER , V. n. Trévoux. Couvrir
de san ombre. Adussiare.
AORASIE , s. f. Trévoux. L'invisibilité
des Dieux. L'invisibilità degli Dei.
AORISTE , s. m. ( On prononce oriste.)
T. de Grammaire , qui ne se dit que de
ces sortes de prétérits des verbes , qui
marquent inrtéftnitivementletenis passé. Dans
la Langue Française , il se dit du prêtent
qui n'est pas formé du verbe auxili.iire Avoir ,
ou Etre. Aoristo ; perfetto ; assoluto , non
comporto.
AORTE , s. f. T. d'Anat. Artère qui s'élè-
ve directement du ventricule gauche du cœur
et de la se partage dans toutes les parties du
corp.s. Aorta.
• AOUSTERELLE , s. f. Vieux mot,
auiourd'hui Sauterelle. Locusta.
AOUT , s. m. Ç prononcez Oùt ) Le huitiè-
me moi, de l'.iniice. Agosto — Lorsque ce mot
est mis avec l'.Trticle , il signiiie , la moisson,
V. — La m!-.\oût, pour dire, le quinzième
du mois d'Août. Li quindici d'Agosto ; ilmei-
^o Agosto.
AOUTE, ÉE, part. Mûri par la chaleur du
mois d".\oût. Maturato a for\a di calor della
st.i.^ione. V. Aoiiter,
AOUTER , V. a. (prononcé l'A ) Faire
mûrir. II n'a guère d'usage qu'au partici-
pe. V.
AOUTEaON, s. m. (prononcez Oûte-
rin ) iVloissonnew , celui qui travaille à la
récjlte ('es ira'ms. Mietitore.
APAGOGIE, s. (. Dém.onstraîion d'une
proposition , par l'absurdité de la proposition
contraire. Apagogia.
APAGOGIQUE, ad), de t. g. T. Dog-
mat. Qui appartient a l'apagogìe. Apago-
"apaisé, ée , part. d'Anaise
• APAISE.MENT, s. m.TrtV
Pacif.-
APAISEll , V. a. Adoucir , calmer la co-
lère d'une personne, calmer l'émotion, l'a-
gitation , la violence de certaines choses.
Calmare ; fiatare ; aciuetarc i mansMefare ;
..APE 4^
svetcfiirf, mitigare; appaciare; tranquillare i
abbonite tare ; addolcire. — Il est aussi ré-
ciiT. L'orage , le vent , etc. s'apaise , la
duuhtir commence à s'appaiscr. // vento,
la tcm/e^ta , tl dolore si calma , si mitr^.-]
ce. - Appaiser un chewl , T. de Manège.
Adoucr sjn humeur lorsqu'il a des mouve-
mei'S dèrécll<s et irop vifs. Achctarun cavallo.
APALACHINE, s. Plante qui croît dans
la Floride et sur les Apalaches , où elle est
nommée Cassine. On l'emploie dans les rhu-
mnisme et autres maLdies de cette nature.
L apalaschna , il cassina.
AI ALATd , s. m. Plante qui s'emploie
d .lis la Médecine , et pour les parfums. Sorta
dt. p'anta medicinale odorosa.
APA.N' , s. m. r. de Conchyl, Espèce de
Jamhonnesu. Spc\ie di maccherà detta prO'
scit.ttir.o.
APANAGE , s. m. Ce que les Souverains
donnent a leurs puînés pour leur tenir lieu
oe partage. Assegnamento ; mais auiourd'hui
on se sert du terme plus propre. Appannagsio.
— Il se dit fig. des choses qui sont les su?tet
et les dépendances d'une autre. Assegnamen-
to ; provvisione.
AP.ANAGE' , ÉE, part. Provveduto d'ap-
pannaggio.
APANAGER , v. a. Donner un apanage.
Assegnare o dare un appannaggio.
APANAGIS 1 E , s. m. Qui a un apanage.
Colli che ha un appannaggio.
APANTROTE, s. f. T. de Méd. Misan-
thro.iie qui vient d; maladie. Specie d'infcr-
mttà per cul siamo incUnaiic eschivar il com-
merrio derji uomini.
APARINE, s. f. T. de Botan. Grateron.
Rièble ou philantropc. Aparuie.
APARINETTE , s. f. T. de Botan. Espè-
ce de plante qu'on no.nme aussi muguef des
bois; le petit muguet; asperule , rubéole
hépatique des bois , hépatique à étoile. As-
'Tlf ARITOIRE , s. f. T. de Botan. V. Pa-
APARTÉ , s. m. Il n'a point 6'S au pi.
Mot pris du Latin , d'où il a passé dans notre
Lingue , comme d.ins l'Italien et l'Espa-
gnol , et dont on se sert pour iustifier ce
qti'un Acteur dit de manière i être enten-
da_ des Spectateurs , mais qu'on suppose
n'être pas entendu des autres Acteurs. A
APATHIE, s. f. Etat de l'ame , lorsqu'el-
le n'est agitée d'aucune passion. Apatia ; pri-
ralion d-affettj ; vacu'tà ; mancania dt pas-
sioni ; insensibilità ; indolenza.
APATHIQUE, adi. de t. g. Qui est in-
sensible sur tout. Spassionato ; apatista •
apatico ; insensibile ; privo d'afltti , d'i
pastionj.
APATU.^IES. s. f>pl. T. d'His:. anc.
Fêtes des Athéniens en l'honneur de Bacchus.
Apaturic.
Al'ECHLMA, T.deChirurg. V. Contre-
coup., _
APEDEU i £ , s. m. T. Dogmat. Ignorant
qui n'a p.^s été instruit. Ignorante.
, APEDEUTISME . s. m. Ignorance nui
v:ent de défaut d'instrution. Ignoranza per di-
'aPELEtT't. Jet Pèche. V. Aplets.
APENNIN, s. m. T. de Géogr. Nom d'un»
célèbre montagne de l'Europe. C'est une
branche des Alpes. Apennino.
APEPSIE, s. f. T. de Méd. .Ma'adie quj
consiste a ne peint digérer. Malattia che
impedisce la digestione,
_ À'PERCEVABLE , adi. de t. r. Qui peut
être aperçu. Risibile ; tiistintrulbile^
APERCEVOIR , v. a. Commencer à
voir , .i découvrir. Scorgere ; cominciar a
vedere ; a distinguere ; riconoscere. — v. r.
Contiaître , reiiurquer. Avvedersi ; mco -
'' Ai'ERCHER, V. a. T- d'Oiseleur. C'est
remarquer l'endroit où un oiseau se retiré»
pour y passer la nuit. Kotar il luogo Joie
« ritira un uccello gsr passarvi la notre.
^c; A P L A PO
APERÇU, UE , part. tl'A:>ercevciir. T. I ifra/». Ouvrier tini <l<Jnne une seconde pr^-
APLAlî, Ili
Al'LATlR ,
Al'tlU'n? , IVE, adj. r.'àe Méd. Qui parai
ouvre er ((■.■.i débouche le ventre, qui tiit ture, car^^i.
uriner. aìtìiUo ; apcniva.
Al'ERl', T. <lc l'aUis. V.Arrert.
• AHER TEMENT , adv. ■lrcro:,x. Ma-
nifestement. AiiTtamcnu ; nian:fcstj',ienu,
APETALE, ad), de t. g. T.iU H^j.i. Il
s: dit des tU-ursqni sont san; Hét.iles. Scr.ia
petoli.
APETISSE , ÉE , part d'Apetisior V.
ABETISSEMENT , s. m. D;mi:iution.
Imp'ccolir^.-itc : dhninu\ionc ; scoraumentc,
aPEFISSEK. , V. a. Rendre l'iui pciit ,
accourcir. Af-yiccinirc ; accorciare ; scorzare \
diminuire. 11 est aussi n. et récip. et signi-
fie devenir plus petit. Dans tous les sens on
dit plu> coivmuijmcnt Rapetisser.
APHELIE, s. m. T. d'Astrunom. Le poi.it
de l'orbite d'une iibnète , où cl'e se trouve
dans s.i plus pjnde distance du so'cil. II est
aussi adj. Afelio.
APHERESE , s. f. Figure par lsquc!le on
retranche quelque chose a:i commencemen;
d'un mot. Teinncre pour conremnere. est
une Apliiireie. Il est d'un grand usage dans
les Etymologies. C'est ainsi que de glbosus ,
l'on a fait bossus. A^crcsi ; troncamcnco dl Ict-
t:ra o di sillaba.
APHO.VIE , s. f. T. de Méd. Privation de
la voix , extinction de voix. Afonia.
APHCRbME , s. m. Proposition qui ren-
ferme e.i peu de mots , une ma.\iine généra-
le. Afor.smo.
AFHOKISTIQUE , ad], de t. g. T. de
Méd. Qui appartient à l'aphorisme. Àfo-
risnco.
APHRACTES , s. f. pi. r. d'aist. anc. Na-
vires des Anciens , à un seul rang de rames.
Burchi; barche.
APHIlOpiLLE, s. f. Plante qui excite la
vertu prolifiqiie. Afrodillo.
APHi^ODlSIAQUE, ad), de t. R. T. de
Med. Reniée pour exciter aux plaisirs de
l'amour, x/- .Msiaco.
Al'Hll'.tOi'.IEti , s. t-p^.T.rHist. Ane.
Fêtes en l'Iunneur de 'Venus. Ycsic in onor
di Venere.
APHKO.VILLE , s. f. Tmoux. Sorte de
fiante , dont lej racines sont diurétiques.
Afroiille.
"APWRONITRE, s. m. T. i'Hist. Nat.
Ecume de nitre , nommée communément
stilpétre île roche. Ce qu'il y a de plus
subtil et do plus léger. Afroniiro ; sfuina di
APHTE , s. m. Petit ulcère rond et super-
ficiel, qui vient dans l.i bouche. Grancia i
alcuni dicono ^ A/ata.
API , s. m. Sorte de pomme , petite , et
©rdinûircnicnt colorée^d'un rouf;e as.ei vif.
Mela af'pluola ; vtcla casolana. — Api , T.
de Jardin. V. Ache , Celeri
APINEL, s. m. T. de l!.,t,-n. R.icine qui
jiaii dans quelques Isles de l'Amérique, et
dont la vertu est, dit-on , do tuer les ser-
tjens en leur en présentant f.n morceau dans
i^ l^ucale an bout d'un bâton. Apinella,ra'
APLAIGWr.R , v.a. T. de Manufacture
de tainag:. Faire paraître les poil> de la laine
sur tine étofc p..r le moyen des chardons.
Gar-^.,re.
APLAIGNEUR, r. de Manuf. de lain.
L'ouvrier qui aplaipne le drap. Oariatore.
APLANI, lE, part. V. le verbe.
APLA.MR , V. a. Rendre utii ce qui était
inégal. Appianare; spianare ; an;uanliare ;
partj.rare ; unire. - ti^. ApLinir les difficul-
tés , ôter les diffic.iliéi , les cmpéchemcns
qui se rencontrent dans une affure. .Ç;rj"j-
rt dichiarare , sp-ef^are , agevolare ,faà!'t.i'e ,
te di/ficolli , si' ostacoli
aux dr.ips aprùs leur première ton-
ici.
nda.
part. V. le verbe,
a. Reixireplat. biiacclart;
ainrxjccare ; appianare ; j.ir piatto.
AI'LATlsStMENT , s. m. L'effet pro-
duit dans un Corps aplati par le choc, l'im-
ion d'an autre corps. Lo spianamento;
la scJiiaccia-.ura. — On dit aussi en 7". de Phv'
siijue , l'aplatissement de la terre , pour s:-
gniucr l'état de la terre , en tant qu'aplatie.
Li stiaeciatura delta terra.
Ai'LlQUE , V. et écrivez Applique.
APLIQOEU.v. n. etquclquefoisjactif. r. de
Mar. Un dit que le Ci.ble apique , pour titre ,
que le vaisseau approche de l'ancre qui est
m-^uillée, et que le cable étant Jialé dans le
n.iy ie , il commence à être perpendicu'jire-
inent, ou à pic. Andare o essere a picco ; o
la nave e a picco. — Apiquer une vergue, é
V. tlatter. f
APLESTER , ou APLESTRER . v. a. !
T. de Mar. C'est déplier , et étei
voiles , appareiller , les mettre en
recevoir le vent , lorsqu'on est prêt de par- i
tir. òoiesar le veU ; far tela ; levar volta I
aile vele.
APLETS , s. m. pi. r. de Pêche. Rets ou j
filets pour la pèche du hareng. Rete per la
pesci dell: aringhe. _ . . . I
-Ai^LOMii , s. m. Ltgne perpendicuLiireà |
l'horison. L'appiombo ; il perpendicolo. On
d:t aussi ; mur , ligne qui est d'aplomb. Mii-
rajUa , lin:a tri: e a piombo , a dirittura »
perpend'.coLarm.nte.
APLOME, s. f. T. deLithurs. C'est ain-
si qu'on appelle une nippe dont on couvre
l'autel dans l'tgh.e Grecque. Tafoglia dell'
AlLire.
APLUSTP.E , s. m. T. d'Hist. anc. O.-.ie-
nient que les Anciens mett. lient au plus
h.iut des poupes. Ornamento clie anticamen::
ayt-endevasi alla sommità dilla poppa d'una
chemin à quelriti'un. L
la
da.
aVlANISSEMENT , s. m. Réduction d'i
Mrrein inégal à un plan uni. Spianamenti
AP.'OÉE , s. f. T. de Méd. Défaut de
respiration. Apnea ; mancanza di respira-
^"aPOCALYPSE , s. f. RévéLiiion. On ap-
pelle ainsi le Livre Cjnoniquj q.ii contient
les révélations faites à Saint Jean l'Evangé-
li^te. Apucaliss: ; Apocal.ssi.
APOCALYPTIQUE , adj. de t. g. Tré-
voux. Prophétique , qui tient de la révélation.
P.'ofetico.
APOCARITES, s. m. pi. Secte qui en-
sci^noit que l'ame étoit une portion de la
Divinité. Sorta d'Eretici.
APOCHYLINNE, / . de Pharm. Suc vé-
eétal épaissi , (jue l'on appelle dans les
bjutiques , suc é\i.iis^'i- Sujo condensato.
APOCOPE , s. f. Figure de Grammaire ,
p.ir laquelle on retranche quelque chose à la
tin d'un mot. Negoti pour negotii , est une
Apocope. Apocope ; aptcopa. — F, d'Anato-
mie. Espèce do fracture ou coupure , dans
l.iq.icUe une pièce de l'os est séparée et enle-
vée. Apocope.
APOCREOS, s.f.r.deLiihure. C'estia
semaine qui répond à ce. le que nous appelions
la septuagésiine. iLii s:ttuasesima.
APOCivISlAIRE , s. m. Nom qu'on don-
noit anciennement ati Député d'une Eglise,
d'un Monastère. Apoeiisiurio,
Al'OCROUiTIQUE , s. m. Trévoux.
i. de Pham. Médicament destiné a chasser
les humeurs malignes. Speiie di midieamento.
APOCRYPHE , adj. de t. g. Mot (irec qui
signifie .inconnu, caché. D.^ns notre langue,
fe dit oes livres qui ne sont pas authenti-
([iies , et en ce sens , il ne se dit proprement ,
que de ccrf.iins livres q
pis po.ir canoniques. A,
tieo\ sorpettM. - Pare<;ren.ion , en parlant
des liistoruns et des histoires, tlont l'au-
torité est s.i^iecte. Apocrifo ; sospetto. —
On le dit aussi «l'une nouvelle dont on doife
A P' O
APOCYN , s. m. Plante laiteuse , iJontfe
suc passe pour être mortel aux chiens , aux
loups et .1UK renards. Apocino.
Ai'ODE , s. m. r.iy'/^Kf.Bjt. Hirondelle
de mer qui a les pied; fort courts. Rondine di
mare. — ad). Qui n'a point de pieds. Apodo*
APODiCTiQUE , adi. eie t.g. T. Dldact.
ném 'Uitratif , évident. Ayoditico; àimos'
trati 0.
.<iPODiPNE, s. m. r. ,/c £;tKrnf.-. Com-
piles dans l'Eglise latine. Compieta.
APODO >E , s f. l. de Rhétorique. Figure
par laquelle les derniers membres d'une pé-
riode sont un peu o;)posés aux premiers,
■''a'pODYTERION, t. d'Hitt. anc. Pièce
des anciens Thermes ou de la Palestre; dans
laquelle onqiùttoit ses htibits , soit pour le bain,
soit pour les exercices de la Gymnastique.
Spoilintûip.
APOGEE , s. m.T. d'Astron.Lepoint où
une pl.^nète se troave à sa pLi. f ■ ntle dis-
• V. a. I tj.,jf j^ (j terre, Jycjto. Il est aa-si adi- —
dre les j fig, etpoétiq. Apù.c;Ccse dit du plus haut degré
tat de ; où une chose puisse aller. Il colmo.
APOGRAPHE , s. m. Copie d'un écrit ,
d'un livre. Il est opposé à Autographe. Co-
'apolitique, s. m. T. de Lith. C'est
d.-.ns r£i;lisc Grecque , une sorte de rcfrein
qui termine les parties considérables de l'Oilice
divin. Arolitico.
APOLLINAIRES , adj. T. d'Hist anc.
Jeux en l'honneur d'Anollon. Apollinari.
APOLLON' , s. m. T. de Mithol. Dieu du
Parnasse. Apolio; Apolline. - fig. On dit
d'un grand poète , que c'est un Apollon. Un
Apolline. .
APOLOGETIQUE , adj.det.g. Qui con-
tient une Apologie Apo'cçretico ; difensivo.
— I! es: aussi SLibst. L'Apologétique de Ter-
tuliien pour les Chrétiens.
APOLOGIE, s. f. Discours par écrit, oti
de vive voi:. , pour b jus'ificunon , pour la
detcnse de q-uelqu'un , de quelnue action,
de quelqu'ouvrage. Apolusia ; dfrsa. — 11
fedit aussi, prr (xtension, de tout ce q-.nest
propre ii 'pistiu ;r quelqu'un.
APOLOGIQUE, adj.V. Apolosétique.
APOLOGhrH, s. m. Celui qui fait l'apo-
logie dequelq l'.tn. Apologista.
APOLOGUE , s. m. T. Did.ict. Fable mo-
rale et instructive. Apoloso; favola.
APOLTRONIR, v. a. 'T. .1; Fauc.in.
C'est lorsqu'on coupe à un oiseau de proie
les oncles des poticcs, en sorte rii'il n'est
plus propre pour le gros gibier. Tagliar U
ujne ai;li uecefll dt rapina.
APOMÉCOMÊTRIE , s. f. T. de Céom.
C'est l'art ou l;i manière de mesii.-er lu dis-
tance des obiets é1oii<nés. At'oiiiecomnria.
APONEVROGRAPHIE, s. f. T.d'Anat.
Description des aponévroses. Aponeuro-*
grafîj.
APONÉVROLOGIE , s. f. Raisonnement
sur les aponévroses. Aponeur.i^jr.phia.
APONEVROSE , s. f. r. d'Anat. Ex-
pansion membraneuse ^.'\in tendon. Aponeii-
,iia,ia7ione;i:arti:S:amenlo. ou d'jutrj thSW iTOÙiàflt. /Iftirijò ;
APLANliJtUR , i, m, r. A jM^n^'f^ 4t ' fyU9,
APONÉVROTIQUE, ad). T. d'Anat. Se
dit des membranes qui ont q.ie'quc ressem-
blance avec l'aiion-évrnse. .-ip'.neurrrico.
. APONEVROTOMIE , s. f. Administra-
tion anatomiqiie des aponesToses. Aponeuro-
tomia.
APOPHLEGMATISANT, aste, adj. r.
de Méd. Remède qui fait cracher. Che pro-
muove lo split ^ della pituita.
APo:'HL!îGMArr'.a-:;_, s. m. pi. r.
rfe Ale*/. Remèdes que l'on mâche po.i»- ito-
. voquer la salive, et purger le phlei-inie delà
rtghsc ne reçoit tête et du cerveau. Ap.,flen-nutis'mo.
fo; non amen- APOPilQRETES ,r. i'Hist. anc. Pré.ens
qui se faisoient â Rome , tous les ans pendant
les Saturnales. M.jn<:;a; buonamaio; aprja-
reta.
APOPHTHEGMF. , s. m. Dit notuble de
qi.ielqtie personne illustre. Arofitr;ma ; ayv-
tcgma; hkipo; antcnia ; dttso; par«ia> t^
A PO
Tovr òi«roi;r3 q'JÌ a Tdir de sstiton«e ou de
m.'xim;. Si.-.uni^ii motta sin:;n^:cro.
APOPHYGE, s. l. T.ilArMt. L endroit
oj 1.1 colonne commence à sortir <!e 5sbase ,
com-ns d'.ine source , et à tirer vers le haut.
C'enh'.': c/t.M, imo;c^^po diltî coionnu.
APUl'HYSe, s. f. T. :!'Anit. P;rti2 cmi-
nc-,-.Te n..i i'aimce hors du corps d'un os.
APOPLECTIQUE, adi. « que'iuîfois s.
Qui app-rtientàTap3i)rex-,e , qui esi men-ice
d'..r.o»Ii-xie. Apophtice ; .-.U:ry:nt: aW apti-
vUsih; ni'i:ac(ii;o iT.ipcipUt'it.
Al'OPLEXit, «. f. T. di Ml[. Mal.iH.e
qui att.-quî le cerveau , et qui ô;e t.Hi;-i
coup le mouvement et le sentiment. Ap.-
rïetj'a ; e'^cclola ; apapUsÎJ,
APOi'O.MPE'E, s. f. r. rWi:. Ecd. Nom
que Von djnnoit à la victime quî les Juit.
ch.irseoint de msle'dicrijn, et qu'ils ciiassoj?nt,
d-nriediserr à la fête de l'expiation, fit-
tiniJ d\xpÌ3-;jone.
A'-'G;îE. r^^i-o.iï. V. Aporiime.
APO;<I>"ME , APOION' , s. m. T. d:
Giom. Problème difficile à résoudre , mais
dont il n'est p-.î cer-ain que la solution soit
impossible. Aforisma , o siiprubUm* dfficiU
■ pffi's:
APORKÔHEA. Ce mot se dit quelquefois [ t;s$ijri; dir vilU-
en r. rfe J'.iyii/;; , des ém.ia ioni ou exlia-
Uisonî suli^hureiiî-i (jui s'^év-nt de la ^te-re
eî des corps souterrains. Esaiaxion sj/urca
chi ^org: dilli viscere delU tirrj.
A?OSCEM.>lE , s. m. ou Aposcepsi^ ,
s. f. T. de Mid. ïransmiscation rapide d--s
humeurs d'jie partie du corps dans une au-
tre. Aposccm^a.
.'VPOMOHE-iE, s.f. F:;ure de Rhétorique.
Ré.iccnce , p- étérition. Aposiopesl ; rttlcii\i.
APOST.\SIE , s. m. Le c ine de celui
qui renonce à la Keligion , et plus ordinaire-
ment, le crime d'un Reli'daux qui renor.ce
à ses vœux et a son habit. Apostasii ; rim-
gn'^.into di Rilf^'on.
A!'OSTA>[Ea , V. n. Tomber dans le crl-
rte d'.ipost.nsie. II se dit, et de celui qui re-
nonce à la foT, et d'un Religieux qui renjnce
à ses vœ.ix et à son hjbit. Apos:î:ai.
Al'OVFAT, \rE, s. m. et f. Celui, celle
Ovû a q.ût'é la vraie .teli^ijn. II se dit aussi
Jun Helisieux qui renonce à ses vœux et à
son 11 'b'f. Apj<tjrj;^^osta'.r'ci.
APOSTE' , ÉE , uarr. V. le verb%
Ai*^ >STEME, s. m. Enflure extérieure avec
putréfac'ion. A/jsîema ; posttins,
APOSER, V. a. Corrompre, gagner des
gens, pour les en^a^er a faire 4jiie méchante
action. Engager quelqu'un à se trouver dans
, soit pour obie'ver, soit pour exé'
A P O
t!"?? Apôtreî. Viu; ji'o <îpatJoA'«. - EçIisS
Apostolique ; une E&iise fond je p.-u- les Apô-
tres. Chics:i apustoiica. - Se dit aussi , en
parbat des Brefs , Mandemens , Binedic-
tions , Nonces, ite. du P;je. Br-'W, mn:-
ditj.jti , ^*un\i apostolici ^ poat'Jlcj dit /^/'"'i.
— O-i uoTime aussi Ap05to!iqi.ïeî^des Hsréti*
q'.iisq.iipiétcndoient imiter parfaitement les
Àoô;r?S. A:rpostol:ci.
A!'OiTO-iQU£.\lENT, adv. Ala f.-.çon
des ,\^jTes. Arxi^toîlii^-cr^tt: aWapostoUcj.
APOiT.iOt'HE, s. f. Fi;ure de Rhétori-
que , p.ir laquelle on détourne son discours,
pour adresser la parole à qu-elque personne ,
ou à q.ielque chose , comme si ^c'étoit ane
p;r;onne. Apostrofi. - Petite virgule qu'Oii
met au-dessus et à cô.é d'snc lettre , pour
mnrqjer rélisiou d'une v.)yei:e. Apostrofo.
A>OSTl\.0?HZ- , ÉF. , part. V. le verbe.
.APOSTROi'HER, v. a. Détourner son
discours , pour adresser la parole à que'.que
percoline , ou à quelque chose , considérée
comme si c'étoit une personne, fcr urC apo^-
fofc ; volsen , ind-r:\l.tr il disc.-rso a una
persona ^ o a .]iia!chi cuj.i , cansidirat.! comi
creatura rjjioncvoU. — tij- Apostropherquc-I-
qu'.in , lui adresser U piToîe , pour lui di^-e
quelq.i; chose de désagréable. Pujaen; mot
A P
c:; n'as ApQltîS. / Pri.
p 47
I digli AfOStûU^
On dit
dans le style comique , Apostropher <tuej-
qu'un d'uii sourllet , d'un coup de bàiijn.
liispondin , sahtar col bastoni , con pugni ,
sch-affi, etc.
APOiTU.'lE. Tre'voiti.V. Apostème.
APOSTUMti' , ÉE pirt. V. le verbe.
APOSrU.MEK. , V. n. Se former en apos-
tème. Impostemire ; marcire ì far capo , pos^
euter quelque chose. Il ne se prend Étvure 1 dire , des parties sur
A?OTHE.\lE, s. m.T.de Gt'ora. La per-
pendiculaire menée du centre d'un polygone
régulier sur un de ses côtés- Cateto.
APOTHEOSE, s.f. péirtç.ition. Il se dit
principalement de la cérémonie , par Laquelle
les anciens .1om.iint déifioient les Empereurs.
Apoteosi: diijica\rone. — Il se dit .ivissi de la
reception fabuleu,e des anciens héros, D.;r-
mi les Dieux. Apoteosi. — Au fig. Faire
l'apothéose de quelqu'un , c'est lui donner
les plui grands éloges. Intial^ar finu ai cielo ,
fino alle stelle ; loda'' i^rjndemtntt.
APOTHEOSE', ÉE, adi. f «voa*. Déiiié.
Deficato.
APOTHEOSER, v. a. TrÊ^oujr.Déi'^er,
mettre au nombre des Dieux , décLrer Dieu.
D;v.vi.- ;;..-.-; d.rHcare.
APOrHlCAlRE ,s. m. Celui dont la pro.
fesi\).i es: de préparer les drogues pour l,i
guérison des malades. Sve^laU. ~ On dit
prov. et fig. Des parti îs d'A'.or'ûcaire , pour
(Ja'en mauvaise part. Corrompere
appostare: metter in agguato.
AÎ'ÛSTILLATEU-; , s. m. r. de furispr.
Celui qui a f.iit des apostilles , des notes sur
un {luvr-^tte. Postillatore.
APOSTILLE , s. f. Addition faite à la mir-
ée d'un écrit , ou au bas d'une lettre. Fos-
ti'h : ai-oMla.
A''0 >TILLE' , ÉE , part. V. le verbe.
APOSTILLER ,, v. a. Mettre des remar-
ques à côté d'un écrit. Postillare ; far pos-
tille.
, APO.STIS , s. f. T. de Mur. Deux Ioniques
pièces de bois placées sur les deux beiides
d'une galère pour soutenir les rames par le
meyen d'une grosse corde. Aposticclo. C'est
ellissi le nom ne celui des rameurs qui tou-
che 'e Togue-avsnt , c'est-à-dire, le sec.^n'l.
en cemrjtant du côté du courcie. Aposticclo-
APOSTOLAT , s. m. Le ministère d'Ai^ù-
tre. Apostolato ; appostoUto.
APOSTOLICITE'. s. f. r. Eccles. Un des
«[uatre caractères de l'Eglise Catholique. Apos-
tùticiià.
ATOSTOLIQUE , adi. de t. g. Qui v^ent
«les Apôtres , qui procede des Apôtres. Apos-
tolico : pertinente ad appostolo. — Une vie ,
on zèle apostolique ; une vie conforme à
celle des Apôtre; , an zèle t^gne du tenu
coup a rabattre
APOTHICAIREKIE , s. f. Lieu oubouti-
q.ie servant a garder toutes les drogues d'un
Apothic.'.ire. Spel^nria ; bottina dello spi-
gale. — Il signihe aussi l'art de l'Apothicaire.
Va'ti dillo spellale,
APOTHICAKESSE, s. f. Trivou:,. Fem-
me d'.^potliicaire. Moglie dello spéciale. —
On donne aussi ce nom d.ms les Couvents
de; Religieuses à celle qui a soin de l'apothi-
caTerie. Che ha la cura delU spericria.
APOTHRAUjE. s.f. r.ieCkûr. Apo-
cope. V.
APOTO.ME , s. m. r. d'Alsèhre. La dif-
férence de deux quantités inc-^mmessurables.
.4fa<onc. Apotome. T. de Musi.jue. , est la
partie qui reste d'un ton entier, quand on
en ôte le demi ton maieur.
APOTRE, s. m. Nom luii a été donné
aux douie personnes que Notre -Seigneur
choisit particulièrement entre ses Disciples
pour gouverner l'Eglise après lui. Aposto'o;
Appostolo. — Le nom d'Apôtre , dep.iis la
.nortde Notre-Seigneur, a été donné .i Saint
Mathias , qui fut mis à la iihce de Judas ; et
à S.sint Paul et à Saint Barn.ibé , qui furent
appelles de Dieu extraordinairement, pour
prêcher l'Evançile. — Communément , on
appelle Saint Pierre etSaist PahI, les |[ti»-
— Quand on dit , l'Aiitjtre des Gentils, w»
s'myler.ient l'Apôtre , on e.itend Saint Paul.
L'Apostolo delle Certi. — iVècher en Apô-
tre , comme un Apôtre ; prèwlier ivec onc-
tion et d'..bondance de cœur. Predicar da
Apostolo , co:n: /;n Apostolo. - On appelle
s. issi Apôtre , celui q.ii a le premier prêche
la foi en quelque pays. Apostolo. — Prov.
Faire le boa A.iô're ; contref;ire l'homme
de bien. Far l'i^'icrita , il bacchettone. —
prov. et iron-q. C'est un bon Apôtre, pour
dire , c'es" un homme q.ii fait l'homme de
bien plus qu'il ne l'est £i;l;' h un buon Apos-
talo , una ÌK-toni pecora , un bravo picchiapetto.
As'OlROPE'E.M , NE , s. m. et f. Tre-
voux. Celui ou celle qui détourne quelque
chose de mauvais. Chejrastoma; che tien lon-
tano il male.
APOZEME , s. m. T. de MéS. Potion me-
dicinale , faite d'une décoction d'herbes. Apo-
scîm ; decotto.
Al'PAISr^', ÉE, part. V. Apaisé.
A'PAISKR. V. et écrivez Apaiser.
APPARAT , s. m. Eciat ou pompe qui ac»
comoa^ne certains discours , certaines actions.
Il n'a guère d'usage que d.ms les phrases sui.
vantes. Haranguer avec apparat. Discours
d'apparat. Cause d'apparat. Il est venu dans
u 1 grand appirat. Apparato ; pompa ; mostra-^
api>aren\a ; tino. - Il se prend aussi en mau-
lise part, et si<;nifie alors Ostentation. V.
Ai'P.\RAU.X , s. m. pi. T. de Mar. Asrès
d'un v,.is,e lU. Attraici: arredi.
APP,\REIL , s. m. Apurèt , préparatif ,
.irail et pompe. Apparecchio i apparato ;
pompa ; preparativo : treno. — prov. Faute
de Don app..reil ou autrement ; faute d'avoir
apooité les soins nécessaires , ou par quel-
q.i'aut-e cause q.:e ce soit. Per mancan\a delle
''.'^^'t'"%.'"'"'-^' ""■'■• "'"''.' "'%'•";•'• - T.
de Ch;r. Toute; qui est necessaire pour pan-
ser une plaie. Preparazioni. — En parl.at
des ditFéren'es manières de tailler les person-
nes q.ii ont U pu rr e , on dit , tailler au grand
aiip.jeil, ou au petit appareil. Far l'opera-
yon dtlla pietra. - T. de Taillc:ir de pierres.
C'est la huuteur d'une pierre, ou son épais-
seur entre deux lignes. Altera della pietra.
— En T. de Marine o\\ entend par ce mot,
tous les préparatifs nu. l'on fait pour caréner,
0.1 pjuf mi-er. Apparecchio. - Appareil da
pon;je syiiU.n. de Pi.ton. Stantuffi,.
APPAIEILLE', ée, p.irt. V. le verbe.
- aJi. T. lie Afir. Voile appareillée, se dit
d'une voUe mis: dehors ou au vent , c'est-à-
dire , déployée , pour prendre le vent : ce
qui est le contraire de voile ferlée ou czr-
g lée. Velia spit-ata , ou bien se servant dii
nom de la v^.il-; dont on parle. Parucchetto ,
gabbia , rapafi:-) a'ia vela.
APPAREILLER , v. a. Joindre à une
choie une autre chose qui lui soit pareiiie.
Acco-npagnare; accappiare. — Appareiller ,
V. n. T. de Maçon. Donner des mesures iu».
tes, |]our t.uMer les pierres , suivant les pla-
ces o.'i elles doivent être posées. Dar le mi-
sure allo scarpellino . perche tagli le pietre ^
secondo chi si desidera. — T. de Mar. Met-
tre à la Voile. Spiegar U vele ; metter a/l4
vela; dar le vele a' venti. - r. de Bonnetier,
Apprêter. 'V. - Il est aussi réc. Se ioindre
avec un p;ireil à soi. A'.co-piarsi.
APPAREILLEUR , s. m. Ouvrier qui trace
le trait. Il coupe de la pierre pçur celui qui
la tai.le. Colui che segna le pietre allo scar-
pellìno , acc:ò le tagli della debita grandina,
- C'est aussi celui qui aprirete les bas , les
bonnets, etc. Apparecchiatore.
A'PAREILLEUSE, s. f. T. inhirieux.
Femme qui fai' métier de débaucher des hlle*
et de les prodi re. Ruffiana.
Ai^PARE.MMENr, adv. Selon les appa-
rences, vrai^em'r,lablement. Apparentemente ;
vertslmilmiite ; secondo le apparente.
APPARE.VCE, s. f. L'extérieur, ce qui
paroît au dehors. L'apparenza ; l'esteriore ; il
di fuori. — Sauver les «pparences ; faire en
hs a p p
sorte qii'i'nc paraisserien au dehors quîpuîss*
itte blàmiî , qui piiisie être condamné. SmÌ'
var le ajfdrcii\e. — Vraisemblance, proba-
bilitif. V.
A -l-ARENT , ENTE , ad|. Qui e« visible,
évident , m:înifc^te. Apparirne j cvidiati\ vi-
sibile'^ man'Jctiu i chiaro ì nutj ; palese. —
Qai paroît , et qui n'est (us t?l qu'il paro!:
être. AiT^rente : specioso ; eh: ha /accia di
t:rj. — Oui est remirquabls et con<idir.ible
entre d'autres personnes, e.itre d'au re s cho-
se 1. lirsuardcvole ; rimarchevole ; principale ;
chejapik bella compersa ; c/i< ha più d'ap-
parttcen^a.
Al'HARENTE' , EE , part, et adi. Ce mot
ne s'empli'ie j.miais seul , et on oit : il est
bien f.pp.-tenré ; il a de parens nobles, ri-
ches , pui .sans. I! est mal ap-.i Tenté ; il a de*
parens qui lui font honte, des parensp.ui-
vres , dé basse naissance. Benco maleimpa-
Tentaro .
APHAREVTER, s'APPARENTER , v. r.
Entrer dans une famille, s'allier à quelqu'un.
Jmpar^n'.ani ; apparemani ; r.ir parentado.
APPARESSEK.v. a. Trivo^ix. Appesantir
l'esprit, le rendre paresseux. 11 est familier.
Infingardire. — Il est_ aussi réc. Devenir
paress^iix. Diventar p'^s'o.
^l'I'AUlE", F-E ■ part. V. le vorbe.
Ai'PARlEME.NT, s. m. A.tiond'a pa ier,
^e joindre , d'assortir les choses ensemble.
Accoppiamento -j lo appaj.i'e.
APPARIER , V. a. Assortir , joindre ,
mettre ensemble deux choses qui sont pa-
reilles. App.tjare ; accoppiare ; far pariglia.
- Mettre ensemble le m.ile avec la (emelle;
et il ne se dit qie de certains oisciux. Ap-
fjj,2re \ metter insieme maschio e Jemmina. I
— v.r. )'accou]iler. Il se dit des pig.-ons, des |
tourterelles , des perdrix _, et de quelquei i
autres oisciux. Accoppiarsi. , , ^ 1
APPARITEUR, s. m. Espece de Sergent
d.ins les C-Hirs Ecclésiastiques. Cursore ;
messo; apiarUore. - Le Bedeau de l'Uni-
v^r:,-^. y'i'io.
APPA?,1T10N, s.f.Manifestation de quel-
que obj.;'. , qui étant invisible de lui-même,
se rend wiû>\<!. Appari\iaae; visione; appa-
rimznto. - Manifestation subite d'un objet,
d'un phénomène qui n'avait point encore
paru. Apparimcnio ; apparizione ; manifesia-
TÎone ; ai'parita,
APPAROIR , V. n. T. de Palais. Etre
évident, être manifeste. /Iw''"'' ;<"«'■'"•'-
mijesio , chiaro , evidente ; constare. — Ce
verbe n'a d'usaje qu'à l'inS.-iìtif et à la troi-
sième personne singulière de l'indicatif, où
il ne s'emploie mi'imperscnnçliement.
APPAROITRE . V. n. Devemr visible ;
li'ir.vsible , se rendre vi<ihle. Apparile; farsi
federe ; appresentarsi ; presentarsi alla rista
altrui ; comparire. - App.ir.'itre , se dit aussi
en termes de Pratique. Ainsi on dit , dans
l'impersonnel : s'il vous apparoir que cc'a
soit. Sembrare ; parere. - En parlant de né-
gociation, faire rpparoître de son pouvoir ,
c'est donner communication de ses pouvoirs
dans les formes , les notifier. Spi-.sa' il suo
tara'.t:rc\ mostrarle sue commistioni; dar
eomnnica-^ione ■'.elle sue spedizioni.
APPAKt'Nii, ÉE , adj. T. de Comm. On
le dit à Bordeau . d'une bari'iue , d'un v.iisseau
?ui a été jauiié et marque par les officiers
augeurs. Misurato , e bollato dalli sta-
jiatori. _
APl'ARTEMEMT , s. m. Logement com-
posé de plusieurs chambres , de plusieurs
pièces de sul.e dans une m^iicn. Apparta-
mento ; (jnanlere. Il se prend aussi quelque-
fois pour c:a^e. Piano. - Divertissement
accompagné de musique et de jeu , que le
Roi donne quelquefois a toii'c la Co,;r , dans
«es appartcmci.s de Versailles, testa che U
Re di Francia suol da e talvolta nel tuo
real palali' '^' y^^rsaglics
palali • ''' Versajlics.
«PPARTENANCE, s. f. Dépend.ince . ce
3ui appartient à «ne chose , ce qui déi>eiid
'une chose. Appartenenza ; atlenen{a ; perti-
fieniâ. Wtniti me mji.^n uu autre effet.
A P P
ivsc toutes ses appartenantes et dépeniJan-
ces. Vendere una casa ^ o simile, con o^ni
rag'onc , asjuccnla, e pertinenia sua.
APPAKIF.NA.Nr, antu , adj. 0"' ap-
partient de droit. Appanentnte ; pertinente ;
spettante; cb: appa tiene , spetta.
APPAllTENlR , V. n. Etre de droit à quel-
qu'un, soi: que celui à qui est la cWose la
possède , ou n^ la possède p:i^. Appartenere;
toccare ; aspettarsi ; spettare ; pertenere. —
Avoir une relation nécessaire , cu de con-
venance. Apppartenere ; spettare ; ri-gaar-
dare ; Concernere. — Etre parent. Esser pa-
rente , attenente ; appartenere. — Etre at-
taché à quïl'^u'un , être domestique de quel-
qu'un. Esser di a'cuno ; appartenere a . . .
tster al servigio di . . , — v. im;jers. Il a:»-
partient ; il convient , est de droit , de
devoir , ou de bienséance. Conviene ; tocca ;
sta ben: ; s'appart'ene ; si richiede. - Ou
di: , en termes de formule ; Ainsi qu'il ap-
partiendra , pour «lire, selon qu'il sera con-
venable. C^aie sarà di dovere. — Dani Ics
acies publics. A tous ceux qu'il njiiiartien-
dra ; qui pourraie.»' avoir droit , raison, etc.
Arpartenere ; aver causa , ragione , gius e
dir il "y.
APPARU, UE, part. V.le verbe.
APPAS, s. m. pi. Ce termi ne se dit
(tuèrc que pour exprimer les charmes de l.i
volupté , ou ceux de la beauté. iSelUne
attrattive ; Unocinij ; allettimemo. - Appa> ,
ou A|>past , comme on écrivoit autrefois.
V. Aupât.
APPAT , s. m. Pâture . manjeaillï qu'on
met, soit à des p^èses , pour attirer de>
bètes à quatre pieds et des oiseaux , soit a
de> hameçons , pour pécher des poissons.
Esca i escatj. - lig. Tout ce qiii attire , qui
engjge à faire quelque chose. Esca i allet-
tainmto; attrauiva; lusinga.
APPATE. ÉE.part. du verbe Appâter. V.
APPATELE.-l , V. a. Irivjux. Donner de
la pà-e ou d'autres alimens aux animaux ,
aux eufa.ii, et aux ha-nmes qu' ne peuvent
m..n>^er par eux-mêmes. Imboccare.
APPATEE. V. a. Attirer avec un appât.
Aescar: ; adescare ; allettar coli' esca. -
Donner .i manjer à quelqu'un qui ne peut
pas se servir de ses mains Imbeccare.
APPAKME', ÉE , adj. T. de rflason. Il
se dit d'un c;u chargé dune main étendue,
et qui mjntre la paume. Appalmato.
Al'PAUv'.il , lE , part. V. le verbe.
APi-iAUVRlR, V. a. Rendre pauvre. Far
ng. Aapauvrir une Lanjae ; en retrancher
des m its et des façon; de parler , et la
rendre par-là moins abondante, moins ex-
pressive. Impoverir una li'i^ua , renderla
menricca. - v. r. Devenir piovre. Inpove-
rire , d venir roveto ; cjndirù al lasficj.
APPAUViU5:>EMtNr , s. m. L'état de
pauvreté , d'indiijence où l'on tombe peu a
peu , par la dim uution des choses ne.es-
saires à la vie. Riducimenta a povertà , a
miseria. - fig. L'é-.,t d'une langue deveii le
moins ahondante, moins expressive. Poveri i
d'una lingua ; scarsetra , mancanza di voca-
boli.
APPEAU, s. m. Sorte de sifflet avec le-
quel on contrefait la voix des oiseaux ,
pour les faire tomber dans les fdets. fis-
chio ; fistio. - Appeau de cailles. V. Cour-
cailler. - Appeau e.t aussi l'or.eau dont
on se sert pour appeller les autr?; oiseaux
de la même espèce , et les faire t.jinbcrdans
les filets. Richiamo ; limbello. Cou,) d'a|>-
Êeau. y,imbellato. - A.jpeau. T. d: Comm.
le létaim en feui'les. .Siai;no haiiuto.
APPEL, s m. R-COurs au Ju^e supérieur.
Action d'appeik-r d'un Juj;e subalterne , à
un Jur.e sui/érieiir. y);ve//o i afp'.lla\ione ;
appel/agîone ; appellamento. — i.)éno-nina-
tioa à haute voix des personnes qui doivent
se trouver à une revue, à une moiure , 1
un payement public. Ra:ie;:na ; mostra ;
chiamata. — Signal qui se lait avec le tam.
bour , eu la troinpe;(« , pour ai)emb!«r l«s
A P P
|so!dat$. Ch'amata — Dfft qu'on ftît t
I qusiqu'ijn de s; battre en duel. Disfida ^
sjidamintcp. - T, de Chaise. Manière de
ionnisr da cor , P<Jur animer te; chieos.
ChtjntJiCj. — T. iV Escrime. Feinte, ou ua
tenii fjjx , pour tromt-er celui qui ne cou-
nji: pis la m^îûre , e: qai poaiie à tous
tomî. Finta.
AHr'ELANr, AMTE, adj. et subst.Qui
appelle d'un jn^emenc. App'Mariu. W eît
qucîquefois subit. L'App;l,ini: et l'inàmf,
L'appcllanu ^ c *L c^ifziutj. — Il >; die
aussi subst. â^ ces oiseaax qui servent pour
appeller les aa:rei, et la fjire VL-nir dans
les ^\Qt^,R'ckiamo.
APHELL", tE. part. V. le virbe. - Il
est lUi^i s. ra. £rt parlant du m/;tère de U
préde:anition » suivant l'express. jn de l'E*
critiire : beaucoup d'appeld* , et peu d*£iuî«
iûjlti tonj i chiamati , e pochi g'-î- cUttì.
APPFXE^ , V. z. { J'app^elle,, ils apact-
lent , i'.»ppe!ai-. , i'ai appelé , l'appellerai,
Njmmer , dire le nom d'une pciioime , d'une
choie. Nominare , chiamare ; apj'c/Ure, —
Désigner nn^ permanile ou une ciiose , p^r
q'-ieL-^ae qualité bjnne ou mauvaise. Dmi
n^mtnan. - Djiis ces deux 4cc->rianî, it
est auisi ré:ip. Ain>i on dit , comment
V i.j; appellej-vjuî ? Je m'appelle i-ouls.
Come Y- chiamai: voi ? Ij mi chiami? Luigi,
— l'rjnjncer a hajte voix lei numide ceux
qai dj'Vïnt se tranver à certaine heure ,
pour quelli; cbjse. Chiamare a nom: a/cuii ,
un di>»o raitrj, — A peu près en ce
senî : Ap;>eler uue c^jîe ; l:r3 tout h vt le
nom doi psrticî , afin qu'elles viennent
plaider. CAijTïj'tf i tit'^aiti. - Se servir de
la voix ou de quelque signe , pour faire
venir quîlq.i'un. Ch'a:nar a nome , o a cenni,
— Api^eler au secours , appeler à l'aide ;j
crier au secours ; crier à l'aide. Chiamar
ûju:o ; implorar soccorsi) ad alta voce. —■
Envoyer chercher , faire venir. Ch'amare ;
f.ir y:nire. — 1! se dît aussi dj cri dont
les anim.iux se servent pour f ire venir à
eux ceux d- leur même espèce. Chiamare,
— De toutes les choses dont le son sert
de signe , pour fjire q.iVn se trouve en
q.i?l j.i:^ lieu. Ch'amare i avvirtln. — Ap-
p3ler se dit ti?, de tout ce q.ii excire , qui
oblige à se trouver en qjeluue endroit pour
q-iïlq.ie c!ij;e q.i3 ce puoic e:re. Chiamare \
t/ivinn-y portare. — se dit aussi des ini:)i»
rarions que Dieu nous envoie , ec des
marquas ^ soit exrérieures , soit intérieu-
re. ^ pjr lesq^irlle; ît noas fai: connar.re
puolle est sa vjlonti. Chiamjy ; îa^iiare,
— i\ se dit aussi , par extension , du pen-
chant , de l'inclination qu.* l'on a pour un
état , pour une professio.T , plutôt que pour
un^ autre. Chia-iiare ; esser d^stina:^. —
Cirer, faire venir devant le Juge. Citare ;
chiamar in g'uiI\io. - Ër dans une acce;»-
tion à peu près semblable , pour dire qu'une
personne est morte , on dit que Dieu Ta
appelée .i lui. Do l'hà chiamato, o t'rito a
se. — Ajîpeler les lettres. V- Epeler. —
v. n. Provuiiuer d'un Ju^e subalterne à un
Ju'^e supérieur , et porter devant lui une
caase , comme ayant é:i mil ju^ée. ^t •-
pelare, appellarsi da ima 5.*t.v,i{j ; do"
mandare ; chiedere njjvo s'ud'^io. — Ap-
pe!or comme d'abus ; .appeler a un tribu-
nal hi lue , d'uii jufj'^ment c:."clé;i.isri.-iue ,
qu'on prétend avoir été mi! et ab isivcmeut
rendu. Appellarsi al tribunal secolare da ui<t
sem^n^a data da un Giudice Ecclesiastico ,
che si pr,:t'.nde a/ireccidu'o i H.n'-ti d--i.: sua
si'irisdiiioie. — Ajipeler un cIk^mI <'e la
lansuc, c'e.t r.iv^rtir , I-ii dvnì.tnd.:r qucìq.is
chj^e de la voix. Chiamar col tutco di
linsua.
APi'ELLATIP" , adì. T. de Gr.imm. fl
ne s'em^iloie que òan-; cette phrjse ; n)m
,i,)pellatif, qui se dit d'un n^-tm qui >.on/i<;at
à toute une espèce Appellativo.
AlVEC.LATiON . s. f. Appel d'un iu^--
! mcnr. 11 n-; .^e dit p.uère que dias^ Jes
Ics f ormulçj des Arrçi> e: de» ^«mçnces.
A P
ApfiU*;!ene ; apfcJÙÈgU , .
liellation <tei lettres ; l'aciion dcpcler. Ac-
corpLim:n/a dtlU Utttrc ; d c^mpic^iri.
Al^f ELLE , s. f. T. dt Mar- On sous-
entend la m^nCEUvre , c'est-à-dirs , <Jii une
mjnceuvre eit attachée loin ou près d^i Ueu
6u elle doit servir. Chiama , * rityoncL:,
APPENDICE , s. f. Ce qui tiant , ce
qu'on ajoute a quelque chose ; supplément
qui se joint i la fin d'un ouvrage avec le-
quel il a du raiiport. Appendici ; giunta. ;
asiluntj, — Appendice vermiculaire , ou
vermiforme, s. m. T. d'Anat. l'em intestin
«Jitrèmement grêle , qui se trouve sur le
côté du fond du Caecum. ApptaJzcc r^rni-
eoUre , e vinai forme. — Il est fém. au pi.
Ainsi on di: : les appendices graisseuses du
Colon. Le appendici adipose del Co'.^jn.
APHENDKt , V. a. Pendre , attacher i
une voûte , a des piliers , a ime muraille, il
ES se dit guère que des ch.>s«ï que l'on olire ,
que l'on cunsaire ti.ms une Eglise , dans
un Temple , en si^ne de reconnaissance.
4ppcndire ; appiccare i sospendere'
AHPtNDU , VE , part. V. Appendre.
APPENS. V. GuetAppens.
Al-PtNTlS , s. m. fuit de charpente
adossé contre un mur. Teiroja.
APPERT. Terme usité dans h Palais, dans
le Commerce , er dans le style de Lfi.tneei-
Urie , pour sijnifier : il est manifeste , avéré,
ou constant. Manifesto-^ provato ; evidenti *
APf'EiANTl , lE , part. V. le vetbe.
APPESANTIR , V. a. Rendre plus pe-
sant , moins propre pour le mouvement ,
pour l'action. A^S^'avare i render grave , p».-
saitti. - En p,".rlan; des fonctions de l'es-
prit. InisioUr a cervello ; affievolire , of-
fuscar lo spirito. - En parlant de la colere
de Dieu , des chàtiinens qu'il envoie aux
pécheurs , aux peuiiles , on dit , que Dieu
a appesanti sa Biain , a appesdp.ti son bras
isur ce peuple. Aggravare. — v. r. Devenir
-lourd , plus pesant. On dit d'un Peintre ,
d'un Chirurgien, etc. que sa main s'.ippe-
sentit, commence il s'appesantir, pour dire
qu'il a la main moins lé;;êre , moins propre
pour son travail. Mano che s^indura , cii* è
più pesante. — Et on dit que les yeux ,
les paupières commencent a s'ajipesr.ntir ,
pour dire que l'envie de dormir commence
â prendre , et fait fermer les yeux. G.'/
cceni , le palpebre j'.ï^^/'.TVii.iu , cominciano
ed esser gravi , oppresse dal sonno. — ie dit
■sussi fig. soit en parlmt des fonctions de l'es-
prit humain, soit on parlant àes effets de la
colere de Dieu. A?s'''^varsi.
APPE^ANTlSitlMENT , s. m. Uicat
«l'une personne appesctitie , soit de corps ,
soit c'esprit , p.:r l'.i^e , par la malif't*»
jiar le sommeil , etc. Ass'avuiaznto
APPETÉ , f.y. , part. V. le verbo.
APPÉTENCE, s. f. Action dappétcr.
II n'a guère d'-.isage qu'en matière t!» plij-
sique. Appeter-ri ; propensione; appai-ior.e.
Al^PETER , V. a. 11 n'a d'usattp que?.
Physique , et l'E de la seconde sylibe se
prononce fermé. Désirer par ir.sti..ct , p.ir
inclination natur.lle , indépendamment 'de la
raison. Appetere ; desi.îerare; iramare
APPETlBlLITE' , s. f. Tcrat .le Philo-
Sophie. De-ir par in<tinct , par inclination na-
turelle, indépendamment de la raison, .ip-
f etico.
APPE'TISS.AN'T , ante , adj. Qui donne
de l'appétit , qui excite l'appétit. Appetitoso ;
appetitivo; ghiotto; gustoso. - On dit d'une
leune personne nui a de la fr^iclieur et d-^'
l'embonpoint ,_qu'elie est appétissante. Gras-
ÂPPEjr'sSEMENT', et APPETISSER.
V. Apetissement , Apetisser.
.\PPE*TIT , s. m. Inclination , faculté
par laquelle l'ame se porte à désirer quelque
chose pour la satisfaction t!es sens. Appeti-
to ; vogUa ; desiie'h. - En Philosophie ,
iappétit concupiicible , est -.-.no faculté -'ar
iai^we'Je l'.ime se porte ver; es qu'elle "^rj
Diçc, irancçls-hatien.
P A P P
appelle. — Ap» S*rài comme wr. bien. L'ayyttilo concupis-
cibile; la concupiscibile. — t.; l'appétit ira:
cible est une autre faculté pur laquelle
l'rtme se porte à repousser ou à éviter ce
qu'elle envisage comme un mil. L'irasaiit ;
L'appstico deli' irascibile — U se prend
p:'riicuhèrement pour le désir de msnger.
Appetito ; faìne; voglia di mnr.ì;iare. — A l'ap-
pétit. Expression adverbi.-,le et familière.
Faute de vouloir dépenser , par envie d'é-
pargner. Per avarizia ; per risparmiare. A
i'.;i'pétit d'un écu , if a laissé mourir son che-
val.
APPE'TITIF , IVE , adi. Trévoux. Cm
donne de l'appétit , qui rcveiile l'a-ppétit.
Appciitivo ; appetitoso. On dit plutôt appé-
tiijaiit. V.
APPIE'TRIR , V. passif. T. de Comm. On
dit qu'ur.e marchruidise s'apniétrit , lorsque
^.1 qualité , sa bonté , a valeur diminuent ,
soit à cause qu'elle se corrompt ou se gâte ,
soit parce que le débi' ou la mode en est
passée , et qu'il i'an fait de ra.»a-.ais restes.
Scemar di previo ; deteriorare.
APPLAUDI , 1£, part. V. leveibe.
APPLAUDIR , V. a. Apurouver ce que
fait ou dit une personne, et le marquer de
quelque manière q.ie ce soit. Applaudire;
lo.ljre ; confermare; approvare. ChacJn ,\.
■ pplaudi a ane si bonne action ; !iar?,ii5--ii ip.i
tout le monde a ap-^'atidie — v.n. Bâfre d-
main» en si^ae d'.:pprobation. Applaudire ;
applaudire ; acclamare ; J'ar a^-pla^so Car-
ter di tr.jìio. — V. r. Se savoir bon gré de
quelque chose , fe ('é!icttersoi-inèiae..^/^/'/iio-
dirsi : eo^i'i.^cc^u.
APPLAÙDbSEM.ENT , s. m. Grande ap.
proliation , birtemeiit des ni;i;r.5 , louange.
Applauso ; piansi- ; acclamarione.
APPI AUDISSEUR , s. m. Irévoux. Qui
applaudit. AppLmsore.
APPLÉGÉ, TE. J*i. T. de droit. Dénon-
cement. Applégé , est celui pour lequel on
donne piège ou caution. Con sicurtà \ . k'^-
plégrr. .
APPLEGEMENT, s. m. T. de coutume.
Acte par lequ.M on donne piège ou caution,
Carr^ione , malleveria.
. APPLEGER , V. a. T. de cautvme Cau-
tionner , donner piège ou caution. Dar cau-
zione a jîcurià.
APPLICABLE acîj. de t. g. Destine , pro-
pre i être appliqué à certain us.ige. AppU-
cabile ; destinato ; ad.ittatlle ; attj.
Al'PLICATlON ,s. f. Action par Isquelle
pplique.une chose sur una autre.
on app.iqui
pilcaiione-.
msximc _
cagione ; appUcam-
tcntion. Applicai'!
ra- j d'lis>nza ; cura ; ,
' APPLIQUE
Wj apposizione, — Addputipn d'i
,cl'un passade , à\in ri"
îcgurs. Appli'
; addiiT'.ii mento. — At-
:\ a; plicau-{{a \ îstut'h ;
:niù,ne.
dont OH se sert en
parlant de ccrt;M.*fcS choses qu'on applique
à d'autres en ccitains ouvrages. Il n'a guère
d'usage que dans les p'nrases suivantes. Or
d'auplique. Oro in/o.sHa , l'ii lamina. Pièces
d'applique. P-l\i da incastrare.
APPLIQUÉ, iiZ de coprir', o rivestire.
V. le verbe.
APPLIQUEE, s. f. T.<;< «som. C'est en
général une ligne droite , terminée par une
ciiuibe, dont elle coupe le diamètre. Appli-
APPLIQUEr', V. a. Apposer, mettre une
chose s-.ir une autre , en sorte qu'elle y soit
adhérente. Applicare ; adattare ; apporre ;
'opprapurre ; accomodare ; acconciare. — Ap-
pliquer un criminel à la question ; le mettre
à la question. Dar la corda ; là tortura. — fig.
et f.iin. Appi quer un soufilit ; donner un
so.ifflet. Dar uno schiaro. - Uz. Adapter ,
taire convenir, approprier une chose à quel-
qu'un. v^/'//icarj^ adattiire ; appropriare. En
ce sens il est aussi réc— Destiner pne somme
d'argent à quelque usage. Applicare ; asse-
gnare. — V. r. rig. Se mettre , s'attacher avec
application , apporier une grande otteiition
il quelque chose. ..^/j/AVar*/ i darsi à ihcches-
ji.! •jaildCMrsi,
A p p ^
A M'OINT, 51, m. La inounoie qui se donne
pour achever utie somme qu'où ne saur;HÌt
pas faire avec l«s espèces dansleiquelies on
fait le payement. Resto , o m.,neta che si dà
per jar U saldo d'un conto o d*u(i pat;aini;nto,
y 'e pure chi dtci L'Appunto.
APPOINTE ÙE part. V. le verbe. - T.
de Palais. Ap|;ointé que les Parties mettront
leurs l-roducnonsauGrct:'. Insiunto ; ordi-
nato ch:. . . . En ce s-'u;, il est aussi subst.
— Soldat, Otticier de guerre qui tire iu:e
plus grosse paye que Jes ". i.ires. Che ha mag-
Siorpo-ia d:sl'altri. - T. d: Àl.ir. Appointé
9" '^"«-te-paye , se dit d'un homme qui étant
à bord , ne fait rien s'il veut, quoique sa
dépense et ses mois de gaKCs soient passéssur
1 état d'armement. PagamMia.
APPOhXTLMENT , s.m. T. de Prat. Ré-
glcnriînt en Justice sur ime afiaire pour par-
venu-a la luger par rapport. Decreto di asse-
anai^'or.e a sentenia. - Ai>poii>tement en
droit. Règlement , par lequel \i Jupe ordonne
que l.'s l'artios produiront nat- écrit. De-
creto; insiiinrione. - tt Appointcment à
me'tre ; Règlement , par lequel le Juge or-
d.^r.iis que les Por;:e» mettront leurs pièces
sur le biif-^iu , pour iue jugées sommaire-
ment OramcHia. - Entre-tien , pension;
sages qii^n tloiine aux prmciprux dcmeslj-
-.jaes , a i;i, pf.icier , etc. .Siip:nd'o ■ sa'rrio -
poca ; n.-sernamento , provvisione. - Urs*
qu'un hamme aide :> la dépense, k l'entre-
tien , a ,,, suhsistancj d'un autre q-,ii ne poiir-
roit pas si.ii^^ster si commodément "ar lui-
même, on dit fam. ([lie c'est lui qui fournit
a I appo:i,-u-ment, aux appointemcns. r.;h
^^ -.'''./^ ^/'* • frovvcde al mantenimento dì
Al PULVTER ,. V. a. T. de Prati^ v;,i;
mot , qui r^ disait autrefois pour sienifi-r
accommoder , terminer .i l'amiable.. JI n'est
m.imrcn.int en usage, que pour signifier ré-
f!er par un appomremeiit en Justice. Ainsi
lorsque sur une affaire qui se ni: -de à l'au-^
(iience, mais qui est troj. embart.i^^ée pour
y iiouvoir être jugée , les Juges ordonnent
que les parties produiront par écrit, on dit
que les Juges l'ont appointée, qu'il faut
I appointer. Ordinar di produrre g!- au e U
dif-.se in iscritto. - En T. de rondeur. Faire
des points d'eguil.'e à une pièce de draj>
sur le manteau ou coté duc!-cf qui enveloppe
la pièce , pourl'einpechcr de s.' déplier A--
punrart. - T. de Corroyeur. l-'onler Iss cuiri
en dermer , pour les mettre cj- eut de preti'-
dre le suif. Dar l'ultima p>i;.:tura ai cuoi
- T. de Tapissier. Plier m maiclas en deii)/!
C!t y faire quelques points pour joindre les
deux cotés ensemble. .,4i-/iH.'!Mrc.
APPO/NTI.SSER. v.'^a. Trcvortx. T. po-
pulaire. Rendre pointu. ,■)■;' -jjj^ ; /i^/d
' APpÔlTRON NER . v. a. Trévoux: lier dre
poltron. Infingardire.
APPONDURE, s. f.r. de Ri, lire. Cey
une portion de perche pour fortifier le chan-
tier quand il e,t trop faible. Pirro di Urna
con CUI S! rinfuria il fodero.
APPORT , s. m. Lieu ou marché où l'on
apporte des march.indises à vendre, et où
s'assemblent les marchands de denrées. Mer-
c.uj; plana del mercato. — Apport de -li^.
ces ._ se dit au Palais du dépôt qu'on fait tiani
un Greffe , ou chez un Notaire , de certa'ne;
pièces ou papiers. Deposi-Jone di seri f ture ijt
una Cancelleria ,0 presso un N<ifojo - Ap-
ports , s. m. pi. r. de Coutume. Il se Jit des
biens, meubles ou immeubles qu'une femme
apporte en mari.ife. Mohli o beni stabili,
che una donna porta seco in casa dctm,u''to '
.\PPORTAGE, s. m. T. de Uh. Pcine'ct
salaire de celui qui apporte quelque Lrdcji.
Porto ; nolo.
APPORTE', ÉE, part. V. le verbe.
APPORTER, V. ,1. Porter une chose d'uà
endroit dans une autre , où est la personne
qui parle, ou de l.-quelle on p.-.rle. Portare;
recare; arrecare. — On dit, quelles nouvc'-
les ncus appottez-vous ? pour dire , quelles
a»hYîiL,'j «vu- Vîvis à nous apprendre .5 C/.e
G
?• A P P
nuovtcireeauvoi? - Causer, prodiure. Çj«-
rioncrc -.recare ; produrre ieiiereasione.- A\-
ftiuec .citer. V. - Employer. V. - en par-
lant d'jffaiies et de négouanom, Apporter
des facilitiSs , apporter des dilficultes , des
obstacles ; en, fac^xer le succès : T tormer et
faire naiire des rf.fccultes et des ob^.wçles.
Pornir mano i hcd:ljre. Apyorre diJficoUa ;
far rtJicer: ostacoli ■Jrafyorreimfedimcnti , et.
APPOSF.', ÉE, part. V. le verbe.
Al'I'OSER , V. a. Appliquer , mettre. Ap-
porre ; applicare ; adattare : yor saprà. - hv-
foser le '«lié ; apposer le sceau et les ar-
inc-s de la Justice à un coffre, a un. cabi-
net , ect. ahn d'empechcr qu'on n en tire ce
■ ui y est enfermé. bwiV.are ; parrcU sigilio.
- Apposer une condition , une clause a un
contiTit, a un traité ; y mettre , y mserer une
conditiijn. Mettere , inserir una clausola ; por
una condirli ne. , ,, . •,
APr'OSiriON, s. f. L'action d apposer.
Jlfi:ommsnio ; apponiiione ; appostone ; po-
Jmento. - T. do Phy.. Jonction de certains
coro, à d'.iutres corps de même espece. _óc-
frapponlmenio. -T. de Gr.imm.etde Rlietor.
Ficure qui joint un substantif a un autre , sans
particule conionctive, pour marquer quelque
attribut particulier de la chose dont on parle.
Ainsi , dans ces exemples ; Ciceron , 1 <. )rateur
Romain, Attila, le (\é..ude Dieu , ses pleurs
témoins de sa douleur; l'Or.iteur Romain, ect.
sont des appositions ; et c'est comme si Ion
di^oit, Ciceron qui estl'Orateur Romain, ect.
'''^^Xs-m.^.».r.cieJuri,pr.C.u,.n,.
Convertir une terre en nature de vti. Appra-
tire ; ridurre a pratj. ,
AtPRt'BliNDE.MENT , s. m. Trévoux.
Rcciptioii d'une Chanoinesse qui Un donne
droit A une prébende. Ammissione d una
Canonichcssa , per cui se le cunjeruce il Qius
d'i.tttnerc una prebenda.
APl'KE'BLNDER. v. a. T. en usage a
Rémiremont. CIk'z les Clrinoinesses de cette
Abb.iye ; recevoir une Clianoinesse , lui
donner une tirébcnJe. Dare unaprebenàa. ^
APPRE'CIATEUR, s. m. Celui qui appré-
cie. 11 ne se dit guère que lomt avec une
ipithète. Estimatore; appre-aatore.
Al'PRE'CIATlF, 3d|. m. T. de Mystique,
Il n'est en usage qu'en cett; phrase ; Ai.
mer Dieu d'un amour appréciatif, plus que
toute autre cliose. Amar Iddio supra ogn altra
"aPPRE'CIATION, s. f. Estimation de la
valeur d'une chose. Lstimiiione;es:itro.
API'RE'CIE', ÉE, part. V.levçthe._
Ai'l'RE'ClER, V. a. Mettre» prix, régler
le ri i> ■ Siiryare ; apprei-.-ire ; pone ilpri-rro ;
valutare; ayyrexiarc. - fis- Apprécier un
livre , .nppr^cier le mente de qucli'i un. iii-
tnare -.f.ire rsllna ; presjare; appreyare.
APHKE'HKNDf.', lE, pait. V.le verbe.
APPRE'l'.ENDEK, v. a. Craindre, avoir
peur. Temere ; faventare; avei paura. - T.
île i'r.'t. Pren'lre, saisir. 11 ne se dit qu en
parlant de pr se de corps. Cafurare ;, arre-
atare. - On dit encore au Palais; apprehemltr
me siic'.cssion; se rendre héritier. ZJ/cAurjri;
4redt . ace tran n' ered'rà.
APPRE'HE.'>JSIF,IVE, .-d|. Tr-.votix. Oui
craint , qui a peur. Timide. Il est vieux. Ap-
arensivo; timido; pauroso. _
APì'UE'HEN'jION , s. f. Crainte. Timore ;
paura ; apprensione ; tema ; ssumcntamento ;
iimidr-{{a. - T. de Logique. L'idée qu'on
prcT: ''une chose , s.ns cn porter alors
jucin pi?.cmcnt. Apprcniicne - T.dc Palais.
L.! prise de corp. d'un .-ctusé ou d'un débiteur.
Cattura ; a"c<to.
Ai'l'BEND.lE, V. a. ( li se coniupue
comme prendre. ) Acquérir quelque connais-
s.ince qu'on n'..v.iit pas. Imparare; studiare;
apprendere ; imprendere ; apparare. - Ins-
truire , enseij;ner , faire savoir, donner des
connaiissiiccs.' In.\snare ; far conoscere ;far
vedere; fur sapere; ammaestrare ; avvertire ;
Ju avuto; comunicare; faricciparc quatchi
muova.
A P P
APPRENTI, APPRENTIE, s. m. et f.
Celui , celle qui apprend un métier. Fattore;
fattorino ; /aitoruno ; farion di bottega.
Kas'lia ; lavorante che imp.ira. - tìg. Une
personne peu habile dans les ch.uscs dont
elle se mèle. Scolare ; principiante.
APPRENTISSAGE, s. m. L'état, l'em-
ploi, l'occupation d'un apprenti. Scuoia;
tirocincio ; iioviiiato ; occupa\:one ; stato di
chi impara un* arte sotto un maestro , o maes-
tra. — Le temps qu'on met à aiiprendre un
métier. Tempo che il fattore dee stare col
maestro. — lip. L'essai , l'épreuve que l'on
fait de ce que l'on a appris ; et priuLipalement
des épreuves quo l'on hazarde. Vrova ;
APPRÊT, s. m. App.ireil , prépara'if. Ap-
parecchio ; apparato. - Maniere d'aprgter ;
et il se dit principalement de la manière dont
on apprête des cuirs , des étoffes , des toiles.
Apparecchio; apparecchiatura ; preparazione ;
lustro. — On appelle chapeau sans apprêt , un
chapeau extrêmcm.'nî bien foulé , et dans
lequel iln'y a point de gomme. Cappello /en^a
colla ^ sen\a incollatura. ~ On le dit aussi ae
la toile , quand on n'a employé ni chaux ni
colle pour la hUni:\i\c.Se.iia gomma. — Assai-
sonnement desviaiuits. Apparecchio ; occon-
ciamento delle vivande. — Apprêt, se dit en-
core de la peinture sur le verre. Pittura di
vetri. — Apprêt. T. de Tunneliicr. Petit
morceau de bois, taillé en coin, qu'onchasse
entre le cercle et la douve. Hietta.
APPRETE , s. f. Mouillette, petite tran-
che de pain étroite et longue, .ivec laquelle
on m.tnge des œufs à la coque. rctta;fettoUna
di paru. .
APPRETE , ÉE , part. V. son verbe.
APPRÊTER, V. a . Préparer , mettre en état.
Apparecchiare ; preparare ; allestire ; appres-
tare. En pitrlant des étoffes. Lustrare ; man-
ganare^ ce. — On dit, qu'un Cuisinier ap-
prête bien à manger ; et absolument qu'il
apprête bien , i»our dire , qu'il assaisonne
bi.-.T les viandes. Cucina bene. — Apprêter
a rire ; donner à rire ; donner occasion de
rire. Htndersi ndicolo ; far ridere dì se ; di-
ve.it-'.r la favola della gente. — Il est aus,i ree.
Prepararsi ; ec. — Cartes apprêtées , des
cartes arraiigécs d'une certaine façon pour
tromper au ieu. Carte apparecchiate.
APPRETEUR , s. m. T. d'Arts. Celui qui
apprête , qui fait les préparations. Apparec-
chiatore ; colui chi apparecchia. - Apprêtent
est aussi un ouvrier qui peint sur le verre.
Tutor di tetri.
APPRIS, ISE , part, du verbe Apprendre V.
A PPRIVOISE', ÉK.part. et adi . V.le verbe.
- T. de Chasse. Dressé , Ammaestrato; ma-
"' APPRIVOISEMENT, s. m. Trévoux. T.
peu usité pour exprimer l'action par laquelle
on apprivoise. D imesticamento ; diniestica-
' APPRIVOISER, V. a. Rendre doux et
moins farouche. Ap,evuîare ; addimesticare ;
ar,:m msare ; domare ^addolcire ; mansuefare.
- Fig. En parlant des personnes , rendre fa-
milier. Addomesticare ; render familiare,
soci abile. ~ En ce sens , il est aussi réciproque.
Serendte familier. Addimesticarsi ; amicarsi;
divenir familiare.
APPROBATEUR, s. m. Celui qui approuve
par quelque témoignage d'estiine. Approva-
tore j che approva. — plus particulièrement
celui qui a donné son approbation publique à
un livre , à un ouvrage. Revisore che ha appro-
vato un libro.
APPi'vOBATlF, IVE, adi. Qui m.irque de
l'approbation. Appro.ativo; confermativo;
lodante ; che mostra approva{ione.
APPROBATION, s. f. Ar.rément, consen-
tement qu'on donne à que^pie . hose. Aypro-
yr.\ionc\ assenso; approvamento ; conferma-
\iotie. — Jugement favora'ole et av^mtai^cux
qu'on fait de quelqu'un , de quehpie chose ;
té nuiRn.T'.e. Aiprnva'Jone ; ai-plauso.
APPROBATRICE, s. f. t. peu usité.
CiiUe qui loue , qui approuve quelque cliose,
A P P
«jtielque personne. l'eu usité. Apprôvatrlce,
APPR'JCHAN 1 , A.NTE , adi. Qui = quel,
que ressembla. ice , quelque rapport. Che pen-
de ; che tende ; cite s'accosta , consimile,
— Prép Environ , a peu près, yresso a poco,
circa; vicino; quasi.
APPrtOCHE, s. f. Mouvement par lequel
une personne s'avance .uiprès d'une autre, ou
vers un heu. Avvicinamento ; apyrussimamen-
to ; accostamento. — Tout ce qui avance , ou
paroit avancer vers nous. Vicinania; avvi~
cin.imento. — Approches, au pi. T. de Guerre.
Les travaux que l'un conduit par tranchées
iusqu'au corps de la Pl.:ce q.i'on assiège. Ap-
procc/. — Lunette d'approche. V. Lunette.
Greffer en approche , ï. de }ard.\ . GretTer.
APPROCHÉ , ÌE , part, et adj. V. le
verbe. - En T. de Drapiers. Quand un
dr.ip est tondu fort ras , on dit qu'il est bien
approché. Tagliato sotta.
• APPROCHER , ». a. Avancer auprès ,
mettre proche, mettre près. Avvicinare; ac-
costare ; approssimare ; appressare ; approc-
ciare. — O'.-i dit qu'iine lunette «pproche Ics
obièts ; qu'elle les fait voir comme étant plus
proches. Avvicinare; far comparir più vicino.
— fig. On dit qu'un Prince , qu'un grand
Seigneur a approché quelqu'un de lui ; qu'il
l'a admis dans sa familiarité , qu'il lui a don-
né quelque emidoi auprès de sa personne»
Avvicinar a se una persona. — Avoir accès;
iborder . approcher. Aver accesso ; acco-
starsi ; trattare con una persona , vederla
spesso. Aiu i on dit qu'un homme approche
le Prince , pour dire , qu'il a un accès libre
et facile auprès de lui. Accostar la persona
del Principe. — v. n. Devenir proche, être
proche. Avvicinarsi ; accostarsi. Approcher
du terme. Venir il termine. — Approcher le
vent, T. de Mar. Se servir d'ui' vent qui
paroit contraire a la route . et le prendre
de biais , en mettant les voiles de côté.
Aller au plus près. Serrare il vento. L'heure
aijproclie. Oià s'avvicina l'ora.— Avancer.
tarsi wnanii ; accostarsi. - fig. Approcher
du but ; deviner à peu près de quoi il s'agit.
Avvicinarsi al segno. - Avoir tiuelque con-
venance , quelque rapport , queitjue partie ,
quelque res>enib!..nce. Esser molto simile ;
accostarsi ; aver qualche somiglianxa. — v.
r. L'heure s'approche. S'avvicina l'ora. Je
me suis approché du feu. Io mi sono ac-
costato al fuoco; mi son fettlo più d'appressa
al fuoco. - T. de Manènte. Approcher le
grjs des i.-.mbes , Ics talons ou les éperons;
c'est avertir un cheval qui ralentit son moa-
vement , ou qui n'obéit pas , en scrraiit les
iambes plus ou moins fort vers le flanc.
Accostar la polpa della ^amba , i calcagni i
dar di sprone. - T. de 'Sc-^lpt. Approchée
à la pointe, à la double pointe, au ciseau;
diverses manières de trav;iiller le iriirbre ,
lorsqu'on fait quelques figures. Subbiare, la-
vorare di subbia.
APPROFONDI , lE , part, et ad]. V. le
verbe.
APPROFONDIR , V. a. Kcndre plus pro-
fond , creuser plus avant. AJondare ; cavare ;
scavare alto ; far profondo. — fig. Pénétrer
bien avant dans la connaissance de quelque
chose. Penetrar addentro; intimarsi; appio-
fondare: esaminar n fondo.
APPROFONDISSEMENT, s. m. Trévoux.
T. peu unte. L'action d'approfondir. Cava-
tura; scavamento. - fig. L'action de péne'-
trer plus .iv.mt dins la connoissance d'une
chose. Pcnetaiione ; lo internarsi.
APPROPRIA NCE, s. f. T. de Coutume.
Prise d-> po.session d'uno chsse achetée ou
donnée. Apirofr alone.
APPROPRIA riON, s. f. Action de s'.ip-
pro^r^er une chose. Appr.>prìa\ìone ; lo ap-
propriarsi una quilc^'C cosa.
APi'ROPRiE', LE , part, et ■,.<S\. V. soi»
APl'ROPRIF.R , V. a. Qui n'a d'usage
qu'avec le pronom personnel mis pour .à soi.
Usurper la i>iopriété de quelque chose.
Appropriarti ; usurpatili arroiarsi; astrivtrii»
A P P
-- Approprier , T. de Ckif. C'est dress»r ,
repasser et lustrer les chapeaux. Lusuari.
- S'approprier uiie pensée, s approprier [ou-
vrage d'un autre, pour dire, se l'attribuer,
s'en dire l'Auteur. Apyropriarsi ; Jar sua
V opera d* a.cuno i spacctarsim per Autore^
- Approprier, v. «. sans pronom personnel.
Ajuster, agencer, mente dans mi éiot de
propreté. Asscttun ; acconcun ; npuuri
netu-e ; forbire ; pulire.
A PPAOPftlEUR .i.m.T.de Ckape!. Cd
oui dresse , repas>e et lustre les chapeau)
Ai^PROVISION.\"E,ÉH,parî.V.IeTerbe.
APPROVISlONNENlt-NÏ ,s. m. Four-
niture des choses nécessaires a une Armée,
à une Flotte, à un Hôpital. Vrovi'.sia.
APPROVblONN£il,v.a.Faire un appro-
Tisionnement. Far le prorvlstc ; provvedere
APPROUVE', ÉE, part, et adj. V. le verbe.
APP:<()yVER, ï. a. Agréer une chose, y
donner son consentement. Approvare i eoii-
fermare , aver per buono. - Juger loutble ,
trouver digne d'estime. Approvare. — Auto-
riser par un témoigna?e authentique. Appro-
vare ; autori'. -jre i eo'ifermare.
APPROXlMATIO.M . s.f.T. de Mathéra.
Opération par laquelle on approche toujours
de plus en plus de la v.-,leur d'une quantité
cherchée , sans la trouver exactement. Ap-
fross:maùor.e.
APPUI, s. m. Soutien, support, ce qu;
sert à soutenir. Appoggio; sostefno; appog-
s'amento. - On appelle, hauteur d'appui,
une liaviteur qui n'est élevée qu'autant q..':I
faut pour se pouvoir appu)er dessus. aI-
te^^a di parapetto ; di sponda da appr^^'.^r
il petto. - rig. Faveur , aide , stcours ,
protection, f.n ces sens , il se dit des per-
so.ines ei des choses. Appoggio , ac:onan-
iagione ; sostegno , aiuto ; protezione ; soc-
corso ; riparo. — £n parlant de Dieu, on
dit : le Seigneur est mon seul appui , mon
unique appui- // Signore é il mio solo ap-
poggio , t unico mio sostegno. — On dit au
|eu de boule , aller à l'appui de la houle ,
pour dire. Jouer de manière, que sa boule
pousse celle de son compagnon , et l'ap-
proche du but. Spi^nere. — ^ hg. et fam.
Aider à celui qui a commencé dans quelque
ofiaire que ce soit. Tar peduccio. — En
Mécanique , on appelle Point d'appui d'un
levier , ou simplement appui ,^ le point fixe
par lequel le levier est appuyé, punto d^ap-
foggio , deVa leva.
APFUI-iMAIN , s. m. Espèce de canne ou
de b.iguette dont les Peintres fe fervent pour
aupuyer la main oui tient le pinceau. Bac-
(heiia , mj^;j. - T. de Manige. C'est le
sentiment réciproque entre la msin du cava-
lier et la bouche du cheval per le moyen
de la bride. Appopgio,
APPULSE, s. T. d'Astron. Se dit du mou.
yement d'une planète qui approche de sa con.
jonction avec le soleil ou une étoile. Afpi:lso.
APPUYE', ÉE , part, et .idj. V. le verbe.
APPUYER, v. a. Soutenir par le moyen
d'un a::pui. V.:-.tdlare ; sostener con ; unteìli ;
appocg'^iire; accostar per diritto appoggiando.
— Appuyer une maison contre une autre ,
contre un coteau ,■ la bâtir contro un autre
miison , contre un còte.iu. Appoggiare. - Ap-
puyer le mousqueton , le pistolet à quelqu'un ;
preienter le mousqueton , le pistolet à quel-
qu'un k bout portant. Prcsent.tr la pistola.
— Appuyer l'éperon à un cheval; lui appli-
quer fortement l'éperon. Spronare; dar di
sprone. — Poser une chose sur une autre.
ylppo;giare ; posar sopra. - fìg. Protéger ,
aider , favoriser. V. ces mots. — On dit
S'appuyer, pour dire , se servir de tjuelque
chose pour apfui, pour soutien, s'aider de
(Jv.v'.qu'un , ou de quelque chose (|ui serve
t^..ppuu Appoggiarsi ; tenersi; attenersi. - prov.
S'apiiuyer sur un roseau; mettre son appui,
son espérance en une personne qr.i n'a au-
cun pouvoir, j^p poggiarsi su fragil canna.
— Se servir de l'.ii'tonîé des anciens, d'un
passage de l'Eciitute , d'iji usage reçu , pour
A P R
soutenir ce qu'on dit. - On dît 3\î«i dans
le 0iême sens , appuyer son opinion sur de
bonnes raisons. îicabdirc , fondare il suo pa-
rerc , ec. — Poser , être porté. Af foggiarsi -y
esser appoggiato , esser posto , sostiRuto.
— Peser sur quelque chose. Caie :re\ premere,
— On dit d'an cheval de selle qui porte la
tête basse , qu'il appuyé sur le niords. P'a
incontro al morso. — hg. Imiiter, Insistere.
— £n musitiue , appuyer sur une noti, c'est
y demeurer long-tems. Appoggiare.
APPUYOIR , s. m. '/". de terbUnt. Mor-
ceau de bois plat de forms trian^uKiire ,
qui sert aux Ferblantiers pour dresser les
feuilles de fer bl~nc qu'il» veulent souder
ensemble. CvlonRlno.
AKRH , adj. de t. g. Qui est rude, qui par
sn rudesse cause une sensation désagréable au
goût. Aspro i acerbo-^ austero \ If^W^ 't <tfro,
— I! s; dit aussi de ce qui est rude au
toucher , de ce ^ui fait quelque impression
incommode ou facheuie sur les organes du
toucher. Et c'est en ce sens qa'on dit, que
le teu^ est âpre, que le tVoid est extrême-
ment âpre. Austeri,\ crudo. — Il se dit aussi
des chemins diHici es et raboteux. ZJ'^ci/r;
sûsso.^r ; disastroso. — On appelle dans !a
Grammaire Grecque , Esprit âpre , une as-
piration qui e>t ordlnaTement marquée par
un c , au-dessus de la lettre qui s*aspire^
Aspro. — Apre , se dit fig. de diverses
choses po,ir en marquer la rudess-î ou la
violence. Acerbo \ fiero ; ruiidv ; duro ; se-
vero i bestiali. - Il se di: aussi des per-
sonnes qui se portent avec trop d'ardeur à
quelquL* ciiûse. C'est un homme âpre ii l'ar-
gent, au gain , au jeu, à la cliasse. Attac-
cato ; aJciionMo ; appasslonnato. — De
cert.TÎns anim:rjx qui sont trop avides. Un
..hien âpre à la carée. Un oiseau trop âpre.
Avido i ghiotto.
APRE , s. m. r. d*H:st. nat. Apron
Petit poisson de riviere éont les écailles
sont fort rudes. Sorta di sio\io , detto A
prone. — C'est aussi une sorte de m^nnoie
Turque. Asfro.
APRELE , s. f. V. et écrivez Prêle.
APREMENT. adv. Avec âpreté . dVme
manière âpre. Rigidamente ; stranamente ;
di.'r.imcntc i acerbamente ; fieramente ; aspra-
mente ; agramente.
APRÈi , Préposition de temps , d'ordre
de heu , qui s'emploie en parlant, soit des
personnes , soit des choses , et qui sert à
marquer celles qui suivent les autres. Dçpo.
— Indépendein-nent de ce rapport de tems,
d'ordre et de lieu , la préiiosition Après ,
entre dans pii;sieurs phrases auxquelles elle
donne un sens tout différent. Ainsi on dit
au propre , que des Archers courent après
des Voleurs , que des chiens sont après un
loup, pour dire, que des Archers poursuivent
les Voleurs , que des chiens donnent la chasse
à un loup. Correre ; tener dietro \ inseguire.
— Et au figuri , que l'on court après les
honneurs, qtie l'on soupire aprèssa liberté,
que Ton aboie après une succession , pour
cire, que l'on recherche avidement le; hon-
neurs , que l'on rst empressé de recueillir
une succession. Ccrrer dietro; am lare i as-
pirare^ a . . . . — On dit , qu'un tableau est
d'après R<Tphrêl , c*aprcs Poussin , pour
dire , qu'il est copié sur l'original fait
par Raphaël , par Poussin. Tavola , gLa-
dro copiato da R.i/aello , dalle pitture del
Possino. — On dit, m\\m portrait est fait
d'après nature; pour dire , qu'il est fait sur
la personne même qu'il représente. Dal
naturale. — On ^it au propre , en parlant
d'une peirture, et au Hguré, en parlant d'un
ouvrage d'e<prit , que tout y est peint
d'::près nature. Et dans cessortes de phrases,
la préposition indique touìoiTS un tems an-
térieur; les ouvrages de la nature ^ et les
tablesux de Raphael ayant nécessairement
précédé leur imitation ou leur copie. O^n/
cosa v' è dipinta , ritratta al naturale. — On
dit Après-dîner, arrès-souper, en supprimant
ràrlicle , quçi.iu'on puisse é^alemenr dire.
A p u r>
après le dîiier, après le souper./Joropraaja
ou dopa desinare , dopo cena. — Apres, entre
dans plusieurs autres m.'nières de parler ,
qui deniandent d'être eïyliquées chacune a
part. Aitisi on dit, être après quelque chose,
être après à faire quelque chose, pour dire,
qu'on y travaille actuellement. Esser dietro
a far , a dire qualche cosa. - Et on dit pres-
que dans le mtme sens , être après un emploi,
.iprès un bénéhce , pour dire , travav^Hler à
l'obrenit . faire ses eftoris pour cela. Slanegr-
g-arsi per ottener un tmpi'.ga , un benif^io.
— On dit , être après t^utlqu'un , pour dire,
qu'on s'en occuiie beaucjup , ou q l'on le
fatigue. Aver V occhio -, bada a ; esser u star
sempre attorno ad alcuno. - Se mettre anrés
quelqu'un; le chagriner, le maltraiter. Met-
tersi dietro ad alcuno ; essergli sempre al'e
spalle; molestarlo. - Crier après quelqu'un;
Groiider quelqu'im, lequere''er. V- ces mots,
— .^près , s'emploi» quelquefois adverbiale-
ment, par ellipse. Vous irez devant, et lut
après; nous en parlerons ai:rès. Foi onderete
innanzi ed egli dopo; noi ne parleremo dvpow
— C'est auïsi quelquefois une manière de ques-
tionner , ou d'engager ceux qui suspendent
leur récit , à le continuer. II vous a dit qu'il
ir.e conn.-.iisai'. Après? Vous arrivjtes ma-
lade. Après ? Proseguite; andate innanzi, e
poi .^ — Ai^rès tout, minière de parler ad-
verbiale , qui s'emp'oie i peu près dans le
mèîTis sens que cependant , et qui sert de
conionction.i-'er fl/rro; tuttavia; ciìì nonper-
tanto. — Af rcs coup , autre tr.ar'iirc de par-
ler adverbiale ; trop tard , et .Torès qu'une
chose est faite, est arrivée. Troppa tardi;
dofio il fa'to. — Ci-après ; ensuite, dans la
suite. Il s'emoloie dans un discours , pour
marquer quelque chose qu'on doit dire dans
la suite. U n'est en usage que dans le style
didactique , et dan, le stylo de Pratique.
Dopo ; più sotto ; appresso ; in seguito ; se-
guentemente.
APRES-DEMAIN , adv. De tems, servar;
à marquer le second jour aurès celui 014
l'on est. Doman l' altro ; posdomani; dopo
dimani ; pusdomane.
APREi-DINEE , s. f. L'espace du tems
qui est depuis le dîner jusqu'au soir. // dopa
A;'rÈS-.M1D1 ,' s. m. Tems indéterminé
depuis l'heuie du midi juseues vers le soir.
Z?o;o mt^ogiorno^ ; il flo'10. Je vous ai
attendu tout l'après-midi, lo v' ho aspettato
tutt' oggi , tutto il dopo praniJ,
APHRS-SOUPE'E, s. f. le tems d'entre
le souper et le coucher. £>o/o cena.
APRETE', s. f. Qualité de ce qui est âpre.
II a toutes les sii'.niiicaiions de son adjectif.
Acerbità ; acerbexyi ; afre^a ; lax^ità ; sli-
tte ni ; ruvideila; severità ; ec. V. Apre.
APRISE , f. t. Vieux T. de Palais. V. Prî-
sée , estimation,
APRON. s. m. T.d'Hist.nat. Apre. V.
APSIDES , s. m. pi. T. d'Astron, Les deux
points de l'orbite d'une planète dans les-
quels elle se trouve , soit à I.1 plus prande,
soit à la plus petite distance du sokll ou de
la terre. Apsidi, 0 sia l' apoaeo, e 'l perireo.
APTE . ad), de t. g. T. de Pat.iis. Propre à
quelque chose. .^t/Vc; atto; cro^r/i;; ittoTîo a ..
APTERES, adj. et s. l . d'H.st.nat. Nom
Qu'on donne aux insectes qui n'ont point
d'ailes, comme le cloporte, la puce, etc.
Mancanti d' aie.
APTITUDE, s. f. Disposition naturelle à
quelque chose. Il ne se dit guère qu'en par-
lant de la disposition aux Arts, aiL\ Scien-
ces. Attitudine; atte-^;fa; abiL'.'à; dispostela ;
disposition naturale.
APURE'. ÉE, part. V. le verbe.
. APURE.\iENT, s. m. T. de Finance. Red-
dition fira'e d'un compte , par laquelle le
comptable est reconnu quitte, Appuramento^
o salio d' un conto.
APURER, V. a. Lever les charges qui
ont été mises sur les parties d'un compte,
lorsqu'il a été rendu. Appurare un tant» ,
ultimarlo J fame quitiania.
Ci
Jt.
ARA
APYRE, 3c.\. de t. R. T. i'H'ut.niit. Qui
«e dii des terres on pierres qui résistent au
l>ii , et n'en éprouvent aucune altération ,
c'est-à-dire , ciui n'y sont chinsées ni en
verre, ni en chaux, ni en plitre : telle est
l'Amunte et le Talc , etc. IncombuitibtU.
AfYKEXlE, s. f. 1 .diMéJ. Intermission
ou cessation de la fièvre. Intirmissione , o
ctssa\.on dclU f'tbhe. _ . ,,
AQUADOH, s. m. T. il Hist.nat. Pois-
son qu'on nomme autrement: \\'n.i.. Mug-
'"aQUARIÙ's , s. m. T. d'Aitron. V. Ver-
AQUATILE, ad"], de t. g. Trévoux. Qui
liait et se nourrit dans l'eau. Acquatico ;
AQUATIQUE, adj. dot. g. Marécageux,
plein d'eau. Paludoso; iic<iuidrinoso ; ac'iui-
trinoso ; umido. — En parlimt d'une mai-
son bâtie d..ns un terrein maréçaseux , on
dit qu'elle est aquatique. Casa fabbricata in
Iloso umido , in terreau che fonda. — Il se
dit aussi de ce qui croît , et se nourrit
<l?ns l'eau. Acquatico ; aquatico ; palustre ;
a palude; acquajuolo; clic ama l'acque; che
fi ve nell* acqua.
AQUEDUC , s. m. Canal construit de
pierre ou de brique , pour conduire l'eau
d'un lieu à un autre , malgré l'inégalité du
terrein. Acquidvtto; acquidoccio; condotto o
canale murato per cui passa Vacquj. — En
1 . d'Anatom. Nom qu'on donne à certains
conduits qu'or, a trouvés avoT du rapport
avec les arucilucs. Acquidotso.
AQUERÈCY, Aquerecy haut. Terme de
Chasse. Dont on se sert a la chasse du
lièvre , lorsqu'il est à quelque belle passée.
Bad^ilo .badalo.
AQ'iJr.UX , EUSE , adj. Qui est de la
n.itiire ria l'eau. Acquoso ; acquidoso; acqueo.
AQUILA-ALBA , T. de Chymie emprunté
du Latin. 11 convient à tous les sublimés
blancs , et il se dit p.irticulièrement du mer-
cure Sublimé doux. Aquila alba.
AQUlLICEi, et AQUILIES, S. m. pi.
T. d'flist. llom. Sacrihces à Jupiter pour
en obtenir la pluie. Acquilici. Ce qui fit
donner le nom d'Aquiliciens ou Aquiliens
aux Prêtres qui faisaient ces sacrifices. Aqui-
AQUILIN , adj. ra. Courbé en bec d'ai-
tle. Il ne se dit qu'en cette phrase ; Nez
aquilin. Naso aquilino. . ., ,
AQUILON, s. m. Vent du Nord. Aqui-
lone- rovjjuitrimpntfna; borea; ventatolo
tramlmano. - En Poésie , les Aqu.iions si-
pnihent tous les vents froids et orageatix.
Crìi aquiloni. , _. . ,
ARA , s. m. T. d'Orr.ith. Espece de gros
perroquet. Ara, ...
ARABE, s. in. Ce mot nest pas mis ici
trm.ne un nom de Nation , mais comme
siguifiiHnt un homme <jui exige avec uno
txttcmc dureté ce qui lui est du. Uom
tcsi'alc , ficio , intrattabile , imperioso, im-
"' a'ÎaSÉsoI'F.."; , s. m. pi. T. de Peint, et
de Mculi't. Orneinens qui consistent tn dss
fincejux et en feuillages faits de caprice.
Rabeschi; arabeschi.
ARABIQUE, ad|. T. de Comm. Il se dit
«l'une gomme qu'on nous apporte en grosses
Iarrr.es , ou en grumeaux , de la grosseur
«l'une a"clline , ou d'une noix, et même en
petites boules. Comma arabica.
AKABI.SME, s. m. Trévoux, Idiome,
•orstruftion , ou phr.isc qui tient de l'arabe.
AHABLE, .-"li. de t. g. T. de Palais. La-
Vour.-jb;'-. Arabile; coltiva.
ARACHIDNA , s. m. 7". de Botan. Genre
il; plante à fieur papilionacéc. Pianta In-
£'ani , che (a t frutti sotto terra.
AKACHNOIUE . s. f. T. d'Anat. Mem-
brane fine , mince , transparente , qui est
♦litre la durc-m'iro et la pie-ir.ére , et que
l'on croit cnveloi'pcr toute la substance du
t«(v«>iu, !i moelle alorgie et cellede l'épine.
A R B
Àfticnàidi. - C'est au«i une m«triVrane finf
et délice qui enveloppe l'humeur cristalline
de l'ail. ArActwide.
AivACK , s. m. Liqueur spiritueuse que l'on
tire du sucra dans les Indes orientales. C'est
la même liqueur que celle qu'on appelle
falfia en Amérique. Aracca , o sia acqua-
vita di 7uechiro.
ARAIG.VE'E, s. f. Insecte qui a plusieurs
pieds , et <iui tire de son corps une certaine
ubstance dont il forme des hiets et une toile
pour se suspendre en l'air, et pout );rendre
"es mouches et d'autres petits insecies. Ha-
■no ; rainatello ; auigna. — rig. On dit Pât-
es d'araignée , potir dire , des doigts longs
îC maigres. Dita lunghe e sottili come eambe
di rafano. — Oter les araignées d'un plancher;
en óter les toiles d'araignées, 'ietcdi rayii ,
ra^natefi; ragni ; ra^ne. — Araignée, ï. de
Mineur, Une branche ou un retour de g;;-
lerie ; de mine. Ramo d'una mina. — T, de
C/asse. Filet qu'on tend pour prendre des
oiseaux de proye avec le duc. Rngn.:. - Aiai-
gnée , 1 . de Conchyl. Coquillage de mer
oe la famille des univ,ilves. Conca detta
Ragno.
ARAINS , s, m. pi. T. de Comm. Armoi-
sins ou tatîetas rayés qui viennent des Ind.s.
Ermisino dell'indie.
ARAIRES , s. m. pi. T. d'Asric. Instru-
mens d'Agriculture. Aratri.
ARALIA , s. f. Plante du Canada qu'on
nomme aussi Angélique baccifere, elle porte
une ])etite baie pleine de suc, et d'une
saveur douce. Aralia i angelica bacchifcra.
A.K.AMBE', tE , part. V. le verbe.
AKAMBER, v. a. T. de Mar. Accrocher
un vaisseau pour venir à l'abordage. Ar~
rembare.
ARAMER , V. a. Mettre une pièce de
dra)j ou de serge sur un rouleau pour la tirer
et l'alongcr. Distendere.
ARAMIyUE , ad'i. de t. g. Trévoux. Sy-
nonyme de Syriaque. Siriaco.
ARA.N'TELLK') , s. f. pi. T. de Vénerie.
Filandres qui sont au pied du cerf , et qui
ont quelque ressemblance avec les tris de la
toile de l'araignée, filetti simili a tele di
ranno . che sogliono trovarsi ne'pizdi de' cervi,
ARA, ARRAS , et ARARA , s. m. T.
d'Orr.)th, Esiéce de Perroquet plus grand
que Ics ordinaires. Ara , ed Arara.
ARAPEDt ,s.i.T.de Conchyl. Lepas. V.
ARASt' , Éi- , part. V. le verbe.
ARASEMENT, s. m. T. de ivlaçonn. et
de .Menuis. Pièces égales en hauteur, unies
et sans saillies. Assuasliamento ; ansuasUo ;
c^nfuaslio.
ARASER , V. a. T. de Maçonn. Mettre de
niveau un mur, un bâtiment, en élevant les
endroits bas à la hauteur de celui <[ui est
le plus élevé. AcsuaiiUare j pares^iare ; far
pari ; conguasliare.
AUA!)ES, s. f. pi. T. SArchit. Cest ainsi
qu'on nomme un rang de pierres plus basses
ou plus haiites qucccUes de dessous, sur les-
quelles elles sont assises successivement, pour
p.'.rvenir à hauteur nécessaire. Vietre fer
cor.iiuagliare.
ARATE, T. de Comm.V. Arrobc.
AI'^ATOlRE, adj. de t. g. l . d'Agronom,
Instruinens aratoires , ceux qui servent au
bbourage. Strumenti d' aijriceltura , che an-
che si flircbbiro Arator'j.
ABiiALESTRILLE , s. f. Instrument qui
sert à prendre en mer la hauteur des astres.
BaUsirisr,.u
ARb/iLETE, s.f. Sorte d'arme de trait.
C'est un arc d'acier qui est monté sur un
fut , et qui se bande avec un ressort. Ba-
Ic'tr.i. - L'Arbalète ou .'.rc à jalet, est une
aibalète avec la[|uelle on tire de petites bou-
le; de terre cuite ou àçs halles de plomb.
ììaUstia ; manganella. ~ Pour marquer une
gr.'nd.- vitesse , on dit , plus vite qu'un
:rait d'irhalètc. Più veloce che saett.i scoc-
c.ita. - T, d: Manège. Cheval eu arbi 'èic,
se dit d'un clu'v.-^l attaché seul à une voiture
devant les deux chevaux du tiition. T^aielo.
A t -^
ARBALÉTRIER , s. m. On JppélWt ainfl
autre fois un homme de guerre qui tiroit de
rarb..!ète. Ëalestrajo; haiesirierei tirator di
ba'cstra. — On dit prov. qu'un homme n'est
pas grand arbalétrier , pour dire qu'il n'est
pas d'une complexion forte et vigoureuse,
Ei,li è un cencio molle. — Arbalétriers , T",
de Chitrp. Deux pièces de bois dans un cintrA
de pont , qui portent en charge sur l'entrait.
ARiiÀLÉTRlÈRE , s. f. Terme àe Mar,
Dans une ealere , c'est le poste où combat-
tent les so!J. 's. Kj/cjirKra.
ARBE.NNK, s. f. Terme d'Ornithol.Pet-
dnx blanche V- Lagopède.
ARBITRAGE, s. m. Jugement d'uji dif-
férent par arbitre. Arbitrio ; giudicio d'un
arbitro ; arbitrato ; laudo ; arbitrapt'io.
ARBITRAIRE , adi. de t. g. Qui dé-end
de la volonté de chaque personne , du choix
de chaque personne. Arbitrario. — ISe dit
plus ordin.nirement de ce qui dépend de la
vo!onté des .*uges de prononcer , de sta-
tuer. Arbitrario ; a volontà. — Pouvoir ar-
bitraire ; un pouvoir absolu qui n'a pour
règle que la volonté du Souverain. Il ne se
dit qu'en mauvaise part. Potestà arbitrari* ,
assoluta.
ARBIIRAIREMENT. adv. D'une façon
arbitraitre et despoîtique. Arhiir.iriamcnte ;
dcsfoticanente ; a proprio sir.no; ad arbitrio;
a sua pasta; a suo talento.
ARBITRAL , ALE, ad). !1 n'est guère en
usage qu'en ces deux phrases: Sentence ar-
bitrale , Jugement arbitral, pour dire, une
sentence rendue par des arbitres , un juge-
ment prononcé par des arbitres. Arbitrato;
laudo , sentenia , giudicio d'arbìtri.
ARMIfRALËMENT, adv. Par arbitres.
Per via d'arbitri.
ARBITRATEUR, s. m. T. de Droit. C'est
une espèce d'arbitre. Ârbitrratore; giudicei
compromissario.
ARBITTIATION , s. f. Terme de JurispruJ.
Liquidation ftitc en gros sans entrer dans le
détail. Lodo; laudo.
AR.aiTRE, s. m. Fiiculté de l'ame pour
se déterminer à une chose plutôt qu'à une
autre. Puiss;.nce <|ue la volonté a de choisir.
Ce mot se joint toujours avec les épitbètes
de franc ou de libre. Arbitrio ; potestà di
volere , di scegliere. — Celui que des person-
nes choisissent de part et d'autre pour ter-
miner leur différent. Arbitro ; arhitratore ;
coirprorniss.irio. — Maitre absolu-. Arbitra;
padrone assoluto.
ARBITRE', ÉE , part. V. îe verbe.
ARBITRER, v. a. Estimer , régler , dé-
cider, en qualité de.riigç ou d'arbitre. Arbi-
trare ; i^iudicar corne arbitro.
ARBOLADE , s. f. f. de Cuisine. C'est
un fi-inc fait av&c le hc;irre , la crème , les
jaunes d'œufs , le jvis de poiré , le sucre , et
le sel. Erbolato,
ARBORE' , ir , part. V. le verbe.
ARBORER, V. a. l'Ianter quelque chose
haïuet droit, .'i la manière des arbres. In.i!-
bcrare ; al^a all' orla ; a.'bemre. - fi;;. Je éi-
cla^er ouvertement pour quelque parti. Di-
ARBORIBbNZE.'s.'m.T. de Relation.
Prêtres du Japon , qui toujours crrans et
vagabonds, ravivent que des aumônes qu'on
leur fait. Arborrl-on70.
ARBORl>EE, Mq.f. Terme de Uthol. H
se tlit d'une pierre qui représente des feuilla-
ges d'arbre. Dendrite ; alberino.
ARBOUSE , s. f. Le f.-uit de l'Arbousier.
Corbellala.
AliBOUSIER , s. m. Arbre touioursvcrd ,
et fort toudu , qui prod.iît iûs fruits fort doux
et presque semblables à des cerises , en cou-
leur et en grosseur. Corbe\iolo.
ARBRE , s. m. Plante hjiseuso , qui croît
en grosseur et en li?utcur ijIus que toutes les
autres -Lintc; , et qtii pousse diîTércntes Bran-
ches. Albero ; nrborc. - Il se dit des grosses
et longues pièces de bois qui sont les princi-
pales pièces <iui servent dans des machioas»
A n e
Âlief». - On appelle h Croix Oà Notre-
Seigneur fut attaché , l'-rbre ds la Croix.
t'albero della Croci. - ftg. Arbre généjlo-
Ei<iue ; une Usure trac^'e en forme d'arbre
3'où l'on voit sorrir comme d'un tronc di-
verses brjnches deconsani unité, de parenté.
Albiro s;a.:alog!co - Arbre de Diane. Le^
Chymistes appellent oin.i de l'argent uni ou
amalgamé avec du mercure. Cette union après
itre restée quelque temps tranquille djns
l'eau torte , forme une espèce d'atbre ou de
TégéiàtioB. On l'appelle aussi quelquetois
arbre philosophique, yi'icro </< /^iJi^i ; a.'r:ra
jiloscjico. - i.H'Haiu^. Se dit d'une piece
ronde ou carrée , qui a des pivots et sur
laquelle est ordinairement adaptée une roue.
AJhrc. Arhre a vis. Cuyjja. - Ils appellent
encore Arbre , un outil qui sert à monter
des roues, ou 2u:res pièces. Albero permet-
ter le mo/U , ec. — Us donnent enfin ce nom
à l'essieu qui est au milieu du borrillet d'une
montre ou d'une pendule. Albero licl tj^
turo. — T. de Fapei. Long cylindre de bois ,
qui sert d'àne à la roue , et qu foit jouer
les maillets. On l'appelle aus,i le jrand .-ir-
bre , r.-rbre des chevilles. Fa'eV.o ; stUc.
— Arbre d'un moulin à vent ; h pi -ce de
bois a Uquclle sont attachés les ailes du
moulin. Stegolo ; travone. — en Terme de
Manuf. Pièce de bois de figure octogone,
longue de quatre pies et demi , avec ses
mortoiscs percées d'outre en outre , pour
recevoir les tr.-iverses qui portent les ailes
du moulin de Tourdiisoir. Albero ; o fif:to
dell' orjitajo. - Arbre de (a sagesse. Terme
ìì..ran. V. Bouleau.
ARBRISSEAU, s. m. Diminutif , Petit
arbrtì. Arhoscello ; arbitsceiloj arhiiscella;
arhascoto ; arbiucuta ; albasctllo ; albori-
cello.
ARBROT , s. Terme d'Olsekm. Petit
arbre garni de glu.iux. Fraschetta et plus
souvent Fraschette ; Janticcio ; m(T^{*.
ARiJUSTE , s. m. tsi)ece d'arbrisseau qui
ne croît guère. Ârb::s:o.
ARC ."s. ni. Sort: d'arme courbée en
demi cercle , et servant à tirer des flèches.
Arco ; saeppolo. — Avoir plusieurs cordes à
son arc. V. Corde. — Arc de carrosse,
deux pièces de fer courbées en arc , qui jo:-
pnentle bout de la flèche à l'essieu de de-
vant , par le moyen desquelles le ccrosse
tourne aisément dans un petit espace. Colli.
— Arc en Arc'iitec'.iTe signifie cintre. Arco.
— En T. de Géom. Un3 portion de cer-
cle. Arco. — On appelle arc diurne la por-
tion du cercle qu'un astre parcoiu-t sur l'ho-
ris-^n , et arc nocturne , la portion du même
cercle qu'il parcourt sous l'horison. Arco
d'urno. — Arc de triomphe ou arc triomphal ,
bâtiment qui consiste en une grande porre
faite en arc , accompagnée quelquefois de
deux petites , et crnée" de figures d« bas-
reîief et dlnscripticns , pour célébrer quel-
que grande action , et pour en conservée K.
mémoire. Arco tr'orfale.
ARCADE , s. f. Ouverture en arc. Arco;
ro!tj. — T. d^ Lune!. V. Lunettes.
ARC.\D^S , s. m. pi. Membres d'une
Académie de Rome. Arcadi ; Pastori Ar-
cai;.
ARCANE ,_s.,m. Mot cmprimté du L.-itin
parles Aîchip.ïistes , pourdésigner quelqu'une
de leurs opérations mys. érieuses. On l'appli-
q-je aussi dans la i-'hr.rmacie à de certaines
préparations. C'est ainsi q.i'on nomme Ar-
cane coralin , une préparation du mercure.
Ar^eeno.
ARCANE'E , s. f. T. i'Hist. Nat. Craie
rouje ei minérde , qui sert aux Charpen-
tiers et à d'autres ouvriers , pour tracer
des liines sur le bois , la pierre , etc. Si-
nop'j ; J^rrcp'j ; arcanna.
ARCANS>JN. oti AI'vCANÇON, s. n.
T. de Comm. Sorte de poix-résine , qui se
fait avec le galipot , ou encens madré! On
le r..mme ausii ijr.i sec. Pece.
ARCASSE , s. f. r. de Met'. La partie
t«téHeui« de U poupe d'un naTÌr«. L^ farte
ARC
esterh'e ddla poppa d'una nave*
ARv.-BOUlA.^T , s. m, { le C ne se
pronjiiue point, } Fiher qui hnit en demi-
arc , Sï qur sort a. soaienir une voûte. Pi'
lastr^\ puntuto. — hn pjrUn: d'un truin de
Carrosse , on appelie arc-boiuans , le* ver-
ges qui servent a tenir en état les mourons
du Cirrosse. Puntelli. — Ln t^rrr.c* d'ar:s ^
il se dit sénéfrtlement de toute pièce qui en
tortiae une dutrc. oprane. — t:g. Il se dit
des personnes qui sont les p!u« con>idér..bies
d^ni un pjrci , dans une ariair*:, òostc^no ;
appj^-lo i fa prv.c'.pal persona.
AKC-hOU if, LE , part. V. le verbe.
A.\C-i50U TEiv ,v. a.:>oiitânir, appuyer.
ï^ujitcUare ; sostcncr^.
AKC-DOUtìLLAU, s. m. Espèce d'ar-
cude qui a de \a sanlie sur le creux o'une
voûte. On en met de distance en distance »
en nombre ég 1 à celui des colonnes ou pi-
lastres -y c'esi-a-dire , que cli-que colonne
ou pilastre porte son arc-double.iu ; et il en
résulte une voûte qui parsit armée de ban-
deaux qui semblent la soutenir et la fortiner.
Arco dcppio.
AiiChAU , s. m. tl ne se dit qu'on par-
1.1 nt de à voûtes. Arco y volta. — Terme de
Chirurg, Demi-caisse de tambour , dont on
fait un logement à la jaaibe »ju au pic, dans
les fractures om autres maladies , afin que
!a partie soit à l'abri de la pesanteur du
drap et des couvertures du lie. Cassetta , o
ARC-EN-CIEL , s. m. Météore tjui pa-
rait dm; les nues , comme une b.inde d^
diîféren'.es coa'eurs, courbée en arc. Iride j
arcobalino ; arco l arco celeste i arco piovo-
s 3 i tri.
APvCHAiSME , s. m. C prononceE Ar-
kaisme. ) Ll se dit d*un mot antique , d'un
tour de phrase i\.\xz\\v\è. Arcaismo; vcîchut-
jTir ; vocabolo nnti^uato , rancido,
ARCHANGE , s. m. ( pron. arkinç^e. )
Ange d'un ordre supérieur, b. Michel At-
change. Arcangelo.
ARCHANGE'LIQUE . s. f. Tenne de
Bûtan. Hante riont on compte dix-sept espè-
ces. Il y a la blanche et la roiipe. On lui
donne aussi le nom de Lamier , d'ortie blan-
che , et d'ortie morte. Onu a bianca.
ARCHE, s. f. La petite partie d'un pont
sous laquelle l'eau passe. Volta ; arco di
ponte. — 11 se dit particulièrement d'une
sorte de bâiiment , de vaisseau , que Noe
fit construire par le commandement de Dieu »
pour se snuvcr du déluge universel. ,^rc.2 i^i
Noi. — L'Arclie d'alliance. C'iitait une es-
pèce de cofre , fait por le commandement
de Dieu, et dins lequel les tables delà loi
étaient pardëcs, L Arca del Testamento ,
dell' alUania. — ftg. On dit: être hors de
l'Arche , pour dire , être hors de l'Eglise,
/Tsjsr fuori del grembo di santa Chiesa. —
I. de ycrrcric. Lieux destines à recuire les
pièces. Sran-^onc. — Arche. '/'. di Manège.
C'est une partie du morç. Collo d* oca. —
Arche de Noé. î', de Conchyl. Espèce de
CoquilIa(;e mnrin. Arca di Noe'.
ARCrtÉAL , ad), m. et f. T". d^ Chymlc
et de Par: Hermétique. Ce qui est de l'Ar-
chée , ou ce qui appartient a l'archce. Ar-
cheale , o sia del fuoco centrale.
ARCHE'E , s. f. Terme de Chymie. On
le dît du feu qu'on imn^'ne être au centre
de la terre, pour cuire les métaux et les mi-
néraux , et être le principe^de la vie des
vés;étaux. Fuuco centrale. - Terme de Mé-
decine. Le principe de vie d.^ns les hom-
mes. Arch:o , û sia principio onde Vuomo
ÂrChÊlÊT . s. m. Terme de Pèche. D!-
mrnuîîf. Petit archet. Instrument dont se ser-
vent les Orfèvres , les Horlogers , Serru-
riers, etc. A'chetco ; arc'xcttìno.
ARCHEI.OGIE, <;. f. T.rme de Médec.
Traire de; premiers élément delà Médecine,
fondés sur la raison et l'expérience , et con-
sidérés par ab:tracCîOn. Arahelo^U.
ARCHER , s. m. Ugnime de guerre , qui
ARC n
combat avec l'arc. Arciere; arderò; arca-
djre ; arcMore ; Jrccclatore ; sagittario, —
Autrefois frjncs archers , une sorte de mi-
lice établie par Charles VU. / franchi ar-
cieri. - Il se dit a.ijourd'hui de certain,
petits Officiers de Justice ou de Police j
qui sont armes d'épées et d'.irmes à feu ,
soit pour prendre les voleurs , soit pour
faire la gjrdc dan; les villes , soit pour exé'
cutcr quelque ordre de Justice ou de Po»
lice . liirra ; sbirro ; \affo.
ARCHERÒ 1 , s. m. Les vieux Poètes
Fram,„is donnaient autrefois ce nom à Cu-
pidon. Arcieru; il Nume arderò , faretrato,
AdCHET , s. m. Petit arc qui a pouc
corde plusieurs crins de cheval , et dont on
se st-rt pour tirer le son d'un violon, d'une
vioU. Archetto; arco. - Sorte de chassis
de bois tourné en arc , que l'on met sur le»
berceaux des enfans , pour soutenir une
couverture au-dessus de leur lète. Arcuccio.
- Chassis courbé* en arc, sous lesquels on
lait suer les malades. Archetto ; arcuccio, —
Arc d'acier , aux bouts duquel il y a une
corde attacl-.ée , dont plusieurs ouvriers ss
servent pour tourner et pour percer. Ar-
chetto.
Ai<CHE'TIPE, s. m. T. Didact. f pro-
noncei Arkétype. ) Originil , patron , mo-
dèle sur lequel on fait un ouvrage. L'ar-
chétype du inonde , est , scion le langage
d^s l'hilosophe; , l'idée sur laquelle Dieu a
formé \} monde. Archetipo ; modello ; prima
""archevêché' , s. m. L'étendue , le
territoire , la province où l'Archevêque a
la supériorité. Arcivescovado. La dignité d'ar-
chevêque. Areiveseovado. - Le logis ou le
pnlais de l'archevêque. Arcivescovado ; pa-
la-^o arcivcscoviie.
ARCHEVEQUE, s. m. Prélat métropo-
litain , qui a un certain nombre d'Evèqiies
pour Suffragans. Ârcivescoro ; arclvesco ;
Metropolita.
ARCHI , mot emprunté du Grec , qiu;
Ion loint à d'autres , dans le style fam.
pour marquer un grand excès dans la chose
dont on parie. Ainsi on dit : archi-fou , ar-
chi-vil.im , pour dire , un homme extrême-
ment iou , extrème^Tient avare , etc. Les La-
tins disent archi , et les Italiens arci , et
quelquefois , archi. On dit aussi , pour mar-
quer une sur-éminence d'ordre ou de dis-ni-
te , Archa'nge , Archevêque , Archidiacre ,
Archiduc , Archimaréchal , etc. etc. Arcan- ,
gelo , arcivescovj , arcidiacono , arciduca ,
ec. Cette composition de mots est égale-
ment dans le «énie des deux l.mgues; nous
en rappor;eroni ci-après quelques exemples.
ARCHiBilAMii ,s. m. T.id'Hist. Moi.
Tire du Gramll-rètre d'une Pagode, ^rci-
br.zmtn':!.
^ ARCKICA.V.F.RIF.R , ou APXHiCH^M-
BELLAN , s. m. Terme d'H.st. Mod. Offi-
cier de l'EmoTe d'Allemagne , qui n'a pas
les mêmes fonctions que le Graiid-Cham"
bellan en France, et dont la dignité n'est
à proprement parler, qu'un titre d'honneur.
ÀRCHICHANCELIER, T. /CHlst. mod.
Gra.-id Chancelier i c'ét.iit anciennement le
C.:ef des Notaires , c'est-à-dire, des Secré-
taires d'Etat. Gran Cancelliere.
ARCHICHANTRE , s. m. Terme d'Hist.
Eccl. Principal Chantre, ou le premier des
Ch.-nires d'une Esili ;e. Arcicantore.
ARCHICOXFRATERNITE' , s. m. T.
d'H-tt. Eccl. Confr.iiriequi a des privilège;
par-dessus les autres. Arciconfraternita.
_ARCHICONSUL, s. m. Trévoux. Tern:
d'H-st. Litt. Titre que l'on donn.'iit au ci*f
ou Président Je l'Académie de la Crus-i'
à Florence, ^raronto/o. " '
ARCH1DAPIFE.R , s. m. T. d'Hist. m '.
Grand-msitre d'Hntel ; c'estlcnom d'ur> d -
erands Officiers de l'Empire. Intende.-tteiîeU*
"4rCHI31ACONAT, s. m. La «figoitê
d'Arcliidiacre. Arûdiaccaato,
H.,
ARC
'ÀRCHIDIACONh.' , s. m. L'étendue du
terriiuiti seumis ï la uiricliction s|i]cituelle
d'un Arihicliacre. Arcidiacon^to.
/iRCHlUlACRE . s. m. Celui qui est
pourvu d'une dit'ul^ Ecc'.isijitique , s'ji 1'
donne quelque sorte de juridiction sur les
turéi de \> Cimpàt,»:. A'clJidconu.
ARCrilDRUlUc, s. m. T. d' Hue. Le
Chei de> Uiuides , ou des l'têtres Gaulois,
jircitlruidj.
ARCHIDUC , s. m. Titre de dignité qu
n'est en u>jf.e aiqourd'liui qj'en parlant dc!
i'ripfei dï i.i Maison d'Autriche. Arciduca.
A.vClhDUCIiL' , s. m. Oeign^urie o'Ar-
ehiduc. Anidiic.itv.
AKCilll)Llk,m-.SS£ , s. f. La Femme
d'un Ari.liiduc , ou I.i l'rincesse qui est re-
vêtue lie cette disnité pjr eile-rneme. /îrci-
iuchessi. ,
ARClIiEPlSCOPAL , AIE , C prononcez
arkiépiscoi).il ) adj. Appartenant a l'Arche-
vêque- Arcivescovile ; iircivcscoyalc.
ARCHlt'l'l>Ct)l>AT , ( nrononcei arkie-
piscopat) s. m. 'Icnnc d'tliitoire Eccl. La
dii>,nit.S tf'Archevéque. A:ciycscov:ido.
AKCHit'CHANiON, s. m. l cmc d'Hut.
v.oA. le Roi de llohèine , Electeur, Grand
Ec'.uns.in de l'Empire : Or.in Coppiere.
AKL.H1GRELIN , s. m. Terme de Cord.
C'est un corda;;e comn.ii trois fois , et
compose de plusieurs grelins. Cavo, o ca-
napo irotsissimo, , ,, .
ARCHILUTH , s. m. Tci.'Vi de Musique.
Sorte de prand luth , ayant se. cordes é;en-
d.ics com'me Cilles du théorbe , «t ayant
deux yeux ; les Italiens s'in servent pour
l'accompacncincnt. Arciliuto.
ARCHlïvlANDRlTAT , s. m. Le béné-
fice que possède un Archimandrite. .^rc/iiman-
dritiiio. „
ARCHIMANDRITE , s. m. On appelle
ainsi le Supérieur de quelques momstères.
C'est la même chose qu'Abbé. Archimaa-
drka.
ARCHlMARE'CilAL, s. m. T. d'Hin.
Mod. On nomme a:n>i le grand Maréchal de
l'Empire , dont les fonctions consistenta pré-
céder immédiatement l'Empereur dans les
térémonies , et à porter l'épée nue devant ce
Prince. Archnaresciallo.
ARCHIMI.VIE ,s. m. T. d'Hlst.anc. C'est
la même chose qu'archbou'.Ton , ou bate-
leur. Arc,mi:r.o ; Capo Je' buffoni.
ARCHlMlNIS'iRE , s. m. T. d'HUtolre
moi. 1-0 premier Ministre d'un Prince , ou
d'un Etat, f j/m» Ministro di iuto.
ARCHINOBLE , ad). Trév. Trés-noble.
U est fam. ^ubliissinzu.
ARCHIPATELI-N ..s. m. Grand liypo-
ût'ue , trom;>eur. /pocr.lcne.
ARCHIPEL , s- m. Quelques-uns disent
Archipel.ipe , eu Arcliipclague. Etendue de
mer , entrecoupée de plusieurs lies. Arci-
pelago. - On appelle particulièrement Ar-
chipel, ce qu? les Anciens appelliient la Mer
Epée. L'ArciieUio; il mare Es:o ; [Egeo.
ARCHlPO.ViPE, ou Puits, s. m. l erme
de Marine. Enceinte ou rerranchcmcnt de
planches, dins lo fond de cale , pour rece-
vi.lr les eaux qui se déchiirRent vers l'cn-
d roit cù elle est située. Semina.
AKCHlPRE^YTt'RAL , ?&. Qui re-
garde i'Af.hiprctre. ArcipreiHieralc ; arcipre-
"aRCIMPRESBYTE'RAT , s. m. V. et
dites , Arc'niprétrc , dij;iiilé de l'Archiprè-
tre, ou l'éieiidue delà iuridiciion d'un Ar-
cbipràre.-imprcrj'u.
ÂRCHll'Rl.TRE , s. m. Titre de <'i;niié,
en vertu dn(|uel les Curés de certainesEgli-
ses, ont prééminence sur les avitres Curés.
Arciprete.
ARCHIPRIEUR , s. n. Te-me d'Histoire
Vcclét. On dornait quelquefois ce nom au
Maître de rt)rdrc des Templiers. Arciprio-
it , titolo del frj/i maestro de' Cavalieri
TlCcHISYNAGOCE , s. m. T. d'Hist.
âne. Chef de U iynajosuo : ('était un titre
A R Ç A R D
d'oSice cliet les Juifs. Arehi^inagaga; *rcisl-\de Chap. Oulil avec lequel on divise et o*
nagoso ; Lapo tUUa Sina^o^a.
AKCHUtCTE , s. m- Celui qui sait l'art
de batir , qui entreprend et qui conduit l'ou-
vrage d'un bâtiment. Architetto ; ingegnere.
ARCHlfECTONiyUE , ad|. 1 erme de
Physijue. Ce qui donne a quelque chose une
forme résulière , convenable a la nature de
cette cho^e , e: a l'objet a laquelle elle est
destinée. Architettonico.
At<CHlTtCTUNOG.<APHE, s. m. TreV.
Celui qui tai; la description de quelque bâ-
timent. Colui che descrive un cdijiiio.
ARCHIfEClONOGKAl'Hlt , s. fém.
Trevuun. Description de quelque espèce de
bâtiment que ce suit. Pescri{ione di tjualun-
'"ÂRClirfECTURE, s. f. L'art de bâtir,
la di. position et rordoiuLince d'un bâtiment.
Arc'iHettuij. — Architecture militaire , l'art
de foitilier les places ; Architecture nav.nle ,
l'art de constr.iire les vaisseaux. Arckitctiura
rulirore , o navale.
ARCHITRAVE , s. f. Membre d'Archi-
tecture qui pose immédiatement sur le cha-
piteau des colunnes ou des pilastres , et au-
dessus duquel est |j (rise. Architrave. — T.
de Ahr. Une pièce de bois , mise sur des
co'onnes , au lieu d'arcades , qui est la pre-
miere et la principale , et qui soutient les
autres. Architrave.
ARCHITRA .E , le , adj. On appelle
corniche archur.tvce , celle dont on a suppri-
mé la frise. .4.on;,,..K.ifo.
ARCHI IRESORiER, s. m. T. d'Histoire
Mod. Grand fréjjrie.' de l'Empire. Arci-
trcsoriere.
AKCHITIUCLIN , s. m. Celui qui est
chargé de l'ordonnance d'un festin. Ce mot
est tiré de l'Ecriture Sainte. Archttrictino.
ARCHIVES, s. f. pi. Anciens titres ,
charges, et autres papiers importans. i"frif-
turc publiche , diplomi. Le lieu où l'on ^arde
ces sortes de titres. Arehivj.
ARCHIVIALE , s. f. T. de Mus. Espèce
de clavecin , qui n'est presque d'.iucun usa-
ge, auquel on a adapté un jeu de vielle ,
qu'un accorde .ivec le clavecin , et q.('jn fait
aller par le moyen d'une roue et d'une ma-
nivelle- Sorta di gravicembalo.
ARCHIVISTE, s. m. Celui quia la garde
des archives. Archivista. C'est aussi un au-
teur qui s'emploie a fouiller dans les archives
pour déc'nifrer les (mes. Antiquario.
ARCHIVOLTE , s. f. C'est ime bande
large , qui fait saillie sur le nud du mur ,
qui suit le cintre d'une arcade , et qui va
d'une imposte a i'.iutre. Les archivoltes sont
ornées des mêmes moulures que l'architra-
ve , et ressemblent véritablement a une
architrave cin'ree. Archivolto.
AKCiillNTAT, s. m. ( prononcez Ar-
koiitat. ) Di;;nité de l'Archonte. Dignità del
Arconte.
ARCHONTE, s. m. ( pron. Arkonte. )
Titre des jirincipaux Magistrats des Républi-
ques Grecques, et particulièrement à Aihènes.
Arconte.
ARCHURE, s. m. Nom de plusieurs pièces
de charpente ou de menuiserie , pl.icées de-
vant les meules d'un moulin. Serratole.
ARClTtNENS, s. m. T. d'Asiron.Nnm
latin qui se dit de la Constellation du Sagit-
t.'ire. V.
AKCO, (r ) Terme de Fonderie. Ce sont
des parties de cuivre , répandues dans les
enclres d'une fonderie. Métallo fuso e mes~
uLïto colle ceneri della foritace.
ARÇON , s. m. L'une des deux pièces de
bois courbées en cintre , qui servent .i taire
le corps de la selle d'un cheval , avec deux
l>.".:ules de fer qui les joignent l'un al'.ufre.
Arciona. — Perdre les ar(,ons , viiider les
rçons , se dit d'un cavalier qui est désar-
çonné , ou renverse de cheval. Perdere sH
arcioni. — fig. Etre ferme dans sos arçons,
sur ses arçons; être ferme dans ses opinions ,
dans ses principes , et les bien soutenir.
Ester fermg in stila , in siilii ardvni, - T,
sépare le poil ou la laine dont les chapeaux
doivent être fabriqués. Arco. — T. d'oise"
leur. V. Arnon.
ARÇONNER, V. a. T. de Chap. Tra-
vailler la lame avec l'arçon. Battere a corda :
cordel/are.
ARÇO.VN'EUR , s. m. Terme de Chap.
C>uvrier qui se sert de l'arçon, ou qui, par
son moyen , fait voler sur une claie , la lame
ou le poil qui , auparavant, ont été bien
cardés , pour être employés il la chapellerie.
Battiture a corda.
ARCOT, s. m. V. Arco.
ARCTIQUE , adj. de tout genre. Septen-
trional. l'Ole arctique , Cercle arctique. -ir-
r-to ; settentrionale.
. * ARCriTUDE , s. f. r. d'Anat. Rétré-
cissement. Histrigni/nento.
ARCTIUM . s. m. V. Bardane.
ARCrOPHYLAX , s. m. l. d'Astroir»
Le Bouvier. V.
ARCTUREou ARCTURUS, s. m. Nom
d'une étoile iixe de la première grandeur ,
située dans la Constellation du Bouvier*
Arf-,ro.
ARCUATION , s. f. T. de Chirurgie. La
courbure des os , comme il arrive aux ea'
fans qui se nouent, etc. Inarcamento.
ARDASSES, s. f. pi. i. de Comm. Les
plus grossières de toutes les toiles de Perse.
Tele grossolane di Persia.
ARDASSINES , T. de Comm. V. Ablaque.
ARDELION' , s. m. Homme qui fait le
bon valet, et qui a plus de paroles que d'ef-
fets. Il est fam. Appaltone ; Faccendone.
ARDEMMENT, adv. Avec ardeur , avec
feu, avec force, avec passion. 11 ne se dit
qu'au fig. Ardentemente -y j'ucosamente ; eoa
scande ardore , vt,emenia \ caldamente j in*
jiammatamente.
ARDENT , TE^ adj. Qui est en feu ,
qui est allumé , enflammé ; qui enflamme ,
qui brûle. Ardente ; acceso ; focoso ; info'
cato ; caldo ■, cocente ; rovente, — fiî. Désir,
zèle , amour ardent. V. Violent , véhément,
excessif. On dit aussi; fièvre, soif ardente.
On dit qu'un homme est ardent au combat ,
à l'étude , à la chasse , etc. et (pu'il s'y porte
avec affection et véhémence. Ardente; desi-
derosissimo i dedito ; bramoso j jocoso* —
Qu'un homme , un cheval , un chien , un
oiseau est irdent , trop ardent, qu'il a une
trop gra.ide activité. Ardente ; focoso; sol-
lecito ; attivissimo; vivissimo. - Poil ardent.
V. Roux. — Chapelle ardente ; miroir ar-
dent. V. Chapelle , Miroir. — U est aussi
subst. et signifie certaine exh.daison entlam-
mée , qui parait fort proche de terre , et or-
dinairement le long des eaux , et pendant
l'automne- Fuochi fatui. — Ardent, s'est aussi
dit autrefois de ces personnes qui avaient wn
certain mal épidémique, qui les hrCiIait , et
les consumait presque entièrement. Gli ar^
'• ARDER , ou ARDRE , v. a. Vieux
mot qui n'est plus en us.ige que d.ins cette
phrase populaire d'iinprécation : le feu de
St. Antoine vous arde , c'est-à-dire , vous
brille. V. Brûler.
ARDEUR , s. f. Chaleur véhémente ,
chaleur extrême du feu , et chaleur acre
et piauantc qu'on éjirouve dans de certaines
maladies. Ardore ; arsura ; arsione ; calor
eccessivo , ardente ; incendio , cocimento ; ìn-
fucammto. — fig. Chaleur , vivacité avec
laquelle on se porte .i f«ire quel-jue chose. Il
se dit aussi de l'activité excessive de quel-
ques animaux. Ardore ; impeto ; calore ; pas-
sione ; afTetto intenso ; ardenza ; vivacità ;
attività. - Ardeur d'urine. /'. de Mc'd.V.
Dysurie. ,
ARDIF-R , s. m. et ARDIF.RE , s. f. T.
de Mantifaìture. Dans la fabrique des Mpiï
cu façon dejTurcpiie , c'est une grosse corde
qui roule Autour de l'ensouplè. Fune chi
s'avolge al subbio.
AUDiLLON , s. m. Pointe de fer , on
d'autre mvtal , attit;héc à my: boucle , et
ARE
terrant à arrêter la courroie qse r»n passe
imi li boucle. Ardisiwnc ; f untale dnU
^ A'ttbOlSE , s. f. Espèce de pierre tendri ,
ei de couleur bleuâtre , qui se sépare pjr
feuilles , et qui e>t propre a couvrir les
maisons. Uva^na ; Itstra ; et quelque part.
"^ARDOISÉ , ÉE , adi. Q"' 'ire ^' '» ^•^^■-
\tut i-;i!Ìuisc. UUoLordLtav^ina.
AROOi^ltRE , s. f. Camere d ou Ion
tire de l'ardoise, taia dclU UvtiHa.
ARDU , i-E, adi. Difncile. il est vie.ix.
Arduo ; difficile; innuitantc; maiat,^yuiC i
AKtC, s. m. Fruit d'un arbre des Indes ,
■ue les iauvjses mangeai avec la leuillc de
b'tel et un peu de chaux. L'auteur du Dict.
de l'Hist. N.it. dit que l'Arec ou l'Areque ,
est la semence qui se trouve dans le truit
d'une espèce de palmier qui croit sur les
c.jtes mjntimes des Ir.des Orient..!es. Le
Cachou n'est qu'un extrîit de cette se-
mence , qa'on a rendu solide par l'évanora-
tion. Arccri frutto , o tenu à'un Jruf.o India-
""aRE^ÂcTION , s. f. T. D:d,icti,ue. On
le ditc.TChymie, de lam.îniére de dessécher
le» drogues qu'on veut pulvériser. Dmeeca-
AR£NE , s. f. S.ible .gravier dont la
terre est couverte en certains endroits , et
princÎDalement sur le rivase de la mer et
des rivières. Ce mot est flus de la Poesie que
de la Prose. Arem ; rem , jjii.-j ; sabbione.
- On appelUit Arène , cliei les anciens ,
l'erdroit couvert de s^ble , où se taisaient
les combats des Gladiateurs et ceux des
bctes. ia i;'o o cimfo dove si combatteva.
ARENER , v. n. Terme d'Arckileclure.
B.iisser , s'affaisser par trop de pesanteur.
l'enir s:ù.
ARENEUX , EUSE , adi. Sablonneux. Il
est vie.ix , et n'agutrc d'usage qu'en Poésie.
Arenoso ; renoso ; jjW:cìo ; siobionoso.
.MCEi.)LE,s. f. l'eti:e aire , petite sur-
face. 11 se dit principalement du cercle co-
loré , qui entoure le mamelon, .^.-eo/a.
ARÉOMi^IRE , s. m. Terme de Physi-
que. Pese- liqueur. Instrument pour con-
naître le deàti de pesanteur des fluides.
ARE'OPAGE , s. m. Nom d'un Tribunal
d'Athines , placé dsns un lieu consacré
à Mars , et célèbre dans l'anriquite , par sa
réput-tion do sajesse. A^eu^ii». - On dit
d'une compagnie respectable ; c'est un aréo-
pase ; et dans ce sens , on le dit en géné-
ral d'une asïembiée de Juges , de iMagistrats,
d'hommes d'Etat. Arcofus"- _
ARE'OPAGITE , s. m. T. d Hist. anc.
Tuée de r.-.réop.<ËC. Areopa^ita.
AREOSiYLE , s. m. J.d'Arehit. C'est
une des cun sortes d'intercolonaticns, dans
Lqu.'tle les colonnes sont placées à la distance
de hait oj de dix modales l'une de l'autre.
Areostîîo
ARE'ÛTECTON'IQUE , s. f. T. Milit.
Partie de l'Architectiure militaire , qui re-
garde l'attaque et le combat. QvelU parte
d:il* architettura , che tratta dell' attacco e
d:lll difesa delle piane.
ARE' JTIQUE , s. in. T. de Méd. Dia-
phcrétique , sudorihque ; remède propre à
ouvrir les pore: • la peau. Diaforetico.
AKEQUE, 7. J'tìist. Nat. V. Arec.
ARER , v. n. T. de mar. Chasser sur ses
ancres. II se dit , lorsque l'ancre étant
mouillée d.tits un mauvais fcmd , elle làciie
prise, et se traine en labourant le sable
Arare.^
AKtTE , s. f. Ce qui dans les poissons
serta soutenir leu- ch.nr , comme les os sou-
tiennent la chair des aiifes animaux. Resta.
— On dit d'une pittfe de bois, comme d'une
pou're , d'une solve, qu'elle est taillée
vive arête, pour dire , (ju'on l'a bien équarri
qu'on n'y a laissé ni ecorce ni aubier , et
que teui les angles ta s«nt biea mariiuési
A R G
TaglUtô canto vìve. - T, de Coupe it
'<s. L'dngle ou le tranchant que font
deux surtaces droites ou courbes d'une pierre
quilcanque. Cj/i^oWi'u. - Arêtes ou queue de
rat. T. di Manègi^ et de iMsrech. bon: des
lies c]ui viennent aux jambes de de'rrière
des chevaux. ti<su\ gaÎU. - l . di Chap. Se
dit de l'extrémité où l'on arrondit un chapeau,
et où l'on coud ce qu'on appelle boid de ^.h^i-
peaii. La i^unta.
AKEUcR, s. m. T. de Charp. C'est une
principale pièce de bois d'un comble, qui en
forili.- Tyrête ou angle saillont. Saettile o sia
diasonaie del t<tto,
AKtriEKES. s. f. pl,T. de Afjfo/i.En-
du ti de pldtre que les Couvreurs mettent aux
angles de U croupe d'un comb'.e couvert de
tuiles. Insessa:urao piombi o tegole degi* an-
gui: del tetro.
ARE'ìOlOGIE, s. f. r. de Pkilos.VzT-
tje de la f hilosophie morale qui traite de la
vertu et des moyens d'y pervenir. Aretoiogia,
ARGANEÀU , s. m. i\ de Mar. Gros an-
neau de fer , où l'on attache des cordages.
Grosso anello di ferro, - Arganeau de l'an-
cre. V. Orgineau.
ARGEMA ou Argemon , s. m. r. rf«
CA/Vi//-. L'kère du globe de l'œil , dontle siège
est en partie sur la conjonctive ou blanc de
Tceil, et en partie , sur la cornée transpa-
rente. Ar'j^mone.
ARGE'MONE, s. f. Plante semblable au
pavot , et armée d'épines , qu'on nomme aussi
Pavot épiiieux. Argcmone.
ARGENT, s. m. Metal blanc , le plus
panait et le plus précieux après l'or. Ai-
gento. — Argent se dit aussi de toute sorte de
nionnoie d'or , d'argent , ou de quelque mé-
tal que ce soit. U danaro. — Payer argent
sec , argent bas , argent sous corde i payer
en argent comptant. Fagar contanti o in con-
tanti i in ispide , in eff'tttìvo, — Argent mi-
gnon ; argent da reserve , et qu'on pejt em-
ployer comme on veut, en dépenses super-
flues, sans toucher à son revenu ordincire.
Danaro dt réserva , di risparmio , mzsso a
parte per U spese superflue ; o straordinarie.
— Argent se dit plus particulièrement delà
monnoie faite de ce meta!. Voulez-vous être
paye en or ou en argent? Voleu voi esser
pagato In oro o in argento ? — En ce sens ,
on appelle argent bUnc , l'argent monnoyé.
Moneta bianca, — On dit prov. et fig. Pren-
dre quelijue chose pour argent comptant j
croire !câ*;rement quelque chose. Credere fa-
cilmente. — D'urie chose qui est de bon et de
prompt débit, d'un effet qui vaut autant que
de l'argent comptant , que c'est de l'argent
en barre. Cli < arietta, o oro In barra. — t:
de l'argent qui ne porte ;.ucun profit , aucun
intérêt, que c'est de l'argent \-^OTX, Danaro
no'to. — On dit aussi: Qui a de l'argent, a
des pirouettes, pour dire , qui a de Î'^rgent
a de tout, jusqu'aux chosei les plus inutiles.
Chi ha danari , ha di tutto. — D'un homme
excessivement prodigue, que c'est un bour-
reau d'argent. Gli i un gran scialacquatore.
— Argent est un des deux metaiix qu'on em-
ploie dans les Armoiries- On le représente
par de l'argent , ou seulement avec du bianc.
Argento, - Argent vif. V. Mercure.
ARGENTE', Ìe, part. V.le verbe. -Il
est .Tussi adj. Qui a queique chose de la cou-
leur de l'argent , qui est couleur des feuilles
à' d,T^QX\i. Argentino .
ARGENTER , v. a. Couvrir de feuilles
d'argent , appliquer l'argent sur le métal.
Inargentare ; argentare ; coprir confog ia d*ar-
ARGENTERIE, s. f. Vaisselles et autres
mei.bles d'argent. Argenteria; suppelUctiU\
\asellanu.vastllamento\ vessellamc d*a^gento,
— Chez le Roi , c'est un fonds qui se fait tous
les ans pour certaines dépenses extraordinai-
res. Danaro che il Re fa mettere ogn^anno
in disparte y e che e destinato a certi spese
Siraordlr.arie.
ARGENTEUR , s. m. Ouvrier dont Part
eit d'appliquer de Targem es feuilles &ar
A R G îî
qwelqiies ouvrages ou en bois eii en fef , ou
tn d'autres métaux , ou sur le papier. Argen-
tature.
aKGENTEUX, adj. V. Pécunieux.
ARGE.-VTltR , s. m. 0*cier dans les Mai-
sons Koyales , et dans d'autres grandes Mai-
sons , qui est préposé pour distribuée cer»'
ttìins tonds U'.;ri;ent. Tesoriere.
AkGENTlflQUE, adi. i- d'Alchimie.
Qui peut produire de l'argent. Che ha la vtrtù
Cl generar l'argento , di convertire tn argento.
AÂGt^>Tl.\, INE , adj. Qui a une couleur,
un soli, semblable à la couleur , au son de
l'argent. Argentino ; argentino j argenteo , d'or-
sento. Voix argentine.
AKCENTINÈ, s. f. Syn. Potentille; Bec
d'Oie; Aigremoine sauvage, 'lanaise sau-
v.ige. Plante dont le dessous des feuilles est
cltin blanc luisant, et comme argenté, fotsn-
:i..a o argentina.
ARGEiNlURE, s. f. Eneycl et Gr. Foc.
L'art d'appliquer des leuilles d'argent sur
quelque corps ; et les leuilles même appli-
quées. ^inargentare ; L'ajic di metter i'argen.»
to ; e le fugUe d'argento attaccate.
AKGlLt, s. i. Terre srasse au toucher,
dont les parties sont trés-tines. Elle a la pro-
priété de prendre corps avec l'eau , et de se
durcir dans le feu ; c'est pourquoi on s'en
sert pour faire ces poteries. Argilla ; argiglia;
creta ; terra da stoviglie.
ARGILEUX, EUSE , adj. Qui tient de
l'argile. ArgiUoso; argigtioso ; at spe\ied'ar-
ARGO , s. m. T. -U Uyil-.oi. Nom du
fameux Navire Aes Argonautes qui furent
conquérir la toison d'or. A'iije degli Argo-
ARGON , s. m. T. d'Oiseleurs. Bâton plié
en demi cer.le , pour prendre des oiseaux.
Archetto; scarpello.
ARGONAUTE'), s. m. pi. T. de Mythot.
Nom des ji ou 74 Héroi qui s'erabarquérant
dani le Navire Ar;o avec Jason , p-.-r aller
i Colchos , y conquérir la toison d'or. Ar-
gonauti , che andorunu alla con<]uista del velia
ARGOT, s. m. Certain langage desgueiLx ,
et des hloux , qui n'est intelligible qu'entre
eux. Gergo ; parlar furbesco. - T. de Jard.
Extrémité d'une branche morte, le bois qui
est au-dessus de 'œii. Seccume che e al dis sa-
pra della gemma , o rampolli.
ARGO TER, V. a. T. de Jardin. Couper
l'extrémité d'une branche morte. Tagliare il
ARGOULET, s. m.ll s'est dit autrefois ,
d'un Carabin. V. - fig. Se dit d'un ho.Time
de néant. Il est fam. Arfasatto ; arfasattelloi
uom da nulla ; vde ì uvmo da succiole.
ARGOU^IN .s.m.Bas Officier de Galère,
qui veille sur les Forçats, /<jk;;i'/iû ; Canuto.
ARGUE , s. m. Machine à l'usage des Ti-
reurs d'or. Argano j Trafila.
ARGUE', tt, part. V.le verbe.
ARGUER , v. a. de deux syllabes. T. Je
Tireur d'vr. Passer l'or et l'argent a l'argue ,
pour le déiroisir. A'ganare.
A.HGUtK, V. a. ( ru se prononce. ) Re-
prendre , contredire. Il est vieux en ce sens
et n'a plus guère d'usage qu'au Palais. Argùi,e\
riprendere ; giudicare ; appuntare ; biasimare ;
contraddire.
ARGUMENT, 5. m. T. de Icgijue. Rai-
sonnement par lequel on tire une conséquence
d'une ou deux propositions, .^rgomsnro; sU-
logismo ; a-gumento. — Conjecture, indice
preuve. Argomento ; indillo ; prora ; segno )
conghiettura ; ragione. - Le sujet en abrégé
de quelque ouvrage d'esprit. Argomento ; sog-
^"argumentant, s. m.Celuiqulargi.
mente r.ms un acte public contre le répo.i-
dant. Argumentante: argomentatore,
ARGU.vlENT.^TEUR , s. m. Cel.U qui
aiine , qui cherche à argumenter. Il ne se dit
qu'en mauv,iise part. Disputatore ; quistiu-
natore ; sofistico ; argomentatore.
ARGUMEKTATION, s. f. Manière it
^a ARI
faire ^es urgomens. Argommuz'oni.
AfvGUMtNTER.v.a.Faircdesargiimens.
Prouver pu argiimeiu. Tirer des consJqicen-
ces d'une choie â un autre Argomentare ;
argumentare ; ttttiîur arpument't.
ARGUS , s. m. Nom d'homme , <|ui , selon
bfable, avoit cent yeux. Esjilon domesiique
trcs-clairvoy;nt. vir^o; invi'^tlaton. — Arju'i.
T. d'Htsi. nu. tsiièce de coquille , et de
papillon ainsi nommé , parce qu'ils sont semés
de figures ri'vcux. Arso.
ARGUriK, s. f. Irc'roux. T. peu usité.
Petite sub-iliié d'esprit , argument sophisti-
que ou pointilleux. Arguiia ; sottiglU^ji^a.
ARGYR.AiPlDF.S, s. m. pi. Nom d'un
corps d'iilite de l'armée d'Alexandre. Les
Arpyraspides tiroient ce nom du bouclier
d'argent, qui faisoit pr.nie de leur armure.
Argirasfidi ; che portmano s!i jeudi d'ar-
gento.
ARGYROCOMF.,adi. m. T. d'Astronomie.
Nom que certains Aiucurs donnent à une
Comète (le coi.leur :irgei;:ine, qui diffère très-
peu de Phèiiocomète. Ar^'iroeovta,
AR(nRODAMAS , s. m. T. d'Hhi.
net. t.pèce de l.ilc blanc qui résiste eu feu
le plus violent. Sorta dt talco che resiste al
"aRGVROGONIE, s. f. T.d'AlcìnmU. Lr.
pierre nhilosophale. ì'ictra filosofale.
ARGYROrE'E , s. m. 7'. d'Alchlu.ie. L'art
de faire de l'argent. Argiro^ca a L'arti del fare
AfìlVÓNE , s. f. r. d'Astron. Nom d'une
étoile placée dans la couronne septentrionale.
Arianna.
ARIANISME, s. m. T. d'Hist.Ecd.
Les sentinens , l'hérésie d'Arius , qui con-
sistoit a nier la consubstantialité du Veibe ,
qu'il regardoit comme une créature. Ariane-
simo.
ARIDAS, s. m. T. de Comm. T;-ffetas
des Indes Orientales. 'ifl/cr.! dell'Indie Orlen-
zaH.
ARIDE, ad], de t. p. Oui est sec ou ste-
rile. Arido-, secco; adusto. - Il se dit lis.
d'un sujet qui ne fournit pas au diiCOHrs , et
d'un esprit qui ne prodtiit ixen. Arido ; sterile ;
inarato.
ARIDITE' ,s. f. Sécheresse. Il se dit au
propre et ;.u u^uré. .~liid:\\a\ .irid/tài sic-
filli ; adìisiu.ne ; ari.iorc ; asciii£af.gine ; ali-
dore. - En matière de divc^tion, il se dit de
l'ctat de i'anie, qui ne sent point de con-
solation dans les exercices depiélé. Aridità.
ARDURE s. f. Trévoux. T. deMéd. Mai-
greur , consomption de tout le corps ou de
quelqu'un deses membres. Aride\yi , conson-
atone,
ARIES , s. m. Cest \r. même chose que la
conste'b'ion du Bélier. Aiiete.
ARltTTE, s. f. Airlés-T et détaché, à
l'imitation des Italiens. Arima ; canioncina ;
tanionetta.
ARIGOT , s. m. T. MiUt. L'Arigot. V.
ARISER , V. a. 7". de Mar. Abaisser les
vcrsues. Mandar fl.iit ; calare.
AIUSTAROL'E , s. m. Nom propre qui
t'emploie tittuVéïnent pour signifier un.criti-
«luc aivcre. Aristaico ; critico severo, mot-
ARISTOCRATIE , s. f. Sorte de gouver-
nemtnt politique , ouïe pouvoir souverain
<$t possédé et exercé par incertain nombre
de personnes considérables. Aristocra\ia ; go-
verno der.'i ottimati.
ARISTOCRATIQUE, ad), de t. ?. Qui
anpariicnt .'i l'Aristocratie. Aristocratico.
ARI STOCK ATIQUEIVIENT , adv. D'une
manirre ariincratique. In h-rma mi.^-ocratxa.
ARISTODE'MOCRAriK, s. f. T. de
Politique. Gouvernement où l.i NoW.-îsj ci le
ïeuple ontp^Tt. Aiistodem:cra\i.i.
ARISTO-nU'MOCRATlOLE. cd]. de t.
r. T. deVoUtique. Qui a la fo.me del'Aristo-
Démocr.itie , qui appartient al'Aristo-Démo-
<ra!Ìc. Afisioàemccratico,
ARISfOl.OCilE, s. f. Syn. Ariuoloche
^matite «u ilei vignes ; ^uhàm ; ï'au(enic.
ARM
Plante dont il y a plusieors espèces prestjae
toutes d'un très-grand usage dans la Médecine
ArLs'oloii,a.
ARllàMANCIE , s. f. V. Arithmo-
mancie.
AKirHME'TIClEN, s. m. Qui saitl'A-
rithmétiquc. .trlminettco ; aritmetico , abita-
ARI IHME'TIQUE , s. f. Science des n»m-
bfts. Art de calculer. Aritmetica ^arimmetiea ;
abbaco. — 11 estaussiadj. Qui est fondé sur
les nombres , sur les quantités , sur les règles
de l'Arithmétique. Aritmetico ; arimmctieo i
d'Arirmet:ca.
ARnH.\lE'T!CUEMENT . adv. D'une
manière atithméticiue. Aritmeticamente; per
via d'arirmaica.
AlUTHMt)MANCIE , s. f. TrévoHX.
Dninauon. L'art de deviner parles nombres.
ARLEQUIN, s. m- Personnage qui, dans
les comédies , fait le rôle de bouffon , povir
divertir le peuple par ses plaisanteries. Ar-
'aKLe'qUINADE, s.f. Trévoux. Bouffo-
ncfie. llnlioMiria ; arlecchinata.
ARMAU1LLE , s. m. Animal mieux connu
sous le nom de Tatou. Arrìia.i'iìlio.
ARiMAND, s. m. T. des Maréch.'&m\\\\t
qu'on fait prendre à un chev.il dégoûté et
malade , pour lui donner de l'appélit et des
forces. Hcverone.
AKMANDU.lE, s. f. Petits flotte que le
Roi d'Espagne entretient dans le nouveau
monde , pour empêcher que les étran?;ers
ne cjmmerctnt dans ses possessions. Arma-
telui. — Espèce de petits vaisseaux de guerre,
dont les Espagnols se servent d..ns l'Améri-
que. Armadil.os , dicon anche in Italia, par
Landò dell' istesse navi.
AKiMARlNTHE ou CACMR1S, s. m.
Plante orabeliilère , dont les tiges et les
feuilles ont beaucoup de rapport avec celles
de la férule. t'<ic//.
AKMATEUi< , s. m. Celui qui arme a ses
frais , un ou plusieurs vaisseaux .pour alier
en course. Armatore. — Il se dit aussi du
Capitaine qui comm inde le vaisseau , et p.'.r
extcnsii.n , du vaisseau même. Aimatore;
ca/ro. V. Capre.
ARMATURE, s. f. Assemblage de dif-
férentes barres de fer , pour porter le
novau d'une statue de bronze. Armainra.
- T. d'Aich't. Nom générique sous lequel
on comprend toutes les barres , clets, bou-
lons , étriers ou autres liens de fer qui servent
.1 contenir et afi'ermir un grand aiSemWase
de charpente ou à fortifier une poutre écla-
téo. Armadura. Les Italiens donnent aussi
ce nom au ceintre qui soutient une voûte , ou
une arcade, lorsqu'on la bâtit. Armadura, o
L'armato delle volte , etc.
APvME, s. f. Instrument qui sert à att.i-
quer ou à défandre. Arme', arma. Il n'est
en usaRC au sinsulier , qu'en parlant d'une
arme particulière , comme d'un fusil , etc.
et alors on dit ; le fusil est une bonne arme.
Au reste , on l'use toujours au pluriel.
- Faire des armes , tirer des armes ; s'exer-
cer .i escrimer. Schermire i giuoear di spada,
fur d'armi. - J'ai toujours été curieux d'.ivoir
de bonnes armes, ho sempre avitt» piacere
d'aver buone armi. — Maitre en fait d'armes ,
ou m&iire d'armes : celui q.ii montre à faire
des armes. Schcrmidere; schermitore — Hom-
me d'armes ; un cavalier armé de toutes
pièces. Uomo d'arme ; soldato a cavallo ar-
mato d'armadiira arave. — Faire passer un
soldat par les armes ; le faire mourir à cou,;s
de mousquets, p.ir le jugement du Conseil
de f.uerre. Vassar per l'armi. — Prendre les rr-
ni?s, s'armer. Arm.irsi. - Crier aux armes ,
faire prendre les armes. Gridare .1.7' armi.
- Courir aux nrmes. Correre ; dm piglio ,
all'armi. -• Etre en armes ou r;ous l?s armi*î,
être en état de combattre, _£(jc/î .'••i arme ;
ad arme ; sotto l'armi. ~ Faire désarmes;
les forcer , les fabriquer. Fabbricar armi.
- Ktmn »icniiis sus» la pivlti^iva de 1*
ARM
guerre, yfrme j mi7/{;a.Il est né pour les ari
mes, ou pour la guerre. Esli è un non natu
all'armi , alla snerra. — Suivre les armes.
Militare ; gueircsi;Ì3re ; andar alla suerra,
- Quitter les armes , mettre bas les armes ;
cesser de faire la guerre. Posar le arme
— Toute l'Europe est en arm3S. lutta l'Eu-
ropa i in arme. — Suspension d'arme». V.
Armistice. - fip. Faire tomber tes armes des
mains à quelqu'un ; le fléchir , l'acoucir ,
l'appaiser. V. — Armes pour armoiries V.
- Anne ou scie à main , T. de Mennis,
Marquer., etc. Feuillet de scie très-mince et
fort large. Scsa .! man.u
ARME'E, s. f. Grand nombre de troupes
assemblées en un corps, sous la conduite d'un
Général. Esercito ; armata. — L'Ecriture
Sainte appelle Dieu, le Dii-u des armées.
Il Dio desìi eserciti. — Armée Royale , une ar-
mée nombreuse qui marche avec un train
d'artillerie. Armata reale; grosso esercito. —
Armée navale. Esercito o oste nayile i ar.»
mata navale.
AHME' , ÉE. , part. V. le verbe. -7 A
main année , maniere de parler adverbiale.
Avec force, et les armes à la main. Armata
ARMEUNEs.f. T. de Comm. Peau très-
fine et très-bijnclie, qui nous vient de La-
ponie. Ermellino.
ARMEMENT, s. f. Appareil de guerre.
Armamento ; apparecchio di £ucrra. — L'ar-^
mement d'un vaisseau, d'une galere; ce qui
sert à armer un vaisseau , vns galère. Arma-
mento d'un vascello , d'una galera.
ARMER , V. a. Fournir d'armes. Armare ;
provveder d'aimi. — Revêtir d'armes défen-
sives, .armare. — Armer , absolument ; lever
les soldats , lever des troupes. Far levate di
trj.'ppc; assoldar gente. — Armer un vaisseau ;
l'équiper, le pourvoir do tout ce qu'il faut
pour la guerre. Armar un vascello. - Donner
occasion de prendre les armes, de faire la
guerre. Metterla arme, sollevare. - Gsrnir une
chose avec une autre qui y ajoute de la force,
et qui la met plus en état de servir. Armarci
porre l'armadura , // fornimento necessario»
— 5e munir d'ur mes. soit offensives, soit défen-
sives. Armarsi. 'Prendre lesrrmes, faire
la guerre. Prender l'anni ; muover guerra. — $c
munir , se précautionner contre les choses
qui peuvent nuire, incommoder. S'armer con-
tre le froid , contre la pluie, contre le mau-
viis teins. Munirsi; provvedersi; ripararsi',
d'f-ndcrsi. — Et à-pcu-près dans le même
sei:s , s'armer de courage, de patience. j4r-
mars! , mun'rsi. — T. de manège. Scdit d'un
cheval qui appuie les branches de son mords
conTe le Doitrail , pour se défendre d'cbc'ir
à \.\ m,\\n. Incappocciarsi. — Armer un métier.
T. de Fabr. de Soie. C'est par rapport ,1 la
ch:iiie qu?n(! elle passée au travers du ré-
mis^.e , tiu'elle est tirante , et qu'il s'.igit de
la faire mouvoir pour_ former le corps de
l'étoffe. Armare un telajo,
ARMET , s. m. Armure de tête, casque.
11 n'est en us3";e qu'en pirlant des Cheva-
liers erraiis des vieux romans. Elmo ; celata^
bacinetto ; barbuta ; morione.
AKMILLAIRE , adi. de t. e. Il n'a d'u-
sage que dans cette jmr.ise ; Sphère armil-
hiiVe , qui se dit d'une sphère bordée, et
composée de j>lusieurs cercles, pour repré-
senter la disposition du Ciel , et le mou-
vement des astres. Sfera trinillare.
ARMILLES ou Amnf;i ets , s. m. pi. Pe-
tites moulures qui entourent en façon d 'anneau
le chapiteau dorique , immédiatement au-
dessous de l'ove. Ces moulures quarrées se
nomment filets ou listeaux , lorsque au lieu
de tourner circulaircment , elles sont éten-
dues en ligne droite. Listelli.
ARMISTICE, s. f. Svispcniion d'armes,
cassation de tout arte d'hostili*é entre d-.ux
partis t^ui sont en guerre. Armistizio ; tregua;
sospenKion d'armi.
ARGO.MAN , s. m. Tems propre po'.:r la
navigation. Tempo fi't.i.
ARMOIRE , s. f, Mtubles en bfiii Cent le
ARO
premier usage 3 été pour serrer les armes
et qui sert à mettre toute sorte de hardes!
itipo; Armarla i armadio. Petite armoire.
icarahotiaU ; Studiolo.
ARMOIRIES, s. f. pi. T. de Blason,
«-ertjmes marques , propres et iiérédit.iires
a cljMue jDjijon noble, peintes ou fizurées
sur i ecu et sur la cotte d'armes. Armi ; m-
ses'ia ; i/ûprisadi/jmsjUa o di f^palo ; 'stim-
ma ; sc:ido sznttU^fo.
ARiVlOIiE, s. f. Artemise. Sorte d'herbe
odurilcrinte , qui rampe a terre e' nu^
le peupie appelle herbe de la St. Jean. ArtÎ-
AR.MOISIN s. m. Taffetas foible et peu
luitre, qui se fabrique en Italie. Ermtiin^;
ARMO.V, s. m. Une des deux pièces du
tr^m duu carrosse, entre lesquelles le aros
OJiit (,u r;mon eit placé. CudaU
AKAIUKI.^L, s P.1. x.ivre conienarit les
«moines de la N-.blesse d'un Royuum;.
ARM., RIAL, ALE, Trévoux. Oui tr.ù'îe
dirmoiries, qui p.rle d'armoiffcs , n.,i
contient des armes ce famille. Che tratta eh-
_ AMORIEK, V. a. Mettre, peindre, ou
«Bi.' iqaer ces armoiries sur quelque ciiose. Dl
t'ptr l armi , lU stitMrr.i ^ iar U armi gcn-
.aiM.^'Hh'^^^ • '■• ,7- ^^'"'■■'*- Celui qui
sait le Blason, qui l'enseijne, qui l'écrit.
Ta:d':ca" "^''""'i scrittori , maestro d'a-
aJ'^r^ ','■ ''•*f' ""'" <!éfensi»-es
quuo.ivrent et loigiie.ale corps , commela
cuirasse, le casque, etc. Armatura: anna-
dura;, armi. - Plaques de fsfqu'on attache à
^ '","") •,/" 1",' ^" ■'"S"'™îent les forces!
Lorri:.o ..ella calamita. - tn T. de Uar.uf
vÎtaTJ'??,.^^\ "'"i" ''".=. le métier est monté
rÎr^A h •* '^1"«' ""'-"t mouvoir les liss-s
""i^*^- "i"-""? 1"= ^^ PO'l . pour la fabrication
<,ufSf^t^tfés"':.^t^n^ï'''^'^>
ARUBS;, r. de Géom. V Ar'rnh.- " '""
A^l?''''''^ ' '■ -• S-\;.e^o7eriférant,.
la^^S'Q^^'^^--^^fetde
i^o?;:-:s'.l'.rcTcr''>'"''''»<'-^ <ies
n,i^?^r^IJ^î:^''-f-I-'--d.ro.
AÎ;8^1^îlI<^f^'^^:^■J--''-
mj«. '"-''■••- ■'^''«-ûi ««Ar co« aro-
tefS';^?„'^e^h^-^-'^^'"''«-°-
«<:s atee quelque chose. Aromath-^r- ■ j
^re. , ed odore d'aromato ; ^Z^à J^:^
ARO.MATITE, s. f. T d'H.st n„ P
tntaïUure dans e bjis Ç,-.^ ' • --"i-iuis.
ARO.NOKLIFRE s f V ri, -r j •
A R H
vef Orl^ii^u^"" • '■ •"■ ''"'""'■ ^- *' ='^■"■-
.ARPEGEMÈNT , s. m. T. de Mus. Ma-
rnerò de frapper success.vemer.t et rapide-
ment ous les sons d'un accord , au lieu de
arif.'^^em?"^ '■ " ^ '' """ ^^^ <!«
arp..„emens. Arpessian; dlminmre uno stru-
.n.--«J i locea.-e eoa velocita le corde d'una me-
tà^.^^^/'-'- •■"• ^"'"*"= ^' '"'■^ . con-
tenant ordinaireme.-u cent perches de.uper-
hue. Jugeroi carneo , o ;„,.„,,^ di terra 'così
d'".t, J'e:che_ m un giorno si può arare da
Dar .n> f^ '^^^' '• '"• '•»«""seda terres
• . â J.j;"^- Asnmensura.
l$fE'>^Tf„.«,P^rt.V. le verbe.
Am tNTER , V. a. Mesurer des terres
par arpent, misurare. - tìg. Marcher vi?e e
?„'^\^".^l''=s. Camminar velocemerte.
arfef-H ff "^'' "ì" Obvier convn1"pour
arpen.or les terres. Agrimensore f misuratore
ARQUEBuÌaÒE. s. in Coup T'irque-
buse. Archibusi.:ta ; archibusata. - Eau d'aP-
quebusade , est une cau composée de plant .
vulnéraires, dont on se sert centre les cjf
de fe.i. Ac.jua buona p.r leùrif 4 IL' ir -u '
fuoco. ' ' "■
ARQUEBUSH, s. f. Arme i feu qui se
3rLe sur reuaule _ pfn.iJ ,-««,:,... „.. .._ 1 .
- T, ' r' '* ^iiiic a leu qu
?, sur épaule, et qui consiste en un !>.,„•
ca.ion de ter, mon-e sur un fût de bois, et
S^rni vers la culasse , de toutes les pièces
nécessaires pour l,;ire feu- Archlbig^o ar-
chiauso, areobugio. - Arquebu.e rayée : une
arquebuse dont le canon eu rayé pa? dedanT!
firc.buso rigato ■ canna rigata. - Arquebuse
a croc; sorte d'.rquebuse%lo.,î le cinonesl
Si .gros et SI pesant, qu'on ne s'eh se
guère que pour tirer derrière les muriiles
d.,ne place. SpinsardeUa. - Jeu de l'arque-
d'AraLl!:"-°" ^^"-"'''ient les Compagnies
d ArquebiiMers jiour s'exercer à tirer. Ào^ô
y'."'' -''''^■"'■■'•■••-''' " esercitano a tirar l'ar-
A^QUEBUSE'. ÉE , part. V le verh^
a f.al%"-ïï;- -"^V ?F, "'.'■« sortes d'armes
ÀROUFR Arcniousiere; Armatolo.
cyVr^ ■ ■ ' ■ ?■ ^^ «^oiirber en arc. Ar-
ARQUEt'. s. m. T depi et Ch-s.i- d.
cor e sur lequel on étend un tfrapVou pas-
ser la colle av.-int de l'employer cllaT^
A R Px rj
temente, J! seguito -sen-.a interru^iorte. L
i-deCliap Artic^ez la iirre ; tirer ou ò;3r
e lans poil luisant qui s'a;>perçoit sur toute
tire i:.» P"^'.,'- ^- "S"' arrache, qui
tire avec torce. Il n'est usité qu'en ces
plirases : .arracheur de dents. Cavadenti.
Arr.icheur de cors. Colui che spicca i calË-
wn aw prov d un homme qui a accoutumé de
é"nZB%L7oT """"' "" '"""''^'^ ^^
ARRAÇHEUsE . s. f. T. de Chapelier.
lanoalC^"^- ■^ccappa U pei»
ARRAÇHisT's. n.. T. d'Eaux ci Forets.
i-est I enlèvement du pl-.nt des arbres. D!-
ARRANGE' EE, part. Assettato ; aecon-
c.a ec. - iig. Se dit d'un homme , qui .1 de
1 ordre, soit oans ses a;f..ires , soit dr.ns sj
conduite, soit dans sa maison, i/omo b-n
regolato , che si regolabene. .
A.KRANGEAIENT, s. m. Ordre, état de
ce qui est arraneé. Acconcian.en'o ■ ass-tto-
assettamento ■ Msposiiione ; disponlm'-ito ■
orarne.- La disposition et l'ordre qu'on ob'
rt'^l 1"' 1"" °"Ç"uf « . en mettant cliacjue
terme a la pl,içe qm lu, convient. Ordine, dis-
p.^sii:une; totlocaiione. - Prendre des arran-
■f^n^r' 'd'"',^'''''/ ■^^^ mesures pour finir une
■ taire. Figliar !• giuste misure per ecr:,^inar
r/^^'vì^P^^f/'M-'^^nel'denier,
médiocres et léeers ilZll ■ s "^i^se^ux
Boian.^u:. Piante qui e.t de la f. n;^!'! ' i"-"'
roseaux. Arondinaceo '''* ''««
A.lo.E.s.f. r.XC.„;„.V.Arrobe.
£'*V/. Frunfoù-Italien.
àon ir-iv- ■ '■-mpioyer. Lolatoja.
TdeH^a^ ' ì'^A^'f- '' ?^'- "''■'' '-'^^
t^ A ''\°"'''"': ^^ tilt des arbres et des plan-
nes dont les rrci.ies sont découvertes, et de
fertnue?oùe^v'1''"''""c''f^"^ " "<^'^ ""f"
ARR ArlrV \i r",!;'^ ■^'"■""■'"o ; strai fato.
DeV„n , ■ '^^^• ^' ■"• Action de la
ï!.'?"'.'""n"''"^ 1!'=!q"e chose. Strap-
{'•'^-moj svenimento il! cavare - A-r-.-',»
iie.5;nii;(-f— •-.-r-'M
tomb4 d'u„è'"„^„'"'"'^','^'. P-i^-^ières re-
ce'Ì,v'^,^S"^^'"f- '■ Détacher avec eFort
quel'ùe eh ve ''.''*'"= '^°''- "'" 'f^ f°'°c
que^ue chose, ilrappare : siel/'r' ■ sb-rh ,r^
^yeeliere. -A-pchet de l'argent de'quefq l'un
nui on 'S ^""f< "^I^'S^"^ de quelqu'un"
qm on a droit d'en dem^ander. Cavar danaro
h-a:..h^..uao. - On dit aussi d'un ho
n-. veut -jliit t>;.rler , qu'on ne sauroit lui
Cher me parole de la bouche. Cavar pal
T-if'dV"'" " ""'■• ~. D-arrache-pied , adv
1 ^"11 Û. suite , sans mtermission. Incessan-
râ ì^^'^^' ^' '• ^'"■'■e <i=ns l'ordre
convenable. Alenare ; acconciare ; ordina";
disporrei metter in or me , in sesto. - Ac-
''aT^'^.^ÌT ' ''■"'''■"■ ' '^""'^ ^" 1»^" "'■'Ire.
Accomodare ; a^e:;,i:stare ; ordinare ; disr:r-e ■
porre ,n buoi or.'.ine , ,„ assetto. - v. r' S'ar-
ranger chez SOI ; me-tre ses meubles en or-
dre , rendre sa maison propre et commode.
Acconciarsi; accomodarsi bene in e t, ,
AP^iVSi'^f^î' V- Arasement.
Ai^RASER.V. Araser
mnì I ^'^"">''. "■^"o ■' fi"" i 'P'igi-ona-
Fi^^^, ■ /.^ I "r" '^^ .prendre à rente.
■lîV^J-' '''"'' 'b''S'"'ransione, ad affilo;
Ur'onT '"'''''' " ™""'""> riscatto, cot
ARRENTER , v. a. Donner à rente qu«'.
v"ne"e?|^ i/^^, ""''"•■" ^^''^^ ^e'er'reTdi:
ïlpprl: i -W-"'" '. 'FP'.^S'onare ; dare a
'^ Ai^RFR a:?^'»"' "'■"'l'--i">i "ceensare.
sur '.Inl^^^'"'^" "/ ";, ''^"""•r. Laisser
sur SOI plusieurs an-iées d'arréra»es. La-c^sr
aecumii.are gl'interessi , i fmtti annuali • non
F^gar annualmente gl'interessi. Il „e tant p«
se laisser arrérager. '
ARRERAGES, s. m. pi. Ce qui est r'A
d'un'lòver' 'a'"" ">■ ^"';'."- ''•'"e'rènio:
dun loyer, d une terme. L'arretrato ; f rut ri
ARRuSTOGRAPHE.'s.m. T-r.V.V Ar-
retiste. ' ' ^ ■ "■'
ARRET, s. m. Jugement d'une Co -r
A une. Ju.tice souverafne , par lequel l'è
question de ...it ou de droit est décidé», ù;!
^^fT.'J"'"""?' ordinania; arresto - V^c
Ari r •'l"''i«2"'< ^'rcts, c'est défen-
dre a un homme de sortir du li^u où il a t-c ,
ordre de rester. Dar nli arr'tti - T v'/i'
mur. Petite pièce de fefda^lerarmT;! tiT
qui empecne quelles ne se lâchent F-r 3
''^o:~T':dkz'?&7i(;r^,^s:^:
ouvement n aille trop vite. Fermo. L^.r'.
//'/■-...J' -V v'V"'"'? " "*'' également.
ré;i , fu = ■ t-outiirieres. Gance ou t"i';
déchire cX./r""']»" ""''r ''3^' "^"^-
ch .;„,,; ■-■ ~ ^"-Î^V ^" chien cou-
ch,,n , qui s arrête quand il sent le qibier
apd'i/t?°' ^"'end'arret. Cane da ferma
ARRETE , s. m T. de Marine. SynoiivTré
voi^i*."^- ^ '■-" °" '' ," >■ ' '"'' ="« d'eau -irir
cagna ' ''"' ""^'^ vaisseaux. Secca | s.c-
H
<S A R R
ARRETE", ». 111. Hiisolution prise dans une
compifiiiie. Dicrelo ; oriinania ; àccisioni ;
TÌiolu\wne. - Arrêta de compie , riìgleiaem
de compte. Conto iolihtOy conto approvato*
ARRETf, KE , part. V. le verbe. - T.
«le Feint. On <iit qu'un dessein est arrêté ,
lorsque les contours en sont tictcrminés avec
justesse et sriis inddcisiop. Uisagno ags'"'-
tjtamentc contoin4.to, — 7". di Blason. \\ sç
Jit d'un animal qui est sur ses quai re pieds ,
sans que l'un nvan: e devant l'uutre. ferma.
ARRtr E- DitU F , s. m. H Tbe ayant plu-
sieurs longues licines <|ui arrêtent les bœuii
quand ils labourent. Selon les lieux , on l'ap-
pelle aussi Ononis , Ku.;r. ne , Bi:sr.inde ,
Bugrave , Cliaupoint , Tenon. Anontde ,
ton.jpra , huiinacd i butimaca.
AKRtTK.-BOIS , s. m. T. li'Ebcnistes.
Crochet d'e- bli. Gr,v,:hio.
AR;;ETi R , V. a. Ein:;êclier la continua-
tion d'un mcuvemenr , le .cours , le progrès
de quelque chose , l'écojlement de quelque
liqueur. A'rcstare; ft.rmaie; impeilire ; trat-
ttncu ; r'i^r.cre. - Arrêter les yeux, les re-
gards sur quelque chose ; regarder fixement.
Fermar lo sguardo i fissarlo in una cosa ; mirar
fisso. -; Arrêter sa pensée sur quelque ;hose;
réfléchir avec attention, fermarsi col pcn'
shro su qualche cosa. - T. Jc Chasse. On dit
qu'un chien arrête des perdrix, des cailles,
eu absolument , qu'il .nrcte , pour dire , que
puand i! rencontre des perdrix , des cailles ,
il s'arrête , et marque par-U au Classeur ou
elles sont. Cam che /erma le cernici , le qua-
glie ; cane l'a fermo. - Empêcher quelqu'un
c'agir, de faire, de continuer ce qu'il avoir
commencé. Tratcertcre \ impedire ; fermare ;
ritenere ; arrestare. — Saisir j>ar voie de Jus-
tice. Arrestare ; fermare. — ['rendre prison-
ricr. Arresrare j catturare. ~ Arrêter un _La-
cmais , un Cuismier ; le retenir à son service.
Prender al suo s^ryiiio. - Arrêter une mai-
son , un carrosse , etc. c'est s'en assurer pour
son service , pour son usage , pour sa com-
modité, fermar una casa , una carrol^a ; af-
fittarla ; assicurarsene. - Résoudre , déter-
miner quelque chose , demeurer d'accord de
faire quelque chose , en convenir. Risolvere;
decidere ; fermare ; stabilire ; proporsi di fare,
gli dire , ce. Arrêter un compte des parties ;
régler un compte . régler des parties. ^^.T'"^-
zar un conto y delle partite. — v. r. CebSer
d'aller. Arrestarsi ; fermarti ; addastarsi ;
trattenersi ; soffermarsi. — Tarder , s'amuser,
être quelque temps d.ir.s un lieu sans en bou-
ger. Fermarsi ; traiientrû. — Se contenir ,
cesser de faire (|uelque chose. Cessar di fare;
fermarsi; desistere. — fig. Se déterminer, se
fixer. V. ces mots. - Avoir égard , faire at-
tention. Il ne faut pas s'arrêter à ce qu'il dit.
Non bisogne firmarsi , badare , stare a quel
th'el dice. — 11 ne fcut pas s'arrêter à des
bagatelles. Non convien t'attenersi, baloccar-
si , por mente ad ine\ie , bagatelle. — v. _n
Cesser de marcher et demeurer en un lieu
pour quelque temps, fermarsi ; far alto ; ar-
restarsi. - T. de Jardin. Empêcher un arbre
ou une palissade de monter haut. Arrestar:
un albero scoronandolo. - T. de Maçonn.
Assurer une pierre .i demeure , maçonner
•les solives , et.:, sceller en plâtre , en ci-
ment , en iiK.ivib , etc. Fermare.
ARREllSl E,,s. m. Comn.l,.teur ou Com-
mentateur d'Arrêts, de Déclarations, etc.
Compilatore, aeco^Utorc d^arresti , di decreti,
'a'bVhV!', kf , part. V. le verbe.
ARRHEMKNT ou EMHARRFMENT s.
ni. T. de Comm. Convention que l'on fait
pour l'achat de quelque marchandise , sur le
prix de laquelle on paye qu^'lque chose par
avancr. Cat-arramento.
ARKHER , v. a. s'assurer de quelque chose
•n donnant des arrhes. /nnarrjrc ; inarrare ;
comperar dando l'arra ; la caparra ; caparrare.
ARRHES, s. f. pi. L'argent qu'on donne
pour assurance de l'exécution d'un marché.
Arra ; caparra; pesilo. fip. Assurance. Pe-
gno ; segno ; çaptira ; iutim>man\a, Recevez
A R R
ce petit présent pour arrhes de ma bonne
volonté.
ARRIERE, s. m. L'arrière d'un vaisseau ,
c'est la p...upe. V.
ARRIERE , adv. En demeure. En ce sans ,
on dit qu'un Tréiorisr, qu'un fermier est en
arrière , pour dire , que le temps , le terme
o.'iil était obligé de payer, est passé. F.gll c
Indebitato, ou t.;// cjatio debitore e non paga.
L'i'i'i c ancor debitore ; non paga alla sca~
deii-^a. - On dit fig. qu'une affa re ne va r.i
en .ivant ni en altière , pour dire , qu'elle est
tuiijùurs dans le même état. L'affare non va
ne avanli ne ind'etro. - Arrière,, est aussi
une préposition inséparable qui se joi.it à un
aufre mot, pour faire siiinifier a ce mot
ciuelque ciiose de postérieur , qui est der-
rière. Elle es: opposée .i Avant. V. les mots
qui suivent.
ARRIERE', ÉE, part. V. le verbe. - T.
de Comm. Se dit d'un Négociant , d'iin Mar-
chand , lorsqu'il ne paye pas réi;ul:èrement
ses lettres de change , billets , promes.es ,
obii;,'ations et autres dettes , et qu'^ , pour
ainsi dire , il les laisse en arrière. Indebitato;
carico di debiti.
ARRIERE-3AN, s. m. Assemblée de ceux
qui tiennent <les fiefs, ou qui, sans tenir de
fiefs, sont Gentilshommes, convoqtice par le
Hrince , pour le servir à la guerre. Ultimo
bando.
ARRIERE-lîIEZ.s.m. r.d'Hydraul. V.
Biei.
ARIUERE-BOUTIQUE, s.f. Boutique de
p:ein-pied après la mimMts. Renrohotie^a;
fondaco.
ARUERE-CHAN'GE, s. m. L'intérêt des
intérêts. L'interesse dell' interesse.
ARKIE!;£-CORPS, s. m. T. d'Archit. La
pjrt'e d'un bâtiment qui est derrière un autre.
l'arti dell' edificio , che fanno meno sporto.
ARRIERE-COUR, s.' f. Petite cour qui,
d.ins un corps de bâtiment, sert à dégager
les apiiartemens. // cortile di dietro.
ARIU£RE-f AIX , s. m. Les membranes où
l'ent.nU est enveloppé , et qui sortent de la
matrice après l'enfantement. Secondina; se-
condo parto.
ARXIERE-FIEF , sust. m. Fief mouvant
d'Liii autre fief. Feudo dipendente da un altro
feudo.
ARRIERE-FLEUR, s. f.r. de Corroyeurs.
Reste de fieur qu'on a omise d'enlever de
dessus les peaux en les etHeurant. Quelbuccio,
che reta sopra le pelli dopo che si sono scalfite.
ARiUERE-GARpE , s. f. La dernière
p.irtie d'une année marchant en bataille.
Retrojuardia ; retroguarda ; rletroi^uardia.
ARKIERE-MAIN , s. m. Coup de revers
de la main. Ce mot n'est guère d'usage
(ju'au jeu de la paume ^ où l'on dit , j'ai gagné
1 '. p.irtie par un bel arrière-maîn. Rovescione;
ininrovescio. - On ditau même jeu et au
fém. d'un homme qui joue bien du revers
de la raquette ou du battoir; qu'il a l'arriere-
m.in belle. Esli dà i rovescioni a maraviglia.
— T. de Maréch. et de Manège. Tout le train
du derrière du cheval. La pane posteriore
de! cavallo ; cioè , groppa , schiena e anche.
ARRIERE- NEVtiJ , s. m. Le fils du
neveu. Hisnipote ; pronipote; proncpot€;fi-
jliuol del nipote. — On dit aussi dans le style
soutenu, nos arrière-neveux, pour dire, la
ÀR!<1F.RE-PETIT-FILS , s. m. Le fils
du petit- hls ou de la petite-fille, par rapport
au bisaïeul ou à la bisaietile. Pronipote ;
ARRltRE-POINT, s. m. Rang de points
continus qu'on tait avec une aiguille et du fil
s.ir le poiiinet de la manche d'une chemise.
Contrappunto; trapunto.
ARRIERER , v. a. Dfférer , ne pas faire
un payement a son échéance. Differire un
pagamento. - v. r. Demeurer derrière. /{<;«<ia
indietro. L'infanterie s'arriéra. - fig. Il se
dit en parlant du payement des redevances.
Restar debitore ; non pagar» a tuo ttm/o dò ,
che ii i (onytruito-
A R R
ARRIERE-SAISON , s. f. L'automuc.cu
la lin de l'automne, i.' iii.'un;i>/i ^'jîi: aen'au-
o. — Les derniers mon q.ii précèdent la
récolte et les veiuian^es. Ou idtirni mesi, cne
precedono la raccolta del grano o del vino.
AKKit.\c-VA5jAL,s.in.Celuiquirelcv4
d'un .>eigueur vassal d'un autre òeigneur.
Coiai c':e e vassallo d'un alfa vass,tlto,
ARKìlKE-VvjUòSURE, s. f. r. d'.-irckit.
Petuu voiue qu'on i..it derrière l'ouverture
d'une porte ou d une fenêtre , d.ins l'épaiijeur
du mur , pour .couronner l'embrasure , ou
Lire que la perte s'ouvre, avec plus t^e ia-
cilito. Apertura , o vano d'.poita , o finestra
AK -liVlAoE , s. m. Arrangement de la
cjrj;.i>on d'un navire. Stivamento.
AiiRl.vlEK.. V. a. Arranger la car^-iison d'un
navire. Collocare, e disporre come conviene
li carico duna nave ; lastrar la nave.
ARKIMEURS , s. in. pi. Petits Officiers
établis sur les ports, qui rangent les tonneaux
et autres m;rcll. indices d.:ns les vaisseaux.
Lastiatore. A la mer. // Penese.
ARRlSt', LE, part. V. le verbe.
ARRISER , V. a. T. de Mar. Abaisser,
descendre, amener. Abbassare; ammainare;
calare.
ARRIVAGE , s. m. T. de Mar. Abord
des marchandises au port. Airivo in porto;
r approdare.
ARRIVE' , ÉE , part. V. le verbe.
ARRIVE'E, s. I. Le tems oi'i une personne
arrive en quelque endroit. Arrivo ; venuta ;
appiessamento ; giunta ; avvento.
A.'ci<lVER,v.n. Aborder, approcher de 1»
rive. Arrivare; afferrare ; venir a riva, giu-
gtiere ; accostarsi ; prender terra; approdare,
- Il se dit en T. de Harine , en parlant
d'un vaisseau qui vient sur un autre. Arri-
vare ; accostarsi. - Parvenir à un lieu oi'i
l'on vouloir aller. Arrivare; siugnere; venire.
— Arriver a bon port. Gtugncre j Jtcemente i
venire a buon porto. - Arriver à ses fms_;
venir à bout de ce qu'on s'étoit proposé.
Condurre a buon porto. -~ Pour Survenir. V.
~ On dit à peu près dans le même senï c
il vient d'arriver un ^rand malheur. Accadere^
avvenire ; succedere ; venir per caso. — Il est
aussi impersonnel. La jiremière fois qu'il vous
arrivera de faire telle chc*se ; la (iremière
fois que vous ferti telle cliose. Toutes les
fois qu'il m'arrive de songer à cela ; toutes
les l'ois que je son^e à cela. Ogni volta chi
mi viene m mente; che mi cade nell'animoi
che mi jo a pen:are.
ARROBE, s. f. '/. de Comm. Poids dont
on se sert en Espagne , en Porto.;, :1 , j
Goa, au Brésil et dans toute l'Amériiue Es-
p.ig.iole. Elle e.t évaluée à trente et une
livres. Arroba.
ARROCHE.s. f.Plante potagère, nommée
aussi Bonne-dame. Ses feuilles donnent au
bouillon une couleur dorée. Atrepice. Ar-
roche fétide. V. Olidaire.
ARROGAMiMENT, adv. Avec arrogance.
Arrogantemente ; superbamente ; alteramen-
te ; orgogliosamente ; con presuniione ; con
tracotanza.
ARilOGANCE , s. f. Fierté, orgueil,
pré>i)mptiun , qui fait qu'on s'attribue un
mf'rite, un droit , une autorité que l'on n'a p,K.
Arroganza ; presuniione i alterigia ; siiperh.a ;
tracotdn{a; intoleranyï; sfacciataggine ; i.i-
soler.-{a ; impudenza.
ARROGANT, ante, ad). Hautain, fier,
superbe. Arrogante ; presuntuoso ; stacci-itu ;
traeotato; insolente; superbo i altiero; arino;
impudente. — II est aussi subit. C'est un arro-
gant. £?// è un arrogante.
ARRÒGK', tE, part. V. le verbe.
Ai;ROGER , S'ARROGER, v. r. .^'attri-
buer mal-à-propos quelque chose. Arrogarsi;
attribuirsi arrogantemente ; ascriversi.
• ARROl, s. m. Vieux mot. V. Train ,
''arrondi, ie, part. - T. de Blason.
Se dit des boules et autres choses qui sont
tondes flatuiellementj et qui puwisicnt 4c
ARS
tffief par le moyen de certains traits en
armoiries qui en font voir l'arrondissement.
Ritondiito. « , , Ti. f
AKi<ONDlR , V. a. Rendre rond. Ritonda-
n ; rotandan ; far tondo , r'itondo ; rotondo ;
lomU'i. - Arrondir un clieval, I . dcManigc.
Le dresser à marcher en rond , soit ju trot
ou au galop , 5oit dans un gr,:nd ou petit
rond , etc. Render un cavallo ptignevole m
modo, che sappia formare d cerchio perfetto.
- Arrondir son champ, sa terre, etc. Aug-
menter sa terre par l'acquisition de quelques
héritages qui étaient a sa bienséance ; et
dans ce sens , on dit encore simplement
s'arrondir. Accrescere, aumentare un campo ,
un prato , ec. dilatarne, ampliarne , disten-
derne i confini ; farsi un bel podere , una
belU tenuta. — Arrondir une phrase , une
période ; lui donner du nombre , de l'har-
monie. Assii""'r una frase , un periodo ,
fé eli ' abbia una bella cadenza ; perchè sia
pieno, armonioso ; maneggiarlo bene. — T. dtJ
Peint, faire sentir la rondeur des objets ,
leur saillie et leurs tourn.ins , par l'injelli-
gcnce du clair-obicur. Dar il rilievo; aggin-
gner rilievo ; da' fo-\a , vigore. — 7. de
Sculpi. Donner du relief à une figure, en
marquer avec élégance les contours. Far
tondeggiarc.
ARRONDISSEMENT, s. m. L'action par
laquille on arrondit. Il ritondare; tondamen^
lo ; riconde-{\a. — Ajustement, arrangement,
harmonie , qui vient de l'arrangement har-
monieux des mots. L'arrondissement d'une
période. U armonïi , la cadenza d^una frase,
d* un perijdo.
ARROSAGE , s. m. T. d'Hydraul. L'art
de conduit:; des e.uix dans un terrein ande
et stérile , pour l'arroser et le fertiliser, ce
qui se fait par le moyen des canaux et d-'S
écluses. Irrigazione. Canal d'arrosage. Ca-
nale d* irrigazione. — T. de Poudrier. L'eau
qu'on met dans le mortier pour le linge du
salpêtre , du soviffre et du charbon. Spru^-
ramento.
ARROSÉ , ÉE .part. V. le verbe.
ARROVE.vlENr , s. m. Action d'arroser,
épanchement d'eau qu'on fait avec un arro-
soir. Adacquamento ; annaffiamento ; innaf-
fiamento ; annacquamento ; sfru\\o ; spru-^za-
meino; aspersione.
ARROSER , V. a. Humecter , mouiller
quelque chose en versant de l'eau dessus.
innaffiare ; irrigare ; bagnare ; inrugiadare ;
tdac^uare ; rigare ; spru^are. — Couler ,
passer par une campagne , un pays. Bagnare;
irrigare ; colar dappresso. Le Danube arrose
beaucoup de pays. — Arroser de larmes ,
V. Mouiller.
ARRO>£l',l , s. m. T. Vulgaire. Qui ar-
rose. Acjuajuolo.
A.IKO^) JiR, s. m. Vase de cuivre ou d'autre
métal, ou mcme tle terre, qu'on remplit d'eau,
et avec lequel on arrose. Innaffiatolo; vaso
da innaffiare; annaffiatoio. — On donne ce
nom à une espèce de coquillage a cause d.",
petits trous qu'on remarque à l'extrémité du
tuvau. On le nomme aussi Pinceau de mer.
Sórta Al conch-glia.
ARRUMAGE , Vrévoux. T. de Mar. V.
Arrimage , etc.
ARRUMER , V. Arrimer.
A!<RUMEURS, V. Arrimeurs.
AilS , s. m. pi. Membres. Il ne se dit guère
Sue des jambes du cheval. Saigner un cheval
es quatre ars. Cavar sangue a un cavallo per
le quattro vene deUe gambe. — tiich. Appelle
aussi ars, les veines o.i l'on saigne le cheval.
ARSEN.\L, s. m. Mjsasin d'armes et de
toutes sortes d'instrumens de guerre , soit
pour la terre, soit pour la mer. Arsenale;
arsanale ; arcana ; aryinale ; armeria ; ar-
ART
aussi Réalgar. - L*arsenic » sous la forme de
demi-métal , se nomme Régule d'arsenic.
R-,goio d* arsenico.
ARòEMCAL. adi. Qi» t'<?"t ^^ ï^ qualité
de l'arienic. Che ha ddl' arsenico.
ARilN^, T. de Coût. V. bois arsins.
ARSlò. s. f. T. de Gramin, Ou plutôt de
Prosodie; c'est l'élévation de la voix quand
on commence à lire un vers. EUva\ion delta
voce nel princìpio d* un vcno,
ART, s. m. Méthode de bien faire un
ouvrage selon certaines règles, ^rrt:; mcstU^
re , professione. — Méthude , adresse , es-
prit, industrie avec laquelle on s-a conduit
dans tout ce qu'on tait. Arte ; arcJfi\io j
industria. Agir avec art. Se conduire avec
art ; l'art de bien vivre ; s'insiuuer avec
art; il y a de l'art dans tout ce qu'il tait j
de l'art a c<iclicr l'art. — i'our dé-
sur quelque dispute ou contest-Uion ,
on dit , qu'il faut s'en rapporter aux i\Lii;res
de l'art; c'est-a-dire , à ceux qui sont re-
gardés comme les plus habiles , les mieux
instruits dans la matière dont il s'agit. Maestri
d;ii' arte ; periti. — Art ,_ se dit souvent
d.ins le propre et dans le figuré, par oppo-
sition à n.iture. Arte ; aniji^to. — Arts ,
au pluriel, les Haminités et la Philosophie.
Helie lettere , e fii^s Jia. - Le grand art ,
/ . d'AUhifn. L'art de transmuer les métaux
défaire de l'or, autrement la Chrysoppée. V.
At< TE.vlISE , s. f. r. rf<r Bu/j/7. Armoise.V.
ARrtNNA. s. f. Trévoux. Oiseau aqua-
tique , qui a les pieds comme le canard.
C/cce!/o acrianco.
AkTERE , s. f. Vaisseau du corps da l'ani-
mal , qui porte le sang du cœur vers les ex-
trémités , où il est repris par leî veines pour
jporté a.i cœur. Arteria
diversi attitudini,
ARTICULAIRE,
rapport aux ,
ART
T5
.idj. de t. g. Qu! <
aux jointures du corps*
%L
ARl'EivlEL, ELi.E, adi. Q.u appartient à
artère. Arterioso \ arteriale \ dl ar:eria. bàng
néntt. Sangue arterioso.
ARTERIEUX , euse , nd]. t. de Méd. Qui
ient de la nature de l'artère. Arterioso. La
ARSENIC, s. m. Demi-métal qui a la pro-
priété de se dissiper dans le feu sousia forme
d'une fumée , dont l'odeur est semblable à
celle (le l'ail. C'est un poison très-dangereux.
Ar^en'co. - Il y en a de trois sortes. iTe crys-
tallin, le jaune ; «t le rouge, qu'on appelle
ARTERIOLE. s. f. T. d'Anat, Petite ar-
tère. Artcria\Xa.
ARTERIOlOGIE , s. f. La partie de la
médecine ec de l'anatomie qui traite dei ar-
AXTEKIOrÔMIE. $. f. T. d'Anatom.
Ouverture qu'on tait à une artère avec la
lancette , comme on fait a una veine. Artc^
notomla ; Incision dcW art tria.
ARTHRITIQUE , adj. de t. s- T. de Méd.
Se dit des maladies telles que la soi-i^tû . q^ii
attaquent les jointures, et des médicamen»
qui y soiit propres. Arteriro ; artritico ; chi'
ragnco \ articolare ; pertinent.: aile giunturs ;
che attacca le giunture ; che g'ova alle Infir-
mità delle giunture,
^ ARTHilODIE, s. f. T. d'Anat. Articula-
tion ou conjonction lâche d:^s os. Anroiia.
ARTHRCS, s. m. t. dAiat. Jonction
njturelle d'os, en laqu-?lle !e bout des deux
0> s'entrctouchent. Giuntura; commessura,
ARTHROSE, s. f. V. Articulation.
ARTICHAUT , s. m. Plante fort connue.
Carciofo. Qjelquepart, on dit: Artlchiocco.
Cul d'Articlvuit. Girello, - Ona donné le
nom d'Artichaut sauvage à plusieurs planires
telle que le chardon marie , ou chardon-
notre-dame , la Joubarde , l'Onoporde, V.
ces mots.
ARTICLE, s. m. Jointure^ des os dans le
corps de l*anim;;l. L'endroit où ils se joignent.
Articolo ; giuntura ; nodo. — Parties d'un
écrit , composé de divers chefs , tel qu'est
un tr.iiré , un contrat, un compte. Articolo.
— A l'article de la mort , au dernier moment
de la vie , à l'agonie. All'arctculo della morte;
nel punto della morte. - Artide dj Foi ;
chaçiue point de la croyance en matière de
RelÌ2;ion, de chacune des vérités que Dieu
a révé!ées à son Eglise. Articolo di Fede.
— T. de Gramm. Particule qui précède or-
dimirement les noms appelUtifs. Articolo.
— r. de Peint. Très-petit contour qu'on
nomme aussi tems. Positura di' muscoli ndU
articolare ; artctlco ; appartenente alle giua-
"articulation, s. f. Jointure des os.
Articolazione ; articolo ; nodj ; giuntura, — T.
de PaUis. Articulation de f*its ; déduction
de faits » article p ir article. Dtdiiione d* ar-
ticoli y fatti , ragioni. — Articii'ation de U
voix ; il prononciation distnicte des mots*
L* art'colal'one della voce; cran'inva.
articule*. Ée, part.'V. le verbe.
articuler, V. a. Déduire par articleç.
Dividere per articoli , in capi , a capi; dis-
porre in ordine ; d:durre ; produrre. — Pro-
noncer distinctement les mots , syllabe par
sylL.be. Af-tlcolarc ; profferire ; pronunciare,
— V. r. T. d'Aiat. Se joindre. Congiugnersi»
ARTIEN, s. m. r. de Collège. Il signi-
fie l'écolier q li est sorti des riumnnités »
et qui étudie eu Philosophie. Studente di
Filosofit.
ARTIFICE, s. ra. Art, industrie. Arti^
fi^iu i arte; industria; sottÌpli.:\\a\ manifat-
tura. Cette_ maclîine est fai:e avec un arti-
tìce merveilleux. — Ruse, dcijuiïemen* ,
fr-iude. Artiji^-o ; stratagemma ; malizia j
aituiia. — Feu dVirtitice ; un feu préparé
avec art, en signe de réjouiss.'nce , et dans
la composition duquel il entre plusieurs ma-
tières aisées à s'entlammer , com ne poudre
^- caaon . soutfre , bitume , can'. >hre . etc.
Fuoco arc/Jî^iale ^ artificiali^ artificiato, la-'
varato. _ — Et aboolament Artiiicc , cette
composition de matière propre a s'end.'mmer.
Materie Infiammabili ^ comburili \ artlfiilali,
ARTIFICIEL. ELLE, ac]. Qui se fait
par art. Il est o_,)po.é a n^K■^xQ\. Anin\iaUi
artficialc; arf'ficlato; art'fiii.tto; artificioso i
•artificioso; fatto con art:; iryi artificio. ^^\x
artilicielle , eau préparée. A'.-^ua lavorata^
o art'fi-^iata. — jour artificiel ; l'espace de
tems qui est depuis !e lover du Soleil jur-
qu'au coucher, à la différence du jour na-
turel qui est ù^ vingt-quatre- heures. Giorn»
artificiale. — Mcmjire artificielle ; méthode
pour retenir plus aisément certaines choses
dont on veut se souvenir. Memoria arti~
fidale.
ARTIFICIELLEMENT, adv. Avec art. I!
ne se dit qu'en parlant de; ouvrages de l'art.
Artificialmente; artÌficlosam:nte ; con arte.
ARTIFICIER , s. m. Celui qui fait des
feux d'artifice. Ingegnere ; fac'tor di fi:o:hi
a?-r:jÇî/fl/;.Cestle meilleur Artificier d^' Pari;.
ARTIFICIEUSEMENT, adv. D'une ma-
nière artificieuîe. A'-t:f,\'o': amenti ; artìfi-
liatamsnte ; astutamente ; mali-^iosamente;
fittiiiamtnte ; con furberìa.
ARTIFICIEUX , EUSE , adj. Plein d'arti-
fice et de finesse. Artificioso ; astuto ; accorto;
malhloto ; ^^yato ; sagace.
ARTILLE. EE, adj. t. Populaire. Garni.
On dit : un vaisseau arûllé de toutes ses
pièce. Provi'ediKo di tutto il «jtvjîirio.
ARTILLERIE, s. f. Tout l'aturaii de guer-
re , qui comprend les canons , les mortiers,
les bombes , etc. L* artiglieria ^ e gli altri
strumenti da guerra, — Corps des Ofiìciers
qui servent à l'artillerie. // corpo degli Uifi^
Hall ddr artiglierìa.
ARTILLEUR, s. m. Celui qui sert dans
l'artillerie, à l'artiHerie. ><rf/i,':'/>r£.
ARTIMON, s. m. T. de Àlir. L'arbre de
poupe d'un vaisseau. On t*a]ï )elle aussi màt
de fougue ou de foule, mk d'arrière. Afr^-
lana ; albero di msixana.
ARTISAN , s. m. Ouvrer dans un art
mécanique. Homme -^.e mérier. Artigiano ;
artefice; artista; a't'e'O ; miestro.
ARTISON , s. m. Petit ver qui s'engendre
dans le bo-s et le pTce. Ta<-lo.
ARTISONNÉ . adj. Tr:voux. On le dit
du bois où il y a des trous faiis par des vers.
Tarlilo.
ARTISTE, s. m. Celui qui travaille dans
un art 0'"i le gé.ii<: et la m.iin doivent c^n-
coarir. Vaiente artefice ; attinia \ artej.ce i
H t
go
ASC
rr.anì fattore. — Il est aussi nój. et signifie
qui travaille avec rrt, adroitement: selonl'^irt:
t/ne miin artiste. Che lavora artistamente;
mano mcestra.
ARTISTEMENT, adv. Indiistrieiisemcnt,
avec art et industrie. Artifiàalmcnte ; arti'
fi\iosjmiTìte ; ìn^csnfsamente ; perfettamente
hera ; ecn maestrìa.
ARTOLAIRE , s. m. T. d'Hist. anc.
Tiituux. Adorateur du Pai. . Aâ^rator del
"aRTOLITHES, s. f. pi. r. d'Hht.nat.
Pierres creuses de la nature de IVponge.
Ar'.oUt':.
ARTRE , 5 . m. Oiseau. V. Martin-Pécheur.
ARTU^ON, Artoison , Anison, Arte, s. m.
T.ncycL Nom^ que l'on donne à dittcrens
insectes (jui ronf;ent Ics etoftes et les pel-
leries , et particii'iéremcnt le hois où ils
s'cnpondreni et qu'ils percent avec leur bec
comme un forêt. T:s'"Jola ; tarlo,
ARUM , s. m. T. de Botan. .Sorte de
plante qui a les propriétés de la serpentine.
Sj-ecie d- Dragontca ; aro.
AKL'RE, s. f. Mesure RéoitrapHique en
Egyii'e. Misura geosrafica in Egitto.
ARUSl'ICE, s. m. Ministre de la RelÌKÌon
cVicz les Anciens , qui prétendoit prédire
l'avenir par les mt-uvemens de la victime
avant le s.icrilice , et psr l'inspection de ses
entrailles après la cérémonie. Aruspice; in-
âloyino.
ARUSPICINR, s. f. T. d'Hjst. Rom. L'art
<ie connoitre l'avenir par l'inspection des
entrailles des bétes. Aruspictu ; aruspi^io ;
Parte dcfi; ,arus}ui.
AkYTHENOlDES, s. m. pi. T. d'.Ana'.
Deux netits c.ir'.il.-ges pairs et syinétriqufs
ïUi L.jr>nx. IK smt situés sur le sommet du
tartilr.ee cr'rni'lc. Aritnoid: ; itrUertoîde.
ARfTHÉNC>IDIi:.N, adj. Nom de trois
muscles <hi liryr.x, dont deux sont appelles
Arythénoidiens croi. es , et le troisien^.e ,
transversal. Aritnoideo,
AKÏTME , s. m. T. de Méd. Défaillance
du i>oiil'.. Indd^ulmiento del polso.
ARZRL, adi. r. d.- M.m:Ve et d: Uarich.
Il se dit ff'un cheval r,'.:i a une balzane ou
marque blanche au pied de dcrri-re, hors
du montoir. Hal-^ano dal piede della staffa.
A.S , «. m. Un point seul m-'rqué sur un
•les c.'.rés d'un de , ou sur une c^irte. Arso.
ASARINE , s. f. Piante qui a quelque raii-
port ^(vec la linaire, et qui est anéritive et
ab'.fersive. Pianta multo slmile alla Vinaria.
A,SA;;UM , s. m. C.iboret. Piante dont
les tleurs sont en forme de clochettes et
€>di)r.^';'es. A<aro; spir,, sah'.itico.
ASBKSTE.s.m. Pierre incombiis'ible. Elle
est composée de lìlets, qui ne sont pas moins
flexible-: i\:\i^ ceux de l'Anu.nte. Aihesto.
ASCARIDE'., s. m. pi. PcM's vers ronds
*)ui ne se trouvent que d.ins les pros et courts
intestins. Ascaride, et m p . Anarldi.
A.SCKNDANT, s. ro. I'. d'Astron. Point
«lu ci'-l ou le degré du Signe qui monte sur
l'horion. Ascendente. — En ce sens, il se
»lit aussi p.ir rapnort à la nativité des per-
sonnes. Il a*icnàcnte. Avoir l'ascendant beu-
reux ou malheureux. Aver buona u cattiva
/ortiina. — T. de (jénéal. Les iiersonnes dont
on est rl?scerf!u en ligne droite. C/i ascen-
denti , i;li antenati per retta linea. — fig.
Touvoir , autorité , supériorité nu'une per-
sonne a sur l'esprit , sur la volonté d'une
outre. Un certain génie dominant , qui fait
■ju'une persnrne a toujours avantage sur une
autre. A'-c.pdrnre \ supeilvrità.
ASCENDANT, ante, ad;. Qui va en
fnontant. y^j.vfj^fn'c ; che ascende, — Ligne
ascendente. T. de Généal. Se dit des per-
sonnes dont on est né. Linea ascendentale.
— T.d'Astron. On le dit îles Astres qui mon.
tent sur l'ilur'son. Accendente; aseensionario.
— T. d'Anal. Se dit de divers vaisseaux du
corn-. Arrendente.
ASCENSION .s. f. Elévation. Il se ditor-
dfiiaircmcnt de' l'cicv.uiun de Nôtre-Seigneur
Jesui-Christ , lots .u'il monta au Ciel. L'as-
ASP
censi&n£\la salita /r/ Cielo iHN. S. Gesù Cristo.
— Jour .-iiiquel l'tglìsc célèbre ce Mystère.
Il idioma dell' Ajc:nsionc. - T. de Physique.
L'oCUon pr.r laqucMe un fluide monte drns
(ici tuy.iux.ect. Ascensione j salita \asccniii-
mcnto, — T. d'astrcn. Ascension droite ou
oblique d'un astre ; Icdéyré de Tcquateur nul
se lève avec cet astre dans la splière droite ou
oblique. Ascensione \ asccnso.
ASCENSIONEL . ELLE.adj. T. d'Astron.
I! H'î se dicque dans cette phrase: Différence
•T^ccnsionnellc , qui *?st la ditférencc entre
l'/fscension droite et l'ascension oblique. As-
ccnsii^nariu.
ASCETE, s. m. Celui qui s'est consacré
d'une r.i.micre particulière aux exercices de
\i\c-C'. A.-cctlco ; cunfùmplaùvo.
A^iCtVTIQUE, ad], de t. r. Qui a rapport
.1UX exercices de 1.1 vie spirituelle. ^JCi;r:co ;
con!:mplat'tvo j attinente alla contimy(j\ione.
~ Ou l'emploie aussi subst. Los ascétiques
de .S. B.^srle. Le oycrc assetichc de S. UasilÎo.
■ ASCiENS , s. m. pi. T. deGéogr. H;:bitans
fîeja Zone Torr'cle , _ qu' n'ont point d'umbre
le jour de l'annéi' où le Soleil esc perpeiidi-
culaire sur leurs têtes. Asij,
ASCITE . s. m. T. rie Méd. Hvdropisie du
bjs-v^nrre. Ascitc ; idropisia del basso ventre.
A.SCLEPiADE. ari). Sorte de v:-rsç;ercou
l.itin , Cijinposé d'un spondée , de deux co-
riambov et d'un j.imbe. A^clcpiadeo.
A'ìCLEi'IAS, s. 111. Dompfre venin. PIsnte
du nombre des vulnéraires. AscLpìadCt »'^'""
cffOTj'V.,.
ASCLEi^lES . s. f. pi. T. d'Hlst. anc.
Fêtes en ou à l'honneur de Bacchus. AscU'
AMARCHAT.s.m. M.-iç;istrature annuelle
jointe au Sacerdoce , qui donnolt le droit de
présidence aux jeux sacrés célébrés en com-
mun par les villes d'Asie. ^T/jrcdW.
ASIARQUE, s. m.Celuiquiétoit revêtu,
de !'AM3rch:^t. Asiarca.
ASIATIQUE, ;;di.det. p. Qui appartient
à l'Asie. 11 se dit narticulièrement du style
diftus et charpé d'ornemens inutiles. Stih
asiatico, — Luxe Asiatique ï un luxe excessit.
Lusso asiatico i eccessivo. - Mûeur> Asiati-
qu'^s, des mcturs efféminées. Costumi asiatici;
ASILE» s. m. Lieu établi pour servir de
rçf.ieie aux débiteurs , aux criminels qui s'y
retirent. AsiÎo ; luogo di rifusio , di s/errera.
- Lieu quelconque où l'on est à couvert des
poursuites de la Justiceorriinaire. ^f//o. - fit;.
Mnis'-n où un homme qui n'a pas de quoi sub*
sister , trouve une retraite dans la mauvaise
fort-iie. Aulo; ricovero ; rifnpio. — Se dit
aussi (]k:s per'-.onnes et des choses dont on tire
de 1.1 protection. Vom<; ê'es mon asile. La
ju*;tice du Prince est l'.isile deTiniiocence. Voi
sict: il mio asilo. Lu r;iustiiia del Principe è
Valilo dcir innocenta.
ÀSIÎ.LE , s. m. Gr. Voc. Insecte un peu
plus gros qu'une mouche, qui pique ettour-
menfe 1 " ' bceufs très-v!voment. Assillo*
ASINE , ad), f. T. de Prat.II n'es^ en usage
qu'en cette phrase i Bête asine, pour dire,
âne , .liiesso. Uestia asinina.
ASLANl, s. m. T. de Comm. Monnoie
d'arp;ent de Hollande , r\ que l'on fabrique
aus*.! .1 Inspruk. Sorta di moneta d'OKtndac
di ilcmi.rùa che ha l'.ran Curso in Turchìa
ASMODE'E , ou Roi des Serpents , s. m.
On le nomme ainsi à cause de sa beauté.
Asmodi'K
ASODtS, s. f. T. de Médecine. Espèce
d'» fièvre continue qui cause une gr.inde in-
quiétude autour du cœur ou de l'estumac
Sorta di f'cbhr:.
ASPALATHE . s.m. Bois qui approchedu
bniì tl'AL>és, qu'on emploie dans les par-
fums. Asyalato.
ASPE , s. f. T. d*Ans. Espèce de dévidoir
ii'.À se rient d'une nii.in. Aspo.
A SPECT. s. m.Vnc, repard. F/rf j; tfj/-tfrr5.
— T. d^Arctût. Objet de vue, objet éloigné
qui frappe la vue. Aspetto \ apparenza. - SÌ-
tiuition des planètes, les unes à l'ci^ard des |
ASP
autres. Atpetto.
ASPtK , s. m. T. d'Hist. nat. Petitpoisço»
qu'un trouve ordinairement dans le Rhône.
Sorta di I esce clic trovasi nel Rodaro.
AòI'EaGE , s. f. Piante qui pousse une lon-
gue ti^e plus ou moins £;rosse , et qui s'tlcvo
ensuite en forme d'arbrisseau , et porte une
petite gr.nne rou^e. Span-i,lo , spasserò i
asparago.
ASPERGE', LE , part. •V. le verbe.
ASFERGER , v. a. Epandre de l'eau ou
autre liqueur par petites poutte5 , .wec une
br.inche d'.irbre ouun poupillon. Il n'a guire
ci'usaRe qu'en p.arlauî des choses de la Peli-
P'on. Aspergere ; spn-.^^are ; bagnar tergier-
ASI-ERGERE ou ASPKRCERIE, s. f.
T. d'A^ricult, Lieu planté d'Asperges. Spa-
ASPÈRGE'S , s. m. V. Aspersoir.
AslJErCGiJUÏE, V. et écrivez Espar-
eoute.
ASPERITE' , s. f. Rudesse , qualité de ce
qui est raboteux. Htnidsira ; scabrosità ;
aiprei~a. — lig. L'aspérité du caractère de
quelqu'un. L'asprt\ia , la roncala , la ruyi-
d^^ia , la durc-nadel carattere d'a'c ^no.
ASPERSION , s. f. Action d'asperger , de
jeter de l'eau bénite avec l'asi-crsoir , avec
le goupillon. L'aspersione ; sprui^amento ;
spru-^lo.
Ajl'ERSOlR, s. m Asperges, Roupillon i-
ietfr de l'eau bénite. Aipersôrio ;' aspersolo.
AòPE'RULE, s. f. t. de Bot. V. Apa-
tinette.
ASPHALTE, s. m. Bitume .solide, com-
pact et dvir, d'un noir luisant comme la poix ,
d.jnt on fait du ciment qui résiste à l'e.iu.
0\\ le trouve n^it^eant sur la surface de quel-
(lues eaux , telle que la mer morte ; etc.
Aifalto ; spalto dt Sicilia.
.ASPHODELE, s. m. Plant? dont les ra-
cines sont en forme de navets. Asfodillo }
asfodcllo : astula r-:.;la.
'ASPHYXIE, s. f. T. deMed. Priv.ition
subite du i>ovils , de la respiration et du mou-
vement. Mancamento delpolso.
ASPIC, s. m. Petit serpent, dontla mor-
sure est trës.daneercitse. Aspe; aspide. — fig.
Un aspic, uneilinjue d'.ispic; un_médisant.
Lingua vialedica ; mala lingua. - Espéce de
l.ivande d'ime odeur très-forte. Fn ce sens , il
n'a d'usage qu'en cc'ie p'nrase ; Huile d'aspic.
Olio di spigo. — y. d-^Ârt Mllit. Ancienne
pièce de canon de douze livres de balie.
Aipide.
.ASPIRANT, ANTE, adj. Il n'a Ruére
d'usage au j-ropre t;ue dans cette phrase :
j'onit-o aspir.inte j surte de pompe qui élève
l'eau en la i^oussant. Trompa aspirante.
ASPIRANT, s. m. H se dit proprement
d'une personne qui aspire à entrer dans une
Cb.irRc , à être reçu dans tme Maison reli-
gieuse, dans une faculté de Théoloiie , de
Alêdecme , ou a^ltVQ, Postulante; candidato.
ASPIRATION , s. f. Action de celui qui
a. pire, qui attire Pair e>téricur en dedans.
L'.isi>iration est opposée a l'expiration. L'a-.
sf': tintone. - En parlant des pompes on dit
qu'une pompe agit par aspiration, et l'autre
par com]*reS5Ìon. Una trompa agisce per
a</ Iraiione ; e l'alt a percompr:ssi^,ne. -T. de
Giamrn. La manière de i-rononcer en aspi-
rant. Aspirazione. - fif. Désir de parvenir .i
qi:elque chose. 11 n'a p.tière ri'usnqe qu'en ma-
tière de dévotion. L'aspiratit>n de l'ame à
Dieu. L^aspiraiion dell' anlna à Dio.
ASPIRE', tE_, part. V. le verbe. - Aspi-
rée , adi. T. de Cramm. Lettre aspirée. Lette"
' ASl'IRER, v. a. Attirer l'air avec la bou-
che. Iles: opposé à e\\nret. Aspirare. —T. de
Gr.immaire. Prononcer de la gorpe , en
sorte que la prononciation soit fortement
marquée. Aspirare. - hi!. Prétendre à quel-
que chose , porter ses f\c ùrs à quelque chose.
Aspirare; brama'c; deûàcrarc ; agognare.
ASPRE, s. m. Petite monnoie d'argent chez
les Tuics.qui vaut environ neuf deniers, .^if re.
A s s
ASSA , s. f- Gommi. Il y en a eie deux
espèces : l'Assa dalcis , qui est le Benjoin. V.
et l'Assa fœt:da , d'une odeur forte et îres-
désagréable. Assa fctiia ; assa ; i^ffitjca.
• ASSABLt' , ÉE, part, et adi- Devoux.
Rempli de sable ; demeure, r.rrêté sur le sab.e.
Il n'est d\isa_ge qu'en parlant des vaisseaux.
ÎHC^gicjto ; tnarcnjco.
» ASSABLEMENr. V. Ensablement.
»ASSAliLt-R.V. Ensabler.
ASSAILLANT, s. m. Celui qui attatpie ;
sEresseur.yJrjJÙC'/i';a5î«!ii«. - Au iil.iriel.
Ceux qui ssiiègcnt une place , qui y donnent
lin 2.s;a.;t. Assalitori.
AS:>AILL1, lE, part. V. le verbe.
ASSAILLIK, V. a. A;ta(;uer vivement. ^j-
salire ; aujccarc; investire i aff'rontrarc- out-
prendre. L'oraçe nous assaillit. La tempesta
cl assali , c; cois;,
ASS.^IiOX.VE' , ÉE , part. V. le verbe.
A->SA1S.'):\N'I':aìENT, s.m.Aiiprèt .me-
|j-."> d-'s h.-Jdiens qui servent à assaison-
ner" Ceri .::':::;.. - fij. La m-nière agréable
dont ou a.'coTi-agne ce qu'un fait, ou ce
qu'on dit. Condlmcntu ; gracie.
ASSAI.SO.V.VE!<, V. a. Accoi-..^odor une
viande ou .lu're chose à inrinjer, avec les
ing-édiens qu'il faut pour la rennre plus
afiré.ible au goût- Condire ; ace n:iare ; pcr-
/il'imare co conci'niicnri. - fij. Accomiiaiiier
.■IV ;c des manières .-^iréables , honnêtes , dou-
ce-., etc. ce (la'on dit , ce qu'on fait. Acc^m-
y.: ' .'.jr cor v.r.n'crc , parole dolci , cortes! , etc.
>.'<SA!U , s. f. Titre de la SuU:;ne favorite
du Gr.-'nd-'e-sineur. Titolo diesi dàallaSiil-
tjn.i j-iv^ri-a.
ASVA'.'.'iNIC , s. m. T.d'Hist. nat. Es-
pèce d'écureuil de la Virginie. Sorca di Sco-
iattolo.
ASSASSIN,?, m. Meurtrier de guet appens,
de dtîsein formé , et en trahison. Assassino ;
malandrino -, c^ro bandito.
ASSASSIN, IME, adj. fer assassin. De.
yeux .issassins. Une mouche assr.s ."ne. 11 n'est
t.iè-e d'usa. ^ qu'en Poésie. MiViVi.;/^.
ASSASSINANT, ante, sdì- Trévoux.
fi%\\-i. Ennuyeux, fatiguant. Il est familier.
Arioso •■, irìrrcrcevole ; imyo'tunj ; mole
ASSASSINAT, s. m. Meurtre en tr.ihlson ,
et de suet appens. Assassinio^ assassinamento. ^
— Il se dit par extension, d'un outrage fait j A.SiLNLR
ie dessein formé, d'une trahison noire. ''"" •'"•■' "-
assassinio. .
^ ASSASSINE, ÉE, part. V. le verbe.
ASSASSIN -.[i , V. a. Tuer de dessein formé,
en trahiiûn. .^'vj,:j(;,7ar(r j uccidere nlla strad.i.
— P-r exiensinn. Outrai;er , excéder de coups
en trahison. Caricar di bastonate ; ncci.iere ;
maltrattare ; oltrasgiare. — Tig. Par ex-gé-
ratiuii ; importuner excessivement. Importu-
ASSAfròKl","s'.'f. T. de '? h arni. Prépa-
ration des médicamer.s ou alimens dans leur
pro))re suc , par une chaleur extérieure s.jîis
add!':ion d'aucune humidité étrangère. As.
savon:.
ASSAUT , s. m. Attac[ue pour emporter
de vive force une ville, une place de guerre,
imposte; etc. Assalto; attacco. -'Terme
d'Escrime. Faire .-•sìaut ; se battre au fleurer
pour s'exercer. Ginocar d^armi ; far ass.n'to.
— iig. Toute sorte de sollicitation vive et
pressante. Asszlto ; tentatone. - On dit fij;.
Faire ass.=ut d'esprit , faire assaut de Grec,
de Géof,rapl'.ie , de Chronologie , etc. Dis-
puter à qui fer.i parcÎTe plis d'esprit , à
Olii montrer.! qu'il s.jit plus de Grec , de
Géct;r.i;l'.ie, r-z. Garepfiare ; contendere.
ASSECHER, V. n. T. de Mar. On dit
q<î'une terre ou une roche assèche , lorsqu'on
peut la voir après que la mer s'est retirée.
Rimaner In s -eco.
ASSE'CUnON, s. f. T. de Droit Cnnnn.
Obtention ; c'est en ce sens qu'on dit qv.'un
premier bénéfice vaque par l'assécution du
second. Conseguimento d'un henefi-i'o.
ASSE'EUR, ou AssÉTEUR , s. m. T. de
Ip Cour des Aides. Celui ciui est commis par sa
Communauté poiir asseoir Us tailles %l autres
A S S
impositions sur chacun des habitans. Celui
che fa La cassa.
Assemblage, s. f. Amas et union de
idusieurs choses ensemble. Unione , ce. V.
Amas. - T. de Méniiis.La maniere d'assem-
bler le bois de menuiserie , et les pièces
princi,)a'c'.qui servent à cet effet. Commessu-
ra; commettitura. — 11 se dit aussi des cho-
ses morale). Son caractère est un assembl.ige
dH bonnes et de mauvaises qualités. Ccm-
plesso j 1. ninne ; mescolanza ; misto.
ASiliMBLE', EE , part. V. le verbe.
A^îEMBLE'E , s. f. Nombre de personnes
réunies dans un même lieu. Assemblea ; ran-
nia; conversazione. - L'Eghs^e est l'assem
A S S
éi
As-
blie des fidèles. L^unmn di' Fedeli.
semblée, se dit d'un bal p;.r:iculier . _pr.r
oppasitijii à un bal dnns les formes; qui est
ordin.iirement public, djnvcrsu^-or.e; lallo
di convcnalhKe. Il y a ôii peu de b»U cet
liiv..-r, mdis il y a eubeaucouj) d'assembi^^es.
- Tr de Chasse. Lieu où se rendent les Chas-
seurs , et où iU d^ieùiient nv.mt que d'ulicr
au l.iibsir-ccurre. i^iuind on Kit à i'.:ssenib'éi?.
Z,:.-c^o dove si adurit^no i caccl^torî. — <^-.isr-
tier d'assemblée , et le lieu où les troupes
doivent s'fls,emb!tr. Quartier d'assemblea. -
Et battre l'.iîsemb'.i'e , battre letumbour, afin
que les iiald.its d'une Compagnie se rendent
sous le drapeau. Chiamare c raccolta.
ASSEMBLER , v. a. M.rttre ensemble
Rjunare i adunan ; muter insieme; racco-
g'.iere ; riunire. — Terme de iMénuis. et de
Charp. Joindre , emboîter, encliasser plu-
sieurs pii;^cs de buis , en sorte qu'elles ne
fasicnt qu'un corps. Cumrtcttere i unire ; corn-
baciare ', congiugnere ; congenare. — As5em-
bUr un cheval. T. de Manège. C'est lui tenir
la nuin en serrant les cuiïses , de façon qu'ii
se raccoursisse , pour anisi dire , en rappro- .
char.: le train de derrière de celui de devant:
ce qui lui rclévelcî épaules etiatëte. Riunir
un cavallo. - Assembler , danî plusieurs
Arts , c'est mettre touti-s les pièces à leur
pLce , açris qu'elles sont taillces. Unire -y
nurt'irc commettere ; rnciter insieme. — v. r.
Se trouver , se réunir plusieurs en un
même lieu, ildunarsi; adunarsi. Le Parìe-
nieut s'aiicmbla , etc.
ASSENh'. ÉE , part. V. le verbe.
A-SMi-NUR , V. a. porter un coup j^ste où
on veut frapper, il n'cjt d'usage que dans
le cr.nnque. Scaricar u.i colpo.
ASbRJlR. V. a. Mettre d-m-; un slèc;e.
Mettere a sedzre \ porre tn una icdia, — Dani
ce sens il est ordinair(;ment r.ic. ^e mettre
dans un siège, bedere i mettersi a sedere. - On
dit qu'un oise.iu s*est a!lé asseoir sur une
brandie , sur un arbre ; qu'il s'y est alîe
percher. //nAiVccare. - Asseoir, v. a.T, àc
Bâtiment. Foser sur quelque chose de ferme.
Pijrre ; colLcare ; fertnare ; st.ihiiîre. - As-
seoir les Tailles » les G..belles , etc. Imposer
et départir les Tailles, les Gabelles, cic.
Ordinare, imporre, porre la tassa. — Asseoir
u:ie rente, i pbccr u:ie rente. V. Placer.
- A'iset/ir un camp i placer un cimp. l/oTe
il eampo, le tende. — iig. As-eoir son juge-
ment, sur quelque raison, sur quel'iue appa-
rence. Fondar il eiudrjo , il parere. ■ On
dit Hu'.si qu'on ne leut asseoir i'ucun fonde-
ment sur ce que dit une personne , sur ce
q.i':-Î'e promet j qu'on ne l'eut se fiera sa
parole , à ses promesses. Fidarti j fondure
5;(:r^.-,Vd . ^ludiy.o , ce, — Asseoir une cuve.
T. de teint. La préparer , y mettre les dro-
gues et inf,rédiens ncccssairas , pour qu'on
puisse y teindre les ttoffes, laines, soies, etc.
en bain. Pfirre ilvagello. — Asseoir un cheval
sur I-=s hanches, i . de Manc:;e. Le dresser
a exécuter ses airs de manège , où à galo-
per avec la croupe plus basse que les épaules.
Metter il c.ival/o su ranche.
ASSr:RMENTER, v. a. T. rfe Palais.
Interpciier pour le seripent. Intcrpelare per
il gh.ramcrto.
ASSERTEUR , s. m. Trévoux Asserteur
de la vérité, delà liberté publique ; qui sou-
tient U vérité , Qui d^fëiid la liberté publique.
Sestenitore ; difensore.
ASSEI^TION , s. f. T. Didact. Proposition
qu'on soutient vraie. Asserzione ï asserto j
c^^^maiion:.
AS5Ert.TlVEI\It.NT, adv. Trévoux, V. et
diîis Affirmativement.
AiJSEllVJ . i£ . part V. le verbe.
ASSERVIR , V. a. Assujettir , réduire
sous sa puissai>ce. Sottameuere ; sottoporre^
iog;^:ttare \ domare ; sommettere ; render sog^
getzG.
A.*>>ESSEUR,_ s. m. Officier de robe lon-
gue , q.ii «rit adjoint à un Jujo principal *
|:cur ju^^er conjouiteinent avec lui dans un
Présiòiaì , dan^ un Bailliage , et qui préside
en son absence. Assessore.
ASSEiSORIAL . ALE, adj. T. de Parais.
Qui .Ti>partient à la charge de Tassesseur-
Uroi- asses^urial. D-:ir assessore.
AS.SETTE, s. f. T. de Maçon. Marteau
?v*;c une tête d'un côté et un tranchant de
i'dutre , birïic de dci x pouces et un peu
recourbé vers le manche , c'est un instru-
ment de Couvreur. Piccona.
ASSEZ , adv. suiTisaminent , autant qu'ils
faut. Assez et suffi. amment sont deux mots
vclatifs à la quantité ; mais le premier a plus
de rapport à la quantité qu'on veut avoir ,
et le second à celle qu'on veut employer,
l'avare n'en a jnmais assez i le proHigue ja-
mais suffisamment. Abbastanza ; a bastanza ;
assai ; a su^cien\a ; >.^uanto basta.
AS.SIDU ,UE, ad). Qui a une application
ccntinuelle à quelque chose. Assiduo ; inde^
jesso; incessante, continovo ; continuo. —
Qui rend des soins continuels à quelqu'un.
Assiduo i esatto; diìiscnte* lise dit aussi de
certaines choses , pour en marquer la con-
tinuation , ou la fréquente répétition. Tra-
vail assidu. Lavoro incessante , non interrotto.
Peines assidues, soins as5Ìdus,_ Pene, cure
assidue ; continovi. Visites assidues. Vìsite
frewnti, assidue.
ASSIDUITE', s. f. Applicati.^n continuelle
à un travail , à une chose. Asssiduità ; di-
lìi;enxa ; aypltca\ìon continua. — Avoir de
l'assiduité auprès du Prince ; être assidu à
lui faire sa cour. E-ser assiduo , cssatto a
cortcgpjare il Pri"cif€.
ASSIDUMENT , adv. Avec assiduité,
d'une minière assidue. Assiduamente i con'
tl.iuamente :. SLn\a intermi fsion:.
ASSIEGi- , tE , }> n. V. le verbe.
ASSIEGEANT , ante , adj. Qui assiège.
Assediatore ; che assedia ; ass-diaitc. — II
est plus ordin lircment subst. et ne se dit qu'jii
pluriel. Assedianti.
ASSIEGER , v. a. Faire le siè-i^e d'une pla-
ce. Assediare ; strigr.cre , circondar d'assedio,
-Il se di'- des personnes qui sont enfermées
dans une i-lace as-uéç;ée. Ce Prince fut assiégé
dans «a cctpiralc. Oiiel Principe fu assediato ^
tenuto in a:.sedio nella sua Capitale. — Enfer-
mer , environner. V- — Importuner par une
présence con*inuelle. Assediare; Importuna'
re ; voler per assedio , parfor\a ; stare , csîcr
sempre attorno.
A^SIEG'E'S , s. m. pi. Ceux oui jont ren-
fermés dans une ville assiégée. Gli assediati»
AsSÌENTE, s. f. Terme Espagne!. Ferme.
L'Assi'^nte est uns comn^^nie de commerce
nour la ffiurnî'ure des Nècres. A.rsi^nt^j.
ASSENTISTE , s. m. T. de Comm. Crîuî
qui a pan , qui a des actions dans la Com-
pagnie de ''Assiente. Asùentista
As^ilETTE, s. f. Situation , manière d'être
assis , coucllé , placé. Snvayone : p-j%:-{ione ;
pjshura. — Situation d'un corps solide posé
sur un autre , en sorte qu'il soit ferme e;
st-.ble. Sita ^ posto ; sltua-^ione ; luogo pro-
prio. ~ Situation d'une m^nson , d'une vrlh ,
d'une forteresse. SUi/aVone ; sito. - T. '-;
Manège. Situation fki Cr^valier sur la se ".
Postura ;bel modo di star in sella. - V^t:'': -
h disposition de l'esprit. Dispos'xîon dell*
animo ; situaiione. - Assiette , se dit aussi do
l'imposirion des T.tilles , et des autres droitû
qui y sont joints, hnpoùtiùne della tagl'-a ; rt
far la ta^lia^ -T.de Jurispr. 5e tlit du fonda
<;i ASS ASS A S S
sur Ictfud une rente est assise , est assipce. I — En matière criminelle , pour mafffuer ime i dans les Etats du grand Mogol. SpeiU de
Une rente en bonne et sûre assiette. Hcdito présence qui tient de la complicité. £;j«r prir- seta dell* Indie Oncntali.
ben assicurato , coi locato so " ' ""
buone
ranie. - Sorte' de vaisselle plate qu'on sert
à tiible devant chaque personne , et sur In-
qitelle cliiicun met les viandes qu'il veut man-
f-er. Tondo\ piattcUo. Assiettes blanches ,
es assiettes nettes qu'on donne en relevant
celles <:ut ont servi. Tondi puUtt. - As^etîe
du vaisseau, ou v.iiîstau en assiette. T. de
Mar. 6e dit de celui qui est dans la situation
cènvensble pour mieux siller. Stiva della
nave. - ï. de Teint. C'est l'état d'une cuve
prép.'.rée d'inerédicns , et disposerà recevo:r
en bain les étoffes , tils , soie , laniî , etc.
Governo del vacdlo. - T. d'Horlog. Il se
dit d'une pièce qui en supporte une au^re.
Virola. - T. de LjF'd' Assiette di la meu-
le ou roue à travailler. Calice.
ASSitTTEE, s. f. Plein une assiette. Un
tondo fieno. ^ . .
ASSIGNAT, s. m. Conîtitution ou assi-
gnation d'une rente sur un héritage , qui
demeure nommément destiné et ;iffecte pour
le payement .innuel de la rente. Assegna-
mento ; previsione - On ledit particulière-
ment auiourd*hui d'une espèce de pspier-mon-
noie Huut l'hypothèque est constituée sur les
biens du Clerpi. On diroit en Italien Ass:^naîû,
et nveux en'-ure. Asseçnayonc
ASSIGNATION . s. f. Destination de cer-
tains fonds pour le payement de quelque
lomme. Assegnamento i ass:sna\ioni. — L'ex-
ploit par lequ-^I on est assigné a cumparoîîre
pardev.-nt le Juge. Citazione ; yoUn^tta di
eii.irionc. - Pour rendez-vous. V-
ASSIGNE' , tE. purt. V. le verbe.
ASSIGNER, v. a. Placer, co'loquer un
payement, une dette sur un certain tonds,
ou certaine nature de deniers. Assegnare \
dar in assei'.namcnto. — Indiquer , faire con-
noîrre. Assegnare; indicare \ render ragione ;
far conoscere - Donner un exploit pour com-
paroìtre devant le Juge. Citare ; chiamar in
^"assimilation, s. f. T. de Pliysiqup.
Action p:ir laquelle le*, choses sont rendues
semh'^iblcs. Assimila\ione.
ASSINiILE , LE , part. V.Ie verbe.
ASSlMlLEtl . v. a. Rendre semblable.
Assimilale) contrajf'.irc ijar simile -, imitare.
ASMS, isE> part, du verbe Asseoir. V.
ASSISE, s. f Ran» de pierres de taille
«ju'on pose horisontilement , pour construire
ime murslle. Filare di pietre. — Assises au
pi. se dit des stîances extraordinaires «que
tiennent les Officiers des Seif^neurs de Fief,
f>our f.iire rendre l'hommage , les aveux et
es dénombremens auxqueU les vassaux son:
tenus, et pour faire revenir les devoirs sei-
gneuriaux , et rendre la justice. Corte. On
diroit mieux ; h assise.
ASSISTANCE, s. f. Présence d'une per-
sonne en un livu pour fjuelquc fonction.
Assistenza ; presenta. - Aide , secr
— Comi)i)gnie assembl(:e en nueliuc lieu. Ce
discours ravit tou'c Vassistance. Qjiel discorso
rapi d'ammirayone tutti {^li astanti ^ tutta
i'assitnbl-^ ; la compagnia , l circostanti. —
En quelques Ordres Religieux , il se dit du
corps de; Aosistans qui composent le conseil
de l'Ordre-. 1 Dcjinrtori genera'!.
ASSISTANT, ANTE, adj.Qui est présent
enun te' lieu. Aisistente \prts:ntc ; astante.
ASSISTANT, s. m. Celui qui assiste , qui
est présent, qui accompagne. 11 s'emploie
le l'ius souvent au pluriel. Gii astanti , l
circonstanti. - Dans certains Ordres Reli-
gieux , il se dit de ceux qui sont érahl-s pour
aider le Suj c'riei-r Général dans les fonctions
de sa charge. Gli assistenti.
ASSISTANTE , s. f. On appelle ainsi dans
les Couvens de Filles , la Religieuses qui, a
défsut de la Suitcrieure , en fait les fonctions.
U Vicaria.
ASSISTE* , ÉE , part. V. le verbe.
ASSISTFR , v. n. Etre présent a qucloue
chose par quelque sorte d'oblÌj;ation , de «e-
cir , de bieniéance. Assistere \ téS4r presente •
sente ; ass stcrc. - Juger conjointement avec
utre Juge qui préside. Assistere ad un
giudice ; slulica'z unitamente al giudice. — v.
Secourir, aider- Aiutare; assistere ; soC'
correre ; sovvenire ; porgere ajuto ; assistenza ,
isûdio. — Assister un malade, un criminel
Id mort ; l'exhorter à bien mourir , lui aider
mourir en bon Chrétien. Assistere un in-
fermo , confortjre un condannato a morte ;
esortarlo , ajutar'o a ben morire. — Accom-
pagner pour quelque action ; et en ce sens,
il n*a guère d'usage qu'a l'infinitif, avec le
verbe Faire, et au participe passif. Se faire
assister par quelqu'un. Accompagnare ; scor-
tare. - funi . Qiiand une personne éternue , on
lui dit ; Dieu vous assiste. Dio v'assista ; il
_ ASsbciA^ÎON ._ s. f. Union de plu-
sieurs personnes qui se joignent ensemble
pour quelque intérêt commun. Società ;
cornpc^nia. ,
ASSOCIE, ÉE, part. V. le verbe. — 11
est aussi subst. et se dit des personnes qui
ont entr'elles une société , ou qui ont
un intérêt commun dans quelque affaire.
Assccîaeo; corrtf.agno. — Associé , se dit aus-
si de certains Membres d'Académie. Socio i
ASSOCIER , V. a. Prendre quelqu'un pour
compagnon , pour collègue dans un emjiJoi ,
dans une commission. Associare ; fur società ',
prendere un compagno i un collega. — Rece-
voir daas une compagnie , pour participer
aux avantages de cette com]>agnie. Associare -y
ascrivere nel numero de* membri che compon-
gono una società , una compagnia. — v. r.
S'asìocier avec quelqu'un; faire une société
avec quelqu'un pour quelque intérêt com-
mun. Associarsi \ Jar soct:îà. — Hanter , fré-
quenter quelqu'un , avoir liaison , avoir com-
merce ^vec quelqu'un. Le^ar amicìzia \ usare
spaso con -jualcheduno.
ASSOGUE , s. f. Mot Espagnol , qui signi-
fie Vif-argent. V. — On donne ce nom à
certains Galions d'Esppgne , parce qu'ds por-
tent du vif-arpent aux Indes occidentales dont
on se sert pour épurer l'or quand il sort de
la mine. Gedeone destinato al trasporto del
mercurio in amcnca.
ASSOLEX , V. a. T. d\i^lculture. Parta-
ger les terres ]abour.tbles d'une ferme ou mé-
tairie , pour les semer diversement ou les
laisser reposer-
/ ASSOMMÉ, ÉE, adj. rrcVoi/;». Endor-
mi. Addormentato.
ASSOMMf, ÉE, part. V. le verbe.
ASSOMMER, V. a. Tuer avec quelque
chose de pesant , comme une massue , un le-
vier , des pierres , etc. Accoppare ; amma^;-
lare. — Tuer avec quelque arme que ce sv\\.
Ilare ; uccider^ ; Jur freddo. — fi?..
Battre 'àvC'C excès. Battere ; acconciar matt
con percosse i far mal governo ; bastonare d
mala , di santa maniera. — Incommoder
importuner , affliger beaucoup. Ammax-
larc i dar no/a j opprimere i augustiare i in-
ASSOMMOIR, s. m. Trévoux. Petit ais
chargé d'une pierre et tendu pour prendre des
rats et autres bêtes. Schiaccia.
ASSOMPTION, s. f. Se dit du moment
où la Sainte Vierge fut enlevée au Ci«.I en
corps et en urne. As su n^i une. - Il se rtir sussi
du jour auquel l'F.glise en célébr - la Kcte.
La festa, il dl delP" Astuniione, - T. de Lo-
gique. La seconde proposition d'un syllogis-
me , autrement ippellée la mineure. La mi-
nore ; la minore assunta.
ASSONNANCE, s. f. Ressemblance im-
parfaite de son , d.ms la terminaison des mots.
ConsonnanTa d! voce ; slmile desinenza.
ASSORATH ou A>SONAH . s. m. Livre
qui contient l.i tradition delà Loi des ^ir.ho-
métans. C'est leur premier hvre après l'A!-
cor,in, Atsoratte.
ASSORE't-UUND, s. f. T. de Comm.
C'est une des six sortes de soîes qui se font
ASSORTI , IK , part. V. le verbe.
ASSORTIMENT, s. m. Convenance. As-
sortimento ; concordanza ; combinazione ; scom'
partimen:o. — Amas , assemblage complet do
certaines choses qui conviennent ensemble.
Sortimcnto ; assortimento.
ASSORTIR, via. Mettre plusieurs choses
ensemble, en sorte qu'elles se conviennent.
Assortire ; accompagnare ; scompartire j ordì*
nars i far assortimento. — Il se dit ng. des
personnes. Assortirez osservar l* uguaglianza ^
la convenienza neU^ unir le persone. — Fournir
de toute sortes de choses convenables. As-'
sortire ; unire ; accompaijnarc ; provvedere gli
assortimenti necessari. — v. n. Convenir. Con-
farsi i convenire ; accompj;:narsi ; stare , »
andar ben insieme. Cette piece de tapisserie
n'assortit pas bien à l'autre.
ASSORTISSANT, ante , adj. Qui con-
vient , qui assortit bien Confacente i conve-
nevole ; che assortisce.
ASSOTE' , ÉE , part, du verbe Assoter quî
n'est l'Ius en usage. Il est du style bas. In-
fatué , entêté- V. ces mots.
ASSOUPI, lE , part. V. le verbe.
ASSOUPIR , V. a. Endormir a demi , caii*
ser une disposition prochdine au sommeil.
Addormentare ; Indurre , conciliar II sonno »
// sopore i sopire ; assonnare i invogliar al
sunno. — Adoucir, suspendre, diminuer pour
un temps des dou!?urs aiguèî. Adihrmen'a-
re; calmar II dolore. - iig. Empêcher l'éclat,
le progrès , le» suites de q^ielque chose de
fâcheux , appaiser. Sopire : calmare, tempra '
re i acchetare. ~ v. r. S'endormir, être ab.it-
tu du sommeil. Addormentarsi ; ester so*-
prapreso dal sonno ; lasc' ars' vincer del sonno*
_ASSOUPÏ-.SANT, ANTE, adi. Quiassou-
pit. Che sopisce , concilia li sonno\ sopori»
fero y sonnifero; narcotico.
ASSOUPISSEMENT, s. m. L'état d'une
personne assoupie- Sopore ; sonnolenza i
cascagine ; addormentamento. — fig. Gran-
de nonchalance , grande négligence pour
ses devoir , pour ses intérêts. Letargia ; son-
nolenza y indolenza i trascuragglne y pigri;Jai
neglisenia.
ASSOUPLI , lE , part. V. son verbe.
ASSOUPLIR, v. a. Rendre souple. Anf
morhldare ; ammorbidire ; ramniollare ; am»
mollare ; render maneggevole , morbido, —
Assouplir un cheval ; le rsiidre souple et
obéissant. Addestrar un cavallo , avvezzarlo ;
renderlo pieghevole. — fig. Assouplir le ca-
ractère de q'.ielqu'un ; le rendre soumis,
Cs.mj:Sis.^nt , docile. A:nmorbidirc \ ammol-
lare ; addolcire ; far mansueto ; render docile^
ASSOU.'xDI. lE, part. V. lev:rbe.
ASSOURDIR . V. a. Rendre suurd. Assor*
dare; inJur sordità ; assordire; far sordo»
- T. de i'eint. Diminuer la lumière et ies
détails dans les demi-teintes. Digradar i lumi
delle mez\e r'nte.
ASSOUVER , V. n. T. de Coutume, Se dit
d'un étang qui s'empoissonne de lui-mcme ,
ce qui arrivp quand une rivière y passe.
Riprodur peci.
ASSOUVI. ivE, part. V. le verbe.
ASSOUVIR, v. a. Rassassier pleinement,
appaiser une faim vorace. Satollare ; saziare^
sfamare; sbramare \ disbramare ; disfamerei
contentare ; soddisfare, cavarla fame. — fig.
Contenter , satisfaire plemem'jnt certaines
passions violentes . s'y livrer- Appagare , con~
tentare , soddisfare y sa^lare la passione dell'
tra; della lussuria , ec.
ASSOUVISSEMENT, s. m. État dece
qui est assouvi ; mais il ne se dit qu'an
figuré. SatoUamento ; saz'età ; intiero appaga-
mento ; soddisfacimenti , e sfogo delle pas-
ASSUJETTI. lE, part. V. le verbe.
ASSUJETTlil. V. a- Soumettre , ranger
sous sa domination. Suigettare ; so^.gettare;
sottomettere ; sottoporre ; soggiogare ; summet-
t<re» -Assujettir ses passions; lei soumettre
A s T
Vo sf erari chi , te. - Faire qu'une chose
ASiÙEriISSANT , AVTE, sd) Qm
astreint , qui r=nd extrêmement su)et. i'r--
fnimc; MUs"-"' i cht su^ctt^ , obbliga,
sfona , costnim assai , riuicnttnur.ii.
AÎjliJETTlSSEMhN l , s. m. Contrain-
te , soumission , ob:igatii.n <ie fcire certaine
chose. Sottofoniminio ; sugsuionc ; >ìi,»usìj ,
'''a'°SUÌUNCE , s. f. Certitude. SUuri^vi,
ctnc-.tj.- stciina; assicuraner.u. — tal V-r-
l.nnt d'un homme en qai on ne peut prendre
ëe conliÈnce, on dit , qa'ii ny a point das-
surance; quM n'y a nul? assurance a pren-
dre en lui. À'u/i c da /arac capaaU, ru,n
i dalUanisiscfra. ia Jarci caso. -_b\V-tii ,
ctat Oi. l'on es- liors (le peni. i/"«U^ ;
luoso di ..ii-a-HÎJ- J« '■=' ■"'* *" )!'' ''•'''
surance. /" Cho r^sto ta stcur., ; l ho rr,zsso
in salvo. - Fr..messe , obligation , nsn'isse-
raent, etc. qu'on donne f our servir oesurete
à un homme avec qui l'on -rui-e. Assuuran-
ra; sicunii caul-.nç ; mal cvcria. - T. de
Comm. Acte, trs ite par lequel, moyennant
nne certaine somme , on s engage a répon-
dre des pertes qje des Néi;ocians pourroienî
fjire sur mer. Ass':ci!'a-^!onc ; asstcuranyi.
Et on appelle !a Chambre des Assurances ,
une Comvasnie de s^ns qui font de sem-
blables traites. La Cambra ddu Assicurante.
— Hardiesse , c:>nnzv.ce. Franch^-;ia; J^du ■ ■■
firmerà ; confidarla ; fidanza ; possesso
bai^an^a ; sicurtà d animo. P
1er , répondre r.vec assurance. ^•"''''" >
rispondere balianlosamente. - T. d Astron.
La liane d'assurance , est 1 alidade de las-
trolabie. Lina fiducliU. - T. de Mar. Coup
d'assurance , c'est un coup de canon que
l'on tire lorsqu'on a arbore son pavillon .
pour assurer le vaisseau , ou le port devant
lequel on se présente , que l'on est ventable-
menî de I.i N:'tion dont on porte le pavnlon.
Tiro di skurc-a di bandura : tiro per assi-
cuar la tanii'^ra. — Assurance, l . de t an-
nler C'est l'osier qui est sous l'os ier tors
qui fai- l'anse du panier. L'an'ma del manico
d'una pa-.iera di vetric:.
ASiURE, s. f- T. de Manufacriire , ec.
C'est le fil d'or , d'ar cent de soie et de lame ,
dont on couvre la chrtine de la tapisserie ,
et qu'on apae'le Irenie ou trame dans les au-
tres Manufactures. // r pimo desii ara^i o
parati.
ASSURE , s. m. T. de Comm. Le pro-
prietHire d'un vjiisenu ou des m,-.rchdndises
qui so.nt char.îées dessus , du risque desquel-
les les Assureurs se sont chargés envers lui
■Royennant la prime d'assurance. UAssi-
ASSURÉ , ÉE , part. V. son verbe. - adj.
Hardi , sûr , sans crainte. Sicuro ; /ermo ;
impavido i 'franco ; non isbiguttlto. — Il se
prend quelquefois en mauvaise parr, et alor;
il se met ordn.irement devant le substan' if
Un nsmré voleur ; un assuré menteur. Un
vero ladro ; un franco b"siardo. — Assuré
des pies. I. .''e Manège- Les mulets sont si
assurés des pié; , que c'est la meilleure mon-
ture qu'on f.;isse avoir dans les chemins
pierreux et raboteux. Sicuro de' piedi.
ASSUREMENT , adv. Certaiiieir.ent , sû-
rement. Sicuramente ; certamente.
ASSURER , v. a. Aliîrmer une chose, jis-
aicurare ; afermare i accertarz. — Rendre té-
moignage de q.'.elçue c'nose. Assicura:: ;
testimoniare ; accertare ; render sicuro.- On
dit , assurez-vous que je vous sei-virai , que
je fer.'i mon devoir , pour dire , soyet cer-
tain , soyez ;:ersu-.dé que je vous servirai ,
que je ferai mon devoir. Siate sicuro , c:r-o ,
fersuaso che vi servirò , che /arò , ec. E: !
m'assure que , pour dre , le suis persu. ré
«uè, i'espèrc que. San lieura; mi iusingo;
eqjlpifc . . -
gager à Us racheter , en cas quils sc..c|.i
pris. Assicurarli Capitano, ci'e^-tpag^ioael
vascello. - Assurer la main ; rendre la inain
ferme et sûre. U n'a d'usage qu'en parlant
de l'adresse de la main pour bien taire les
opérations de Ciiirurgie , ou pour bien écrire.
Assicurar la mano ; renderla jer-ia. — Faire
qu'on n'ait point de puur. F^r perdere la
paura; avu^^are a non aver paura ; rasii-
curare ; dar cuore } incora^gUre. - On dit,
Assurer ime muraille , un pi-ncher ; 1 e-
t.iyer. ^.inuVcare ; assicurare. - Assurer
un vase ; le poser de maniere qu'il ne puisse
tomber, i'orre in modo che non possa cadere
o spedarsi. - Assurer une couleur. ï . de
Teint. La rendre plus tenace et plus dur Jjle.
Re.idere stai^lle , durevole un coiore. -T. uç
Chasse. Assurer un oiseau de proie ; l'appri-
voiser et emoeclier qu'il ne s'etiraie. Age-
volare. — Assurer la bjuche d'un cheval. 1 .
de Mamg:. Accoutumer ceUu que 1
incommode , a en souffrir l'ettet , sar
mouvement d'impatience.^îJicuror un cavallo
sulla briglia. - A.s.irer son pa>i'.lGn. i. de
Mar. Tirer un coua de canon en arborant
le pavillons de sa nation. Assicura'! la ban-
diera. - V. r. Se conher en quelqu'un de
quelque affaire. Fidarsi ; riposa'si scpra. . .
- S'assurer de quelqu'un ; se procurer la pro-
tection , le suffrage de quelqu'un d,ins les
-: choses où l'on a besoin de lui Assicurarsi ;
procacciarsi ; procurarsi la protezione , la be-
bride
'îlo
dl alcuno. — S'assurer de quel-
I qu'un , Vassurer de sa personne ; l'arrêter ,
! 1 emprisonner. Imprigionare ; /ar prigione;
'"'a^'sURETTE' , s. m. r. de Comm. usité
dans le Levant. V. Assurance.
ASSUREUR, s. m. Celui qui, pour cer-
taine som-ne , assure les marchandises dont
oa ch?rge ces vaisseaux pour le commer-
"a:>Te1le'''v.' ATTELLE. Triv.
ASTER , s. m. Plante dont il y a beau-
coup o'espcces , et dont la fleur est radiée.
Aste'e ; asterò i asteroide i astro.
Astérie , s. f. fierté éroilée , espèce
d'opale , qu'on nomme autrement Gicasoi.
Asteria ; occhio di gatta i beli' occhio.
.A.STERÌS.ME , s. m. T. d'astron- Constel-
lation , abSembiage de plusieurs étoiles. As-
'" ASTÉRISQUE , s. m. T. d'Impi-im. Pe-
tite niaraue en forme d'étoile , qui se met
d.ins rim'i-ression des livres , jour marquer
un renvoi. Aderisco ; stelletta.
ASI E. -GIDE , T. de botan. V. Aster.
Aifil.M.'i.TIQUE, s.. et adj. rie t. g. Qui
a un o>:huie , qui est sujet à l'asinine . as-
matico ; bollo î aneloso ; aUnoso ; imboni-
to. - Il est SUSSI s. m. et f. Un_ asthma-
tique, une asthmatique, i/n asmatico ; un'
asmatica. , ^ . .
A )T-4ME , s. m. Sorte d infirmité , qui
consii:e dans une grande difiï.uké de res-
pirer en .ertains tems. Bolsaggine ; asma ;
asma ; ansima ; imbolsimcUo.
AS ne , s. m. I . de CorJonn. C'est vm o!
de i.^iiibe de mulet ou de chevd! , qui sert a
lisser les semelles, et qu'on rempht de suit,
oour graisser les .ilènes. Canna o ossi
cui i caliulaj mettono del grasso per int gnervi
AS R.4GÂLE, 5. m. Ornement d'Archi-
tecture fait ordinairement en forme de b..-
guette , et quelquefois taili en pcf'.ei bou-
les , ou en grains de chapelet en.Jés , e'
qu'on emploie aux chapiteaux et aux corni-
ches. Astragalo ; bastoncino ; tondino ; Pot
taccino i bottaccio. - T. d'Anat. Un des o
du tarse. Astragalo. - Plante légumineuse ,
dent U racine est doace au ggùt , qu'on
AT A <S}
nor'rr.e fausse rédisse. Astragalo,
ASTRAGALOMANCIE , s. f. Tcmt Je
Divin. Sort qui se pratiquait avec des osse-
lets marqués des lettres de l'alphabet , qu'on
jetait au hasard ; et des lettres qui résultaient
du coup , on formait la réponse à ce qu'on
cherchait. Astraga'oman-^ia.
ASTR.^L , At-E , adj. Encycl. Qui a
rapport aux étoile; , ou qui dépend des
étoi'ss et des astres. Astrale,
ASTRA.N'TLA , s. f. T. Botan. Plante
montagneuse , dont la racine est purgative.
Anr^n\-a.
ASTRE, s. m. Se dit en général de toui
les corps célestes. Astro, et plus ordinaire-
ment : gli astri. L'astre du jour est le So-
leil. V. L'astre de la nuit , est la Lune. V.
- Astre du monde, astre du monde viole ,
astre triomphant. T. de t'ieuriste. Trois sor-
tes d'ceillets dinérens. Viole cosi dette.
ASTREINDRE , v. a. Assujettir , contrain-
dre , obliger a quelque chose. Costrignere ;
astrigncre ; obbligare ; jor^art ; s/or^are ; VK>-
ienta.-e.
ASTREINT , EîNTE , part. V. son verbe.
ASTRI.VGENT , en fe . adj. Q.ii resserre.
Astringente ; stitlco ; attretivo ; costrettivo,
- Il est quelquefois subst. Arrêter le sang
avec des astringens. Astringenti i rimedj as*
tringenti.
ASTROC , s. m. T. de Ujt. firossecorde
qu'on attache a u.ie cheville de bois nommée
Escome. Stroyyolo,
ASTROlf E , s. f. Espèce de madrepore
ou de corps marin , sur lequel on voit re-
présentée la figure d'une étoile. Astroitc ;
pietra stellarla ; littoria. Astrolte , eipèce
de pierre à laquelle la magie orientale at-
tribuait de er.;ndes vertus. .4«roiri.
ASTROLAUE, s. m. Instrument astrono-
mique , dont on se sert pour observer la hau-
teur des astres. Astrolabio.
ASTROLOGIE, s. f. Art chimérique ,
uivant les règles duquel on croit pouvoir
or.naitre l'iivenir , par l'inspectirn des as-
res. Astrologia. Comme le public confond
quelquefois l'Astronomie avec l'As 'ro!ogie_,
on les distingue, en donnant à l'Astrologie
pithète de judiciaire. Astrologia judl-
T. d'astr.
ASTROLOGIQUE , adj. de t. g. Qui
appartient a l'Astrologie. Astrologico ; d'as~
ASTROLOGUE , s. m. Celui qui fait pro-
fession de l'aîirologie judiciaire. Astrologo;
astrolago ; st'otojo ; strola
A^TRO.METivE, s. m.
V. Hétromi-re. . .
AsTRO.NOME, s. m. Celui qui sait 1 As-
tronomie. Ai:'onomo.
AST.vONO.vllE , s. f. La science du cours
et de 1.1 ^oslvon des astres. Astronomia.
A^rRON'.'.VLQUE, adj. de t. g. Qui
anp-rr: n*à r^ïfoiiômie. Astronomico,
A.iTRoNO.vilQUEMENT , cdv. Trév.
D'une m-.nièr,' astronomique et exacte. .,<i-
cr^i., fn'Ca.n-.nte.
' ASrUCE, s. f. Muvaise finesse. Astu-
zia; mjlixa; /urberia: inganno; accerterà i
tratto ; ingioio ; mala 'ndust'ia i soctigliena i
aiu; scaltr'i.r^rto; ani/ciò. .
A->TY'NO..rtS. i. d'hist. anc. Magistrats
d'Athènes, qui avaient l'inspection des édi-
fices et de tout ce qui regardait la police,
Ast'n -mi.
.ViYMMETRlE, s. f. T. d'arithmétijue.
Défaut de proportion entre deux quantités
qui n'ont point de commune mesure Assim*
'"asymptote, s. f. t. dsGeom. Ligne
droite df.-.t une ligne courbe s'aoprocbe con-
-inuellement, et a l'infini , sans jamais la ren-
contrer. A'sia-.ote; assmto'.o.
A^YMP^O TIQUE, ad), de t. g. Termt
de Geom. Qui appartient à l'Asymptote. Ai-
" ATABALE , ou ATTABALE , s. m. Trt.
vaux. Espèce de tambour dont se («rY«Kt
le» hUuccs. Attili» i tiUiiUfft,
A T H
AiAiîULE , s. m. Gr. Coc. On donne
ci; nom i:vi la Pouille, à un vent qu
aux arbrei et aux vignes. Vento di i^u^l'
ATANAIRE. Z. de Fauconn. Y. Anta-
"ÀtARAXÎE , s. m. T. de Philos. Cr.Ime .
tr.;nqnil!ité de l'ame. Aturasst^i ; tmiJ<:riur'
i-jr/o/ic ; indoienzn.
ATA X li-:, s. t. T. de Méd. Irrégularité
djns les crises , et les p.iroxismes des
ficvreî. Af.TSsïa ; irrejuUrità nclU crisi , o
gitjrnt ciu'-ci.
ATELIER, s. m. Le lieu cù certains ou-
vriers , co.Time Peintres , ^culpreurs, fVa-
çoiis , iVlenuisiers, Charpentiers , etc. tra-
vaillent sous un même maitre. Lavor^coio ,
o laboratorio. Luogo Jovi un Pitture , Scul-
tore , t'aUr.i'ame , c siniiii , lien buttcsa , o
scitoU , et fa lavuran i suoi all'evi e gar-
zoni. Atelier de teinture ; tintinna. Atelier
de tannerie i /e ctJ/ïv^, etc. etc. — il se prend
ausii colbctivcment po'.ir tous Ics ouvriers
qui travaillent sous un même niîiitre. / gar-
zoni , o lavoranti d'uno Scultore , Faie'jna-
me ^ ec .
ATEk^LANES , s. f. pi- Esjjèce de farce
en us.ige sur le l'héàtre Romain , qu'on fai-
sait iuLier par de jeunes gens masqués.
Commedie atiUane ; i'ateUaui.
Art.ViADOULET, s. m. Titre du pre-
mier Alniistre de i*erse. Titola del primo
Ministro delia Persia.
ATERMOIEMENT, s._ m. T. do Prat.
Accommodement d'un débiteur avec ses
créanciers , ijuur les payer à ceiî.iins ter-
mes. Dilazione , prorosa ci:e s'dccorda a un
debitore fxr via d' un contratto all' amiche-
ÀTF.?vMOYE', ÉE , part. V. le verbe.
ATERMOYER, v. a. T. de Pratique et
de Comm. Prolonger les termes d'un paie-
ment. Accordar la proroga^ la dilazione del
fa^amcnto a un debitore. — v. r. S'accom-
moder avec ses créi'iiciers , pour les payer
à certains termes , par-dt^l.t les termes éch'.is.
Venir a e:.,nyo^i^on^ co' creditori , e obbli-
garsi a se ■iure il debito in fili paghe.
ATHANOK , s. m. Terme de Chymie.
Fourneau disposé de manière à faire avec
le même feu , des opérations qui exigent
des degrés de chaleur différens. Attanar ;
attanor ; forno di riverbero.
ATHE'E , s. m. Celui (jui ne reconn:Mt
peint de Dieu. Ateo; che nega ta divinità ;
che non riconosce verna Dio ; ateista, — Il
est aussi sd'icctif. Qui nie la divinité. Cli:
" ' ent^a d'un Dio. Opinion athée.
ATT
' ATINTE' , ÉE , part. V. Ig verbe.
ATiiNTER , v. a. Parer , orner avec trop
dartectation. Il est pup. Acconciare , ornare ^
assettare, adomare con soverchia applica-^io-
ne. — V. r. Se parer. Attilarsi.
ATLAS, s. m. Recueil de Cartes Géo-
graphiques. Allante. - T. d'Anat. Nom de
la première vertèbre du cou. Atlanrio.
ATMOSPHERE , s. f. U masse o'air qui
environne la terre , et où se forment les
météores. Atmosfere.
Al 0.''1£ , s. m. Corps qu'on regarde
comme indivisible, à cause de sa petucse ;
il sa dit aussi de cette petite poussière que
l'on voit en l'air aux rayons du Soleil. Ata-
niu ; corpusculo indivisibile ; brascolito. —
i . d'iiist, t:at. Animal microscopique , le
plus petit , à ce qu'on prétend , de tous
ce.-.x tfii'on a découverts à l'aide du micros-
co,;e. Atorai microscopici.
ATq.VJIMvlE.s. m. T. dePhiLDoctcins
nés. Atomismo f o sia il
i qui soutient la
sta , o sia colui
ATHE'IS.ME , s. m. Impiété qui consiste
à ne rcconniiitre point do Dieu. Ateismo ;
frofession .''.ileista, d'af.D.
ATHE'lSTE.s. m. 7"«V. V. Athée.
ATHEROiMATEUX, .-dj. T. de Cbirurg.
Qui est de la nature de l'atliérome. Cke è
della natura celi' aterotna.
ATHE'ROME, s. m. Abcès eokisté, c'est-
à-dire , enfermé dans une membrane qui
contient une matière purulente. Auroma.
ATiiLANTE , s. m. T. d'Arcbit. Statué
il'homme qui tientlieu de colonne , pour por-
Ter le^ entahlemens. Adante.
ATHLE I E, s. m. celui c|ui conib.ittait dans
les ieiwt stilemnels de 1 1 Grèce. Alicia ; lot-
tatore. — Il se dit iig. des hommes forts et
robustes , adroits aux exercices du corps.
Santé d'athlète. Corpo atl.ileo ; di robusta,
e pe-fetta sanità. — On appelle figurémcnt
les MartsTi , les athlètes de la Foi de Jesui-
Christ. ■/ sami atleti ; cH atl.ti della fede
Cristiana.
ATHLE'TIQCJE, s. f. l'trt des athlètes.
C'est une branche de la gymnastique des an-
ciens. Lu lotta; l'arte del Lottatore , dell'
atleta ; e meglio direbbesi , l'Atletica. — Il
est aussi ad'i. Qui concerna les athlètes. At-
letico ; finnico.
ATHLOTHETE , s. m. OTicier qui pré-
sidait aux )eu;; symniques chei Ics Grecs.
Atloteta , o sia colui che presiedeva al coni-
baUÌm:nio , o ai;:i eserei\i aiUiici.
szstcnia ces-U .
Al OAUSLE , s. m. Celi
doctrine des .iioines. Atom
:he sostiene il sistema de^L „n^,/,t.
, ATOME, s. f. Faiblesse , relâchement
des solides du corps. Atonia, o sia infrali-
meiito ; deli^juio ; indebolimento.
A FOUR, s. m. l'arure, Il ne se dit que
^? l^ parure des tenimos , et guère qu'au
pi. Le gioje , ed osai sorta d'ornamento don-
■SCO. — On appelle, chei les Reines et
s .'rmcesses de la Maison Royalj.Oame
Atour , une Uame dont la fonction e^t de
jitcr et d h.ibilk-r la ;(.cÌHe , la Princesse.
La prim.t Dama di palano.
ATOURNER , v. a. il ne se dit qu'en
jiarlant de In jjarure des femmes , et en
plais,.i!terie. V. Orner , Parer.
A-TOUT . s. m. T. de jeu de Cartes. V.
AfRABìLAIRE, arij. de t. g. Celui qu'une
bilcnoiroet aduste rend triste et chagrin, vj.'rc-
biliaie ; malincon'.co ; aromatico ; sti-iiosu. —
Un dit au siibst. C'est un atrabilaire. £jA' i
un malinconico.
AXRAlilLE, s. f. V. Bile noire.
ATRAMLNFAIKE , s. f. Pierre da vi-
triol. Pietra di vitriuola.
ATRE, s. m. Foyer , l'endroit de la che-
minée où l'on fait le feu dans les maisons.
ATROCE , adj. de t. g. Enorme , ex-
cessif. Il ne se dit guère que des crimes ,
des injures et des supplices. Atroce ; enor-
me i crudele ; fero ; spietato. - On appelle
une ame atroce , une . ame noire.^ Anima
atrjce ; anima nera , scelerata , yerfida.
A nlOCITE' , s. f. Enormite. Atrocità ;
enormità; crudeltà ; fiercua ; Bravera. - Il se
du auisi d'une ame , et d'un Caractère noir ,
et capable de comniettre des trimes éiior-
mes. perversila ; fererta ; atrocità.
, ATROPHIE , s. f. 1. de Méd. Consomp-
tion. Atrofia ; somma magrezza.
ATROPHIE' , £E , adf. Terme de MéJ.
Ctinsumé , desséche , amaigri. iVlembre atro-
ATTABALE; V. Atabale.
ATTABLER , S'ATTABLER , v. r. Se
mettre à table pour y demeurer long-tems.
Porsi a tavola.
ATT.^CHE , s. f. Lieu , courroie, etc.
Ce qui sert à attacher. Lesami. .Mettre un
chien .1 l'attache. Metter un cane alla catena.
Mettre un cheval à l'attache. Attacare , U^xr
un cavallo. — On dit provcrb. et fie,, d'un
homme qui est dans un emploi , dans un
tr.iyail qui demande beaucoup de sujétion ,
qu'il est là comme un chien à l'attache, corn-
chien d'attache. Esli è là coine un
cane, corne uno schiavo alla catena. — At-
tache de diamans , un asscm!>lat;a t'.e dlamans
mis en œuvre , et com|>osé de plusic-urs
pièces qui s'accrochent l'une :'i l'autre. L
satura di diamanti u ptii prni
ATT
îoft sur des ordonnances d'un Chef d'Ordre
nurs du Royaume , pour les faire exécuter.
On appelle aussi lettres d'attache , des com-
missions expédiée., soit à la Chambre des
Comptes , sou ailleurs , pour l'exécution de
quelque Arrêt , de quelque Ordonnance.
d- I Ordonnance d un Gouverneur de Pro-
vince , poiir taire mettre a exécution les or-
oie. du Roi , qui lui sont présentés ou
adresses. Ucen-^a o ordine ciie dà un dover,
natore perche si eseguiscano i reali comandi.
-■ U^s lettres que les Colonels génerau<
d Infanterie , de Cav.ilerie et des dra-ons
i-onnent, pour être jointes aux brevet" et
commissions accordées par le Roi aux Offi-
ciers qui doivent servir sous eux. - tie et
par civdité , prendre l'attache de qaeiq.Vun -
prendre ses ordres , recevoir ses ordres Pi-
Biiar eh ordini. - Attache se dit lig. de
tout ce qui occupe l'esprit , ou engage le
•■aiM. Att.icco; attaccamento ; passione ; in-
ca::aiione. - Avoir de l'attache au jeu .
polirle leu, a l'étude , pour l'étude ; être
extrêmement attaché au jeu , àl'étude. Aver
'"'t'r''r'^,''fJ""'''\ "- S''""-", "«o studio.
AIFALHt.', ÉE, part. V. le verbe.
. AnACi-lEMEi\r, s. m. Attache, sen-
1 timent qm tait qu'on s'attache fortement a
quelque personne , a quelque chose, ^«jc-
camento; attacco ;f getto ; inclinazione ; pas-
sione. Grande inclination. Applicatione ; at-
tacco ; attaccamento. '"
ATlACHEti, V. a. Joindre , unir , cou-
dre une chose à une autre, en sorte qu'elle
y tienilo. Lei^are ; attaccare ; appiccare. —
lis;- Lier par quelque chose qui engage qui
obhge a quelque devoir , à quelque marque
de reconnaissance. Attaccare ; legare ; ob-
bLigare ; tener soggetto. - fi-. Appliquer.
Applicare ; attaccare; affezionare. Attacher
son esprit au jeu. L'étude des Mathématiques
attache beaucoup. - v. r. Se fixer , se mettre
ardemment à quelque chose, fissarsi ; at-
tacca,si - T. de Peint. Se dit des objets .
orsqu ils paraisssnt tenir ensemble, quoiiiue
I artiste ait supposé de l'espace CHtr'eux. Non
ATTACHEUSE , s. f. T. de Manufact.
de soie. QeWft dont la fonction est d'attacher
les cordages qui servent dans les métiers. Co-
lui che attacca le funicelle de' telai.
ATTAQUABLE, adj. de t. g. Trdvoux.
Qui peut être attaqué, qu'on peut attaquer.
Che puo attaccarsi ; esser assalito.
ATTAQUANT , s. m. Assaillant , celui
qui attaque. 11 ne se dit guère qu'au pi. .<j-
salitori ; aggressori.
ATFAQUË, s. f. Action par laquelle on
attaque l'ennemi. Il se dit particulièrement
dun assaut donné à une place.. Attacco; as-
salto. — Travaux qu'on fait pour s'approcher
dune l'I.ice assiégée. Attacco. - Certaine,
paroles dites exprès pour disposer quelqu'un
a accorder quelque chose , ou pour sonder
son intention , ou pour le jiiquer par quel-
que reproche. Attacco ; tocco ; assalto. —
Se dit aussi des commencemens de certai-
nes maladies. Il a déjà eu une attaque d'apo-
plexie , ou simplement une attaque. Assalto ;
ATTAQUE', ÉE, part. "V. le verbe.
ATTAQUER, V. a. Assaillir, être agres-
iiir. Assalire ; affrontare; assaltare; attac-
ir l'inimico ; investirlo ; andar alla vita;
portar guerra. - Offenser le premier. Insul-
tare ; provocare ; irritar con ingiurie. — Atta-
quer t;n cheval. 7". de Manège. Le piquer
«■igourcusement avec ses éperons. Aiiaccar
'l cavallo con Iòni spronate. - v. r. Se pren-
dre à quelqu'un , l'offenser , se déclarer ou-
vertement contre \M.Pie:idersela contro qual-
chedunu.
. ' AT FEDIER , v. a. Vieux mot. Ennuyer ,
imi)ortuner quelqu'un par ses contes , ses dis-
Cours. A-!c.l(are ; annoiare; infastidire.
AJÏï.VAOXiL, V. a. Frapiier de loin avec
--■ — ,■- ~ r-- r-\,\-- -, Lettres .
nairaçl.e ; dos lettres de Clianccl erio que quelque ciiose. Co'iUcre; giùinere; arnv.
k-Rvi donne, sou sur des Biillej du Pape . j ce/;ir.;. - A:;ra,.er en chemin, joindre
t lie min
ATT
chemin. Arr'varc uno; r^igstugnerla eamml-
n^nda. - Atteindre à un certitn iige : pjr-
Tsnir i un certiin âge. Amvî-e a un certi
ai. - Toucher à une cho>e qui est a une
distance asseï éloi^iî , pour ne pouvoir y
tjccher fécilement. Arrlijre ; aes'-'i''--^'- ~
Parvenir à ouelgue chose. Giusnzn i urn^uie',
,i-,^-.irt. - Egaler. V.
ATrETNT, EiSTE , parr. V. le vorbe -
- ad]. AiTâigt, frappé de :njUdie, dî peste.
Argento ."afsci'r.o di inft-Tnità ; loc;a ii
pcs.-j.-kccuié, prévenu do aiine.^iC-i_!o.
ATTEINTE, s. f. Coup dont on es: at-
teint. Use dit princiualement des c.>apsiiu'jn
cheval se donne lui-mètna avec les pieds .
ou qu'il reçoit d'un autre cheval. Coipo ; per-
cossa co^ p'uéi; il tagliarsi Ail cavallo. —
Doaoer une aneinte a une bague ; la tou-
cher en courant sans l'emporter. Toccare. ~
Donner atteinte à quelque chose ; faire ou
«iire quelque chose qui ■^ fasse prc'iudice.
Attaccare ; nuocere ; pregiudicare. — Se di:
aussi des attaques de certaines^ maladies, .4f-
rj.co ; fctco ; assalta. — Atteinte mortelle ;
Impression vive et douloureuse que fait une
chose dont on est sensiblement touclié. Colpo
mortale,
ATTELABE, AnACNOipE. s. m. Trév.
T. iVHist. nat. Insecte sflustiqae qui tient de
l'Araignée et de la Sauterelle. Attelaho Arac-
ATTELAGE , s. m. Nombre de chevaux ,
de bceufs , etc. nécessaires pour tire: la char-
rue , ou pour aainer des voitures. Muta.
— En parlant des carroïses, se dit or:îinai:e-
ment de six ou de huit chevaux propres a
être attelés ensemble au carrosse. Un atte-
lage de six chevaux, l/na muta a sei.
ATTELE, s. f. T. de Potiers. Ourll dont
te serveur les Potiers de terre , pour dimi
nuer l'épaisse-jr des ouvrages de poterie ,
qu'ils tournent à la roue et au tour. Stecca
de' vasai a terra. — T. de Chirur. Petit aiç
qu'on lie autour d'un membre rompu , pour
le tenir iusqu'à sa gaérison. Stecche, e me-
glio fe'uU.
ATTELE' , ÉE , part. V. le verbe.
.ATTELER, v. a. Attacher des chersux,
iii mulets ou autres bêtes de voiture , à un
carrosse , à un chariot , à une charrette , etc.
pour le tirer. Attaccare ; attaccar i caialli
Mila ctrroiia. Quelques-uns disent : attaccar
sotio.
ATTELES, s. m. pL Trévoux. Morceaiu
ëe bois , chantournés , qu'on attache aux'co-
liers des chevaux de harnois. Pf^ di legno
the si attaccano si collo de* cavalli da ti.'-o
ia carretta.
A TTELOIRE , s. f. ChevAle ronde qui
>e met dans le timon des aiììts des pièces
d'Artillerie , et dans ceiur des chariots et
des charrettes. Sorta di caviglia rotonda.
ATTENANT , ante , ad). Triv. Terre
•u héritage qui touch» ,_ qui joint à an au-
tre, qui V tient. Atd;uo'; conilguj: vicino.
ATTENDANT, (en) adv.'ce:„„dant.
Frattanto ; intanto
questo mentre.
sintanto che; sinché ; injinattanto che. En
attendant l'heure. Nd mentre ; intanto ; frat-
tanto.
ATTENDRE , v. a. Dcmeursf dons un
ueu , lusqj'a c.> que telle clioie ou telle per-
sonne arrive. E're dsns l'attc.ite , d. ns fes-
peranceo.ila crainte de qie'que chose qu'o.i
croit devoir arriv3r. Asputare; attendere.
- On dit prov. etfig. C'est où le l'attend,
c est-là que je l'attends ; soit pour marquer
quon ne cramt point celui dont on parle
et,3>''on est en état de lai f^ire plus de ma'l
3u il n en peut f«ire , soit pour faire enten-
re quon saura tirer avantage contre lui
" " ' il a le plus de confiance. Per
ATT
le besoin qu'on a de la personne ou de la i
chose que l'on attendi , et ['i-npatience avec
laquelle on attend, il y a lonï-remps qu'on
ATT g^
ATTENUANT, AMTR.adj. T.de.Méd.
Remèdes qui procurei: li fluidité a.xx hu-
meurs. Attenuaice. l! s'emploie aussi siibst.
at'end après vous. On n'attend plus qu'après | ATTE.VUA flON , s. f. Alfoiblissement *
cela. Gli é ^ran tempo che siete aspirato; ■ -i:"--"-.""- J n -'- - .- *
nja s'aspetta PIÙ altro fuorché , te. — Espé-
rer , se promettre. Spe-are ; as^-ittare ; prò-
mettirsi. — T.de t/la-iè^e. Attendre un c!ie-
val , c'est ne s'en point servir, oj b me-
nijer jusqu'à ce que r.ige ou la force lui soit
venue. Aspit-ar un cavallo ; risparmiarlo
Jìno a che abbia messo la sua l'orla. - Y .
r. oe te.ìir comme uisuré dequeii^Liî chose,
e )2ipter sur quelqu'un , sur quelque cliose.
.-ispettarsi ; crtdere ; lusingarsi i far conta;
Jar caiiial: ; fondarsi.
ATrE.VDRI , lE . part. V. le verbe.
ATTENDRIR , v. a. Rendre tendre et
facile à manger. Intenerire ; moliificjre; far
divenir tenero. — rij. Rendre sensible a la
compassion , a l'amitié , etc. Intenerire ;
muover a coinpassione. — v, r. Tant au pro-
pre (ju'aii hi,. Intenerirsi ; esser tocco di com-
p.^ssione ; esser commosso da pietà ; soihi-
che'a^c ; commoversi per affetto di tenerenà.
ArrENDRlSSANf, ANTE, sdì- Qui at-
tendrit , qui rend sensible a la compassion ,
à l'amour, a l'amitié. Compassionevole; che
intenerisce ; muove < ctmpassione ; che sol-
luchera.
ATTENDRISSEMENT, s. m. Seitlmen
par lequel on s'attendrit. Tenere\iii ; com-
passione ; pic-tà.
ATTENDU , UE , part. V. le ve-'oe. -
Attend.i , adv. Ku egard ». Per riguardo ;
rispetto; a cagione; atteso; contiderato. —
Attenda que , Espèce de conjonction causa-
tive. Vu que , puisaue. Atitsochi; cor.ciosia
casaché; conciosiacht ; perche ; perciocché.
-A FTENIK , V. n. Trévoux. Etre parent.
Appartenere ; esser parente , o attenente.
ATTE.VTAT , s. m. Entreprise contre les
Lo'x dans une occasion importante , dans une
e lose capitale. Attentato ; delitto ; eccesso ;
diminution d..- loroe. Il n'a guère d'usage aâ
, propre q.ie d.ins cette phrase : Tomber dans
une grande attenuacion. ly'raUsnento; lUho-
"^.l' ; fievoiex^t; scaiinzento di jor\e ; fiac-
chti\3. — T.dePrat. Diminution de charges
coi'.-re un accusé. Diminuzione di accusa.
-T. de Physijue. Action d'.-,tcénuer un fluide J
c est-a-d;re , de le rendre plus liquide et
moins épais qu'il n'é-oit. Attenuazicne.
ATTENUE' . ÉE . par:. V. le verbe.
ATTENUER , v. a. Affoib:ir , diminuer
les forces , l'embonpoint. Estenuare ; atte-
nuare ; afragnere ; istraccare ; affievolire. —
T. de .'Vléd. Atténuer les humeurs ; les ren-
dre moins grossières et plus fluides. Attenuar
gli umori ; 'endc-li più Jiuidi , più sciolti. -.
r. de science Hermétij. Mettre en poudre
pulvériser. Macinare ; ridurre m polvere '
ATTERAGt , s. m. T. de .Mar. L'endroit
ou le vaisseau peut prendre terre. Luogo dove
uz vascellj puo ancorare e scoprir terra,
ATTERI , lE , part. V. le verbe.
ATTERIR , V. n. Prendre terre. Atterrare-,
approdare i pagliare o prender terra.
ATTKRRE', ee , part. V. le verbe.
ATTERKLR , v. a. Ab.;
P-it t. rre. Atterrare ; abbatter.
re , renverser
gettar a terra ;
\are ; coricare ; posar in sue lastre,
ement. V.- Accabler^
ffiigere ; abbatterei
i termine ; discort*
- '!•■ R.uner entiè
à^ltzer excessivement.
conquidere ; ridurre a i
«tv , tfi 'lucsio ^le^TO ; il
Jusqu'à ce qi.a. fino a che;
ichi ; infinattanto che. En
des choses
rappunto iol'ispettava; lo attendeva a questo ! applicati
fasto. - On dit prov. Tout vient a point
qui jeat attendre , pjur dire , q.Cavec le
temps et la patience on vient i bo.rde tout.
iempo vient chi fuù atoeuarle. - Attendre
ïTcc la preposi-.jn a;;rè;, sert h :nrrq-..sr
ûiâ. t'ranfois-haUtn.
•sfatto.
ATTENTATOIRE , adj. de t. g. T. de
Palais. Qui va contre l'autorité d'une Juris-
dictlon. Altentatorie.
ATTENTE, s. f. L'état de celiû qui at-
tend , et le temps pendant lequel il est a at
tendre. Mpettamento ; aspetta-ione ; lo as-
ptitire. L'espér;:nce et l'opinion qu'on a con-
çj; de quelqu'un , de quelque chose. Espet-
ia\ione ; aspettailoiu ; aspeitamenio ; aspet-
tativa ; speranza di buona riuscita ; desiderio.
- Tibie d'attente , c'est une lame ou plaque
de metal , un bossage de pierre ou de mar-
bre , une toile de Peintre préparée , et gé-
alemen: toutes les choses qiu sont des'i-
s pour servir à peindre ou à graver. 1 a-
1 , putra acconcia , apparecchiata per pit-
I o iscrizione. — Pierre d'attente : les pier-
tes qui_ avancent d'espace en c'.pace a l'ex-
trémité d'un mur , pour faire liaison avec un
autre mur qu'on a dessein de bâtir.. L'ad-
dentellato \ morsa ; morse, — On le dit fîg.
d'une affaire, d'un ouvrage d'esi>rit dont il n'y
3 .quune partie d'achevée , et qui fait atten-
dre une contmuîtion. Segni , indi-f che mos-
trano una continuazione da farsi. - \^,Mii
OU Flèches, r. de Botai. Fibmens rougea-
tres accompagnés de petites baguettes cou-
,^, u'"' . q.ii sorte.K du milieu du calice
de la .leur du Safrao. Stami dello Zafferano
ATThNTER, v. n. Former une entre-
prise contre les Loix , dans une chose capi-
tale. Commettere , far un attentalo.
ATTENTU'', ivE , adj. Qui a de l'at-
tention , de rapplication. Attento ; intento ;
applicato; che bada ; che sta coli' orecchio
'"f4.S!\$ porge atteitlone, appiicarione.
, ATTENTION, s. f. Application d'esprit
a quelque chose. Attenyone ; attendimento ;
Soin oitìcieux, obli-
San
geant. Il a uour tout le monde des attentions
bihiiies. f '.', e un uamo obii;ante , officioso ,
pronto a f.i - piacere a tutti.
.Attentivement, adv. Avec attc.i-
tion, Attsiujmiuti ; con applicaiione.
ATTERRIR, r. n. V. Attérir.
ATTEilRlSSE.MENT.s. m. Amas de terre
qui se forme par la vase ou par le ssble que
la mer ou les fleuves apportent le long du
rivage , par succession de temos. Alluvione.
ATTESTATION , s. f. Certificat , té-
moignage donné par écrit. Attestato; certi-
ficato ; attestazione ; deposizione.
ATTESTE', ÉE. part. V. le verbe.
ATTESTER, V. a. Assurer, certifier, té-
moigner, soit de vive voix , soir par écrit.
Attistare ; render testimonianza ; affermare \
certificare -, far fede. - Prendre a témoin.
Attestare ; chiamare per testimonio,
ATTiCISME , s. m. Délicatesse , finesse
de goût particulière aux Athéniens. Atti-
cismo ; eleganza , purezza , delicatezza di
gusto nel discorso.
ATTICURGES , s. f. T. d'Archit. Co-
lonnes carrées. Colonne quadre,
ATTIEDI, lE, part. V. le verbe.
ATTIEDIR, V. a. Rendre tiède ce quiète it
chaud, raffreddare alquanto ; intiepidir* ci»
ch'era caldo; far t'picdo : ratliepldaie. —
V. r. Devenir tiède. Intiepidirsi; rattiepidirsi}
raffreddarsi ; divenir tiepido, - On le dit lig.
en matière de dévotion , pour dire , que la
fer\-eurdt;_ quelqu'un se ralientit. Affreddarsi;
sftrvorarsi.
ATTIEDISSEMENT , s. m. Etat d'une
choss qui passe de la chaleur à la tiédeur.
Il n'a guère d'usile qu'au figuré. Refroidis-
semunt dans l'amitié , dans Pamour. Scem»-
mer.io ; dimiuzion d'amcre , d'affetto ; tiepi-
dezza, - On s'en s-'rt particulièrement pour
m^rijuer quelgae diminution de ferveur dans
la devoîion. Tiepidezza i tiemamento ; dinù-
nuuon di fervere.
À TTIFE' , ÉE , part. \, le verbe.
ATTIFER , V. a. Orner , parer. Il ne se dit
que des femmes , et en parb:it de leur coî-
ture. Il est fam. Ornare , patinare , aggius-
tare ; acco-.tiar la chioma ; il cap».
ATTIFE r , s. m. Ornement de têie pour
les femmes. Il est vieux. Ornamento di cap»
''"a rfhVTER . V. Atinter.
A rriQUE .adj. de t. g. Qui est àia f/içon
du Pays d'Aihèiu,. Atfco. — On appelle >el
atcique , ce qui par. i: avoir quelque rcpport
aux bons mots , et a la raillerie fine des Athé-
niens. A'tleo; elegjite ; pulito.
ATTIQUE . <. m. T. d'Arcl.it. Qn jppe.le
€6 ATT ATT
ainsi dans les bàtimens un petit ëtige ((ui est ] n|est nécessairelorsqu'il est en carène, Citent
au-dessus de tous les au:res , et qui a ses or
remeiis particuliers. /<rnca. - Atticiue-faux ,
s. m. C'est dans le. bi imens très - ele%-e>,
une espèce de piédestal que l'on met au-de>- |
sous de la b.ise des colonnes , pour que la
grande saillie des corniclies ne les etface pas.
Attic^J.ihd. „ ,
AfllRAlL , s. m. Grande quantité , et
diversité de choses nécessaires pour certains
USrfges. Aff.iriCchio ; treno; ct,rredo; arredo ;
ctt':rûglio;iiFfaraio. - Par extension. Brande
quantité de big ge inutile et siipertlu , que
des gens mènent avec eux en yoydge. fijga-
glnime ; quant ta dt ij^jj-'ic ; Jirdasia; mas-
icriùe. Attir.iil des femmes, tramo,
ATTIRANT, Asrt, ad). Qui attire- Il
n'a guère d'us.ige qu'au 6guré. Allettante;
lusìn^ihevvlc; attraente.
Al liivfc.', ÉE , par:. V. son verbe.
.kTTI.vER , V. a. lirer a s ji. Trarre ; ti-
rare . arirarrt. ; atiraere ; tirare a se. - f is-
En>;r.ger, séduire , charmer, fixer, gagner.
Artrarrc ; adescare ; lusingare ; indurr,^ ; al-
lcttale. - ^'attirer , au recip. Attirarsi; ti-
rarsi ; meritarsi ; conci. iarst; tirarti addosso.
ATTInE, s. f. T. de Brasserie. Le bois
3uon met dans les fourneaux sous les chau-
ières. Legna.
ATTISE' , LE , part. V. le verbe.
AT I bER , V. a. Approcher les tisons lun
de l'autre, pour les f„ire mieux brûler, ^(r-
t/yjre ; ratti{i:!re ; destar i fuoco.- fig. Atti-
ser le feu ; aigrir des esprits dq.i irrites les
uns courre les autres. Attiii.tre iljuoco della
Mscord'a ; aitare ', incitare; stimolare; sti[-
'"aTTÌSEUR, euse.s. m. et f. Celai,
celle qiti atj.e. Colui , e colei che attiix^a.
AI nSONNOIR , 5. m. Outil crochu , dont
les fondeurs se servent pour attiser le feu.
Attiuitojo.
Al 1 ITRE' ,ÉE .part, et ad|. V. son verbe.
ATTI TRER , v. a. Charger quelqu'un d'un
emploi, d'une commission , et il s'emploie
ordinairement au participe. Incaricare ; dar
una commissione , un inwiei^o. — 11 >'emp1oie
aussi en mauvaise part. Témoins attitré.; Tei-
Juri , corrom. Aîsasini attitrés. 5j-
siini che uccidono per altrui com-
di ritegno , o di carena
Arr.,Ai'£', EE.part. etadi.V. le Vc-rhe.
ATrRAl'E.\U ,.NuN,s.m. Trévoux. Cj-
got qui attrape les simples. Kacehetlone ; ba-
'''aTT:IAPE-MOUCH£S , s. m. r. d'Or-
nithol. Per.t Oiseau, figliamosche.
Arri<Al'ER,v.a. Prendre à une trappe ,
à un piège ou a quelqu'aure chose de sem
blable. Pig'iare , cgCere al Uccio , o ai ca-
lappio ; ingalippiare. - Obtenir p.ir indu. trie
\.onsegiûrc , otl:ner j:cr via d'industria. - li
a attrap,.é un béi-étice , un emploi. Bili ha
ottenuto , consentilo un hen^Jî^io , ec. ~ Fig.
Surprendre attificieusement , tromper. Gim-
t.trc ; accalappiare , tr:t_ff'.ire ; ingannare ; ab-
lindulare ; trappolare ; abbuattare j aggirare ;
g'iignere a'ia sch'accia o al boccone. — fam
Attrap-ir un rhume, une fièvre j prendre un
rhum.-;, giKner la fièvre. Figliar un' infred-
datura ; guadagnar una febbre ~ Aiteindre
ei! courant après , en allant après. Ragju-
gnere. - Atteindre. - fig. Attraper le sens ,
la pensée, d'un Auteur. C^sHere il v:ro senso,
il sign'ficato ; entrar netta mente d'un A^tture.
— Attraper le caractère, attraper les maniè-
res, etc. C'est bien exprimer, bien repré-
senter, bien imiter le caractère, les rnanè-
res , etc. On le dit des Poètes et des HcÌéI-
tres. Cogliere ; Imitar bene ; ritrarre ai na-
turale.
ATTRAPEUÌl, EUSK. s. m. Mot popu-
laire. Qui attrappe , q.ii trompe , tro npeur,
trompeu.e. Incannatore \ bindolo.
ATTRAPi 'IRE , s. f. Pie;:;, machine pour
attraper des anima ix. Il n'n plu.guère d'usage
en ce sen«. L.icciuolo ; trappola. - ng. et
fam. Tour de finesse dont on se sert pour
suri-rendre , pour attraper quilqu'un. Trap-
pola i cavaet'a ; eucull.i'ura ; cela.
ATTRAYANT, ante, adj. Qui attire
agréablement, y^ttrjenre; lusinghevole ; allet-
tati.o,
* ATTRE.MPANXE , s. f. Vieux mot.
Modération depa.sion. Mode-aX'on:.
ATTREMPE', adi l ■ de Faucon. Oiseau
qui n'est ni gras ni m/igre. Ni magro , ni
AVA
ATTRISTANT , ante , adj. Q li attriste.
Ait'isca-ite ; che attrista ; che centrista; che
inJ.ice mitlnconia; a^ittivo : doloroso.
AT fKl^ TE' . ÉE , part. V. le verbe.
ATI RISfER , v. a. Rendre triste, affli-
ger. Attristare ; accorare ; contristare ; a^ig-
gere ; inditr malinconia ; sconjortare. — il est
au-si réc. Attristarsi ; rattristarsi ; accorarsi ;
icoifjrtarsi ; afììgersi ; prender malmcania j
dar i a' do/ore ; darsi in preda alla tristcrza.
AT FRIT , adj. T. de Tkéol. Nom qu'on
donne a celui qui a regret d'avoir offensé
Dieu par 1.. cr.ii.nte dei peines. Attrito , che
hall do or d^l 'attriVone.
AT TRI nON , s. f Reg-et d'avoir of-
frine Diîu, causé p. r la crainte des peines.
.//(■
ttmonj
tarj , c
miss'-O-.
ATTITUDE , s. f Situation , position du
corps, llsedit ofdinairement , en p.crlant de
Sculpture et de Peinture. Atteggiamento ; at-
titudine , pò ifira ; giacitura.
AlTOMBUS-iEUl, s. m. T.deFaucon.
Oise, u qui att.'ique le Héron dans soii vol.
fu'co eie assale l'Airone.
A ITOUCHEMENT, s. m. Action de tou-
cher. T.'ffo ; Ci'irjtto; locctminto.
ATTRAI TIP, ivE,adj. Oui a la for.e
d'attirer. /^itraii'v!> ; che hafor^a ; virtù d'at-
trarre ;atio ad att-arre. Un onçuent attractif.
L'aimant a une venu attractive.
ATTRACrR)N, s. m. Action d'attirer,
ou état de ce q.ii est attiré. Aitra\ione; attrai-
mentz ; siiccantento.
ATTRACTu)NNAIRE , s. m. T. de
Phys. On appelle ainsi les Partisans Hu sys-
tème de l'a fr.:ct'on. Colui c^e sostiene i'.
ailtema Neu'on' ano circa l'at'ra^ione de'corpi .
ATTRACTRl E.adi. f. T.de Piiys.Futc-
attractrice. Fcrja attrattrire , attrattiva. On
dit plu ôt A' r.'Ctive- V. Attractif.'
ATTRAIRE, v. a. Att rer . faire venir
p«rle moyen de q K-liue chose qui plaii. Ar
trarre; attraer.-; allcttare; adescare ; far ve-
nin a le ;ityil'ire.
ATTRAIT, s. m- Ce qui attire agréable-
ment. .4tttattiva\ attrattivo; veni: gra\ìe ;
atUttjmento. — On dit les attrnts de la grâce ,
pour dire , les doui-çurs intérieures que la
Sâce fait ni el.iicfois sentir. I contenti , /
liti:, le iolctixeintfvr' della gracia.
ATTRAPK , s.' f. Tromperie, apparence
trompeuse. V n'c-t que du style fam. Husba-
eherï' ; ira.iclh ; bindo'^ria ; afguindjlamen-
lt> : f I erta. •- T. de Mar. Corde qui cm; é-
•faa siic tc- iwisteau. ne le csucJie plus i^u'il
'^Xr TREMPER, V. a. T.de V errer. Se dit
des nots. Attrem er u'i pot , c'est If recuire ,
ou lui donner peu à peu le degré d: ch ilear
nécessaire , afin qu'il puisse passer dans l'm-
tér'eur du four , sans risquer de se cusser.
Me'.ttr in 'emyera.
ATTiiiBUK', ÉE, part. V. le verbe.
ArrRWUER., V. a. A-tacher. annexer
quelque prérogative , quelque privilège, quel-
q le utilité, etc. Attaccare , un'r; un privile-
gio , un utile , ec. - Rasiporter j référer une
chose .i celui qu'on prétend en être la C'use,
l'auteur, ou le pri .C'pal instrunei.t. Attri-
buir: ; aicr'vere ; riputare. — En jïari.nit des
fautes. Incolp.ire; accagonare ; Im.u'are. -
Attribuer une qua'iLC , une vertu à un- per-
sonne, à uni' chjse , c'est atfiin.- qu'un"
personne, qu'une chose a un-» cet ainj qu -
lite, une certaine vertu. A t'ihu r^ ; atrli-
care ; ass gnare. — v. r. S'att.-ib.ie- qu.'lnuc
chose, yiitrbu'rsi ; a-rogaru ; aicriv-rs! ;
f/srsi 'icllo delle cote altrui ; .ipp'O... art: , ec.
ATTRIBUT , s. m. Ce qui es. pro r- e
p:irtic,,lt-.'r a chtque soiet. Attribut./ ; p »-
prietà-<, cond'^'one ; qualità. — Ch-rz les P în-
tres, les Sc.i'pteur; et le. Aotiqu'ires. i' s
prend quelqtiefois pour symhole- A'rributo ^
simbolo. — T. d. L"p'7'ie. Ce qu; ■"•lilîrine
ou se nie d'un S-ijct, d'un^ propo itiuii. At-
tributo : p'-edi.-jro.
ATTRUiUTIF, ivE, adj. T. de Palais.
Qui irtrihoe. ^t'i'hwrvo.
A rTRlBUTlO.N' . s. f. Conc-s^ion d
qu-; u-ér.v.-ative . tl.
venndek-t-rciduP-i
Conce.
U-ge , en
ni d' pri-
vi'erro. — On appelle lettre. d''t nh.ition ,
un pouvoir don.ié pirl-t Roi h des Cv-mm'.-
saires , ou .à une Jurr. diction subalterne , p mr
jlig.r nue ìSmiì ta iiiaiet lessact. A.uri-
iu-^ont.
Al TROUPE'. ÉE , part. V. le verbe.
ATTKOJPE'tS, t. f. U. T. d'^inat. Se
die des glandes q ii sont voisines les unes des
autres. Conglomerate.
A TTRUUPEME.VT, s. m. Assemblée tu-
multueu'.e de gens sans autorité et sa.i»
avou. Kaunata; adunanza tumultuosa ; ic-
dizione.
ATTROUPER, V. a. Assembler plusieurs
personnes en troupe. Rau,-..ire: far ^ent: i
far popola. — V. r. S'assembler en troupe.
.idunarsi ta truppa , In calca ; unirsi ta si-
diiione , tiimuûuariamente.
AU, Particule formée par contraction de
1.1 préposition A , et de l'article Le. Elis
s'emploie pour marquer le datif singulie' des
;io;ns misculins qui commencent par uns
consonne , et qui reçoivent l'article au no»
minatit. Al, allo. — Cette Particule remplace
k] lelquet'ois la préposition Dans , comme : Il
est au lit. £1^/1 è in tetto. Bâton durci au feu.
Battone Indurito ai fioco. Quelquefois on met
cette Particule pour la préposition Avec ^
c.imme : Toucher au doigt. Toccar col dito.
Tableau fait au [linceau. Tav.jla o pittura
fatta a pennello , co' petmllo. - Au , fait ait
pKiriel A IX , par contraction d'A , et de l'ar-
ticle l'.Iurtel Les. Ces deux Particules ont
encore d'auTCs uta-'.es dont on renvoie la si-
gnific"i'ion a l'ordre des noms et des verbes,
a'ec lesquels elle s- io gnent.
AVACHIR, S'AVACHIR, v. r. Devenir
lâche, mou, et sans vigueur. Accasciarsi i
i.ifralrsi; indebJini; cascar fia le vecchie.
— V Se dit aussi du cuir , et veut dire s'amol-
lir , n'èir: pas ferme. Mo/lijicarsi ; amma-
larti. - l Si dit ,u ,i ((,., b.-nches qui , au
lieu de s- soti-^n* droites, ont leur cxtrc-
inité pet'chaute. Jn-iir:\irsi ; piegarsi.
AVAf;^. , s. m. Dro't que les Exécuteurs
d • 1.1 Haute- Ju.tice levant en argent^ ou en
n iture en q lelques lieux , et en certains icnir»
de mirché So.a didiiif), che i Cay.efici.
rii.'u.i on-) il aleuni' luog' i della Francia , J4
cc'l g'jrni di m:, ca'o.
A. AL, s. m. T de Comm. C'est une
s >u..np:ion qo'on mtf au bas d'un billet , par
laquelle 01 s'oblig? d'en paytrie contenu , en
ca* qa'i''n? soit pas acquitté par celui qui
l'a SOIS r.t. Girata.
AVAL, <dv Q il n'a d'usage qu'en par-
li r d ce (1 !• vasurl-i rivière en de>cend..i.t.
L'iniiù; abbasso; a secon.ia; il lanino d'un
fi .,n'f dalii, parte ci s tlo - Vent d'aval , le
vent do CO! chi-nt. Ponente. —On dit h vau
l'e.i 1 , 1. ni'- di'e sii' nt le courant de l'eau .
Lurgj la CL.rr.n" dell'acqua; fù per la cor-
nnte. — O-i li iiR. q .'une affaire , qu'une en-
trepri.e e- allé ■ a va.i i'eau ; qu'elle n'a pas
ré.is.;i. Afa-c , imp- <a andata infimo.
A ■ ALAGi- , i m. 4ct'on par laquelle les
M i-r-'sT>n elt-- d; cendeti' les vins dans
je. cave, de parti, uiers. Discesa ; discendi-
mei'o
AVL'I'ÎON, s. f. Chiite d'eau impé-
tueuse, qui vient des grosses plu'ss qui se
forment ci torr.n.. ti^vetcio d'acqua ; tor-
rent: im'-ctuofo.
AVALA. CHE, ou AVALANGE , s. f.
TrA'. <■' ..tric. V..l.avango.
AVALANT, a'). >ii descend , qm va ««t
ay<ila(it. iihe cala ; (he iitande.
AVA
■AVALF.ÉE, pan V. le verbi, -ad).
Oui peni un peu ta bas. f^uo ; caiUnu.
Joues avalées. ^ , t- n
AVALE-ORU , s. m. Trcvoux. T. Popu-
laire. H.mme qui mange vite , dans la bruche
de qui un morceau ii'atcend pas 1 autre. Ui-
AVALE£ , s. l. r. <k Manuf. Levée. Ce
eue I'ouvr,er peut travailler sur son me'i^r ,
lans être obligé de rouler et de dérouler sf.
eniuble-- Falda. .
WALER, v.a.F.iirepasserparle josier
dans 1 estomac quelnae aUmeiit quelque li-
oueur, ou autre chose. Insh^ucrc ; tran-
rugiar:; mandar gii i i/i^oya-f i rranjAi^r-
^r.;inSoiarc. - ptov. A.'r^erle calice ,av.:-
ler"le morceau jse sDi-nettre à quelque chose
ii fiCheux, malgré !a répugnance qu on y peut
avoir. Transhia'.tiri , tr^ngusiari ta pena, H
dolore. - pop. Abaisser taire descendre.
jiyyaUarc; abboKcrc ; cilare \far in a ■aiU.
— Aussi pop- Avaler imbrai à quelquun; lui
«ouper un bras. Troncare ; mudare \ tagUire.
- f Je Cotnm. Avaler nne lettre de chrnge,
UD billet de change , c'est y mettre son aval ,
le souscrire , en rét-ondre. Accecare una
ti-abiale. - v. n. r. àe Ridere. Suivre le cou-
rant de la rivière. A1Ì.1' a seconda.
AVALF.OR, s. m. Celui qui avale r;iî.-
que aliment, quelque liqueur. JraKS'ifiato-
re; ingojaturc; in^hiottitore. - fam. Avaleur
et poissris; Gourmand, glouton, V. - Un
dit prov. d'un fanfaron , que c'est un avaleur
de charettes. AJ<imci\isctte; dtvora monti ;
ncn^iaûrro ; spcccjm ; tmargiasso.
AVALIES, ;i. f. pi- T.d^ Comm. et je
lAanuf. Les laines quV^ii enlève des peaux de
moutons , au sortir des mains du Boucher,
i.a'.a d: bali: morti.
AWLOliiE, s. f. Terme de plaisanterie
et familier , qui se dit d'un grand gosier.
Ce ta Jitjiiata- - Pièc -> du hatnois desche-
vajx, qui leur descena derrière les cuisses, un
peiiaù-des>.Ji. delaqueue. Braca; imbraca.
- T-dcChap. Outil qtii serra faire coulerla
ficelle du chapeau au bas de la forme. Passa-
AVALURE , s. f. T. de Man'ese et de
Maréch. Bourrelet ou cercle de corne , qui
se forme au s;bot d'un c!-ev.ii, quand ce der-
rier a été blessé, et qu'il taitquartier neuf.
Ctrûhio dell'ugna nuova cht scaccia la vecchia.
A\'ANCE, s. f. l'espace de chemin qu'on
a devant quelqu'un. 11 a tant de lieues,
l.int de io'.irnées d'avance sur nous. Egli ci
mran^a ai tante leghe ■, di tant: giornate. Il
c un mieux que lui , il lui donnera dix
pas d'avance sur cent. Gli da'à ijecl passi di
vantaiS'O. — Ce q.ii se trouve déjà de fait ou
de prep-iré dans une affa-re , dans im Ou-
vr.ige. fondo; ammassa di mauriali', se'.vA
dicosi, di seniirltnti. - Partie de bâtiment
flui anticipe sur une rue , sur une cour , et
qui sort de l'alignement du bâtiment. Scorto.
— Antici-^aticn du tems , Icsqu'on fait une
chose en pr-fv*enant le teras où on a ac-
cutumé de la faire. Anticipala. — 11 se dit
aussi du payement qu'on fait Evant le terme.
Anticipata. — litre oa avance , c'est avoir
fait une avance do quelque somme. Essere
in ajan\o. fig. F..ire des avances ; faire les
premières recherches, les premières démar-
ches dans un accommodement , dans un traité ,
dans une liaison d'amirii. Prevenire; esser
il primo à far car:-ç^e , am»revoU{ie , ad usar
cortesia. — D'avnce, adv. Anticipatamente.
AVANCE', ÉE , part.V. le verbe. -On
dit ; un homme avancé en àçe , ou dans un
i^e avancé, pour dire, qu'il commence à
vieillir ; et l'année fon avancée , I3 nuit bien
avancée ; le jour bien avancé , pour dire ,
«îu'on est bien avant dans l'année , dans le
io.ir, dans la nuit. Uomo cvan\ato in età\,
tr.unaetàavan-^aî:;. L'anno, il giorno molto
svan^ato. — On dit cussi : la saison bien avan-
cée , soit pour dire , qu'jn est déjà bien avant
dans la saison , soir pour marquer , que les
fruits, les ileurs ; les blés, poussent av^nt
le teins ordinaire. Stagione molto cran-
AVA
J4M. — En termes rfe guerre , on dif> un
ouvrage avancé, rour dire, un ouvrage de
fortification qi.i> est avant les autres , et qui
couvre les -rur-.-s. Opera avanzata. Et un
corps de Garde avancé , garde avancée ; un
corps d^* garde , une garde qui est fort avant
vers l'ennemi. Guardia avanzata ; corpo di
s^rdia avanzato.
AVANCEMENT, s. m. Progrès en quel-
•Tue matière que ce soit. Progresso ; avaria-
mento ; vantai^io ; promoiiom ; profitto.
- Etablissem.:nt de fortune. Etre cause de
l'av incemenî d'un homme. Proc;u-er l'avan-
cement de quelqu'un. Fonuna; inaiiamen-
to ; ar.^raddimento ; avan-^amento. — Ce qui
se dor.ne par avance à un Hls , à un héritier.
Âsssgnam-:nto , donazione anticipata ad un
fi>;lio , ad un eredi.
AVANCER, V. a- Pousser en avant, por-
ter en avant. Portar innanzi ; avvicinare;
accostare; stendere. - 11 est qu;lqtictois_oppo-
séàdiférer, retarder. Avancer son dépìrt
avancer le )our de son déparc. Avancer le
ainer. Anticipare. — Faire dis progrès enquel-
q.ie chose. Ava.!\ar: ; promuovere. — Payer
par avance , avant que l'argent soii dà. An-
t'.i'pare; pagar anticipatamente; far un* nr.-
t'cipata. - Débourser du sien pour quelqu'un.
Aiticipar danaro ; pagar per un altro; ir.eiter
del suo. — Mettre en avant , prop'>îer une
chose comme véritable. A^ermarcy avanzare;
asserire. —Avancer quelqu'vini fairela to." ;..
de quelqu'un, lui procurer quelque avance-
ment. Promuovere ; avanzare. - Il Sc dit lig.
en matière d'affaires et <ie négociations,
I irsqu'on met en avant quelque chose qui
engage en quelque sorto. Esibire ; ojferin ;
pr.,porre. — V. n. Aller en avant. Avanzare;
accostarsi ; andar tm'nan^i. On dit qi'une
horloge avance , pour dire , qu'elle va trop
vite. Anticipa ; corre. — Anticiper. V. —
Sortir de l'alignv-nent. Sportare ; sporgere in
fuori; uscir di lìnea, ai livello; non cor-
degniate, — F.iire du progrès. Avancer en
àg?, en sajrçsse, en vertu. Avancer dnns l'é-
tude. Avanlare in età , in jjviff^j ; far
progressi neliu studio i crescere, — En ce der-
nier sens , il se dit aussi des choses. Andar
avariti; crescere; aumentare. — Aller en
avant. Innoltrarsi ', avvicinarsi ; portarsi più
avanti.
AVANIE, s. f. C'est proprementU vexa-
tion que les Turcs font a ceux d'une autre
Religion que la le.ir, pour en tirer de l'ar-
ii.>'.Jtaa'.a. — hg. et fa.n. Airront , insulte
qvié l'on fait à quelqu'un de gaieté de cœur,
Anania ; r.>r.'o ; a^ronto ; insulta ; scherno.
AVANT, Préposition servant à marquer
priorité de tems. Prima ; innanzi ; an^i ;
avanti. — Uani cette acception, il se joint
quelquefois avec les verbes , sui-.-is des par-
ticules Que et De. Avant que devenir. Av-in
que je lusse venu. Prima di venire ; prima
fossi venuto. — 11 sert aussi i marquer prioiité
d'ordre, initanii ; prima ; avanti, — Avant
est aussi une préposition inséparab'e, gui
se joint à un autre mot, pour faire signiher
à ce mot, quelque chose d|antérieur , qui est
en avant. Cette proposition est opposée à
.'Vrrière. Let pa-te S innanzi. Voyez les mo
auxquels il se joint , comme : Avant-corps ,
avant-br.is , etc. -; Avant, adv. de lieu, qui
ne s'emploie d'ord'naire qu'avec ces particu-
les ou adverbes: si, bien , trop , plus, assez
fort i et qui sert à marquer mouvement et
;Tof.ris. N'allez pas si avant. Il entra assez
i.'iatdans le bois. Le coup entra fort avant
dai'.s le corps. Inn.inii ; oltre ; adJen
' Avant, adv. de tems. Bien avant dans
l'hiver. Bien avant dans la nuit. Molto
avanti nell'inverno, nella notte. — lise di
lig. des choses spirituelles et morales , con-
sidérées comme étendues. Jamais Philosophe
ne pénétra plus avant dans la connaissance
des choses. Verun Filosofo andò mai tanto in~
nan^i , penetrò lant'ohre co^i\ion delle
cose. — En avant , adv. de lieu. Au-delà
du lieu où l'on est. Pousser en avant. Aller
avant, Sf'tncer innanzi ; gnd.!r m ansi, — On
AVA 67
dit qu'un c'neval est beau de la maîn en avant,
pour dire , qu'il est beau en avant. — En
avjnt, adv. de tems. Ensuite, après. De
ce jour-là en avant. De-la en avant. Da auel
g'-orno innanzi , in poi., in appresso. — Met-
tre en avant; affirmer une proposition. aI~
legare; aidurre; produrre; recar isinanù.
AVANT , s- m. T. de .Vlar. La proue. La
Prua. — On dit le château d'avant, pour
dire , le château de proue. Il castello d'avanti;
il castello di prua.
AVANTAGE, s. m.Cequi estutile, prò"!"
table, favorable à qu.-Kia'un. Vantaggio '^
uti:i: ; utilità , avvantagio ; pro. — Supério-
rité , ce qu'on a par-dessuj un autre en quel-
que genre de bien que ce soit. .<vvanriiy^5o ;
superiorità. — Gratilica'ion qu'un père fait
à quelqu'un de ses enfans par dessus un antre
dans le partage de sa iu-'rîsion. Avvaniag-
gio ; commodo. — T. de Jeu. Ce qu'un hom-
me , qui joue mi.nix qu'un autre , lui donne
pourrendre U ;jartie à peu près égale. Van-
taggio. — ,A'l jeu de la paume , ou dit tTavan-
tage d.»ieu, ou limplement , l'.ivan:age,
l't..'7;ie les joueurs étant venus à avoir chacun
C larante-C'nq , l'un des deux gasne ensuite
le C'ja\>. Vantaggio. — Etrem-jiité al'avant-ige;
être bien monté. _ Et être li.ihillé a son
.avantage j être coifé à son avantage ; être
liaiïiilé , être coifé d'une manière qui relève
la bonne mine , et la bonne grâce. Va.itag-
gratamente icon vantaggio. —Avantage .épe-
ron, poilaine, c'est en T. de Mar. la par-
tie de l'av.Tnt du vaisseau qui est en saillie
sur l'étravc. Ta.;liamare ; polena.
AVAN PAGE' , ÉK , part. V. le verbe.
AVANTAGEA , v. a. Donner des avanta-
ites a quelqu'un par-dessus les autres. Avvan-
tarsiare ; dar dì vantaggio.
AVANTAGEUSEMENT, .idj. D'une ma-
niere avantageuse. Vantaggiosamente ; utiU
mente ; con vantaggio.
AVAN 1 AGEUX , euse, adi. Qui apporte
de l'avantage , qui produit de l'avantage.
Vriie ; vantaggioso ; vantaggiato , avvantag-
cioso ; che apporta vantaggio. — On apoelle
taille avanta-^euse ; une w-.inde taille , avec '
une mine noble et haute. Beltà statura : no*
bile presenta. — Et une couleur , ime Coif.ire,
une parure avantageuse; une couleur, ect.
qui sied très-bien. Colore , ornamento, ce,
ine sta bene , che si affa ben: alla perscr.a.
— avantageux , signilie-iuelqjefois confiant,
présomptueux , qui cherche à prendre avan-
tage sur les autres , qui se prévaut ie la fa-
cilité des autres , et qui en abuse. C'est un
homme avantasevt.\ en paroles; c'est un hom-
me avantageux à qui il ne fr.ut rien céder,
lialdanioso; presonraoso;uomoavvantagÎD to.
- C)n dit d'un homme qui est attentif à
prendre toute sorte d'avantages au jeu , età
profiter de tout , qu'il est avantageux au jeu.
Ginocattr d' vantaggio.
AVA.\T-BEC , _s. m. Angles des piles d'un
po.it de pierre. Le pigne.
AVANT-BRAS , s. f. m. J.d'Anat. Partie
du bns , depuis le coude jusqu'au poientt.
U cubito.
AVANT-CORPS, 5. m. Corps deMacon,
nene , qui est en saillie sur le corps à'au bâ-
timent , et "énéralemcnt tout ce qui excède
le nud de l'Architecture de quelque ouvraje
que ce soit. Sporto.
AVANT-COUR, s. f. Ks^h^e de caurpat
laquelle on passe , pour entrer dans les autres
cours d'un ^^a^d bâtiment. Antieorte ; avan»
corte, il p-imo cortile.
AV.\NT-COWREUS , s. m. Celui qui v.i
devant quelqu'un , et qui en marque par
avance l'arrivée. Ant'corriere; ^foriere; fu-
riere ; furiero. — Tout ce qui annonce ou
présage une chose quijarrive bientôt après.
Foriere; annnnyo ; precursore.
AVA.MT-COURRIERE, s. f. Il n'est en
usage qu'en Poésie, en pnrl.mtd: l'Aurore.
La foriera ^el di ; r.* trora nuntia del di.
AVANT-OERNIKR , ère, s. et adj. Pé-
nultième , qui est âs j,-.t lî dernier, Pniui-
timt,
Iz
«8 AVA
AVANT-DUC , $. m. T. i'HUt.'HyJraul.
Piiot3i;e qui se tait sjr le bord d'une ri»ière ,
avant que de commencer un pont de bateaux ,
pour )• établir un plancher. Pa.'^iia per
impuUjr U tcstuti de' fond dl barche.
AVANT-FOSSE' , s. m. T. dt Forti/. Pro-
fondeur pleine d'eau, oui est autour de la
Contrescarpe, du cô:é de la campagne. An~
AVANT-GARDE , s., f. La partie la plus
avancée d'in«: armée qui m-irche en bataille.
yanguarJia ; av^rguardiit; uvaat'.guardia.
AVANT-GUUV, s. m. Le goût qu'on a
par avance de quelque chose d'agréable.
"'^AVANT-MIER, adv.de tems. Le pénul-
tième 'pur avant celui où l'on est. hri l'aitro ;
aiam'tzri ; l'.iltriiri.
AVANTIN , >• m. V. Crocette.
AVANT-MAIN , «. m. Il se dit au ieu
de la paume, d'un coup fioussé du devant
de la raqiette ou du batoir. R:>j:scione. - i .
de Mjriesc. Le devant du cheval, composé
de la tête, du col , dupoitrail et de; épaules.
incollatura. -^ . „ ■ /■ ,,
AVANT-MUR , s. m. T. de Forttf. Milr
placé devant un autre. Antimuro.
Av'ANT-PECilE, s. f. Pêche précoce.
Espèce de pêche , qui wùrit avant les autres.
AVAnT-PIEL; ,' s. m, T. i'Hiit. Hydr.
Bout de poutrelle qu'on met sur la cour anne
d'un pieu pour le tenir à plomb quand^ on le
bat à la sonnette pour l'enfoncer. Cdppel-
'aVaNT-POIGNET, 5. m. T. d'Anat.
La paume de la m fin. falma della mano.
AVANT-P'.JRl AIL , s. m. T^Vouj;. Pre-
mier por:, il. /'r/j." /"To^j.
AVANT-P.iOrO>, s. m. Préface, dis-
cours qui se met au-dev jntde quelque ouvr.nse,
pour faire connaître ce qu'il contient , et
quel a éfé le dessein de l'Auteur en le com-
posant. l're,failone ; preambolo. - Ce qu'on dit
avtnt que d'en venir au tait , quand on en-
treprend de raconter quelque chose. Prctm-
iolo.
AVANT-QUART , s. m. T. d'Horlog. Le
coup que quelques horloges sonnent avant
l'heure et la demie, ect. Oujm'.
AVANT-bCENÉ , s. f.T.d'Annqu. Chez
les an. iens , la partie du théâtre sur laquelle
les Acteurs paraissaient. Froscenia.
AVANT -TOIT, s. m. Toit avance.
Cronda. , . .
AVA.M-TRAIN, s. m. L? tram qui com-
prend les deux roues , le timon et le de-
vant [".'un carose. Lj purtt d'avanti, cioè le
élue ruo-c d'innan\i cl timone d'una carro\ia.
AVANT-VEILLE , s.f. Surveiller Lej-nir
«]ui est tinriédatcment avant la veille. Anti-
yinilia ; i! sio'no precedente la vigilia.
AVARt, adi de t. g. Qai a trop dana-
thement aux riJiesses. Av.iro ; stretto ; m-
gnardo ; cacasti echi ; spilorcio ; euitto ; mi-
aero ; interessato ; straco ; pilaeckera. - On
du fiS. que le Ciel , que la n-jîiire , que la
fortune a été avare de ses dons envers quel-
qu'un , pour dire , qu'il n'a uas reçu de grands
avanag.-s de la nature, de la fortune; e:
au conrnire . que Icciel , e;c. Il ciclo , la^
nat::r« , la Juriuna fu , non fu avaia de'
suoi d^'ni verso di . . . — U esi aussi suhst.
L'avare. L'avaro. C'est un avare. Esli è
un avaro; cfli è pi^'i stretto che un fallo, ec.
AVARICE,^ s. t. Amo«r excessif des ri-
thesses. Avarizia; ,ivare\\a,; pidocchieria;
mis-:itX ; sii' jre^-ia. , ^ , ^,
AVARKMKN T . adv. Tr/vo;..». D'une ma-
rier* av..t". 1) est vieux. Ayaiiimintc.
AYARICIE IX, EUSE.adi.ctsuo.t. Qui
•st .iv.,r . Ile>tf..m. Avaro; spilurehiu.
AVAHIK , s. f. T. de .M.r. Dommage
arrivé A ui. v.>isseaii , ou aux marchandises
^jnriics; cliurgé, depui. le départ iusqu'au
rttour. Atarif; dar.no che patisci una nave
le iure! (m'.W( .Itevi. - Droit qu'on yiivr pour
renire'i'!» du poil OÙ l'on mouiilc. Ayirit o
A U B
AVAKIE* . ÉE . adj. T. deComm.mant.
II se dit lies m.'irclunHises q lu ont éti eudum-
migéetd.ins le vaisseau peiiò.>iic le voyaije.
C'/ie ha fatiti avaria,
AVAbït:. Icrmc de Mar. Q.ii si^nine,
c'est assez » arrêtez-vodi. Basta ; j^rma ;
cessati,
AUUADE, s. f. Concert de musique ou
d'iiiitrum^ns , que l'on donne veri l'aube du
jour , d la por*e ou sous les fenêtre» d'une
personne. Mattinata, — Il se die h^. er à
con're-sens , d'une insulte , d un vacjrm';;
qu'on fait à queUju'un. B^j^'a i vdiania ;
oUra-js'io i insulto ; scniamsiso ; ingiuria, ài
AU3AIN . s. m. T. de Chancel. et de
I*dlais. Ltr.inser <iui n'est pa» n.ituralisé
dans le p.^ys où il demeure. Forestiere ,
stranUro,
AUliAlNE , s. f. Succession aux biens d'un
e'trang'-'r qui m?urr ddiiç un p-iy; oiï il n'est
pns narurahsé. Aihlia^i^lo, - Hasard qa: p^;rtc
quL'ique profit j av.intage inespéré, Prpjitto
casuale; guadagno inaspettato.'
AUriAN , s. m. Droit qui se paye au Sei-
gneur uu aux autres Oltìciers de Police, pour
dVtL..r la permission d'ouvrir boutique. On ap-
pelle aussi Auban , la permission mémo. Di-
ritto the pagati in Trancia o al Signore , o
agli Ufficiali di Follila per ottener la Itccn^a
d'aprir bott-.aa,
AUBE, s. r. Vêtement Ecclésiastique qui
est fait de toile bianche , et c^ui descei>d
jusqu'aux talons. Cam:cc. — L<> pointe du
jjur. Valba. En ce sens, il ne se dit guère
.'îul; mais on dit V^ab;; du jour. — T. de
Mar. C'est l'intervoll^ du temps , qiii s'écoule
depuis le souper de râ^uipage , jusqu'à ce
qu'on prenne le prenriie* quart. <^uel tem-
pa che si paisa sul mare dalU duc p'ccolc
guardie Jctu del gavcttune , e nel cui mentre
cena rcquipaggio , prima che suonino le ore
otto , o che SI prenda la prima guardia. - T.
d'Hydraul. Auoe dei moulins j ce sont des
planches fixées à la circonlérence de ta roue ,
et sur lesquelles s'exerce irnmédti.temenî
l'impulsion ou fluide , quj les chasse !cs unes
après les autres ; ce qui tait tourner la roue.
aU , pale delie ruote.
AUB?:P1N .^s. m, ou AUBEPINE , %. (.
sy:i. Noble épine; épine blanche ; senellier.
Petit arbrisseau épineux , qui protluir de
petites fleurs blanches par bouquets, d'une
odeur très-agréable. Biancospino ; sp n f»ian-
co ; ossiacanta \ maruca biancz ; la\\cru»lo
sa/vatico.
AUBERE , adi. d'^' «■ E- Se dit d'un chev..\
dont le poil est couleur de pêcher, entre le
bl^nc et le b.ii. Sona H'isahUr. '
AUBERGE , s. :. Maison où l'on donne à
manf;er à tunt par repa";, et où on Io§e en
chambre p.irnie. l^ scanda; albergo; osteria.
— en parlant de l'Ordre de Malte » Auberge
se di' pjriii.a!ièren-.ent du lieu où les Che-
valiers de chaque Ljujiue sont nourris fi Mal-
te en commun. A/bcrgo.
AUBEKGLNE, s. f. Plante V. Méion-
Éîene.
^ AUBERGISTE , s. m. Celui qui tient au-
h-^rge. Locandiere ; os'.t. — II se dit aussi de la
tenimc. Lfjcatdiera ; ostessa.
AVÎiVJ\OS, V. Aubron.
AUrf^:(lON^aiiRL , V. Aubronniere.
AU31EK , s. m. Arbre fort dur , qui res-
semble un peu au couinotiiller , et qut porre
son fruit en frappe. Oi>p'o. — Aubier et Au-
bour , se dit aussi du bois tendre et h' m-
châtre , q,;i est entre l'ccorce et le corp> de
l'arlir?. Alburrtoi la sugia dell* albero.
AUBrrOlN., s. m. V.BIuet.
AUbiN , s. m. Allure d'un chevM entre
l'anhleerle r,-'' Jp* l raîto i Pa.-idar ,d\tnchct"
ta e ^paletta ;. l'andar di traino. — C'ejt aussi
le 111 ,...- ciePoeiif. Albume.
AU^NET, ouSr. AUaiNET , s. m. r.
de Mar. Pont de cordes , supporté par des
bouts des mats po$i5s au travers sur le n!at
bord , à l'avanf des vaisseatix marchands.
SifUd dì ponte fatto c&n cêfdc:
A u D
AUBITON, s. m. T. Boian. Bliiet. Y.
AOliOU-xi , s. m. V. L'.burne.
AJQ'<IE'<, s. m. ûise,-ii de proie, mieux
connu suus le nom d'Hoberau. V.
AUB.(.ON , s. m. T. de Sernir. Espèce de
cramponet , a peu près en fer de cheval ,
'eq.iil entre dans la tétc du palatro d'une
serrure à pêne en boi d, et qui reçoit les
!.èn,>s et gacuettes de ladite serrure. Bon-
, AUJrO.NNIERE.s. f. T. deSerrur. C'est
l'assi itlilaRe de la plaq-i»; d'une rncnie lon-
gue i_r er largeur que la tète du pahtre et
d: l'aubroii. Mtnigiîj cou uno o p'.ù bon-
Cir.ill:.
AUCTION , s. f. T. d'Hist. anc. Espèce
de ve.ite chez les R.jmains , qui se faisoit
par un Cri.'ur p.ibhc , sOcs une lance atta-
dos deux bo.Ks a cet etto:. Subastaiione ;
rendita all' incanto.
AUC'i UAl.^t, s. m. T. Je Ulbliot. Snp-
plcmcnt. .•iiippiimenlo.
AUCUN, u;:e , pronom. Nul. N:s>unoi
niu.io ; vcru'w. — Il n'a du jilur. q.ie dans 1«
siy'e marotique, ou dan, le style de Palais^
e' alors il siâiiilie qualques-uns. Alcuni.- Aa-
cunes fois , adv. Quelquefois. Il est vieux.
Qualche vJta. ^
AUCU.N'E.VIENT, adv. Nullement, en
aucune m..n.ire. In verun modo ; in ni unit
maniera.
AUDACE , s. f. H:rdiesse excessive. Rat-
dan\a ; audacia; ardire; arro'jan\a; sfaccia--
tasgi;e. — Il se dit.auîsi en bonne part. Aw
dacia ; animo ; an'.mosuà ; corassio ; _/i/w
teua ; inircpidtua.
AUOACIEUSEMENT, adv. Avec .iiida-
ce , d'une manière insolente. Audacenteitte j
arditamente ; paLdin\osamente ; arroitante-
mente , sfrontacamenic ; imprudentemente. — Il
se dit aus>i en bonne part. Andaccuiente ^
fran-.amenie ; apertamente ; corraj.t,ios amente j
intr:;i ia.iicnre.
AUDACIEUX, EUSE.adj. et quelquefois
subsr (^ui a une audace téméraire. Audace^
temerà lo ; sfacciato ; sfrontato ; ardito ; or-
g.igloio; altiero. — fig. Discours audacieux;
iiçure audacieuse. Discorso ardito; aiticro i
figura ardita.
AUDIENCE, 5. f. Attention que l'on don-
ne a cel.ii qui palle. En ce s«ns , il se dit
plu, particulièrement en parlant des Princes,
des personnes constituées en disnité , qui
enijiloKnt un certain teins à écouter ceux
qti ont à leur parler. Udienza ; ascolto : ati^
dieì-^a. - La séai'ce dans laquelle les Juges
écoutent les causes qai se plaident par Avo-
cats ou Procureurs. Udun\a — L'assemblée-
de ceux à qui l'on donne audience , qui assis-
tant à l'audience. Udici^a ; iidiiurio ; gU.
a collanti o ascoltato i. o ttiiitor' ; gli attantt.
— [,c li-u où se in\ai l'auJicLìce, A:tdien\^a ^
uher.ij ; trbunatc.
AU >1£NCIER , ad), m. Jl n'a d'usage qu'en
c:'tte phra.e ; Huissier A idiencier, qui se dit
de l'huissier qiii appelle les causes dans les
A.idiences du l'.rlement ou des autres Tri-
buna.ix. Donneilo che chiamai litiganti per.-
eh: nn^ar.o all' udienia. — Grand Audien-
ci-^r ; un des priucijiaux Officiers de la Clian—
e -ll'jric d.-FraiiCi.', qui fait rapport au Ch.in—
celier , d-'s leitre:.de grace , de noblesse,
ce Au Ilio- najgiore.
.«.UDÌ TEUR , s. m. Celui qui écou'e q.iel-
qu .• di.courj dans quelque as^enblée pu'olique.
Ascoltante ; atcolatcrc; uditore ; a'i.iiture,
— Il se prentf quelquefois pour (tiscipîe , et
ei ce sens , il se dit plus ordinairement des.
Anciens. Scolala ; discepoli!. - So dit aussi
du Se'.rétaire de Nonciature. Auditore ; se-
gretario di Nunzio e di Ncv 'atura. -Auditeur
de Rote. V. Rote. - Audi:cur des cjm.itcs ;
Officier de la Cli.imbre des Coiup-es .dont
la fonction est de voir ec d'axaiiiner les comi>-
te. qui s'jf rendent , et quijuisont renvoyés..
Miestra auditore.
AUDITIF, ivE, adì. Qui .-ippartient i
l'ontano de l'oui,;. Auditorio ; (he siryt ali"
lidilu..
AVE
AUDITION , s. f. T. de Prat. V n'a rrii- ,
Mge qa-en ces devix rhrase; : L'aiid.t.on des ]
téinoiiis, qui est l'action douir des témoins
en Justice, et audition de compte , qui est
l'action d'ouT et d'examiner un compte. t.ja-
tne di' ft'inoni ; rjyiitoni Hun co"io.
AUOrrOIRE , s. m. Le lieu oà l'on plaide
Jans les perites Justices. Tribunale; luoeo
d:U' udUn-^f. - L'as<embl^<e d? tous ceux qui
écoutent une personne qu' parle en public.
Uditori^; .ìuiitorio; udì nu; auitenta.
AUD;r.UCE , s. f. T évoux. Celle qui
écout- Il n'ei' p.is du bel usage- AiMtjttricc.
AVk, ou AVE-MARl.A , s. m. Terme
Utin qui n'd point de pluriel. C'est ainsi
qu'on appelle la salutation rie I Ange a la
Vierge. L'v^>'£ ; l' Avemmaria; l'Avi Mjrta.
- Les crains d'un chapelet siir UsqueU on
dit l'Avé. t'jvj,7w;jr'fji dv: mark. - Ave-
Wari.i ; l'endroit du sermon ou le prédicateur
imulore le secours du ^aint-Espiit , par
l'intercession de la Sainte Vierje. Je suis venu
svant l'Avé-Marla. lo san venuta prima chi L
Predicatore d:cc<ji l'Avimm^nd.
AVEC, Pré]iosi:ion conjonctive. Ensem-
ble , coniùinrement. Con ; insieme ; umtd-
mentc ; in ci-m/.JinM. - En ce seni il se met
quelque.'ois sans réaime et pur redinidance i
mais ce n'est que dans le style f.imilier. 1] a
pris mon manteau , et s'en est allé .ivec. Egl.
ha pniso il mio mantello, e se n'c ito con
tsso. -Sert aussi à mirquer la cause maté-
rielle doat une chose es*: faite. La cause mî-
trumentale , ou l'instrument ou'on emploie à
faire quelque chose. Con. — Contre. 11 s'est
l.ittii avec un tel. Li France étoit en guerre
avec l'Empereur. Con ; cotixra. - Avecque ,
pour avec, il n'est dus eu usage qu'en roé-
sic , tiù même il vieillit.
AVFIN'E , s. f. V. et écrivez Avoine.
AVEINDRE, v. a. Tirer une chose hors
du lieu ou on l'avTjit serrée. 11 est du style
familier. Cavdrt ; Itvart ; metter fuori ; uscir
all' aria una jualchc cosa.
AVEINT, EINTE, part. V. le verbe.
AVELANEDE, quelques uns VALANE-
DE , s. f. T. di t'cnm. La coque du sland ,
don- on se sert pour parser le cuir. Valloma.
AVELINE , s. f. Espèce de grosse noisette.
Nocciuuh; avellana.
AVELl.'slEK, s. m. Arbre qui porte les
avé'ines. C>n le nomme pUis communément
Coudrier. Njcciaolo.
AVESAGE, s. f r. di Coût. Droit sei-
gneurial. Redevance d'avoiue. Canone che si
f>jga con Vins.
AVENANT, ANTE, ad). Quia bon air,
bonne gr.ice. Avvenente; avegncnte; avve-
Devule : ^listato ; leggiadra ', appariscente ;
ten disfjsto. — A l'avenant , façon eie parler
adverbiaîe. A p^portion. A proporzione \
;n?f ; in proporzione. — 11 e. t
proporli ■ ...
sussi part, actif du verbe Avenir ; terme
cent on se sert d.ms les contrats et autres
actes publics , et signitie , s'il avient que ,
s'il arrive q-ue. Succeden.lo\ se avviene; se
accade ; venendo il caso ; ere.
AVENEMì:NT, s. m. Venue, arrivée. II
ne se dit guère que de l'élévation à une
«lignite suprême. Snna\aminto tl trono ;
assuni'one ; esalta\ione. — Avènement en
parlant d.i Messie , c'est le tems auquel il s'est
raaniftré aux hommes, et celui où il doit
jjaroître pciir les juger. Venuta j avvento ;
awenin-entû.
AVE.N'IR , V. n. Arriver par accident. Il
ce se conjugue q.ie dans les troisièmes per-
sonnes. Àvv^-.iri ; accadere ; succedere j jj-
d'i'-n'r:\ int:rytniri\ accorrere ; ascascare.
AVEMl.R , s. m Le tems futur. L'avve-
nire; il fimo — T. de frat. L'assigr.ation
^j'uu3 l'ar.-ie fait à l'autre, pour comp.irài-
tre eu ju-.tice à terrain jour , à cernine
heure. Cita-.ioie. - A l'avenir , adv. Disor-
miis. Ptr f::v,:nire, in avvenire ; all' av-
verir; ; in poi \ i/i itppresso ; d'ura innanr'.
AVLNT , s. m. Le tems destiné par l'E-
ç'ise pour se préparer à la fête de Noèl.
X'tyyeiuo, ~0a iti, prèehu l'Area: > jeu-
AVE
ner l'Avent , pour dire , pendant l'Avent.
Et on dit au pluriel , les Avents de Noe'.
l-ndtcar l'Avvento.
A\'£N rURL , s. f. Accident , ce qui ar-
rive ir.o.nnément. Avventura ; caso i acci-
dir.te. - Dire U bonne aventure ; prédire
par la Chiromancie , ou de quelqu'.utre faç m
qui ce soit , ce qui doit arriver à quelquun.
Far la Ventura ; predir altrui l'avvenire. —
Dans les anciens Romans de Chevalerie ,
einreprise hasardeuse , mêlée quelquefois
d'enchaniement. Avventura. - On dit d'un
homme qui jime les entreprises extraordi-
naires , c'est un homme qui .ime le; aventu-
res, (|.M court après les aventures. Avventure;
impiété singo'ari. - Hisard. Caso; accidenti;
sorte; fljïa'./j. - Errer à l'aventure , c'est à
dire sans a îsseia , sans savoir où l'on veut aller
Andar a jonjJ ; anfanare ; andar anfanando;
ondar attorno , e non saper né dove , ne per-
chè. - iv.e;;re à la grosse «venture i mettre
une somme «l'arg-int sur quelque vaisseau
marchand, au h,:sard de la perdre si le vais-
seau périt. Metter alia grjssa atv.ntura.
— On appelle mal d'-ven.nre , un mal qtu
vient ordinairement au bout ries doigts , avec
iiirtarnm.r^ion et abcès, yanenccio. - D'aven-
ture, par aventure ; façons de parler adver-
biale»; par h.^sard. A caso ; a sorte j alla
Ventura ; per ventura , ; er grande avventura ;
per hiUa avventura.
AVE.VTURE', Éï, psrt. V. b verbe.
AVENTUilE.v, V. a. Hasarder , mettre à
l'aventure. Avv .nturare ; arriseiû.ire ; arristia-
re ; a-{\aTdari ; venturare ; spone ; porre a
rischio. — Il est aussi réc. Àt volturarsi ;c'i-
meitarsi; arrischiarsi, tc.
AVENTURElI-K, euse, ad). Qui s'aven- (
ture, qui hasarde. Ce injt vieillit. Arns- \
chiatu \ airisci'-ievûlc ; ardito. i
AVENTURIER, eke , s. m. et s. Qui
cherche les aventures , les occasions de la
guerre , sans é.re enrôlé dans aucun corps.
Il se (iisoi- autretois particulièrement de ceux
qui alloient volonuirement a l.i guerre, sans
r.'ce/oir de solde , et sans obliger aux gar--
des et aux au.Tes fonctions mi.itaires , qui
ns sont que de fatigue. Avventuriere. — Dans
le discours familier , il se dit d'un jeune
homme qui tà^he de gagner les bonnes grâ-
ces de toutes les femmes, S4ns être amou-
reux d'sucune. Civettone. — On appelle aussi
Aventurier , celui qui n'a aucune fortune ,
qui vit d'intrigues. Cette accepUon est au-
jourd'hui la plus commune. Uomo o donna
che vive d' industria. — On donne le nom
d'avanturiers à certains coureurs de. mer, qui
piratent sur les mers de l'Amérique , et qu'on
appeUe aurremen: Flibustiers et Boucanier»-
Avventurlere. — Aventurier , T. de Comm.
Homm^ï sans ca-actère et sans domicile , qui
îe mêle hardiment d'affaires, et dont on ne
saurait trop se déher. Avventuriere.
AVENTURINE, s. f. Pierre précieuse,
d'un jaune brun semé de petits poinis d'or.
Il y a aussi une Aventurine factice , qui est
une composition fute avec de la poudre
d'or , jettée à l'aver- ire sur du vernis , ou
si.r du verre fondu. Avventurina.
AVT.NU , VE , part, du verbe Avenir. V.
AVENUE , s. f. Passage, endroit par où
0.1 arrive en quelque lieu. Adito ; entrata.
— Allé? pl.intée d'arbres au-devaut d'une
maison. Viale d'alacri.
AVERAT , s. m. T. d: Ja-d. Espèce de
poire , autrement nommée Rubine , V.
Poire.
A\'ERÉ, TE, part. V. le verhe.
AVERER, V. a. Faire voir qu'une chose est
vraie. Avverare; verificare; conf-irm^re.
AVERNE, s. m. Chei les Anciens, il se
diicit de certains lieux , grottes et autres
eridroits dont l'air éroit contaiïieux , et les
vapeurs empoisonnées et infectées. Aii.rno;
ÀVERON, s. m. T. Botan. Folle avoine,
avoine noire. Espèce d'avoine sauvage qui
croît p.ir-tout sans culrur-^. l^ena salvatlca.
AY£KSE, s. l. Pluie subite et «boudanu.
AVE tfp
Piois'ia dirotta ; gran pioggia. Il essuya une
aver>e.
. AVERSION", s. f. Haine. Aversione ; oJt»
intenso. - Antipath'e ou répugnance naturel-
le. Averùone ; aniip.iti.i naturale. ~ T. de
Méd. L'.-^ction de détourner les humeurs vert
une partie opposée , soit par répulsion , dé-
rivation ou révulsion. Diversione d' umori*
AVER ■ I , lE , part. V. le verbe. - adj.
T. de Manette. Pas averti, pas écouté, est
un pas ré^ié et soutenu, un pas d'école.
Attenta a^li ajuti dl cavaliere.
-AV'ËRTIN , s. m. MaLidie d'esnrit qui rend
opiniâtre , emporté , furieux. Il est vieux,
Fantj^tcjptune.
AVERTINEUX, s. m. Trévoux. Qui est
att. que de la maladie qu'on nomme Avcrtin.
Fdtanstico ; furioso.
As'ERTlR, V. a. Donner avis, instruire,
informer quelqu'un de quelque chose. Avvera
tire ; avvisare ; jar avvertito ; far assapere*
— prov. Avertir quelqu'un de son salut; lui
donner un avis salutd're. Dar un avviso sa-
lutare. — Avertir un cheval , '/. de Manège.
Le reveiller au moyen de quelques aides ,
loriqu'il se néiilige dms son exercice. av~
vert'-re; tener il cavallo svegliato.-
AVERllSiEMENT , s. m. Avis qu'on
donne a quelqu'un de quelque chose , afin qu'il
y prenne garde. Avvedimento . avviso ; mo-
nimen'o ; ricordo. — T. de Palais. Pièces
d'écritures que fiit r.\vocat dans un Procès
appointé en première instance, pour établir
l'état de la quesM^in , et les moyens tant
de fait que de dr.'it. Scrirtwj di giure e di
fatto. — Avertissement .'.u lecteiir , ou aver-
ti,sèment tout Court, est aussi le titre qu'on
donne a une petite préface qu'on met à la
tè'e !Ì'un livre, pour avert'r le lecteur de
auelquechose. Avviso al lettore. — O-n Is
nit aussi lig. et fam. dans le même sens ,
d'Avis au lecteur. V. Avis.
AVERTbStUR , s. m. Trévoux. OfTicier
chei le Roi , qui avertit lorsque le Roi vient
dîner. Aiviiarore;^ carica di Corte.
* AVEiPKEMENT , s. m. Le soir. La
sera.
* AVE'JPRER, V. n. Vieux mot. Com-
mencer à faire 'nu-t. Annottarsi ; farsi sera,
A VET TE, s. f. I. i-"W'îf.njr. On donnole
ajtrcfois Ci n-'m aux Abeilles. V.
AVEU, s. f. ile inr.oissance verbale, ou
pir é;rit , d'avo r fiit ou dit ruelque chose.
Cunfi-.sior.e. - Témoignage qu'on rend de
ce qu'un autre .n dit ou f^it. Ainsi on dit ;
dj l'aveu de tout le monde. Per confusione
d: tutti; di comun Consenso. — Approbation,
consentement , agrément qu'u:ie personne
supérieure donue a ce qu'un inférieur a feit ,
ou a dessein de faire. Approva\tone;cojtsen-
so. — Une reconnaissance que !e vassal
donne à son soigneur de fief , pour raison
des terros qu'il tient de lui. Ricogni\Lone Oo
dit aussi , aveu ec dénombrement. — On
appelle homme sin; aveu, un Tagabond que
personne ne veut reconnaître. P'agaiondo ;
birbone.
AVEUER ou AVUER , v. a. Terme de
chasse. GarJer n vue , suivre de l'ceil me
perdrix. Seguitar coli' occhia la pernice,
AVEUGLE , s. m- et f. Celui ou celie
qui a perdu la vue. Un cieco; una cieca. —
Prov. Au Roya-im -■ des aveugles , les bor-
gnes sont Rois ,^ c'e.t-.i-dire , qu'un homme
de rnédiocre mérite , de médiocre savo'r ,,
parai: beaucoup pirmi des ^^m qui n'ea
ont point. In terra dJ eiscchl beato è chi hx
" AVEUGLE , ad), de t. g. Qui est privé
de l'usage de la vue. Cieco. — Aveugle îî
dit Hg. d'une personne à qui la passion of-
fusque l'entendement : l'am^si^îon , l'iirarice:
l'ont rend-i aveugle. //cc-Vcj?c* diVa iuper^ia;.
dall'.tv.f lia. — P se dit aus,i de l.i -Wisi >a.
même. Désir aveugle. Amour as'eu",'e. For-
tune aveugle. V. ces mots. — A l'aveugle»
V. Aveuglement, adv.
AVEUGLE' , ÉE , patt. V. le verh?.
AVEUGLEMENT , «. m. Puyati^a di».
70 A U G
Svili <!e la vne. Ccatj ; cec:htxiài <ie*llt'
ne. — liS' Trouble , obscurcissement de la
raùon. Cecttà ; accecamento ; acciecamento.
AVEUGLEMENT , adv. iaiis rien consi-
dérer , sans rien examiner. A chiusi occhi;
alla cieca ; senia considcraiione ; ciecamente,
AV£UGL£K , V. a. Rendre aveuglî. Ac-
cecare ; acciecare. - Par exagération ,
éb'ouir , empêcher pour quelque toms la
fonction de H vue. Accecare '■--'--
— fig. Oter l'usage de la rai;
Masliare; ccnfonilere; aii-ici,..,, t. - .. >."
aussi réc. -S'en imposer à s -'-mcmc , ne point
voir ses déûuts. Travedere,
AVtUGLErrt, à L'AVEUGLETTE ,
à tâtons , sans lumiere. Alla cieca ; a ten-
tone ; a tent'jni; a chius' occhi ; a tastone.
AUGE, s. f. Pierre , ou pi-ce de bois
creuse?, «lui sert à donner a boTeet à manger
aux chev,,ux et aux autres animaux domes-
tiques. Truorolo ; trosolu. - Vaisseau de
bois , dans lequel les maçons délayent leur
plâtre. Mastello da impastare il ge'sa. -
Se dit au pi. de certaines rigoles de bois ou
de pierre, qui servent ordinairement a faire
tomber l'eau sur la roue d'un mjulm , pour
la faire tjurner. CanaUin evi tnyesje l' ac-
qua del.a gora , la quale trova in fondo le
rupie, e U J.ì sitare.
AUGE'1, s. f- ce que peut contenir une
luge de maçon. Vn pen maiteilu di sesso.
AUGELOrS , ou ANGELOTS , s. ra.
pi. T. de Salines. Cuillères de fer placées
entre les boutbons suc le derricie de la
poêle. Cucchiaia.
AUGER. Terme Je Manufact. de drap.
C'estun c^-rtain contour en aile de moulin.
Sue l'on don le aux couteaux ou planches
e la force dont se servent les Tondeurs.
ÂUCEF, s. m. Petit vaissciu où l'on
met la man^eaille des petit, oiseaux quel'i.n
nourrit en Cige. Beccatoio. - Tenne de
Meunier. Conduit de bois par où tombe le
ftpin sur 11 meule. Cassetta della fimoggia.
AUGITF. , s. f. Ter-ne d'Hist. Nat. Pierre
précieuse d'un vert pâle. Pietra prexiosa.
AUGIVE. V. et écrivez Ogive. .
AU(;.MiiNT, s. m. T. de droit. Aus-
inent de dot. Ce que 'a loi donne à la femme
tur les biijnsdu mari, dans les pays de droit
écrit. A:tm.ntodi ilote.
AUGMLNTAÏEUR , s. m. Trévoux.
Celui nu' ■.m^(\&i^Kej_Aumentatorc.
AUGlM!;>frATlF ,' ivE , adj. Terme de
Grimm. 11 se dit de c aminés particules ou
termin.^isuns qui servent à .lugmemer lesenî
des nijms et des \tthci. Accrescitivo ; au-
tnentatîvo.
AUGMENTATION , s. f. Accroisse-
ment , addition d'une chose à une autre de
même nature. Aumtnto ; accresc. mento ; in-
eremento't ingrandimento •^ aumeneaitone ; au-
etiTTiinto.
AUG^IEN TE' , En , part. V. le verlie.
AU'.'MEN TEK, v. a. Accroître , agran-
dir , rendre une chose plus grande , en y
joii-.iiant une autre chose de même genre.
Aumentare ; accrescere ; aggrandire ; ini^ran-
Àire \ render maggiore ; amiliare ; a-nplijicare.
— V. n. Croître en qualité ou en quantité. Il
est aussi réc. Aumentarsi ; augiimintarsi ; ag-
grandirsi-^ crescete-, farsi maggiore; dilatarsi
distendersi ; andar crescendo.
AUGURAL, ALE, adj. Ce qui appartient
ù l'augure, ^ujuraie.
AUGURE , s. m. Présage , signe p.-ir
lequel on jage de l'avenir. Augurio ; pro-
nostico ; presagio ; indillo. — Parmi les Ro-
iniiins : celui dont la charge était d'obser-
»er le voi , le chant et la façon do manger
des oiseaux , pour en tirer des présages.
Augure ; ariolo ; indovino.
AUGURE' , ÉE , part. V. le verbe.
AUGUi'vER , V. a. Tirer un aujjure, une
roni"C*urc, un préoge. Auçuran- \far au-
gtii io ; t. ongUictturare ; presagire ; pronostica-
te ; predir.- ; indicare.
Â^QUilAL, idj. m, Encycl.f^M arap-
AVI
sort i ITmpereur. /lujuitj/c. _
AUGUiTALES , s. f. pi. T. d'Hisc.
Rom. Fétes instituées en l'honneur d'Au-
guste. Augustali.
AUGUiïAUX, s. m. pi. Terme d'Hist.
Rom. frétres institués en l'honneur d'Au-
guste , après sa mort. Augustali.
AUGUòTE , adj. de t. g. Grand , res.
pectable , digne de vénération. Augusto ;
venerabile i venerando ; saero. — Les_ Em-
pereurs Romains , depuis Octave César ,
prirent le titre d'Auguste. A:igusto.
Ai_'GUiTiN ( ST. ; r. d-lrmirlm. Ca-
ractère qui est entre le gros Texte et le
C-.cero. illviû.
AUGUoTlNIENS , s. m. pi. Trev. Héré-
tiques de Jjohcme qui soutenaient que les
am.;; des biiints n'entraient point au Ciel
avant le iour duiugeme.U. £retici detti Agos-
" AlaCTUAILLErvlENT. Trévoux. Avic-
tuaiileur. V. Avitai'.lement , Avitailleur.
AVIDE, ad|. de tout genre. Qui desire
quelque chose avec beaucoup d'ardeur. Il se
dit, au propre , du désir immodéré de boire
et de mander. Avido; gh:ot:o ; ingordo, -
tig. De tout ce qu'on souhaite avec Véhé-
mence. Avido i bramoso j voglioso ; vago
Clip., io.
AVIDEMENT, adv. Avec avidité. Avi
damerite ; ansiosamc.-ite ; bramosamente ; ingor-
damente ; cupidamente.
A-'IDITÉ , s. f. Désir ardent et insatia-
ble. Il se dit au propre e^ au ligure- ^fi<
dità ; bramosia ; cupidigia ; ingordigia ; tn-
gordeiyi.
AVlLI , lE, part. V. le verbe.
AVlLIi< , v. a. Rendre a|i)et, méprisable
Avvilire i abbassare ; rinvilire ; rendere soreg-
gevole i aggecchire*; deprimere ; smacca
lire. - 11 est aussi réc.
AVILLi^/EMENr , s. m. Mépris, l'état
d'une chos-; avilie. Avvil-.iiunto ; aggecchl
mento ; umiliazione ; dcfressione ; abbatti
A vÌLLONNE' , ÉE , part. V. le verbe.
AViLLONNE.i , v. a. Terme de Fa..^on
Donner des serres de derrière. Ajf'irrar
AVILLONS, s. ra. pi. Serres de derrière
d'-.iii o.seaa de pcoic. L'ugne degli uccelli di
preda.
.'WINE' , ÉE , part. Avvinato. — On dit
f;im. d'un Uomaie qui a accoutumé de bjirc
beaucoup, qu'il est aviné, quî c'est untorps
aviné. Avvinato ; avvlnawatj,
AV1n£;< , V. a. Imbiber de via. Far avvi-
nato ; usar al vino,
AUJOURD'HUI , adv. de tems. Le jour
où l'on est. tVji. — Il s'emploie quelquefois
sub^t. Aujourd'Iuit passé , ils ne seront plus
rççiii à leurs otîres. l'astato oggi ; piti non
saranno, ec, — Aujourd'hui , à présent, au
tems où nous sommes. Oggidì; ai di d'oggi;
presentemente -, al presente ; in oggi,
AVIR, v. n. T.de Chaudr, terblantier ,
etc. Rabattre sur une piece ra;jportée une
espèce de rebord qu'on a eu soin de laisser
au morceau inférieur , afin de mieux les
assembler. Ribadire,
AVIRON , s. m. Rame dont on se sert
pour faire aller les b.itcaux sur le; rivières.
Remo. — Aviron. T. de Bouchas. Espèce
de pelle de bois pour remuer les graisses
dans la chaudière ou fourneau. Remo,
AVIRONNIER , s. in. T. de Mar, L'ou-
vrier qui fait les avirons, iiema/o. ^
AVIS , s. m. Opinion , sentiment. Pa
rere ; avviso ; consiglio -, opinione ; senti-
mento. L'opinion et le sufTratje de chaque
Juje , lorsqu'il s'agit ie iu;;or de quelque
alfaire. Farere ; consiglio. Conseil , dilibé-
ration. Consiglio ; avvi'io ; avvertenia, -^
On appelle avis de parens , un acte judi-
ciaire par lequel le Magistrat ordinne ce qui
doit être exécuté sur les alVairv.-; d'un mi-
neur , suiv.int la délibération des parens.
l'.ìrere de' parenti. — Avis doc'rinal; le sen-
timent da Oocieurs co Théolofìe , consvii.
A U E
tis sur quelque point da doctrine. Panra
de* Teologi, — Avertissement, Avviso ; av^
imento. — il se dit aussi des nouvelles
n mande, et de celles qu'on reçoit, .«i*-
; ragguaglio ; notifia. — Lettres d'avis ;
lettres de négoce que les marchands et
le» omquiers s'écrivent les uns .'.ux autres.
Lettere d'avviso. — Avis au Lecteur ; titre
?:ue l'on donne à une es,)èce de petite pré-
ace qu'on met à la tête d'un Livre , pour
avertir le Lecteur de quelque chose, avviso
al Littore. — En parlmt d un accident , ou
de quelqù'autre chose qui peut servir d'ins-
truction a quelqu'un , on ait prov. Avis au
Lecteur , pour marquer que cela le doit obli-
ger a prendre garde a lui. Av/lso al Letto-
re. — Avis , se dit aussi d'un moyen pro-
posé pour faire venir de l'argent dans le»
coftres du Roi. Proggetto.
AVISE' , ÉE , part. V. le verbe. - adj.
Prudent , circonspect , qui ne fait rien sans
y bien penser. Prudente ; cauto ; circos-
petto ; savio ; sentito ; accorto ; avveduto ;
considerato ; scorto.
AVISER., V. a. Avertir, donner avis. Av-
visare; avvertire ; dar avviso ; far sapere ,
dar ragguaglio , notizia ; partecipare. — On
dit prov. qu'un fou .ivi se bien un sage, pour
dire qu'il n'y a point d'homme si peu sensé
dont on ne puisse recevoir quelque bon
avis. Et qu'un verte de vin av.se bien un
hornme. Hors de ces phrases proverbiales, il
vieillie da.i; cette acception. Un pai\o dà
un avvertimento al savio. Un bichier di vi-
no fa accorto , ec. — Appercevoir d'assez
loin. Il e.t familier. Jel'avbii dans la foule.
io il riconobbi nella calca. - Aviser, v. n,
Fairii rétlexion , faire attention , prendra
garde. Badare ; por mente ; osservare ; at-
tendere; stare attento. - v. r. Penser , taire
rétlexion sur quelque chose. Badare ; far
attenzione ; rifl,iitire. S'imaginer quelque cho-
se , trouver quelque chose , s'appliquer à
trouver, a inventer qu:;lqje chose pour quel-
que hn. Ideare ; immaginare ; inventare j
trovare.
AVl.SURE , s. f. T. de Ch.udronnier ,
lerblattier , et:. C'est dans une pièce , un
rebord qui se rabat sur un autre, et les unit
étroitement ensemble. Ribaditura,
A VI FAILLE' , ÉE , part. V. le verbe.
AVIFAILLËMUNT , s. ni. Approvision-
nement de vivres dans une place, un camp,
ou un vaisseau. Lo munir di vetiovajlie ; il
vettovL-gliarc.
AVITAILLER , v. a. Mettre des vivres
dan; une place ^ dans une ville qui court risi
que d'être assic^éi?. Vettovagliare ; frovve-
aere di vettovaglie,
AVITAIUjEUR , s.. m. Trévoux. Mar-
chand qui fournit les victuaj^j^ , et ce qui
est nécessaire pour en Wi^etf^^oweditore di
vettovaglie.
AVIV AGE, s. m. Terme d: Miroitier.
Première façon qu'on donne à la feuille d'é-
tain pour recevoir le vif-argent. Prépare-
lione deUo sta^-no perche ricevali mercurio,
AVIVER, y. a. Donner la vivacité, ren-
dre une matière telle que le marbre , les
métaux , plus fraîche et plus nette. Ravvi-
vare ; pulire, ~ ^T. de Teintur. Rendre
une couleur plus vive , plus éclatante. Av-
vivare. — T. de Doreurs. Nettoyer et grat-
ter tuie fig. de broii7.e, pour la dorer. /.-.-
vivare; dorar a fuoco, — Aviver l'étain , c'est
le frotter légèrement de vif-atgent , avant
de l'en charger entièretnent. Avvivare.
AVIVES , s. f. pi. Glandes qui sont AÏS
gorge <le; chevaux, et qui venant à s'enfler ,_
Peur causent une maladie qu'on appelle aussi
les avives. Vivale.
AVIVOIR , s. m. Instrument de cuivre
qui a la forive d'une lame de couteau , ar-
rondi par un bout et emmanché de l'autre ,
dont les doroiu-s se servent pour étendre
l'or araïkamé. Avvivatoio,
AULlQUE, s. f. On appelle ainsi une
Thèse qa-e soutient un étudiant en Théolo-
gie , lorsqu'on don-ie le bonnet à un Doc-
AVO
téWT. Ttsi puhhilca che soit:cnsi da' Tcolosi
tUoTchi se gli dà Uh-.nutn Dottorale. .
AULIQUE , adi- Se dit d'un tribunal gui
a une iundic-ion universelle et en derm-r
ressort sur tous les membrts et sujets de l tm-
pire , pour les cju.es qui doivent y être
' AUM'aIllËs . adi. f- pi- X-. 'l'O'-don-
■ance. Oui ne se dit que des betes a cor-
ne, comune boeufs, vaches, taureaux. i?i.J-
AUMÔNE , s. f. Ce qu'on donne aux
pjuvres par charité. Umonna. - peine pé-
cuniaire que Kl Justice ordonne en certain;
Cis a ceux qui perdent leur procès. Limosi-
ni. - En parlant des terres ou des rentes
«lui ont été donnies à l'E^liie par le Rui ,
ou p«r quelque Seigneur , sans aucune autre
obliRation que de reconnaître qu'on les tient
de celui qui les a données , ou dit qu'elles
sont tenues en franche _aumòne , quelles
relèvent en franche aumône. Fonda\ioni a
litalo di Lmoiina fatte da' S^^vrani della
franc'a , o da altri Signori alla ChUsa.
AUMONE', ÉE , part. v. le verbe.
AU.MONEA , V. a. Donner par aumône ,
<ond.iinncr aune aumône. ". ne se dit guère
qu'en termes de Pratique. Dar fer Umjsi.ta ;
tarla limosina; condannare a fa^ limosina.
AUMO.'^ERIE , s. f. Otfice clau.tral, dms
les abbayes ; celui qui est atfecté à U dis-
tribution des aumônes. Offi-^o dl colui cite
iee fare la diitnbu\ione deU: i.mosine. - La
grande Aumôncrie de France , est la charge
ou Grand- Aumônier. La Carica del jran Li-
AUMONIER , s. m. Eccléiiastique dont
la fonction ordinaire est de distribuer les o i-
fnôr.es que ceux auprès de qui il est atta-
ché, lui donnent à faire, de leur ditela Messe,
de faire la prière du soir et du matin , etc.
Lintjs-Tiiere ; Cappellano.
AUMONIER , ÈRE , adi. Q"^" f^'' souven
J'aumîiie. Limoshi'e'-: ; c.i'iiat:voU.
AUMJCE , ou AU.MJSSt , s. f. Four-
rure dont les CijiioinCj se couvrent quelq le
fuiî la tère , c. qu'ils portent ord naireineui
sur le bras. Mouetia.
AU.\'AGE , s. m. Mesurnf e à l'aune. La
misera . ;7 misurar che j; fa diiU stofi.
AUN^li-'. , s. f. Lieu pl.intéd'uune-. Luogo
piantato d'ontani ; l<o^co d*on*ilni.
AUNE, s. f. Mesure de trois pieds h..i'
y. 'jces de longueur , telle qu'elle est à .'a-
f*. i et le bâton de mêma longueur , donr
•n se sert im;,urer. Il sedi' encore de I
chose mesurée. Sorta di mi^wa nella Fran-
cia , chi Auna s: direbbe in Italiano. — On
dit prov. et fig. Qje lei hommes ne se m ■-
surent pas à Ì'.iune ; qu'il ne faut pas iu.;»r
de leur mérite _par leur taille. G i uooiù.'
non SI misuralo a braccia. — Mesurer ^2^
au'res .1 son aune ; iuser d'autrui par soi-
mè.ne. Misurargli altri colla sua canna, coi
suo passetto.'— Tout du long de l'auae. V.
Beaucoup, Excciivement.
AU.\'E , arbre de bois bl ne , qui cr, j
dans les lieux humide» et rajrécaceux. D.n.
p'usieurs provinres, on Tappel e V^rgne
▼ erne,aanet, bouil'ard. Ontano ; alnu. -
Àun-noir. V^ Board-ine.
AUNE', ÉE, part V. le verbe.
AJNE'E.s. f. Plante d.uit les r.nc'nes son-
fort pec'orales. On la nomm^ au .si L'ontie .
en.'la camp. ma. Elcn'o i enwa', enulacam
tant ; cl'a.
A'JN-,R , v. a. M.-surer i l'aLme. Mis.:-
toil' aunt.
AU\Er , s. m. T B^M/i. V Aune.
A'JNEUR, s. m. Offi.-'et <= al)!' pour avo:
ins: ectiou ,,ir l'aini^e. Uffi-^.ale che ha ins-
t.\'une Sopra 'e m^ure.
AVO, s. m. T. rtu-ji.Es .^ced m 1 iv
dont 01 flit du papier à .M.-daaa-car. .y.jrf
di ma' va *^
AV )CASSFR, V. n. Fi-re la .r^fes.M.:
d'.voci'. U e>t timi!, e" ne se dit guère
qu'en mauvaise oarr. Avy.'Care . a-fo^ajarc.
AVOCAÌJE.UE. s. t. £. 4i erit,eci.
AVO
fession d'Avocat. I! est fam. et se prend en
mauvaise part. Avyoca{iune] avvocaria-f av-
vochzria.
.AVOCAT, s. m. Celui qui fait profes-
sion de défendre les causes en Justice. Av..
vocato ; Giur'tsconsulto ; legista. — fig. Ce-
lui qui intercede pour un autre, qui en sou-
tient , qui en défend les intérêts auprès de
quelqu'un. Avvocato; protettore i patrocina-
tore i intercessore-
AVOCA 1 E , s. f. Celle qui prend nos in-
térêt;. Ain>i on appelle la Sainie Vierge , l'A-
vocate des pécheurs. L'avvocata de' pecca-
"aVOCATOIRE , ad). T. de Juriipr.
V. EVOCATOIRE.
AVOCtri£,s. i.T.d'Orthinol. Oiseau
un peu plus gros que le Vanneau , qu'un
nomine aussi bec courbé. Beccost-^rto , .ivj-
setta. Dans quelques ei)droits , Spiniamo
d'acqua.
Av<.)l.\'E, s. f. Sorte de grain qui sert
ordinairem.nt à la nourriture des chevaux.
il ada ; vena.
AVOi.i , V. a. et auxil. Posséder de quel-
que manière que ce soit. Avere ; posiedere ;
teiere. — Etre le suièt d'une action, d'une
passion , d'une impression , d'un mal , d'un
jemiirient, d'une habitude , etc. Ave- ptnsie-
ri ; portar affato , odio ; cver dolore , rerso-
gna,/ame , sete , etc. — On die par ine-
n.ice a un hoin.Tie : vous en aurez , pour
dire , vju> serez châtié , maltra té. Ne t..c-
ehereie ; vi cj^'terò. Et par raillerie , à un
homme qui a reçu quelque coup , a eu quel-
que disgrâce. 11 en a. .V; ha tocco ; ha
^v.ito l^ sue. - On dit d'une personne dont
.>n espère ie venger , qa'0.1 1 aura , qu'on
saura bien l'avoir. Sara culto \ il troverà
-■en nioilo di sonargliela. — On dit nuiii , il a
b.tau dire , il a beau taire , i' a beau crier ;
pour d.re , qu iqu'il paisse dire , quoiqu'il
puisse faire. £gli ha bel dire , be. fa-e ,
ec. — Avoir , avec la pré^o>ition à , devant
un intin tif , sert a_ mjrquer l'ét.it , la dis-
position , la volonté où l'on est de f.-ire ce
lie 1 innnit'l du verbe signifie. J'.ii à faire
une visite. J' .i a vou; remercier . etc. Ii. Au
.la /are urta /sita ; ho d.t 'ingraù-irvi , etc.
- Avoir , est au..i impersonnel , dans le
seai d'être ; et a'ors il se iomt toujours
.ivec la particule y. Il y a un iir. £' già un
A VOIR , s. m Ce qu'on possède de
bien, li est fam, OU averi \ i eeni ; ciò che
AVJiitNEMENT, s. m. Tcv^^ux. V.
Approche.
AVOi>lNE:<. V. a. Erre proche , être
voisin- 1! ne se dit que ild Ij (jroxîmité de
iieu, Conjina i ; aste conjinAnts , vicino , cori'
AVO.<.Tti' , ÉE . part. V. le verbe. —
K. Uesicui avorte , entreprise avortée.
Sventato.
AVORTEMENT, s. m. Accoachement
avant termi. Alona; sconciatura; dls^erii-
AVO'\rr-;R, v. n. Accoucher av..nt: ter-
me, jhjtirij ahijrt'.rsl i salare j auJtare ;
tburtdn \ scuncÌ2- '.' \ d spcrdersi . \} se dit ,
p.r ex'cn-ioa , dci fruits qui n? parvicnn^-nt
' is à h gras»eur età îa maturit^é req.âs.s.
f '^.^o^MvC'i.Ti: i iiicjtor\^ure ; intrlsùn ; dir
iJiùeiro; non attichire. — fiç. Enpiirlant Je
dess.'in , d'affaire , d'entreprise. Svt.atarc \
Jisfa si.
AVORTON , s. m. Anîmsl né avant fer-
ine. ASo'to -f se nciaiura, — 1! se dit par ex-
tension , d-'s a.)i;Ti3ux qui *;ont a.i-'lesiou5 d»
'e^ir gr..nd..ar nrur-'lle. - des a:brei er des
, îa.ies Sçjncutura ; aborto ; fiore y Jrnt^o
nostruoj.i. - !ig. des pr.'ductîons d'esprit
trop préc'pi'tei , e* .luxquelle» on n'a pa;
donné asici de soin et ass.^z de rems. Ahor-
to i isconc- :rjra, - On dit ti^. d'un vd'i'
homm^ mi' bàci , mal far , que ce n'eat qu'un
avor'on. Sco/jcîar-ifa ; aborto.
A/JJ^'t s« m. Ou apiielidit alasi autre-
A V R .7'
fois un Seigneur <|ui se chargeait d'être le
protecteur , le défenseur des droits d'une
Eglise^ , d'un .\lon..stere , etc. Nome cht
davasi anticamente , a chlunjue prendeva a
proteggere f o difendere i diritti d'una qualche
Chiesa, o ìvlonasteru , o Vescovado.
AVOUE', ÉE , part. V. le verbe.
AVOUER, v._ a. Confesser et reconnaî-
tre qu'une choië est , en demeurer d'ac-
cord. Confessare ; dir francamente , schiet'
lamente ; riconoscere. - Avouer un ouvrage
d'esprit, c'est s'en reconn.iître l'auteur. Di-
chiararsi autore di un libro. - Avouer un
enfant , c'est s'en reconnaître le père. Ri-
conoscer per suo un figliuolo ; dichiararsene
padre. — Autoriser , approuver. Conferma-
re; autorizzare; approvare. — Dans le même
sens ; Avouer un homme; déclarer qu'otì
l'approuve en tout ce qu'il a fait, ou qu'il
fera. Je l'avouerai en tout ce qu'il fera. Io
approverò , confermerò , manterrò valido , ter-
rò per ben fatto tutta ciò eh' egli sarà per
fare. - S'avouer de quelqu'un ; se^ renom-
mer , s'autoriser de quelqu'un. Servirsi , pre^
valersi djW altrui nome , dell' altrui ont.-
AVOUERIE , s. f- Iriv. La charge , la
(jualité d'avoué , et généra'ement protec-
tion. Protettorato ; protetjone. - On le dit
aussi d;s droits que les suièts doivent à leur
Seigneur , par lesquels il; l'avouent et le
reconllaisscn^pour Seigneur RicM;ni-{io:e.
AVOUTRE , ou AVOUE rRE , s._ m.
Viecix mot , (^l' sîftu'hait bâtard adultérin*
Bastardo adulterino.
AUPARAVANT , adv. Premièrement ,
avant toutes choses. lnnan\i ; prima ; pri-
mieranenre; precedentemen e.
AUPRÈS , préposition de lieu. Vicino i
presse.
AURA , ou GAL.INAS3A , T. d'Ornithol.
Oiseau d'Amérique qu'on appelle Co qiiau-,
dans la nouvelle Esp.igne. 5orfj d'uccello
Au (■•li.LON, s.m. T. ie Manufice. I'ar''e
du métier d'éi.nfes de soie. Ce sont deux
espéc.;s de pieds de chèvre_ cloués Cimre
les pieds de derrière Aes mé-iers, et servant
à teiir les cnsuples sur lesquelles sont iillé- s
les chaînes de soie. 11 y en a aussi qui
set. ont a por'er la b.'ni(uette._ Il faut deux
aureillons de cette esi'èce ; ils «ervenf à
auiiiyr H baniuette , et sont ciniiés aux
piedi de dev,.nt le métier. Pa!m:r<lf-
AUIE'I lE , s. f. /'. d'hist. nat. V. Chry-
salide. , , .
AURE'OLE , s. f. Cercle de lumiere mie
les Peintres mettent autour de la tête des
imazes des S.iints. V^. Nimbe. — II se dit
.'•s^i pour sijniHer le deeré de gloire qui
dis-i^utu!- les S.ùnts dans le Ciel. Aureola.
AUBICULMRt: , adi. de t. g. Il n'est
guère d'u.aee que d.r.s les deux nhrases qui
sijveat : témon .lU'ic.ilaire , celui qui a oui
He ses propres oreilles ce qu il dépose. Tes-
timonio d'udito. Confe-sion auriculaire , ct'Ie
qui se fait en secret à l'oreille du Prêtre,
Confessione a'ir'co'are , sacramentale. - En
T. d'-inat. Tout ce qui a rapport à Toreille.
Auricolare ; auricul.ire. - C'est aussi le non»
du cinquième ou uetit doiet de la main ,
parce qu'on s'en sert quelquefois pour tirer
les ordures qui s'am.isscnt d.-.ns l'oreille. En
ce sens il est aussi subst. L auricolare ; il
diti/ n'i^fiù'o , o auricolare.
AllKlFlQUE , adi. Irev-iix. Vertu m-
rifiuie. Kacu'té de converff quelque choç^
en or. Che ha It vi: tu di converti re in cro^
A'.fU'.'A, s. m. T. il'astron. Nom lat .»
qu'on di rme à tue Constellation du Se.i-
t-ntr-on. Auriga ; Cocch.ie-c.
A'RIL , s. m. Le quatrième mois le
l'année. Aprile. - On dit fig. et noér. 'i
l'avril de ses ans, perdite, à la fleur '^
son \zç. Nili' apri d II' ità ;z* mieux n'I
fior degli and - P. isson d'avril. V . .Ma-
quereau. — Il se dit riissi de celui qui fait
méti.T,do :rosti:uer dei fsnunci « dsj
biles. Y. Peiisoa.
71 A U T
AURILLAS, aa). T. dt Mank'.St d't
iti th;vjj\ qm ont de gr^ndc's or^il.es , et
OUI le-, h. aillent sutivent. t-iyMlt Irojani.
AURlI'tAU.lreV.V.Oripeau.
AURONli, s. t. l'iante do;it les {leur, et
U semence ressemblent beaucoup a 1 ab-
synthj. Mhrotunv; abruoCna; ahruut:.ia.
AURuRK, s. f. Liirai-^re qmp.irait avant
que le Soleil scit sur rhorison. ^uror^iató-i.
— Se prend aussi pour le Levjnt. On:nie ;
/eva.iK. Un Couchant a l'Aurore. - Aurote
boreale , ou lumiere septenirionjla. Espece
de nuée r.re , transparente, Umi.i=u.e , (|ui
parait de temi en teins la nut , d.i cote du
Nord. Aurora boreale. - Coulear d aurore ,
ou aurore , tout court , espèce de |aune dore
qu'on donne aux c.offes. Co'.or pal'o. - 1-
iHiit. Hat. .Sorte d.- p.^pil'on fort [oli , dont
Je mile a une belle tâche de couleur de sa-
fran, au-dessus des ailes su,icrieures. 11 est
«ommim du c.'ité d'Upsal. ò^i:{k di JarJalU
pinta t'.! co' ori vivacissimi. , ^ ^ _
AUSPICE , s. m. Terme générique, qui
déi•plal^ chez Ics Romains diverses manières
d» con-ulter et de connoitre l'avenir , les-
quelles lormo.ent p.irmi les aujures , trois
ordres ..ulcrens. ,<BJ/vao; arusfuio. - Pro-
tection , r.Li'onv. Aiispii'O ; proli-^wm ; au-
torità. J'eiitteprenJrai cette affaire sous vos
'TuSHClNE , s. f. Trévoux. L'art de devi-
ner. L'arte d'indovinare per m.;;o ''«" «"-
'''kiiSSI , Con'ionction. Pareillement , de
même. Vous le voulez , et moi aussi. An-
th: ; ancora ; parimente ; puri. - Encore , de
plm. Anche ; di più. - C'est pourquoi , a
cause de cela. Percii); ma; guindi e.U sert
un m.itre qui le traite mal , aussi le veut-il
quitter. - 11 sert encore à marquer la con-
formité , le rapport d'une proposition avec
celle qiii précède. Il faut être reconnjissant ,
aussi l'cst-il. U auroit eu tort d'en user de
la sorte , aussi ne l'a-t-il pas fait. Perciò ;
^ui^dl i ; ma. - U est quelquefois terme de
comoaraison , et signilie , autant , également ;
et alors il exige après lui la con'ianttion çw,
et il ne peut s'employer pour òi. (Quelque-
fois on supprime le ijiie par ellipse. Aitret-
lanto ; cosi ; deipari. - Aussi bien que; de
même que , autant que. Cosi bene come i al-
trettanto; egitù'nen'-e che; dil ;•■"■'.- Aussi
bien, }«rt encore à rcndr.- raison dune pro-
position précédente. Je ne veux point y al-
ler ; aussi-bien est-il trop tard. Tanto pr.i che ;
massimi che. - Aussi peu, sert a maïquer
une certi.ine ég.-.lité de privation ou de mo-
ilicitt entre deux personiies. J en ai aussi
peu que vous. C'oli wco.
AUbSlERE , s. t. i . Je Msr. Crosse corde
à trois tourons. Cavo ; car.jpo.
AUSSITOT , adv. de temps. Dans le tno-
ment, sur l'heure. Sulnto ; s„l campo. J irai
aussitôt. - Il est quelquefois preposKion.
Austôt qu'il aura fait. Subito , tosto che.
come prima esli avrà fatto - prov. Aussitôt
dit , aussitôt fait , c'est-a-dire , prompteitient.
AUSTERE , ad), de t. s- Qui est rigoureux
en ce qui reg.irda le traitement du corps , qui
mortifie les sens et l'esprir. Austero; rijido.
- Severe , rude, òevere ; rigido iflcrt, ; riiir-
4o • burbero ;salva!u:o\ ro\io; brusco. - T.
de Pliysique. Saveur apre et asirmgente.
js~ro\ laixo; raspante.
ÀU:jTtREMENT, adv. .Avec austente.
Austeram'.nte i con austerità. Vivre_ austère-
ment. Menar una vita au<t.-ra. Jeûner aus-
tércmciit. Far rigoroso digiuno.
AUSrEKlTK'.s. f. Rigueur qu on exerce
jnr son corps ; mortifacation des sens et de
l'esprit. Austerità ; mortijicaxione ; rigore di
*iM.-Sévérité. Severità ; austerità; ncid^na.
L'austerità He U vertu RomauiT.
AUSTRAf. , ALE , .i<i|. Meridional j du
côté que souffle t; vent du ni'di. Auitralc;
meridionale. V'ôle au-tral , terre au, r-le.
AUTAN , s. m. V.-nt du iMirfi. Il ne se
dit |ucrc qu'e» Poésie. Austro ; w.tu ; not¥.
A U T
AUTAXT, a.lv. Qui sert a mar<iaêf e'gs-
lité. Altrettanto ; ian:o ,juanto ; luinto. —
On dit fam. Cest ua des hommes que j'estime
autant , q.ii a autant d'esprit , qui mente
autant d'être honoré ; et dnns ces phrases ,
on sous-cutend , qu'aucun autre. Cette façon
de parler vieillit. Esù e un uomo , che io ho
in predio quanto altri , che ha grand' insegno;
che mirila tanto d':\sere ritp^ttató. - Autan',
T. rie l'rat. Une expé.ation pareille. C^pia
d'una scrittura. - Autint qu.; , selon que.
fer .juanto, secondo che. Autant que ]':a puis
j i^er. — Autant com.ne autant ; eu itande
quantité. Il est fain. In aran nurne.o ; M sran
juamità. — Auî.int bien que , aatjut mal
qae ; aussi bie.i , :iuiji m.il. il vieillit , et à
sa place , on se sert de Aussi. Così bene ;
COSI male. - D'autant , ad». Boire d'aut.int;
boire beaucoup. Bere di soverchio. — D'au-
tant plus, d'aut.int mieux, adv. de compa-
raison. Tatto più ; tanto maj;giormente. Èlle
en est d'aut mt plus à estimer ; je l'en aime
d'autant mieux. - Et dans le sens contraire,
d'autant moins. Tanto meno. — D'au' nt que,
conjonci. V.irce que. U ne se dir guère qu'en
style dj l^ratique. Perche ; perciocché,
AUTEL, s. m. Espèce de table de pierre
desunée a l'usage des sacrifices, .i'taie; ara.
- Dans nos Eglises, M,ùtre-Aucel , Grand
Autel ; c'est le principal Autel de chaque
Eglise. Aitar: m-gsiore. - Autel privilégié;
un Aii:el ou l'on peut dire la Messe des morts,
les jour, qu'on ne tauroit la dire aux Autels
qui ne sont pas privilégies. Altare piivi.e-
giato. — Autel portatit , ime pierre plate et
quarrée , bénite selon les fofnes ordinaires
de l'Eglise , pour pouvo r célébrer la Messe
dessus en pleine campagne. Altare portatile.
- On appelle l'Euch.-r'i^tie , le Saint Sscre-
me.it de l'Autel. Il Sagraminto dell'Altare.
- Les Payens avoient aussi des Autels dédiés
i leurs Dieux. L'Autel de Jupiter , l'Autel
de Mars , etc. L'Ara di Giove , l'Ara di Marte,
ec. - tìg. Elever autel contre autel ; faire un
Schisme dans l'Eglise. Il se dit aussi d'une
compagnie qui se divise en deux partis, en
deux factions contraires , «t lorsqu'on op-
pose son credit ou celui d'une personne puis-
sante , au credit d'une autre personne dont
on craint le pouvoir. ïnnal{are aitare contro
altare. — On dit d'un homme qui prend har-
diment tout ce qu'il peut, et par-tout où il
peut , qu'il prendroit sur l'Au'el, sur le Maî-
tre Autel, t' torrcirb: su gli Altaù. - fig. Il
s; p»end p-ur la Religion. G/i altari; la Re-
tii^ione. — prov. et lig. Ami jusqu'aux autels;
ami à tout taire, excepté ce qui est contraire
à la conscience , à la Religion. Amico fino
all'altare. — Constellation iî l'Hémisphère
mériHional. Altare.
AUTEUR, s. m. Celui qui est la première
ciu<e de quoique chose. Autore; castone ;
facitore ; a'-^ejice. — l'our inventeur. — \'.
- Celui qui a composé un livre , qui a fai.
q.iclcjuc ouvraje d'e.prit , en vers ou en
prose. Autore. — En parlant d'une femme ,
0,1 d.t, qu'elle est l'Auteur d'un tel livre,
d'un ttl ouvrage. Autore. — Celui , celle de
qui oa a appris quelque nouvelle. Autore.
C'est lui , cest elle qui est mon auteur. —
T. de Jurispr. Celui de qui on tient quelque
droit. Autore. Et dans ce sens , les auteurs
de sa r.ice , sont ceux de qui l'on descend.
Al.:i.s\'ri ; Antenati; progenitori.
AU l'HHN nClIE' . s. f. Qualité de ce qui
est authentique. Legilità ; autenticità.
AUTHENTIQUE , adj. de t. g. Solennel ,
mimi de l'autorité publique , et revêtu de
toutes les formes. Autentico; approvato ; va-
lido. — Célèbre , notable. Autentici ; celebri.;
autorevoli. Témoinnage autheiiti |ue.
AU rHKNT!QÙ£ ; s. f. Certaines Lois du
Droit Roin.iiii. L'.uncntica.
AUrHF.NI|()UE', i:e, part. V. le verbe.
AUrilKNTlQUEMENr, adv. d'une m-
liière aufhenti'iut'. Autent'caiaenie; in m .do
auten' eo ; per .iiitentico ; in Jurma autentica j
ter.i'-i'-iam m.:.
AUTtlEN I IQUER, V. a. T. de Prat. Uen-
À U T
dre H« Jeta »oth<ntique. Auzcnt'ieare ; far itti
tentico ; convaldane. — Authentiquer une
femme , c'est la déclirer atteinte et convain-
cue d'adultère. Dichiarar una danna rea e
convinta d'adul:crij.
AU i OCF.I'H.'VLE , s. m. Chei les Grecs.
Es'êtpie qu: u'éÀ'it point sujet à la jurisdic-
tion d'S I' iri.il ch?s. Aalocefalo.
AU I OC T.-UNS . !. m. V. Aborigènes. ,
AUTO-DA-FE', s. m. Mot Espagnol. Exé- '
cution du J.ijement que l'Inquisition rend
contre les in 'iie.ireux qui lui sont déférés.
Scilten\a .Uli'Injuii'iione,
AUTOGKAi'rXE, adj. de t. g. et s. m.
T. Didjct. Q li e.t écrit de la main racine
de l'Auteur. yi-i;u^ru/o; originale.
AU rO.sl.VTE, s. m. .Machine qui a en soi
les principes de son mouvement; mais, plus
communément, il se dit de celle qui imite
le raouveiBeiit des corps animés. Automa ;
automato. — On tlit fig. d'un Iioinme stupide »
que c'est un automate. V. Stupide.
AUTO.UAT/QUE , adj. de t. g. T. dt
Méd. Dans l'éco.iomie animale, il se dit de>
mouvem.-'ns qui dépendent uniquement do U
structure du corps , et sur lesquels la volontà
n'a aucun pouvar. Involontario.
AUrOM.Vn'>.,lE des hètes , s. m. T.
Didactique. Leur q.iilité d'automate. Àuio-
AUrÒ.VlM.AL, ALK , adj. Qui est de
l'auroiiine. .l.tiinnaU; di awunno.
,AUTt).VlNE, s. m. et f. Celle des nuatre
saisons de l'innée qui est entre l'été ec
1 hiver. Autunno. Autrefois on di:,o't aiassi /j
settcmh'-eccia ; .rcttetahresca ; sett.inbria.
AUTOX'O.ME , ao|. de t. g. Titre qu'on
donnoit aux Villes Grecques , qui avoient
le privilège de se gouverner par leurs pro-
pres loix. Autonomo.
AUTONO.MIE , s. f. Liberté dont jouis-
soient , sous les Romains , les villes qui
avoient conservé le droit d; se gouverner
par leurs propres loix. Autonomia.
AUrOi^SIE, s. f. Contemplation. On dé-
signoit , par ce terme, la cérémonie la plus
auguste des anciens mys'ères , par laquelle
les initié, se tlattoient d'être admis à con-
templer la Divinité. Contempla-tione.
AUTORISATION, s. f. T. de Pratique.
Action par laquelle on autorise. Il ne se dit
guère que dans ces phrases ; l'autorisation
(l'un mari , autorisation d'un tuteur. Con*
sensj ; approvazione.
AUTO.'USf, EE, part. V. le verbe.
AUroRI'sER , V. a. Donner autorité,
donner pouvoir. Autorizzare ; dare autorità»
— S'autoriser, v. r. Acquérir de l'autorité.
.irrorarsi; assumersi; prendere l' autorità.
AUTORITE", s. f. P.ii5iancelé^itim-, ;i
laquelle on doit être soumis. Autorità. — Pour
crédit , considération. V. II. se dit aussi du
sentiment d'un Auteur , ou d'.i.ie personne
illustre , q.ie l'on r.ipporte pour conhrincr
ce que l'un dit. Autorità.
AUTOUR, Préposition qui sert à marquer
la situation de ce qui environne. Intorno ;
d'intorno. Tout autour, à l'entour. D'intorno»
— Quelquefois il signifie aunrès , et sert lì
marquer attachement , assiduité. Intorno ;
attorno ; addosso^ ; appresso ; allato ; accanto,
— Ili autour, ici près. Qjii d' intorno; in
ijuesta vicinanza ; non lungi qui.
AUTOUR , s. m. Oiseau de proie , du
genre de ceux qu'on nomme oiseaux de
p«ing. Astore. — F. de Comm. Ecorce asses
s.Mnblable à celle de la canelle , mais plus
Iiâle en dessus. Elle vient du Levant et oa
l'emploie dans la composition du carmin.
Corteccia che ci capita dal Levant:.
AUTOURSERIE , s. f. L'art d'élever et
de dresser les au'ours. L'arte di conciar gli
astori; l'arte dello stroz\iere.
AUrORISIER, s. m. Celui qui fait pro-
fessron d'éle»er et de dresser des Autours.
St^ozziere.
AUTRE , Pronom relatif de t. g. qui
marque distinction , différence entre ceux
choses t 4u entre une et pltisieiirs. Altro ,
au
AXE
j-j mase. aitra , au fém. - Qiifiquefoïs
> mjrijiie une personne indéterininée. U<i altro;
un'altra persiana ; a'.iri. — L'autre jour , ur
des jours précédens. L'altro giorno ; ^iorn.
tono. — Aatre , plus excellent j mei""""
tic plus grande conséquence , de plus glande
imoortance. Altro \ altra cosa; cosa di nur;-
gìor rilevo^ di più ^ran contryanla. — Au-
tre , m:rq-.ie aussi la ressemWance , l'é^i-
lité, la conformité qu'il y a entre deux per-
sonnes , entre deux cIio>es . C'«*st un au-
tre Alexandre , un autre César- II le regar
de comme un autre lui-même. Esll è un al-
tro Alessandro , un secondo Cesare. Egli A
ptarda Comi un altro se stesso. — Autre*
se met quelquefois absolurp^nt en diverses
phrases proverbiales où le substantif e jt sou--
entendu. 11 n'en fait poni d au:re>. Il ei
sait bien d'ïutres. En voici d'un autre , etc
pour dire , il a b:cn fait d'autres Ciio^ej
d'autres tours. Voici une cliijse encore plu,
s\ir(irénante , etc. Egli non ne ja de. l'altre
£s!i ni sa ben dell'altre. Leeone un'a.l.'.
ancora — On dit dans le discours fumilier
l'un vaut l'autre. Us sont aussi bons, et au-s
mauvais l'un que l'autre , il n'y a pas de dif
férence de l'un a l'autre. 11 y en a d'uns
et d'autres ; il y en a de bons et de mau
vais, r: n'ha degli uni e degli altri. Et d'un
homme dont les actions sont contraires - .__
discours , qu'il dit d'une fai;on , et qu'il fait
de l'autre. Dice in una maniera , e fa ir
un' altra , ed opera diversamente. - A d'au-
tre; , autre f con de parler familière : c'est-
a-dire, adressei-vous à d'putres; je ne croi:
pas ce que vous dites. Non me la Jiccjte.
— Comme dit l'aurre . façon de parler ro-
pulaire , dont on se sert pour citer en gêné
rai sans nommer personne. Car, comme dit
l'autre, il faut bien, etc. ferche , corne dice
l'altro, bisogna t ec.
AUTREFOIS , adv. Anciennement , au
temps passé. Altre volte j un tempo; antica-
mente; a' tempi andati.
AUTRE.MLNT , adv. D'une autre façon.
Altrimente ; altramente ; in altro modo ; in
altra maniera, — Sinon, sans quoi.yj/fr/mcnf'j
seno; senja diche. - l^récéde de U néRative
l'as , signine , guère. 11 n'est pas autrement
disposé a faire cela. Esc-il malade ? pas au-
ttement;mais il est chogrin. Ces phrase, sont
du style familier. Egli non è troppo "
e fare ciò. E' egli injermu? non già molto ,
ma egli i malUconico.
AUTRE-PA.1T, Hdv. Ailleurs. V. - D'.ui-
tre part ; d'ailleurs , de plus. Dl più ; per
altra part: ; da un altro canto.
AUTRUCHE , s. i. Grand oiseau, fort
iMut sur les jambes, qui a le cou fort long ,
et les pieds f.iits comme ceux d'm cl-ameau ,
et qui n'a ; resque de plumes qu',-u Kout des
ailerons et de la queue. S'ru-.ro strut-olo
AUfRUl, s. m. (Juin'a point de plunel.
Leproch.iin, les amres personnes Gùalin,
attrici. - T. de ChanaUcrie. On dit , i'aufen
autres choses noire droit , et l'.mtrui en tou-
tes. Dans cette piirase ; L'autrui , veut dire
le droit d'aurrui.
■AUVENT , s. m. Petit toit en saillie , at-
Mche ordinairement au-dessus des boutiques,
peur garantir de la pluie. Tettuccio.
AUVER.N'AT . s. m. nom qu'on donne à
certain vm d'Orléans. Sorta di vino.
. AUVE^SQUE , s. m. Trévoux.
«idre qu'on estime beaucoup. So-
AVUSTE , s. f. V. Ajuste.
AVUSTER, V. j.V. Ajuster.
Ay.XILIAlRE,ad.det.g. Qui
on tire du secours. Il n'esÎ guère en „
qu'en ces phrases ; Année ?uxilaire , •to\
auxiliaires ; troupes qu'un Prince , ou un Etat
envoie su secours d'un autre Prince , d'un au-
tre Etat. Ausuario ; a;utativo ; soccorrevole ;
ajLtatore. ~ T. de Gramm. Se dit des verbes
q 11 servent à former pVisieurs tems des autres .
verbes. /- erbo ausiliario.
AXE , i. m. Lijne droite qui passe par
le centre d'un globe , et sur laquelle le I
globe tourne ; il se dit aussi de la ligne I
Diet. franyois-Italien,
Espèce de
'ta di sidro.
lide , dont
ssee
A Z E
qu'on ?upp9se , qui passe par le centre de
la terre , ou par le centre du monde. Asse.
- En Géométrie , l'axe d'une courbe est la
ligne droite qui divise cette courbe en deux
parties égales et semblables. L'asse d'una
cuiT.t. L'axe d'une parabole. L'asse d'una
parabola,
AX! , ou CARINE , T. d'Hist. nat. Poi-
vre de Gumée. V. Poivre.
AXIFUGE , adj. T, DlJac. V. Centri-
fuge.
AXILLAIRE , adj. de t. g. Qui appartient
a l'aisselle. Attenente all' ascetta ; dell' as-
cella. Nerf ixilld re A'^rvo ascel.hre ou arti-
colare. Glande , veine , artère axillaire. Gian-
duia , vena , arteria ascellare.
AXINOMANCIE , s. f. T. d'Histoire anc.
Divination , ou maniere de prédire les évé-
nemens par le moyen de la hache et de I.^
coignée. Sorta di divinazione chcfacevasi con
AXIOME , s. m. M.ixime, proposition gé-
nér.ile , reçue et établie tl.-ins une science.
Assioma ; sentenza , mass ma ; assiomate.
Les Médecins disent. Aforisma, V. Apho-
' AxiO.VlÈTRE . s. m. T. 'de Marine. Ins-
trument qui sert a connoître la direcaon du
gouvernail. Assiomctru , o sia misuratore del-
la direzioni del timone. ,
AXIPETE , .dj. de t. g. Trévoux. Qui
a la force de s'approcher ë'un axe. Centri-
peta.
AXOLOTI , s. m. T. d'Hist. nat. Pois-
son quadrupede du lac du Mexique , qu'on
ne conniît guère , quoiqu'on en dise des
merveilles. Eesce del lagoni Messico , poco
noto.
AXONGE , ou AXUNGE, s. f. Partie de
la graisse des animaux. On distingue dans
les animaux trois sortes de graisse ; le lard,
qui est la graisse ferme; le suif , qui est la
graisse sèche ; et l'axonge , qui est la graisse
la plus molle et la plus humide. Sugna.
AYANT , Participe du verbe Avoir. Aven'
do. Ayant cause. V. Cause.
AYE, V. et écrivez Aie.
AYNET , s. m. V. Aine.
AYRl, s. m. T. de Bot. exot. Sorte d'ar-
bre du Brésil. Albero del Urasih cosi detto.
AZALA , ouIiARl , T. d'Hist. nat. Ga-
r.uice du Levant, tres-reiiom.uce. Andari.
Quelques uns disent Lt{ari ; robbia del Le-
'"'ÂZAMOGLAN, s. m. Les Turcs disent
A.;iam-Og,l n. Ei-.ï.nit cianser. Oglam si-
:;niSe enfant, et Açii'in, barbare, étranger ;
on donne particulièrement ce nuin dans le
Sérail , aux enfans qui sont chargés des tonc-
tions les plus basses , les plus pén-hles. Les
autres services sont fai. s par les koglans ou
Ith-O^lans , qui sont .lussl étrangers , et qu'on
emploie à la Chambre. P^oce de* Turchi che
i Traduttori non iscair.hiercbbono per -juel che
rignifca ; cioè Eanciullo seranier», pet essere
nome proprio.
AZAKIMIT, s. m. T. d'Hast, nat. Pierre
qui a la même propriété que la terre sigil-
lée. On la tire d'une mine au Royaume de
Cananor. Pietra così detta.
AZE, s. f. T. de Ven. La femelle du 'ié-
vre , quand elle e^.t plo'ne. Le femmina dUla
lepre allorché e pregna.
AZEBRE , s. m. I'. d'Hist. nat. Cheval
sauva^e de la Basse-Ethiopie , que l'ont croit
tre une espèce de Zebre. V.
AZEDARAC, s. m. Arbre dont les feuil-
les sont disposées en roses. Son fruit passe
pour être vénéneux. On le nomme encore
Acacia d'Egypte , ou faux Sicomore. A-^a-
AZÈRBE , s. f. T. de Comm. C'est la mus-
cade mâle , qu'on nomme auaement muscade
uv.i;e. N.u-e muscada salvatica.
AZEROLE, s. f. sorte de peut fruit aigre-
let , de la couleur et de la grosseur d'une ce-
rise , et qui a plusieurs noyaux. Il y en a aussi
de plus grosses , et de couleur blanche. _Za^-
icruola i aiieruola : quelques lulieiu disent
E A B 7î
aussi. Aiiarola.
Ail s. m. Sorte de présure faite de vi-
naigre et de petit-lait , dont on se sert en
Sui, se pour f'.ire le second fromage qui se tire
du pe:i"-iait du premier. So.-ta di gaglio fatto
con aceto e siero di latte.
AZIMUT , s. m. T. d'Astron. On appelle
ainsi , tantôt l'angle compris entre le méri-
dien d'un lieu , et un cercle vertical quel-
conque , tantôt ce cercle vertical même.
AZIMUTAL, adj. Qui représente ou qui
me-ure les azimuts. A^^imuttale.
AZOTH , s. m. Nom que les Alchimiste!
donnent au Mercure. V.
AZOUFA , s. m. T. d'Hist. nat. Animât
qu'on prend pour l'Hyène des anciens •
mais dont on ne nous donne aucune des-
cription. Animale , creduto l'Iena degli An-
tichi,
AZUR , s. m. Sorte de minéral , dont on
fait un bleu fort beau et de fort grand prix.
A-,iurro. — Il se dit aussi de la couleurmèm»
de ce minéral. A^^urro ; turchino ; cllestro,
— Pierre d'azur , c'est le Kipis laiuli. V. — T.
de Blason. L'émail bleu. Aj^.urro.
AZURE' , ÉE , part, et adj. Qui est peint
de couleur d'azur. Aïîurriccio ; a^jurigno ;
che etimo d'a^jiirro ; che è di color d'aj^urro,
~ En Poésie , la voûte azurée. V- Ciel. La
plaine azurée. V. Mer
AZUKER, V. a. T. d'Artisans. Donnée
l'azur. D ar l' ai%urro ; tinger d'aj^urro.
AZYGOS, s. m. T. d'Anat. Veine qui
se vuide d.îns la veine-cave ; on la nomme
encore autrement , veine sans paire , à cau-
se qu'elle est souvent seule, yena a^lgos i
AZYME , adj. de t. g. T. de l'Ecriture-
Sainte. Qui est sans levain. Il n'a d'usage
qu'en cette phrase ; Les pains azymes , qui
etoient des pains sinî levain, que les Juifs
mangeoient dans le tems de leur Pique. A;-
^imo. — II est subst. au pluriel dans cette
phrase; La fête des Azymes. La festa degli
aTiimi. - Pain azime. Pane a-j-^imo , maj^ero,
sen^a lievito o fermento.
AZYMITE , s. m. Celui qui se sert du paia
azime. Aiimiia
B
B, s. m. La seconde lettre deTAÎphahetb ,
et la première des consonnes. Un 13. —
On (lit pop. qu'un homme est marqué au B ,
pour dire , qu'il est boreine , ou bossu , ou
boiteux i on entend par-la que c'est un hom-
me m :Iin y et que les bossus , les bora;nes et
les boiteux le sont ordinairement. Nian j*:-
gnac.> du Dio fu mai buono ; egli è segnato d<£
Do. — On dit d'un homme très-ignorant ,
qu'il ne s.iit ni A , ni B , Non sa ncmmcruM
rAhhîcci ; e^li e Ignorant', s s imo. — B mol •
Bqii'rre. V. Bémol et Bécarre.
UA3EL , (La tour de ) On se sert fami-
lièrement de cette expression ,_ pour signi-
fier une grande confusion d'opinions et de
discours. La torre dì babilonia ou di Ba-
bele.
BASETTE ) T. de Dans, Sorte de danse.
Sorta di dan-^a così detta.
BABEURRE , s. f. Liqueur séreuse que
lai-se le lait , quand la partie grasse est con-
vertie en beurre. S.'ero.
BAtiI , ou BAliY , s. m. T. iVIchtJof. '
Poisson d'.Amboine, de l'espèce des anguilles-
de mer. 5; c-^/e d'anguilla marina.
BABICHE , s. f. T. d'Usage. Petite chien-
ne. Cagnulina.
BABIL , m- Caquet, superfluité excessive
de paroles. Ciarla', dnacchiera; Iwju.icità ^
ciancia ; ciarleria i cicalamento. — On dit d'un
homme qui aime à parler beaucoup , mais qui
a peu de fond d'esprit , on dit Qu'il n'a qus
ibil. Egli e un ciarlone. — T. de '*'
quittir del segugio
; Chassa,
BABILLARDS de, adj. et jilus OfHin.nra*
ment s* Celui > «elle q^û aime à parler bea>-"
K
f4
BAC
qui ne saurait girder un lecrèc.
coup
linshUri ;
imyarviato ; cicaU
B,r-
eiarL'uro ; cianciatore ;
; chiacchierone \ ciara-
wtellai loquace ; gracchiatore ; taccata,
BABILLER , V. n. Avoir du babil , du ca-
quet, parler trop. Chiacchiemre; ciaramellare;
tiartare ; lac.olare. - T. île Chasse 11 se dit
J'un limier qui donne de la voix. S^jui tire.
Ce limier b-bille trop ; il faut le rendre se-
cret. Quel stsugio siuhtisce troppo , bisogna
JtrU' star nueto ,/arlo tacere.
BABILLOIlit , Turoux. V. Caquetoire.
BABINE, s. f. Livre. Il ne se dit propre-
ment que de quelques animaux , comme des
».iches I des sir.t^es , etc. Labbra âl ceni ani-
sli. La parte irjeriore di quelle del cavallo
thiamasi Barbogia.
BABIOLE, s. f. Jouet d'enfans GiocoUni ;
trepundc; coscrelle Ja trastullo pe' fanciulli.
— fig. Toutes sortes de choses ^.l:e^iles , de
peu de conséquence et de petite v^leur.f Va^-
therie ; baje ; bagatelle ; inefic ; ciance j
#.jt£ âa nuUa.
BABORD , s. m. T. de Mar. Le côté gau-
che d'im v.iisseau , en parlant de la poupe ,
lorsque de là on regarde la proue. Il est op-
pose à ^tribord. Basso bordo i parte sinistra
della nave. Ainsi on dit que telle chose est
à b."ibord , pour dire , à main gauche. Alla
sinistra. 11 se dit aussi d'un vaisseau dont le
fcord.ige est b.is. V. Bas-bord.
BABORDES , ou BABOURDIS , s. m.
pi. T. de Mar. Hommes de l'équipage qui
font le quart à biiburd. La guardia del basso
tordo della nave.
BABOUCHE , s. f. Sorte de pantoufle ou
de mule de chambre , et qui nous est venue
du Levant. Pantofola u pianella , che alcuni
attiche in Toscana oggidì chiaman Bahocce.
BABOUIN, s. n-.. Espcce de gros singe.
Babbuino, scimione; bertuccione. — Certai-
ne figure ridicule , barbouillée sur la muraille
d'un corps-de-garde, pour la faire baiser aux
soldats qui ont fait quelque faute légère.
Fantoccio. — B ibouin , babouinc » se dit d'un
jeune enfant badin et étotirdi , et qui n'a point
de conduite. Babbuino.
BABOUINER , v. n. Gr. voc. etc. Faire
le bouffon. Hufeneseiare ; far il buffone ; far
amortie, ,
BAC , s. m. Bateau plat , servant a passer
les caresses , les charrettes , etc. d'un bord
de la rivière a l'autre i au moyen d'iuie corde
^ui la traverse. Barca da traghettare fiumi;
€hiatta, - Passer le bac , c'est passer la ri-
vière dans un bac. fassar un fiume col bar-
€hettu. - En T. .VArts , Espece d'auge ou
de grand baquet de bois. Tino\\a; tino. ■
- ■ T. de Raffineries. PIv '
Bac à iucre , T. de Kaffneries. Plusieurs es-
paces séparés par des cloisons de planches
dans lesquels on ictte les matières triées et
lorties des barrils i'ila. - Bac ou graissolr.
T. de Manu/, de lainage. Espèce d'duge de
tois dans lat:ueHe on met la laine qu'on veut
graisser. Le Bac des apprCteurs sert à entre-
tenir le drap humide pendant qu'on le laine.
Truogolo. „
BACALAS ou BACALAB , s. m. T. de
Mar. Pièces de bois qui se clouent sur la cou-
verture (le la poupe. Baccalari.
BACALIAU , s. m. Morue sethe. Baccti-
là ; nasctllo salalo ; baccalare.
BACASSAS, i.m.T.de Marine. Bateau
fresque fait comme la Piror.ue , mais qui est
plat par la pouppe. Barchetta quasi simtl:
mtla piròga. Bacar- 1.
BACCALÀ' PEvT, s. m. Le premier
degré qu'on prc: d d >ns une Faculté , pour
parvenir au Dov O.-at. Baccellerla , grado di
Baccelliere..
BACCARIS , s. r. Plante odoriférante ,
%u'on n.immc aus»i Grand NoUe-Dame , gan-
«elée. fiaccherà ; baccarà.
BACCHANALE, s. f. ( l'H ne se pro-
aonce point. ) La représcniation d'une danse
de Bacchantes et de Satyres. Q_ta<l'o che
rappresene» te feste di Bacco. fip/Débauche
fcittf avec, grand bruit. Baccanale ; beveria :
wibiiMamtnU) ; tuêrixi» ; itnovitlit. - i. i.
BAC
pi. La fete que les Païens célébraient tu
l'honneur de Bacchus Baccanali , Feste di
Bacco. Aujourd'hui on d roit. Carnovale,
BACHANALISER , v. n. Gr. Vocab. etc.
Faire la débauche. Ooi}origliare ; stravljia-
BACCHANT" , s. f. Femme qui célé-
broit la lète des Bacchanales , et assiscoit aux
sacrilic"s de B.icchus. Baccante. - fig. Une
temine emportée et furieuse. i.^osntf/uriwja,
haccinte.
BACCHAS , s. f. Trévoux , etc. Lie qui se
trouve au tund des tonneaux où on a mis
répojtr le suc , ou le jus de citron. Feccia.
BACCHE , s. m. t. de pues, Gr. V. Bac-
chique.
BACCHIQUE, BAQUinUE ou Bacche,
s. Bi. ?. tii poes. Cr^cque et Latins. C'est
un )j:ed d^ veri , n^ui est C(;mpose d'une
brèv! .■[ de deux langues. B-cci.!co.
BACCl-lUS , s. m. I. dUthioL. Poisson
qui ne diffère point du mulet. Sorta di tri-
glia.
BACCIFERE , atij. de t. g. T. de Botan,
I! se dit des plantes qui portent des baies.
Bacchijtio ; che pioduce Còccole, bacche.
BACHA , s. m. Titre d'honneur qui se
donne en Turquie , à des personnes consi-
dérables , même sans gouvernement. Bas'
sa i basca. Les 1 urcs prononcent Pacha.
BACHAiSON , 8. m. T. ée Fapeieric. Pe-
tite auge ou cr.isse de bois qui donna l'eau
aux piles. Trincarcllo.
BACHAT, V. Mortier , Pile.
BACHE , s. f. ou BACHOT , s. m. T.
de Riv. Petit bateau en usase sur les riviè-
res. Barchetta. —JLn T. de Jardin, et d'Hy-
draul. C'est un loffre ou une cuvette de
bois qui reçoit l'eau d'une pompe aspirante
à une certaine hauteur , ou elle est reprise
par d'autres corps de ponupe foulante <nii
relèvent d'avantage. Tinoi\a. — Bâche , 7".
de Voituriers. Grande couverture de grosse
toile , laquelle sert à défendre des in'iures du
tems les effets ou marchandises qui sont sur
les voitures. Coperta ; copertóne,
BACHLETTt , s. f. On donnait autre-
fois ce nom à uneietuie fille i marier. Rasa[\.
nubile ; da marito.
BACHELIER, s. m. Celui qui est promu
au Baccalauréat en quelque Faculté. Baccel-
liere ; baccelliero. - On donnait autrefois ce
titre à un jeune homme à marier. Scapolo.
— On appellait aussi Bachelier , un jeune
Gentilhomme qui servait sous la bannière
d'un autre. Giovine gentiluomo che militava al
servivo d'un altro,
BACHER, V. a. Etendre la bache sur la
voiture. Coprir la vettura.
BACHIQUE , adj. de t. g. Qui appartient
a Bacchus. Bacchico; di bacco. - Poétique-
ment, Liqueur b.ichiauc. V. Vin. Chanson
à boire, chaason bachique. Canione da ta-
vola.
BACHOI.LE.s. f. Casserole de cuivre dont
on se sert dans les papeteries pour transvi-
der la piite. Ramaiuolo.
BACHOT , s. m. Petit bateau. On s'en sert
ordin.iirement pour mener du monde sur les
rivières , et les passer d'un bord à l'autre.
Barchetta; battelU; burcIneV.o, - En T.
d'Hydraut. V. Bacile.
BACHOTAGE , s. m. T. rf« Bat. Gr. Voe.
Fonction des Kateliers , qui conduisent des
bachots sur la riviere. Condotta d^un battello,
- Le droit qu'on paye pour le passage. //
passo.
BACHOTEUR . s. m. Battelier qui conduit
un bachot ; passaur d'eau. Navichicrc ; pòrto
lano ; portutano ; barcaiuolo. Quelque part
on dit aussi Navalestro.
BACHOU, s. m. T. de Boyaudier. Es-
péce de hotte dont on se sert pour le trans-
port des boyaux. Gerla ìa trasportar le rai-
IJACILE ou Fenouil marin , s. m.
Plante. EUe croit J.ins les endroits maritimes
et pierreux. Il en est une espèce qu'sm num-
■>« vuluirtiawt l*(tc«-pic[(c, triaiftUi
BAD
triemo, Dans quelques endroits criitn» ; fiufi
BACINET , s. m. T. d'Hyst. anc, .Sorte
d'armure ou de chapeau de fer dont le sol-
dat se couvrait autrefois la t^te. Bacinella;
cappelletto; segreta,
i3i!.'-LAGE, s. m. T. de Cumm. et de Ri-
viere. L'arrangement des bateaux d.ir.s un
port , pour y f.iir; la vente des marchandi-
ses dont. 1. sont cli.iri;és. C'est aussi le droit
qui se paye à ceux qui so.it ch.vrgés de cet
arr.ujement. La disposi^ii^nc c l'oidine d.:ilc
navi m un porto, c'I diritto che si paga s
colui chea ciò xoviaintende. — V. Débacleur.
BACLE', ÉE , p.irt. V. le verbe. - hç. et
fsT-i. En parlant d'un traité conclu , dune
affaire arrêtée, on di; que cela est biclé. La
cosa è conchiusa; dettrniiuata ; stabilita,
BACLER , V. a. Fermer une porte ou une
fenêtre par derriore avec une barre ou autre
cliose. Chiudere ; impedire ; sprangare ; slan-
gare. ~ initier un b.,eau; le msttre d.ins lui
lieu commode du Port , pour la charge et
ladéch:!rge de; mcrciundises Darluog^ op-
portuno ad un battello in un porto. — tiacler
les Ports. T. de Mar. Les fernyer avec des
chaînes et des barrières. Serrare i porti con
tirarvi le cattne che si usano in tali cati. —
Bâcler une affaire , etc. V. au part. Bâclé. _
* BACON , s. m. Trévoux. Porc engraissé,
tué et salé. Forco salato.
BACQUET,Bac<2WETER,'V. et écrivez
Baquet, Baqueter.
BACTKE'OI E , s. f. Chez les Batt.-urs
d'or; Poguuresde feuilles d'or qu'on emploie
à faire l'or en coquille. Ritagli dell* oro injo-
glia d, culti fal'oro macinalo.
BACUL, s.m.TreVoux.yieuxmot.Amplc
croupière des bctes de voiture , battant suc
les cuisses. Fasciatura.
BACULER , V. a. Trévoux. Terme de
plaisanterie , et inusité. Donner des coups de
bâton. V. Bàtonner.
BACULOME'TRlE.s. f. C'est l'art de
mesurer avec des bâtons , ou des verges ,
les lieux tant accessibles qu'inaccessibles. Ba-
culometria.
BADAUD , AUDE , s. m. et f. Niais , qui
s'amuse à tout , et admire tout. Alocco ;
baiocco ; babaccio ; scioccone ; babbione ; balt*
beo ; balordo ; baccello ; bescio ; gaffone i
baggèo. Badaude ; Badcrla , ec.
liADAUDAGE. Trév. V. Badauderie.
BADAUDER , v. n. S'amuser i tout , niai-
ser. Farla da alòcco , da goffo , ec. Baloc-
care.
BADAUDERIE , s. f. Action , discourt
de badaud. StoluUxia; scipite^ia; bessaggine^
balordaggine ; gotliria,
BADAUDISME , s. m. Terme peu utile.
C'est le défaut d'être badaud, l.a badan-
dcrie en est le fruit et l'effet. Bcssaggint ;
pecùra^gme.
BAUELAIRE, s. m. 'Vieux mot qui s'est
conservé dans le blason , pour signifier im
sabre. Sciabla ; scimitarra.
BADERNE , s. f. Terme de Corderie. Sorte
de petit rordsfie qui n'est point commis comme
les autres, mais tressé comme un lacet. ^d-
dt'na.
BADIANE , s. f. Anis étoile. Semence
que porte l'arbre d'Anis , qui croit n la Chi-
ne , dont l'odeur est fott agiéable. Anice
della Cina. L'arbre qui l'apporte s'appelle ,
à la Chine , pansipansi.
BADIGEON, s. m. Couleur jaunâtre dont
on peint les murailles. Intonaco giallicci»
onde SI pingono le muraglie, — \ erme de
Sculpture. Mèi.inge de plâtre et de pierre
pulvérisée , ^>areille à celle dont une figure
est faite , qui sert à remplir les petits trous,
à en faire réparer les défauts. Sona di
BADIGEONNE', ÌE,part. V. le verbe.
BADIGEONNER, y. a. Peindre une mu-
raille avec du badigeon. Dar un intonaca
gialliccio a hna muraglia- — T. de Sculpe.
Enduite ou remplir des creux avec du ba»
di^een. litunactrt i dr U (tUr di fUlr».
B A G
BADIN , «NE , ad), et s. Folitre , «ui j'i-
«use à des bagatelles. Scktno'O , iurUraU ;
giocoso ; fieno. . . j-
BADINAGE , s. «• Action de badm.
Schcrio; ficco; trastullo; ptssttcmro; sai-
Uì,o ; iif.'. r fis- Çertjice t^iço,. de laire ,
certaine manière jjjrticuliere d agir. 11 est fait
su badinaee. £î./<' " '^"'rc 'V.'-ît" ., ^-/', i
«K^flio «/il itfj, tglt sch:rii, al j tre di ,
M. - Sorte de galanterie , d'a^rernsnt dans
le style . d.;ns !a convenation. C'est un
homme qui a un ioli badinase. i/emjrjj/u-
40 ^ piacevole nello scrivere^ nel conversare, —
Badin.ige. fii;- Chose aisée. Cost tgeyolc ;
tota it nulla; g:uoco. Les problèmes les plus
difficiles ne sont pour lui qu'un badinage. -
Pour chose peu importante i b igatelle. Baja ;
inedia ; bagaiella. Le laariage , Agnès , n'est
■as un badinage. „, , , .
BADINANT, s. m. ChevM surnuraér:ire
•Wans un attelage de six cheraux , pour le
mettre à la place de quelqu'un des autres ,
«ui pourrait devenir hors d'état de servir.
On l'appelle aussi le volontaire. Sccyol^.
— Dans les Parlemens de P.iris et de Rouen ,
on donnait ce nom au Consci'Ier qui était
le neuvicme dans sa chambre, et qui n'étuit des
«rands Commissaires , que quand un des huit
premiers ét.it absent. Soyranncrne d'un Consi-
gliere agl'Ulto allarcke manca l'ottava. V.
Commis^jire. ', ^ . ^ „ ■ , .
BADINli. s. f. T. de Camm. Petit bâton
fort mince et fort pliant , dont on ne ueut se
icrvir conme d'un bâton ordinaTe. Afjn«.
- Bjdines au pi. V. ci-après , à la suite de
l'article Badinerie. _ , _ .
BAOINKMENT . adv. Trev. T. inusité.
D'un air badin et folâtre. Gioc*«m««i;; jcA«r-
tevolmente. , , ,. ^ ,
BADINER, V. n. fane le badin. icAertai-ej
ruiTire , fiacevolessiare ; fratckefiiare ; sol-
ieggiare; vinefslare. - Il se dit aussi d'une
torte de galanterie et d agre nent qu on
met Jans la conversation , dans la manière
i'écrite. Esser faceta; piacevoli nel conversare ,
nello scrivere. - En parlant d'ajustemens et
5'ornemens , on dit qu'ils badine»t , pour
dire , qu'ils voltigent. SvoUi^are.
BADlNEi<lE, t. f. Bagatelle , chose frivole.
Vaia; ciaaciafruscola; in!-{ia; frascheria.
BADINES , s. f. pi. Pincettes légères, qui
fervent à attirer les charbons et les petits
morceaux de bois qui sont dans une clie-
ninif-e. Mollette.
BADUK.ÌVA , s. m. r. de Batan. Sorte de
ii'itier des Indes. Cappero dell'Indie.
BAFFETAS, s. m. r. de Camm. Toile
gfoffe de coton blanc , qui vient des Indes
Orientales. Grosse Itambasme dell' Indie
Orientali. ^
BAF )UE, il , part. V. le verbe.
BAFOUEtl, V. a. Traiter injurieuseioent
»t avec mépris. Maltrattare ; hefire ; in-
giuriare ; schernir nmuramcnte ; dileggiare ;
$beFcggiare.
BAFRE, s. f. Repas .ibondant. Gotjovi-
glia ; s'ravit^o. - L'action de manger. Fa.
pacchiata; mangiata; strav'.j^o. - 11 ne pense
qu'à la bâfre. Egli non pensa che a caricar
la balestra, l' or^a, a cavar il corpo di grinte ^
• pacchiare, o pappare.
BAFRER, V. n. Mander. Il est bat, et
■e se dit que dans le discours populaire ,
en parlant d'un homme qui aime extrême-
ment à manger. Mangiare strahocchcvolmin-
te ; disordinatamente ; pappare ; diluviare ;
pacchiare; divorare; mangiar a crepa pelle ;
cuffisre ; shasoffiare ; sguanare.
BAF.^EUR, s. m. Gourmand. Celui qui
aime excessivement à manger. Ghiottone ;
mangione ; d-voratore ; parassito ; leccone ;
taverniere ; pappacchione.
BAGACE, s. f. T. de Sucreries. Nora qu'on
donne aux cannes de sucre , après qu'elles
ont pnssé au mou'in. Canne dello cuccherò,
da cul s' è spremuto il sugo.
BAGAGE , s. m,^ Equipage de ceux qui
lOnt en voyage ou à la guerre. Bagaglio ;
itfttUt i (arriast'O ; talouriê ; faritUo.
B A G
Groi bagige. Le baga^^e qui n« sturoît être
vulture que par charroi. Gran Itjgiiglio.
Menu bagage , qui Pclu êcre porté sur des
bèces de somme. rtccoL ba^aslla. — Plier
bagage, se dit d'une armée qui décampe , qui
i'enfuit de cievant une autre. Lcr^r campo i
far jarddio \ rafArdeUart, — hg. et tam.
Plier bagage, trousser bagage; déloger fur-
tivement , s'enfuir. Far Ja^ptto ; Jar jaT'
Atlia c fa^s'trst. — Et on dit d'un homme
qui est morr , qu'il a plié bagage. Se n^t ito
all'altro antadij* — Cluval de bagage. V-
Cheval.
BAGARRE , s. m. Tumulte. Grand bruit
causé ordinairemâiu par une querelle. Il est
familer. Baruf^ ; barufo ; chiasso ; tumul-
to', gashustio y suifuglio i CMp^s^^'^'
BAG.\S!>E» s. f. r. pop. et malhonnête,
qui Signifie , une femme proitituée. Hagxscia ;
puttana ; baldrdccu i scrofa ; meretrice.
BAGATELLE . s. f. Ciio,e de peu de prix,
et peu nécessaire. BasattcUa ; chiappola ;
cjsa da nulla , di miun conto ^ di poco va-
ijre, di poco pre^-j'j, — Il signitìe hg. et c'est
son plus grand usage , chose frivole et de
pìu d'nn|Jortance. tìagattetU ^ schiocchete \
fraschtrìt \ bajc ; cianctafruscoU ; ciuffole ;
incile. 11 ne b'amuse qu'à des bagatelles.
— Bagatelle, se dit absjlument pour signi-
âer qu'on ne croit pas, qu'OR ne craint pas
quelque chose. C'est comme si l'on disait:
PDÎnt du tout. 0lb9 ', osa « vero : xiente
affatto.
*tiAGAUDE , (. m. Rebelle, révolté. V.
BAGNE , 5. iH. Lieu où l'on renferme les
Forçats, après le travail. Bagno. — Bagne,
r. de ytrreries en bouteilles. Espèce de poin-
çon dans lequel on passe au tamis la terre.
Spe-jie di maita.
BAGNOLET.s.m.ouBAGNOLETTE.f.
f. Espèce de coUure de femme. Serratestc;
cresta a cannoni,
BAGUE, s. f. Anneau où il y a une pierre
eiiJiassée, et que l'on met au doigt. ^n«//«,
— En T. de Pratique. Bagues et joyaux ,
ce sont les pierreries , perles et autres sem-
blables choses de prix , qui appartiennent à
une femme mariée, et qu'elle reprend après
la mort de son m^ri. Lt eioje. — On ap-
pelioit autrefois. Bagues d'oreilles , ce qu'on
appelle aujourd'hui boucles d'urellles. V.
Boucle. — En T. de Guerre. Sortir vie et
bagues sauves , c'est sortir d'une place avec
permission d'emporter sur soi ce que I*on
peut. — On dit fig. qu^un homme est sorti,
eit revenu bagues sauves, pour dire , qu'il
eit heureusement sorti d'un péril. C/selr ai
pulito. — r. de Mar. Petite corde , mise
en rond , A<^\it on se sert pour faire la bor-
dure d'un œil de pied ou cciUet, de voile.
Occhio. — L'anneau qu'on suspend vers le
bout d'une carrière où se font des courses,
et que ceux qui courent, tâchent d'emporter
avec le bout de la hmce. Corsa dell'anello.
— T. de Facteurs d'orgues. Anneau sondé
sur le corps du tuyau , au travers diiquel
passe la rosette qui sert à accorder les jeux
d'anches. Ancl'o.
BAGUÉ. ÉE.part. V. le verbe.
BAGUEN\UDE. s. f. Petit tVnit qui «st
enveloppé dans de pecites gousses pleines de
vent, et que les ent.ins font claquer, en les
crevant entre leurs mains. Solano ; solatro.
Vcschiche ddÎM viscicarla.
BAGUENAUDEK, v. a. S'amuser ides
choses vaines et frivoles. Balocart ; buffa*
re ; fraschegi^iare.
BAGUENAUDIER, s. m. Faïue séné. Petit
arbre qui porte des baguen.ides. Solano ;
solatro ; vesclcarfa i sena bastarda , o sena
de' poveri. — Celui qui baguenaude. Colui che
balocca ; che buffa; che frascheggia. — Es-
pèce de ieu d'cnfans. Sorta di giuoco fan-
BAGUER , v. a. Arranger les plis d'un ha-
bit, d'une robe, etc. et les arrêter ensem-
ble avec du f.I ou de ta soie. Far le pieghe
d''una roba. — C'est aussi un vieux r. de
FtUaii qui signiâoit , donjier i st futuce ou
...SAI Tf
à fs fiancée des bague» et joyaux. Dar U
fiaje «uTiali.
BAGUETTE, t. f. Verge , houssine , bt
ton fort menu. Btccketia; verga; scudiscio,
scuriscia; vincastro. - Bajuette d'arquebuse,
de fusil, de piitolet ;■ sorte de baguette do
fer, de bois, de baleine, etc. dont on sa
sert pour presser la poudre, la bourre, etc.
qu'on met dans le canon de ces armes. Bac-
cketia. - Baguette de Tambour ; petits bâ-
tons longî d'environ un pied et demi , et
biens tournés, avec quoi on bat la caisse.
Hacchettc da tamburo. — fig. Commander
i la_ baguette , commander avec hauteur et
impérieusement. Cemanrfïir .3 5ja-Ajf/a. — Ba-
guette de Peintre. V. Appui-main. - T.
d'Archit. Petite moulure ronde , en forme d*
baguette. Tondino ; botiaccino ; astragalo.
BAGUIER , s. m. Petit coffret pour serrer
des bagues. Cassettino ; fur^ieretto da S'oie-
BAfiUT, s. m. ( le T ne se prononça
point ) Sorte de coffre, couvert ordinaire-
ment de cuir , et dont le couvercle est en
voûte. Foriiere ; cofano ; baule. - T. d'Ar.
chitect. Le prohi bombé du chaperon d'un
mur, de l'appui, d'un qoai, d'un parapet»
d'une terrasse ou d'un fosse et d'une ba-
lustrade. L'estremità o cresta convessa d'uu
muro, d'un parapetto , ec. — T. de Jardin,
Plate-bande , planche , ou couche de terra
en bahut ; lorsqu'elle est bombée sur sa lar-
geur , pour faciliter l'écoulement des eaux .
et mieux élever les fleurs. Aiuola a schiena
d'asino.
BAHUT1ER,$. m. Artisan qui fait et venj
des bahuts , des valises et des malles ; la
tout couvert de cuir de veau , de vache ,
de roussi , de porc, etc. Caisectajo ; coft~
naja ; che fa forzieri.
BAI , adj. Qui est de certaine couleuf
de rouge-brun ; il ne se dit que du poil ,
et particulièrement de celui des chevaux.
Baja. — Il se dit aussi du cheval même :
Monter un cheval bai. Cavalcar un cavali»
baio. Cheval bal-brun. Cavallo sagina-.o.
BAIE , s. f Plage , rade , espèce de golfe
où les vaisseaux sont à l'abri de certains
veiits. Golfa; seno di mate. Il paroît qu'on
doit plutôt l'appeller. Baia. - T. de Maçonn.
Ouverture qu'on laisse dans les murs, pour
y mettre une porte ou une fenêtre. Vano,
— Tromperie ciu'on fait à quelqu'un pour se
divertir. Baja; befa; burla; giuoca. - T. de
Boran. Graine de certains arbres , comme
de laurier , de genévrier, de houx, etc. on
petit fruit mou , charnu , et qui renferma
des pépins ou des noyaux. Bacca ; perla ;
BAIE'de'^GRUE, s. f. T. de Bot. Fruit
qu'on apporte de la nouvelle Angleterre , et
qu'on dit excellent contie le scorbut, frad»
americana , detta Bacca di Grue.
BAIGNE', ÉE , part. ■y. le verbe. - On
dit , qii'uii homme est baigné dans son sang,
pour dire , qu'il perd beaucoup de sang ,
!iu'il «st couvert de sang. Bagnato, molle,
grondante di sangue.
BAIGNER , V. a. Faire entrer dans l'eau,
mettre dans le bain. Mettere, far entrar nel
iagna; far prender t bagni. — En parlant d'une
rivière ; couler le loa.^ des murailles d'une
ville , le Ion; dos bords d'un jardin , etc.
Bagnare; colare d' appresso; batter contra le
mura d'una Città , d' un giardino ; ce. Cette
rivière baigne la ville. - fig. Mouiller ,
tremper , arroser. Bagnare ; irrigare ; in-
nti^.ire ; adacquare. Baigner son lit de lar-
mes. — T. r. Prendre les bains, se mettre
dans l'eau. Bagnarsi ; entrare nel h.^^no ;
prendere i bagni. - fig. Se plaire. Les Tyrans
se b.iignoient dans le sang des Martyrs , pour
'1'''^; 1'''!* ^* pla',oient à verser leur sang.
/ Tiranni pnndean diletto nel vedere scor~
rere il tangue de' Martiri. - Il est aussi v. n.
Tremper long-temps. Immollare ; bagnare ;
tiifare. Il faut que ces herbes baignent dans
Ba'iGNe'uR , EUSE , s. m. et f. Celii; oh
celle «ui ie baigne à la rivière. Ci//ki.rWV
^6 BAI
tht sì hégna , h^iinatirc. — Celui ou celle
qui tient éei bams et des étuves pour le
public. Sntfaiuoio ; hognajuoio •
BAIGNOIRE . s. f. Cuve faite pour
J rendre le bain. Tinc\jia j bagno ; tino da
asnjrsi ì huca del bagno : mastello. — Bai-
gnoire ou Cuve ovale , T. d'Hor.grieurs. La
poele iin% hquelle on fait chauffer l'eau
d'alun ) et le suif pour l'apprêt des cuirs.
Trvosolo.
BAIL , s. m. Au pluriel , Baux. Contrat
par lequel on donne une terre à ferme, uu
une maison à iou?;^e , ou l'on prend à D.ii'.
[Aâ^tto ; Imtr.'^-iint». - fi^. Cela n'est pas de
tnun bjlli cela est arrive dans un temps où
rien ne m'obligeoit à y prendre part, lo non
ci avivd inttreisz. — ti.iil d' 'mour ; contrat
«le m.iriacc. Contratto di matrimonio.
BAILE , s. m. Titre qu'on donne à
l'Amb..ssadcur de Venise .i b l'orte. Bailo.
— On le donne aussi dans (jnelqucs endroits
à un J.ÉRe RLiyal, Bailo ; Giudice regio.
B.AILLARD , s. m. 7". de Telr.tur. Bran-
card sur lequel les Teinturiers posent les
soies pour les îgouter. Barella da sgrond.:r
"bÀILLARGE , s. f. Trévoux. Espèce
rf'or^e qui cruît en Anr.Oiimois. Specie d^or^o.
BAILLE , s. m. T. de Mar. Moitié ne
tonne.ut en forme de baquet. On y met de
l'eau douce pour l'équipage , les éeouvilluns
Jour rafranciiir le canon^ etc. La metà d*una
otte.
BAILLE, ÉE, part. V. le verbe.
BAILLEMENT, s. m. L'action de bailler.
Sbadigliamento ; sbadìglio ; sbav^tiamento i
sbaviçlto. — 'I , de Oramm, Elijion , Eu-
phonie. V.
BAILLER , v. n. La première syllabe
est luiipue. Resjiirer en o'ivrjnt la bouche
extraordinairemt;nt , et invuîuntairement.
Sbadii,liare; shavigliare. - fig. S'entr'ouvrir,
être mal. joint. Aprirsi; spaccarsi.
BAILLER , V. a. La première syllabe est
brè\e. Donner , mettre en main, livrer. Ce
verbe n'est plus guère en usage dans le dis-
cours ordinaire; mais en T. de Prat. on dit
bailler à ferme. Affittare ; dar ad affitta.
— On dit, d.ns le style familier, vous me-
ta baillez belle ; vous m'en voulez f.iire ac-
croire. Ko/ me ne volete far bere. Voi mi
VoLte mostrar la luna nel po\\o ; far veder
il bianco ver il nero.
BAILLERESSE, s. m. Cdle qui baille à
ferme , qui passe un bai!. Il n'a d'usage
qu'en style de Not.iire. Affittatrice ; colei
the affitta . che dit a pteione.
BAU.l.ET, ad), m. Il se dit d'un cheval
ayant te poil roux , tirant sur le blanc.
Spelte dì color d* isabella*
_ BAILLEUL , s. m. Celui qui fait profes-
sion de remettre les os rompus ou disloqués,
les côtes enfoncées ou rompues. Colui chi
fa mestiere di rimettere a suo luogo le ossa
dislvgate.
BAILLEUR , s.m. Qui bâille, qui est sujet
à bAil'er. Colli che sbadiglia.
BAILLEUR,, s. m. T. de Prat. Il rie se
dit que de celui tiui baille, qui donne .'t fer-
me ; par opposition à celui qui prend une
lerme , et qu'oiï appelle preneur. Colui che
affitta ; che dà ai affitto ; affitta'ore.
BAILLI, s. m. tìflìcier Royal d'épéc , au
fiom duquel la Justice se rend dans l'éton-
«luc d'tAn certóin Kessort, et qui a droit de
commander la Noblesse de son district ,
lorsqu'elle est co.Vvoquée pour l'arrière-ban.
Home d' una carica in Francia ; Balio.
— Officier Rovai de Robe-longue, qui rend
la justice dans i'e'rendue d'un cer'.'in liessurt ,
•t dont les aprfllations ressor'issent immé-
*-temcn( au Parlement. Podestà ;. G';dìce
regio ; B.lo. - Il se dit aussi i.'nnOfiic^er
de Ri/be-lonpue, qui rend là Jiit'ce au n>'m
i\m Signeur. Podestà; Bailo ; Bali. - Oaiis
rtVdre de Mie , Chcv.i'ier 'evètu d'uno
difiiv'^ qui le mc( au-dessus dc.s Comman-
deurs , et q'ii lui donne le privilège de perter
li (ìiani'Cfsiw. Btil i Balir»,
B A J
BAILLIAGE , s. m. 'rribunal composé de
Jujtes , qui rendent la justice au nom du
BalUi. Magistrato che amministra la Giusti{'a
a nome del Bali. ~ Certaine étendue de
pays , qui est sous la Juridiction du Bailli.
Podesteria ; ballato \ distretto della giurìsdi-
lìone d-.l Bali. — Il se dit aussi , de la mai-
son dans laquelle le Bailli ou son Lieutenant
rendent la Justice. H Tribunale del Bali.
• BAILLlSTRE.s.m. T-ic^iirM^. Vieux
mot. V. Tuteur ou Gardien.
iiAILLIVE , s. f. La lemme du Bailli.
La mcslie l'el Podettà , del Balio.
BAILLON , s. m. Ce qu'on met dans la
bouciie d'une personne , puur rcmpcc'ner de
parler et crier ; ou dans la gueule d'une bête,
pour l'emi>échcr de mordre. Sbarr.i. Le peu-
ple dit plus volontiers , Mordacchia.
BAiLLC'NNE', ÉE , rart. V. le verbe.
— l . de Blason. "Tout animal qui est repré-
senté avec un bâton entre les dents. Colla
sbarra.
BAILLONNER , v. a. Mettre un bâillon.
Porre in b,.cca una sbarra.
CAILLOQUES , s. f. pK T. de Plumas-
sicrs. Nom des plumes mêlées de plusieurs
couleurs Piume di vari colori.
BAU, LOTTE , s. f. T. de Mar. C'est un
seau. KaUiuolo.
BAIN ,' s. m. Eni ou au^re liq.ieur , dans
laquelle on se met ordinairen-.ent nu , soit
pour le plaiiir , soit pour la santé , et oi'i \'^r\
demeure un tems convenable. Bagno; bagni.
Prendre un dei-ni-bain ; ne se mettre dans
l'eau que jusqu'à la ceinture. Prendere un
me-^o bagno , il semicupio. — Bain , se
dit_ de la cuve où l'on prend le bain. V.
Baignoire. — T. de CHymie. Liqueur ou
sub. tance dans laquelle on place un vaisseau,
pour faire quelque d'gestion , ou distillation.
Quand un va'sseau est exposé aux vapeurs
de l'eau bouillante , on dit qu'd est au bain
des vapeurs. Bagno. Quand il est dans le sa-
b'e, on dit qu'il est au bain de sab'e. Ba°no
secco. - On ap -elle aus-.i bain-marie , l'eau
bouillante dans laquelle on met quelnue va-
se , pour faire cuire les viandes et les au-
tres 1 hoses qui y sont. Bagno maria. - Er
dist'llation au bain-marle , celle qui se fait en
mettant dans un vaisseau plein d'eau chau-
de , qui est sur le feu, le va.** ot'i sont les
matières qu'on veut faire distiller. Diitilla-
ijune a bagno maria. — B.'lns , s. m. til. Eaux
n uure'Iement chaudes , où l'on va se baigner.
Bagni ; terme. - Appartem-Mif des'iné pour
se baigner. Bagno. - En çénér.l , il se
prend , chez un grand nombre d'arMstes ,
pour les liqueurs et pour les viiss^aux dans
lesquels ili donnent quelques préparations à
leurs ouvraKes. Bagno. — Uva, en An-
gli terre , un Orrire i|u'.>n aiinclle l'Ordredîs
Chev,, iers du Biin, L Ordine de' Cavalieri
Bagnati. - T. r/£ Mnn/i. Etre en bain , c'est
être en:ièrement fon.lu ; ainsi on dit , de l'or
en b in. Bagno. - Terme de Dégraisseurs et
de Teinturiers. La li'pieur imprégnée d'uri-
ne ou de substance col r.-nre qui est dans
la" chaudière. Bagno. Vieux bain. Bagno
stracco.
BAJOIRE , s. f. Médaille ou monnoie qui
a pour cfïigie d -ux têtes de probi , qui sem-
blent être appuyét-'S l'une sur l'autre , telle
que l'on en voit de Louis et de Ci'Ioman,
de Henri IV, et de Marie de Médicis, Aft-
daglia con due reste soprapposte.
BAÏONNETTE , s. f. Espece de poignard
ou de long coute.ni pointu , que les soldats
mettent au bout du fusil. Baionetta.
BAIOQUE ou BAJOQUE , s. f. Petite
mnnni'le en Itili». Baiocco.
BAJt )U ou BAJON , s. m. Terme de Ri-
viere. La plu. haute des pl.mches du gou-
vernail d'un bateau foncer. L'asse superiore
del t-m:>re.
BAJCIU , s. f. Partie de la tête du cochon ,
nul s'crcnd depuis l'œlju.nu'à la mâchoire.
Griffo : e ffo; muso ; er„rn„ di porco.
BAJOVERS , ou ÎOUILLIEKES , s. f.
pU L«s «iici de m»$ono(.:ic qui revêtissent
BAI
l'espace ou U chambre d'une écluse fermée
aux deux bouts par des portes ou des vannes*
HAIRAM , s. m. Fête solemncl'e chez lej
Turcs , à b fin du Uamad.-'n , qui est le
tems de. leur jeune. // Bairdm.
bAI^E , ÉE pnrt. VMe verbe.
CAlSEMAiW , s. m. Homm<-:se que le vas-
sal rend auiieîpncur de Fiet , en lui bais.int
la main. Baccia-nano. — Au pi. Complimen.î» ^
recunimandatîon. Bacclamcnto ', osseyiiu ; f
os.tctvanXii. Ce mot est féminin dans cotte '
phrase du style tsm. A belles baisemains,
pour dire , avec soumission et supplication, a
m.cni a'-unu,
liAIitIMENT, s. m. Action de baiser. II
ne se dit guère que ce ra..tion dj baiser
les pifd> au Pape. Bjciamcato y bacio,
13A1SER , V, a. Apf.lic|uer sa bouche ou
sa joue sur le visage ou sur ta main de quel-
qu'un , par amitié, par amour, par civ'li:é >
par respect. 11 se dit aussi en pariant des
choses sur lesquelles on applique la bouche
en signe de véncrjcion et de respe^:r, iiacU-
n ; imprimer huci. — Baiser. T, de Odcn*
Il exprime le cont et de deux courbe^ qui
ont le même rayon de développée. Uuu-
lan , et quelquefois hacturc. — Baiser les
mains ; saluer une personne , soit en pré-
sence , soit en ybsence. Je vûus buise les
mains. Le bacio U mani\ la riverisco ; me U
raccomando. — On dit en plaisanterie , je
vous baiie les mains > pour témoigner à une
personne que l'on n'approuve pas ce tiu'elle
dit. yi son servo ; datela a bere a chi vu-
lete. — On dit fig. de certaines choses qui
se touchent , qui se joignent , qu'elles se
baisent. Si combaciano ; si toccano.
l'AISER , s. m. Action de celui quibaise.
Bacio ; baciare ; bascio. - On dit pruvdb.
Baiser de Judas; le baiser d'un traître, iiac^a
di Giuda ; bacio di traditore
BAISEUR . EU.SE, s. m. et f. Qui se
plait h b.iiser , qui baise volontiers. Bada-
tore ; baclat.lce ; che si diUtta a dar baci,
BAISOTTtR . V. a. Baiser souvent. Ba^
clucchiare ; baraccare.
BAISSE, s. f. Déchet. II se dit des espè-
ces ou des papiers Koyiux commerç.ibles ,
qui tombent au-dessous du pr x qu'.ls av.iient.
Discredito , calo deilc monete , vieUctl 0
sc'itturcdi co7r.meT\iu.
BAISSE', ÉE » pnrt.V. le verbe. - Don-
ner tète baissée. Façon de s"--'^^primer dont
on se sert en piiiLin*- de ceux qui vont iinr-
diment, courat^cuiement au combat. Dar dì
Cij^-^Q i affrontar .'."dit aniente il nimico ; sca-
gliu'ii ; avventa si\ venir addosso a! nimico,
— Il se dit nu^/>i d'une personne qui se porte
a qu'.'lq'je chose avec résolution. Volonté-
rosanente ; arditamente ; acremente ; yi^'o»
/C'amante..
ìiAiSStR, V. ,T. Abaisser, mettre plus has.
Abbassare; cacare \ Fori,là ; bastare. - Bais-
ser la voix , parler plui bas. Parlar più pla-
no i abbassarla voce. - Baisser les yeux ;
regard'jr en bas. Abbassare gli occbi\ bassar
e'i occhi in terra ; chinargli, - Baisser la
miin a un cheval ; ()rjusser son cheval a tome
bride. Spinnere , spronar un cavallo^ accio
co'ra a tufa briglia , a tutta ca'-riera, —
Baisser l'i reille ; se décourd^er. V. — fig.
Bjis»er \d lance , baisser pav-T jn devant quel-
au'im , c'est lui céder , lui déférer. Calar la
Aj/7Ji.ra : cedere. - Bai»ser la vi^ue. Terme
d^Agricuh-.ire. Lier les branches tarllées à
l'éch.ilas. Torcer la vite. - v. n. Diminuer ,
devenir pku bas, plis fuible- Decrescere ;
calare ; consumare \ diminuire ; scemare ; rff-
c/inare. Ainsi l'on dit ; La riviere baisse,
Uacque del fiume s^à calano^ setmano. Le
jour kiisse. // sole tramonta ; Il giorno presto
lecìina. Lt vue commence à lui baisser. Co-
mincia a tndebol' ."sii la v'sta — ( in dit tiue
du vin baisM.- , qu'il a perdu de la forte. l 'ino
che passa. Ou'un vieill -rd baisse ; qu'il s'if-
faiblit for$ les ji-urs. Egli casca fra le v^-c-
cbie. Qu'un mj' de b-iis-i*» ; qu'il empire.
Peggiorare* - On dit que la mec hausse et
BAL
fcsìsse deux fois le jour : qu'il y a deux fois
par io.ir ll.ix et r^tl'i.x. it man cnscù duc
vuttc ù glu-nu. — Baisicr se dit aussi en var-
iarli du ciiemin q:i'ùn lai: en desceiidaiit lelong
de quelques tivicres , et princiudlement le
long de la riviere de Loire. AnJjr lungo un
fiume. - V. réc. Se courber , s'incliner.
AHasi^rsli curvarsi ; fUgarù.
BAl>iIER£, s. t. Le reste du vin quand
il approche de la lie. Funal^i'.olo dcila hotte ;
ionjjccto ; raiduo di vtnu.
B.\l:>bOl<i,s- m. pi. T. de SaUnci.C'eit
le nom qu'on donn-2 aux rése:voirs ou ma-
jasin. d eau. Sertaioj d'acjua.
BAibURE, s. f. L'endroit par lequel un
pa.ii en a touché un autre dans le four. Or-
Uccio, attaccatura di duc pani nd forno
BAlVE , s. m. T. de kU'.at. Trév. Faux
Dieux di-s La^on» ld"iàrrcs , qu'ils adorer.;
comme l'au.eur de la lumière et de la dia-
leur. Haio , Dio de' Laffoni.
BAJU.-E , s. m ï". d'riiit. Moi. Omcier
de !a Cour , d.uis l'Empire Grec, ria'iule du
Royaume éq.uvaut à Protecteur en Angle-
terre, et à Récent du Royaume en France-
£ajuLO , o sia U-tsente.
I BAL.s. m. AssemM;j pourdins'?r.Bj/ o,
festa di ba ".o î tresca ; tra tcnlmcnto dt l-ai.o.
- On appelle la Reine du b:.\ , celle a qui
on donné le h.il , et qui en lait les honneurs.
La H.:cma dd haUo. Et Roi du bal , celui
^ui enîaitles honneurs, et qii danse le pre-
mier. Rc de: baiiu.
BALADIN' , INE, s. m. et f. Ce mot
si-.iihait autrefois tout danseur de theàrre.
Il" ne se dit |.'.us guère que pour S'gnificr un
farceur , une f.rceuse. Êatlcnno ; saltatore.
BatlcT'na ; sahatricc
BALADOi lE , adi. f. 7. d'Hist. Nat.
La dau^e babdoire éioit une dan»e indé-
cente en U'd^i les oremiers iu.ir» de l'an
et le premier iour de Mai. Specie di dan^a
osc--'}â fTothi:a da' sagri Canoni.
BALAFRE , s. f. Bles.jre faite au visa-
ge par une arme tranchait e. Sjre^iu ; sci-
rigiiia ; ras"iu /atto autrui sul viso. - Ci-
catrice qui reste quand la blessure est gu'-
fie. afregio ; frego ; catenaccio ; sh:r :Jc.
BALAr.^t se dit au. si , popu!a'r,m.-nt ,
de certain; accrocs qui se f.jii p^r actidsnt
sur les habits. Attaccatura ; sdrucitura; strac-
ciatura.
K.Al.AF^E , is, part v. le verbe.
BALAFRER , v. a. dlesser en la sant une
ba'..frc-. sfregiare ; far un taglio nel v'so.
B.ALAl , s. m. In trament s-rvant a net-
toyer , à ò;er 1 s urd.ires d'une rue , d'une
chambre, d'un cabinet. Scopa \ granata. ~
fiï. Kôtir le balai; mener une vie obscure
e: peu ai>ce. Menar una vita stentata-, fi-
fere sottilmente , far y'ta itret a. — .Mener
une vie qui tient du libertin i£;e. Menarono
«"•/j a! manto iìjsouta; viv:re un po' tr..ppo
alla Ubera, - Avoir été long-tems dans
certains emplois. Essere stato lungamente in
un -mp-eso. - T. de Fauc. La queue de
l'oiseau Coda. - Baiai , T. de Cliirar. tJrosse<
cu vergcttes de l'estomic. Spanali del sto-
B^LAIS , ad"), m. Rubis ba'ais. Sorte de
rubis de couleur de v n fortpaillet. Ba'a^cio.
BALANCE, s. 4. Instrument dont on -e
sert pour peser , corn osé de deux bnssins
suspendus à un Ûéau. Fi'anc-a. - fig. l'at-
tention avec laquelle on pèse dans son esprit,
les rai'ons qui se présentent pour et contre ,
lur un s i:è*. Esame giunto , r'goroso , minu-
to. — .M tre en balance les raisons de p ir'
et d'autre. Fesa'c ; bilanc'are ; csam'n r 'e
ragioni d'ambe le parti ; conside'a'e , sctnd i~
glta'e i compattare ; disaminar minutart'nte.
— Mettre dan, la b.ilance, examiner en c:)m-
\)5tinr. Adigua'-e ; Fa^apona^ una c sa con un*
altra. - Mettre din, la b 1 nce les actions de
deux gr.'nd> hommes, ei f:.ire le par.'Iele.
Pesare nella mdisima bilancia. - Faire n.ri-
cher la balarce ; f.-.ire qii'une personne ,
qu'une chose, qu'une co.t idération l'em /orre
<ui l'autre. Dur U tracollo , •'/ trauo alla
BAL
hì!an£Ìa* — Etre en balance ; être en îUïpens,
ne savoir quei parti , quelle réiolation on
doit prendre. Essir in sospeso ; esser in du-
biû ; non sapen a quai partito risolvzrsl. —
On dit qiùioe chose tient l'esprit en balance ,
poiir dire qu'elle le tient irrésolu et en sus-
pens ; et ca pcrljnt d'un combat où la vic-
toire a été long-tems dispucée de part et
d'autre j on dit que la victoire a été long-
tems en balance. La vittoria restò lungamente
in sospeso. — Balance , en terme de Com-
merçons, signilie l'état rinal , ou la sjldedu
livre de compte, bilancio. ~ tìdlauLe du com-
merce , se dit aussi du résultat général du
cu.Timerce actif et passif dan^ une Nation.
Bilancia di commercro. — La Bdlince e>t
aussi l'un des dovize Stanri da Zodiaque.
Lóra.
BALANCE*, s. m. Pas de djnse où le corps
se baLnce d'un pied sur r^uireen *ems égaux.
PdSio Idanc'ato. Plusieurs emploient le mot
francali, etdi.enc, balansé.
hALANCE". ÉE , p..rt. V. le v?rbe.
BALANCEMENT . s. m. Mouvement par
lequel un corps penciie tantôt d'un côté ,
tanto: de l'autre. Barcollamento \ tentenna-
m,:nto ; il dondolare'
BALANCER , v. a. Tenir en équilibre.
Contrappcsare ; tener In bilico , in e-yiilibno.
— faire r,-?r quelqu'un haut et bis sur une
brandiUoire. Dondolare ; muovere in qua e in
/.i, SU e giù. — fi&. Examiner , considérer
d ns une chose» dans un sujèr , les raisons
q.ii iont pour e; contre- H Vj-ic/ar^ ; pesare j
esaminare le ragioni d^nmhe le parti, — T.
de Peint. Mettre une sorte d*équilibre dans
leji grouppes , de façon quM n'y a;t pas uii
coté da t.'bieau plein de ngure>; ^ tandis que
l'autre est vuide. Comp.irtlr le jijnre. — et
on dit qu'une ridare est b.ilancée , lorsque I. s
membres sont disposés avec é;[ai! bre , rela-
rivemunt au centre de gravite. Posa bene.
— T. de .Maijye. Balancer la croupe au pas
ou au trot, sed:t d'un cheval dont U croupe
dandine à ses allures. Dim:nar la groppa ;
g'n::ellare. — T.de telerie, ie dit d'.me bète
qui » chassée des chiens courans , estUisée,
et vac'tle en courant. Barcollare, - On le
die aussi d'un lévrier .quand d ne tient p.-s
la voie iuste, et qu'il va et vient à d'jutre;
voi^i. Verdcreil sito. — fi^. Etre ensuspen>,
irri.olj , incertain , inde:erni:né ; hésiter.
Esser in sospeso « in dubbio i star in fo'se \
esitare i esser irresoluto ; non saper a jual
patitj risolv.rû» — v- r. Se penc'ier en mar-
cha;it tintât d'un côté » tantôt d'un autre.
Ciondolare , barcot'are ; tracollare i ondeggia-
rei andar a onde. — Se fair^ al'er iiaut et
b s d .ns une brandilb're. Altalenare. - On
dit d'un oise;iu de proie, r\.C\\ se b.<hnce ^n
Pair , qj^nd il se tient sj;nenda en l'air ,
s ns remjer les ailes. Sril are con raie.
BALANClEii , s. m. O.ivrier q.;i fait les
di,iére:is instrumens dont on se sert d?r.s !e
co nmercc , pnur peser to-atcs sortes de mar-
ch-,ndises. B Unciajo. — Pièce d'horloge ,
qui par S'in balancement , rc^le I2 m.>'.ive-
me;it de l'horîoge. Tempo d^oro'og-o. Quel-
que:-uns diïent aussi R'\inclere. - M.ithine
avec Uqaelie on monnoie des pièces d'or ,
ji'wrgent et de cuivre » des me(!..i!!es et des
jettons. Cattellerto da stampare i bila,
— f . de Mécan. Ce nom est donné c^
némen'^ à toute machine qui a
me.it d'.'S ill^tlon, et qui se'-t ouàraLmtir,
01 à réderje mouvement des au'res par-
ties. Bilanc'cre. — B.ilancior de compas ou
de boussole. C'est un double cercle de lai-
ton , Dar lequel l'affiit du dedans d'une bous-
sole -s^ tenu en équilibre. So^cgnud-' bussola,
o compi'so niut'co. - B.-Inciers- T. d'in-
sectol. On donne ce nom à de petits filets
m btle^ terminé . uar un bou'on , qui se trou-
V nt à [\inî':ie des ailes d.^ì mr. i;hes et de
tous 'esnisectes à deux a-'es. Gli aire. l.
BALANCiNE>.oxVÂL^NCNES.s. f.
pV T. d: Ma-, M nceuvres qui descendent
d -s b.rrcs de hun*s et des chonquers , et
tui vieimeut former des branches sur tes deux
BAL 77
bouts de la vergue , pour la tenir en bal.in-
ce lorsqu'elle est d^ns sa situation naturelle ,
ou pour la tenir hdute et basse , selon çi;'il
est à pro.ios. ManiigUe,
BALANÇv)NS , s. m. pi. Terme d'acon,
^ ri.st. dans le Languedcc. Petites pièces de bois
I ë€ sapin .débitées en peut. A-^siccelle diabete,
I BALANDRAN ou BALANDRAS. s. m.
Espèce de casaqu-^ de campagne , dont on se
serv.TÌt aui-refois. Valaidrano ; gabbano,
BALAND.1E, V. et dites Bebndre. Navt
co Si ditta.
B.àLANITE, s. f. T. d'Oryctol. Gland de
mer pctriré. Ualantte.
BALA.NT , s. m. T. rfs A/ar. Partie d'un»
m mceuvre qui n'est point h.ilée. Manovra y
0 p.iree d' manovra non impiegata.
KALANUi.s. m. T. i'^nat. Gland delà
verse. V. Gland.
BÀLAOU , s. m. T. «f'A'jf. njf.Peiitpois-
son de la Martinique , c.xi client au goût , et
ma! décrit par les Auteurs. Spezie dl sardella
della Martinica.
B.^LASSE . s. f. Trév. Couette de lit
formée de la pai'Ie d'avoine , enveloppée
d^ns de la toile. Coltrice ripiena di paglia
B.ÂLÀSSOR , s. m. T. de Comm. Etoffe
des Indes Orientales, faite d'écorce d'arbre.
5( ffa Indiana di scorta d'à hero.
BALA rS , s. m. f de mar. Amis de cail-
loux et dt s.ble que l'on met à fond de cale ,
potir que le vaisseau entr.mt dans l'eau, par
ce poids, demeure en 3%,\e-it.ïayoradi futre.
BALAfAS, s. m. 7". de lioian. Grand
arbre de l'Amétique , qui sert aux gros ou-
vrages. Sorta d'albero dell'America.
BALAUSTE, s. f. Fleur du grenadier sau«
vare. JSa a.i ito ; balausta.
BAL.AU's MER , s. m. Grenadier sauvag»,
M-Jagrano sa'.vatico.
B.-iLAYE', ÉE, par-.V. le verbe.
BALAYEE , V. a. Oter les ordures d'un
heu a\ec un balai. Spa-rtare ; scopare i net-
tar eon la scopa.
BALAYEU< , EUSE , s. m. et f. Celui ou
celi -' qui b lave. Scopatura : che scopa.
BALAYURES , s. f. pi. Les ordures qui
^Tit été amassées avec le bjl.i. Spanatura;
1 tm^nd \ia ; lordura ; marame ; Scoi atura,
— En [. de 7tler. l'iusieuri choses que 1,1
"pTiefe sur les bjrds , commela mous>e, etc.
Sp : g i de' mare; madame.
BALAZt'cS . s. f. pi. r. de Comm. Toile»
decu'un q,ii se fabriquent à Suratte. Bamba-
gine d: Sura:: lette buia7ee,
BALBUrif, ÉE, part. V. le verbe.
BALBUTIFAMtNT ,s. m. L' cti^n de hal-
b l'ier. I.e défaut d'organe qui f.i; balbutier.
/ bi'b t ire; balbui'e.
BA tiUfIE.<, V. n. et quelquefois actif,
( ■ e T se prononce comme un C. ) Pro-
no n ter imparfai'enient , rn hé it.-nt , en ar-
ee pein?. Balbetta e ; babuiyire;
'ngue-iare : citgottare ; UnQuet*
hnl:.
ta -e ; tartagliar- ; f-a'h stire ; trogitare , bal-
hetiicare; ha'eutir:; ba.botire; scilinguare;
frammetter lingua in fave'.'ando. - fig. Par-
ler sur quelque su; t e mfusément et sans
conn.iisspnc^î. i a-bugii^re -.par'ar Inettamente.
.BALBUZART. >. f. T. d'Omithol. £5-
neced'oise u de pr lie qu'on a pLcé parmi
Ali aigles quoiqu'il n'ui ait dì le port ^ ni la
Ih iure , ni le voi. Un l'a nommé aussi s\%}e
' D "^^^ * '^''opecherot ou corbeau pêcheur en
. Biu-^astne. Falco pe t catare , vulgairement-
i Aquila ptscatrice , a^L listra , aquila marita.
BALCON , s. m. P.;;ite terrasse e-.salllie,
attachée à un bà lient . environnée d'une ba-
, lus rde , et iur laqueM-? on va prerd'e l'air.
Sporto di caia, baicene. Et quelque pa'-f ,
verone ; ballatoio ; Pogi'iiiolo. - GriHe de fer
qu'ou me. à une fenètr-- , qtjoi :ìu 'il nV ait au-
cun? sailhe. Ferrata; Fe-r'.tta.— T.de Mar.Ga-
'enjs que l'on faitau derrière de certains vais-
'ea y . pour l'i rnem > it ou :iour la commodi-
té. i„ '.;, .m^-'He fns.<Jerâ\;\^.Ba>coni;gaUerU.
B ^LD AQUIN , s. m. Dais qu'onp<.rte sur
le Saine S,icienien( iàos les (racciswiti , «•
yt BAL
sur la tête du Pipe dans certaine» cérémonie».
Ce mot est pris de l'Italien, haldachimo ,
C<n'ett luère d'us.ije en Fraoçais , que pour
an ouvrage d'Architecture, qui est orné de
colonnes , et qui sert à couvrir l'Autel
é'une Ejlise. On dit aussi , lo baldjquin d'un
citaùlque , et un lit à baldaquin. Ba^dac-
BALEINE, s. f. Poisson de mer d'une
«randeur extraordinaire. liaUna ; cet» , or-
ti. - On appelle aussi baleine , une corne
pliante et forte, tirce des tenons ou b.irbes
«le la baleine. Ouo <ii baUna. - T. d'Astron.
Constellation de rhémi>|.hèr» méridional. La
baltna.
BALEINEAU o« Balenon , s. m. Le
petit de la baleine. tinUna i-u-rane.
BALENAS, s. m. Membre f,énital de la
baleine inile. On prétend que c'est le seul
poisson qui ençendre comme les animaux ter-
restres. Membro dtlla balena.
BALE!> TRILLE , s. f. I . de Mar. V. Ar-
balestrille. , „
BALtVRES, s. f. pi. T. d'Mrch.t. Ce qui
passe d'une pierre près d'un ioint dans la
elouille d'une voûte , ou dans le parement
d'un mur. Risalto. - T. de FundcrU en grarid.
Inégalités ou'on apperçoit sur la surface des
pièces tondues, et qu'il faut reparer ensuite.
£ave.
BALI, s. m. ou Balie, s. f. Langue
9av.mte , dans laquelle sont écrits les prin-
cipaux livres des Bramines. ^Lingua la cui
tono scritti 1 princifall libri de' Bramini.
BALIN , s. m. 7. d'Econ. riijt. Grand drap
<|ui reçoit le grain dans sa chute quand on le
vanne , ou qu'on le crible. L:n\tiolo da rice-
rtrc il ir.mo elle SI monda.
B ALINE, s. (.T. (i< Comm. Sorte de grosse
ëtoffe de laiiie , qui sert à faire desembalages.
BALISE, s. f. Pieu, fascine , tonneau ,
eu autre m.irque que l'on met à l'entree des
ports ou à l'embouchure des rivières , et au-
tres lieux, pour montrer les endroits ou il
y a du péril. Segnale ; rasa da indicare i
pericoli. - Espace qu'on doit laisser le long
des rivages des fleuves et rivières pour le
lialag* des bateaux. Viottolo nelle rive dei
fitimi , perche si possa tirar Val^aja.
BALISER , V. a. T. de Marine. Mettre des
fcilises sur une passe. Metter itinali per indillo
Jt pericoli.
BALISEUR, s.m. T. </«/ì/v.CeUi! qui est
chargé de veiller à ce que les riverains laissent
dix-huits pieds sur le bord d'une rivière , pour
faciliter la navigation. Soprintendente del
viuttolo praticato iulle sponde , per facilitarne
BALISIER,' s. m. Plante des Indes, dont
les semences sont si dures , qu'elles peuvent
servir de balles i mousquet. C'est une espèce
«le roseau , dont les feuilles s-rvent quelque-
fois à envelopper la gomme Ele.-ni, et à f^ire
des «iib^is. f^fi-ia d'India.
BALISTAIRE, s.m. T. d'Hist. anc. Offi-
cier chei les Romauis et les Grecs, quiaviit
loin des armes et machines de guerre. Baiis-
Urio , 0 sia eolia che aveva la cura delle
0rmi, e macchine di guerra.
Baliste, •. f. Maclme de guerre en
«sage chci le> Anciens. Ou s'en servait dans
les sièges pour lancer des pierres , des torches
jUumées, et autres matières combustibles.
Balista ; balestra ; halcstro ; lombarda ; man-
mano ; trabucco.
UALISTIOUE, $. f. T. ^t M«A<oj. Scien-
ce du mouvement des corps pesans ietés en
Fair , suivant une direction quelconque. Ba-
Ustica.
BALIVAGE, t. m. Marque des baliveaux
oui doivent être conservés. Segno che si fa
Ju' ^uercluoli che si debbono conservar,.
BALIVEAU , s. m. Jeune chêne réservé
dans la coupe des bois taillis. Porina ; quer-
tiuolo riservato nelle jore.-tc perch'i cresca.
- Baliveaux au pluriel. Perches ou autres
bois auxqticU les M.'çons attachent
BAL
plusieuff lei uni «ur le» autr«f. Siili i Ai'
telle.
BALIVERNE , s. m. Sornette , discours fri-
vole et de peu d'importance. Il est fam.
Ciarla ; baja ; pappolata i chiacchiera ; frot-
tola ; ineUi!.
iSALlVERNER, v. n. S'occuper de bali-
vernes. Beffare ; frasehesiian ; Jrottolarc;
chiaccklerare . seiocekegglare.
BALLADE , s. f. Espèce d'ancienne poe-
sie J-rançoise , par couplets faits sur les mê-
mes rimes, et qui hnisseiit tous par le même
vers. liallata.
bALLARlN , s. m. T. de Fauconn. V.
F.uicon.
BALLE, s. f. Petite boule petite pelote
ronde , faite de rognures d'étoffe , recouverte
de drap ou de feutre , et servant à jouer a
la paume. J-'alla. - On dit au jeu de paume,
la balle la perd , la balle la gagne , pour dire ,
que celui qui a joué la balle , a perdu ou
gagné la chasse. La palla perde , la palla
guadasna..- On appelle enfant de la balle ,
les eiifans d'un Maître de jeu de paume ; et
fis. tous les enfans qui embrassent la profes-
sion de leur pere. Fisliuolo che abbraccia
la professione di sua padre. - ng. Prendre la
balle au bond ; se servir de l'occasion. Aspet-
tare ; ou prender la palla al bal\o. - A vous
la balle ; c'est à vous i dire ou .i faire quel-
que chose ; c'est vous que cela regarde. loeca
a roi. - Balle se dit aussi de petites boules
de plomb , don; on charge cert/ines armes
à feu , comme mousquets , arquebuses et pis-
tolets , etc. Palla di piombo. Balle ramee.
Deux balles attachées par un (il de fer. /'.a//«
incatenate. - Balle se dit aussi du boulet
dont on chai ge le canon , mais ce n'est guère
que d.Tus ûs phrases suivantes , Canon char-
ge à b.ille. Cl- canon porte vingt-quatre livres
de b.ille. 'V. Boulet. - Balle d'avoine,^ c'est
la petite enveloppe q»i couvre immédiate-
ment le grain de l'avoine. /'u/j; loppa; Lolla
vesta, siiselo dell' avena. - Balle, gros pa-
quet de marchandises , lié de cordes , et en-
veloppé de grosse toile , pour être traasporte
d'un lieu i un autre. Balia. - On appelle
marchandises déballes , celles qu'on »nvoie
en balles , et qui sont ordinairement de moin-
dre valeur que les autres. Mercanzie di balla.
- On dit fig. et par mépris , de toutes sortes
de choses de peu de valeur; ce sont des rai-
sons, des nouvelles de balle. R.Jsio'11, nuove
di pla^yi. ~ V>ì\\k y T. dlmprira. Instrument
débuts en forme d'entonnoir , qui est rempli
en dedans de laiive , recouverte d'une double
peau de mouton , et avec lequel on touche
les fermes , après l'avoir trempé dans de l'en-
cre , en le tenant par une longue poignée.
Uaiio.
BAI.LER, V. a. Danser. Il est vieux. Ba/-
lare ; dannare. - Aller les bras ballaBS ;
marcher en Lissant aller ses bras suivant le
mouvement de son corps. Camminar colle
mani spenTotoni u ciondoloni.
BALLET, s. m. Danse figurée , et coii-
certée entre plusieurs personnes , qui repré-
sente quelque sujet particulier. Balletto ;
ballo Jigurato. — Espèce d'Opéra qui n'est
point une Tragédie , et où la dense fait la
principale partie. Spe\ìe di burletta.
BALLIN, 5. m. T. de Comm. Dans la
Guyenne c'est le syn. d'Emb.ilaee. V.
BALLON, s. f. Vessie enflée d'air, et
recouverte de cuir, dont on inue en la frap-
pant ave* le poing ou le pied. Pallone. — En
général , on donne ce nom à tout corps fait
par art , dont la ligure est sphéri<jue ou à peu
près , et qui eît creux , de quelque matière
ou'il soit composé , et à quelque usage qu'un
l'emploie, t'alia ; pallone ; gloio. - Enflé
comme \\n bjllon ; se dit fig. d'un glori
Pallon da vento
sorte de vaisseau
se sert pour aller sur les ll-'uves et 1 _
pays de Si.im. Peut-être c'est la même tho
que /•a'niere ou Ualoniere des Italiens. - ',
Chymic. Gros matras, ou hi
*.; \(ii iif,. ,1 LUI ^iijiiciiA.
ronfaniigoll. - Ballon ,
plusieurs rames , dont un
bsuliM de leatt óshtlMuli , f uand ilt m Cwat | qui «cft de récijiieBt daM «uulfuei opécitiviis
BAC
ckyiiique». Boccia. - Zìi T. lit Poitrît et ié
Verrerie. Mottes de terre pretesa être misée
en oeuvre. Pastelli da Jormar le padelle »
BALI.ONNIER, s. f. Gr. Voc Ouvrier
qui fait des ballons. Colui che fa , e rende
ip.illoni.
BALLOT , "s. m. Gros paquet de meuble»
ou de marchandises. Ballerà ; balla. - O»
dit fig. et fam. Voiîa votre vrai ballot ; voilà
ce qui vous est propre ; voilà votre vrai fait.
Ecco il fatto rostro.
BALLOTE , s, f. V. Marrube noir.
BALLOTTACE , s. m. Action de ballotter.
BALLOTTE', ée , part. V.son verbe.
Il ballottare ; ballottaricne.
BALLOTTE, s. f. Petite balle dont ob se
sert pour donner les suffrages , ou pour tirer
au sort. Pallottola ; siiffracio ; ballotta.
BALLO riER, ÉE, part. V. son verbe.
BALLOTTER, v.n. Se servir de ballotte»
pour donner les suffrages , ou pour tirer am
sort. Il a peu d'usage en ce sens. Ballottarci
mandar a partito , a bossoli , e ballotte. On
dit tig. i l'actif, ballotter quelqu'un , se jouet
de lui , le tenir long-tems en haleine , le ;
renvoyer de l'un à l'autre, sans avoir envie
de rien faire pour lui. Far alla pallad'uno. —
Discuter, examiner quelque chose. V. ce»
mots.
BALLOTTIN.s. m. TreVow*. Enfant qui
reçoit les ballottes. Oiiel ra!;a\\o che riceve It
pallottole quando si trutte qualche cosa in dtll»
'crazlonej che raccoglie l su^ragj.
BAlNE'ABLE, adj. ïreVoKjr. Une ea«
balué.ible , eau ba'néable , celle qui est propre
poLU- les bains. Luogo ^ acqua propria per preiÊ^
der i bacini.
BALtMRES , s. f. pi. T. de Mar. Longue»
pièces de bois qui dans la construction d'un
vaisseau lui donnent la forme qu'il doit avoir.
On les appelle aussi formes. Forme.
BALOISE , s. f. T. de Fleuristes. Tulipt
de trois couleurs , rouge , colombin , et blanc.
BALLOTADE, s. f. T. de Manège. Saut
d'un cheval entre les piliers, «n jetant Ict
quatre pieds en l'air. Ballottata.
BALOTTfcS , s. f. pi. T. d'Agrlcult.
Vaisseaux de bois dans lesquels on met 11
vendange , et qu'on charge sur des che*
vaux. Bigoncie , o blponcluoli.
KALOTIN , s. m. T. de Jardin. Espèc»
de citronnier. P<3//orr:ncj; ballottino,
BALOURD , DE , s. m. et f. T. de mépris,
tiiii se dit d'une personne grossière et stupide.
Balordo -y babbaccio ; babbeo ; bsbbuassoi
sciocco ; scipito i stupido ; stolido ; scempiatoi
scemo ; Lsco ; molalo ; soro ; stordito.
BALOURDISE, s. f. Chose faite ou dite
sans esprit, et mal à propos, et le caractère
même d'un balourd. Batorderia ; balordag-
gine; hesiaggine ; tnavverten\a ; babbuassag»
fine ; scieceheiia ; scimunita/gire ; scempiai'
tine ; melonagninc ; pecoraggine; sghembo i
iiÂLSAMINE , s. f. Plante ainsinommée ,
parce qu'elle entre dans la composition d'une
sorte de baume. On la cultive dans les jardins,
à cause de la beauté de sa fleur. On l'appelle
aussi Herbe Sainte Catherine , la Merveille,
le Noli me temere Begluommi ; balsamina.
BALSAMIOUE , adj. de t. g. Quisedit de»
choses qui ont une propr'wré, une vertu , une
qu.ilité semblable à celle du kaume. Balsamico;
di b.,Uamo.
BALSAMITE. V. Tanaisie.
BAL^'E, s. f. T. de relation. Espèce de ra-
de.-^u en usage au Pérou. Sorta di latterà detta
baixa.
BALTAGI , s. m. T. d'Hist. mod. Sorte
de valets du serrali , occupes à fendre , scier
et porter le bois dans les appartemens, BaU
tapi , o servitore per le legna.
BALTEUS, f d'Archlt. Ceinture de II
volute lonitiue. Chiera della voluta ionica.
PALTRACAN, s. m. T. de Botan. Werht
•IcT.'rt.nrii-. Sojia d'erba che fanella l.i'tana.
' BALUiTRADE, s.i. Askcinklage i!t >l»
BAN
lieurs balviîtrei servant d'ornement oa de
clôture. Csncdlo] inferriata; balaustrata.
— Tuvite sorte de dôturo qui est a jour, a
hauteur d'appui. Balaustrata*
B.^LUiTKE, s. m. Sorte de petit pi!!ier
fsçonné.f(iî:'.:"r''o.-AsserribIaoede plusieurs
b'il.iitres servant de clôture ddn» une Eglise ,
•u ddiis une chambre. Cancello ; î-îJ :r^idta.
— T.d'Aichit. Le balustre du chapite.iu de la
colonne uniqje, est la partie du roviîcau tiui
fait la volute. Mole j e base suj-enure della
^BALUiTRÉ, ÉE, adj. r.Vv»v». Orné
d'une bjlustrade. Orinato ài balaustri,
BAL/AN, ad), m. Se dit d'un cheval noir
ou bdi marqué de blanc à un des piedi. Bal-
lano. — yjand le blaac est au pied droit
antérieur , on rappelle B-Uau de la lance.
Bai\ano dalla lancia. 6'il es: au pied gauche ;
Balian de l'éitier Ëaliano dalla sta fa.
BALZANE, s. f. i. de Maniée. Ces; la
marque du poil bUnc qui vient au.\ pied>nes
chevaux bai:,-ns, deiiais le boulet jusqu'au
sabot , e; qui leur a lait donner ce nom.
hal^ana. - baliane tachetée. Ballala capret-
taïa. BalL.ine près du montoir. Utl^ana del
montatuio. Ariel. Battano del piede della
lancia.
BAMBIAIE, s. m. T. d'Ornithol. Oiseau
Je l'Ile de Cuba. Uccello detto iamUaja.
BAAiaiN , s. m. Nom qu'on donne à un
tnfa.ìt. il est f.:mi:ier. Bambino; bambinello;
hambolo ; bamholtno-
BA.IBOCHADE , s. f. Nom qu'on donne
à certains tableaux dans le grotesque , dont
les sujets sont populaires , et d'une nature
basse, liambocciala ; amo'im
BA.MBOCHE, s. f. Marionette plus grande
qu'a l'ordmaire. Bamboccio ; fantoccio. En
p.irlant de figures peintes, on diroit aussi ,
atnorino. — Personne de petite taille. Nano ;
pigmeo ; çimmeo ; piccinacolo. — Sorte de
canne qui a des nœuds et qui vient des Indes.
Specie di canna indiana,
BAMtiOU , s. m. Arbre des Indes , de la
nature du roseau. Il pousse une si gr,mde
quantité de jets , et si pressés les uns contre
les autres , qu'ils forment des forets presque
impénétrables. Albero Indiano i cuirami no-
dosi e diritti comi U canne serrano a far
BAN , s. m. Mandement fait à cri public,
pour ordonner ou pour défendre quelque
chose. Bando. - Plus particulièrement , la
proclamation qui se fait dans l'Eslise , pour
avertir qu'il y » promesse de mariage entre
deux personnes, ou que quelqu'un va s'entta-
gerdans les Ordres sacrés. Bando ; di lincia
ii ma'.rintonio. — Assemblée de la Noblesse,
lorsqu'elle est convoquée par le Prince pour
le servir a la guerre. Bando.- Four à ban.
Moulin à ban , etc. le Four , le iMoulin au-
quel un Seigneur a droit d'iissujettir ceux qui
sont dans l'étendue de sa Seigneurie. Forno,
Mulino del Signore, del Feudatario. - Exil ,
bannissement. V. - Mefre un .Membre , un
Vassal de l'EmBire au ban de l'Empire ; le'
déclarer déchu de ,es dignités et de ses droits ,
et le proscrire. Dicliurar un Membro , kji
Vassallo Imperiale decaduto de' suoi onori , e
f^erasatiye, e proscriverlo. - Ban. F. de
Comm. Mcusselrp.e unie et fine que les Anfjlois
rapportent des Iles orientales. Mosselinacosi
■ detta.
BANAL , ALI , ad': . Terme qui se dit des
chO':rs a l'usaçe desquelles le Seigneur de fief
a droit d'assujettir ses Vassaux , afin qu'ils
lui parent certcins droits , cemme de cuire
à son four ,de moudre i son moulin , etc. Fcu-
i^le; delSignore. — fif. Témoin banal ; celui
qui est touiours prêt de servir de témoin à
tout le monde. Testimonio subornato, pub-
huco, che serve tutti; testimonio comprato. Et
«ans le même sens , Caution banale ; galant
eanol.
BANALITÉ , s.f.Ledroitqu'aleSeigneiu-
•e het d'assujettir ses Vassaux à moudre à son
Moulia, à cuire à son Fo.ur, etc. Dritto
0KkémSitntrt ii êHigvi^êHélU al m»
BAN
Mutin»; al suo Forno, etc.
BANANÇON . s. m. T- d'ArchU. Nom
d(i troisième ^^vhq de machine des anciens.
Il tcr\o s^ntrc dclU macchina mccankhi desti
antichi.
SANANE , 5. ï. C'est le fruit du Ban.inier.
Ue,:b-n a m.inser. ïianano,
BANANIER» ou FiGuiE.i d'Adam , s.
m. l'U.ire tort commune dans les Indes. Ses
'feuilles ont jusqu'à sept ou huit pieds de
hauteur. tAnsa i jico d'Adamo; l'alter» de'
♦KANARJANT. s. m. T. de Coutume.
Charroi que les vassaux sont ubîi^és de ûire
pour leur Seigneur. Glus JmdaU vtr cui il
vassallo dee carrc^^iar le r»be del suo si-
gnore.
iiAN ARDS , s. m. p\. Trévoux. Gardes des
fruits. G u ar dm ni de' j rutti»
BANC, s. m. i-ong siègs de bois ou de
pierre où plusieurs personnes se peuvent as-
seoir ensemble. Banco] scanno. - On appelle
Banc de Galere, une longue pièce de bois
couverte de cuir, sur laquelle soist .«ssis plu-
s-eurs forçats, pour tirer a la même r-me.
Bancu di Galera. - Banc d'Eglise , un petit
heu ordinairement entouré de menuiserie ,
où une ûmille a droit de se mettre pour assis-
ter au Service Divin. Banco di Oiusa. 7 iianc
de Procureur , Banc a'Avocat i l'endroit ddn^
la sjJie duPalaii où un Procureur , un Avocat
donne rendei-vous à ses Parues. Banco del
Procuratore , ec. — Banc d'Hyppocrnte j
espèce de boii de lit , dont on se servoit
autrefois pour réduire les luxations et les
fractures. Macchina ver le lussa\ioni.— Grand
Banc i le Corps deiFrésidens a Mortier; et
en ce sens on dît , que le Grand banc ne se
sépare point. Il Corpo de' Presidenti a Mor-
taio. — Dans les universités , être sur les
bancs, se mettre sur les bancs ; faire la Li-
cence, entrer en Licence. Piglia'- la Ucenza ,
// grado de' kcenllatl. - T. de Mar. Ecuei! ,
roche cachée sous l'eau, ou un grand amas
de s^bledans la mer. Banchi ; seccne. - Bjncs
de glace , de gros glaçons flotan» qu'on trou-
ve xielquefolï a !z mer. Pe{il di ^hiacc'no ckc
galiessiano n:l mar diacciato, — '/ . d'Arxì.lt.
t-'est la hauteur des pierres jDarfjîtCi dans
lei carrières. Banco ; strato. — T. de Vénerie.
Le lit des chiens. // canile, — En généra! ,
plusieurs Artistes donneiît ce nom a différen-
tes machines qui ont au rapport avec la h-
Kure , ou zy^c l'usage des bancs qui servent
de siè?,e. Banco j yanchjtta.
BANCALLE, s. f. Femme, qui a les jam-
bes tortues. 11 est fam. Donia shiUttcs ^
schlmbcscia i <"Atf ha le gambe a batzstruccl.
BANCELLE , s. f. Gr. V. Trev. te. Petit
feanc long et ctroii. Banchina; u^nchetta,
BANCHE, s. i.T. de Mar. Fond d^ ri-
ches tendrei et unies , qaon trouve d,.ni
U mer en certains eadroits. ir^tid» ài pietra
tentra.
BANCO , s. m. T. de Comm. Mot Italien
qui s;e:vfie B^jnn le. V.
BANCROl HE , s. m. T. de Mépris et fam.
Il ne s'emploie q-i'en parlant d'une personne
qui a les jambes tortues. Bilenco; sbilenco-,
sctmbescio ; storto \ che ha U gambe m ha'
le-^fruccl.
B'iNDAGE , s, m. Bande , Heu qui sert à
bander. Benda ; faccia. - l a f.çon , 1,^ ni;;-
nière de bander quelque chus:, fasciatura',
il falciare. Il -îe dit pprticulitn ment d'un
Brayer. V. - Il ^' dit aussi des b..ndes de
fer ou d'autre métal qui entourent , e*- qui
ferrent les roues et autres machiies ■"eitibla-
bles , pour le tenir en érat. Cerchi delle ruote.
- Bandage. Tré^oujc Espèce de c.tractère
magique ou de sortilège. Aialùt ; fattura.
BANDAGISTE, s. m. T. de Chirur. Faiseur
de bandages. Bracchlerajo.
BANDE, s.f. Sorte de lieu plat et brge ^
pour envelopper ou serrer quelque chose.
Banda; benda; fascia; strìscia ; lamtha.
— Ornement plus lonf; que large , qu'on jcint
à des meubles. Benda; lista, - Les côtés
iaUrwws d'un ËilUfd» ààatt^tuUa^ - T. de
BAN 75
Bkson, riàce de Técu , laquelle va du hsut
ce la partie droits de l'écu , au bas de la partie
gouJie Banda -j p e\\a £ asolar da. — Troupe,
Compagnie. Banda; truppa; compagnia. —
Au retois , les bandes, l'Infanterie, i'anrfa d*
/.int: ou dl soldait a ^t:dl. B. nde de gens à
cheval. Ba.-ida di c^va.'U ou scadati a cm ailo.
Les oiseaux vont p?rbandcs. Gli uccelli vunnm
asttimo. - Prévôt ces B. ndes î le Prévôt d«
l'armée. Il gran i'r.wsco d^W Armata. —
P^rti , liaue. V-T. de M.-r. Bande du Nord,
Biude du Sud, le cô:c du Nord , le côtédïi
Sud , p r rapporta U li,^ue. Banda; partCw
— Vaisseau a la bande ; qui est sur le côté»
Vascello alla banda. - Bandes , f. d'impnm.
Ce sont deux grandes tringles de bois de
quatre plés et demi de long , sur trois pou-
ces de large, recouvertes de lames de fer
poli ou à arête , placées dans le milieu
du berceau de la presse , et sur lesquelles
roule le train. On les nomme aussi petites
poutres. Spade. — Bandes ligamenteuses,
r. d'Anat. Ce sont trois bandes adhérantes à
la tunique membran.-^use ou commune du Cae-
cum. Legame. — En T. d'Archit. Face ou
fasce, fascia- — T. de Marée, grossier*
Pièces de fer dont on entoure les rouej,
Capivoltc ; pei\i dl cerchione. — T.deChar-^
c«r/irj. Bande de cervelas, six cervelas atta-
chés l'un au bout de l'autre. Sci cervelate
attaccate insieme l*una in capo all'altra. —
B-Bde. ï . d'Hist. mod. Ordre militaire en
Espaçne. Ordine della landa.
BANDE' . ÉE , pirr. V. le verbe. - T. de
Blason. Se dit dV-ii écu ou de toutes pièce»
couvertes de bandes. Bandaio.
BANDEAU , s. m. Ba-ide qui sert à cein*
dre le frunt ou la tote. B^nda ; striscia ; fa^
scia che s'avvolge al capo. — Bande qu'on
met sur les yeux de quelqu'un pour Tempe*
cher de voir. Benda; appanrn*to}o. — fig.
Avoir un bandeau sur les yeux ; ne voir pas
qu-jlqje chose , parce qu'on est préoccupé.
Averla benda su g!' occhi, — Diadème , dont
anciennement lei Ruis se ceignoient la tète ;
et il ne se met guère s.r^ l'épithète de Royal»
V. Diadème. — T. d'Archit. Architrave ou
moulure qui s'éiend depuis une imposte à l'au-
tre , en se courbnn' en r.rc ;> ir-dessus une porte
ou une fenèTe. Fascia dell' archivolto-, ec.
BANDEGE.s. f. Gr- Vjc. Sor:e de pla-
tCrfU qu'on appelle aussi Cabaret. Vassvjo^
.BANDELETTE, s. f. diminutif. Petite
bande avec lagutlle on entoure et on lie
quelque chose. Puclcla henda ; hendella; hen-
dcrella. — Certaines petites bandes qui étoient
attachées à la coifure des Prêtres des faux
Dieux ; et celles dont on ornoit les vieti*
mes. Bendane. - T. d'Archlt. MouUire plate ,
qui a ordinairement autant de saillie que de
hauteur, qui couronne l'architrave to'îcan et
dorique et qui se nomme hiet ou listeau,
selon l'endroir qu'elle occupe dans les cor-
nicliCi ou autres membres d'Architecture.
ListcUu.
BANDEMENT , %.m.T.de Méd.TtVL-Ào^
des ne:.''., i znsiunt de' nervi. — Erection. V.
BANDER, V. a. Lier et serrer avec une
bande. Legare ; fasciare ; bendare ; abbcndare»
— Mettre un band- au sur les yeux. Bendar gli
occhi. — Tendre quelque chose avec effort»
Vendere ; strinp^re \ caricar balestra o simile»
— prov. et iig. Blinder son esprit , avoir l'esprit
bolide; s'appliquer, être appliqué à quelque
chose avec grande contention d'esprit. Mettere
tutto il suo spirito ; far i suoi sforai ; attendere
daddc^ero. — Bander les Dames au Trictrac»
c'est les charger, ou en trop mettre sur la
rntme flèche. Impostar più. dame che non bi-^
su^na. ~ Bander un are cu une piate-bande,
T. d^Archlt. C'est en assembler les voussoirs
et clavaux sur les cintres de charpente, et
les fermer avec la clef. Far gli spigoli all'
arci» o vo'to. —T. de ieu de Paume. Ban-
der une balle , ou absolument , bander ;
pousser avec la r-iquette dans les filets une
b-dle qui roule sur le pavé. Spignere ; moti*
dar una palla. - T. d'Horloge Bander ua
r«»9it d« soofiUe , c'est U UUc pUtr 44vaae
So BAN
tage , afin qu'il ait plus de force pour faire
avancer la montre. Sirigittr forte una molU.
— V. r. fig. Se bander, pour dire, s'oppo-
ser, et se roidir opiniâtrement contre quel-
qu'tin j être tout- a- fait contraire. Oppurst
csiinii(jm.::ri ; resisure inj'accla. - Bai.der ,
V. n. Etre tendu. Esurtcso y gonfiare. Cette
corde bjiide trop; le vent laisoit bander les
voiles. - Bander, Rich. et autres. T. bas
3ui se dit de Térection de laverj-,e, dont le
éf-ut marque ^impuissance dani un homme,
Rlllare. - Bander auvent. T.de J'auconn.Se
dit (le l'oiNeauqui se tient sur les chien, faisant
la crécerelle. Brillarcon l'ali.
B.^NDEKEAU , s. m. Cordon qui sert à
pei. drc I: trompette. Cvidont.
BANDEROLE, s. f. Espèce d'étendartque
Ton m^t pour ornement à diverses choses.
Vanier<:Lla; fer.noncello. - T. dcl'olkc. Il
«e dit .i l-'aris d'une petite planche ou feuille
de fer blanc, sur laquelle est collé le tarit du
prix du bois a briller et du churbon. Ta-
rifa.
BANDIERE , s. f. Terme dont on se sert
quelquefois pour b.umière. handl-:ra. On dit
aussi qu'une armée est composée en front de
bandiere , pour dire qu'elle est composée
en li;;neavec les étendards et les drapeaux à
la tète des corps. Esercito attendato in fronte
di bandiera.
BANUINS, s.m. pi. T. de Mar. Lieu oi'i
l'on s'appuye quand on est debout dans la
poupe. Bandini ; appo$ìatoj ; s fonde della
foff-a.
BANDIT, s. m. (Plusieurs Auteursecri-
vent BANDI. ) Celui qui syant été banni de
son pays poi.r crime , s'est mis dans une
troupe de voleurs. Bandito^ masnadiero;
rubatore ; mascalzone di strada. Par extension,
Vacabond; homme sans aveu. V.
ÉANDOIR,s.m. C'est ainsi que les Passe-
mentiers appellent le bâton qui passe djUi la
roix du band-iRe du battant, òtanga.
BANDOULIER , s. f. Brigand qui vole
d.ins les montaf.nes. Bandito; assassino nelle
nwnt.'^nc. Le peuple se sert de ce mot pour
dire fripon , vagabond, mauvais garnement.
Briccone, birbone e simili.
BANDOULIERE , s. f. Large b.mde de
cuir, qui passe del'épaule gauche souslebra.
droit , et qui sert aux Cav.iliers pour porter
leur mousqueton , et aux Fantassins pour y
att.'cher leur fourniment de poudre et de
balles. Bando'iera. -^■.TiWi: la b-ndculièio
à quelqu'un; l'établir G.-rde dans une terre.
Porre un Guarda terra.
BANDURE, s. f. Plante d'Amérique. Elle
ressemble à la Genti.me par sa semence u:
ton fruit. 11 est rempli d'une li>,ucur tres-agréa-
ble à ho'ite. Sreiie di pianta Americana.
BANG , s. m. T. de Rtlaiicn. Atbrc du
pays des Nègres, dont on tire du vin rouge
appelle Makensi. Albero cosi detto.
BANi'iE de Bourgogne , s. f. T. de Corm.
Etoftc dont il se fait un grand commerce à
Lym.. Sorta. ■'isiofa.
BANGMEK, s. m. T.JcComm. Espèce
de camelot façonné. Sfccie dl Liambcllotto a
''liANGUE, s. f. T. de Botan. P'ante des
Indes, dont l'écorce se haie comme le
chanvre. Pianta indiana tigliosa come La
tan afa.
BANIA.N'S, s. m. pi. Idolâtres des Indes
Orientales , qui croient à la Métempsycose.
E-^niani.
BANLIEUE, s. f. Une certaine étendue
de nays qui est autour d'une ville , et qui
en dépend. Distretto.
BANNASSES , s. f. pi. T. de Safines.
Civières dont on se sert pour porter les cen-
dres du fourneau. Barelle.
BANNE , s. f. Grosse toile qui sert ordi-
nairement à couvrir les grains et les au-
tres marchandises qui sont d.nns les bateaux.
Coperta. — Espèce de grande m.iiine faite
de branchage où l'on met le charbon pour
I';iméiicr par charroi i Paris, Stansa , o
B A N"
paniera per H trasporto del carbone, — C*eït
auisi une voiture a deux roues dont on se
sert pour transporter le charbon. C^rntta.
— Les Lingcres appellent aussi banne , une
toile de cinq ou six aiinei de Ione; , et d'en-
viron trois qu.iits de large, qu'elles atta-
chent SfUi l'^aventde leur boutiq-jc , et qui
leur icrt comme démontre. Copertcchc scrvon
di most^j,
BANNE', ÉE» part. V. le verbe.
BANNhAU, s. m. T. dcComm. Il est quel*
que.'ois syiionjme de Ii„nne ou Manne,
et quelquefois son tMm\m\X\i.Vani-^rj ostan£a.
~ C'est auîsi une mesure des liquides , et
quelquefois un vaisseau propre à le transpor-
ter. Tinello : tiiwlXd ; misura de' Uiuidi ;
hanU\ ce.
BANNfcE. s. f. T. de Coutume. V. Ba-
nalité.
BANNER , V. a. Couvrir quelque cho-
se avec une banne. Coprire j porre una
zela.
BANNERET, at'"). Celui qui avoit droit
de bannière àia Ruerrc. Chevalier Banneret.
Alfurt\ vtssiiUfero.
BANNETON , s. m. Espèce de coffre
percé, qui sert à conserver le poisson dans
l'eau. On dit aussi bascule ou boutique. 1 1-
no^TJ da conscn-arri il pece. — T- de Boul.
Espece de panier d'osier sans ance , rond
et revêtu en ded<ins d'une toile. On y met
lever le pain rond. Paniera.
bANNElTE , s. f. Espece de panier fait
de menu; brins de bois de chàtai.qnicr , fen-
dus en deux et entrelacés les uns dans les
autres , qui sert à mettre des marchandises
pour les voituror et transporter. - Paniera.
- Les Buucaniers Français s'en servent
pour signifier un certain nombre de peaux de
taureaux , bouvarts » vaches , etc. Un dato
numéro dî pelli bovine.
BANNI , lE, part. V. le verbe. - Il est
aussi s. m. Obtenir le rappel d'un banni.
Ottener la rivocjiionc dal bando , o la gra-^la
à^un fuoruscilo , d'unu sbandito.
BANNIE, 5. f. 7. de Coutume. V. Publi-
cation.
BANNIERE, s. f. Enseigne, drapeau,
étendird. lianciera ; stendardo ; introna ; vi.r-
siilo. — Anciennement on appclloit de ce
nom l'En.c'2;ne du Sei;,neur de fief , sous l.i-
qi.el!':' ?e ranc:eoient ses va5saux , lorsqu'ils
ailoienc à la i;uerre : et ce mot n'a plus d'u-
sa(;t en ce'îe acception , que dans ce prover-
be : Cen: ans bannière, cent civicre ; nar
lequel on narqii'? les cli.Tnceriens de for-
tune qui arrivent drns les familles. A pré-
sent:, b.uiniere -i^iiilie ron^eigiie ou Tétcn-
Hard d'un v,iî<;ec?u on d'une ^ilère , ))ar
lequel , quand il est arboré , or rcconnoit de
quelle nation est le vaisseau , s'il est Fran-
çais , Espagnol ^ Anglais, Hnîl.mdais . eîc.
bandiera. - Il si^^nilie aussi rErend.rd d'u-
ne Et^Mse , d*une Confrairie , que l'on porte
aux ^roccssions. Bandiera ; stendardi ; Kon-
f Alone.
BANNIR , V. a. Condamner par autorité
de Justice h sortir d'un Etat d'une Province ,
d'un ressort, etc. Bandire : sbandire; bari'
desolare ; tb.tndcgsitrc ; esiliare ; proscrive'
re; sfrattare : jnandar in bando.- Chasser,
cloif^ner , exclure. V. — Dans le **n> d'é-
loigncr de soi , il se dit fig. de diverses chj-
.ses. Bann'r de scn esprit la moicsse. Sban'
dire, cr.cciijr da «, rc^cminate-^Ta. Bannir
les chagrins. Scacciare , rimuovere , aVunt.i-
nar da se , cacciar vìa la nula , pji affanni^
ce. — v. r. Se bannir d'une compsgnie ; s'nb-
tenir d'y ;i!!cr. Astenersi d'andar più in qual-
che Inoro.
BANNISSANT , ad), de r. g. Trévoux, Qui
mérite !c bnuniss^menr. die marita d*csscr
banditA,\ d-:gno del bando.
BANNISSEMENT , s. m. CondamnaMon à
être banni par autorité de la Tustice. li.mdo ;
sband'gittr.c \ sbandimento ; shandepy'uim :nto ;
esilio ; f roscrlponc ; sfratto ; scacciamento
della rati a.
BANQUE, s. f, Le lieu où un homme,
BAN
qui fait eemmerce d'argent , exerce SI pro-
fession. Banca. - Il se dit plus ordinairement
de l'état et de la fonction de celui qui fait ut>
tel commerce. Banca. - Caisse publique .
tenue sous la direction des Magistrats . et
d ns_ laquelle l'argent des Particuliers est en
dépôt. Daiis quelques-unes , on leur fait va-
loir à gros interéîs. Banco. — En de certains
leux de cartes ou auires , il se dit du fonds
d'argent que celui qui tient le jeu , a devant
soi pour payer ceux qui gagnent contre lui.
Banca. - Lieu ot'i les Banquets s'assemblent
pour exercer leur trahc ou commerce ; on
nomme ce Heu diiieremment, selon le pays.
Banco ; loggia ; borsa. — T. de Comm. Avoir
un compte en Banque , c'est y avoir des
fonds , et s'y faire créditer ou débiter , selon
qu'on veut faire des payemens à ses créan-
ciers en argent , ou en recevoir de ses débi-
teurs en argent de banque , c'est-à-dire , en
billets , ou écritures de banque, i^icr un conto
in banco ; farsi creditore o debitore in banco,
— Banque. T. d Imprimerie . Payement qu'on
fait aux ouvriers. Paga delta poli^Ta , o
provvisione , o salaria. ~ Banque d'emprunt.
Mont-de-piété. Mjnte.
BANQUE' , ad|. J. de Mar. Queltiues-
uns appellent ainsi un navire qui va pêcher
la morue sur le grand Banc. Baccalaro ; bae-
ca'ajo ; nave di baccalà - On dit aussi qu'on
est banque, p.our dire , qu'on est sur le grand
Banc ; et débanqué lorsqu'on a quitté le Banc.
Essere sulla costa di terra^nuova ; esserne
partito.
BANQUEROUTE , s. f. Faillite que font
les^ Nég^cians rpii manquent à payer leurs
créanciers , par insolvabilité feinte ou vérita-
ble. Fallimento; il far banco rotto. - Dans
un sens plus étendu. L'abandon qu'un homme
fait de tous ses biens à ses créanciers , faute
de les pouvoir payer. - fig. Faire banque-
route ; manquer à ce qu'on a promis. Man-
car di parola. — Faire banqueroute à l'hon-
neur ; manquer à son honneur, agir contr»
son devoir. Par cosa disonorevole. — Ban-
3ueroute. P. de Draperie. Défaut qui provient
u travail des Tondeurs. Lasciata.
BANQUEROUTIER , ere , s. m. et f.
Celui, celle qui a fait banqueroute , et géné-
ralement tout débiteur qui abandonne ses
biens e- fait cessiem. Pallilo.
BANQUET, s. m. Festin , repas magni-
nc[ue. Banchetto ; convito ; pasto ^ corte ; cor-
redo; sflendido desinare o ccr:a. - Bintmet
Royal ; un repas de cérémonie , où le Roi
mange en public avec toute sa famille, et
tous les Princes et Princesses du Sang. Keal
banchetto. - En termes de dévotion , on dit
le Banqv.et des Elus , le llanquot de l'Agneau ,
pour dire, la joie de la béatitude céleste. Et
on appelle la Sainte Communion , le sacré
Banquet. // sjr:ro banchetto ; la mensa ce-
leste ; la sagr.i Comunione. - P. de Manège.
La petite p.irtie de la branche de la bride
qui est au-dessous de l'œil , qui est arrondie
comme une petite verge. Aichctto ; L'esse
del barbatale ; stanghetta.
BANQUETER, v. n. Faire un Banquet,
Banchettare; tener corte; far banchetto ; met-
tere , far ravala , convili. - On dit firn, de
quelqu'un qui se trouve fréquemment dans de
grands repas. Il ne fait que banqueter.
)iA.\9UtTTE, s. f. T. de Fortification.
Petite élévation de pierre, de terre, ou de
gazon , pour tirer par-dessus le parapet d'un
bastion , ou le revers d'une tranchée. Zoc-
colo ; banchina. — Sorte de banc rembourré.
Sgabello. — On appelle Banqviettes , les en-
droits relevés d'un chemin , d'un pont, oi'i
il n'y a que les gens de pied qui passent. A/jr-
ciapicdc. - T. d'Ai^ricult. Paliisade peu éle-
vée. Piccola spai::- ra. - En T. de Draperie ,
etc. Partie du métier où l'ouvrier s'asseoit
pour travailler. Pancone.
BANQUIER, s. m. Celui qui tient ban-
que , et qui fait commerce d'argent de place
en place. Banchiere ; banchi.ro ; colui che
tien banco. — Banquiers , en Cour de Rome ,
certains Officiers , dont la fonction est de
faire
B A Q
îilrô venir des expéditions de la Coar de
Romî , comme urovisions de Bénéfices ,
Dispenses , etc. Banchiere. - 11 se dit aussi
en de certains jeux , de celui qui tient le jeu
contre tous ceux qui veulent ioiier contre
lui , et qui a un certain fonds d'argent pour
les 'payer lorsqu'ils gajnent. Banchieri:; co-
lui che tiene la banca. _
BANS , $. m. pi. T, de Chasse. Lits des
chiens. Caniìi ; leiti de' cani.
BANSE , s. f. Longue minne carrée et^iro-
fonde , faite de branches d'osier , et dans la-
quelle les Chaudronniers transportent leurs
«uvrages-Pj/iicra rîi vetrlce ad uso de'Catder.i/.
BANVIN , s. m. Droit qu'a un Seigneur de
•vendre le vin de son crû , à l'exclusion de
tout autre de sa Paroisse , d.ms un temi)s
marqué par la coutume. Diruto , che ha un
feuddtartj di vendere il^ suo^ vino in un certo
lemi'Ot ad esclusione d'oga' thro.
BAOASAB , ou BAHOBAB , s. m. 1.
J'Hiit. Nat. Fruit de l'Atriiiue de la grosseur
d'un limon. On l'emploie en Ethiopie contre
les fièvres putrides , et sur-tout celles qui
sont d'une nature pestilentielles. Batbab ,
frutto africano.
BAPTEME, s. m. ( Le p ne se prononce
pas. ) Celui des sept Sacremens de l'EsIise ,
j3ar lequel on est fait Chrétien ; et qui se con-
fère par le moyen de l'eau qu'on verse sur la
tête , et des paroles sacramentelles. Eaite-
slmo. — Tenir un enfant sur les fonts de
Baptême. Tenere a battesimo ; esser compare ;
latteiiare. - Baptême du tropique ou de la
lisne', en T. de Mar. c'est une cérémonie ri-
dicule j mais d'un usage ancien parmi les gens
de mer , qui la pratiquent sur ceux qui passent
tKior la première fois le tropique ou la ligne
iuuinoxiale. Battesimo.
BAPTEURE, s. f- r. de Cooramt. Droit
et salaire de ceux qui battent le blé. Pasa
ile' battilori del grano.
BAPTl'sE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
BAPTISER, V. a. ( Le p ne se prononce
pas. ) Conférer le Baptên---. Battcììare ; dar
il battesimo. - 11 se dit quelquefois des seu-
les cérémonies qui accomiiagnent le Baptême.
Un baptisé. Un h.ittiiiato. Celui qui bjp'.ise.
Satte-^'iatore ; batte-^iante^ ; bat!e;Turc. —
Baptiser des cloches; les bénir avec cort.iines
cérémonies , et leur donner un nom. Les
cens de mer le disent aussi des vaisseaux.
Batte'[%are, benedire. - fis. et tiini. Bjptiier
son vin ; y mettre bit-n de l'eau. I.tnacjuare j
annacquare -f metter acqua nel vino. — V. de
filar. Faire passer un homme entre des ;;erts
d'équ'page qui ont chacun un seau d'eau qu'ils
lui jettent siir la tête. Hatieuare.
BAPTIS.MAL, ALE,ad|.(Le p et Ts se
prononcent. } Qui apiiartieat au Baptême.
Batîitimale ; del battesimo. — On appelle ,
Fonts baptismaux , les fonts où l'on baptise.
Il sagro fonte ; // fonte battesimale ; U batte-
simo. - Et on apuelljit autrefois Robe bap-
tismale , une robe blanche , qu'on portoit
Iiuit jours durant après le Baptême. Veste ,
aîola , abito hattesimale.
BAPTISTERE, s. m. (Le p ne se pro-
nonce point , m lis l's se prononce. } Petite
F.glise qu'on bâtissoit .lutretois auprès des
<yathéd"ales pour y adniinis'rer le B-iptème ;
lieu OLI l'un b.ptise. Battistero ; il battesimo ;
il fonte battesimale. - 8.,!iti.tcre , r.dj. ne se
dit Ruere <iu'avec Registre et Extrait. On np-
pelle Registre Baptistère , le Registre où l'on
met les noms de ceux qu'on baptise. Il libro
de' battesimi. Et Extrait Baptistère , l'extrait
qu'on tire de ce Registre. Dans ce dernier
sens il e.t aussi s. m. et signifie la même chose.
Fede di battesimo.
BAQUE , s. f. r. de Teinturier en soie. Ba-
«juet long de cuivre ou d? bois , dont on se
sert pour certaines teintures qji ne jieman-
dint point i bouillir sur le feu. Les lein-u-
riers ur.ii-.oncent Barsui'. Va::el!o.
BAQUET , s. m. E,pèce de j.etit envier
de boi; , f,.ii A les bords tort bas. En général .
Vlusicurs Artistes donnent ce nom i divers
ustensiles faits d.ins la même forme , et desti-
i)L-t. Franfois Itulien,
BAR
nés à contenir des matières fluides. TinoU,'^*
— Le baquet ,i rafraîchir des verrices. Kafre-
datojo ; piioj^a da rinfrescar le canne.
SAQUETt , ÉE , part, de Baqueter. V.
^ BAQUETEii, v. a. t. de Bâtiment. Oter
l'eau d'une tranchée avec ta pelle ou avec
quelqu'autre ouul. Asciugar un fosso. - T.
de J.'.rdin. Répandre de l'eau avec une pelle
de bois sur le gazon d'un bassin , pour ar-
roser le dessus des glaises. Annaffiar cMa
'"'bAQUETURES.s. f. pi. r. ieCabar:tiers.
Le vin qui tombe d'un tonneau en perce ,
d ns le baquet place au-dessous. Colature di
BÂQUETTE, s. f. r. <!'£;.;/i£/. Tenaille
pi»»c en dedans et mordante cjm.-ne une
lime. Sorta di tanaglia in uso fresso gli
-ìgoraj.
BAQUIER . s. m. T. deComm. C'est ainsi
qu on appelle .1 Smyrne , du coton de bisse
qualité , dont la valeur n'est pas considéra-
ble , et qui ne s'y fabriip.ie pas en grande
quantité. Bambagia d'infima ijualìli.
BAR , ou UAi<D , s. m. Espèce de civière
avec laquelle des hommes portent des pierres
ordinairement de peu de grosseur. Barella.
— T. de Ulation. C'est un poisson mis àdi\^
les armoiries, ordinairement courbé et adossé.
Pesée. - Bar, i .^d'Hist. Nat. Poissjn d'A-
cadie qu'on nomme iVlaijre à I» Rochelle. V.
Maigre.
BARACAN. V. et écrivez Bouracin.
BARADAS , s. m. T. de Jardin. Œillet
d'un beau rouge brun. Svecie di l'iola.
BARAGOUiN , s. m. Trévoux. Langage
imparfait et corrompu, favella , linguaggio
corrotto. — 11 se dit aussi abusivement des
Langues qu'on n'entend pas. Favella , lin-
eua::gio barbaro , inintelligibile.
BARAGOUINAGE , s. m. TrévaM.x. V.
et dites Baragouin.
BARAGOUINER , v. n. Parler mal une
Langue. Parlar male una linfua. - II se dit
aussi d'une langue qu'on n'entend pis. Fa-
vellar in linguaggio inintelligibile.
BARAGOUINEUR , EusE , s. m. et f.
Qui baragouine , qui parle mal une Langue ,
qui la prononce mal. Colui o colei che yarU
male una lingua , che ha cattiva pronuncia.
BARRAL , s. m. r. de Comm. Mesure de
choses liquides , d'uiage en Languedoc et en
Provence. Baralle , mitura cosi' detta.
BAR ALI PION. Terme de Logijue. Mot
technique qui se dit du premier mo^e de
la t|jat.'-ième figure du sylogi^me. Baralipton.
BARALOU, r. i'Hisi. nat. V. Balisier.
, BAKANDAGE , s. m. T. de Piche. Sorte
de pèche défendue par les Ordonnances.
Sorta di pesca proibita.
BARANGE.s. m. r. d'Hist. Offi.-ierchez
le. Grecs du bas Empire qui gardoit les clefs
de la ville oii étuit l'Empereur. Custode delle
chiari. - Barange , s. f. f. des Saimes. Mur
d'environ trois pieds de haut pla.e dans le
fourneau , pour séparer le bois et les brai-
ses. Mvriceiuulo , o sponda.
B.4RAQUE, s. f. Petit lojcment , petit
réduit, hutte que font les Soldats ou autres
pour se m^'ire a couvert. 'Baracca; casotto.
BARAQUE', ÉE, part. V. le verbe.
BARAQUER, v. a. Faire des baraques.
Son plus sr.^nd usage est avec le nrônjin per-
sonnel. Baraccare ; rirrar baracene.
BARAT , s. m. T. de Mar. Malversation.
Baratteria ; erudii ; furj.interia ; ruberia. —
Déguisement des marchandises. Frode; in-
BARATAS ," s. m. Trévoux. Espèce de
BAR
Si
rat. Spelir di sorcio.
BARATrii, s. f. Sorte de vaisseau de bois,
fait en forme de long baril, plus large par
en bas que i .^r en haut , dans lequel on bat
le beurre. Zani'.ola.
BARAT n:' .'ee , part. V. le verbe.
BAKATTE.i . v. a. Remuer , agiter du lait
dans une baratte , pour faire du beurre. Di-
guan^r ,1 latte nella Jaigala per Jar il burro.
BAKAIlliRIE , s. i. T. de Mac. Tjom-
perie il'ui» patron de navire , par déguisement
de marchandise, ou fausse toute. Baratteria;
inganno ; frode.
BARAFEUR, s. m. Trévoux. T. Popu-
laire. Trompeur. Truffatore.
. BARBACANE , s.ï. Petite ouverture pra-
tiquée dans les murs des Châteaux et des
Forteresses d'espace en esjiace pour faire
couler les eaux , ou pour pouvoir tirer à
couvert sur les ennemis. Balestriera ; feri-
toia ; barbacane.
BARBACOLE, s. m. T. de Jeux. Jeu de
hasard , appelle autrefois Hocca ou Pha-
raon. V.
BARBARA , T. de Logiifue. Premier mode
d'argument de ia première figure. Barbara.
BARBARE , ad,, de t. g. Cruel , inhumain.
Barbaro ; crudele ; inumano ; disumano ; spie-
tato ; aspro ; fiero ; crudo ; efferato ; atroce i
canino ; bestiale. — fig. Sauvage , grossitr ,
ignorant, sans politesse. 5:irijri) ; incivile;
roTjo ; incolto ; salvaiico ; ruvido ; villana.
— En matière de langage , il se dit des ter-
mes qui sont impropres. Barbaro ; improprio,
— On appelle barbate , une langue qui n'a
point de rapport à la nôtre , qui est rude et
choque l'oreille. Lingua barbara, strana. — '
Barbare , subst. Sauvage , cruel. Barbaro ;
barcero; salvalico ; di costumi ro-t-ti . efferati*
BAKBAUÉE , s. f. T. de Boian. Herbe
qu'on nomme aussi la Julienne jaune ; l'herbe-
sainte Barbe , l'herbe au Charpentier.
B\RBAREMENT , adv. D'une manière
\m\>^Q. Barbarescamente; barbaramente ; cru-.
dclmtnie ; ferocemente ; fieramente ; ™;^j-
menie ; ruvidamente.
BARBARESQUE , adj. de t. g. Trévoux.
Qui appartient a des barbares, ou qui tient
d.-s barbares. Barbaresco ; barberescv.
BARBARICAIRE, s. m. i. de Peint. £t
de i'apisserie. Peintre qui exécute des reprt-
sentations d'hommes et d'animaux en tapis-
serie ou avec de soies de différentes couleurs.
Pittore d'ara{ri o parait.
BARBARIE, s. f. Cruauté, inhumanité.
Barbarie; crudeltà; inumanità ; fiere^a ; fe-
rocità j asprei^a ; spietatezza ; cf'eratei^a ;
atrocità ; tirannia. — Manque de politesse.
Zolichciia ; rustichena ; rusticaggine ; rusti-
cità ; ineivilià. — Barbarie de langage ; les
taçons de parler grossières et impropres dont
on se sert. Ignoranza nella foggia dì scri-
vere e parlare. — Barbaries. ÏVii'DKjr. Selon
les lois maritimes, marchandises naufragées ,
que la mer rejeté dans un autre pays. Robe
naufragate.
BAUBARIN, s.m.T.d'Hisi. nar. Poisson
de mer qu'on appelle ilouget en Languedoc,
et dont le vrai nom francois est Surmulet.
TngUa,
BARBARISME , s. m. Faute contre la
pureté de la langue, en se servant de mauvais
mot!, nu d? mauvaises phnises. Barbarismo*
BARBE, s. f. Foi! du men-on et des joues.
Barba. - On appelle par mépris, un jeûna
hotirr.e, jeune barbe; et quand il veut faire
des choses qui demandent plus de matu-
rité , plus de poids que n'en ont ordîndire-
ment les gens de son àçe , on lui dit,cju'i!
a la barbe trop jeune. ÉUtc ancor scovane y
troppo [giovine. - tam. Faire quelque chose
à U barbe de qiuîlqu'un , à la b.irbe de l'an-
talon , faire quelque chose en sa jjrt?sence,
comme en dépit de Ku. Far una cosa alla
barba di quidch-duna. — prov. Rire dans sa
barbe , ètra bi?n aijC de quelque chose, sans
en f^ire s'-^niblant, Suttorldcrc \ ghignare ;
soggnignare. — On appelle b.rbes , ceriaînes
bande> de toile ou de dentelle, qui pendent
aux cornettes des femmes. Barbe. — II se
dit aussi des longs poils de ccrciia; animaux.
Barba. - Barbe de coq ; L-s deux petits
morceaux de chair qui pen.Unt sous le bec
des coqs. Bargiglione ; lar-.'g/io ; barba dl
gallo. — Barbes de 1j b.;Li:ie ; les fanons
d'une baleine. V- F.uion. - En uarlant d*ua
turbot, d'une barbue , et de quelques au rcs
poissons plats, on appsl'e b-rbes, les cartî-
lage& qui leur servant de; nageoires. Mm^
; les po'ntss fleî 1 hdticr /.;
8i B A
litie. - fi;. U^^rbes g
épis. Barha , a-iita o r:st.i ii
hes lies pliimos, les petits lilets qui îienncni
au tuv.' VI des ukimes. itftnn.ic^l^o dclU fiume.
— Barbe , / . di bcrrur. est une panie du
pêne ; elle a la forme des dents , qu'on voit
ordnipirement à sa partie niiViicvre , quel;
«luefois à. U s.i^crieiire , et a l'ime et il
1 auire. GimiiCtl •Iella nans^utia. — Barbes
ou birbiilons, T. de Marceli. Petites excrois-
sances de chiiir , loiiRUCtteSi et finissant en
BAR
Diminutif de barbet.
pointe , qui sont attacbics au palais, sous L
langue tlu cheval , q.ii i'empèclient de manger,
et qu'on ô*e peur ciîtte r;ijson. Barbone.
— barbe ou sous-barbe , T. de Maniée. L i
partie de la tè'e du clieval , qui porte 1..
gourmetti?. Harhetta. — Clicval barbe, Ird-
voiix. Clievi.1 de barbarie qui .i une taille
menue et les jambes <!réa^ce^. Uarbero-
— En T. de Mar. Les b*tbc; d un vaisseau
sor.t les parties du bord.-js de l'avant , au-
près du ri.ijot , c'es't-.i-dire , vers l'endroit
où l'étravî s'asseuiblî avec !a quiile, falcia-
rne d<.!t~ curve ^ dl ruota ^ dl pnta. — 5ai:ite
Bachc. V,. S.!Ìnte.
BARBE , adi. m. T. de Blcuon. Se dit des
coqs et des dauphins , quand leur barbe est
d'un autre e'mail que leur corps. Barbato.
BARÎ3F. A DIEU, s. f. T. .U lioian. E:-
*èce de Clématite, ip^rie di Clematide.
BARHEAU, s. m. IV.'î-on d'eau dcuce ,
c]ui a comme quatre barbes ou moui'aches à
chacun des deux côtés de l.i gueule. Bat'
bio , et pop. Jiarbj. — barbeau , plante.
V. biuct.
BARBE DE BOUC , s. m. Plante laiteuse,
fient on connoît particulièrement nrux es-
pèces : l'une dont les fleurs sont j aines ,
croît dans les prés et autres lieux humilies.
V. Sarbouquine. L'autre a les fleurs pur-
purine; , tirant sur le bleu. On la cultive
dans les 'pirdins ; c'est le salsifis ordinaire.
Harha dl bccco\ sasu-frtca'-, sCi^rTon'.ra bianca.
BARBE DE CHEVRE , s. f. T. de Bot.
Genre de plante a fleix en rose , dont le
pistil devient un fruit 'ompoîé de plu^ieur>
petites gaines rassemblées en forme de tête.
On la potnme aussi Galinole. Barba di capra;
fotentllla.
BAP.BE DE JUPITER , s. f. T. de Bot.in.
Sorte d'arbrisseau dont il y a plusieurs es-
pèces , tant vivaces qu'annuelles. Barba ài
BARBE DE MOINE, s. f. Plante. Elle
pousse des filets rouges, aussi déliés que les
cheveux, et qui s'attachent à différentes sor-
tes de ]jlantes. t>n l'emploie dans les maux
rie la rate. Cu^cnfa.
BARBE DE.RENARD, s. f. Pl.mte épi-
neuse. De SCS tiges découle une gomme nom-
mée vuip.airement gomme nriragant. Les
Peintres en font ussge , et elle entre dans
quelques compositions n\é(\\ón^cs.D'anante.
BARBEIER, v. n. T. de Mar. V. Bar-
b«ver.
BARBELE, he, adj. TrsVo.-:». Il se dit
ries traits ou flèches qui ont des dents ou
po-ntes dans leurs ferrures. Dentato ; un-
eircto.
iiARBERIE , s. f. T. des statuts des Per-
»uquiers. L'art de raser et de faire les che-
veux. 1,'aiit dc'harbUri.
BARBEROT, s. m. Tr^voiix. Mot burles-
que. Mauvais petit b.irbier. Cattivo barbiere.
BARBET, s. m. f'hien à poil 'ons et frisé
«jui va il l'eau. Barione ; can barbone; cane
d* arqua.
BARBETTE, s. f. Espace de plate-forme,
sans cpaulemenr , d'où l'on tire du canon a
découvert. Barbetta. - Batlieite , la femelle
d'iui barbtît. Cavia dcl/a ra:{^a de' barb,-ni.
— Ric'i. Soric de f.uimpe oui couvre le sein
de la Rclicleusc. Corriera.
BARBEYER, v. n. r. </<: .Alar. Barboter,
fas;cr. On cntcnti par ces mots le mouve-
ment d" vibration ou plutôt de frémissem»'nt ,
de vaciljation d'une voile qui n'a pas encore
bien pris le vent. Sbattere ; rllinaare. La
xoile barbcyc, La vtU bmtt ; il rtnto ja
BARiJiCHO.V,
Ca'.ntiolo di rana de' barboni. .
BARBIER , s. m. Celui dont la profession
est de faire la barbj. Barl-.re. - B.,rbier qui
ra>e mal. Harbiere foco pratico. — Boutique
de barbier. Jiarhi^ita; barbuta. - Barbiere,
s. f. La femme d'.ui barbier, llaibiera, - On
r':" prov. qi'un barbier rase l'autre , pour
dire , que les gens d'une inèine profession
se servent et se favorisent mutuellement.
Dna mano lava /' altra , e le due lavano
riputatone.
il fiso.
BARBIFIER , v. a. Trévoux. Terme bas
et poi<ubire. Faire la barbe, far la barba.
BARììILlEV, s. f. pi. r. de Moanoya^e.
FiUmciis des flans. U'cclo della moneta cor.-
.totia .
BARBILLON, s. m.Dimin-.^tif de baibenu,
poissu/..Pia-1/i iarWo. - T. d'Hist.nac. Bar-
be ou pendant iharnu , qui fuit partie du
corps de certains poissons. Jiarhettu. - Bar-
billons , s. m. pi. r. de fauconn. Miladi
qui SUI vient u la l.'.niue des oiseaux de ;.roic.
Carnteine bianche , e talvolta pcUenti sul
nero , le quali Impediscono che l'uccello non
puh beccare. - T. de Marcch. Maladie des
..hevaux. V. B.irbe.^"- Barbillons , T. d'Iti-
scct. t. Aiitennules , qui accûmp.ii;nent la
boutlie d lin jr«iio nombre u'inscctes. fatpi;
ciitennette.
BAriilON , s. f. Qui est déjà vieux. On
s'en ief c le plus souvent par raillerie , V .
Vieillard.
BAKbONNAGE , s. m. Irivoux. Qualité
de barbon. V anegs't^rncntu i delirio ; anja-
"b.ÀRIìÒXNE, s. f. r. (i'W/îf. nar. Poisson
de mer assei semblable a la Perche. Specie
BARBO r , s. m. T. de Galères. Celui qui
fait le poil aiui forçats sur les Galères.
Barbiere. , . .,
BAR130TE , s. f. Poisson de riviere qui
a la tête et la (pieue terminées en pointe.
Il eu rem.rqu. ble par un barbillon qu'il a
au bout de la i.iachoire inférieure. Sona di
pesce d' acqua dolce.
BARBO PER , V. n. Mot qui sert i expri-
mer le mouvement et le bruit qua tertams
oiseaux aquatiques font avec le bec , parti-
calièreineut lei cnnjs et les canards, quand
ils clier^hent dam l'eau ou dans la boue de
quoi manger . /raArou'o.'arj; ; ssua\\ir nel fanno.
- lij. Marmotter entre ses dents; murmurer
bas. arcntolare ; borbottare.
BARBO 1 EUR , s. m. Nom qu'on donne à
un c.inard privé. Anatra domestica,
BARBOTfi'VE , s. f. Semence menue ,
ani.re et cliaiule , propre à faire mourir les
vers qai s'eng-.'ndrent dans le cor|)s humain.
Semeitiia ; s.me santo; assenzio in.irino.
BARBOUILLAGE , s. m. M.iuvaise iiein.
ture; mauvaise Ecriuire. /'/ftiiraçcia; -sc.irj-
bocchio, - Raisonnement embrouillé. Discor-
so , ranloramcnto clic non ka capo né coda.
BARBOUILLE', ee , part. V. le verbe.
- On dit prov. et bassement, d'une personne
qui dit (luelque chose de lort déraisonnable
et de fort ridicule , qu'il se moque de la
barbouillée. Ei^li si cura poco , bada poco a
quel eh^ altri vuol dir ofensare. — Il se dit aussi
de ceux qui ayant bien fait leurs aif.iires ,
se moquent de tout ce qui peut arriver, et
de ce que l'on ]jeul dire et faire. EqU se
BARBOUILLER, v. a. Salir, gâter, souil-
ler. Macchiare ; sporcare ; impiastrare ; im-
brattare. — P eindre grossièrement de quelque
couleur avec une brosse. Schiccherare; sca~
labocchiare. - Barbouiller du papier ; mal
écrire , soit pour Ics caractères , soit pour la
comiiosiùon. Sporcare ; scarabiicefuare. Cet
homme a b.^rb.uullé bien du papier en sa
vie , et n'a jam.iis écrit une lii^ne qui vaille.
Q^uel uomo ha sporcato di molta carta a* suoi
Hifirni , e non ha, ce. - Oli di; tiì. et firn,
qu'un hoinme s'est bien b.irbouillé ; qu'il a
gat^ il réputation. Eili s' i Jiitto una bella
BAR
- Barbouller un récit ; V. Ftft.
- V. n. r. d' l:.:pri- er-e. l'tre
trop noir aux marges et au fond. Sporcare,
BA.RBOUILLEOR , s. m. Artisan qui peint
grossièrement, avec une brosse, des pl.'U-
chers , des murailles, des portes , des fenê-
tres. Mauvais Peintre, i'ittore da sgabelli ^
da r»a^70c.'/:i ; ì'ittor di c^uìcc'mìU. — fi;;.
Méchant Ecrivain , méchant Auteur. Cattiva.
Scrittore. C'est un barbouilleur de papier.
Searabocihtno.
BARBOULE , ou BORDE , s. f. r. de
q:idv':s Provinces. La b,.l!c du blé. Ulia.
BARBOUQUINE, s. f. r. de Bot. Barbe-
do-l>ouc , s.'Ui'is de» prés , le Ricochet. Barba
di buco ; scorioncra- selvatica.
HARBOUTE , s. f. T. de RafP.nige du
sucre. Moscouades 'rès-char;;ós de s:rop qu'il
faut travailler par des pri-cédés particuliers.
Moscovaei f^assi. — Au piur. ce' sont de
gros pains qui contiennent peu de S'ain , et
qu'on clarihe une seconde lois. Zucchero di
seconda rajfftnautra,
hiARB'vJ , l'E , ad). Qui a beaucoup de
balbe. varb.:{v ; barbuto.
BARBU , s. in. T.d'Omitk. Oiseau. Bar-
buto , o Boccalone , o Capo^ros^o.
BARBUE , s. f. Poisson de mer, plat, et
du genre des Turbots. Rombo. — Marcote,
s.Tmenr avec sa racini. .^ irija-iro barbicato,
BARbUQUET , s. m. rrc'ioi.i. tcorchure
ou petite galle qui vient sur le bord des
lèvres. Chi.i\:^a , mascheriti , bolla sitile
BARBURES, s. f. pt. T. de Fonderie. Se dit
de toutes ces inéga'ités qu'on apperçoit sur
une pièce fondue , au sortir de la fosse ou
du moule , et qu'il faut réparer au ciseau.
Bave.
BARCADE DE CHEVAUX , s. f. T, de
Manège. Troupe de chevaux auxq lels on
veut fare n.isser la mer. Barcata di cavalli,
BARCALLAS, s. m. Morue ^u'on pêche
vers la en' e du Royaume de Chil--- V. Morue.
BARC.^LON ,' s. m. Titre du premier
Ministre de Siam, l'itolo del primo Ministra
della erte di Siam.
BAInCE, s. m. Sorte de canon dont on se
servoit autrefois sur mer : ils rassemblent aux
faucons et l'auLOnncaux. V.
BARCÇ-LON(;0 , T. de Mar. Petit bâ-
timent à rames beaucoup en usage en Espa-
gne. Il est louj, bas, pointu ci sans ponts.
Barco-lanjo.
BARO, s. m. V. B.ir.
BAROACHE , .. m. Rlch. Jeune garçon
dont on abuse lijn'euse.nent. Bagascione ;
harda.ua; rjr-;. -j.
BARDANE ou Glo VTERON , s. f. Pl.mte
nui crcit le long des chemins. Il y en a de
deux sorte; ; la grande et la i<eriie. Les fleurs
sont ramassées en tètes écaiUeuses , .nrroées
de petits crochets, qui, p.ir cette raison,
s'attachent aisément aux habits. Lappola
mapsiore ; bardana. Les tètes de la bardane.
Capif.lli.
BARDE , s. f. C'étoit aifrefois une especî
d'armure faite de lames de fer , pour cou-
vrir le poitriil et les fl.mcs d'un cheval.
Uaida;armadu,a de'cavalli.- Auiouid'hui,
il ne se dit plus que pour signifier une tranche
de lard fort mince , dont on enveloppe des
chapons , des gé'inottes , des cailles et au-
tres oiseaux au heu de les larder, i'ctia di
lard'i , lardello. — Birde, ou Panneau, T,
de Mani.te. V. Bardelle.
BARDE, s. m. Prêtres Gaulois, dont le
principal ministère était de chanter les ac-
tions d 'S ho'umes illustres. Bardi.
BARDE', i>.,part.V. leveibe. -Ba-.'J.
adj. T. de Blason. Il se dit d'un cheval c.;-
paraçonné. Bardato,
BARDEAU , s. m. Petits ais minces et
courts, dont on couvre le; maisons, au lien
de tuiles. Assicelle ; asureUi per cofrire i
'bardelle, s. f. Espèce de selle faite
de grosse toile pîcj'.iée de bourre, sans qtfil
y entre ni cuir, ni fer, ni bais. C'est plutôt
BAR
line espèce de bât. bìtìììIU.
BARDENi.)CHE , s. f. 1 . it Comm. Es-
pèce d'ctorte qui se fabriijiic a Lyun. Suna
di drappo di s tea. . , , ,
BAr<.DEi<,v.a.Armer et couvrir de bardes.
auràdmcntaii ; bardare. — T. de Minili.
Mettre une barde à un cheval. M.tur Li
iardilld. - Charger des pierres, du buis, etc.
»ur un bar. Caricar una barilla. - Couvrir
de tranches de lard. Lardellare ; coprir di
ttrisee u tetre di lardo.
CAKDEUR , s. m. Qui porte un bard.
Facch'ne che fona la balilla.
liARDIS, 5. m. T. de Alar. Stparation de
plinches qu'on fait à fond de cale , pour
charger des blés. Assito; cavatalo. - Uatar-
deau fait de pl.inclies sur le haut bord d'un
vaisseau , pour empêcher l'eau d'entrer sur
le pont , lorsqu'on couche ce vai>seau sur
le côté pour le radouber. Cassa per carenare.
BARUOT.s. m. Petit mulet, âardotio.
— hg. Dans une comp.ignie , celui sur^ qui
les autres se déchargent de leur tâ-he. Colui
d'una compagnia t cui ognuno dà l' incumbin{a
y ir la parte che gli tocca da fan. - liardot,
f. de Libr. Exemplaires d'un livre qui res-
tent incomplets. Dilati; libri irr.ycifcttl.
fiAKER, v. n. r. de Cha,sc. V. B.irrer.
BARFOULS, s. m. /. de Comm. Etoffe
qui se fait à Can'or , et dont 5'h.ibill.;nt les
nègres. Siuffa I idiana cosi detta.
BAkGACKE , s. m. 1 . d'insect. Espèce
de Mou.;heron. Mosc.terino cosi detto.
BARGE , T. d'Hist. nat. Sorte d'Oise.iu.
Petit Corlieu. Pantana, vulgairement Ci'rai-
ciutto , Pittima. Barge brune, t'antana, ditta
in Toscana y Moschettone. La grande barge
%\\ie: Vmosa ; Pantani; volgarmente detto
Ferdirello. - Barge, s. m. T. i-ïchiyol. Pois-
son qui ressemble fort au cnrlet , mais il a
le museau moins long. Spcùe di passera ma-
rina. - En T. d'Aaric. Monceau , |)ile ou
nieulon de foin. Mca ; barca. En ancien t.
ie y\ar. iiarnue. V.
BAKGELACH, s. m. T d'Omyth. Oiseau
de ratt..r:e de la grosseur d'une perdrix ,
et djnt 1-1 queje est comme celle de l'hy-
rondelle. Uccdlo della Taitaria poco cono-
■'"bARGUETTE, s. f. T. de S-v/irc. Bateau
d'environ quarante pieds de long , qui sert à
passer les chevuux, et à porter des cotdagcs
pour la manœuvre de la rivière. Passaca-
vallo.
BARGUIGNAGE , s. m. Difficuifé à se
résoudre, à prendre un pîirti. Irresolu\'one ;
indugio; lo star sul tirato, alia dura.
BARGUlG.\'Ei< , V. n. Hésiter , avoir de
la peine à se déterminer , p.irticulierement
quand il s'agit d'un achat , d'une alVaire ,
d'un traité. 11 est fam. Indugiare ; badare;
esita-i i dubitare ; lellare i non sapersi ri-
so ^ ere.
BARGUIGNEUR, euse , s. m. et f. Qui
bargu-gne. Tardo ; Lento; irresoluto; indu-
*"»"bA'<1CAVE . $. f. Fieux mot. Fon-
drière. V.
BAR1COT , s. m. Trévoux. Fruit, boisson
de Madagasc; r. Tratto , bevatuia cosi chia-
mata in Madagascar.
BAK1COT1ER, s. m.Trévoux. Arbre très-
haut qui porte les haricots. Albero che porta
il sarlcot.
BAR1GA DE MORE , s. f. T. de Comm.
Soie que les Hollandais apportent des Indes
Orientales. Sorta di seta dell'Indie.
BAKIGEL.ouBARlsEL, s. m. Gr. Voe.
A Rome , le chef des Sbirres , et dont les
foncfion, consistent à veiller à la sûreté
publique , et à faire arrêter les malfaiteurs.
SarigilL.
B.ARIL , s. m. Sorte de petit tonneau.
ììirile; carratetlo ; doglio. - On dit, baril
d'huile, b.;ril de moutarde , bard de pou-
dre , etc. un baril plein d'huile , etc. Barile
d'olio, di senapa, ee. — T. de Comm. La
seconde des mesures dont on sert à Floren-
ce, pour les liquides. Barile,
BAR
BARILLAGE, s. m. T. d'Aides. Action
de mettre du vin en bouteilles ou en pots,
pour le faire entrer dans la Ville. L'alione
dt metter il vino nelle bouillie per traspor-
BARILLAR, s. m. O.Ticier de Galère,
qui a soin du vin et de \'em. JJJ]i\i.il di
Calera ch' c proposto alla custodia del vino ,
dell'
KARILLATS , s. m. pi. T. de Mar. Dans
le; Ports où il y a un Arsenal. Ouvriers
qui travaillent au» iuUtWsi. Bottai nesli Ar-
' BARILLET, s. m. dim. Petit baril. Ba-
riletto. - T. d'Horlog. Boite cylindrique ,
ou tambour qui contient le grand ressort.
Barile ; tamburo. — Barillet ou caisse , 7".
d'Anat. Grande cavité derrière le tambour de
l'oreille. Cassa j tamburo. — T. de Corderie.
1 etit éttii qui renferme la laufie. Bussolo
della misura .
BARIOLAGE, s. m. Assemblage ie di-
verses couleurs mises d'une manière bizarre.
Miscuglio di pili colali ; varietà di colori
malamente ordinati.
BARIOLÉ, LE, part. "V. le verbe. - Habit
bario é ; un hjb.t fait de diverses étoffes de
diverses couleurs , mal assorties, y esta, abito
a più colori ; abito d'Arlechino.
BARIOLER , v. a. Peindre de diverses
cuideurs , mais sans règle, Pìjnere a più
colori ; screziare.
BARLERIA , s. m. T. de Botan. Plan'e
d'Amérique , dont la fieur est d'une «eule
feuille. arleria , pianta Americana.
BARLONG , CUÏ, ad). Q.ii est par en-
droits plus long ^u'il ne do,t être. 11 est
oppose a Oblong , et se dit principalement
des habits. Bislungo.
BARNACHE, Barnacle , s. f. T. d'hist.
nat. Sorte d'huître ou de moule qu'ox trouve
d.ms les Iles qui sont a l'Occident de l'E-
cosse. Spelli d' ostrica , o di conchiglia.
- Oiseau aquatique, qui est lie la grosseur
d'une oi-. B riacla ; branta.
BAR.NEf , s. m. T. de ConchyTil. Coquil-
lage du genre du buccin , très-commun dans
l'iile de Corée. Sp.ve di buccino.
BAKOCO , l. de Dialect. Le quatrième
mode de la seconde hgure du Syllogisme.
Uaroco.
BAROMETRE, s. m. Instrument servant à
faire connoitr« la pesanteur de l'air. Baro-
mitro.
BARON s. m. On appelloit ainsi au-
trefois les Grands Seigneurs du Royaume.
Barone ; Grande del R.gnu. — Au)ourd'hui,
(gentilhomme qui possède une 'I erre avec
titre de B.ircnnie. Barone.
BARO.\NAGE, s. m. Trévoux. T. du style
burlesque ou comique. Etat, qualité ^e Ba-
ron. Baronaggio.
BARONNE, s. f. La femme d'un Baron.
Barona ; b.ironessa.
BARONNET, s. m. r. d'Hist. mod. De-
gré d'honneur en Angleterre , qui est immé-
diatement au-dessous de celui de Baron, et
au-dessus de celui de Chevalier. Baronetto.
BARONNIE , s. f. Jeipneuric et Terre
d'un Baron. /ïjro.TÎa ; barona^i.o.
BAROQUE, ad|. de t. i;." Il n'a d'ussge
3 n'en parlant des perles qui sont d'une ron-
eur fort imparfaite. Scaram.ino ; che non
e ben tondo. — fig. Irrégulier , butarre ,
inéi.=,l. V.
B AROSANEME , ou PÉSE-VENT , s. m.
r. de Physique. Machine inven'ée pour sa-
voir la pesanteur du vent, i-'esa-vinto,
BAROoCOPÊ , s. m. V. Baromètre.
BAKQUE, s. f. Petit vais;e, u pour aller
sur l'eau. Barca ; barchetta ; leyutto ; piecol
n.iviglio; battello. Barque de pécheur. Barca
peschereccia. Conduire la barque ; fig. con-
duire quelque entreprise , quelque affaire.
Menar la dansa; maneggiare un affa- e , un
tratta-o. — Eu Poé'.ie , il se prend pour
la nacelle dans laquelle les anciens Poè'es
supposoient qu'après la mort, les am^s pas-
soient dans les Éiifcrs, La barca ài Caronte,
, B A R 8;
- En r. de Teinture. V. Bjqu-.
BARQUEROLE , s. f. Petit bit'm.-nt sans
mat , qui ne va jamais en haute mer. i>'d,-.
chetta ; schifi ; paltscalmo.
BARQUL'.TTE , s. f. r. de Marine. Petit
bâtiment de transport. V. Barquerole. — r.
de Pâtisserie. Sorte de |iatisserie qui se fait
en Languedoc. Pasticceria , o pasta sticciata.
- Barquette, Trévoux. Petite armoire por-
tiitive et légère , od il y a plusie.irs étages,
bile sert a porter les mets aux Olficiers de
Il maison du Roi qui ne demeurent pas d.ins
le château. Paniera a caselline per trasportar
BAHRACAN, s. m. V. Bouracan.
BARRAGE, s. m. Droit qu'on lève sur
les bétes de somme et sur les charriots ,
pour l'entretien du pavé et des grands che-
mins. Da^ifo, pedaggio destinato al manteni-
mento de' ponti , e delle strade. - En T de
Comm. Linge ouvré qui se manufacture ì
Caen. Tela a opera , o dommascata.
BARRAGER , s. m. Celui qui reçoit ce
droit. Colui che riscuote un tal djiio.
BARRALET , s. m. r. de Botan. Piante
de deux espèces, le gros Barralet. V. Vaciet.
Le petit b.Tralet. \'. Vaciet printanier.
BARRAS . s. m. r. de Comm. V. G.ilissot.
BARRE, s. f. Pièce de bois, de fe,- , etc.
étroite et longue. Barra ; sbarra ; stanga.
- prov. On dit , roide comme une barre
de fer , pour dire , sans pitié , sans remis-
sion. InfiissibiU ; sen^a remissione ; rigido.
- On appelle la barre de la Cour , le lieu
où se font les in.tructions des procès , et
les adj.idicatioris des biens par décret. Sbarra.
- Barre, la pièce d'un tonneau qui tr.iverse
le fond par le milieu. Chiave. - Trait de
plume que l'on passe sur un acte pour l'an-
nulier , ou sur une partie de quelque écrit
pour l'etfacer , ou sous queltiues mots pour
les faire remarquer. Linea. 1 irer une ba.-re.
Tirar una linea; cancellare. - B.irre d'or ,
barre d'areent. V. Lingot. - fig. £n parl.nt
d'une chose dont on peut avoir aisément d*
l'argent, on dit, «jue c'est de l'or en barre.
Oro in verga , in barra. - T. de Mar. Banc ,
écueil qui barre une rivière ou un port, et
qui em|,èche qu'on n'y entre que quand U
mer e^t haute , ou qu'après .nvoir allégé les
vaisseaux. Banco ; secca accodata. — Barre
se dit aussi de plusieurs pièces d'un bâtiment.
B.irra. - Barres de cabestan. Pièces de bois
qui pass.-nt au travers du cabestan , servent
a le lairo tourner. Pironi. Barre de gouver-
nail. Longue pièce de bois , qui d'un bout
entre dans un mortoise faite à la tête du
gouvernail , et dont l'autre extrémité est
attachée avec une cheville de fer à une
bou'e d.i même métal. Barra del limone.
,~ !^'.\ '"• /' '^"■- Cet tain flot particulier à
Il riviere de Seine , d'environ deux pieds de
hauteur , et qui vient fort impétueusement
avec le tlux de la mer , ce qui le rend dan-
aereux pour les biteaux mal fermés. Flusso
imietuoso. — En T. de M-w/çue. Traits tirés
perpendiculairement a la fin de chaque me-
sure , sur les ligr.es de la portée , pour sé-
p rer la mesure qui finit de celle qui recom-
mence. Diuiswne della battuta. - En T. de
Tourneurs. Long morceau de bois qu'on ap.
pelle support , sur lequel l'ouvrier appuyé
ses outils q.iand il tourne. Appoggiato/o.
- T. de Blason. Une des iiièces de l'écii,
laquelle va du haut de la partie gauche de
l'écu , au bas de la partie t^.roite. Sbarra.
- T. Je Palais. Enceinte de menuiserie hnuie
re troi. ou quatre pieds , derrière laquclio
les Av.'cats sont places pour plaider I s
caus'.s. Sbarra del Tribunale. - B Tre ou
b'rre.ai , se dit aussi des bancs où les sens
de Loi , où les Avocats sont assis. Barca.
- Barres au pluriel , c'est un jeu de coursé
enire des jeunes gens , et dans de ccii-
nei limites. Barriera. - Barres, la partie de
1.1 màJioire du cheval, sur laq.ielle le mord;
appui.'. Morso. - T. d: Palefreniers. Mor-
ceau de bois qui se trouve suspendu d.'us
une éciirie , entre deux chevaux, pour les
j4 BAR
aéfirtT Tun de l'iiutie. Sia'tt:ht. — Barre ,
T. dt L'omm. Mesi.ire de loiigueur dont on
se sert en Espagne pour mesurer les étoffes,
ainsi que l'on fait de l'aime en France , et
du braccio en Italie. - Barre , T. de Vtr-
rcrit. V. Uuche. - Barre, T. d'Lscrime. Fleu-
ret qui a éié rompu par le bout, fioretto
rotto. - T. de FUur. Tulipe qui est rouge
colombin , clair et blanc. Tulifano rigato.
— Barres , en r. de Drayerie. Les endroits
d'un drap où l'on remarque des cliansemens
de couleur ou de lustre , et qui s'étendi;nt
suivant la largeur du drap. Fasciature , o
riche.
BARRE", ÉE , part. V. le verbe. - T. de
Biajon. ie dit d'un ccu traversé par une
barre. Sharraio. - l . d'Anat. L'os barré ,
c'est l'os pubis ou du péail- // pube, — On
nomme aussi barrées , les dents molaires
qui ont plusieurs racines écartées et crochues.
Venti molari tt cu: radice son lunghi e curve.
BARREAU , s. m. Espèce de barre. Can-
telli; ferrata. - Lieu Oli se mettent les Avo-
cats pour plaider. /'uru ; tribunale. - Quitter
le Barreau ; quitter la plaidoirie , et quelque-
fols quitter entièrement la profession d'A vo-
tât. Abbandonnar U foro - 11 se dit aussi de
tout le corps des Avocats. Tutta ta toga. —
T. d'Impnm. Pièce de fer en torme de man-
che , qui fait baisser la platine pour presser
sur la forme. Ma^a,
BARRER , V. a. Fermer avec une barre
par derrière. Sbarrare ; stangare ; sprangare ;
chiudere. - Garnir d'une barre , fortifier
d'une barre ; barrer une table; barrer un ton-
neau. Avariare con istanga o barra. — Tirer
des traits de plume sur quelque écrit, pour
montrer qu'il n'y faut point avoir égard. Tirar
nielle linee supra una scrittura ; cancellare. -
Barrer le ch:-m:n ; clorre , fermer le passage ,
le chemin. Racchiudere , Impedire il passo.
— Karrer la veine , barrer les veines d'un
«lieval ; y mettre le feu, afin d'arrêter l'écou-
lement du sang. Fermar il sangue ad un Ca-
vallo. - l. de Chasse. W se dit d'im chien qni
balance sur les voies. Aver persa llfiio. -
Barrer un port. T. de Mar- En empêcher
l'entrée. Tirar su le catene ^ con cui si chiu~
dono i porti ; imped'rne lontrata.
BAàRET TE , s. f. Sorte de petit bonnet.
Barretta. - On appelle barrette , le bonnet
carré rouge des Cardinaux. Heretca di Car-
dinale. — T. d Hor'og. On donne ce nom a
des choses très-différentes ; mais en général
il signifie une petite barre. Barretta.
BARREUR, s. et adj. m. T. .'le Vénerie.
Un barreur , un chien barreur ; chien fort
bon pour le chevreuil. Bracco per la caccia
de' capriuûli.
B.ARRI, s. m. Tre'v. Nom qu on donne
au cri de l'éléphant et du rhinocéros. Barr/ro.
BARRICADE, s. f. Retranchement qu'on
fait ordinitirement avec des barriques rem-
plies de terre, pour se défendre , pour se
mettre .i couvert de l'ennemi. Barricata.
BARRICADE', ÉE , part. V. le verbe.
BARRICADER, v. n. Faire des barrica-
des. Steccatare ; sbarrare ; stangare ; jaruna
barricata ; sprangare. - v. r. Opposer au-
devant de soi tout ce que l'on peut pour se
mettre i couvert , pour se défendre. Abber-
uscarsi; fortificarsi. - fig. Quandunhommo
s'enferme dans une chambre pour ne voir
persor.ne , on dit qu'il s'est barricadé. Chiu-
dersi ; serrarsi dentro.
B.-\RR1ER , s. m. T. de Monnaie. L'ou-
vrier r;ui tourne la barre dubaUncier q.iisert
à minnoyer les flancs. Campione.
BARRIERE, s. f. AssembLige de pkr.ieiirs
pièces de bois servant à fermer un pass.ige.
Jinrricra ; steccalo. — L'enceinte que 1 on
f^itoit autrefois pour les combats , soit i
pied , soi Ì cheval, et pour les)oùtes et les
tournois. Steccato. — Ce qui sert de borne
«t de défense. Les Alpes sont des barrières
«ntrf la Trance et l'it.illc. Argine ; riparo. -
jSr. Empêchement ; obstacle. V. - 11 se dit
aussi (l'un lieu couvert , où les Ìcr;ens se
'«ù uaent ùwi les plues > afìn qu'vn les tiours
BAS
dans le besoin. Cancello. - Barrière. T. de
MettcNrs en auvre. Bande en manière d'an-
sctte , dans laquelle on arrête le ruban d'un
bracelet. Statfa delle fern-.eue.
BARRILLATS. V. Banllats.
BARKlQUAUT.s. m. T. de Comm.lise
dit de certaines petites futailles ou tonneaux ,
dont les grandeurs ne sont point réglées.
Meiia botte ; botte.
BARRIQUE, s. f. Sorte de gros tonneau.
Carraldlo ; barile.
BARROIR , s. m. T. de Tonnelier Instru-
ment fait en torme de longue tarrière ,. dont
la mèche est étroite et amorcée par le bout.
Succhio de' bnitaj.
BARROTl.\S,s. m. pi. T. rf; Afjr. Lattes
à baux. Ce sont de petits soliveaux qu'on
met entre les barrûts sous les ponts , pour
les so.iccnir. Delle coperte o tolde,
BARROrS, ou BAUX. V. Bau.
BARROYER , v. a. Vieux ternte de Pra-
tique. Fréquenter le Barreau, faire des pro-
cédures, .4mar le liti ; far processi.
BARRUi<£ , s. f. ( l'A est Ione. ) T. de
Luthier. Barre du corps du luth. Fasciatura
del leuto.
BARSES , s. f. pi. Boîtes d'étain dans
lesquelles on apporte le thé de la Chine.
Scattole del te.
BART.WLLLE , s. f. Espèce de perdrix
rouge , plus grosse que les perdrix ordinai-
res. Fernice maggiore , detta coturnice delle
montagne di Verona. La perdrix grise, qui est
plus rare en Iralie que la rouge , s'appelle com-
munément Starna.
BARZISTAN . s. m. Mot Ture. Marché
de l'urmce campée , où l'on vend aux Sol-
dats les armes dont ils ont besoin. Luogo del
campo dove si vendon l'arme ai soldati.
BAS , BASSE , adi. Qui a peu de hauteur.
B.isso , bassa. Mdison basse. Casabassa. —
Homme de basse stature. Uomo di bassa
statura ; b.tssutto. — Avoir la vue basse j
ne pouvoir distmguer les objets que de près.
Aver debole , o corta vista. - Voix basse ,
une voix qui ne peut se faire entendre que de
près. Voce basta, sommessa. - l'arler d'un
ton basjparlerd'un ton peu élevé. Pijr/ar /va-
no , con voce bassa , sotto voce. — Messe
basse. V. Messe. - Se dit aussi de ce qui
est situé en un lieu peu ou point élevé , par
rapporta ce qui est plus haut et de même
Senre. La basv; région de l'air. La pin b assa
regione dell' ar:a. — Un pays ha'i. Un paese
basso. — En ce sens on dit aussi la Basse-
Alsace , le Bas-Pal.itinat ,1a Basse-Bretagne,
etc. .i cause que ces provinces sont drins des
lieux pli; bas q.ie ceux d'où descendent les
1 iv'ères qui les arrosent. La bassa Alsazia, il
basso l'alaùnato , ec. — fig. Vil et mépri-
sable. Casso ; vile ; abbleta ; streggevoU ;
umile ; intimo ; oscuro, — Né Je bas heu j
homme de basse extraction , de basse con-
dition. Uomo di bassa cûndi\ione ^,di bassa
nascita, oscura. - Actions b.isses. V. Bas-
sesses. — inclinations basses. Inclinazioni;
voglie malnate ^ vili, spreggevoli. — Qui est
sans courage , sans générosité , sans éléva-
tion. Basso ; vile. ~ Avoir l'awe basse , le
cceur bas , l'esi rit bas. Esser un uomvile;
codardo ; mancar di coraggio ; essere avvilito,
— 11 se prend encore pour ce qui est in-
férieur et de m 'indre dignité. Les Bas-
Officiers. I bassi ìiflyali. - B. sses tl^'sies ;
celles p.ir où cu-nnuncent les écohers. if,i:
scuole bssse. Basse justice , bas justicier ,
places ha, ses. V. Justice, Juuicier , Place.
— Maitrr?s dîi ba.ses œuvres, les cureurs
de retrait. Votsc.ssi, - Bas, sienihe aussi,
qui es; de moindre Viilcur , de moindre
prix ; comme , bas or , bas ariîent. Oro ,
argento ba^so. ~ De bas-aloi. Di bassa le-
ga ; di minor perfc^lv.ìc. - Bas prix ; un prix
médiocre , mod-gue. Vil pre^o ; buon mer-
cato ; b. isso , Infimo pre\\o. - On dit qu'un
mo- est bas , qu'une expression est br.sse ,
pour dire qu'il n'y a que le peuple qui s'en
serve. Voce basta , ilei volgo. - (in ap-
ecllc le Ba.-Empiie , 1« ttins de la dccadcn-
BAS
ce de l'Empire Romain , qui commence à V«»
lérien Basso Imperio, Etl.i basse latinité, le
langage des Auteurs Latins des derniers
tcms , où le peu, 'le parl.»it encore la langue
latine. La bassa laiinità. - On dit , faire
main -basse, pour dire , tuer , passer au fil
de l'épée. Tagliare, o mandare a fil dl spa-
da. — A basse note , fri(;on de parier adver-
biale ; Sans élever la voix. Sottovoce ; som-
messamente ; con voce sammessa. - B.is est
aussi subst. et signifie la partie inférieure de
cert.iines choses. // basto ; l'imo. Le bas dir
degré , de La rue , de la robe , etc. — 0:i
Hit que le vin est au b.is , t^uand le tonneau
est presque vide. Il vino e lena. - Bas de
c.isse, ou lettres du bas. T. d'Imprim. Les
minuscules ,. ou les petites lettres. Lettere ml'
BAS , adv. Il a différentes significations.
Mettre bas les armes ; po>er les armes, fo-
sar l'armi. — Mettre chapeau bas ; ôter son
chapeau. Cavarsi il capello.. — Jouer argent
bas y jouet argent comptant. Giuocir col
danaro alla manu. — En parlant des femeles
de qusluues animaux. Mettre bas; faire des
petits, fi-liare ; partorire. — On dit aussi des.
cerfs , qu'ils ont mis bas , quand leur bois est
tombé. Mudarle corna, — Bas, adv. Se dit
du ton de la voix , soit pour iiarler , soit
pour chantei;. Basso; sottovoce. — A bas,
adv. Use jeta à bas du lit ; il le mit il h-.s,
de son cheval. Si gettò giù del letto ; il bitta
giii da cavallo. — Bas est queìqufois une
expression dont on se sert pour dire , des-
cendes. Ainsi , à des gens qui sont sur
quelque lieu élevé où l'on ne veut pas qu'ils
soient , on dit U bas , à bai. Cui , giù ;
abbasso. — En bas , adv. Se dit i)ir opposi-
tion à en haut ; il est en bas ; il v.i en bas,
Fg!l i giù.; egli scende giù , a basso. D'en bas .
Oa basso ; di laggiù. - Tirer en bas, tirer
vers le bas. Tirar ^;'/i. On dit aussi, tireràen-
bas^ tirer par en-b.'i. - Par b,is , adv. Il est
loge par bas^ il a quatre chambr ?^ par bas. Al
plan dì terra ; a terreno, — L.'i-bas , et ici
bas , adv. U est là-bas , venei iti-has. Egli i
laggiù ; a basso , da bass.ì ; venite .Tiagglù.
- Ici-bas , se prend aussi pour tout ce qui
est de la vie préseme. Qiiagglù; nuato mon*
do. Les choses d'ici-bas , de ce bas monde.
BAS, s. m. Vêtement qui sert .1 couvrir le-
pied et la jambe. Ca/îa i calzetta.
BASAAi-, s. m. T. de Botan. Arbre des
Indes qui croit dins les endroits 'sablonneux.
Albero indiano ietto Basaal.
BASALTE , s. m. Espèce de mirbre noir.
Basiilte , et que'ques-uns , bassaite.
BASANE , s. f. Peau de mouton préparée ,
dont on se sert ordinairement à couvrir des
livres. Alluda.
_ B.VSANE' , ÉE , adj. Qui a le teint noi-
r'itre. Bruno ; fosco ; nero; nericcio ; arsic-
cio ; morello.
8A.b-BORD , s. m. T. de mar. Se dit d'un
vaisseau peu élevé , allant .i voiles et à ra-
mes , et qui ne porte lias couverte. Tel eit
le brigantin. Nave di batso borde.
BASCULE , s. f. Contrepoids servant .i
lever et à baisser un pont-levis. Lieta , o
iiltca d*un ponte levarojo, — Ais, ou autre
chose , qui a un mouvement semblable à ce-
lui de la bascule d'un pont-levis. Altaleno,
H.iscule à puiser de l'eau. Manacavallo. =
.'eu où deux enfans, étant chacun sur le bout
tl'un ais mis en c-ntrepoids , s'amusent à se
faire h.Tiuser et h.iiss-T. Altalena.
BASE, s. f. T. d'Archi:. Ce qui soutient
le fut de la colonne. Imbasamento ; base i
basa ; et improprement , piedestallo. - Lu
partie qui soutient le dé d'un piédestal ; et la
surface sur laquelle on contjoit que certains
Corps solides sont a_pp_iryés. Base ; coccolo.
— '/'. de Gîom. Le côté du tri.mglc opposé à
l'angle qui en cstrcgardé coiiwie le sommet.
Lu base del triangolo. — Dnns tou'.os sortes de
compositions médicinales , on a 'oelleb base,
ce qui en fuît le corp, princr al , et don' la
dose eft la plus grande. La ba^e. - fig. Ap-
tui ,, sûulieii. Base ; fondamento , appoggio „.
BAS
SCIUPIO- - La piété est U base de toufeslM
«ttuV. U F"=^ai U fondamento, U base d,
tutu le virtù- ^ , »* r- j •
BAS-FOND, s. m. T. d« M?r. Fond ou
il y a peu d'eau, et où l'on peut échouer.
Basso fondo. ^ ,, .
BASÏLAIRE , ad|. de t. 5. 1 . d Anat.
Euithète qu'on donne à 1 os cuneiforme du
crâne ; à l'apophise de los occipital , et a
l'artère formée par l'union des deux verte-
trale» sur l'extrèmité de cette apoi-hise , et
à la dernière vertèbre des lombes. Oasilar;.
BASILE , s. m. T. de Menu.s. Pente ou
inclinaison du fer du rabot. Pendini^ del ferro
'bA'^^ILIC , s. m. Herbe odorifér.inte , crue
l'on met dans quelque ti^oùt. Bfssilico ; ba-
lUico ■ (i;;ino. - Serpent t.ibuleux , qui tue
de sa 'vue. Basilisco ; basillschio ; basulisco ;
basaluehio. - T.d'ArtULy P'"s , «■•«,, <lf
canons . qui porte lusqu a i6o livres de balles.
Bas'U'sco- , .,
BASILICON, s. m. Onguent suppuratif.
Ons>i!nlo basilico , o sia su^-puratlvo
ÉASILIDION , s. m. T. de Mei. Cerat
Jécrit par Gilien , et recommande pour la
«aie. Cerotto detto basiiidto.
BASILIOUE , s. f. Nom quon donne a
cert.iines Églises principales. HastUcai tem-
pio; chiesa principale. - On appellali ainsi
autrefois les lieux ou se rendait l,i justice.
Basilica ; sala reale ; sala pubblica j luoso
pubblico. - r. d'Anal. La veine qui monte
h iv.ng de la partie interne de l'os du bras ,
iûîq.i'.i l'auxiliaire où elle se rend. Basilica ;
Epatici. - Basilique. /. de Junspr. Collec-
tion des Lois Romaines traduites en Grec.
BASIN , s. m. Etoffe de fil de coton , quel-
quefois mêlé avec du til de chanvr-.: , sembla-
ble i de la futaine , mais plus hae et plus
forte Bambagino. Aujourd'hui on dit com-
munément Bii/no- Basili piqué, ou simple-
ment du piqué. Coitroncino < Inghdcerr.i.
En terme de Feint, et Dor. Cadre de bjis
uni pour encadrer les estampes. Cornice p!a-
"'bASÎoGLOSSE , s. m. T. d'Anat. Mus-
cle ib.iisseur de la langue. Sasioslosso.
BASOCHE, s. I. Juruliclion tenue parles
anciens Clercs de Procureurs du Parlement
de P.iris. On y juge des différends que les
Clercs ont entc'eux , ou dans lesquels ils
sont défendeurs contre les Marchands et ar-
tisans. Tribunale stabilito altre volte per
imdieare circa i Utisj , che insoT;cvana fra i
Cij/ali di Parigi. .,
BASQUE , s. f. l'etite piece du bas d'un
pwiri'oint, ou d'un corps de jupe. Faldini
dil busto. - Ou appelle aussi basques , les
quatre pans du juste-au-corps. / Faldini.
BASQUE , s. m. Nom de Nation , dont
Qn ne se sert ici que dans cette façon de
parler : Aller comme un Basque , courir
comme un S.isque ; aller fort vite , courir
fort vite. Battercela ; batter il taccone i an-
dar r.nto , con gì and prestila.
3.\S-RÉL1EF , s. m. Ouvrape de Sculptu-
re , dans lequel ce qui est repre'senté a peu
de sr.i!lie. Basso riìlevo; bassorUuvo.
BASSE , s. f. Cette partie de Musique
oui est la plus basse de toutes , si l'on parle
de 1,1 voix humaine. U basso. - Si l'on
p.-.r!'.' d'un insirun-.ent de musique. Basso ,
iatsntto. — Il se dit aussi de la personne
mcT.- qui chante cette partie. 1/ basso. Il
se dft pareillement de quc-'s-ies insTiimens.
Une basse de viole ; une basse de violon.
Hatso ; coiitrabbasso. - On le dit aussi des
fre.jis cordes de quelques in'-trumens. ia
fiù grossa c^rda di alcuni strumenti musica-
li. - On appelle b.i5se continue ,_ 1 . basse
«ni se ioue sut les instrum.'ns , qui sert de
fondement à toutes les autres parties , et qui
continue toujours , pendant que les voix
chantent , ou se reposent. Basso continuo. —
at basse contr.-.inte , celle qui revient la même
au b'i.it d'un certain nombre de meuires. Haï-
so el/kligato, — Basse fontiamentale , celle
BAS
qu! n'est formée que des sons fondamentaux
de l'harmonie. Basso fondamentale. Basse
chantante. Voix qui chante la partie de la
basse. Contrabbasso. - Basse. T. de Ma-
«ii'c. Synon. de Calade. V. - Basse étoffe.
f . de pothier d'éialn. V. Etoffe. - Basses
laines. T. de Ccmm. Les laines les moins
estimées, à cause de leur qualité inférieure.
Une basse.
BAS^F.CONTRE, s. f. C'est la même
chose que basse , et il se prend également
pour cette partie de musîqtie , et pour la
personne qui la chanta. Contrabbasso.
BASîF.-CGUR, s.f. Cour qui sert au mé-
nnge d'une maison de campagne. Cortina
cassa c 'ree. — Cour séparée de la princip-le
cour , et destinée pour les écuries , les étiui-
pages , etc. Con:. — De basse-cour. £>j-
rafjr/co. Poules de basse-cour. Galline casa-
linghe casereccie.
BASSE-EAU, ouBasse-mer, T. de Mar.
II se dit de la mer retirée , et lorsque l'eru
n'est pas plus haute qu'elle étoit avant que la
mer commençât à monter : ce qui est entiè-
rement opi>osea pleine mer. Basse acque.
BASSE-LISSE et Basse- Lissier. T.
d'Arts. V". Haute-lisse , Haute-lissier.
B.\SSEMENT, adv. D'unemaniere basse ,
Il n'est d'usage qti'au figuré. Bassamente;
abkiettamente ; vilmente. - Rich. W se dit de
In naissance, et veut dire, peu glorieuse-
ment, d'une manière peu illustre. iVata bassa-
mente ; uom di bassa estra'lone.
BASSER, V. a. 1. de Manufact. de
Lainages. Détremper la ch.nlne d'une colle
propre à rendre les fils glissans. Imèo{\lmar
l'ordito.
BASSES, s. f. pi. T. de Mar. Bancs de
sable, ou rochers cachés sous l'eau, òecchel
BASSESSE, s. f. Sentiment, inclination ,
action, manières intlignes d'unnonnête hom-
me ou d'un homme de cœur. "Dappocajgine ;
viltà i basse-^^a d'animo ; codardia, — Il se
dit aussi de la naissance et de l'extraction, pour
dire , qu'elle est vile, isnobiltà , basse-^Ti^a
della nascila. — Faire des bassesses, tar
anioni indegne , basse , vili , infami. — Bas-
sesse dastyle , de l'expression , etc. pour dire,
qu'elle est populaire. Modi bassi.
BASSES-VOILES. T. de Mar. La gronde
voile et celle de misaine, f^ele maggiori , o
siano le vele dette la Maestra , ed il Trin-
chete.
BASSET , s. m. Chien de chasse , qui a
les jamlic; fort courtes et tortues. Bassotto.
— On le dit aussi dans la conversation , en
parlant d'un petit homme dont les jambes et
les cuisses sont trop courtes , par rapporr à
sa taille. Bassotto; uomo di bassa statura.
BASSE-TAILLE, s. f. T. de .Mus. La par-
tie de b.iise qui se chante , ou qui se joue sur
l'instrument. Basso. — On appelle aussi Basse-
taille , la nersonne qui chante cette partie.
ierore. - T. de Scf.lpt. Bas-'cl ef. V.
BASSF.TTE , s. f. Jeu où toutes les cartes
sont employées , et où elles se tirent deux à
deux ; la première de ces deux , est pour ceKii
qui tient le jeu ; etlaseconde , pour tous ceux
q.ii mettent au jeu contre lui. Bassetta.
BASSI, s. m. r. deBotan. Arbre de l'A-
mcrique dont l'écorce est roussàtre. Albero
Americano detto bassi.
BASSICOT,-s.m. T. d'Ardoisier. Ewèce
d'auge dont on se sert pour sctiirles mor-
ceaux d'ardoise du fond de U carrière. Cassetta
e rutogolo,
BASSItRS . s. m. pi. T. de Riv. Amas de
s.ible , faisant obstacle à la navigation. Ban-
chi .H sabbia , di rena.
BASSILLE , s. m. Plante dont les feuilles
ressemblent à celles du pourpier. Sassi-
BASSIN , s. m. Espèce de plat rond ou
ovale. Bacino ; bacile. — On appelle Bassin
de fruit de fraises de confitures, ect. un
bissin où il y a du fruit , des confitures , etc.
Un bacino; un pien bacino di fr!irt\ fnvo!e/ec.
— BassKi , dans les jardins , une pièce d'eau.
BAS 8^
Eac!no;pesehiera conscrra,d'acçua. — Basimds
fontaine; le lieu l'ait en forme de bassin, pour
y recevoir les eaux d'une fontaine. Vasea. —
Dans les Ports de Mer , en appelle Bassin , le
lieu où les vaisseaux jettent l'ancre. Sur U
Mediterrannée, ces bassins s'appellent Darce
ou Darcine. V. - Bassins , les deux platsd'une
balance. Guscio della b-laneia. - Bassin a barbe;
espèce de plat échancré et creux , où on met
l'eau dont on se lave pour faire la barbe. Et
bassin de Chambre ou de garde-robe , un vais-
seau quireçoitles excrémens. Cantero. — A^ier
au bassin ; aller à ses nécessités , aller à la
selle. Andar al cantero , al cesso. — fig.
D'une belle plaine entourée de montagnes ,
et dont la forme approche à la rondeur, on
dit que c'est unbeau bassin. Bel piano ; bella
pianura. — T. d'Anat. La troisième partie ,
ou la partie inférieure du tronc. La pelvi,
j -^ Vente au bassin. T. de Comm. Nom que
l'on donne à Amsterdam aux ventes publi-
j ques qui se font par autorité de justice , et où
preside un OtTicIcr commis par les Bourgue-
! Mestres. l'endira all' incanto. - Les Bou-
► Lngers, Chapeliers, Barbiers, Perruquiers^
.Lunetiers et autres , donnent ce nom à cer-
tains vases dont ils font usage , et qui ont
quelque resscmbLisice .avec les bassins ordinai-
res. Catinella. — Bassin oculaire ; instru-
ment de Chirurgie , très-commode pour
laver l'oeuil. Bacino oculare. Bassin ou Bassi*
net. T. de Botan. V. Bassinet.
BASSINE , s. f. Bassin large et profond ,
dont se servent les Apothicaires et les Chy-
miites , Civier>_, les Imprimeurs , etc. ont
aussi des u^ter.cîlles à peu près de la même
forme et ortîinairement aussi de cuivre. Cati-
nella: brano nrar.de.
BASSINE', ÉE, prrt.V. son verbe.
BAOsSlNE'E , s. f. r. d'Artisans. Un preÎQ
bassin. Vnp'-m bacile,
BASSINER , V. a. Chauffer le lit avec uns
hii-imo'we. Scaldare il letto collo scaldaletto.
— Fomenter, en moulil-int avec une 'iqueur
tiède Ou chaude . Umettare ; bagnare ; annaf-
f^.re. — Bassiner une plaie. Lavare, nettar
una piaga. — Bassiuer la pàté. T. de roulang.
La rendre plus molle , au moyen de l'eau.
Dar acqua alla pastra.
BAS'^INET , s. m. La petite pièce creuse
de la platine d'une arineifeu, dans laquelle
on met l'amorce. Scodellino dell' archibugio,
— En r. d'Anaiomit- , Cavité dans laquelle
ibcutissent tous les entonnoirs de la troisième
suh'^tance du rein. Condotto metnbranoso , o
cavità detra pelvi. - Espèce de renoncule ,
qui croi* e-ì abondance dans les prés. Sa fleur
est d'un jaune doré. Ranuneulo. Bassinet ram
pant. V. Renoncule grenouillère.
BASSINOIRE, s.f. Bassin ayant un cou-
vercle percé de plusieurs trous ^ et servant à
chauffer le lit. Scaldaletto,
BASSON, s. m. Instrument de Musique.
Basse de hautbois. Fagotto , et quelque part ,
Uassonc, — Se dit aussi de celui qui le joue.
Suonator dibassane.
BASTANT , ANTE , adi. Qui suffit. Il est
fam. Hastanre ; sufficiente ; baf revoie.
BASTARDt LLE , s. f. T. de Mar. On.
donne le nom de hj'irdes ou bastardellesaux
g.ilcres qui ont l'extrémité de la pouppe plate,,
et élargie pour les di.tinguer des galères sub-
tiles , qui ont l'extrémité de la pouppe aigiie.,
G.'.lera bastarde.
BASTE , s. m. On appelle ainsi l'As de
îrcile au ieu de l'Hon-nro. Basto.
BASTER , V. n. Suffire. Il est vieux; maïs
on dit en style familier : baste pour cela, ou
baste simplement , pour dire , passe pour
cel,>. Bastare; essere a sufficlen\ei ;. essere
BASTERNE , s. f. Espèce de ch«r atte',-
dp boeufs , enusage chez d'anciens peuples d t
Nord , et sous nos Rois de la première Race.
Basterna.
BASTIDE , s. f. Nom qu'on donne en
Provence aux maisons de plaisance. Villa ;
casa di villa, di campagna.
BASTILLE, s, f. C'etoit autrefois un tbà^
iS-î À A T B A
teau ayant plusieurs tours )»roche l'une de ; Toiles ^ui se vendent
l'autre; ce nom demeuroit à un chàtenu
bâti de. cette manière dans Paris. Il es: dé-
moli. CaitiUo. Les Traducteurs diroient : Pri-
Eione 1 ociisaiiucietto ia BascJrlij.
BASTILLE', LE, adi.l.dcUKison. Se dit
des pièces qui ont des créneaux renverses,
vers 1.1 po'ntL- de l'écti, Contratn^r'cto,
BA.SiiNGLE, s. f. T. de Mar. Toi'.es ma-
telassées , tendues tout autour du plat bord
des vaisseaux tic guerre, pour cacher à l'en-
nemi, dans un combat, ce qui se fait sur le
pont , et pour parer les belles de tusil. Im-
BA>riNGUE', EE, part. V. le verbe.
ÌÌAÌ.T1.NGUER , Se bastinguer , v. r.
Tendre des bastingues. far un* imiìagUa-
"bÀSTION, s. m. Ouvrage de fortification,
un peu avancé hors du corps d'une place,
sy.^ntdeux flancs et deux f.ices , et tenan;des
deux côtés a la courtine. Ejsiione; riparo;
baluardo. - T. de Mid. Se dit dis parties
du corps qui servent comme de rempart a
d'autres: tel est le crâne qui defti.d la tête ,
et tel est le tliorax qui couvre le cœur et les
poumvi'.s. Riraro. ,. _ , ^ ., ,,
BA-.T;0NNE', ée, ad).T.</iFo'-f-/.Une
tour bastioni, ée : fcrtificitiun qui tient de la
tour eldu bislion. Tc-rrc t'jstwnata._ _
BA.Si IR , .aijourd'liui on cent Batir. V.
EASTlS:.AGi; , s. m. J. de Lhapdlier.
Ch.iFCi.u préparé pour la foule. ViWa da tm-
''BAiTO^■^.'ADE . s. f- Coups de bâton.
Bastonata ; co ridi bastom.
BAMONNt-R, TrcvDiix. V. B.itonner.
BASTUUE, s. f. T. de Mar. Filet dont on
se sert ]>ourpèi.lier dans les étangs salés. Sorti
'BÂ's-VENTdE', s. m. V. Abdonicn.
B^T s. m. Queue de poisson. Loda du
pesce. - T. de Comm. Petite Mounoie de
Bilion de Suisse. Ficela moneta yresso gH
Sy'7-ieii, che vale dica due svldi.
liA T , s. m. Selle pour les betes ce somme.
IbÂTADOW , s. m. r. de Paycterie. Bnnc
de chêne sur leqael on lave les feutres ou lan-
ces, r ancone. _ ^ „ .
BAT Ai.t , s. m. T. deCcutumi. Droit que
lèvent quelques Seiencurs sur les chevaux de
bat. DÎrifv Sofra' le bestia dahasto.
BATAli-LE , s. t. Combat général de deux
armées. Baeias'ia ; .latto d'armi ; confitti^ ;
tiornaia ; conlaiur.ienta ; -{uffa ; f"3"a.
-Corps de b.itjille 1 cette partie de 1 armée
qui e't en're deux ailes, et qu'autrefois on
appeîioit la b,-taille. liaci^clta. - Bataille
naviile, uwiur mer. BaiiaiHa navale. - Bi-
taille sur terre. Battaglia cimpale. - Aller
ou marcher en bi'taille. Avanzarsi , cam-
minare in b.itl,iBlia , in ordjnama per Jar
ta'taclia. - Champ de b.it.iille ; le lieu ou
labataiileaété donnée. Camfo di battasia.
- Envenir a une bataille tenéralc. Venir a
giornata campale. - T. de P:int. T.bieau re-
prcicnirnt un comb.it , ou des gens de guerre.
iiatiatlia. - La bataille est aussi une espèce
de jeu de cartes , auquel les enf-ns s'amu-
sent ordinaireir.ent. Sorta di r-jiwcu di carte.
— B.itailles. l . de grosses Forges. Galerie qui
règne autour de la charge ou du haut de la
chem'née. Piledellajiancata.
BATAILLE', ÉE, .^d). T. de Bl.ison. 11 se
dit d'une cloche dont le battant est d'une autre
émail. Baii.-ii:liaio.
BATAILLEP , v. n. 11 est vieux d.ins le
sens de donner baïa'lle. Au figuré ; contester
fort , se donner beaucoup d'agitation. Con-
trastare ; riattale ; i;iiestioi:are ; disputare ;
andar agara.
BATA ILI IF.RE, s. f. Trévoux. Petite
corde qui i-i' 'jouer le traquet i'un moulin.
Tune del nottolino-
BATAlLLt-.N, s. m. Ctrns d'Infanterie,
de SIX a sept cens hommes rangé en ordre
pour combattre. L'attasiicne.
UATANOAiES, s. 1. pi. T. dt Comm.
T
Caire. Sorta di
tele
BATARD, ARDE, adi. Qui est né hors
de léfiitime ni.iri<,tie. H.istardo ^ ilUgitimo ;
Sfurio. - truits ba'ards , plantes bâtardes,
des pLintes et dcs Iruirs qui ne sont pas de la
véritable espèce, dont ils portent le nom.
Bastardo j abortito ; salvatico. — Porte b.ï-
tarde i une porte de maison, qui n'est ni
petite , ni porte cochere. Porta ordinaria.
— Lettre bâtarde ; une sorte de lettre qui est
entre la ronde et la lettre lt.;!ienne. L. etera
bastarda. — 11 est aus,i subst. en parUuit des
personnes. Basta:iu. - Ba.ard de r-.cage ,
T. de Mar. Corde qui sert a tenir et li^r un
assemblage de bigots et de raques, dont le
tout ensemble se nomme raca^e. L'avo di
trofia. - bitirdes ou bastardelles. V.
BA f ARU£ , s. f. J . de Mar. La plus
grantle des voiles d'une galère Bastarda.
BATAixUtAU, s. m. Diguetaite depietix,
d'ais et de terre, pour détoLtrner l'e.iu d'une
riviere, iuta. - ï. de Fonijic. Al issii de
maçonnerie qui traverse toute la largeur ou
fossé. Traversa.
BAI AKDiERE , s. f. T. d'Agricult. Plant
d';.rbres grettes qu'on élevé dans des pct-i-
nières , pour les transporter dans des jardins.
Setnetixajo j ou salvuticbi per annestare.
bA i ARDlSt. , s. f. tiat de c^lui qui est
bâtard. Bastardjg^ine ; bastardtgia.
BATAl'E ou l'.irATE, s. f. Espèce de
rave, connue aujourd'hui dans toute brrance,
sou:- le nom de pomme de terre.
BATrtVlAo.iliArAviE, s. f. T. de F leur.
CEuillet rouge fort clair , tirant Sur la rose.
Viola cosi'diiia. — Batavia, S. m. ï. de
Comm. Sorte d'éteft'e de soie des Indes , dont
il y a d'unies et de rayées. Batavia.
BA lAYOLEi , s. f. pi. r. de .>Ur. Pièces
de bois, poiéc-s debout, qui serventi sou-
tenir les hlarets. BatiasUote.
hA 1 E , s. f. 7 . de Fuurbisseiir.^ La partie
polie et luisante d'un corps dé,.ée, sur la-
quelle on monte la moulure {^uclia parte
put larga l'i.na lama di spada ; che e pili
vicina aU'elso. — i . d'Hor.og. Cercle d'une
buitc de montre qui pareì' dés qu'on a ouvert
h \t.]it'2Ue. Cerchio dciU cassa d'uà oriuolo da
tasca.
b.\TE', ÉE, part. V. le verbe. - On dit
prov.et lig. d'unlourdaut , ^ae c'est un àne
Dare , un vrai àne b.iìé. cl/i asino da basto.
Et poétiquement. Un cig.io orecchiuto.
LAIEAU, s. f. B.irque, dont on se sert
ordinairement sur les rivières. Battello; bai-
chetra; barca i Icgnetto; ntìviglio. Bateau
pi. t , bateau de transport dan. les Ports.
f/iMtfa.Ba!e;.u de cuivre. V. Ponton. - Pont
de bate..ux j pont f..it avec des bateaux att.i-
chés les uiiS aux autres. Ponte di barche. — On
dit tig. qu'un homme est encore tout étourdi
di. bateau , po.ir dire, qu'il n'est pas encore
remis dc-s langues d'un long voyage , ou du
trouble que lui a causé quelque actitfent fa-
cheiA. Li;li r.on è ancora ben riposato daile
sue Jaticke , non s'è pcranco rìai ino , n.-.n
e ancora ricntr.it^ in se stesso. - Bateau , se
dit aussi de la Menuiserie d'un corps de
carrosse. L'ossatura d'ulta car.o[^ai cassa
d'una carrolia.
B Al ELAGE , 5. m. Métier , ou tour de ba-
teleur. Ohermineìla; giuoco di mano; vuic-
ccra; laaatella.^ - T. de Riv. Droit que
l'on pave pour être contluit d lis un bateau.
Upass'o - kn T. de Marine. C'est l'.Uée et
le retourde plusieurs b.iteaux, qui vont et qui
viennent pour décharger les vaisscau.i.
Barchai;io.
B.^fELF.'E, s. f La ch.irge d'un bateau.
Barcata ; il carico d'una barca , d'unbattel'o.
- fig. et fam. Multitude de gens ramassé».
Mucchio d' persane.
BAI ELEil , V. a. T. de Pce'.e. Ailer pren-
dre le poisson qucles autres bateaux ont
I>êché. 'J rasport.ir il pesce che altri marin.ìrt
hanno peteoto. B.iteler , v. n. Faire le bate-
IcuV; mais dans ce sens il est suraiiiié. Oiccv-
I Iure ; JM il basattcUiere.
B
A T
, Petit bateau. Barchttu;
BATELET ,
legr.etto ; baiteiletto.
UÀ TELEUR , euse , s. ra. et f. Faiseur de
tours de p.isse-passe. Giocolare; bagateltere i
rnimo ; are'.^iuUare. — Ceux qui montent sur le
1 hcàire dan> les places publiques , comme les
Charlatan», les Danseur» de corde , les joueurs
de farces , tttc. Cantambanco ; cerretano ; dar.,
latino; ciui madore ; commediante j saltim-
"bArELIFR.IERE. s. m. et f. Celui ou
celle dont la profession est de conduire u»
bate,-.u. Barcaiuolo ; navicellaio.
BAI Ed, V. a. Mettre un b.ir sur une bète
de somme. Imbastire ; porre , ou mettere il
BATEUIL
bète, de som
t'asola delle :
BATl. s.i
habit, L
ble l'étoff
-eiUe
s. m. Partie de harnois des
, (;ui lettr bat surla croupe.
celale.
T. de Tailleur. Le bàti d'un
le gros tìl qui a servi a joindre ensem-
^\d à^ubkne. ìmb.:^:'turtt ; imbas-
" rles '
Tu:
. 7 T. d'iiorltìs. Le chassis d'une r
i lendre les rouês. - l. de Mcnuis.
blage de moni ans et traversans qui
ment un ou plusieurs panneaux.
B.i\ ri , lE , part. V. le verbe.
BATiEK, s. .m. Artisan qui fait desbâts.
bast.ijo; bastaro ; bastiere. — On dit prov.
et pop. d'un homme >.ot et arosiier , que c'est
un sol bâticr , un g-aiid bàtier. Sciocco ; stu-
pido ; gojfo ; mele.iso ; baggeo ; babaccioi
Baccellone , .e.
BAllF^'D.sGE. s. m. T. de Maçonn.
Nom qu on donne aux plafonds que l'on fait
.V.-C de la terre grasse et de la bourre bien
mêlés. Soi-pjieo/atto con arsiltae borra.
BATIFOLER, V. n. Se jouer àia manière
des ent.,ns. Scer-.are; tratchcggiare.
BATiMENT, s.m.Këfxc,:. Eiificio; fab-
d"'^"' ~ l^àtiment de mer , et plus souvent.
Bâtiment tout court, un navire, un vaijScau.
Nave ;_ bastimento.
BATjR , V. a. Edifier , construire , fair»
un édilice. Fabbricare; edijicare ; costruire;
construire. - I . de Chapel. Action ue façon-
ner le feutre sur le bassin, pour en former
les capades. Imbastire. - T. de Tailleur,
et de Couturière. Agencer , dresser U
besogne , en la fauhlant , et l'assemblant
avec de grands points d'aiguille. Jmhjsiire;
abbonare con punti grossi. — fig. Etablir ,
Fonder. "V .
BATISSE, s. f. L'état ou l'entreprise du
bu. ment, quant à la Maçonnerie. La Jab-
lafabbrica\ionc;l'edtfiCa-{iûne; mura'
ento.
BATISSEUR, s. m. Qui aime à b.îtir. Il
est fam. et ne se dit ni du Maçon , ni de
l'Architecte , mais de celui qui fait b.uir.
Colui cheha ilmal del calciiuccio.
BATIS.SOIR , s. m. T. de Tomel. Ins-
trument qui sert à réunir les douves d'un
tonneau. Cerchio da imbiistir la botte.
BA I IVTE , s. f. Toile de lin très-linc. Tela
bauista.
BATITURE D'AIRAIN , s. f. T. de Fo-id.
L'éc-iille qui se sépare de l'airain après -i^'il
a été au feu , en frappant dessus avec le ni. r-
teau. Scaglia di bron'^o.
BATOKS ou Batoggi, s. m. pi. /".
d'Iiist. ma'}. Deux b'itcns minces dont on
se strt en Russie pour battre les criminels
jiisqu'à l.'< mort. Uatoghi o sia bastoni.
BATON, s. m. Long morceau de bois qu'on
peut tenir à la main , servant à divers us.i-
gcs. Bastone; mjyj. - !i:iton de Pavillon,
ou d'enseigne, 7. de Mar. C'est lui petit
màtere.iu qui sert à arborer le pavillon. Asta
di bandiera. - T. d'Arcbit. Moulure_ usitée
dans la base des colonnes. — fig. Baron de
vieillesse ; celui ou celle qui sert d'apinii i
une vieille personne , et qui l'.^ssi^te dans tous
sesbesoms. Bastona dJla vecchiaia. ~ B.itoii
de Commandement; le bâton que portent
ccrt.iins Odicicrs d'épées. Bastone di comando^
- Baron de M irérhal ; la dijni.é de Maré-
chal de ftancst II bastant di Mareicijllo,
BAT
-It on ippelli Bârgns de Msr^cKiI, leî
deux bitoiiï ile-irdcliîij que les Maréchaux
de fronce porient d«iTÌère leur écii , passés
en siutoir. Bi^tjncdi Man^clallc, — Bàtoii
de Chantre , une sur'e de bâton fort orné , et
recouvert d'ar;;ent, que le Ch^intre d'une
£gtise tient a la m^.xn pend.'nt l'Ciiice divin ,
enmarch.n- en ch.ippe dans le Chœvir. Batrr-
M di CMwri. tìjton de la Cro^x , le bâ-
ton au h.-.'.u duquel on met une Croix, pour
la porter dans les Processions. Asia della
Croce. — prov. Bâton ferrât et non ferrât;
toute sorte d'..rmes. Mai\a; armi o^'insiv^.
— Baron de Jacob ; un instrunient de Math*^-
matique , qui sert à mesurer. On l'appelle
autreinenc , ArbilestriUe. V. — Bâton , se dit
aussi dL- diverses choses q^ù ont la forme
d'un petit bà'on. liaron de cire d'Espagne.
Bacchetta dt ceralacca, lîàtons d'un éventai!.
btccche. B.Von des Fondi;iiri. V. Cimpanaire.
— prov. et tig. Faire une chose à bâtons
T*iTt;Hiî ; la frire a civcrsej reprises. Far una
cosa à yii riprese , interrottamcnîc , In più
volte. — Le tour de b.iton ; ce que les gens
prennent ùu-deîa de leurs droits. Gli incerti.
— Bâton a deux bouts -, Espèce d'arire offen-
sive , qui consiste en un bâton ferré ptr les
deux buut>. Gotbiii i bastone ^ ma\rT ferrata
da' due capi. - Batond'or. V. Girotìéc jaune.
— Bâton de rame. T. de Draperie. Ccyperciio
del ramo.
KATûNNE, En , part. V. le verbe. -
sdj. Une serviette bàtor.née; («liée à petit car-
rc.;iix. Ton.i<;lioîo yiesatij a quadrelli.
iiATO.v.\S'E O'EAU , s. f. I. d'Hydro!.
C'est la quantité d'eau qu'oii puise à la pompe,
à chaqtie fois que la brimbale ioue. Presa
d*acjaa.
BATONNER, V. a. Donner ries coups de
bâton. Bastonare i darhaituna^e i suonar uno
col bastone. — T. de Ciianctl. Canceller ,
rayer. V. - Bà:onner un gant; l'élargir avec
des bâtons fûts ^^^te^. Slarja'e m guanto.
BATONNET, s. m. Sorte de petit bâton
amenuisé psr les deu.x bouts , qui sert à un
jeu d'enfans. Bastoncino.
BATONNIER , s. m. Celui qui a en dé-
pôt pour un rems le bà-on d'une Confrairie ,
et qui a droit de le porter .-.ux Processions.
Ma-^ierci bastonnUrc. — T. de Pilais. Bâton-
rier des Avocats, celui q li est choisi par
le Corps des Avocats pour être leur chef
pendant un certaintems. On le nomme ainsi ,
jvirce qu'il a gardé le bâton de In Confr.irie
de ^aint Nicolas. Colui che è ei::to priore
o capo de* causidici per un certo spalio di
teint-'O.
UATOURNER , v. t. T. de TonneUcr.
Retourner toutes les djuves pour voir si elles
nescr.t paspf is ljrfe,es à une extrémité qu'a
l'autre. Rivoltar le doghe.
BATRACrilTE.s. f. T.d'Hlst. nat. Pierre
qui se trouve , dit-on , dans la erenouille ,
verte et creuse , re;;ré5enr;.nt un cèil dans son
milieu. Batrachire. V. Crapaudine.
BATRACHé>rvlYOMACHÏE, s.f. Com-
bat des crcr.oudles et des rats; Poème burles-
que attnbué commjué.-nem à Homère, aairo-
comiomaeiûa.
BATTAGE, s. m. T. d'Agricult. L'action
de battre !e blé et le tems qu'on y em-
ploie. Trebbi aitt:ra, il trebbiarti battitura.
— T. de Salpcirier. Tems employé à battre
1.^ pcudre dans les mcnéins. Macinata. - En
T. de Draperie. Préparation qu'on donne m\x
laines en les battant sur la claie. Dhettatura.
della lana.
B.'KTTANT, s. m. Espèce de manea» qui
pend dans le milieu d'une cloche, et qui
la tait sonner, satiaplio, batocchio. — C'ia-
n-.e partie d'une porte qui s'ouvre en deux.
B.ittcite , battitoio. - Battant , partie essen-
tielle de tous les métiers à ourdir ; et c'est
toujours un instrument ou chassis d.-!r.s l.i
partie inférieure duquel s'.'juste le peipne.
Le casse. - En T. de CondyVol. Il se dit des
oeiut parties d'une coquille bivalve qui se
[Oignent pour enfermer l'animal. Guscio ;
nicchio. - Bîttant de loquet , est U piété de
BAT
fer qui se hausse et qui se baisse , et qui
sert a tenir ouverte oa iermée une porte.
ialiscenao cun testa c coda. ~ Battant de
p..vi.li.n , T. de Mar. I.e battant du p.ivillor. ,
c'est sa largeur qui voltige en l'a.r ; lepuin-
dant , c Oî sa largeur ou luutetir qui règne
le long du bâton. Lun^hel^a della bandicta.
— il e.L aussi adj. Métier nattant : un métier
qui es- actuellement employé. Teiajo attua -
menu in opera. Et porte battante , pour d.rc ,
une porte qui se terme d'elle-même. Uscio
an st.:raiura a sdrucc'oio. — lambaur bat-
t.int. V. b..;trc-. - Aaverb. On dit ti'un habtt
ueul qu il est tout battant iieui. Alita nu^vj ,
r.j'fo ii.i"v,j. — iviencr b lîtant ; pousser quci-
qviui-, I jv.cc d.iis les reins, far /rullar uuu.
liAI'lt, s. t. i.i.nliet ou pUue.u de bois
qui a un long manche , et avec lequel on b:.;
la terre pour l'appianir. Cet iusitumeiit ot
commun a un grtnid noiTibre d'ouvriers , chez
qui il a U même toiicttcn , mais noti la même
torme. Mafjcransa i pi'lone^ pestone ; pino i
mai^aptccitio. — Le sabre de bois doue lAr-
leqiiiii se sert. 2m Jrusta d'Arlecchino.
iJAfTE'h, s. t. r.de Kelieur. Ce qu'on
bat .1 la fois rie p.ipier , ou d'un livre en b'.tiRC
sur la iiierre à batti e. La quanthà di j'osU
che SI può battere In una vuita.
jiATlELLE.'viENr , s. m. T.Macon.
Dernier rang des tuiles doubles par où un
toit égoute. Orjû.ia i g/i ultimi cmiirici che
cuoi.r.,noimcd^J,ro.
bATlEMENf .s. m. Un'a guère d'usage
que dans les phrases suivantes t Battement
de m..ins , l'action de battre des maiiii en
signe d'applaudissement. AcclaTna\iviie ; bat'
tiniento ai mani per allejrti^a. - Battement
de tcenr t palpitation du cœur. JSarii-
cuore i palpila\ion di cuore. — Battemciit
o'.irtèrcs j mouvement fréquent de; atti-
res, battimento d'arterie. — T. iCArcr.it
b.irre qui cacne l'endroit où les deux vci-
te*.ux d'une porte se joignent. Stipite. — à .
de Mus. ie ilit d'un des agrémens ciii chant
formé de plusieurs battcm;ns du };osier d-iiis
le passage dune noce a celle qui est immé-
ciatemeiit au-dessu^t c'est ce qu'on appelle
encore double cadence. Trillo. — T. deDa.ise-
Mouvemen, en l'.iir que l'on fait d'une j.imbe
pendant que le corps est posé sur f autre.
BATÌEìUE, s. f. Querelle oi'i il y a des
coups dejinés. Haruffa; aixujjsmenio; ^iijfa;
si.bu^liû i capigiia j schermatila ; acc.ipii,ìia
minto. — Plusieurs pièces de canon et de mor-
tiers , disposées pour tirer contre l'ennemi.
Battiria. — La pièce d'acier qui couvre le
bassinet désarmes à feu , et contre laquelle
donne la pierre qui e>t au cliieti. Fucile ;
manedina. - Batterie , 'e ditatissi de la ma-
nière de battre le ttmibour. La maniera di
suonar il tamburo. — U'uiìe certaine manière
de jouer sur la Guitarre. Certo modo di suo-
nar il clìitt.ir'.no. — Hatterie de cuisine ; les
u^tensiles qui servent à_ la cuisine , et qui
sont ordinairement de cuivre battu. S:u'-:^'U.
— fig. Cha.nger de batterie , c'est se servir
de nouveaux muyen> pour faire i étiSST une
affaire, irovar dei nuovi espedier:tl. — Bat-
terie. T. de Chapeliers. Le lieu où l'on foule
les Chapeaux. Caldaio. - En T. de itlanuj'.
à papier, à poudre et autres. L'er.droit où l'on
bat, où l'on foule, où l'on écrase quelque
chose. Battitoio y pile.
BATTEUR , s. m. Celui qui aime t'i bt.ftre
à frapper. En ce sens , il ne se dit guère que
dans ces phrases du style fami'ier: ij.ittear
de gens; Batteur de paysans, l'e-cuotitore ;
battitore. — Batteur en grange ; Un homme
qui après la récolte , fait sortir le gra-n de l-i
paille avec un fléau dont il la bat. liattadore.
— Batteur d'or ; un ouvrier qui passe les
filets d'or sur le mouln , pour les applactr
Battiloro. — Katteur; d'estrade : des gfns
détachés pour alL'r à la découverte. Buttis-
trada ; rlconosciiore. — Batteur de pavé, F.ti-
néant , qui n'a d'autre occupation que de se
promener dans les rues. Pcrdi^iorn» ; «/a-
fcraiox
BAT S7
BATTITURES, s. f. [1. T. rf'^r//. Ec.rl-
les des racc;.t;x qui s'en sqjarent en les bat-
tant. ScanVic.
BATTOIR , 5. m. Espèce de palette :i
manclte court , enduite de co!îe et de nerfs,
recouverte de pa-c!iemin , et dor.t on se
sert pour jouer a la paume. McstUa. —
Pobttes à long manche , desquelles on se sert
pour jouer à" la Icnjue paume, faletta. —
Grosse palette , itvec laquelle on bat la les-
sive. Pillo ; pisior.:.
BAT rOLOGîE , s. f. Superfluite de pa-
roles ; répétition inutile d'une même chose-
r^arttylojia f ripetif ion inutile i ii parlari prc"
BATTRE , V. a. Donner des coups pour
f.i-re du mal. Battere ; dar busse ; percuotere ì
dar nespole ; scopare ; bussare ; martellare ;
pestare. — frov. Bttttre un homme dos et
ventre , le ba.t.-e comme plâtre , comme un
ci.ieJi; le battre avec excès. Dar come la
teria ; menar o "Rombare a mosca cieca; ma-
culare, — prov. Battre le cliien devant le
lou3 , cu devant le lion. V. L.oup et Lion.
- Battre les ennemis , les vaincre , les dé-
f.iirc. — Battere ; scor:ff^(;ere ; metter in rotta,
■ !!a:tre , se dt de diverses choses sur les-
t;uel;cs on touche fortement avec différeiis
in itî-umens; comme battre une tapisserie pour
la nettoyer. Battre un noyer , pour en faire
tcmner les noix. Battere \ percuotere; scuo-
tere ; bacchiare. — Battre la terre , c'est la
rendre unie avec un maillet, Ma^erangare ;
battere , percuoter: con ma\i!ranga. - B, ttra
àss livres , dciiner des coups de m.rtecu sur
les feui'lcs d'un livre )iaur les presser. Bat-
tire i fogli. - Battre le fusil. En tirer du feu
en le frappant avec une pierre. Batter la
rietia col Jucil: per farne il fioco. — Bat-
ate mon.noie, c'est faire et marquer de la
moiinoie. Coniar ironia. - On dit que la
pluie a battu la terre, pour dire, qu'elle a rendu
il terre plus ferme. A'sodar la terra, Q.i'une
rivière bat les m.irj d'iineVille , les murail-
les d'une niùi on , pour dire , (qu'elle passe
tout au-irès. Bagnare ; scorrer appresso; di-
lagare; batter outra U mura, ec. — Battre
lei cartes; les niè'er. Mesco'ar le carte. —
iìatrrc des œufs j les brouiller et les mêler
ensemble. D;s'ia-;Tarc ; dibattere nova ; sbat-
te e. — Battre la n-.estire , en Musique , c'est
marquer la mcMre on hauss,'nt et baissant la
main dans laquelle en tient ordinairement un
bâton ou un rouleau de papir-r. satter la mi-
sura, - Battre h tair.suir, battre la caisse;
frapper sur le îamboia- avec deux peti'es ba-
guettes. Suonar il tamburo; batter la cassa.
Ba-trel'a;;eir.b'ee , h marche . aux champs,
la cittirge , la retr.-ito , pour dire, battre le
tambour pour Rassemblée , pour la marche,
]iour faire charger les soldats dans le com-
bat, pour faire qu'ils se retirent. Suonar a
raccolta i suonar la marcia , ere. — Battre la
chamad'^ ; c'est lorsque dans une Ville .-ssié-
gée , on bat le tambour , pour marquer qu'on
l'eut capituler. Suonare o /ir la chiamata. —
T. de Guerre. Battre l'estrade , battre la cam-
pagne, courir de ç.'i et de Ij dans la campa-
gne , afin d'avoir des nouvelles des ennemis.
Batter la strada , la campagna , il cammino ;
far la sccp.ria ; scc^rir il paese per aver
I ,71. 'ji del nemico. — fig. Battre la campagne,
se flit d'un homme, qui , dans uo discours,
s'éloigne de son sujet , par des digressions
(rcqu?ntes , ou d'un homme que la malailia
a tait tomber dans le délire. Uscir del semi-
nata : forviare ; anfanare ; uscir di prcposilo j
^a'tar di pah i« firasca. - Battre à l'arçon ,
7. de Chapel. V. Arçonner. - Battre le bois .
• batire la plaine; les parcourir en chassant.
\ Scorrere le foreste, le pianure. - v. n. Se
mouvoir. ,*.insi on dit que le cœur bat à
totis les animaux ; ju'il se meut d'un mou-
I veir.ent cûn'ir.tiel. liattere ; palpitare. — Qua
le cœur b;;t à quelqu'un; qu'il a une espèce
de palpitation de cœur. XI cuor gli palpita ;
baite. - fig. Que le pouls, que le cœur bat
à quelqu'un ; qu'il .T peur. V. ce mot. —
Çl\iv,R oiseau bat de l'aile , qu'il trémousse
8S
B A V
del-aHo. V. Tromouiser. - Qi;= le fsf <1"
cheval b,n; qu'il loclie. V. Locher - Que
le soleil bat a i.l^mb en qiielqui; endroit sur
nuelsuun ; qu'il darde perpe«oi.niljircmcnt
ses rayon,. Il ,xt h.,:ii a f^'^nioi ycrcuM
co'suoirc'ii. - li-iltre dei ni.imi. V . Applau-
dir. - On dit i>rov. tant que l'air.e me battra
dans le corps, pour dire tant que le vivrai.
fiiuhc mi buttera il caorc m •-■iJ i fincic
Wi. - Uat.re les oreilUs à quelqu'un de
qu.-!aue clwse, c'est l'cniuuer a torce cela
lui répéter souvent. Tom sLi ortcclii; stordì,
seccare. - Battre froid, .1 q.ie'.quun, c est
lui faire mauvais accueil , lui tenioisner ae
l'indilTérence. St^r posto ; Urriso '";"'■-
Battre, se dit. aussi au, leu du 1 rictrac lors-
que par le point du de en païunt de la t e^
chif où vou. avez, une ou ileux d unes , vous
frappez une dame découverte de votre ad-
versaire . ou son coin, t-icciare. _- v. r.
En parlant d'un oiseau de prou qui setour-
inente , qui s'apie sur la perche ou il est at-
taché , on dit qu'il se bat a la perche. Star-
naua Vali "H" bitcca; non ista volentieri im-
hruccain ; n dibatte alla brocca.
BATiU VE, part. V. le verbe. - ad|.
Avoir les yeux battus ; les avoir comme
meurtris. Occhi veni . iniii. - Avoir eu sou-
vent, avoir eulong-tems les ore.lles battues
et rebattues d'une atî.;ire ; en avoir cui sou-
vent parler. Aver l'orecchie t-iene a una cosa.
-Chemm battu; chemin lort trcquenté. via,
strada battuta . freq^ent.ua. - On dit qu un
vaisseau a été battu de l'orage de la tem-
pête ; qu'il a été tourmente de la tempête.
Acitato torm-.ntato dai.a t:mpcsta. - On
dit que les battus payeront l'amende , pour
dire . que ceux qui ont été maltraues seront
encore blâmés. Et d.ins cette phrase , tattu
est employé substantivemer.t. Issi avranno . e
tegi e 'l danno. - Battu, i . de Manu/, de
.Soie. Il se dit des ouvrajcs ou il est enir,;
beaucoup d'or et d'arsent. Ida o Kroccuto
et'o-o ce - Battu ad], pris subst. T. de 1 1-
Tiurs \i'or. lise dit du trait d'or, ou d argent
qu:md il est cjchc. Oio o ar-ento battuto ,
o stiacciato. , ^, •
liATTUE . s. f. T. de Chssse. Assem-
blée de gens qui bat les bois et les taillis avec
grand bruit, pour en faire sortir les loups.
les renards et autres bctcs. Laccta clami.-
Tosa. - Battue T. de ï'iche Le cteia i-ue le
poisson fait dans la boue en s y enlonçant
pendant l'hyver. C'est par ce creux quon
reconnoît sa {grosseur. Cavo che ja iL jesce
risposando nel ,faneo. - Faire la battue. 1 .
de lirace de soie. Opcriiion qui consiste ,1
fouetter avec uu balai les coton wL.ns lu b.i;.
sine pleine dVau chaude et i.ljçet o_ev.:iit la
machine i tirer la soie , ahn d en séparer et
démêler les brins; ou fils et en commencer ou
continn-rle tirage Sbattciei botoli.
BATTURt . s. f. T. de Doreurs. Kspece
A: dorure qui se fait avec du miel, delc..u
de co'.lc et du vnu\%re. ?imce d oro. - i.
de Mar. Endroit où le fond s cl.-ve et que la
mer couvre . mais où il n'y a p.n assez d eau
pour qu'on y puisse passer sans danger. JJas-
so fondo ; secca. - L'action de battre le
blé. V. battute. ,^ , ^
BATZ. ou BATS , s. m. r. de Co-wierce.
Petite mopuoie qui a cours dans quelques
Villes d'AUcmaane. Piccola munsia dt Ger-
""ÎjAU . ou BARRDT , s. m. T. de Mar.
So'ive evii se met avec )>lu>ieuis autres , d un
flanc à l'autre d'un vaisseau , iiour a|f-rmir
Jes bordâmes et soutenir Ici tiUacs. hatuo;
bariletto: latta.
BAVARD , ARDE , ad], et s. m. et f. Qui
paris sans discrétion et sans mesure ; qui
rarictrop «ne dit rien qui v.-iille. Ciarlane ;
ciarliero i linsuaceiiito i paraboUno ; ailin-
gnato ; anfanttore.
BAVARDER ,v. n. l'arler excessivement
de choses frivoles, ou (,u'on devrait tenir
secrettfs.iicca/uic ; cari'ir^ i sraccltiare;ber-
'"iXsÀilîjL'iik', s. f. Caractctc du ba-
B A U
yard. Castronerid ; smem(ìra$sìnc ; imprn-
denta.
BAVARDIN . INE . Trévoux. V. Babil-
lard.
BAVAROISE , s. f. Infusion de thé où l'on
met du sirop de capilaire au lieu da sucre-
Bevanda di t-e con siroppo.
BAUÔI , s. m. Chien dressé au lièvre , au
renard , au sanglier. Bracco di setoluto per
. l: lepri volpi e cisniii.
I BAUD, s. m. Chien courant qui vient de
Barbarie. Il ch-isse le cerf. On l'appelle chien
muet , parce qu'il cesse d'aboyer quand le
cerf vient au change. Bracco da seguito per
la cacid del cervo.
BAUDET, s. m. Ane. Asino; asinelio.
- (ig. et par injure. Homme stuiaide. Asino;
ignorante ; asino da busto ; gavone. - Les
scieurs de planches tippellent baudet , les
traiteaux ou chevalets sur lesquels ils pla-
cent leurs pièces élevées pour travailler.
Plcdici. - En T. de Draperie. Le Cheva-
let dont les Drousseurs se servent. Caval-
letto.
BAUDI, lE, part. V. le verbe.
BAUDIK , V. a. T. de Chasse. Exciter les
chiens du cor et de la voix. On baudit aus-
si les oiseaux. Ammettere ^ incitare , ai^iar i
cani.
» BAUDOUINAGE , s. m. Trévoux.
Vieux mot. Accouplement des ânes. Monta
desìi asini.
♦ UAUDOUINER , v. a. Trévoux. Vieux
mot. l'U se dit des baudets qui travaillent à
la conservation de l'espèce. Montare ; am-
montare,
BAUDRIER, s. m. Larse bande de cuir
ou ri'étotl'e , qui pend en écharpe , et qui
sert à porter l'épée. lialteo; pendaglio;
cìnta da spada; budriere.
liAUDKOIE , s. f. m. T. d'Hist. nat. Pois-
son de mer ainsi nommé , parce que sa bou-
che est si grande , qu'on l'a comparée à un
baudrier. Rana pescatrice. A Rome, Martin
pescatore , etjquelque part. Diavol marino.
BAUDROYEUR , s. ro. T. de Corroyeurs.
Qualité que prennent les Corroyeurs qui
I préparent le cuir , et qui faisoient autrefois
( des baudriers. Coiaio.
BAUDRUCHE, ou BOCRUCHE, s. m.
I Pelicule de boyau de bceuf, dont les b.it-
1 tcurs tl'or se servect pour rt-duirc l'or en
feuilles. Cartapecora d'intestini di bue.
BAVE , s. [. .Salive qui découle de la bou-
che. Bava. — Il se dit aussi d'une espèce
d'écume que jettent certains animaux , et de
la lîqueur visqueuse qui est duns la coque du
lim;(,on. Bava; schiuma.
BAVER , V. n. Jeter delà b.ivo. Far bava.
- T. de Jardinage. Se dit d'une eau qui
vient en décharf.e , ou d'un jet qui ne s'élève
pas haut .Sciua che non ha aliata.
B.W ET IL , s. f. Petite pièce de toile que
les enf.ins i-or:ent pardevant. depuis le h.tut
de la robe . jusqu'à la ceinture, h'availia.
- T. de Plombier. Sorte de plate-bande de
plomb , qui couvre les bords des Chcneaux
Usitc di piombo.
BAVEUSE, s. f. Poisson de mer, ainsi
appelle sur la côte de Provence , parce qu'il
est toujours couvert d'une sorte de bave, òor-
ta di pesce cosi detto da' Vroveniali.
BAVKUX , EUSE , adj. Qui b.ive. Bavosa ;
che fa la bava. - Omelette b-iveuse , une
omJiitte qui a été passée de telle sorte d.ins
la noèie , après en avoir bien battu les cciifs ,
qu'elle en est plus molette et délicate. Frit-
tata mal coti.,.
BAUfRER , et BAUFREUR , V. et écriez
Bjùer, B.tireur.
BAUGE, s. f. Lieu fangeux , où le san-
glier se retire et se coucke. Covo del cignale.
- Un certain mortier de terre grasse , mê-
lée de p»i!le. Terra buona mescolata con pa-
glia , e strame o fonile , per darne governo a le
piante che si coltivano ne' vasi. - A Bauge ,
t.isoii de parler adverbiale et basse j en abon-
dance. Àibi
dania.
biiedantecicntei in copia j in abbon-
B A Z
B.^UGUE , s. f. Herbe à feuilles étroites ,'
qui vient dans les étangs salés. Elle sert a
ruiner les terres . et à garnir dc« '.jaisses d'em-
baiage. Carice.
BAUME; s. m. Plante très-odoriférante,
qiii entre dans les fournitures des sal.ides.
C'est une espèce de menthe. Mc(jfa. — Uss
prend plus souvent pour la liqueur qui décou-
le de certains arbres. Balsamo. - Certaines
compositions pour consolider les plaies. Bal-
samo. — Une certaine pâte de senteur , que
l'on porte sur soi dans une petite huite , con-
tre le mauvais air. Balsamo. - En Chymie
et en Pharmacie, on appelle improprement
Baumes , certaines préparations. Comme :
Baume de soiuite , baume de Saturne. Balsa-
samo di v^lfo , etc.
BAUMiER , s. m. T. de Botan. L'arbre
qui produit le baume du Levant. L'alber»
del balsamo.
BAVOCHE , ÉE , adj. T. de Gravure «t
d'Imprimerie. Trait de burin . contour qui
n'est pas net ; caractère cui .^'imp^ime pas
nettement. Stentaut; che none franco , netto,
— T. de Peint. Oi\ s'en sert pour exprimer
que le pinceau n'a pas tracé nettement un
contour, et qu'il a éclaboussé de la couleur
sur k fond. Agotallstiato; apocalistiato.
BAV'OCHER, V. n. T. de Doreur et d'Im-
prim. V. Bavoché.
BAVOCHURE , s. f. Défaut de ce qui est
bavoché. Stentatura.
BAVOIS , s. m. Tableau qui contient
l'évaluation des droits Seigneuriaux , suivant
le prix courant des espèces. Tarifa de' di-
riti del principe e dello zecchiere a ténor del
prei{o corrente delle monete.
BAVOLER , s. m. T. de Faucontt. Vol des
perdrix qui n'est pas élevé. Volo basso.
BA VOLET, s. m. Coîfure de villageoise
Cujjia da contadina. -En T. de Marchande
de modes. La seconde pièce d'ime coîfure ,
mais qui n'a point de barbe . et qui forme
seulement Je dessus de tête. C'est sur le fer
qui forme le gros pli du milieu. Sommità della
«resta 0 scuj^a delle donne.
HAUQUE, s. f. r. de sotait. Algue à
feuilles étroites dans les étangs salés prêt
de MontpeUer. Specie d'alga colle follie più
B.\UQUIERE5 , s. f. pi. r. * Marine.
Espèces de s.;blicres ou fortes pièces de bois ,
qui s'étendent depuis l'étr.tve jusqu'aux es-
t.iins en suivant le contour intérieur du
vaisseau à la hauteur des ponts. Do-micnti.
BAUQUIN , t. ni. T. de Verrerie. Le bout
de la canne que l'on met sur les lèvres pour
souffler. Bocca della canna.
BA\'URE, s. f. Tre'youx. Petite trace de
joint des pièces d'un moule, haie.
BAYARD , ou BAIART, s. m. Trévoux.
Forte et grande civière propre à porter de
lourds fardeaux. Barella.
BAYER , v. a. ( (Jn di.oit autrefois ,
BEER } "Tenir la bouche ouverte en re-
gardant long-tems quelque chose Star à ba-
da ; tener la bocca aperta riguardando ; ba-
loccare. - fig. et fam. Désirer quelque chose
avec une grande avidité ; et on ne s'en sert
dans ce sens , qu'avec la préposition après.
Anelare; aspirare; as i citare ; bramare con
ansietà. — lig. etprtiv. Bayer aux corneilles;
s'.imuser à reg.irder en l'air niaisement. Ba-
loccare; star à badaluct.
BAVETTE , s. f. T. de Comm. Espèce
de llanclle grossière et fort larr.e , que l'on
fabrique eu plusieurs eiiiiroits de r'iancc.
Baielta.
BAYEUR , EU SE , .s. m. et f. Celui , celle
qui regarde avec avidité comme les gens du
peuple. Che sta a bada ; stiipiiio ; che stu
colla bocca aperta a mirar ciò che vede.
BAZAC . s. m.T.de Comm. Coton (ile et
très-tin , ifvii vient de Jérusalem. Cotone fi-
lato , detto baiac.
BAZAR, s. m. Nom qu'on donne dans
l'Orient aux marchés publics , ci aux lieux
où l'on enferme les esclaves. On pourroit
dire eu ltsli«n salar ou bajari.
B- CARRE
B F A
B-CARRE , V. et écrivez Bîcarte.
BDELIUM ,'s. m. Arbre qui croît dans
les Indes e; djnî l'A'Jbie l.eure.iie. Il est
âpine.ix. ^}n en tire une gom-ne nommée
aiiîii lîielmm. On l'emploie p.ir:ic:ilièrement
«ontre la tJjx, et djiis lîi maladies du poa-
jn^n. HitUto.
BE', rrsVjuï. T. indt-clin.b'a, qui mar-
flue le cri des r.ioaîons. BiUmento ; il bc-
un.
BtAVT, ANTE, part, de; l'ancien verbe
B^;r, ri ii; s'em^'loie que comme ad]. Q.ii
prcîente une grjnHe ouvertare. Spalancato.
— fi^. Gueules b^-ai.tes ; ceux qui ont une
continuelle avidité de manger. Bjcca af-
fa>Kita.
BÇAT , ATE , 5. m. et f. Divôt , ou qui
fait I? dévô: , et il ne se urenJ guère que
dans ce dernier sj.is. BaccHcton: ; bacclaplU,
grj^jsanû. — béit , il se dit d'un hoiu^ne
qji ddiii une partie de jeu ou d.; repas , se
trouve exempt di jjuer avec les autres , et
de payer sa part. C^Ui chi passa per bar-
dj.'tt.
BEATIFICATIOV , s. f. Acte par lequel
le Hape , a^rèi la mjrt d'une personne , dé-
clare qu'elle e>t au nombre des dien.ieureax.
aijt-fica-^loni.
USA ilf l£ . ÉE , part. V. le verbe.
BEATIr'ltR , V. a. Mettre au nombre
iii bienlieiu-eux. Beatificare ; dar il c-zlto
di ha:j.
BEATIFIQUE , adj. Q.ii rend bienheu-
leilx. s.-sr/t.-j ; clic fa h:a:o ; felice.
. BEATILLES, s. f. pi. M;njes choses dé-
licates et profites i mauser, que l'on m:;t
d.'ns le; pâtés et dnis las potages , com ne
ris de veau , crêtes de coq , foies gras , etc.
AiimzlU ^ grgm.lt^fasatilU , eresie^ c simili.
— Beatiîies, r. de Cvmm. Espèce de mous-
selines claireî facon il linon, seauglie.
BEAU, BELLE, adj. q.u a les propor-
tions des traits , et le inèlanje des couleurs
tticessiires pour pl.;:;eaux yeux. Bdtj\ ai--
vetcnti ; legiiafj o ; avvistata. Beau visage,
b-M'e femme. — 11 se dit aussi par rapport znx
seules pro.iorrions. Une belle statue; avoir
la taille , la jimbe , les mains belles , e'c.
Vna bilia s::-:ia ; un bel ta;lio d: vita ; b:lU
gamba , bslU mani, fc. — il se dit aus.i des
animaux qui sont bi-;i proportionnas duns
leur espèce. Un be.iu cheval, un b;au
ciint , etc. l/n i:l cavallo ; un b:l gatto , ec.
— De l'agrément et l'éclat des couleurs. Beau
vert, belles tleurs. Hel verde ; bei fiori. Et
dan: cette acceistion , on dit d'uupays, que
le san? y est b3.iu, pour dire, que com-
mimé-nent les haht'ans y sont bien faits, e:
sur-tout ont le teint beau. Hel sangue ; bel
aspetto— Des sons qui plaisent à l'oreille .-Bìl-
ie voix, adla voce, canora. - De l'agré.ible
constitution de l'airet d.i Ciel. Beau tems.rira-
fohellù , sereno , ch'aro , asciutto. Beau jour.
Di chiaro ; di sereno ; bella giornata. - fig.
Mettre une chose , un raisonnement dans un
■heau 'pur. V. i owt - Beau, se ditgéné.-ale-
raent de tout ce qui est agréable et excellent
en son genre. Beau jardin , belle rivière, bìl-
ie maison , belle étoffe. Bel giardino ; bc! fiu-
mi,ec.—\\ se dit aussi de l'ame. C'est une !> aile
■ine. V. Ame. - De l'esprit et de %ei o.jéra-
tions. Beau génie , be.iu Poème , beau rai-
son.iement. Bell' indegno ; bel '?o:m.i , ec.
— Autrefois on disoit B-l, et ce terme est
demeuré encore en us iT;e d ans ces noms,
Pnilippe-le-Bcl , Clia;le-'e-Bel. Filippo il
Bello; Carlo II Bello. - \uì.y.ìTÌ'h.\\, Beine
le dit que devant un s.ibstantif singulier, qui
com-nence par une voyelle. Bel esprit, bel
homme , eîc. - faire le beau fils , c'est a:-
fecter de parohre beau , avoir grand sjui
de sa personne. Far :l giorgio; far la ninf'u.
— On dit , le beau monJe , pour signiiêr ,
les gens les plus polis. Gente colta; gente ben
nata. — Beau se pr jnd aussi pour grand dms
ce genre. Ainsi on dii faire beau feu , belle
dépense. Far, ,n gran f'iocj; una grande spesa
o spendere assai. Atoir eu belle peur. Aver
a/Utj gran ^ aura. Etre un b^au dineur , un
Dici. fr.ìi.fou-haUcn.
BEA
I beau mangeur. £isir gran mangictor^ , t>H
dduvlorii. Oa dit qj^un hotiime est b:*au
parlijr, beaa ddnicar , pour dire qii*ii parle
bien , qa'il danse Dieu E'j:icbcl parlatore f
bu diaton » c^li bsUa a maravtstia. — B:
hiìurejx , tdvorable. — Ha.incte , be.iié
Cela n'ci: pas beau , ni ho.mcLe. <^ic
c^sa noi coìvUm ; run e onara ; e n.^n
nevoU. — i5ean , Si ]oinc ausii a de, termes
de m^iiris et d'iûjafc , pojr en ^ii^nïentcr en
quelq-ie sorte h tores. C'en un beau fri'
pon , un b^Jii cjq.i'.ii. Ej i c ui bjL cir^oïc ,
un briccone. 11 se pu»; pareiiL-rn^iU a divers
iiiitrej termes , par aae eipece g-j r 2(.jnddi
ce. il Va déchiré i belle» de.us , on l'a ve;
d.i a beaux deniers communs. Lo stracc
co* demi i il v^ndi a. duaan contami. — 3ì.ìu
et b^lle se prennent qaelqae-coii subjtai
venient. Le beau, le sjavoram b^iA , il n'
ni beau , ni honnête de faire. /. bct/o ; la bd-
tâ. — Oi» dit qu'il fait beau , pour dire , qu'il
fait b^sa teiHi. Fa bU nmp^. — Oa dit,
vous nvez beau faire et beau dire , vous
.ivej i)eaii prier, beau pleurer, nous Vivons
Cil b.Mu su:I citer ; ils on: eu b.'au se recrie:,
poar dire, c'est in.i'il^m.-ji; uae vous pnez,
qac voui pleurez; que njjs *vons solltciîc ;
qj'ili Si; sont récrie». Lu ht: bel Jare y le
cosa ruol andar C'jii> — Abjrder en belle.
7. di jIj/-. Aborder un vaisseau d,»boa: au
corps , mettre l'éperon dans le iUnc d'un
vjiiseau. Arrcmbirc al discolato. — iii-^n et
beau , bel et beau : lji;,>n de parler ^dver-
bMie et pupaljjre . \^^ak dire, tout-à-f^it ,
eiuîiremenr. /. — Dj plus bsiie ^ tout de
njuvctu. Mj^jwrmi'.'/J d: bel nu^^vo. — Tout
H'ju; arrête , n'ai ez pas si vite. Non vi
dt _■ t^nta fnna ; non cam-ninat: cosi yr,.sto.
oti.\UCO Ji*, adv. de quantité, qii mirqje
l'abjiidjuce de quelq.-.e cliuje. AljUo\assaÌ-y
in quantità \ in abbondanza, — Un ]'em,)loie
absol.cnenc dms te mè.ne sens , lorsque !a
cnose qu'on n'exprime point, peut être aisé-
ment sous-entendue. Ainsi on dit , c'est un
hjmme qui sait beaucoup, il a beaucoup lu,
il dit beaucoup en peu de p.irules. Egli e
un uomo assai dotto y Ci'i~ sa di molto; ej/i
ha Ulto moUo , cgU dia molto infoco. - Beau-
coup , mis devant ou après le comparatif,
sert a marquer une augmenMnon considéra-
ble. S'il est mis après , il doit tou}uurs être
pricé.lé deja particule De, Assai più; molto
più. Vous êtes plus Srivant de beaucoup. Vui
sictc aisai p:ù djtto. b'il est m'S devant, on
peut ég.dement dire ;_ Voui êtes beaucoup
piuî savant ; et vous êtes de beaucoup pluî
s.ivant. - 1' sert «ussi A marquer quelque chose
d'avantageux , et alors il i'e.nploie comme
un subiîanttf. C'est bejucouj> que de savoir
commander. Non è poco , e un gran che ,
cs^i è molto di saper cona^durc. — Beau-
coup, tient lieu quelquefois d'adverbe de tems;
parLr, marcher, attendre lon^-temi- Par-
lare i camminare } aspettar mvlto , assai ,
hmgamznti. — Il s'en faut beaucoup; il y a
une graude différence. Hssai maaci ; passa
un §ran divano \ v* è uia gran d f .renia.
lììAU-FiLS , s. m. 1 erme reUcif. Le n!$
de quelqu'un qui se remane , par rapport a
celvU ou celle qut épouie le v^uf ou la veuve.
Fitrias'ro. - 11 se du auisi du Gendre. V.
iiSAU-FRERE, s. m. Nom qui se donne
par un miri aux trères de sa fein-tie, ecpar
une femme aux frères de son miri; par les
frcrei et sœurs d'une femme à son mari, e:
par les femmes qui ont é.jousi deux ou plu-
sieurs frères, chacune relativement aux maris
des autres. Deuxbeiux-pères se donnent auisi
le nom de beau-frèrj ; de même que deux
<A\ plusieurs maris dont les femmes sont
S'jeurs. Cognato.
Be\U'^ï. Tr^'vjux. V. B.iii-e.
BSAU-LIEU , r. de Manéjc^ On dît qu'un
cheval porte en b^au-Iieu , lorsqu'il porte
bien SI tète. Cavallo che porta bcm la testa.
bbAU-PARriRDE LA MAIN. s. m. r.
de Mtn'ig;. C'est la vigueur du cheval à
partir de la main sur luie lipne droite, sans
quM s'en écarte , depuis son partir lusqu'a
BEC
Si>
son .trràt. Cavetto che corre nmpr: in lìnea
retta J.tcchi i fareieo, fincH si jèsini.
Uì!.AJ->'t.R'=., s. m. Nom d'alliance, qui
se dj.in.- par un mari au pire d-- sa l'emine,
ou par une femme au père de son m. ri.
— Ces: aus>i le nom que des eiifans
au second mari de leur mire. /"a-.
trlg
KiAUPRÉ. s. m. Un des mats d'un vais-
seau. 11 es- plus avancé iur la proue, e; il
est covicbé sur l'éperon. B.ntjr^ssj.
BEAU-UEV01R,s.m. i-.deC.i..se. Ac-ioa
du Lii.iier , qui cta.it sur les voies , bande
fort sut la bète et sur le tr.iit. L'ardore .11
cane , che trovando il sito più forte, si po'ta.
vivamente verso la fiera.
BEAUTE, s. f. Juste proportion des par-
ties du cjr;)S , avec un agré.jb|e mélange
des couleuT-s ; il se dit prop. de; personnes,
et particulièrement du visage. W«//£jj,i; bel-
tà; bella; acconceni; legglajiia ; avvcnen-
teiia; venustà. Faire assaut de bsauté , V.
- Beauté , se dit aussi de chaque belle
personne. En parlant d'une fem ne. i/na
beltà ; una renere; un angelo di bel/.na. En
parl.int d'un hom-nc. l/n bell'uomo, un uon
bellissimo. - Beauté Grecque et Beauté
tlomsine ; femme dont la b nu:é se rapporte
a l'idée de la beauté que l'on voie d.ins les
statues et dans les mida'l.-s de h Grece et
ie Rome. Beiti Greca; beltà Romana. - Cs
qui touche agréablement le sen. et l'espritT
La beauté du jour, du Ciel, d'un chev.il ,
l'u.i ciseau, etc. La beauté d'une voix, d'une
.-.lusii e, de l'esprit, d.'s pensées, de l'ame.
il'uii uvrage , etc. La beltà ; la beluga.
- Pour la beauté du fait , expression Caini'
Hère , pour dire , pour la singularité. Je vo.i-
droii pour la beauté du fait , etc. Fer la
singolarità del fatto.
BE3Y , s. f. T. de Comm. Toile de coton
qui se labrique à Aiep. Bambagina con detta.
BEC , s. m. La partie dure et solide qui
tient lieu de bouche aux oiseaux. Becco.
- On aopelle au^s: bec , certaines pointes
de terre , qui se rencontrent au conS.ient
de deux rivières. Lingua di terra. — Faire
le bec de quelqu'un. L'instruire de ce qu'il
doit d:re. Imbeccare. — fig. D'une personne
qui pjrle avec vivacité, facilem^jnt , avec
une hardiesse acccompagnée quelquefois de
malignité j on dit qu'elle a bjn bec, le bec
bien afhle. Lingua affilata, sciolta. — D'urta
personne qui n'a que du babil, qu'elle n .r
3ue du bec. Egli non è mutolo. — Se pren-
re de bec avec quelqu'un ; l'attaquer de
paroles, et en être attaqué de même. At-
taccar lit:. - Donner un coup de bec ;
donner en passant une atteinte de mé !i;ance.
Dare una fiancata ; dir un bottone ; fiir.ckcn-
giare. - prov. Prendre une personne par le
b;Ci la convaincre p.ar ses propres paroles.
Canvinctr uno co' suoi propri detti. - ÌJn
Eénéral, ce ter ne transporte par métaphore,
de la paitie de la tcte des oiseaux, p li
porte ce nom , a une infinité d'autres prij-
duc-ions n.iturelles et artificielles, se dit or-
dinairement des parties solides , antérieures
et pointues. Becca; punta; beccuccio. — Bec
d'âne, bec-de-courbm, bec-coiirbi , bef-de-
canne , bec-croisé, etc. V. ci-après a leur
place.
liECACUNGA. s. m. Pl.inte aquitique ,
qui est une espèce de véronique. Elle est
an'iîcùrbutique. Beccwungla.
BEC A CUILLERE, s. m. T. d'Omi'ho'.
V. Cuillère.
BECA:^RE,s. m. et ad), de t. g. Caractère
de mu>ique en forme de petit qu.-irré , qu'on
met au-:lev.int d'une no^e qui avait été liaut-
sée ou b lissée d'un de.n'-to.) , pour la réta'oVr
dans son ton naturel. Blijuadro.
BEC.ASÒE , s. f. Oiseau de pass.ige , qui
.1 le bîc fort Ion;. Beccatela ; àcecggia.
- T. de Conchi'. Espèce de coqiillagj du
genre des pourpres. Conchiglia detta Bec-
"Bt:ÇÀSSEAU,s.m.Sortedeperi;eb5La=5s
ou bécassine , dont U chair est tris-délicate
M
5« Ï5 E C
Sciacara ; tr'insa ; vulgairement G'tjroncclU.
BF.CASSINK, s. f. Ùiseau plus petit que
la bt'casic , qui a aussi le bec fort lorg, et
«lui est trcs-bon à mander. Beccaccino naU;
toccûlune. La petite bécassine. Bi:ccacclno.
— prov. Tirer l.i bécassine ; tromper au ieu,
en cachant scn habileté et sa force. Mener
in meTlo \ far l* addormentato -^ truffare.
BtCC.'\DE , s. f. i. de Faucon. Faire
prendre l.i becc.ide à l'oise.iu ; lui donner à
mander. Pa.icrr l'uccelL.
BECCAKD, s. f. La femelle du saumon.
La femmina d.-l <,rmone.
BEC-COURBE ou AVOCETTE , s. m.
T. d'Orniift,,!. Oi'.eau squnnque , gros à peu
prés comme un pipeon. >ion bec est noir ,
de même que sa tête. Le devant de son
corps est noir et W^nc , une ligne blanche
traverse ses ai'es. Heccosî^rtu ; avu<i:tta.
BEC-CROCHU, s. m. T. d'Orn-tkol. Oi-
se.iu de la LoiJMane qui tire son nom de la
forme crochue de son b?c , qni lui sert .i
pêcher les éci . i-iises doi.t il f. it sa nourri-
ture. Specie di Buco,-o-t<, d.-! Canada.
BEC-CROISE, s. m. '/'. d-Ornytf,ol. G;nre
d'oise.iu un peu plus gros que le Verdier ,
et dont le bec est compo-é de doux picces
courbées à leur extrémité en sens contraire
l'une de l'autre , et qui se croisent mu'uel-
ïement. Crociere ; crociera. Les Auteurs ,
Lostia.
BEC D'ANE , s. m. T. d'Ouvrier en bois.
Outil qui est une cipéce de cise.iu plus épais
que large pour ouvrir les mortiises. jcar-
pello a u^-na. Quelques ouvriers disent ,
Becchetto.
BEC-DE-CANNE , s. m. T. dr ?..,rur.
Petite serrure qui s'ouvre avec un bouton.
Serratura a sdrucciolo. — Bec de canne ,
7". de Cloutier. Esi'èce de clou à crochet
qu'on nomine :iuîsi clou à pi^^eon. Le cro-
chet en ïst jjlat , et ressemble à un bec d
canne. Uncincl'o a punta stiacciala. — En
T. de Ch:r.;r«. V. liec-de-corbin.
BEC-DR-CICOGiVE, s. m. .7. deBotan.
V. (Cernine ou Ger.nium.
BEC-DE-C1aE, s. m. T. d'O.
B E D
EEC-DE-LIEVRE , V. Bec.
UF.C-OE-FEilROQUET , s. m. T. de
Ciiirur^. V. B.'c-de-Grue.
BEC-DOIE. s. m. i. de Boian. V. Ar-
gentiue, l'otentille. — En T. d'Icfit/tyol. Nom
que l'on a donné au d-iuphin , à cause de la
ressembuince de ses m-ichoires avec le bec
d'une oie. D.-/Hno.
BEC EN CLSEAUX, s. m. t. d'Omiih.
Genre d'oise.iu dont I.i mâchoire inférieure
est be::ucou[) plus longue que la sujiérieure
et les bords sont fort , tranchans. La mâ-
choire supérieure, tiuand le bec est fermé,
se trouve comme emboitéc dans l'inférieure'
Rincopsalia , vulgairement Becco di f'orUcc.
BEÇ-fIGUE, s. m. Petit oiseau qui se
nourrit ordin.iiremenf de figues , et qui est
très-dé'ic. c à manger. Ueccafico.
BECHARU, s. m. Oise.Vu a.|u)tique de
p.i^sjge. Lc> Anciens le nomm^jicnt Phé-
niCO].tcre. fenicontero i JidmtHÌni.'o ; /eut-
BECHE , s. f. Outil de jardinage , qui a
un lun*^ manche de bois , avec un fer large
et tr.mchmt au bout , et qui sert a remuer
la terre. Fat:sa. - T. d'Insectol. Synou. de
Li^et ou Coupe-bourgeon. V.
BEC.'IE, ÉE, part. V. le verbe.
, BiCHER, v. a. Couper et remuer la terre
a-toc une^ bè^he. Vani^are.
BECHE r, s. m. Espece de chameau, ayant
deux boiiei sur le dos. Specie di cammello ^
che ha d:r: £:hhù.
BECHE>,-ErEK , V. n. T. d'Artisans et
Ouvriers. Me;trv.- , soit des chandelles , soit des
tagots , soit des bjf.es de paille, m jitlé dans un
seiis, moii:é dans un autre. Uupor checcheS'
s ' -età per un versu . s metà per un altrit.
BhCHIQUE , adj. de t. g. et i. T. de Méd.
On appelle ainsi les pl.mtes , et en général
tous les remèdes propres à guérir les maux
de poitrine, sur-tout la toux. Bccch'co.
HECHOTTER,T . de Jardin.V . Bé.iuiller.
BECONGUILLES , T. de H.tan. V. Ipe-
uanh,i
th. Nom I oisea
n<'g;.li. V. I que I
BEC-DE-CORBiN , s. m. Espèce de hal-
leb.rdc , que porte une Compagnie parti-
cidicre des Gardes t'u Roi , qui ne sert que
dans les grandes cérémonies. Labarda a ra-
sello. — On appelle aussi Becs-He-corbins .
ces sortes de Gardes. Alabardieri. — C.mn?
à bcc-de-corbin ; un h.'iton dont la pom.Tie
est faite en bcc-de-corbin. A/.f^j con ca^
pacchia a becco di civetta. - Insrrument de
Chirur(;ie , qui sort de tenailles pour tirer
des pbies les corps nuisibles , et qui est fait
comme le bec d'un courbeau. On l'.ippelle
aussi l>ec-de-canne , bec-de-lé .ard , bec-de-
cygne. Pmutte per tor le f.la , o altri d'ryi
stranieri dalle piajh-. Ce.'. pr;;q le I? même
chose que Bec- de-Grue. V. - En T. d'Ar-
chiteet. Espèce de moulure. Becco di civetta.
— Bec-de-corbin, '/. de Marine. Instrument
lie fer fait en crochet , avec lequel un Cal-
fat tire la vieille ctoupe d'une coirure , ou
d'eiure les ioiiits des bord.iges. Uncino da
Calafato : beeco corvino.
BiC-DE-CUILLlER, s.m. T. d'Anat. On
a donné ce noTi à un peri' prolongement
osseux, qui est placé à la p:.rtie supérieit
«im peu antérieure du fond de la caisie
rie l'ouie. Vem:nenia cssea, che è nella cass.i
Acti'ureccl io.
BEC-DE-GRUE ou GERANIU.M, s.m.
riante iiinsi nommée, parce <pie sa semence
riânf quelques-unes de ses espèces appr-clie
de 1.1 f\f,Vire du bec d; cet oiseau. Celle
qu'on anue'le Jlerbo-à-Kobert, est em- loyée
cpntre différens maux. Cranio. V. Géranium.
— T. d: Chir. Espèces de pincettes destinées
à tirer les esquilles d'os fracturés, le> bal'c:.
et autres corps étrangers , engage ì dans les
p,-irti'»s. Berrò di irnie.
BFC-nE-HACHR, V. l'ied roiiçe.
BEC-DE LEZARD. T, de Chirursle. \.
BjÇTdc-tofbiu..
BECOUE , ad). T. de B/awn. .Se dit des
dont le bi'C est d'un autre émail
corps. Imbeccato.
BECQ'JE'E, s. f". Ce qu'un oiseau prend
avec le bec pour donner a ses petits, (^uel
ciba , che pi^^lia in una volta col becca un
ucce/io.
BECQUETÉ , ÉE . part. V. le verbe,
BECQ JETER, v. a. Donner des coups de
bec. Beccare; dir di becco. — v. r. Se battre
a cou^, di boc , comme font Ics coq. j ou
se c.res;';r avec lo bec, connue font les pi-
geons. Dar.'l delle beccate.
BEC-iC!E , s. m. T. d'Ornith. Oiseau
aquati'jue de la Louisiane dujit le bec e.t
^^' ^ '" ' " " la lame d'uno scie. Sesaluric.
BECUiB.V, '• '• '^- ''■' """"• Noi., d
B.'cuih.i. Espcro de noix brune qui est ba'-
sainique , et for: commune au Brésil. Noce
del ìira^l: detta di B.cuiba.
liECUNE, s. f.jil'ois>on de mer qui res-
semble au brochet par la hguro : c'e^t
pourquoi on l'-ippelle aussi Brochet tle mor.
il a iusq l'a huit piod» de lont; , et il est au>si
a cr-iindre nue lo Requin. Luccio marino.
BhOAINK, s. f. Gros ven-re. Ventraccio.
BEOAUDE, s. f. T. dUsectoL Espèce
de cindle qui produit sur les plantes ce qu'on
appe''e salive ile coucou. Sperie di cica'a.
iiEDEAU . s. m. Bas-Ofticier , Serpenf ,
qui somme Ics personnes de p.roi're ou de
ré'iondre. Don^eHo , o birra. - Bi.-Olficicr,
portant baguette ou masse , et servane aux
tahses ou aux Université; , pour mirchcr
devant les principaux Olîiciers, e; pour lejr
faire faire pl-ce. Bidello.
BFDIGAR, s m. V. Eglantier.
» BEDIF.K , adj. m. Trévaix , etc. Ane ,
BEDON , s. m. Vieux mot , qui siRnifioit
autrefois tamb.,ut ; mais qui n'e>t plus en
ii>»ge que dans cette phrase ; un z,roi Redon ,
qui se dit_ par plaisanterie d'un homme gros
ce gfits. G.'asjoj Citrpacciuto i panciuto; cuui-
B E
/TM-t.T ; p'en di cime.
BEDOUINS ou BEDUINS, 5. m. pi. T.
<£Hist. Troi;;)e, d'Arabes ou Fâ'res, qui vi-
vent comme les Ar.jbes. Beduini ; A'abl
BEE, ad). Ce mot ne s'emploie qu'en cette
phrase: Gueule bée, qui se dit des tonneaux
défoncés jiar un de leurs bjtus. Aperto ;
■ BE'Eîv, v. a. Rejidre bîenhetireux. Rrjre;
render felice. - Aspirer, penser, former un
desseui. V. Bayer.
B"-FA-St , t. de MuÙTue, par lequel on
disf ;,iie le ton de ^i. B-la-si, si.
Bi-rFlvOl, s. m. Tovir ou closher , d'où
l'on Lut le Ruot , et où l'on sonne r..larme.
Torre; canifanile. — lise prend aussi pour
U c'oche qui est d.ins le beffroi. Campana.
Le beîTroi sonne. Et pour la charpente qui
porte les cloches. Ann.i.inra di legname cm
''e::^e le campane. — Boiïroi de v-ir , T- de
Biason. Ce sont trois rangées de vair dans,
l'écu d'armes.
BEGAYE', lE , uart. V. le verbe.
BEGAIEMEN F, s. m.L'uction de bégayer.
Balbutie ; ;; ha.haiare.
BS(iAYE.'l , V. n. et quelquefois actif.
A.ficuler ml les mots, les prononcer avec
peine. Tartagliare; balbettare; ce. - V. Bal-
butier. - 1 . de AUnije. V. Battre à la mjin.
— Un dit d'un enfant qui c.unmence à nsrier,.
qu'il ne fait encore que bés lyer. 8. -.li! aitare.
- fig. On <lit, que les grands Philosophes ne
font que bégayer , (ki^ii J ils veulent par'eiv
de la grandeur de Dieu , pour dire , qu'ils
r.'en peuvent parler (|ue très-imnariaitemcnti
Balbettare ; espr.rn.rc itnperfettame;iU.
BEGE , s. m. T. de Mfgt'sjer. Toile gri-
fjtre et tome qkii ne sçauroit iaiiiais devenir
Manche. Sorti di tela bigiccia cul non pua'
"'bËgLIERBÈY . V.. Bey.
BEGU , UK, adj. Cheval qui marque toii-
lours , '.uoiq.i'il ait pasié l'àje. Cuvai'o che.
ha scie -re i segui neri ; che marca sempre.
BEGUE ,. ad), dì t. g. Qui a_ peine .i
pn'cr et à prononcer les mots, hésitant et
répétan' souveni la même syllabe , avant que
de prononcer celio qui suit. Balbo ; sciùn*
guato ; trogHo; balbuziente, il est aussi sub.t,
B;ìGUÉULE , s. m. T. in'iurieux , qui se-
dif d'une femme so'te , ridicule , imperli-
nonte , avaiitageiise. Petegola ; sciucca ; \uccx
al vento; seiuplicc ; badarla.
BEGUL>J, s. m. Espèce de col'e de l-nse
pour les enians , qui s'.ittache sous le men-
tjn avec une peti.u bride. Cujfia da bam-
"b^îGUINARD , s. m. Trévoux. Commu-
n:,u-é de Beduine , h..bit,ition , losemcnt d'une
coinitiuuautc de Ûoguin'S. Comunità a con-'
yca'o di pirtjcchere o beghine.
BE(;UINE, s. f. Nom de certaines Rcli-
t;i.u-i.: des P.ivs-bas , et t^u'on donnopar
i.iïiuis a une dévote supersMtieuìe et minu-
tielle. Il e>t fam. Finiocclura ; beghina ;
Sroffia<anli ; spir.oltsrra.
B ■'.GU.M, s. f. Fifr.- d'honneur qii'on donne
;iux Prùicesscs d- l'Luloustjn. Titolo dJle
Pr^n: p-:,: dé/'' Inlj<tan.
BEilEM o.i UECflEN, s. m. Plante .lexi-
téro , dont I.t r. cine est regardée comme un
excellent cardiaque, Been ; been rosso ; been
"' BF.HODER, V. a. Vieux mot. Caque-
"^Bl.JAUN'E, s. m. T. de Fauconn. Oiieau
jeUiie et niais. Vecello giovane ; nidiace.
— l!g. Jeune homme fort et niais. V. c-s
mots. - fam. Sot'ise , ineptie. V. - f.u.
et prov. Montrer à q.ielqu'un son béiauro,
c'est lui faire voir q.i'il n'est qu'un ijjm.iar.t
dans les choses dont il s'agit. Mostrar al-
trui il ptoptio errore , la j;m Î5nota.i\a ,
sc'oceheix.t , ec.
BEIGE , s. f. Sor:e de serpe fait avec la
laine, telle qu'on l'enlevé re dessus les mou-,
tons. Sorta dt ijja /atta di Lina io\;a.
BEIGNET, s. in. Espèce de pâte frite. ii
BEL
"Il Tîoêls. Frittella
BElRAiVl., s. n
V. et écrivez. Bair,
HîlANURI ou CHAIE, ou bel ANDE,
s. f. Petit bjtimîut de transport, du port
d'environ iliiit tonneaux , dont on se sert
sur le» rivières , sur les canaux et dans les
rades. P a' J.rtirca ; piUlJ'u ; h-.'andi.
BELANT , ANTE , part. Qui bêle. B:-
Uruc ; che bja. _
iiSLCHlTE , Sri), f. T. dt Co-nm. Sorte
de laine que les hayonnois tirent d'Espagne.
Sorta di Un.i il Spagna cosi duca.
BELtDlN , s. m. T. de Comm. Sorte dû
coton nié d'une médiocre qualité. Caïunc
filato dato BcU'.ino.
BELELACS , ». m. T. de Comm. Espece
de taiTetas qui se tabnque iiu Bengale. AZj/i-
Xi/io indiano cosi detto,
BELEMEN f , s. m. Le cri des moutons
et Hes brebis. lUUm-.ntj ; l>ilala.
BELEiVlNlTE, s. t. Corps de bjure coni-
glie fort dlloiieée. Les Naturalistes n'ont en-
core donné aucune preuv,- convaincante de
son origine et de sa nature. On ne sait si la
Bîlemnite est un minéral , ou si c'e>t une
pétrification orisinaire du règne qnimal.Dn
Ta aussi nommée pierre de tonnerre. Bc-
'"•■""■ ^ ■ j- a ■
BELE" , V. n. Qai ne se dit que du en
naturel du mouton , des agneaux et de la
brebs. Helare. . ,
BELE r TÉ, s. f. Petit animal sauvage,
Ion5 , bas des iambes , de couleur rousse ,
qai a leinuseau pointu , et qui fait la guerre
aux pigeon.. Djnnola.
aELIE ou BELIF , s. m. T. de BUron.
Ou'on em iloie qujlquefois au lieu de Gueu-
it. V.
BELIER, s. m. Animal portant laine, et
qui est le mâle de la brc-bis. Montone; castra-
ta b.-cco-, ante. - Eu parlant ries guerres
anciennes, on appelle bélier , une maciiine
de uuerre faite d'une 'lonjue poutre , dont
l'extrè-.ni'é étjit armée diiiÉe tele de bélier
d'iir„in , et dont on se servait a battre et a
renverser les m-irailles dss i'iaces assiésées.
Ariett\ muntone ; tolclonc. - liiber, se Hic
aussi du premier des doaie sijnes du Zodi.i-
eue. .^riirc ; montone c:'csic.
ÌJELIEK.E , s. f. Anneau qui est au-deilans
i'ane cloche, pour suspendre le battant.
Camranella , cul sta sosye<o i! liattajtia.
BELILLA, s m. [. d: Uotan. Atbiisseau
Indien, qui porte des b.ii<-s dont la décoc-
tion est d'usage en ."/léJcine. Arbusto In-
diano detto iidllla.
BELIN , s. m. I . de Mar. V. Blin. - T.
de jardin. Sorte de ponme qui est une es-
pèce de Court-pendu rouge. Milii d:tta
helina. - T. de Fleuriste. Sorte de tulipe
roui^e colombin , blanc. Tulliano rosso co-
iom'hino , e bianco.
•■ Bi%L.lNtîl, v.n. lieux mot qui expri-
mait l'accouplement des béliers avec les bre-
bis. Ammontare ; entrar alta pecoiz. - fig.
Tromiv.r , attraper quelqu'un. Ing-mnare.
ijELINGE, s. f. /- d-.Co.nim. Firetaine
gros.i^re qui se fabrique en l^iccrdie. Spt\ic
dl bucherarne cosi detto.
BELITRAILLE , s. f. Trévoux. Troupe
de be'iires. Canaglia ; truypa dt birboni^ di
furfann.
tjELlTKE , s. m. Coquin; gueux, homme
de néant, etc. Misalione ; barone; baron-
cello ; birbone ; bracone ; cattivo ; manigol-
do ; poltrone i da.-\pocù ; gipliojffo ; guidone;
flirtante ; furbo ; imp'ccatelìo.
BKLITKERIE, s. f. r-eVou». Gueuserie,
métier de belitres et de fainéans. Pidocche-
rij ; birboneria; baracteiia ; f.ir/anteria.
BELLA-DONA, ou BELLADONE, ou
BELLE-DAME , s. f. Fiante qu'on nomme
ainsi , parce qu'en Italie on en compose
une espèce de fard. Les Médecins ne l'em-
p'oient qu'extérieurement. Crise par la bmi-
che, elle causerò t un assovipissement mor-
tel. Belladonna.
.ËELLATi^E, s. m. Qui a un aii faux de
BEI.
beauté , une beauté mêlée de fadeur. Bel-
loccio; ifeUuccio. li evr "'j^' •""',> '■
uc.lLl^z. , le fem. oe òoau. V. ce mot.
- iSelle , T. de liiv. Perche dont on se sert
.ur les bateaux pour soutenir les bannes.
BtLLE-DAME , V. Bella-Oona.
BElLE-D£-JìJi.'K ou E.vl^iiOC ALE, s. f.
Espece da lys. On la cu'tive d^ns les jardins,
.1 cause de la beauté de sa fleur: elle est d'un
jaiuie tirant sur le rouge. Emervcatle ; cmj-
rocale.
BELLE-DE-NUIT, ou JALAP , s. f. Plan-
te, qui vient de l'Hméri.iae. Oi\ la cultive
dans les jardins à cause de la beauté de ses
fleurs, ia racine est un violent purjtauf. On
l'appelle aussi Merveilie du i^erou. OUsomin
dl Delia notte ; gelsomino baccifero.
BELLE ET BO.NNE, s. f. r. de Jardin.
E,.i,;co d? pomme. BeUa e buona.
Ii^LLE-tIL„E, s. f. T. relatif. Celle qui
n'e,t bile que d'alliance par mariage- Nuora;
la OT..,r:.j del fljliuolo. - Il se di; aussi de
la bile de quelqu'un qui se remarie en se-
cond:'s noce. , par rapport a celui ou celle
qui épou.e le veuf ou la ve.ive. fij lastra.
litLLEGARUE, s. f. r. de Jadii. es-
pèce de laitue nomèe. Sorta dt tatt tja.
BELLE-.iEN C , adv. Doucein.ut , avec
modération. Il est fa^n. et s'em;)ioie pour
avertir qiielqu'un d'être plus modéré Piarlo ,
pian piano ; adajo; senia fretta ; bel bello.
BELLE-ni:-.Rt , s. f. r. reiatij. C'e.t à
l'égard des enians , la femme que leur pere
a épousée après la mort de leur mère. Ma-
trigna; noverca. A l'égard d'u.i gendre, c'est
la mère de sa femme ; et a l'égard d'une
bru, la mire de so.i mari. Suocera,
BELLERIE^, V. Mirobolans.
liELLE-J(£UrC , s. 1. Nom d'alliance qui
se donne , ou par un mari a la sœur de sa
lem. ne , ou par une teinme a la sœur de
son mari , ou par un frcre ou une sueur de
femme de son frère. Coj,na:a.
BELLE, tvi3ELLE , s.V. T. de Mar. C'est
la part. e du pont d'en huit, qui règne e.itre
les haubauj do misene et les grands haubans.
Ua un descolato ail* altro.
lil-.Lî-lCULli, s. f. T. d'Hist. nat. Espèce
de limaçon de mer ou puis. on à coquille
iimbilicaire , blanche , avec des taches jau-
nes , ou jaunes avec des raie, noires. Spc\ii
di caioccioia , o nicchio marina.
ISELLluEKA.Nr , ante, adj. Il se dit
des peuples qui sont en guerre. 11 s'emploie
ordinairement au féminin. Hel'iserante.
BELLls)lJEUX , EUSE , adj. Guerrier,
matti, il. Bel.lcoso ; beiliscro ; S"crriero ;
martiale.
BiiLLlS, ou MARGUERITE. V.
BELLlSSI.Vlh, s. t. I. de Jardinage. Sorte
de poire et de t.ilipe. Sorta di pera , e di
tulipano. — Bellissime , Fr^i'ou-v. i>uperlatif
de beau. 11 est f.im. Bellissimo,
BELLON , s. m. r. de H:d, Maladie ex-
trêmement commane en Derbyschire , à la-
quelle les animaux , la volaille et les hom-
mes sont sujets. Sorca d* inf.rjnicà cosi detta
in Inghilterra , dov' essa è comune cosi a!;ll
uomini , come a* quad L'-'edi , ed a* volat li.
— T. d'Econ. rust. Grsnd cuvier des pres-
soirs Oli l'on brasse les cidres et les poirés.
'bELLOT, orE, adj. Diminutif de beau.
Il ne se dit que des enfans. 11 est fam. Bel-
lino; belluccio; belletto.
BELNAUX, s. m. pi. r. d'Econ. rust. Es-
pèces de tombereaux qui servent a la canipa-
î;ne au transport des fumiers dans les terres.
Carretti da trasportare i conci , a letami.
UELOEOERouBELVeOER, s. m.l'lante
qu'on cultive dans les jardins , à cause de
la beauté de son port. Ses tiges , qui sont
exttcTiement char.;ées de feuilles, forment
commine une pyr<-imide. Liparia.
BElOMANCIE , s. f. T. d'Hist. Divma-
tion qui se fait par les flèches, Helumanna.
. B.?L-OUriL , s. m. T. dOrfcvres et Bi-
juutiers. Espèce ce petite bicorne, y.
BEN 51
BY.r.vvnvv -, ~ ',"■• , ;•/
uifll i-'ratique au haut ri u.i lot;is , et doJ
l'on découvre une grande étendue de pays*
Terrai;o, - Plan.e , '/. Beloeder.
BELULQUE , s. m. r. de Chirurg, Instru-
ment |.uur l'extraction dc-> flèches. Strument»
per l'estral'one delle saette.
BEL J i f A , s. m. r. Je Botan. N.im q.i'on
a donné à di.férentes i'Lu'es du Malabar ,
et à un grand arbre dont on v.mte les pro-
priété, coure les st?rpenç. Belutta , pianta
ed albero Malabar-.co , e dell' Arabia.
BEMOL, s. m. Caracère de Musiqne en
forme de petit b, qu'on met au-devant d'une
note, pour la baiss.^r d'un demi-ton. 11 est
aussi de t. g. Uimmulle.
BE.'>10LISEK , V. a. T. de M.'ijue. Mar-
quer une note d'un Bémol. Armar la chiave
di htmmoile.
BEN ou BEHÊN , s. m. Arbre q il croît
en Ar. bie. L' a'bero del heen. 11 porte u»
fruit dont le noyau donne une huile , qui
est sans odeur , et ne devient jamais rance.
Les Parfumeurs en font grand u. ige. £f«s;
" BïN-AÛ'îUM '"s", m. PLinte. C'est une
espec- de Lycnnis. Been bianco,
tiENAN, s. m. r. d'Astron. Etoile fixe
J; la seconde grandeur , qui est la dernière
■s trois qui sont dans la queue de la gr.iiHe
Ourse. On l'appelle communément le grani
Chevil. // gran Cavallo.
BENARDE, s. f. t. de Serrur. On donne
ce no .1 aux serrures qui s'ouvrent des deux
côtés. Agsiunto di quella serratura , che
s' apr: di due parti.
IiE\'\-iI , s. m. Oiseau. V. Ortolan.
BEN ^ PAGE, s. m. r. de Salines. L«
fonction des Benatîer.s. Lavorecclo delle pa-
nile per II sale. V. Bénate.
BENATE, s. f. T. de Salines. C'est une
espèce de caisse d'osier, capable de contenir
douze pains de sel. Pallerà di vetrice. Jit
toscana s^ asciuga il saU sopra î gabbei.
BËNATIER, s. m. r. de Salines. Ouvrier
dont la fonction est d'assembler des bâtons
de bois .avec de l'osier et de la ficelle pour
former des bénates. Panlerajo delle moje ,
BENEDICITE, s. m. Mot Latin , que
l'u.-i^e .1 rendu François , qui signifie la prière
qu'on fait avant le repas. Benedicite.
BENEDlCTE'E.s.m.T. de Ph.irm. E!ec-
tiiare purgatif, et qui opère doucement.
BENEDICTION, s. f. Acte de Religion,
qui se fait dans l'Eglise par le Prêtre qui
bénit les Assi-.tans, en f lisant sur eut le sir.ne
de la Croix. li:ned:xlone. - 11 se d t aussi de
l'acte de Religion , par lequel l'Evêque ou
le l'rêtre binit une Chapelle , des fonts, des
cloches, etc. BeieJi^ione. - Bénédiction
nup.iale , est celle qui se donne par un Prê-
tre a iX nouveaux mariés. Benedi\lun nii\rale.
— Action par I iqu 'lie un père et une mère
béiiîssen' leurs enfans. Bencdyone. - Grxce
er faveur particulière du Ciel. Hcr.edliione ;
graiia , fayore del Cielo. - On appello m.ii-
son de bénédiction, une maison de j)iété ,
une maison O'i tou* abonde. Casa d^ beiedi-
llone ; casa beyd.t'a. — Vœux qu'on fait
pour la pros.é'-ie de quelna'un , souhaits
qu' Ml fait en faveur de quelqu'un. Bene-
yENF.piCTIONNAlRE, s. m. r. Kcclc.
Livre qui contient les bénédictions, iii/fua.'.;,
o libro delle ben-d^iat',
BENEFICE, s. m. Privilège accordé par
le Princ-? ou par les Lujx. Privilegio; grarlj.
— I^rolit , avantage. Cuadigno ; benefii'o ;
profitto ; utilità ; civania. - T. de ' Mid.
Benéhce de nature ; les évacuations ex^rac^r-
dmaires , par lesquelles la na'ure se déchar-
ge ; et bénéiice de ventre , un divuieme.^.t
naturel et peu violent. Scnefiifo del corpo.
— Titre , Dignité F.^-clénastuiue , accoin')a-
gnée de revenu. i':Trft"j;o ; beneficio. Bé-
néfice à charge d'.imes. Beneficio curato.
l - prov, U faut prendre le bénéfice ayes
Mi
.1 BEN
yuntSrœV VM ^^^K^fl !ncommo.W, .
il comodo devi sentire i* incomodo^ — uénc-
fice, se prend aussi pour le lieu même ou est
l'Eglise et le lieu du béniSfice. Hcmpilo.
BENEFICENCE , s. f. Trévoux. Borne par-
ticulière, grdce extriordmjire. Henctianxii;
'"bénéficia BLE , adj. T. de Chimie. II se
dit ordinairement d'une mine. V. l'rohtable.
BENEFICIAIRE , adj. de t. g. Ce mot
n'a d'usage que dans cette phrase : héritier
béndlici..irc, pour dire, héritier par beiiehce
d'inventaire, il'.ncj.ci^'io.
BENEFICIAI., ALE, adi. 0"' concerne
les Bénéfices. Ce mot n'a guère d'usage que
dans cette phrase : matière bénéticiale.B t-
neJiciaU ; òenijiciale.
BENEFICI ATURE, s. f. t. de Juriipr.
Canon. Bénélices des Chantres ou Vicaires,
Choristev Cnapelains. PnbenJa de' Cantori ,
Cappelluti' . , ,^
BENEFICIER, s. m. Qui a un bénéfice.
Beneficiato ; che ha un beneficio Ecclesiastico.
BENEFICIER, T. n. T. de Minéral. Ex-
ploiter les mines avec bénéfice, avec profit.
Ricavar ittitt dalia scavo delle miniere.
BENEFIQUE, ad), m. et f. r. d' Astral.
Bienfaisant. Benefico.
BENET, adj. m. et s. Niais, sot. V.
BENEVOLE , adi. de t. r. U ne se dit
€|u'en badinant , et dans ces );lirases : Lec-
teur bénévole , auditeur bénévole , pour
marquer un lecteur , un .auditeur qu'on croi;
favorablement disposé. B.nvolo, benigno,
amico; cortese lettore; asco!ijtire.
BENGALI , s. m. r. d'Ornithol. Nom
dome à de petits oiseaux du genre des
moineaux : il y en a de bruns, à ventre bleu
et de liquetés. Hensalinc.
BENI, lE , part. V. le verbe.
BENIBEL , s. m. T. de Chymii. Le mer-
ture horiïié'ique. M:rcnrio ermetico.
BlìNIGNE.MENT , -ulv. D'une minière
bénigne. Benr^n.imente i cortesemente ; gen-
tilmentc ; amorevolmente ; cUmcnteminte ; pia-
etvnhi.nte; dolcemente ; umaname-ite.
BENIGNITE', s. f. Douceur, humanité.
Benignità ; affabilità; cortesia ; sentile\la;
piacevoìeila ; umanità ; amoriVoU\\^a ; bon-
tà ; trattaoilità ; dolce^a.
BtN'IN , BENIGNE, adi. Doiix , humain.
B«ny-io ( affabile ; amorevole ; graziola ;
cortese ; clemente ; umano ; dolce ; benevolo ;
trattai ile. — Il se dit souvent en dérision ,
d'une bon'é et u uno toléf..iice mil placée ,
comme; c'est le plus bénin de tvnis les maris.
Barb.Tr.ianni ; pincone ; castro.l:. - lîg. Fa-
vorab'-î , pro;jice. V.
BENJOIN, s. m. Gomme. rcsmeuse, for-
odormre qui décwle d't.n arbre de. Indes,
dont on s« sert pour divers usages. Beliiino
belr.lvino ; bc'^jivì,
BE'NIR. , V. a. Consacrer au culte divin
avec de c- rtaine. cérémonies Ecclèsia-, iq.ies
lie.iecirc ; con'ecare. - Bénir un Abbé , une
Abbessc V. Installer. - Him d?s armes ,
bénir des <'rapeaiix , bénir le ht nuptnl ,
bénir la table , etc. Faire quelques prières ,
pour attirer la ftracc de Dnu sur lei. rnes,
sur le; drupeuux , etc. H.-ied'r l'ami , ^/i
attidardi , il letta nu^'aU ; U menta , ec.
— Bel r, signifie aussi simplemenT,. donner la
bénédiction n (lisant le sigue de la croix ,
comme les Evoques, le; Pasteurs et l'îs Supé-
rieurs, de Couvent ont accouarné do faire.
Benedire ; dar la beneA'\'on:. - Il se dit aussi
des pères et des morts qui donnent la bé-
nédicrîon à leurs cnfnns. Benedire. — Louer
avec de grand; sentimens d? resjïcct et de
eecom.oissance. Benedire; lodare; ringr.txia-
re. E'i VJr!.int des choses q-i ra-vei'enr qiv!-
qu'rgtéable $oiiv;*nlr , on dit: Je béii:; 1?
II'U-, le jour et |6 momi'nr oJ je vous ai v.i.
io'beneiUco il luogo , il g'orno , c l'ara in c:r
vt- v!d :... - R'-i.iiro ii.-ureux , faire pro<pé-
r«r. Il ne se dit i.tic de D'ïu. Htnedlre; pros-
perare j se<on.ia e ; far riuscir a bene ; render
f/it/t;ro,,J'ariuMte ^ Ici ce j caniur » Imo
BER
fini, a buon termine, al bramato intento. -
r\ ^ \^r,„\iiF : facon de parler familiè-
re , pour souhaiter ou 'oi^ii. o ihi^im-'— - -,—
eternue. Un s'en sert aussi, en paxUnt a un
pauvre , pjur marquer qu on n'a rien a lui
donner. Dio vi benedica ; Dio v'ajuti , vi
prosperi, vi faccia bene, v'assista.
Bh'Nir , irt , part, et adi. Il se dit de
certaines choses sur lesquelle; la bénédiction
du Prè"re;a été donnée avecles cérémonies
dinaircs. benedetto ; consacrato.
BE'WflER, s. m. Vase qu'on met à l'en-
trée des Eglises, pour y tenir de 1 eau bé-
nite, l'ila dell' ae]ua santa, et en parlant des
petits bénitiers iiortaiifs , et de ceux qu'on
met dans les chambres. Vaso dell' ac}ua ;
piletta.
BENNES, s. f. T. de Comm. Petit vaisseau
qui sert a charger les bètes de somme ,
pour transporter des grains , de la chaux ,
la venjanee , etc. Gran pan-era.
BENOITE, plante ainsi nommée a cause
de ses vertus ; elle croit com nunément le
long des haies, dans les lieux sombres et in-
cultes. On la ninvne aussi , la Recise , la
Galiote , le G.diot , le Gariot , l'herbe Saint-
Benut. Erba benedetta. .
BiORl , s. m. C. d'hist. nat. Animal des
Indes Occidentales, djnt la peau tst e^irè
mc-ment dare et épaisse. Il ressemble a un
veau. {i_t.i.irupedo americano mal descritto da'
Naturalista ^ ,,,.
BE'C^rARQUE , s. m. T. d hist. anc.
Nom de cii^niTé chei les Th.'bains , qui équi-
va'aita Com nand.int , ou GoBverneur de la
ijéjt.e. Eeota-c.i , o Ùov.rrratjre.
BEQ'JARKE. V. et é.-rivaz Bécarre.
lit.r.U-;TrE, s. f. T. d'Arts Mecan. Es-
pèce cfe pince; ou tomjHcs a m?.in, a bran-
ches rondes et reeouriice; , et don; le; poin-
tes , appellée; aussi bec; , sont courtes ,
fortes , ron'le; et coniques toute; deux , ou
toutes deux plates , o.i l'une ronde et l'autre
plate. Tanji.ine , tonde , o torte , ec.
BEQUlLLARi) , s. m. Trév. Mot comi-
que. Celui qui va avec une béquille. Che va
colle sruccie. . ^,
BE'()UILLE , s. t. B.iton qu a par le bout
d'en. haut une petite traverse , sur laque.le les
vielihrd; ouïes gens infirmes s'api.uient pour
marc:ier. G'ncc a ; sta:npilla ; bastone.
liE'l-lUlLLER , V. a. T. de Ja -d n. Ge-
chottar , f.ire un petit labour dans uiiei>laiKhe
ou un ■ caisse. Z ippetta'c.
8E'-,>U!LLO.V , s. m. T. de Fleuriste. Pe-
tite feuille qui finit en poiii'e. Foj'ia minu-
ta. - T. de Fai:. Se dit du bec des O;-
somx. Becca. J:-
Bt:RA.vl) , s. m. T. de Cojrf^. Toile de
coton unie ou rayéfl , qui vient da iu:..îe.
Tela barnhagina cne vie-, da Sun:.
BERilE, s. m. T. d'h'st. nac. Espèc; d;
Chat de la Côr; d'Or , m.irqtieté coin.nc la
Civette. Src\':-<i Gatto Aficano.
BERaOUIoSr. r , s. m. Terme de Botan
Frison. V.
BE'<!iF.R!S. V. Epine-vinefte.
BERCAIL , s. m. Bergerie, le lieu où l'on
enferme un troupoiiu de moutons et de bre-
bis. l.'Oy.le; pecori'e; stalla di peeo-e; gregge;
mwdria. - tìg. Ra.ncner au nercail une
brebis égarée ; rame er un hér;-'que il.sns
le îlron de l'Eglise. H'condiir ail' ovile , ta
gregge, una pecorella svtarrita , traviata ;Jarta
tortore in grembo , in seni alla Chiesi.
Berce, s. m. Petit oiseau qui vit dans les
bois. (;n l'appelle aussi Gorge-rouge. Pet-^
tirotso.
BE.lCE , 5. f. Braiiç'ic-ursine s.iuvaBe.
Plante très-comn'v.ne , et d.jnt il y a plu-
sle 1rs espèces* On ordonne jjes S'-.-ncice;
dan \e. ail'ec ioiis v.iporeiiscs. ,'rfoiduio.
V.'.KQV.i\V , s. m. Sort; de riitit li: où l'on
coucli" l^senfans à la mainmelle , et qii ci-
porté sur- deux pied; arrondis en for ne de
croi;-ant , d-; mnièro qu'on peut le balan-
cer aisc.nen^, Ctdla ; cu-it; ^Jia. — Lieu
o.i une c:".05e a commencé. Lir-o d-^ve ha
frcie trinine ; duve ha avuto f/incijijo aUuna.
BER
cosa. - T. de lari. Assemblage de plusieurs
perches, les unes droites, les autres dispo-
,.;.,. „..,...•.,.> L.lac pnsemW" - et couvertes
de ]a^min , de chevreleuil , etc. Cercniata.
Berceau de vigne. Pergola ; pergolato ; per-
goieto. — T. d'Archic. Voilte cylindrique
quelconque , dont l.i courbure peut être de
diverse esi'toe. Volta a botte, v a mcjr*
botte. - Bt-rceau. T. d'impr'm. P.Ttie de la
prtsse qui sert a faTe glisser le coffre. Letta
del carro.
BERCE', ÉE, part. v. le verbe.
BLi-lCtLLES , s. f. pi. T. dEmaiUeurs.
Sorte de pinceîies dont on se sert pour
m.-'nier rémail. Aïoilcue da maneggiare /•
smalto.
iihRCER , V. a. Remuer le berceau d'un
enfant pour l'cr.dor:nir. Cullare ; dimenar la
cuna. — fi^. et fam. Amuser. Dar carinone ;
dar parole ; dar ciance ; dar ert'a trastulla ; dar
chiacchere; ùisinr;ar cai p.irote , sen^a venir a-
conclusione; discorrere per non attenere ; don-
dolar la mattea, — Se bercer. V.de Manisc
Se dit d'un chev.d q.ii se laisse aller noncha-
lamnent dun cò'é et d'un au're, au p,>s et
au trot. Camminar trascurato. — On dit fig.
J'ai été bercé de cela ; i'en ai oui parler
mille fois. Ho gli orecchi pieni di quella cosa ;
ne ho già udi:o a parlare le migliaia di
BERCHE, T. de Mar. Petite pièce de
canon de lon'e verte. Herca.
hERE'E , l. d'Ornith. Rouge-gorge. V.
BiiR'JAMASQUi , s. f. Le-ae de Mi.si-;.
et de Dante. Sorte de Danse dono l'air est
vif et agré..ble. Bergamasca.
BE'(.GA;VIti , s. t. òorte de tapisserie fort
commune et de peu de valeur , nommée
ainsi a cause de la ville de Berjame , d'où
sont venue, les premières tapis>eries dî cette
sorte. Sorta d'cr~lii grossolani.
BE:<GAMOTTE . s. m. Es,.éde de poire
fon.lante, d'un tre^-bon goiit. K.rjamotta ;
pera heri; irnotta. — Espèce d'orange qui a
une fort banne odear , et dont on tire une
essence agréable, iierjaitetto,
BEilGK, s. f. Bord d'une rivière escarpé
ou relevé. Argine ; ripa , sponda alta d'un
fiume ; berja. - E.pèce de chaloupe dont on
se sert sur quelques rivières. Sorta di bar-
chetta, f . liw /;4.ir. Se dit de certams rochers
él=vé,;i pic sur l'eau. Berja; scoglio a pira-
mide.
BEivCÎÎ'.R , s. m. Celui qui garde les bre-
bis. Pastore ; peeo- ajo ; mandriaie ; mandria-
no ; custode del jrer.^e. — L'Etoile du ber-
ger , c'est la p'.anctte de Venus. V. ce mot,
— F,;i poésie paitorale , Berger et Bergère.
V. Amint, Amante. — Dans cette accep-
ti.Mi , o.i appe'lc rig. l'heure du berger , le
ma.T.n: favorai)le aux Amans. L'ora , il
m tm.r\'o jivorevole agli amanti.
iìStUaERE , s. f. Fille ou femme qui earde
Usbr.'bis. Pas'oretu\i't:r.va, villanella.
- C'est auîsi une cailruro de femme qui .1
rav'ins deT'açon q.ie les ciùiTjres de parade.
S'.ri'jia da donna. - Ou donne aussi ce non
,a u.i fa.iteuil fort commode. Aggiunto di ceri i
sedia da braccioli , e basta.
I!L:RGER:t. FIE, s. f. Trcv. Vln mixtioiiné
;iv,cdumìel. V.no malato.
"ERGEiUE , s. m. Le lieu ov'i l'on enfer-
me lei brebs. Stal'a di pecore ; iviie ; peco-
rile ; gr^gjc ; grepijia ; mandr.i ; tnand ia. —
.\'i pi. Se d-r decertai.is ouvr:g;-s en i rnsc oif
en vers , qui traitent de; ama.irs des Bergers..
Pastoral: i poetia pjstorale.
B'iaiGiìRl yA>:V. FTE, s. f. Petite herscrCk.
;euiie bergère. Il est -.veux. Pastare'la ; villa-
nella. — Petit oise u n lir e; blanc , qui frë-
qu'.'nte les rivière;, v. Hochequeue.
lîEKGEROr , s. m. Trév. Petit bergeri
pastorello.
•îSRlBRRt , s. m. T. de M:d. Ma'.-^dls ,
dans le; Indes Orien-ale-', qui ressonible be.tii-
coup .\ l'apojdoxie. Spe-J: d'appapltsr'ia ne'l"
I Irlentar-.
BERICMOT, s. m. V. Roi;?I .-.
ili:.'iULi,$> ia< Pierre iir^ficuie , verdàue.
B E s
et tranW'ronW. Heri!!o. On [ê nofnm; au-
Ait MavîKi'i'-t coiiiistjntj tirer deî aujurcj ,
lies app'"'*" *5 ex;rjnrclin3l.-es nu ie font
dans l<»; '"■r^irs- bortt i;:r vt2 dt ^pscchf.
BERLE , s. f. Plante ombeîlifera. Elle croit
' ians les lienn aquatiqaes , et sur le b.ird des
ruisseaux- 11 y en a de plusieurs espèces , et
une enr'autr'es dont le si'.c est mortel, i.'o ,
ou gor^olestr Ì ,
BEiSLINE , s. f. Sorte de carroise suspen-
du entre deux brancards. Hiriina.
BERLUE , s. f. Sorte d'éblouissement pas-
saçer. 11 n'e^t que du style fatn. B^aiion ;
trmepsoie; occhihasHolo ; harbagUo. — Avoir
1» berlue. Caiis<ir<: i ga^igare ; inndUni;(ii-
barbagliani ; offuscarsi ; aver U trav:gsj:e.
— li;, et fom. Avoir la beilue , poiu" dire ,
juger m.'l des choses, en i iger de travers.
Aver le f^veggoh ; travté^n.
BERME . s. f. T. de Fortinc. Clie^rn de
qua-rc pieds de l.irje , en-re le pied dj
remp^irt et le foss;. U se dit aussi du che-
inin qu'on laisse entre L:ne levée et le bord
i'-an canal ou u un fossé , pour empêcher que
les terres q«i s'éboi'ie/.t ne les remplissent.
Spallili li: ù)i.
fO':
jL:
BERMIERS et BERM.IERES , T. de S.t-
iincs' Ouvriers et ouvrières occupées à tirer
la iDiiire et a la porter au trioot, jVLjutori.
BER.VlUDlf.NNE , s. f.n'antoqu- tire son
nom des Ifles Bermudes , d'où elle a été ap-
portée. Sa fleur est belle et faite en lys. Spe^it
diri'dt'A dell' isole Bermude.
BERNABLE , adj. Q li mérite d'être berné
et mo^nté. Ridicalo ; sc'^ernivoli ; di^io di
ris-'y , a: scherno , d: mjtu^frh , dileg^^iabile.
BERNACLE , s. f. V. Barnacie.
BES.VAGE , s. m. T. d'Ecoi. Rust. On
entend par ce niOt , da.'is les campagnes où 1
est en u-age , des mêlanses de grains , q_à
se font pour la nourriture des bestiaiuc , er
qui se sèment avant l'hiver. Fcrrana per le
iestlz.
!Î?;i<NARDOlR . s. m. T. Ji Bonneterie.
Grand p3nier d'osier o.'il'on met lei hrms d.;
laine qui tombent pendant qu'on U bat sur
la claie. Paniera di reiria.
8?.'<NE , s. f. Espèce de jeu, où quatre
personnes , ten?nt les quatre bout; d'une cou-
verture , mettent quelqu'un au milieu , et
le font sauter en l'a-r. // trah-tl\tre in una
coperta. — T. .(« .\/ar. M?ttre le pavillon en
berne, c'est i;ser le pavillon au haut d.i b.i-
ton de pavi'!i>n - et le tenir fermé. Derno:
issr-: h bandiera in de-no.
liiSS'E' , ÉE , part. V. le verbe.
Br «.'DEVIENT, s. m. Action de berner.
Manière dont on berne quelqu'un. Vazione
del traballare.
BLRNt;< , V. a. Faire sauter qnelq;Ain
en l'air par le moyen d'un? couverture. Irj.
ha\arc ; ahbjlîoitare ; scuotere alcuno in ttna
<jperfj. — tìg. To-!rner eu ridicule. Berieg-
giare ; barLirc ; bifTare ; schernire ; der'dere ;
' dile^'.erc ; d.tr ta berta ; gai-bare i gabbt-Tjii
firti h:fl': ; prendersi çi-tyc).
BERNR'Jll, s. m. Celai qui berne. £>;r;.
risorc; d'W fiitjre ; biff'.i.io ; irrisori ; di-
ridtt^n ;. rcJiernrtcrs \ihertc3^/atorc,
B.".<..Nif.3QU'". , ad] ii ve dit d'un style
apptochïnt de celui du b.iriesque , ma!s plas
soigné. Berniesco ; bernese-),
RE.xNìQUEr, 5. m. Terme popuhire ,
liui n'a ïïuére d'usage qu'en ces phnses : être
au berniquet , mettre au berniquet , pour
di e , èt-e , met;re à la besace. V. Besace.
Kc:(rO:V.\F.Aa , s. m. v. Tm-h^t.
BE'ITOÎ)', s. m. T-.-m: -'A'-lMs-er. Non
des cordes q ii sont ,-,ttacliéi-i .lu I).is.i:ot , -e.:
mii servent i l'en'ïve- hors Hj la c.r.-ière ,
par le moyen de I'en;in. Car-.apo déliai ir-
i.:ra.
BrnUSE , s. r. t. de Conm. Sorte (Té-
toff.- de ',yon. S-oiTt c\es!j:ùiUci in Uo-^.
.•;'■• '"'•CE , Es,iè.-e de sac ouvert par le
«"MU , et fermé par les deux "coûts, en scrî3
CES
qu'il forme deux poches. Bisaccia ; b' sacci ;
L-orSii-^ scarsella-, carr.Lre ; sacca; tasca. -
Un dit lié- q.i'un homme est à la bes.ice ,
qu'il est réduit a la besace , pour dire qu'il
eit rjiac. A-nmateonato ; spiantato ; ridotto
ta miseria ; crie è per ic fratte , al lastrico ,
aiU macine ; che e caduto al basso. — mettre
A la besace. V. Appauvrir.
BE3.\CiER 1 s. m. Qiji porte line besace.
Ou le dit quelquefoiì par mépris. Il est fa-
milier. Colui c.'ie porta la bisaccia.
tìtliAlti.LE , adj. de t. g. 11 se dit du vin
qui s aigrit. In/orbato ; acetoso.
SEiAiGut. , s. f. ln;tru:nent de Char-
pentier tout de fer , taillant par les deiLX
bou;s , mais plus Ur^e par l'un que par i'au-
tre i pour tailler et de^roisir du bois de char-
pente. HicctJCLte.
BEiA.N f ou liEZANT , s. m. Ancienne
moimoie de l'Empire de Cunstan-.in-.ple. Bi-
santo ; iilsante. — T. de B!a>cui» Piece d'or
ou d argent. Htsante,
HËjÊr , s. m. Terme dont »n se sert au
Trictrac , et qui se dit lorsque du même
coup de dé, im (oucur ameue deux a>. .<4,7i-
bassi ; ambo gii assi,
tJESI,s. m. Mot origiu-irement celtique.
Nom générique qu'on donne à plusieurs es-
pèces de poires , en y ajoutant le nom du
p.yî dont on les a tirées. Ainsi on di: : Be>i
d't^eri, Bssi de Lamotte , Basi Cliaumoncel,
e:c. V. Poire.
BESICLEi, s. f. pi. Sorte de lunettes at-
tachées a un bandeau qui se lie autour de la
tête. Occh'isle ; et plus souvent occhiaii.
BEiOG.\'E , s. m. F. du style familier.
Travail , mivra ge , l'action par laquelle on tait
un? œaire. 0,'ira -, negj-iio -, fa<;:.ida ; la-
voro; travaglio. — L'etîet da travail, l'ou-
vrage même qui résulte du travail. Lavorio ;
/altura. — fig. Faire plus de bruit q-.ie de
besogne ; avoir plus de paroles que a effet.
Aver p:ù parole che fatti. — S'endormir sur
la besogne; travailler nonchalamment. 1/ /i2-
vurar neshittoso. — Donuer de la besogne à
quelqu'un ; lui donner bien de la peine , de
l'embjrras. Lnbara-^iare.
BESOI.V , s. m. Indisence , nécessité ,
minque de quelque chose dont on a a faire.
HUogno ; necessità ; carestia ; difetto ; penu-
ria ; mancamento ; scarsella ; disagio ; indi-
genza, — Nécessité naturelle. V. — On dit:
Qu'est-il besoin de ì Qa'es:-il besoin que ?
pour dire : Qu'est-il nécessaire de ? Quest-
:1 néce, saire que ? Mais liûrs de l'interrosa-
rion , il ne se dit guère q^i'avec la négati-
ve. Il n'est pas besoin de . . . 11 n'est pas
besoin que . . . Nanfa d:iopo ; non fa mes-
tiere ; non i necessario , ec. - et on dit :
avoir besoin, non-seulement dans la signi-
fication d'avoir faute , comme dans quelques
exemples de l'article précédent ; mais aussi
dnns la signiîication d'avoir affaire , comme :
Je ne puis pas vous prêter ce que vous me
demandez, )'en ai besoin. Io nan posso im-
p':st.t-iiciò che ml chiedete, perchè ne ho di
bisogno. — On dit aussi ; j'ai besoin d'aller
en tel endroit ; il faut que l'y aille , je suii
obligé d'y «lier. Conviea che io vada In ijuel
BE'iSÓN , ONNE , adj. Il est vieux. 'V.
Jj-i^^au.
BtSSON , s. m. T. de Mar. La rondeur
des aux et des tillacs , et proprement tout
ce qui est relevé hors d'oeiwre , et qui n'est
pas uni. L^arcatnra , tonttira e germel'atura
del baili , dei Ponti e Cassero ; o castelli.
B2S TIAIRË , s. m. Les Bestiaires étoient
c'iei les Romains des hommes destinés à
combattre dans le cirque contre les bêtes fé-
roces; Be alarlo,
BESTl.AL , ALE, adj. Oui tien» extérieu-
rement de la bète. DI bc'stia j ferino ; di
"'^"BESTIALEME.VT , adv. En vraie bète.
"eitij'menie; a gu'ra de' brut:; alla fat-
ila , alla maniera dJi: bestie.
BESTIALITÉ , s. f. Le oéehé qui se com-
met a^ec uns bitc. Batlaini,.
B E T }$
BF^TIAUX , s. m. pi. V. Eéeail.
BhS riOLE , s. f. Diminutil. Petite bête.
Besttuola ; aitimaletto ; animalifjia ; bestiuoto^
besttuolino ; bcsiinoluccia. - U se dit tig. et
fjm. des jeanespersoni.es qui ont peu d'es-
pr;r. Bestiuola ; bestiuolo ; oaôbaCi.io ; l^^no^
ra.itc.lu.
E£iTION, s. m.r. rf..A/<,r. C'est le bec
ou la pointe de l'éperon , a l'avant des por-
te-verg jes. Figura dl prua.
BETA , s. m. T. familier. Il se dit de quel-
qu'un qui est très-bete. Bestlaccia ; igno-
ilETAIL , s. m. Troupeau de bêtes à qua-
tre pieds , qj'ju mene p.iitre ; comme , va-
ches, brebis , bteufs , chèvres. Bestiami;
pecore -, armenti,
BETE , s. f. Animal irraisonnable. Bestia:
belva -, bruto. -Lit bète , eu termes de Chasse
sigu'ne le cerf, le s.uiglicr , le daim, et les
au:res animaux qu'on cnasie à cor et à cri. Lx
fiera. - Bêtes de compagnie , de jeunes san-
gliers quivont encore par tro.ipes. 'V. Mar-
ciisins. - Quelquefois f par le mot de bête
mis absolument , on entend les bêtes sauva-
ge; , les bètes féroces. Le fiere ; U bestie sel-
vaggie-, le belve. - proy. :\lorte la bète.,
mort le venin , cet-a-dTe. qu'un homme
ne peut plus nmreq'.;and il est mort. Morra
tj t^estia , morto il >-.-/eio. -Personne stupide
et qui na point o'e.s.jrit. Best'a ; bestione-
besùaccia ; balordo -, bescio ; sciocco ; mentec-
cato ; scempiato -, batoso ; scento , di grossa.
pasra; mUeiso ; pas,-li-i:toU ; moslo ; stupido:
stordito. - Lj iiete , sorte de jeu de cartes
auquel on joue à trois , à quatre ou a cinq*.
S^rta <fiff'i.v.-o di carta. - La somme que
1 on a perdue eu taisant la bète. Ce mot est
tor. usité au |eu de IHom,,re. La rimestai
la bestia. '
j '^^?,f^ •■'• ™-,^''="'eqi-i' croit dans les In-
des, elle sattach-e aux aibres , et monte
comme le hcrre. Les Indiens font crand
usaje de ses feu.iles- Us les croient propres
aartermirles gencives , et à fortiiier i'esto-
mac. Betel.
KETìlMENT. adv. En bête, follement,
stupidement, bciocamentc iscmpUmente: dol-
cemente,
BETHA, s. m. Trévoux, Nom de la se-
conde lettre des Grecs. Beta o sia la Ut-
cera B.
BETiLLE ; s. f. T, de Comm, Sorte de-
mous e.,ne. Sorta di itossolina,
BEI ISE , s. f- I.^ner i.ice crassa , stupidité .
sottise. Srupidena ; mellunaggine ; stordi-'
mento ; stupore,
BETOINE , s. f. Plante fort commune et
tres-cephalique. On l.i réduit en poudre et
on la prend c-mme du tabac. C'est un bon
s-ernutatoire. Bettor.lea ; brcttonica. Betoine
d e-u. V. Scrofulaire aquatique.
BETON , s. m. T. de Maçon. Sorte de
motnerqu on jette dans les fondemens d'uir
bâtiment , et qui se pétrifie dans la terre.
bma.io elle si getta nMc fondamenta, - Ce-
ton , Frevoux, Lait îro.ible et épais qui vient
aux temme; nouvellement accouchées , et
aux bête; qui ont mis bas. Primo latte dopa-
ti partv,
BETTE s. f. Pla-te potagère , qu'on ap-
pelle aussi Po'ree. 11 y en a de blanches
a "^"°.^^', ^'. *** b"nes. On en fait usaea
dans^i.i ,il ilecine. Biitola ; bleta,
BETTEKAVE , s. m. Eipèee de poirés-
ainsi nommée , parce que sa racine , qui esc
tort grorse , ressemble ;i cel'e de la rave.
Elle est d'un rouge très- foncé. Sorta di bietola
BEFUNE, s. f. Trévoux. C.irrosse à un
dieval. Timonella; carrossa attaccata a un sol-
cavallo.
BETUSES , s. f. ni. Trévoux-, Tonneaux à
de nj-ouverts , qui servent a transporter |e
poisson vivant d'un lieu i un autre. Sotti
da^ tratpanar il pesce.
3ETYLE , s. mi Espèce de pierre em-
ployée à f;;ire les pl.is anciennes Idoles , aux--.-
q lelles on attrib.ioit des vertus merveilleu-
ses. Sorta di rietra , di cui si /cetre i j.,ii
5»+ ^. I / . .
mntkni IJoU , perchè se gli aitrlhutvan» pro-
frìtti iHjravig'iuie.
BtVANTt on UEU VANTE, s. f. T. Je
Comm. di mer . bone de droit que le maitre
<Ju navire se réserve , lors^jaM donne son
vaisseau a fret- t'affa o mjncU dovuta a>
paJrone J:'!' nati djt noUgjial^rt.
BEVtAU. V. et dites Bive.ai.
BEUGLE.nENT , s. m. Metigltment, mu-
(fissemcr.t , la voix , le cri du ba'ut et de la
vache. Kugs'iij dt hnt ; m::i:sl>iJ"i'r'tu , e
^::al■lr.^uc nitro strepito che raisor.i^niiU v.<e
del tue,
dcuGLER , T. n. Meugler , mugcr. Il se
dit proprement du en du bœut et de la vache.
Mugs:re ; m:iss''ii'r-c ; far U vjc: dit hue.
BRUREr, s. m. T. de Kuw.-j. Mauve. V-
BEURÎ<.E, s. m. Creme épaissie a force
d'être battue dans la baratte. Hritiro; burro.
— Beurre noir ; du beurre fondu et noirci
dans la m éle. liurro strutto uùU padella.
— Beurre fort ; du mauv.is beurre. Bano
lapkntc. — prov. prorasttre plus de beurre
que du pain i ptomeltre plus qu'on ne veut,
ou qu'on ne peut tenir. Dar erba trastulla,
afogsre il can colle h-{igie; scagliarsi ; pro-
mttter molto , ed atten-r nulla. - Beurre, en
chymie, s'applique à e|uelques préi-'arations.
BEURRE' , s. m. Sorte de poire fondante.
Sorta dì pera.
BEURRE', EE , part. V. le verbe.
BEURRE'E, s. f. Tranche de pain, sur la
quelle on a étendu du beiuf c. Fane
B I B
parlant d'une éiotfj , on dit : cotipar une
etodi- dj biais en biais. A sgembo ; a shiesc'.o ;
a sbi..co ; tti ishitcj ; a traverso ; di schiun.
ciò i a schiancro ; per ischiancio. ~ T. de Ma-
nche. .\I!er en b:.iis ; porter les épaules ava.it
la croupe. Andar per traverso. — rii-i'S , se
prend n^. pour les divers moyens dont ou
peut se servir jiour réussir à quelque chose.
Me^fo i maniera ; guisa ; foggia i vta ', mo.io j
'BrÀl.SEMENT, s. m._r/cVo«.ï. Manière
d'aliar en bitis.iiit. Storcimento ; l'andar a
sghembo, a sbi..co. — Detour pour tromjjer
Astiiiiu, rigiro.
aiAWcK , y. n. Etre de biais. Sb'ecare ;
andar a sghembo , a sbieco ; storcere. — Hg.
î>e servir de mauvaises hnesses , n'agir pas
si.icérement. Rigirare ; simulare ; operar con
astuzia. — Prendre quelque tempérament
dans une affaire , et alors il se prend en
bonne part , et suppose de l'adresse et de
li prudence. Pigliar il panno p:t verso ; na-
vgar secondo il vento; tern^-oreggiire ; gover
n.irsl secondo l*Of portuaità ; s.tf,er jare tl suo
conto. Aucune de ces phrases ne rend au
juste le Biaiser fl:?s Français.
BlAMauNNE'Ei', ou écorces , s. f. pi.
T. de Comm. Etoffes des Indes qui sont toute,
d'écorce. Tele o di,:pi dl scrrja d'abfo.
BlARIi, s. m. i-. d'H.st. nat. Esiace de
baleine qui a des dents. Sorta di balena den-
BEURRER , v. a. T de Pâtissier. Faire
tremper dans du beurre. Ammollare nel burro
BiARQ'JE, s. m. T. d'Il-st. mod. Inten-
to/! dant des vivres chez le Grand-Seigneur, òo-
prantendente del v'yerl presso U gran Sultano.
BIASSE , s. f. T. .le Comm. Soie crue qui
vient du Levant. Seta che ci cap'ta dal Lc'
BEURRIER , ERE , s. m. et f. Qui vend du
Xt^m^i. Colui o culei chevjndebuno. ^
BEVUE, s. f. Méprise, crretir ou Ion
tombe p.nr ignorance , par inaslvertance. Er-
rore ; sbaglio ; abbaglio ; fallo ; mauca.ncnto
ver ignoranza.
BEUVE.'^U, T. de Mcr.us. V. Biveau.
BEY , s. m. Les Turcs disent Bej. Gou-
verneur d'une Ville. Ce mot signifie Sei-
gneur ; et lj?j'i?rbey , Seigneur d.is Sei-
gneurs. Les Beglierbcys sont les principaux
Gouverneurs des Provinces , et font porter
devant eux trois queue; it cheval. // Bey.
BEZANS , s. m. T. de Com.n. Toile d,>
•oton qui se tire de Bengtile. lela di Bamba-
g'.t chi ci capita da Her.ijala.
BEZANTE', adj. r. de Blason. Il ss dit
d'une pièce chargée de bc/.nns, comme un;
bordure beiantée de huit pièces. Bisait.i:o.
BEZESTAN , quelques-uns disent BIZES-
TAN , s. m. Nom que l'on donne dans les
principales Villes de Turquie à des marches
publics tiui sont des espèces de hulies cou-
vertes. Il besestan; il mercato.
BEZETTA , s. m. T. di Comm. Crépon
au linon très-lin , teint svac de la cochenille.
5ort,i di crespane tinto calla cocciniglia.
BEZIER , s. m. Trévoux. Poirier sauvage.
Pero salvalUo.
BEZOARD , s. m. Pierre qm s'eneendre
dans le corps de certains animaux des Indes ,
et qu'on tient être souveraine contre le ve-
nin. Belxuar, — On appelle béioard fossile,
et bi-ioard minér.il, une )>ierre qui ressem-
ble au véritable bézoard , par sa vertu , et
qui se trouve en divers l\^m. Belxuar /os-
aile , minerale. — Bé/.oard , animal , Terme de
Fharm. Poudre composée du cœur et du
foie des vipères pulvérisés ensemble, Ë:l\uar
anim.tU.
BEZOARDIQUE , ad), m. et f. T. deM-d.
Qui appartient au bé/.ourd. ueyiardico , di-
cono i Medici , ed anche ac^oardico
BIA, i. m. T.deComm. Coquille blanch',
l|ui sert de monnoic aux Indes. On rappelle
aussi Coris. V.
BIAIN ou BIAN, s. m. T. de Coutume.
Corvée tant d'hommes que de bêtes. Lavoro;
'"émS , î. m. T. relatif. Travers , l^i^ne
oblique. Oh'.'.}uità\ tortuosità; sgembo. — La
B I E
ploie guère qu'avec la préposition De \ pour
dire, qui mérite peu d'attention, qui est de
nulle valeur, il est fam. Un poeie de Bibus.
Cattivo poeta ; poetastro. Une raison de bi-
bus. ûna prova . una ragione dl niun peso ,
sci^/tx , vaga, mutile. - Des afî.ires de bi-
bus. Bagatelle; baie ; cose da nulla ; in'.\ie.
BICA , s. f. T. d'Hist. nat. Poisson de U
Bi>c. ie. Petce delLi Blseaglla.
BICAPSULAIRE, ad], de t. r. de Botan.
Qui ^'applique il tout.is les plant*; qui ont
d. ux capsules. Bicapsoiare dtrebbono l Bota*
rtici.
BiCEPS, s. m. T. d'Anat. Il se dit des
mus. les dont la partie supérieure est divisée
en doux, hicip'te.
BICHE , s. f. La femelle du Cerf. Cerva ;
cerva. — Biche , s. f. T. d'Hi<t. nat. Pois-
son de mer qui a le ventre et le dos bbu.
t^esce marino che ha il dorso e '/ ventre tut'
chilo.
BICHENAGE ou DICHETAGE , s. m.
r. de Coutume, fribat qui se lève sur le
g'"iin qui est vendu dans un marché. Dritto
eh: l'Usui per vender grano in mercato.
BICHE r, s. m. Certaine mesure pour
le blé et pour d'autres era ns , contenant i
peu près un minoî de Paris. U s? dit éga-
letnent de la mesure et de ce quelle con-
tient. Sorta di misura de' gra.ii.
BICH J , s. m. Ver qui .'engendre sous la
peiu , et qui cause de grandes douleurs.
BIB3Y, s. m. T. de Botan. Arbre qu
d.uis la terre-f?rme de l'A
de br
.. ..^.icano cosi detto.
BIBERON, s. m. Celui qui aime le vin)
et qui en boit volontiers. U eit du style fam.
Bciitore ; vago del vino ; Imbrlacone ; btla-
cone ; clnctglione ; beone ; trincone ; taver-
niere. — Un petit vase d'arge.it ou d'autre
matière , qui a un petit bec ou tuyau par
lequel on boit. Bicchiere da amrn late.
Bl!!E:<ONE , s. (.Trévoux Celui qui aime
le vin, qui en boit volontiers. B;vi/r.'cj; cAs
erctii
BICHON, ONNE, s. m. et f. Sorts de
petit chien , qui a le poil long et le nei co.irt.
Cagnolo ; caiitolinj ; cagnoletto.
BICOO ,"ou BICOQUE ou PIED DE
CilEVRE, s. m. r.Ji Mf'cnun. Le troisième
pied qu'on ajoute à la chèvre ou machine
qui sert à élever des pou'res ou autres crûs
lies et de feuilles qu'à son sommet. ! tardoaux , quand on n'a point de murailles
' ■ ■> — contre le.quelles on la puisse appuyer, rjqo
pie.ie d'un cavaletto.
BICOQUE , s. f. Petite Ville ou Place de
peu de Considération et de p'^u de défense.
Cas-eltcrto; castelleiia: terracel.iola ; bicocca,
-Pour Bicnq. V.
BlCORNIi , s. m. T. d'An.it. Muscle ex-
tenseur du bras. Muscolu dlstenduore del
braccio.
BIDAUCT, s. m. r. de Teint. V. Suie.
KIDENS , s. m. V. Tè-e cornue.
BIDE r , s. m. Pecit chev 1. l'uledro ; ron-
dino ; l'i.letij ; cavallino. - Doable bidet ; un
bidet plus grand et p'us renforcé que les
bidets ordinaires. C.ivailino vigoroso , flrte.
— On appelle aussi Bidet , un nieuble da
garde-robe qui sert .i la propreté. Sp.^ie di
mobile di moderna inveitone , di cut si ter.^
vono speiialixcnte ie donne per la pulizia.
Ulcesi commin-mente Bidè. — (ig. et fam.
Pousser son bidet , c'est faire fortune, l'ar
BIDON , s. m. Espèce de broc de bois qui
contient environ cinq pintes. Sur les vais-
seaux il sert a m.-tcre le vin de chaque plat
de l'équinage. So^ta di barile.
BIELLE, s. f. T. de MJchan. C'est en
général une pièce de bois ou de fer , qui sert
à communiquer le mouv -ment à deux piè-
ces éloignées. l-'ei'{0 di rapporto odlcommu*
che beve d,
BlB:,E, s. f. L'écriture Sainte , l'ancien et
le nouveau Testament. Bibbia ; la Sacra
Scrittura.
BIBLIOGRA'-'HE. s. m. Celui qui est ver-
sé dan> la cûnnoissance des livres , des édi-
tions , etc. qui fait des catalogues de livres.
nii-l^orraro.
BIBLIOGRAPHIE, s. f. Science du Bi-
bliographe. Bibliografìa.
BIBLIOMANE . de t. g. Qui a la Biblio-
manie, bibliomane.
BIBLIOMANIE, s. m. Passion d'avoir des
livres. i;,'./'«m..;iij.
BIBLlOt !Il-t, s. m. Trévoux. Qui aime
les livres, ni'tliofiéo , o sia amator di libri.
BIBLIOTAPHE, s. m. r. de Littérature.
Nom que l'on donne à ceux qui ont quel-
ques livres rares et curieux , ciu'ils ne coin,
muniqucnt .1 personne , et qu'ils enferment
dans leurs bibliothèques sans leur laisser voir
le iour. Biblrotato . o sia sotterratore di libri.
BlBLlOrAPHlÉ, s. f. r. de Littcrat. La
pisiion du Bihiiotaiihe : c'e.t la liiblionianie
de l'.iv.ire ou du -.iloux. sH'liotjfi i.
BIBLIOTHE'ÇAIRE, s. m. C.-luiqui est
préposé pour avoir soin d'une bibliothèque
Bibliotecario; che ha cura d'una libreria.
BliJLIO IHEQUE , s. f. Le lieu où^ l'on
tient un gr.Tiul nombre de livres rangés
ordre; et l'assemblage d'une grande quan-
tité de livres. Libreria ; biblioteca. — On ap-
pelle aussi bibliothèque , des Recueils et Corn-
pilatioiis d'ouvrages de même nalure. Biblio-
teca. - Bibliothèque r. ./; Menuiserie. Ar-
on l'on arrange les livres. Scajale,
BIEN , s. m. Ce qui est bon , utile , avan-
tageux , convenable. Bene ;uttìe ; vantag^tio ;
ur'lità. — Dins sa première s'gnitica^ion.
C'est un terme de Théologie qui désigne Dieu
même. Il supremo bene. — Faire , procurée
du bien à queltiu'uii ; lui faire, lui procurer
quelque avantage , quelque grâce. Far del
bene achiccessìa. - On dit d'une chose dont
on reçoit quelque avantage , quelque soulage-
ment, qu'eMe fait du bien , qu'elle fait
grand bien. Fa bene ; fa del ben: : giova ass.ii.
- Bien , signifie (|uelqucfois religion , vertu,
probité, ce qui estluu ible , estimab!--. 5j/iì ,
opera buona , di pietà, di misericordia ; opere
pie , virtuose. — prov. En tout bien et en tout
Inonneur; .i bonne fin, à bonn
ar^sia; libreria. \ honneur ; .i bonne fin , a henne intcirion.
BltlUS , s, m, T. de mépris, qui ne s'cm- j A buon fine, eon buona intcn\tone, — Bien <
B I E
«ean'onpps^id* s""'Ç^"-i en fontîs d« ter-
le.'ouautre.r.cnt. Il hem i i bcnt ; l'aven.
-On sppeiia biens d'Ejijise, les biens qui
sppitnennen; a l'Esh^e. Biens passagers , le>
biens de ce irnuKie ; hi o:cns éternels, U
béatitude éteriieile. - On appelle en stTie
didactique , Bl-:ns du corps , la sante , la
force. Biens de l'esprit, les taleus. Lt biens
del'ame, les vertus. V. ces mo'<r.
BIKS , adv. Il sert à m.irquer un certain
ricréde pertecrion , un certoin état heureux
et avantageux dan» la chû>e dont il s'agit. U
se porte bien , il parle bien , il lait bien , etc.
Sim i saviam^ni: ; glustamtnle ; acconcia-
minte. Kore bien. Bcn'ssinjo ; oti.mamente;
molto bene, f jrfjitement bien. Oztirntmcnte ;
Umesi'io dd mondo ; a muravi jUa; a perh-
\iane ; eccclUntissimamcnte. - iJcaucûup.forr,
entiéretneht. V. H y avait bien du m.nde ,
manger bien, etc. - Bisn , avec le verbe
votiloir , exprimé ou soiu-entendu , sert a
reaciiuei- approDation et consentement. Allez ,
|e le veux bien, lo acconsento ; io son con-
tento ; iv ve! fcnnatu. — r'our marquer qu'on
agrée ce qu'on ature propose , on dit abjO-
luTienî : bien , fort bien ; ei quand H est
précédé de la particule Hé , il sert aussi à
marquer : approb'tiuii , exliortation , et in-
terrogation. Hé bien, qu'.i-t- il dit , Bine,
the Jiss' esli ? Hé bien, cominuez. Su vta
l/roiesu:t!. Hé bien , que vous eu semble ?
E ben, e!:: ve ne partì — Il s'emploie aussi
dans la sisniiieation d'à peu prés , environ ,
comme: il y a bien trois ans , il y a ben
tfoisiieues. Circa ; intorno; pressoché; quasi
■"- Quelquefois il ne s'emploieque par redon-
^r.tiie , et pour donner plus de force a cequ'on
dit. Auriiz-vouî bien ras'ur. nce ? Je le sa-
voisbien. -Bien qje , con'ionction. Encore
que , quoique. V.
BIEN-AIME', ÉE.adj. etî. Qui est fort
chéri , qui est aimé par préférence à tout
autre. Diletto ; amato ; bt,n amato j et plus
souvent. Dilettissimo ; amatissimo,
BIEN-DIRE, s. tn. Ce mot n'a d'usage
^ue dans le dÎTCours familier, et en se mo-
qua;» de quelqu'un qui se pique de bien par-
ler. Facondia; parUrc eìoj .ente , eU^aute.
— Se mettre sur snn bien dire. Mettersi sul
quinci , e quindi; favellar in fuma di forchetta j
in sul qucn-juam.
BÌ£N-D:S4NT, ante, adi. Qui parie
bien et avec facilité. Elo juenie ; facondo ; ben
parlante ; ornatodtcitore.
B1EN-ÏTRE , s. m. Subsistance aisée et
comtrcde. Aslo ; commcdi ; facoltà da star
bene. Ce A un homme qui ^ le nécessaire et le
bien-étre. Beli iunu^mo agiato, e bene stante,
che ha ! suoi commodi.
BIE.NFAICTEUR, trice, s. m. et f.
Celui qui a fait quelque bien , quelque grâce
à quelqu'un. senefatTo'e ; benemerito ;" sov'
renitore', beneficante; nenefatrice,
BIEN-FAIRE, v. a. Trévoux, s'aquitter
comme il faut de son devoir, fare, o operar
iene.
L'IEN'FAISANCE, s. f. Inclination à faire
du bien aux autres. Bontà; inclinazione a fur
hene , a giovare , benefcen^a ; liberalità ; cor-
tesia ; ^enerori'.à ; larghezza,
BIENFAISA.VT, ANTE, ad]. Qui prend
plaisir à faire du bien aux entres. Benefico ;
liberete ; beneficante ; che ama di far bene al-
trui; beneficle.iu ; cortese; benigno i benja-
BIENFAIT. AITE, ad). Trévoux. Bien
exécuté , bien tourné , beau , proportionné ,
droit. Odvra-e , homme bienfait ; fille
bienfj-te ; esprit, coeur bienf.-it. Benfatto;
tenlavorato; proiorfionato i bello; excellente;
BIENFAIT , s. m. Grâce , faveur , plaisir ,
bon office. Benefico ; favor: , crj^ij ; pia-
cere ; scrvig'o ; buon uffiriu ; dono.
BIENHE'-IPEìjX, CUSE, adj. Fort heu-
teux, extrêmement hei.reux. Beato; felice,
venturoso ; fortunato ; avventuralo ; ben av-
venturato. - B enheureu:; . joint avec un ver-
yi , OS fait plus un seul mot -, mais alors le
B T E
mot ("e Bien devient adverbe , et «stsépsf*
de ,'adiectil .i.-ure.ix. V. - Bienlieurevix , est
aussi un mot consacré a LiReiigion. Q.ii iouit
de ia biitit.-.de éternelle. En ce sens , il est
quelquefois subsr. Beato. — Béatifie ; et c'est
un titre que l'Eglise donne à ceux , que par
un acre solemnel , qui précède ordinairement
cului de 1.1 c.inonistìtion , elle reconnoi: et
déclare être du nombre de ceux oui jouissent
de la §Io!re éternelle. a«jra ; beafijiato.
BLtN-LOlN, Trévoux Conjonction qui
ST.mlîe i!U lieu. In voce ; lunrU.
BIENNAL, ALE, ad). Qu' dura deux ans.
Di due a.iri ; che di.ra due a-:ni.
BlEN.SE'A.M.MiN'T , tdv. Trévoux. P^r
brenséance , par convenance. Decentemente ;
per canvenicn-ia.
HlE.^ih'.ANCE, s. f. Convenance de ce
qui se dit, de es qui se fait p.ir rapport aux
tieconnes, a l'à^e , au se^e , au tems , au
'leu , etc. Convenienza; d..cenia ; i'unest:j;
il decoro ; convencvoì.l-',a ; ii convenevole.
— On dit, qu'une cho>e est i la bienséance
de q.ielqu'un ; qu'il lui conviendroit de l'a-
v..iir. Esser com^nodo ; utile ; vantast^ioso ;
che converrebbe; che sarebbe di convenienza.
— Par droit dfi bien.éance ; san» avoir aucun
autre droit que celui Je sa |i.-_opre co.ive-
natice , de sa propre commodité. i*er conve-
nienza. - T. d'Archit. L'aspect d'un édifrce ,
dont la décoration est aiîprouvée , et l'or-
donnance fondée sur ouelque autorité. Con-
BIENSE'ANT, ante, adj. Ce qu'il sied
b-eii do faire, de dire. Decente; convenevole;
d.cevole ; confacevolc; condecentiiconvemente;
lUEN-TENANT, ante. s. m. et f.T. de
Pr.t. Qui tient, qui possède les biens dune
succession. Possessore ; posscditrice.
BIENIOr, adv. de tems. Dans pea ,
d..ns peudeteras. i^iianto prima ; ben presto;
fra breve ; fra poco ; subitamente ; il più presto
che sarà possibile.
»B1ENV£IGNER, v. a. Gr. Voc, etc.
Louer, céléb.-er par des louanges. Lodare;
vantare ; celebrar con lodi.
BIENVEILLANCE, s. f. 11 ne se dit qiie
du supérieur à l'égard de l'inférieur. Amitié,
afïectfon, bonne volonté, disposition favora-
ble envers quelqu'un. Benevolenja; beruvo-
lenza; amore; affetto; affezione; buona vo-
lontà ; amorevolezZ'^ t cordialità ; amicizia ;
dilezione.
BIENVEILLANT, ante, adj. Qui a de
la bienveillance. BenivoUnte ; amorevole ;
affezionato ; amico ; favorevole; propizio;
benevolo ; cordiale ; affettuoso.
BIENVENU, UE , adj. et quelquefois subst.
Qui est bien reçu , qui est regardé de bon
• ttil , Gradito ; amato ; ben visto ; caro. Soyez
le bienvenu, la bienvenue. Siate il ben ve-
nuto ; il ben tornato ; ti ben arrivato ; la ben
'bienvenue, s.f. L'heureuse arrivée de
quelqu'un. Felice arrivo; la ben venuta. - II
ne se dit proprement que de la première fois
qu'on arrive en quelque endroit , ou qu'on est
reçu en quelque corps ; et parce que la cou-
tume est de payer quelque droit en y entrant ,
oude faire quelque régal à ceux qui en sont,
on dit, payer sa bienvenue; donner un repas
1 pour sa bienvenue. Regala ; festa ; pranzo
che si dà a' Colleghi nell' entrar in possesso
d'un impiego ; nell' essere ricevuto in un
BIENVOULU, UE, adj. Qui est aitné ,
pour qui on a de Testime , de la vénération.
Benvo'mo; benvisto ; amato ; considerato;
accerto ; gradito ; caro.
BIERE , s. f. Coffre We bois où l'on met
un corps mort, cercueil. B.i'a ; cataletto;
feretro. — Boisson fort commune , qui se
fait avec du b!é ou de l'orge , et du houblon ;
Bir^a ; cervogia; cervosa.
3IEVRE, s. m. C'est le nom qu'on donne
aux castors d'Europe. V. Castor. — Ls;ièce de
canard qui a le bec long , menu et crochu par
le buut ,, qui fait uu grand déjai. dani les
BIG «)î
rivières où il y a du poisson, Scrta d'anatra,
Bi£Z, s. m. Cinr.i qui conilmt les eaux
pour les faire tomber sur la roue d'un mou-
lin. Rnncine. — Arrière-biez , Canal qui est
au-delà du biez , en remontant. Cora,
* BIFFAGE.^ s. m. Trévoux , etc. Vieux
mot.t.samc-n Esarr.c. Lebitfatje des comptes»
Po'.-r l'exainen des comptes. Kavista o rirve-*
dlm^nfo de cvr.v.
BIFFE , s. f. Trévoux. Fausse apparence»
Falso nipetto i rara ayparcn'^ti.
BlFt'h', ÉE, part. V. son verbe.
biFFER , V. a. i. d: Prat. Effacer ce qui
est écrit , ensorte qu'on ne le puisse plus lire.
Can:dUre\ scancellare; cassare; Jar di fcn~
ra , di spugna. ; dar un Jrcgo, dannare \
sd:prjnerei eslingu:re ; radiare ; tor via i dis"
tonare.
_ BIFURCATION , s. f. T. d'Anat. II se dit
d'une partie qui se divise en deux. Il se dir
aussi en parlant des r.rbres. ïii fore amento ;
s-Lparamentj \ divisione a modo di forca,
BIFURQUER, v. r.-c. T . de Dtnûste. St:
diviser en ceux j .nvoir deux fourchons, Bifor--
carsi ; spatlrsi In du,:.
îiiGAlLLE, s f. Irévùux. Nom générique
des infectes volatili Insetti alati.
blGAME, adj. de t. g. et quelquefois s,
T. de Jaris'T. Qui est marié a deux per-
sonnes en m3m<? tems. B/i,'amo. — Il se dit
.TUisi de ceux qui ont été mariéi deux fois.
Bigamo.
BIGAMIE, s. f. Mariage avec deux per-
sonnes en même terni ; et l'état de ceux qui
ont pnssé à un second ni ci.ige. Bigamia.
BIGARADE, s, f. Esi>ice d'orange aiçre^
^ur Kl peau de Uquelle il y a quelques espèces
d'excoi-^sances. Arancia forte.
tiÎGARD:E:l, i. m. T. de Jardin. L'o-
raii^er qui porte les bigarades. Ararcelo
forti.
BIGARRÉ. ÉE , part. V. le verbe.
BIGARREAU , s. m. Fruit à noy.iu , bicarré
de noir, de rouge et de bîanc , tle la figuré
des guignes, m.iis be.uicjUD plus ferme et de
meilleur goût. ClrUji.t i duracina.
BlGARREAUTIIiR , s. m. Arbre qui porte
des bi^irreaux. Ciri^-gio durac'nu.
BIGARRER, v. a. D.versiùerde couleurs
trancluntes » ou mal .fssrities. Variarsi di"
stinguerc con più colori ; scrc-riare.
BIGARRU,<E. s. f. Varété de couleurs
tranchantes uu mnl aì::ortÌes. Screzio \ varietà
di colori. — Au pi. '/. de Fauconn. TacheS
rousses ou noires , Ovi de diverses couleurs,
qui rendent le nenna-jC û'un oiseau de ji-roie
bi?;3rré. Macchie.
BICE . s. f. T. d'Hist. anc. Charriot tire
par deux chtvaux unii sous un mêmejoug',
on s'en servoit dans la lice , et a la guerre.
"'fel'GEON , s.m.V. et écrivez Bijon.
BIGLE, s. m. T-S^oux. Chien de race
Angloise qui sert a la oliasse du lièvre et da
lapin- Ri-{\a di cani Inglesi buoni per la caccia
delle Ifpn e de" coniteli.
EIGLE , ad), de t. g. Louche, qui a un
œil , ou les deux yeux tournés en-dedans.
Guercio; bircio \ inscio ; l'ppo ; l! est aussi 4,
BIGLER. V. n,Reï;srder en bigle. Guar-
dar t.-.rto ; guardar da guercio.
BIGNÈ, s. f. Tumeur :u front, qui pro-
vient d'un coup ou d'une chute. Il est vieux.
Enfiato : bernoccolo; bi,,V.a'i bernocchio i bî^-
torzo-^ bit., zelo.
BIGNONK, s. f. ou JasmikdeVircivie..
T. de botan. F'iinte originaire d'Amérique
dont la tige flexlile se plie à la volonté du
Jardinier pour faire l'ornement des berceaux.
Sa fleur camp.-'niforme est très-graodeet d'ua.
beau rouée fonte Kignonia.
BIGORNE , s. f. Sorte d'en«Iume en poin-
te , dont le corps est lon^ et menu , et qui
sertà différens Oiivriers. hicornia.
BIGORNE', ÉE , r .-rt. V. le verbe.
BIGORNEAU, s. m. niminutif de bigorne..
Piccola bicorria ; linru.i dit acci.
BIGORNER, V. a. T. de Serrur. Ferblan-
tiers, etc. Travailler des piiices sur U bigpinei.
9.5 B I L
Livo'ar ferrami su la Hcornia.
o1ijC>T , OTE , adi. et s. Hypocrire , faux
lijvot. il.UiltillM^ i !;rt:/fiaiaiili , ipocrita ,
pUch:arciio; stropicciane ithaciaf tic ; coito
t^rto; tMtr.^a.o. - Ijigo s, s. m. pi. T- Je
Mar. Piïcc- i^ bjci iicrcecs de doux outroii
troiis l'ir ksq'joU passent certains cordages.
iVa/.-fif ■/-• '.^'^U'v ,, ■• r j.
BIGO l'ÉKIE. , s. f. UyiX'Criiiii , fausse ie-
vvùan. hacchcttjacrij; ipociiua.
BlGOl'lJ^Ì£. s. f. Caracccre du bigot.
Piofessivrtc di ptr,\oclterur,e 'j i.ocrista', bac-
cftcitun,' ia. r T- ' n«
BIGRF., ESSE, s. m. ei f. T«vi/ui. Mot
injarciix pi.trai la |iOiiulji.e. tirucone;
'^Uhi'vilR . V. a. T. de Jeu. Chanjer , trj-
qjLT uai.- carte. Caml>ijre ; jcj/rar;. - On dit
aussi, bijuer un ciieval , pour d:ro , le iro-
oui^r bat-a-bllt. Cambiare; far pcrm:ita.
BiGUF.S, s. f. pi. T. de Mar. Pièces de
bois qui soutiennent des machines pour ma-
ter , ou pour d'autres travaux. Pur.teLii.
BlUAl, s. m. Trévoux, l'iinte de l'A-
mérique dont les bran^lie, servent a faire de>
paniers. Spe\re di vetrici america--
B
I L
ttiixos» ; focoso ; igneo ;
BIHORF.AU , s. m. T. d'OrnitItol. Es
pece He héron qui fréquente les marais. Va
%one di ycdula ; sgar;a nitticora ; airon
ccncfino minore , e crestato,
BÎJON, s. m. Baume résineux, ^ui sort
sans incision des pins, d,-s sapins; et c'est luie
espèce de térébenihine. Sorta Ji ragia.
BIJOU , s. m. Petits ouvra^'es curieux oi
précieux , servant à la parure tl'une per-
sonne. Gioie. Aucun mot Italien ne peut
correspondre à bijou. - En parknt de ceux
qui servent à l'ornement d'un cabinet , d uii«
chambre. Mol'ilt preziosi , ricclii ; gentili.
BUOUrtRIE, s. t'. Profession de celui qui
fait commerce de bijoux. Commercio digioie.
- 11 se dit aussi des curiosités appellées
bijoux. Gioiellerie V. Bijou.
BIJOUTIER , s. m. Celui qui fait com-
merce de bijoux. Orcfce, gioielliere-, colui
che vende gioie. - Celui (jui aime , qui cher-
che , qui amasse des_bijo.ix. Amante delle
gioie, de' mobili pregiasi.
BILouUiLL, s. m. T. de Droit Anglois.
BILAN , s. m. Livre oi'i les M.irchands et
les Banquiers écrivent leurs dettes actives
et passives. Bilancio. .
BILBOQUET , s. m. Petit mstrumsnt fait
autour, et creusé de telle sorte par les deux
bouts , qu'en joi un en l'air une petite b„l'e
qui y tient par le moyen d'une longue fi-
celle, la petite balle puisse étrs reçue dans
l'un des petits creux. Specie di trastullo jan-
ciulleica. - Il se dit aussi du )eu. - 3.
d'iwprim. On désirne par c; mit, certain,
petits ouvraees de ville q.ii s'impriment,
tels que les billets de niariape , de bout-de-
l'an adresses de MatJi 'i.ds et avis au pu-
blic, iiottelli. - Petite figure qui a deux
plombs aux deux ïambes , et qui est posée
«le manière, que de quel(jue façon qu on la
tourne, elle se trouve toiiours debout, fc/u-
colino i che è una figurina laiuale comunque
venia situata sempre si ri\\a in piedi. — Bil-
boquet ou moule ; instrument dont les Per-
ruquiers se servent pour fri>er les cheveux
nu'ils destinent à faire des pcrrimues. Piom-
bino. - On appelle aussi bilboquets^ le»
quartiers de pierre, qui ayant été sciés d'une
plus Rrosse, restent d:ins le chantier. Ag-
giunto che si dà a quei piccali massi die avan-
zano sul cantiere dopo che si sono segate le
BILE, s. f. L'une des humeurs du corps
humain , dont la sécrétion se fait dans le
foie.Ki/c ; collera. - fie. Emouvoir, échauf-
fer décharger sa bile. V. ces mots.
bIlIAIRE, adi. de t. k. T. d'Anat. I! se
dit des conduits de la bile. Z.<'>f"0 '< J'Ua
ait.
BIMEUX , EUSE,adi. et s. Qui abonde
bill. Uilio'o - On dit fie. d'un hoi
iràtôtiio ; colUrl . _
ibito i fO(fi> ; adirosu ;Juriiondo ; colluroso j
sentito ; pronto > presto a prender fuoco ;
Jacii^ all' ira.
UILLSllìl , s. m. T. de Bota: . Abre de
Malabar, qui porte des tleurs e. ne, fru;t>
toute l'année. AÌb:ro malabarico detto bi-
limbi. C'est le malus indica Jructu pentagono
de\ Botanistes Irançois.
UiLL, s. m. r. Anjlois qui se dit d'uji
projet d'acte du Parlement d'Ant;leterte.
Hrur^^.tio di /i.;:i;c , decreto , o simiU proposto
in parlamento,
BiLLAKD , s. m. Jeu où l'on joue avec
des boules d'ivoire que l'on po^iSie avec dit-
térens insirumens sur tuie graiidj tab^e cou-
verte d'un lapis , et terminée par quatre
bandes. Higliardo. - La table sur laquelle
on Joue. Riguardo. L'instrument avec le-
quel on pousse les boules d'ivoires. Aia^\a.
— Le heu, l'endroit où est un billard et où
l'on joue d.ms les maisons. U'^'iardo. —
Billard de ter:e est aussi une sorte de jeu.
Irucco. En r. de BMvier. Ili appellent un
bLcut billard quand ses cornes s'éloignent
beaucoup l'une de l'autre. Bove clie ha le
corn.i molto distanti l una dall' a:irj.
BILLAÀDii' , KE , part. V. le verbe.
BILlARDuR, v. n. loucher deu\ fois
sa bille avec le billard , ou pou>ser les deux
billes à la fois. Sbigiardare.
- T. de Manche. 11 se dit d'un cheval,
lorsqu'en marchant , il jette ses jambes de
devant en dehors. Sballtstrare le gambe ; Jar
la ciamtyclla.
BlLLti, s. f. Peite boule d'ivoire, avec
laquelle on ioue au biil.ird. Pallottola; palla ;
biglia. - Faire une bille , la msttre d-ms la
blouse. Cacciar la palla nel buco j far biglia.
— Billes d'acier; des morceaux d'acier carrés.
Verghe d'acciaio. - T- d'AgricuLt. Reiettoni
tiu'on trouve aux pieds d'un grand nombre
a'arbre.., et qu'on enlève pour les mettre en
pepinière. Rmcssiticci. - Bille , Eguillette
d'escouet, ou de couet. ï". de Mar. Bout de
menu cordase , où il y a une boucle er un
nœud ; son "usase est de tenir le grand couet
aux premiers des grandi haubans , lorsq.i'il
ne sert lias. Stroppolo da reggere le contre.
- En T. d'Emballeurs , gros bâton court
etfott avec quoi on serre les ballots lorsqu'on
les corde. Clava ; ma^a ; bastone nodoso.
-Bille, T. alchthol. rourd. V.
BILLF-BARRE', ÉE , part. V. le verbe.
BlLLEBAKRtR , v. a. Bigarrer p.ir un
mélanae bizarre de dirt'érentes couleurs. Il est
Ver.:
BlLLEiJ\UDE, s. f. Mot fam Confusion.
V.- Ala billebaude; faconde parler adver-
bi.ile.Sans ordre. V. Confusément.
BILLER, v. a. T. d'Emballé rs. Serrer
avec la bille. Strijner la corda colla m.ijya.
- T. de Mar. Nouer , envelopper ; lier.
lngropi>a-e. T. de B.u.lier. Atteler les che-
v.inx deux à d.ux pinir iirt-r un bateau. At-
taccar i cav.tlU. — En T. de Charyent. C'est
faire tourner en poussant à droite ou à gauche
une pièce de bois après l'avoiriniie en bal mce
sur un changer ou sur une pierre. Rivoltare
e porre la sesto.
BILLET , s. m. Petite lettre missive écrite
sans cérémonie. Biglietto ; viglictto. — Cer-
tains écrits impriniéi ou à la main, par les-
qiiels on informe les particuliers et le pu-
blic , de certaines choses qu'on veut faire
savoir. Biglietto. - On a donné autrefois le
nom de billets a divers papiers royaux qui
avoient cours dans le public , comme billets
d'Etat, Billets de Monnoic , billets de ban-
que, etc. Biglietti.— Ecrit ou promesse,
par laquelle on s'ob'it;e de payer , ou de
faire payer une cerraiiie somme. ïiiglietto ;
v'giieno d'obbligo ; cambiale. — Marque ou
petit écrit , que l'on donne a ceux que l'on
veut faire entrera quelque spectacle , a quel-
que assemblée, etc. Biglietto. — Et ou dit,
que les soldats loBCnt par billets dans le
lies et dans les villages, parce qu'on I'
B 1 t
son Oli lis doivent loser. Bolletta; hoUettlittt >
— Billet dtiux i pou'et qu'on envoie a sa
Mjì resse ou à Sin G.alant. Biglietto amoroso.
— Petits rouleaux de paj ier que l'on donne
à 11 banque , ou à une lott-erie à ceux qui
y tirent. iiii;lictto ; bo lettino. - Dillet de
santé ; passeport pour passer on entrer dans
quelque lini, et qui m.irque qu'on ne vient
pasii'un endroit suspect de contagion. Po-
li{\ino ; bulletta ; passaporto.
tlLLETE', ÉE , part. V. le verbe. - T.
de iilason. Se dit des pièces chargées de billet-
tes. Biiie'jto.
BILLEVER, V. a. T. de Cimra. Attacher
des étiquettes ; mettre des billets aux étoffes-,
numéroter. Porre la cartuccia o poli\\ina alte
stage.
BILLETIER . s. m. T. de Police. Commis
qui expédie les billets. Ministro che spedisse le
polivi e o bo'lette.
BILLETTE, s. f. T. de Blason. Pièce
d'annoine en forme de petit carre long j qui
est q'ielquefois do métal , et quelquefois da
couleur. B.tsione ; b'glietio. - li.Uette ou Ma-
ntque J T. d: Toi ic.i.-s de Draps. Instrument
de bois fait en é luerre , que les Tondeurs
tiennent à la m.un )iour empêcher (pie les
forces n'aillent trop vite Manetta. Les billet-
tes du métier sont de petites tringles de bois
qu'on attache aux Hais pour les fortifier.
ktgoletti. — En r. de Verrer'e. Le petit bois
dont on se sert à entretenir le feu dans les
fours à verre ; ce sont des espèces de collets.
Le,jne sjttili.
BlL.LtVtSE'E, s. f. Discours frivole;
contevainetridicjle.il estfam. lne\ta;baiai
frottola; favola ; cianciafrwcola.
BlLdÓM , s. m. r. d'Arithmétique. Mille
millions. Billione.
BILLO.N' , s. 11. Monnoie de cuivre pur,
ou de cuivre mêlé avec un peu d'argent ,
comme sont les sous. Moneta ; moneta de
rame ; la piccola moneta ; bigllone. — 11 se dit
aussi de toute sorte de monnoie décriée ou
défectueuse. Moneta che non ha corso. —
Lieu où l'on porte toutes les monnoies défec-
tueuses. La lecca ; il luogo dove si battona
le manate. - En termes de Vigneron , verge
de viene taillée de la longueur de trois ou
quatre doigts. Tralcio da tre^ a quattr' occhi»
— BÌllon , ou terre billonnce ; c'est celle
qu'on l~,boure en faisant de profonds sillons, .
et dos émineiices que l'on nomme des billions.
T:rra imposta o a porche — sillon. T. de
Comm. Petites racines de garance nettoyées
de la terre et d'une partie de l'épiderme,
■lad'che minute di rabbia.
BILLONNAGE, s. ra. Crime de celui qui
sjb)titue des espèces défectueuses à la place
des bonnes. Delitto di colui che sostituisce
monKte alterate alle buone.
BILLONNEMENT, s. m. T. d'Agricult.
Action de billoniier. Lo imporre o far le
t<ì\itt, qu« c'sstun homms bilieux. Bilioso i \ donne de petits dcriti qui marquent la mai
BILLONNF.R , v. n. Substituer des es-
pèces dét'ectueuses .a la place dQS bonnes.
Sostituir monete alterare alle buoae. - Ln
T. d'Agricult. et de Vigneron. Ne laisser que
des biltons. Couper les verges de la vigne
court, et ne leur laisser que trois ou qti;:re
doits de long. Potare a tre o fjuattr' occhi <d
un soi tralcio.
BILLONNEUR, s.m. Celui qui fait mé-
tier de billonner. Co. ni cht sostituisce mo»
nef: alterate invece delle buone.
BILLOT, s. m. Tronçon de bois. Ceppo.
- Un b.iton que l'on met en travers au cou
des chiens , pour les empêcher de chasser et
d'entrer dans les vignes. 5/'arri2 cAi s'appicca
al callo a' cani, accio non vadano a caccia.
— Billot. Trévoux. Souricière où il y a des
trous et du til d'archal pour attrapper les r.iis
et les souris. Trappola da prender s^rci. —
Billot. T. l'è Civier. Bougie en billot, celle
dont la mèche est de fil de Guibray, que
les Tailleurs , Couturières, les Tapi. sieri
achètent pour boulier la coupe des étoffes.
Candela di cera. - On dit prov. J'en mettrai
ma tète sur le billot, pour dire, j'en sure
bien
ìì I Q
Ven assuré , je gagerais ma lete à couper. Ai
mcttcni lii m^no al fuoco.
BIMAOVE, s. f. Plante. V. Guimauve.
BlMBELO'P,.s. m. Petit jouet il'ent.iiii.
Xrastiillodjhumhi-ii. , ., , ..
BIMBELOTERIE , s. f. Marchandises
que vend le Biir.belo;iîr. Trastulli da bam-
'bIMBEI.OTIER.s. m. .Marchsr.d de jouets
J'erfans. Che Ja o rende irastuili da bamtuu.
BINAGE, s. m. T. d'Agric. Le sacond
labour que l'on donne eux terres a gr-'ns.
i^osie,^:à:ura ; seconde lavoro ; la seconda
aratura. . .
BINAIRE, aà]. dï t. g. Qui est coai;josé
de deux unités. Binario ; dt duc ; che e ir.
rasici di due. - On appelle arithmeii>) le
binaire , celle qui n'em;:Ioie que deux chi.-
irei , etc. pour marquer tous les nombres.
Mitmetica omariu.
riNARD, s. m. Cnarriot a quatre roues
^'c^ale hauteur , avec un plancher sur lequel
on met de grands fatdeanx et des choses fort
pesantes. Carrata.
BINE', ÌE, part. V.leverbe.
BINEMENT, s. m. T. d'Agrlc. Seconde
façon que l'on donne à la vigne. Seconda ara-
tura; secondo lavoro i rincaliamento della
B.'NER, V. a. Donner une seconde f.içon
eux terres labourables, aux viçnes. Cosug-
eiare 'i Jar la seconda aratura i intraversare.
- En parlant d'unl'rêLre î dire dans la roces-
sité deux Messes i ar jour avec la petni^sicn
de son Evcque. tu ce sens, il est neutre. Dir
due Meisc in un giorno , la v"^ cosa si jer-
jnettein alcuni luoshi dov'è mancania di Sa-
cerdoti. „ . . ,,
BINET , s. m. Petit mstrument d argent
eu de fcr-b!»nc qu'on met d. ns les chai-.dc-
iicrs pour brûler une chindclle ou une bou-
gie jusqu'au bout. CannzUo di letta , d'ar-
fcnto 0 simile che mettesi a* candelieri fer
arder i moccoli, — Faire binet ; mettre un
tout de chandelle ou de bougie par épargne
sur un binet, ou sur le h.Tiit d'un chande-
lier pour le brûler jusqu'à la fin. Brucciar i
vi«cco!l.
BINETTT; , s. f. T. de fard. Serfouete. V.
BINOCLE, s. m. Télescope, .iu moyen
auquel on voit un objet avec les deux yeux
enmcmetems. On fait aussi des microscopes
binocles. Binocolo, — Binocle ou pou des
poissons. T. d'inscctol. Ir.secte aquatique
.qui s'attache aux poissons. Vidocchio de
'^'bINOCULAIRE , :<uj. T. de Dioptriq,:c.
On a dit Ttle!.;ope binocul..ire , peur nommer
le binocle. V.
BINO.ME, s. m. T. d'Aii^ébre Quantité
-al^c'orique , composée de deux termes , c'est-
à-dire , deux parties unies entr'elles parles
signes , plus ou muins. Uinomio,
ÎINOT, s. m. T. d'Asric. Sorte de ch,-r-
Tue sans ctiutr^ et sans oreilles , avec la-
quelle on écorclie la terre. Aratolo da di-
nrriper la terra,
81NOTIS , s. m. r. d:i.src. Demi-l.bours ,
ou première façon légèm qu'on donne aux
terres a crains , pour les d-sposer aux labours
lilcins. /i .:'n/7io lavoro che si J a al cam^-o dopo
la raccolta.
_ BIOGRAPHE,, s. m. Auteur d'une vie par-
ticulière. Biografo.
BIOGRAPHIE,?, f. Histoire de la vie des
Tarticulicrs. llionr.-.jij.
BIOTHANATE, s. m. e- f. Trévoux. Celui
qui est mort d'une mort violente. Colai che è
morto di ntort£ violenta.
BIPARTITION , s. f. V. Bissectfon.
lilPEDAI,, ALE, adj. Qui a la mesure de
deux pied*. Di due piedi.
BIPEDE , ad], de t. g. Il se dit des .-ni-
maux à deux pieds , qui marchent sur deux
pieds. Bipede ; che ha due pied\
BIQUADRATIQU^: , ou BIQUADRA-
TRICE , adj. f. 'i . S Ali.iì're. N'sm qu'on
donne a la puissance r^c\ est immédiii*iinei,t
au-dessus du cube , c'est-.-.-tiirc , au rjtiarré-
^Uirré, ou à la qujtricine puissance. K.-r;.;^.
Dict. Fran^'oisltAlien,
B I S
drato o sia quadrato-f^ttadrato .
BIQUE , s. f. La femeile cu bojc. Capra.
ClVUET, s. m. Le petit d'une bique. V.
Chevreau. - Espèce de trébuchet qui serta
p-^ser de l'or ou de l'argent. S.'iigiature ; sai^-
ijiuoio ; bilancia dell* ora/ò ; ifiiancetta con
che si pcs.:no le tjior.ite.
EìQL'1;T£R, V. n. Trévoux. Faire des
petits chevreaux. V. Chevroter. — v. a. se
servir de biquet pour peser. Pesare col sag-
gii-olo.
ClOUINTILE, ii\. T. d'.lsrron. Aspect
de de'iix planètes , lorsqu'elles sont éloignées
l'une de l'ature de dQ^})^ fois la cinquiè.Tie
parti-.' de ,'6o dégrés , ou de i^.;. Bi-uintiU.
BIRA.MBROT , s. m. Soupe faite av:c de
la bière, du sucre et de la muscade. Zuppa
farta cou h-rra , cuccherò e mccnoscada.
BlclE , s. f. T. dépêche. Instrument d'osier
pour prendre ries poi'^sons. t'tassa.
Ij!RE!v1E . s. f. Vniiseau ancien qui avoit
deux r.nàsoerame de chaque côté. Eirime,
BiRlB! , s. m. Jeu de htisard fort connu ,
où l'avantu^e du banquier est de six sur soi-
xantc-.iix. Biribisso.
EIRLOIR , s. m. Tourniquet qui sert à
retenir un chassis de fenêtre qui est levé.
Spran^hitta,
BIRO TLN'E , s. f. r«VoK.r. Sorte le soi.
du L.evanr, Sera delLivar.te.
BIS, S£, adj. Brun. Hi^io; nero. — On
dit fam. d'vine femme brune, qu'elle est
bise, qu'elle a la peau bise. V. Brun. — Paiti
bis, pi"e bise se dit proprement du pa'n et
delà piite qui est entre le blanc ei le noir. Pane.
o pasta ordinaria,
BIS , adj. pris du Latin, dont on se sert
en Musique , pour m.ar.iuer q..'il f.'ut chcnter
deux fois , répéter la même chosi?. Duc
voUe'y di nuovo. — On se sert de ce mut
parmi les Négocians lorsque p;r megarde on
.1 côté dans un livre deux feuillets du même
nombre. Bis.
KISAGE , s. m. T. de Teinturier. Teinture
d'une étoîfe qui avoit déjà eu une autre ccu-
lîur. // ritignere.
BbAIEUL , s. m. Père de l'aïeul ou de
l'auule. B:sùFolo\ bisavo, — Bisaïeul du
bis.Vieul. Quintavolo.
BISAÏEULE , s. f. Mère de l'aïeul ou de
l'EÏei.e. Bisavola.
BISANiVUEL, ELLE, adj. Il sedi; des
plar.tes qui périssent après .'.voir subsisté pen-
dali'ceux années. Che vive due anni,
BbKlLLE, s.f. Mot fam. Querelle, dis-
sensic'n. "v .
bi-îCAPIT , s. m. T. de la Chambre des
Ccmpfes. L'action de celui oui porte deux fo's
la même chose en compte. Duplicazione della
stessa partita in un conto.
BISCAVEN , s. m. T. d'Armur. Espèce
de fusil qui porte beaucoup plus loin que les
fusili ordinaire^. Archibugio ; biscaino.
BISCHE', adj. T. de quelques Provinces,
Se dit d'un œuf qui est couvé , et où l'on
commence à voir de petites fractures en quel-
que endroit de la coque par où le petit doit
éclorre. Grillato,
BISCORNU, i>E, adj. Mal fait, mal hi-
ti, qui a une hgure iriéeulière. Il est fam.
Contr fatto Ì storto; rr.at jatto. — 1] se dit
h:;, de l'esprit , et des ouvrages d'esi-rit.
Guasto ; sconcio ; nul in ordine,
BbCOTIN, s. in. Petit biscuit ordin.-ire-
ment r.-'nd et extrcmemenî dur. Biscottino.
i?l':.(.:P,0?4E,, s. f. T, de Musique. Mot
h.'l'tiK;'ii sign lie triples-croches. Biscroma.
BbCUlT , s. m. Pain .luquel on a donné
deux cuissons , et dont on fait provision pour
les voyages sur mer. Biscotto. — S'erb. r-
quer s.ms biscuit, prov. et fig. S'etigaf.or à
une entreprise sans avoir les choses néces-
saires pour y téussir. Imbarcarsi iei:[a bis-
cotto ; and.ìr ., caccia col due \oppo. — Cer-
taine sor'.e de pâtisserie, faite orcinairenient
avec de U farine , des œufs et du sucre.
Biscottino. Les biscuits lonj.s. Cantuccio. —
- F.n maçonnerie, ce sont des cailloux dans
les pierres à ch-i'ox qui restent dans le bassiâ
' après qu'elle est détrempée, ijunnato.
BIS 9f
KSE , s. f. Vent du Nord. V. Borée
BISE', ÉE, adj. r, de Teint. On dit d'u-
ne étolTe qui a repassé une seconde fois à
la teinture , qu'elle est bisée. Ritinto ; bis-
BISEAU , s. m. Extrémité courée en talus.
Il se dit particulièrement des bords des gla-
ces de miroirs , des glaces de carrosse , etc.
taillées de cette sorte. Ugnatura. — Il se dit
aussi d'un diamant taiîié en table. Viano.
- Ce q'.:i tient et arrête la pierre ci'une bague
dans le chaton. Rampone ; erano. — Biseau
pour Baisure. V. — T. d'Imynm, Bois en
îclacis qui sert à serrer les coins d'une forme.
Margini.
BISEIGLE , s. m. Trévoux, V. Bizègle.
BISER , V. a. 7". de Teint. Teindre uns
étoffe pour b seconde fois. Ritignere. — Bi-
ser ,^ V. n. T. d'Agric. Baisser , noircir , dé-
générer d'année en année. On le dit par-
ticulièrement du froment. Tralignare ; if<fc-
nercre.
BISET, s. m. Espèce de pigeon sauvage,
oui a la chair plus noire que les autres. Pd-
lombclli ; colombella. — Caillou noirâtre.
Seice nericcia , nericante. U est aussi adj. un
Caillou biset.
BISET7 E , s. f. Espèce de petite den-
telle de bas prix. Sorta di merletto ardi-
BISEL'R , s. ra. T. de Teint. C'est ainsi
qu'on ai-pelloit autrefois les Maîtres Tein-
t;;'-iers du petit-teint, parce qu'il n'étoit per-
mis qu'a ei X de faire le bisage et le réparage,
Riii::nitot .
BISLINGUA , s.f. V. Houx.
BISMUTH, s. m. Demi-métal d'un blanc
tirant sur le i,':une. On le nomme aussi Etain
de itlace. Bi^mntte.
BÌSNAGUE, ouVISNAGUE, s. f. T.
de Botan. Espèce de carotte sauvage, Daif
co , o pastinaca salvatica.
BISON, s. m. Butle , bœuf sauvage. Bis-
some ; toro , hue salvatico,
B'SQUAIN , s. m. Peau de mouton ea
laine. Felle concia da una parte e colla lana
dall' altra.
BISQUE, s. f. L'avantage qu'un des joucuis
donne à l'autre ;u jeu de la Paume, et qui
vaut quinze; mais que celui qui le reçoit, ne
peut prendre qu'une fois en toute une par-
tie. Sorta di vantar^io del giuoco della palla
a corda che vale quindici — f si èce de po-
tage , garni de béatilles , de chi.mpignons ,
de ttutes , etc. Sorta di \uppa composta di
at.imelle ; granelli , funghi , tartuffoii e altre
cose ghiotte. — Demi-bisque , une bisque Oli
il entre moins d'ingrédiens.
BIbSAC , s. m. Sorte de sac, ouvert en
long par le milieu, et fermé par les deux
bou's , ensor:e qu'd forine comme un dci •
ble sac. Bisaccia ; bisacca. — On dit qu'un
homme est au bisrac ; qu'il est réduit à la
mendicité. V.Besuce.
DISSE , s. f. T. de Blason. Un serpent.
Biscia.
BliStCTION , s. f. T. de Gécn. Division
d'une étendue quelcontiue , comme d'un an-
gle , d'une ligne , etc. en deux parties égales.
Biss,\ione , o sia division permetà.
BI.nSETPE , s. m. Trévoux. V. Populaire.
M.'lheur Calamità disgrafia.
BISSEX7E, s. m. L'cddition qui se fait
d'un jour tous les quatre ans ru mois de Fé-
vrier, qui est alois de vingt-neuf jours at-
ses'o ; H.:st le.
BISshX riL , ILE , adj. Se dit de l'année
où se rencontre le bissextc. bisestile.
151SSUS, ou POIL DE NACRE, s. m.
T. de Corçhyl. Filamens ou espèce de soie
brune , dont la pinne marine se sert pour
s'.-.ttacher aux corps centre lesquels elle
veut s'arrêter Felo di nacchera. — cissus. r.
de Botan. Genre de ph^nte ([ui a l'apparer.ce
d'une poussière ou de filets simplement cylin-
driuues. Bisso , o conserta. Le tissus mi-
néral est l'Amiante. Ar,::an:o,
BISTOQUETj s. m. Sorte de bill.-.rd ,
avec leqiiel en jcue pour éviter de billaidcr.
Sttethinei
N
jS B I V
BISTORTE , s. f. PUnte dont les r.io.ne<;
sont tortues , et repliées ordmairement les
unes sur les autres. Bistorta-
BISTOTIER , s. m. J . Pharm. Sorte de
pilon tie bais pour ba-.tre , mêler et agiter
diverses compositions (Uns un morjer de
m.irbrc. Pcsi^Lo. .
BISTOURI, s. f. Instrument de Chirur-
eie liour faire des incisions, il y en a deplu-
iieurs espèces. CammMUti ; sambMtte ;
Ustori. , , _^ , ,
BIVTOURNF.. ÉE , part. V. le verbe.
BISTOURNE'E , s. f. T. d hist. nat. V.
Bl> fOURNER , V. a. Tordre les testicu-
les d'un animal , ensotie qu'il soit incapable 1
ie KénérMon. Dar^twa storta.^ |
BÌSTRE , s. f. Suie de:reinpce , dont on
se sert pour laver des desseins. Fuliss'"'
■"bÎoULQUE, ouBISULCE, adj. T. d'Hlst.
"'mTARDE^rou Bï/fARDE , V. et dites
Outarde. ,,.
CrrCHEMARE, s. m. T. dUist. nat.
Poisson des cô;es de la cocninclune. òorta
di pesce della Cocincina.
BITIN , s. m. r. d-!iist. nat. Serpent
m-TCulé et très-pros qu'on trouve au Mexi-
que et dans l'Isle de Ceylr.n. Serpente mes-
sicano ; I? viperai lii Zd'lanu.
BITORD, s. m. Menue corde a deux
fils. Cordicina; cordicella ; funicella, l'i T.
geterale di CordeiU , si dice, comando;
^Bl'rfE . s. f. T. de Mar. V. Bittes. .
BITTER le c[ible , l . de Mar. C est lui
&ire un tour sur les bittes , et l'y arrêter.
Abhittare la gomena. ^ , ., ,.
BITTEAN , s. m. T. de Chym. Liqueur
oui reste après la cristallisation du sel
^ « .. -.. - - --mere. Actjûa
B I. A
deux chcrnins aboutissent. Bivio. _
BlV(JlE , s. t. Chemin louiclui qui tend
vers deux lieux ditiérens. Bivio; forca, im-
boccatura di due strada ; cm si sfanici in
"bivouac-; s. m. Mot Allemand. Garde
exiraorcin.,ire qu'on fait la nmi yMt la sû-
reté d'un camp. Un prononce plus commu-
nément Bivac. òcolia; ■'-"■""^•"'' .,,•,_„,
fJlXA , 5. m. T. de eotan. £»oi. Atbrisseau
épineux du Brcv.l , dont la [-■''■■'■^ ,'■''"■ ..ll"
Indiens au lieu de salran Arbusto brasiliana
'ÌìTz.MìIeS , s. f. pi. T. d'Âsric. Dragées
sr-i.iil!ei. Nom. collectifs de> semences k-
! gumu-.ea.es , telles que la vesce hitive o
petite vesce , leniilles , po.s gtis . et. Vec-
\ce. vcccmti, l.nti , iufint , csunui.
iilZZARÀE , ad), de t. B- .^-V'^que'
extravagant , capricieux, V . - hj. Ext.aot-
dinaire , hors de l'us.ige commun, òtraor-
dina io ; slravus-^nte . sm^onire ; bimano ,
■"b.ZARRE.MENT , adv. D'une façon bi-
zarre. Capiicciosiimentc ; Jantasticam.nte,
stranamente ; ritrosamente ; sftaee.oimen.c.
BIZARRERIE , s. f. Humeur biiorre ,
extrovagance- taniasticag^iiue ; Jant-stui.y
ria ; stic'ieria ; ritrosia ; strùvaS'"'i'' • ■"'""
'''biÏéGLE. s. m. T. de Cordon-, i^ioj-
ceau de bois avec lequel on lisse le devant
des scraeiles des souliers. Lisciapianta ; Oi-
''Iì'iZ'eRT, s. m. Trévoux. Oiseau de pas-
-e. L'ccciio COSI (ietto.
bLAtARU , Aao£, ad|. Pale. Il ne se
dit Ruere que d'une couleur terne , et dui.
lumiere foible. Pallido ; dilavato ; scolo-
B L A
commu.o. On l'appelle
madre. 1 Ht
BITTES , Gr.-.ndes et petites. T. de Mar.
Fort assembl.iqe de charpente qui sert a
amarrer les cables quand on a moiulle. buta ;
'bi'TTON , s. m. T. de Mar. Pièce de bois
ronde , et haute de deux pieds et demi , qui
sert à amarrer une galere en terre. Coljnna ,
t hilton! da colonna.
BITrONNlEi<E> , s. f. pi. r. de Mar.
$yn. d'Antuillères. Biscie. „ , . 1
B'TTUKE, T. de Mar. Prendre Bitture,
c'est .nlonger le cable sur le pont pour le
disposer à mouiller l'ancre. AUungare La
gon'ena in coverta per dar fondo all' ancora. \
BITUME , s. m. M.itière liquide , epais- !
se , noire et inflammable , qui se trouve |
ians le sein de la terre , et dont on prétend
qu'on se servoit autrefois au lieu de chaux.
gitunc. On ne connolt qu'une seule espèce
<le bitume liquide , c'est la pétrole V. les
jîitumes solides sont le Succin , Jayet , ou
Jais , l'Asphalte et le charbon de terre. 11
y en a de mollasse comme la pissasph.Mte.
V. chacun rie ces mots. - Bitume des Ara-
ta^. V. Pis:asphalte. - Bitume de Judée ou
AsplKiUe. Asf^ilto ; aspalto. ,. ^ . ,
BirU.MlNEUX, EUsE, ad|. Qui a les
qualités du bitume. Bituminoso ; che ha del
iilume,
BIVAC , V. et écrive'. Bivouac.
BIVALVE , s. f. T. d'Histoire nat. Coquil-
lage qui n deux parties jointes par une sorte
lie tliarnicre. s'i-alve ; conchiglie che s'apro-
no in due i>arii. - ì. de botan. A deux
battar.s. Un fruit biv.ilve se separé en deux
comme les deux battai'.s d'une porte. Bival-
ve., c\e %i spa' titc: lu due,
B!\EAU; BLUVEAU, s. m. T. d'Ou-
w/.T- en bois. Instrument de bois fait cri fo
me 'i'équcrre stable, dont les b'snches t
s'ouvrent ni ne se ferment, i'iffcrel'o ; s^jua-
ira ïnfpa.
BIVENTRE , ?di et s. m. T. d'Anat No ..
qu'un do;\ne au si'.ièmc muscle de la mâchoire
inférieure, mvenire.
BIVIAÎRE, adi. 11 s« dit d'tine place ou
"bLaIRAU, s. m. Toison. Sorte de bête
piunte qui se terre. Tasso-
BLAIRIE , s. m. T. de Coiit. Droit fl>
appartient au Seigneur Haut-iu.ticier pour
1,1 permission quii donne aux habit.uis de
pâture pour leurs bestiaux sur les terres et
prés dépouillés. Gius d permettere il
suite terre spogliate de'Jrutli.
BLAMABLE, adj. de «■ E- P'S",= '',^,
blime , réprehensible. 1 se dit des cl o es
et des personnes, iiiasimevole ; ntuperevu-
le; r,prendcvoie; dannevU ; indegno iisno-
mmioso ■ riprensi'yAe ; vergognoso ; disono-
revoie ; obbrobrioto ; che poi ta , menta biu-
'''bLA.ME , s. m. Sentiment ou discours par
i lequel on condamne une personne , une -c- [
tion. Biasimo ; vitupero; disonore; '^''P^"
{carico; tsnaìniiua;injamta;ot',l"oerio,ma^
chit ■ vernina i agi^avio , dijMO. - Repri-
m,irde f^'ite par le Juf.e , qui est mtamante.
\ Corredine i rifiens.one.
BLAMh' , EE , P«t. V. le verbe.
BLAMER , V. a. Reprendre , condamner. |
■ asimare ; incolpare ; vituperare; ^ dar bia^- j
de"pa'lais"ïwsVVeTe'juge' fait publiquerncnt
une réprimande a une personne qui a coi -
mis quelque contravention aux Lois , aux
Ordonnances Riprendere^ i far una '■"^«v"'-
n' - (>n dit, en matière de fiet , ,qu u"
S;igneur i blimé im aveu qiii lui a etÇ Pfé-
spnté par se.i vps.al, pour dire ,. qu il y a
trouve a redire. Censurare ; tacciare , trovar
' BLANC , s. m. Couleur blancbe. ■?' i'""" î
il color bianco ; ai che e b.ancn. ; L^^'"'"
leur ou matière blanche quy les l'ein.res cm-
ploicn- pour rendre y.mz.Lh.-uico. - Vouer
.iu hlinc , se dit lor.iiMe le pere ou la mere
d'un enf.nt fait va-u que cet enfant sera vctu
d'un l-,..bit blanc , 'uvee le bonnet , les gan. ,
les souliers , etc. de la mcn.r ■:oulcur . pen-
diiit un cctta-n tems , en , nonrteur de la
Vierge. Fur voto di cestir di ivanco un ji-
rJiuoh in onore della B. i ergine. - .•>orte
de fard, dont quelques femme, seserv.mt.
cacci. - On dit aussi blanc de pene, bl..ni.
I ii «ù-usc , blanc d'Espagne ; ce sont des
préparations chymique». Kianeu di perle; ct-
o bianco dt piombo ; bianco di Spagna.
lane de bilemc. V. (ci-après Blanc-de-
b.ilcine. - Blanc de l'œil , c'est cette partie
eie l'eeil qui parait blanche , et qu'on appelle
autrement la cornée. Cornea ; r.:bui;ine ;
bianco dell' occhio. - ïlanc d'œut , c'est ce
qui entoure le jaune de l'œuf. Albume; chia-
ra; bianco dell' novo. - Et bltnc de chïpon,
bUuic de perdrix, bh.nc de poulet, la ch»ir
oe leur estomac , quand elle est cuite. 6'anco
dt cappone , di starna , ce, - BÌanc , se dit
aussi des peuples qui ont le teint blanc , ou
ii.cnie olivâtre , a la ditléreuce des noirs.
Bianco. - Blanc se du all'osi du but où l'on
tire. Acoi-o ; bcrsag.io; abbietto; segno. - En
parlant d'un cheval d'un autre poii que b.ar.c ,
on dit qu'il boit blanc , dans le blanc , dans
son blanc , quand il a tout ie tour de la bou-
che bianc. àcc bianco. - ciane , espèce d-j
petite monnoie qui valoir cinq deniers, mais
en ce sens il n'a tins d'ussge qu'au pluriel.
tìi.inchi. -On dit prov. et bass. Mîtire un
homme au bLnc , pour dire , lui sjagner tout
son argent , le r.iiiier. Mdteie un uomo in
camiccia. - Bl.iiC , se di' aussi d'un papier ou
parchemin signé , que l'on donne pour servir
de quittance en quelque occasion. Dtar.co se-
'• snu. V. blanc-seins. - Blanc , T. d .igne,
I C'est une rovelle qui est jaune , et quel-
quefois bl..nche qui se met S'.-.r le pied et
sur les feuilles des melons , 4es lairues et
des chicorées , et les fait perir. On la re-
marque aussi dans l'aullet. Melata. -_ tu
blanc , adv. Papier ou il n'y_ arien d écrit.
Lais>e'r ime feuille en blanc. In bianco. - Li-
vre en bl.nc , un livre qui n'a point encore
été relié. LiiTL. sciolto. 7 Quitunce en
blanc , quittance où on laisse en bUnc le
nom de celui qui doit p.Tver. (hiittania in.
bianco. - En blanc , T. de Lhap.,. Qui n'est
pas teint. Cke non e ancora tinto. - En
! blanc , 2'. de liotiss.ur. Se dit de .a vi.nnde
■ n'est pas vidée , l.-.rdce , piquée , ni bar-
,„.. Carne non ancor preparata-^ - De but
en bl.mc ; inconsidérenr-.en: , s l'e'.ourdi. In-
irs'dcraramente; sen\a ~:ll:ssionc.
BLANC , CHE , ad). Qui e,t di la couleur
la plus approchante de la lumière , et la
plus oppoïée au noir. Bianco. - 11 se dit de
plusieurs choses qui ne sont pas tout-i-. 1:
blanches , pour les distinguer de celles d 7
même espece qui ne le sont pas tant , ou 1 m
sont d'une .-u're couleur. \'in W..nc , poivre-
blanc , tijues blanches. V. ces mots. - 1' ■■e
d't quelquefois par opposition a sale. Lu se
blanc; serviette blanche; assiette blandi c.
liianco ; ne'io; pulito ; che non è spo'co ,
suJ'ccio. — B'anc , se joint aussi à plusicms
suli'srantifs , dont on ne peut le séparer s....
al; -rer la sigii'lication quils ont ensemll:.
Comme daiis les mMs suivan; , fer-bl.i . ,
armes blanches , argent blanc, etc. I,,.;
b'... che ; sausse blrndic ; carte blanrl ,
gclte blanche; magie blanche: corn. 0
1 blanche; drapeau bhinc ; pavillon b'anc, t..
V. tous ces mots. - lil,'nche au féminin t
substantif dans cette phrase ; Avoir binn,
qr.i se dit LU jeu de cartes , lorsqu ou
aucune figure dans son )eu. Aver carte b..:'
~ T. de'Miisique. C'est une noie qui a
queue avec un peu de blanc à la tête, li ■--
ca. - Cordate blanc, T. di Corderie i- r...
Mar. Le cordale qui n'est point -.nidroi r,-.
Cavo bianco. - Vers blancs. 7. •-.« ro: > .
V 'rs qui ne sont p'iint vimés. ' "' «' ■' •
- D.f tè hl..nche. T. de Mcd. V. Diete.
BLAnCARDS, 5. m. pi. r. de t
Toiles de lin , ainù apjiellées de ce qi: <-
fil a é'c .1 demi blanchi avant qie d etf
ployé a l'-ur fjjiicaiion. Tele m.:;e ca,:,.
BLAXC-BLC. s. m. Jeune boiiin.e -.
cxiérience. Giu-Aiutto inesjerto ; .i/--v,-j-
"■'bLANC-IVFAU , T. de Bot.i.i. V. Ne-
""l-î'rANC-DE-B.'lLElNE, s.m. Cervelle de
b l^ine , dont on se sert en médecine, bianc»'
il balena ; >pirma ceti.
A B L
BLANCHAILLE , s. f. Fr^tfn, rasnu poa:-
BLANCH.vrRF. , ad), rie t. g. Tirant sur
le blanc. Uijnduccio ; bUnihato ; chi tende
" BlÎ^NC'HE , s', f. f. di jMutiiui. C'est le
nom d'.ine note qui vaut dji.x noires ou la
moitié d'une ronde. B:anca.
BLANCHli.vlSNT , iidv. O'unc mimere
bUnciie, avec da l;n?c blanc. Tenir le; en-
fjn. le plus bbnchement qvi'on peutj les
cliangor souvent de Imge. Nittamcatc ; p't-
Utamciuxcoit nauntx ; con puliua.
BLANàHERlE , T.-i^oux. V. Blanch.s-
^BLANCHET , s. m. Trjv. Camisole d'c-
toite blanche, ù l'usaje des paysans, tamic-
c^uoU in uso pnssj de' contadini. - lerm:
à' Imprimerie. Kbrceau de drap blanc qiiun
met entre le £r,.nd et le petit tympan , e.
qui sert à f-iire \m r.mcr L-s lettres, te'-tro.
- En Terme de i'harm.icie ade hiffin.ric.
Marcoau de dra.) bien toalé et drape pour
filtrer le sucre , les sirops et les décoctions.
BLANCHEUR , s. f. La couleur blanche.
Buick^na -, cjn.ndeili; il bianco. - Bl.in-
chojr des cheveux. Lan.'jiei fciJncA'U" i '""
BLANCHI, lE , part. V. le verbe.
1jLANCH1M.:N r , s. m. L'action de blan-
chir , et l'eifet qui en ré. ulte. Il ne se du
ordiiuirsment que des pi.-çes de toile en-
tières , et de la moniuie d'argent, ijia/ic.i.-
miriw , en parlant de l'argent. Ino ancamenio ;
li curare , en parlant des toiles.
BLANCHIR , v. a. .'vendra hhnc Imbian-
tare; inalbare; bianchire; curare. - Blanchir
une mura-Ile. Imf.ir.c.ire ; inalbare. - Un dit
qu'une femme bUnclut , pour dire qu elle
fait métier de blan.hir du linge ; et q.ie,le
blanchit quelqu'un , pour dire qu eile blanchit
le lin^e de celui dont on parle. Ojnna che
bianchisce ; lavand.iia. - fij. Faire paroitre
innocent un homme qu'on accusoit de qiclque
chose. Far coni^-atir innocente. - v. n. L»o-
venir blanc; si c'est des personnes. Incunu-
tirt i divenir cinatu ; f.irsi canuto. S; c'e.t dj>
tTloses , iiianchlre ; ■■nil.mcarsi ; imJ:anchtrsi ;
divenir bianco. - Faire b anciiir de lavunde;
la ra>ttre dans l'eau tiède pour la faire re-
venir. Far bianchire. - rig. VieiUir, blanchir
flans les armes ; blanchir dans le service. Inca-
rutlre , invecchiar neii' armi , nel mestijrdeUa
i:ii:rra. - On dit liç. qu'un coup de mousquet
ou de pistolet n'a fait que 'olai.whir , lorjqail
■a porte sur les armes, sans les fausser. Toccar
.<enia ferire , scn^a colpire. - l. de yiaréch.iL
Oter la première écorce delà sole d'un che-
val. Levar laprima corteccia dell' ugna. — En
Serrurerie , c'est limer le fer avec le gros car-
reau. Kivulire. - Bl.mchir , Terme de Mon-
novage et d'Orfiir:ru, etc. Rendre le métal
pliiibl.mc etiir^ifre à recevoir tout l'éclat dont
il est suscepiblé. Imbiancare.
SLA.VCHIiSAGE, s. m. L'action et l'effet
tle blanchir du linge. Imbiancamento ; Imbuvi'
"blanchissant, AN TE , nd). Trévoux.
Q hblanchit, qui paroit blanc. Che diventa ,
eh: par bianco ; b'anche^iante.
BLANCiilJbF.RlE , s. f. Lie» où l'on blan-
chit des tii',,. Ci^ra; pur^u. - Irév. Art de
blanchir les toiles. L'arte ài pirgar le teic. —
L'endroit où l'on blanchis la cire. Luoso dove
S'imbiancala cera.
BLANCHISSEUR, s. m. Celui qtii bl.in-
tliit du linge. Curandaio ; i^ur^awre.
BLANCHIS -yEUSE, S.' f. Celle qui blanchit
du linge. Lavandaia.
BLANC-MANGEiI, s. m. Certain pressis
de viande avec du lait, du sucre et des aman-
d'ji. Btaicom iniziare.
BLANC-NEÈ , s. m. T. de Zool. Nom
donné .ila petite guenon à lé /tes bl.inches.Ou
la nomme aussi Alouîtac. Scimmia detta M.ts-
tacchiû.
HLANC-SEI.VG,BLANC.SIGNE-, s. m.
V.i papier ou parchemin si^aé , que l'oj
BLE
donne i q-.ielqu'un .pour le rsmplirâsa
volonté , ou po-.ir servir do quittance. Bianco
segno,
BLANDICES, s. f. T. de Palais. Flatteries
cucu'i jleries artificieuses , p.-ir où l'onsurprend
ij consentement de quelqu'un. Lusinghe-.
♦ BLANDIR, v. n. Trévoux. Amadouer ,
caresser , llatter. Accarexiare: lusingare.
tiLANv2UE,s.f. Espo.e de jeu en forme
de i.i'srie , où ceux qui tombent sur certains
chiffres o-ù sur certaine, ligures , gafnent
quelque nippe ou bijou. Sor^adl giuo.-n , o dt
lotto. - prov. et fig. Hasard a la b'.onque , à
tout hasard , il en arrivera ce q-u'il pourra. In
o-ni caso ; checchessia che ne avvensa; ckec-
efiesiia peraccadere.
BLANQUETTE , s. f. Sorte ne petite
poire d été qui ala peau blanche. V. l'oire.
- Sorte de petit vin b! uv; de Languedoc.
Sorti d: vino bianco della Uisn.'.l]cca. -
Es|-èce de fricassée blan.he , et laite ordi-
nairement do veau ou A'd%M3a.tr:cassea dt
vitello o d'agnello con savore bianco. - Trev.
Sorte de v'm blanc qui vient de (jasco^ne ,
et qui a un goùt assei délicat, l'ito detto man-
chetto. .^ ^ „ .
BLANQUILLE , s. f. T. de Comm. l'etite
monnoie qui a cours à Maroc. Picca.a mo-
neta di Marocco. . . ,,
liLAi^UE, s. f. TrcV. Vessie oui on met
\c tâhdC. Horsa da tabacco. .
BLARE, s. m. Lrév. Monnoie de cuivr:
qui a cours à Berne. Monsru «roui di Her.ia.
BLASÉ, £E, part. V. le verbe.
BLAsER , SE BLASER , v. r. S user a
force de boire des hqaeurs fortes. Rovinarsi
10 stomaco a fur^a di bere , stemperarselo. -
11 est auisi actif. Les excès ! ont blase. Uli
straviiii L, hanno rovinalo.
BLASON , s. m. Armoirie , assemblage de
tout ce qui compose l'écu armoiri \. Ulaso-
ne ; arme. — L'art des armoiries, blasone;
araldica. ,
BLASONNE', ÉE,part."V.leverbe. _ _
BLASJNNtR , V. a. Peindre les armoiries
avec les méiaux eties couleurs qulleur ai>p.3r-
tiennent. l'inser ie armi d'una f.imigUa ; divi-
sare , blasonare. - 11 se dit aussi de certaines
lignes et des points qu'on nomme hachures ,
et que les Graveurs font pour rei.resentcr
les couleurs. Blasonare i ^mtrassejnar i co-
lori ptr via diiiiee. - ey-phviaer le. Armoi-
ries dans les termes propres à la science du
Blason, litasonarc ; divisare. - hg. et fam.
Médire , blâmer , critiquer. 'V. ces mots., _
liL.iSONNEUR , s. m. Trévoux. Celui qui
hlùionrta. Che sa l'arte del bilione.
BLAjPHì'MATEUR , s. m. Celui qui
blasphème. Bestemmiatore ; hlasjemo.
BLASl'HiiMATOL;.E , adi. ile '■ S-,,Q'"
contient des blasphèmes. Di bestemmia ; blas-
BLE
^9
BLASfHE'iVlE, s. m. Parole impie, dis-
cours tenu contre le respect dû a Dieu et aux
choses sacrées, tcstemmla.
BLASPHE'.ME', ÉE , part. V. le verbe.
BLASi'îl&'.'vlSR, V. n. et quelquefois actif.
Proférer un blasphème. Bestemmiare.
BLATlEi; , s. m. Marchand de ble. H "S se
dit guère que de ceux qui tr.-'.nsp.irtent du ble
sur des chevaux , o*-"un in..rché à l'autre. Gra-
Bl'aV.ìF.R ," v."». T. de Polite et de Com-
merce. Aparcterle grain, le rendre trais et
lui donuir de la couleur et de la mun par
des prép.irafions dangereuses. .Uedlcarilgrano
per renderlo fresco e m.inevole. , ^, , ,
BLATTE, s. f. r. ,r/.i^icto/. Nom donne
à plusieurs sortes d'insectes de nature rres-
difFéren'e, tels que les vers qui naissent dans
les oreilles, ceux qui rongent les étoffes , les
livres. Ceux-ci sont connus sous le nom de
T;i.:ne. TiiauJa. Du nombre des blattes
sont les insectes qu'on trouve sur les lunettes
des latrines, d.ms les bo-.ilangeries , dans es
cuisines et dans les étuves.En Toscane on les
ap--îll- Piatto':.
BLAVEOLE, s. m. T. <^« ior^n.sliiet. V.
BLE' , s. ai. ( quelques-uns écrivent bled. J
Plante qui produit la graine dont on fait la
pain. Cette graine s'appelle aussi lî'é. Grano y
frumento. — ole rouge , froment de mars on
d'été. VerneUo ; mar\uolo. Blé qui truche,*
yia-^occhio ; srano d'£.sitto , o del srosso ;'
grano di Sm-rne. Blé blanc d'hiver. Grano gen-
tilbianco. La c'ivitella m une variété.— Blé
de vache ou de boeuf, blé noir , rouge herbe.
Frumento vaccino , bovino , o nero, clé de
Guinée. V. M.llet. - .île barbu. T. d'Agric.
Espèce de millet dont les tiges s'élèvent à
la hauteur de huit ou neuf pieds. Grano con
resta. V. Sor^o. — Blé cornu , ou blé ergoté.
7". d: Laboureur. Cert.-.ins grains qui viennent
quelquefois dans les épis du seigle , qui sont
nuirset plu; longs que les autres, sortant de
l'épi comme nne espèce de corne noire ; on
les appelle aussi ergots. Grano allosUatu. —
Blé locular , froment rouse , froment locar :
Epéautre. V. - Blé noir, ou blé sarrasin , une
autre i)lante qui porte par petites grapes lut
grain noir , et qui a des angles aigus. Fromenio
saraceno y o saracenico , o nero. — Blé de Tur-
quie. V. maïs. — fig. Manger son blé en her-
be , c'est manger son revenu avant de l'avoir
requ. Mangiarsi il grano in erba; vendere t
comperar a noi elio .
BLÈCHE , adi. A^ t. g. et s. T.. d'injure.
Se dit d'un homme mou , qui n'a jioint de fer-
meté , etqui n'a pas la force de tenir les pa-
roles qu'il donne. Molle i debole ; fiacca ; spos-
sato, li est fam.
■ BLE'ER , V. a. TreV. Ensemencer du b\é,
Sem-nar biade.
BLEI.vlE , s. m. Sorte de m:I qui vient .nj
s.ibot d'un cheval , c.iusé pir un sang meurtri
quis'v.est amassé. K-prensione: rjppressione,
BLÊME, adj. de t. g. V. l'ile.
BLÌ;.V1U<. , v. n. Pà'ir, devenir blème. /ra-
patlidire, cic-V. VWir.
BLEMISSEMENT , s. m. Trév. Pâleur.
Palliàelia.
BLENDE , s. f. T. de Minéral. Subsr.inca
minér.ile qu'on trouve dans presque toutes
les mines, et qui paroit n'être qu'une vraie-
mine de zinc. Sostanza minerale detta blenda.
BLE'REAU . Trévoux. Voyez et écrivez
Blaireau.
BLESSE' , EE , part. V. le verbe. - fij. On
dit d'un homme qui n'est pas sage , qu'il a le
cerveau blessé. EsH ha datole ce'vellaa rin-
pedulare ; egli ha il cervello nelle calcagna. —
Il est aussi subit, et se dit particulièrement de
ceux qui dans un combat , ont reçu quelque
coup qui a fait plaie. I feriti.
BLESSER , V. a. Donner un coup qui
cause de la douleur, soit que le coup lasse une
plaie, s ait qu'il n'en f.'sse point. Fi-r/re; ;:'j-
jare ; impiagare ; colpire ; appicar un colpo ;
dar dille frite- - fig. et poér. en parlant
d'amour. Toucher le cœur , donner de l'a-
mour. Ferire ; ferir il cuore ; impiagarlo. —
Causer quelque incommodité. Offendere ; far
male. - tìg. Blesser la vue , blesser l'oreille ;
faire une impression fâcheuse. Offender gli
occhi , gì- orecc'ù. — Blesser l'odorat ; Jjf ^f/ .
naso. - Blesser la pudeur , dire ou faire que'-
que chose qui soit contraire à la pudeur. OJ-
fendere l'onestà. - Faire tort , la'ire préiii-
dice , porter dommage. Nuocere ; offendere ;
pregiudicare : danneggi. tre ; far male ; recar no-
cumento. - Dans le même sers , il se dit aus i
de ce qui porte atteinte à l'honneur , à la
réputation , à l'amitié, etc. - Lorsque blesser
se joint avec les pronoms personnels , il v:
prend quelquefoi , pour se faire du mal i soi-
mêne par accident et par mégarde. F.tisl
On dit d'une femme grosse , quVll.î
s'est blessée , pour du
qf
n" lui est an
quelqu'ac:-dent qui l'a incommodée par rap-
port .1 son fruit. Sconciarsi ; disertarsi ; dh-
periere ; aborrire, ,
BLESSURE, s. f. Phie. L'im_pres5ion q-ie
fait un coup qui en'ame ou qui meurtrit les
chairs. Ferita; piaga; trafiggitura: trafitta ;
s marcio; apertura; levatura; percossa , o ta-
glio. - fig. Tout ce qui cffense l'honne-jr. Fe-
rirà ; macchia. - La violente impression (lus
Ves passiflns fvnt sur l'ame. Le ferite d'amen i
Ni
jco B L O
te vLighe ehe s: riccvon r.;l cuori ddU passioni.
BLEr, TE, .idj. Trév. 11 ne se dit qu'en
parlant des fruits. Qui est trop mûr , à demi
pourri. Mc\\o ; tioffo maturo.
BLETTE, s. f. Plante qui croit par-tout sanî
culture. Un en connoit deux espèces , la blan-
che et la rouge. ButoU,
BLEU , s. m. La touleur bleue. // turchi-
no; ra{\urro ; il ciiistro. — Bleu pale, bleu
mourant. A^urro dolce ; diUyjtu ; color <:;-
lamccio ; .iiiurroiuolo ; anurrmo ; unurrigno.
— Bleu céleste. AU'irro vivo , eilcscro , ce-
leste .sm:rM:no. - bleu turq.iin. Lurclùno;
tel turchino ; turchino vivo. Mettre une carpe
au bleu , c'est l'accommoder à une certaine
sausse , a une sorte de court-bouillon , qui
lui donne une couleur approchante du bleu.
Mannarun arfio. - On appelle , en terme
de guerre , paiti hleu, un parti de gens (jui
s'attroupent sans ordre , pour piller de côté
et d'autre. Volontari. - On dit aussi, bleu
de montagne. A\\!irre di vena naturale. -
Bleu de saffre ou d'empois. ^^5i;j;o di smal-
to. - Bleu de l'ru.se. Ax^iirro d'Akmaenj.
- Bleu d'azur, b^sdctto. Bleu d'Inde ou in-
digo. Indaco. - Bleu ii'outremer. A^urro ol-
tramarino. — Officier bleu , Lieutenant ou
Enseiene bleti. '/'. de Mar. C'est un Ofliïier
que le" Capitaine d'un vaisseau crée iins son
bord , pour y s;rvir , faute d'Otticier-Maior.
Uffi\:aU d-ordine.
BLEU, EUE , ad). Qui est de couleur
d'azur, de la couleur du ciel. Turchino; a;-
lurro ; ceruleo ; sbiadato ; cilestro ; celeste ;
ajerir.i, ; smerMino ; aiuolo ; aiiurngno ;
a-{mrriccto. — Bleu , en parlant de certains
épanchemens de sanç qui surviennent a la
peau , se prend quelquefois pour livide ,
plombé. V. - On appelle Cordon bleu , un
grand ruban de tapis bleu que portent les
chevaliers de l'Ordre du iit. Esprit. Tra-
colla. - On appelle aussi Cordon bleu, un
Chevalier du iaint- Esprit. Cavaliere dello
Spinto Santo. _
BLEU A THE, ad], de t. g. Tirant sur le
bleu, lurchlniccio ; che ha del turch no ; a{-
turricào ; aTrurroijnolo.
BLEUET .s. m. T. de Bot. Airelle. V.
KLEWI, lE, part. V.le vetbe.
BLEUIR , V. a. Faire devenir bleu. Dar
i! color turchino.
BLEUIoiOIK, s. m. T. d'Horlog. 'V. Re-
^^BlÎn , ou BELIN , s. m. T. de Mar. Pièce
rie bois quarréc , où diverses barres sont
clouées de travers, à angle droit , ensorte
rue plusieurs hommes , en la maniant en-
semble , peuvent agir de concert pouf faire
entrer des coins de bois sous la quille^ d un
vaisse.-'i 1 lorsqu'on veut le m.-ttre a leau.
Leva da rar.tre. .
BLINDAGE , s. m. T. Je Fort:/- L action
lU blinder; ce qui concerne les blindes. L'arro
del riparare !.t i.-ncca colie blinde; liutociii
cbe concerne le blinde.
BLINDE', EE, part. \.. le verbe.
BLINDER. V. a. Gnnir de bhndes une
tranchée. H-yarar la irr.cea colle blinde.
BLINDES, s. f. 1>1. l-'iéces de bois , ar-
bres entrelassés , pour soutenir les fascines
d'une tranchée, et mcttie les travailleurs a
couvert. Blinde. . , j j-
BLOC, s. "!• Amas, assemblage de di-
verses choses , ctprincip.ilementdo r-lus.eurs
marchandises. V. Ama.. - Acheter en bloc,
vendre en Woc ; acheter , v.-ndre en gros ;
et faire marché en blo.- et en t.ithe ; t.ure
vn marJié à forfait , sans entrer dans le
ié'ail. rutto in-iemc ; in un taccio; alt in-
grosso. - (iros morcoa-.i de morbie mii n est
p:.5 encore t.^i lé. Massa; ceno- - Bloc de
plomb ; le billot de plomb .ur lequel les
Cr.ave-irs posent et arrîici-t les o.ivrngcs
qu'ils veulent graver. /'«U» di piombo su cm
,,, fermano i rairj che si vosnono incidere.
ri T. de Chasse. Perche 'sur laquelle on met
roiscaii ài.J.TO}-. La pertica su di çiii si met-
fart i''' ■■"'l.h^'.flti'f'.- r.- de Mar. Chou-
B L Ô
, BLOCAGE, s. m. BLOCAILLE, s. f.
Menu moilon , petites pierres qui servent
quelque tois a remplir le vuide qui se trouve
dans les murs entre les gros moilons. Rot-
tame di pietre; scasile. Une muradle de blo-
caille. Muro Jatto di rottami di pietre. —
Blocage, T. ii'linprim. Lettre renversée, qui
tient la place d'une autre.
tsLOCHET, s. m. T. de Charp. Picce de
bois , qui se met sur les plateformes , en-
taillées dedans l'épaisseur du mur sur lequel
elle est posée, l'untone,— Blocheîsde recrue ,
ce sont ceux qui sont droits dans les angles.
Sproni.
BLOCUS, s. m. Campement d'une ar-
mée, ou d'un corps de tioupes Sur les ave-
nues d'une place , pour eir.iiècher qu'il n'y
puisse entrer aucun secours d'hommes ni
de vivres. Bloccatura ; blocco; assedio alta
larga.
«LON'D, s. m. La couleur blonde. Il co-
lor giallo ; biondo ; dorato. — BÌond se dir
aussi des ])crsoiincs i un blond. Un bion-
deìlo. Et un b:»nd d Lgyijte , pour dire un
liomme fort noir, iiionao d'Li^itto.
BlOiVU , ONDE, ad). Qui est d'une cou-
leur moyenne entre le doré et le chat.:in
clair. Il se dit particulièrement par rapport
a la couleur des cheveux et du poil, ilion-
doisiaUo; ai color d'oro. - On dit par
extension, du lin bien blond, un rôt blond,
une sausse blonde. Lino biondo; arrosto ben
condizionato ; savore ben colorito. — En poe-
sie , la blonde Cérés , le blond Phébus. la
bionda Cer.re ; il biondo Apollo.
BLONDE, s. f. Espèce de denteile de
soie. Irina di seta, far corruption de Un-
sage : Ulondtt.
BLONDIN , INE , s. Celui ou celle
quia les cheveux h\^r.^As.iiionditto ; biondeiiv.
— iig. et tam. Blju^lins, jeunes «ens qui
font Ics beaux. Giunne che ja il beilo , cl,e
Ja il raghesgino.
BLONDl.K, V. n. Devenir blond. Bion-
deggiare; imbiondire ; gialleggiare; divenir
biondo. - On dit en poésie que la moisson
commence à blondir, que les épis commen-
cent a blondir, a jaunir. Già biond:ggia la
ULÔNUliiANT , ANTE , adj. Qui b'on-
dit. Il n'a guère d'»*s3ge qu'en i-oésie. hion-
dejgiante ; dorato ; che biondeggia ; imbionda ,
BLÒiN'GIOS , s. m. T. d'Omithol. Oiseau
du genre des hérons. C'est le petit butor
d'Erlv.-ard;. ïf jr;j£,-c.
liH.lQUE' , tr. , part. 'V. le verbe.
BLOQUER, V. n. faire un blocus autour
d'une Place, bloccare ; assediar alla laga.
— ijloquer , ■/'. de Fauconn. Se dit de loi-
seau qui a remis la perdtix à son avantage.
II se dit aus^i de son vol, lorsqu'il reste
suspendu en l'air sans battre de l'oile ! ce
qui s'appelle aussi planer. V. — 'f. de Maçon.
Kemplir de moilon et de mortier , les vui-
des entre les pierres. Empiri vuoti con rot-
eami di pietre mlfr.r una muraglia irregolare.
— T. d'Iinprim. Mettre à dessein (fans la
composition une lettre renversée à la place
de celle qui devroit y être , mais qui man-
que dans 11 casse. Metter i rovesci. — T. de
jeu de Bdiard. Pousser de force une bille
dans une blouse. Cacciar la b'slia n-.lla buca.
— T. de ïvlar. C'est mettre delà bourre sur du
goudron entre deux bardages quand on double-
un vaisseau. ImrCccian.
BLOT , s. m. Instrument qui sert à mesurer
le cher'in (pie fait un vaisseau. Misuratore.
— T. de Fauconn. Le chevalet où se repose
l'oiseau. Posât jo.
BLOTTI , ir, rart. V. lev^rbe.
BLOTTIR, SE Bi.o rTiR, V. r. S'cccroti-
pir, se mettre tout en un tas. yin/ii/ccA/arj/' i
ristriiinerri tuît-^in un gruppo.
BLOU.E,.s. f. On appelle ainsi chupie
(rou des coins et dos côtés d'un billard, l'iea
de! bij-Uardo. .
BT.ÓU.I'.', ÉE , p,irt. V/ verbe.
, BlOUiER, v.J. Jouer du billard en telle
B O C
sorte que la bil.e qu'on joue, fasse entrer
d.ius une b'ouse la bille de celui contrequi
l'on loue, tai biglia. - tìg. Se blouser , se
tromper, se méprendre, òbagìiare; cavalcar
la capra ; prender un granchio.
BLOUSòE , s. f. Laii'.e courte quine peut
être que cardée.. Lana corta che non puij esser
piata.
BLUET, s. m. Plante qui croît dans les
Iles. On la nomme ainsi, parce quels plus
commune a les fleurs bleues. On l'crdonri;
d^ans la. maladie des yeux: ce qui fait qu'on
l.lipelle ^encore caise-lunettes. Fioraliso ;
BLLÎETTE , s. f. Etincelle. Favilla ; scin-
tilla ; scintilUlta ; fi.villetta ; favUlu^-.i.
- T. d'Ornit'iot. N.im qu; quelques-uns
ont donneala pintade. V. - Bluette dii Rhin.
T. de Comm. Espèce de laine qui vient d'AI-
L-m„gne. Sorta di lana del Reno.
BLUTE', ÉE, part. V. le verbe.
BLUTEAU , s. m. Espèce de sas faitd'é-
tamine ou de crin , et qui sert i passer li
farine. St.iecio da fior di farina.
BLUTKR , v. a. Passer la farine par le
O'Wtia. Slacciare ; abburattare; cernere.
BLUTEK.IF., s. f. Lieu où les Boulangers
blutent la farine. Huralteria.
BLUTEUR , s. m. T. de Boulanger. Ou-
vrier qui blute la farine, bbburattatore.
BLUrOiR.V.Bluteau.
bO.\ , s. m. 2". d'Hist. nat. Serpent aqua-
tique et très-gros, qui suit les boeufs. detti>
BÒBAOUE , s.m. T. d'Hist. ^ae. Animal
quadrupède qui a beaucouo de ressembl.iiice'
avec le lapin. Il se trouve sur les botds du.
Nieper. Qjiadrupedo del Notte , detto bo-
BOÌ3ECHE, s. f. La r-Ttie du chandelier
dans laquelle on met U chandelle ou la bou-
gie. Canna del candeliere. - \'t:ùt'mir\.\ment
d argent ou de cuivre, ect. qu'on met dans,
un cli.i in.lier, pour empêcher que la chan-
delle ou la bougie ne le gâte. Iloeeiuolo. ; pa-
dellina.
IÌOJF.L1N , s. m. Trévoux. Ancienne
chausuire dont se servoit^ le commun Au,
peuiile. Sona di cabarè antico del volgo.
EÙBELINEURi , s. m. pi. l lévoux. Fai-
seurs de Bobelins. Facitori de calcari soprad-
detti. V. -jjbcun.
BOBINIv , s. f. Instrument avec des re--
bords à chaque bout , pourdcvider de la soie,
du ni, de l'or, etc. Jiocchetio.
BOBINER , V. ... Dévider de la soie, faire
passer le trait d'or ou d'argent surla bobine..
Incannare.
B0B1\;EU5E , s. f. T. de Manu/. Fem-
me qui dévide du (il , de la soie, ;ur des bo-
b'iici. Ir.cannarora.
80:;o,s. m. Mot pris du lantagedes en»-
fan;. Léger mal. Bua ; m.iU ; doloe.
BOeJAGE, s. m. Bosquet, petit bois. Bos-
chetto ; sttvetta. - En 7". de Comm. Nom ■
commun à toutes les espèces de linges ouvrés .
qui se font en basse Normandie. ït-/i a opera
delta Normandia.
Bi)CAGER, ÈKE,adi. Qui han^e le; bois.
Il n'a guère d'usage qu'en style de Poésie. 11
vcill't. Les Dieux hocagers , le; Nymphes
boc.tgeres. Boschereccio ; Dei , Ninje bosche--
reccie . ..
BOCAL, s. m. Bouteille de grès ou de-
verre, o<'i l'on met du vin. Orcio da vino p
giara o iai\a da hire ; boccile. Espéce de
bouteille ronde de cr's'tal ou de verre blanc,,
remplie d'c:-u , don; i lusieurs Artiitcs se-
■servent pour voir plu, distinctement , en tri-
vaillant. Buccia di cristallo. Quelques uns di-,
sent ìiug'one. En 7 . de Musliue. Partie des
instruments .i venta laquelle on adapte l'em--
bouchurc. Ritorta.
BOCANE, s. f. Sorte de dr^nse grave qui '
n'est plus en usage. Sorta d' bell-> imapinato .
da iincert^< Hjcan , a' tempi dr.lU Rci[na Anna ■
d'.4ustria.
, BOCARD , s.m. Machine au moyen de la-
quelle on écrase la mine avant que de ita
BOI
fonflriî. Macchina con cui s'acciacca il jni^
n^rrU , pTzm^ ài jonàcrlo.
aOCARDE', ÉE, psrt. V. le verbe.
IKiCARDER , V. a. i'asser au bocard. Ac-
ci.-.ccar ti rr.lncrsU.
BdCHET , s. m. T. He Mèd. Seconde de-
coc'ion (^es bois suHoritiqvws. Seconda deca-
\icnc d:' tigni sudorifici.
tì,.D!N£, s. f. T. de Mar. Trévoux.
Quille. V.
BODINERIE , s. f. T. ic Comm- Sorte
de prêt a la grosse aventure, assignée sur
U borl-ue d'un vaiiseau. Sorta di cambio
prariîiino .
liODlNURE , s. f. V. et écrivez Embo-
*nure.
Bi.>DRUCHE,s. f. V. Bau^niche.
iiOESSE.s. t. Trévoux. V. Gr■l!^ebos(e.
BOE!.bER , v. a. T. d: NUnnoycir.
Eb.irber les lamîs des mé-aux qui servent au
mioiiuva^e. Rintttarei inctalii.
ii'^iWî'i. , s. f. V. et écrivez BJÎ-e.
■BÛÎL'F , s. m. Taureau ch.i"ré. iinc ; bove.
Eœut' se dit pour taiire.iu dans cej phr.ises :
ries boeufs sai.vrçes , le bceut Aris. V. lau-
reau. - On .ippelfe bueut a h mode , du bieuf
assaisonne et cuit Gjns son jus- Lame Al bue
colla n:^ sMsugo. — Dceuf se dit par injure ,
d'un Iiomme stvmidi; et bébété. Buz , ec.
V. iaipide. - <£il de bœuf; une lucarne ron-
de ou ovaie , dans la couverture d'en biti-
ment. Occho d, bue - En T. d'Hist. na:.
Bœuf marin. V. Veau mirin. B^eufdeD-eu,
o:>eau. V. Roitelet. - ï. r/c Aia e'cA. Epar-
vni de bceuf. V^ Eparvin. — Bceut. i . de
Salines. L'uuvrier qui décbarge le bois ^-s
tharettes , le jette souî la poêle , et fait
les autres services dî cette espèce. — sceuf
de Dieu. Roitelet. V. - Ba-ufs , s. m. pi.
Lfés à ]ouer qui n'ont qu'une des faces mar-
quées. Oadi segnati da una sola parte.
liCGVE, s. f. r. d'Ihchtktot. Poisson
qui lTcq;ien:e les bords rie la mer, qui est
rare.Tient de la longueur d'un pied, et dont
le CTI); est renflé , la téle courte , les yeux
excei.ivenent grands. Uva aussi en Lan-
gj.'do: uie espèce da pofjson qu'on nomme
B ïjUe rav2'.. Bo^.x; etlat-.ne.iicnt Bjojc.
BJ.iEMlì, boHEMIÏN , ENNE, S. m.
et f. V'ajabo-is qui co.-.rent le pays disin! la
bjn:; ave.ature, et dérobant avec adrcs'ie.
Zlijino ; l'-ik-iro. — (Jn dit prov. qu'un
hon-Tìe ■■;; coinmj un bohème, qu'ii vit
comiTie un homme qui n*a ni feu, ni lieu.
y^ra co'rrc un lir.gano.
BOHE'iMlLLON . s. m. Trévoux. Petit
buliémien. Zingarello.
BUlAi<D,s. m. Nom qu'on donne aux
Seijneurs et aux Sénateurs de Russie , et aux
partns des Vaivcdes de Transilvanie. Boiar-
do, — Boiard , T. de Comm. Civière à bras,
sur laquelle on charge la morne pour la trans-
porter d'an lieu en un autre. Barella da
tra'svna- il msrluxio.
BOICINNAGF. , s. m. T. d'Hisi. nii.
Serpent à sonnettes. Serpente detto de'' So-
najji,
BOIRE , V. a. Avaler une liqueur. Hce ;
h:bc'i\ bevce; tracannare ; mcndar nel ^o\jo.
— Boire à la san'é de quelqu'un , aux incli-
nations de f'.elqu'un. Boire à quelqu'un , fa-
çons de -jarlcr à table , en buvant les uns aux
autres. Yar brindisi ; hcrealta salute .Vaiano.
Donner pour boire. Dar la manda. — prov.
Boire à tire-lariitot , en tire-îarigot , boire
comme t'u J emplier , boire comme un trou ;
c'tst boire excessivement. Bere senyt modo:,
berta $orgota\ bombcttarc , sb.-vat^are. Boire
à la regi-îade ; verser une licjueur dans la
bouche , la tète étant renversée. Bere perc:!n-
vcnto\n^z'ff'arsìCi/iyirìo. ~ En parlant du bon
vin, onditprov. Qui bon l'acîiète , bon le
boit. Chi buono^ il comyra , buono il bec.
— Boire, .si^nitie au^si s'enivrer. V. — fie.
boVe un aff-ont , souffrir une injure sans s'en
rcsentir. Sire, so f lire , sopportar p.\\ien-
temente un^ in'juria , un a^njnto. — Boire
le calice, souririt svcc patience quelque in-
/»r;ur.e qu'on ne peut éviter Bete il calice ;
B O I
sùf'ir con p.z^'enia. - Oui fait la faute , la
boit . c'est-i-dife , que celui qui fait ime »>.u;e
en doit porter la peine. Chi ha fatto limale ,
Jaceia la penitenza. — On dit que le papier
boit ; pour dire que l'e.Tcre perce h travers.
La carta suga. — taire boire du taffetas , du
passement ; le tenir lâche en le cousant. Cucir
lente.
BOIRE, s. m. Ce qu'on boit. Bevanda;
beveraggio ; yoyone ; beviruiito. — Le pour
h'jire. Jlievcragg:o i buoni mano; mar.cia
BOlii , s. m. La substance dure et com-
pacte des arbres. Lz^no ; legname. — Bois
marmentaux ou de touche , sont ceux qui
ne servent que d'oinemen: à un château. Le-
gnami che non servono d'armadura , ma solo
ti^ornamento ad un castello. — Lieu planté
de certain^is sortes d'.trbres , comme chênes ,
he;res , chjrmts, etc. A'ojco; selva ; foresta,
— On appelle Garde-bois , un Bas-Oliicier
préposé pour la conserv.^.tion des bois et de
la chasse d'une terre, OuardaboscJii. — Bois
se d:soit aussi de la lance d'un Gendarme.
Asta deda lancia. — Bois vif , bois mort,
buis ca.-.ars, etc. V. ces mots. - On appelle
bois de lit , tout ce qui compose la menui-
serie d'un lit. Lettiera. — Bois se dit aussi
des cernes d'un cerf. Itpalec , o sia le carni
del cervo. — K.h\ dit prov. d'une personne qui
a srand air , qu'elle porte bien son bois.
Star bene sulla vita. — Ne savoir detjuel bois
faire llèclie , pour dire , être réduit au
petit pied , ne savoir comment subsister.
Non saper più a che santo raccommandarsi.
— Dois a bois. T, d'Aunage et à^junenrs.
.Ai'.ner bois à bois , auner juste sans donner
aucune bonne mesure. Misurare scarso j
sen~a dar la buona m's-ira. — sois de tètes ,
Bois de fondi. T. d'imprlm. Cer:jlns mor-
ceaux de bois f^ui entrent dan* la composition
d'une forme , lesquels sont de diverses ;;ran-
deurs, mais éj;àux danî leur é taisseur et
qui déterminent la mcrge. A/ar^vni da
capa. — sois de moule. T. de Fondeur
de caractères. Morceaux de bois taillés sui-
vant la tisure du moiJe , dont l'un est à
la pièce de dessus et l'autre à la pièce de
dessous. Guscio della forma. — prov. Trou-
ver vidage de bois , trouver la porte fermée,
ne trouver personne. Trovar Tuseio imprw
nato.
BOISAGE, s. m. T. de Menuis. Tout le
bois dont on se sert pour boiser. ïmpiallac-'
BOIS DE Srs. LUCIE , V. Mahaleb.
BOISE; , ÉE , p.irt. V. le verbe. - Terre
bien Boisée , terre bien garnie de bois. Bos-
coso ; pieno di boschi ; selvoso.
BOISER, V. a. Garnir de menuiserie. Im-
piallacciare ; intavolare.
BOISERIE , s. f. Ouvrage de menuiserie ,
dont on couvre les mur:, d'une chambre , d'un
cabinet. Ini paît. tcciatura ; Rintavolato.
BOISEUX , EUSE , adi. De nature de bois.
On le dit des plantes , ae.; racines , etc. Le-
" 'bois-gentil ou Mezéréon. V. L.iu-
réole.
f50ISILIER , s. m. Trévoux. T. Je Mar.
Coupeur de bois. Boscaiuolo. '
BOIS-PUAN r , V. Anagyrit.
BOISSEAU, s. m. -Sorte de mesure pour
les choses solides. Stajo ; moggio.
BOISSELE'E, s. f. Autant qu'un boisseau
peut contenir. Vno staio; unmor.gio.
BOISSELIER, s. m. Qui fait" et vend des
boisseaux, etdiversustenciles debois servant
au ménage. Co/«i che fa i n-oggi.
boisson , s. f. Liqueur a boire , ce qu'on
boit ordinairement. Bevanda ; beveraggio ;
p^^ione, - Dans un sens plus particulier , se
ditduvin qu'on boit ordinairement. Bet-anda.
— On appelle en plusieurs provinces boisson,
de l'eau passée sur le râpé . ou sur le marc
d'une vendange , pour donner aux valets.
Vinello ; acjua passata per le vinacce. —
Sur le5_ vaisseaux , un mélange d'une grande
qu.Tnnté d^u , avec quelque; parties de vi-
naigre. Acqun ctn aceto per bcrandi-d; ma-
B O M loi
rinai. Vcsci.
BOITE, s. m. (La première syll.-.be eit
longue. ) Sorte d'ustensile fait de bois fort
m.nce , ou de carton , avec un couvercle,
et servant à différents usages. Vasetto ;
bossolo; alberello ; scatola.— Se dit aussi de
petits ustensiles d'or , d'argent , qui ont va
couvercle. Scattala. — Ce qui est contenu
dans une boire. Una scatola ; una piena sca-
tola. — On appelle boire de la poste , la
bL^ite où l'on va porter les letires pour la
poste; etboiîede l.ilanterne , la boîte où est
enfermée la corde qui sert à h.nisser et a bais-
ser chaque lanterne. Cassetta. —Espèce da
petit mortier de fonte qu'on charge de pou-
dre , qu'on bouche ensuite d'un tampon de
bais , et où l'on met le feu par une lumiere.
Mastio: mortaretto. - Boite du gouvern.iil.
T. de Mar. C'est la pièce de bois percée , au
traver» de laquelle pa.sc le limon ou la barre.
Vocehio delia manovt'la del timone. - En T.
de Fontaiiùir, La boite de cuivre dans la-
quelle tour.ie tm robinet. Cannone , o tubo. —
Boite ou boitte l .de Pèclie- .\ppiit qu on met
à rh.Tmeçon pour attirer la morue. Lsca da
naselli. — l . de Cair.jss. Espèce de cercle
de cuivre d.-nt on j;arnit intérieurement le
moyeu des roues pour mieux conserver le
bois. Boccole delle mot:. — Erhn, coìte se
dit en général de tout assemblage de bois,
de cuivre , de fer ou de quelqu'autre ma-
tière que ce soit, destinée sjit a contenir,
soit à revètjr , soit à diriger , soit à affermir
d'autres pièces. Cayetta ; cassa. Boite d'une
montre. Custodia. Boite d'une presse d'Im-
primerie Lussala, Boite de la presse d'im-
primerie en taille douce. Lunette. Boîte à
portraits, forcaritratti.. noîtes à quadrille,
pour Peintre , ec. Cassette. Boîtes ou pones
à poudre. Fiasehct:e per la caccia. Boite à
mouche Scattola da nei , ec.
BOITE , s. f. ( La première syllabe est
brève, ) L'état où est \-> vin quand il est dans
le vrai tems de le boire. Beva ; il tempo della
BOITEMZNT, s. m. Trévoux, Démarche
d'un b jiteux. Zuppicamento.
BOITER, v.n. Clocher, ne pasm^rcher'
diOi'. Zoppicare ; andar -roppiconi o Zoppo.
BOITEUX, EUSE, ad). Quiboite.Zo/.po;
sciancato ; ciotto ; allappato ; Impedito delle
gambe ; storp'ato. — On dit |irov. Qu'il faut
attendre les boiteiut , et cela à l'occasion
des premières nouvelles qui se répande.it de
quelque chose, et pour donner à entendre
qu'il ne fui- pis y .a'p.ucer foi , que le tems ne
les .niîcon'irir.ées. B's igna aspettarlo toppo.
BOlTlEl.s. m. Espèce de boite d'.ar-
gen- ou de fer-blanc que portent les Chi-
rurgiens, et tlans laquelle il y a plusieurs
so-tes d'onpieuî. Scatola da Chirurgo, — Ce-
lui qui fai: tics boires. Hvswl.'.io,
BOITOUT^ s. m. Trévoux. Verre dont la
patte est cassée. Il e»t f.m. Bicchitre senta
pieàe.
BOKA.S, s. f.pl. r. de Comm.raWei de
coton de Surate. Tele dihantbafia.
BOL , s. m. Terre mcdiocrcinent grasse ,
friable, astringente, ce. 1! y en a de difié-
rente; couleurs, et il en vient de différeas
pays. Bolo. - Bo' o i bolus. l'etite boule di
droir-ues médicinales , qu'on prend seule, ou
enveloppée de pain à cliar.ter. Pillola ; boc-
cone.
BOLAIRE , adi. de t. g. L'espèce de terre
dont les Egyptiens se scrvoier.t pour faire
la couverte de leurs o'. vraies de terre cuite.
Terra sigillata o sta terra le-i.iia. — On ap-
pelle terres bolaires ou bols , une espèce
d'..rc;ie 'res-fine. C'est avec ce; terres qu'on
foitle; terres siaillées. Terra belare.
BOLETITE,"s. f. T.d'Oryctol. Pierre ar-
gileuse de couleur cendrée , qui représer.le
une morille. Specie di funritz,.
B0L/:AS, s. m. f. de Comm. Ccutn fa-
brique de tìl de cri.oîi . qui vient des Indes,
Bambay.a , so'ta di tela.
BOSISANCP; , s. m. Somptuosité en bonne
chère. Il est firn. Go^os 'ii/ia j «rawj;o.i
BON
toi
tran tlisfir£o r.tl mans'uir c net hy. _
BOMBARDE , i. t. On uppclloit aiiui cer-
taines mnchine» (le puerre , dont on se ser-
voit autrefois pour lancer de grosses pior|"''S >
et l'on donne ce nom â qucUiues pièces d Ar-
tillerie , depuis l'invention de l\ poudre.
Bombarda. - T. di Britjuuiirs. Endroit Vinate
qui précède les arches des fourncuui , et djns
Iciiucl en m"! le feu. foffM«.
BOAiUARUE', En , part. V. le verbe.
BOMa.M'.Ot.MENT, s. f. Lacuca dj le-
ter des bombes. //iowM'-'/.jr*.
BOMiiARUER , v. a. Jetter des bombes.
£omhardiire. „ , . . ■ ,
BC^.MBARDIER , s. m. Celui qui tire des
homhsi- somlardUrc. „ „. , . , .
BOMSAilN, s. m. Etofte de soie, dont
la fabrique a été apportée de Milan en France.
On nomme encore ainsi une futaine a deux
envers. B.im/'uf/nu ; f'rusiagno ,! duc rovesci.
BOMBE, s. t. Grosse boule d ; ter, creuse,
qu'on re^nvl.t de poudre et qu'on place dans
un moriiir , d'où l'action de la poudre la tait
partir. Bomba. ,. ,-. . -
BOMBE', ÉE, part, et ad]. Courbe en
arc. Cr<ri'o ; convesso ; picsat^ in.irco. _
BOMliEMENT, s. m. Ltitde ce qui est
bombé. Curviti; il convesso.
BOMiiEK , V. a. et n. Rendre ou devenir
convexe. C'/irrjre ; far curvo , convesso. -
t. de Bijoutur. Ces proprement emboutir ou
creuserles fond d'un biiou , tel qu une taba-
tière , plus ou moins. Incavare.
BOMERIE .-i.f.T.de .U-r. l'rc t a la grosse
aveMaie. Camino maritirno. On dit aussi BO-
NBON , ONNE , adj. Qui a en soi toutes
sortes de perfections. En ce sens , d ne se dit
uue de Dieu seul, suono. -A 1 égard des
choses créées , il signil.e qui a les qualices
convenables à sa nature. Buona - t>)ui est
excellent . exquis dans son genre ; et il se
dit tant des ouvrages de la nat.ire que des
ouvrages de l'.nrt, et des qu.-.litéi do lesprit.
suono; di buona nualili ; valente. - Dans
]e même sens , on !j dit aussi (..:s choses nui-
sibles ; comme : de bon ars.-nic , de bon
sublimé, etc. Et c'est pour dire , propre a
faire son effet. Buon arsenico; buon suou-
mato. - Bon se dit auîii des personnes qui
excellent en quelque chose , en quelque pro-
fession. Bon Cipiîame . Bon 1 oete , etc.
Jiuon capHaiio ; hicn yoe:a. - Clément, mi-
séricordieux j et c'est dans ce_ sens qu on
dit que Dieu est bon , que Dieu est tout
bon; et qu'on se sert ue ces fsvons de par-
ler populaires : aimer le bon Dieu; prier le
bon Die» , s'il plait au bj;i Uieu. .0;o c
éuono, clemente, mlstncord-.aso. - Un dit
par exclamation , bon D.c.i ! pour marqu.;r
fa surprise où l'on est de quelque cnose. I^/i/
buono ! - En parlant des^jiersonnes, il signi-
fie indulgent, humain, beile et commode a
vivre. V. ces mots. - On dit d^un homm.-
simple et de peu d'esprit , que ç est un b m
homme qui n'y entend point de unesse. Huon
uomo ; scemiiiato ; semplice ; bonario , ai
tuona pasta. - l'ropre a certain usase. ai/o-
ro ; utile ; atto ; proprio ; aeconnj. - t"
parlant des choses ; avant.igeux , favorable ,
utile , convenable. VtHe ; buono ; vanta.;-
closo i convenevole. - D-.ns les |eux ou 1 on
joue de l'argent , on dit faire bon , pour dire,
s'encager à payer toute la s.jnime quoii
pourra perdre. F<:rtao/ic. - T. de f m.->nces.
Faire les deniers bons , c'est se rendre ga-
rant du payem.-nt de la somme dont il est
<iuestion.£;:«/-"irmii/ev<ii/or<: d'una somma di
Jtanaro. - Bon , est aussi cm;iIoye ab.o.u-
itient en diverses autres phrases. Ainsi on dit
trouver bon , po"'' dire approuver , avoir
pour asréïblo. Gradire j afpruvare. ; couicn-
tarsi. Trouver tout bon , s'accommoder pres-
que ^salement de tout. Ester pago , cun-
tento , soddisfatto d'ogni cet:. Tenir bon ,
résister avec fermeté. Tener duro ; star saldo;
tìon Ituc' i'si smuovere. .Sentir bon , avoir une
cdeur agréable. Odorare; olire ; nettar hiort
fiore ; tistr odorifera, CoiVet bon , coûter
BON
extrcmenisntciier. djst^Tcuo, - Bon, joint i
avec les mots de génie et de démon , si-
gnifie, bienf;iisjnt , favorable. Ainsi on dit,
c'est un bon génÎL' qui l'a inspiré , qui l'a
conduit. Uiion i^t^nh ; buonansdo. — On ap-
pelle îionAnge, TAng*; Gardien. L'Angelo
custûd-: ; il luûa Angelo* — Bon , eu parlant
d'un homme , se joint avec certains substan-
tifs, iivec lesquels il ne si?.nins autre chose
qu'un humme de bonne humeur , et com-
mode J vivre. Buono -f ccinfidccnu\ amabile,
- Kopi, en parUnt des choses, signifie cjuel-
quefcii i^r.-nd, cc sert à donner plus d'eoer-
rje tt de forci aux substantifs av^c lesquels
' H se joint. Il y a une bonne lieue d'ici. {Jun-
ner un bon soufïîet , c;c. l/na buona Ug^i
lontano di qui ; dar un buono , un solenne
ichiafj. ~ tìon , se iuint aux mots de temps,
de jour, d'iicLire , d'an et d'année, avec des
sienihcatii.ni assez ciifércntcs l'une de l'au-
tre. Ainsi on dit avoir bon tems , se don-
ner du bon tems , prendre du bon tems ,
pour dire, se divertir. Av^r buon nmfo ;
darsi buon tcmyo ^ctc, — En termes de civi-
lité , on dit donner, souli.'titdr le bon )our,
la bonne iinnée. Augurar II buon di , o il buon
Siorno't ausurar il buon anno., — lionne ?n-
n;e , se dit jussi , pour dire , une iinnée fer-
tile et abondante. Buona annatJ. — On dît
prov. Cou iin , mal an , pour dire , tant une
année q-ae l'autre , et la forte portant la foi-
ble. Un anno per l*altro. — Bon jour, se
dit aussi pour signifier vm jo'.ir do tète. C'n
buon giorno ; un giorno dl svUnnità. — Oa
dit, faire son bon jour , pour dire. Commu-
nier. V.
BON , s. m. Bonne qualité , ce qu'il y a
de bon dans la personne ou dans la chose
dont il s'. -Jî'.t. 14 buono -, la buona -juaUià ;
ciò cite r V di buono In una cosa , in una pcr^
sona. — U signitie aussi ce qu'il y a d'avan-
tageux , d'i.nportant , c\i principal en quel-
que chose. // buono ; l\ssen\ìjU ; ;/ sostan-
llaU. — Bon , est aussi un espèce d'aoverbe
dont on se sert pour marquer qu'on approuve
la chose don!: il s'agit En ce sens , il se prend
aussi sub>t.;nt(vement , lorsqu'on dit le bon
du Roi, d'un Minisrre , d'un B-inquitr , pour
dire l'agrément du Roi , le consentement
d'un Ministre , l'accepnon d'un Bnnquier. V.
CCS mots. — 1! se dit aussi par une espèce
d'interjection de surprise , ou en plaisanterie,
et pour inarquer qu'on ac fait nu! cas de la
cho;e dont il s'agit. En Italien, on diroit:
\B:!/al chi imf'jru? non mç n^i-iyona. —
On dit, tout bon, pour dire, sérieusement. V.
ÏJONACE , s. f. Calme , tranqui'iiîé. II ne
se ri:t guère qu'en parlant de l'état où est la
mer quand elle ^%xz'à\^Q, Bonaccia di mar z\
macch:rla ; calma.
BONASSE , adj. de t. g. Simple et sans
aucune m.i'ice. Il n? se dit guère que d'une
personne de peu u'eîprît. I! est fam. Seni'
pl'ce ; di poco Injigno ; dolce j chz s^arnndc
sempre agli altrui voleri ; sempliciotto ; sam-
p:.2to ; bon.xrio ; di buona pasta.
_ BONiMNC , s. m. Pietre b!.-ini.he des cr.r-
ricres de Paris, propre à des ornemens, à
faire des colonnes. Sorta di pietra bianca che
cavasi nelle vìcinan-{e di Faiigl , e serve ad
ornamenti d'Architettura*
BONBON, s. m. Trévoux, T. priî du
langage des enfans , et donc on se sort en
leur parlant , peur dire , des friar.dises.
Chicch.
HONBONNIE'RE, s. f. T. de Comrn. Boî^e
à bonbons. Scattala da chicche , vulgairement
Bomboniera.
JBON-CHRE'TIEN , s. m. Sorte de grosse
poire. Sorta dì grossa pera detta Uuoncrìs'
ti an a.
BONCORE, s.m.r. deFUuristes.Sotu
de Narcisse. Sorta dì ì^ttrciso,
B(JND, $. m. Ls rej:\ilIisNPment qu? fait
un ballon , une balle , cu aurre chuse Sw*m-
bl.iljle , lorsqu'étant tombée à terre, elio se
rtl-'ve p!uì ou moins haut, Ual^o ; sballo.
— On ciit fig. Prendre la b ille .la Jjond , pour
dire , fitire ^uae chuse prtìciìvment d^ns le
BON
moment qu'elle est faisable. Piallare, aspit'
tar la palla al l>j!\o. — Bonds , s.iuts frJ-
quens q.ie font les chevaux , lei chèvres et
quelques aU'.res animaiu;. £,i/:o \ salto; an-
dar balte/Ioni.
BO.NDA , s. m. Arbre d'Afrique. C'est le
plus gros et le plus iijut desar'.ires, dont on
f.iit des cmois d'une gr.indeiir extr.'.otdinair**.
Albero Africano cosi detto.
BONDE , s., f. Growe iiUnclie de boii ,
qui étant baissée ou haussée, sert à retci'C
ou à L'iclier l'eau d'un étang. Imposta del'.:
cateratta; emissari j de' la^h't , e simili. —
fis. Lâcher la bonde à ses larmes , à s<;i
pleurs, lâcher la bonde à sa colère; don-
ner une entière hberié à ses larmes , à sl's
pleurs , à sa co'ére. Il vieillit. Sciorre il
freno afe lagrirae , all' ira , ec.
BONDIR, V. n. Faire un ou plusieurs boiul.-.
Saltare; saltellare ; saltabeUare ; far sa!:..
Il se dit aussi de certains animaux qui Vt
quelquefois en sautant. Bnheihre ; an.!
bal\elluni. Les asiieaux boiufissent dans !, ■
campagnes. — fig. Lorsqu'on a une ex:rè.-j
répugnance pour un aliment , ou pour q'..;l-
qu'autre chose qui fuit soulever le cceur ,
on dit ,ci;la fait bandirle cœur. Commove-; ,
.lollevar la stomaco. - En T. de Vénère .
faire bondir , c'est dire qu'un Daim , u i
Cerf, un Chi;vreu:l fuit partir de la reposer
d'autres bêtes fauves. Fare scDvar un a'.:ro
Cervo, o Daino , o Capriuolo.
I30NDISÒANT , ante , adj. qui bondit.
Saltellante; che salta ; bai'rellamc i che bal- '
'.ella.
BONDISSE.MENT , S.iut dos agneaux.
Ha/10. - fig. N.uiiie, soulèvement de cœur,
SolLvamen o di cuore ; nausea.
BONDON , s. m. Cheville de bois , grosse
et courte , dont on bouche le trou par où
l'on remplit un tonneau , un muid. Turac-
ciolo ; cfiuso ; chiuda ; cocchiume.
BONDO.N'NE". ée , part. V. le verbe.
BUNDONNER , V. a. Mettre un bondon.
Chiuder: ; turare ; serrare ; stoppare ; intasare.
BONDONNIZRE, s. f. T. de lor.nejer.
dont ou se sert pour percer le trou où se
met le bondon. Succhiello.
BONORE'E . s. f. Oiieau de proie. V.
Buse.
BOND'JC, s. m. Plante d'Amérique, (;ui
croît de U hauteur d'un homme. Ses fouiIL'S
ont quel.iucfoii deux pieds de longueur. II
porte des baies dont on fait usage eu \\z-
decine , et en particulier d.ms les herni .
Planta Americana detta da' Botanici C. -
lancila.
eon'-:ìenR!. ou epinard sauvage.
s. m. i'I.Tiue ((ui est du ger.re appelle Patte
d'o'e. Air'pl ce , o spinace salvatico.
BONHEUR , s. m. Félicité, état heureux.
Felicità ^ pro.iperlt.tf ventura. —Prosperilo,
événement heureux, bonne fortune. liuoia
ventura. Bonheur passe méiite. Val pin un
oncia di fortuna che una lil'hra di. capere. —
Avoir le bonheur , f.içon do p;irler f.imiliére.
et dont on se sert par civilité , p:ir coni-
pliment. Depuis que je n'ai eu le bonheur
de vous voir. Da che non ho avt,to la son.,,
le fortuna dì vedervi , ec. — adv. Par bon-
heur , heureusenient. Fer sorte j per buona
sorte ; fortunatamente per b:ionj natura,
BONHOMIE, s. f. Bonté naturelle qui se
fait remarquer à l'extérieur et dans les ac-
tions les plus indifférentes, il est fam. D,th-
benai^ine ; bonarietà ; bonfà.
BON- HOMME , s. m. T. de Bonn. Bouil-
lon-blanc. V. — /. de Verrerie. V<:\x mur de
terre j?,lai>e soutenu par des douves , qui
sert .T fermer le four quand on y a mis I<t
pot. iinon uomo.
BONICHON , s. m. r. i' Verrerie. T-.oii
qui communiq.K" du four aux lunettes des
archeî il pots. Soceheeta def la fornace.
BONIFIE", tF, part. V. le verbe.
BONll- IE!( . V. a. Mettre en meilleur état.
Il ne se dit ^uèro que des terres. M'i,l:a-
rare; render in'i;liure.
bUNJOUU , 5, m. Miniere de saluer quel-
BON
ipAVin. K-voTuì
Storno ; adAso ; ta sa*
BUNllii, s. t. Pois-ion (le mer, qai fai:
la Eiierre aux ]joisson> vol iii>. t'esce marmo
chiesi nutre de' poei uiùati.
liUNiìJiUA, s. m. J. d'Iahyol. Pois-
son de insr qui remonte les rivières, li res-
semble au thon pir U torme aa corps , par
les nj^eoire» et par u queue. Sa maCAotrc
est année de dents redu.iiablei. Am,a de^ii
Alton , vaigairement taccia.
bONNÊ , s. I. Njti qu'on donne a La
go-VL-rnante d'un entant. L'aji,
BOiN.^liAU , s. m. ciouéc. V . T. de Mar.
bO;vN c.-L).'\iVl£, s. f. V. Ar.-ociie.
isOIvNc-OAAV-t.. s. f. Les lei d'étoffe
q,iun auaciie vsri !e chevet et virs le pied
Oui) lit , pour dCComps^ii-T le» grandi ri-
deaux, fend^igiii pendenti; cort'-isaasto.
tìU.Vi'J£.Mi:.N r , adv. A la bonne fol ,
simplement, naïvement, nua bi^f.ia i sinec-
ranznu ; natara.m:nte , scfiizttaneaie. — tam.
Piéciséinen: j et alors il ne s'e;nploie j.^inais
qu'avec la negative. On ne saurait Are Doii-
neinent ce que c'est. V . l'récisi.nen:.
iJUNMiT . s. m. far;;e la l'tiabiliemen;
qui s=-t a cotivrir U tête. B-rretta ; Joj^lj i
caif:lio; bertittir.o ; àcreu^ne i eujfia. ISon-
iiit Je te:n.ne. L'r.s;a j i-nyia. - t'rendre
le bja.iet; se f.iire recevoir^ Uocîeur. fni- •
dir U laurea dottorale ; farti addottorare.
E: don.ier le bonnet a queiq.un ; lai mettre
le bonnet de Uo;teur sur b ;é:e , dan» une
fonction publique. Addottorare. — Oplr.er
d.; jonna: ; se déclarer de i'avis d'un aut e ,
sa.i; l'appuyer c'aucune raison, et en ùtaii:
seulement son bonnet. Dir come il co.viy.u-
gnj. - On dit aus>i au l'r.lcU , qu'une chose
a passé a volés du bounit, pour dire, que
toui les avis onr été proiTtj.ts et unitormes.
A i-eiil voti ; di co,n:n:t.i consenso e S'adi-
mcnto. — lig. et fam. Avoir la tête près du
bonnet; éire prompt , colère , aisé a se ta-
cher Essere sii\\oso , co'.lirlca , faeiU ,
all'ira. — Mettre sor banner de tc^ivers, h^.
Entrer en méch i.-ite hu.Tieur. Fistiar: il hr ju-
do ; entrare , sattaie , andare in bestia — On
dit qu'un homme a pri* "■« chose sous sa. i
b.iiinst , po..r dire qu'il l'a invemée , inia-
g'-née, et qu'elle n'a point de fondement.
f.^!: se l' e cavata di ca^o. — Bonnets , l .
de Cordonn. Espèce de g:.iKuilîère qui laisse
L' i-;rret a découvert. tile\xa tromba. - Met-
tre la main au bonnet , oter^son bonne: ;
mettre la main au chapeau , ô:e- son c!u-
pe.iu par respect. Cavarsi IL cappeLo.
BONNtT.^DË, s. f. iiéïércnce. 11 ne se
fl'.: r|.ren plais.interie, libzrretiata ; caifel-
la:a; r:v'.ren-^a ; :nef,:no.
liONNET- A-pat iRE, s. m. T. de For-
tijlcation. Kij.e détachée , qui forme a la
te:e deux angios renrrans et trois saillans,
avec deux ijrai.ries branches , dont les ex-
trè;niîé5 vers la çorge vent en s'_aj>procliant
c jTinie en queue c'irondelle. ZJjf/'.'a tanaglia.
— boiinet-a-prètre , V. Fusain.
BONNET-CdiNOlS. s. m. T. de Zoo'.o.
Espèce de guenon qui paroit être une v.iriété
du ..h'ibrûuck. bp^\i: di Scimmia detta Hcr-
retta t'i.'Jcj--.
SO.'>;NtrDENEPTLNE,s.ra.r. J'Aiir.
nat. Espèce de Chamjii;noii de mer. Spt\ie
di funaio rtarino. V. Fongites.
BK'.iNlT DE TURQUIE, T. de isatis-
sier. Picce de pa'-issetie qui a la figure d'un
Turb:î.n. Pas^a a fo^^ia d'un Turoante.
BONNETÈ , ÉE, part. V- le verbe.
BONNETiiR , y. a. Rendre des respects
ei des devoirs ass'cus à ties personne* dont
c.n .1 'ociuin. Sb.rretearc ; cortejî^lare i far
rlve'en'Z-: , inchini.
BONNETERIE, s. f. L'.irt et le .Métier
de Bonnetier. L' arte del Jdcmttufo.
flONNETEUR, s. m. Filou , qui i force
de civilisés , tacile d'attirer les gens ^our
leur gi;n;r leur argent. Il es^ fara. Bir.do-
lone i h:cc.me : inariuoîc ; truj'jtore,
BONNE riER, s. m. Celui qui f.^it ou qui
Tend dss bonnets , des bas ou a., a stm-
B O R
bîiWes m-.rchandises. Birretajo.
ii.iS.sZl'îc. , s. f. r. de Fortific,;t;on.
Ouvrage composé ce (ieu.t faces qui t^rment
un angle saihant , avec im parafe t et une
palissade .Tu-devant. Sorta di ripago cosi detto.
— En r. de ivlaime. O.i donne le nom de
."ionnettes à de petites voiles dont on se
sert , lorsq.i'il y a peu de vent , pour allon-
ger les voiles, ou les m.dtip!ier. CoUellaccii
^"y^Tii-VOGLIE , s. m. Mot Italien. Il
se tilt de celui qui se loue pour r..mer sur
une galere , et qu'oui appelle conrnunémênt
.M..r;nier de rame, iluonavot-iia ; sateono vo-
loiuano. — Il s'emploie adv. rfan> cette phra-
se , de bonne-vo^lie , qui sigiime de bonne
volonté. L)i baona volita; di bito.t animo.
KO,V-J JVKIEK, s. m. T. de Copm. Sotte
de ni h.anc. H<:fe di baoïa qualità.
BO\SfOl.\, s. m. ^.ilut sur la nn du iour
et dans la nuit. Buona sera ', buona notte.
BO.S' 1 1, s. f. Qu..k:é de ce qui est bon ,
ce qii lait qu'une chose est bonne dans son
genre, JJontà; e:cetUn{a. — î'uis particul'é-
remen: ; q^ialiié morale , qui ^>orte a faire
du bien, bontà; ben-piita ; lioea^tà^ dol-
ce-^a , ,vnoreioU-^\a. — Ce <iui se l<it par pure
ho.iiièteté , par pure civilité, liontà ; corte.'
sia ; piacevoUiia. Voui aurez la bonté , e:c.
At-rtte la bonza ; vi co.iìpi.ic:rete ; si compia-
cerà di , ec. - Simulicité , et trop grande
ÌAZ\\\ià. Semplicità; bontà; bonarietà; scem-
piajsine. — Bonté , en parlant de Dieu , est
un des attributs divins ; et c'est dans cette
acce irion qu'on dit, la btJiitc inlinie de Dieu.
Eor.tà infiiura di Dio.
iSOSLd, s. m. Nom d'an Prêtre Chinois
ou Japanois. Bon^o.
BOOPt , s. m. r. d'Uhtyol. Poisson de
.mer du Brésil qui ressemble au ^ thon d'Es-
pagne. Pesce dil Brasile, chi si rasomiglia
BJOT, s. m. r. de Marine. Nom qu'on
donne en fiandre et dans la mer Baltique;
a une chaloupe. Boot.
BQJfEj, s. m.T.d'Astron. Le bouvier,
constellation voisine du p(!.lc Arctique. /Joute.
BOQUETEAU , s. m. T. d'eaux et jo-
r:ts. Petit bois , ou petit bouquet de bois.
Soschitto.
OQJILLON, s. m. V. Bûcheron.
BOiiAX , s. m. Sel très-propre à faciliter
la fonte des métaux. Crisocntia; borace.
EOii.'ÎURYG.ME ou S0KÌ30RIÌME, s. m.
Vent qui se tait entendre dans les intestins
qui Ci: un symptôme d'indigestion. Cor^O'
glio ; i,orjOiiUo ; sor^ugliamento.
BO.-\D, s. m. L'extrêtnité d'une chose ; ce
qui termine une chose par q.:*lque endroit,
et princisalcment par sa largeur. £a(rini;(i ;
orlo ; lembo ; mjrc.i; margine ; orliccio. — On
le dit poétiquement au pluriel , des régions
environnées d'eau. Le spiagge. — Lorsqu'on
dit , A bord , sans rien ajouter , on entend
toujours parler du bord d'une rivière, ou de
h mer. liipa ; riva ; sponda. Si c'est de la
mer, on dit aussi i'iio; spiaggia. - Avoir
l'ame sur le bord des lèvres , c'est être mo-
ribond, yfv.r la bocca sulla l>ara ; essere col
capo nella {osta. - On a:ipe'.le Rougc-bord,
un verre de vin plein j.isqu'au bord. — Bord,
se dit aussi de tout ce qui s'eiend vers les
extrémités de certaines choses. Orlo ; lab-
bro. Dans ce sens , on appelle les bords d'un
I iJat , tout ce qui est de;>uis^ l.i p.inie con--
icave d'un piar jusqu'à l'extrêm'té. Gli orli
d'un p'iiuto. Les bjtds d'un chapeau, tout
ce ciui excède la forme d'un chapeau, ie
, punte. — Bord , se dit aussi d'une espèce
j de ruban ou galon , dont on borde certantes
I parties de l'habillement. Orlo ; fettuccia ;
■ mirLtio ; ballano. - T. de Mar. Vaisseau
lie liau^-bord; un ntivire, un vaisseau. Nave,
Ì vascello d'aito bordo. — Courir le bon bord.
En p..rlant des Corsaires. V. pirater. - On
I le dit aussi fig. des gens débauc'tié;. t>or-
j dettare ; fuiian:tgtire. — Bord a bord , pris
■| adv. se dit òsi liqueurs , lorsqu'elles rera-
I plisseat la capacité de ce qiii les coaùuit.
B O R /oj
Tino aie orlo,
BGHDAGE , s. m. Revêtement de plan-
ches , qui oavTî le bord du vaisseiiii par
dehors, i'ascîame tstcrno ; quelques uns di-
ient , BordatuiJ,
JiORUAV, s. m. 7". de Comn. Petite étoffe
ou tissu étroit qui se tabrique en quelques
Itcux dï rii^ypte , sur-tout au Caire, à
D^:niette , et à Alexcr.drie. Buidaco.
BORO AVER , V. a. T. de Mar. Courir des
bordées, cVst-à-dirc, gouverner alternati-
vement d'un côté et d'un autre , lorsque le
venr ne permet pôS de porter a route*
Quelques uns disent Bcrdeger. Bordeggiarci
star sulle. volte.
BORDE, s. m. G^lon d'or, d'argent, cii
de soie, qui sere à border ries habits, des
meubles, etc. Nastro , trina ; mcrUttu d'oro ,
d'a'^entOf di seta ^ ec,
^ KO RD£ , ÉE , part. V . le verbe. - T. de
8/ason. ic dit des croix , des bandes, des
gouf^nons, et autres choses qui ont des bords
de d:itéreni émaux, tìcrddto.
BkjR D£'Ê , s. t. La f.éch^r{;e de tous les
canoiiS rangés d'un des côtés du vaissciAi,
fiancata ; boriata. — Le chemin, la route
que fait un vaisseau qvii est obligé de louvoyer,
et d' dV.er îan'ôt sur un côté , tantôt sur l'au-
tre , t3 our acriver en quc'que endroit. Oucl
c.i:!imin.°. cke ta vna navi nel bordeggiare*
bOKDEGHt^ , r. de Mar, V. Bordayer.
BOKDiL , s. m. Lieu où les femmes pu-
bliques se prostituent. C'est un terme mal-
ho.îiicte , e: cui ne se dit point en bonne
î compagnie. Bordt.'lo ; postribolo ; chiasmo;
bacano ; infunare j yorcile.
iiOUDELlEUE, s. f. Poisson des Lacs du
ger.re des carpes , fort sembi..bîe à la brè-
me , et sînii nom.-né, parce qu'il côtoie fe
riv..ge. Scarpe ; scarpct:.rcc:a.
BORDEMtNT, s. m. T, de Peintre en
cmalt. Il se dit de la manière d^employer les
émAux cLirs en les couchant à pl.it. L* arte
di adoperare fr^'i s.-tjjÌù In piana pittura,
BOKDER, v.a.Gjr:iirl'exTêm!-é rie quel-
que chose , cunime d'une jupe , d\:n msn-
Leuu , etc. en y cousant un ruhan, un ^r.lon,
un mjrceau d'é'yiVe , etc. Orlare ; circon^
dare; /restare, — Il se dit aussi de ce qui
s*étend le long de certaines choses , et qui
y sere com:ue c« bord. Cìngere; circondare^
attorniare. Une grande allée d'arbres borde
\.i rivière. Aiheri altissimi adombrano le spon-
de dei fiume. — En V, de Mar. Border ua
vaiiseitu; venir âri.bord?ge. Abbordare. — Il
\ sic^nifie ausali ccuvrir de bordûgc les :nembre>
d'un vai-iseûVi. Uordarc ', fasciare ; rivestir una. .
nave. — B-^rder une voile , c'est l'étendre et
l'arrêter por le bjs , pour qu'elle retienne le
vent. Fermare la vela nelle bugre. — lì^rder
une écoute , Tartimon , etc. c'est hàler uua
écoute , i'arìimon , etc. jusqu'^ ce que l'é-
coute , liarîimon ou autre, to'.iche ju..q;i'â
uii corir-in point qu^ la rnsncLuvre le deman-
de. Caii-.re.
BORDEREAU, s. m. Mémoire des espèces
diverses qui composent une certaine somme.
BORDIEPv, ad}, m. T. de Mar. On nomme
vaiijeau bordier , celui qui a un côté plus
fori que l'autre. Aggiunto di vasceUo y che ha.
un bórdo o fianco p-à forte deir altro.
BOia»ï'->UE, s- m. T. de l'êche. Rspnce
retranché avec des claies sur le bord de la
mer, pour prendre du poisson. Canrajo o
chiusa , chi sì fa in riva ai mare , per pren~
der pisce.
BORDOYER , v. a. T. de Peinture en
email. Emp'oyer les émaux clairs en les
couchint à plat , bordés du même métal sur
lesque's on les applique. Orlare lo smalto.
EORDUllE, sust. f. Ce qui borde aaeUjua
chose ec lui sert dWnemerr. Gr'o ; cornice',
fr:r:o. — T. d*Archie..VTC^[cn relief rond
ou ovale, le plus souvent raiflé de sculptu-
re, qui renferme quelque tableau, bas-relief
ou panneau de compartimenr. Cornice. — Bor-
dure (l'an parterre ; les plante -bandes qur
eutouteiu u;i parterre. Cassiuc intornu iruorno-
IO +
B O s
a* quairetti o ajuoU, — T. do Elason. Bri-
sure qui entoure i'ccu , et (|r.i est toujoari
ciilT.;renic de Icin.iil de l'écu. JiorJrra. — Bor-
€Ìi:re , T. de hl.ir. L.i Urucur des voiles pir
€11 bas , prise d'uii point d'ccuuic à l'autre.
Fontlu,.o pi^di .ù//.i velu.
BORUAL , ALE, jdj. Qui est du côté de
fjord. UmiciiU; setieniriciiale ; ,:^ .llor.aie.
BOREA.SMii.S , s. f. pi. T. dilist. anc.
F«tes de Boriie à Atliinos. Bortawû , a tu
feste di Borei:.
BORE'E , 5. m. Vent septentrwnal, b:se,
Vt-nt du Nord. Durea't ajuilone; tramontana i
greco ; rova/ù. .
BORGNE, a<;i. de t. g. et c|iiî',quefois
subst. Celui ou celle a qui il manque uii œil.
Cieco d* lin occhio; monocolo. ~ Se dit fif;.
de diverses thosos. Ainsi on dit d'une mai-
son fort soirbre , fort c bscure , que c'est
une maison bot'îne. Ca^a oscwa , che ha
foco lume. — Iauu méc!wn: périt cabiiret,
que c'est \m c.'ibaret borgne. BcttoUt \ oste-
ria da mal t^myo. - D'un méchant conte,
mal fait , que c'est un conte bor^îne. Foie ;
r.icconti dl vicchicrclla , di buona donna.
— On dit d'un compte qui n'est pas clair ,
que c'est un compte borgne. Conto imbro-
gliato , il'lruidj.
BORGNK'ì^iE , s. f. T. bas et iniurieux,
<jui se dit d'une f-imine ou d'une fiile borgne.
Cicca da un occhio.
BORNAGF. , s. m. T. de P.ilais. L'action
de pl.mter des bernes dans une tertre. ler-
ynira^rone de' c^n-yi; il porre i limiti.
BORNE, s. f. l'icrre ou autre rn-,:rque qui
sert à séparer un c'namp d'.ivec un autre.
Lim'te; termine; pietra o altro che spartisce
i camyi. — Au pluriel; pierres qu'onrrietii
côté des portes , ou le long des murailles ,
pour empêcher qu'elles ne soient endomma-
gées par les carrosses et par Ic-s autres voi-
tures. Pilastrino. — Tout ce qu: sert .i sé-
parer un Et.-it , une Province d'une autre.
Limiti ; confini ; fin'. — Tout ce qui est
regjrdé comme les limites de chaque chose.
Ainsi on dit , i:a>icr les bor;;es de son pou-
voir , de S2 juriidiction. Vass.tr i limiti ;
oltreyaisar i confini.
BORNE', ÉE, part. V. !e verbe. - On dit
<lu'une maison a une vue bo:nce, quand la
vue est de peu d'étendue. Ca-^a che non ha
bella rista.
BORNER , v. a, Mefre ùts. bornes. Pcrre
i limiti , i termini. — Limiter, resserrer dans
ïuio certaine ctcndue, d.ins un certain espace.
Ttrmir.arc y tr.nitaie; Circo:ii".e ; restri^rerc ;
riserrate; circonsciivire. — Dons cette accep-
ption , se dit ;'.us',i des per'-t.nnv's , par rap-
port à leurs maisons et à Iturs h.critr.eçi.
Imycdir la rista, — On dit, qu'un cbjn
borne agréabI:-Tr.?rt l.i vue , iiour dire , qu'il
la i.rmine açréiblement. 'Icrmir.ar ta rista.
— fig. r.i'jdvrer, V. - U est aussi toc. Se
iixer , se r^'uler. V.
BORNOVR' , ÉE , part. V. le verbe.
BORNOYEK . v. a. Regarder d'un seid œil
wne surTace, pour juger de son alignement.
Sbiecare.
BORNOYEU.^, i.m. Jr;i>oux. Celui qui
vise d'un œil , pour voir si u.ne chose est
droite et de niveau. Colui che yrende la mi-
jra; lircllatore.
BOROZAIL, s. m. Maladie qui provient
«l'un usai;e immodéré des femmes , qui^ est
particulière aux Africains , et qtn est dilTé-
rcnte de la votole. Syt^ic di morbo venereo
l'articolare d nii AS^iicani.
liOivROW , s. in. T. d'Hist. nat. Nom
«l'un arbre des Indes, et d'iin poisson das
IVjoliiCiues. ^Ibrro , e yesce Indiani.
BORTINGLE , s. f. T. de «/Vwi.F.spèce
ie plat-bord qui sert de hausse au bord <!u
biiîeau , lorstiue la charge lui fait prendre
trop d'eau. Lisni da rlal\ar la syoïula delta
barca.
BOSAN , s. m. nreuvs^e fait avec du
millet bouilli d.-i-.s l'e;u , dont on fait Rr, nd
usage en Tuniuie. 5ft;i; di birandi Jalla
B O S
BOSEL . s. m. T. d'Architect. \fémbr«
rond, qui est la base des colonnes. V. Tore,
astraj;,ue.
BOSPHORE , s. m. Espace de mer entre
doux terres , qui sert de communication à
deux mers. Borforo ; stictto di mare.
BOSOUET , s. m. l'etitbois, petite touffe
de bois, lioschetio.
BOSSAGE, s. m. T. d'Archit. Se dit de
toute pierre saillante .laissée exprès pour y
tailler quelque ouvrage de sculpture. Bo^jo ;
bo\ie.
bOSSE, s. t. Grosseur extraordinaire au
dos ou a l'estom.ic , qui vient de mauvaise
ccnt'oriniition. Cobba ; seri^no. — Il se dit
aussi de certaines grosseur, q.ie quelques «mi-
maux , comme Chameaux, Dromadaires, et
quelques Taureaux sauvages ont naturelle-
mont sur le dos. Gobba. - Une entîure ou
élevure qui vient de conttision. Tumore ;
enfiatura ; bona ; enfiato. Bosse au front.
licrnoccolo ; Curao ; cornetto. — Une éléva-
tion dans toute superiicle qui devroit ctre
place et unie. liiaito. Terrcin i !'-in de bos-
ses. Terreno a montictlli , disti£iiùle. Vais-
selle qui a des bosses. Vasc!!ar::e acciaccato,
- T. de Sculpt. Relitf d'une ligure. Ues
figures relevées en bosse, de demi-bosse.
Oycre 1 figure di basso rilievo. Et on appelle
ouvrat^es de ronde bosse , les ouvrages de
plein "relief. Oyeia , immagine di rilievo ;
ornato d' architettura. — Bosse dans un Jeu
de l-a:ime ; l'endroit de la murnille du côté
du dedans, qui renvoie [a balle par bricole.
Muro del rimando. — T. de Vénerie. La
première poussée d'un cerf qui a mis bas.
La prima testa , U yrlme corna d'un cervo ^
clic muda. — Trav.iiller d'ajirèsla bosse, T.
dj Peint. Se dit d'un élève ou d'un mai:re
qui copie d'après une figure de relief suit
en marbre , suit en plâtre. Ritrarre dal ma-
d:llo. — T. de Mar. Bouteille de verre fort
mince , remplie de quatre ou cinq livres de
poiulre , aucou do laquelle , après qu'on l'a
bien bouchée , on met t|u.itre on cinq mè-
ches qui pendent en bas. Boccia da fuoco.
— Bosses , T. de Mar, Bout de corde d'une
m'édioi.re longue^ir , aypnt à leurs extrémités
des noeuds appelles Culs-de-ports doubles.
I.'usïge des bosses est de rejoindre une
manœuvre rompue. £o\ja. — Bosse du bos-
soir. La manoeuvre qui sert à tirer l'ancre
hors de l'eau pour l'amener au bossoir.
Hci-^a dl srua di cappone. - Bosses de Cha-
lcu|je ou de Canot. Les cordes dont on se
sert pour les amarrer. Sartiame di capo sot-
tile per il servigio dello schijfo. — Bosse ,
'l , ile^ l'crrcrie. La l'orme que l'ouvrier ,
appelle iiossier, donne àia matière vitrifiée
en l'allongeant, tov.rn.int sur le marbre, etc.
pour la taire devenir un plat de verre à
vitre. Li-.ata cl-c si riduce in lastra di varo.
BOSSELAGE, s. m. Travail en bosse. I!
ne se dit guère que du travail en bosse sur de-
là vaisselle. . /..jvoro d'incaro.
B( )SSELE , ÉF. , pnrt. V. son verbe - En
Agriculture , il se dit de certaines feuil-
les qui ont des éminences à grii'des mail-
les , et creuses en dessous. Bernoccoluto ;
ricciuto.
BOSSELER , V. a. Travailler en bosse sur
d'î la v.iissclle, sur de l'argenterie. Lavorar
" BO'SSÈLURE , s. f. T. de BoMn. Ciselure
naturelle qu'on voit sur conjines feuilles de
plaii'es. Stmrlatara ; dentdio.
BOSSKMAN , s. m. T. de Mar. S-cond
Contre-Maître dans un vaisseau. Il es; par-
ticulièrement clf.rgé du soin des c. bics , des
.lucres, des bouées, etc. Bostnan.
liOSShR et délijiscr un cable , r. de Mar.
jXriarrer et dém.irrer la bosse qui saisit le
table lorsque l'ancre est à la mer. Abbonare
e st'L-1-jare una gomena.
BOnSF.TTE , s. f. Ornement attaché aux
drtv.x côtés du mors du cheval , et fait en
bosse. Burchi.i.
BpS'.EORS ou BOSSOIRS , s. m. pi.
r, ri Mm. DuiUi p>jiiues ou piwti ùe bsjis
BOT
mise! en saillie à l'avant du vaisseau au-des-
sus de l'éperon pour soutenir l'ancre , et la
tenir prête à mouiller. Crue dicappt^ne j sos-
tegni dell' ancora.
BOS^IER , s. m. r. de Verrerie. Le Gen-
til-homme qui est occupé à former l.i bosse.
Maestro che riduce la levata in lastra.
BOVSON , V. liouqe.
BOSSU , UE , ad), et subst. Qui a une
bosse au dos ou à l'estomac. Gobbo; scri-
r.nuto. — Se dit aussi d'un terrein où il y a
beaucoup de petites inégalités. Disusuale \
pieno di nioi:icelU. - T'. i'Astron. Ou s'en
sert pour désigner la partie éclairée de la
lune , lorsqu'elle passe du premier quartier
au plein , et du plein au dernier quartier.
Gibboso. — En r. d'Omiiot. Espèce d'oi-
seau qu'on nomme aussi l'oiseau blanc. Com-
battente Indiano nominalo in frauda ruccella
biancj ^ e più comunemente il gobbo.
BOSSUi:', ÉE , part. V. son verbe.
BOS<UEL, V-Bosud.
BOSSUEi<, v. a. Faire des bosses. Une
se dit qu'en parlant des bosses qu'on fci' ï la
vaisselle en la laissant tomber , ou de quelque
autre mrnière. Acciaccare ; far qualche bo\ia
BOSTANGI , s. m. Mot Turc. Jardinier.
Bcstangi ^o sia giardiniere, — Uostanpi-baclii ,
Intendant des Jatdins du Grand- S'eiçncur.
Les Traducteurs disent en Italien. Bouauji-
BOSTilYÇMITE , s. f. r. d'Hist, r.at.
Pierre figurée qui ressemble à l.-i chevelure
d'une femme. Sorta di pietra detta Bostn-
chite.
BOSUEL, s. m. Nom de b seule Tulipe
qui ait de l'odeur. Tulipano odoroso.
B(,)r, adj. qui n'a point de féminin , et
qui na d'usage que dans cette phrase fam.
!'ied-oot, qui se dit d'un pied contrefait. Pie
storto, distorto, stravolto.
BOT, s. m. T. de Mar. C'est un cert.-.in
pros br.teau Flamand , ou une espèce de petite
llûte. Botto Olandese.
BOTAL, adi. m. T.d'.4nat. Le trou bo-
t.d , Ouverture par laquelle le sang circula
dans le ta-us. Meato ovale.
BOTANIQUE, s. f. Science qui traite des
Plan'cs et ds 'curs propriétés Votanica.
BOTAiVlSTE, s. m. Celui qui s'applique
à la Botanique.. Horanico ; semptic'sta.
.BOTANOMANÇIE', s. LGi- Vocec. Di-
vination qui se faisoit parle moyen f\ci l'Iantes
et des arhrisse.-ux. Hotanomanxia.
BOTANOPHUE, s. m. NenUgisme de
Rousseau. Amateur de la Botanique. On
peut également dire en Italien, Botanofilo;
amatore , o professor di buîanica.
BCUHRION , s. m. r Je Chlr. Espèce
d'ulcère creux drns la cornée. Piccol ulcere
e profondo nella cornea detto botrio.
BOTICHE, s. m.V.iisseau du Chili n>>ur
mettre le vin. Il contient trente-deux (.intes
de Paris. Botticinn in uso nel Chi'i.
BOTRES , ad). T. de Draperie. Nom qu'on
donne .aux forces qiii sont peu tranchantes.
Stracche.
BOTRYS , s. m. Plante qui croit en fopne
d'arbrisseau et qui est une espèce de patte-
d'Oie. Sa semence a une odeur forte et aro-,
matique. On l'emploie dans les maladies hys-
tériques. Botri.
BOTRY TF. . s. m. T. d'f/i't. nat. Espèce
de cadmie bû'ée , qui ressemble à une sr.ippe
de raisin. Botrite.
BOTTE , s. f. F.:Ì5ceau , assemW.ige de
plusieurs choses de même n.iture , liées »'n-
semWc. MiT^jo j fastello; fascetta, f.iscciti:^.
— Botte de soie ; l'assemblase de plusici rj
échevaux de soie liés ensemble. Più matas.t
di seta legate insieme. — fam. Grande qirn-
tité de plusieurs choses. Fascio ; fastello ;
ma\\o ; ma{^occliio. — T. do Chasse. La
lon!;e avec lamielle on mene le limier au bois.
Gai^aglio. — T. de d'Escrime. Cou|i que l'on
porte avec pu fleuret , ou avec uii'^ é|)éc . .i
celui C(>;i*re epti on se bat. Botta. Chaus'uiu
ds citir,' qui cn-''crnie le pieil) la jambe , ^c
une
B O U
une partie ii 1j cimse , et qu'on met pour
monter à chevjl. SdvaU. Etre en bottes.
Ets:ri s-iy^'.àta. — En parlant de; c.rroises;
ce qui sert tic r.iarche-picd pour monter en
voitjre. Pidan.i. - Bottes , se dit aussi au
pluriel , de h terre qui s',itt.'.chs aux soviliers
gtund on marcii; dans u;it:.*rrein gras. Fa::-
f j , terra c'a', s'altacca allt sc.:r;-c.
BOrrE, ÉE. part. V. le vcroe.
E>Ori'Ei,.\GE , s. m. Action de lier en
botteç. U t'^rfistcui di fi-.no , paglU , ic.
BO TTELE' , ÉE , part. V. le v-rbî.
BOrrtLER , V. a. Lier en bottes. Àfa-
stilUre; fir justcl'.o ; itj'iiciart:.
BOTTELEUR , s. m. Celui qui fait des
bottes (le foin , d; paille , etc. C^lal che
aj'dsttila.
tiorrER, V. a. Faire des bottes. F<tre,
stivali. — Mettre les bottes à quelqu un. 5n'-
viLir.'. — V. r. Mettre les b.)ttes soi-même.
Stijilirsi ; mettcni -jli stivjH. -Se dit auisi
di ce.u qui en mircnant dans un terrein ttras ,
amassent be.i.icojp de terre autour de_ leurs
pieds. Empirsi U sarfc di fango , ài terra
far.^às-i.
BOrriEil, s. m. Cordonnier qui fait des
bottes. CiiroUjo srivalcjo.
B J TTLVE , s. f. Dimin.i;i.f. Petite botte
d'un cuir fort mince. st.vaUuo,
JOU.'VR'J, s. m. Gros m.jteau qui étoit
ancie.inement;» l'usr.je des Monoyears. Gros-
sa martello chi tiiavasi ait.camente per jar il
eJlio a'U inile!:.
BOUDAK, ts. m. T. de ZoolosU- Bob;-
que. V.
BOUHIE , s. f. T. d'Orn'ihol. Oiseau aqiia-
tiqjo de l'Amérique, UccetLj ac]uatico dell*
Amêr'ca.
BOUC , s. m. Animnl i cornes , qui est le
inàle delà chèvre. Becco:, cavrone ; capro
cinifo, — T. de Comm. Une peau 'le bouc
pleine de vin ou d'huile. Otre. — Barhe de
bouc. La barbe d'un homme, lorsqu'il n'en
j q.ie S0U1 le m^nt.'vn. Hirbetta', barbetùr.a,
Bjuc sauvi'e. iV. Bouq.ietin.
BOUC.\GE , s. m. Plante onibellifére
q.î'on lappeKe .Tlissi bo.iqustiiie ; pim^reiiel-
le , sexifra^e blaa:he. Ses sem-^n-cs et ses
-racines sont apéritives , vulnéraires , et on
leur attribue la vertu di briser la pierre des
reins et de la vessie. Pimpinella sasslfragia.
BOUCAN , s. m. Le lieu où les sauvages
font fumer leur viandes. On appelle aussi
de même le gril de bois , sur lequel ils les
font fumer et sécher, ^ael luogj dov: l sai-
v2t'ci fiff't'n^tnj U carni , e la gratella di
Usno di e A si servono perafamarle e seccarle.
— Lieu di deb luche. C'e.t im terme bas et
peu hor.nète. P^stròolo ; ;• ,riMo ; lupanare ;
t-tj.ìo ; heltola. T. de March ,nds de buis.
B.iche rompue par vétusté, Pe^a di Ic^no
JTacido o tarlato. ,
BOUC\NÉ , ÉE , part. V. le verbe.
B0UCANG;<. v. a. Faire cuire des vian-
des h U manière des sau/açes de l'Amérique.
Aifamare e sxcar le carni alla maniera de'
salvataci. — Boucaner des cuirs , c'est 'es
prep.arer à la maiiière des sauvages. Cur.c'ar
il cajame aVa mandera de* salvatici. — v. n.
A'ier i la chaise desbteofi sauvages , ou au-
tres bètes , pour en av ) T les cuirs. Andar a
cacca W buoi saL'atid. - lllch. Terme bas
du style comitjue et satiritiue , qui se dit de
ceux qai fréquentent les lieux de déb luche,
Boridiare ; puttane^siar: : andar a donne.
BOUCANItR . 's. m. Celui qui va a la
chasse des bœufs sauvages. Cacciatore di buoi
salv Itici.
BOUCARDE, s. f. T.dcConchyl Co-
quijle bivalve appellée cœur de bœuf. Cu:r
B'JUCARO , s. m. Espèce de terre sits'I-
Ise , rounèâtre , q.ii vient d'Espagne , où elle
s'appelle Baucaroî. On en fait dld'érens va-
ses. Bucchero.
BOUCASiLV , s. f. Etoffe de coton,
dont ont fait des doubleures. Sona di bam-
'iu'uCASSINÉ, ÉE, adi. T. de Cem
Dici. Franfois-Jralien,
B 0 U
Il n'est tî'ma^e qu'en cette phrase : Toi'e
ijoacassince , ou torio bouccassine , c'ost*à-
diro , prc;i.îr£3 à ia façon dj bouoasiin. vVj-
;:iunco chi si dà a certa tzLi dl bamhcglna.
130UCAUT , s. m. Moyen tonneau , qui
sert à rciitermer diverses marchandises. iWt;^-
bot[c\ ricevili butte.
BOUCHAGE , s. in. T. dégrossis forges,
C:;rt?.i;i2 q.untité de terre détrempée et iio-
1 dont on se sert pour iermer la coulée.
Pastor,: Ai t:rri,
BOUCHANT . s. m. T. de AUr. Lors-
que ce mot est joint avec fl.-Live, il sigi.irie
■'endroit, où le tleuve se décharge d^ns U
mer. Si c'est avec le mat baie ou port c*est
l'entrée. 1 1: beccatura.
BpUGHARDE . s, f. T. de sculpt. Qu'il
de ter , de bon acier par le bas , et h.it en
plusieurs pointes de diamant , fortes etpoin-
tUJS. f/,-J./ilJ.
BOUCHE, s. f. Cette panie du visage de
Ih.imnie, \av uà sort I.t voix, et par où se
reçoi/ent les alim?ns. Bjccj. - On dit fig.
■3u'une personne n'o'..e ouvrr la bouche , pour
dire , qu'elle n'oie p..rlv^r. No^ ardisce aprir
bt-cca. — Fermer la bouche à quelqu'un ; le
faire taire. Chiuder la bocca ad un') ; romper-
gii U paro/e in bocca. — On dit d'jn homme
qui s'ostfait une habitude de dire co:ninuel-
lement de certaines paroles , q^ùl les a, à
tout moment à la bouche, E>j'i njn ha mai
altro in bjcca\ ha sempre in aoc:j. = Dire
quelque chose de bouche ; k dire de vive
voix. Di vii 9. voce. — On dit d'un vassal,
qu*iJ ne doit a, sun Seigneur que la bouche
et la main , pour dire , qu'il ne doit point
de relief , et qu'il ne doit q-rhoRîma^e et
service. Onore e rispetto^ — Bouche , se dît
aussi par rauport à l'orfçane du goàt. Ainsi on
dit , traiter quelqu'un à bouche q le veux-tu,
lui faire faire très-bonne chjre. far traila^
mrnfo ad al: mo a bocca che vuot ; trattar
lautamente , sjnisicartente. — Lorsqu'on parle
di quelque chose à manger, et qu« U m li-
nière dont on en parle , excite une espèce
d'envie et de désir dans ceux qui écoutent ,
on dit , que Teaa en vient À !a bouche^ que
cela fait venir l'eau à la bouch;. La même
chose_ se dit fif;. de rout ce qui est agréable
et qui donne quelque idée de plaiiJr. Avere ^
OH venire i'acjuolina in bocca , ou alla boc-
ca, - Prendre sur sa bouche; épargner s'ur la
dépense de sa nourriture. Rispar-.Kiarsi dalla
hocca i far risparmio net mangiare. — pop.
Ktre sur sa bouche. ; être suivra sa bouche;
è:re gouri-Rand. V. ce mjt. — On appelle
chez le Roi, vin de la bouche . le vin desti-
né pour la oersonne du /^oi. Vino della re^ia
mensa. — La bouche ; le lieu oà l'on apprête
à manger pour le Roi. Salo.ie dove s*hnhan-
dlsce la riAl minsa. - OtHciers de ia bou-
che ; les Omciers q.u servi^.u , soit -i la cui-
sine du Roi , soit au Gubeler. U/T^iiall di
bécca — Bouche , se dit aussi des personnes
mé-.ne , par rapport à la uo:irriture. Bocca;
persona. — Bouche ie dit au^si en parlant des
chevaux , et de quelques autres bêtes de som-
me et de voiture. Bocca. — On dit , qu'un
cheval est fort en bouche , qu'd n'a i>oint
de bouche ; qu'd n'obéit point au morì. Ca-
va'lù shoccato ^ duro di hocca. Bouche assu-
rée. Becca soff'trcnti. Bouclie franche. Bocc,
fnsca. Bouche sensible. Bocca gentile e deli-
c.ita. —En ;):irl3nt d'une nii^ce d'artillerie,
c'est l'ouverture par où le bjti'et sort du ca-
nrin. Bocca; imh .ccat^ra. — ha ■^\' Embou-
chures par où de grands tlauvos se déchar-
i;ent dans U mer. Bocche; imboccature de*
fumi. - Bouche du four , l'ouverture par
où l'on enfourne le pain. Abboccatoio ;
BOUCHÉ, ÉE, nart. V. le verbe - fi-.
Esyr:t bouche , se dit d'un homme qui a l'ia-
t:;i''?;ence durs. Indegne ottuso.
BO'JCHE'E , s. f. Petit morceau de quel-
aue chose à manger. Boccone ; morsello \
BOUCHER, V. a. Fermer une ouverture.
r tirare , chiudere , serran ^ itofpjrc i iacasAre*
B o u roç
-- Bouclier le passag-e , boucher les chemins ,
bouclier les av.nues ; em .èclier q..'on y puis-
se passer. Chiudere il pasto , il y.irco. - En
pariant d'un bâtiment qui est au-devant d'un
autre , on dit q.'.'r. e.i bjuche la vue. Impe-
disce la vista, — fig. Se boucher Us yeux ;
ne vouloir point voir. Chiuder gli uccki per
non vedere; bend-irsegli. - Se bouch.-r les
oreilles: ne vouIot nonit enteiidrt;. turarsi
le orecchie. - T. de Blason. On dit que des
chevrons bouchent sur des burclles , po-ir
dire, qu'ils passent dans l'écu sur des burcl-
les. Attraversare.
BOUCHER , s. m. Celui qui tue de-.
bœufs , des moutons , ec. et qui les vend
ensuite en détail. Beccaio ; macellaio ; bue
^■'fr£._— On dir ftg, d'ufl homme cru-ïl et san-
guinaire, que c'est un vrai boucher, V. Cruel,
saiKtuiriaire.
BJUCHE.IE, s. f. La femme d'un Bou-
cher. Becciia ; la moglie dd miccllaio.
BOUCritiRlE, s. f. Le lieu oJ l'on tue,
et où l'on vend publiquement la viande du
gros et du mn.l bétail. Macellai becchetta.
- iig. fuene , massacre , carnage. Uccisio-
ne; macello; tajliammto; strage; stra[io i
aitbattimento ; sterminio,
BOUCHEr , s. m. Espèce d'hypocras
fait d'eau , de sucre et de canelle. Sortit
di bcvenda composta d*acqua , cuccherò e can-.
BOUCHETL'RE, s. f. T. de Co-atume.
Tout ce qui sert de clôture à un champ,
:o ucé, une terre l.ab.iurable , ou tous ali-
tar. h,-r'tages , à l'effet d'empêcher les
bè-:s d'y entrer. Chiudenda ; chiusa ; ri-
^"bÒ JCHIN , s. m. r. Je Mar. Le large du
vaisseau de dehors en dehors. C'est la partie
la plus Iari;e du corps d'un vaisseau, Lar-
° hOUClìOik, s.m.T.;/cBo,//jn».Grant!«
plaque de fer avec unepoignée au milieu pouc
boucher le four. Cht.umo.
iiOUCHON , s. m. Ce qui sert à boucher
une bouteille, ou queiqu'autre vase de même
nature. Turacciolo ; \affo, — Bouchon do
paille, bouchon de foin; une poignée de
paille , ou de loin tortille. Strofinaccio ; tiro-
jinacciolo. — \Ji\ beuchon de linse. Mettre
du Iinse en un bouchon ; le chi.'foner , et
le mettre tout en un tas. Farne un cencio ,
comi un cencio. - Rameau de verdure, ou
de quelqj'autre chose semblable , qu'on atta»
che à une maison . pour 'aire connaître qu'on
y vend du vin. Frasca, — prov. A bon vin ,'
il ne faut point de bouchon , po:ir dire ,
nue les bonnes choses n'ont pas besoin d'af-
fiches^ pour être recherchées. Al buon v'no
non bisogna frasca, — Bouchon, terme fin.
dont en se sert en caressant les enfans. Ca-
rino ; bombo, - T. de Jardin. Nom qa'oti
donne i ces paquets de toile filée ou formée
par les chenilles, qu'on apperçoit àl'e.\irè-
mité des arbre; et des arbrisseaux , sur-tout,
en hiver , quand il n'y a plus de feui''es,
et dans lestiuelles ces insectes se consci vene
pendant cette saison. Nidio de' bruchi.— T.
de Manège, Tortillon de paille ou de foin,
3a'on fait sur le champ , pour frotter le co"-;;5
'un chev,-:l , sur-tout quand il a i.h.iud, T^r-
toro di pajlia, — T, de Comm. Nom que l'on
donne i des paquets de laine d'An.-jleterre , et
qji leur vient de la manière dont ils sontcun-
tou-nii. Pallottole di lana i-. beccoli.
BO'JCHOMNE', ÉE, p?rf. V. le ve-je,
BO'JC.DSNEil, V. a. .'lettre en !.ou-
chon. V. ChiiTonner. - l\^. et en parliiv des
enfin. Cajoler, cares3;r. V. - BouchrMner
un cheval , le frotter avec un boucho i di
p.iille. Stropicciare un cavalla con un tortoli
di va^ia.
BOUCHOT, s, m. T. de Fiche. Parerti
pêcherie que fou construit sur les grèves .r.i
bord de la mer , pour y arrêter le poisson.
Chiusa per prender f -esci.
BOUCf.E,s. t. Espèce d'anneau dont t>u
se sert à divers u;a^es. On appelle ainsi ;-rin-.
CÌF4$'i>eat ce im la fsnuaes attachent àleurs
Q
Hotf B O U
oreilles povir se parer. On dit aussi boucles
ti'oreil'e. OrccMno; fendente. - U se &:
auiii do c:î risncûux tU cuivre qu'on me*,
aux civjlajqu'on vcutempèchtrd'êrresailliCj
Camyanei'U che si inette alie cavalle perc'ic
non sUno montate, — Oi terrains anneaux ds
mécal qui ont une perite traverse , avec uu
ardilion au milieu, t^tifhh ; Â^l>ia^liù\ anU-
/o ; fi'maj'tj ; fihbiuL-. — Boucle , senit tic.
des .-iineaux q.ie font des— chevjux fristo.
iR:Ci:h -y aneilo. — Boucle gibecicre , c'es: le
nom qu'on dcnne à ces heucîoirs sibientra-
vai!lé'> qu'oii voit aux portes cochères. Td.ir~
telh o campitnella rie' portj.ni. - 1 . de Mar.
Mettre un Matelot spus bande , c'çst le itict-
tresousclé, le tenir enprison. ALtcer un ma-
rinara a' ferri.
BOUCLE' , ÉE , part. V. le verbe. - Raie
bouclée. V. .^aie.
BÛUCi..t;.MENT , s. m. T. de Marichall.
Action de b'.'McIer, pour empêcher la géné-
ration. Il porre ta camj-ancr.a ad una cavalla
per imptd'trttc U m^nt.!.
BOUCLER, V. a. .Mettre une boude , at-
tacher aveo une boude. Affibbiare ; fiibiare.
— Bjucler une «avali ; mettrj dîs boudes a
une cavale , poiu- l'empcchtr a'é'.te saillie.
lAutcrtinâ campanella a una cavalla. — Bou-
der des cheveux; foire prendre la forme rie
lioudcs à des cheveux, mettre des cheveux
en boucles. Arricciare i capelli. — Boucler un
Pprt ; fermer l'eiitrée d'un port. CliiuJcr un
porto, l'entrata dun porto.
BOUCÎ-ETrE, s. f. T.deCnas!e.Otiàk
une p.nntière a bouclette , parce- qu'elle adans
Je haut , de iie;i'e; ho.icles attachées comme
on en voit à un rideau de lit. Campanella.
J3'_lUCLIi*!<. , s. m. Arme défensive qu'au-
trefois les fcns de guerre portoient au bras
gauche , et dont ils se servoient pour se cou-
vrir I» cori-!, .'ictido ; rotclh ; tarsa ; clip: .
— fi.;. On dit d'un Générjjl d'armée , que c'est
Je bouclier de lEtat , d'un grand Evéque ,
d'un pr.ind Tnéoljgien , que c'est le bouclier
de la foi, le bouclier de. la Religion. Scudo;
"Pi'Oi'g'u ; sostegno.
BOUGON, s. m. Mot Italien , qiiî signifie
irorce.-iu ; m. isqui i.'-. d'usage que pour signi-
fier un morceau empoisonné, ou un breuv.ige
empoi;o:iné. l'.tccone; acquetta, — Donner
le bjucon. V. Er.ipoisonner.
BOUDE', tE, p.!rt. V. le vche.
BOLDliLLt, s. f. Trévoux. E iièce do
plume tirée du bout det'aile des oies, l'enne
maestre dell' oca.
BOt'UER , v. n. Il se dît propr. descnf:tns,
lorsqu'ils ont quelque petit chagrin, erq;i'ils
ne le témoignent que par la m.iuvaise mine
tju'ils font , et il se dit aussi d'une ]"ersonnc ,
cjui ayant accoutumé de vivre familiv.reir.ent
avec une autre , vient tout d'un coup à ne
Iui_ pltis parler , à cause de quelque petit
sujet de mécon'cntemfnt qu'elle croit en aveir
reoi. h'u/iinc'iiare ; tifincliiare ; h'oritoUre.
— Dans le style familier , il s'emploie q.tel-
lïuetois activeinent. — fig. Bouder contre s:>i\
ventre ; se priver , par déi>iî , d'une chose
n'ile ou a,i;réabl;. Far danno a se stesso per
'ÌioUDÉRlÉ''s"f!'Action de bouder , l'état
•ù est une personne qui boude. Cattivo umo-
re ; Jt'TT.7 : capricc'-o ; borbottamento.
BOUDEVlî.EUSE.adi.etsub.t.Qui boude.
Jto-httt:ir!\ borhuttatore.
BOUDIN, s. ra. noyau remj)li de sans; et
degraiise de porc, avec le» asiaisonnemVns
récess.iires. Sanrtnnacco. - T. d'Archit.Le
f;ros cordon de In base d'une colonne. Toro;
hastonc. — T. de Mineur. Fasce où il entre
des éioiipes et au'res matières combustibles.
Sorta di ra'^iy. - Ressort à boudin. 'V'. Res-
sort
^ BOUDINE . s. f. Nœ.id du milieu d'un plat
cTc verre. Quel nodo che è nel mr;;a a un
piattu di vetro,
BOUpiNIER, s. m. Trévoux. Celui qui
flit ou «mi vend des boudins, fizricannolo.
BOUblNlERE , s. f. T. À Cl-areu-tier.
Ssp«ce de petit eotosqgii au mo^en duquel
B O U
en retnplit les boyaux dont on fait le boudin.
Imbuto dafarsaniumaecl.
BOUDI .URE , ou E.i.iBOUDîNuaE , s. f.
T. de Alar. Revêtement , ou enveloppe , dont
on garnir l'arsaneau de l'ancre. La cicala
o shtr!,tnda dell' ancora.
li JUDOIK , s. m. i'etiî c.ibinet où l'on se
relire uu-ind on veut ctrc seul, il est fam.
GalinAto ; spi/sliatojo.
BOUtî , s. 1. La fanRC des rues et des
clietnins. Fango] Iota; limaccio ;janshi^lia.
— he,. Tirer tpelqu'un de la boi;e j le tirer
d'un c;at misérable. Cavar daljanisu , dalla
miseria. — On dit d'un homme qui a l'amf
basse , que c'est une ame de boue. Uomo
infame; anima vile; anima sporca. — iie dit
.uissi du pus qui sort d'un apostème , d'un
ab ."es. Marcia; marciume; postema.
BOUEE, s. f. T. de Mar. Morceau de
bois ou de lic^^ ou baril vuide attaché à un
cordage, qui .rvy-ie au-dessus d'une ancre ,
et sert à marquer le lieu où elle est. tile
marque aussi les ccuells » les pieux , le bris
de vaisseaux. Gavitello o eajatello, o rj^j
d'ancora - T. de Cl'.apel, C'est la vapeur
qu'on a soin d'entretenir par de i'réuueiUes
aspersions . et par un grand feu sur le ciiape^u
lorsqu'on l'aporete. Vapor che s'alla nello
sbuffare la piy^a.
BQUER, V. a. T. de Monnaie. C'étoit
donner une égale fluidité aux mi.>nno:es que
l'on f.^briquoit au mirteau. Vj^uagliar la
fiuiditi ddle mon.te coniate al martello.
BOUEUR, s. rn. Ciiarretiet piyé pour en-
lever les boues destues avec un tombereau.
Paladino.- Ofi;ier^ur les ponts de Pansqui
a soin de les faire nettoyer.
BUU2UX,EUSE, adi. Plein de boue, fj/:-
gûso ; lotoso ; tùtûlenre; limoso; limaccioso.
— Il se dit d'une es'ainpe , lorsque le cuivre
n'.iyant pas été bio.i essuvé , oi a laissé du
noir entre les hachures. Rame mac:h'ato.
BOUFF \NT , ANTE , adi. <>>' bjuffe , qui
paroi; gonfie. lise dit des étoffés nui ont assei
de conitstancepour ne se pas applatir, et qui
se soutieuiicnt d'elles-mêmes. Cite sta ronfio ,
aluto.
BOUFFE , s. f. Trévoux. Enflure des ioues.
Il gonfiar U note.
BOUFFE'Ë, s. f. Action subite et passagère
de diverses chjses. Buffo. Boutfée de vent.
Soff.) di vento- Les Marins disent , Kaff.ca.
EouJeede chaleur. Vampa d: calore. — Pour
h..leii.-e. y. — Bouflée de lièvre ; un accès de
lièvre qui n'a point de sui;e. Effimera ; febbre
BOUFFEX, V. n. Enfler les ioues exprès
erpjr i-u. En ce sens , il n'a guère d'usage.
(ro'jfiar le guancie. — On dit fam. d'un homme
f.jc!ié , et qui itvtrque sa colere par l.t mine
q l'il fai- , qu'il bo.rTe de colère. Shuff'are. -
\- s'enreloie plus crrina-remenr pour ligniner
un cenain efier q le fourles étofî;; qui se sou-
tiennentd'elles-mèmes , ef qui aulieu de s'ap-
pUtir , se courlïentcnrond. Gonfiare; rigon-
fia-e ; s,:Uvar,i.
BOU?F£TTE , s. f. Petite houpe qui pend
aux harnois des chevaux. Nappa \ fiocco. -
Troisième voile du grand ma; des g.ilères. La
ter^a vela dell' albero maestro nelle galere.
BOUFFI, IJ; , part. V. le verbe. - On dit
{•.f.. d'un homme plem d'orgueil et de va-
nire, qu'il est bouffi d'orgueuil et de vanire.
Gonfio ; tumido ; tronfio ; pallon da vento ;
gonfiiin-igoLi; gonfiagote. - Style bouffi. V.
Amnop'é
BOUFFIR, V. a. etn. Qui n'a d'usage au
propre (l'Ten parhint des chien-.. V. Entier.
BOUFFISSURE, s. f. Ennure dans les
tli:iirs , causée nar quelque indisposition. En-
fiar.yione: gonfietyi ; enfiamento. - fig. Le
défaut d'un s'vle empoulé. Ar>^poUosità.
BOUFFOIR. s. m. T. d: Boucher. Instru-
men* don: on seserrnour bou6Per un a;;neau ,
un voiiu , etc. Soffietto.
lìOUFFON, ONNE, s. m. et f. Celui,
relie dont la profession est de f.tire , ou de
Htc des choses pour faire rire. Buffone ; ^an-
ni ; csmmtdiante \ giullare; QiuUaru j strione;
B O U
mimo.— Servir de bouffon; servir de sui»t
de moq.icije , de risce. Di-ns ce sens, un
h'immequi voit qu'on se moque de lut, dit;
J.: VOIS bien que je sers ici de bouH'on. Servir
BOUIFON, ONNE , adj. Plaisant, facé-
V.
BOUFFO.VNER, v. n. F.ûre ou dire
quelque chose dans le dessein de faire rire,
plaisanter. Jôufionare ; bufione^giare ; far il
buffone.
BOUFFONNERIE , s. f. Plaisanterie ; ce
q't'on fait ou ce qu'on dit pour faire rire.
Buffoneria ; gagliofieria ; giuUerta. ; scedt-ria;-
jaunata.
BOUi^FRON , s. m. T. d'Iehtyol. Poisson
de mer. .Sècr.e. Seppia.
BOUGE , s. m. Espèce de petit cabinet au-
près d'une clia.-nbre. Il se du en p^irUntdes
maisons où logent les aniia.is et le bas
peuple. Il se dit encore d'un logement mjl-
propre. Cam'.ri.io ; stan-^etla. — T. de Fonn.
Le milieu de la futaille , dans sa p.-rtie la
plus élevée. La pancia, i.1 gonfio delle botti.
— T. de Mar. Se dit de la rondeur des baux
etde. till.icsd'un n.ivlre. Cermiilarura.
BOUGEOIR, s. m. Chandelier sjBs pied,
tjui a im manche qu'on porte à la main, et
a nsle.quel on met ordinairement une bousie.
Hujia a candelotto.
bOUGER , V. n. Se mouvoir de l'endroit
où l'on est. Muoversi; cangiar sito ; far mossa.
On s'en sert pl.is ordinairement avec la né-
g-itive. Ne bouger d'une place. jVun muo-
versi da un luogo. — Bouger un fourneau.
BOUGETTE , s. f . Petit sac de cuir qu'on
porte en voyage. Bolgia ; valigia.
BOUGIE , s. f. Chandelle de cire. Car^
delà di cera ; aro i candelotto — T. de Chir,
Petite verge cirée qu'on introduit dans l'u-
rèthre , pour le dil.tter et le tenir ouvert ,
ou pour consumer des carnosités. Tenta in-
cerata.
BOUGIF.', ÉE, Mrt.V. le verbe.
BOUGIER, V. a. Passer de li bougie allu-
mée sur le b ird de (|;.ieltiu'étofie , pour em-
pêcher qu'elle ne s'efhle- lnc:rjre.
BOUGRAN.s. m. Sorte de toile forte et
gommée , dont les TaiTeurs se servent pour
me'tre au-ded.ins de quelques endruits des
habits, afi.i de les tenir plus fermes. Bùgrane;
tela infilata,
BOUGRANE'E , adj. f. 'J. de Comm.
Toilebaucranée tapprètée et miseen bou;ir m.
Tela incollata.
BOUGRE , ESSE, s. Trévoux. Terme
proscrit parmi les honnêtes gens. V. borio-
mite.
liOVlCIDIES , s. f. pi. T. d'Hlst. Tau-
roheles. V.
BOUiLLAMT, ant". , ad;. Qui bout.
Bollente; feiven\: - 11 se di: .Ig. des per-
sonnes , et si.'nirie , prompt , vif , ardent.
Hollente ; ardente ; v-vo : pronto ; veemente,
precipitoso; fe-v':do; che ha de! fuoco. .
BOUILLARD, s. m. T.de'Mar. Nuage
qui donne du vent et de la pluie. Nuvolo di
bvri.fi.i,
BOUILLE , s. f. Longue perche , dort les
P."c'neLirs se servent pour rew.uer la vase et
troub'er l'esu , afin nue le poisson entre plus
facilement dans les filets. Pertica: — T. de
Conim. Marque qui se met aux étoffes de laine
au hure.iu dos Fe'mcs. Bollo.
MOUILIE-CHARMAY, BOUILLF-CO-
TONIS, T. de C^nun. V. .S.itin des Indes.
BOUILLER , V. ;•. T. de Pèche. Se servir
de la bouille pour troubler l'e.iu. Inu,rhidar
l'aojna colla pr-iea. - En T. de Manuf.
BouiMer une étoffe , c'est la marquer de la
iiî.iniè''e réa'ée par les arrêts et déclarations du
Roi. rollare.
BOUILLEROT , s. m. T. d'Lhtyol, Gou-
' "bouilleur de CANARI., s. m. T.
d'Orni'lwl. V. Bout de petun.
BfDUlLI.I, s. m. 'Viande cuite d.^ns un pot ^
dans une miririte avec de l'eau. Lesso j io/—
lit» ; carne allessa..
Ê O U
BOWLLI, lE , p.irt. V. le verbe. - On
tp)>£ll: . cuir bùjilM , du cuir d; vache pré-
paré à'\uM certaine façon , et endurci à force
de boui:!;r. Cuoja holiuo.
BOUILLIE, s. f.Sor:e de nourriture faite
t!o lait c: de farine , ^u'on donne orcinaire-
tnent aux petiu enfans. farinucut o yatûccia
con Urta.
BOUILLIR, V. n. Il se dit rropreroent des
liqueurs, qui par la ciialeur ou par quelqiis
fer.nent2tion, sjnî m. ses en mouvemeiit , et
s'élèvent en petites bouteilles. B^/iure. — On
dit ng. d'un jeune homme ardent e: fougueux,
4[ui Cît dins la premiere vigueur de l'.îge , que
le s.in5 lui bout dar^s les venies. i»li otjitc il
tane^u neUe vtne. — Se di: aussi des choses
4]u'cn fait cuire dans l'eau ou dans quelque
autreliqueur. Lessati ;/jr bollire. — Du vais-
seau ou Ton fait cuire quelque chose. i,e pot
bout. Lj pentolj , la pisaaua boUe*
BOUILLI rOIRE , s. m. f . di Monnoi:.
Dounerlebouillitoire ; jeter les flans dj.isia
bouilloire. Imbiancare.
BOUiLLOlKiì, s. m. T. Je Monnaie.
Vaisseau de cuivre dans lequel d y a de l'eau
bouillante , du sel commun et du t.-.rtre de
Montpellier. On y jt;tte les tlins après qu'ils
ont été assez recuits, llaminj.
BOUILLOIRE, s. f. Viisseau de cuivre,
ou d'autre méuil , propre a faire bouillir de
l'eau, .lamino.
BOUILLO.V , s. m. Ceca partie de l'eau
ou de quelqu'autre liqueur , qui s'élève en
rond au-dessus de sa surface par l'occasion
du feu. Bolla ; sanaslio. — Onditd'sne chose
qu'il ne faut pas taire bouillir long-teras ,
qu'il n'y faut qu'un boui'lon ou deux. Una
o due bolliture. Bouillir à gros boui'lon. Boiiir
a scroscio f a ricorsojo ; scrosciare. — On
dit fig. Dans les premiers bouillons de sa
colere; dans les premiers mouvemens, dins
les premiers transporti de sa colere. ìV£/;vì.t7o
impeto delio sdegno-, nel primo c^lior djla
collera. — Se dit ausside l'eau q;ii a loag-tems
bouilli avec de la viande, ou avec des herbes
pour servir ensuite de nourriture. Brodo ; pc
yerada. — L'elïet qui arrive à l'ea.i et aux au-
tres liqueurs , lorsque la superficie en est
agitéepar quelque mouvement vicient. Bolla ;
rigonfiamento dell' acjua o simile. — T. de
Marcch. Excroissance charnue , de !aE;rosseur
d'une cerise, qui vient sur la fourcKette du
cheval ou à côté, et qui le rend b>iteux.
Escrescenze carncse. — Bouillon d'eau ; un
gros jet d eau qui sort en grande abondance
saiM s'é ever bien haut. Bulicame d'acqua.
— Bouillon se dit aussi, p.nr extenîion, de
cert.-.ins gros plis ronds qu'on fait faire à q lel-
ques étorTes, pour lu parure et l'orneni-nt,
soit dans les habits, soit dms les meubies.
Pieghe Aonfie , l^jjici. SoivYon. T. de îi-oJ.
Sorte de cannetible d'or et d'.ir^îut qui se
coupe par petit morceaux , qui s'enrilent
comme des perles qu'on coud sur desh.-tbits
en forme de bouillons d'écume. Oro da ricamo.
— En T. iOrfivrerle. Certain cordon d'.^r
ou d'argent tortillé en petites boucles. Catenella
BOUILLON-BLANC ou MoLÈNE, s. m.
Bon-homme; Herbe St. Fi.icre. l'ian'.e trèi-
coramune, elle est vul.iéraire. On empl.jie
ses fleurs et ses feuilies , tintd.-nsles m.ilacies
internes , que da.is les maladies externes.
Tasiobariasio ; verbasco.
BOUILLONNE.'VIENT, s. tn. L'état d'une
uqueur qui bouillonne. Bollim:a:j ; bo^lica-
mento; eorgo^Uamcnto ; croscio.
BOUÎLLON.MER , v. n. 11 ae se dit que
de l'eau et des autres liq leurs, lorsqu'e'lcs
sortent, ou qu'elles s'élèvent par bouillons.
Soi* par la violence de leur propre mou-
vement , soit par l'acîio.i du feu. Bollire ;
crosciare ; far balie ; gor^o-}iars.
BOUIS , s.iti. Espèce d'arbrisseau. V. suis.
BOUISSE , s. f. r. de Cordonn. Morcsau
de bois concave dont on se sert pour fiVe
prendre plus aisément à la semelle le pli de ia
forme et du p:ed. liustetlo.
BOULANGE". U, paît. '7. le veibe.
B O U
BOUtANGER , v. a. Pétrir du paî.n, et
le faire cuire, far il pane; rime.iare la pasta j
/ar posta i imiiistarc,
BOULANGER, E-iE , s. m. et f. Celui,
celle dont le métier est de faire et de vendre
du pdÌ4i. Fornajo ; panatti^re. Boulangère.
t'o.-na.na. G.ircon boulinzer. Fornaiao.
BOUL.:i.'^GERIE , s. f. Le lieu o.'i l'on
f.iit le pain, forno. — Rick. L'art de faire le
pain, farte uijare il pane,
tiOULDU.ii, s. t. r. de M.-ìH-V. Fosse
sous !a roue des moulins ;t eau. Fossa u cira
sutto la ravta del mulina.
iiOULE, s. f. CorpssplîériquQ, corps rond
en tout sens , servant à divers usages^ soit
pour le feu , soit pour l'ornement. ijlt)ò.j-j
palla; palUitola; sfera i grumo. — On dit
d'un iiorarae gros et replet , qu'il est rond
comme une boule, i'.g.i è tondo come una
palla. — Boule, se dit aussi de certains ar-
brisseaux taillés en forme J' boule. Ta^'Z-j'o
a naisa di paiia. — Jouer a la boule ; jouer .1
un -.ertaia jeu, où plasie.irs personnes fout
rouler des boutes d'un endroit ù u.t autre i
e: jouent à qui fern aller sa boule plus prés
de l'endroit marqué pour serv r di b.u. U;
jeu de boule, le lieu où l'on joue a la boule.
Giuocar alle bacete ; giuoco di boceie. — Boule
i res-reindre. T. de Chaadron. Enclume r«nd,
s.ir ieqtiel on fait la carre de, chaudrons,
et autres ouvrages qui ont des enfonç.ires.
Mela di planare in tondo; palln da racco^re.
— 0.\ dit , au jeu des quilles , pied à boule ,
pour avertir celui q.ù joue , de tenir le pied
a l'endroit où sa bj-.de s'est .nrrè ée. ÀUi-
ttr il p'eie al se^nj. — fig. Faire quelque
chose à boulsvue, à la boule vue; incon-
sidérément , et sani f^ire aisez d'attention à
ce qu'on fait. I.-ico-zsîderatamente ; alla ba-
lorda ; alla spensierata ; alla legsiera. — Boule
d'amortissement. T. d'Arcbit. Corps sphéri-
que qui termiiie quelque décoration , comme
il s'en met à la pointe d'im rocher , d'une
pyramide , sur la lanterne d'un dòme , au-
quel elle est proportionnée. Mela ; palla.
30ULEAU, s. m. Arbre q.ii pousse une
partie de ses branche, par sillons et par me-
nus brias et du genre de ceux qu'o»» appelle
Bois blanc. Betulla.
BOULE'E, %. i. T. de Chandelier. Crasse
de suif qui se précipite au fond des vuses
remplis de suif fondu. F.'crz'A o fund'giiaalo del
MOULEÎ , V. a. Il se dit des pigeons qui
en'lent la !;orâe. Gemtre ; K-mire.
iJOULET, s. m. soûle de fer, servant il
charger use pièce d'urtiilerie. Palla di can-
none. — Boulet rou'e ; un boulet qu'on a
f^it rougir au feu avr.nt que de le mettre
dans le canon. Palla iajocata. — Boulet
ramé. C'est un boulet à deux tètes fixées à
chacun des bouts d'.i.ie b.irre de fer ou d'una
chcîiie. palle incannate. Boulets messagers.
Boulets creux dont on se servoit autrefoii
pour faire prsser des lîttres dms ane pince
assiégée. Palle d'av-so. — Ou dit proverb.
d'un nomme rude et brusque, qu'il est brutil
comme ui. bouleì de canon. /{:i.;firo ; ^utico i
incivile. — Boulet. La jointure qui e>t au-
dessus du pà'.uroB de la jambe d'im cheval.
tf, dello d.:l piede.
BOULE TE', ÉE, .idj. T. d; .Vlanèse. Se
dit d'un cheval dont le boulet est hors de sa
si'iia'ion natxirelle. Arrembato,
BOULETTE, s. f. Petite boule de chair
hachée. Po.'rj.-.i. ; offa, — 1 .deBotan.GXa-
b.!bire. V.
30ULEVAKT , s. m. ( Quelques - uns
écrivent Boulevard. ) Rempart, fout le
'errain d'un bastion ou d'une courtine. Ba-
luardo ; bastione ; riparo ; terrapieno ~; pro-
p:tgnacalo. —On dit t'^. d'une place forte,
q lì met un grand pays à couvert de l'invasion
des ennemis, qu'elle est le boule-.rrt du p.iys.
Propugnacolo sfolte , foreeî^a crie difende tutto
il paese.
BOULEVERSE' , ée . part. V. le verbe.
BOULEVtRSE.ME.Vr , s. m. Renverse-
ment qui mu toutes choses en dssoidie.
. B O U lor
D:serJ:ne ; disordinamento ; scompiglio ; ro-
f^.sciameneo ; rovina. - f.j. Désordre qui ar-
rive diiis les a.Taires. Disordine neull affari ;
sconcerto,
BOULEVERSER, v. a. Ruiner, abittre,
renverser entièrement. Distniagere ; rovinare,
atterrare; demolii; abbattere. - Vèr. ins,er,
mettre sans dessus dessous, lloresciare ; 'm't-
tere sossopra ; m.r.ter In disordine; scompi-
gii^re ; distare; rivoltare scsi^pra ; gittart
qua e la; pervertire, - fi». En parlant d'ua
nomme à qui il est ?rrlvé quelque chose , qui
a mis du desoidie djas se; affaires, on dit ,
que cela a bouleversé ses affaires. ÇuelU
cosa na rovinato la sue faccende. - On dit
d une iious-elle qui a causé quelque grande
altération dans 1 esprit d'un bomme, qu'elle
lui a bouleverse l'esprit. Gli a sconcertata
Il cervello ; la he messo fuor di se,
BOULEUX, s. m. Cheval trapu, et quî
n est propre qu'a des services de fitieue.
Cavallo Jone per lo strapago.
BpULI , s. m. Trévoux. Pot à préparée
le tho chez les Siamois. Vato per il Ti.
30ULICHE, s. m. T. de Mar. Grand vase
d? terre dont on fait usa^o sur les vaisseaux,
en queques endroits. Sorta d'orcio,
BOULIER , s. m. T. de Mar. Espèce de
fi!e;s qu on tend aux embouchures des étangs
salés. Rete peschereccia, che li mette all'ima
boccatnre delle paludi d' ae }ua stla't
BOULIMIE, s. f. Grar.de faim, fréquente
et avec defadiance. l'i.Lmo.
BOULIN , s. m. Trou pratiqué d.ins un
colo.nbier , ann que les p-geons s'y r-"irenc
et y tassent leurs petits. Òcchi delle cclom-
baie, - Au pluriel. Pots de terre faits exorès.
pour servir de retraite à de; pigeons. Vaiè
di terra per servir di ritiro a' piccioni, - T.
de U.:ç.'n Trous de Boulins ; les trous oi'i
Ion met les pièces de bois qui portent les
echafauds. Buchi de' pon''.
BOULINE , s. f. T. de Mar. Aller à la
bouline , se dit d'un vaisseau , d'une galère
qui a le vent de travers , et qui va sur le
côté. Orjare j andar a oria ; andar ail*
"boÙLINÉ, Ée, part. V. le verbe.
BOULl.VER, V. a. Mot populaire, qui
ne se dit guère qu'en parlant d'un soldat ou
I autre qui dérobe dans un camp. Rubare, V.
! Voler. - En T. de Mar. Aller à la bouli-
ne , prendre le vent de côté. Onare.
BOULINEUR , s. m. Soldat ou autre qiii
vole dans un camp. Soldato che ruba net
campe. V. \'olear.
^ BOULINGRIN, s. m. Pièce de g.iionque
l'on tond , et que l'on entretient dans ui»'
jjrdin , ou ailleurs. Verdura.
BOULINGUE ou iiOURINGUE, s. f. T.
de Mar. Petite voile du haut du mât. Plc-
SOULINIER, s. m. T. de Mar, On dit
d'un vaisseau , qu'il est bon ou mauvais
boulinier , selon qu'il va bien ou mal à la
bouline. Nave che orta bene , o male,
BOULOIR , s. m. T. de Méji-slers. Sorte
d'instrument, ou long bâton emnianché dans
une espèce de masse de bots , dont ces ou-
vriers se servent pour délayer la chaux qu'ils
mettent d.fns les pelins. Bollerò,
BOULON , s. m. T. d'.irts. Chevine de
fer qui a une tète ronde à un bout , et k
l'autre une ouverture où l'on passe un»
clavette. Cl.iav.trda; pernio.
BOULONNE'. ÉE, part. V. le verbe.
BOULONNEd , v. a. T. de Charpent.
Arrêter une pièce de charpente avec ui>
boulon. Inc'-.ievardare,
BOULOUSACHI , s. m. T. de Relation.
Capitaines des /anissaires. Capitano de' Oian-^
niueri.
BOUQUE, s. m. T. de Navig.ition. Pas-
sare étruit. Passe. Stretto di mare.
BOUQUER, V. n. et a. Il ne ie dit pro,
prement qu'en parîar.t d'un sin^^e, îorsqu'oâ
le contraint de baiser qui Ique chose qu'on lui
présente , comme le pouce , le bout d'uu
bàtoo , £t(. Baciure. — Céder à la force.»
Oi
•joS
B O U
être contraint de faire quelque ncte de sou-
mission. Ctdtre ; arrendersi.
BOUQUET, s. m. Asseml)!a;c de fleurs
liées ensemble. Map^o ; mcf-,ctio ; m.i-,10-
lino Sfiori. - AssembUt;e de certaines c;i^
ses qui sont iitîes ensemble, ou qui tiennent
raturel!tm.°nt l'une avec r,uitre. Gr-ippule;
maT!Oi l'e-inino; gruppo. — Bouquet de bois,
petite touffe de boi» de lin.ue tataie. Crup-
po d'alberi. — On dit d'un Iiomme, qu'il a
la barbe p.ir l-ouquets , p^-iu- dire , qu il n'a
«le b barbe que par petites toufFes , et par-
ci , p,-r-l.i. iiarha r.idji. — Vfnir pal bou-
«]iiets , T. il' Imprimerie. Défait d'une presse
<jui foule inégnlement , et qui fait qu'une
leuille im; riinco , au lieu d'être par-tout
ci'une égile coaleur d'encr? , se trouve plus
«tteinte dins quelques endroits que dans
d'autres, /"rrt//; en Lombardie, Livree. — Bou-
<iuets , T. de Mar. 0^\^-ì^ pièces de bois
•i'un bateau , servant à lier les côtés avec
les deux courbes de devint, i^iaçîcrf/". — 8ou-
«juet , f. de Dereur. Fers dont se servent
les Doret-.rs ou Kelieurs pour appliquer le
lîouquet dont ils ornent le dos d'un livre.
Fer-o da'fiûrami.
BOUQUl:.TIER, s. m. Vase propre à met-
tre des fleurs, yaso da fiori. — Bouquetitr,
T. He Comm. Ouvrier qui fait et vend de
fleurs artiiicielles. Les l'iumassiers de l'aris
jjrennent le titre de Bouquetiers. Ma}^->c~
B()ÙOUETIÈRE , s. f. Celle qui f.iit des
bouquets iiour les vendre. Che vende fiori.
BOUQUETIN, s. m. bouc sauvage. Starti-
hecco ; c 'pra salt'atiej.
BOUQUl.N' , s., m. Vi?ux bouc. Beeeo.
— Sentir le bouquin ; sentir l'odeur puante
d'un vieux bouc. S'cnrrr dt becco ^ dl caprone.
Odeur de bouquin. L:j{o c.T;^rlno. — Les
mâles des lièvres et des lapins. Lepre , o
c^n!i;lio maschio. — Bouquins , pour Saty-
res, ■y. — On .ippelle par injure , vieux
bouquin , un vieux débauctïé , adonné aux
femmes. Caprone bissarioso. — Vieiu: livre
dont on fait peu de cas. Lïb.'o vecchio , e
BOUQUINER, V. n. II se dit des lièvres
en chaleur. Montare; c.prire; ma d:cesi dclh
lepri. — Chercher des vieut livres dans la
boutique d'un libraire. Il est fam. Cercar
libri vecchi. — Lire de vieux livres. Leggere
libri vecchi , e cattivi.
BOUQUINERIE s. f. Trévoux. Ramis de
plusieurs pas^aJes de vieux livres. Raccoir.j
él autorità cavate da' l'hri vecchj , e catini
BOUQUINEUR , s. ra. Celui qui cherche
de vieux hvres. Colui clie si diletta dt libri
vecchi.
BOUQUINISTE , s. m. Celai qui vend
cu i-chete des vieux livres , des bouquins.
f^enc'itor ^ com[>ra(or di Vicch'i libracci.
BOUKA , s. f. T. de Com-i. Etoffe de soie
et laine, itoff'a tramata in seta , e tessuta
di lana.
BOURACAN, s. m. Sorte de sros camelot.
On di- lit autrefois Baracan. ìiaracano.
BOURAGINE'ES , {Pianta, ) a.!;, f. T.
de Hofan. Nom d'une f.-niille de plantes qui
paroissent tenir un m'iieu entre les apocins
«t les labiées. ì'iante bora^ginose,
BOURASQUE, s. f. V. Bourra<oue.
BOU lACANIEKo«B'^RAC.•iNIÉR.s.m.
T. de Comm. Cel li qui fabrique le bouracan.
Colu, che /abbnca il haracano.
BOUKBE , 5. f. Fange , boue. 11 signifie
prourement le fond des eaux croupissante;
et des m irais. Matta ; melma ; ftngo ; pan-
tano ; limaccio ; mota'y /'an^hl^:ia.
BOURBELLIER, s. m. T. Je Cl,j<,:. Poi-
trine ('.1 sanglier, ^eriu del clnuhiaU
BOU..BEUX, F.us£, adi Plein de bO'.rbe.
fang:'so ; limaccioso ; melmoso ; {otolente ;
fjnianutn : molvio.
B'^URHIE l , s. m. Lieu cr;ux et plein de
bourbe. Paatanaec'o ; pantano ; fnni^acclo,
— fip. D'un homme qui s'est engafié d.nns
«ne mauvaise .-'f.-'e , d'où il est mil aisé
4t se tirer , on tu qu'n i est mis dans un
B O U
bourl'^r d'ot'i il aura peine à se tirer. Es-
sersi impantanalo in un Jango , o Imbroglia-
to m un /an:;o.
BOURBILLON, s. m. Pus épaissi qui sort
d'un apo. terne, d'un clou, d'un jav.irt, etc.
ciarda ; uiarclume.
BOUKiiONS , s. ni. p!. T. de Salines.
Grosses et lonjues pièces de bois qui ser-
vent a soutenir les poêles. Travi che sos-
tengono le caldaie. En Italie , t'ergoni.
B^UlvCtR, V. n. r.deMat.'V.C-^rsuer.
SOURCE i', s. m. T. de Mar. Syn. de
Misaine. V.
iiOU:<CETTE, s. m. V. Mâche.
BOUKDAIGNE , s. m. T. d'H'.st. nat.
et de Comm. E^,nèce de pastel b.it,!rd qu'on
n;mme a Jtrîmeut Pastel-bourg, ou l-iastel-
bour. Oujdii bastardo.
BOURDAINE, s. f. Arbrisseau fort com-
mun dans les bois. Il porre de petites baies
noires. Son bois réduit en ciiarbon , entr.-
dans la coniposition de la pou.ire a canun
On l'appelle aussi j-i.une noir. .S/y;/j doma-
no, che e la frarigola dei matt'oln.
BORDA LOU ou BOUROALO-^E, s f.
Sorte de hisse de chapeau avec un.- boade.
Cordon: de cappello.
BOURDALOU ouBOURDA.LOUE,s.m.
Sorte de pjt de chambre oblone. Ormai-
BOUiU lE , s. f. Mensonge , défaite. 11
est po). Men^ogn.i; bugia ; baja j c,z-ci-j.
- T. de alar. V oile que l'on met quand le
temps es: tempéré. Bordd, o sia la maestra
maggiore delle Galere.
b<ÌU;<D!ÌLAG'i ou BORD'iLAGE, s, m.
T. de Coutume. So.te de droit ou de reHe-
var^e seigneuriale. Oins , o censo JeiMle.
^BOUKDELAl ouUOUDELOI'i, s. m, r.
rou;e j ";
burle
în forme de
d Agrie. Sorte de gras raisin blanc
de ireille , qui mûrit dirticilement. jTarta d'u,.-
V. K.!'s;n. ■
BOURDEil , V. n. Trévoux. T. du s'yle
irle.que. Se moqu»r; mentir ou agréable-
ment ua maltcieuseinent. Dir b'irle
hiOU.<DEU.l, EUSE, s. m. ef-f. Trévoux.
Celui ou celle qui ment, qui bourde. Ils sani
pop. Mentitore; buiiiardo.
BOURDILLON , s. m. Sort» de bois re-
fendu , propre à f.ure des futailles. Legna-
me ; doiehe da botti.
BOUKDIN , s. f. r. d: Jardin. Espèce
de pe he. S.rta di fesca. V. Pèdi».
BtrJ.xDON , s. m. Sorte de long bâton
il fait au tour, avec un ornement au haut,
pomme , et que les Pèlerins
,iortenf orthnaTemint d ins leurs voyages.
Bordoie ; bastone de'' Peregrini. — Espèce de
m,_)uche juêpe ou de grosse mouche , q li se
mêie avec les abeilles , et qui fait un bruit
confnuel avee sa trompe, l'ecch one , fuco ;
c.ilahone. - T. de Mus. - Bourdon de
Musette, de Coriie.nuse , de Vielle, le ton
qui sert de basse-continue à ces iniirumens.
Bordone; falso bordone. — Bourdon d'Orgue,
un des jeux de l'Orgue. Bordone. — Faux-
B.Hirdon, pièce de laasique dont toutes les
parties se chan'ent note contre note. Falso
cordone. - T. d'Imprim. Faute d'un Com-
positeur qui a p.isse un ou plusieurs mots.
Laicla'ura: lasciato ; pesce.
BOURDON , s. m. T de Jardin. Espèce
de poire qui vient a la fin de J>,iliet. Pera
cosi detta.
BOU.R150NAS'SE, s. f. T. de Guerre. Es-
pèce de laïK-e dont on se servoit à la euer-
re. Spciie d: laharda. ^
BOURiiONNANT. s. m. T. d'Ornichol
V. Bour'loi'.n'.'ur.
ROUKI)t)NNÉ, lÉE, adj. T. de Blason.
U se du des croix g..rn'es i, l'extrémité de
vmmes ou bà'ons semblables à ceux des
'éierins. Bor.j^na:o.~ T. de l'apet. Se dit
u liain -r r'd'i. Argrinra^o ; pieno di crtsve
^ JKrjRDONNLMi;i-«)T,s.m. r.ehruitdes
bourdons et (.es aures insectes de c-tte m-
ture. lL,ml>, ; r.rîo ; ronfio ; rontamenf).
- h;. Le hniit sourd et c.infu; qui n.-.it
rie p'usieurs voix non articulées, .t q li d'or-
dinaire ne marque pas approbation. Komboi
E O U
mormorio; susurro; bishlglh; borboglUmento:
Il se du aussi d un bruit continuel d'ureille.
Hueinamenio ;_ sujoiamtnlo , lufolamento ,
'ornamento , tiich amento d' orecchi.
BUURUOWNER , v, n. U se dit poin-
exprimer le bruit que font certains inseces
comme Bourdons, mouelies, haïuiefons, etc.
i<0'7;jre ; rombare. - Le brait sourd et
coiitiis que fu.iî p'usieurs personnes qui
"/Pl'/O""""' pas ce qui a été dit ou fait.
Ho-ahare; mirmoreggire'; rumoreggiare; bor-
bogliare ; simmu.-moiare.
B.OURpo.NNEr, s. m. T. de Chlreirvie.
Pent rouleau de charpie , de fi«,ure obUn-
gue , m.iis plus ép..is que lar^e , destine .1
rem,;lir une plaie ou un ulcère. Tasti
fineilo.
bt;URDONVEU.'^, s. m. T. d'OrnithoU
Njai d,.nne au Co 'bri. Colibri.
B J JROUNNlttî., s. m. Trlvonx. Pèlerin
qui porte Uii b,.ur<lon, un lon^ bàtjn fait
au t'aur. FelUgtno.
BOURG, 5. m. Gros vill-e ordiaairement
cnt Jure, de muranles , et où Ton tient mar-
cie. Borgo; cascello ; terra.
BOURG.lDi:, s. f. Petr bourï B„r/r,.,
^ BOURGENE,' s. ïf.deZTv.SZr:
B.JURGEOIS, ,. m. Citoyen d'une Ville,
celui qui est habitué dans une \',!le. Bor-
U~ ' ^^'"'""lent les bour-eois ,
psur dre. t > it le corps des citoyens, taute
la \ die. hor'ihes, ; cittadini. - Les ouvriers ,
en p (riant des ':m, pour qui ils travai'îent,
ont accoutume de d rc , le bourgeois, de
q.ielqae qu.hte q le soient le; personne: qui
les emploient ; et c'est dans ce sens qu'ils
disent ; Il faut servir le bourje .is. Il padro-
'l maestro; il p'-inc'pale ; il pro:
:-o. -- Se dit aussi pour rotur er , par óppoii-
tion a geiitilhommme. CùJ.uich: non è rl'l'e
ma vive assai facilmente. - II se dit ausii p4
mépris, pour re -rocher à un homme qu'il
n est pas Gentilhomme , ou qu'il n'a nu!
usage des raauières du mjnje. l'oco fitta
ai tratt.^r nobi'e.
BOURGEOIS, OISE, ad';. Use dit on bien
et en mal_. Dans la première acception, on
dt. Caution bou-geoise , pour dire, cau-
tion solvable et facile à dls-iner. Cau-rlone
mt'levadore; sicurtà buona. - Garde bour-
geoise . V. Gude. - Vin bourgeois , vin qui
na pomt été frelaté. Vino di casa : vino
schietto.
BO URGEOISE , s. f. Femme de bourgeois
celle qui est habituée d-ni une ville, bor-
ghese ; cittadina. - Tulipe d'un roun- vif
tirint sur l'orange et le blan-c. Sorta di tu-
lipa
BOURGEO!SF.MENT,ar!v,n'
bou
ine maniere
ie'bc
■ ' ' .ourgeois.
e ■ '/:.,:;;., - li se
B.i.irer-ois mêmes , et
::'l!ectif. Li cltiadinan-
Danner , accorder des
iJOURGS-.' ■; '.
Droit de bo,i ,
pren.l aussi p.^ tr
alors c'es un terr
ì<l ; tutti ! ln,-ghe
lefrei de bourpeoisie. Dar h
J50URGEON , s. m. L= luMon qui pousse
aure arbres et aux arbrisseaux , et d'où il
vient ensuite des branches , des feuilles ou
du fruit Gfnma ; bottone. - Le nouveau
i't de 1,1 viiîne , lorsqu'il est df).! en scion.
Cacchio. - Elcvu'e , b.ibe , qui vient au
y\--7,'i. Bolla, pitfiU; rescchetta.
BOURGEONNE', ÉE.part, V. le verbe.
— Qui a des b ni'ons au visage. Che h.t
bulle s-il viso ; bito-Xiiluto ; bcrnoccJuto ;
fegatoso.
BOURGEONNEMENT, s. m. T. d'Agri-
citlt. L'ac'ion de p.iusser des bourjreons.
OcrmoglLtmeato ; il gettare , 0 dar fuori te
BOURGEONNER , t. n. .T.-^er des boir-
peons , pouss-?r des b .urgeons au Printeir.ps.
Bocclolire; spur^tfr bocc'\)U ; gemTiarc ; ger-
m>';liare. - On dit fig. d'un bimme qui a
dos élevures au front, au nez, au visaje,
que le front lui, bourgeonne , que sonne».
B O U
(|a» son visige co;nx.?nc2 à bourgoonner.
Ch: ha bitor-^oli , h:rir>cco^.i ntl viso.
30y Ui-nPINE, T. di But. V. N2rpn;n.
BOUllG.ilîS TKè. , s. m. U:i des prjiniirs
MJSiitrats dei yiUui de f laiulre , de HjI-
1, :id-' et d'A^lemigne. Borsomistr^.
BOURG JÎNii, s. f. Njin qao;i donne
Cl pl.l'.ieiirî endroits .lu S^jnloii,. V.
BOURG'JlGNOi'E, s.t. Esiiècedîcasq:ie
rie ter- H "'eît plus en iliade dias ce se.is.
Aiiourri'hji, sorte d.' bo^iiiit g<rm en dedu.is
d.' plusiauti tours de menues , et rivèiu
d'îtolfi , q'ie l'on p'jrte djiij les occjjiuns
à l'arn:^ , pour p^rer le coup de sabre.
BOJRjA'iîOiE, s. m. Espèca de Sg-.io
d*iin vio'.e" obscur, i'-iij.vrro.
BOU UQ'JSr, s. m. C'^i! le nm qi\-m
donn; dm* !e mines au toarn:q lot qui sert
à monîîr les fardeaux de dcssouî terre. Mac-
t''».i rfa ûli^r i pili di sj-um.
BOURLE. , s. m. V. b .urr;;!ei:.
BOURKACtlE. s. f. Phniepot3;ère.EiU
es', cordiaie, pTo,)re à te.npérer l'acrété du
s ■•!.;, de la bile. Borrag'm ; borr.ins.
b'WX.IAUE, s. f. L'.ntcip.'î aùtn lévrier
djme à lui lièvre qm court, /'rjja. - I!
S2 dit aUïSi d^s coups q'.:_e l'on donne à quel-
qi',;n avec le bout (l'un t'aîil. Co'.po daca col
cj/iio d'un archibugio.
B )U!<RA^, s. m. V. Butre.
U0UR.<AS:1UE, s. f. Tourbillon d» vent
in -.icueux et rie peu de duré;. Burimca ;
litipcsia ; tu'bim; fjrtuni. - U.i redjub.e-
UJ;.'.: subit d; qui-lqi : m d , chi_ d'une vexa-
tion, imprévue et de peu de djrée. hirrjica
— I se dit ausù des canrices et de la m lU-
vaise humeur d; quel ."ii l'un. Cd;-ric::o ; m^l
umore i modi sconcj ; villani ; catC- vo traua-
m:-ito.
BOÎ'K^lt , s. f. L'js;;mb!.ise du poil de
certaines bêtes , comm; boeufs , vaches e-
chevaux, qui étjnt raclé sur leur peau icor-
chée , sert à eçr'rnir des se!l-'s .des bis, des
collets de; clisvutx de charrettes, e- autres
semblables. Bo'ra. — Bourre, ta matière que
l'on met dans les armes à feu , a.irès la pou-
dre et le plomb. Stoppacctolo ; stoppaccio.
— Bourre-lnni;:e , la par'ie l.i ol.is grossiè-
re qui provient de U l.ii.ie. Borra di lana.
— Bourre-tjntice , l.i l.iine qui tomb» des
draps qu.i.id on les tond Cijiirarra ; bor-a.
— Bou.re de soie , la par' e la plus eros-
sière de U soie, qu'où rebute au dé /idaje
des cocon:. Srracc-o ^ o ti-aûccio. Première
bourre qu'on tire des^cscjns au dévidage,
Bndla. Quoiqu'en gcnéa' les Filaticci en
p'us-eurs endrui.s se nomment aussi Eavtl -.
— On appelle encore bTurre , une étoffe
dont la chaîne est tjute de soie . et la tra-
me toute d'? bourre de siie. Stofi di bo-,a
t scia. - On dit fis- 'îu'il y a bien de la
beurre dans un ouvrage , lorsqu'il y i b:iu-
ïoiip d; choies jai ne servent qu'a le gros-
sir inutilemeii'. Bor'j ; stoppa.
BOUdlE', ÉE, part. y. son verbe. - On
dit d'un arbre qui est bien ,iré>aré â donner
du fruit , qu'il est bien bourré. Che ha mo/ti
gemogH.
BOURREAU , s. m. ExécuteiTde ta h-ite
Just ce. Boja ; ciriufice; ginttiiiin j ot-I"-
t-ilda. - Oti dit d'un liomn? q.û se fait piyer
d''.vance , qu'il se fait pay.-r en bourre-iu.
Von fè- si fapa^ar .it'i tra'to tome II bojn.
— f\i. Il s? dit iL" cî r.;i tourmMte cruel-
leiTi-nî , d'u.T ho.-nm? cru l e* inhanain.
Hoja ; carn:Jic: ; crit-. U'. l'a'harv , inwn.ino:,
s-/tetatû. — BouTiau d"a-g;nt, vrai bjurreau
d'.Tzen*; un ì.xm\\ rìis;ip.ireur. V.
B )UiREE, s. f. Esièce de t';got de me-
nues brinch^^s. Fruc.'/ii. - Sorte de dans;,
et l'air sur laquelle on la danse. Sona di
hallo.
BOU^tELE,^ tr part, et adj. V. son
verbe. — fi», fiîné a: quo'que aetiun qu'on
se r-nrochî. Cr, ciato ; rna'to iato.
BOURREL'^.R, V. a. To irmenter , tjêner.
^e Verbe n'i d'usine 'j l'a i h^uré . et pour
■nvquef l$s peine; interieur«s , et les repro-
B O U
eue! ^u; U conscience fait so.ifftir. Sira'^tari;
torir.:. stare ; a'Jilg;tr£ ; cruclcn; inquietare;
mar:o'lare ; di'j'tf.tre.
BO'JRRiîLET oliBOURLET.s. m. Espèce
de i;ou5sin fait de bourre ou de crin, fait en
rond e: vde p;r le mi'ieu. Ci'-dlo; ccrclic.
— Ce q.i'on m=t fsr-dessus le bonnet des
enfans. uj'.r em ècher qu'ils ne se blessent
ouand lU tombent. Cercine. — Il se dit aussi
de l'entlure qui survient autour des reins â
une perionus it:?.quéîd'hvdrnp!sie. Enfiato-^
gotfie^yiit!.irno a'icr.ni.'- T. dt Draperie .
Faux i>l: qui se f.<tr aux pièces de drap
lorsqu'on les f.> j!e. P.vjj falsa. - T. d' Ar-
■ Ut. L'e.vfèTi'-é d'u'ie pièce de c.mon vers
la b.ouch?. Af.f.tlo. — i. d: Jardini^e.
Sa'liie .irrs::d:e eu bvu-in.qui s? f.jnns au
bss d;; (;--.'*>-., au bis de.s bou'o^s , e; des
pMes d>; irh-es. O -'.'rei» , o /aiè.-o.
ËOVl\RiHZi. s. m. Cfe'ai nul tait '.•:?b,
h:ri,.:i d.-s ch;vmx et des bè'.es ae somme, i.
l'ar,:..i„. I
BOUttilKLî.E s. f. La fen ne dubo'.irre.vj. j
B ji'sa. — Oi dit li;, e: pou. d'jus mère q li !
tr:Ute ses enfans avec vins dureté excjs.ive, \
qu? c'--n' nue vórtHi''>Je b -UTe'îe. ôofcss.r,
B;) JRŒR , v. a. C'est mettre de la bo rre
après U cnar^e tlan; les armes â feu. Mit-
t:-£ la sti'aacc'oto n'.ll* a'cKih'tto. — _ nour-
rsr, se dit autsi en pirlant d'un cliien qui
en poursuivant un lièvre, lui donne un Cout)
d? dent, et lui arra "he dup^ii. Strappar il
pilo ; e dtc-s: d-:-. cai: s cl.e '.nscguendo la
lepre, l'aldr-ìtt « le st-apra i' pelo. — n.-it-
tre u cou,s d î fl?uret celu* contre lequel on
fait assau*-. P.'rr.7sf'-.? cjl tlfetn.
BOU IRE iTE OE LA SOIE, T. de Conm.
Arv-tnée. V.
B J'JRRIC.'IE . s. f. Espèce de panier
d jut ou se si^rt pour envuyjr du grbier ,
de la vj'.i"'e, etc. Paniera da p./!. imi.
BOURRIERS, s. ra. ,.!. T. d'Ajric. P.Me;
qui se mcL-nt d uis le blé battu. Paslitixit.
BOUR.ilQUE, s. f. Ane , inesse. V.
— On a^pet e B virriq tes de tné:hai« petits
cheviux do.Tt on se sert à divers usaTes ,
c umna pour porter des he-bes a i mar:hé ,
pour porter du plâ're , etc. Rondini ; cat'
t'vo cavallo. — fist. Se dit des perso.in?s.
V. .\ne. — r. de Co:ivreu-s. E pece de che-
valet formé avec des ais , qui sert aux Cou-
vreurs quind ils travaillent. Spc^'e di capra
de' Muratori.
BOURRIO'JET, s. m. Pe'i-
nello. - EnV. d; Maçonn. Pe
ni' in charge de moilous ou d.i m.irti ?r , e
ttu'on él'-ve avec des grue; quind la hrireu:
bùtime.nt est fort grande. i/«T « ''' 'ma-
non. A<i-
goio
dl ia
Ita
déroiiint avttc adresse. TagHaltorse ; lo'sa-
jitolo. — Bonne bourse se dit d'iin homme
pécunieitx. Ihtoiia ror;a ; che Ita molto da-
naro. — Avoir la botirse , tenir la bourse,
manier la bourse , avoir le m.iniment de
l'argen-. Avere , teiere , manessiàre la borsa,
— Au p'u; larron b b.iursi , prov. V. Lar-
ron. — Bourse , en parLint des p:yemens
q li se foui en Turquie, se prend pour la
so-Time de cir.q cens cous. Borsa. — Bourse
se dit aussi d'une pension fondée d.ins un
cdlège. pour entr-.-c^nir un pauvre écolier,
d-rai.: ic cjurs de se: éîiidjs. P!ai:{j, posto,
iaojo p.-r^ito in un Collegio , pc to mante"
rti-7:e.iio d' uno scolare povero. — Bourse ,
ou les graines de cerf.iines plantes sur pie
sont renfermées. G:ttcio ; baccello ; borsa,
— E:! plusieurs villes , lieu où s'assemblent
les .M:rcîiinds et les B'niiiers pour tr.iiter
d» leurs a.Trres. Bjrsa ; /opfia. — Petit sac
où l'on e.iferine les chcve ix par derrière,
Bj'sa. - En termes d'r.çlise , le doubla
cir'on d'étolfe , d.ms U juc! or, met les
corporaux qui servent .\ l.i Messe. Borsa.
— Bourses, au p'utiil, deux srcs de cuir
qui s; mettent des diiw côtés de la selle
du cheval. Borse. — l.nn uios poches de
rézeaii , qu'on met à l'entrée d'un terrier ,
pour prendre les bnins qu'on ch.-'sse au furet.
Rete a fof;jia di borsa per la caccia de' co-
ng'i. - La peau qui enveloppe les testi-
cules. Bi'sa ; celia; f':ig'ana.
BOURjE-.VPAiFEUR , s. f. V. Ta-
bourc"-.
PsO'jaSEAU . s. m. Enfai-emenr de
pltimb aux miisous couvertes d'ardoise. Las-
t'e dl piombo per ti coperture de' tetti di
la<'^iria.
B'JU.<.';ET , r. .ie^.l^r. y. Bourcet.
SOJRShTfE , s. f. Trév. Terme bas.
Pttite bourse. f!orsilli,-:o : borsetta. Sorte de
plint». V. T.btjurct.
BOURSIER , s. m. Celui qui a une bau-se
dans un Colièjje. Colui che ha un pesto in
ui CoUesio , per cui gli son fatte le spese
del suo mantenimento. — Ouvrier qui fait
des b jurses. B-»rîj/(».
BOUiloIERE, s. f. Ouvrière qui f.iit et
vend d "s bo irses. Colei che fa e venie borse,
B lUlSILLER, V. n. Contribuer chacim
d'une petite s imma pour quelque dépense, il
est di s'yle Tarn. Métter ciascuno la suaparee.
ûO-JRRlR , V. n. r. d: C':asse. Bruit qu=
font les ijerdrìx avec leurs ailes quand elles
i.ir .-.'. Fn^/Ure.
Bi>URtlU, UE, adi Fa^itisque, bijsrre.j
fâcheux. Bisbetico \ rit oso ; st avagante ; t
fantastico ; stravolto \ intrattabile ; Jisic • ; !
ombeoso\ b'ttarro; umorista\d spettoso. - On ;
appelle à i'arii l'Vloine bourru , une es- ic-
de fantô.no dont o.i fait peur aux petits en -'an:.
Fantasima ; b.fFana. — 'Vin bourru ; une
esnèce de vin blitnc qui n'a j;as bouilli , et
'f'ii se cunstrve doux dans le tonneau pen-
dant quelque temps, i^ino bianco che non ha
bo'Hto. — I! se dit de certaines plantes qui
ont de la bourre , et ne portent aucun fruit.
"BOURRy, s. m. T. d'Hi<t. nat. iteuf de
l'isle de AI.^d.Tj.-iscar. 5:>r;u di hue co'i d.-to.
BOURSAUIIT, s. m. r. de E, tan. Es.'èce
de S.iil». -sjrr.t di salice. - En T. de Cou-
ve'ir V. fi.>urseau.
BOURSr., s. f. l'etia sac de cuir ou d'i.u-
vrit^e a l'aiguille, qui s'ouvre et qui se ferme
a-/?r des cordons , et où l'on met ordin:ù-
rement l'arstent qu'on veut porter sur soi.
^o'sa ; tasca i scarsella ; barsdlino. - On
dit de.n.mder la bourse , et faire rendre la
bourse , pour ex trimer ce que font les vo-
l:.ir. de grands chemins,- et couder l-i bourse,
coupeur de bourse , ea parlant in filoux qui
B'JUR >1N . s. m. Triv V. Bousin.
B'JU.lSvIN, ou aO'J'NERUN , s. m. Pc-
t-te poche ai:-d.>d.ins de la ceinture du haut-
de-cl)du.se.Bù--jr«;'io.
B JURiOJ.LE , Éz, part. V. le verbe.
- I' se dit fam. du style. Stde g.,nfio , am^
pol'.-sj. - Ou dit d'un homme gras etreplct,
a: .jui ^ de grosies joues , que c'est un gros
bju--so.ii1é i e alors il se prend stib.-tantive-
tn>w.t'>'l.n:da Tento.
B JUR-i'JUS'LER ,v. a. Il n'ad'usage qu'en
parlant de r.^.'îî_ire q li svrvient à la peau ,
soi' qj'elle soit causée •■ar lèvent, soit qu'elle
vienne d'.ulleurs. C-onfa'c.
BOUSE ou i.O'M'?., s. f Fiente de bœuf
ou de v.iche. Bovina ; cuina ; sterco di
bue. I
BOU3IE?v , ou BOL'ZIER , s. f. T,
d'I.seeio!. Genre d'iueco , ainsi nommé
p-irce qu'on le trouve ortl_inairement dans
les bouses d," vaches, les fientes d'animaux
et .-lutres immondices. 5ciirj/rr^^/o.
BOiJSiL'.AGE , s. m. 'Jn certain mélan-
ge de cli.su.ne et de terre tîé.reinpëe , dont
on se sert pour f/ire des murailles d • clôture
dans les lie.ix o.'i h p'erre est r.irc. Afvru , o
altro cost-W-o <fi f.'rrj : paglia. - tjn dit tìg.
de îou* ouvrage mil fjit , que ce n'est civie
du bousillage. Layoro malfatto \ acclabbatj"
me ; acc-a''"'. .'-amento.
BOUSiT.I. •:', ÉE , part. V. sonverbe.
BOUiiL-'-ER. V. .-I. M.,çonrer avjc du
chau:ne et de la terre détrempée. Costruire
un muro à- tel a. - Ou dit fig. de tout ou-
vrage mil fj't , q'te c'est un ouvrage qu'oQ
bousiliù 1 qu'où n'a fait que bsiuiiier. A(*
no B O U
tidn-a^i ; ucchirplnart ; accìabbat'.ari,
«JUilLLEUR , EVSE, s. m. et f. Celui
ou celle qui trdȉilli; .;n boiisillage. M..-
Tatort , ;«a cA; n^n fi sì non mura di terra.
— fig. Mauvais oiivri*;r en toste sorte d'ou-
vra^ss. Ciabbacùno ; i-uasLaiiunUri ; Impl-
BOUSiN.s. m. Ecorcì tendre qui enve-
loppe \ii pierr;:s de taille. Scorda diUt pìu/e
'iJOÙ'iQUlER, r. deMjr. V. Butiner.
BUUiòOLli , s. f. /. di Butan. Kaiiin
d'ours. V.
BOUSSOIR, s. m. T. de Ma: V. Basìoir.
BUUSSOLE, s. f. Cidran dont l'aigLirlle
frottée d'aimant, se toarne toujjui'S vers le
Nord, li se di? ausii de i'aiguille raèrae. Bus-
sola. — !ig. Guide , cjnducìcur. W .
BOUSfARlN , s. m. iréyo:,.x. En quel-
ques Provinces de France , c'est un t^ro;
homme. CumpUiso-.lnicrsonatoj ta.chiato.
BOUirROl'HEDOW, s. m. .Vl^t tiri
da £rec. 11 se dit Os la manière d'écrire al-
ternativement de droit à fjauche , et de gau-
che à droit , sans disco.iîiiv.ier li lisne , a l'i-
mitation des sill.ms d ua c.iam?. A/j/!/£.-.i di
scrivsre aUiTii.it:vamcnu djiia dritta alla si-
nistra , e viceversa , comi /annosi i solchi
ne* camfi.
BOUr , s. m. L'extrémité d'un corps ,
en tant qu-étendu en long. Capo , estremità ;
fine ; punta. — Le bout d'une rue. Capo
d'una via. - Le boat du bec , le bout d;>
onjlos L'esircmiti del becca, dell' ur:ghie. -
Le bout du moiiéi.I fine del monda. — Le
bout du nei. La p:in:a del naso. — Un bout
tl'homme ou dì gar^on. Ua omicciattolo i un
hambolino. — L-î bout de la mammelle , le
bout du têton ; le boutouie mani nelon qai
est au milieu di la mammelle. Capei\o!o ;p.i-
pilla ; punta dtlla mammella. — Bouts d'aiîe^,
les extrémités des ailes de certains oiseaux
bons à manger. Sommali ; estreiTiità deW
ali. — Les m i'res à écrire appellent bouts
d'ailes, les plumes qui se tirent duboutdas
ailes, et dont on se sert pour écrire. Le
grosse penne dell' aV d'un uccello che S-r;jno
per scrivere. — Bout de flambeau, bout de
Bougie , bout de chandelle ; pour dire , ce
qui reste d'un tlambeau , ti'une b3Ui;ie,a'un;
chandelle. Moi^co'o. - Morceau , petite
portion de certaliics choses à mander , com-
me boudins , saucisses , cervelas , etc. Pe-^-
îo; pe\xuolo ; pi-^-^Ui.:a ; boccaie. - l'etite
partie de certames choses, comme hcelie ,
corde, etc. l/n capo; un perfetto ; un ian-
tina. — A chaque bout de chanp , «dv. A
chaque momert , à tout propos. O^nî .7ii*
mento ; osni poco ; a tutto pasto. — Ou dit
ide certaines choses dont les extrémités sont
J 'ointes, qu'elles sont bou:-à-'oout l'une de
'autre. Confiunlo , unito capo a cai'o. -
Mettre bout à bout , ss dit en parlant de
l'énumération et de l'assemblage de certai-
nes choses qu' n; sont presque rieo , à hs
prendre séparément, mais qui font un tout
considérable , re?irdécS ensemble. Accu-
mulare ; mettere iaeUme. — On a').>elle le
haut hou; , U place la plus honorable ; e' le
bas bout, etile gui est regardée comme l'é-
tant moins. Il ptitno e l'ultimo luogo , o posto.
— Ce qui garnit l'extrémité de ;ccrtaines
thoiti. Capo ; bottone ; peenta. Bout de fleu-
ret ; un bouton do cuir rembourré qu'^n
itiet à la pointe d'un fleuret , de peur qu'il
ne blesse. Bottone del fioretto. Roaidt four*
reau ou bout d'épée. Puntale. B«ut d'une
Coirne. Gorbia. — Bâton .i deux bouts: une
sorte d'arme oITensive , qui consi;rc en un
grand bâton ferré par les^deux bouts, ilfjj-
^d ; bastone /errato da' due capi. — Bout ,
«n parUnt du tems et d■i^ choses qui «nt de
la durée , signifie la fin. Il fine ; il termine. -
Bout de l'an ; le serv ce q.ù se fait pour un
mort, un an après le jour de son décès. <<n-
niversario. — Bout^ se dit de plusieurs cho-
ses qui renferment (.^-ilemcnt l'idée de l'étoii-
/ue et celle de la durée. Le bout d'un
fliicours , d 'une livuieuc , de rargenl .llfint.
B O U
- Ot dit d'un homme qui est prêe dî finir
son tems pour l'exercice de qielrni» em-
ploi qu'il est au bout de sa camere. £tó
e al fine , al termine della sua camera ■ egli
i alla cMÏ,a dd suo imp,e;o. - Boat se dit
quelquefois de la momure partie d; certaines
cuos^s qui ne d^^vroisnt point se diviser ;
et eu ce seni , il n'a guère d'usa.;» que dans
les ij.irasîs suivantes : un bout deMà>se , u.i
haut ó<e Secinoa. Il fine , L'aitlma parte d'
unt i.hssa, d'una predica. - au bout du
compte , façon de parler adv. et fam. dont
on se sert a 11 lu d'un discours, d'uu raisou-
ncmenr, etquisigiiiiie , tout considéré , après
tout. Al ime del coma ; dopo tutto. - A
boat, Uçjn de parler dont on se sert en di-
verses ]jhr.<se3. Et;-; à bout, ne savoir plus
que devenir. Essere agli estremi ; non sapr
plu a quai partito appigliarsi. - Venir à
bout de q.ielqjun ; le réduire à la raison,
le réduire a laire ce qu'on veut. V'nir a
ctpj di domar alcuno ; metterlo alla ragio-
ne ; condurlo a quel che si vuote. - De boat
en bout ; d'une extrèmi.é a l'j .tre. Ui ut
capo all' alerò ; dall' uia all' altra estre-
mità. - Ha.e au bau;, tjçju d; parler ad-
verbiale et familière : encorj ila/jntû 's. Ai-
cor p/à ; avanti. - Les Xt..;ieus di>jnt Ca-
po près lue p.ii--tout où les Français disent
bout, même dans plusieurs phrases prover-
bi.-.l;s. - Bouts de broche, i. de Draperie.
Uétaat da.ii la filature de la laine. Xio.di-
' BOUTADE ,s. f. Caprice , saillie d'esprit
et d'uiiin^ur. ^ricciolo i crucia; ca/nccio ;
Sa.rebo7!o ; hirrirria.
BJLfrANli. s. f. T. deCoitm. Etoffe qui
se fait a Montpellier. StoJ'a dell: man/attuee
di MonpeUleri.
iiJjrAi-tr , adi. T. d'Archit. Iln'ad'u-
sagi qu'avac les mots Arc et l'iher. V.
tiour-A-po.;r, ouBo'jrE-A-PORT.
s. m. i. de_ Police. Oihder sur les ports ,
ch .rgé de faire inattre a port les vaisseaux
qui ..rrivent , et di les ranger. Capuano del
porto.
iJ JUTARGUE , s. f. Œufs de poisson
saléi et counts dans le vinaigre , dont on
f.:it une espèce de saucisse. duttagra;iot-
BÒUT-DEHORS , Petit miit qui sert .i la
machine àmik:er , pour mettre ie^ cliOLiq.iets
et hs hunes en place. iT.-jci: da incapellare
co/e t e capelletto. — Bout-dehors, Djute-
hoïi , défeuie;. Longues perches , ou pièces
de bois avec des crocs , pour e.m,>écher ,
dan, un camb.u, l'abordage du brûlot, i/:ir-
tatlori da etlla-gare.
:;}Ur.pE.PETUN,s. m. T. dlOmithoL
Genre d'oOJ'J donile oec ejt co.irt etcjm-
priaié : ou distisiiue suc la michoire su|jé-
ri.'ure quelques plumîj semblibles à du cri.i.
C'o-ofaao ; vulgairement , Cornacchia In-
diana.
li )UTE, s. f. T. de Mtr. V. Baille.
BJJfE', ki , T. de Manège. Il se dit
d'an clijval qui a l-'s jambes droites depuis
le genou jàsqu'à la courjne. Che ha le garnie
troipo diritte.
li JU / E-DEHO.RS , s. f. V. Boute-hors.
BOUrE'E., s. f. Tr/cBuréj. V.
BOU fE-£N-T.<AlN, s. m. Petit oiseau
qui sert a fa. re chsnter les autres , ettni'ou
nomme autreuienc l'arin. Kich.arzo. — T. de
Ilarai. Ciiev.d entier dont on se sert pour
mettre l«s jumens en chaleur , ou pour dé-
couvrir si ell.'S sont en état de se laisser
saillir. Ruffiano delle cavalle. — hg. et fam.
Homme de plaisir, qui excite les autres, et
qui les met en train. Capo di brigata al-
'bsÌUTE-FEU, s. m. Incendiaire , celui
(jui , (le dessein prémédité , mot le feu a un
édifice , à une ville. Incendiario. — Biiton
:v.i bout duquel il y a une fjuroli-atte gir.iie
d'une mèche allumée pour mettre le teu au
calMll. Canna da dar fuoco al ta none. - fig.
Celui qui aiinc la division , c:lji q.ii seme
(Ics diievtdci ec ita qucceUest Semiajt^r di
B O U
^'^Mui'A- S'w/*' ' commettimale.
BOOrt-HORj , s. m. Espece de jeu qui
n est plus en usage -hg. On dit de deux hom-
mes qu, tachent de se débusquer l'un l'an-
tre d.- quelque emploi, de quelque charge,
qai.s jouent au boute-hors. Fare a scaval-
p ■■■'• ,T '■f"i'.t<5.<ie s'exprimer. U est famil.
t acan,t'a; /acuita d'esprimersi; copia di dl-
r , ™''''- ''==>-■= ^^ bois longues et
ronces, quon a)ome , par le moyeu d'an-
neau.x de ter , à chaque bout de vergue, du
grand mat, pour portar des bonnettes en éîai.
liastoni di coltellaccio
BOUTEILLAGE,;. m. Gr. Koc. Droit
sur la vente des vins é-raniers , et que le
Boute.ller du Ro, d'Angleterre prend . en
vertu de $i chjge , sur chaque vaisseau. ,
lJai:o che p.,gasi al bottigliere del Re d'In- I
^f^i^LE:t'fvy^^;'de^^ïï^ i
mv;tiiocre , a large ventre et à cul étroit , fait
ae terre , de verre ou de cuir , et propre i
t.puir de I eau du vin et autres liqueurs.
t lasco i botcglia ; boccia. - Pro-/. Etra
d.m; la bouteille; être dans le secret d'une
Mntshsser del segreto. - Bouteille, se dit
.lussi de la h[|u5.jr qui est contenir dans una
bouteille. // vino d'un fiasco , bottir-Ua. -,
oorte d ampoule pleine d'air , qui se forme .
so.t sur leai.qaa.n.l il pieu' , soitdequdie
au re maniere que ce soit. Gallona; gallo,-
BOU rE;L; l£[f , Tr/vou... V. Bouti'lior.
B JU rt-LO/, s. m. r. de Mar. Pièce dî
noi> ronde, ou i huit pans , qu'on met au-
devant des vaisseaux de charge q.ui n'ont
pomt d'eporon. i?i,tt j/jori.
BOUFii.;^, V. a. M -ttre. Ce mot est vieux
et ne se du que par le bas peuple et par
le. \>3yi3.M. Porre , mettrre. - bouter un
cair, 1. de C-jrroy. Enlever avec un boutoir
ce qui peut être encore resté de la chiir d.j
I animi attache a la peiu , après q'u'ou a
tire c- !e-cidj la tannerie. Scarnile. - iîau-
t-rd-. ot i î . de Mar. C'est bouliuer. V.
BOJThRJLLE, s. f. La garniture qu'on
met au bout d'un fourreau d épée. Il est
a ISSI term? de Blason, i'^fd/e di spaia. -
i . de Metteurs en oeuvre. .Morceau de fer
arrondi par un bout, que l'ouvrier applique
sur le»bouton mis dans le tas , frappant sur
1 autre bout , alm qu'ils prennent la forme du
tas. Atouo. - L. de Serrur. Sorte de rouet
qui se pos; sur la palatre de la se.-rure , à l'en-
droit où porte l'extrèmi'é de la clé qui le
reçoit , et sur laquelle elle tourne. Castello
che gira colli chiave , o sia castello inper-
niato e ntovtbile. - Il a plusieurs autres ac-
ceptions , suivant les ouvriers qui s'en ser-
" BOUTEXOLLER, v. a. T. de Metteur, en
xuvr: , et autres. Se servir de la bojterolle,
BOU ÏEHOUE , s. f. T. d'ArcHit. Les
bornes qui empêchent nue les ess!e'.ix des
voitures n endommagent les garde-fous des
''^H'.V, Jj-^i?', "r £''"■' '''' "parar le sponde.
.BOUrt-SELLE, s. m. T. de Guerre.
Signal qii se donne avec li tromoette, pour
avertir de monter .à cheval. Segnale che si
dà per montar a cavallo.
DOUrS-rOUr-CairlE, s. m. Dissipa-
teur ,gomfre qm mange tout. Il est fam. ec
bas. O lapidatore; se'' ih piato'- •.
BOUrtUJC , oa BOUT MZ O'JEVRE ,
s. m. f . de Piche. Petit filet att"âciié à un ^
batan fourchu , dont on se sert sur les côtes i
de l'océan , pour prendre des crevettes, f
Spelli -li vangaiuola,
UOU riLLlER , s. m. Oificier qui a l'in- ,;
tendance du vin. Il n'est en Uiige qu'en catte J
phrase : Grand Boutillier de France. Hot- "
eiglieri ; o hciaU nella corte di Franeit.
, BOUTli^lUE , s. f. Lieu où les Marchands '
etaletit et vendent leurs m u-cliiudises , et où "
les arti , ans travaillent. (;e!le des marchands.
liottega ; fondaco. Celi : dos irtisans. not-
teja. — Se mettre en boutique , ouvrir
b,>utique, lever bautique i commencer à faite
B O V
Ifljrcliandise. Et fermer boutique ; sertef de
f.tire marchandise. Metter: , ayrirc , chiuder
botuga. — en Boii'ique se dit aitisi de tovres
le; mjrcham'iies civnt une boutique es' f.sr-
rie. fiottisi iJoniic di koticsa. - Q lelque-
fuis il se prenci pour tou5 les instrameiis d'up
artisan. La kotttia , eli unmi'j , S'-' '"''>-
menti d^un hottt'uafo ^ d*un artgi'a-io. — ie
«11! auîsi de l'endroit d'un bstrîsu de pê-
cheur sur le bord d'une rivière , où l'on garde
du puissuil. Quel iuugo alla rifa d'i^nfitt-
mc dove una b,ircd peschereccia conserva del
ftsce. - pop. CJii stipelle boutique , une
in.iiscn où i?i domeiliqu?3 sont mal. Cafc-ia
casa ; essa djvc l scrvìto-i st,tnno male,
B'JU ril^OlER , s. m. Irèvoux. Qui vend
en boutique ; si ce mot se dit , il n'est point
de l'usafie ordinaire. Àìatrcgcjo.
BOU lis, s. m. T. d.! Ciiis5e. Il se dit
ies lieux où les béter noires fouilient. Luago
dove ri^ti'a.'jrìo i cìsnail. — En 'i . de Zool.
{■.S'iéce de r.ct sauv^ige de la côte d'or , très-
estims chP2 les Ntjres p^ir le goût exquis
qu'ils trouvent à sa chair , mais très-rcriou-
t.(h'.e par le r.ivafte qu'il lait dans leurs champs.
7opu ca/jif! li^ t:ia:o Affricaiio.
B()UTl>^£, s. f. t'ierre qu'on place dins
l'.a mur suiva.it sa longueur , de sorte que sa
largeur |>arn: en dehors. FUtra fssta con s:ia
iargheTiJ tr, fuufi e V resto internato in una
TTUiriliia.
13<JL/T0IR , s. m. Instrument avec lequel
les Maréch.iux parent le pied d'un cheval
avant que de le ferrer. licast.o per assentire
U fié dei cavallo, (^nielques-uns disent aus-
si: Roro!a. - Le groin d'un s-.n^lier. G'u§-
r.o del clonali. — 'i . de Corroycurs. Es;>èec
de cottteau einmar.clié prr les deux bcuts,
à peu près comme U p'ane des Tonneliers,
à l'exception que les deux manches n'en sont
pas recourbéi. ferra da scarnare ^ da pelare ^
e da forcare.
BOUTON, s. m. Le petit bourgeon que
|3ou»sent les arbres et les p'antes , et d'o i se
forment les feuilles et les les tleurs. Hottone,
etmma. Bouton de rose. Bottone di rosa.
— Boutons, lis. Certaines bubes qui vien-
nent quelquefois aux ditférentes parties du
corps. Bolie de si han nel viso. - Boutons de
farcln ; bubes qui viennent aux chev.iux lors-
qu'ils ont le farcin. Bolle de' la rogna de' ca-
valu, — iorte dî p.^tite boule d'or, d'argent
ou bois couverte de soie , de tîl , etc. ser-
vants a-tacher en:emb'e les ditïirentes par-
ties d'un h.ibillement. Bottjne. -Se dit aussi
de plusieurs autres choses qui ont la fifiure
d'un bouton d'habit. Bottoncino ; bottone.
— Bouton de feu; un bouton de fer rotici
au feu , dont le. Ci.irorjiens et les .Miré-
chaux se S'errent en pU.iie.us opérations. Èoi-
une da ca..:eii.^. — On (.oi.i;e ce nom au
cautère acuiel pri-pre à brûler les os , pour
consumer Ifs cxos'.oses e* les caries. Cauterio
attuale. — Bouton , ou bouton ce fin , dtns
les ess.-is , c'est la petite pcnion d'or ou
d'argent qui reste après l'opération de la
coupelle. Sj:s:.:oIu ; h.,t:one - Bou'on bl.mc
ou bouton d'âr>ent. T. d: Hotat. V. Ptar-
miqiie. Bouton d'or. V. Immortelle. - Bou-
ton de mer. / . de Conchyl. Oursin. V.
BOUTONNÉ, ÉE, part. V. son verb».
— fig. On di-dun homme mysré ioux et caché
dans ses >-:uur>, oue c'est un homme tou-
jours boutonné. Vatn cupo , segreto , ckc
non isc::oire l suoi sentimenti.
BOUTONNER , v. a. Passer des boutons
dun habit dans des ganses , dans de petifs
puverturis qu'on nomme b.iu-jnnicres. Ah-
iotlonare; afflUare; allacci tre. - v. n. il
ne s? dit que des arbres et des plantes qui
commencent .i pousser des boutcns. Germo-
$ltcre; spuntale.
BOUTONNtRTE. s. f. M,reh:.;-.dises de
Ujutonnier. // lavorio de' tottcni ; l'ait-
del f.ir hùitoii.
BOUTON.N'lEH.s. m. Celui qui fait et vend
BOUrONNiEilE , s. f. Petite tai'lade faite
•ans iin habit pour y passer les boutons. et|
B G Z
bordée d'or , de soie ou de fil. Asolo , ue-
chie'to.
BOUr-RIMES , s. f. EOUTS-RIMES ,
s. m. pi. Aines donuées po.it taire des vers,
et ordinairement poitr en composer un son-
net. Rnn: date\rÌ7:te sforiatt.
KOuT-kiMEUU, s. m. Frévciix. Celui
qui fiùi des bouts-iimés , qui en sait faire.
i'o.''i< che fa versi sulle rime date.
BOUTRIOT , s. m. l. de Clotiliers d'é-
pingles, l'révaiix. E.vèce de burin dont ils
se servent pour faire la petite cavité du poin-
çon. Spelte .ii buttr.v.
BOUI ÀOLE et liOUTROLER . V. et
écrivcï Bjuterolle , iiouteroller.
BOUT-SAKi.NEUX , s. m. Le con d'un
vc.ui , d'un mouton , tel (ju'on lo vend à la
boucherie. Col.o.
BuU CURE, s. f. Br.inche séparée d?!'ar-
bre , et qui étant plantée en terre , y prend
racine. Barhatclla ; gUba ; talea.
COUVAAO , s. m. Martc.iu dont on se
servùit pour frapper les monnuies avant l'in-
vention du balancier. Martello di cai si ser-
vivano anticrsmetìte per coniar le monete. — T.
de Manèi;:. l'artie de la jambe de devint ,
qui s'érend depuis le bas «e l'épaule jusqu'au
genou. B.'^cc;...
BOUVEiVlFNT, s. m. r. de Menuiserie.
O'itil qui ne ditì'ére de l'e^peco générale des
bouvets qu'en ce que son profil est une cy-
"'bOÌ;VE:'<i1''",'"s.' f. Etibles à boeufs. Il
se dit en parlait des étahlei qui sont dan;
les m ircbcs publics. Ho^ilc ; stalla da brioi.
BO'UVET, s. ni. ^orte de rab.t a faire des
rainures et dss Lineuettes. Celui qui fait les
rainures s'appelle fiouvet mâle et l'on donne
le nom de Bouvet fem;!le à celui qui fait
les languettes. lncor\atajo , maschio e fem-
Bo'uViER ,Er!E,.s.m. et f. Celui nacelle
qui conduit les bccuts et qui les garde._ Bi-
!-jleo\ boaro. — C'est aussi un terme d'inj'ire;
Gro.sier, rustre. Bifolco; villano. - Cons-
te!|;ttion de l'Hémisphère boré.ile , proche de
'a grande Ourse , remarquable p.ir une étoile
hrill inte qui s'y trouve , qu'on nomme Arc-
turus. Il c^ro ; hoo*e ; artaro. — Bouvier.
T. d'Omiihol. y. (Jobeur de mouches -
Bouvier ou péteuse. T. i'Iehtyol. V. Uo-
BÓU VILLON , s. m. Diminutif. Un jeune
boe.if. Gijvenco; torello.
BOUVREUIL . s. m. Pivoine , s^fleur ,
groulard. Espèce ^'oiseau de la grosseur d'vi-
ne alouete , qui a le bec noir , et qui est de
plusieurs couleurs. Monachino; ciufolotto ;
BOUZIV , Trévoux. V. Bousin.
BOYARD. V.Boiard.
BOYAU, s. m. Intestin, condiut qui fait
nlusieurs circonvolutions , et sert à recevoir
les alimens au sortir de l'eslomic, et à je-
ter les cxcrcmens hors d;i corps. Budello;
intentino. — Descente de boyaux ; maladie
ctusée par la rup'ure du péritoine , qui fait
que les boyaux sortent de levir place er des-
cendent dans les bourses ou au dessus. Ernia;
rottura ; allentatura ; cr,.yatura. - On dit
d'un c'ieval qu'il a du boyau ; qu'il n'a point
de b'.'S.iu , pour dire , qu'il a beaucoup de
flinc ou (iu'il en a peur Che ha buon fi.inco ;
cke t sin^a fianchi. - Corde à boyau , corde
d'instrument de musique , comme vit l.^n ,
luth , thé,.rbe , etc. fiite de boyaux de cer-
tains animaux. Corda dl P'.lnugia. -i- En pàr-
1i-nt d'une tranchée faite pour assiéger une
PltiCe , on appelle boyau , chaiiie partie de
la tranchée qui va en ligne droite. Kamo di
BÒVÀUDIER . s. m. Celui qui créoare
et file des cor,^es i boyau. Colui che fa le
BÒYErVs. m. r. dt Mar. Sorte de ba-
teau ou de chaloupe flamande. Boi era.
BOYEZ.s.m. pi. rrevt,..»:. Pi êtres de l'A-
mérique. Preti Americani.
ËOZA , s. Trémax. Espèce <i« BohsçB
B R A III
fti'on fait en Tirqui»", rvec de l'orge et
Ou mi'Iet qu'on cuit en.;~nib'e et qu'on laisse
ensuite fermenter. ipeTie di bevanda de'
ru:chi
B.OZEL, s. m. T. d'.ichit. Boudin. V.
BRA3ANClV,>iE, s. f. r. de fl:i.r. Tuline
qui est b'r.nc de l.-tit , poHrjtre , tt qui ? un
peu d^ rouite- Spe\ie d- tuLpano.
BivABANFES, s. f.pl. r. dçl\r-n:. Toifes
d'étouiie de lin , qui se f briquent dans le
Brabrnt. VeL dit brabanll.
BilACELET , s. m. Ornement que les
f-mmcs portent au bras. Minijl'a ; smaiii-
gl'a ; hracciatito. Plaques de bracelet. Fer-
ir.îçc. - En T. de D^'eur, /t'sente-ir, etc.
iiis'rument de cuir rembourré d'ê'otfe dont
on se couvre le bris pour éviter de se bles-
ser. Guanto di cu^ijo ofritttagno.— T. d'A~
ratomie. Le ligament circulaire , qui embrasse
en formant lui cercle dans la région du
corps, route la multitude des tendons qui ser-
vent à il miin. Bracialctto.
-RRACHiiR, V. n. Crier de toute sa force
Schiamax^are.
BRACHLT , s. m. Trévoux. Sorte de chien
de chfsse Br2cco.
BRACHIAL, ALE, a-lj. T. d'Anat. Qui
3 rapport au bris. De' bracc'o ; attinente al
braccio; hrarcicrco. M.t'cle brachial, nerfs-
braciliaux. Nervi bracc'a'l.
BRACHIO , s. m. T-évoux. On a .ippel-
!e ainsi le petit d'un Ours. Orsicello ; or-,
sa- -bino.
BRACHYGRAPHIE, s.f. T.deU::yit.
L'art d'écrire en ahréié. Bracierafia , o l'arie
dell' abbreviatura.
B^s ACHYP.VE'E, s. f T. de Méd. Respira-
tion courte qu'on remarque dans les lièvres
infl-immatoires , et dans la léthargie. Bra-
cbipnea.
B;IACHYSCIEN , fnke .adi- T. de Céo-
graph. Qui est d'un climat où l'cmhrc des.
corps est courte , parce qu'ils reçoivent les
rayons du soleil plus verticalement que les
autres peuples. Che ha l'ombra corsa , e di-
cesi degli ahitavtl delia Zona torrida.
BRACHYSrOCRONE.s. f. 7. de Géo-
inttrìe. Nom de la courbe delà plus vite des-
cente d'un corps jette suivant une direction
(bli-iue. Ce n'est autre chose que la Cycloi-
de. Ohllgeeront ., Cicloide.
BRACM.ANE, Bramine ou Bba.'hin , s..
m. Piiilosophe ou Prêtre Indien. Rracmano i.
Bramino.
IÎRACON, s.m. T. d'Hy.iraul. te bracon
d'un vjnteau , d'une porte d'écluse , et l.i con-
sole , ta pctenrc , ou l'appui qui soutient
cette porte. Tr.tverta.
C:^ ACONNER , v. n. Chasser sur fes ter-
res d'.iutrui funivement et sans ptrmissioH
pour profiter du gibier. Cacciare furtivamente
ne'l' rifui tisrre.
BRACONNIER .s. m. Celui qui citaste
sur les terres d'autrui f .irtivement et s.^ns per-
mission. Cacciatore ^ che ciccia furt'i :.fn;nte^
- Se dit aussi de ceux qui, sans ménagement
tuent le plus de gibier qu'ils jieuvent. Cac
datore che fa un gran guasto , una grande
srrase dì cacciagione.
Ii.'<ACTEt>L£ , s. r. T. de Batteurs d'or.
RoRnures de feuilles d'or , ou petite feuille
perle t.im e d'or. Ritaglio, o taiiilnetta d'oro'.
BRADr'EPoìE, s. f. T. de Méd. Diges-
tion lente et imparfaite. Bradipesla.
BRAGOT ,%.m.r-de Galère. S'ynonime
de pendeur. B'aroito.
BRAr;UE, BriAGUES, BRACOUES
DRAGUE , r, de Mar. La brague est une
corde qu'on f.iit passer au travers des nfîTjtâ
du canon', et qu'on amarre par les deux bouts
à deux boucles de fer qui sont de chaque côté
des sabords. Hracca.
BKAGUEU , V. n. Trévoux. T. Burles-
que. Mener une vie joyeuse. Coitovi:;!! ire.
- Faire le fjnfaron. MilUnta'si ; vanaglai
BRÀGUES , s. f. pi. Trévoux. Divertis-
sement en tout ce qui peut servir à la yja;
joyeuse. Go-^orlgUe; pmsa umpi.
ut B R A
BRAfìUF.TTE , s. f. T. d: iUr. Cordage
adssi fort qix !■' gaindcresss Jii n.it rie hune ,
qui siipi'lée a >--"o corde, lo.-s4u»:I!e vient
* BRAl ' s- ">• E'P"- f** çoutiron , melange
Ae gomme et d'autre matie.-c propre à Cal-
fater. Cintrante ; pice*
BUAtr 5- f- Lmje dont on enveloppe le
derrijre Oes er.faiiî.. Brjç/« ; P^r.ay'M'^ "«
tAe ,'imWjccano.,janc-.Ui. - T- d Impnm.
Peau ou ,,,-.rc'ie.r,m|)r^p2req-iis.rt a recou-
vrir le Rrjnd tyrti;.an. Urcj^ic^rj dd umpu-
nà -Ri~''. Braiîs, s- f. pi. H.iu>de-ch™s-
s'eî , culf.:e ; mais c.n ce sc;.> , il est vieux
■ et hors (f'us.ise. bV.iirii- ,,,„,;
BlUlEAlENr. s. m. 7.'e™,v*. Mot qui
n'est point aaoptc et qui ex| rmi^roit le en
dcràne. R-:Ss'''o , 0 rasilo dcU jj-îio.
BKAILLAKl) , akdf. , M), et s. Oui pa-
ient orJiu.nirement beaucoup , tort h^ut , et
Mano; cornacchia ; che m:U; chi g, M
sempre; sgridalcrc. , _., , ^ „
tiRAlLLk , s. t. T. di Pcchcet de Comm.
Pelles de bols dont on sa sert dans U salai-
son des harens*. PaU dl Icgn-:!.
BilAlLLER , V. n. Parler bien haut , beau-
coup et mal-à-propos. Gracchiare ; arrovU-
iarc; strillare; Brigare; aliar la voce ; a.--
ra-sMrc;/archiasio; strjyiUr dtch:cchcsia.
- i . rfi Pà-A.-:i«. Saupoudrer de sel b hareng .
et le remuer avec des pelles. SaUcss'are Le
■^BaAiLLEUR , Eusî,adi.ets. Qui brail-
le , qui^ ne flit que brailler. V . li
lie Manche ,_
souvent. Nitriiorc.
lîRAIRE , V. n. 11 ne semploie guère qii a
riniinitif; airs troisième personnes du pris-
sent et au futur de l'indicatif, et ne se dit
que pour signliier le cri de l'âne. Rasikiare ;
Tassare ; cisisncrs-are.
BRAISER , s. f. Charbons ardents. Fras/a ;
brace ; carboni ardenti , accesi. - Çharbans
O'ie les boul,ni5=r; tirent de leur four et
qu'ils éteignent ensuite pour les vendre.
liRAISlR , s. m. 7. de Boulanger. Petite
huche où lei Roulanjers mettent delà braise
qu.ind elle est étouttée. Brichio.
BRAMER , V. n. T. de Chasse. W ne se
dit que du cri du C9rf. Gridare ; ma diecsi solo
'bHAMIN, ou BRAMINE, s. m. Tenne
d'Hlit.m. l'i-ètre de b Relision des Inri
Idolâtres , successeurs des
nés. Bramino ; rilosjjo
eiiano. ■ • •• r < t
BRAN , ou P.REN , s. 'v. Matière feclc.
Merda ; !,uacchera ; Urdira ; sterco ; brut-
tura. - Bran de Judas ; ctrlaïues taches de
rousseur qui viennent au visap.e et aux m:'iris.
Il est bas. Et on appelle bran de son - • "
grosse partie du son
B R A B R A
grosses artères. Rami, i aceesd. - l'aille tortillte au bout d'un bjteo
Uu appelle iig. bran- qu'on enfonce d.ins quelques héritages, pour
L.I - .. marquer qu'ils sont saisis. Tortora dipanila,
in capo ad un b.iston: piantato il terra , per
indicar chi i ben: ove si trova , so i sequestrati.
— Btindou , se dit au5>i des corps enflam-
més q.ii s'élèvent d'un incendie. Corpi o r:a~
terie accese che 'l veatj porta in 7u.i e in là rt
occasione d*ir.ccr.dio. — On appellolt autie-
fois le premier Dimanche de Carême , \<e
Dimanclic des BraHd.;ns , parce que ce iou ■;-
là le peuple allumoit rì'-'s feux , dansoi' .'i
l'entour , et ea port.it dans les rues etd.ns
les campagnes. La prima Domenica di Hi..:-
dit d'un ciicval qui hennit fort
cicns Brachnu-
Sacerdot l.i'
he'.lo ; stacciatu-
K S"rt aussi à matquor du mdwris pour
quelqu'un , peur quelqf.c cl.o<;e. U Ciel ne
Irami'i ; venfn il malanno \ il Jistoto.
BRÂnCA'DES.s. f.pl. r. deMa-. Chaî-
nes d's forc.it!. Branca ; gruppo di catene.
BRANCARD , s. m. Sorte d? voiture sur
Laquelle on transporte un mal.de tout cou-
ché , et qui est portée par des chevaux ou
par des mulets , l'un dev.int , l'auire derrière
par des honvaes. B.-.rrella
U- _ ^ - - ,
train des berlines et de;
(luelquefoi- r-- .
Certaine pièce de bois lon;".ie , pUt;
droite , qui sert a
rh.iîses. ^ranr.he.
BRANCAÙOirR. s. m. Tr-voux. Celui
«ui conduit un brancard, l'ortatore o condut-
'"bRANCHACE, s, m. colletif. Toutes les
branche» d'iin .irbre. Rani _
BRANCHK , s. m. Le bois que pousse le
tronc d'un arb:c. Ram.;: - On dit fig. qii^un
homme est comme 1 oiseau sur la br.-nche ,
quand il n'a point d état a56iirc , ue fortune
certaine, llalenare , ester in /orse di se stci-
s: - Branches. T. d'Anat. Les petites vai-
lles et IfS petilps itfftui qui ÙiiWWi 91»
grosses veines et a
— T. de Genéalop. ...
ches , les fam:l!es dittérentes qui scrten
d'une même tige. Rami. — Il se oit aussi de
diverses autres choses. Ain. i on appelle fig.
branches les d.^ux parties du bois li'iiii cerf.
Kami delie orna del cervo. — Les deux piè-
ces de fer qui tîtînnent au mori d'iui cheval
et où la bride est attachée. Asta della, bri-
B'-ia. - Chandelier d'oi sortent pluiieurs
rameaux qai strycnt aussi de chandelier.
CandUiC'C con più viticcj.
— Branche de commerce ; un objet portîcu-
11 ir de c. mmer^e. iiamw , cupo ai conime<iio.
— On tlii. qu'une ques.ion , uiio adair.; a
plusieurj brciiLhes , pour liire , qu'il y a pUi-
si.ur clieis , plusieurs articles a discuter.
Rami; ya-ii. - uraucnes d'og ves. l.d'A'-
chit. et co.tpe de pierrt. Lai ncivur^s des voû-
tes gothiques , qui sa-licnt sur le oceud do ^es
voûtes. òpijoLi. — Ea f. de O.-aperie.dûi-
sette , ou demi-portée. MtÇ^crra i mena
^ BRANCHÉ, LE, part. V. le verbe.
B-;ANCHER, V. a. i'endre, attacher à la
branche d'ua arbre. 11 na guère d'usage
qu'en parlant d'un voleur, d'un déserteur
qu'on pend à un arbre. I.npiccar ad un I
à.oeio. — V. n. T. da Chasse, oe dit des oi-
seaux qui se peich.-wt sur des branches d'ar-
bres. L'osarsi su un ramo; imbroccare ; andar
Itila brocca.
BK\NCHE-URSINE, s. f. V. Acmthe.
BK..\iNi.,HlEi< , s. m. t. de Faucoitn. Jeune
ois.'au de ptole qui ne vole encore que de
branche en branciie. Ruìninno , u R.in:acc.
BRANCHIES, s. f. pi. Les ouïes des pois-
sons. Branchie.
BRANCHU , UE, adi. Q^" a des b.-an-
clies. Ramorato ; ru.iwso ; cae ha n.oiti rami.
BR.ANDE , s. f. Sorte de petit arbuste qui
croit dans les |campagnes incultes. Scapa.
— Une campagne pleine de ces sortes de pe-
tits aibustes. Macchia.
BRANOEliOU.'.G , s. f. Sorte de casa-
que à manches , ainsi appc'.lca , parce que
la mode en est venue de Braudibourg. L a-
barro ; mantello a maniche ; gabbano. — C'est
aussi une espèce de boutonnière. En ce sens,
il est masc. Alamaro.
BRANDERIE , s. f- Trévoux: Lieu en
Hollande où l'on fait les ejux-de-vie de gr-in.
Aiiojo in Olandi dove si fa l'acinavite di
BRÀNDEVIN , s. m. Terme emprunté de
rAlltinaïKl hau-dc-vie. Ac,!,.av:ie.
BivANOEVINlER, e:<e , s. m. et f. Ce-
lui ou celle qui vend ou qui crie du br^ndevin,
l'eau-de-vie dansun camp , dans une garni-
son. Colui o colei che va vendendo i'acjua-
B!!.AND!LLE', En, part. V, son verbe.
BRANUiLLEMENl", s. m. Mouvement
qu'un se donne en se brandillant. Agitaiione ;
dimenio ; moto ; il dondolarsi.
iìRANDILLER , v. a. Mouvoir deçà et
delà. Ashare-j dixcnare; scuotere; inuovere
in quà e in la ; dondolare. — v. r. Se mou-
voir , s'agiter c« l'air par le moyen d'une
corde , d'une escrr; oPette , ou de quelque
autre machine. Dondolarsi; muoversi in j.sj
e m là dondolando.
BRANUILLOIRE, s. f. Corde, br.nches
entrelacées, ou quelqu'aiPre chose de seir.-
blable, doi.t les ieuncs itens se servent à la
campagne pour se brandlllor. F«/i< in cui al'
tri pencola, si dondola; il dondolo.
BRANDI > lE , part. V. le verbe. - prov.
et t'am. Enlever un gros fardeau , un gros
ballot tout brandi ; l'enlever toat d'un coup.
Aliar di peso.
BRANDIR , v. a. Secouer , branler en sa
main un épieu , une hallebarde , etc. comme
si on se préparoit à frapner de la pointe. U
est vieux en ce sens. Vttuare ; muovere seuo-
t'^ndo Con prestt^^a ; brandire. — T. de Char-
penf. V. Arrêter , Affermir.
BRANDON , s. m. Espèce de flambeau fait
«Yiiç (le la paiUe toitiUée, Tmora di pa^lit.
HRANDONNER , v. a. Brandcnner ..i
chamji , c'est y mattre ries brandons. }./.:-
ter fortori di paglia , ec. V. Brandjn.
Br,.A.NLANT , ante, ad). Qui brar.!> ,
qui p. uiche tantôt d'un côté, t.intit de Ta-
ire. Vacillante ; crollante ; tremolante; h.- -
collante.
6RANL.E, s. m. Agitation de ce qui est
remué tantôt d'un côté, tantôt de l'f.ucr?.
Vacillamento; croltamento; scossa. — S.>:-.-
»er Us cloches en branle. Suonare alla d:s'
tesa , 0 a dilunjo. ~ fiq. et fam. Etre en
branle, commencer à être en mouvcmi.ic
pour faire quelque chose, à être enr.cc.r:.
Esser in moto per far una cosa. - Etr; cu
doute ; être en suspens. Esser in forse. —
fig. Donner le branle aux autres. Les r .t-
tre en disposition , les mettre en train d'.;i^ r.
Avviale ; metter in moto ; dar ordine.— l\- .-
tre en branle i mettre din; une cert^-.inc t!;.-
IKsition. Incamminar gli ajff'ari; avviargli. -
Espèce de daase de plusieurs personnes f;.ii
se tiennent par la maln , et qui se raéncr.t
tour à tour. Trescone; tripudio. — L'air sur
lequel on danse un branla. Aria deltresco-e ;
tripudio. — Espèce <!e lit suspendu , dont ot\
se sert dans les vaisseaux, branda. — Br.u.-
lebas. T. de Mar. Commandement qu'on i", t
de détendretous les branles d'entre les pt >. ,,
pour se préiiarer au combat, et de f^ire .>'-
tention aux signaux. Ordine di metter £■;; /;
brande.
B-iANLE', KE, part. V. son verbe.
BR.'\NLEMEN r, s. m. IVÌouvement de c(?
qui br.tnle. Onnenamento ; crollamento ; crol-
lo ; scossa ; dimenio ; vacillamento; tsn:c-
BRANLER, v, a. Agiter, mouvoir, re-
muer , faire aller deçA et delà. M'wv: . ;
dimenare ; asitare : scuotere; dondolare ; t. -
tannare. — Bran'er le menton , branler i
mâchoire. V. Manger. Il est bas. - v. .
Etre agité , pencher de côté et d'autre, i' -
collare; ciondolare; ondesstare; balena:: ;
tracollarsi; andar a O'ide ; ballare; tent::-
narla. — Il s'emploie encore en plusicur-;
phrases , où il a diverses significations. .-Vir i
on dit: ne branlez pas de là, pour dire,
demeurez-là , tenez-vous ou vous èto", ;.-•
bou'ioz de là. Non ri movete ; st.ite ; /...".v-
tev: là. - Se dit aussi de qutUpie moiivciiv.-. t
que font des troiipes intimidées, et qui ■: r.t
prêtes à fuir. Vacillare ; esser intimorir ;
esser disposto alla fuga, a voltar le spai le. ~
Br.mler au manche, V. Minche.
Bl'.ANI EUR . EL-SE , s. m. et f. Tr/i">i..v.
Celui , cflle Olii branle. Tremanti; t:em.lo.: .
BKANLOIRE, s. f. Ai; posé ep trave;;
et en équilibre sur quelque chose d'élevé, -t
I F,u:< deux bouts duquel deux enfaiv. font tour
à tour le contrepoids. Tavo'a o asse bilicata,
con che si fa all'altalena. -T. de Chasse. On
dit qu'un héron est à la branloire , lorsqu'il
e<,t haut, et qu'il tourne en branlant. L'ai-
rone sta in al'o col suo volo a ruote.
BRANQUE-URSINR. s. f. C'est ainsi
que quelques - uns écrivent et prononcent
liianche-ursin«. V. Acanthe.
BRANTA , s. f. Trévoux. Espèce d'oie en
Air.leterre , en Ecosse. Hranta. V. Ber»
nacle.
BRAOUE , s. m. Chien de chasse. Bracco.'
- Braques , /'. d'Hist. n.'.t. Les places d'une
ii::(iv\iii, pramhe del s^rnbero. ,^.,j,
URAQUE
ERA
BUAQUE' , LE , p.irt. V. le verbe.
BRAijUEMAKl, s. m. Epée courte et
large , qii on portoit autrefois le loug de la
cuisse. Sclmuarra ; storta.
BRAQUEMENT, s.m. Lasituntion de ce
qui est brd]jé. S:tua\ìiine d'un cannane posto
in mira di ciò chi st vuoi coi^ln.
BR.\QUER , V. a. Il ne se dit que decer-
tjines cìiojCS qu'on peut tourner , et préieii-
ter d'un côté ou d'un autre. Appuntar un
cannoni ; prender ia mira.
BRAS , s. m. i'jrtie du corps liumajn q.ii
tient à l'épaule. Hr.iccio. - Avoir les hr.n
retroussés ; avoir la manche retroussée de
mcnière que le bras paroisse à nud. Esi-.is
sbracciato. - A tour de bras ; de toute sa
force. Con tutta la joryi. - (in dit qu lan
homme ne vit que de ses bras , pour dire ,
qu'il est t'crt pauvre, et qu'il ne vit que du
travail de ses bras. Campare del'c suc brac-
cia , col lavoro ddìc sui mani. - tig. De-
meurer tes bras croisés; demeurer sans rien
faire. Restar colU braccia in ci oci. - ie je-
ter entre les bras de quelqu'un ; se me*.-
tre sous su prote.tion, recourT à lui P"ur
en avoir du secours. Gettarsi nelle traccia di
aicB/io. — Tendre les bras à quelqu'un; c're
prêt à le recevoir , à lui donner sa protec-
tion. Stendere a uno le braccia per ajnlarlo.
— Recevoir quelqu'un à brasouverts , le re-
cevoir avec grande joie. Ricevere , o acco^
gliere a braccia aperte. — Bras , se prend ttg.
pour puiiS.Tnce : ainsi l'on dit, les R<Ȕs ont
tes brasloBf.s. / Rehanno le br.-ecia h.-.-he.
— Bras séculier! la puissance tempore.le.
Braccio secolare. Implorer le bras séculier.
— On dit fig. qu'un homme est le bras droit
d'un autre, pour dire , qu'il est le princi
B R A
BRASIER, s. m. Feu de charbons ardenî,
Bracâ i brada ; brasàa. — Grand bassin de
métal où l'on met de la braiso pour échauf-
fer une chambre. Braciere, — tìg. Il se dit
de c'^ qui e;t fort ^haud. Nos ccsurs doi-
venc ècrj d^i brasiers .ird^ns de Tdiìiour di-
vin ; i! se dit aussi d'une flamme amuureuse.
Una fornace. On dit d'un homme qui a une
nèvre ardente , que c'est un bra!>Ìer q'.ie son
Corps. E^li brucia -y eg/i c calJo came bragia.
fiRASlLLE*, EE.parî. V. lev.-rbe.
BRASILLER. v. a. Faire ;inller un peu
sur de la braise. Il n'a Ki^ère d'usa^ie qu'on
cette phrase: Fjire brusii er des pêche;, et
alors il e^t neutre. Abtrustolare; abbrus:olire.
BRASQU£, .s. f. Iv1c-!an<e d'aride et de
charbon pilé , dont on enduit i'nuerieur des
fourneaux de fonderies. Intonaco fatto di
Urrà che non cola al fuoco e dì carbon pesto ,
con cui si stabilisce Vinterlon delle fornaci
da gettar bronci.
HRAS^AGfc., s. m. Droit du Fermier des
monnoies pour les frais de la fibricatiou.
Dritto che riscuote l'appaltatore delle cecche,
per li spese dtl conio,
BRASSARD, s. m. La partie de l'armure
qui couvre le bras d'un Cend.irme. K accia-
le; amudurai che arnia Ìl braccio. — Espèce
de garniture djnt on se couvre le 'ì: pour
iouor au b i!lûn . h>raccia!e.
BRASSE, s. f. M-'ìUre de 'a Ion:;ueur des
deux bras é:cndus , qui est ordai.iireraent de
six pieds. Braccio. - Brasse , T. Je Mar,
Mesure, douî la lon?:ueur est dé:crminée et
com^»rise entre les extrémités dc> dei.x m^ini
d'un homnae , quand il ouvre !es br.iS de
toute leur étendue, l'asso , m'iura p:r i cavi
re luiis-i sei piedi. — On iipi> J!e pain
B R E rr?
vata ; mînaecia Imperiosa ; braveria ; sgrida-
mento; garr'mento.
BRAVE , ad|. de t. g. Vaillant , qui a
beaucoup de valeur, beaucoup de courage-
Corag^ioso ; animoso ; intrepido ; di gran
c.iore ; valoroso i bravo -^ forte. - Kg. et tam-
Honnèce. "V. — Il si^^nihe encore vetu , pars-
de beaux habits. Il est fam. Attillato. — s.
in. Vaillant , courageux. V. — On le dit aussî
dans un sens odieux. Sravy i sgherro; co."
" BRAVE' , ÉE , part. V. U verbe.
BliAVEMENT, .-dv. D'une minière bra-
ve , vaillamment. Bravamente ; foriementeif.
coraggiosamente. — Quelquefois habilement
adroitement. Il est ta.ni. \f. ces mots.
BRAVER, v. a. iMorguer , regarder avec
met ris , avec hauteur , traiter de haut en bas.
Bravare ; min.icciare altieramenee , imperio.'
sameate. — On dit a peu près dans le même
sens , braver les dangers , braver la mort ;
affronter les dangers, affronter la mort , s'y
exposer sans crainte. A^rontare ^ andar in~
contro ai pericoli , alla morte j non paven"
tarin ; sgarare.
BRAVERIE, s. f. Magnincence en habits.
II est fam. Sfoggio \ magnijicen\3 ne^U abiti,
URAULS , s. m. pi. Terme de Comm.V,
Ti.rb.-n.
BRAVOURE, s. f. Valeur écla'ante.Hm-
t"ir.t ; valore ; c^'raggio ; intrepiMtà, — Au pi.
L.es aotioTiS de valeur. Produrre.
B.<AYE , s. f. r de Mar. Non> qu'on donne
à des mori. eaux de toile poissée ou de cnic
oudronné , qu'on aTî'ï'iqu.; autour d'un trou
pal instrument dont cet autre se sert en i de brasse , un fort grand pain de vinjt ou
" " ' " ' ' ' ' vingt-cinq livres. Vane da {uppe.
B.(AS^E', ÉE , part. V. le verbe.
BRA'^SE'E, s. f.Au'ant qu'on peut conte-
nir entre ses bras. Bracciata.
BRASSELErS, V. et écrivez Bracelets.
BRA,S!>ER , V. a. Remuer avec ie bras , à
force de bras plusieurs choses , pour faire
qu'elles s'incorporent ensembli. Rimenare;
dimenare; intridere ; mescolare. — Brasser de
la bière; faire de la bière. Far la birra. -
tig. Pratiquer , tramer , négocier secrète-
ment; et il ne se dit qu'en mauvaise part.
tdacch.nare ; tramare ; ordire ; cercar inganni.
— Braiser les versues. T. de Mar. Mettre les
vergues horisontaleraent de l'avant à 'l'ar-
rière, en m.ini.int les manœuvres. Braciare;
mettere l pennoni in croce da poppa a pr.a.
BRAS.SRIE, s. f. Le lieu 0.1 l'on brasse
de b bière. Luogo dove si Jk la birra.
BiASSEUR, Et;sE, s.m. et f. Ctlui ou
celle qui br.isse de U bière , et qui envead
en gros. Colui cite fa la birra.
B.<ASSICAIRES, s. et adj. pi. T. d'insec-
tol. Les papillons du chou. Sruci e jaifalle
BRÂ'-^icOURT , s. m. T. ie Manège.
Cheval qii a naturellerav.nt ies jambes tour-
nées en arc. Civa'lo inarcata.
8.<ASS1ERES , s. f. pi. Espèce de petite
camisole qui sert à tenir le corps en état.
Giubbone; g'ubbettino. — tig. Erre en bras-
sières , tenir , mettre en brassières ; être
dans un état de contrainte , n'avoir pas la
liberté de faire ce qu'on vov.droit. Esserle-
nato corto f stretto.
BRAS'jIN , s. m. Vaisseau, cuve oii le»
Bra,s;urs font la bière , et la quantité de
contenue dans la cuve. Tino della birra
toutes choses. Egli è II suo braccio di
On dit fig. d'un juge on de toute autre per-
sonne qui retranche à ((uelqu'un beaucoup de
SCS droits , de ses prétentions , qu'il coujie
bras et jambes. Tagliar braccia e gambe ; ri-
elurre a poco. — Bras se dit fig. d'un canal ou
«l'une rivière qui se sépare en deux , en trois.
Braccio d'un fanale, d'un fiume. - Bras ie
mer , une partie de la mer <iui passe entre
deux terres assez proches l'une de l'autre.
Braccio stretto di mare. - Bras, T. de Mar.
Cordages amarrés au bout de la vergue , pour
la mouvoir et gouverner selon le vc-iit- Brac-
cio. Bras de ^rand hunier , bras de perro-
quet , etc. braccio dt gabbia grande , ce. -
Bras d'une ancre , est une des moitiés de
la partie courbe , dite croisée. Marra , et im-
proprement Braccio. - Bras , T. commun
i plusieurs Arts , pour désigner des |-.ièces
prrallèles à d'autres , ou qui excèdent la lon-
gueur de quelque chose , et qui , le plui sou-
vent , suppo lent le poids d'une machine ou
servent à taire effort dans Vicûon. B:aeclo.
— En T. de Ja-dinage. Les branches que
pous.enf lei melons , les concombres et les
citrouilles. On distiiigue les b 5ns b'as d'avec
lei mauvaii , qui sont velus et qu'il faut sup-
primer. Talli de' popponl , celriuo'i , e yuc-
che. - Chaise à bras i un fauteuil . une ch.iise,
aux deux côtés de laauelle il y a de quoi s'ap-
puyer les bris-, et d-iis ce:te acception, on
dit, les bra; d'une chaise , les bras d'un
f.iiiteuii. Sedia a br.teciuuli ; seggiola a brac-
cluoli ; Iraeciuolo d' ira sedia. - Bras, cer-
tains chandeliers q -.'on attache à une mu-
raille, à cause que d'ibord ils avoient la
figure d'un bras. Vertala. — Br.:s de balance,
bras de levier ; les deux pirîie; de la ha-
jauce, du levier , qui sont de côté et d'autre
du i-'ointd',i:)])ui. Linea o 'aggio pesatore della
bilancia ; Ucva d'un bicico. — T. de Man'ge.
La partie de la jambe de devant, qii s'étend
depuis le bas de l'épau'e jusq.i'au genou.
Stinco. On dit dans le style Fam. Cras dessus,
bras dessous. Avej amitié. ïn gran confi-
denza ; C3n 'ntrinslebexta.
BlRASE'.tE, par;.V. le verb».
BRASER, v. a. r. d'Armurier. Joindre
deux morceaux de fer ensemble avec une cer-
Mine soudure. Saldare; rlsaldare; ferruminare,
DUi, Fruncoii-ltaUen.
e la
BRA.SSOIR , s. m. T. de Monnaie. C.
de terre cuite ou de fer , avec laquelle on
br,-s ; l'or ou l'argent en baul. Uncino.
BRATHITEou'SABlMTE, s. f. Terme
d'Oriiit A. Pierre ligure^ qui olTre les feuil-
les de ia sab'ne. 5o;r.i di pietra detta sahinite.
_ BRAVACHE , s. m. Faux brave , fanfaron.
Brav.:cclo ; br.ivasso ; smargiasso ; spaccone ;
BRAVADE , s. f. Action , parole , ma-
nière par laquelle on brave queloju'un. Bra-
praricrié dans le tiilac poui^ fajre^ casserole
Bni'
1 dell'albero. - En T. à'ïnipr. V.
BRAVE", ÉE, pcrt. V. 1; verbe.
BRAVER , s. m. Bandage pour ceux qui
sont sujen aux descentes de boyau. Bra-
chiere. — FvUseur de brayers. Brachierajo, —
Brayer , 7". de Fondeur de cloches. Espèce de
bandage fait de gros cuir , garni d'une bou-
cle et de son ardillon , qui sert à soutenir
le battant d'une ciocie. J:raea o campanella
di cuojo cui sta appeso II ba't.iglio d'una cam-
pana. - En T. de Fauconn- Le cui d'un oiseau
de nroie. Cuh.
BRAVER , V. a. Enduire de brai un v.-iì.
seau. Impeciare ; spalmare ; ungere , impias-
trar di c.ìtrcme.
BUAYRr TE , s. f. La fente de devant d'un
haut-da-ciiausse. Brachettaowlo sparato istessa
della b-aeh.e.
BRAVON , s. ra. Travaux. T. J'Imprlm.
V. oroyon.
B.H.E'ANr, s.m. Sorte dì petit ciseau qui
a le bec gros et court , et qu'on nourrit en
cage à cause de son chant. On l'appelle aussi
bru.int, seTt.Mit.Braviere o sfilloTiomaggiore,
vulgr.iremenr. Calandra, nru-nt des près.
■jivoloo tf;-''o de' pratif vulgairement î/vo/o
mucia.'to. Bruant des h.iies. Zivoh ovgol<*
scopatolo. On a confondu quelquefois I9
bruant avec le Verdier. V.
BREAUNE , s. f. Trévoux. Toile de lin
qui se fabrique en Norrafndie. 5crrii di tela.
BREBIAGE,s.m. Tnlvout. Tribut^ qu'on
levoit sur les brebis. D.i\lo che esigevast sopra
le pecore.
BRE3IS, s. f. Li femelle du Bélier. Pecora.
— prov. et fig. Faire un repas de brebis ,
c'est manger sans boire. Mangiar sen-ja bere.
- A brebis tondue , Die.i mesure le vent,
Dieu proportionne à nos iotc?s , les afflictions
qu'il nous envoie. Dio manda il freddo se-
condo i ranni. Donner la brebis à'garder au
loup. V. Loup. Donner à garder quelq le
choie à une personn; qui en abusera et en
fera son profit. Dare o lasciar le pere in guardia
all' orso; dar la latt'tga In guardia à paptri^
dar le pecore in guardia al lupo. — Breb's ,
dans le langage de l'Ecriture , signifie un Chré-
tien , en tant <;iril est sous la conduite de son
Pasteur. Pecorella; cri.tiar.o ; fedele.
BRECHE, s. f. Ruine, ouverture faite par
force ou au^rement à ce qui sert de clôture ,
comme tuie murAJUe , un rempart, uneiiai^
114 B R E
Bru::j i npirturj ; mtura. Faire une brCcI'.e
» un couteau. Fur una tacca a un caUcllo.
Fjîre une brèche à un jijti; , aux provisions
dola benché , etc. par un l'aglio ; cansiiman.
— Battre en brèche , T,dt Guerre., Ruinera
coups de canonie revttemcut ou le remjjart
de quelqu ouvrage , pour y faire tmeouverlurc
par laquelle on ïiuisse y entrer. Batter le mura
inrotina. — Brèche fig. Le tort , le dommase
<iui est fait à quelque chose, Ja diminution d\iH
bien qui doit être conservé entier. Ainsi l'on
dit : c'est une brèche à l'honneur , à la répu-
4ation, aux immunités ^ privilèges d'un tel, etc.
Utacco; scotsa ; urto; ferita. — Brèche,
Sorte de Marbre fort dur , qui '.rend un très-
beau poli. Bre^cic.
BxKCHE-DENT , s. de t. g. Qui a perda
<]L'el.j. l'une des dents de dev.->nt. Sdentato.
BRECHET, s. m. La partie de la poitrine
OÙ aboiui. si'ntles côtés. 5f(:r/ïo ; osso del petto.
BRECIN , s. m. Trév. V. Bressin.
BRED1-&REDA , Trévoux. T. burlesque
pour marquer un grand flux de bouche , ou
une grande activité dans l'exécution. Impe-
tuu'o y pronto.
LKEDINDIN, s. m. T. de Mar. Petit pa-
an dont on se sert pour enlever de médiocres
ardeaux. Paranchino.
13KE[:)1R, v. n. T. de Bourrelier. Joindre
les dift'érens cuirs dont on coud les suspen-
tes ou autres grosses pièces. Riunir con cucito
forte l cignoni e simili.
BREDOUILLE , s. m. T. de Trictrac.
Avoir bredouille, être en bredouille ; être en
état de pouvoir gagner deux trous. Esser nel
taso di vincer doppio. — fig. et fam. Sortir
bredouille d'un lieu , d\ine assemblée ; en
sortir sans avoir pu rien faire de ce que
l'on s'étoit proposé, l/icir come si è entrato ;
uscir d^un luoijo sen^a conclusione di alcuna
BiÏF.DOUFLLÉ , ée , part. V. le verbe.
BREDÛUILLEMENT, s. m. Action de
brC('o'ji'ler. Hori-mr^mcnto', harbu^lijmento.
BREDOUILLEX, v. n. Parler d'une ma-
nière mal articulée , ]>cu distincte. Borbottare;
harhut:liare i gorru^liare ; Parler in so!a. Il
s'emploie aussi activement dans le style fami-
lier. Bredouiller un compliment.
BREDOUILLEUR , eusï , s. m.etf. Ce-
lui ou celle qui bredouille. Tarta$li»nc ; bor-
bottone; borbottattjre.
BREF, s. m. Lettre du Pape Breve. -
Petit livre qui marque quel Ortice les Ecclésias-
tiques doivent tlirc chaque jour. Calendario;
direttorio; ordinario.
BREF, B.^ÈVE , adj. Court, de peu de
durée, de peu d'étendue. Breve; brieve,
corto j elle dura poco. — Autrefois on a dit
bref, pour petit, de petite taille ; cette si-
gnification n|est plus en usage qu'en parlant
du Roi Pei'In, qu'on appelle encore Pepin-
le-nref. Picc-jlo. — Bref, adv. Enîin , pour
le dire en peu de mots, in somir^a ^ perdrr/a
in breve ; alle corte. — f.'ni. Parler bref ,
avoir une prononciation trop prompte , trop
précipitée. Parlar presto ; sped'iamente. —
En bref , adv. En peu de mots. Il est fam. In
poche parole. - Dans peu de teins. Fra poca ;
PrabrevJi. 11 vieillit.
BREGIN, s. m. T. de mar. Espèce de filet
i mailles étroite;. Bronn'no; rastrello.
BREHAIGNE, ad), s. Se dit des femelles
dcs.miniaux qui sont stériles. On le dit aussi
poD. au S'ibst. d^s femmes. Sterile.
BRE'HtS, s. f. T. dMi,t. nai. Animal de
Madagascar ; il n'a qu'une corne sur b front
«til«stde la grandeur d'une chèvre. Speiic
d^tnicorno.
BRELAN , s. m. Sorte de jeu de renvi ,
«ùl'on ione à trois, a quatre ou il cinq , et
• ù l'An ne donne que trois cartes à chaque
joueur. Bisca. — En parlant des gens qui don-
nent coiitinue lement à jouer chez eux , on
litt en mauvaise i^brt , qu'ils tiennent brelan
liiez, eux. Bitcq ; btscaceia; hiscaria..
BRELANDER, v. n. Jouer continuelle-
ment a i|ueKme jeu de. csrics que ce soit.
ittiai-.ar,..
B R E
BRELANDIER , ere , s. m. et f. T. ir.ju- i
rieux , qui se dit d'un homme ou tl'une femme ]
gui joue continuellement aux cartes. Bisca- i
juolo ; hiscTivere.
BKELANDINIER , ÈRE, s. m. et f.
Trévoux. Marchands et Ouvriers qui n'ont
point de boutique , mais qui étalent au coin
des rues sur des planches, oadans une bou-
tique portative. Mercante da banchini, o da
botteghino.
BRELLE , s. f. Assemblage de pièces de
bois en rîdeau , dont on forme un train pour
le faire fletter. Zatta ; latterà.
Bl<EU)QUE, s.f. Bagatelles, ou petites
curiosités rie peu de valenr. Bagatelle; cose
da poco. Breloques pour chaînes de montre.
L'usage autorise le mot. Berlocchi da oro-
logsio.
BRELUCHE , s. f. Droguet de fil et de
laine.. Droghetto di filo e lana.
BRL-ME , s. f. Poisson d'eau douce, plus
large et plus plat que la carpe. Brama degli
iiutori. — Drème de mer, ou Brame. Poisson
qui ne s'écarte puère du bord et qi.i passe
pour être de l'e.pèce des dorades Specie
d^ orata.
BRENEUX , EfSE, adj. Sali de matière
fécule. Sporco; merdoso; smerdato.
BRENTE, s. f. T.deComm. Mesure des
liquides en usage en Italie. Brenta.
BREQUIN , ou Vilebrequin, s. m. T.
de Charpent. Outil pi'ur percer le bois tendre.
Vcrrinetta.
BRE'.5!L , s. m. .Sorte de bois rouge , tres-
com;;acte et très-lourd , fort propre à la
teinture , et qui a donni son nom a la Pro-
vince du Brésil , parce qu'd y en croit beau-
coup. Brasile ; legno del brasile.
3ÌR.E'S1LLE' , ÉE , çart. V. le verbo
BRESILLER,
ceaux. Sbrillar'
Rompre par petit mor-
r ; sminuiiare ; sminu%ioUre ;
dur in minu-iioli. - I eindre
avec du bois de Brésil. Tingere col brasile.
BRE">ILLET ou HiS.mitoxylum , s. m.
Le bois da Brésil , le moins estimé. Legno
del Brasile d'ir.ferior pulita.
BRESSIN, s. m. l . de Mar. Palan ou cor-
dage qui serti hisser et à rnener une vergue ou
une voile. Autrement Guinderesse. Paran-
chino di diri-Ila.
BRESTE, s. f. Trévoux. Chasse aux petits
oiseaux à la gla et avec un appât. Maniera
d^uccellare con panïwi^e.
BRE'TAILLtR , v. n. Etre dans l'habitude
de fiéqi'.eiiter les salles d'armes , et de tirer
répée. Fre<]uent.ir i luoghi -dove si suole J.ir
d^armi ; armeggiar spesso.
BRE'TAILI.EUR , s. m. Celui qui bré-
taille. Cvlui che lumeggia spesso ; che è vago
difar d'armi.
t.RC r AUDER , V. a. T. de Marcch. Cou-
per les oreilles .i un cheval. Diminuir le
orecchie del cavallo. - v. n. T. de Tondeurs
de D,ap. Tondre inésaleraent. Cimare mal
uguale.
BRETELLE, s. f. Sorte de tissu de chan-
vre QU de hl , dont on se sert .'i divers usages.
Cinghia ; cordone di canapa o filo.
BRETESSE', ÉE , adj.T. de Blason, lise
dit des pièces crénelées haut et bas en aker-
nuiive. Doppio merlato.
BRETES-sES, s. f. pi. T.deB'ason. Ce
sont des rangées de créneaux; et l'on dit des
pièces où l'on appi^rçoit ces espèces de den-
telures , qu'elles sont brétessées. Merli.
BRETON , s. m. Trévoux. Coquille blan-
che et inégale qui s'emploie aux ouvrajes de
rocaiiles. Pettine.
BRETTK, s. f. Longue épée. On ne le «it
guère qu'en plaisanterie. Cir,,;uadea ; spj-
daccia,
«RETTE, ÉE, part. V. le verbe.- ad|.
Un outil bretté , qui. a plusieurs dents. In-
taccato.
BRETTER , ou Bretteler , v. a. T.
d'Archit. Tailler une pierre, ou grater un
mur avec des instrumens à dents, par tacche o
intaccature ; intaccare.
UKEirtURj s.ini. Qui aime i se battre,
B R I
.\ ferr.iiller , et ([ui porte ordinairement «ne
longue éijée. Spadaccino.
BRET rURE , s. f. Trév. T .de TaUlanJ.
Dentelure à l'extrémité d'un instrument.
1 acche.- En T. de Ma{oiin. et de scii.'pt. Les
traits faits à l'ouvrage a l'aide de l'instrument
bretté. — Traits que le Sculpteur laisse sur un
ouvrage qu'il dégrossit avec un ébauchoir
BREVE, s.1."r." rfî Gfjmn. Syllabe dont
la prononciation n'est pas longue. Siltcba
breve. - T. de Miisi-ine. Note qui vaut deux
mesures. Breve. - Brève. T. de Monnoie. La
quantité de marc ou d'espèces délivrées et
provenant d'une seide fonte. Q'iantità di
metallo ridotta in moneta per duruo del Ma-
gistrato.
BREVET , fr m. Sorte d'expédition ncn
scellée , par laquelle le Rei accorde quel^ua
grace , ouquelque titre de dignité. Brevetto;
diploma. — Un appelle aussi du nom de b'c-
vet, certaines expéditions , par lesqueiks
les Princes, les grands Seigneurs, et nu'ir.c
les Seigneurs pirticuiiers accordent que';,!
grâce à quoiqu'un. Jï/tfjrro ; rescritto. - Di
.ilîrévet, ceux qui n'ont que des brevets r
Duc. Duca per diploma. — Obligation p..i
brevet ;une obi gation dont il n'est point reste
de minute che7. le Notaire. Obligo, vigtietto ,
scrittura privata. — T. de Teintiir. Se dit du
bain d'une cuve qu'on se dispose à faire ré-
chauffer. Concia del vagello o dU vagellino.
— Brevet. T. de Manuf. On nomale ainsi
l'eau de colle qui sort de la ch.'-ine lorsqu'on
l'exprime après l'y .-ivoir trempée. Boîr.'m»-.
BaE'VETAlRt, s. m. T. de Prat. Poneui
d'un brevet du Roi. Colui che ha ottenuto m.
brevetto dal covrano.
BRE-VET/.', ÉE, part. V. le verbe. -
Qui a un brevet. Che ha ottenuto un brevetto.
BRE'VETER, v. a. Donner ii quel.iu'un le
brevet d'un office , d'un emploi, ou d'une
pension. Dar un brevetto.
BRE'VI.\RE, s m. Livre contenant l'Of-
fice que ceux qui son: dans les Ordres sacrés ,
ou qui jouissent de quelque Bénéfice , sont
obligés de dire tous les jours ; et il se prend
plus particulièrement pour l'Office même que
doivent dire chaque jour ceux qui y sont
oh]\%éi. Breviario ; untelo ; uffùo.
BkE'VIATEUR , s. m. T. d'Hist. anc.
Nom d'un Officier des Empereurs d'Orient.
A Rome on les appelle encore Abréviateurs
Ahhreviatori.
BREUIL , s. m. T. d'Eaux et Forêts, t; ;
tailHs ou buisson enfermé de haies, oi'ilesbc'it
se retirent. Bosco; selva cedua.
BREUILLER , ou Br2Uii.ler les voiles ,
T. de Mar. C'est les carguer ou trousser.
Imbro:;!i.ire le vele.
BRÊUILLES , s. f. pi. T. de Pécheurs.
Boyaux d'un poisson- L'interiora del pesce.
BREUILS, s. m. pi. T. da Mar. Petites
cordes qui servent n carguer les voiles. V.
Carcues.
BREUVAGE, s. m- Boisson, liqueur h
boire. Bevanda ; beveraggio. — On le dit p.^rv-
culièrement de certaines médecines q--.'on
danne à des chevaux, des boeufs, des vaches ,
etc. Medicina.
BRIBE , s. f. Gros morceau de pain. 11 est
fam. Tutto di pm:. — Au pluriel, se di*.
par extension et fam. des morceaux de viande
que les valets servent- ou que l'on donne .'i
ceux qui demandent l'aumône. BiiccioU;
resto. — On dit (ig. et toujours en mauvaise*
part , des bribes de Latin ,- des citations et ries
phrases de Latin prises deçà et delà sans choix.
Square;.
BRICOLE, s. f. Cette partie du harnols
d'un cheval de carrosse , qui passe sous les
coussinets, et ani s'attache Oc côté et d'avt-
tre aux boucles du poitrail. Soprasrallt,-- Bri-
coles , certaines longes de cuir dont se ser-
vent les luirieurs tie chaise , pour porter la
chaise. Cinghie , corrcrgiuole de* portantini,.
- Bricole , au jeu de la Paume, c'est le-
retour de la balle quand elle a frappé une-
des murailles des cutis- Rimbal-[u. - A«ieui
B R I
■ie Billard , le chemin que la bille fait aprèî
avoir frappé une des bandes. Kibaljo ; r:-
ftcssion: - On dit fig. e: adv. de bricole,
par bricole. V. Indirectement. - Bricoles ,
au pluriel , es: une espece de rets ou de ti!e;s
pourprendre das cerfs , de; djittis , etc. «;:i
per pigliar cervi , djini , e simui. — Bricole.
Triyoux. T. familier. Tromperie que 1 on tau
à quelqu'un quand on açit avec lui par des
voies obliquts. Giuntina ; birattcn.t ; s'icr-
minclU. - Ou dit prov. donner une br:co.;
i quelqu'un , pour dire , tromper que.q.i an ,
en iui faisant entendre une chose pour une
autre ; et cela ne se dit guère qu'en parl.-.nt
d'une men:erie qu'un valet fau a son raai'.-o.
Btisb^ccjrc ; dar ad ir^t<nd:re. , . , . ,
liRlCOLER.v. n. Jouer de bricole a la
Paume ou au Bill.ird. Gwocar di rimbalyo.
— Lorsqu'un homme ayant mis dans s.t bou-
che quelque ciiose de trop c'naud , le tait
aller de coté et d'autre, de peur de se brûler,
on dit qu'il bricole. Dimlaar mila bocca.
BRICOTEAUX , s. m. pi. T. d'Ourncrs.
i Unavitu. l'iecesdebois longues et étroites,
plae -es sur le devant du méùerdes Tisserands.
««"''• . j , • j.
BRIDE, s. f. La partie du harnais d un
cheval, qui sert à le condiiire , et qui --
composée delà tè'iire, des
Briglia ; freno ; m
quelquefois pour le:
sens , on dit, qu'un c:
B R I
rée , prompt ; c'est la mê^e chose que bref,
mais brief n'est en usage que dans la pratique.
V Bref
BRŒR, V. a. T. de Boulang. et de ycr-
miccl. Battre la pâte avec la brie. Gramolar ta
pasta.
i et du mors.
Bride, se prend
; seules ; et dans ce
alarompu s;i bride ,
lorsqu'il a rompu ses rênes. Reiine. - fie.
Tenir quelqu'un en hride ; l'empêcher de
faire ce qu'il veut. Tener alcuno m brisua.
-- Lâcher la bride à quelqu'un , lui mettre
la bride Siir le cou; ne le plus tenir comme
on faiîoit, l'abandonner a sa propre vol on-.e,
à sa propre conduite. Sciorre la briglia ad
alcuno ; lasciar la brigiia sul coLo ai al-
cu.w ; lasciarlo in sua balia. - Courir ibride
abattue après les plaisirs ; s'y. porter sans
aucune retenue. Correre a briglia sciolta en-
tro a' piaceri, ec. - On appelle hg. etfam.
Brides à veaux , de sottes raisons , de sots
raisonnemens , qui ne sont capables de per-
suader que ées gens simi^les. Ragioni insulse ,
scupite. - Bride , se dit de diverses autres
choses qui servent à l'habillement ; ainsi,
en parlant d'un béguin d'enfant . c'est le petit
cordon de til qui passe sous le ment|.:i de
l'enfant , et qui sert à tenir le be^um en
état sur sa tète. Legaccio; nastrino; cordon-
cino. — En parlant d'une boutonnière et d\iiM
chemise , c'est ce q ji sert à tenir la bouton-
nière en état , et ce qui se met à l'extrémité
de chaque ouverture d'une chemise , pour
empêcher qu'elle ne se déchire. M::i.iet!a.
— tig. Aller bride en main , se conduire
avec circonspection. 5.-.ira , o andar riten'jto ;
operar cautcineme. — Tourner bricde; cliançer
«le route ou d'avis. Mutar pensicre. — hg.
Brides à veaux. Raisons qui persuadent les
sots et dont se moqaent les gens éclairés
fipyionata ; stiracchiatura ; ragioni sciocche.
— Brides. T. de Fondeurs de cloches. De grands
anneaux de fer servant i suspendre la cloche
au mouton. Campanelle che congiungono la
campana colla cicogna.
BR1D£' , ÉE , part. V. le verbe. - Oison
bridé. V. Oison.
BRIOER, V. a. Mettre la bride à un che-
val , à un mulet , etc. Imbrigliare ; mcf.tr
labriglia. - Ceindre etserrsrétroitement.'V.
— Brider, f.g. Arrêter, contenir , empêcher,
attraper , tromper. ■¥■.
BaiDOIR, s. m. Trévoux. Morceau de
lin^e lar^e td environ trois doigts , qui a deux
petits cordons attachés au bonnet d'une
femme qui la coîfe. ^Striscia di panno Juio
con due cordicelle attaccate in certe cuffie da
donna. .. ,
ERIDON , s. m. Espèce de bride lejère
qui n'a point de branches. Bddor.e ; spc\ic di
' BRlk , s. f. T. de Soutan;. et de Vermicel.
Barre de bois pour battre et brier la pâte.
Gramola.
BRIEF , Évi , ili)- Court, de peu dedu-
BRi£'VEMENT , adv. D'une maniere
briève st coatK. Brevemente ; brievemente;
corto; con brevità, succintamente*
BRIE'VETE' , s. f. Le peudeduree de quel-
que cho;e. Brevità ; cornea.
BHIFE', ÉE, part. 'V. le verbe.
BlUFER , V. a. T. b.is et pop. M-inger avi-
dément. Dlvsrare ; diluviare ; mangiare stra-
bocchevolmente , disordinatamente i maiigtar
coli' imbuto ; pacchiare.
BRIFEUR , EUSE , s. m. et f- Celui , celle
qui b-ife. li est pop. Mangione; diluviane;
diluviatore; pacchione: ghinttane;pappacchtone.
BRIFIER, s. m. I'. d: PLomkeris. Bande
de plomb qui fait partie des enfaîtemens aes
bàtimens couverts d'ardoise. Lastra di
piorihj.
BRIGADE , s. f. Troupe de gens de guerre
d'une même Compagnie , sous un Or.icier
que l'on nomme Brigadier. Brigata squa-
drone d'esercito. - Il se dit aussi de plusieurs
bnraillûns ou escadrons d'une armée , qui sont
sous le commandemsnt d'un Oilicier princi-
pal , appelle ikigadier. Squadroni o batta-
-lioni che son ccr:.'.ndati da un Bngaaicre.
- Brigade d'Arciier» ; Brigade de G.irdes ;
Brigade du Guet à ciieval. truppa , erigata ,
compagnia di sbirri , di Guardie ; ec.
BRIGADIER , s. m. Celui qui commande
une brigade. Brigadiere ; comandante d una
'IrllGAND, s. m. 'Voleur de grands che-
mins. Malandrine, ladrone , assassino di stra-
da ; scherano , masnadiero , mascalìone di
strada. - Par extension , celui qui tait des
exactions et des concussions. Concussionario;
che fa estorsioni. . ,
BRIGANDAGE, s. m. 'Volene sur les
grands chemins. Assassinio ; assassinamento ;
ladroneccio. - Far extension , Concussion ,
exaction injuste , déprédation , et mauvaise
BRI II î
BRILLANT, ante, adj. Qiù brille , qui
a un grand éclat. Brillaite; s/ulgoreggiancc;
sfavillante; lucente; rilucente; risplendente;'
lucido ; fulg-do. - Dianuiit brillant , tadle
à (ace'-US. Diamanti brillantato. — r. de Ma-
nège. Cheval brillant, est celui qui exéctite
son exercice et ses airs de manège' avec un
feu et une vivacité qui éblouit , pour ains»
dire , les yeux des spectateurs. Cavallo desto
pensi
administration de la Justice. Estorsione; csa
7ion violenta. t, • i. •
BRIG.INDEAU , s. m. Trévoux. Petit bri-
gand. Ladroncello. . , .
BaIGANDER , V. n. 'Voler , vivre en bri-
gand. Assassinare; rubare ; assaltare ; andare
aita strada ; stare ; giltarsi alla itrada.
URIGANDINE, s. f. Haubergeon. V.
BRIGANIIN, s. m. l'etit vaisseau a voiles
et à rames pour aller en course. Brigantino.
BRIG.S'OLE, s. f. Sorte de prune qui
vient de Brisnjles en Provence. V. Prune. _
BRIGUE , s. f. Poursuite vive quon tait
par le moyen de plusieurs personnes qu on
engage dans ses intérêts. Une s'emploie guère
qt'.e dans un sens oùieux. Broglio ; buchera-
mmto ; maneggio; pratica. — Po.ir cao-le,
faction , narti. V,
BRIG'JE', ÉE , part. 'V. le verbe. _
BRIGUiiR , V. a. Poursuivre par brigue ,
se servir du concours de plusieurs personnes
pour obtenir quelque chose. Brogliare ;Jar
broglio ; bri;.irc. - Et simplement . recher-
cher avfc ardeur , avec empressement. Cnic-
dsre , cercare ardentemente. ,
BRIGUEUR, s. in. Qui brigue. Il est de
peu d'usage. Brigante ; che briga. _
B.ilLLANT , s. m. Diamant taille a facev-
tespar dessus et par dessous. Brillante; ta-
gliato a facette i hrilUntato. - Eclat, lustre.
Le brillant d'un diamant , d'une perle.
Brillante. - On dit fi?, dans cette acception,
qu'il y a du brillanr dans un Poème , ovi dans
une pièc? d'éioquence , pour dire , quon y
trouve beaucoup de beautés brillantes et ^ u|i
grand écl'.t. Brillant d'un discours. La F"''.'
teiia, la proprietà d'un discorso. — On du
aussi lis. d'une Pièce d'éioquence, qu'elle es'
pleine de faux brillans , pour dire , qu'elle es'
pleine de pensées ingénieuses , mais frivoles»
fausses, ou mal appliquées au 5U)et, Concetta
cenctttini.
- fig. 'Vertu brillante ;
brillantes. Virtù chiara, cospicua,
..j,-- - --ole; pensieri luminusi.
3<1LCANTE', ÉE, part. 'V. le verbe.
BRILLANTER, v. a. Il ne se dit que deS
niamans qu'on taille à facettes, par-dessous
comme par-dessus. Brillantare ; tagliar a fac-
cette sotto e sopra un diamante.
BRILLER, V. n. Reluire , jeter une lumière
étincelante , avoir de l'éclat. Brillare ; ri-
splendere ; riiucare ; folgorare ; sfolgorate ;
sfolgoreggiare ; sfavillare ,■ raggiare ; splen-*
derc ; scintillare ; mandar lume , raggi. — On
dit que les fleurs brillent dans un parterre ;
et d'une belle personne , qu'elle brille ec
qu'elle a de l'éclat. S ficcare ; far bella vista ;
fare spicco . — fig . Se dit de la gloire , delà
vertu , des belles qualités et des productions
de i'esnrit. Fare spicco; desttrguersi; esser
riguaràevole. — Se dit aussi d'un chien da
ch.Tsse , qid guête et qui bat beaucoup de
-pays. Cacciar bene.
BRl.MBALE , s. f. Levier qui sert à faite-
aller une i:oinpe. Manovella,
8- IMBALLE', le, part. V. le verbe.
BRIMB ALLER , v. a. Agiter, secouer par
un branle réitéré. U se dit principalement des
cloches, ruand on les sonne mal et en désordre,
llestfam. Dondolare.
BRI.MBORION' , s. m. Colifichet, babiole,
chose de néant ou de peu do valeur. Il est
fam. Carabattole ; bai;^ecole ; ba-^iicature.
BRIN , s. m. Ce aue le grain ou la graine
pousse d'abord hors rte terre. Gambo , stelo.
— Il se ditaussi des scions que les plantes et le
arbustes poussent, et de la tige des arbres ,
quand elle est droite. Pollone fusto , pedale',
diritto. , ec. — On dit d'une poutre qui est
longue et droite, que c'est un beau brin de
bois.. Bella trave ; rei fusto. — Bois de brin ;
le bois qui n'a point été fendu par la scie. Le-
gname intiero. - T. d'Ei entaillistcs. C'est
une de ces petites flèches qui forment ces
espèces de rayons de bois d'ivoire , etc.
qu'on voit aux éventails , q-.ii en soutiennent
le papier , et qui se réunissent par leur ex-
trémité comme à un centre oi'i ils sont unis
par un clou. Bacchette di ventaglio. — B:in ,
se dit aussi desjcheveux, du poil et du crin.
Pelo; cappeiio; crine, — D'une plume d',u-
trucke. Piuma di strunoh. - En J. de Pcign.
de chanvre. l\ se dit des filamens du chanvre ,
sur-tout quand ils ont été affinés et peijnés ;
les filaments les plus longs qui restent dans les
mains des Peisneurs s'aiipellent le premier
brin. Tìglio. — En parlant de certaines choses,
comme p;,ille , foin , fourage , bois, etc.
on dit qu'il n'y en a pas un brin , pour dire ,
qu'il n'y en a point du tout. Un pelo , un filo
ai paglia , strame , erba ; una scheggia ; fus-
Cellino; festuca di legno , etc. — Brin à bri.i ;
un brin après l'autre. A filo a fila ; a ciocca a
ciucca.
BRIN D'ESTOC, s. m. Long bâton ferré
Dar les deiLx bouts. Stocco , bastone , ma^ia
ferrata.
BRINDE, s. m. Un coup qu'on boit à la
santé de quelqu'un , et q-.ie l'on porte a un
autre. Brindisi ; il bere alla salute di ijuaU-
cheduna. Faire des hr'wAQS. Far brindisi.
BRINDILLE, s. f. I. de Jard. Petit ra-
meau de bois que la tige d'im arbre a pousssé.
Rimessiticcio.
BRINGUE, s. f. r. </t AXanè^e. Petit che-
val d'une vilaine figure , et qui n'est point
étoffé. Cavallo di cattiva presenta , edi cat-
tiva pe
BRIOCHE , (s. . Sorte de gâteau. Fof«s
già o stiacciata fatta con burro ed va,
BRIOINE , S. £. V. Couleuvree
P i
Iì6
BRI
BKION , s. r.i. Uo.,;ze o i! croi,' jiir!'.'-
corcc dos .irbrcs , ev i-.irticii'icremînt sur
celle des chèncî. ìiorracina ; n:utco di ijiitr-
<•' y Juco. — Krion et brioii , ou Rinsjo*.
3 . rfe Mar. C'est Id picce <!u haut de Icira-
ve , ou son allonge; lor5([uc l'e-r-ive est rie
deux pièf ts , il vient à la liauteur de l'épe-
roii. /';,• ili rtoca ; c:irya della ruota di prua.
KRIOU , l. di Mur. V.Briun.
BKIOTIE, s. f. r-vV. Espèce d'anemo-
ne à peluche. Sarca d'anemone a j.!uma.
BRIQUE , s. f. Terre arsi'Iclue et rou-
geà'.re , péirie et moulée , puis séchée su
.Solei! , ou cuite ?.;i feu , et dont on se sert
i;ojr bâtir. M.uîone ; qaadrALo.
BRIQUE i , s. m., l'etite pièce de fer ,
dont on se sert pour tirer du feu d'im caillou.
"brÎQUETAGE, s. m. Brique contrefaite
avec du plâtre etrieTocre. Mostra de' mat-
toni.
CRIQUETE' , ÉE, part. V. le verbe. -
Fait dî hri^iue , de l.i couleur de btiqu».
Fato di mattone j dd coLr d' mattone. Uri-
ne briquetée.
BRIQUETER ,v. a. Contref.iirc delà bri-
«jue .nvec lui enduit de pUue et d'ocre sur
une muraille. Far le mostre de' mattoni ; con-
tra far l mattoni.
BRIQUETERIE , s. f. Lieu où Von fait de
la br^iic. Fornace di mattoni ; luogo dove si
Janna i mattai:.
BRIQUETIER , s. m. Celui qui fait ou qui
Tend de la brique. Mationiero ; artefice che
fa i mattoni ; Fornaciaio de' mattoni .
BRIS, s. m. T. de Palais. Fracture. Il n'est
d'usage qu'en parlant de la rupture d'un scellé,
ou d'une porte avec violence. Rottura ; frat-
tura; stracciatura. — Bris de ])rison , se tii:
aus,i pour une simple évasion de prison. V.
Evasit-n. — Bris , signilie .tus^ì les pièces
d'un v'.isseau qiù s'est brisé en donnant con-
,tre les rochers, ou sur les bancs. Naufragio;
avanci del naufrnsio. - T- de Blason. Bjiide
de fer propre a tenir une porte sur ses
gonds. .S fri:nsa d'uscio.
BRISAGE, s. m. T. de Draperie. Défaut
«lu drap , qu'on nomme aussi Ombre. OmL-ra ,
o vc',\ l'iira.
B/UjANS, s. m. pi. T. de M,ir. Se ditdes
vaRUos deja mer poussées impétueusement
contre la côte. Ondate ; frangenti. - Il se dit
aussi des écueils qui som a fleur i'eau. icosii
pericolosi.
BRISE , s. f. T. de Mar. Nom qu'on donne
à de petits vents frais et périodiquedansccr-
tams parages. Venticello regolare.
BRIiE', ÉE, par-. V. le verbe. T. dcBlas.
Chevron brisé ; un chevron dont la tète Cit
séparée. Hrisato.
BRb£-COU , s. m. Escalier fcrt roide ,
où il est aisé de tomber , si o?-n'v prend bien
garde. 11 est fam. Scaiit rifidii , a petto ;
rompicollo. - T.de Mar.'cg:. Jeune horame
hardi et de bonne volonté, à qiM on fait
monter les poulains et les jeunes chevaiix ,
pour comm<;ncer à les accoutumer à souffrir
llionime. Scoç^o/ic.
CRI.SE'E'i , s. f. pi. Branche que le veneur
rompt aux arbres , ou qti'il seme dans son
chemin , pour reconnoître l'endroit uù est
la bète, et cù on l'a détournée, liami spej-
^atl da' eacciatifri per riconoscere i luoghi
della fiera, - Branches qu'on coupe dans
im taillis , ou à de grands arbres , pour
It)?rquer les bornes des coi.i\fe<,. Rami taglia-
li per indicar sin dove .ù dcH-a estenderci'
taglio d'un bosco. - ftp. Suivre les brisées de
<|uelqu'iin ; suivre son exemple, l'imiter. Tener
jittro ad alcuno ;stgii'rn: le pedale , e l'escin-
piu ; imitarlo. — Rcprendie s.'S brisées; re-
venir sur se> brisées reprendre ur.e affiirc ,
un dessein qu'on avait ab..ndonné ou inter-
rompu. K/mi««Aii aW intraUsciaio lavoro,
aiuna Imii-.ta che s'era ahbaidonata.
fl<lSEMENT. s. m. 11 se ditdes fiotsqui
se brisent contre un rocher, une dipuc , une
«tpte , ctc, Ini'tagaimenio ; spenamett;». -
iitf.. En malia* de pi^U,,vclièiiveme deu-
B R O I? R O
leur de .ît pochés, contrition de cœur. Dolor dcre ■ n-"r"- ■ ■ c-
veemente ;
BRI'3£R,v. a. Rompre ccmettre en pièces,
Romyere ; spedare ; disp.\iare; injraanere ;
sjraceliare ; fracassare. - On dit hg. que lies
peu, Ii.'S ont brisé leurs fers j qu'ils se sont
deuvre. d'u.-.e domination tyr..nnij;ae.3;;i,ya-
re le catene detta sclitavitii , del, a tirannia.
~ Eati;;ucr , inconmioder par une agitation
trop rude, i laccare ; Fracsssr.re. — v. n.
T. de Mar. Heurter avec imiétuosité, avec
violence, liumpere. T. de Blason. Ajouter
une piece d Armuirie a l'écu des armes plei-
nes d'une maison , abn de distinguer les
br.uicnes cadettes tte la branche aînée. Ag-
giui,n:rc all' anni i,entUr^u. - Lorsqu'on
pécher qaelqu'im de continuer un
discours qui déplaît , on dit , d.ins le stylo
lam. brisons-la. Lasciamo cosi ; lasciamo an-
'^"W'', '^'■"^ ' fi"^''"!"'"- Brisons U-des!us,
qu lin en soit plus question. Jo non voglio
^h' ella st rimesti , o rinieni ,o rimescoli ^ o
ricalcitri più. — v. n. Etre mis en pièces, se
casser. Rompersi ; spi:^-^arsi ; in/iag.lersi. -
j>e dit au, il de pluiit.irs ouvrajesde ter et de
bai; , compoïé» de diverses pièces, qui étant
lointes ensemble , peuvent aisément se plier ,
s'allonger et se raccourcir, l'ici'ani ; svitar-
si ; aisjarsi in più peni. - T. de Chasse.
Xompte des b.-anciies et les jeter sur la voie
de la bete, òpciifre e gettar rami sulla pas-
sata.
, Bt(.ISE-VENT, s. m.T. d'Agric. Clôture
faite pour arrêter l'eftort du vent , et en ca-
ran.irles arbres. Chiusa ; riparo ■
B.'a5t.iJR, s. m. Celui qui brise, qui rompt
quel-iue chose. Une se dit qu'en parlant dei
riere:iques qi,i bridaient les images, et qu'on
noinmuii briseurs d'imiges , ou iconoclastes.
BRI jl s , T. d'Archit. L'angle qui forme un
comble briïé , tel que dans le» mansardes.
L angolo d'un tetto a più pendente.
^ BKiSulR, s. m. Instrument a briser. On
s'en sert pariicuhereineut a briser du chanvre
etdclap.iUe. Maciulla.
BRISQUE , s. t. l,ev. Sorte de jeu de car-
tes. Sorta di giuoco.
BRLSSUS , s. m. 7". de Condivi. Espèce
d'oursni de figure ovale avec des sillons cré-
nelés et ponctués au sommet. Kiccio di fiijiiia
ovata.
BRISURE, s. f. T. de Blason. Toute pièce
d'Arn.oine que les cadets ajoutent à l'écu des
armes pleines de la maison dont ils sont, tlri-
siiia. - Brisure, ï. d'Arts Mecl.an. Use di:
d'une ler;iie que l'on donne a une ou plu-
sieurs p.riies d'un tout, pour les séparer, lei
rcuuir , le, raccourcir , les étendre , les plier.
l'eno.
BRIZO.MANCIE, ou BRIZOMANCE ,
s. f. Alt de deviner les choses futures ou
cachées , par le moyen des songes, i'rijc-
manii^ , l'arte d' indovinare per via de' so.-m.
, Bi<l2cJMAN(:it.N ,ENNE, s. m. et lem.
Trév. Celui et cel.e (jui devins par les songes.
Uriipmante , o sia indonno pervia de' sogni.
BKOG, s. m. Sotte de gros vaii,eaa d'étain,
ou de bois, rdié av.c des cercles de fer ,
d<iiit on se sert pour tii or une grande qu'iii-
tiié de vin il la fois, et qui a i.u.-anse. Brocca.
- .S'est dit autrefois pour broche , et il en est
encore resté cetie i>hrase ; ma.iger de la
vi iiuledcbroc-eii-broche; la manger sûrtanc
de l.T broche. Spiedo ; schidione.
BriOCANTEK, v.n. Acheter, vendre et
troquer des curiosités , comme tableaux ,
bronzes , médailles , bijoux , etc. Barattare ;
fir baratto ; rivendere.
BROCAN rEUK , s. m. Celui qui achète ,
qui Vend , et qui ttoque des curiontés. Ba-
ratf.-re; perntutatore.
HUOCAttD, s. m. Parole de mocqueria ,
raillerie piijuante. Bottone; diceria mordace'-
BÌ<ÒCARI>E' , ÉE, part. V.levetbc
BROCARDER, v. L Piquet par des iJa-
roles plaisantes et satyriques. Sho-ton.vi'i.i -c
jtottoaare; dar bt)tient;miìtte^iur pèr''vjfen-
lui ou celle qui dit' ôe'ï Wàrdi. UUtt.g^l'a^
tore ; bcff.nore.
BROCART , s. m. Etoffe brochée de soie,
dcrou d'argent. /^/-ticc.i/o.
BROCAlE.,LE, s. f. Etoffe fabriquée à
a maniere du brocdrt, et de moindre va-
leur. ^'roçcart/Zo ; truccato. - Sorte de mar-
nre dltalie , qui est jaune et violet . ou
rougeatre. Broccatello di Spagna. -Sorte de
marhre de plusieurs ccileurs. Afar/nu di più
BiiOCHAA'T , adj. ro. T. de Blason. Se
m des jiieces qui j;assent toutes enticres-
0 un Cote de l'écu a l'autre , en couvr.mt
une pjrtie des autres pièces d'ont l'écu est
Charge. Attraversante.
I BKOChE , s. f. C.tensile de cuisine : ins-
trument de fer , long et pc4nîu , où l'v.n
passe la viande qu'on veut f, ire ro ir. ipic
a ' ''','"'1 ' i"''^'''""': i 'chidione. Espèce de,
cheville de boj. ..oiutuo , dont on se sert
pour buuciier le tio.i d'im tonncai qti'on a
perce. /,;,„/o. - Broche se dit au, i de cer-
taines pentes verges de fer , dont les (i-
leuies se servent a leur rouet , et de celles
dont on se sert à tricoter , eu les faisant pas-
ser dans le hl oud.ins la laine pour former L-s
mjilles. Aso. - Dtìp à do.ible broche ■
Sorte de drap pl.is fort , mieux f.;çonné et
mieux irappe que le drap ordnaire. l'anno
bén tessuto. - Pointe de fer qui est dans la
serrure , et qui doit entrer dant le trou
d une cle forée. Pernio. - Baguette de bois
d»nt on se sert à enhler diverses choses
comme des cierges , des chandelles , des
liiren^s. Bacchetta. - Petite verge de fer
qui sort du mdieu d'un c.irton , qu'on met
Ijour tirer au bl.inc. Ago ; siile. - lirodie .
dans les arts et métiers , se donne en géné-
ral a tout outil , in,trument, machine, ou
partie de machiae, d'une (irture lonnue etnie-
nue , et dont la fonction ouiinaire 'ot de tra-
verser etd; soutenir d'autres p.irties. ^.'o •
spMa ;p.:nHo;f,so - Broches , au pi. ï'" de
Cnd«c. Uetenses du sanglier. Zinne. - T.
d Imprimerie. Ka-re de ier où l'on attache
la manivelle qui sert à faire rouler le trai»
Kl- "^wl-.^"''™ '^^ 'occhet'o deltorcno.
bI.-jCHE', EE , part. \'. son verbe.
.BROCaE'E, s. /.Toute I,, quanmé de
■■lande qi on but rôti.- à une broche. On pie-
■htnione . o spiedo.
Passer l'or, !a soie , etc.
ms l'étofï'e. Tesare ; in-
trecciare ; infilare tesfc.ido ; ricamar un tessu-
ti. - tn parlant de reliure délivres, se dit
des hvres dont on n'a fait qu'.-sscmhler les
cu'lles les cahiers, en les coiis,int avec de
la kceile paçsce dans l.i marje intérieure.
Legar tn rustico. - h-. Ecrire à I.i iure. Scri-
vere in fretta. - Composer à 1.1 li,,fe Com-
porre in furia , in fretta ; sirirere , compuirc
corne ta penna getta. - T. de Jardin. Se
dit des jilantes qui montrent de petires poin-
tes blanches, soit à la tête pour poiissfi d-^
-"ivelies brandies, soit au pié pour |..tv
Jio'jvelles racines. Muovere ; mettere ; ^ ■ '-
lutare. - Broch:r des éprr.ms ; j'iauet ur,
cliev.il avec, l.-i éperons. Il est vieux. D.:r
di sprone. - 7". d: Maréchal. Enfoncer n
coup de brochiHr des clous qui nasseiit a;i
travers du fer et de la corne du sabot. Ferra-
re un cavallo.
BROCHET s. m. Poisson d'eau douce .
qui a la chair Wanclie et ferme , la tète lon-
gue, et les dents pointues. Luccio. - Bro-
chet de mer. V. B.'cune.
BROCHETON , s. m. Petit brochet. On
I appelle aussi Lanceron , ou lançon. Xjic-
cettn.
BROCHETTE , s. f. Petite broche de
bois dont on se s'rt pour tenir la - i.inrie en
état à la broche. Spranghena. - Ehverdes
oiseaux à la brochette ; élever de petits oi-
seaux, en leurdonn,in; à mancer au bout d'un
petit b.'iton. Imbeccargli ucceni colla stecca ,
(alfiuetllo,- On appelle Brochettes, d«.
no schiiiioie c
brocheA,
de côté etd'aut
B R O
inorceswx de foie gras et t's de vesu , pissés
et rôtis dans de petites brochaues de i>.iij o:i
d'argent. yciiuvU il J.s^ielli , .mimiiu, c
simili infilali , ed arruitiu /n ficcioU schidio-
ni ili Ite"'' > ° ti' arselo. - Brochette , en
lénétil et ai.1 propre , se dit d'un petit mi>r-
C20ude bois ou de ter long et pointu, dont
râsogs ordiraire est d'être passé dans quel-
ques corps moui , pour en unir , soutenir
ou rapprocher les parties. Ago ; pemuno :
fiiso\ fuscelli; pernio. — Sji f. de ìondiurs
de cioch:s. V. C.'in,-inaire.
B.U)C4îirTE', ÉE , part. V. le verbe.
BROCHiirrta, v.a. Gr. Foc. Action
ée percer avec de broches on de brochet-
tes./liî-'v-^-- - *■•"• ^- ti- '^■"'- '''lestirer
les membres et les bordnjes d'un vaisseau.
Misurar: l^ sr imi/lare c UioU di una nave.
BROCilEiJR, FUSE , s. f. Ouvrier ou
ouvrière dont le nrôtier est de brocher^ dé-
livres. LesJtorc di l:bri alia rustica. — Celui
•t celle qui tricote. Che fa lavori di ma-
glia-
bROCHOiR. i. m. M,irte.iu de Maré-
ciial propre à ferrer les ch^viux. Marnilo
ia jcrrar i cavilli.
BROCHURE, s. f. Petit «iivrase de peu
tie feuilles , qui n'est p.is relié comme un
livre , mais qui est seulement broclié. jLi-
tr;:iii ofinttt; lihro legato alla rustica.
B.WCOlA.s. m. Espèce de chou qui vient
d'Italie, et don; on a cons;rvé le nom îti-
lien.Iirocol'. - Q.iîlq.^s Jardiniers en Fran-
ce , coupent les têtes des chous pommis sins
en 3rr;'che[ les troncs- et ils font passer pour
hrocolli , les petits reietons qu'ils poussent.
Jiroculi ; sccppia:n:nto de^ nuovi rtmisslcicci
su! fiKto de! cavolo.
BRODE , s. f. Trévoux. En terme de point
Royal ou de France , on dit de la Krod.-.
Ricamo, — Brodé, ad';. Femme brode, arun.-,
un peu noire. — On disoit aussi autrefois
du pain brode , pour dire , du pain bis. Fane
inffl^ino.
BRODE', f.T., part. V. son verbe.
BRODEQUIN , s. m. iorte de chaussure
antique qui couvre le pied et une pirtie do
fa jnmhe, et qui n'est en iis.ige q.ie dans de
cert.iines granries cérémonies. Stincaletto ;
stivautta a rr.'-^^j famha, — Chaussure dont
se strvînt les Cjné^li^ns , ouand ils ioueiit
d.-sTraoédie^. Coturno. - A'i pluriel, se dit
d'une sorte it question qu'on donne avec
ries planches et des coins, dont on ss sert
pour serrer fortement les jambes d'un accusé.
Sona di tortura.
BRODER , v.'a. Travailler avec l'aiguille
sur quelque étoffe ,_ et y faire des ouvrages
d'or ou de soie en rc'ief, po r i'orner davan-
tage. Ricamare ; lavorar di ricamo. — On
dit fiç. qu'un ho:ti;ne brode bien un conte ,
pour dire, q.i'il orne, qu'il embellit bie.T un
conte, .^k'rcfliie ; ornale.
BRODF.ill-: , s. /. Ouvrase de c.>Iui q.ii
brode. Ricamo. — ti^. Les circonstances que
l'on ajoute à Uii conte , a" ime notivelle pour
l'embellir. Ornamtnti \ ahhellimenti ; p.rn-îe
del dtsccrs-i. - Broderie, DouV.les , FI 'urtis ,
2". diM-ii'vje, d'jnt on se sert de i.î.isieurs
notes iî ç-.ùt que le M. ,icien ajoute à sa
fartie tl.ins l'exécution , pour varier un chant,
pour rrner des p.issa'îsi trop simples , ou
pour faire briller \> 'é.;éreté de son gosier
ou de ses doigts. Gracie del canto ; dlni-
aROÒF.UR, EUSE, s. C-lui, ou celle qui
bfods. Hhjmator: ; ricamatrice.
BROIF. , s. f. Trévoux. V. Krr.ye.
BROME , s. m. T. Je Bot. V. Bromes.
liROMOS, s. m. Plante com:rKe dans la
classe de celles qu'on nommî Gramen. Ses
feuilles ressembltnt .i cslles de l'ïvuine sau-
vage. Elle e.t détersK-e et vujiériire. Bromo,
tpc-Jj <i Vf -a saha'.ica.
IHO.NXHADE, s. f. Action de broncher:
fti'X p?s qi\e fait im cheval. Inc'ameo
. BRONCHEMENT , s. f. Trévoux. L'ac-
tion de celui qui brgnche, laeUmfç.Li fig.
etile j errarti ,
B R O
BKOWCHEK , 11. V. Faire im faux pas,
chv'pper. Inciampare. — hg. Faillir , faire
une léière taute. F.tllne ; errare ; uscire del
s:mi-iato. - 11 n'est si bon cheval qui ne
bronche , V.
bvOàVCHliS , s. f. p!. T. d"An.tt. C'est
ainsi qu'^m nomme les vaisseauit du poumon
''"aRC^NCHlALrALE'.B'.lONCHIQ'JE.adi.
>17
T. d'A.iit. Qu
PVrtieut
bronclies du
B.\OiNCOC=.LE, s. m. T. de -Méd. Goitre,
tumeur qui croît a la ^oree , entre la peau
et U trachée-artère, Scro/ala i l'ionC(.'Ciîe.
BRONCO ro.VUE OM LARYNGOTOMIE,
s. f. T. àc Chirur. Incision, ouverture qu'on
t'ait à la irachée-;:rvcre , dans une violente
esquin.uicie. Hroncotoniia ; laringotomia.
BRON ITAS , s. m. /. d'OrnUoi. l'ierre
fort célèbre chez les Anciens, qui la nom-
moient aussi Bitrachite , Chel'jnite. Ce n'est
qLi'une pyrite sulfureuse , martiale. Hatrachi-
' te , o Cheloniie.
BRONiE, s. ni. Alliase de cuivre, d'cta'n
et de zinc. Bronrj. — ftroivze , se dit aussi
d'une figure de brome, fuma dì bron^j.
— O.i (!it, en fait de reédailles, le arand ,
le moyen , le petit bronze * pour dire , l^s
grandes , les petites et 1 îs moyennes mé-
dailles de bronze. Le grandi , U prcole , h
menane meJajlie di bronco. - On dit iig.
qu'un homme a le cœur de bronze , pour dire,
q.i'il a le ccsur fort dur. Cuor duro , di
hronlo , di ferro.
BlOVZr.', ÉE, part. V. son verbe.
BRO>J/,F.R, v..n. l^eindre en cou'eur de
bronze. Dar il color di hron\o. — Teindre
en noir ; et en ce sens , il ne se dit guère
qu'en parlant des Riiis et des souliers qu'on
porte dins le deuil. Tigncr di nero ; dur il
color nero.
BPvOQUART, s. f. Nom que les Chasseurs
donnent aux bètes fauves d'un an. Lepre ,
cervo, daino , ec. d*ui anno.
HRtjyUE , s. f. r. de Jardin. La tête
d'un rejeton. Pivpita ; pjllelola.
BROQ'JErrÉ, s. f. Sorte de petit clou
de ter i tète. Hullitta: anuiello ; chiodetto.
BROQUETEUR , s. m. ï . d'Econ. ruu.
Trou d.- quatre a «nq lignes de diamètre,
pratiqué sur le devant des tonneaux. Foro
del ìipo'o.
BKOSS.AILLES, V. Droussai-les.
BRO.SSE, s. f. Sorte d'ustensile servant à
nitayer les habits , ou à ôter ia noussière et
la crasse, et fait de brins de bruyère fort fins ,
ou de poil de cochon et de s.mitlier. — F..é
général, il se dit ^.c tout instrument à pcil ,
ou a h! d'archal , ou de létoii , qui sert s'iit „
nétoyer , soit à d'autres usages semblables.
Setola-^ spopolai upa^^jia.- Drosse à p.inser
les chevaux. Brusca, urosse à repasser des
chev.iux. Pclu-iia. — Sorte de gros pinceau,
dont on ^e ser. pour covicherou pour c-endre
bs couleurs. FenneUo grosso. — Brosses, au
pi. Trévoux. Bruy^eres ou brotr.sa-lles des
terres i.icalteï eu il vient des plantes sauva-
ges. Scopeto ; ginepraio , e simile.
ERtJSSE', ÉE, part. V. le vetbe.
BROSS.cn, v. a. Frotter avec une brosse,
nétoyer avec une bros.e. Spatri/are; seto-
lare ;- nettar co'la spainola , colia s:tola.
— Brosser «n cheval, T. i/c Afui.-A'. Frotter
le chevdl avec une brosse, afin d^enlever la
poussiers de dessus s«n corps. R'.pas-ar un
cavallo colia peUua dopo essersi serviti della
striglia. — V. n. Courir ù cheval ou à pied
i travers les bois le; plus épais et les plus
forts. Correr: a cnvailo o a piedi ne' boschi
più folti ^ e più intraiciati di spine.
B<05SIER, s. m. Ouvrier qui fait des
brosses. Colui che fa ie spatiale, li seto'.e.
BilOS'ìORE , s.t. T. de Teinture en peaux
et en cuirs. La^ couleur qu'on donne aux
'/"•aux en les imprimant avec la brosse.
t:::te dei'e pelli, e Colami.
BROU , s. m. T. de Mar. C'est i'écorce
qui est sur le coco , qui a environ trois
aoÌ£ts d'épsifssew > et en peut mettre ses
B R O
fibres en corde. F-'ia da jar cavi ; sparto
da cavi. — T. de Teint. C'est la coque verte
de la noix , dont on fait usage dans cet. aines
co;;ieurs. Mallo.
HROUAlLLES , s. f. pi. T. de Cuisine.
Intestins de volaille ou de poisson , au 'on
vide pour les apprêter. Le interiora del poi"
lame , e de' pesci.
BROUÉE, s. f. Bruine, brouIlKird. V.
BROUET. s. m. Lspèce de bouillon au lait
et au sucre. En ce sens , il n'a guère d'usage
que duus ces phrases : le brouet de l'épousée,
le brouet de l'accouchée. Brodetto. — prcv.
etfig. F.n parlantd'un dessein , d'un projet
qui n'a abouti à rien, on dit, qt;e tcut s'en
est allé en brouet d'sndouiUes. i>' è futio un
buco ntW acqua.
BROUEfTE, s. f. Espèce de petit tombe,
reau qui n'a qu'une roue , et qu'un homme
ooLisse devant lui. Carrctto;carrettir.o. — Sorte
de chai>e à deux roues, tirée par un homme.
Carrettino i ca-rriwAj.
BROUETTE', ée , part. V. le verbe.
BROUETTER, v. a. Transporter dans une
broiiette. Traspo:tar in un carretto. — Mener
dnns une petite tliaise à deux roues. Condurre
in uri carrettino.
B.IOUETTEUR , s. m. Celui qui traîne
des hommes dans les brouettes , qu'on ap-
T'eile proprement Vinaigrettes. Colui che tiret
ui ca-retto.
BROUETTitR , 5. m. Celui qui transporte
des terres ou d'autres fardeaux dans des-
brouettes qui ont uue roue. Colui che tras'
porta teire , o altro in un carretto.
BROUHAHA , s. m. Bruit r.-infus que"
forment les oppl.iudi>scnons qu'où donné i
un spectacle, à une action p.blique , à une
pièce de riicatre, etc. 11 est fam. Chiasso ■,.
stizmano ; frasiuono ; romore che fan gli
appianisi degli sçetiatori al Teatro.
BROUl , s. m. T. d'Eni.iil leurs à la lampe,
Synon. de Chalumeau. V.
BROUI, lE, part, du vetb? Brouir. V.
BROUlLL.'VMINl.s.ra. Désordre, brou il-
Icrie, confusion. Confusione; disordine; scon~
certo. — Les M.Téth.iUX appellent Brouil-
lamini , par corruption , une enrilàtre pour
les chevaux , faite de bol d'Arménie. Im-
piastro di io/o Armeno per ì caralli,
BROUILLARO, s. m. Va:)eur épaisse et
ordinairement froide ,• qui obscurcit l'air.
Nebbia. — 11 est cu^si adj. mais dans cette
acception , il n*a d'usage que dtns cette
phrase t Papier bouill.itd , r^ui se dit d'un
certain papier qui boit , et qui est ordinaire-
mont do couleur grise tu feuille morte.
F.O''elto ; iii-f: sugante; carta s\-jccut.
tiROUlLLK , s. f. Tréroux. T. bas et
populaire. V. Urouillerie.
BROUILLE', Et, p-rt.V. le verbe. - T.
de Jard. Fleuristes. Fleur broiiilUÎe ; fleur.
qui n'est pas venue belle comme on csperoi:,
c'est-à-dire , panachée et nette. M.iccliiats>,
- (£ufs brouillés, T. de Cuisine. Des œufs
r.iêlés pendoni la cuisson. Oya sfatte nei te-'
''bROUILLEMENT , s. m. Trévoux. Mê-
lange. U n'est guère d'usage qu'tn cette
phrase : le brouillement des cjuteur'5. La
mescolanza de' colori. — Pour confufîon. V-
BROUILLER , V. a. Mettre pêle-mêle ,
mcler; Mescolare; confondere ; abbaruffare i
rabharu^are; scontp'oliate; disordinare ; scar-
migliare. — fig. et liin. On dit d'un homme
à qui l'amour trouble l'esprit, que 1'amoi.r
lai a brouillé la cervelle. Guastar ii ce'-ve/lai
far dar voira al cervello ; far impr.xjare.
- Brouiller les cartes : chercher à mettr»
du trouble , à embrouiller les pffùres. Im-
brogliar le carte ; metter in tumulto , in dis-. ■
cordia ; Imbrogliar g 7 affari. — Brf uillcr un '
cheval, T. de Ala/ilge. Le conduire si m.-.|-
adroitennent et avec tant d'incertitude , qu'on
l'oblige à agir avec confusion et sans règle.
Confondere il cavallo. — Brou lier, absolu-
ment , faire les choses avec confusion, soit
par ignorance, soit par malice. Lnbrogl'are i ,
guattarfi tçnftnden, — SiouiUer Ui ve.tUtj,
t
ii8 BRU
T. de \Ur. V. Ureiùllet. - v. r. S'embar-
rssser, se troubler en parlant. /néro^'^iarW i
confondimi; armc;i;iare. - Se hrouillcr , se
dit d'un clisval communément trop ardent,
qui , ù torce de vouloir précipiter son exer-
cice , le confond ai fa<;on, quM ne sait plus
ce Mii'il f»iit. Imbrtacarsl ; accecarsi datl'ar~
denza,
BllOUlLLERIE, s. f.Quercile, dissension.
Cunfratto ; dissensione i discordia; litigio;
lit! ; /•■ir" ; nimleifid.
BROUILLON, oxNE, ndi. et s. Qal a
accoutiimi de brouiller , q;n ne f.nt que
brouiller. Tr.rhilento; tomdv ; icciinabriglic ;
rissoso ; seà'lioso ; imbiostïone.
B;<.OUlLLON,s.m.Coqii'ûnccritd'.ibortl,
ce qu'on jette d'abord fut le p.ipier_, pour le
meîrre cnsaite au net. Ouadcrnaccto',straC'
ciato:jUù,
BROUIR , V. a. Il se dit des b!js et des
fruits , lorstirfaprès avoir été attendris pir
une gelee blanche, il survient un coup de
soleil qui les brûle , et qui les grille. Anmb-
iiare ; iniristîrei riardere.
BROUISSURE, s. f. Dommage que la gelée
fait aux flîurs et aux premier; bourf.eons
des crbres. Danno che fa il ffi^io, la hruma^
ailorcr.e riarde i fiori , le gemme , ce.
BRDU-iSAlLLER, v. a. T. de Jard. Gar-
nir de brouisviilles. Assiepate ,• far macchie.
BROUSSAILLES, s. f. pi. Los opines, les
ronces et autres sortes de bois semblables,
croissant d.ins les forets , et en d'autres en-
droits- Macchie ; macchioni ; prunaje J bos-
caglie ; cespugh ; huscloni.
BROUSSl.N D'ERABLE, s.m. Excroissance
i vient à l'érable. On se sert de broussin
ans la Tabletterie. Nocchio àdL'acero.
BROUT, s. m. On appelle aitisi ce q.ie le
bois des jeunes taillis commence à pousser au
printemps , et que les bêtes vont manger.
messa; messiticcio; pollone; rimessiticcio.
— Se dit aussi de l'écale verte/des noix.
Mallo ; là primi scoria della noce.
BROUTANT . an te , aiij. T. de Vénerie.
Les bêtes broutantes , les Cerfs, le Rangier,
le Chevreuil , le Chamois , le Bourjjetin.
Fiere che v'vono d^ erbe , che pascj'ano.
BROUTÉ, ÉE, part. V. U verbe.
BROUTER, V. a. Paître, m ^njet l'herbe,
les feuilles ries arbres. Pascolar: ; pascersi
d' erbe , o altra verdura.
BROUTILLES, s. f.p!. Menues branches
d'arbres dont on fait des fasots. Frasconi ,
seccaticcia ; lettoni. - Se dit aussi de plu-
sieurs petites choses inutiles , et de nulle
valeur. BagattelU ; cosa da nulla , di poco
fiàOYE , s. f. T. de Bbson. Instrument
propre à broyer le cinnvre et le Hn. Ma-
ciulla. — Broyé ou iîioie , ou Macque , C.
d'Econ. ruti. Instrument dont on se sert
pour rompre le chanvre , et séparer la lilassa
tie la chenevotte. Gramola.
BH.OY'E', ÉE, p>rt. Tritato , ec. - Pain
broyé , espèce tlo petit pain bianc , qui est
pétri tort dur. Cacchi.itella.
BROV'EMENTt s. m. L'action de broyer.
Jdacinam:nto ,■ tritamcnto ; infraj^nitriinto i in-
fraznitura \ ptstamento.
BROVKR, V. a. Piler, casser, redu're en
poudre, "tritare; sminmare ; sminu\jotare;
ridur in polvere. En parlant de couleurs.
Macinare. - En T. d' Eccn. rust. Façon
de détac'ner la chenevotte de la (liasse au
moyen d'une machine qui la brise, Gra-
BROYEUR, s. m. Celui qui broie. Maci
naiore ; volrcriy.a-.ure.
BROYOIR et B.»(OY0IRE , V. et ceri-
vet Broyon.
BROYON, s. m. Espèce de molette avec
laquelle les Imurimeurs broient le vernis
et le noir , dont ils compostnt leur cnc-e.
Macinello. - En T. de Chasse. Sorte di
pièces pour prendre des bêtes priantes. Trjf
fiofa da donnole ^ volpi y e simili.
BRU , s. f. La femme du fils, par rapport
i« pece et à la ifwe ds ce (>'.<• Nu»r*.
BRU
BRUANT ou BRUAND, V. Bié.int.
BRUCELLES , s. f. pi. 1'. d'Arts. Petite
pincette d'acier ou de leton di^nt se servent
plusieurs Artisans , pour tenir des choses
très-délicates, l'ir.zeite ; mollette ; tenaf.line.
BRUCOLA.QUE, s. m. Nom que les Grecs
donnent au caj.ivre d'un excommunié , et à
ce tjne le pe ip!e appelle Revenant. V.
BilUGNON , s. m. Espèce de pèche ou
de navie. l'esca noce.
BRUi.NE , s. f. Petite pluie froide. Bri-
nala ; spnr.\agUa fredda ; acjtiice/la.
BRUliNE', ÉE, part. Il n'a d'usage qu'en
parlri.it des blés. Riarso ; abbruciato dalla
BRUINER, Verbe impcrsDnnjl, qui se dit
de la bruine qui rombe. i'iovigiinare ; sprui-
'i^e; lamicare; far snaiza congelata.
BRUIRE , v. a.U ii'e>l guère d'usage q.i'.i
I*i:ihnitif et a \.\ troisième personne de l'im-
parfait do l'indicatif, où l'on dit, il bruyoit.
Rendre un ion confus. Romoreggiarc ; rom-
bare; mormorare; susurrare; mormoreggiare.
En p.TrlKtìt du vent. Frnllare.
BiiUl.îSEiVlENT , s, m. Esi-èce de bruit
contus". Mormorio ; romoregs'^'^^^^^^ > '^''^*
pito ; fragore ; fremito ; susurra ; rombo ;
BRUIT, s. m. Son ou assemblage de sons ,
abstraction faite de toute articulatian dis-
te , et de toute h-irmonie. Komore ; fra-
o i strepito ; rimboinho ; stiami\\p ; su-
0 -y mormorio, — On dit , loin du bruit ,
r dire , loin du tumulte et du commerce
du inonde. Lontano , o lui:;: dal tumulto del
do. — Nouvelle : le bruii court ; s'est
rép.mdu le bvuit que .... Corre v^c: ; j'è
so nuova che - Si dit aussi de l'éclat
font certaines choses dans le monde ; et
tlan; ce sens, il se construit toujo.irs avec le
he f.:irc. Fjt romore ; dlv i^are ; sparger
va. — Chasser à grand bruit ; chasser à
cors et à cri avec une meute et des piqueurs.
V. Cor et Cri. - A grand bruit; Avec faste,
avec ostentation. Con gran^ treno ; con gran
pompa ; con fasto. — Uéinèlé , querelle ;
murmure , sédition , réputation , renom. V.
ces mots. — Avo'-r son bruit , avoir mau-
vais bruit. Esssr in buona , o in cattiva ri-
putaùonc.
BRULANT , ASTE , adi. Qjì brûle.
Cocente ;, ardente i ahhruciante; aitustivo.
BRULÉ, LE, patt.V. — liï-Cerveau brûlé,
cervelle brû'ée , un fanari.ji.ie , un homme
qui porta tout à l'excès. U>[m foc. 'so , fana-
tico. — Il est aussi quelquefois sub;*:. 11 sent
ici le brMé, c'est-n-dire, on y sent l'odeur
oe quelquî chose qui brûb, ou qu'on a brûlé.
Ci-'tte bouiUte sent le brûlé , a un goût de
brû'é. Sa d' arsiccio , di bruciato.
BRULEMiiNT, s. m. E;-nbrasenient. In-
ccniio i abbrucciamento ; combustione.
lJi\ULER , V. a. Consumer par le feu.
Ardere ; ahbrucciare ; bruciare. — Faire du
feu de quelque chose. Abbruciare; far fuoco.
— Brûler de l'huile, de la cire, etc. Se servir
de chandelles ou ^e lampes à liuile pour
éclairer. Bn:ciar ctlo , caidele ; servirsi di
candele , di lucrr.e , ec. per far lume. — Brû-
ler la cervelle à (juelqu'un ; lui casser la
tète d'un coup de pistolet , tiré .i bout tou-
chant. Mandar le cervella all'aria. - Brûler
du vin i mettre du vin sur le feu pour le
distiller, et en faire de l'eaii-de-vi_'. Distillar
del vino. — Brûler, se prend aussi quelquefois
pour échauiïer excessivement , causer une
violente chaleur , dessécher par une chaleur
excessive. Bruciare i riardere ; disseccare.
— On dit aussi, par extension , brûler, en
parlant de l'effet que fait un froid excessif.
Kiard'.re ; cuocere ; consumare ; rodere. — 65.
et fam. B->.!er un f.ite , une poste , une
é'apc , la riinée; passer un .eite , une poste,
une é-ape , le lieu de la dlnée , sans s'y ar-
rête-.-. Passar per un luogo serxa fermtrvisi
a pT%".\o , o a cena. — v. n. Etre consumé
?'r le feu. Ardere; abbrucia
jiamnia ; esser divorato da <jualchs passione.
T- H s« di( aussi pour exprimer simplement
BRU
un grand désir , une extrême impatiente de
faire que'que chose. Ardere di desiderio ;
morir disvoglia di fare , di dire , ec. — v.
r. Se brûler. l!r tc:arsi ; abbruciarsi ; scot-
tarsi. - Brû.er les terres , T. d'Avicult.
Ecobuer. V. _ "^
BRULEUll , s. m. I! n'a guère d'usage
qu'en cette phraie : brûleur de maisons. Et
on d:: prov. et li;^. d'un liomme in:i!-habillc
et tout en dés.^rdre, qu'il e.t fait comme un
brûleur de maisons, incendiario ; che mette
BRULOT , s. m. Sorte de bâtiment plein
dematieres combustibles, et destiné pour
brûler d'autres vaisseaux. Brulotto. - Brû-
lot ; un morceau très-salé et très-poivré que
l'on donne à quelqu'un par malice; et il se
dit en général, d'un morceau trop salé, et
d'un rageût trop poivré. Boccone malto sa-
lato. — En parlant d'un homme ardent , in-
quiet, et qui est une espèce de boute-feu,
qu'un parti détach.c contre un parti opposé ,
on dit tig. et f.im. que c'est un brûlot. Uctn
ard.;}te , in^viieto.
BRULURE, s. f. L'impression que le feu
fait sur la peau ou sur quelqu'autre chose ,
lorsqu'il en brûle un endroit. Scottatura . en
parlant de la peau ; abbruciamento ; amlus-
tiont , en pariant des autres choses.
B.IU.MAL, ALE. ad]. Qui vient l'hiVer ,
qui appartient à l'hiver. Brumale j vertiercc-
ciu ; d'inverno.
BRUiME, s. f. T. de Mar. Brouillard épais.
Nuvolo di buriana : nebbione.
BRUN , UNE , ad). De couleur tirant sur
le noir. S tu no ; fosco ; nereggiante ; che tira
B.^UN.s.m.Coulour brune. Brano; scura.
— r. diMan<:^e. Bai-brun , se dit des chevaux
qui sont de couleur de châtrugne obscure.
Baio scuro , o sia bajo castagna vecchia. —
Sur la brune ; vers le commencement de la
nuit. 11 est fam. Su l'imbrunire ; all'entrare ,
sul far della notte. — Brun et brune se di-
sent aussi au subst. d'un homme brun , et
d'une fille ou femme brune. Bruno, — Brui.-
rouee. T. de Peint. V. Ocre.
BRUNELLE , s. f. Pl.in;e vulnéraire. Ci.
l'emploie particulièrement dans les maladies
de la gorge et du poumon. Br/Mella ; mo-
rella ; erba mora ; consolida minore.
BRUNEl , ETTE, s. m. et f. Diminutif
de brun. Bruna-^io ; brunetto ; brunotto. —
On appelle Brouettes , de petites chansons
tendres et faciles à chanter. Can-jonitte amo-
™BRUNETTES , s. f. pi. T. de Conchyl.
om de quelques espèces de coquillages,
' la famille des rov.leaux. Cannolicch) detti
Brun tte.
BRUNI, lE, part. V. le verbe.
BRUNIR, V. a. Rendre de coideur brune.
Abbrunire ; imbruttire ; abbrunare ; ahbt.^n-
^2re ; incupire- — Voìk , lissor. Brunire ; .i.:r
di \anna ; pulire col brunitoio. — v. n. De-
venir de couleur brune, hnbiunlr: ; abbru-
nirsi; annerirsi ; abbronzarsi ; divenir bruno.
BRUNlSSACiE , s. m. Ouvrage du Br.i-
nisseur. Brunitura.
BRUNISSEUR , euse, s. m. et f. Celui
ou celle qui brunit la vaisselle d'.irgent. Bm-
BRÙNISSOTR , s. m. Instrument de fer,
ou une dent de loup dont on sert pour bru-
nir les métaux et pour les polir. Brunit.'io.
BRUNITURE , s. m. r. de Peint. La ma-
nière d'éteindre l'éclat d'une couleur, afin de
la ré. luire à la nuance qu'on veut , sans toute
fois l.i faire cli.inc.-r d'espèce. I.icupimetito.
BRUSE, ou liRU'>C, s. m. .Sorte d'.ir-
brisseau qui a que-lqiie cl'.ose de commun avee
le Myrthe . Brusco ; rusco ; scorpio ; ginestra
spìdo'a.
BRUSQUE , ad), de t. g. Prompt et rude.
Brusco ; rit;ido ; austero ; arcigno ; cruccio ìo.
BRUsnUF.', Éi: , .lart. V. le verbe.
BRUSQUEMBILLE , s. m. rerme de 7. .
Sorte de jeu de cartes. Sorta di giuoco .
carte.
B U B
BRUSQUEMENT , atlv. D'une momcre
brusque. Ii.-uscdr.i..u ; rlf:Jamente ; agru-
menti i COI modo brusco.
BR.U5QUER, v. a. Offiiicar tyelq'i un par
des pjrol,". riidei , inciviles, iratijr Jura-
tninu i inclydmcnti ; aver manieri scortesi ,
ruvidi -.òri un mal viso , o caltiva acca-
gliin:a. - En parlant d'une petite Place de
guerre qui ne mérite pas un siège dans les
formes , rtiai; qu'on peut emporter d'embee,
en dit que c'est une Place qj'il faut bru:-
quer. Attaccare , assalir subito , di primo
"brusquerie , s. f. Insulte , action de
brusquer ouelqu'un. cortesia ; cattivo Stratto ;
y'iU-ia; ini:ttto ; m:la accoglUn\a.
BRJiQUET , s. m. Trévoux. On d tprov.
Abr"u..r-'.!.i , brusqaet : pour dire, vous me
p.irl.'?. dósobligeamment, je vous réponds de
mim;. Expression triviale. A botta riifosia.
BRUT, VTÔ, ad]. Qui n'est pas poli , qui
est âpre et raboteux. OresS'o ; gre\lo ; roY,o;
- Se dit fig. des ouvrages d'esprit qai p.a
sont qu'éb-iuchés . et auxquels on n'a pos en-
core mi; h dernière in lin. Non ancor ripu-
lito; di primo sitt'ì "on limato. — Brut cu
ori. r. d: Comm. S'entend du poids de la
mjr.-'njiidise , qu..nd elle est pesée avec son
erabjll.ise. Tara; brutto. , , , ,
BKUfAL, ALE, ad]. Tenant de la bete
brii'> , ;rjssier , feroce , emporté. Brutale;
bes-.hù; a.liitiltsco ; salr.:tu-o i/cwce. - Il
est aussi siibst. Homme téroce et grossier.
Hrut.tU; uomhcsi.ak.
V^UTALlSf , £.1-; , p^rt. V . le verbe.
HRU l'.AUSER , V. a. Outrager qiie!c,u'im
. ce des paroles dures et brutales. Dir vil-
.-.«I ; trattari .iuramcnte ; briiti^gsiare.
BRUTALI TE" s. t. Vice du brutal , fero-
c:'j , passion brutale. Brutalità ; besttauta ;
cfùrateiia ; ferocia. - Action brutale, lirn-
t'f-ità ; ccctsso. — Parole ddre et brutale.
B'iitaiiti ; rusiicheiia ; rnviici^n.
B.<UTE , s. f. Anim.il privé de raison.
Brato ; bestia ; animai irrajiomvole. — On
dit (Ì'«n homme qui n'a ni esprit ni raison ,
' que c'est unì vraie brute, idruro ; animale;
montone ; pecoroni ; bestia incantata.
■ BRUTIER , s. m. Oiseau. V. Buse.
B;IUTIF1ER, v. a. r/£Vo.ii-. Rendre bête.
T.,r besti,. . ^ . ^ .
BRUVANT, ANTE, adi. Qui a f.iit ou
qui fait un bruit óclit.mt. k-mbombante ; so-
noro; streritoso ; fa!;oroso. - On appelle
un liomme bruyant , un bom ne qui fait beau,
coup de bruit. Il e.t du style fam. Uomo che
fa molto parlar di se , die fa grand figura.
- On dit qu'une rue est bruyante , pour
dire , qu'on y f .it , qu'on y entend beau-
coup de bruit. Via in cul si sente gran ro-
man ; via molto frc'ìiiintata .
BRUYERE , s, f. Sorte de petit arbus'e qui
croit d,ips des terres incultes et stériles.
Sapa; erica. — Le lieu où croissent ces pe-
t ts arbustes. Scopeto; scopetino. Bruyère à
fi .lit ou Cam-irigp.e.
BRYONNE, s. f. T. de Boian. U y en a
de deux espèces ; la llanche et le sceau de
Notre-D.ime. La bisnche «ît encore de deux
s.)rtes ; l'une à baies rouges , et r.au:re à
b.iie; noires. Vite bianca ; iucca sahatica ;
brionia.
BU , UE part, du verbe Boire.
KUADE, s. f. T. d: Manège. Bride à lo.i-
Rue branche. Briglia d'asta lunga.
BUANDERIE . s. f. Lie.i où sont un four-
neau et des cuviers pour faire la lessive.
C'v-j: purtto.
KJAN'JIER, ÈRE , s. m. et f. Celui ou
c?llî qui fait le premier biancliimant des
loi^t'S n.'uves. Curandaio.
BUR^LE, s. m. V. Buffle.
liUBLE, s. f. Petite élevu^,e , pustule qui
vient ^tir la peau, inolia ; enfiato y pustula;
phiitu\:ra.
BUS >N , s. m. Tumeur m.diane qui vient
en certaines parîJes du corps Bubbone; cic-
tione. B,ibon'i)es:ilentiel. Gavocciolo.
BUaONOeELE, S. ra.T. de Chir. Espèce
B U F
de hernie causée par la chute de l'epiploon.
Bubbonoceìe.
liUC ARDITE, s. f. T. d'OrUtol. La co-
quille biv.i!ve aiipellée ca-ur de ba-uf devenue
lussile. Bucardite ; bucardui.
BJCAROS, s. m. V. et dites Boucaro.
BUCCALE, ad), f. T. d'Anaî. Se dit des
parties q li ont rapport à la bouche, dandole
arterie appartenenti alla bocca.
tìUCCELL.ATION , s. f. T. de Chymie.
Division en morceaux commj par bouchées.
U sbocconcellare. , ,
iJUCCrlANTE , s. f. C'est une espece de
Cony^e. V.
BUCCIN, s. m. Espèce de coquille qui a
la forme d'un cornet. Buccino.
BUCCINATEUR , s. m. T. d'Anat. Mus-
cle qui occupe Litétileniert l'espace qui est
entre îos deux mâchoires. Huccinatorio.
SUCCINITE , s. f. T. d-Orictol. Les buc-
'ns devenus fossilies. Buccinite.
BUCEN rORE , s. m. Vaisseau que monte
le Doge de "Venise , pour faire la cérémo-
nie d'épouser la mer Bicentoro ; bucentòiio.
BUC!;:PHALE, s. m. Il est f>.n. Cheval
de pmde ; et en rail'ant cheval ordinaire,
ou même rosse. Bucefalo.
BUCHE, s. f. Pièce de gros bois de ch.iuf-
fage. Lejjna; pe^o di legno, — On d:: fie.
d'un homme stupide , que c'est une bûche.
Babbaccione ; bangio ; stup'do ; sciocco, ; me-
lenso, — r. lie Jard. On appelle biiche, la
ti^e des orar.pîers étètés , que l'on amè.'.e en
France, de Piovjnce et d , Gènes. Mela-
ranci sc.tppcTj^aû per t-apiancare. — 3Ùche eu
grande barre. T. de Verrerie. Outil du Ver-
rier. PunreHo,
BUCHtR , s. m. Le lieu o.'i l'on serre le
bois à br.Mer Legnaia ; stanca delle legna.
— Grand «mas de bois , sur lequel o» mettoit
anciennement les corps morts pour les brû-
ler. Kago spira.
BUCHERON, s. m. Celui qui tr=-.'ai"e à
abattre du bois dans up.e forêt. Boscaiuolo,
dcbiiiatore ; taglialegna.
BUCHETTE, s. f. Dim-nutif. Menu bois
que les pauvres ?.^ns vont ramasser dans le
bois , dans les forêts. llamiciUi ; ramuscclli ;
legname minuto.
BUCOLIASMO , s. m. T, d'Hist. anc.
Chanson que chantoient les bergers de l'an-
cienne Greco en conduisant le bétail aux
cham-î. Ihicoliasmo o sii emione de' pas-
tori. C'é^iit aussi un air à d.niîer qu'on jouoit
sur la fl.'ue. Ària di dania detta fare Buca-
lia"no.
BUCOLIQUE, adj. de t. g. Se dit des
^oésies Pastor.-;!es. Buccolico ; pastorale. ~-
B'.icoli.r.ies , au pi. T. du style tris-simpli.
Plusieurs hordes , menues choses , ou pa-
piers , qu'une personne a ?pportées pour
faire voir à quelqu'un. M:\jeri\ie ; minu-
tame.
BUEE, s. f. Vieux mot. Lessive. V.
BUFFET, s. m. Espèce d'.irmoire pour
enfermer la vaisselle et le ling? de tibl-3.
Buffetto; crcden\a, — Il se prend pour la te-
lile où l'on met une partie de l.j vaisselle qui
doit servir au repas, avec le pain , les verres
et le reste. Cre^en\a. ~ W signifie aussi la
vaisselle même. Credenza ; vasellame. — En
parl.mt des Orgues , se dit de toute la me-
nuiserie où sont enfermés les Orgues, et de
la menuiserie de chaque ieu en particulier.
Cassa degli argani. — Buffet d'C>rsues , si-
gnifie aussi une petite Orgue toute e.itière ,
c'est-à-dire , le buffet et tout ce qu'il renfer-
me , tuy.nux , soufflets , clavier , etc. Orga-
netto. — T. de Fontainicrs. Cest une doni-
pymnide d'eau adossée contre un mur ou
placée dans un fond d'une niche , avec .plu-
sieurs coupes, et bassin , formant des napes,
et accompap.né au mjiiis d'un bouillon sur
le li.iut qui les fournit. B-j^:ttt d'ac-jUa.
BUFFEïER , V. a. T. de Marchands de
vins , et des Or.tonnances. Commettre le
crime du buttetteur. Forar le botti per bere
nel iraniportarlo. V. Bu;l:tear.
BUiFETEUR, s. m. T. Je Marchand dt
B u I
1:9
vin , ec. Voiturier de vins ou autres liqueurs
qui perce les tonneaux pour boire sur Irou-^
te. Carrettiere o vetturale che spilla le botti
per bere,
BUFFLE , s. m. Espèce de bœuf q.ii aie.
cornes renversées en arrière. Bufalo; bufolo
- prov. Se laisser mener par le nez comme
un bu31e ; se laisser tromper par trop de
simplicité. Lasciarsi menar per il naso, — On
dit d'un homme qui n'a point d'esprit, que
c'est un vrai buffle. Buaccio ; usi taccio ; pe-
corone. -Buffle , se dit aussi d'un cuir de
bufile , ou d'autres animaux , préparée et ac-
.ommodée, pour portera la guerre ,_ comme
une espèce de justc-au-corps. Cuoio di bu-
fa'o ; bufolo; giaeco di pelle di bufalo,
BUFFLETIN , s. m. Gr. Voc. C'-;st le nom
du buffle, quand il^est encore petit; et U
pjau dj l'aoïmal même. Bufolotto.
IJUtONiTE, s.f. T. d'Oriciol. Crapau-
dlne. V.
BUGLE, s.f. Plante qui est regardée com-
me un excellent vulnéraire. Bugola.
BUGLOSE , s. f. Herbe potagère et médI-_
duale . Biiglossa ; lingua buova ; lingua di
bue.
■ BUGNE., s. f. T.stou*. Tumeur, élé-
vation de chair. Cohho ; enfiito.
BUGRANDE , T. de Bot. V. Bucarne.
BUGR.AN'î , s. f. V. Arrète-btcuf.
BUHOT, s. m. 1 . de Manuf. A Amietlf.
ilest syn. d'Espoulin. V. A .ibbeville il se dit
d'une partie de la chaîne dont les ccffes sont
composées ^ïw^J.l pi/aolâ.- Ruhots. T. de
Plumassier. Plumes d'oie pe'nies qui servent
de montre sur les !)..)utÌ8iues des Plumassrers.
Monstra o insegna de' mercanti che vendono
pennachi.
BUiRË , s. f. Vase à mettre des liqueiTS.
Caraffina ; bomboletta ; beccuta,
BUIS , s. ni. .Arbriseau toujours vert , dont
les fleurs sont fort petites, et le bois jaunâ-
tre. Basso ; husui.
BUISART, T.iCOmitol. V. Siise.
BUISSE , s. f. r. de Córdonn. Billot de
bois dans lequel est un creux qui sert à dr-n-
ner la forms aux semelles de souliî^s , qu'..(H
bat sur ce bilbt avec un marteau. Marmot-
ta; toppo da batter le suola.
BUIS.SERIE, s. f. Trévoux. Merrain pro-
pre à faire des ouvrages de Tonnellerie. Le-
gaam: da far doghe,
BUISSON , s. m. Hallier , touffe d'arbris-
seaux sauvages, épineux. Buscione ; macchiai
cespuglio ; prunaio . — T. de Jard. Arbre nain.
Albero nano ; a'bcru a cespuglio. — Prendre
buisson , se dit des cerfs , lorsqu'ils vont choi-
sir un lie.i secret, pour faire leur tête , après
avoir m-s bas. Immacchiarsi ; Imboscarsi,
— Buisson , se prend aussi pour un bois de
peu d'étendue , et il se di' par opposition
à forêt. Boschetto. — T. de Chasse. Trouver
buisson creux j no trouver plus dans l'en-
ceinte la bête qu'on a détournée. Trovar
buscione voto.
BUISSON ARDENT, s. m. Pyracanrha.
Arbrisseau épineux. Il porte de petites baies
d'un belle couleur de feu. On le cultive par
cette raison dans les jardins , et l'on en fait
des palissades , ou on le taille en boule. Mar-
ruca gialla ; pruno g.i-{Urino,
BUISSONNET , s. m. Trévoux. Dimi-
nutif de buisson. Cespuglietto ; macchierelal.
BUISSONNIER, ere, ad). Il n'a guère
d'usage que dans ces façons déparier : La-
pins buissonniers ; qui ont leur terrier dans
des b'uissons. Conigli che ban le tane frà ces-
pugli , nelle macchie. Et faire l'école buis-
sonnière , qui se dit d'un écolier qui manque
à aller en classe. Marinar la scuola.
BUISSONNIER, s. m. T. de i\Ur. Offi-
cier on G.irde de la navigation , qui est
ohlîcé d'avertir les Echevins des contra-
ventions que l'on fait aux Réglemens. Cus-
""bUISSURES , s. f. pi. T. de Doreur. Les
ordures que le feu. a rassemblées, sur une
pièce que l'on a fait cuire. Macchie, 0 su^^
àiniume dell' oro rincatto,.
113 B K R
HuL, 5. m. Sceau Voluire 3 fait usage de ce
mot en p.irUnt de la Turmiie. H^iUu ; bollo.
BULBE, 1. f. T. de Óotjn. Oignon de
plante. Bulbo ; c'poUa, - 1 . li'Anjt. je dit
de \'<a\\ et d'ime espèce de rumeur ri.iîurell;
(lu Cdnal de l'urethro. Siilbo dell' occhio-, bul-
bo dell' uretra.
BU-BF.UX, EUìE, adj. Qui participe de
la;ii:tiirei.'iinebul!)e, et qui envient, fìaiboto.
BULi30-CAVERNEUX, r.dj. T. d'A:iai.
Epithcie de deux m.i.cles de la verge, ap-
pelles .lussi .Tccélérateurs. AcecUratori.
BULHO-NAC , s. m. ou Lunaire , s. f.
Plante dont on ina.ige la racine , comme ce!)/'
de la Raiponce , et qui a le moine goût.
Fianta , la cul radice si ma-'igia corne U ra-
'"bULI.VÌIE , s. f. T. de Méd. Faim canine ,
aiipetit extraordinaire , ncconpagné d'cva-
noiiissemenî et de Iroid aux extrémité» du
corps. Bulimoj fdine cjinlnn.
BULITE , ou HINCF, DK BŒUF, s. f.
T. d'Hist. n,it. V. EsJgropile.
BULLAIRE , s. m. Recueil des Bulles.
eolUrl.^.
BULLE , s. f. Lettre du l'npe , ex;'é:Iice
en p.Tcliemm , et scellée en piomb. tHo se
prend ordinairement pour une Constitution
générale du Pape. Bolla. — Au pluriel, elle
se prend ordinairement pour des provisions
tfun Bénéfice Consistorial. Bolle ; ipcdijijni,
— Se dit aussi des constitutions de quelques
Empereurs. Ainsi h cnnstinrion de l'Em-
pereur C/iarles ÌV , qiiir;:;'e, entr'autres
choses, la forme de l'élection rie l'Emuérejr,
est appellée la Bulle d'Or. L t Boll'.i d'oro.
— Peti'.es boules qu'on pcudoit à Roine au
cou des enfans. Pallor.ollne. - T. de Phj-;.
Bulle d'eau ou bu'le d'air; ine petite bjule
d'eau qui contient de l'air. Bolla inacqua ; bol-
llcelU ; hollichm ; pulia:.
BULLE', ÉE , ad'j. Qui est en forme au-
thentique. Bollato ; syedilo in forma auten-
tica ; contrassegnato con suggello o Impronto.
SULLETi:! , s. m. Petit billet , suffrage
donné par éc.-it. Il n'a guère d'usage qu'en
Farlant des sutîrageî donnés de la sorte pour
élection d'un Pape. Uulletttao ; polmno.
— On appelle Bulletin , un billet par le-
quel on rend compte chaque iour, de l'état
actuel d'une affaire infcressante, d'une ma-
ladie , etc. BulUttino; vislieito d'aniso.
— T. de Comni. Nom qu'on a donné aux
billets , que ceuï qui avoiont des comptes
ouverts d.ms les livres de la Banque Royile
.de France, dévoient envoyer ou porter aux
"Teneurs de livres , pour s'y faire créditer
ou débiter. Bollettino ; cedola. - T. de Mar.
Morceau ds parchemin que ki Coramissarres
et Commis des Classes délivrent gratis k
chaque Officier Marinier et Matelots. Ils
contiennent leurs signaux, leurs privilèces,
«t les années qu'il; doivent servir. Bolletta
di fervi-ilo. — Sillet que l'on donne , pour
servir de C.'rliiicat, qii'on a pavé les droit;
d'entrée et de sortie. Il est différent de l'ac-
quit. Bulletta di Gabella. - Certiflcat de
sintc, pour avoir libre entrée dans les lieux
où l'on a à passer. BjUetta di sanità.
BULTEAU , t. m. Arbre en houle. Altero
t'.msto in tondo.
BUNETTE. s. f. t. d'Omithol. Moi-
neau. V.
BUNIAS, s. m. T.dcBotan. Navet sau-
vagedont la graine entre en 1.^ composition de
la tllériaque. Napo detto in Toscana N'asone.
BUPHTALMUM , s. m. V. Œil de bœuf.
KUPLEUHU.M, s. m.V.Orcilledelièvre.
liUl'RESTE, s. m. Insecte ailé, qui a un
aiguillon comme la guêpe et l'abeille. Bu-
preste.
BURALISTE , s. m. Commis préposé pour
recevoir dans son Bureau le nayement de
certains droits. Ministra di Gabella ; rice-
vitore.
BURAT . %.m.T.de Comm. Gros';e étoife
de laine qui tient quelque chose du drap, et
ì'T',. !-' capucins «t uuïet Religieux son:
yliabill^S. Saj^.
BUS
BURATINE , s. f. ou BuRATiN . j. m.
T. de Comm. Espèce de p cpeline , dont la
chaîne est de soie fort déliée , et la trame de
grosse laine. Drapo di seta e lana.
BURE , s. f. ou H 1URRAS , s. m. Etoffe
grossiere . faire de laine. Higella. - Le puits
des mines , qui descend de' la surface de la
terre dans son inîérieur. Lo scavo , o purio
delle ni'n'ere.
BU.-\!!.AU , s. m. T.dile sur laquelle on
compte de l.irt,ent, pu sur laquelle on écrit
on met des papiers. 5u/;co;r<ii/o.'i.i». -fabl-
a plusieurs tiroirs et tnblettes , o 'i l'on en-
ferme des papiers. Scrittoio; tavola d: se. ivre.
vulgairement: canterame. - Lieu oi plu-
sieurs compagnies s'assemblent pour travail-
ler. Banco i scrittoio. - Lieu destiné pour
rravailler a l'expcdidon de certaines affaires.
Ujjino. - Qu.ind on veut donner j eu-endre
l.ie les apparences sont bonnes pour le suc-
ces d une alîa,r» , on dit , que le vent du
rturoju , 1 air du H.ireau est bon , est favorable
L aria, le api:.trer.ie son buone. - Bureau,
[lOiir bure. v.
, BUKELF. , adi. T. de BKison. Se dit d'un
ecureinpb de longues listes de flanc à tlan; ,
a nombre ég.d , et d'émaux diiîérens. Bit-
reùata.
BU.ŒLLE, s. f. T.,;..B/.Ko,. .Seditdes
taices diminuée; en nombre pair BareUa
BV-'^STfE s.f. Petit-bilire. c";^?-,;
bomboletta ; boccetta. - |fce ilitparticuhère-
nienr des petits v^^t:; ci^'jn met le vin et
Jt^'-YV'-' '■ [• ^- '^'- t'i'--™. Laine
qui se tire de iiur^os. Sorta di tana.
BU.^aANDlNE, -,. f. Nacre, q'ii est l'é.
c;.!!ed une espece de limaçon nommé burgai.
ij:iscio d una spe-,!e dt chiocciola Americana
simile alle rnadreperla.
3JRGAU, s. m. Laplusbelle espèce de
nacre. C'tocciols Americana.
UU.!.GRAVK,s. m. Titre de dignité en Al-
„ .;f"°" '^"'=^='6iieiir d'une Ville. Bur-
° ^".'Ig/,A.VL1lT_, dignité du Burjrave.
lyiijn ta dei burgravio.
BURUV s. m. Instrument d'acier fait pour
g-.,ver Bulino -, bulino. Quelques-uns:
Liappola. -On dit d'un excellent Graveur,
qu da le burin beau, le burin délicat, pour
dire , qu il grave bien. Valente , abile inta-
gliatore.
BURINE', ÉE, part.V.leverh».
BURINER , v. a. Travailler avec le burin
travailler au burin, graver. Intagliar col bu-
lino ; lavorar di bulino.
. BURLSSQUE, .ad). de t. g. Bouffon . facé-
tieux , rem.Dli de pensées, d'expressions, de
ternies propres à faire rire. Burlesco; faceto ;
giocoso ; piacevole; soUajievole. - il se di:
pur extension , de ce qui est plaisant ou ex-
travasant. Burlesca ; ridicolo ; strav.zgante.
BURLESQUE, s.m. Lesiyleboutibn; le
burlesque. Stile burlesco.
.BUiIlESQUEMF.MT , ad7. D'ime m-t
niere burlesque. Bu tescamente; solla-nevol*
mente ; ridiculosamenfe.
BURSAL , adi. H ne s'emploie qu'avec le
mot d'Edit , cu parlant des Edits que le
Prince fait pour tirer de l'argent dans une
nécessité publique. Pecuniario.
BUSARD, s. m. Oi,eau de proie qui a
quelque ressemblance avec le milan , et qui
chasse volontiers les poules d'eau , les canard;
et même le poisson à fléfaut d'autre nourriture.
l'alco , detto in loscana, inr.'cr.'j. Busard de
marais. Nibbio palustre.
BUSC , s.m. Petit bâton d'ivoire , de bois,
de baleine , etc. plat et étroit , et arrondi
par les deux bouts , dont les femmes se ser-
vent pour tenir leur ccr'is de juac en état.
'tteeca. - T. d'Archit. HydraJ. Assemblage
de charpente composé d'un seuil et de deux
heurtoirs contre lesquels s'appuie le bas des
portes d'une écluse, lorsqu'elle est fermée,
et d'un poinç>|i qui joint ensemlj'o le seuil
avec ies heurtoirs: ce que font aissi lesliens,
(iu'>;n raoltiplis autant que i^ largeur des purte«
BUT
le réœ.iiert. Stìpite.
Huit. , s. f. Espèce d'oiseau de proie , qui
ne vaut rien pour la Fauconnerie , et qu'on
nomme aussi bondrée , brutier. Arbur.ago :
boxuso, bi^ajro; faleo boiujo comune.
Uans qielqu.-s endroits. P»j ma. Celle qu'on
nomme aussi Bondrée et Goyran. Bot-iasa
mangiapecclùe 0 mangtavespe. On dit d'un
sot Ignorant , que c'est une buse , que ce n'est
qu'un; buse. Gi.foi sciocconi; bestia ;asi-
nacckio , ec. - Dans les grosses for-es , on
donne ce nom à un canal qui condui- i'eau suc
la roue qui tait tourner l'arbre par le moyen
duq.iel le marthiet m:iic\\e. Doccia.
BUiE s.m. r.J'^m//.ri.-. Tuyau de bois
ou d:; plomb , dont on se sert pour conduire
I a:r djiisles galeries de; mines, par des ouver-
tures ou des puits. Tiil-o che di aria a'ia mina
nello scavarla. -En T. d'Aielùt. hydr. E>-
pe-te d aqueduc, soit de charpente ou de raj-
çonnerie , qui sert à conduire et 3 diriger
ies eaux_ d'une source ou d'un niisse.ni'au
travers d'une digue ou de tout autre ouvrage
oe terrasse. Doccia , 0 con.lotro. - prov. On
nes:uir.:it faire d'ur.c bu;e unépervier, c'est
adire, d'un sjt un habile homme. Nonsipuii
far d'un asino un dottore.
BU >QUK' , EE , part. V. le verbe.
B'JSoUh.;l, V. a. Chercher à faire fortune,
n est lam. Cercare ; tentar fortuna. — Mettre
un buse dans un corps de jupe. Mettere una
stecca.
HUjQUIERE , s. f. L'endroit d'un corps
de jupe où l'on met le bu;c. Luogo dove si
cac:ia_ la stecca. - Tre'v. Petite pièce d'é-
totte brodée , que les Dames qui sont en
manteau mettent devant h.ir estom.ic. Bus-
eenca. — C'est aussi une espèce de petit cro-
chet, que les femmes portent à la ceinture.
Olici da busto.
BUj.SAìU , s. m. 'Vaisseau composé ds
douves et de cerceaux , où l'on met tie l'eau-
de-vie ou autre liq.ieur, et qui tient presque
un m-i'd_de i'aris. Spefie dl botte per i U.pwri .
BUSTE , s. ra. Ouvrage de sculpture , re-
préseiitant une figure h im.ûne , qui n'a que
! 1 tête , l'estomac et les épaules , sans les bras.
Busta.
BUbTUAIRE, s. m. r. d'Hist. anc.
Gladiateur , chez les Romains , qui se batt> ut
auprès il 1 hùch-r d'un mort. Bustuari dice-
BUT, s- m. Point où l'on vise, et auqiici
on veuf .(tteindre. Berj.ig'iu ; birsa^iio ; broc-
co ; segno; m'ra. — tig. La lin que l'on se
propose , l.i principale intention q.ie l'on a.
Fine ; intento ; mira ; segna ; scopo. - Aller
au but ; aller directement -à la tin qu'on se
propose. Dirinar l'occhio ; vig'iar di mira ,
andar diritta a' suoi fini. - Lorsqu'un hom-
in? , apre; avoir cherché quelque tems à
dimél?T.fi-tek!-aiej)ointcon'reversé, .'1 trouver
le nœud d'une atKiire , vient entìn'à y réussir ,
on dit , qu'il a totiché au bit , qu'il a frapyé
au but. Dar nel brocco , nel se?,no ; imbrocca-
re ; imberciare. - But ,a but , adv. Ecalement ,
sans aucun avantage de part ni d'autre- "ion
plus grand us.-'f.e est au jeu. Del ptri. - Tro-
quer but il k-:' t san; aucun retour de part
ni d'autre , et troc pour troc. Cambiare,
p;rm:ita-e cosa per cosa.
B'JTE, s. f. Instrument de M.iréclial , qui
sert à couper la corne d.-s chevaux. 11 s'emploie
en terme de Blason. Incastro.
BUTE', ir., part. V. le verbe. - adj.
Chien buté. r. de Cha^cW . Ku-iire.
BUTEAU , s. m. T.cvoux. V. Butur».
BUTER , V. n. Fran u-r au but , toucher le
but. Enee sens, il n'a guère d'usage qu'au
|eii de billard, toglierla bh.lia. - Tei.dre
à quelque fin. Mirare; tor di mira; pigliar
di mira ; tendere a an fine. - Buter , se <lit
encore d\in chevid qi;e la moindre ii- jtalìté
de rerrein fait broncher par 1.1 foibt.ste de
s-es jambes. Inciampare. - v. r._ Se lìxer, se
déterminer. Prender la mira; jin.irsi; deter-
minarsi; avvisare; aggiustar il colpo. -En
parl.int de deux nersonnes qui sont toujours
cpnccaitcs l'ibis ì l'autre , un dit , que ce sont
des
B Y
tes gen' 1\» se butent , qui ne font que se
bu:er l'un conTe l'autre. Conirj.dirc ; con-
trattare \ opporsi.
BUriN, s. m. Sans pluriel. Argent, bar-
des, bestiaux, etc. qu'on prend sur les en-
nemis. Aujourd'hui il ne se dit guère que de
ce que les sokl.its pillent sur les ennemis
pendant la guerre. Bottino y spoglio ; preda.
BUTINER, V. n. faire du butin. S^ic-
thess'i^re ; metter a ruba , a sacco , a bottino ;
predarei abbottlnare i assaccomjnnare. — On
dittîg. et poéiiq. que les abeilles vont butiner
sur les tleurs. L'jfi vanno /^raggiar U cam-
pagne.
BUTIREUX, EUSE, ad). Qui est de 1.
nature du beurre. Hurroso ; grasso \ della
BU rOi< , s. m. Espèce de Rros oiseau , qui
vit dans les marécages, et qui, en mettant
son bec dans l'eau , i^ait un bruit sembl jble au
meuglement d'un taureau. Sgarra stellare ;
ardia stallare, vulgairement ; Tarabuso, et
daJìs quelques lieux. Trombone ; trombet:-' ;
lerrabusOy butauro ; trabitcinc. — On dit fig.
d'un homme stu;->ide , que c'est un vrai butor ;
et d'une femnie, que c'est une butorde. V.
Bête .buse, âne.
BUTORDE, s. f. V. Butor.
BUTTE , s. f. Petite terre, motte <!e
terre relevée par nature ou par artitice.
Monticeiio ', greppa ', greppo ; eleva}i./n: .U
terra. — (îg. Etre en butte; être exposé.
èssere esposto.
BU 1 TE' , ÉE, part. V. son verbe.
BUTTE't, s. /. Massis de pierre dure
qui aux deux extrémités d'un pont , soutient
U chaussée. Barbacane.
BUTTER , v. a. J. de Maçonnerie. Butter
Un mur , une voûte , soutenir un mur ,
une voûte, par le moyen d'un piilicr bou-
tant, d'un arc-boutant, pour les empêcher
de s'écarter. Barhacanarc. — r. de JarAin.
Butter un arbre, c'est lorsqu'après l'avoir
planté , on le garnit tout autour du pied
avec des mottes de terre. Riacabar un
,:bero.
BUTTIERE, ad), f. Il ne se dit que de
certaines arquebjses avec lesquelles on tire
au blanc , et que l'on appelle arquebuses
buttières. .irchihuio per tirar al bersagiiu.
BU TURE, s.f. T. de chasse. Grosseur qui
arrive à la jointure au-dessous du pied du
chien de chasse. On appelle un chien attaque
de ce mal , un chien buté. Enfiato , che viene
' ÉuVABLe",' adi"de"'t. g. Potable. II est
{am.Rev:bit: ; potabile : buono a bere.
BUVANDE, s. f. Trévoux. V. Piqueté.
BUVANT, ANTE, pùrt. act. du verbe
Boire. On s'en sert p..rt:culièrement dans
cette phrase.- 11 est bien buvant et bien
nnnîeant ; il se porte bien. Vivo e sano.
BUVETIER , s._ m. Celui qui tient la bu-
rette. Colui che tiene quella spelie di b:t:ola
(bei francesi diconi. Buvette. V.
BUVETTE, s.f. Le lieu oj les Officiers
de Judicature déieùneiit et font coll.ntion.
Luogu o stanca ne' tr'bunali , d.jvc i giudici
trovano al bisogno di eh: mangiare e bere. - Il
se dit fam. au pi. de ces sortes de repas que
fontaucabiret ou ailleurs certaines personnes
pour se divertir. Beverie.
BUVEUR, s. m. Celui qui boit. En ce
sens général, il n'a guère d'usage que dans
cette phrase : Du vin q-j' r.nppelle son buveur,
pour dire , du vin agréiible- qui invite à en
boire plus d'une fois. Kevitere. - Buveur,
euse , s. m. et f. Se dit ordinairement d'un
homme ou d'une femme qui aime le vin ,
qui est sujet au vin , qui en boit beaucoup.
bolenne bevitore , bevifice ; beone. - l ,
d'Anat. Se dit d'un muscle droit de l'œi!
ippe'jé autrement adducteur. Rihitorio. ' '
BUVOTTER , V. n. Boire du vin à petits
«oui>s et souvent. Il est fani lier. Sorsare ■
*"J'!'^,:' ;*-•« " centellini ; -^.n-Anare.
S.^Zh.. Trévoux. V. Buse.
BUZE. TriVczAr.Flibot, petit bâtiment.
fil , s.ni. Grand fosse, lequel traversant
Dict, Franfoisltalien,
CAB
un étang, aboutit à sa bonde. Ilsertàrecs-
voir e; a retenir les eaux quand on veut vider
■■'étans. Granfosso.
BÌAR15, i.m. T. i'Hist. nat. Nom que
les Basques donnent au c.ichalot. V.
BYiiE , s. m. T. employé dans l'Ecriture ,
pour signttier une matière précieuse, dont
certains vetemens étoient tissus. Ce mot a
passé dans toutes les traductions, sans qu'on
sache aujourd'hui ce que c'étoit. Uissj. —
Bysse ou byssus. T. d/list. nat. \. «issus.
C, s. m. Cest la troisième lettre de l'Al-
phabet. Cliez les Rom.i.ns , c'étoit une
lettre numérale , qui signitioit cent ; elle
a la même si^nihcation parmi nous , quand
nous faisons usage du chifre Rumjin. Deux
ce expriment deux cents: trois CGC , trois
cents, etc. Le C dans l'alphjbet cliymique
signifie le salpêtre. Dans U musique, c'est le
signe de la mesure a quatre tems. Lorsqu'il
est majuscule, il m.i.-que le dessus ciiantant
dans les basses continues. U cl.
Ça ,^ adverbe , tantôt de mouvement,
et tantôt de repos. Il signifie ici , mais avec
cette diftérence , que ç,i , qu.md il est seul ,
ne se joint qa'avec le verbe venir, et dans
css phrases: viens-ç.i , venez-çà : et qu'ici ,
qu'il est de même, adverbe de mouvement
et de repos tout ensemble , il se joint avec
toutes sortes d'autres verbes. Guài m questo
iuojo. — Quelquefois c'est uiîè interjection
pour exciter , et encourager à faire qu^j'que
chose. Çi travaillons, çT Mon'.. ' Orsù ;
su via. - Ci et la. De cô:é e:d'.:u:re. Oui
clà. Il va ça et\A. E^llva dt q::i, edTlà.
— Par deçà. Préposiiion. C'est bien par deçà
la rivière. Di quà dal fiume. Il est aussi adv.
C'est bien encore par deçà. Egli c ancora
molto di qui. - Il signifie encore étant adv.
En ces quartiers ; quand vous viendrez par
deçà , venez me voir. Quandj verrete in
queste parti y venitemi a vedere. — De deçà.
Le même que par d-cça. — En styl; de Palais ,
on dit depuis deux mois , depuis deux ans en
ça; depuis deux mois, depui.r deux ans jus-
qu'.i présent. Da due anni in quà; da due mesi
a quitta parte.
CAABLE' , adj. m. T. dts Eaux et Forêts,
qui se dit des arbres renversés dans les forêts
par les ven's. V. Ch.-.blis.
CAACHI.<A, ouCOACHIRA, s. m. La
plante de l'.ndigo. V.Anil.
CAACICA, s. m. T. debo-an. Plante du
Brésil, bonne contre la morsure des serpens.
Pianta cosi detta.
ÇA AROBA , s. m. T. de Eot.tr,. Arbre du
Brésil, dont les feuilles sont émollientes et
serve.nt dans les fo.mentations. .i/Acro del Bra-
sile eletto caarob.t.
CA3AL, ou C.\BAU, s. m. T. de Coût.
M.rc'andise_ qu'on prend de quelqu'un à
moitic , autiers, au quart de profit, ó^ic;:.: A'
soci;:a mercantile.
CABALE, s. m. Sorte de tradition parmi
les Juifs, touchant l'interprétation mystique
etallcjorique de l'Ancien Tesrainent. Caij/a.
- La science prétendue , l'.-irt chimérique de
commercer avec des peuples élémentaires.
Magia ; cabala. - Complot de plusieurs
personnes qui ont un même dessein. Il se
1 rend en mauvaise part. Cospirazione ; mac-
china\ione , congiura ; trama segreta ; ma-
neggio occulto - Il veut dire encore la trouDO
même de ceux qtii sont dans la cabale, ta
/aliene; il partito.
CABALE", LE, nA]. R'ch. Inusité'. AcqnU
par la cabale. Une réputation cabalée. Fama
tnzn.l's jta.
CASALER , V. n. faire des pratiques se-
crettes, faire une espèce de p.nrti , y attirer
plusieurs personnes. Il se prend toujours en
mauvaise part. Macchinare ; Cuspirare; ccn-
glurare ; tramare ; far pratiche ; far trattati ;
usar raggiri.
, CABALEUR, (. m. Celui qui cabile.
CAB izi
des Juifs. Cabalista. - T. de Comm. Dans
tout e Languedoc, on donne ce nom a un
Maryland qui ne fait pas le commerce sous
son nom , mais qui est interesse dans le né-
goce d'un Marchand en chef. Interessato
che ha interesse in un negozio, in un com~
. CABALISTIQUE , adj. de t. g. Qui appar-
tient a la cabale des Ji,ils. Ccbausttco.
CABALLEROi ,5. m. T.de Comm. Laine
d'Espagne. Sarta di lana di Spagna dette co,'
rahcrc.
CABALLIN, adj.m. T.de Comm. Espèco
d'Aloe ainsi nommé parce qu'il sert aux Ma»
rechjux. Aloè caballino o c.tvallino. On lui
donne aussi lenom de rondelle , girard-rous-
iin , Nard sauvage. Haccara ; asaro.
C.\BANE , s. f. Petite loge , petite maiso»
couverte ordinairement de chaume. Capan~
aa; tugurio. - On appelle cabanes , de
grandes cajes fermées , où l'on met à couvée
de petits oiseaux. Gubbio grande. - T. de
Afj.-. Cabane, cajute, camagne , couche,
teugue ; Lo;ement de planches , pratiqué à
l'arrière , ou le Ion» des côtés du vaisseau
pour coucher les Pilotes, et autres Officiers!
C.imerino. - Bateau couvert de planches de
sapin , sous lesquelles un homme se peut
tenir debout et a couvert. Copertina. - Les
iiardiers appellent cabanes, des cerceaux
plies en forme d'arc, et couverts d'une toile
que l'on nomine b^niie. Coperiino di tela , di
stuoie, et. - Cabane ou grenier aux char-
dons. T. de Draperie. L'endroit où Ton ar-
ranite graduellement les chardons. Gar^erKu
- T. d'Econ. Rus;. Branchages formés en
berceau sur lesquels les vers i soie doivent
ta. re leurs cocons. Frasca.
CA3ANER , V. n. T. de Marine. Mettre
un bateau sans dessus dessous lorsqu'il est à
terre, afin que la pluie n'y séjourne pas.
Capovoltare un battJlo. — Ci'haneT, v. n.Trév,
Mot particulièrement en usage parmi ceux
qui voyagent aux I.ides occidentales. I( s'gnifie
être , se mettre sous des cabanes. Ricoverarsi
in una cap.-.nna. — U signifie aussi être en
cabane, en parlant des oiseaux. Esser nella
uccelliera o in una gran gabbia per far nido.
— Cabaner. T. d'Econ. Rust. Faire le» ca«
banes des vers à soie. Por le frasche.
CABANO.'^I, s. m. Petite cabane, petite
liutie. C^pannella ; capannetta.
CAB.^iiET , s. m. Taverne , maison où
l'on donne à boire et à manger à toutes
sortes de personnes pour de l'argent. Oste-
ria', taverna. — C.^b.iret borgne, un mau-
vais petit cabaret malpropre , peu fréquenté
des honnêtes gens. Bettola ; osteria da mal
f.mpo. - Espèce de petite t. ble ou plateauqui
a les bords relevés , et sur lequel on met des
tasses, pour prendre du thé, du café, etc.
Vassoio. — Plante fort commune , qu'«n
appelle autrement. Oreille d'homme, parce
que ses feuilles en ont en quelque sorte la
fiju-e. -Cabaret, T. d'Or.-iithot. Espèce
de petite hnote dont le chant est assez agréa-
ble et qui est de h grosseur et à peu près de
la couleur du Roitelet. Montanello, vulgaire-
ment. Fanello dell* Aquila Ou della mara.
CASARETIER, ièie , s. m. et f. Celui
ou celle quiticnt cabaret. Cjft ; ostiere; trec
cône; tavernaio.
CABARETIQUE, adj. de t. e. Trévoux,
Terme bas et du style comique. De cabaret.
D'Oneria.
CA3.\S , s. m. P.tnier rie jonc, qui sert
ordinairement à mettre des figues. Paniera,
cesto.— T. de MestaL'crie. Gr.-.nd coche do!\t
le cor.is est d'osier disse. Carrettone.
■►CABASSER, V. a. TUvoux. Vieux
mot. Machiner quelque tromperie. Tramarti
CABÂbSET, s. m. Vieux mot. Sorte do
morion. Capp:llina , o c^sel^etro.
CABASSON, s. m. T. d'Id.thiol. La-
varet. V.
CABEUAU, ou Kabuau, s. m. r
Kit 'CAB
i'Hisi. ntt. Espèce de petite morue.
CABESTAN , s. m. T. de Mar. Madime ,
espcce de tourniquet, dont le mouvement
sert a rouler , ou a dérouler \''rs c .ble. A'^ano.
Lorsque les barres sont passées en travers »
on l'appelle. Arcano a compjr.a, - C?be$t?n
double, c'est où l'or, peut doubler les f^^r-cs
pour trav.ii:ier; ce qu'on fait en mett.inîiks
gens sur lei deux poi. ti pour les f.iire virer.
jir^ano dopf'o , o a duc late, C.ibsst.in à
rAndoi>;e , c'est celui où l'on n'emr.Ioie que
des demi-b.irrcs et qui i cauic de c^a , n'est
percé (lu'a moi'ic. Arcano all' liglcsc o sia ,t
cappcUo. — C.'bestan volant, c'est ceîuitiue
l'on peut transporter d'un lieu à uii autre.
A'^ijno volarne.
CAQIAl ou Porc de Rivière, s. m.
T. d'ilii;. nat. Quadrupède amd-.ibie qui se
trouve d.^ns les terres basses de l' Amérique
piéridion.il e. C'n l'a au .si nomine Cochon d'eau
hoTco fluv'atuc.o acvaiUo. 1
CAtfILLAL'P , s. m. Espèce de Monw. V.
CABILLE , s. f. Nom qu'on donile rux
Tribus ou assncî.itions de familles dans 1'/^-
tabie , et Hins l'Abissinie, e' qu'on nomme
Hordo en Tartarie. Orda ; trlhù.
CABILLOTS , s. m. pi. T. di Mar. Petits
louts de bois que l'on met aux boutsd?niu-
jieurslierses qui tiennent aux Rrar.Hs haubans
pour servir à tenir les poulies de pantoquière.
boncinelli. ^ Ce sent aussi de petites chevilles
de bois qui tiennent aux chouquets avec une
ligne , et qui servent à tenir la hal.idine de
vergue de hune quand les perroqvtets sont
serrés CavigUciie di papafico.
CABINh.r, s. m. Li;u de retr.iîte pour
tr.^vaiîler , ou conver;er en particulier, ou
pour serrer des papiers, des livres, pour
mettre des taVleiux , ou ru?Iqu'autre chose
^epréciei;x. G.iHnctfj ; stuiiuolo ; camerino.
— Un petit lieu couvert dans un jardin , soi*-
de treillage, de maçonnerie ou verdure.
Pergola. — Les secte. s, les mystères les plus
cachés de I.i Cour. Gabinetto , segreti di
gabinetto. — Homne de cabinet, un nomme
qui .lime l'étude. Uomo di stii.ìio. - Il signifie
aussi tout ce qui est contenu dans le cabinet ;
«omme, il vend son cabinet. Museo. -
Espèce de buffet à plusieurs layettes ou
tiroirs. 5f/V'o._ — Cabinet d'orgue; armoire
dans laquelle il y a un orgue. Òrgano fona-
tile.
CABLE, s. m. Grosse corde dont on se
sert peur élever de grands fardeaux , ou pour
d'autres usages. Canapo--, gomona \ Cavo. —
îiter le cable , filer le cable , e;c. V. Bi-
ter.
CABLr.', ÉE , a-:-,. T.dcBli;'>n. Pièce,
faite de cables tortillés. Aito-tigl'ato. Croix
câblée. Croce di funi cttort'KÌiate. — T.
d'Archit. Il se dit des cannelures ciui sont rele-
vées et contournées en forme de cables.
Striato n baccelli.
CABLEAU etCABLOT, ». m. T. de Mar.
Petit cable avec lequel on amarre la cha-
loupe d'un vaisseau. Cavo del ferro d*una
lanciai pomonetfa, - On ar.pelle aussi, Ca-
bleau ou Cincin'ille , cette longue corde dont
les Batteliers se servent pour tirer leursba-
te.Tux en remontant les rivières. Aluia.
CABLHR , v.a. Assembljr plusieurs fils,
et les tortiller , pour n'en faire qu'une corde.
Commtttcre iagotnona ;/ar un cavo ', Impalpar
iesnuvli.
CABOCHE , s.f. Tète. 11 estfam. Testa;
tayo ; \ucca. — On dit d'un homme , que
c'est une bonne cabothe : qu'il a beaucoup
«le sen, et da jugement. Èutia testa. - F.n
T. de Clontlers. Cloux qui sont courts avec
ime tête Uri'.e. li:ill:tta.
CABOCHON, s. m. Pierreprécie.ise qu'on
n'a faitqn<! polir sans la ta'ller. Pietra pergia.
En T. de Cl jutirrs. Clou qui a la tète large et
presT^ue en forme dediam^n!-, et qui est fort
court, et plus petit que les caboches, lii.1'
itttina.
CABOSSE, s.r.T.deBoian. Cousse qui
rienferine les amuides du cacjo. liaccelh del
C A C
CABOT ou Mulet, T. i'Hlst. nat.V.
Mute.
CABOTAGE, s. m. T. de Mar. Naviga-
tion le long des côtes , de c^g en cap , de
port en port. Cal>ottai:^io.
CAilOl EK, V. n. Naviguer de cap en cap,
déport en port, le long des côtes. Navlgarda
Cost!eie.
CAtiOriER, s. m. Bàliinent dont on se
sert pour caboter, hastintent-j per navicar da
costiere.
CABOTIERE , , s. f. T. de Mar. Barque
plate , longue , étroite, d'enviroii troispieds
de profondeur , avec un ;;ouvernail tr^s-long,
fait en forme <ie r.ime. Navicello.
CAB'JURE.ou CAùL/llE, s. m. Terme
d'Urnithol. Espèce d'oiseau d.; nuit du Bré-
sU qui s'apprivuise et est fort divjfissant.
Vcccllo notturno del HrasUe , detto Cu' no.
CABliii , s. f. l . de .Aar. iorte de tiicsre
grossièrement t.iite , composée de dt.ux ou
trois jjicux , ou liMigues et fctes perches^ ,
qui étant iomtes et liées e.ocinb;.: par le
haut, s'éloignent a discrétion par le bas , et
sont soutenues par trois cordis. Cti-ra. t^uel-
ques-uns disent Cavria. — En T. dt Con. V.
Toupin. - Csbres. T. de iAanaf. de saie.
Pièces de bois servane à pUcer l'ensuple ,
qu.-^nd on plie les cliaìnes.
CAbKh', ÉE, ad). T. de Blason. Se dit
d'un cheval acculé. Impennato.
CAHIER , ,Se cabrer, v. r. Dans le pro-
pre il ne se dit qua du cheval , et sigr.ihe ,
se drcer sur lei pieds tie derrière, fc.^.'':-
narsi i tna ber.irsl. — f.g, s'emporter de Jé-
pic , o.i ('.e col.'re , se mettre en colère. Oa
/;c' lun' \ inaiher.irsi.
CABfll , s. m. On appelle ainsi un che-
vreau , le petit d'une chèvre. Capretto,
CAPRIOLE , s. t. Le s»Kt d'un dinsour
qui i'élève agilement. Carriola; cayriuoU i
capriola ; capriuola. — Espèce de saut qu'on
fait faire aux chevaux. CuvrioU.
CAliRlOLER , V. n. Faire la cabriole , ou
des cabrioles. Far cairio'e ; saltare.
CABKUH.ET, s. m. Sorte de voiture lé-
gère , montée sur lieuK roues. Htrocci^^.
CABRtOLEUR , s. m. Faiseur de ca-
brioles. Che fa cabriole.
CABRIO.J-, , s. m. pi. T. de Mar. Pièces
de bois qu'on met derrière les affûts des ca-
nons, qu.md i.i mer est grosse , pour empê-
char qu'ils je brisent leurs bragues et leurs
palans. Cunei di rinforto.
CABROLLE, s. f. T.SUhthyol. Biche. V.
C. ABROLLE , Poisson de mer. V. Biche.
CABRON , s. m. Irivoux. Peau déjeune
chèvre , ou de c.bri. PeUe d' capretto.
CAI'Uïi , adj. m. Pommé. Il ne se dit qu'a-
vec le mot de chou. Cavolo capucc'o.
CAC.\ , s. m. Excrément , ord.irc. Ter-
me d..iit se servent le; nourrices et autres
feiuines , en jiarlant de l'ordure des enfans.
Cacci ; merda,
CACA8EK, V. n. Trévoux. Crier. On ne
s'i.;n sert que pour exprimer le cri de la per*
drix. Y ar il verso della pernice.
CACADE, s. f. Décli.irge du ventre. Il
se dit plus ordinairement au figuré , en par-
lant des entreprises qu'on s'étoit vante de
faire ré' issir. Cacata ; frittata.
CACAGOfJUES , s. et adj. m. pi. T. de
MeJ. Onguens qui appliqués au fondement ,
provoquent les ie\\i%- Suppositori.
CACALIA, i. f. Plante. Elle est propre
pour .-mollir , adoucir , cicatriser. Cacalia ;
caitcano; cirri salvatico.
CAtw'iO, s. m. Sorte d'am.inds enfermée
d-'is une gousse et q'ti fait le principal in;ïré-
dii ht de la composition du choculat. Cacao;
'cacaoyer , ou CACAOTIER, s. m.
Aihrc qui produit le cacao. Cacao; l'albero
"l ACAOVERE.s. f. Or. Voc. Lieuplinté
d.- cacaoyers, Bosco d'albe'! del cacao.
^^ACHALOT, s. m. Très-erand poisson
de mer , du genre des Cétacees. Il est de
l'.espcce im haleines qui .ont des dents ,, et
C A C
il est plus agile et plus sauvage que les autre».
n maschio della baUna.
CACH.ATlN, s. m. Sorte de gomme la-
que , dont la commerce .se fait a Smyrne,
òorla dt l,:cci: che ci capita aa Stnyrne.
CACHE , s. f. Lieu secret propre .1 c. -
cher quelque chcse. 11 est iitm. liiposti:' .u \
nascondigiio ; bujigato ; ascosaaila i latterà ;
biscanti i buco ; buijigattolo.
C.'VCHt'^ ÉE , Ijart. - On esprit cadi .' ,
un esoric dissimulé. Uom Jineo ; uom j.'n.-
lato. Une vie cacjiée ; une vie Svhiaiie -A
retirée. Una vita privata, — On dit fig. d n
homme qui a beaucoup de talenr , et qui n •
le produit pas, que o'est un trésor euh;.
Er-ù c un tesolo nascosto.
CtCriECIIQUÉ .adj. de t. g. Qui a une
constitution mauvaise. Cachettico ; c!:i p.:'
fscc di cachessia. - Il se dit .lussi des rei. i -
"ies bons pour prévenir la cachexie, ou ii
^'.lérif, lorsque le malade en est attatLiié. tu-
c'tetric' ; buoni per la citchessia.
ÇACHEMENT , s. m. Trev. Terme peu
usité. Manière dont une chose ou une ; ti-
sonne se cache ou est cachée. N,iscvu..i-
rncnto i occuUariento ; ceianiento.
CACHER , V. a. ftlettrc une chose en
un lieu où l'on nj puisse pas la voir , la dc-
couvrir. Nascondere ; celare. - Couvrir ,
c.-.cher sa gorsje , c, cher im t.ibleiiu. Cipri . .
vcUre._ - lig. Céieridijsim.iler, \'. — v. r.
■Se retirer dans un lieu où l'on ne soir pas vu.
\ascondersl; involarsi allo sguardi a' tri.: ;
non lasciarsi vedere. — Couvrir de qu**!:, io
cliose, uno partie de son coros. Loprtu: ;
nascondere ; celare ; velarsi, tlle se cach> e
le visage. - fi;;. Se cach-ir de quelqu'un ;
lui cach.er ce qu'on fait , ses d.is^eins , sa
conduite. Nascondere ; calar; ; non lasciar
conoscere , a vedere altrui U proprie mire f
^CAdHERE , s. f. Tertrte de_ Verrerie cu
bouteilles. Petite muraille centi me aiix fils
des ouwaux , sur laquelle le m.ùtre sé-, re
h bouteille de la canne. Piata , o s^i.-ca-
tojo.
CACHET, s. m. Petit sceau avec lequel
on ferme dos lettres , des billets. S'gillo. -
Il se dit aussi de l'empreinte ibrmée sur la
cire avec le caciiet. Sigillo ; impronto. — Uno
lettre est à cachet volant , lorsque le c.;-
chet mis sur l'enveloppe ne la ferme pas. Let-
tera a sigillo aliato, a sigillo volante. —
Lettre de cachet , c'était fm^ lettre du Roi ,
contresignée par un Secrétaire d'Etat , ca-
chetée- du cachet de Sa Majesté , et qui
contient un ordre de sa part. Or.iine tckio ■
detto Lne-ad- s-'dlo.
CACHETE' . i.z , part. V. le verbe.
ÇACHEFER , v. a. Mettre de la cirs
d'Espagne ou du pain .'i chanter sur le dessus
d'une lettre pliée , d'un paquet , ou autre
chose , et y appliquer un cacJiet. Sigillate i
suggellare ; mettere , apporre ti sigillo.
CACHETTE , s. (. Petite cche. Il e.it
du style fam. Nascondiaiio. V. Cache. - '
- En cachette, adv. En secret, a ladéro--
bée. Di nas-'osto ;«cculf aulente.
CACHEXIE, s. f. T. de Méd. Ahuv.-iise
ilisposition du corps, causée par la déprava-
tion des hume 1rs. Cachesiïa.
CACHI.MEN T , s. m. Fruit qui croît au*
lies Antilles , sur r.irbre appelle Caihimen-
tier. (in en distingue dtux especs; r'iitipa--
lej ; l'une coijprend le cachiTTivn: co;;iir de
bœuf , ainsi appelle de sa figure; et l'autre
le cachiment morveux. Ces fruits sont agréa--
blés et rafraichissans. Fruito Americano dett»
cacirnento.
CACHIMENTIFR , s. m. Arbre qui porte-
les c.iciiiraens.i'a/i«re de' cacimenti.V. Ca-
chimenr.
CACHICAME , s. m. T. de Zoolog. L«
ta'ou à neuf bandes. Arma.itila detto caci—
"(i ACHOLONC, , s. m. T. d'Hi-t. Nat..
Espece d'a^, 'he L'anche de couleur d'opale ,,
peu transparente , très-dure , qu'on trouve*
claiisl c jiays des Calmouqucs. Spciie i'.téi^.
CAD
CACHONDE , s. m. T. d: Pham. Pà-e
fort asré»b!3 au goii:^ , e; qui donne une
fceiine iuleine. Pusi'alU di cacc-u ; cacaurM-
CACH05 , s. m. Plante q u se trouve
dans les montagnes da Pérou. On laditbjnnc
poiirb pierre. yijr.:.i pcruana dati L'jsc os.
CACHjr , s. m. Priso'i basse et ojsci;-
re. S;gri!:i , fris'om oscura.
CACaO.'TElUii, s. f. Miniere mysté-
rieuse d'asir ou de parler , qu'on emploie pour
cacher des choses peu importantes. U est
fera. Sis-cto ; misuro ; parUn a'd' orecchio.
CACH JU , s. m. Svic d'un 2rbre des In-
des , et dont on fait de petiti grains ou dra-
eées. Cjcciù.
CA< HRYS , s. m. Armarynthe. V.
CACIOUE, s. m. Nom q l'o.i donnoit
aux Princes dans le Mexique et dan; quel-
ques régions de r.Amétique. l itolo di disniià
nel fi-ù , td altrove, che e-iulrule a Pnn-
gipc , G:aeraU.
CACli, s. m. Plante qui approche b?.iu-
ïoup du groseiUer , c'est pourquoi on r.iu-
pel'.e aussi groseiUer à fruit noir. On com-
pose a/ec ses fruits et se; feuilles un rata-
fia stomachique. /{.'ò/«tro.
CACI/. , s. m. Tr d'Wst. mad. Docteur
ie la Loi Mahomet jr.e.i^JîMrrfj/.'ii kg,
Maommo.
CACOCHYLIE , s. f. T. d: MU. Di-
gestion dipravée , p.^.r Laquelle les aljmens
ïe convertissent en ua chyie mjl conditionne,
Disfstlon ^eF-ayi:"-
CACOCKY.'-IE, adj. de tout genre. Maî-
suir. , de mjuv-ise complexion. Il ne se dit
proprement que du corps hu nain , t;.;-ind il
est plein de m.uvaiies humeurs, et sujet à
quelque infi"mi;é. Cdchzttico ; m.i^.san'ccïj.
— fi';. U se dit en raillerie , des personnes
flui ont l'v:s:5'-it ttVe , bizjrre. F^nt.tzcico.
CACOCHV.VUE . s. m. Alu.v.às é'.udes
humeurs. Strjhl'Gnd::n7a ^'umûriiZin^^n'ijjj.
CACOP-TH;, ,idi. Terme de .M.-.l. et
de Ciiirurg. Qui se dit des ulcères maiins et
invdriris. ÏAu^igrio ; iti'iurdto.
CACOPHONIE , s. f. Rencontre He sylla-
bes ou de n.TroIes , qui font un etl'et déii-
gré.ible à Torei'le. Cacofonii, — JI se dit
aussi en pariant des voix et des instrumens ,
qui ch.intcnt et qui jouent sans être d'accord.
CdCòfo-ìi.7\ diicord.^nia,
ÇACOTROPHIE, s. f. T.de Méd. Nu-
trition dctinvée. N!itrlrJ.mcjn:vat(iiprjvata.
* CAOOZELE , s. m. G.. Voc. V^eux
mot. Mîuvais zjle , zète indiscret. Zelo in'
diicnto.
C^CREL-Br.ANC , s. m. Tr/i-our. Pois-
son de mer. P^ta di mure rf- vaco vriplo.
CACTONITE , s. f. T. d'hist. nju Nom
que les anciens ont donni quelquefois à U
Cornaline. V.
CADAMOMY, s. m. Trhoux. Drogue
dont il est fait meniion dans le tarif de la
doinn; de Lyon. Graine de Perroquet. Ftf/-j;
CAD
uni »rjii festi. — On le dit auîsi des figu-
res qu'on trace sur le sable, lorsqu'on rêiie
ou qu'on badine. Ghirii<oro.
* C ADELER . V. a. l'rivoux. Vieux mot.
Faire .les Cad -.lux avec la Diurne. FarG'i'riiiri.
CADE:>fAS , s. in. Espace de serrure
qu'on .ipplique et qu'on ô:e qjjnd on veu\
Lxccfi^rto. — Espèce de coffre d'or ou de
vermeil djré , où l'on met le couteau , la
cjilher, lafourch:;tte , etc. q.i'ju sert ala t.ible
du Roi et des Princes. Gu.i'na-y astucchio i
cjisettu da coltelli , cucehij/ , efô'chette.
CATJENA'ìiE', ÉE, part. V. le verbe.
CADENASSER , v. a. Fermer avec u.i ca-
denas. Chiuder: con Itichcfo.
CADENAr. V. et écrivez C-.denas.
CADENCE ,
f. La
inoiive.nent de
i il .
dj
CADASr:i-i;, s. m. Reîitre publl
l'ontient dans quelques Provinces du Royui-
me , et dar.s leqiel la quanût-i et
des biens-fonds sont m.irqués en détail, lj-
tjstro ; cat'j<to ; dei
CADAVEREUX, EUSE . .id'i. Qui tient
du cadavre. Cadaveroso ; cjdjvcrieo.
CADAVRE, s. m. Corps mort. Il ne se
dit qie du corps humain. Cadcyi:o;cadjvcrj;
sor^o
T.
Rei Iti,
Epée
CADDOR .
don* la l.ime es' droite, d
servent dsns une bataille , au défaut de leurs
sabres. Co!::llaecij detllSrai.
CADEAU,, s. m. Un trait de olume grand
•t hardi, qui se fait sans lever la m'ain , et
qui marque quelque iiiure. GH. riparo. ~ Re-
pas . fête q le l'on donne principalement à
des D,msi. Pranio ; pasto ; usta ; fatino.
Dans l'usa^~ , on étend 11 signification de
ce mot , çt on s'en sert souvent poiu: petit
présent. Rijallucclo ; miimiscolo, - (ig. et
fam. On dit ; je m'en fais un grand cadeau;
le m'en pfomets un grand plaisir. 1» me neja
?sare du son qu
qui d.-.nse. Con-
al:n\a. — Il se
dit aussi de la voix et dos instrumens , et
signilie un tremblement soutenu , qui se fait
ordinairement à la Sn d'une mestire. Caden-
za. — En Musique , c'est la terminaison d'une
phrase harmonique par un repos. Numero ;
cadcaza ; posa. — L.i fin ou la chute d'une
période, ou un de ses membres, qui a une
certaine harm^inie ou un certain nombre qui
e l'oreille. Nuin:ro ; suono ; c.idc-na ;
fine. — L'agréable mesure d'un vers luni-
breux et 'sien tourné , ou d'une périjd; iiar-
monieuse. N.i:nero ; ca.ic".-{a ; htirmjn'.a. —
T, de Mancg:. La mesure que le chjï.al
doit garder , pour qu'il y ait de la justesse
dans to.ii ses mjaveme<is. Galo^^o m'surato.
CADEVCE', ÉE, part. V. le verbe.
CADENCER , v. a. Il n'a guère d'usage
3ue d .ns cette phrase ; cadencer ses pério;
es; les rendre nom'ireuies et igré.ibles à
l'oreille, ti^idzre urmDnioso ym's:ir.2to \ far
che un periodo sin sonoro., abhi.i bella ca-
denza. — En Terme de Cardenrs , on dit
qu'une carde cadence bien, quand tous les
u!s sont d'une même grosseur, d'une même
longueur et d'une même élasticité , etqu'ils
travaillent tous également. La
C.AOENE , s. f. Ciiaine de fer dont on
attache les forçats. II est v'teux. Ca:ena. Les
M-iriniers s'en servent pour exprimer dirte-
rentes chaines. Catene.
CADE.VETTE, s. f. Longue tresse qui
tombe plus bas que le reste des cheveux.
Freccia d- capejli ; coda.
CADET, ÉrrE , adj. Ptiine ', punie.
Cadello ; il in'i giovane ; il steon^o^,^nito ;
Il minore ; ultimogenito. — Q.icî:ia'efois il
signifie le puine , qui ne laisse pas d'avoir
d'autre; frères après lui, mais qui est c.tdet
à l'égard de son aîné , et il se dit de tous
les autres frères qui ont un aîné. Cadetto.
— Branche cadetto d'une inai-" lìu , c'è, t une
branche qui estsjrtie d'un cadet de cette
m.ii-on. K.r»no di faii'^l'.t, prjve^nei'e ài ui
cad-.tco. — Il est aussi subs:. et so dit ordi-
nairement du dernier de; fds. /.' minjr dl
t:itil ; l'.dùmo ; l'iiliirwsenlio. - 11 se dit
par êxtenîion, en parlant de deux hommes
qui ne sont pas frères , et dont l'un est
.moins èiZi quej'autre, et en Dirlant des per-
sonnes d'un même corus. Oi meno etì; più
giovane. — On appelle Cidet , un i-.'nne
Gentilhomme q li sert comme simple sold.it ,
pour apprendre le métier de la guerre, i^o-
lo'.tirio ; cidetto.
CADETTE, s. f. Pierre de t..i 'e propre
pour nave-. Laura,
CADErrER , V. 3. Terme àt pan-jr. Pa-
ver avec des pierre^i de taille. Li<tr\care.
CADI , s. m. No;n q.i'on donne .i un Juge
chez les Turcs. Cali.
CADILR.SK.ER , s. m. C'est , chez les
Turcs , le titre d'un Juge d'Anne;. Cadi-
lcscli:r , o sia Gran prevosto ; Auditore gene-
rale d' g-AZTra.
CADIS , s. m. Sorte de serge de laine de
ha; prix. Ca,li
CADiSE' , adi. m. T. de Comm. Eoiih'ete
par laquelle on déàgne une espèce de dro-
guer croisé et drapéi Spe{iidi dro^ristto iiKro-
eiaio
C JE C iij
C\DITES, $. f. pi. Terme .VOrlaoLVon
danne aux vertebre, de; é;oìlìs de mr ar-
breuses et fossiles, i^e.-tebre fjssil. delle stelle
CADMIE , s. f. T. de Ciymie. Endait, ou
sLiie métallique , qui s'aîî.,che aux parois in-
térieurs des fourneaux où l'on f jnd des mé-
taux. Cadmia ; hotrlte. — Cadmie fossile ,
ou naturelle. Nom qu'on a donné à la Cala-
mite. V.
_,CADOGAN, s. m. Terme de Perruquiers.
Espèce de petite bourse dans bquelle on en-
fer.me les cheveux. En Toscane on dit vul-
gairement , Cipollotto.
CADOLE , s. f. Ter.me de Serrur. Loquet
d' Line porte , ou espère de pene qui s'ouvre
et se férue en se haussant avec un bouton oa
une coquille. Saliscendo.
CADRA>î, s. m. Horloge solaire , super-
ùcielle, sur laquelleles heures sont marquées,
et où il y a un style ou une aiguille , qui
par son ombre marque l'heure qu'il est ,
lorsque le soleil luit.'Oro.'oi,-ro a sole. — La
partie extérieure d'une horloge à ressort',
d'une montre , sur laquelle l'aicuille par son
mouvement marque l'heure qu'il est. Mostra,
d^ orologio. — r. de Lapidaire. — Maciiine
in^^énieuie, inventée pour tenir le bâton h
ciment, à l'exTêmi-é duquel le diamant est
attaciié , soit avec du mastic ou de l'étain
fondu , et lui faire pre a Ire telle inci nation
1-1 ^ . n souhaite , à Vé.Mrd de U meule.
)_i t.i-i te. - Cadran, T.de .Matliém. Quart
dî cer; e , ou Quart de n )nan-e. Quadrante
.iseronjmico. - Cadr.m, T. de Conch\l.Co-
quille tlii genre de; iim?.-;ons à bjucîie ap-
platie . dtr.t la strict :rJ es* merveilleuse.
Chiocciala w crina ietta Quadrarle.
CAD U ! URE, s. f. T. d'Horion. C'est eiT
général 1") vrage contenu dans l'esp.Tce qui
est entre le cadran et la pirine d'une montre
ou d'ano pendtile , etc. Quadratura.
CAI)RAT'J:<lEr!. , s. ,n. r. d'Hog'.oscr.
Ouvrier qui fait le; cadrattires de; nombres
à réoérition. Colai che fa U quadrature delle
ripetizioni.
CADRE , s. m. ( On écrivoit autrefois
Quadre. ) Bordare de bois, de marbre, de
bronze , etc. dans laquelle on enchâsse des
tab!er.M, des bas-réliefs. Cornice; quadro.
- Cidre de charpente ; L'assemblage quarré
de quatre grosses pièces de bois. Quadro.
— T. de Mir. Crrré fait de quatre'^pièces
de ho:; médiocrement grosses ,
, ,.'"'"S> 6^ entrolassées de petites cor-
des. Quadro da rancio.
_ CADRER, V. a. Faire un quarré qui coït'
tienne précisément autant d'espace qu'une
au-re figuré. Q_u^drarc ; ridurre in forma
qnad'a. - Cadrer , v. n. Convenir, avoir du
rapoort. V. Quidrer.
CADUC, U-2UE, adj. Vieux, cassé, qui
a delà perd.i de ses forces, et qui en perd
tous les louri. U se dit proprement de l'hom-
me , ou de ce qui appartient ,'i l'ho.mnij.
C.iduc3. - Il se di' d'une m.iison prête à
tomber en ru-ne. Fleino a cal.rei adevoU.
— On appaile aiusi le mal caduc, l'épilepsie.
ou le haut-mJ. V. - En T. de Palais, tog*
caducs , succession ciduque , un legs , una
succession qui n'a pas heu, faute d'héritiers
0,1 defonds, ou faute d'accomplir certaines
onditious. L'sato c.iduco; succession caduca.
-Voix cnduqie, celle qui, par queLiue
raison particuaere , n'est point cjmptée dans
un suffrage, f^oto cki non cont-., che non fi
CAr^UCÉE, s. m. Verge accolée de d-'jx
serpe.i:, qie les Poètes attribuent ù Mercure.
Ladtcio. — B'.ton couvert de velours et rie
fleurs de Ivs d'or que portent le Roi d'ar-
mes et les Hérauts d'rrmes, dans les eri'U-
de; cremaniei. A/arj,i.
CADUCITE', s. /. L'état d'un homme
c,iduc. Caducità ; era caduca. Il se dit aus'i
d une miison. Casa caduca. - T. de Pala's
Caducité d'un legs ; l.irsqa'tm legs devie.it
caduc. Decadimento ; scadimento
\ C;EC1LIA. s. f. r, iTHlst, nkc. Petit s«Ç
Ï14 C A H
petit qui paroit aveiisle , et dont la morsure
«st (Irnçereuse. Scryintz /fitto Cecilia.
C/E f tilA , V. et Cjetera.
CAFARD, ARDE , arfj. Hypocrite , bi-
«;ot. Iffocrita ; l\tcchcttone ; picchiapetto ;
fin\ûchero ; ^rajjtas.inù, — Damas cafard ;
une sorte de dimiis mèle do soie et de fleurs,
Dimm:isco a set.j, c, fioretto. - T. de Cumm.
Citard de vilis^c. Sorte d'étoffe s^oisiére ,
faite toute de iaine , on de lil et de laine.
Sorta di drayi-o grossolano di tutta lana . o
d'acla e Una.
CAFARDERIE, s. f. Tràoux. Mot inaslté.
V. Hypocrisie.
CAFE', s. f. Fruit en forme de fève, qui
vient oricinairernent d'Arabie, que l'on rôtit
et que l'on réduit en poudre , pour en faire
im breuvage que l'on appelle aussi cafc. Catf'e.
— On appello aussi café le lieu où l'on va
le prendre. C'affi ; bottega da caffi.
CAFETAN, s. m. Rt.be de distinction en
lisaee che?, les Turcs. Caffettano.
CAFETIER , s. m. r. de Comm. Celui tiui
«lui vend du café , soit «n fève , soit en li-
queur. Caffettiere ; acquacedrataio.
CAFETIERE , s, f. Pot d'argent , de terre ,
de fer-blanc , etc. qui sert a faire le café.
Caffettiera.
CAFfA , s. m. T. de Comm. Toile de
coton qui vient de Bengale. Tela di bam-
bagia.
CAFIER , s. m. Arbre dont la fleur ap-
proche de celle du jasmin. Il porte un petit
fruit rouée de la grosseur d'une cerise. Ce
fruit renferme deux semences qui sont notre
café, L' albero che produce il caff'é.
CAGE , s. f. Petite ledette de bâtons
d'osier ou de fil de fer pour mettre des
oiseaux. Gabbia. — fig. et fam. Etre , ou
mettre en cage ; être ou mettre en prison.
Essere ou mettere in gabbia, in prigione. — La
cage d'ime maison et d'un escalier; les qua-
tre gros murs d'une maison et les murs qui
enferment un escalier. Le quattro muraglie.
— T. d'Horlog. Le bâti qui renferme les
roues de l'horloge. Castello in cui sta l'oriuo-
lo. - En T. de Mar. Hune. V.
GAGÉE , s. f. 7". d'Oiseleur. Une pleine
cage d'oiseaux. Gabbiata.
CAGIER , s. m. T. de Fauconn. Celui qui
porte des olscnux de proie à vendre. Ven-
ditore d' uccelli di rapina.
CAGNARD, AROE, adj. et s. Fainéant,
paresseux. Il est du style fam. Poltrone ;
infingardo ; oiioso. V. Fainéant,
CAGNARiJEK , v. n. Vivre dans la pa-
resse , mener une vie obscure et fainéante.
Il est du style fam. Star oiioso.
CAGNARDISE , s. f. Mot du style fam.
V. Fainéantise , Paresse.
CAGNEUX, EU:e. adj. Qui a les genoux
et les jambes tournées en dedans. Strambo;
abilcnco ; storto di gambe.
CAGNOT BLEU, s. m, t. d'Hlst.nat.
Grand poisson cartilagineux , Je la famille
du chien de mer. On lui donne aussi ce
dernier nom. Specie dì cane
CAGOT, otti;, adj. Qui a une dévotion
fausse ou mai-entendue. Bacchettone ; ipo-
trita ; cûllotono ; gabbadeo i picchiapetto j
achiodacristi.
CAGOTERIE , s. f. Action du cagot ,
•maniere d'agir du cagot. Bacchettoneria; ipo-
crisia; baccheironlsmo ; santocchieria. — Ca-
rotene, Trévoux. Secte , cabale des cagots,
A.a schiera y la cabala de^ bacchettoni.
CAGOTISME, s. m. Esprit, caractère du
cagot , manière de penser du cagot. Ipocrisia;
hacchettonismo.
CAGOU , s. m. Homme qui vit d'une ma-
nière obscure et mescjuine , qui ne veut voir
. ni hanter personne. Il est bas. Cacacciano;
mi.rnatta; stltico ; selvargio.
CAGUE, s. f, T, dé Mar. Sorte de Bâ-
timent Hollandois. Sorta di nave Olandese.
CAGUESANGUE, s.f. Trévoux. T. pop.
ïlux de sang. Dissenterìa.
CAHIER ', s. m. Assemblage de feuilles
dUpapiuoM de.parcJicniiQ joiiiies «mcnible.
CAI
Qjilnlerno di carta; quaderno. — Cabiersde
Hnilosophie et de Théologie ; les écrits qu'un
Professeur dicte à ses Ecoliers durant son
cours. Scrini. - Les c.il.iers des Etats , les
cahiers de rAssembiéì du Clergé, pour dire,
le résultat des délibérations des Etats , ou
du Clergé , et les demandes qu'ils font au
Roi. yUil. — Cahier des frais ; le mémoire
des frais. Libro de/le spese.
CAHIN-CAHA , adv. Tant bien que mal.
U se dit des choses qu'on fait difficilement ,
à plu^icu^s reprises , et de mauvaise grâce.
Il est fam. Malvolentieri ; a malincorpo ; di
CA.40HANNE, s. f. Trévoux. Sorte de
tortue qu'on appelle aussi Kaouanne. Sorta
di tesiudir.e.
CAHOT, s. m. Le saut que fait une char-
rette, un carrosse, ou un coche , enroulant,
dans un chemin raboteux et mut uni. B.il;^o;
salto ; scossa; traballo. — On dit aussi : nous
avons trouvé bien des cahots en ce pays-là ,
pour dire , nous avons trouvé des chemins
qui font faire bien des cahots, y le , strade
cattive , disuguali.
CAHOTAGE, s, m. Mouvement fréquent
causé par les cahots. Bal^o; trabai\p ; scossa;
CAHOTE , ÉE , part. V. le verbe.
CAHOTER, v, a. Causer des cahots. Bal-
lare i traballare ; scuotere.
CAHUE' , s. m. Trévoux. V. Café.
CAHUTE , s. f. Petite loge , Iute , ca-
bane , maisonnette. Capanna; casupola ; ca-
saccio .
CAIC , s. m, r. de Mar. V. Caïque.
CAICHE, s. f. T. de Mar. V. Qualche.
CA.TEl'UT, s. m. Trévoux. Huile aroma-
tique des Indes Orientales. Olio aromatica
dell' Indie detto Cujeputo.
CAiES, s. f. r. de Mar. V. Cayes.
CAiEU , s. m. P,.eieton des oignons qui
portent des fleurs. Frôle; figliuoli delle ci-
polle. -- On dit aussi d'une fleur qui vient
d'un caieu , que c'est un caieu, flore nato
da prole di cipolla.
CAILLE, s. f. Petit oiseau de passage,
qui a le plumage grivelé , et dont la chair
est délicate. Quaglia. — Roi des cailles, V.
Râle, ^
CAILLE' , ÉE , part, V. le verbe, - On
dit aussi du caillé au subst. V. Caillebotte.
CAILLEBOTE , s. m. r, d'Hlst. natur.
Obiir. V.
CAILLEBOTIS, s. m. T. de Mar. C'est
ude espece de treillis fait de petites pièces
de bois entrelacées et mises à l'angle droit.
Carabottino.
CAILLEBOTTE, s.f. Masse de lait caillé.
Latte rappreso , quagliato. . ^ ,
CAILLEBOTTE', ÉE , ad|. Trévoux. Ré-
duit en caillot, coagulé. Quaglialo ; rappresso.
CAlLLE-LAlT, ou PETIT MUGUET,
s. m. Plante ainsi nommée , parce qu'elle a
la vertu de cailler le lait. Caglio ; presame.
CAILLEMENT , s. m. Etat du lait ou
d'une autre liqueur qui se caille, Rappiglia-
m^nto ; quagliamento.
CAILLER , v, a. Figer , coaguler , épaissir.
Rappigliare , coagulare. — v. r. Se prendre,
s'é:>aissir , se coaguler, Rappigi'arsi , ec.
C AILLETEAU, s, m. Jeune caille. Quaglia
giovane.
CAILLE30T, s. m. T. d-Ichtyol. Espèce
de petit turbot fort délicat. Rombo.
CAILLETTE, s. f. La partie du chevreau,
agneau , veau , etc. (jui contient la présure
à cailler le lait, rentricino. - Caillette et
caillette de quartier ; une femme frivole et
babillarde. Pettegola ; berlinghiera ; berghi-
nclla ; donniciuola di strada. — On le dit
aussi d'un homme frivole et babillard. Im-
parolato ; cicalone; bubbolane ; cornaechione.
CAILLIQUE, s. f. Trévoux. Poisson de
mer. V. Harengade.
, CAILLOT, s. m. Grumiau de sang, pe-
tite masse de sang caillé. Sanjue rappreso,
grumoso ; grumo di sangue i angue fermato
Srumi,.
C A I
CATLLOTÎS , s. m. Trévoux. $^rte de
soude don: lei pierres reisembknt à des
cailloux. Sfre^U dì soda,
CAILLtri-aoSAT . s. m. Poire nmsi
nomméc.parce qu'elle est prerreuse . et qu'elle
a un ^oùt de rose. £lle esc auiûurd'hui peu
estimée. Sorca di p^ra.
CAlLLOU" , s. m. Pierre très-dure» qui
varie par Ij coilear , et qui donne des étiii-
cellci, lors ju'on la frappe avec de l'acier.
i'ktra jocaja.^ plus généralement , Stlcc\
ciottolo, — Le caillou d'Ej^ynte est une
espece de jaspe , daiislequel la ri.uurc a formé
d.tf.nenles ri;;ures qui ressemblent à des p.-y-
sap.'s , etc. ìiorta di diaspro Esl\tcno. — Les
c.illjux de Médoc et du Rhin sont blancs
et tr.msparens comme du crystjl. Pietra dì
ALdocco e del H.eno.
CAiLLOUTAGË, s. m. Nom collectif.
<)uvr;ige de cailloux ramassés. Opera-, Livoro
fatto con ciottoli » ylctru^t. — Chemin de
caill.v.itage. Clottalato ; strada lastricata d:
ciottoli .
CAIMACAN, s. m. Lieutenant du grand
Visir. L'un des Caimac.ins est Gouverneur
de Constantiiiui^e» et n'en sort iamaii. Tt-
tolo de d'njnità in Turchia,
CAICAMANl, s. m. T. de Comn. Toile
fine de Bengale, fêla fi'Ui di Pensala.
CAÏMAN , s. m. tspèce de crocodile.
Caimane ; coccodrillo dell' Indie.
CALMANO, ANDE, s. m. et f. Mendiant,
gueux. Il ne se dit que de ceux qui dcman.
dent l'aumône par pure fainéantise. 11 e^c
peu usité. Uaront ; birbone ; accattato\\i ;
accattone'^ paftjnìere.
CAIMANDE', ÉE , part. le verbe.
CALviANDtll , V. a. Mendier. Baronarc ;
birhoncpc.i^rey yaltonegsiarc. — lise dit aus>?
fig. et fam. et alors it est actif. U va de porte
en porte caimander des recommand. irions»
Esli- va di porta in porta mendicando racco-
CÀIMANDEUR, V. Caimand.
CAJOLF;, ék, part. V. le verbe.
CAJOLER, va. Flatter, louer, entre-
tenir quelqu'un des choses qui lui plaisent
et qui le touchent. Il est f,im. Lus:n_';arc ;
careggiare ; far veut , careiie , cacahaldoU ,
moim. — Tacher de séduire une femme ou
une fille par de belles paroles. Amoreggiare \
vagheggiare ; cicisbeare, — T, de Mar. Me-
ner im vaisseau contre le vent, àia faveur
du courant. Navigar con vento contrario a
seconda della corrente. — C'^st auîsi faire
de petites bordées, ou attendre sous voiles,
en faisan* peu de route. Scare su i bordi,
CAJOLERIE , s. f. Louange où il y 3
?.ieique affectation, et qui sent la tlatterie,
accabaldole \ carcl\me ; lusinghe; moine i
vc^lt, — Il se prend au5si pour le bnj^ae;e
flarteur dont on sert pour tacher de séduire
une femme ou une fille. Lusinghe ; veni ;"
carcrre X paroline dolci.
CAJOLEUR, EO-SE , ad]. Qui caiole.
Lusinghiere ; eh-: Ja ve\;{i ; che carenila ; che
parla careuevolmente ; che dice parole dolci,
CAiQUt, s. m. Sorte de chaloupe, petit
b'itiment qui sert ordinairement avec les
Galères dans la Méditerranée. Caicco. — Se
dit aus>i d'un petit bateau du Levant dans
la mer Méditerranée, et de petites barques
dont les Cosaqjes se servent pour naviguer
sur la mer noire. Sclaica.
CALS SE , s. (. Espèce de cotfre de bois
où l'un met diverses sortes de marchandises.
Cassa. — Il signifie aussi une machine de bois
carrée, où l'on met des orani^'os et d'autres
arbres. Cassa. — Il se prend encore pour-
le lieu où les Financiers, Banquiers , Mar-
chands j etc. . mettent leur argent. Cassa»
~ Tenir \:ï caisse ;_ avoir le maniement de
l'argent d'un Financier , d'un B.inquier , d'un
Marchand , etc. Tener la cassa ^ il danari,
che è in cassa. Faire un trou a la caisse
Far l e fiche alla cassata, - '^iaisse segniti
aussi un tambour. Cassa; tamhn-o. - B-ittr
la caisse; lever des soldats. Assoldar gente
far Ì(ya di soldati, - T. d'Anat, Caisse tì
CAL
tambour; une cavité ciemi-sphérisue qui se
trouve au fond du trou auditit extetiie de
Votei'.le. Conci. - Caisse de po.i'.ie. V.
JHouile. Le nom de caisse a pris par an >-
lOBie «n erand nombre d'autres acceptions.
- Cdisii, en r. d-ArMt.Cei'. d.m5 chaq.Le
intervalle in modillonî dujilatond delà cor-
niche cotMi-hienne, un ren'oncement quarré
qui renferme une rose. On lui dome aussi
le nom de panneau , cassette. — Cjisse des
marches , /. de NUnuf. de saie, tspece de
coffret percé de part en part, et qui reçoit
le boulon qui ennle les marches. — En / .
de Comm. Un entend aussi par le mot de
caisse , le cabinet du Caissier , où es: la
caisse ou cofEre-fort, et où il fait sa recette
et ses paiemens. Baneo. ^
CAlsSETiN, s. m. T. i: Comm. Petites
caisses de sapin plus longues que larges ,
dans lesquelles on envoie de Provence les
raisins en grappe sèches au soleil , qu'on
appelle Raisins aux jubis. Cassetti. - hn T.
il M^inuf. de suU. Petite armoire en tonne
de caisse , a plusieurs étages , dans lesquels
Touvrier range les dorures et les soies qu'il
emiiloie.
CAlSilER , s. m. Celui qui tient la caisse
chez un Financier , chez un Banquier , ou chet
un Marchand. CassUri.
CAliSON , s. m. Grande caisse qui sert
ordinairement pour porter des vivres et des
munitions à l'armée. Cassone. — Caissons,
T. de Mar. Les coffres qui sont attachés svir
le revers de l'arriére d'un vaisseau. Casson:
di foppa. — Caisson, T. de Comm. Dimi-
rutiî de caisse , petite caisse dans laquelle
on envoie des marchandises, cassetta.
CA/UMAN ou CAJUMANIS, s. m. t.
de Botan. Espèce de Canellier sauvage, qui
croît sur les côtes du Sunda. Qanella sai-
CAJUTEouCA.VIAGNE,s.f.pl.Cesont
les lits des vaisseaux , qui sont la plupart
emboirés autour du navire. Letti fissi.
C.\L , s. m. Durillon q.ii vient aux pieds,
aux mains , aux genoux. Callo.
CALABA , s. m. r. de Botan. Arbre
gommeux des Indes. Altero dell' Indie.
CALADARIS , s. f. r. de Comm. Toile
de coton qui vient de Bengale. Tela di bam-
bagia detta Caladari.
CALADE , s. f. r. de Manège. Pente d'un
terrein élevé par ci l'on fait descendre plu-
sieurs fois im cheval au petit galop .pour lui
apprendre à plier les hanches , et à former
son arrêt. Scesa,
CALAISON , s. f. T. de Mar. Profon-
deur d'un vaisseau depuis le premier pont
îusqu'au fond de cale. Profondità d'un va-
iceltoj
CALAMBA ou CALAMBOUC , T. de
Comm. Sorte de bois qu'on apporre des In-
des , et qui est absolument différent de la
plante dont on retire le suc d'aloés purga-
tif. On l'appe'le aussi Bois d'aigle , Bois
d'aloés. Ai.il'oco ; l:t;no d'aloè.
CALA.VlBOUilG , s. m. T. d'Hlsi. nat.
Bois odoriférant de couleur verdàrre qu'on
emploie en ouvrages de tabletterie. 11 diffère
du Calambouc , qui vient de la Chine. Lcsno
di caltimkurgo.
CALAMENT, s. m. Plante qui porte une
fleur hibiée, dont l'odeur est assez agréable.
Elle est cépha'ique. NefitdU.
CALAMINAIRE , adj. de t. g. Qui ap-
partient à la calamine. Catammario ; cala-
mitare. V. Calamine.
CALAMINE ouPIF.RREÇALAMINAIRE,
s. f. Substance minérale , jaunâtre qui a la
forme d'une pierre , ou d'une terre, dont on
se sert pour faire le cuivre jaune ou léton ,
parce qu'elle contient le demi- métal qu'on
comme Zinc, à qui cette propriété est due.
Gtallamina ; pietra calaminaria , o calami-
nare; [ellamina. - Calamine blanche, ou
des fourneaux. Pomfolige.
CALAMISTRE" , ée , part. V. le verbe.
CALAMISTRER, v. a. Friser , poudrer.
B est fam. Arricciare i innmtlUriyincresfare
CAL
e iar la polvere a' capelli.
CALA.vUTE , s. m. Nom quon donne a
la boussole. Calamita. - Cal.imite , en T.
d'iiist. nat. Epithète que l'on donne au
sîorax en larmes, à cause qu'on le mettoit
autrefois dans des roseaux appelless Citami,
pour le conserver. Storace m lacrime.
CALAaU TE', s. f. M.ilheur, misere. Cala-
mità ì infelicità ; miseria,
CALAMirtUX, EUSE, adi. Misérable.
Ce mot vieillit , et ne se dit guère qu'en
parlant des temps de peste , de guerre, de
famine , etc. qu on appelle des temps cala-
m'.teux. Calamitoso ; iiieûce.
CALAMUS-iCRll'lORlUS , s. m. T.
d'Anat. On nomme ainsi l'extrémité posté-
rieure du quarrien-.e ventiieule du cerveau
du côté de l'épine du dos, qui se termine
comme le bec d'une plume a écrire. Calamo
scriitorio. Calamus aromjticus , ou odora-
tus , T. de fîorjo. Genre de plante à fieurs
sans petules, qui forment un épiconique res-
semblant a celui du poivre long. Calamo
aromatico. — En Pharmacie , on donne ce
nom a une racine amere et épicee, produite
par une espèce particulière de jonc ou plutôt
de flambe ou de slayeul. Calamo aromatico.
CALANDRE , s. f. i\'om_ qu'on donne a
Paris i la grosse grive , qu'on nomme ail-
leurs la grande grive , siserre. Tordella ;
tordo maggiore ; dans la Romagne , Tardac-
elo ; en Lombardie , Riglione ; drisia, V.
Grive. — C'est aussi tme sorte de grosse
alouette. Calandra; lodala p anterana. - Ca-
landre , que quelques uns écrivent Calendre,
Charençon , ver qui ronge les blés. Gorgo-
glione ; tonchio, — Machine dont on se sert
pour presser et lustrer les draps , les toiles
et autres étoffes. Mangano da soppressore ,
e lustrar i panni.
CALANDRE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
CALANDRER , v. a. Faire passer par la
calandre. Manganeggiare ; manganare ; sup-
pressare : dar il lustro.
CALANDREUR, $. m. T. de Man:if. Ou-
vrier qui met les étoffes sous la calandre.
Lustratore : soppressatore.
CALANGE, CALANGUE, ou CALE,
s. f. T. de Mar. C'est un abri sur la côte,
derrière quelque hauteur , où des médiocre^
b.itimens peuvent être a couvert des vents et
des tlots. Calanca; cala.
CALAO, s. m. T, d'Ornithol. Genre
d'oiseau des Indes Orientales .dont le bec
est en forme de faulx , dentelé et souvent
surmonté d'une excroissance charnue. Idro-
corace ; corvo cornuto ; rinoceronte,
CALATBAVA , s. m. Nom d'un Ordre
.Militaire d'£>pagno . institué par Sanche III,
Roi de Castine, en 1158. Calatrava.
GALBAS , T. de Mar. V. Calebas.
CALGOTIN , s. m. T. de Cordonnier. Pa-
nier de paille dans lequel on met le til.
Panierina.
CALCAIRE, adj. de t. p. Il désigne les
terres ou pierres , que l'.Tction du feu peut
changer en chaux, et qui se dissolvent dans
les acides: telles sont la craie , le marbre ,
la pierre à chaux , les coquilles , etc. Di
calcina , che si può calcinare.
CALCAMAR, CALCAMOR , s. m. T.
d'Hist. nat. Oiseau aquatitpie du Brésil ,
gros comme un pigeon. Il ne vole point ,
et annonce également la pluie et le calme.
Uccello Brasiliano detto Calcamarc.
CALCEDOINE, s. f. Agathe d'une couleur
trouble et remplie comme de nuages. Calce-
donio i calcidonio.
CiLCEDONIEUX , Et;çE , adj. T. de
Jouaillier, Se dit d'une pierre qili a quelque
marque, queltme tache blanche. Calcedonico.
CALCET , s. m. T. de Mar. Assemblage
de planches, élevé et cloué sur le haut des
arbres d'une galère, et qui sert à renfermer
les poulies de bronze qui sont destinées au
mouvement des antennes. Calcese,
CALCIN , s. m. T. de Verrerie. Cassons
de verre ou de glace calcinés pour faire
du veire. Ruttami dì vitra calcinati.
CAL iiç
CALCTNABLE, adj. de t. e. T. de Chy.
mie. Qui peut être calciné. Cke pua esser
"cAÌIcÌNATION, s. f. Opération de Chy-
mie , pi^r laquelle une terre . une pierre ,
ou un métal sont réduits dans l'état de chaux,
par la violence du feu. Calcinazione i calci-
CALCINÉ, ÉE, part. Calc'nato.
CALCINELLE, s. f. T. d'Hist. nat. Co-
qui'ie iivalve du genre des cames. Quand
l'animal est vivant , la coquille est bleuâtrej
mais après sa mort , elle devient blanche
comme la neige. Calcinello.
CALCINER , v. a. Réduire en chaux.
Il se dit princip.;!ement de cette onération
chymique, qui réduit en chaux, par la force
du feu, les pierres, les métaux, les miné-
raux , etc. Calcinare.
CALCIS , s. m. T. d'Ornithol. Faucon
de nuit. Falcone notturno.
CALCUL, s. m. Supputation , compte.
Calcula i calcolo ; conto ; computo ; calcula-,
-ione; scandaglio ; bilancio. — /. de Méd.
La pierre qui s'engendre dans les reins et
dans la vessie. Calcalo; calcolo. — Calcul,
en T. d'Hist, nat. Nom générique de tou-
tes les espèces de pierres qui se trouvent
d.:ns les divers animaux , telles que les per-
les , les pierres d'écrevisses , la pierre des
poissons , celles des amphibies , des oiseau:c
et des uuadrupèdes. Calcolo.
CALCULAiiLE . adj. de t. g. Qui se
peut ct^leuler. Che puît calcularsi; che si pu»
contare.
CALCULATEUR, s. m. Qid calcule. Cal-
colatore ; calculatore,
CALCULE' , ÉE , part. 'V. son verbe.
CALCULER, V. a. Supputer, comptera
Calculare; computare; contare ; far i calcoli-
CALCULEUX, EUSE, adj. T. de MeJ.
Pierreux , graveleux. Calcoloso; sabbionusoi
renoso. — QlÙ est tourmenté de la pierre ou
de la gravelle. Dans ce sens il n'est pasd'a-
saeo. Calcoloso ;
CALDERON , s. m. T. dHist. nat. Se-
cond poisson pour la grosseur, après la ba-
leine. Uest de la classe des Souffleurs. Speiic
di balena detta fissale,
CALE, s. f. Abri entre deux pointes de
t;rre ou de rochers. Cala ; calanca. Fond
de cale, le lieu le plus bas d'un vaisseau.
Stiva. — On appelle aussi cale , un morceau
de bols plat, qu'on met sous une poutre»
sous une solive , ou sous une table , pour
qu'elle soit de niveau. Bietta ; \eppa per
cal-artrair .> pietre, ce. Les Menuisiers di-
sent , Calloccià. Espèce de bonnet et de
colture de tête pour les femmes de basse
condition. Sorta il cuffia. — Il se dit aussi
de certains petits bonnets plats que por-
tent de petits laquais ou des garçons de mé-
tier. Berretta ; berrettone, — Espèce de châ-
timent assez ordinaire dans les vaisseaux , et
qui consiste à suspendre un homme à la ver-
gue du grand mât, età le plonger plusieurs
t"ois dans la nier. Cala ; darla cala. — T, de
Mar. Lieu fait en talus , ou l'on monte et
d'où l'on descend sans marche. Scalo. — T. de
Pécheurs. Plomb dont on se sert à faire en-
foncer l'hameçon au fond de l'eau dans la
pêche delà morue. Piombino.
CALE' , ÉE, part, du verbe Caler. V.
CALEBAS. GALBAS, CARGUEBAS,
s. H. T. de Mar. Cordage qui sert à amener
les vereuesdesp^cfis. Carica batso per le vele
dei stragli. ~ Petit palan dont on se sert à la
mer, pourrider le grand étail. Paranchineda
straglio.
CALEBASSE, S. f. Fruit des Iles, qui
croît en forme de citrouille , et dont on extrait
une liqueur , qu'on reg.irde comme spécifique
contre les maux de poitrine. Zucca lunga. —
Espèce de bouteille faite d'une courge sèches
GALÉBASSIÉR, s. m. Arbre de l'Améri-
que, qui ressemble au pommier. Albero Ame»
ricana , che produce le luche lunghe.
. CALEBOTIN, T.de CordçruY. Calbotiii,
iiC CAL
CALFXHE, s. f. E'pice Ae carri>s«
collas. Citltiio, - Sorte do c.irrois; \c<i,-t ,
ciu.'uré denijn^.-Vjis, et dont on se sert \>'>iir
s;; vrcirrénjrtljnsdc; iJrdins. Horla dicMnso
per passcgs'''^ "<>' s''':-':'ii. - Sorte Je colle
kaleinée, dont les dames se servent peur si
gar.-intir du suieil. Suru dl c:ijfia.
CALEÇON , s. m. Vêtement qu'on met
sous le hautd.-clisusse , qui cuJvre d:pu-.s
la ceinture jusqu'aux genoux. Mutania i sot-
taci toni.
C ALEÇONNÎER ,s.m.T.d: Peaussiers.
Ouvrier qui tait des cleçons. Che fa mu-
'"cALEFACTION, s.f.T.Didict. Ch.ilenr
cau'.ce par l'action du feu. Risca/djmcnto i
"caEeMAR , s. m. T. d'His:. nat. V.
Calm..r.
CALEMBOUR, ou Calembouf.g , s.
m. Néolosisi"' d'usat.1. ieii de mots qui ré-
sulte de la double signilication d'un mot lors-
qu'on le prend dans un sens riitiérent de celui
qui se présente natur ;!leincnt. freddura.
CALENCAR, ou CAr.EscAs , s. m. Sorte
de to'le peinte des Indes. Calancà.
CALENDES. , s. m. Nom de certains Reli-
gieux Turcs ou Pers.nns , la plupart vaaa-
bonds, et ainsi nommés de Santon Calenrieri
leur Fondateur. CaUndero o sia spc{k dl iie/i-
gioso in TurMa.
CALENDES, s. f. pi. C'étoitdans la
chronologie Romaine le premier jour de
chaque mois. Caltndt; caUndi ; il frimo
giorno del mise. — Certames assemblées des
Cu-és de campagne , convoquées p.ir l'ordre
àe l'Evêque. Adunaniade' Curjti o Parrochi.
delle Chiite camf estri. , . ^, ,
CALENDRE. V. et écrivez Calandre.
CALENDRIER , s. m. Le livre ou la table
Sui contient l'ordre et la suite de tous les jours
e l'année. Calendario; calendaro. - Vieui
Calendrier , celui dont on se servoit avant la
réformation qui en fut faite par le Pape Gcé-
Rolf XilL Vecclno calendario.
CALENDULE, s. f. T. de Botan. V.
"CALENTLRE, s. f. Fièvre chaude "ssez
comr.une sur nr.cr. Febbre ardente , accom-
va'rr.la dal dell'io.
CALEWN , s. «i. Nom propre qui est de-
venu appellatif, pour siRuifiar un recu-il de
TTiots; de notes, d'extraits, qu une personne
a crni- osé à son usiRC. t'a/e;/«t>.
CALER, v.a. Baisser. Il ne se dit guère
HU" des voile! d'un vaisseau. Ammit:r.are ;
calar le vele ; cariar a basso. - S|. C,.!er
la voile; céder, se soumettre , et absolu-
ment Caler, iamrr.eiten-j , cederci amma-
nar la vela. - T. de Mewns. Mettre une
cale sous quelque ouvrage , pour le h.iusscr et
le tenir. Cullare con batta o \cFpa ; mener
uimealUeia - v. a. T. de Mar., tiuoncer
dans l'e.iu. Calare. - Cale tout. i. de Mar.
CommnndementqiJ se fait pourlaisser tomber
tout d'un rouii ce qie l'on tient suspendu.
Molla inbarda. .^ ^ ., „ , . .
CALFAT, s. m. T. de M«r. Celui qui
<alfat-j un vaisseau. Calafato i calajao. -
L'oi'vrage que fait le calfat. Intteru riparo.
- L'instrument qui sert au calmât, pour cal-
fater mi vaissei.u. Alatilo di calafato.
CALFATAGE, s. m. Etoupe enfoncée
dans la couture du vaisseau. Le stotpe.
CALFATE' , ÉE , part. V. le verbe.
CALFATER, v. a. Boucher les trous et
les fentes d'un vaisseau, et l'enduire de poit
et de goudron , pour emnècher que l'eau n y
entre . Rlsiopiare i navilj ; caUfatare ; cala-
■^"CALFATEU/Î , s. m. T. de Mar. Celui
■ni calfate; on l'appelle aussi Callat. V.
CALFATIN, s. m. r. de jMar. Celui qui
sertie Calfateur. Rana^o alia pece ; cariane
Ji calafato.
CALFEUTRAGE , s. m. Ouvrage de
celui qui travaille à calfeutrer une porte , u-ie
îenctre. Rltiiramenio.
CAiftV.TMi'. M. paî.V. U verbe.
CAL
CALFEUTRER, v. a. Boucher les fentes !
d une porte , d'une l'cueir.; , avec du papier ,
du p.irchemin colé , ou d':s hsieres, etc.
pour einpèciier que le vent n'entre. Kistap-
pa'e ; stoppare ; turare ; rituran, —t. de Mar.
' . Callaier.^
CALIHIÎE, s. m. Li grandeur de l'ouver-
ture du canuii de toutes sortes d'armes à feu.
Calibro; bjeea. — La grosseur de la balie,
proportionnée à l'ouverture du pi:>tolei , du
mjusquet, du canon. Calibro deLa palla.
- hg. La qualité , l'état dune personne. 11
est tam. Cal'bro ; egualità , carattere d'una
persona. - V. d'Ar-liic. Volume , grosseur.
Olar.tetro ; jrossciia.'- l'iiuche ,sur lechuup
ria laquelle on a découpé les diii'éiens mem-
bres d'Architecture qu'jn veut exécuter en
plâtre , aux corniches. ALd.ino , et quel-
ques-uns , Sagoma; sa:oma. Dans C2 sens
le mj; Calibre est commun à jjlusieurs arts.
■ 'lisura ; calibra. — i . de Mar. Modèle
qu'on fait [Jour U construction d'un vaisseau,
et sur lequel on prend sa longueur , sa lar-
geur et toutes ses proportions. C'est la même
chose que S'ibarit. Il garbato ; il modello. -
T. d'Ar'fll, Instrument de cuivre eu de bois
qui sert aax ina,énic-urs il feu , pour leur faire
trouver l'ouverture d'un canon ou d'un mor-
tier , de la lirgeur quii la faut pour le bou-
let dont ils le veulent cliarger. Calibro du
calibrare. — t. de Charpcnt. Bout d'ais entaillé
par le milieu dont ils se servent pour pren-
dre des mesures. S juadruccia . et qtiel-
uusi Conpasso-torto. — T. d'Horlog. Plaque
delétûn ou de carton , sur laquelle sontmir-
quées les grandeurs des ro.ies , et leurs situa-
tions respectives. Calibr.uo'jo; calibro. - i.n
T. de Draperie. On dit qu'une force es; d'un
bon calibre, quand l;s pUnches dont elle
Cit composée , ont une courbure couve-
nsble. Calibro.
CALIBRE', ÉE, part. V. le verbe.
CALliJSiiR, v.a. Passer les boulets dans
le calibre pour les mesurer. Calibrar le palle.
-T. d'Horlog. Mesurer et égaler hs dents
des rou;s, et les ai, es des pignons. Misu-
rare ed egualir i denti delle ruote , ce.
CALICE , s. m. Le vase sacré où se fait
la coniécr.ition du vm d^ns le Sacriiice de
la Messe. t'.j/;«. - tig. et prov. Boire le cj-
iice , avaler le calice ; sounnr conire son gré
quelque chose fie fâcheux et de rude. Hère il
calice. - T. de Fleuriste. C'est l'évasement
(le l'extrémité des branciies ou des queues que
portent les (leurs. La plupart des Calices soni
de couleui' verte. Cal'ce ; calicetto.
CALIE ETE, s. f. iriy. Champignon iaune
qui vient au pied du genièvre, òpccie di
"califat , s. m. Cr. Foc. Dignité de Ca-
life. Caudato
CALlFÉ, s. ni. Nom que portoient les Sou-
ver;.ini Muho.nétans. lis réunusoient le pou-
voir temporel et le t.-irituel. Ce mot signitie
en Ar.\be successeur, relativement à M ihj-
met. Caligo ; Arcanf.
CALIFOURCHON, s. m. Il ne s'emploie
qu'avec l.i préposition.!, et adv. Etre as.-is
sur quelque chose, janibj deçà, jambe del.i
comme quandon est a cheval. A cavalcijnt ;
a cavalcione; accavalciare; cavaiciare. Por-
ter à CiUfourchon. Portar in pentola , a salin-
cervio.
CALIN, !.•<£, s.m. et f. Niais , indolent.
Baluceo; badalone; babbaceio ; babbaccioae ;
perdisiorii! ; i njin garda ; melenso. — Câlin,
Or. Voc. et autres. Métal composé de plomb
et d'étain parles Chinois , i ce qu'on prétend.
Sorta di metallo artifi-ata , che i Cinesi Jer-
manodipi'mboe stai:no.
CALINER, SE Câliner , v, r. Se tenir
d.iiisl'in.iction , diius l'indolence. Baloccarsi;
stara bada, perder il tempo.
CALINGUR, /'. de Mar. V. CirliRgue.
CALIORNE , s. f. T. de Mar. Gros cnr-
dage passé dans des mousses à trois pouli'is,
et qui strt à enlever des f.;tdeaux considéra-
bles. Paranehine a tre occhi.
CALLfiUX. £VJ£. «Ji- Ou il y » des
CAL
cals. Calloio: pien di calli. - En T. d' Anati
Corpscalle.u.Nom de la pj-tie supérieure,
qui couvre b;s deux ventricules dii cerveau
et qui paroit immédiatement au dessous de la
faulx. Corpo calloso,
CALLIGRAPHE, s. m. T. de Bel/es-
L-.ttres. Ecrivain copiste , qui mettolt r.utrc-
fo s au net ce qui avoi; été écrit en notes par
les Notaires. On le dit aussi de celui qui écrie t
bien, callisrafo. \
CALLIGRAi'HIE, s. f. T. de Belles- ''
Lettres. L'art de déchifrcr les abréviations et
de bien écrire, calligrafia.
CALLITRICHE , ou SixcE vert, s.
m. T.d'Hist.nat. Espèce de singe i lon;ue
queue , qui est couvert de poils fort hérissés
et qui forment autour de sa tête une es))èce
de capuciion. Speiie di scimmia detta calli-
CALLOSITE' , s. f. Chair solide et sèche,
qui s'engendre sur les bords d'un ulcère. II
se forme aussi des callosités aux mains et aux
pieds, sanitiu'ily ait de plaie, callosità.
CALLOU, s.m. r. d'Hist. nat. Liqueur
blanche c(u2 donnent les cocotiers , donc
quelque; nerruches sont friandes. Vniore che
stilla dell* albero del cocco.
CALMANDE , s. f. Etoffe de laine bistrée
d'un C'jté , comme le satin. Durante.
CALMANT, s. m. R»mède qui calme les
dou'cur». calmante; sedante,
COLMAR, 0 1 Corset , s. m. Animai
du genre des Animaux mous. Il ressemble
beaucoup à la sèche etaupolipe. il a aussi,
com-ue ces animaux , un réservoir plein d'une
](;ueur noire comme de l'ancre : delà vient
son nom de Cilm.ir ou de Cornet. Calana-
la ; pesce calamaja ; seppia femmina. - Etui
où l'on met les plumes a écrire. 11 estvieux.
cilarnajo.
CAL.ME, adj. de t. g. Tranquille, sans
agitation. Tranquillo. - On dit qu'un mal.ide
Bit calme , pour dire , <|u'd est sans agita'ion
et s tns douleur. Trai^ui'.lo , che non cinquieto.
- lig. Esprit calme, vie calme et tranquille.
Spi-ito tranijuillo 1 placido; vita y^ieta , ec.
CALME, ^s. m. Bonace. Calma; bonaccia ;
maccheria ; abboiiaeciamento, — fig. Tranquil-
lité , repoi. V.
CALME' , ÉE , part. V. le verbe.
CALMER, v.a. Appaiser, rendre c.ilme.
Abbonacciare; tranquillare ; calmare ; placare.
- hg. Calmer les ey,>T\\i..Rappacifica'c ; ac-
quetare ; calmar i;li sp'riti - v. r. Devenir
calme, il se ditau propre et aii fig. calmarsi ;
abbonacciarsi.
CALMI , s. m. T. de comm. Sorte de toiles
peintes qui viennent des Etats du Grand Mo-
gol. Tela i-^diana coA detta.
CALOH.'vE. s. r. TrevMX. Espèce de vê-
tement Ion;; qu'on niettoit ordinairement pour
conserver les habits. Siipravvcste.
CALO.MEL, s. m. T. de l'iur.n. Nom du
mfrcure doux sublimé plusieurs fois.
CALOM.MATEUH, 'TRicE , s.m. e-f.
Celui, celle qui calomnie, calunniatore ; d:f-
fa'iatore; /abbricator di mcnsosne ;• caian-
CALOM.'JIE , s.f. Fausse imnutation qui
ble:s5 la réputation et l'honneur. Calunnia;
accusa falsa.
CALO.MNIE' , ÉE , part. V. le verbe.
CALOMNIER, v. a. Attaquer, blesser
l'honneur de qiciqu'un par des imputations
fausses et inventées, calunniare ; apporre al-
trui .lualcbe /all':
CALOMNIEUSEMENT, adv. Avec c.i-
lomnie. calunniosamente ; con calunnia ; pet
' CALÓ.MNIEUX , EVSF. .ad). Oiù contient
en soi une calomnie, calunnioso \ pien dl ca-
"cALONNlEliE, s. f. r.-«V. T. Populaire.
On dit Cinonnièrc. V.
CALOT , s. m. T. de eharpent. Morceau
de bois pour caler une pièce de charpente.
liietta. - Figure .i calot ; figure extraordi-
naire et risible. V. Grotesque. - En T. de
Bimiloticr, Calotte de chapeau dans U-iuell»
e A M
en met les Crîïées après qu'elles sont séparées
rfelabr;:nchP. Far.Ju ttcJrF'"0 > oJcUro.
CALOTTE , s. t. Petit bonnet qui ne cou-
»re oitHnairement que le haut de la tête.
Bcru'iino. - On die , V<"- le Pspe a dimis
la calotte a q.i.^u'un P°" /^= • S^'l '"
il»vé a la diiniie de Cardinnl. U fjpa ha
éJ-o il cai fzlìo C!iri:nalt\!0 a , te. - 1 ■
d'Archit. Csvité ronde en torme de bonnet,
imasince pour tiiminuet IMcvnt.on dune
chapeLe, l.me alcove, ,"f ■ ■|'''':'-„7°,''; "
leurlarrrv.r.5(iw<!. - (.a otte, l .de Boum.
La coiVverture d'un bot'ton d: nietad sert.e
sur l'n moae. cappello Ml ho:!onc. - En T.
i; fourbi^siur. La partie ne 1- J-rde dune
îpée qu'on remarque aii-c'e-.sm du pommeau,
sur l.-.quti:c on ap'.Kyae le bouton. h:cas:ro^
-Eni' i'Ho-Us- tiiiet; ne.convorcle qu
sV]ui;e sur le motwement d'ime montre. Cas-
CALOrriËR. ■=. n. T. dicomm.. Cclu
•ni ùi: et v.nd des cû'ot-ei. ii.-rr.^ti/o. ^
în T de m-iiris, calcttm. V. - Dans le.
,an,i'a'sncs . il ^= d;: pour n lY"; V.
CALOTTIN, s.-m. T.i-nuf-is. Horam
Ofant c-'.o«e. P«!jç:'«y.J.
C.\LOVEK .
pOtM
n. Alo
Grec de rO.-dre
ie'^t". Bai'.'e. Mcnaco lìuc'; dctu cùciejo^.
• CALQU.VHLE , adi. ( W ^i.t. p.mone
i pasîer. On Vi di: en parlant dei riv.irei.
ftfficile t î'-JJ
u/: Par-
éALOUt . i. m. Tra..;!=r.er d'nn de«em
quiaé c cjlq>ié. calco. - Calque T. A ri..-'-
2.,c. Poids <1e la divume var..e d ime obole.
IL cj!:j 'ra la d.çi-na par.cd-.h ojolo.
CXQUE' . ES., car:. V. I;; verbe.
CALOUER- . V. a. Cjntre--.reruii dessein,
le ccpiertraitpar trait , en V'aisan: une ponte
sur lés traits, a.în qu'ils «impriment sur un
papier , une to'.le , une plancne de ciivre , etc.
CALQUERON , s^ m T. it M
tie du miiier des etoltes de soie, c^/^o/^
CALVAG ( , s. m. r. </« /J<i>!rwa. Ofii
du Grand-Seigneur tels que sont les triaîiers
dans la Maison du Roi. ca.vagtosia sopr.n-
unicntt it\U fraf.a. . ,
CALVAIRE , s. m. Petite élévation ou 1 on
a Planté une croix, caharw ; monttccUo ove
s' ï flar.ta:^ 1.1.1 croce. _
CALVANIEH, s-, m. mroK-v. Homme de
io-.rnée qui enrasse les gerbes dansji grange
pendant la moisson. Contadino ce ja U
'calville , s. m. Espèce de pomme.
CahllU ; caravdlahUr.ca e rossa. ,
CALVINISME, s. m. Les sentimens er-
ronnésde rhéréîiarque Calvin. Cahi-isnio.
C.ALVIN1SIE , s. m. et f. Celui ou celle
oui s ut les sen-imens de Calvin. Calttntsta.
CALVITIE . s. f. Etat dune tere cliauve
efFet delà c'nite des cheveux. Ca^ti^e. i cal-
'C.VlUiViBVM R cine d'un arbre inconnu,
«r.i'on nou; apporte des Indes en morceaux
de la !!:"'"'5Seur du pouce. tUe est |aune,
amire è- s^éciaque coatre les coliques
CALU'.'ET , s- m- Espece de s^r^ndeplpe
en u.af! criek les S.uivagss , et quds présen-
tent comme un.yni'iole de paix. P'pa.^
C\LUS , s. m. Espèce de nœud qui se tor-
me d'une liumeur épaissie, et t^ii re)omtlei
n^rti". d'un os romim. Callo. - C-.lus ou CI.
T. de MM. Dureté qui se forme en quelque
partie du corps humain par un travili con-
«njel qui durcit et é-aissit la peau. C'ûi/o.
fig. Un endurcissement d'espn: et de cœur,
qui se forme par la longue habitude. 11 se
prend en bonne et mauvaise part. CaLo ; as-
iLefj-.ion'.
CALIBYTE, s. m. et f. Tr-voux. Qui
Ic^e (Uns une cabine. Ce mot n'est d u>a;e
^u'- c '-Ti ne surnom de quelque iiaints o>ii
vivoient d ;i' des cîiaumières. Rcmiro,
C \ NUCNE. r. JeMar. V. C quce.
CA.VIAIEU, s. m. f'ierre fine qui est de
JeiLX couleurs. Cammeo i carneo. — Il se dit
plus iiarticulièrement d'un tableau peint avec
Wie seule csuleuf, chiaroscuro.
C A U
CAVIAIL , s. m. Sorte d'habillement qui '
couvre depuis les épaules pisqu'à la ceinture ,
et que lestvéqjcs , les Abbis et autres Ec-
clésiastiques privilégiés portent par - dessus
lerociiet. dans les occasions de cérémonie.
MarrelUM ; manieWna. - H..bi:lement qui
couvre la tote et les cp iules juscu.i la cein-
ture, <-t que le Clergé porte en hiver, cap-
'^'c.'="!i''fAN10C, s. m. T.ieBotan. Espèce
de Mi.iioc plus granii qu'a l'ordinaire. V.
' 'c.À.nARADS, s. m. Compagnon de pro-
lesiion , «.eliu 4UÌ vu tvcc an autre , et iait
le mime mener , les mêmes eicrcicos. i.e
mot ne se diiguire qj entre soldats , entan:
écoliers , valets , cu-nerc:a ; compasno ; soyi
- Un ait cam.rado de tortune , daventure ,
de m.'lhei.r, de voyage , rour siju-.her qu on
a été dans la même toitane , dans la meine
aventure, dans les mêmes malheurs , quona
taii ensemble le même voyage, çopipa^^no. -
C'ejt aussi m-, terme de lamiliirité qu'un em-
ploie qjîtqu-jlois envers des persoiuies tort
intérieures, compaino ; amico.
CA..iA.-,D , Af-UH , adj.ets. Camus, qui
a le .^e^ piai et c.-.-ase. ca,misoi camoscio ;
ncaz.iAto ; r:nca^.ialv ; scnlaCCta'-O.
CAMAROifc, s. t. T. de chijurg.^ au-
tore. V. . .
CA.MWAGE , s. m. T. de coui. Droit qui
se lève sur la biète. Dalie sepia la t^rra. -
l'our brasserie. V. „ . . , • .
CAMBl>rt , s. m. Celui qui foiirmt des
letirej de chauje , ou qui en accepte, iiau-
cJiie-e ; carn^isza.
CaMBOUIs , s. m. Certau-.e matière
gluaii'e qui se iorme du vieu\-uin j par le rnou-
vement des rou^-s qui en ont été graiisees.
G.a.<sj, unt„r.: dette ruote.
CAMtìi<ASlNEJi , s. 1. ti. Trévoux- Toiles
fines t.-.briqiiees en Egypte. Tele eue sijabbri-
can tn i.gi!to. ,, , u
CAMtS.'i':.' , ÉE , part. V. le verbe.
CAMBUER , V. a. C»urber eu arc. curva-
re; f usare-, archesjiare. Les Ch.irpenaeri
disia; : cariare i centir.are ; dar garbo. - v.
r. Se courber. Inarcarsi; curvarsi , piegarsi
CAM3RES1.NE, s. f. r. de comm. Toile
blanche , cl.ire , fine , et faite de lui , qui ns
se t,-.briquoit auirelois qu'a Cambrai, corn-
i/rj/a.
CAMBR'JRE . s. f. courbure en arc.
Gjrbo i incurvatura ; curvatura , piegamenti.,
CAME , s. f. r. d'HUt. nae. Genre de co-
qu-.llaae bivalve dont on connuii plusieurs
espèces, ca-r.a ; caim. - Laines ou leve;;.
i. d'Jiyaraui. Mentonets ou chevilles qui
servent à lever des ma-ieaux ou des pilons
des papeteries , moulins a ubac et auues.
CAMÈADE , s. f. T. <fi5o.'Ji. Espèce de
poivre sauvage qu'on appelle aussi Bois gen-
til: poivre des mJnMges. ftpcsalvatico.
CAME'E, s. m. Pierre composée de dif-
férentes couches, et sculptée en rehef . carneo;
cammeo. , „,. . .
CAMELEE, s. f. Garoime , Olivier nam.
Plante qui pousse, en manitre d'arbrisseau ,
plusieurs t:ges rameuses , dont les temlles sont
assezsembUblesicelles de l'olivier, camelea;
calmoUa. .
CAMELEON, s. m. Petit .-mimai terrestre,
qui ;.rend la couleur des choses dont il ap-
pro.he. camaleonti ; camdeonte. -T. d'Astr.
Constellation de l'hémisphère mJriilional ,
qui n'est point visible dan; nos climats. La
l'û-j'ûre de la cama,
CAMELE'OPAKD , s. m. Animal qui
h tète et le cou comme le chameau, etq
est tacheté commele Léopard. On le nomme
a-ssi Gir.-iïe. Giratfa.
CA.MELINE , s. f. Sesame d'Allemagne
Plante qui dun;ie une huile fétide. Cetti
hi'.i^e approche de celle de la camomille
elle sert à briller, et à plusieurs autres usages
AliJJtO,.
CAM 117
CAMELOT , s. m. Etoffe faite ordinaire,
mentile poil de chèvre, et mêlée de la'ne
de soie, etc. cmbellotio ; ciamhellotto ,
camrtellino. . \
CAMELOTÉ , ÉE , ad). T. de Manuf. Se
dit U une eiutie travaillée à la maniere du
camelot, fatto a guisa di eîarrbelL ito.
CAiViELOTER , V. a T. de Mamif. Tra-
v.;rl!er un ouvrap,? de tissu comme on tra-
vaille le camelot. Lavorare a guisa di ciant*
bel lotto.
CAMELOTIER , s. m. T. rfi Papetier,.
Sorte de papier très-commun. Sona di carta
ordinarla .
CAMliLOTlNE, s. f. Gr. Vùc. Petite
étotfe méièe de poil et de tleure: , faite à la
-.ouiere nes camelo.s. Il ne s'en fabrique plus
.ûo.ird'hui. camojardo.
CAMELOTTE, T. deRd. Sorte de re-
liure d'usage pour les livres d'un très-modique
, comme les livres des plus basses classes ,
ou de prières, à très-bon marché. Legatura
CAMERGO. r. dcMusl^ui. Espèce d'air
de danse dont la mesure est à deux tems.
Aria di ballo delta camerpo.
CAML'RlER, s. m. (jfncier ds la chambra'
du Pace, cameriere id Papa.
C.V.VlE'.HISrE, s. f. Titre qu'on dome
d.-ns p'iisieiirs Ccurs aux f?mmes qui servent
les l'nncesses d'iiS leur chambre, camerista.
CA.MERLINoAT , s. m. Dignité de Ca-
merlinr.ue. ca-narl'i^jto ; c.-.marliitjatica.
CAivlERLlNGUE , s. in. Un des premieri
Officiers de la Cour de Rome , qui est tou-
jours un Cardinal, dont !.i fonction ordi-
naire est dopréiider à la Chambre Apostoli-
que, et qui a rautorité po.ir le GoiivKiie-
ment temporel , le Siège vac:;nt. camcrUnia;
camerl'nso.
CAMILLE, s. m. T. d'Hist. ar.e. J-i;nî
gars'on qui servoit à l'Autel dans les S..cnilc?s
des Romains. CamiUc.
CAMINI, s. m. Trévoux. Herbe du Para-
gur,y. Erl-a del ?a'.:n:.iy.
CAMION, s. m. tort petite épinîle. S;'/'-
letto. — T. de Charron. Eîpcce de (letite voi-
ture montée sur quatre roues , de laquelle plu-
sieurs ouvriers sont en usage pour tri-iuer izt
fard;aux difficiles à mauser, carretto.
CAMISAiS. m. T. de Relation. Morceau
de toile dontles femmes Caraïbes cachent leur
midkè. S pe\iedl grembiule di tela che U donne
e.iraibe chiaman eamiccla
CAMIS.\UE , s. f. Attaque faite la nuit
ou de pr.-ind m.itin par des gens de guerre ,
pour surprendre les ennemis. ïnciimùata ;
assalto avanti giorno. Ce som vient de che-
mise, qu'on appelloit camise. Les soldats
metioîent leur chemise par-dessus leurs armes
pour serec.^nncitre dans l'obsciu-iré. - Don-
ner une cimi-ade. Far una incamiciata.
CAMISARD , AROE , s. m. et f. Nom
qu'on donnoit à certains fanotiques^ des Cé-
vennes. Ncme che si dava a certi taratici
delle Sevtnn:.
CAMISOLE , s. f. V. Chemisette.
CA.MO.MILLE , s. f. Herbe odoriférante,
qui porte une fleur de m. me nom . Camonj/Z/ii,
Il y a la Camomille ordinnite , ou blanche,
ou des champs; la Camomille romaine et la
Camomille fétide qu'on appelle aussi M;;-
route. V.
CA.MOUFLET , s. m. Fumée épaisse
qu'on soufRe malicieusement au nez de quel-
qu'un, avec un cornet de papier a'iunié.
Fumacchio. — fig. et fam. Affront , mortiii-
cation que l'on reçoit. Affronto, onta; in~
giuria ; mortlficavone. — Donner un còmou.
tiet. Dans l'art militaire , c'est chercher i
étouffer ou écraser le mineur ennemi dans
sa grlei-ie. Uccider: il minalor n-mko.
CAMOYARD , s. m. r. de Comm- Etoffe
faire de poil de chèvre sauvage. Camojardo.
CA.'iiP , s. m. L-î lieu où une armée se
loge en ordre. Camyo. - U se prend au-.si
pour l'armée campée. Armata , esercito ac-
campato. — Camp-volant ; une petite armée
composée particulièremeut de Cavaleiie , <iui
1 18 CAM C A N
tient la campagne pour faire des cóurses-sur . rie. II sert aussi à teindre en noir. Cam-
ijldntc. - M.iréclial de
c.Miip ; i:n Oiticier-O.:nérai au-dessous du
Lieiiienant-Gtiieral. aLnesàadu di campo.
- Aide-Jc-Camp ; un Uiiicier de.tiné a por-
ter les ordre, du ijcuérjl, ou d'un Orhcier
Général. Aiutante di cjmfo. - Me>tre de
Camp ; un Colonel de Cavalerie. Lmuncl.o
tii CavjUcna. - Cimi), se dit au.si de.li.;es
où l'on uit entrer le; Ch.iin,.ioiis , pour y
vider leur d'rtérer.t p.lr les armes. L/i{J ,
steccato ; cj">;'o di OattagUa.
CAMPAGNARD . ak.de . adj. Qui de-
meuic od'ii.urcm-.m aux cham?s. i..:raj.j-
enuolo i c.-mpajuoio. - U est aussi subst. et
*e dit avec quelq.ie sorte de mépris , d.mi
^^.ïiiaj^^^^^rie'^^isj::^::
CAMl'AGNh. , s. t. l'Umî , étendue de
pays plat et déeoaver!. Campa.
Se camuasne ; maison de. cli
- fis. Bat
- M liion
,'s. V.Cbimp.
re il campamie, se dit d'un Ecri-
vain Q un Orateur , etc. qui dit beaucoup de
choses hors de sou s.,ic-t, V. battre. - Me-
tte ses amis , mettre bien des B=ns en can,-
j les faire ayr, pour le succès d une at-
Mcttcr
ft""- ' __._ j,, „,.,,„„c i:.i;ifjanna. - Le
pacnc
Biohj nenct ta cam-
moto. - Nlouvcmint , cam|.e-
ment . action des troupes. Ì-.IM.UJ.Ì' .
^mps'durant lequel le. armé.-s sont ordma.-
rement en cam,>asne. ^f'^'^^^^"^^,
— Pièces de campagne ; les petites i>ieces
d'Artillerie que l'on mène ""
?'?"..,. '..^. '.. „
fr.-.iide , s.ins que
Canmm Ha campagna. - On appelle
. faliasçette, paroli de ca.npagne , un paroli
que quelqu'un marque
Jj crie suit venue en gain, varoit voianzc.
CAMPAGNOL , s. m. 2-. <; Hist. nat hs-
pècede rat plus commun que lsm"lot. "
qui fait de gr.mds dommages au ble , dont il
se nourrit, i opo dt campagna. ^ , ^
CAMPANAlilE , ou CAMPANALE.
{ ECHELLE. ) 2". de Fondeur. Règle quont
ïes Fondeurs pour proportionner la longueur,
largeur et épaisseur d'une f •^'=,h;=,f^ "" i;"''^,^ ';
et pareillement celle de son bjttant pour lui
faire rendre un certain son. On I appelle aussi
Bâton , Brochette , Règle et Uiapason.òca/a
'"campane , s. f. Ouvrjge de soie , d'or ,
d'areent lilé , c'c. avec de petits ornemens
en forme de cloches f.uies aussi de soie,
d'or . etc. rra;sla. -- T. d'-V^-hitecture. Le
corps du chapite.iu Cornt iien et du chapi-
teau Composite. On l'appelle aussi Vase ou
Tambour. Campana; vaso ; tamburo;, tsnttdo
dd capitMo. - Campane , T- d: tiraiie d:s
soies. Nom que les Piemuntois ont donne
à une des roues pri.icipalcs de la machine a
tirer les soies. Lo s:/-^-sc.«.
CAMPANELLE, s. f. iorte de fleur blan-
che , bleue , rouge , ou de couleur de gris
ie\'m. Soria di fiore.
CAMPANETTE , s. f. Narcisse sauvage ,
i feuilles longues et étroites, ies fleurs sont
iaunes. Narciso campestre.
CAMPANIFR. l'ii;. Sonneur. V.
CAMPANlFOilME , .id;. de t. g. T. rf.
Botan. Se dit d'une fleur dont les feuilles imi-
tent la hgure d'une cloche. Campan,l..rme.
CAMPANILLh , s. f. T. d'Archi. La iiar-
tie supérieure d'un dome. Lanterna ; per-
gamena. ..,.. yM 1
CAMPANINI, s. m. T. d'Hist. njt. Marbre
des montagnes de Carrara en Toscane. Cam-
*" CAMPANULE ou GANTELR'E. s. f.
l'I nte laiteuse , dont la fleur a la forme d une
petite cloche. 11 y en a de dift'érentes cou-
leurs , et on la cultive dans les lardins. Cam-
panella, . „ „
CAivlPE , s. m. T. di Comm. Droguer
croisi et drapé qui se fait en Poitou. Sorta
di Droshetto.
CAMPE'. f.K, par». V. le verbe. .
CAMi'ECM!-:, s. m. Arbre qui croit en
Amérique : son bois est tres-dur et tres-pe-
ust. Ob eo Uic dci «uviaget de Meauise-
peslio.
CAMi'EMENT, s. m. L'action de cam-
per,et le camp même. Campo, l'accampare;
campci^jlarz .
CA.vlPEK, V. n. Se dit d'une armée qui
s'arrête en quelque lieu , un ou plusieurs
jours. Il est ausii actif. Campesst'"',' > f'
campo; attendarsi; accamparsi. — Se cam-
per , vulgairement , se placer, forsi; collo-
carsi ; situarsi ; prender luogo, — Se mettre en
certame posture , se piacer de telle manière
sur sis piés Mettersi in un certo atcessittmcnto
CAâIhÉRCHE, s. f. T. de Mann/: B.irre
de bois qui traverse le méaer des ouvriers en
tapisserie de basse-lisNC. '•• qui soutient le.
sautereaux où sont .jitaché^s les cordes des
lames. Pertica del telaio.
CAMPESTRE ... m. T. d'Hlst. «om. Ha-
billement dont les joldats Romains couvroient
leurs nudité, dans leurs exercices. Campes-
tre de' 5ul.iatiRom.jni.
CA.VlPHORATA , s. f. V. Camphrée.
CAiWPMRE. s. m. Gomme orientale ,
dont l'odeur est très-forte. Canfora.
CAiVii'HKE' . ÉE , part. V. ie verbe. -
Où l'on a mis du camphre. De l'esprit-de-
vin camphré, de l'eau -de -vie camphrée.
Sptûto dt vtnj canforato; ocjuavlle canforata.
CAMPRt'E , s. i. Plante fort commune
d.'ns la Provence et le Languedoc. On en
f li: grand usage en Médecine, sur-tout dans
les maladie, chroniques. Canforata.
CAMPINE, s. f. Espèce de petite pou-
larde fins.Sortaii potlanca grassa c delicata.
CAMPO, s. m. T. de Comm. Laine d'i^s-
p.ieiie qui vient de Séville. Sorta di Una di
Spagna.
CA.MPOS , s. m. ( On ne fait point sentir
l's) .ViJt qai est pri, da Latm , et qui si
giiitie pro|ïrement le congé ([u'on donne
des écoliers. Licenza., vacarì\a.
CAMPOTE , s. m. T. de Comm. Drap ae
coton des Philippines. Bambagino delle Fi-
C A N
canataturt , o canale della puUggin. — C«.
nal de l'éirave. t. de Mar. Le bout creux ,
ou cannjlé de l'étrave , sur quoi repose le
beaupré quand on ny met point de coussin.
h canale del bompresso nella ruota. - Canal
ut de mous<iuet ou de fusi! ; le creux sur
lequel repose le canon d'une arme à feu Jn-
ca^aUtura d'un Jucile. - Canal de la verge;
le conduit par où pas. e l'orme des honmes.
Uretra; meato orinario ; condotto deU'or'na
- En Aiijtomie, on apjelle Canal thorichi-
que , un canal qui sortant du réservoir da
Hecqiiet et couvert de la plèvre , s'élè--
dans le ihr - ' . - - .
Da
ipptt
i^t
le
ale , .
ndotto
neato
côté de l'aorte.
■raccco. Canal cystlque.
irrro. Défèrent. Defe-
rente. Hépatique, Epatico. Lacrymal, /
"'■?'' < "■ - hg- La Voie , le moyen , l'entre-
mi, e dont on se sert pour quelque chose.
Lanate , m:i[o ; via. - En Archticcr. On ap-
pelle canaux ou portiques les canelures tail-
lées sur une fasce ou sous un larmier , qui
sont quelquefois remi.lies de roseaux ou de
Heurons. Il se dit encore des cavités droi-
tes outorsesdont ou orne la tigette des cau-
'"-'ol-"sdans le chapiteau Corinthien. C'aHj/trr;.
CANAPE', s. m. Sorte de grand siège i
plusieurs personnes ensemble
euvent être .issises , et dont on se sert
uelquefois comme de lit de repos. Canape ;
cttuccio. - En r. ^e Raifiiear de s^crc. Est
ne espece de cinise de bois sur laquelle on
let le bassin. Scranna.
CANAPSE, s. m. Sac de
ur les épaules un gouiat , c ,
isan , quaixl il voyage. Bisaccia
do, .il
que porta
Oiseau aquatique fort
germano. Canard
CAMUS, USE, ad'
et plat. Camuso; che I
rincagnato. - On dit fig. et tam. d'un homme
quia été trompé dans'l'attente de quelque
chose, qu'il est bien camus. Eglis'e rimasto
con un palmo di naso , con tanto di naso.
t;AN , s. m. V. et écrivei K.an.
CANAiilL , 5. m. Trévoux. Espèce de terre
médicinale. Sì-'t-'it di terra medicinale.
CANAPOLE, s. m. Nom que les Mis-
sionnaires donnent aux simples Catechi.tes
qui travaillent au salut des Indiens. Cuechista.
CANADE, s. m. Oiseau de l'Améritjue ,
ciui pas-.e pour le ;>lu. beau des volatillos.
Son 1)1 u -.âge réunit les couleurs les plus bril-
Ir.nto , son ventre et une partie de ses ailes
sont de couleur d'or. Uccello Americano. -
T. de Mar. Nohn que donnent les^ Portugais
a la mesure de vin ou d'eau , ijue l'on disiri-
bae par jour ;'i chacun de l'équipage. Por-,ione
di vuio , o d'ac.jua. . . j.
CANAILLE , s. f. T. de Mépris , qui se dit
de la plus vile populace. Canaglia ; bru^a-
'ia ; plebaglia; bordaglia ; gentaccia. - Au
pluriel, des gens tju'on méprise. Canaglia;
minutaglia. — On appelle quelquefois Ca-
naille , par ieu et par badinerie , de petits
enf.m^ qui font du bruit. Marmaglia.
CANAL, s. m. Conduit par où l'eau passe
En ce sens , il se dit des acqucducs et des
tuyaux de fontaines. Caiia 'e\ doccio; condotto.
— Certaines pièces d'eau étroites et longue. ,
qui servent d'ornement aux ) irdins. Car.ale.
— Le lit d'une rivière. Canule ; letto d'un
fi:'nte. - Certaines conduites d'eau qui sont
tirées d'un lieu à un autre, pour la conimo-
dité du commerce. Canale. - Certains lieux
où la mer se resserre entre deux rivnses.
Canale. - T. de Mar. Ivire canal ; faire
route d'un lieu à l'autre par la mer , et non
le long des ct>tes , et terre à terre. Far ca
Canal. T. de Mar. La cannelure qu'
CANARD, s.
prive. Anatra dimestica. On se sert des Ca-
nards privés pour prendre des Canards sau-
vages. Schiamai^o. Et on appelle fig. Canard
privé, un homme apposte pour en attirer
pour en attraper d'autres. Zimbello ; richia-
mo. Ceniti sauvage ordinaire. Collo verde.
La femelle. Anatra. En général , Germana
reale. Ocmi Canard à tète rouje. Germano
d Inghilterra. A Rome on l'appelle Caporosso
maggiore. Canard tacheté de noir et de blanc,
y. ijarror. - Canards , les chiens qui ont
le poil épais et frisé, qui sont dressés pour
aller quérir dans l'eau les Can irJs qu'on a
tirés. Br.ieco da acuita. -^ Bo'S canards , se
dit des bù-hes , qui étant jetées à bois perdu ,
vont au fond de l'eau , ou s'arrêtent sur les
bords. Legni gettati m un fiume per fai gli iras-
po'tare dalla corrente , e rimasti in fondo are-
nai' , o fermi alle spon.ie.
CAN ^RUR' , ÉE , part. V. le verbe.
^ C.\NARDKR , V, a. Tirer sur quelqu'im,
d'un lieu où l'on esta couvert. Sparar anni
da fuoco contro qualchc.iuno da un luogo ben
CANARDIFRE , s. f. Lieu qu'on prépare
dans un m.irais , pour prendre des canards
s.iiivages d ins les n.isses. Cap.mnuccio fatto
in una pallude per la caccia d^iU'anatre — En
parlant des firtilieations qu'on f.iisoi: autire-
foiî dans les Chàteux , se dit d'une guérite ,
ou d'une au're pièce d'où l'on pouvoit tirer
en sûreté. Feritoia; balestriera; a'chihusiera.
-On dit aussi adjectivement. Aigle can.ir-
diére , en pa-lant de l'Aigle de mer. F.i/cu
peccatore , vulgairement , Aquila pescatrice i
apiila m.irina ; aquilastro.
CANARIE, s. f. i. de Danse. Sorte de
danse. Canario ; ballo acc.nnp.ignato col canto,
C.INAKIN, s. m. Trévoux. Petit oiseau
de Canarie;, serin. Canar'no.
CANAS'SE, s. m. T.de Comm.T.xh^caS
fort memi , et propre à fumer. Tabacco da
fumare.
CANCAN. C'est ainsi qu'on prononce le
mot Quanquan.V.
CANCANIAS , s. m. T. de Csmm. Satin
des Indes Orientales. Raso dell'indie.
CANCF.L , s. m. ( Quelques - uns disent
Chaiicel. ) Cet endroTt du Chi
tègne autour d'un louet d'une poulie. Z,'i/i.£slise , qui est le plus proche du grand Au-
tcl
e A N
ttel , et qui esr ordnuirement fermé d'une
kd!jstr:ide. UMiiunruta ; òa/justru. - Il se
Sit-Lis^i du lieu djni lequel on tUut le scenu
«t qai est aussi entouré d'une balusiride.
CanctiLù \ iiaUusti\ita.
CANCELLA nu.v , s. f. r. de Junspr.
Synon. de Ké.;lijiijn. V.
CANCELLli, s. m. T. d'Hist. nat. Sorte
de petit dr.cre (l'une co.i'.eur rousse , qui
ressemble a farnienéc. O-^nibe'cttj.
U a;. CELLE', ÏE, lart. V. le verbe.
CA.NCc'LL^tR, V. .1. 1 . de P.,Uis Annul-
'er une écnture , en U bjrrant nu crou. ne
à tr. its de plume , ou en passant le Cdnif de-
vait i. ylniiuUarc i Cdiiceliarc-y cassarci Junntire-
CANCtR, s. m. Espèce de tumejr ma-
ligne q.ii "lésénére en ulcère, priiicipilein-nt
au sein. Cjnchcro; canea, — Cancer rie ^.;-
lien. T. de Clur.ir. Espèce de band-fie. f -•--
ciaturjt , dcuj caicro di GaUno — Un des
«Ignés d.i Zodi.qje , dinsi appelle , pa;c=
^u'on a accoutumé de le représenter par la
hiure d'-.;ie écrevis.e. faTirro.
CANCl.'^tUX, EUSE, adj. T. de Méd.
Qui iie..t de la nature du can-er. Cr.nca^so;
ci^.ihei<..'e.
CAN\-KE, s. m. Espèce d'écrevisse de
mer. Gai^b:ra ; granchio. — T. de mé, ris ou
de com. assion , pojr désigner un homme
sans fortune, et qui ne peut faire ni bien
ni mal à personne. Uom da nulla ; un cen-
cioso ; uno i^;a/7r.îto ; c'-e non fuà far ne
ien né m^ilc. — ! . injurieiat , qui se dit d'un
hommj mé. riiable p..r son avance, òfilur-
cio ; su'iT.t ; ^'l'.acchira ; m'^natla.
CANCRI 1 ES, s. f. pi. r. <f//.«. n.u.
Petites pierres hlaiuhes et creuses qu'on
appelle yeux d'écrtvissei de rivières. t't;a-
€riri o occhi dì gamhcfu.
CA.\DE , T. (ti Mar. V. conHuent.
CANJLLABRE, s. m. Grand chandelier
fait a l'-intique. Candelabro ; £rjn candeliere.
— T. d'Archu. Aiiioriissement en forme de
grand balusire. Urna.
CANUELEITE, s. f. T. de Afa-. Corde
garnie d'un crampon de fer, dont on se sert
pour a.- croci. er rjnnea.i de l'ancre, lor,c|.i'j:e
sort de Peau , et qu'on veut la bosser ou
remettre en place, i'arand'.ine di ca^j-om.
CANDhiJ.l , s. ft Pureié d'ame. Cn.iore ;
ruriu -, schictl^lia ; ingenuità ; candiAitza.
CA.NDI , s. m. [ré.MX. T. de tiivl.re.
L- plus gr.jnde es|jèce de bateaux qu'on puis. e
trouver sur les rivières de i-rance. Barelle
ditte candi. — Candis, T. de Confiseur. V.
après le verbe Candir.
CANDI, lE , part. V. le verbe. S.icre
Csndi. ZlccI-ct-o car.clto.V. Cïiirir.
CAN'OIDAT , s. m. On appellait a^n-.i ,
«hoi les Romains, celui qui aspiroit a q.iel-
que charge , à quelque dignité ; et on donne
encore ce nom p.rminous en di.'fércntes oc-
casions, à ceux qui se présentent po.-,r è're
élus. Cand'daf. - Candidats, cani les F.-
«ultés de 1 Université, ceux qui sont sur les
bancs ponr parvenir au Oucto.at, ouâquel-
<iu'a;;tre grade. Studente j candidato i aspi-
rante alla laurea dotcoraU.
CANDIDE , adj. de t. g. Qui a de l.i can-
deur. Schietto ; sincero ; pien di candore.
CANDIDE.VltNT , adv.Peu usnc. Candl-
danitntc ; schiettamente ; col s;ncer:t.i.
(■.,». NDIUTE . s. f. Sorte d'.,néni,>ne. V.
CANIJlii, se CANDIK, v. r. U ne se dit
proprement que du si:cTe , lorsqu'après l'a-
voir rendu Iiqi-.ide , on le fait devenir en
consist.-n;e de i;lace. Candire lo \ucchero. —
On dit aussi , q.te des confinires se candis-
sent , lorsqu'elles viennent à se pater , à
cause que ie sirop qui devroit être be. u et
clair , vient .i s'épaissir , et à prendre trop
de consis-ance. Guastarsi; andaramaU.
CANDIS , s. m. pi. 1 . de Confiseur. Om.
fitures sèches couvertes de sucre candi et
bril'ant. Canditi.
CANDOU , s. m. t. de sot.m. .Sorte
tfarSre qui croît aux lies Maldives. Sorte
J'alheto del'e Maldive.
CANE ponr Roseau, CANEL.\DE, CA-
Dici. Fruncois'haiien.
C A N
NELER, CANELLE. V. et écrivez Canne,
C.n.icller, C^nelie.
C.-\NE , s. f. Oiieau aquatique , qui est la
femelle du Canard. Anatra ; anitra.
L.ANft-lCE , et CANEFICIER, T. de
Botan. V. Casie et Cas.ier.
CANEFlClER, r. de Botan. V. Cassier.
CA.vEi.UDt ou CANELADE , l . de
Fa.iCunn. V. Cannelade,
CANEPETlEt'vE , s. f. Oiseau qu[on nom-
me a;iSii la petite Ouurde , Canard de pré ,
Oive. I! est de la grandeur du laisan , et
délicieux à manscr. Otarda , o Starda minore ;
v-iigairement Gallina praiaio'a ; d.uii quel-
q.ie> endroits iantanelia ; a Rome Stella.
CA.VEPKO.lEi , s. m. pi. T. d'Hitt. anc.
C'é oent ,. Athènes deux jeunes viergei de
q.. alité consacrées au service des Dieux. Ca-
nj„r,e.
CA.NEPXN, s. m. Peau de mouton très-
fine , dj.it on fait des gt.ns de fe.Tune. FeUe
fi is>' ma di montone.
CUNETTE, s. f. CANETTON, s. m.
D minuiif. Le petit d'une canne . ..^/lur/'occu/o i
anur^cco. - os dit aussi d'tine peliti cane.
Ata-.çl.a ; aiitrelia. - f . rie lilason. Une C»ne
re,'réieiitée sans pieds. Ar.ttreita ; a'titra —
Cane te , T. de Jeu. .\oin d'un ieu, et d'une
petite bo.ile avec Uqueile on joiis ce |i>i. h
Paris on l'appc-Ile Gubille.òorrti di sia./C9 che
sija cjn u-.apaUot:oiina.
CANtV-AS , s. m. Espèce de grosse toile
clai.'e , dont on se sert ordinairement pour
faire des ouvrages rie ta^i5>erie. Canavac-
cÎj i ca lovaccio. — Il se dit hg- des paroles
^u'on tait d'abord sur un air , s-'it» avoir
cgard au sens , et pour représen.r-r seulement
id mesure et le nombre nés syllib.s i,.;e l'air
riein.inde , et qui set: de inoriéie pour f< ire
d'airres paroles suivies. Parole Irregolari per
regola à^un^ arietta da comporsi, - 11 se dit
a is -i des paroles suivies qui se font sur un
a r d'après un modèle, ou même s^tns mo-
tièle. Voci p-:r modello ^ o norma d'u.-.^arietta,
— òe d.t aussi du premier proiet de q.ielque
cu. rage d'esprit. Il primo schi^io ', il primo
a,,b.\;o.
CANEVASSIERE , s. f. r. de Stctuts.
C'est un des titres des Lingeres de Pa-
ris , comme qui diroit en Italien Cucitrice
d^u^ni sorta di tela di canapa.
C.-.NG.^E.\E. V. et écrivez Gangrène.
CANGUE , s. f. r. de Relation, instr.i-
ment de supi<Iice en usage à la Chine qui
Consiste en deux planches éch.-ncré--*s entre
!-squelles on insère le cou du coupable. 5/».
X'e lit jojna da^ Cinesi delta Canja.
CiNIARr, s. in. T. d'Ormthol. Oiscai
qu'on nomme aussi Colin ou Grisarî. V.
C.'i.MC-ï , s. f. r. a'Hist. nat. :>oite d'c-
picerie de l'ile de Cuba. C'est une espèce de
cannelle s.tuvage qui a le soùt du clou de gi-
r^itlj , e: qui sert d»ns la Médecine où en la
subiti-.ue à la casse. Spiale di caneiia taii-ti-
tica detta clerica.
CANiCHE , s. f. Chienne barbetta. Cagna
della ra-.^a da' karbetti.
CANICIDE , s. m. T d'Anat. Dissection
d'un ch;en vivant. Ccn'cid-o.
CANiCULAIRE , arij. de t. g. Il se dit des
jours pend.-nt lesquels la criniculo domine.
Lan cj ari ; canicularc, ai can'cul.i.
CA.NICULE , s. f. C.instellation , -lutre-
rasnt ncmmée le Grpnd-Chien , a laquelle
on a attribué les grandes chaleurs , parce
q. l'elle se lève et se couche avec le soleil,
durant le mois de Juillet et d'Août. Canicola ;
canicola ; cane, -j Le temps dans lequel on
suppose communém'.'nî que domine Vette
Cion.tcllation. La canicola ; il tempo della
CANIDE ou CANIVET, s. m. T. d'Or-
nithi'l. Sorte de gros Perroquet des .Antilles,
dont le plinnaie es très-beau. Sorta di fappa-
gal'o . detto CtTnido,
CA.\'!F , s. m. Petite lame de fer fort
fine , .minanchéc Je boi, , J'ivoirc, etc .-Innt
n se sert pour uiUer des plumes. lem-
ferino.
C A N I2J
I CANiri, 1,-,-E, adi. 0.;i tient du cbieii.
Il.i'a dosage qu'au l.iniiu;n , et e.i c. ;U.ix
phrases : f , im canine , pour dire , la m dé-
vorante , qu'on a peine a rassasier. Fane ca-
nina. Et dent canine , qui se dit d'une des
denrs pointues qui servent à inciser les ali-
TTKeii'i. Dente canino ; oca'.are. — .Vhïscle ca-
nin. T". d^Anatom. Le troisième ^^s muscles
communs des lèvres. Aii.'ti:i>'o ci.iino,
CANi.MA.VA, s. m. T. d'Hist, nat. Ser-
pent d'Amérique qui suit les hommes comme
un chien sans leitr faire de ml , ce qui lui a
fait donner le nom de Caninar.a.
CAa'IRA.VI, s. m. T.de Botan. exot. Grand
arb.-e du Malabar dont le fruit est une pomme
ronde , lisse , de couleur d'or , et dont la
chaT est tres-amère , de même que toutes
les parties de l'arbre. Albero malaharico cosi
detto.
CA.NIVEAUX , s. m. iil. T. de Paveurs.
Gros pavés qui traversent le milieu d'une ruo
ou p-„s-.e:it les chariots. Grosse selci.
'.CANIVET , s. m. T. inusité. Dimin. de
canif. Piccolo temperino.
CANNAGE , s. m. Mjsuraïe des étoffes,
toiles, r.;buns, etc. qui se fait à la canne.
Alr,-;.-.i Je' panni , tek ,ec. colla canna.
CANNAIE , s. f. Trévoux. Lieu planté de
cannes et rie roseaux. Canneti».
CA.V.NA.MELLE . s. f. Gr. Voc. et antres.
Cann- de sucre, roseau qui porte le sucre.
C\i\NE, s. f. Roteau qui a des noeuds.
Canna. — Plus ordinairetrent roseau séché ,
dont on se sert pour s'appuyer en marchant.
Canna; battane i ma^^a. — Mesure qui con-
tient une aune deux tiers de Paris. Canna.
- Nom qu'on donne à différentes espèces de
plantes , qui ont en'r'cllcs qucloi'.e ressem-
blance , quoique le caractère en soit très-
dmérent. Tels sont la c.-snne à sucre, la canne
dinde, 1.1 canne odtiranrc , etc. Canna, ce.
Canne de sucre. V. Cann.iraelie. Canne
d'Inde. Ca-.na d'India, Canne odorante. Ca-
l,mo. - Canne à vent. I . de Vh^sique, Est
une espèce de canne creuse intérieurement
Cerbottana, - Canne , T, de manuf, en soie.
Grand'? bj^iuette de roseau ou de noyer qu'on
passe dans les envergures dj; chaînes. yer,;a.
— tn T. de Verrerie en bouteilles. Instrument
de fer d'environ quatre pieds huit pouces
'C.VnnËBERGE , s. f. Pl.inte qu'on nom-
me aussi coussinet des marais, parce qu'elle
croit dans les marais et autres lieux humi-
des. EHe porte de petites b.ies suce ilen-es ,
d lin gofit aeréable et bonnes à manger. .Les
baies, les feuilles et la racine som détersi-
^'cs et .Tstrrngen-es, Sorti dl pianta acquatica.
CA.N'ELAOE, s. f. T. de Fauconn. Sorte
de curée que l'on prépare avec de la c.in-
"^■'* '<^" '"•'■^ ^' <'<; !•' moëile de Knron pour
ec.iaiiffer les oiseaux à ce vol. Sorta di pas o
per U ta 'coni.
CANNELAS , s. m. Dragée faite avec de
la cr.r.neile. Cannellini.
CANN'.CLLIZ', ÉF. , p.irt. Scana'cci ; ac-
canalato; scannellai,'; striato. - T.d'Anat.
Les corps cannelés , quelquefois corps striés ,
sont deiix_ éminences qui se trouvent à la
p.irtic antérieure des ventricules du .terveau
etc. Strie. - T, de Blason. Se dit de l'engra-
lure , dont les pointes sont en ded.;ns , et le
dos en dehors , de même que les cannelt rct
des colonnes en Architectu-e. Scanalata.
CANNELE.^, V. a. T. ri'Archt. Tracer,
formcrdes cmnelures. ScanaUre;accanaUrc.
CAWEHER , s. m. f. d'Ourdis ■ar:c.
Chevalet ijni porte le, bobines chargées "de
(ils de chaîne. Cannaio , o panchetta.
CANNELLE, s. f. Ecorce odcriférante
d'un arbre qtù croit aux Indes Orientiles ,
" dont on se sert ,i divers usages. Cannella.
Cinnelle saii.-ae>. Eile est grise, et vient
du Royaume ri.? Cochin , sur la ciàte de
r.l.il;ibar. Canne" a sxlvatica. - filorceaii rie
bois creusé , qu'on met à une cive de ven-
dange , pour en faire sortir je vin après qu'on
a foulé les raisins. Cannella. - Petit tn> au
R
ijo e A N
ou rob'net de cuivre tj'.i'on met à un ton-
nc<'.u (>o..r on tirer 'j vin , en tournun; la cIl
di Cuivre qi-J y iitn; , et qui i<:rz à en bi/U-
ch«r , ou à en ouvrir le passade. Ciznn:IU
(izl'a houe ; s^ina /(ccÎA/a. — T- d^KyirinlUr-
A'iiUleiUr. hipècf de couteau , «lont la lame
e.t clfr.Lfléi comir.e une scie. Spsda.
CANNtLLlEK , s. m. Arhre dont «n tire
I.n ci^nnelle. l iu^iciirs croient que c'est le cin-
jiniome des Anciens. All}cro deila canncUu i
cmnArnon.o.
CAXNELURr. , s. f. Espèce de petits
cautiux crou*». s sur des colonnes , ou des j-i-
lastrïs. Les anciens les appelloient Striures.
Scanjùtur i ; tcanneiUttwa ; strie,
CANNfcC^iUlN , s. m. i . <i; Comm. Toile
bianche t^.e coton qui vient des Indes. Tela di
h<:rniaj!:<i.
CANNER , V. a. T. it Comm. Mesurer
avec 1,1 L.'Dne. îvUsurar colla cjnna.
CANNtriLLE, s. f. Petite lame très-fine
d'or ou d'araent. CanutigU.i.
CA^NEl"lfi, s. t. ï. diM^nufaa. Petit
tuyau ce Rosasi', ou de h:\, ùit au tour , sur
lequel jii triet U soie pour 1> trame ou U do-
rure. Cannello.
CAN.'.'iBALE , s. m. Nom de certains
peuples d'Amérique , qui mangent de la ch^ir
Humaine. C'annibaU.
CANON , s. m. Grosse et longue pièce
d'Artillerie. Cannone. — Canon, se dit auSbi
de tous les canons d'une armée ou d'une
place. Uani^licn:: ; i cannoni. - U signihe
aussi cette p;;rcie des autres armes à leu ,
où l'on met la poudre et le plomb. Canna
da servitali. - T. de Mus. Sorte de tiigue
qu'on appelle perpétuelle , parce que le*
parties partant l'une après l'antre .répètent
sans cesse le même chant. Dans l'ancit-nne
Musique c'étoit une méthode de déterminer
les intervales des notes. Fusain consci^ucnia .
— Dé;rèt , Réfilement. Il ne se dit propre-
iner.t que des décisions des Conciles , tou-
chant la foi et la discipline. Canone; decreto
— Dioit-Canon, la science du Droit hc.lé-
siastique , tonde sur les décrétales des Papes ,
etc. ùiits canonico \diritto canonico. — Canon
te dit aussi des Prières qui commencent im-
médiatement après la préf.ice de la Messe , et
qui contiennent les paroles sacramentales , et
les autres oraisons spirituelles du Saint Sacri-
fice. Cam-nc della Messa. - le tableau écrit
et qui contient quelques prières de la Messe.
// canone ; fa cartella del canone. — T. d'Im-
priin. Double pros Canon , le plus î;ros ca-
ractère , et gros et petit canon , ceux d'après.
Canon grosso. Petit canon , Canuncîno. - T.
de MarUse.L^ partie de la jambe du cheval,
qui va depuis le penou jusqu'au boulet. Stin-
co. — Canon des EcritLires y te catalogue des
livres qui sont reconnus pour divinement ins-
firés, et qui composent le corps de l'Ecriture-
ainte. Cataloga de Lihn sacl. — T. de Chau-
dronn. Morceau de 1er foré età tête large,
que l'on apruie sur la pièce et .n l'endroit où
I on la perche. Tassello a mano. — Canon.
T. d'Algèbre. Formule qui résulte de la solu-
tion d'un i/roblême et dont on peut tirer une
rè?,!e eénér.ile. Canone. - Canon des trian-
gles. /. de Céomet. Les t.ibles qui contien-
nent les sinus , les tangentes et les sécante
^îour tous les dégrés et les minutes du quart
<Ie cercle. Canone de' eri angoli. — EnT. d'Arts
«njt'/j^'û/ Tuyau ou autre corps rond et creux
«Jans sa loniiucur. Cannella ; tubo : doccia.
CANON AGE. s. m. T. (f.-îrr. Science du
canon. 1,'arte o la scienza deli' artiglierie.
CANONIAL , AIE , ad|. II n'a guère d'u-
sage qu'en ces phrases; Heures Canoniales,
<iui se dit de certaines parties du Bréviaire
que l'Eglise a accinitumé de réciter à diverses
hc\ires du jour^. O/e canoniche. Et Orîice
Canonial , de tcut !'( Ifiice que les Chanoines
•ii.intent dans l'Epli.e. Ufficio canonicale,
Je* canonici. - M; ison canoni.-.Ie , une m.ii-
son affectée à une place de Chanoine. La
Canonica.
CANONJAKQUE , s. m. T. d'Hl<t. Ed.
Cfficict de rt6lii« ée Constantioovle qtù
C A N C
étoit au dessous des Lecteurs. Canonareu, , H s« dit sur les
CANOWICAT, s. m. tiénénc: d'un Cha- ' tire; rondes en
noinc dans tuie Eêl;,e C»iheorale ou Codé- '
gisle. Canonicato.
CANOMCIÏÉ . s. f. Çiî-lr-é de ce qui est
cationiciue. Atif<.ntlcita ; canon'cità.
CANijNKJU;;, .Ki|. de t. g. (J.,i est selon
les Canons. Can.n.co ; le;it;tmu i secondo l
Canoni. - Livres c.u-.oiiiqiies , ceui. qui sont
contenus djnsi e Canon des Livres de l'Ecri-
ture-S.:inte. Lib^i canonici.
CANCNIQUEMÊN f , ad]. Selon les Ca-
A N
;Me-es , e!?s ppt-tîs euver-
re lesquc'.lcs cit le gouvtr-
r..iil , et qui donnent 1.. lumière nu javon.
byorccUi o cantaietu del timon: delle eaUre.
CANTARO , s. m. T. de Comm ]>huis
'lit on se sert en divers endroits d'Italie :
c est a peu-prés le Ouintal. Cantaro.
CAii 1 A TE , s. f. Petit Poème mis en
musique, Composé de réwitatils et d'airs chan-
tans. C^t-.tala.
CANlATiLI.E, s. f. Diminutif de can-
doiit
nous. Canontcjmente i regnlarmenc- ; secondo i ta
i Canoni.
CANONISATION, s. m. La cérémonie
par laquelle le Pape m2td..ns le catalogue d.s !
Saints , une personne morte en odeur de sain-
te.é. C'.nonlxiiazione.
CAi-^ONISE', ÉE, part. V. le verbe.
C.'lNUMSER, V. a. Mettre dans le cnM-
logue des Saints, suiv.mt les règles , et avec
les cérémonies pratiquées par l'tglise. Cano-
(^ÀNONISTE, s. m. Qui est s.-vant en
Droit-Canon. CaKonis:a \ d^crualuta i dot-
tore , o dotto ntl jltcs canon-co.
CANU.SNAUE , s. f. Plusieurs couos de
canons tirés à la lois , ou de suite. Cannona-
ta i c^lpi di cannone.
CANiJNNK', ÉE , part. V. le verbe.
CA.\ONNE.v , V. a. Battre à coups de
canon. Ttrar cannonate ; sparar il cannore.
— T. de Mar. Tirer le canon ou sa bordée ,
se canonner de part et d'autre. Cannoneg-
giare ; nrar la fiancata.
CANUNNlEK.s. m. Celui dont la profes-
sion est de servir le canon. Cannoniere. — T.
de Mal Muitre Canonnier j Officier d'Artil-
lerie , qui a soin de pointer , de charger et
de tirer le canon. Cayo cannoniere.
CANONNlEt'^E, s. f. Petite embrasure,
itite ouverture dans une muraille , pour
er des coups de mousquet ou d'arquebu>e ,
sans être vu. Cannonieia ; barbacane. — Pe-
tite teine qui est faite en tonne de toit et
qui n'.i point de muraille comme les tentes
ordinaire-,. / enda de' pedon; e de' soldati
a cavallo. — Sorte de tente à deux mats, pour
faire reposer les Cationniers. Tenda del Lan-
notTiL^re. - Petit batou de sureau, dont on
a ôté la moelle , et dont les enfans se ser-
vent pour chasser , par le moyen d'un piston ,
de petits tempons de filasse ou de papier.
Cannello.
CANOT, s- m. Petit biteau fait d'écorce
d'arbre, ou^du tronc d'un seul arbre creusé.
Sciatta -.Jamiglia. - Canots de sauvages et
c-inots d'écorce. Petits bateaux faits d'écorce
diirbrcs , dont se servent les Sauvages de
l'Amérique, pour pécher sur mer , et pour
voyager et aller en course et en traite sur les
rivières. Canoe; canoa.. - Canot-)aloux ,
c'est un canot qui a le côté foible et qui se
renverse aisément- Lancia che non regge ,
g:tisa. - Petite chaloupe qu'on tient ordi-
nairement d. ns un grand vaisseiu , et qu'on
ne met gucre ,a la mer que pour aller d'un
v. i seau à l'autre. Lancia.
CANQUE, s. f. T. de Comm. Toile de
coton qui se fabrique à la Chine et dont les
Chinois font leur chemises. Specie di bamba-
tate. Petite cantate. Cantata; picci^Lt
CANTHARÎDE , s. f. Espèce de mouche
îUhiieuse. Canrerd'a; cantarella.
Ç_J.NTHUS , s. m. r. d'Anat. Le cj^n
de l'œil. Ar.golo , canto dell' oc~
CANQu'eTER , V. n. Tréfoux. Terme
dont on se sert pour exprimer ta manière
de crier des canes. Lo stlama\iar dell'
ar:atre.
CANSCHY , s. m. Arbre dont l'écorce
sert au Japon , à faire une espèce de papier.
Albero Giapponese della cui corteccia si fa
una spi-.ie di carta.
CANTA UILE , adj. Mot Italien , qui signi-
fie chantable , commode à ch.inter. Il se dit
en T. de Mniiiue , de tous les chants dont,
en quelque mesure que ce soit , les interv.illes
ne sont pas trop ftr.inds , ni les notes trop
préciiMiées. Cantabile.
CAXTAL, s. in. fromage estimé, qui
se fait en Auvergne. Sorta di cacio.
, CANTANETTES, s. (. v\. T. de Mjir.
-lil.
CANTIBAI, s. m. T. de Mar. et de Charp.
Dosses ou pièces de bois qui sont pltiius
de tentes , et qui ne valent guère, ipac-
CANTIj/ÎARONS ou CANTIMOI'.ONS,
s. m. pi. y. de Mar. Ai>emb!.gc de plusieurs
canots liés en en eioble avec des cordr^ de
coco , qui soutiennent des voiles de n.ittes
en forme de triangle , dont les Nègres de ta
cftte de Coromancel se servent pour aller
pécher et même pour traSquer de proche ea
proche, n.ittelli del Negri sulla cosca di Co-
rorrandel.
CANTINE , s. f. Petit cofTre divise par
c^mpartimens , pour porter des bouteilles
ou des fioles en voyage. Cantinella da
trasporta. - D.ms les Places de guerre , le
lic-u où l'on vend du vin et de la' bière aux
soldats, sans payïr aucun droit. Canina.
La Cantine vaut tant au Gouverneur de cette
Place.
CANTIMER, s. m. Celui qui tient une
ctn'ine. Cannn.cre ; cant'niero.
CANTIQUE, s. m. Chint consacré à la
gloire de Di-u , en action de grâces, dntlca i
cantico ; cannone sacra. - Cnitique des Can-
tiques, un des livres de Salomon, conte-
nant une espèce ri'Epitalame Sf-irituel et
mysti()ue. La Cantica ; la sagra Can'lca ;
et poe iquenient, i sagri canti. - Cantiques
spirituel»; des chansons faites sur des ma-
tières de dévo ion. Canzonette spirituali ;
CANTON , s. m. Certaine partie d'un
pays ou d'une ville , séparée et différente
du reste. Regione ; quartiere. —En parlant
de. Suisses , on appelle Canton , chacun des.
treize Etats qui composent le Corps Helvé-
tique. Camonc. — T. di Blason. Se dit d'un
qu. rtier qui est moindre que le quartier
ordinaire de l'écu. U se dit encore des par-
ties djns lesquelles un écu est partagé par les
pièces dont il e-t chargé. Cantone , o canto-
ns: franco. - En France , depuis la nouvelle
d vision do Royaume , on appelle Cantons,
l-'s différens lieux qui ont plus de loco Ha-
bilan., et qui dépendent d'un Chef-lieu,
ou d'un District. Canton, di Francia.
CANTONADE , s. f. Le coin du Théâ-
tre. Canto ; cantone del Teatro. Tenne usité
chez les Comédiens. Parler à la cantonade ,
c'est parler à un personnage ciui n'est pas
VU des specta'eurs. Parlare alla scena.
CANTONE'; ÉE , part. V. le verbe^
— T. de Bl.ison. Il se dit des pièces accom-
pagnées dans les cantons de l'écu , de quel-
quesautresifigures. Accantonato. - T.d'Ar-
chit. On oit qu'un bâtiment est cantonné,
quand son encoignure est ornée d'iuie co-
lonne ou d'un pil.istre angulaire , ou d»
chaînes en liaison de pierres de refend ou
de bossages , ou de quelques autres corps
qui excédent le nud du mur. Cantonata; ac-^
cantinato.
CANTONNEMENT , s. m. T. de cuerre^
Repos que l'on donne aux troupes qu'on.
veuf faire cantonner.
CANTONNER , v. a. T. de Guerre. Dis-
tribuer des troupes en plusieurs ^'ilIages pour
la commodité de leur subsistance , avant
l'ouverture de la campagne , ou l'eni.ée «O,
CAP
•(uartier d'hiver. Tener a quartiere ; far gli
al'O^S^.imcnti {.tr isvcrnarc ^ o per afparec-
thtarsi ad i/icnir in carni- a^na, — v. r. Se reti-
rer dans un canton jjour y être en sûreté. Il
se dit proprement d'un petit nombre de
gens qui se t'ortihent contre un plus grjnd
nctiibre. Ritirarsi ; munirsi ; Jortlficarsi J
rincollarsi,
CANTONNIERE , s. f. Pièce de U ten-
ture d'un !it , qui couvre les colonnes du
pié du lit . et qui passe pjr-dcsus les rideaux.
Sandintlla ; cortina. ~ En 7". d'Imprmmc.
Morceaux de bois ou de ter qui sont attaches
aux quatre coins au dessus du coffre , atin
de tenir la furme dans sa mèine situation par
le moyen des coins de bois qu'on terre entre
les ctinonnières et le chassis de ladite forme.
Sguadr:.
CANTRE . s. f. T. de Manuf. de soie.
Partie de l'ourriissoir , dans laquelle on passe
les roùhets pour ourdir. L'annajo ; panca o
panchetta.
CANliîLE, s. f. Petit tuyau qu*on met
au bout d 'une seringue. Cannello da servi\iaU.
— C'est aussi un instrument de Chirurgie , un
tuyau d'or ou d'argent , qu'on in>ère dans
une plaie qui suppure. CanndliHo.
CANUT , s. m. T. d'OmichoL Oiseau
des Provinces septentrionales de l'Angleterre
où il est nommé Knoc. U est de la grosseur
de la m-iubeche grise , et on le distingue par
dc-iix bandes qu'il a a chaque ciré de sj tête
une blanche et au-dessus une autre d'un brun
foncé. Uccello detto canuta.
CAOUANN'E, s. f. 1. d'Histoire nae.
La plus grande des trois espèc^ij de Tortues
TesttiSQinc mag^'ore.
CAP, s. m. Tête. Il n'a d'usage en ce
sens , que dans les phrases suivantes : De pic
en cap. Da capo a* piedi. Armé de pié cfi
cap. Armato di tuttu punto f da caj-o a^ pudi.
farler cap à cap. Favc'lare , ragionare testa
a testa , da solo a solo, a quattr* occhi, — Pro-
montoire , pointe de terre élevée » qui s'a-
Tance dan> la mer. Capo ^ promontorio. — Cap
ou Cavssse de More. - T. de Manège. V,
Cavesse. — Cap , ï'. de Marine. C'est l'avant
du vaiseau V. Eperon. — Cap de More ou
Tête de more synon. de chouquet. V". - Cap
de mouton. Petit billot de bois taillé en for-
me de poulie environné d'une b;mde de fer
percée en trois endroits sur le p'.at , p«ur y
passer des cordes ou rides , servant à divers
usages. Bigotta.
CAPABLE . ad"), de t. g. Qui a les qua-
lités requises pour quelque chose. Capace i
ntto y idoneo. - Il se dit aussi de ceux qui
ont l'âge compétent pour quelque ch.;ri;e ,
pour un bénéfice. Capace y detto. - Pour sus-
ceptible. V. - On dit qu'un homme est
capable d'affaire, pour dire , qu'il les entend
bien. Capace , abUe , atto agli affari , che
sen^ intende bene. — Capable , se dit aussi des
choses ; et dans cette acception , il n'a guère
d'usage qu'avec tenir , ou contea r. Capace ;
di cafacità che pub contenere, — Hibile , ;n-
tel'igeiit i et dans ce sens , il s'emploie ab-
solument et sans ré^'me. Capace;. ntel/ìgentei
abile, - Avoir l'air capable-, avoir l'.ar d'un
homme qui présume tro]) de son habileté.
Aver Varia, d'un presontuos». - En Geom.
On dit qu'un segment de cercle est capable
d'un an2,le lorsque ce segment est tel qu'on
y peut inscrire cet an;;lp.
CAPACITE, s. f. Habileté, suffisance.
Capacità ; inteU'gen-ja ; ah'lità ; idoneità.
- La cipncité de l'eiprït ; l'étendue et la
portée de l'esnrit. Selon la capacité de son
esprit. Secondo la sua capacità. — Titres
et capac téi d'un Eccîésifistique ; les actes
et pièces qui servent à montrer qu'il est ca-
pable de posséder le béné.ìje qu'il dem.'-n-
oe , conme sont les lettres de tonsure ,
etc Idoneità. - En paMant des choses , si-
gnifie , la profondeur et la largeur de quelque
chose , considérée comme con-enant , où
EDuvant coiuenir. Ca acltà. - T. de Mar.
J ^^P^ciré d'im valsienu , c'est son port,
I «tendue et l'espace qu'il a pour contenir..
CAP
Capacità interiore , o sia U. portata di un.
bastimento.
CAPADE, s. f. r. de Chap. Une certaine
quantité de laine ou d.- poil qu'on a lormée
j^ar le moy-.-;! de l'arçon. Falda.
CAPACE , s. m. 7". Je: djutume. C'est la
mëm^ chose qae Capitatijn.
CAPARAÇUN , i. m. Sorte de couverture
que l'un mec sur les chevaux. Co^-enlna i co-
CAPAKAÇu^s.nE' , É£ . [.arc. V. le
CAPARAÇONNER , y. a. Mettre un
caparaçon, t^rre la copen'./ia ad un cavallo.
CAI'AX, s. m. ireyoux. Mot latin usité
dans l'Ordre de Malte p^>ur désiyier les Che-
valiers qiii sont capables d'avoir une Com-
m.iiiderie. Capacci ab.'ìe.
Cape, s. t. Manteau a capuchon, comme
on en portoit auircfou. Cappa. — Kire ious
cape ; rire en se injquant de quelqu'un , ei
en tichant de n'è:re pas apperçu. Rider
soti* occhj i sottondcrC' — Se dit ju. si d'une
couverture de tête dont les femmes se ser-
vent en quelque Provinces, contre le vent
ec U pluie. Sorta di manto o ca/pa da donna,
per ripararsi dal vento o pioggia. — 1 , de
Mar. La grande voile du grand mit. > .....
di maestra. — Mettre a la cape. /. Capc^r.
— La Cape. T. de Forti/. La partie iUpc-
riìure du iiatardoau. Cresta della rr :■■■-■ ui.
CAPfER, CAPIER . ou CAPEYER ,
y. n. 1 erme de Mar. Mettre a la cape . c'est-
à-dire , ne faire uia^e que de i* grande
voile , purtant le gouvernail sous le Vc-nc ,
pour Idisser aller le navire a la d*;rive. Metter
alia cappa.
CAPELAGE , s. m, T. de Mar. Partie
des cordajei qui se voient a la tète Uc^ min ,
et qui les enveloppe. Curde che sono ali*
estremità degli albera delle navi.
CAPELAN . s. in. On appelle ainsi , par
mépris , un Prêtre pauvre et cagot , qui ne
s'attire pas le respect dû à son c.Tactcre tt
à'ii aleniti:. Prete povero e poco stimato. — T.
d'ichthyul. Poli. un très-connu à Marseille
et à Venise. 11
semble
, quoi-
que un peu plus large . et générak-ment'plu
petit. Il ne faut pas le confondre avqc le
Caplan qui sert d'appât pour U pèche de la
morue, òpelìe di napello da' Ven^^i^ni detto
Mollo , e daW Alduvando Capei, ano,
*^APELE(( . les haubans , v. a. T. deMar,
Passer les hauOuns par-de>sus la tète du mât,
pour les mettre en p:?ce. Incappellare le
' C.\PELET . s. m. T. de Maiiège. Enflure
qui vient au train de derrière du cheval , a
l'extrémité du jarret. Cappelletto,
C AI'ELINE , s. f. Empete de chapeau dont
les femmes se servent con'^e le soleil. Cap-
pe lo da donne. - On appelle ausiî Capeline,
im<e espccede bandage dont on se sert dans
les amputations ài quelque membre. Ì^i:ì„-!j-
tuiache usasi nelle amputa\'oni. — Capeli-
nes- T. de Flumassiers, i^aiiui,hes oubouquers
de plumes dont se servent les Actrices sur
1j Théâtre- Fennacchj,
CAPE\DU, s. m. f. de Jardin, Espèce
de pomme ruuge. Sorta d! mela. V. Pomme.
CAPEYER ; et CAPIER. T. de Mar. V.
C.péer.
CAPIE, s. f. Terme de manufactures oi)
Ion ravaille la soicy le fil, la laine , etc. Plu-
sieurs brins mis en double , à l'aide desquels
on serre l'écheveauqu-nd il est fini. />Vid'w/e).
CAPICI , s. m. Terme d\usto're mod.
Pur:ier d^i Serraîl. Guaidtano del Serra^-Uo.
CAPILLAIRE , adi. de t. g. Délié comme
des cheveux. Capillare. i\ se dit principale-
ment en T, de Bot. ai. en parlant de cer-
taines plantes , commel'Adtan'e, le Cécérac.
e:c. dont les feuille» sont trts déliées. On
en a f.iit un ordre particuler. Capillare. On
?p ^elle encore R .cines Capillaires , celles
qui sont luiicaes et tilam-'nteuses. C'iir/7'a/.-.
- Tr c-urecd"d!.ire, T. de Chirurg. Ce.t
une fr,jcture au crâne , si peu marquée ,
qu'a peûie U. pem-on voir: elle ne ki&^e poi
CAP ï|i
il'Jtre mortelle. Frittura cai'Ulart. - II se
dit aiis;i d'un tuyau turt iSiruit , d'une veine
fort étroite , etc. Cnylllurc. Eu T. d'Aiiat.
on les appelle aussi vaisseaux évanoaissans.
11 est aussi s. m. En p.irljnt des herbet
capillaires. Le Cipiliari; i\rbc carillari.
CAULLAlViENT, s. m. T. d'Anat. «
de Hotan. Ce mot qui , ,i U lettre , signifie
un cheveu , est empluré ligurément pour
dCs:sner pkisieurs ciioses , comme feuilles;
rjcines, nerfs , qui , p.irrjpport à leur lon-
gueur et à_ leur finesse , ressemblent à dej
cheveux. CapelUminlo i caycHamn.
CAPILLAfUKE.s. t'. freyoux. Capilla-
ment. V.
CAPILOTADE , s. f. Raçoût fait de pfu-
siBurs morceaux de vi.jndes (itS).! cuites, ^m-
morscUato. - Prov. et tlj;. Mettre quelqu'un
en capilotade, c'est médire de quelqu'un sans
aucun ménagement , le dcLliirer, le mettre
en pièces pjr des médisances outrées. La-
cerur con murmora^ionl , mald!cen\i.
CAPION , s. m. l. de Mar. Capion de
proue , cjpion rie poupe. Les Levantins ap-
pellent ainsi l'tti.ive et l'étambort. Capione ,
nivt.i di prua , di fopia.
CAPISCOL , s. m. Titre d'un dignitaire
dans quelques Chapitres. Dans les uns, c'est
le Doyen ; dani d'autres , c'est le Chantre.
\ . ce; mots.
CAl'lTAINE , s. m. Chef d'une compagnie
de g' ns de guerre , soit à pied , soit a che-
val. Capii.:no. Capitaine-Lieutenant. Tinn-
u c.tpitaao. Celui qui a le commandement
d'un vnsseau , d'une galère , etc. L'apiuno.
— Cantarne de port, celui qui commande
dans un port. Capit.mo del porto. - Celui
qui co nmin'le dans c.:rt..ir.cs Maisons Roya-
les. CupltJ^o. - Capitai,. e des Chasses ;
celui qui a !e sojn de ce qui regarde la chasie
dans une certaine étentfue de pays. Capita-
rio della caccia. — Capitaine de voleurs ,
Capitainerie Bohèmes, etc. en parlant d«i
chefs qui les commindent. Capo di ladri ;
caposquadra di l'anditi , etc. — Capitaine , se
dit aussi d'un Général d'armée , par rapport
aux qualités nécessaires pour le comm.inde-
ment. Cjp^tan^gemrale ; condottier d'eserci-
ti. - Capit.iine de flûte. Officier de mari-
ne , tiré Aa pe'it état , qui monte un vaisseau
d; Roi, chargé des choses nécessaires pour
l'armée. Capitano di trasporti. — Capitaine
d'armes ; Officier qui a soin des soldats sur
les vaisseaux. Capo d'ami. — Capitaine de
matelots. Officier marinier qui commande
aux matelots soiisle m.iître d'équiiiaee. iVoc-
chiere,o Hosmani, o Nustr' omo. - Capi-
tarne de marine ; celui qui commmde les sol-
dats g.irriiens d'un Fort. Capitano delle ji.a.--
CAPITAINÉRIE, s. m. Ch?rge de C.i-
pit.ine d'une Maison Royale , d'u:i Château ,
etc. Capitanan^a 'y capitanerìa -^ custodia d'un
real castella o villa. La charse d'un Capitaine
des Ch.^sses. VSr(!o d'uno de' Capitan: della
caccia , tì sia d'un capocaccia. — Capit lineria
des Ch.iises , est l'é'cndue de la Juridiction
d'im C.ipitaine des Chasser. Distratto della
slurisdiijone d'un capocac.la. — En quelques
Maisons Royales, lieu affecté au lonement
du Capitaine du Chà'e.iu et des Cli;sscs.
Quartiere d'un Castellalo o d'un Capoccia.
CAFIfALXESSE, T. de Mar. V. Ca.ii-
taine.
CAPITAL, ALE , adj. Principal. Princi-
pale ; primario ; csseniiale. On dit que Par's
eit la \i!le capitale au Royaume : en ce
sens, il est aussi subst. Pj'lgi e la CnpltaU
del re^no. — Lettres c.q ".. les ; les grandes
lettres qu'on m jt ordinairement au comnicr-
cement des livres, des clia[:itres, de rijel-
qu?s mots , etc. Lettere capitali inaiali. —
Calta', se dit aussi d'un irime qui mérite
'e dernier supplice , et du supplice même.
Capitale. - Òn dit les sept péchés cafntaux ,
pour dire les ^ey lécliés inorte's. I sette pec-
cati capitali. ~ Ennemi capit-'l , un ennemi
ju é , un ennemi mortel. Nmlco capitale ;
nimico sturato , mortale, — £n Tentis dt
Ri
'îV
CAP
T^wf. LalUne capitale , ou la CJBÎtale i'an
bLtii. est une ligne droite t.réc de son ..u-
Ele ll.injué à l'aiifelj du centre: elle t.it la
lirtérenle du n-.yon du .P^'yi'»"^-," ^ j^'^
et de l'Ultérieur. L.i c>i*.'«aic , u Jia La Im^a
'"&a1mTAL , s. m. Le principal d'une dette.
son capital de quelque cluse ; en la.re ia
princi|-,le occupation, tar sua uLCuryun
cuTy a'de principal de plus, .oiportant.
CAMÏAN, s. m. T. de mépns. On appelle
ainsi un fanfaron qui se vante o'uue bravoure
qu'il n'a point. V. Fanfaron. .
^ CAl^lTAN-BACHA, s. m. Amiral Turc ,
Bacila de la mer. Ammimslt" l^rcu-, tia^aa
dd!.i ma:imi; Comandante geairax dcda ma-
"CAHITANE, s. f.la première galère de
l'Arm-îe. La capuana ; la galera capitana ;
'TaW/aTION , s. f. Taxe par tête. Ca-
"'cXl'lTES.s.m.pl. T.-i. iMa.. Lits de
certains v.iisseaux. Cagiuti ; cajutt.
■ CAPITEL, s. m. hxtrait d une lessive de
cendre et de cIi.kin vive qui entre dan. la
''H?ITa/x?KUSE:"Ç-Qui.Por.eà
U tête. 11 se dit du vin et de la biece. Che
fa maie al capo ; che da nei capo.
■ CAl'irOLE , s. m. Nom d'un ancien
Bâtiment ou Temple à Rome , consacre a
Jupiter, .lui fut surnomme par cette rai.on.
Jupiter Capitolin. CV/ffifo/c-s/m.
CAI'ITOLIN, surnom de Jupiter. V. Ca-
oitole. Gici'j C'j/'<ti'';''o. .
CAPIIX'N, s. m. ^oie grossière, dont on
se sert pour divers us.tes- ^'"/'"f;"''- • , . • ■
CAPII OUL . s. m. On appelle ainsi a
Toulouse, ce qu'on appelle Echevins en
d'auttes villes. V. Echevin.
CAPITOytAT , s. m. Dignité de Capi-
*°CApTrULAÎRE , s. m.^ Ordonnance ,
Règlement sur les Matières Civilej et Eçcle-
Sastiques , et rédigées p = r chap.i.es. 1 n a
guère d'ussee qu'a» pluriel dans ces phra-
les : les CapituK.ires de Charlemagne de
Charles-!e-C'iauve. Le Couttuvoni. - il est
aussi ad). Appar;enant au Chajmre a une
assemblée de Chanoines ou cte Religieux.
^CAWTli.'.AlR^MENT , ad». En assem-
b'^îe de ch.:uiirc. In capkolo. .
•CAPITULANT, ANTE, ad|. ets.Quia
voix d..ns un chapitre. Capitolante ; che ha
'■""Âvit'ulÂtION, s. f. Composition ,
• le traité <!u'on f.^it pour la reddifxi. d une
iila-e Caiit^hl'one ; cunvenjione. - l-om i-
fioni que les Electeurs , dans la yacr.nce de
l'Empire, proposent à celui qui a cte élu
de l'Empt^rii.r , et qu'il signe avant que d'être
•"cAPÌll^'CE!?'"->=«e le.on qtùse dit
à la fin de certains offices. Capitolo. .
CAinrUI.ER , V n. Parlementer trai-
ter de la red.lition d'une place. Ca^'olare.
- Entrer en traité sur quelque aliane , sur
quelque démêlé. ^^"" .^ ''» ^^""l"""'^:
menuCapitolar^; convenire ; entrar m trat-
""CAPIVERD, s. m. Aninal amphibie du
°'caW''an"''s'' m. T. d'Ichthyol. Petit
poisson'qu'onx -t en quantité vers les en-
Sroits où' iVn pcch la morue . P»« Je Ter-
ra nuora dato caphno.^ ■Cm^"". .
CAPNO.MANCIE, s. (. ferme dedivma-
titn. Divination i)3r la fumée. Divmaiion.
''C AI'Wc ,' s . """'freVoi/.r. Espèce d'ouate
qu'on tire de l'ç.rbve nommé Çaporer •S^""
je iovatta coii nommait dati albero cm ht
''CAI'OLIN ,s.m,T. rft £»'«"■ ArLre du
CAP
MeximP* dont le fruit ressemble à re? ee-
c.ei.Albao detto camolino , ch^/a unjrutto
Simile aiic ciliezë'^. , r
C-IPUN s- t. Joueur rusé, tin et ap-
pi aJé .i prendre toute sorte d'avantage aux
feux d'adresse, «/f*/ i S'-'--","'^ àt vanta^-
Kio - Irrme d:. .''iar. M ciinie composée
d'un; carde et d'u.-.e grosse pv.a'ie a laque:!;
on ioint un gtos croc de fer , dont lu,a-
S» e.t de laver l'ancre lor,quc-.le p.™t
Hors de l'eau, et d." saisir 1 onn ou cord.;^o
q.ii répond a l'argane^u de la Djuee et a la
croisée d-' l'ancre. Gancio di cappone col suo
paranchmo. , ^, „,
C'VrONNE , r. de Mar. Cest un com-
m-nd ;ment à cev.x de l'équipige , pour le,
faire aller sur le capun , aiin de remettre
l'ancre en place. Cappona.
CAPONNER , V. n. User de finesse au
jeu et être attentif à y isrendre t^jiitc
sorte d'avantages. U est pop. Ç-Mucar di r t«-
ta.-^io. - Cai'onner l.ancre. i. de Mar. Ac-
crocher Targaneau de l'..ncre avec le croc de
capun poi'v la hisser ou tirer au bossoir. Cap-
por.
CAPONN.ERE, s. f. T. de Fottìi. Lo-
itemout creusé enterre, que 1 os tait d ortli-
Faite dans les fossés secs, et ou Ion peut tenir
l'uinze ou vingt mousqueta.res qui tiren;
presque a rez-de-chaussée , sans être vu..
''Ta'kT^UIER , s. m. T«.our. L'arbre
d'où l'on tire le Capoc. Sorta d albero. \.
CAPORAL , s. m. Soldat à haute paye
dans une comi.rgnie de gens de pied , ini-
m.'diatement au-dessous /u oiergent. Capora-
le. - T. de Alar. l5as-otficier qt» commande
une escouade. Caporale.
CAPO.^tK . v*. a. T. de Mar. Mettre
le navire a la c.ioe. On cipose , en ani ir-
rant le gouvern.ui bien ferme pour suivre
l'abandon du vent. Ca/-f«Si"''- .„
CAPtJT, s. m. Espèce de cape ou de
grand inan eau d'étotfe grossiere .ou est
attaché un capuchon. Cart-"""! i''"f'"'"f'
- Petite cape qui lait partie de 111. bit de
cérémonie des Chevahers de 1 Orore du
Saint-tsprit. On dit plus communément une
capote. Cappa. - Au (eu du piquet , faire
capot ; faire toutes les levées , toutes les
mains. D.tr cappofo. - On dit h^. et fam.
d'une personne qui demeure contuse et in-
terdite , qu'elle est demeurée capot, t. ri-
masto confuso. , , ^ ^ ,^^
CAPOTE, s. f. Espece de mante que les
femmes portent par-dessus leurs habits quand
elles sortent, et qui les couvre détruis la tcf.
iuinu'.uix pieds. Cappotto da d^nna.
CAPRE, s. f. Petit frut vert , qtie 1 on
coniit ordinairement dans le vin..igre, et que
l'on 'ni^n-e en salade. On le dit plus sou-
vent .lU pluriel, (.'ap/^cro. Câpres capu.ine. ,
se dit des càures qui sont moins grosses que
les au-res. Capperi fini, -,,,^'i'" ■ f,' ■"•
Nom une l'on donne sur 1 Océan , aux ar-
matcur'set aux vaisseaux qui sont armes en
guerre pour faire la cox\rj.^. Corsale ; capro.
CAl'REULE , ou HELIX , T. d'An.xt.
V. Ho'm. ... . r
CAi'lilCE s. m. Fan'aisie, boutade, ta-
prkcw ; srùlo ; slùribi^lo -.fantasia ; arxi-
Qo-olo ; birxarrin. - Quelquefois , sa.llie
d'esprit et d'imagin.ition ; et alors il se peut
prendre en bonne part. Nuovo capncco i
fantasia Huarra , inseg-^osa ; bella lavcn-
vene ; bel trovato. - 11 se dit aussi de cer-
taines pièces d» musique , de n,<ésie et de
peinture e'C. où l'auteur s ibanilonnant a son
séiiie , ne suit d'autres règles que son laj i-
gination Capriccio. , ,,
CAPRICIEUSEMENT adv. Par capri-
ce. Capricciosamente ; per bi\\arria ; Jant.is-
ticamenie.
CAPRICIEUX, EU-sE, rdi. Fantasque.
Capriccioso; Jantastica ; s;hiribi-\.'SO ; bisbe-
tica ; hcllnmore. ,, , ,
CAPRICORNE, s. m. V» des douz.e
signes du Zodiaque , qm est «atre le bajif-
CAP
taire et le Verseau , et q.i'on a accoutumé
de ref.téscnt'ir par la ngure d'un b^uc. t'a-
Ca/rIER, s. m. Arbrisseau qui porte des
câpres. Caii-.ro.
CAPKltlCAilON . s. f. Gr. Voc. a
autres, inétnode dont ou se s^rt dans plu-
sie.iri Ifles da l'Archipel , pour rendre cer-
taines figuws bonnes a manger. Elleconsis-e
a f.ire piquer les tigue. par une espèce (te
inoutheious qu'on ne voit voltiger qu'autour
df. 'luuiers. Ca^nfic.^ioit:.
C.-.i'AlZANr, ad|. m. T. de Mcd. U se
d.t d'un puid. dur e; inégal. C-pr,iiJute.
CAiMON , s. m. Grosse traiie [ilus belle
que bonne , et dont on fait peu de cas. tra-
Vola crossa , ma^lostra.
CAi'iL, s. t. Espèce de boite qui sert a«
scrutin d'une Comp-ignie. Caj/eltiio.
CAl'SUoAlRE, ad|. T. d'Anat. Eoithcte
qu'on donne, soit aux ligamcns qui Icrir. .nt
<!a> capsules , ou les fortni.'nt ; soit aix vei-
nes qui viennent des glr.udes surrén des , se
rendre dans lîs veines rénales ; soit ennn aux
arières qui n.ùssem de l'aotte , au d.;ssus des
rems, ou du tronc de la céliaque.Cajiu/are ;
capsulare. „ „ ,- ,
CAPiULE, s. f. T. de Botan. II se dit de
cette partie de la plante qui renferme les sc^
menées et le, graines. Capsola ; cassetta.
- Capsule delà veine-porte, ou capsule oe
Glis.on. T- d'Anat. Espèce de gaine mem-
braneuse qvii envelo;-)pe la plus gr.inde p..ri;^
des Vaisseaux du foie. Capsola del Glisso-
nio. - Cap.ide du cœur. V. Péricarde. -
Capsules atrabilaires , ou glandes^surrenalcs.
Elles sont pl.itées sur l'extrémité .supg-.icure
de ch .que rein. Capsole atrabilari ; ^landuU
di ; reni siiccenuiriate. - On donne en-
core le nom de capsules à des membranes
qui enveloppent les artictilations. Involucro^
CAPTAL , s. m. Titre cjiinu dans notre
histoire , et qui signinalt Clief. V.
CAPlATcUR, s. m. T. de Pal.iis.Ce-
lui qui par Uatterie et par artihces tache de
surprendre des testamens ou des donations.
Lus'nehiero ; adulatore. „ , . ,.
C.VPTA mon , s. f. T. dt Palais. Em-
ploi de ruses et d'artifices pour se faire
mettre sur un testament. Lusinghe , care;;*
artificiose ; atte di farsi jar erede in un tes-
tamento. . ,
CAPTE', ÉE, part. V.leveroe. .
CA.'TER , V. a. Employer aoroitement
tous les moyens de parvenir a . qu-îlque
cluse, chercher à obtenir par voit diiiM-
lluation. f rendere, pigliar con lismjie ; cer-
car tutti i modi d. guadagnarsi ìuiuhediino.
CAPTIEUSE.VIENT, adv. U'ui.e maniere
cr.tieuse l'raudolentcmcnte ; con inganno.
ICAPilEUX, EUsE , ad). Qui tend à
ini' lire en erreur , et i surprendre par qucl-
quu- belle apparence. U ne se dit que des
raisini.emens , des discours, etc. l.i\iosu ;
cipiioso; fallace; sofistico; ingannevole ;
fraudolento. . ^ . , i e ■ I
CAPTIF , IVE, ad). Qui a été fait esc'j-
ve a la guerre, li ne se dit guère qn v;i
iiailant des guerres anciennes. /;■«;-'■■' •
schiavo ; cattivo. -. Les ordres de la .sUr..
et des Mathurins, institués pour le rachat
de, esclaves faits par les Mohométans , sont
(pnlihés d'Ordre de la Rédemption des Cap-
tifs. Ordine della ì<tdei<\'on degli sch.avi. p
D.<n% le style soutenu , Captif se dit de
toute sotïe de prisonniers ; et fig. on dit :
A'.ne captive , raison captive , etc. r.'v'"-
meri ; anima , ragione schiava-, cmpti^ionala.
- Tenir capiif ; tenir dans une .cxtrcme
con-rainte , dans une extrême su|étion. le-
nere m songetÀone , in ischiavitu.
CAPTIVe\ KE.part. V.le verbe.
CAPTIVER . V. a. Remire captif. U n J
point d'usase au propre. 11 se dit l.rî. d.ns
ces phrases; La beauté qui me captive.
S-, veux ont captivé ma liberté. La b..ta
ch- m'innamora che m incatena. I sii.,1.
occhi m'han fatto'. chiavo, m'hanno tolto U
libriti, hait resu strv.o ti mio cuore. - A>-
e A Q CAR
-,■,.t^!r V En ce sens , .1 est quelquefois t CAR , conjonction qm sert a mnfquer la
ej,ettîr. V. tn « s^i; ^^.^^ b^fiivc.iU.te de ! r.ii.^n d'wne Hropos.uun ^vjnc«. .-.rein ,
réciproque. - ^'■t'
Rutilili Lin i se re
IdiKc , c-n eice
n»i;re d.;
uré. Cl
.,^,
, /ÎU(-
ni/o c/it
"î"
'■■ui-
yvtnbre i.iuHe dont on
et 3 d'autres usiiges.
CÀi' 1 IVtP.lE , s. f. T. di commerce dis
Ki'.is. Licii >.J le" teniermo le> iNçgres
(ioni on v:i.iit de i!..iier. ti/..4-o .(uft i< nn-
ehkJono! .dnav^al t.mfo aciU iralta.
CAI' i IV 11 t.'. s- t.t'riv.uou de
ni. - tig. (jr..ii(ie Si.)eaon. òi-ìì-.ì'-'J
"cAi- 1 UlxE( s. f. Prise an corps. Il n^
liberté,
te
, pour i
__ de ù J
,^ ^ ,...^ ^ o/j.i.7ji.vlfy. — f.im.
t'rise que les soldati toutd la guerre. i?o«i/io ;
prcU i sfOs;io. - Lj s usie des marcllancues
SettDiîu'.-^ , l.-ite P^r les gardes des letme^
"cAt''ijCr","cAPUCHON , s. m. Couver-
ture ce tête , I.U. luit une p.irrie de lh.,bi,-
lemeni des Moii-.es , et qui est ordinairement
de dr..p ou de ser^e. fapj^cc:u - Cu|.u-
chon.i'eLirs en ci-uclion. T. de Botan. Cer-
t.iins .ilioiibcmens tr^ux et embues, plus
ou moins lon^s, qui se trouvent a la parue
postérieure de ).l.uieurs tleurs , comme a
celles de la Capucine, du J'ied d'Alcuelte,
etc. Sfrone. - Capuchon ou trapèze de l'o-
iBopUte. T. i'Amn. Muscle qui sert au mou-
vement de l'épaule. Trafcr^yo o cucul/an.
Les Peintres disent la cappcrucc'ta.
CAi'UCHONN'cV , ee , adj. 1. musiu.
Couvt^rt c'un capuchon. Imhacuccdto.
CAVUCiN , INE, s. m. et f. Religieux
et Religieuse rétormis de l'C'rdre de Samt-
Frant;ois. Cappuccino ; Cappuccina. — Cç-
pucin ou Ab:iisseur de l'ueil , muscle de
l'œil. L'umile o deprcssori dell' occhio.
CAPUClNADt , s. f. Trc'youx. Germon
de Capucin , pióce peu éloquente. Cayucci-
"cÂFUCINE.s. f. Plante potagère. Sa fleur
est terminée par une production allongée en
forme de capuchon. Un emploie ses Heurs
dans les salades , et on coniit ses boutons au
vinaigre. Elle a presque toutes les vertus du
cresson. Nasturzio d'indU. Vulgairement ,
CAl-'L/T-MORTUUM, s. m. Terme de
Chyir.ie. V. fète-morte.
CAt,)UAGE , s. m. façon qu'on donne
aux harengs , lorsqu'on veut les saler. La
coiicia deW arineht ne! saligs'arli.
CAQUE, s. m. Espèce de barrique ou de
barri!. IJanIc ; hjnluf.o ; caratello.
CAQUE', tE, part. V. le verbe.
CAQUER, v. a. Meure le hareng en
coque/ C«M;ci/jr.'i mecur l'annglu ne ba-
"CAÇUEROLLE , s. f. 1 rivaux. V. et
'c\oUE>a'à'GUEou(ÌAGUE-SAN'GUE,
$. f. ircvoux. i'er.-.-ie bas du style comique.
Fhixdesan?. V. Dyssenteric.
CAQUET , s. m. V. Babil. - fig. et fam.
Rabattre le csquet , ou rabaisîer le caqiwt
de quelqu'un , t'os! confondre par d^-, rai-
sons , ou faire taire par autorité tin homme
qui p?rle m.il-à-LTOpos ou insolemment, tar
tacere ; far ammutUire ; confondin
C.AQL'ETEi*., V. n. V. Babiller.
CAQUETERIE , s. f. Action de caque-
fer. CiarU ; cicaleccio ; ciariiria ; cornacchia-
''cÂqUETEUR . EUSE , s. m;, et f.
Oui caquette et babille beaucoup. V. Ba-
billard. „ . .
CAOUETOIRE, s. f. On i-,;pelle ainsi
«ne chT.ise b.i.ve , qui a le dos tort haut ,
tft qui n'a point de bras. Seghinola ; sesgtola
idi,v.i senit bracciuOii.
CAQUETTE , s. f. Sorte de baquet ou les
harenjères inctîcnt des csrpes. 1 ino\{a.
CAQl'EUR , s. m. T- de Mar. iilitelot
f 11 caque ie hareng, Marinara caiaidUnte,
rciuccnc ì pos.
CARABE',,
se sert en méd;
Carahi ; aa'-ra s'a la- ,.
CARAJlN, >. m. Cavalier q ii porte une
cur.iUinc. Auiourd'iiui on dit C.ir..binitr. \ .
- Se dit ng. d'un homme qui se contente de
hasarder quelque chose au ]eu , et qui se re-
tire jus4i-iòt , perte ou gain, ùiuccatar pru-
denti, , „ , .
CABABINADE, s.f. iJn tour de Carabin.
Il est fam A^wm du carabina,
CAKAKiNE , s. i'. Espèce de petite arque-
buse (lu'oapo-tc a cheval. Larabuia,
CAKAliir.E', ÉF. , part. V. le verbe.
ChUAiJLVÎR, V. a. Tracer en-dedans
d'un c.:non de iusil de lignes creuses , telles
qti'il y en a dans les ctrabi.ies. Scanalali.
- V. n. Combattre a la façon des Carabins.
Cumbacurc alla maniira de' cirabmi. - tlB-
Se dit d'un joueur, qui, sans s.cttacher au
jeu, hasarde quelque coup , comme en pas-
s.tn'. Gi'tocar con prndeniJ. ^
CAKAlUNlER , s. m. Cavalier arme de ca-
rabine. Cirabina; soldato a cavallo, armato
di carabina.
CARACìIEouCharao ,s. m. Tribut qu^
les Chrétiens et les Juils payent au Gran»,
ici^neur. 1 rihuto detto carai^iio , che i (.ns-
tianiesHE-brei pacano al G' ai Signore.
CARACUL, s. m. T. d'Archit. Un escaher
encaracol; un cscr.l:er en limaçon, òcaia a
chiocciola. j
CAiiACOLE, s. f. Mouvement en rond ,
ou en demi-rond , qu'on fait taire aun cheval.
olio.
CARACOLER, V. n. Faire des caracoles.
CaracolUn. , , .
CARACOLI , s. m. Sorte de tombac, bona
d' composto niitallico,
CAKACOLLE, s. f. Trév. T. de Botan,
Pl.;nte tournée en spirale. Vallinolo d Indta.
CARACORE , s. f. /• de i<<L,r. Espece de
gaUre en usage aux Indes et sur-tout aux
iVloluques. Spciie di navilio indiano detto
caracoro. .... , ^
CARACOULER , v. n.Trei'oar. La ma-
nière de crier du pigeon: la colombe rou-
coule, etlc mile caroucoule. Gemicare.
CARACTERE, s. m. Empreinte, mar-
q"e. Il se prend particulièrement pour les
res dont on se sert dans l'écriture ou dans
l'impression, caratteri. - 11 se dit de récriture
d'une personne ; J'ai reconnu votre caractère.
Catanere ; scrittura. - Il se dit aussi des t en-
tes des lettres dont se servent les Impri-
meurs. Car.tttere. - Ciractòre, signifie aussi ,
litro , di^uiié , qualité , puissance , vertu at-
tachée a certains états. Carattere. - On dit
d'un homme qui n'a point de mission, d'.iutû-
rite , ni de pouvoir pour faire quelque chose
que c'cît un homme qui n'a point de carac
tere, qui parle sans caractère. Che non e auto
Wk.uj. - En parlant du Baptême et du S.f-
certioce , on dit , que ce sont des Sacresiciis
qui impriment un caractère. Carafcre, —^ Ca-
ractère , se prend aussi , pour ce quidistingue
une personne des autres, al'cj.ird des mœurs
ou de l'esprit, fdrattcrs; qualità. -Caractè-
res: lettres ou figures, auxquelles le peuple
atiribue une certaine vertu , en conséquence
d'un pacte prétendu fait avec le diable.
carattere; segno. — En Botanique. Certai-
nes m:^r■;ues essentielies , qui distinguent une
pl.n:e de toute autre. Carattere. - Signes
dont les eiiymistes se servent pour repré-
senter en abrégé les substances qui ser-
vent .i leurs opérations. Caratteri; segni
CAi^ÂCTÉRlSÉ , ÉE , part. V. le vetbe.
CARACIE'RISER, v. a. M.irquer le ca-
ractère d'une personne , d'une passion , d'un
vice , d'une vertu etc. Car.ittcrtr^are i espri-
mere al vivo, al naturale. - 1 . de Peint.
Saisir si bien le caractère quiconV!.fnt à chaque
objet , qu'on le teconnoisse au premier coup
d'iïil. Caratteri-{\are.
CAR iji
CARACTE'KISME , s. m. T. de Botai.
ReSocmbl.Tiices et coniormiiés des plantes
avei. quelques parliti du corps humain, ito-*
m^\iiau-[j i cunjorm:tà.
CìIKaC lii'RlJl IQUE, adj.det.s. Qui
crâ.Krue. l.arattiiÌM co.
CAl^AD.-i , s. m. Ti.ioux. Feuilles d'arbre
que les rtr.ittes appelli.nt SeUn et qui servent
a!,rép..rer les m..roquuis. F- gie a'una .^pe^it
dl tamarisco (on sui si concia il inarr..cii;no.
CARAirE, s. f. l'otKe b.uteille de verre
eu de tryacal , plus larçe par le bas q.ie par
le haut, dont on se strt pour verser a boire ,
et pour taire rafnîchir du vin. CaraJ'a ,
gua<iad.i ; caratino.
CARAtON , s. m. Sorte de vaisseau de
liese ou d'.iutre bois , dans lequel on met
un flacon avec de la glace , pour faire ra-
friîcliir duvin et de l'eau, ou d'autres liqueurs.
Cantimplora; cantinetia. — Il se dit aussi du
flacon qu'on y met d/rf^ns. Caraffo-ie.
CAR.itiACH, s. m. r. de^omm. Sor'- de
coton qui vient de Sinyï ne. Sorta di cotone di
imirne.
CARAGNE , s.f. Ilé>ine aromatique dont
on use en .'.iédecinc, Caranna.
CARAGJATA, s.m. 7". rfcBo.'OT. Sorte
d'aloés du Brésil. Aloe detto cara;uata.
CARAITE, s. m. Juif qui s'attache à la
lettte de l'Ecriture, e: ciui rejette les Tradi-
tions , le Talmud , etc. hono chi sta attaccato
al senso teturah della òcrutura.
CARAMBt ILAS , s. ra. T. de Sotan. Fruit
des Indes. On s'en sert à^ Gol en aliinenî
et en médecine. Frutto Indiano detto c.irart-*
boia.
CARAMEL, s. m. Sucre fondu, et durci.
Zucchero d' 0,70 : zucchero etto.
CARAAUrdsbAIL , CAUMOUSSAL .
CARAMOU^j.SAT , s. ra. T. de .Mar. Vais-
seau Marchand de Turquie, dent la pjupe
est fort haute. Caramussale.
CARANGUE, s.f. T. J'Ic/if/)vo/. Poisson
blanc et plat des îles Antilies. Surta di pesce,
CARAP.ÎCE , s.f. T. d'Hist. nat. L'é-
ca'ille qui couvre le dos de la tortue. 5c</Jo
della testuggine.
CARAQUE , s. f. Vaisseaux que les Portu-
gais envoient au Brésil. Il y en a du port d;
deux mille tonneaux. Carracca,
CA;'^AQUON , s. m. T. de Mar. Petite
caraque. Quelques uns écrivent car. icon. t'ar-
racca piccola i.etta dal portoghesi cjrracconei
CARAT , s. m. Certain titre , certain dé-
gré de binté et de perfection dans l'or. Il
ne se dit loint d-'S autres métaux, carato,
— On dit prov. et li»;, qu'un homme est un
sot , est un impertinent à vingt-q-uitre ca-
rats , pour dire, qu'il est sot, imper-inent au
souverain degré. 5cr(JCCO , impert'iente i,i su-
premo grado. — Le poids de quatre grains;
et il se dit en parlant des diamans et des perles,
etc. carato. - Petits diamans qui se vendent
au poids. Diamantlno.
CARATAS , ou karatas , s. m. T. de
Eotan. E<.r;èce d'aloés. .S'pc-'" d'aloe.
CARATURE, s. f. T. .'e C omie et de Mi-
talUjuc. Le mélange de parties d'or, avec
des p.irties ou d'argent seul , ou d'argent
et de cuivre , selon une certaine proportion.
Lo aUegar un metallo all' oro in data pro-
porvone.
CARAVANE , s. f. Troupe de M.^rchands,
de Voy.igeurs ou de pèlerins , qui vont de
compagnie pour se garantir des voleurs ou
des corsaires. 11 ne se dit que de ceux , qui
vont de la sorte par terre ou par mer d ins
les pays des Mahométans. Ciirovii.7<?. - Cara-
vanes; les camiiai;nes que les Chevaliers
de Mslte sont obligés de faire sur" mer , pour
s'acquitter du service qu'ils doivent ,i leni"
Ordre. Carovane, - Nombre de v.iisseaiu
m;.rchandsqui vonr de conserve. Carovana.
CARAVANIFR, ^,rr,. Trévoux. Celui q i
dans les caravanes conduit les bêtes de somme.
Carovaniere.
CARAVANSERAIL, ou Caravavse-
BjU, plus communément Cara v anserà.
134 CAR
s. m. Hôtellerie tiens le Levanr , ou les ca-
rr.vanessont reçues ^r.ituiteinent , ou pour un
prix modique. Sf-tpc n'a.'hirgoo d'api^iorlLiyc
si uci^vono ad albergo le carovane, 1 tradut-
tori dicor.o ca'avjnsiiasïi^j.
CARAVANiF.RAiKlER , s. m. T. de
Kê'iaiion L^Inteiitli-nt ou gardien des Cjravan-
seras. Custodo o guardiano dci;li alberghi detti
CAKAVtLLF. , s. f. Navire rond, et de
ili.^diocre grandeur , dont se serveju les Por-
tugais. Carjv:Ua,
tARBATlNE, s. f. Peaudebè:e fraidie-
nientéeorché'.P<7/iii rjrit. ^ ,
CARBET, s. m. T. de Hdation. Grande
chambre commune des Sauvages des Antilles
au milieu de leurs cjses , et destinées par eux
i leur culte. Sfc\ie d'Oratorio de' ò'ehngsi
americani.
CAKBONNADE , s. f. Viande grillée sur
les cbnrhoiîs. Carbonata.
CARÎIONCLE, s. m. T. de Mid. Char-
bon, Anthrax. V. - T. de Lithologie. Rubis.
Carbonchio .
CARHOUILLE, s. m. T. de Chymie. On
nomme aussi au Potosi , un mèlanse de deux
parties di cliarbon, et d'une partie de terre
grasse , mi'on Ir^.nccte et qu'on pétrit en-
semble, tast.i di carbone e terra.
CARBCIUILLON, s. m. Tré^o:lx. Droit
.de salines de Normandie. Gabella delle sa-
lire che è il quatto del prcyiy del sale.
CAa.CAGNOLES , s. f. T. de Solerla.
C'est ainsi que Ics Fiémontois appellent ries
espèces de petites crapaudines de verre , que
d'autres ai.pellent Lineari.
CARCAlLLtR , v. n. T. de Tauconn.
' ner le cri des cailles. Far il verso delle
CAR
CARDASSE , s. f. Raquette oa Figuier
d'Inde. I'l.inte grasse, dont les fruits , quoi-
(lue de bonne qualité , donnent une couleur
ce Song a l'urine de ceux qui en ont maiiâc.
Fico d-lndia.
CAkUE , s. f. La côte qui est au milieu
des feuille, de certaines plantes, comme la
poirée et l'artichaut , et qui est bonne a man-
ger. Carda -^ cardune. — Instrument composé
d'une planche couverte d'un cuir hérissé de
pointes de fil de fer ; il y en a de ditférentes
formes. Cardo i scardasso.
CARDE'. ÉE .part. V. son verbe.
CAKUE'E, ou DliOusshE, s. f. T. de
Cardeiir. La quantité de L.ine ou de coton
qu'on lève de dessus les deux cardes. Ce qti'on
c.irde de laine à la lois avec les deux cardes.
Cardata.
CAKDER , V. a. Peigner avec des chardons
à Bonnetier , ou avec des instrumens qtii
sont tout couverts d'un côté , de [lointesde
fer, plus déliées que des épingles. Cardare^
scardassare ì carminare ; cardaggiare ; dar il
e, lido.
CARDEUR, EUSE, $. m. et f. Celui,
celle qui CATÒe. Scardasserei cardatore ; car-
din.i']o. Les Drapiers disent Garzatore . aux
Limeurs. V.
CARDIAGRAPHIE, s. f. T.d'Anatom.
Description du coeur. Cardiagra/ïa , o sia
descilponc del cuore.
CAllDIAlRt, adj. de t. s. T. de Mcd.
Ver cardiaire , qui naît dans le cœur de
l'homme. Verme cardiaco.
CARDIALGIE, s. f. T. de Méd. Douleur
d'estomac , avec des nausées et défaillances.
Cardialgia i anticuore ; cardiaco , mal di cuore ;
Exprimer le cri des cailles, tar a verso aeue r i
euaniie. CARDIALOGIE , s. f. T. d'Anat. Partie
CAKCAISE , s. f. T. de Ferrrrie. Fourneau de la Somatologie , qui traite des différentes
particulier aux Manufactures en glaces et en I parties du cœur, cardialogla.
«rystal, où l'on prépare les frites destinées a I CARDIAQUE , adj. de t. g.T.dePharm.
es ouvrages , et gui sont propres à quelques I Cordial propre ù fortiher le coeur, cor J/a/^ ,
utresoi^ér.itions relatives aux frites. Calcata. 1 ristorativo del cuore. — T. d'Anat. Qui ap-
CARCAN, s.m. Cercle de fer avec lequ
on attache par le cou à un poteau celui , qui
a commis quelque crime , quelque délit.
Gogna. — Espèce de chaîne ou de collier
de pierreries. Vl\\o\ monile; carcame \ pic'
chiaretto.
CARCASSE, s.f. Lesossemens du corps
d'un animal , lorsqu'il n'y a plus guère de
chair, et qu'ils tiennent encore ensemble.
Scheletro; carcame; carcassa; arcarne. — Car-
casse de poularde , de poidet , de perdrix, etc.
c'est ce qui reste du corps , lorsqu'on en a
«té les cuisses et les ailes. Catriosso ; arcarne
tii pollo , pollanca , ce. - Il se dit aussi d'un
vaisseau dont il n'y a encore que la char-
pente de fii-e. Scafo del ha'iimento. — Sorte
de bombe, composée de diftérens cercles de
fer, qui ressemblent en quelque sorte .ï une
carcasse d'animal, cKju'on jette .-.vecle mor-
tier , comme les homhei. Carcassa. - l . de
Marchands de Modes. Brandies de fil de
fer, couvertes il'un cordonnet , et soutenu
et vaisseaux ,
nés , ere. qui s'y distribuent. Cordiaco ; del
cuore. C'est aussi le nom de l'orifice çauche,
de l'estomac à cause de sa proximité du coeur.
L^orifiùo superiore o sinistro dello stomaco. —
de Mcd. Passion cardiaque. Est une maladie
donc il est souvent parle dans les auteurs sous
ce nom. Fcssion cardiaca. — Il est aussi subst.
Bon cardiaque. En T. de Botan. Il est s. f.
et syn. d'Agripaume. V.
CARDI ATOMIE, s. f. T. d'.ir.at. pi
partie de l'Anatomie qui enseigne la manière
de préparer et de disséquer les différentes par-
ties du corps. Cardiatomia.
CARDIER , s. m. T. d'Arts. Ouvrier qui
fait et vend des c.rd-spour carder la la-ne,
etc. Carc'jjo che fa e vende cardi .^ scardassi.
CARDINAL, s.m. Un rie» soixante etdlx
Prélats (jui composent le sacré Colléit.; , qui
ont voix active et passive dans l'élection du
I^a]>e , et parmi le:.quels le l'ape estordinai-
ment choisi. Cardinale; Porporato. — T.
toutes par une tr.iver.e commune , a I.itiuclie | d'Or/nthol. Nom qu'on donne a un oiseau gros
elles aboutissent. Gabbia. — I. <i'.-/rtAir. ^e [ comme un perroquet ; il a le bec et le corps
Charp. et de Menais. L.'assemhiaae d'un bâti-
ment ou autre , considéré indépendemment
de ce qui sert à l'orner et àie finir. Ossatura ;
intelaiatura.
CARCHESIEU (Lacs.) T. de Chirurgie.
Espèce de lacs dont on se sert pour faire les
extensions dans les luxa'ions et les fractures.
Allacc^alu-a o nodo carchesio.
CAHCINOMATEUX , EUSE , ndj. T. de
Médecine. Qui tient de la n.uiu'e du cancer.
Carcirromaror...
CARCI.VOME, s.m. T. de méd. Synonis-
fnedocsucer. Carcinoma; canchero.
CARDAMIN'E, s. f. Cresson des près.
Plaïue qtii a"; rt che du goût du Cresson. Elle
est apéri've et antiscorbutique. Cardamindo ;
crc.<ci..ne yrjtcr.ti.
CARDAMONE . s.m. Graine médicinale
et tré. -aromatique. Ule vient dans îles gous-
ses qu'on nousappoitc i'Asibie, Cardamoi»a;
Cardiimont,
Cardinal,
CARDINAL, ALE, adj. Principal. Il se dit
des anatre princip.iles vertus, cardinale ; prin-
cipale. — Vents cardinaux , ceux qui soufflent
des quatre principaux points de la sphère.
Venti cardinali. - Nombres cardinaux , ceux
qui sont indéclinables , et qui désignent une
quantité, s.ins marquer l'ordre. Numeri car-
dinali. - tn cumosgrapbie i:fi son\ ces quatre
intersections de l'horison , ave; le méridien
et le premier vertical , Punti cardinali. —
Cardinaux. Signes en Astronomie, On désigne
ainsi les siçnes'du Zodiaque, ([ui sont lespre-
micrs où le soleil est censé entrer au coirunen-
cem_ent de chaque saison. Segni cardinali. -
C-ir?inaux. En T. de Drapier et Tondeur. C'est
une espèce t^.i petites cardes rie fer remplies
par 'e pied, cardini.
CARDINALAT, s. m. Di^.nité de Cardi-
nal cardinalato; la sagra Porpora.
CARDIMALE, s. (• Plante qu'on cultive
CAR
cfans les jardins » à cause de !a beauté de ss
fleur, dont une espèce est d'un rouj^e très-
écijtant. 11 y en a de paniicbces -, de bleues et
de blanches. Sorta di yianca.
CARDJOGML, s. m. T. ^e Mc'J. Picote-
ment a l'onfice de i*estomac. Anticuorc.
CARDON , s. m. l'Unte qui ressemble à
celle de l'artichaut , et dont on mange les côtes.
cardo:^c ; cardo.
CARDONNETTE , s. f. Trévoux. T.
Languedocit'u. La fleur d'une espèce d'arti»
cluut sjuvaae. cardo \ fiore chi quella iltatte,
ÇARtMr: , s. m. Tems d'abstinence ,
3uiconiprend quarrnte-six juurî , qui précè-
ent les fêtes de Pâques, pend. Mit lequel on
ieiàne toui les jours ,_ hors les Dîm-nches ;
ce qui fait qu.ir.uue jeûnes. Qjiaresima. —
Provisions de Carême , viandes de C.-rême ;
les alimens dont on se sert le plus ordinaire-
ment en Carême , comme harengs , morue,
pois, lèves, pruneaux, etc. cibi qua est-'
mali y quadraseslmali. - Faire Carême »
taire le Carême , observer le Carême; s'..bs-
tenir des viandes détendues pendant le tems
du Carême. Fare ^ o osservar la quaresima»
- Carême.- Tous les Sermons qu'un Prédi-
cateur prêche durant le tems de Carême.
Quaresimale.
CAREME-PRENANT, s. ra. On appelle
ainsi les trois jours p.ras qui précédent immé-
diatement le Mercredi des Cendres. Il est
f^.m_. II se prend plus particulièrement pour
le jour du Mardi-t;ras. Carnasciale; carni'»
sciale. — On appelle fam. des Carèmes-pre-
nans , ceux qui courent en masque , mal-
h.ibill*fs dans les rues pendant le'i jours %t?s.
Maschere che vanno per la.Ciuà gli ultimi dì di
CARENAGE, s. f. Lieu où l'on donne U
carène a un Vaisseau , ou l'action de caréner,
ou Tertet de cette action, Luo£0 da carenare ;
carenaggio.
CAiŒNE , s. f. La quille et les flancs da
vaisseau jusquVi fleur d'eau. La carena. —
Donner carène à un vaisseau : Mettre un
var-îseau en carène , c'est le mettre sur le côté
pour le raccommoder aux endroits qui sont
dans Teau. V. Caréner.
CARE'NE', ÉE, part. V. son verbe.
CARL'NER , V. a. Donner carène. Dar
carena ; carenare ; metter un navìglio alla
banda.
CARESSANT, ante, sdj. Qui aime k
caresser. Carefiantc.
CARESSE , s. f. Témoignage d'aîTecîion
[que l'on marque à quelqu'un par ses actif ns
I ou psr ses paroles. Carei^c ; rc-jji ; lusinghe;
I moine ; caccabaldole.
I CAKESSE', he, part. V. son verbe. —
j Caressé. T. de Peintun. Travaillé avec Suin ,
(i-echerclié , lini. Il se dit i»articulièremcnu!£
!la touche. Caressé, s? prend dans le bon s^ns.
Léché dans le mauv.u5. iien lavorato,, Jinico,
; CARESSER , v. a. Faire des crosses. Ca-
^ re-,jare ', can-ggiar:; accart-Jiarc ) far vcH'-
j - On dit lÎK. qu'un Prince a bien carvssé
I (luelqu'un , pour dire , qu'il Va bien re(,'u.
I Far tuona , far grata accoglienyt. — Carcs'.er
.j leniid. T. dct* cinture, Ttzws\^\cx les drajieries
et les jeter de manière à faire sentir , et
pour ainsi dire , faire appercevoir le nud à
travers. Far cpparlrcl* ignudo.
CARET, s. m. Sorte de Tortue dont en
mange la chair, et dont l'écailIe sert à fare
des pcie,nes et autres ouvrages. Sorta di
testuggine o tartaniga.
CARGADOR, s. m. T. </« Comm. Entre,
metteurs dans la ville d'Amsterdam, pour le
ch.Tticment des vaisseaux. Caricatore-
CARGAISON, s. m, T. de Mar. La
charj^e entière d'un vaisseau. // carico d'una
"''CARGUE,S. f. T. de Mar. M:.nœuvro
pour Trr>s<er les voiles. Car'ca ■^ imbrop'i.
CARGUE', ÈE, part. V. le verbe.
CARC;UER, V. a. Trousser et acourcir
les voiles par le moyen <les carènes. Imbrogliar
le ve'c. - Pencher d'un côté eu uavigôUt*
I Aadan alla banda»
CAR
CARGUEUR , 5. m. T. de Mar. Po'.iHc qui ,
sert p:ixticii!uremenî puiir amener et guiii-
^ler le perroquet. iJoncUo di gbinday^o , dei
fûpifichi.
CAilIAMA . ou "ariana , s. m. Cisciu
kabitant des nur^iis dii tirésil , q.ii est de
hsrandeiir du héron, cartamo , nvme Brasi'
liar.o.
CARIATIDE, s. f. T. d'Archlt. Figurede
fciTiinc' , qui soutient une curnithe sur sa tète.
cariât' rie.
CAIUKOU, s. m. Animal ssuv.nse du Ca-
nadi, d-.»nt on m^m^e U chair. Surta d'animal
iatvalico .r'e/ Canada.
CAIUCA f Ut\E , s. f. T. de Peint. En-.-
pranré de l'ittlicn. V. Charge. Peindre en
carî-iiture. Ctirlca' nn rura::o.
CARlil , s. I. Pourriture qui attaque les os.
Carie, ; tarlo ; intarlanunto, — 11 se dit aussi
tics blés, tiusr.ir.c.
CARIfi', EE , part. V. le verbe. -Bois
t!X:i, te'ui qui et piqué devers. Tarlato;
intarlato ; cariose ; guasto dal tarlo ; niarc o.
CARIKR , V. a. Giter, pourrir. 1: se Si;
rrincip-Iccient qs$ os et des blés, il estquci-
qaefois réciproque. Intartan ; larian ; fuirc-
iare \ produr carie.
CAidLLON, s. m. T. di Marchands de
fer. tìdrresde fer quijj'ont evie huita neufli-
gnes en carré- t'tiro sodo ii: verghe. - tn /.
d'horlog. Hork-gc ou pendule à cardion ; ces;
wn horlcge qui sonne ou repète un air à
l'heure , a la tlcmie , et quelquefois aux quarts.
Oa-r:gl:one.
CArtiNES, s. f.pl.r. d'Hist.anc.VtmtT.zi
dcMU \i profe,sioi\ étoir de jleurer les morti
dans les cérémonies des tuiiérailles païennes.
Carine o prefiche.
CARlUi'i-llLLATA , V. Benoîte.
_CAKlQUKUSh , adj. T. de Chmtrg. C'est
l'éinrhète qu'on donne à une tumeur , qui p.ir
sa tÌ5ure_ ressemble a une hgue. il envient
quelque tuis de cette espece p,irmi les hé.-nor-
roldes. Porro fico.
CARbEL ou Creseau , s. m. Espèce de
c.inevas. canavaccio.
CAivhT.ADE, s. f. Aumône. Il est fam.
Carità ; linosina.
CARL.^ , s. m. 7". de Comrt. Toile des
Jndes. Tela dell* Indie; carta.
CARLIN, s. m. T. de conm. Petite mon-
roie d'av!;eiit qui a cours a Naples. carlino.
CARLINE, V. C,irol:nc.
CARLINGUE , s. t. Piece de bois sur la-
quelle porte le pied d'un mit. Parame\x,ale;
paramigiale ; parangiale. - Carlingue ou Es-
carlingue de pied de mit. C'est la piece de
bois que l'on met au pied de ch.nque mât, qui
porte .lussi ce nom. òcassa dell' albero.
CAR.VIELINC, adi. r. de Comm. Laine
carmeline, c'est la seconde espece de l.iine
qu'on tiredu Vigogne. Lana di Vigosna deda
seci*nda faalita.
_CARME\lA_LES, ;;di. et s. m. pi. T.
d'h'st. liom. Nom qu'on donnoit aux :éries
étab'iesàl'honneurde Ca-ments au sujet d'une
gr,inde fécondité des D.nnes Romaines, car-
mentali.
CARMES, s. m. T. du Trictrac. Se dit
lorsque d'un coup de dé on amène les deux
quatre. Quaderno
CAR^ÎÌN, s. r
tov.ze , fon vive, carmino.
CA:MU\'AT1F. iv£,adf. T. de Méd.
Remèdes contre les maladies venteuses-
Carminativo.
CARNAGE , s. m. Massacre , tuerie. Ma-
celîo ; strage ; scempio i uccisione. — Faire un
grand carnage de cerfs , de sangliers , de
lièvres , de "perdrix, c'est en tuer beaucoup.
far strate j uccisione ; far macùîlo. — Les
"^ons , les tigres , les loups vivent de carnaae ,
c'est-à-dire , de la chair des animaux qij'ils
tuent. Carname.
CARNASSIER , ièRE , adi. Qtii se nourrit
de chair crue , et qui en est fort avide. D.ms
ce sens, il se dit des inim.iux. Carnivoro. -
Çu'tnangebeaucou;; de chair; et dans ce sens,
■I se dit des bommes, ihe maafia molta
n. Dropue d'une couleur
CAR
carne ; ghiotto deîlticarne,
CARNASilERL , s. f. Espèce de petit
sac où l'on met le gibier q.i'on a tué à la
ch.isse. cafr.iera ; carniere ; carn'.ero \ car-
"cAkN'ATION , s. f. T. de Peint. Repré-
sentarioii de la chair de l'hcmme p-r ie coloris.
carr.4.i^iuiic ; il carnicino del viso. — T. de
Hli^soii- Se dit de toutes les parties du ccr;:s
humain , qui sunt rejif éscntées au naturel, c-r-
na^-uiie ; color di carne naturale.
CARNAU , et CarneaU, s. m. T. de
Mar. Vo:'e latine qui est du côté de la proue.
Po- lacerna.
C.'iKNAv'AL, s. m. Tems destiné aux
diverti, semen, , qui coirnieuce le jour des
Kois , et .^:.: le tVL^rcredi des Cendres, c.ir-
n.vate; carnevale; carnasciale. Faire le Car-
naval, carnasclalscre. j^
CARNE , s. m. L'.ingis extérieur ri"e
pierre , d'une tibie , etc. Canto vivo ;
aniwLo.
CrtRNE', £e, ad|. T. de Fieariste. Qui
est de couleur de chair vive. Incarnato ; in-
CARNÉLE, s.f. T.deMonn. La bordure
qui parole autour du cordon d'une monnoie et
qui tarine I.i léfiende. L'or!o d'una monna.
CaR.NELER , v.a. T.deM.rn. Fairelj
camelie- far t'orlo d'una rnoneta.
.CAKNEi(, V. n. T. de Fleuriste. Deve-
nir de couleur de chair. Diventar incarnatino ,
rosseiiiarc.
CAaNES , y. il Trictrac. V. et dites
Carmes-
CAKNET, s. m. Extrait du livre d'.ic'nat
d'un Marciiand , où sont contenues ses dette»
actives et p.îssives. lùhro di cumpra.
CARNIFICATION , s. f. r. de^ Uii.
Clungemciit des os en chair, ou plutôt , ra-
mollissement des os. La carnihc.-.tion est plus
rare que l'ossincation- Carnificazione , o s'ia
moliiticalione dell' ossa.
CàRMFIER ( se ) , v. r. T. dz Méd.
changer, se convertir en chair. Mollificarsi ;
convertirsi in carne.
CARNIVORE , adi. T. des Naturalistes.
Epiihèteque l'on donne aux animaux qui vivent
de chair, carnivoro. — En T. de chirurg. Syn.
de rongeant. V .
CAR.N'OblTE' , s. f- FAcroissance de chair
qui se forme dans le conduit de la veri^e , et
qui empêche le passage de l'urine. Carnosità ;
ruresc^nia.
CAROGNE, s. f. On appelle ainsi, par
injure, une femme débaucliee, une méchante
femme. 11 est bas. Carogna.
CAROLINE, s. f. Plante vivace qu! croît
principalement dans Its Alpes et d.ins les
Pyre.iées. carlina.
CAiiOLUS , s. m. Ancienne monnoie qui
vaîoit dix deniers- Sorta di moneta antica
che valeva dieci danari
CARONCULES, s.f. Petites cliairspL-r-
duleuses qui se trouvent dans plusieurs p;ir-
t^cs du corps. Car-ncule ; carnosità. — Caron-
cule lacrymale ; une pe'ite masse rougeàtre,
grenue et oblongue , située entre l'anele in-
terne des paupières etle gLbe de l'œil. Carun-
cola Lcrlmale.
CAROSSIER , s. m. T.ds Botan. Espèce
de palmier en Afrique. Son fruit s'appelle ca-
rosse. Sora d! pâma ncù' .4fi'ca.
CAROTIDES , s. f. ^1. T. d'Anat. Nom
ries deux .-rières qui conduisent le sang i;u
cerveau. Carotidi.
CAROTIJIENNES , ou Angulaires,
ou Epineuses, ( Apophyses) , .idj. \ 1.
T. d'Anat. Apophyses de l'os sphénoA'e.
A-.'oHsi dello sfenoide.
_ CAROTIQUE, s. m. T.d'Anat. Troude
l'os temporal qui donne passage à l'artère ca-
rotide. Forame ovale.
CAROTTE, s. f.Sorîe de racine rouge ou
jaune bonne à mander. Carota.
CAROTTER , v. n. Jouer mesquinement ,
ne hasarder que peu. Giuocarc stretto ; giuocar
CAROTTIER, iere, s. m. et f. Celw,
CAR 15;
c=!!e fjui jor.e timÎticmcnt, et ri-îque pou â ia
f-is. Lului che fa piccvi giuoco j che ha f aura di
pcr.hr e; che ar) Ischia foco.
CAROUBE cu Carouge, s. m. Gousse
f-L*e et lonLiue c'environ un pied; elle est
rcînîjlie d'une pulpe niotlleusc , cont le goût
ari'roche de celui de la casse, et qui lâche
auss; le ventre, dintba', carruba.
CAKOUBIER , s. m. Arbre quiporfcrlçs
c?ronbes. Carrubo ; carrubio : carrubbio :
guaineUa.
CARPE, s. f. Sorte de poisson d'eau
douce , couvert de grandes et larges éciiiei
Carpione ; pesce reiiia. - On appelle un cer-
tain saut , le saut de la carpe , à cause (la
quelque ressemblance qu'il a avec un saut que
la c:ri)e a accoutumé a faire quand elle est
hors de l'eau. Salto d:l carpione. - Carpe ,
s- m- T. d'Anatomie. La partie qiii est entre
le hras et la n^ume de la main. Crtrio.
CA.'<PEAUouCari'H.i.on, s. m. Dimi-
nuri;. Petite carpe. Piccolo carpione ; car-
f'^';"iw. Le carpe.iudu Rhône est un poissoa
diiiérent du carpione du lac de Garde. Carpione
di.1 Rndano.
CARI'tTTE , s. f. Gros drap rayé propr»
k\'<:mhAhz.ç.lnvoenedaballe.
CAKPltLO.V, V-Carpeau.
I __ CARPOiiALÎSA.ViS , s. m. T. de Botan.
r mit d im arbrisseau appelle Ijeaume. Carpo^
CARQUOIS, s. m. EtiU à flèches. Tirr~
casso ; faretra.
CAR.-(.'?RE, s. m. Nom de lieu qu'on donne
a du marbre de la côte de Gènes. Marmo Ce
rarese ; di Carrara.
CARRf. , s. f. Forme de quelque chose.
La cars d'un chapeau , c'est le haut de la
torme. La cima dei cappello. La carre d'nn
soulier , c'est 1«- bout. La puma della scarpe.
- On dit pop. qu'une personne a une bonne
carre , pour dire , qu'elle a les épaule;
bien larges et bien fournies , et que cela
lui donne de la prestance. Traverso ; heit
CARkF-', s- m.Figurcquarrée. Quadrato.
- 1 . de Jardin. Unesp.ice de terre en carré,
dans lequel on plante des fleurs , des légumes ,
etc. Aiuola. - Carré de mouton; la pieri
du quartier d'un d.vant d'un mouton , lorsque
le collet et l'épaule en sont dehors: c'est ce
qu'on appelle autrement, un haut côté. .S'/ic-
chio di petto di castrato. - Carré de toilette ;
un petit coffre dont les femmes se servent à
leur toilette, et d.-ns lequel elles mettent leurs
peisnes et autres choses. Casietura ; scatola.
- T. de Monncie. Morceau d'acier fait er>
forme de dé , où est gravé en creux ce qui
doit éire en relief sur la médaille ou sur la
monnoie. Tassella. - C?rré. T. d'Asrron.
Se dit des trois constell. nions qui se font re-
marouer par qua're étoiles principales , dis-
posées en qaadriLterre. Qua^.rato. - Carré.
T. de Bijoufer. C'est proprement le |)i!ier
qui f.jtl'angle d'une x.'..b.iiiize.Angolo, o canto
d'una scattola.
CARRE', ÉE, part, et adi. Qui a quatre
côtés et quatre angles droits. Quadrato. —
Bonnet carré , le bonnet à quatre ou trois cor-
nes, quepor-enr les Docteurs , les Ecclésiasti-
ques , et les gens de iustice d. ns leurs fonc-
tions. Berretta da d'tiore. - Nombre carré ,
le nombre^ qui réiulte d'un nombre mulr||-lié
par lui-même. Numev quadrato. - Racine
c rrée. T. d'Arithmé-'que; le nombre qui,
multiplié p.ir lui-mcme, produit un nombre
t'arré. Radice quadiata. — Période carrée;
une période de quatre membres ; et par
ext:niiin , • ute période nombreuse et
bien souen .^ quoiqu'elle ne soit pas da
quatre meniL..,. Peûodo d' quattro membri
o incisi. - fam. Partie c.-rrée; une partie de
d:vertisseiT'enf faite entre deux hommes et
deux femmes. Divertimento , siolla\xp tri
quattro persone metà uumiii'i e metà donne. —
On dit qu'un homme est quarré des épaules,
pour dire, qu'il est large des épaules. CAe-
ha un corpo quadrato , che e traverso j cotsif*
flessa..
uc CAR
CARREAU, s. m. Pivi plat fait déterre
cuite, de p'*^"'''' °^ in.irbre , etc. clunt on
se sert pour |.'avtr le dorfajis des maisons et
•les Eglises. QuacluUo ; muttunc; mi-il-ina. -
Plier du lingi: a petits carreaux ; pou;- dire ,
en plusieurs petiist.-irrds. t'ksjr à ■:uadrel!i.
Jouer au Ir.inc t,ureju ; sorte de )eu ou 1 on
iet;e en l'sir une piece de monnoie , et ou
celui dont la pièce tor.ibe le plus loin des
' bords du cnrreau , s=f,re le coup. Giuocir
a'^uain^'i. — Coucher ;ur le carreau; couclier
sut le puaicher. Oisi^nd^r fer ccrrj. - Une
des couleurs du ieu dos cartes, marquée par
de petits caire„ux rouges. Quadri.- Carre.- u
de vitre ; pièce de verre que l'on empiei:;
aux fenêtres. I^etro. — Coussin carre oont
on se sert pour s'asseoir, ou pour se mettre
à genoux. Carello ; cuscino. - Sorte de ter <i
repasser , dont les T-jiHeurs se servent j-our
rabafxe les coutures des habits. (Quadrello ,
-ferro da Spani. - Carreaud'arbaleie , c'étoit
une flèche dont le fer avoit quatre pans;
delà sont veinies ces ex|iressions h^uréeî : le;
carreaux vcnf.curs de Juiiiter , les .arreauK
de la foudre. QjiaàrcUo. - Brochet carreau ;
un fort i.ros brochet. Luccio s'osso. - Carreau,
sorte d"oi)i!..ti')n ([vii presse l'estomac, la
{loitrine , et qui rend le ventre dur et tendu.
Sorta d'o!tru-,iiynt. - Carreau ou carreaux ,
T.dcMtir. On donne en alenerai le nom de
«arreau à toutes les ceintes, ou ;iréceintes;
mais il se donne ain-i bie.i souvent en par-
ticulier à lisse de vibord , qui est la plus
haute dftovitcs les piéceintes , et qui forme
l'embelle, et:. V. Ceinte, préceinte - En
T. de Jardin. Pièce de terre ohl^iigue , qui
fait psrlie d'un p;!rterre ou d'un pot?ger.
Aiuola. — En Menuiserie. C'est' un périt
ais quarte de bois de chênï dont on prépare
autant qu'il en faut pour remplir la carcasse
d'une feuille de parquet. Formella. Carreau.
T. d'ancien Monnayage. Lorsque l'on _fa-
briquoit les esnèces au marteau , le métal
svint i<.i moulé en lames, battu sur l'en-
clume à i.ei-.-près de l'épaisseur de la mon-
noie à fabci-iu^r. Moteta cou lotta. — Carreau
tn Serrane ta'Handùrc , et autres arts en
Jer, à une sor-î d-: çrosseslimes quarrées ,
triangulaires ou mépiates. JJma quadrala , o
auadra.
CAiiREFOUR , s. in. L'endroit auquel se
croisent deux ou v'u. leurs chemins à la cam-
pagne , ou plusieurs rues dans les villes ,
bourgs et villages. Crocerij ; ca^ocrocc ; atioli
dlel'j cinà.
C-iRREGER , V. n. T. de iVIanue usile
din; la Méditerranée. V. Louvover.
CARRELA'.E, s. m. Ouvrage de celu;
tiui liosc le carreau. .4tnmattonamenlo, — li
signiiie 3U.,i queUiueiois le carreau , et ce
«lu'il en coûte pour le f«ire poser. Mattoni
t spesa dtlV ammattonare.
CARRELE , s. m. V. de Manuf. en sole.
fspèce d'étofTe qui n'est pas moins à la
mode au'iourd'hui que le Cannelé. Draypo a
"carreler , V. a. Paver de carrfaux
de terre cuite , de pierre , de m.:t-j)re , ecc.
Ammattonare. - On disoit autrcf-'is Car-
reler des souHers, peur dire, les remo.-.ter.
Rimettere le suola.
CARRELET , s. m. 5orte de poiison de
mer , qui est pl.it, et nui a de .jçtites taches
rouges. Fasse-mo. - Sorte de filet dont on
se s»rt pour prendre le poisson. Bilancia,
— Aiguille rnsulaire du côté de la pointe.
Quadrello. - i'. Je Chapel. Feti;o cnrde sans
manche , dont les dents sont de fil de fer
irès-lin. Cardino. - C-rrelet , cadre ou
chassis, instrument dont se servent le; apo-
thicaires, fc/rro. - Carrelet est une espèce
de grande aiguille i qtiatre cornes ou an-
ftles , dont les jclliets, Bourreliers, Cor-
donniers , etc. se servent pour cotidre les
cuirs foih'es et 'niiices. Qt:adrello.
CAKRELF.TTES , s. Cid. r.rf'^r». Li-
mes (pii servent â polir le fer. Lime quadre ,
0 „»., trc'Ie.
ÇARIUÎLEUR , s. m. Celui qui poM les
CAR
cafrcattx. Colui du ammattona. -Carreleur
de souliers , on dit aujourd'liui òavetier.
dabuttLno.
CARaELURE, s. f. Les semelles neuves
qu'on met a rie vieux souliers, à de vieilles
bottei. Le r.::i. ve suole che si mettona a scarpe
o stlyalt r^-t-cA/.
CARREMhNT, adv. En carré, i angle
droit. Jn (jii.7drato ", ad cngùl retti,
CARRER, v.a. Donner une (igure carrée.
Qjt.jdrjre ; render quadro ; rLp-.adeare. — v. r.
..ijrchtr les mains sur les côtés , ou de
quelque autre manière qui marque de l'arro-
gance. 11 est fam. Sbracciare.
CARRET , s. m. I. de Corderie. Fil de
carret , gros fil qui sert a faire les cordages.
Filo S'OSSO ; filassa. — Fi! de carret , l .
de ittar. Fil 'tiré de l'un des tordons de
quel'jue vieux cubie coui.é par morceavuc.
Ciyf^ando tt rnano.
CAl'vi<lER , s. m. Ouvrier , homme de
journée qui travaille à tirer la pierre des
carntrrcs; ou l'entrepreneur qui fait ouviir
u;ie carrière pour en tirer de h pierre. Colui
che scava le pietre .ialie cav:.
CARRIERE, s. •. Lice; lieu serré de
barrières , pour courre la bague , ou pour
d'autriS exercices d'ho.i.me , de cheval.
Ânnzo i h^ia ; camvo dove si si^^tra , si
tien arriéra. - On' dit d'un cheval de Ma-
nège ou de course , qu'il a bion fourni sa
Carrière , pour dire , qu'il a bien fait la
course , qu'on vouloit qu'i' fît. Fare , compir
l'eue la sua carriera , /'/ suo corso. - Se don-
ner carriere ; se réjouir , se laisser emporter
à l'envie que l'on a de dire ou de faire quel-
que chose. /ibband.,narsi ■, Lisciarsi traspor-
tare: darli carriera. — fig. Le cours de l.i vie,
le temps qu'on exerce un emploi , une charge.
Ca,- riera , corso delia vitai ttniyo , coìso W un
i'r'piisu, d'una carica. - i-ig Ouvrir à que'-
qu'un une carrière , une belle e rrière ; lui
donner une occasion de paraître et d'exercer
ses talens. Aprir un bel campo, una beila
carriera. — Le lieu d'où l'on tire de la pierre.
Cava ; petriera.
CARKILLON, s. m. Battement de clo-
ches à coups drus e* menus , avec que'qae
s«_)rte de mesure et d'accord. Dt-rp/o; suuno
dl campane a festa , a suon ghtllvo ; scam-
panala. — Crierie, grand htaxt. Stiama\-io;
strepito ; chiasso ; scaipore ; roir.ore. - A
double carrillon: façon de :--ar!er adv. Avtc
excès , fort , beaucoup. A doppio ; a fura ;
^cccisivamente. - En T. d'Horlo^. V. Ca-
rillon.
. CARRILLONNER , v. n. Sonner le car-
rijlon. Suonar a dr^pio , a festa , a suon
i;. ulivo i .scampanar:.
CAKR;LLì.)NNEUR . s. m. T. de M^iu^nc.
Celui qui carrillonne. Suonator di campane
CARRIOLE , s. f. Petite charrette cou-
verre , qui est ordinairement suspendue.
C.i-riiio'a ; carretta.
CARROSSE, s. m.Vo'ture à quatre roues,
s'.-.spcndue et c.inverte, dont on se sert pour
aller commodément par la ville et à la cam-
:>agne. Carro-^y ; cocchio. - On dit fig. et
prov. d'un homme grossier, brutal ou stupide,
eue c'est un vrai cheval de carr.asïc. Stupidoi
scioccone: asinaccio ', hestiaccia.
CARROSSIER , s. m. Faiseur de carrosses,
Carroi^.iio. — On dit d'un ch'vjl épais ,
traversé, et propre A bien tirer le carrosse,
<iue c'est un bon carrossier. £uon cavallo
arroT^a
CARROUSEL., s. m. Espèce de Tournoi,
qui consiste ordinnircment en courics de
h.-'Rucs,de tètes, etc. en! re plusieurs Che-
valiers partagés en différentes «.i.-drilles dis-
tineuées par I.t diversité des livrées et de,
l-.abirî. CaroseUo ; sarò tel lo ; abbattimento;
Siustra. - Le lieu , la place où .l'on a fait
un carrousel. Arirso ; campo dove si giostra ^
i*o-' si fin carosell'.
ÇARROUSSF.,T. emprun'éderAl!em-.nd,
qui n'a d'usage qu'en cette idirase ; Fa're
1 carrwuise ; faire la débauche. Il est fam.
CAR
Tare strav!{xo , o go{{ovislia.
. CA.>RUkE, s. f. i.a longueur du dss p«t
les épaules et un peu au-dessus. Laisheno
delle spalle.
CARI AGER, v. n. T. d'Àirric. Donner
il la vigne un quatrième labour. Fur la quarta
^itupa'ura , o vangatura ì.it..rno alle viti.
CAR 1 ArlU, s. m. f. de Mar. Manœuvre
qu'on passe dans une poulie , au haut des
mits , et qui sert a hisier les autres mano:u-
vres , ou quelque sutre chose, l/na ghia.
CAR TA JX , s. m. pi. T. de Mar. Cartes
m.rines. Carte tdre.graj-.che , marine.
CARrA'lTER , V. n. Mettre une orni-ire
entre les deux chevaux et les deux roues dix
carroîse. Andar di quar'o.
CARTE , s. f. As;e-.T,Waîe de plu .leurs
papiers.collés l'un sur r.uitre. En ce sr --
on se sert plus ordinairement du mo
carton fi ■. Canone sottile. - Hetit carton
coupé en quarré long , qui est m.irqiié de
de
(juelqiie (igure et de quelque
luleti
aont on se sert pour jouer à divers jeux.
Carta da ['uoco. — On appelle cartes , te
que les joueurs laissent pour la ilé|jensc des
cartes. La spesa delle carte; i danari per le
carre. - Carte , se dit au-si du mémo're de
la dépense d'un repas chez un Traiteur. /'
conto della siesa. - fig. B;-oiiil!er les c. r-
tes ; semer des divisions , a|>porter <U u i,;-
ble. Seminar {('{;<inM , discordie; imbr,yf!tAi
le cine. - Donner carte blanche à queliiu'un ,
1 isser quelqu'un maître d'une affaire, oiV-ir
d'en passer par-tout ce qu'il vouìt.\. Dare ,
a m.^nJare il /Zglio b'arco ; dar carta biai i.
— Carte de Géoera. !iie , ou Carte Kéocr -
phique i une grande feuille de papie'r , c;..!
repréiCiKc la position des diiVérenres parties
d.i elohe terres're , ou de quelque réeivii
ou province jjarticulière. Carta geniìrafic.i.
- Carte générale , Carte par'iculiére i et
dans ce sens, on dit, Carte universelle, au-
trement Mappemonde. Carra generale; cuci
particolare , ec. — On l'emploie aussi iicur
s gniHer la connoissance géographique d'un
ivys. Apprendre , étudier la' Carte (riM!,..
Imparare, studiar la carta d'Italia. - Cine
tlydrograpbi ,ue , m.irine ; une carie ^ ;i
représ.n'e foutes les côtes, les mouill.igcs
et le, rombi de vent. Carta id og afica ;
calta marina. — T. de Chapel. Morceau de
parchcmai fort épais ou carré de cuir de
v.-.iii corroyé, avec leiiuel on couvre l.i c; ;:'e
pi iir presser ensuite dessus avec les d; iix
m.ins. Calca.'oia. — Carre géographi'pie ,
T. de Cenchyiiol. Coquilbge univalve s ms
o; ere de , du genre des puccl.^ges Cypre i ,
ai isi rommé à caus; d'une marbrure h'aii h ■
qui s'écendant sur un fond jaun.i're, iinitf ■ i
cue'rjue sor-e les lacs du globe terrestr.;-.
Carta geogr.-fica. — Carte Q>.i Carde , /.
de i'errujuier. Instrumenr dont on se - -t
(Jour travailler les cheveux destinés .i ( ■ ■
des perruques. Pettine ; cardi,:û. — Car-
e" quelques ims Mi'yes: Moyes, T-d'Im,
Nom qiilon donne a plusieurs feuilles, .
une main e.itière de papier qu'on pose
la forme pour tirer le harre.^u .i force r
sus , afin d'ab lisser la lerTe i\'.\ se tfouv
encore élevée après avoir passé le taqu^
Ki.!l:o.
CA.CTEL , s. m. Oéfi par érrit pour un
comnat singulier. Il se dit aussi d'un déti p.r
écrit, d'un combat de divei-tissement, comme
iiu::_Tour,.cîs. Cartello .U Jlifida -. letten di
n'sjìdj^ - Règlement fait entre deux i>artis
ciMUiiiis , pour la rançon des prisonniers.
Conv.n-iion: ; patto ; accordo per il riscatto
o cambio de' l'rigionkri. - C-r'el ou Cnr-
loiithe, T. d'.itiehit. V. Csrf'iu.he.
CARTtl.ADE, s. f. T. d'Arpenteurs. Me-
sure de loiifueur dans quelques endroits de
I la Guienne tiour l'arpentage. Misura di ler-
""!ARltLEfrK, adj. f. T. lie Couvreur.
Ulte a-done cartelette , la plus petite ar-
doise- Q'iadrncci dì lavagna.
ÇAi^TE. LE , T. d: Musique. Grande
feuille de i-cau d'âne préparée sur laquelle
on
e
•n entiille les trj
A R
fs de! portées pour pou- I
voir y noter tout ce qu'on veat en compo-
(ant , et l'effacer ensuite avec un épou^J.
^CA<'rER'"'N , V. Quarteron. |
CARTEiUNISME, s. m. lJh>loso?hie de
Descartes. O/mì^nl , filo'oj,- di Carus.o. \
CARTEUEN, s. m. Fh.la.o;>!ie attacha
• IX iirincinei de D^sc-trie^. Caru^iart-'.
CA<TKA.vlE ou SAFRAN BATARD .
s m Plan-e. On l'appelle encore semencj
de Perroquet, parce q.i'e'le est bonne po.ir
cet oiseau. Cartamo ; iiffauno saracinesca i
eruoso s:ivaticu. ,, , ,
CAi<TlE< , s. m. Artisan ou Marcliand
qu' a le droit d; faire et vendre des cnrte;
i iouer. CoUi che fa o ycndc carte da g'au-
cari. - Sorte de papier qui est destin.; a
couvrir le; jeu:; ou les sixains des cirtes
à jouer. InvuUo , o inyo^uj dcde cane da
*"CARTIL\GE . s. m. T. d'Anat. CVst
une partie blanche, dure, élastique, pone,
privée de sen-iment , qui se trou« •..'-■—'
aux ex
CARVI, s.
CAS ,^, C
Ti. Plsn-e djnt la sen\en:e et dit aussi d une r.<
.éde
tés des os: c'est ce qj'on apuel'e
le croiuant dans la viande de
■^CARriLXGINSUX, euse , adj. Qi
de n.riire de crvlaje , qji es: conipo
«jrtiiasei. Carr:Uj:r.oso ; camUì-'uo.
CARTbANE, s. f. til, soie, or ou argent
tortillé sur de petits morceuix de carton
fin , dont on s? sert pour les denteKes et
les broderies. Ca-tuhno-
CA<TON', s. m. C'rte grosse et forte,
faite de i s.'ier h;ché, bjttu e: cole. i.a'-
tunc. - Feuillet d'im.iression qu on relut,
à cause de qu.lques faites q.u y sont surve-
nues , ou de quelques cha igeTi-ns qu on y
veut faire. Toelietto che si è r:sta'npato. - Un
appelle aus.i Cnrton , des desseins en ^rand ,
tracé, sur du papier, d'après leq.iel l.e Heinre
fait sa fresque , ou qu'on donne aux Ouvriers
en tapisseries pour seri'ir de mide.es. Car-
tone per far dhegni. - Carton ùu Far on .
T. d'ini-rim. Feuille de p.ipier de la grin-
deur de celui de l'ouvrije qu'on imprime,
sur laquelle quelques compagnons collent les
haus.es qu'il, mettent dans le tympan par-
JessHS les bl .nchets. Cu-^/ctjj.
CARTONNE!, V. a. T. de M W Cou-
vrir chaque pli d'une piece d étoffe de laine,
d'un cjr-on o.i d\i.T velln , avant de la presser
ou la ca'ir. Kt.iciriare, „ „ . , .
CARTOS.-^IER , s. m. T. d Arts, \tuun
oui fu- et venH le cirton. CarroU'O.
C\RT )NN1E.<ES, s. f. pi. T. d-Inseciol.
G.iépes dont le guèner rc. semble a une boite
de ca-to.i. S-"' ài v:sì:.
C,»RT0UCHS,s.m.O nementde Sculo-
ture ou àe Peinture, reprcientj.nt un carton
rou'é et tortillé ojr les bords. Cat^Ua ;
cariccc^j. - r.n T. de Jard. est un oriiem.Mt
ré'u'ier en forme de t.ibleau , as-ec des en-
foûlemens qui sa ré;.iète souvent aux deu.x
côtés, ou aux quatre coi;is dun parterre.
Aréole , ed accartocc^amen.th de P^rterr,.
- Cartouche ou Cartel , T. d Archu. Or-
nement de Scul'mire , au m lieu duquel est
«n vjide firme par des moulures ou des
enroulemen; , o.'i l'or, met dos srmjines ,_
des inscri'ul-ni ou ries 'i;ures de bjn reliet
pour la (léeor.rion de l'éinnce. Candla
CARTOUCHE, s. f. C!) :-%i oour le canon
comooséc de cl >us , do h ;!l''s de mousquet,
et de petites pièces d; ftr , le tout enve-
loppé dans d.-i carton. Carici del cannjr.e ;
cartoccio. - Li ch.-.riie eiviire d'une arme
À feu , q.ii est dans un rouleau de pa/iier.
Carica.
CARTOUCaiER, s. m. T. Mi/if. Petit
coffre où le soldat ra,K %ii cartouches.
G'h:rr<a.
C\RTULA1RE , s. m. Recueil d'Ktes ,
titres et les autres principaux paùers con-
cernai; le temporel d'in Monastère , d'un
Chapi're , ou de quelq le Eslise._ Cur»«'itr^;
earto* ara , ris'stro ; atti e scritture d' un
Monastera , ec.
Diii, Franfoii'ltal'un.
U racine ont un go.\t àcce et aromatique, j
L'une et l'autre sont stomichiques et bonnes j
contre les ven's. Carvi. , i
CA-lUi , s. M. T. de Méd. Affection
sjporeuse, profond a.ijupissem;;»: sans liè-
vre. 5uinu/«iîJ ; '•>?."•;. ^ , , .
CAtYtiOE, s. m. Giuffre dans le riva-
(;e de la òieile. On ne se sert de ce mit
que dans cetre phrase proveroiile : ^Eviter
carybde et tomber en Scyiia , c'est-a-dire,
év:,er un péril et tomoer dans u.i autre.
Caridd'i.
CARYOCOSriN , s. m. T. A: Ph.i-m.
Electuvre par^atif , h^n dMS_les gouttes
bil'eu.es. Cariocostino , sorta d' eier.uario.
CARYOPHlLLOiDE.s. f. T. d: Lithol.
Pierre tijurée qui represente le clou de
diruti ;. Sorta di pietra ditta Cari.,filoide.
CAS , s m. Accident, aventure, con-
joncture , oc-asion. Caso; accid:ntc ; av-
veit:ira ; avvenimirtto \ successo ; occorren-ji.
- Un fait ou arrivé , ou supposé "•'^■"^
pouv.int arriver. Cato ; fatto. — T. de
Grammaire, i.es désinences des nom; dans
les Lan4ues où 1er noms se déchnent. 11 n'y
n pont de cas proprement dits dans la Lanjue
Françoise. Cato. - El cas , ou au ci. (i
telle chose soit , que cela arrive , c'cs'-a
dre, supposé que cela soit, qui c.;la arrive.^
supposto che i
cosa succeda. - En cas, se dt aussi er
diverses phrases , pour dire , eu fait de , er
mi.ière de. V. e.t du style fain. l^ r,:i3ntc
a ; in l'atto d! ; IC quel che svetta ; ri ma-
teria di , ec. - En tout cas , f.içou de par-
ler , qui siâulfie : quoiqu'il arrive . à tou
événement, h os-''- entta ; cnecca: n: av
renea. - Faite c.<s dî c;uel(iii'.in , ou de
quelque chose , po.ir dire, i'estuner , en
avoir bonne opinion. Far conto ; )ar capi-
tale . avere m c-edilo ; m isttma ; a^pnnare.
- Cas. si.^nihe aussi un fait, une actoii;
et en ce sens , il ne se dit çuere (jae d urf
fait, qae d'une action en matière crim ntlie.
DJt:o ; reità. - E '. parlant d'un homme qui
est en danjer pour quelque mauvaise affaire ,
on dit, que sjn cas va mal, q le son cas
nest pas net , que son cas est véreux. Ces
tr.rs derniers exemples slnt d.i style fam.
Aifare. - Cas priviU-gié. , ou Cas royaux,
sorte de crimes dont il n'y a que les Juje;
Royaux q.ii pu ssent connoître , q. ielle que
soit la condition de l'accusé. Caso firtyiiegiàto.
- On dit aussi, en muiere crirai>ie!ie , pour
les cas ré..i't,ms du procès; e: cela !or>q.ie
les preuves ne sont pas comple:te. Per riuti
che ri uta dagli alti; ycr quel ch'i prov.ua
mU' oc sso. - Cas réservés; certiinspiches.
don; l'dhs, dation est réservée a l'I-. ,'.è (ue , ou
mè ne au P-i-e. Cad riservati. - Cis de con-
scie.ice; difficulté , question Siu- ceque la
Re' i^im permet ou défer.d en csrtiins cas.
Caso di cotcietta.
CAS, CAS-.E', ad). Qui sonne le casse.
Il eit vi£ax, et il ne se dit quV'U masculin.
,lu:o; /Lcco ; cite par rotto , sfc-^lto.
CASANI-.R, B3.E, s.m er fit;. Qui aime a
demeurer chei lui , p.;r esnrit de fainéantise.
Casalingo per pis-iva ; ir.fznsarJo. - Il^est
aussi aJj. Mener ui; v.e c?5anière ; e.Te
d'humeur casanière. Menar una v'ta solitati,
far vta ritirata; starsine scmare in casa.
CASAQUE , s. f. .Sorte d'h.ibillemcnt ,
dont on se sert comme d'un m mteau , et qu
a or.liniirement des mancliei tort larses.
Casieea. — prov. Toirner cas.aque; changer
de i)ai"i. Voltar coriacea.
CAVAQUIN, s. m. dim. F.usece dh.ibil-
lement court , et q.i'on porte pou: a com-
mjdité.
CASCADE, s. f. Chù-e d'eau qui tombe
naturellement du haut d'un rocher ou d'une
montagne, ou pratiquée par ar iâce. Cjicj//t
d'acjùa; ca':rat:.t. - On dit ir;, d un dis-
co.iri , où l'A.reiir passe to.i: d'un coup
d'une chose i l'a atre , sr.;is aucune liaiiou ,
que c'est un discours plein de ciscatles.
Disfiirio , 0 ratiunamcnta seotiaisso, — Qa
A S 157
elle qu'on ne s?it point
de la premitre in.un . et qui a pasié .-,u..a-
ravant par plusieurs bourbes , qu on ne la
sait, ou qu'elle n'est venue que par casca-
des. Di salto in salto; di rimi>a'\o.
CAsCANES, s. f. pi. T. de for(/.. qui
n'est plus Buère d'usage , o.i dit plutôt Puitt
ou Ecou'es. V.
CA'sCAKlLLE, s. f. T.d: D-ogutrlt. Ecor-
ce d'une espèce de Kicin. Larcar.^lta.
CASE, s. t. Maison, il n'est point en usago
au propre. Né inmoins on dit : Patron de U
Case , pour dire , le M.'.itre de la maison , oïl
c»lui qui a tiu'e autorité dans la mdson. 1'
e^t fam. Pad' on d-. caia. - T. de Trictrac-
Chicane de ces places qui sont marquées par
une espèce de flèclie. tn ce sens, on oit,
qu'il y a tant de cases au trictrac. Casa ; asta.
- Case, au jeu des échecs, se dit de chacun
des carrés de l'échiquier sur lequel on joue.
Scacco; quadretto deilo scacchiere. — E.» T,
d-Imp'. et d'Ofév. V. Ciisse.
CA iS.MATt, s. f. T. de Fortific-ti-in. Ca-
ve-ou heu vjùté soji terre, pour détendre
la courMne et les fossé;. Caïamatca.
CAjEMAFE, adj. Bastion casemate; u»
bas:io.a où il y a des cisemttes. Bastione
CO' casematte.
CASER, V. n. Jl n'a d'usaje tju'au jeu du
tricrac- Faire une case, remplir une case
ave.- (1 -MX dames. Far casa; ca.are.
CA>ERETi"E,s.f. T.d'Econ.rust. Moule
de bj-.s; forme dans liqueîle on fait les fro-
maie: r .ma det cacio.
C.As ".r\N't. , S. f. Logemenr qu'on fait dam
une Vi'le de tuerre , entre le rempart et les
musons d- l" Ville, pour loger les troupes
de 1 1 garilso.n', et pour souLgor les bojr-
CASERN'.', ÉE, r-irt. V. son verbe.
C.\SERV-.R , v. n. et quelquefois iftif.
Loger daas des casernes. A'-iosglar neltt
case-me.
CASSUX, F.vsE, adj. Qui est de la nature
du fromage. Cacioso.
CASlLi.tU.'f, adj. Il se dit du verre qui
se casse au lieu de se cou ler , quand on y
a'>pliq:ie le diamant. Fragile ; rompevate.
'C.^SOAR , s. m. Casuel , ap|iellé aussi
Emeu ou Emé par les naturels du pays, T.
d'Ornithol. Gente A'o'iiVAn , qui est sur-tjut
singulier par ses uliimes que l'on prendroit
au premier coup c'œil pour du poil de san-
glier. Casuario , o con nome Indiano , Emi,
CAi'QUE, s. m. Arme défensive, sorte
d'habillement de tète pour la guerre j Heau-
me. Caicliitto; e'tno. — Les Botanistes ap-
pellent fleurs en casque , celles qui par leur
forme ressemblent à cette armure. Fiori a
ciocche , o a campana. — T. de Rleson. La
représentati.sn d'un casque sur l^cissondes
armoiries. Elmo.
CASQUf. , KE , adj. T. de MédaiUiste.
Qui d m cas.que en tè:c. Armato d''Elmo,
CA;S/V'>.î, s. f. .\lenson;e pour plaisan-
ter , ou aour servir d'cx-etne ou de défaite,
il est f.im. Haia. — A certa ns jeux de renyi.
comme le brelan ;(■•';« une cassa.le ; f.iire
un renvi avec vilain jeu, afin d'obliger 1. s
a.fres joueurs à quitter. Dar la caccia ;
cacciare.
CASSAILLE , s. f. T. d'Agriculr. La
premiere façon qu'on donno à la terre, en
l'ouvrant après Pâques. IL prino lavoro; U
prima a'atura , o sia il rompes le maggesi,
CAUSANT, ANTE, adj. Fragile, suj.H à
se casser, à se rompre , qui se casse aiséin. nt.
Frisile ■ f'acih a rompersi. - Il se dit .au>,i
de certains métaux nir.res , et particulier ■-
men: du fer. (^etrinc; crudo. - 0.\ ap.-lle
poires cassantes, et poires qui on: la cli.iir
ciss.aiite , celles qui cassent , qui font u:,e
lé„'ère résistance ious la dent; -à la difé-
rence des autres poires gui foncent d.uv. la
bouche , qui par c't.e raison sont appellées
poires fond,inte;. Pere di po'pa dura ; pere
foJ
CASSATION . s. f. T. de Prat. Acte
iî8 CAS
lur.dique , par len^iel on «sse des .Tugemsns
.■e^mV"^^'^' ••/■• f"i"e faite de la racine
ce m..nioque si-cliee. Cassava
arbre m!; 8^""«,,'""Sue et boiseuse , <l'u„
arbre__ qiu Vient d'Egypte et dans les Ind.-s.
{.j»M - Cliei les gens de guerre :Crjindre
ou mériter la esse , signihe : Craindre ou
mériter d'être cassé. jAr, . o ,nJa,lC
*« cj!s,u. - Let;re de casse ; ordre du Roi
pour casser t,n Oriic:.,. Prdh. R%TÒ f,°r
cassar un Cjn^'aU. - T. de Fonderfef Bas-
sin torme v„-.,.v,s de l'ceil ou de l'ouverture
0 un fourneau , pour recevoir le métal fondu
£onL"e^c"-"''- ^ ^"".'■- - T- d'imprïm
Lonçue eusse , partasée en divers pe'its
carres dans lesquels sont tous le» caractères
tZ. iT""^- ''"" • ^'>" '!"« 1'^^ Composa
tjurs les pLussent trouver plus facilemen .
CASSE , ÉE , part. V. le verbe. - fie
Vieux , inhrnie, iliible. V ^'
de^lfca^-p" • ^ '"• ^- 'l'^Vnm. La moitié
Jontalemë,!t' 7 '" "'P^""' P^"-=S« hori-
jontalement d , , sa longueur. Casscttin^.
t-AÒSh-COU, s. m. On appelle ainsi un
endroit o , ,1 est aisé de tomber , si Tn n'y
prend garde. RomfUollo ^
tombant sur le derrière. Culata Ih,', e, ère
pîactXv-.;/^'.fo;/;r """"" ^'^'^
de bois dur, q;.,oi, enipiuis d.ins les terres
pulaire. Coup ou choc stir le né/." sl^r'^le
la'fni'i, ''''^'""" ' "'""'" i mostaccione,
CASSE-NO!X, s. m." T. d'Omhhol. Merle
<le pierre. Oiseau plus grand t,ue le merle
r ASSP-R "^'^'^'^n' T- '^""""- V- Pariétaire.
l^A!>'>hK V, a. Bn ;er , rompre. Rompere ;
iiJ}^^ i ''V'-^iW^re;/ acassare. - Casser un
testament , un contra- , une sentence , un
ugemem ; les déclarer nuls juritliquemén
i"n?ï; ''• ^''^""■i--"'-'V.i^- -Casser dcî
£~ns de guerre, casser des troupes ; les I-
tjm.iei le ch.isscr duser7.:e, le priver de
»1R. Se casser la icie ; s'ap;.li.,uer à quelque
chose avec une grande contention d'csp ir
Rompes, ,1 capo. - Casser est aussi ncu J
dam plusieurs phrases. Spc^^arsi ; rompersi.
proy. Qui casse les verres les pave c'ej,.
•i-clire , nue chacun est responsable de ses
fautes. CL rompe paea - AfiFoiblir . Débi''
ter: et en ce <c.,s , il ne se dit mie des clio-
^^^fa'^ull' ""■' ^"'•'tot-rè; srteryare;
CASSEROLE, s..f. Ustensil.. de cuisi-
Lrò/^""' °" ''■ "" ■' ^-'"' ""S=s. Cas.
m'éc^X ?7* "''=""* "1"=P-Mt contenir
CA'^SE-TF.TK . s. m. Tout ce ou! cîeman
tlctmegrande>p.,I,cation, .me prande Ton-
tent.on d'esv.rit. 1 ^ st h^„\ Romflàpo. -On
r«d. aussi d',,:: v„: („^eu« , parce qu'il po"ê
à. .a tête. quVfau n.sl -, L, tète. V,n\> T.
i^fcapo. -tsp ce d'arme particulière.!,,;
Sauv.i„s de fAnj_énque. Elle est d'un^
CAS
I CA-ÎSEriN-, s. m. T. d'Im-,rim. Petite
'■•'"^ •' "^>^ître les lettres. Cassetta.
CA>Shr[£, s. m. Petit coffre où l'on
serre ordinairement des cho.es de conséquen-
ce. Cassetta. - La c.issette du Koi , la somme
nue la (jarde du 1 résor Royal porte au Roi
le premier jour de chaque mois La cassetta
àel t\: per certe sue spese particolari.
CASSEUR , s. m. Jl n'a d'usage qu'en cette
phrase proverbiale : Un grand casseur de ra-
quettes . q,u se dit d'un homme verd et vi-
guui-eux. Uom prode Jbru, robusto , aitante
della pcrso::a.
CASSl-AsCHER. s. m. T. de Relaioin.
Çjr.,nd l'revot des Armées Turques. Gran
Frcvosto „:iU armate lurche
CA.y'jIDOlNt , s. f. Pierre précieuse dont
les Ancien; faisoient des vases. Aliirra sorta
di pietra preiiosa . di cai sU antichi facevan
tu^\e , e bicchieri da bere.
CASSIE , s. f. Arbre qui nous a été ap-
pone des Indes , et qui croît à présent eu
iVovence. Ses (leurs ont une odeur agréa-
Ole i les Partumeiurs en font usage. Gi«,nj:
acuita.
■ ^\mi^^ ' '• ™' L'arbre qui porte la cm-
i\^- L'albero delie sag'Je.
CASSIN , s. m. Espèce de chassis élevé
au-dessus du métier des ouvriers à la navet-
te, dans leq.iel sont attachées plusieurs poulies
pour puner les (ijclles qui servent à fa're
les façons des étoffes. Intelaiatura delle pu-
legge. — T. de Teincur. Espèce de poêlon ;i
queue. Rumujuolo.
C.\SSIiVE , s. f. On appelle ainsi en Pro-
ï^v-u ""^ ^"''^ maison de plaisir hors de
^1 ^^^^'"^ i casa di campagna.
CASSlOl'E'E , s. f. Constellation de l'hé-
misihere septen'rionil. Cassiopea.
CASSOLE TTE, f. V...e o,'. l'on met des
-aux de senteur ou d'autre» parfums , pour
les faire évaporer par le feu. Profumiera;
pr.ìfummo ; ca^iuola. - Se dit aussi de l'j-
deur mime qui s'exhale de la cissolettc.
Odor che sjuma da un bracier:.'- T. d'Ar-
cfiitcc. ts,)éce de vases iso'cs de peu de
hniteur, composés de membres d'Architec-
ture et de Sculpture , du sommet, et souvent
des cotes desquels s'exhalent des flammes
ou des parfum; affectés. Urne; pire.
CASSONADE, s. f. Sucre q.ii n'e.t point
encore rafiné. Rottame.
CASSONS, s. m. pi. T. de Verrerie.
Morceaux de verre ou de glace dont on fait
le calcul pour le verre. Rottami di vetro o
di cnstaOo.
y '>^URE , s. m. Endroit où un corps est
casse. Spigatura ; frattura.
CA.STAwNETlE, s. f. Instrument com-
pose (,e deux petit, morceaux de bois creu-
se, q.ie l'on tient dans la ma n , et que l'on
Irapjic l'un contre l'autre en cadence et
mettant les deux concavités l'une contre l'au-
tre, tanarjiétta.
CASrAGXEUX , s. m. T. d-Qrnithol
foncer , le petit plongeon , oiseau de rivière
CASTAiVÌtE , s. f. T. de Dthol. Pierre
arç'ileuse de la couleur , de la forme d'un'
chataisue. Pietra che ha la figura della cas-
tagna.
CASTE , s. f. On appelle ainsi les Tf'-
bus dans lesquelles sont ih'visés les (doi.i-
tres de; Indes Orientales. Nome delle irilù
n CUI son divisi gli Idolatri dell' Indie
Ur entai:.
CASTILLE , s. f. Débat, démêlé , difYé-
rent. II est firn. Ils ont toujours qutlques c.'.s-
tiliev. K'-'/; I ; /if (g/o ; contrasto,
CASriNE , s. f. Pierre blanchâtre qu'on
mele avec la iiime de fer pour en faciliter
'a fusion , en .-.bsorbjnt les acides du sou-
<iui sont la matière h plus ennemie da
C A T
France. ra(.>ro;r,ijro'-j. - Le thif^u n lis,
t.K avec le ),o,l de castor. CapUlo dt cas-
r,.™. - Oémi-castor ; un chapeau qui n'est
Pas fait entre, sment du poil de ci;tjr et
dans leqael il entre d'au-re poil ou de la laine
A1.-î;o ca<toro. - Castor et Hollux ; météo-
re qu oa apperçoit souvent sur la mer, dans
d" st'^Nt^of'''"''' '^' '^^" '''■" ^'' ^'""^ • ^"^
.^CASTiMEUM, s. m. T. de Pharm. M,,
tiere enfermée dans iHs pi ches que le Cai-
'^r a vers les .lines. Casto-io
CAsT.lA.vlErATICN. s. f. L'art de cam-
per oes Anciens. Castrametarione ; actam-
pam-.nto.
CASrRAT , s. m. Celui que l'on a châtré
pour lui conserver une voix semblable à celle
tli< enfaiiî et des femmes. Cairrjto.
CASTRA nO.N , s. f. T. de Chir. Opé-
r.itun par laquelle on châtre un homme , u.i
C.\3rRËNlii ,'''adi. de t. g. T. d'Hlst.
rum. i.a couronne castrense , celle que les
i\)miin> donuoient a un soldat qui avait le
premier pénétré dans le camp ennemi. Cas-
' CASUALITÉ, s. f. T. Didact. Ce qui est
tonde sur le cas fortuit, qa: n"a rien de cer-
tain ni d'assuré Casualità.
CASUEl,, Eî.LE , adj. Fortuit, acciden-
tel , qui peut arriver ou n'arriver pas Casua-
le ; accidentale ; fortuito. - On dir d'un em-
ploi su)et a révocation , d'une charae qui
peut se perdre par mort , que ce sJnt des
emolois casuels, des charges fort casuelles.
U l'Ica che non e staniiale. - Droits casuels,
certains profits de fief qui arrivent fortuite-
ment , comme les lods et ventes , etc. Casua-
le Partie casuelle. V. Partie.
,, CASUEl. , s. m. Il se dit du revenu casuet
cl une Terre ou d'un Bénélice. // casuale ;
ndit:
ali.
fer
-J </' ^'.:'r,i bianchiccia en: se mes-
!.t Colla miniera di ferro per agevoLirns la
CASTOR, s., m, Espèce d'animal amphi-
bie , jiui habite ordinairement dans les lieux
atjjati'.iues et q.ii sa trouve dajis U Nouvelle.
CASUELLÉ.MÉNT, adv. Fortuitement,
par hasard. Il n'a guère d'usage. Casuatmer..
te ; acc:d.nta!mcn:e ; fortuitamente ; a caso
a sorte ; p:r acc-dinte.
CASUISTE, s. m. Théologien qui ensei-
gne la Théologie m arale , et qui résout les cas
de conscencc. Casista
CATACAUSTIQUE, s. f. T. de Geom.
Lest la Caustique formée par des rayons
réfléchis. Casista.
CATACHRESE, s. f. f Pononcez Cata-
krese.) Espèce de mét.,phore , uui consiste
dans l'.'-usd'un terme, comme .-ferré d'ar-
gent. C -.racaustica,
CAT.i.CO.'W.,Ei, s. f. pi. Grotte soiiter-
rames, ou carrière, d'où l'on liroit la piene
et le sable , et dans lesquelles on enterroit les
corps morts. Catacombe.
CATACOUSTIQUE , ou Calaphvni-
QL^E , S. f. r. de r'hysijue. Science tiui con-
sidère les propriétés des sons réfléchis. Ca-
tacost-ca o seUnia ella retercussione del s.-uno.
CArAUR10Prt<I0UE,.idi. 7-. rf'O^rV'.ï.
Ce qui aiipariient .'lia théorie de la lumiere
reilechie et delà lumière rompue. Catad'oi-
CiTADOUPE ou CATADUPE, s. f.
Çat.r.iCK, chute d'un fleuve. Cateratta d'un
ÇATAJ^ALQUE, s. f. Décoration funèbre
q.ion e eve au milieu d'une Eglise, pour y
placer le cercueil ou la représentation d'un
m.>rt , Il qui l'on veut rendi e les plus grands
li-inteurs. Cjt.ifalco.
ÇATAM.4GTIQUE, adj. de t. r. T. de
Méd. .Médicament propre à souder les os
c issés et former le calus. Consolidante; buo-
no rcr le fratture.
CATAIRE, ou Herbe aux chats , s. f. r.
d: Uoian. Plante dc^t les feuilles semblables
.) celles de la mélisse , et que las chats aiment
pasiiinnémenr. Nepitella.
ÇAJALKCrE, ou CATALECTIQUE ,
adj. T. de foc'sie. Nom cpie les Anciens don-
uoient aux vers auxquels il ne manquoit
Su'uiie svllabe, Culaieciicp, o sia mancarje-
'anj s. liana.
e A T
CATALEPSIE , s. f. Mal.idie où l'on reîte l
toui-a-cuiip immobile, avec U respiration
libre. L\i!a,isj,a.
CATAlK.'I'H^UE , adi. de t. g. Qui est
attilline d^ 1.1 cdialepsie. Cjfjierr:/cu.
CA;A_i-)G.Vt , s. f. r. ds Comm.
Grùi.e c^uveriure de bine. Carpita.
CATaLUGUL , s. m. Liite , dénombre-
ment. Lat^lugu ; rcsUtro ; bstd ; nota.
CATALOriQJc., s. m. et ad). T. d:
Me'.i- Renieùe p^ar dissiper les marques gros-
sières des cicatrices qui parai.>sent snr la penti.
Catiilaxo.
CAFANANCE, s. in. Plante commun?
dans nos Provinces Méridion.iles. Elle rend
un peu de Liit , qu.:nd on li froisse d:îns les
doigts. J>i tleur a^jprocUe de celle du bluet.
Sona di f .'j^r.1.
CA r Al'i KWE , s. f. T. rfc Me-!. Coma. V.
CATAPrlK ACTES, s. m. pi. J. d'Hhi.
Rom. Nom qu'on donnoit nu.x Cavai' ers ar-
més de tortes pièces. Catafratti. — Navires
de guerre qui av.^ient des ponts. Navllun^hc
da su.rra ,Ut^ catafratti.
CA l".\i LAbMti , s. m. Eirplatrc proprea
fomenter , a fortiher une p.^rt:e céliil:tée , à
amollir et a résoudre les duretés. Cataplasma'^
""c:aÏaHUCE, ouÉPURGE, s. f. Fl.nte.
Espèce de tichymaîe , et un violent purg.i-
tif. Catapi.\,a.
CArAi-tLlE, s. f. Midiine de guerre
dont les Anciens se servoient pour lancer des
traits. Cata}.ul'ai briccola,
CAI AKACre , s. f. syn. de Suffusion.
H.i:ae..r q.u s'am.isse sur le crystallin , et qui
l'ay-iiit rendu opaque , obscurcit la vtie , ou
la fait perdre entiéremen'. Cataratta — .Saut,
chiare des eaux d'une cr.'nde rivière , lors-
que ces eaux tombent d'extrêmem?nt haut,
et il se dit principa cillent en jiorlin* de la
ch."i'.e des eaux du Nil , verssa source. Ca-
teratta ; cascata (î'acjua. - (srande .bjnd..n-
ce d'eaux q li qui tombent du Ciel ; dan . cette
accei'tion l'Ecriture , variant du Ûcluge , dit,
que les c.it.tractes tfu Ci.^l Turent ouvertes.
Calirata dd Celo. - T. d'Orn-thul. Oiseau
mar n qu'on nor)i ne .tussì gorfon. Il est fort
semb'.ibleà l'Em.u^Iiet. Caiiartitia; pinguino
d.tto da L'nnco ictom demcrso
CMA.lACrE, adi. T. d'Oculisti. Af-
fecté d'une cataracte- Attaccato da cateratta.
CATARRALE, adi- f. T. de Méd. E;.i-
thè:e qu'on donne à la fièvre produite par
un ca':arre. Catarrale.
C.ATA <RE , s. m. Fluxion qui tombe sur
quelque p irtie du cori'S. Catarro.
CATAiìREUX.EUSE.adj. suièt aux-'-n-
tarres. Caiaropso ; accatarrato ; che patisce til
catarro.
CATASTASE, s. f. T. de Poiùe. Acte
d'une pièce de Tli^.'itre , -cu le nœud de 'a
fsbie est dans toir-,- s-i force. Cala t -.sì. -En
r. de Méd. H.ibitude , état, consutu'ion.
Catastarr , o stato.
^ CATASTROPHE, s. f. Le dernier et prin-
cipal évén-^ment d'une Travedi:- Catastrtfe ;
sc'ug imcnto. — fig. Une (in malneureuse. c'i:-
tastr.,fi
CATÉCHISÉ, ÉE.port.V. son verbe.
CATECHHEK . v. a. Instruire dfs .Mystè-
res de la Foi et des princ'piux po'ius de la
Relis;ion Olrétienne. C.itcck\iare; insegna'!
il Catîchl^mo. — fig. Tâcher de uer^uader quel-
que chose a quelq.i'iin , lui dire tou"es les
raisons qui peuvent T^ngaaera faire une cho-
se. 1! est du style f^m.' Catechifia-c ; iniur
toi ra^luTïi ; cercar dl persuadere o di svolger
alcuno.
CATECÌ-IISM;^. , s. m. InsTiiction sur les
Princi- e> et les Mystères de la Foi. Catechts.
mo ; Catecismo, — Le livre qui contient cette
ins'riic'ion /' "atichismo.
CATECHISTE , s. m. Ccl li qui enseigne
le C-t(!.hi,ne ? -x enfans. Catechlst.i. "
ÇATECHISTIQUF. . adi. de t. g. rrifuo,.x.
Qui es' on forme d? C:téchis'ne ; qui e-t par
dp-nanJeset par réponses. Informa catep-
Mistica,
C A T
CATECHUMENE, s. m. ( On lie pronon-
ce point l'H) Celui que l'on instruit po.ir le
disposer au Saptème. Catecumeno ; catecu-
CATÉGOIÎIE, s. f. T. de Logique. Sjrre
de classe, dans laquelle on range plusieurs
choses qui sont de d,flerentes es;)éces , m iis
qui conviennent en un même ge.ire. Ct gO'
ria ; ordine i serie. - lig. Etre de même ca-
tégorie i être du même caractère, avoir les
manies niœurs. ii s'em;)!QÌe plus souvent
m:.l. i}eU' Istessa categorìa , classe ; calibro,
— On dit aussi ; ces deux choses ne son"" pas
^e même c.itegerie , pour d're , qu'elles ne
s.-nt pas de même naiure ; ou qu'elles ne s'ac-
cordent pas ensemble. Categoria ; natura ;
classe ; nuali'j.
CATEGORIQUE, adi.de t. s- Qui est
,lans l'ordre , qui est selon la raison , qui est
ù propos. CiJt^orico ; c-'i,; é in regola.
CATE'GORlQtJEMhNr , adv. Pertinem-
ment , à I ropos , selon la raison , d'une m.;-
niére précise. Cateéurlcanunte.
CATHAKIIQUE, adi. lie t. g. T. de
Pharin. Qui est purgaiif. Catartico ; pin-
Sante.
CAThEQRALE , atV,. f. Il n'a d'usage
3u'eii cette p!ir;<se: Et^i'se C -thédra'e, qui >e
it de la principale E'-îlise d'un Evèq.ie , de
l'Eglise où est le siège de la résidenje de
l'Evèque. Cattedrale. - Il est aussi subst. La
Cattedrale: la Chiesa Cattcdr.tle.
C A i rih'DllA >i r , adi. Théologien ou Phi-
losophe qui préside a un-e thèse. Cattedrante ;
c'ie insegna in Cattedra.
CATHE'OiATlQcJE, adi- T. de D-oit
Eccl. Il se disuit d'un certain droit qi;e ;es
Evèques prenuient en faisant leur visite. Gius
Catted'ai'ico.
CArE'RE'TIQUE, ad], de t. g. T. de
Ph.;rni. Médicament qui ronge et consume
les chairs ton^ueuies et b-iveuses des phies ,
des ulcères , ou autres semblables. Corro-
'' CATHE'TE' , s. f. r. d-A'chlt. Lien; per-
pendiculaire qu'on suispose passer au m heu
d'un corps cylindrique , comme une colonne ,
un pilier , etc. Cateto ; linea a perpendicolo,
~ T. de Géoni. Il se prend plus géné.-alement
3 'l'en Architecture. Liçne qui tombe perpen-
iculairementsuruneaiurelisne, ou sur une
surface. Cateto.
CATHETER , s. m. Instriimentde Chi-
rurgie. C'est une sonde creuse et recourbée ,
falce pour être iiitriiduite d.ins la vessie, I enta
scanalata ; catetere,
CArHE'iE'RISME, s. m. Opéra;ion do
Chir.irgT , par le moyen de laquelle ontiro
l'ur'ne de la vessie , ou l'on y fait des injec-
tions. Cateterismo.
CATHOLICISME, s. m. Commi-nion ou
Religion Catholirue. Cattotichtstr.o.
CÀTHOLICr/E', s. f. Il se dit, soit delà
D-'Ctrine de l'Eglise Cctholiqne , soit des
pe- onnes qui en font profession. Cattolicità.
— Q.ielquefois , il se prend pour to'.islesiiays
c.'tluiliques. // mondo Cattolico,
CA'fHOLlCON, !. m. Remède ain-.ia-!-
pellé , ouiiarce q-.i'il est composé de plusieurs
sortes d'inçrédiens , ou parce qu'on prétend
q'i'il est propre à tou-.es sortes de maladies.
D^acatto'icon.
CATHOLIQUE , adj. de t. g. Qui est uni-
versel , qui est rép.-indu par-tout, l! ne se dit
q-i'en parlant de l.i vraie Religion, e; de ce
qui n'appartient q.i'à e'îe. Cattolico; univer-
sale. - On appelle le Roi d'Espagne, Sa
i'4 iesté Catholique. Sua Maestà CattoHei;
H Re di Spagna - ll_ est aussi subst. Un Ca-
tholique , un bon Catholique. Un Cattolico;
un h„on Cat'o'lco.
CATH'JLIQUEMENT , ndv. Conformé-
ment à la foi de l'Eglise Catholique. Ci'ro-
lica-tenre , di Cattolico,
CATl , s. m. Apprêt propre à renc're les
é-offes nl'is fermes et nlus lustrées. Cartone.
CATICHE , s. m. T. de Chasse. C.-veri-es ,
ou trous pratiqués , soit dans les eaux , soit
aux bords des rivières et étangs , par des
C A V ,î,
.inimauxnmi-hibicî. Tana; ccvcrnu-iia,
CATILINEITES, ,. i. pi. Fleurs qu'on
appelle aussi Marguerites d'Espagne; elles
jettent une tige qui se partage en plusieurs
oranches chargées de boutons marquetés , qui
étant ouverts , présentent de peites boules
ro-jqes. rratelline doppie.
,CATiLLAC , s m r. d: Jard. Es|,èce de
pèche. Sorta di pesca. V. Pèche.
CATIMI.VI, En catimini, adv. En ca-
chettc. Ilcstfani-F,-<(-r;v^mjK..t; .!i nascosto.
CATIN , s. f. 7'. lamUler. Fd'e ou Femme
de mauvaise vie. Cvriiglana ; donna da par-
tito.V. Putain. - Cdtin . s. m. Uassin dis-
pose au pied du fourneau où l'on fond des
mines, pour recevoir le métal fondu. Catino
d.stmato a riceuere il minerale stiutto , cl.e
cola djUa fornace.
C-^_llR, V. a. Donner le lustre .i une étoffe.
Dar il ùisirj a undrappo ; darti cartone.
^ CA ri>-SEUR . s. :n. r. de Manufacture de
'j;-'!.:. Presseur. Celui qui travaille a donner le
cati. Lustratore.
CATbJlOlR, s. m. T. de Doreur. Petit
coute.-iu sans_ tranchant, qui sert à enfonce
l'or dans les (ilets avec du coton ou du linge
trè>nn. Coltello.
CA ribSOIRE , s. f. T. d: R nnetlers, etc.
Petite poéle .i mettre du feu à l'usage des Ou-
vriers en laine,
CATON , s. m. Nom qu'on donne A un
homme trèi-sa.'^e , ou qu' atïecte de l'être.
[/n c atone , un s.nvlo \ vum che fa il prudente.
CATOPTRlQijE , s.f. Vne des parties de
l'optique, qui explique 'c efFets dekréfleAion
de la iu-nière. Catottt'cc,
C.ATOPTROM A Ni.,lE , s. f. T. de Divi-
naton. Espèce de divination dsns laquelle on
emp'o'eiM itiToir. Catottronian-ia.
CATrEROr.ES, s. f. pi. r. d: Chaste.
Trous ou espèce de terriers que les lapins
creusent pour v déposer leurs petits. Buche
otane de' conigÛ.
CATUR, Cathîjr , ou CATUitE , s. m.
T. .de Mar. 'Vaisseaux de guerre de Bantam ,
qui sont courbés et aigus p.ir les bouts , et qui
portent une voile tissue d'herbes. A'ji'j in-
diana detta caruro.
CAVAGNOLË, s. m. Espèce de Biribi,
où tous les Joueurs ont des t.ibleaux , et qui
tirentlesboulesà leur tour. Giuoco conslmtie A
.mello del hirihisso.
CAVALAGE, s. m. Ter-ne. di Pécheurs.
Deux tortues accouplées pour la génération.
L'accvppiartento di due lartarughe per la
generandone.
CAVALCADE, s. f. Marche de gens à
cheval , avec ordre , pompe et cérémonie.
Cavalcata, — Se dit aussi des simples prome-
nades qui se font à cheval_ pour le divertisse-
inen'. Cavalcata : passeggio a cavallo.
CAVALC.ADOU.-l , adj. m. Ce terme n'a
d'usage qu'en cette phrase . Ecuyer Cavalca--
dour , qui se dit dans la Mi.lson du Roi et des
Princes , de l'Rcuyer qui a sein des chevaux,
et de tous les équipages de l'écurie. Sciiiiere.
C.ivjicadour en Italie , celui qui trotte les
chevai^x en bardelle. .Sco;jo,7«.
CAN'ALE, s. f. Jument, la femelle du
cheval. Cara'la; giumenta.
CAVALERIE , s. f. (iens de guerre à che-
val Cavallerìa. - On dit qu'un Officier e i-
'end bien la Cavalerie , qu'il sait bien mener
la Cavnlerie ; qu'il sit bien la faire combat-
tre. UjJi\iaU valente nell' arte di condurre ,
T -sodare ^ e far combattere la cava'lerla.
- On sppcl'oit Cnv-ilerie Ugère . toute la
C?v-i!erie quiservoit .'ans le. armées du Roi ,
et q li n'étoit pas S -r 1 ■ "i 'd de Compagnie
d'Ordonnanc".Onditauiourd'hui,absolumei-t
Cav.ilerie. l Cava'.leigen. ^ „ , „
CA'VALERiSSF. , s. f. T. de Manège. Mot
l'a'ien, em;bvé en FranqO'S , pour sigpiii r
unepe'snrn" sav nte dais T-irt de dresser et
de'couver.-erlcs cheva.ix. Cavallerijio,
CAVA -leR , s. m. Homme qui est à ch>
v.'l. Cava'lere ; u mo , o soldatoa cavallo. -
Homme de guerre da;;s une compagnie de ge s
de cheval.' Soldato a cavaUo ; eavalitrt, -,
S z
I40 C A V
Cn'j.tcr,.: - fece rfe fortificai î.:n rie terre
fort ék-vée , et oà l'on meiducar.on, soit
po.if r.itt.iqvie, soit î>our h d^unse HV.ne
Placf . Cavaliere ; cûn:raec\tvalîcre.
CAVA.-ltR, ÈRE, ai\\. il n'a ^uère d\i-
5r".6;2 que doiis les i-hrases suivantes; Avoir
ViHT c.fValicT , la mine c v.ilière i avoir l'air
libre , ai'.é , délacé , tels que l'ont les gens
de guerre. Avtr una beli* wìa , un porta-
mento nobil; y l^ggiadro. — Faire une répon^-e
cavôlière , traiter quelqu'un d'une m.imère
C. vj!iÎ.re ; f.'ir? une répense un i*eu brusque ,
un pc-ii !i.".a;d;ne. Rispund<.re bruscamate ,
agrémente , tm; ir -osamente , inàviUtiintc.
— Et d.'ns ce même sens à peu près: cela
est un peu civalier. Incivile ; scortese ^ a!'
tiero j inj furioso ; troppo Ubero. - A in Civa-
Hère , adv. En c.'V.-lier. Da cavaliere j a
modo lie^ civAtieri. V. C.ivalièrcmrnt. - C'est
^uçsi le nom qu'on donne à unâ espèce de
pigeon. Frcc'one grosso gentile, - En T. de
Ca.'dii'-. C'est un fil ou une dent qui se
trouve plus le n^ue que les autres. Filari ahi.
- Laine cavrr:-re. En^T. deComrn, Celle
qui n'est point mêl n;ée , qui est bien triée
et <,ui \\A point de saleté. Ce terme n'a lieu
que pour les laines d'Esoagne. Cavaliers,
CAVALIEMEMENf . adv. D'une façoa
cavalière , d^ bonne gr.Tce , en gjhin' homme ,
plus en h*jmme du monde qu'en maître de
l'art. Cavai. 'crescamente; rtobi.'m^r.te ; con bel
garbo; alla cav.u'Ureica. — Il signiiie plus
souvent, d'une manière brusoue, hautaine,
inconsidérée et sans é.^ard. A£r-iminte ; fie-
ramente ï impcriGsamcr.tc \ scvrtcs£mi.r.te i
incivilmente.
CAVALQUET, s. m. T, ce Guerre.
Minière de so;n?r !.. tr^-ripette , lorsque
l'jrmce approche des Villes, ou qu'elle les
travers^. C.rto modo d: suon.-fLi trowbcttit.
CAUCALIS, s. m. T. de Botun. Pbnte
apéritive » propre contre la pierre. C^d;^ca/t- ,
er'u sinUe aÎ jinocchlo,
CAUCHE.\1AR , s. m. Oppression ou
étouffcment q.ii survînt quelquefois durant le
sommeil , en sorte qu'on croît avoir un poids
sur l'estomnc, et qui ccîse dès qu*on vient à
se réveiller. Pesar:io>o ; ircubo ; fantasima.
CAUCHOIS, a.-'i- m. Fis'^ons, auivien-
nent du p^ys de Caux on Normandie, qui
sont plus presque ceux des autres lieux. Pic-
cioni c'cs ti.
CAUOATAi^E , s. m. Ccl.ii qui porte la
queae «le '.î robe d'un C jrdin.il. caudatario.
CAUDi' , É5. , adj. r. dcBIr.son. Il se di'
des Comètes et des étoiles qui ont une que;-ie-
£andaro; cr'nho.
CAUDEÎ3EC. s. m. CHape-ni de laine, dont
b prtmière Fabrique a été dans la ville de
Caudebec. Cappello dt lana a f.ggia di quella
di Cauù^b.c.
C A'vT. , s. f. Lieu crc.ix et souterriin , or.
l'on met crd'nairemtn' du vin et d';:utres
■ prûvi>ions.' C'j.-Tr.'rtd. — II se dit .tossì d*unc
manière de caisse , où l'on mot des liqueurs,
ou des e;'ux de senteur , pour les transporter
aisément d'un lieu à un .ii:tre. Canavetta;
cantina da trasporto. - l. ■ fonds d'arç;enr que
chacun des Joueurs me; devant soi .1 cert.iins
ieaï de cartes, comme au brelan, ;i lit
l^rajul'prÏTie. La p.issara. - Cave, adj. f. T.
tl'Anat. On dé-i^ne sous . e nom djuK grosses
veines q.ù sortent de Tore-'letrc droite du
cœvir , comme deux tr-jixs séD..rés , et pos js
àcontresens , p^e^quc d,in une même fif;ne
perpendiculaire , l'un en haut, appelle veine
cive supérieure, et Tuttre eu bas, qu'on
nomme veine cave inférieure, Fena cava*
— Dansle discours odin.iire , on apelle veine
Mve , le tronc o.'i sere ii.isss'în: l^s veine, qui
pasccn: dant Kicuiis". Vcnacava; vennmagna.
— En Termes d'.'Vstron. et de Cbron;»!. On
appelle Lune cave , un mois lun-.îre de vïnçt-
neuf iours. Luna cava', mese lunare àivca'
iittov^ giorni.
CA\'t*, ÉK.p.irt. V. le verbe.
. CAVEAU, s. m. Perite cave. Cantinttra^
• i:'«ii;cs uves de* Ejiliies oà Tou met des
c A u
earrs mrr"?. Sepoltura ; sipj!cro\ tom'-a, I
C; Vi.'E, s. t. Cflemin creyx. òtrcih ;
cammiro a docc.'a,
CAViLrl , V, a. Creu'»cr, m'.neT. Scavare]
incalvare ; affossare ; cay^re. — T. (ie Jeu.
taire fonrfs d'une c.-n.inie qu"ntité d'.irgent
à un jeu de rei-.vi. Far Junjo; metter )uorl
ara som in dì ii^ma'o f.r fur^.'o u cjpha.'e
del grjoco. - C.i\tr au (lus tort ; taire b >n
à chaque coup de jeu » d'aut-^nt d'a^gt-iy qu'on
ioued.ìns e: mo'r.'>nt-la, vers celui de> joueurs
qui en joue lei lus. Farhiivrc. - fam. etfig.
Covcr .iu plus iV.rt ; porter iout j T' X'rèrn^.
Portar ogi.-i cosa aW ecc.ssu ; andw sernprc
at^ii cstnrni inoliti caso. - v. n. 7*. J' Eterne.
S'ex:Oi^f à reccv. ir un coup d'ci ée d;iu:>
leir.èmc 'enis que l'en Io porte. Cav!tre.
CAVERNt.s. f. Antre, srotte , lieu
creux dr;n>des rochers, d-ns des monra'res,
sous terre. Cay.ina; jj-eìonca; antro i^r.-ttj i
''^CAVERNEUX, euse , adj. Plein de ca-
veriies. C.:y.rr.i,<o.- On appelle en Anatomie,
corps caverneux , une des parties (le la verge.
CÀVÉRNO^iri', s. f. r'/>'<t.vr,s. Es-
pace vide d'un corps caveinjux. C'a-
fernosltà.
CAVESSE DE MORE, ou CAP, T. de
Manège. C'est un cheval dv poil roullan , qui ,
outre son mèi; n^e de poi- gris et bai , à la tète
et les extrcniitcs des pieds noires. Cavallo
cav:'{-'t.i /t noro.
CAV'ES.SON, s. m. Demi-cercle de fer
qui .e met sur le nez des jeunes chevaux,
poiir les domi'ter et les dr.-sser. Caver^cne.
CAVKT , s. m. T. d'Archit. Moulure ren-
trante , dont le prou! est d'un quart de cortle.
On emploie aussi les cavets dans la Menui-
serie. Cavetto ; ^nsc'o ; irochtlo.
CAVIAL , ou Caviar , s. m. Nom qu'on
donner des ceufsd'EsturEeon: sales. Caviale.
CAViLLATiON s. f. Sophisme , rarsou-
nement captieux, fausse subtilité. CaiUla-
lione ; caviih ; sofistlcheù i.
CAVIN, s. m. T. de Guerre. Chemin
creux , propre à favoriser les approches d'une
l'I.ice. Foss...
CAVITE', s. f. Un creux, un vide dans un
corps solide. Cavità i cavo] buco.
CAULEDON, s. m. l.deChirurc. ?wx-
ture transversale avec inégalité, de ma-
nière que les parties ne sont plus vis-à-vis
l'iDie de l'autre. Cauledon o sia Jrattura tras-
'CAUUCOLES , s. f. pi. T. d'Archit. Tises
qui sortent d'entre les feuilles d'Acan-'.ie,
et qui sont roulées en volutes sous le tailloir
du chapite:ui corinthien. On les nomme aussi
Tigètes. Caulicoli; cavlcoii;carcoechi;vit.Cijf
"CÀUÙS, ou CoRis,s. m. Petite coquille
qui sert de mounoie dans plusieurs contrée;
lie l'Inde et de l'Africiue. Coris ; sorta di
nicchio ; cììe serve di moneta.
CAUiAL, ALE, adj. T. di Grammaire.
V. CaUMt.f.
CAUSALITE", s. f. T.Didact. Manière
doni- une cho,e agit. Causalità.
CAUSANT, ANTE. adj. Pascal. Qm
cause. Pro.luctnie, attivo.
CAUìATIF, IVE, adj. T. de Gr.imm.
Par-icule , Coii)onction causât ve. Particule
dont .U) se sert pour rendre raison de et qui a
CAU'iE, s. f. Principe, ce qui fait qu'une
cti'j.e cs^. C'tQÏone ; causa; priici^io. — Mo-
tif, sujet, occasion , raison. Cagione; causa;
motivo j soggetto ; ragione ; occasione; inceli'
tivo.- Dans les Edits et Lettres-Patentes ,
on met à ces causes j pour dire , en Consi-
dération tic ce qui a éieexposé. Percià-.pe-b ;
qKindl i. - V. de Pratique. Droit c-idé ou
transmis d'une personne à une autre ; et tl
n'est en usage qu'en cette f..i,cn dep.rlçr.
Aynt cause. A chi di ragiona. - Intérêt.
La cause de Dieu, \i cause du Prodi lin,
des Pauvres, de l'Etat, ctz.Lac.ima , gl'in-
teressi di Ùìo , del prossimo ,Jlbcne-,i vaa-
C A U
Mf.v". - r.a bonne tt la mauv.-^i'e csujt
le, ;> 'n et le m-!uv,-:is riru. \ . l'irti. - l'ro-
c^s qui se pl.,ide et qui se juge a l'Audience.
Causa i lite : processa. - Cn dit qu'un hcmme
es; en cause , qu il a été mis en c^use , pour
dire, qu'il est enjiartie nu procès, tjicre j.i
causa. - A ciuse , préposition. Pour i'«moiir
ÙT , en cjnjidc'ration de. A cagione di ; per
air.jr di; In riguardo ; p^r ; in consid..ra\ione
d-. ~ A cruse que , conjonc ion. P«rce que. '/.
CAUifc', ÉE, part. V. le verbe.
CAUot.-<, V. a. Etre cause. Cagionare}
cautarc ; :roJ:.rre; etser cagione. - v. n. ò'en-
tretenir familicreui ìiit avec quelqu'un- l'ar-
a-e; c'.caia-e; eia lare; trattenersi parlando,
r.iii.jnani!o faniil'a mente. Parler trop . parler
inLOnsidérem^nr. Gracchiare; cia^amtJlart \
i.,r/a'tropfo. - Parler avec malisnité. N'al-
l>v. p.^s dons cette m.'ison , en en cause. Si
fj la delia vostra frequenta in quel'.a cass ,,
non se ne dice troppo bene.
CAU.5ER1E , s. f. tì. bil , action de caii-
s;,r. il est fam. Garrulità; ciancia; ciarla i
CAUjEL'I, eush:, s. ra. et f. Celui ou
celle qui caquet-e , qui babille, qui ptr'e trop.
Cianciatore; ciarlone, garrulo ; Loquace ; eia-
ramella ; gr.-.cchiatorc ; par.ìere : parolaio ;
cicalone ; ccala ; teriingatorc j teriinghiere.
Causeuse. Chiacch'erìna. - 11 se dit aussi de
celui qui parle indiscrètement , quineg.srde-
point le secret. Chiacchierone; ciaramellai
li:,giiacc:ujo._- Il est au'si adj. L'amour est
causeur; l.i joie est causeuse. Lo^uace.
CAUSTICITE', s. f. M.disnité , inclina-
tion à dire ou » écrire des choses mortiantes-
cu satyriques Mordacità; malignità.
CAUSilQUE , adj. de t. g. BrJIanf,
corrosif. Il se dit des sels et prép ir.,tions
métalliques , qui ont la propric'ré d'entamer
h peau , de- brûler et de consumer lescliairs.
Caustico ; che ha forra d'abbruciare. - Sel
caus'ique, c'est un sel alcali. Sale caunico ;
a'cilno. — ftp;. Se ditd'un liominesarj'rique,
mordant, méois.int , injurieux, qui par'e
avec malignité. Mcrdace; satirico; ma'rgno;
piingonte. — T. de Cr'om, La coutbe si;r
laqu'.lle se rasseiv.blcnt les rayons réfléchis ou
rompus par uno s.irfece. Cautt'ca.
CAUSUS, s. m. T. de Méd. Espèce r'e
fièvre ardente continue. Febbre ardente e
continua.
CAUTELE, s. f. Finesse, ruse. Il es vieux.
CMirtl, ; acc^rteixa ; sagacità. - T. de Druir.
Pri'caution. Cintela ; prccauxione. Il n'a pres-
que d'usage qu'en cette ph-ase : .Vbsolu-ion à
cantei'?. Jssj!;\i,'ne a cautela.
CAUTELI UsE.VlLNT, adv. Avec ruse .
finesse. Toujours en mauvaise part. Cauta-
mente ; accortamente , avvedutamente \astuta'
mente ; ingauaryjlnien'e.
CAUTELiUX, EUSE, adj. Ru-é , fin.
Toujiiurs en mauvaise ■. ut. Scaltiiio ; irs^iitu ;
fino ; viziato : maii^iatc ; doppio ; Ju-bo ; in-
gannatore.
CAUTERE, s. m. Fonriciile. Ouverfurî
qu'on fait dans la chair , en l.i brûlant av«c -.'M
bouton de feu, e^u av;c m csustique, pti r
fiire écouler les mauvaises humours. Cauteri. ;
rotturio ; inceso. - Le bouton de feu, ou 'e
c.ius-ique qui sert à faire cette ouvertur-^.
Uorfoneda capite io.
C^U^E'^;t■nOUE, adj. <Ie t. g. et
ubst. m. T. de .\ié.l. lyrotii|ue. lUmcdcqui
brûle et a-.ii c.-u'.ume les chairs. Caustico.
CAUTETa.ATlON', s.f. Actionde faire
un c, ii'è'-e, I' t i.''ei\\a-e; il far un cauttrio.
ÇAU TiiRISE', KE , p-irt. Cautei'^^ato,
— fig. Conscience c.tuféiiiée ; une cons^-ieiice
corrompue, crdurcie. Conscicnta ulcerata,
indurita , iriejilita nel maie.
CAUrE'RISER, ï. a. Faire nu appliquer
un cautère . Cauterizzare ; fa' ca::tcrto .
CAUTION, s. m. C-Lii qui répond, qui
s'"blii;e pour un atitrc. Mallevadore ; sicurtà;,
chi ira cai^l'one. - (ìg. Etre c.iu'ion , ou se
rendre cau'ion d'iine chose; .issiircr , garant r
q-a'ùDC ielle nouvelle est vraie , qu'une telle
chose est arrivée ou qu'elle arrivera. Essire
CET
tcntr.ir millcvadon ililU viriti ^tira eosjt
- On à.t d'un homme a qui on ne peut pas se
<sr , qu'il est îujat à caution. Homo da non
iijnenc ; sufr.. fo a. n.:ncar di faroÌJ.
CXUnON'V!-,' , ìe, p.irt. V. 'e verbe.
■ CAUriOMNE?.iK.\r. s.m. Acte p^r le-
quel on s'o'.ï'];;e pour un'!_ auTP. .Sj^j.-ij-
^lûi: j strumento o Otto di mulUvgria , di
jlC'.rjTtj.
CAU riONNER , V. a. Se re-.dre ciution
pour quilq.i'iin. lilalUvarii st<ir cauzione û .
fssio ; fidiinr.i'o. i
CAYtS ou Cajes , s. f. T. di Mir. B.nnc
de s.ib'e ou cl ■ roclie , couver; d'ur.e v-^se |
éiJ.iisse ou d? q.i.ir.ti'é d'herbjees , qu.hu?- j
foi; à fleur (i'eu'.i, sij lesqu'ïU les pet ts ba- |
timens pe'ivent éctiojcr. iijnclii copcru di 1
furilo 0 d''e:he. j
CE, CET,' CE.TrE, et au plurid, en? •
Pronum di^uonsrrarit aH'i'ï.-tif , qui ind ^|ue ,
les personries »,i les choses. On met Ce Ai- j
v.int les noms qui ciim.-nencent p.ir une con- j
sonnî , et Cet de";nc ceux qui coiamc-nce.it j
pwiine voyrl'e. Osesto; giusta i ^^uiUj;
qudia. Ce chev.,1^ Q:usio c^valh. k^ìI
oiseau. ;'',•''"',' ""il'°: - f^° > ''\^. q'i'i'T";-
fois pronom ccmonstrattf su bsc.nrif , et sî^^.ii-
fie'achise dont on pir\=. Clòi.jutUo ;q nl'a
tosi. Ce q;j? ie vmiî dis. Co che vi d.co.
- On le met qtieVijr'.iis dswmtla p,irtic ,'e
En; ou dcvnnî levs.be £■-<•. C'en est t.it.
$' fijiita ; i Sfidila. Ces'-i-dire : VaU a
iirc ; ciac. C'eu à savoir. R'.sta a sapere ; i
Jj s.rpcii,
CE'AWS , adv. Ici ded-n'. II ne se «!i' que
rfe !a miison oi l'o i e>t .i.i.r.d o.i p..rle. (^.; ;
^.f.i ', 'm -ju^stacar i: pijdt-^^tro.
Cf.Cl , Pronomdifmjnstratif. Ceîte ciiose-
ci. Chiesto,; questi cosa. ^
Ct'CITÉ , s. f. L'étît d'une personne
aveuj'e. Cecità ; c.ci'ade ; eccitate; «cAcj;«;
çeij^s^-ie.
CE'DANT , AN-TE, adj. et subst. Qui
cède son droit, il n'j ï.,cre d'us.ige qu'en
style de Pratique. Ceduitc; clic cede; che
ii l'tlra.
Cv'DF.' , ÉE, part. V.te verbe.
Crl';)ER . v. a. L*isser , abandonner à
SUîlqu'un. t.'t</£r£ ; ahbaidjnare. — Céder ses
roits , ses prétentions ; les transporter au
profit de quoiqu'un. Cedere ; transferir in
aUr.l i su^i dritti , te sue pretens'-oni. — v. n.
Se relâcher, se'eiidre , se soumettre. Cedere;
jvttomettersi, ritirarsi; /arsi indietro; lasciarsi
vincere ; arrendersi. — Acnu'escer , ne pas
s'opposer, ne pas resister. V. Acciuiescer, -
Se reconnoitre , ou être reconnu i.nférteur ù
un au^re en quelque chose. Cedere; riconos-
cersi infe iore in aUiina cosa.
CETJILLE, s.f. fL'Lse mouille) Petite
mar(!ue en iorme de C tourné de droit à
gauche , qu'.in met sous la lettre C. quand
el'e precède un \, un O, ou '.m U , pour
fa're v ir q l'on la prononce comme une S.
l':rfoler-.i.
C!^'DO\', s. m. Sortede pisnte. Sorta di
cV.'DRAr, s. m. E.uèce de citron, et
P'-rHre oui le porte. Cedrato,
CE'DRE , '. m. Arbre odoriférant et fort
hmt. Cedri! ■ C.-dre ou Pin ^a Lib.-.n. Larice
fi'ninlnA. - Ksu?ce de citron', dont se fait
.une certaine Soisscn, que l'on nom.me Aigre
«le cèdre. Cedro.
CR'D.liF., s. f. T. d'H'st. nat. Résine
©u liqueur qui découle du cèdre. Gsìrnna
cedi"].
C,,'DULE, s. f. Ecrit, billet sous sein?-
p^ivé , par lequel on reconroît d.-^voir qup^-
.nu» i_imme. Cedo'a ; l'olila ; oibUgo. - Cé-
«ulc évocatoire. V. ce mot.
Ci'IGNANT, ANTE adi. Trévoux. Qui
ent.jure , qui environne. Che circonda ; cht
ciiip. Ceignante, s. f. T. d'Anat. Non
au'on a donné à la douzième vertèbre du
<fo; , p?-ce que c'ost à-peu- prés sur elle qu'on
»ppl:que la ceinture. La duodecima vertebra
dur.
CEIND-IE , y. a. Entourer , environner
CET.
Ci^ncre ; eingi^e ; circonû^re; óttorr-lart,
- .icccmdre le corps, les reins ; se serrer
le corps , les re ns avec une écharpe , un ru-
ban, ou quilqu'autre chose de cstte nature.
Cignersi ; fasciarsi. - «..eindr; l'épee a un
tu-valier j lai mettre l'épée au côté. Cinger
la spada.
Ci:iNr, Ceinte, p.^r'. V.levoib-.
Clil.NTES, i'ERCET.STES. i'RÉCElNTES ,
Chaintes , Cirreaux , Lisses. T. de Aar.
L.nsu.'s p-éces ie bois, qu'on met bouta
bour"à "une <ie l'au're , en ra.inière de cein-
ture , o»ns le corps du b^tda(;e d'un vais-
se.iu , po.tr taire la liaison des membres et
pièces de ch..rpenterie , dont le cori>s du
bi'iinent es: lormé. Incinte , quando sono
esteri ri; « inti"on , si chiaman VenngoU
Sirctt, ; aii^r
dt sUa regUa
Forme.
CEIN'T'AACE, s. m. Terme de Mar. 11
se dit de tous les cord-ges qui ceignent ,
lient, ou qui envtronnent le vaisseau. Trin^
che ed ir.ser.aiure.
CELNIRS, s. m. T. d'Aichit. etc. V.
Cin-ro.
C.KlNrURE, s. f. Rub.m de siùe ou de
(il, cordon , e'c. avec quoi on se ceint ordi-
nairement par le miiieu du corps. Cl.itola ;
ola; c"tr.oto ; ci/^to ; cintura. — Le bord
d'en-hai; c'une culotte, ou d'ime ]ar,e. Cin-
tura. - L'endroii du corps où l'on attache la
ceiiirute. La cintura. - Se dit aussi de cer-
taines chos -s .qui en environn,»iit d'autrej.
Une cinture de muraille. La ceinture du
chccur dans une Eglise. Un circuito ; ii S'ro ;
il conturbo. - «..cinture de deuil , ou cein-
ture funebre ; cette peinture noire que l'on
met autour de I Eslis.; , tant dedans que
dehors, dans les lieux tont le Seigneur est
mort, et qui e>t chargé de ses armoiries.
On l'appelle aussi Litre. Fascia Junebre. —
Ceinture de la Reine. Droit qui se lève sur
les m.Tchandises qui viennent à Paris p.^r li
Seine , pendant un certain tems. Oa\io che
pacano per uno certo tempo le mirca.i^ie che
s'introducono per la Senna in Parigi. - En
terme d'Arclut. La ceinture d'une colr^njie
est l'orle ou l'anneau du bas ou du haut.
Cinta, La ceinture du chapiteau s'appelle
Co lier ou collarin. Collarino. — Filer à la
ceinture. Terme de Corderie. Il se dit du
hlcur <|ui mit autour de sa ceinture un pe--
{;non de ch.mvre et qui le ii'e au rouet.
Filare alla cintola. Filer à la filouse , ou à
la qutnouil'e. f'dr.rc ail' aita.
CtiNiU.^ErTt , s. f. T. dt Chissc.
Petite b-nde de cuir qui entoure le cor de
ch2s^e. Cintoliro d^l corno da caccia.
CEiS'rUf<lEî< , s. m. faiseur ou ven-
deur de cein'ures, ceinturons et baudriers.
fiicitore , o vend'tor di cinture.
CEl.N rURON , s. m. dimin. Sorte de cein-
ture de cuir ou d'autre matière , à laqu^ile
il y a des peiidans attaches , où l'on passe
l'épée. Cinturino.
CtLA , l'ronom démonstratif , quisignifie
cette ciiose , cstte personne-là. Qjteilo ;
ijujila cosa ; questo ; questa. — Quand le
pronom Cela , est seul et s'ns opposition
au pronom Ceci , il se dit de mèir.e que
Ceci , d'.me cho^e ([u'on tient et qo.'on tnon-
tre. Que dites-vous de cela y Che ne dite di
qu.sia cosa ? Cela est fort beau. Questo è
assai bello. — Qu.ind Cela , est opposé 3
Ceci , il se dit d'une chose plus éloiwée.
.le n'a'me pas ceci , dornez-moi de cela, lo
non amo questo , datemi di quello , di qiiill*
a'tro. — Quelquefois , dans le style familier.
Celi , se ditaussi des jersonnes ; ain;i on
dira d'un enfant, cela est heureux , celane
fait que jouer. Quel fanciullo ; quella per-
CF.'L.'v'ÓÒNl! s.' ^.'vér't'pàle. Verd,-x:i-^o.
- D'un homme à be-'ux scntimens, on rit
"ri mntière de galnnterie , que c'est un Cc-
l..d.-..i. Cicisbeo molto salante.
CE'LE' , ÉE , part. V le verbe.
CELE'BRANT , s. m. Cslui qui dit la
.CRI. ,^,
''''?''«■ <ït" la ctlcbre , mi qui officie. C'l',--
bratte ; Aacerd-.te celebrante.
CE'LE'B <A riUN , s. f. L'acion de célé-
brer, il n'a d'usage q.ie dans ces phrases :
Cekhr.iti.jn de la Mme, d; l'Orfice Di-
vin , d'une tète , d'un mari.ige , d'un Con-
cile. La celebraion dJ'a olissi . deL' Ojji-
V? ^'"^.v '^''^"^ /esta , d'un matrimonio ,
i^EXttJRE, ad), de t. q. Fameux, re-
nomme. CeUhre ; Jamoso; rinomfo
CF.LE3.;É , ÉE , porr, V. le verbe.
, CElE3.^ER, v. a. Ex..l;er, louer sv»;
e lat, publier avec élo,?e , r.vec louange, t'f-
Uhrare; esi'rare; vantare ; lodare ; decanta-
re ; masnijicar con parole. - Célébrer les
louantes de quelqu'un ; en pi.b'icr haute-
ment les louanges. Celebrar le ludi di aU
curo. - .Sùlemniscr. Celebrare ; solennsa--e i
soienacggijre. ^ — Célébrer un moriage j
taire un mariatte avec les cérémcnies re.
quises. Célébrer des noces , les faire .-'vcc
magniftcence et éci.it. Celebrar un mat,imo~
nio , U no\-{e. - Célébrer un Concile , te-
nir un Copcile. Celebrare , tenere un Conc-
ilo. - Ce';.brcr la Meîie ; dire la Messe;
et dan, ce sens , on dit .-.bsolument , célé-
brer Celebrare ; dir la Messa.
CELÉ'tîRITE , s. f. S jlemn^té. Solennità.
- Grande .-é;;ittation. Celebrità; /ama; n-
putatione.
CL'LF.R , V. a. Taire , ne pas donner à
CO'inaître ; cacher Celare ; nascondere ; ci-
pride; tener scj^reto. - Lorsqu'on va vo=r tn
homme, et qu'^l f-ii? d're q./il n'e -t •>. -, chi i
lui, on dit qjil se f.^it celer. Fa i.c.-i cke
non è in casa ;si n-sccr.ie.
CE'LF.Rl , s. m. Herbe potagère dont
on fr^i: des salades. On l'.appelle aussi persil
de iVlacedo-ne. Appio.
CE'LEKIN , s. m. Pe-it poisson de mer.
Espèce de sardine rai a le corps bl.-nc et
la tète dorée. On tr.nive dans plusieurs lac;
nu poisson qui l.ii ressemble , et ruquel on
donne le même nom. Speyc di sardella chs
in alcuni lui,i;hi i detta sardanel/a. (M nom-
merait le celerin de mer , Ar'in^a minore.
CE'LE'RIiE' , s. f. Vitesse, diligence ,
promptitude dans l'exécution. Celerità -.pres-
te\xa , velocità ; sollecitudine ; pronteirâ.
CE'LEjTE , adj. de t. g. Qui appartient su
Ciel. Celeste ; celestiale - On appelle poé-
tiquement les Astres , les célestes flam-
beaux. Gli astri. - 11 se dit de tout ce qui
appartient au Cîfl , pris pour le scio ir ttes
Bienheureux. Les esprits célestes. Cti spa-
riti celestiali; la corte ,U n'orla celeste , del
Cielo. - Il signifie quelquofti; Divin ,' qui
vient de Vi-Kn. Celeste ; divino; che viene da
Dio. - Tout ce qui est excellent et ex-
tr.iordinalr >'. Beauté céleste. Beltà celeste ,
divina , straordinaria.
CE'LIAQUE , adj. de t. q. Qui se dit
d'un Hux de ventre. Soccorr'n\ì ; flusso
celiaco. P.assion ccliTpie. - Il se dit aussi
d'une artère qui se partage vers le foie et
la rate. Cùii.ica.
CE'LIBAT , s. m. L'état d'une percorre
qui n'est point mariée. Celibato , v.^'f.j celibe.
Cl.'LIBAT.MRE, s. m. Celui qui vit d^ins
le célibat , quoiqu'il soit d'âge et d'érnt i pou-
voir se marier, celi'ne ; colui che mena vita,
celibe.
CELLE , pronom, f. V. Celui.
OCLLE'RERIE , s. f. ï. Eed. Bénéfice
ou emploi de l'Officier claustral qui estCé-
lér'er. Cel'-:rj io ; ujicio del ceilerario.
CELLE'RÎER, ERE , s. m. et f. Titre
qM':)n donne dans un monastère, au Religieux,
à la Religieuse qui prend soin de la dé-
pense de bouche. Cellerajo ; cellerario ; ca-
marlingo d'-in monasterio.-
CELLHR , s. m. Lt?u ^.iî rei-dechaussé :
d'une m.îison , d.-.ns lequel on serre le vin et
autres Dro'-',i.ins.Cc/.'^ ; celliere.
CEL.LULAl.lE, arj. rie t. g. T. d'Anit.
11 se dit (le certiines parties 3u corps hu-
, main. Cellulare.
' CELLULE , s. f. Petite diambre d'un
141 C E N
Rei si««x OH d uiic Ruligleuse. Celh-, iiénis
<i'un frate , u a una Monaca. — fei s lo^c-
m:n. qo'oii t".rit pojr le> Cardiiidiix a>seriib.é>
d.iiis le Coiicl.ivc. ò:a.i<: di' ^urdt'idii .m
t-Kii/^i-t. i'cuwi alveoli-, o.'i le. Ab^-ilic-,
folli Iwur cire. CelU ; c. l:ia ; .41 â j di.i'
o/».'. - l'cti[e> c.ivi,i;> fSu csrvcdu. c.UuU. -
Lei BjtanUiei j;)i»elieni iin>i Issiujasoiicj-
vilcs d«is Inius qai se trouve:u séparé*:* en*
tr'cKej , p.tr îles espèces cis cloisons, tu-
Cî-i-LULOSITt', s. f. r. d'Amu. Cel-
lulo'iiié. de iVciim^ide, sont les sinas uj
Covitii. de ro> eciiin^ji'Je. S^ni iCi^wd.iU.
CtLUioii «JELL-t , s. Pronjindéiioiis-
ttdtil. Collii ; c^ici i i;u^ila ; quala.
CfcLJl-Cl , CtLLL-Cl , ec dii pluriel ,
ceux Cl , Cclles-ct , l-*rjiijm démjn>rrant
Cet hortiray-ci , cette ciijs.;-ci, cetîi plt-
SJilne-ci. Lastui; coscj i iiuitoi (jutist^ j
cousto ; cutcsta.
CELui-LA , CELLE.-L.'V , et au pluriel ,
CciiK-l.i , Celiei-ld. /r^ii-jin démjn.'.r;iàt.
Cet hoinmi:-l.i, cette chus.-i.i , cette person-
n -là. Il est opposé à cela -ci. Coiai ; co-
/,! ; ^i.■:l'u ; -jaULi. — Q.i iid on a n-jm ni
dciix personnes 011 d-'ux cr.jses , et q.,'o:i
Cinpl->ie e isui^e L-s pronomi Celai-ci et ce-
Ivii-I.i I Celui-ci se r. pporte a.i terme le ijUis
prochii'n, et C.jluMa, an terme le pkii éloi
gn.*. V, le» Granim.iiriens.
Ct'MENT , s, m ' . de Chym';. Le mé-
lanine (onié |>jr 11 céniv-nî 1 io.i , q.i'j.i ap-
p..'l1e , Ho. idre Cèrne. it.itoire. cn^nto.
CF.VvlEi.ll'.VriON , s. t. Opération de
Ctiirurge , qui cons ste à arranj^er de. mé-
tanx da.is un vaisseau avec dn suafre , de»
sels , dn charbon , dj 1 br.q.ie pi é.- , e c.
et à expj.er ce iné'aii;e a i'.iciion d,i t'en.
Cem ntJjivBS ■■, c:iicin:i\iont. — Le m;!an-
ge s'appelle Cément , 04 poudre cé.iie.i-
tatore. .'.
CE'.VIKNTA rOIRE, adj. de t. g. Tcrm.-
de Cliymie. Pondre cementato r;; ; le me-
lange qui compose le céin.Ml^. C:me/iio. -
C livr-- céiueii'atvjire ; le cuivre qui a été
préci[>ité de certaines eiux vifr'oliqu-s. Ha-
mi ccnient.itorio. - E.iu cémei.tatoire , l'e lu
dan. liiiielle ce cuivre a éé précipité. Ac-
''c-KMENTER' , V. a. Terme d: chymU.
Puriiier l'or par le moyen du céin-jnï. cc-
mcr.ttrc, c,,i-i'c lire.
CE..lE'ii:!<IAL , A:.E, adi. T. Eccl.
SUI con.erne_ le cimét:ère ; qui est situé
wi un cimetière. ZJtVcOT'fcr/u.
CE'NACLt, s.m. Il n'.i d'u<iaîe qu'en
style de l'Ecriture-Sauite. Lieu , saile i man-
ger, cenacûio.
CEMvKE, s. f. La pondre qui reste du
bois et d'autres ma-ières coinSusî blés ,
après qu'elles ont été brûlées et consumées
par le feu. ccmrc. — Cendre de ploaib ;
le plus menu plomb dont on se sert pour ti-
r;r le petit gibl-r. AtgiiaroU. — C-'iidr^
«le cuivre , fleur de cuvre , tsoèce de v,.-
peur de grains menu» que le cuivre jette en
r.iir dans l'opération du rafiniige. luor del
r.tm.:. Cendre de roquette. V. ce m.)t. -
Cendre- ti'ai.ir. Cen.ri d'a^iirro. — au pl.ir.
se dit de Ij cendre qui est faite d? linje.
q.r ont servi ,1 l'Autel , ou des hr.m.h-s de
bj . qui ont été bénies, et dont le i'rètre
m r-iue le front fies F dèles , en forme d-:
cr.i'X , lepremier jour de Cirém-. L; ceneri ;
l- sagre cencr'. — Le jour de. Cendres, le
m.'rcredi des cendres, c'est le premier jour
de Carémo. //i.'i delm Ci.acri\ i l primo storno
di Quarcùma.
CENDRE', ÉE , ad). Qui est de couleur
Je cendre, celerino ; di tófor di an-re. -
Substance cendri-e du cerveau. T. d'Anat.
Subs'ance qu'on nomme au. si Coitic.lc ,
ccllr- qui est b. plus exiérie.ire , et de li-
«inelle toutes les airres parties de ce viscère
sont ex A'emcnt enuirf.nnées.
CEND-->E'F. ,_ s- f. Ecume du plomb. Fr;-!-
go\tei-rU del piombo. — Il sipniiie plus or-
aliujireinent la dragée , ou U inenu plomb
C E N
dont on se sert i la chasse dit m;nu Ci-
blée. MigLiaroU. - Il se dit encore delà ceu
dre dont on se sert iiour taire d;s coupelles.
anere da far coppelle.
CììNJUEUX , liJ.SE , adj. Qui est plein
de cendre. c:nero,u , picn di ceit.re.
CE.v'J.UfcIi , s. m. l'artie du fourneau
q.ii est a itie soui de la grille ou du foyer
dans kqiïile tombent les cendres. Luogo
djve si tcngon Le ceneri,
CE.ND.U.<Ei , s. f. pi. T. de Métal^irg.
Petites veines qui rendent l'acijrde ma.ivaise
quilité Sfaldature.
CÉ.>J£ , s. f. le Souder que Notre-Sei-
Sneur tu avec ses Aiijtres la veille de sa
l^i.iion. La cena del Signore ; ta sacra
c:na. - On dit que le Koi , les l'rinces ,
les Prélats , etc. t'ont la Cene le ieudi-
>aint , lorsqu'ils servent a mmger aux pau-
vres , après leur avoir lavé les pieds. Far
la fun\'oae d:L îavamento de' piedi a' po-
veri, tjuclqiie p.irt , on dit aussi : ^ar il
lavabo. - Les Calvinistes donnent le nom
de C'-'iie , à la Communion qu'ils font, co-
CENELLE, s. f. Fruit du houx , qui est
petit et r.Hi-.;e. Hacca dell' agrifoglio.
CE'NOHl TE , s. m. Moine qui vit en com-
minduté. On ne le dit qa'en p.irl.mt des an-
ciens Moines qui vivoient en commun, par
apposition à ceux qui vivoient sépai-cs , et
qu'on aniielle Anachore-es. cenobita \ mo'
naeo ; re'ityoso claustrale.
Ct.;NO/iiriQ-JE , adj. Qui api)?,rtien;
au Céiijbite. 1' n'a d'uiage qu'sn patlant des
anc'cnî Cénobites : et par exten.io:i , il
se dit ds tous les moines qui vivent- en com-
m, inulte. c:"..:h:ùco.
CE'N.iFAPHE , s. m- TomSe.iu vide ,
dreisé à la mé.Tioire d'.in mort ente'-ré ail-
leurs, o.i djnt on ne peut trouver le corps.
Miiso'eo.
CKNS , s. m. Redevance en .-rsent, q le
ce t ini biens doivent annuellenen- au Sei-
gie.ir du tief djnt ils relève.i;. C.nw, ca-
w^ti' ; reni'ta. Djiner à cm.. Axeitire.
CE.NSAL , s- m- f . de c^m.n. lyuouy-
me à Courtier ; il n'est usité qu'en Prove. 1-
ce , et dans les Echelles du Levant, ^en'
CEN^E, s. f. 11 n'est en usa?e q l'en cer-
t'in-s Provinces , comme la Picjrdic , la
fl.Tiu^re, la B uirgogne , etc. V. i\létairie ,
Eerm-'-
CENiE', EE, ad|. Réputé , estimé. Ri-
putato •-, sfi'nato; creduto; tenu'o y o avuto
l'tr . . . contiderato y riguardato come ....
CENSE.!!?.,?, f. /. de cjmm. 11 se dit
fl? rou' ce qui signiiie courtage , et que'.|ue-
fjii'le I.T profession mc-n' du Cen>al et du
tiro!- q 11 Ili est dû. i:n:eria.
CENsEUR, s. m. Celui qui reprend ou
qu' ..ontrùle le. ac'ions d'autrui. .Sin. éoi-
t lète , il se prjnd d'ordm-ire en m.iuviiss
part. C:nsore\ critico. — Cîieilei il im.iiiii,
c'étoit u.i Misistrat qui teno't un re;i-re
du nombre des citoyeiii et de l-eur. buns,
et qui iivoit droit de rechercher leurs m^E-irs
e" leur cond.ii'e. Cen'ore. - Critiq-ic qui
ju^î des ouvrait.", d'sirit. C/'-'c.- ; censore.
- Censeurs Roy.iux , et abs •lum -nr Cen-
seurs , sont ceux q 1- le Cnaïue'ier de
i'r?nce commet pour l'examen des livres.
Censore lieyo. - D.ins l'Un'ver.i-é , on
-1 ..ielle Censeurs , certains _ t>iiicier^; nom-
més uour ex.im ner la capacité des récipien-
daires. Censori,
CEN-iIKR , adj. Se dit de celui à q li le
cens e.td-A. Centnalista, .Seigi.eur cen.ii-T.
CENslEil , ERE, s. m. et f. Celui ou celle
T li tl.ntune ceu. e a ferme. FittaiuoJi.
CEN>1TAIU'. , s. m. Celui qui doit cens
et rente à un iieigaeuc de ^<e(, Censuario ; li
vel'ar-o.
CENSIVE, s. f. Redevance en .irisent ou
e-i d'ei.rées, (pie certains biens doivent an-
n.i"!lemen: au Seisiicur du lief dont ils relè-
vent. KuoBni\iiine, - L'étendue des terres
qiu dépendent d'un fief, et qui doivent lods
C E N
et venta;. Distretto , beni , terre s»setu a
canone , a rieognr-^ione , a livdo,
CE.sJsUiiL, ELLS , adj. Qui a rapport au
cen>. Censuaie ; appaitcnentê a cens-j.
CE.N.URAii;.ii, adj. de t. g. Q'-ii peut
êtreccn.uré, qui mérite censure, c'i-i'ura-
btU i r:prensi.!,tle,
Cc.NjiU.vt ,s. f. Correction, répréhension."
Ceasara; corredici 1. } rprens oie. — En ma-
tière de elog-ne. Ju,e ne-ic qu. porte cjudam-
iiiîion. Ceai.iri; co;id.in larione. -Censure
et Censures tcelésia.tsiie. ; les exzom nuni-
cation* , interuictun: et suspensions d'exer-
cice et de charge Ec.lési litique. Censura,
Censure L-celesiastcke. - Chej les Rj nains ,
c'était 1,1 d'unité et la fonci m de Cen.eur,
^•'f -:"''( 'fie'," jjrtitÀ; l'uj/i^io del censore.
Ct..l> JàE , Ed , pir-. V. le verbe.
CE-\ JiJtiiits , V. a. Reiirendre , critiquer.
Censurale ; corregjere ; riprendere ; cni'care ;
trova' a ridire. - £n ma lire de domine.
Cen.-irer un livre ,_u.ie propo.ition i décl.i-
reriiu'un livre , qa'uue pro.i.iiition contien-
nent des erreurs. C^nserare ; condannar un
li~ro , una por■a.lllJ^e.
CE.'sir , ad|. numéral, de t. g. Nombre
contenint d'x tji.dix. C n-ti - - J . se ssrt
souvent d-e ce n jmb e pour déiigner une
qjju-ite indéterminé/. 1' y a cent choses. Il
y a cent occasioni. V è ceno , mille , tno'tt
più cose. I i sji niUe occasioni , ce, - 11 est
q 1 ;l.iaefois sub. t. m. U.i cent d'œufs , de fa-
go*s , n'e Jingles , etc. Cento , u'i centinaio
d'uova , di fasci , d' spi'û , ec. - Jjuer un
cent de piquet : jouer une pirtie de cent
points .lupiq.iet. G'uocar una p.tnita dl cento
p.t.it' a' p-cciet o.
CEM f Al •JE, s. f. Nombre collectif qui
reilermecent umté.. Cen-ini}o. - A cen-
taines , par cent. Mlles , .ndv. En grande qiian-
tité. ^ .•ci7f;r;j/j ; in gai n-inerj. - Cen-
taine. Le brin de ni oa de soit par lej lel
tj.ii le. u . d'.i.i ée'ueveiu s int liés ensem-
ble, àamlolj.
CE>ir^JRE, s. m. Animal fab.ileux .
mjitié hoinne et moitié cneval. Ceita-tro.
- Une de. e jnitelation. australes. Centauro,
Cii.^rAdAE'E, s. f. '''a.ite. Jn en dis-
tingue coin n.inement de deux sortes: la pe-
tite et la gr.uide. Li pr-tmiire e.t d'un très-
grand uîige eu .vlédeeine. Fiel d' terra ; Cen~
t.iarea ma^^ijre e minore. Li petite est aussi
appellée Biondel'a.
CiNrE.-MAlRE, adj. de t. g. Q li a cent
ans, qui contient cent ans. Centeaji-io; che
ha cent an!, d: cent'anni. Prescription ceu-
teniire. La cntenaria.
CEMTfc.N'IER , s. m. Capitaine de c-'
homne. dins les Troupes Rimiines , d ,-
il est t'.iit nie.itioii dans I Ecriture. O.i le n mi-
me nliis ûrdiniiremen^ Ce.itLirion- C :n'.ar:o'i:,
- En p.rl.mt de I.i ..1 lice et de la Polie., de:
Villes, 0:1 aspelle Centenier , un (.)ffi.!er
ax cjmninde cen- honne.. Capitano di int-
tr.ia, cH: ha il cominJ^ di cent'uj-nini.
CENHE.ME, adj. de t, g. Nombre d'or-
tire de cent. Cene si no ^ centes ma. ~ 1' est
atissi subit. Le centième. Il centesimo, — Q^n^
tième denier. V c)en er.
CE.MTi.^JO JE , s. f. V. Rsnouée.
CilNEO.'J , s. m. Ouvrage de Poéiie ,
comjïosé d» ver. u-i mrtie. de vetemirun-
[ téi de quel.-]ue A.ite.r cél'.hre. Centoie. -
! l'ir extai.io.i. Ui o.i.ra^e de morceaux dé-
robés 0.ii;ri composta d'. sjua'ci rubati di
CENT-PÌEOS , s. in. T. d'Hst. nat, Ser-
pen' trè.-veiii neuxàSi.im. Serpente venenosi
di S- m , de'tj cenropiedi.
CENTRAL, \VK, adj. Qui est dans le.
cen-re. Il n'a d'uiatte que diui le style di-
dict. et dans les phr.isei su'V.intes : Po-nt,
I f-u centra' ; et force centrale. l'unro , fioca,
Ifo'li centrale.
! CS'Vr.lE, s. m. Le milieu , le poin- du
j milieu d'vm cercle ou d'une s-. hère ; et il se
' dit aussi en parlant iViMte fi.,',ure ovale, ent-
rée , e-c- C;itro. — Centre de gnvité- Cen-
tra dt traviti, — he lieu où les choses [en-
CEP
dent naturellement com-nc au lieu de leur
repos. Centro, - Le milieu. Le centre tlu
Royaume , d'une armée , et. // centro j il
art , il niiX^o. - Oïl dit en style de Théo-
logie , que le biége de Rome est le centre
de l'unité de l'Eglise. Vi Sede Romani i il
eentro dcU'unaj d:l a Chiesa. - h.;. Le cen-
tre des affaires ; le lieu où se traitent lapiu-
|)art de> aiîaires. Il c^ntr- deg.i ajfjri. —
Centre ovale du cerveau. Lcrme d'Auatom.
Voûte médullaire.
CtN TRU- UGE , adj. de t. e. T. de Phys.
Oui tend a s'éloi(;;ier da cen're. C.nr f go.
CENTRINE , s. f. r. d'Icht^yol. l'oissuu de
mer dont la ciiair sécliée excite l'urine, fesci
porcj
CENTRIPETE , adj. de t. g. T. de Phys.
Oui tend a s'a;iprucher du cen're. Cintrij::ta.
CENrROB.4Rl(2JE , arj. de t. 3. 7". de
Mécjn. Méthode qui consiste a mesurer ou
déterminer la qumtité d'une surface ou d'un
solide, en les coniîdérant comme formés
par le mouvement d'une ligne ou d'une sur-
face. Cenlroba''c2.
CENTROiCOPlE , s. m. r. d: Mathém.
Partie de la Géométrie qui truite dLi cen-re.
Centroieopia , o sìa 'juella parte della Geo-
metria che tratta del centro.
CENTU.'yiVlR, s. m.OiScier de ancien-
ne Roine , éì..b'i pour juger de certaines af-
feires civiles. Centumviri; centovirì.
CENTUMVIRAL , ale, adj. T.d'nist.
Rom. Qui appartient aux Cemumvirs. Cen-
tumtira'e.
CENTUMVIRAT, s. m. Tr.bunsl ou Cour
chez les Romains , ainsi nommée du nom-
bre de cent M.igtstrat> ciai la composoien:
« qui dé.;idoient les differens de. p.irticu-
liers. Il Magistrato Centumvirale , o de' Cen-
tumviri.
CENTUPLE , s. m. Cent fois autant. Il
centuylo ; cento vohe il d^t:yio ; cento volte
tanto. - Il est aussi adj. Un nombre centu-
ple d'un aLirre._ Nnnuro cen^iplo d'un altro.
Au centuple ad'iect. Ai ceiiup/o.
CENTURIATEUR, s. m. Ce mot n'est
en usage qu'en parl.int de certains Auteurs
Allemands Luthériens , qui ont composé une
Histoire Ecc'ésidStique , et l'ont rédigée par
centaine d'années, et qu'on appelle les Cen
turiateurs de IVl.igdebourg. Centuriatore ;
ctnturiatori di Ma^dehitrso.
CENTURIE, s. f. Centaine. Cent:,rU. Le
Lepeuple Rom,.in fut distribué p.ir Centu-
ries. — Les centuries de Nostradamus ; les
prédictions de cet Auteur , rangées par cen-
taines de quatTuir.s ou de sixains. Le centurie
di Nostradamus. — On appelle aussi chacun
«le ces quatrains ou s'xains , centurie. Qtiar-
tina o sestina. En ce sens , faire une Cen-
turie , c'est faire un quatrain à l'imitaiion de
Nostradamus, Far una centuria , o sia quar-
tina 0 sestina sullo stile di Nosiradanus. -
T. de Chronol, L'esujce de cent ans. Secolo,
CENTURION , s. m. Centenier. Capitaine
oc cent hommes chez les Romains. Centu-
rione ; Capitano di cexto uomini.
CEP , s. m. Pied de vigne. Cepyo o gam-
èiile divîte, — Lien , ou espèce de chaîne;
et linose dit qu'au Li'u-icl. Ce mot est vieux.
Yft' i ferri, - f . d'Htst. nat. Nom qu'on
lionne .-lux singes qui ont des queues , et qui
sont de plusieurs couleurs. Cercopiteco di più
colori.
ÇEPjÇA , s.f. T.JcBotan. Petite pbnte
qui est une espèce de joubarbe. Sorta di sem-
previvo.
CEi^EAU , s. m. T. de Monnoyeur, Tronc
ou souche de boi, sur lequel les monnovurs
l-tKth , s. f. Toure de plusieurs ti-jes de
fcois qui sorteli: d'une même souche. Gruppo
a aheri nati da ■■:n* /stessa ceppaja.
CEPENDANT, adv. Pendant cela, pen-
dant ce temps -là. Frattanto ; intanto: tra
tanto ; intranar.ro , in questo mtT;o. - Néin-
moins, toutefois, :i...nùbstant ce\i. NuV.adi-
tieno , per altro ; cua culto ciò ; ciìt ru,n
munti.
CEP
CEPHALAGRAPHIE , s. f. T. d'Anittom.
Description du cerveau ou de la tète. CeJaU-
Srùfia , o sia descrizione del capo,
CEHHA.LALGIË . s. f. T. de Méd. Sorte
douleur de tète de peu de durée. Ce/a-
"cEr HALALOGIE , s. f. La partie de l'A-
natoTTiie qui traire du cerveau. C-falalogia.
ClPHALATOMIE, s. f. r. d'Anat. Des-
cription jnatomique des parties de la tête.
Cef.i'at>jnila.
CEPHALE'E , s. f. r. de Méd. Douleur de
tète invétérée. Dolor dl capo diuturno,
CEPHALINE , adj. f. T, d'Anat. La par-
tie de la langue qui est la plus proche de sa
racine. Cetauna.
CEl-HAilQUE, s. f.de t. g.. Qui appar-
tient , qui répond ti la tète. Cetalico, Veine
céphalique , une des veines du bras qu'on
croyoit autrefois venir de la tète, et qu'on
ouvroit par cette raison pour soulager les
maux de tète. Vena cefalica. — Remede cé-
phalique, et poudre céphalique ; remcdes et
poudres qui sont propres à soulage: Its maux
de tète. Cefalico; capitale,
CEP'rlALU-PHARYNGIEN ,adj. T..f^-
mt. Nom de deux muscles de l'oririce de
l'œso.iliage qu'on appelle pharynx. Ctfalo/a-
Ctl'HE'E, s. f. Constellation de l'émis-
phère scptentricr..il. Ceffia.
CERASTE, s. m. T. fHist. nat. Sorte
de servent qu'on nomme aussi serpent cornu,
C.rasla.
CEcL'^T, s. m. Espèce de pommade ou
d'onguent où il entre de la cire. Cerotto.
CÈRATION , s. f. T. de Chymie. Disposi-
tion d'une matière pour la rendre propre a
être fondue et litiuéhée. Prepara\toni delta
du' Chimici ceratio.
CERATOCELE , s. f. T. de Méd. Hernie
de la cvjrnée. Ceratocele,
CERATOGLOSSE , s. m. T. d'Anat,
.Musclé de la langue , qui la tire a côté et
en arrière. On le nomme aussi Basio-glope,
Ciiondro-glosse , Hyo-glosse. Ceratoslosso.
CER3E:RE, s. m. f . de lAyihol. Nom que
les F'oètes ont donné à un chien à trois têtes
qu'ils ont feint avoir été commis à la garde
des enfers. Cerbero. — Les Cnymistes appel-
lent .-:ussi cerbère , le salpêtre. V.
CERCEAU, s. m. Cercle de bois qui sert
à relier les tonneaux. Cerchio. — Sorte de
filet dont on se sert pour prendre des oi-
seaux à l'abreuvoir. Sorta di rete d.: uccelicre.
— Au pluriel, se dit des plumes du bout de
l'aile des oiseaux de proie. Coltelli.
CERCELLE. s. f. Quelques-uns disent
Cerccre'lo et Sarcell.» , petit oiseau aquati-
que qui ressemble au canard , et dont la ch.air
est beaucoup plus délicate. FarctutoU ; a/^a-
yola ; beccafico dì palude,
CERCLE , s. m. T. de Géom. Figure
plane , rii est comprise djr.s une seule li-
çne courbe , et dont toutes les parités sont
égahment dist.iiues du point du milieu ,
qu'on appelle centre. Circolo. - Se prend
aussi pour la ligne circulaire . qu'on apoeile
circonférence. Circolo ; c.rcorfcrenyi. - Cer-
ceau. Cerchio. - Cercles , T. d'Astrom. Les
cercea; x qui entrent Ajiis la composition de
la sphtrre. Cerchio ; circolo ; sfera. - (ig. Vice
dans le raisonnement , où l'on tombe , lors-
qu'après beaucou') de paroles , en allègue
pour preuve la proposition qu'on a :.• n.-ée,
et qu'il s'agit de prouver. Circolo vi%io!o.
— fig. Cercher la quadrature du cercle ;
chercher une chose q.i'on n'a jamais pu trou-
ver. Cercar U quadra'ura del circolo. - So
dit fij^. et par extension , de la séance des
Princesses et des Duchesses assises en rond
en présence de la Reine. Assemblea ; conver-
sailone ; corte. — Il se dit aussi de toutes les
a.ssemb'ées qui se font dans les maisons par-
ticulières chez les Dames. Conversazione. -
Cercle se dit aussi de plusieurs Principautés,
Villes et Etats , qui font ensemble I* corps
politique d'Allemagne. Cershio; cirorio dell'
Imperio..
C E R 14^
CERCLER , V. a. T. de lonnd. Mettre les
cercles ou cerceaux ^ un tonneau , à une
cuva. Cerchiare.
CERCLIEJ. , s. m. T. d'Arts. Ouvrier
qui fait des cercles ou cerceaux. Ctrchia'jo,
CERCOPITHEQUE, s. m. f. d: Zool.
F.i'jcce de sm^e à longue queue. Cercopiteco.
CERCOSIS , s. f. 1 . Je Méd, Excroiss uce '
de ch.sir , qui sort de l'oritice de la m.-'*r;ce,
le remplit et le bouche, Cercosi o escr^sc^i.ia
CERCUEIL, s. m. Bière, espèce de cof-
fre ou l'un met les corps morts. Bara; fere-
tro ; cataletto.
CEREBRAL, aie , adj. T. d'Anat. Qui
appartient au cerveau. Cerebrale ; delcerebro.
CtR£.MONlAL , s. m. Le livre où sont
contenus l'ordre et les r;i,les de> cérémonies
Eccléùastiques. Cerimoniale ; ccrsmoniale ;
rituale. — L'u5.ige réglé en chaque Cour .en
chaque Pays , touchant les cérémonies i>oli-
tiques. Il cenmjniale. - L'u.ase des céré-
monies qui se pratit]U-nt entre les pariicu-
lers. licerlmoniale ;le crlmûr.i:, — Queltjue-
f.is il est aussi adj. Qui concerne les ceré-
mîînies. Préceptes ccréinoiiiaux. Revoie per
le cerimonie.
CEREMONIE, s. f. Action mystérieuse
qui accompagne la solennité ^du cu!*e exté-
rieur que l'on rend a Visw, Cerimonia ; ciri-
monia; rito sacro. — Il s'applique aussi aux
choses humaines , et se dit de certaines for-
malité; qu'on observe dans les actions so-
lennelles pour les rendre plus éclr.r.intes. Cci-
monia; cirimonia ; formalità. - Civilité , dé-
férence que les pirticuliers se rendent les
uns aux autres. Cirimonia ; cerimonia ; atto
cortese , di civiltà. — Quelquefois , civili'é im-
portune et outrée. Cerimonie ; cirimonie —
Grand-Maitre des cérémonies , Miî re KÌf-i
cérémonies , Aides des cérémonies ; les Of-
ficiers qui ont soin des cérémonies. Gran
cerimoniere ; gran maestro delle cerimonie. — .
En cérémonie , adv. Avec pompe et grani
appareil. In pompa ; solennemente; con grande
apparato. — Sans cérémonie , iioint de céré-
monie ; librement , sans contrainte , st-ns
façon. Sen[a cirimonie ; liberamente ; scn\a
sufgez-one.
CEREMONIEUX , euse ,_ adj. qui fait
trop de céréint'iiies. iiiimvnioso ; che sta
sempre sul convenevole.
CERÈS , s. f. r. de MytbU. Divinité du
Paganisme , qu'on prend en Poé,:e pour le
bled. Cerere.
CERF , s. m. ( l'f ne se prononce point. )
Espèce de bête fauve fort légère à la courii; ,
qui p rte un gr-nd bcis. Cervo; cervio.
CERFEUIL, s. m. Herbe potagère dont
les feuilles sont profondément riécoiu ées.
Cerfoiilia ; cerfuglio.
CERF-V<.'LANT,s. m. Insecte vol nr,
qu'on a-ppelle proprement Esc.tbot. V. —
Espèce de machine qui est faite avec du pa-
pier étendu et collé sur des baguettes, et
que les enfans font aller en Irir psr ie
moyen d'une ficelle à l.-.quelle elle tient , et
qu'on lâche plus ou moins suivant le vent.
CERISAIE , s. f. Lieu planté de cerisiers,
Circr.eto.
CERISE , s. f. Fruit à novi^u , dont la
chair est fort a' lieuse , et la peau fcrt rougs
et fort mince. Clriegla ; ciliegia.
CERISIER , s. m. Arbre qui porte des
cerises, Ciriegio; ciliegio.
CERNE , 5. m. Rond tracé sur la terre ,
sur le sable, etc. Cerchia fatto in terra, su
'ta rena , ec. — Rond livide qui se fair
, quelquefois autour d*.:ne p'aie , ou atituiir
j des yeux quand ils sont battus. Cerchio ;
lividura intorno a una plaida . o attorno agli
occhi.
CERNE » ÉE , par'. V. son verbe. - On
dit qu'une personne a les yeux cernés ,
quand elle les a battus. Aver gli oecki
pe'li.
CERNEAU , s. m. La moitié du dedans
d'iiuu noix partagés en deux , et titfs «le
pour lei
,44 C E R
1.1 co.^is encore verte. N,yci frisiSt, spir-
tiu in da£ , i! si;:ticitite. - \'in de cernejux ;
certain vin ro.é , bon à bjire clans U sji-
s.,'n (les cerneaux. ò<ita lii iI/m rus:itj ,
iuono a bere nella srajiua d<lL njci,
CLRNEli , V. ». tdire un i.<:rnv autour
ée quelque cluse, lare un archio; tesi^art
in cirehlo , m tundo. - Corner des i;oix ;
ta. te «les ttrrneaux , et tirer le i.-ern3au hors
ôc !.i coqae. 61 aicar U noci Jrcscnc , i
st'usc'urU.
"CE.IOEN'E, ouCEROUENE. V. et dites
CERÔVe.IAIRE ,i.m.T.di Utimr. L'aço-
lite ou celui qui porte le cierg,e. AcoUto
the rorcd il cero.
Ct.RO.\iA.NCE ou CEROMANClE.s. f.
Divination imr le moyen de tigures de
cire. Divinazione fer mt\-\o di figurine di
"cEROPIS'iE, s. f. T. d'anc. Pliana. Em-
Ìtìtre faite avec de la poix et de la cire.
'.mpiastro comyosto dl yece , e ccrj.
CE.-lOUE.MANEUR , s. m. Exnert ou
Maitre-iuré Arpenttur qu'on appelle p
planter des bornes d'hcrr.age n" •i.nir
rasieair. .4s'i'nJ-.ore ; misurc^^,^.
CE'iRI^- , s. m. T. de bozan. Espece de
cilene d'Italie dont la calotte du gland sert
â corroyer les cuirs. Ceno.
CERTAIN , Ai.NE , ad|. Indubitable,
vrai. En ce sens , il ne se dit que d.;'.
choses, drto; indubitato; infMibdc; sicu-
ro. - En p.irlant des personnes , signi.ie
Assuré. Etre certain d'une choie , es; en
être bien assuré. Eisere certo, sicuro d'una
tosa. - l'rctix et déterminé; et en ce sens,
il ne se dit que des choses. C;rro ; pre-
fino ; detcrminato ; invariabile. - Il s'em-
ploie aussi à la place du pronom Quelque :
et dans cette acce|>tion, il se dit également
des personnes et des choses ; mais on ne
s'en sert pimiis que devant le substantif:
Certaines personnes i certaines choses. Cjrrj
renonc ; certe : ise. — U est quelquefois
subit, et signifie chose certaine, Cosa certa,
iosa sica a, costante. Il ne faut pas quitter
le certain pour Vnicertain. Non si deve la-
sciar il certo j-^r l' incerto.
CEUTAINEMKNT , adv. d'.:(îirmation ,
En vérité. Ccrtaracnu-, per verità; in v.-
Titi. - Assuvement , indubitablement. C-;-
tarrente , indubttatjmc.iee i ii.n\aJaUoi senia
àulibio.
CE!<rE, CERTES , adv. San, mentir,
eu vér.té. Il n.- s'emploie i'ucre ([ue iz\,i
Je %'y'Q soutenu. V. Cer'.-.inement.
CtKTEAU.s.m.r. <(■:.' .1 li. Surte de poire
dont il y a deux espccui. Lf ciritau d'été ,
et le musqué. Sona i: fera. V. Poire.
CtK riFK.AT , s. m. Ecrit fai:.;int foi
«le quelque chu^e. Ate^tato ; .ntestii\one.
En par! nr de d.'me. tiques. /.' hcti suv.io.
CERTIFIG-ATKUR. s. m. T. dePr..;ique
ou d'affaire. Celui qai certifie une caunon,
une promesse , un hillct. HjUevaJore uni-
tamente ad un alno. - Certincateur de
criées; celui «ui stteste en Jus'ice q.-.e Us
criées ont été fai^ps dans les forme, judi-
ciaires. Colui che afferma , o fa testimotiiania
tss:rù p;blli:at, in debita Joi.a.i.
CERTIFICATION , s. f. T. de Palais.
Assurance p.ir écrit , que l'on donne ou
que l'on rci,uit en matière d'uiTaires. Acte-
C^RrlflFlf , Ér , part. V. I> verbe.
CERTIFIER , V. a. Témoii.er qu'une
chose est vr.iie , lassur.-r. .^tt-iMrc ; Jar
fede. - T. de Pratique. Certifier une cau-
tion ï se rendre en quelque nianitre cau-
tion de la dation , répondra qu'elle est
soWsble. Entrar maUcvad.,re per un altro
fnallcvadore.
CERTITUDE , s. f. Assurance pleine et
entière Ccri.ua. - .St;.hi!ité. V.
CcRVAIVON, s. f. T. de Vénerie. Le
tems où un cerf est gras et bon à chasser.
Za siasionc efi-orcuna fer U cacci» del
arre»
CET
CSRyC.\U, s. m. .Substance molle, en-
veloppée de daux membranes , et renfer-
mée dans le crâne , et qui e.t le principe
i.\ mj.iveineni et des seniimens. Cervello ;
cerebro ; celahio. — 5e dit quelquefois pour
Eiprit. Cervello ; intelletto ; iiuJiiio. — fif,.
b'alambiqu;r le cerveau ; s'appliquer à cjïI-
que chose avec une grande conten:ioa à'es-
\:ùt.JitJlarji i beccarsi il terveU^.
CtS.VELAS , s. en. Espé.e de grosse et
courte saucisse , rem^jlie de chair salée ci
d'ér'ices. Cervellata.
CERN'ELEFi s. m. La partie postérieure
du cervea.i. Cenbelio.
CERVELLE, s. f. La partie blanche,
molle et spongieuse du cerveau. Cervello.
- Iig. Entendeniiiit, jugement. V. ces mots
et Cirveau ci-dessus. — ng. et prov. M.-ttre
quelqu'un en cervelle, le tenir en cervelle;
li mettre en inquiétucie, lui tenir l'esprit en
susiiens. Mettere altrui il cerveUo a partito;
recarla ta duijbio ; farlo star sospeso ed am-
b'.f^uo. — Cervelle de palm.cr ; une moelle
douce qui sa trouve au haut du tronc du
palmier. Cefa^lione.
CERVICAL, ALE , ad). T. d'Anat. Qui
appartien;*au cou. Cervicale.
CEriUMEN , s. m. T. .de Chirurgie em-
prunté du Latin. iMjtière i::unà;re e: épaisse
qui se trouve dans l'oreille. Cerume.
CE:<!J.'.UNEUX , EUSE , adj. T. Didac-
tique. Qui tient de la tire. Ceni-ninoso.
CERVOIVE, s. f. Buisson (aire avec du
Rtain et des herbes. Cervogia. Ce mot n'est
Saère en iisige qu'en pariant de q-elques
breuvages des rnciens. La bière e>t une
espèce de Cervoise. Le MeUchino A'is it«-
lieni en est une autre espèce.
CERUiE, s. i. Couleur blanche. Biacca ;
"cSÀRIENNÌÌ, (OPÉRAT10>J) adi. f.
T. de C-iir, Oijération , par le moyen de
laquelle on tire reiil..nt du corps de la mère ,
en ouvrant le péritoine et la matrice. Ope-
ra^ione cesarea,
CESòiANT, ANTE, adj. Qui cesse. Ces-
sante.
CESSATIO.'^' , s. f. Intermlssinn , dis-
continuation. Cessazione ; iatralascia;nento ;
inteiru^ione ; train ^ci.imento.
CESSE , s. f. Oev.uu lequel on ne met
iamais l'article , et q.ii n'a d'usage qu'en
cette seule phrase : Sans ce^se. il sim
tOujour;, continuellement. i>enii eissaiione ;
sen\a interriijio'ie ; incessantemente ; etmtl-
nuatamente ; seii{a posa. — fasi. N'avoir
point de cesse; ne cesser point. Non cessare;
non fermarsi ; non restarsi ; seguir sempre ;
non darsi posa.
CESSE', ÉE , part. V. le verbe.
CESSER , V. n. Uiscon.inuer. Cessare ;
desìstere ; tralasciare ; fermarsi. — Il est
quelquefois actif , au même sens.
CESSIBLE , adi. tis t. S- T. de Palais.
Qui peu: être cédé. Cedevole.
CESSION, s. f. Iransport , démission.
Cessione; cedi\ione. — Faire cession deb cns,
ou simplement : Faire cession ; abandon-
ner ses biens à ses créanciers , en vertu des
Lettres du Prince , pour avoir la liberté
de sa personne. Far cessione de"" suol beni;
j'ar cedobnniì.
CESSIONNAIRE, adi. <le t. g. Celui qui
accepte une cession, un tran port. Cessio-
nario.
CËSTF. , s. in. Espèce de gantelet earni de
fer ou de plomb , dont les aïKÏens Ath'e es
se scrvoîsnt dans les combats du Pugilat.
Cet'o.
CESURE J s. f. Re:ios, qui dans le vers
.\Iexantliin se f.iit .-.près la sisiè'ne syllabe,
rr a; rc> la quitridna dans le veri de dix
sylla'nes. Cerura.
C'-'T. CET CE. V. Ce.
CF.TACE'E , adi. de t. e. -t s. T. Di-
dactKjue , qui se dit des grands poissons.
Cetaceo.
CETERAC ou DORADlLLE.s. m. Plante
capiUaice , qui eit regardée comme uu ex-
C H A
cellcnt remède dans les maladi<"< des reinj
et d-'s vessies. Caracca i citracea.
CHABLAGE, s. m. T.deUiv. La peine
et le trava'i du Chableur, ta fatica , e *l
■'lario deiPAtaia.
CHAB-EAL/, s. m. T. de Rlv. Longue,
corde moyennement grosse, qji sert à lirer.
remonter les bateaux sur les rivières.'
Alarla.
CtlABLER , v. a. et n. T. de Riv. et Jt\
Mar. At a.lier un fardeau à un c.blî, et
l'enlever comme on fait dans les attelicrs.
Al^ar un peso in aria.
CHA8LEUR . s. m. T. de Riv. Celui qui
est aux pertuis etaux passaijes des rivières
pour aider les voituriers par eau. Alraja ;
bardotto.
CHAULIS , s. m. ou adi. pris subst. Bois
abattus dans les forêts par le vent. Alberi
sv:lt' , o atterrati dal vento ne* boschi.
CHABUr, s m. Espèce de poisson qui
a la tête plus grosse que le reste du coriis.
G.'iioU'. - Au pluriel. Menus cord (;es avec
le,i]uels 'esivLijinî attachent Jeséchasses et
les b.iliveiux qui leur servent i! s'éehaufauder.
P'cco'e corde pc' fare i pomi.
C.IACAL, s._ m T. de^Zool. Espèce
d'animal qui pjroit lenir le milieu entre le
Iou:> et le chien pour le n.nurei. Son poil
qa' est d'un i aine vif et bri'li.it, lui a fait
donner au si le nom de Loup doré. Qua~
d'upedo Africano detto Sciacallo , e Luf^
'CinC'IN.SJE, s. f. Air de symphonie,
don: "a b'S.e est d'un certain nombre de
n ites, qui se réiiet-nt toujours, et sur les-
quelles on flit différens couplets. Ciaccona.
— Cliaconne chantan'e ; des paroles faites
sur r.iir de la ch.iconne. Cannone , e aria
del'a c'aceona. — D.inse sur un air de cha-
conne. Oa-ili su l' ana delia ciaccona.
CH A.C <ELLE ou CHAC.IIL , r. d'Hisc.
nat. C.isc.rille, V.
C.i-\CiJ.\,' UNE, Pronom. di,trib. sans
pi. Chaque personne , chaque cho»e. Cia-
scuno; ciascuna; oar.uno. — Se prend au,,i
collectivement, et on dit: Chacun en parle,
chacun en r.iisonne , chacvin s'en plaint.
Ojn-mo: eiascti/îo; tutti.
CHAD2.C , s. m. r. de liotan. Sorte
d' ira:i;;e de, l'es Françoises dans l'Amérique.
M,:.'orj;ic;j d' America.
ÇHAKOUIN, INE. s. m. et f. Qui est
maigre , de petite taille , et a la mine basse.
il est fam. Sparut'na ; tristany.iolo ; affama-
t.\Xa ; dl poca frescata ; arjasatto ; di mes-
CHAGiÛN' , s. m. P-ine, affliction , de-
p'd ,ir. Afi^ione; affanno ; ansasela ; dolore ;
COI dosilo ; dispiacere ; pena. — Aigreur ,
co'ère . déoit. V. ces mots.
CH.\GRiN, s. m. Sorte de cuir d'un pois-
son , dm; oa couvre de. livres, des étuis,
etc. Zigrino. - On en fait auisi avec la pcnu
de mule: , d'âne , etc. — Certaine étott'e
de suie , q.ii a d 'S grains comme le chagrin.
Z^ir'lno : soita dl mocrre.
CrlAGRlN , INE , adj. Triste, mélanco-
lique , qui est de f.iche.ise , de me.uv.û;e
hu.ntur. Melanconico ; mesto ; st:x7oso.
CriAGRLVANF, antk, adj. Q.;i ciia-
%t\oe. Afflittivo ; affannoso ; tormentoso |
''c'riAGRlNÉ, ÉE, part, le verbe.
CHAGRINER, V. .i. Attrister, rendre
chagrin. Ai}lt!;j:re; angustiare ; angosciare i
tormentare, affannare; acca:. ire ;. addolorare,
— Il est aussi rèe. Affl'!;!:erti , ec.
CrfAliME, s. f. E>pcce di lien composé
d'anneaux entrelacés Ics uns dans lei autres»
Catena. - Chaîne de di.imans ; une ch..îiie
garnie do di-imuis. Frenci'o; carena: colla»
na d: diain.intl. — C!i ine, signifie quelque-
fois la peine des g.ilères. La galera ; la
catena. — En ce sens: Mettre à la chaîne,
c'est envoyer aux galère.. Mandar in gaUrai
metter alla catena. - Il signilie aussi. Toute
la trounc des criminels coiiHanunés aux ga-
lères. La catena, — fig. et poét. Servitude,
capuvicé
e H A
è»ptÌTÌté. Cilena , schianUù ; cattiviti ; rh-
fo. — On dit aussi, en style de dcotion,
les Ch.iiiies du péché. Le catene , i lacet
dei peccato. - Cliâîne de muntagnes ; plu-
sieurs montagnes qui tiennent les unes aux
autres. Gîii^ajj ; catena di montagne. — On
appelle, en matière de Bâtiment, Chaîne,
une esjice de pilier de pierre de taille ,
qui entre d.ns la coB>trtiction d'un mur ,
et qui sert a le fortifier et à le lier. Ca-
tena. - Cti-ùne de Tisserand ; les nls ten-
dus sur le métier pour faire de l.i tuile.
L'ordito. Les fabtiquiins de soie disent, La
tela. - Huissier à la chjine , de la thai.ie ,
les Hui.sier, du Conseil du Roi , parce qa il.
portent ..u cou une chnine d'or, où est h
médailL- du Roi. Uiclcri del Real Constila
detti dti'.j catena.
CHMNrTlER, s. m. T. d'Ans. Ouvrier
qui fait des agrafes , et toute sorte de pe-
tites. Celiai che fa catenujie , uncinetti , e
simili.
CHAINETTE , s. f. Petite chaîne. Cate-
nella ; citenu^jn. — T. de Géom. trascen-
dente. Li.'.ne courbe , dont une chaîne ou
une cc-ùe prend la iigure , par son propre
poids , lorsqu'elle est suspendue librement
par ses d-ux extrémités. La catenaria ; la
curra catenaria. — En T. de Bour-elier. Par-
tie d'un hirnois de chevaux ài cj.rjsse ,
qui sert a les faire reculer. Ce so.it d = s
bandes dj cuir qu'on p.isse au bout dj ti-
mon. Catena. - En /'. d'Eperonn. Petites
chaînes i>i.icJes au bas du mors pour cm, bê-
cher les branches de s'écarter l'une de l'.ui-
tre. Caten-!ia , elle ttene le aste delia Irig'ia.
CHAiN;)N, s. m. Anneau d'une chilne.
À-7-:i.o di catena.
CHMii, s. m. Substance molle et sanguine ,
mti est en're la peau et les os de ranim.il.
Lame. - On appelle, chairs baveuses, les
chairs spongieuses d'une plaie qui ne va
pas bien. Carni morte. — On dit d'un che-
val qui est en bon état , et qui a la chair
ferme , qu'il est bien en chair. Ben in car-
me ; grasso. — En termes de l'Ecriture
Sainte , signifie l'Humanité , la nature hu-
maine , un corps humain ; et dans ce s-îns ,
en dit, le Verbe s'est fait chair. Il Verbo
j* € incarnato \ ha preso carne umana ; ka
Assunto l'umanità. - Il signihe encore l'hom-
me terrestre et animal , opposé a l'homme
spirituel , éclairé par la Foi. l.a carne ;
t uom terreno , ed animale. — La conci-
piscence ; en ce sens , on appelle le péché
d'impureté, le péché de la chair. Peccuo
carnale , dt lutsiiria. — Se dit .lussi du teint,
de la peau des personnes, V.,- Chnir ,
considérée comme aliment, se dit aussi bien
des poissons , que des animaux terrestres
et des oiseaux. Carne. — Il se dit aussi des
fruits. Carne i polpa. — Ch.iir blanche , la
chair des chapons , des poulardes , des din-
dons , etc. Carne bianca. Et chair noire ,
celle des lièvres , des bécasses. Carne nera.
— On dit he;, et prov. d'un homme qui
n*est bon à rien , et dont on ne peut faire
aucun usage , ou qui est d:ns une sittn-
tion ambiguë, et qui n'embra-se aucun p.irti,
qu'il n'est ni chair , ni poisson. Non e ni
carne , ni pe^ct.
" CH.ARCUITIER, 1ÈRE, V. Charcutier.
CHAWE, s. f. Siège. Ce mat n'a d'usage
au profère , qu'en parlant du siè^e qu'un
Evêque a (lins son Eslise Cathédrale , au
haut du Chœur. Cattedra; sedia Pontifica!: .
ou de ce siège élevé , dans lequel un Pré-
dicateur annonce la parole de Dieu Catte-
dra ; pulpito ; ou de celui dans lequel un
Professeur donne publiquement des leçons.
Cattedra. — On appelle la Chaire où l'on
prêche, |3_ Ch.iire de vérité. 1/ pulpito ; la
cattedra di verità. - fìg. Siège Aposto'ique;
«t c'est dans ce sens qu'on 'dit , la Chaire
Apostolmue. La Sede Apostoiica; la Sa'ita
Sede ; la CafeJra di S. I^i-tro. - La fête
de la Chaire de .Saint Pierre .i Antioche ,
à Rome; l"s fères qui se célèbrent en mé-
moire de l'étobliisement que fit Saint Pierre
Dict. Franfoù Italien.
C H A
de l'Eglise d'.Antiochie , et de celui qu'il fit
d.Tns la suite de l'EgUse de Rome. Il di delia
Lattedra di S. l- tetro la Antiochia, in tio.tia.
- hg. La charge d'un Professeur pubhc.
Cattedra ; carica di professore , di Lettore
.•■l'ittico. — Chaire ciir^le. \ . ce mjt.
CH.AIiE, s. f. Si = 3e q li a un dos, e'
quelqueiois des bras. Sedia; s.$iiola. - :>•■_
gè o.i l'on se met pour faire ses nicessit.-i
niturelles , et qu'on appelle ordinairement
Chaire percée. Scs^ett.i. — Espèce de su-ite
t.;rmé et couvert , dans lequel on se t.iit
porter par deux hommes. Seggetta ; sesvolai
sedia pjrtatilc. — Cl1.11sevol3.1re; une s irte
dì voiture légère, a deux roues, traînée
par un ou par deux c.-uvaux. Sedia.
CHALAND ou iiAC , s. m. T. de R-v.
C'est un bateau plat, moyennement grand,
dant on se sert pour .imener les m/rchin-
dises qui descendeat par la rivière. Hatteliû
"chaland. ANDE, s. m. et f. Il se
dit de ce. IX qui achètent ordinairemer.r c!i:;z
un même i\1arch.ind. Avventore. — Il se
prend quelquefois siinplemei-.t pour Ache-
teur. Compratore. — l'ain chaland ; une sorte
de gros pain ijssez blanc et fort massif; et
alors il est sd]. Panedi bottega: pan yenaU.
CHALANU:5E, s. f. Habitude d'acheter
chez un Marchand. Usanza d'andar sempre
dallo stesso Bottcsajo , o Mercante. — Se
d.t aussi de ceux a qui un March.md a ac-
cjurumé de débite- ses m;;rchandises ; des
pratKjues qui achètent ordinairement chez
lui. Avventori ; concorso d' avventori.
CHALASIE, s. f. T. d'OcuUste.^Uiiàe
de l'itii , relâchement des l.hres de la cor-
née. AlUntamento delle fibre nella Cornea.
CHALASriQUE, adi._ de t. g. 11 se dit
des médicamens qui relâchent les fibres.
CH.ALCITE , s. m. Minéral qui tient de
l'airain. Calciti.
ÇHALCOGi<APHE, s, m. Graveur en ai-
rain. Il se dit aussi de tous Graveurs sur
métaux. Calcografo ; intagliatore in rame ,
ou simplement Intagliatore.
CHALET, s. m. l. d'Econ. ru,t. Bài-
m?nt plat, répandu dans les montagn;s de
Griers , uniquement destiné à f„ire des fro-
m.iges. Carannettu per il c.icij.
CHALtUti, s. f. Qualité de ce qui est
chaud. Calore ; caldo. - fij. Dans la cha-
leur du combat , de la dispute , du tra-
v.ul , etc. A.\ fort du combat , tie la
dispute , du trav.TÌl , etc. Nel calore , nel
caldo della mischia , della disputa , del
lavoro , ce. - Ug. Granila affection , zele
véhément , ardeur. Calore ; ardore ; fervore;
liln : affetto ; amar fervente. - On dit des
te.Ti;dles de certains animaux , qu'elles sont
en chaleur , pour dire , qu'elles sont en
amour , qu'elles appêtent le mVe. An.lar
in amore ; essere in caldo. — On dit ti»,
que les chaleurs , les plus sirandes chaleurs
d'une personne sont passies , pour dire ,
que ses passions se sont ralc-nties par l'à^e.
Le passioni sono ammort'te , animo'rjte.
— Chaleurs de soie, ou taches hépaliqucs
V. Mori.hee.
CHALEU'.IEUX , eipse, adj. Qui a b3.^u-
coup de chaleur naturelle. Il ne se dit que
des personnes , et il est bas. Caloroso.
CHALIBE', ÉE, t.di. ( On ne prononce
point l'H. J II se dit en Médecine des pré-
paratiniis où il entre de l'acier. Calibeato ;
CH!\ LINGUE , s. f. T. de Mar. Vaisseau
des Indes , qui n'a des membres que dans
le fond , et qui n'est guère plus long que
larse. .Sorfj di battimento hdi.mo.
CHALIT, s.m.3ois délit. Ilviei'hî.icft.Yra.
CHALOIR, V. n. 11 ne s'e.m'poie qu'à
l'impersonnel ; et il ne se dit guère qijs
Hans cette phrase t 11 ne m'en chaut , pour
dire, il ne m'importe. Il est vieux. Non me
n' importa ; non me ne euro.
_CHALON_, s. m. Grand filet que les
Pêcheurs traînent dans les rivières, par Is
C H A i4f
moyen de deux bateaux, au bcut desquels
les côtés du filet sunt attachés. Sorta di
rete peschereccia.
CHALOUPE, s. f. Sorte de petit bH-
ment dj mer , destiné au service et à la
communicition d-s grands vaisseaux , on
pour servir à faire de petites traversées ,
quoiqu'il y en ait aussi qui en fassent de
grandes , et même des voyages de lonj
cours. Scialuppa ; barbio; racco ; lancia \
lancetta ; sola ; schif.,. — Chaloupe bonae
de nàge , c'est celle qui e;t facile à ma-
nier, et qui passe cu marche bien avec les
avirons. Lancia valtnte.
CHALUC. s. m. i'. d'Hisc. nat.Ver'i-
delle. V.
CHALUMEAU, s. m. Tuyau de paille,
A^ r.,«,. ... etc. Latnello. - En poésie.
Toutes sorte; de flûtes et instrumensa vent,
qui composent une musique cliampètre. Sam-
pogna ; fistola.
CHAMADE, s. f. Sign-il que les assiégés
donnent avec 'a trompette ou le tambour,
ou en arbjranî un draneau blanc , pour
demander à capituler. Chiamata.
CHAMAILLER , v. n. [I ne se dit pro-
orement qu'en parlant d'une émeute, oii
plusieurs personne: se bittent confusément ,
et avec grand bruit. 1! est fam. Ahharuf-
farst; accipigliarsi; aura fa-si ; al', j farsi i
aferrarsi; )a- taferu^Uo. Il est quelquefois
[«c. - fii. Conte>t£r avec beaucoup da
bruit, disputer, V. ces mots.
CHAMAILLIS, s. m. Mêlée, combitoiï
l'on chamaille, il est fam. Baruffa; capiglia;
Ci-ÎAMA.riAS, s. m. T. de Botati. Ger-
mandrée d'eau , le vrai Scordium. Scordio.
C'HV.MA'-RE', ÉE , part. "V. le verbe.
CHA.'4ARi<E.-< , V. a. O-ner un hibit,
un meuble de pnssemens , de dentelles, de
galons, de bandes de velu;irs , etc. Listarci
fregiar di liste, trine, galuni , patsamani , ec.
CH.A.VIARRURE , s. f. Minière de cha-
marrer. Fregio di trine, galloni, ce. - Il
se dit aussi des galons , des dentelles , dont
onchamir-e. I galloni ; le trine , ec.
CHA.MB£LL.AN, s. m. On appelle ainsi
chez quelques Princes , les Gentilshommes
qui les servent dans la chambre , en l'ab-
sence du premier Gentilhomme de la cham-
bre. Ciambellano. - Gr.md-Chambt^llan ; le
premier Otiicier de la chambre du Roi. Gran
ciambellano. — Chambellan , se dit aussi d'ut>
des deux itrandesta'des que le Roi tient po.ir
les Courtisans, qui étoit autrefois tenue par
le Grand Chambellan , et nue le premier
Maitre d'Hôtel tient aujourd'hui. Mensa i
tavela de' Ciambellani-
ÇHAMBOURI.-^ . s. m. Espèce de pierre
qui sert ,i faire les verres , qu'on appelle
verres dî crystal. Sorta di pietra da far vetri
'chambranle, s. m. Ornement de
Menuiserie ou de pierre qui borde le côtés
des portes, des fenêtres et des cheminées.
Intelaj.itura o ornamenti delle porte , fines,
tre ; e cammini. iiuis.,la delle porte.
CH.AivllJRE , s. f. Il se dit de la plupart
des pièces d une maison , et principalement
de celle où l'on couche. Stanca; camera.
- Garder la chambre ; être iiidV.posé à ne
pouvoir sortir de sa chambre. Esser am-
malalo. - Dans les Monastères on appelle
Chamb-e noire , une chambre qui n'est
point éclairée , où l'on enferme ceux que
ron_ met en pénitence , et où l'on fait
aussi des retraites volontaires. Sta^a oscu-
ra ; prigione. - La Chambre , prise absolu-
ment , siçtiiifie la chambre du Roi Camera
Regia - Li Chambre ; les Officiers de la
Chambre du Roi. ; ainsi on dit : G--nt'l-
homme de la Chambre , Adiudt..nt de In
Chambre, etc. Centil,ioma ; Aiutante di
camera , ec. - M:.i-re de Chambre ; te
premier OlTicier de la maison du Pape ;
ou d'un Cardinal. Maestro di Camera. - Les
Corps dfs Parlemens sont partagés en plu-
sieurs Chambres. Classi ; camere. — Dans
t4* C H A
le Parlement d'Angleterre , il y a la Cham-
bre haute , ou la chambre des Seigneurs ,
la Chambre basse , ou la chambre des Com-
munes. La Camera alta; la Camera bassa,
— Charr.hre des coipptes i Cour supérieure ,
établie pour exôrr^lr.er et iuj;er I^'s comptes
«le ceux qui sont manié les derniers du Roi,
Camera de^ Centi. - Chambre Apostolique ;
Tribunal , Juridict:<.i j qui conncit des re-
venus de l'Etat Kcciésiastique , et qui en a
l'administration. Camera Apostolica. — Cham-
bre , se dit ausii de plusieurs autres Tribu-
naux. Camera ; Magistrato ; Triiunalc. — Il
se dit aussi de plusieurs Bureaux , où l'on
traite certaines .iffnires. U£ì\io. - Chambre
d*une min.î. V. l-ourneau. — Ciiambre dr ..
tm canon , dnns une cloche , se dit d'un
vide tjui s'y est fait i la fonte , lorsque
la mr.iicre n'a pas coulé ép.alement par-tout
Caverna. - On appelle aussi Chambre dans
un mortier , dans un canon , certain espr.ce
ovale qu'on pratique en les fcndsnt , et oii
l'on met la poudr» pour lui donner de la
force. Camera. - T. de Chasse et dEconom.
Tust. Fiéjie ouel'on tend aux loups et autres
animaux mal(;is.ins. Trappola. — F. d'Anat.
Espace compris entre le ctistallin et la cor-
née , lequel contient l'humeur aqueuse qui
remplit l'oeil. Camera. — Chambre de port.
T. de Mar. C'est une partie du bassin d'un
port ce m?r , la plus retirée , et la moins
profonde. Darsena. — Chambre d'écluse 7".
c'Architcct-Hydraui. Espace de canal , com-
pris entre les deux portes d'une écluse. Ca-
nali di cateratta. ~ Chambre gnrnie. 'V. Gar-
nie. — Chambre obscure. T. d'Optique. Ei-
jjcce de boîte , dans laquelle , par le moyen
de; verres disposés d'une certaine f.-îçon , on
voit ce qui se passe au-deliors. Camera ottici: ;
tamcra oscura.
CHAMBRÉ, En. part. V. son verbe.
— adj. T.. d'Artillerie. Se dit d'un canon qui
n'a paj été bien fondu , et qu'il est dange-
reux de tirer à cause des fentes et crevasses
ciui^sont en-dedans , et qui pourroient le faire
crever. Cannone camer.ito.
CHAMBRt'E, s. f. Certain nombre de
Soldats qui legei'.t ensemble , soit dans le
camp, soit en garnison. Camerata di soldati.
— Se dit aussi à l'Opéra et àia Comédie , de
la quantité des Spectateurs, etdu pcoduit de
la recette. Concorso ; spettatori i ciò che s^ è
ritirato in una recita.
CHAMBRELAN, s. m. Otivrier qui tra-
vaille en chambre , parce qu'il n'est pas
Maître. Artigiano clic lavora in casa , c/ie
non ha bottes'- - Locataire qui n'cccupe
qu'une chambre d.mì une maison. Il est pop.
AJJittuale che non ha che una stanza.
CHAMBRER , v. n. Etre dans la même
chambrée. Esser d' rwa jtessa camerata. -
V. a. Tenir quîlqu'itii enfermé par une sorte
«le violence ou de séduction , ou même le
tirer en particulier dans une assemblée. Cor.-
durre ; tirare alcuno in disparie , in ino^o
appartato , per inpannarlu ; truf.i-lo.
CHAMÌJKERIE, s. f. T. Ecclis. Office
de Chsmbrier. VKvo di Procuratore.
CHAMKKETTE.s. f. Dimintitif de cham-
bre. 11 est fara. Cam retta. ; camerella ;
€amerii-Aa\ camerotto:, st.irrerta ; stanìnlina.
CHAMBIUER , s. m. Certain Oificier
claustral dans quelques Chapitres. Procura-
tore. — Grand-Chdiiibrier .nutrefois vji des
Grands Officiers de la Couronne de la Fran-
ce , quiavoit l'Inlendt.nce delà Chambre du
Roi, etc. Ciran CiamhllMo.
CHAMBRIERE , s. f. Servante de person-
nes de petite cone'i^ion. Cameriera. - Drn;
les Acadéniies oi l'on montre à mon'er à
cheval : Bâton de trois ou quatre pieds de
longueur , au bout duruel est attachée une
courroie, une longe de cuir pour châtier les
chevaux. St.-tiTiU.
ClIAME , s. f. Nom générique de coquil-
JsEe. V. Canne.
CHAMEAU, s. m. Animal haut de jam-
bes , qui a le cou fcrt long , la tète petite ,
Hs, oreilles courtes , et wie espèce de bosse
C H A
fur le dos. Cammello. - T. de Mar. Grand
«t gros bâtiment , dont l'invention a été
trouvée à Amsterdam , pour enlever un
"^'P^j'J <^' '« f-i're passer sur des endroits
ouïe défaut d'eau l'empéchcroit de naviguer
ÇHAMÉLIEil , s. m. Celui qui a la con-
duite des chameaux , et qui a soin de les
nourrir. Custode d:* cartmctti.
CHAMCUj , s. m. Espèce de chèvre s.'U'
vase , qui vit dans les rochers et d.ms le
montagnes. Camoscio. Chamois femelle. Ca
rnoiij ; capra salvaiica. - C'est aus.i la peau
de cet animal corroyée, et passée en huile.
CHAMbi'tRiÉ7'"s'"'l."r. d'Arts. V
ou l'on prepare les peaux de Chamois.
CHAMOISER , V. a. T. d'Arts. Apprê-
ter les peaux de Chamois. Camoicia.e ; sca-
ÇHAMOISEUR , s. m. T. d'Ans. Celui
qui prepare les peaux, de Chamois. Conciaio-
re; se a-no sciatore.
^nKi\\V , s.^ ni. Etendue," ;:icce de terre
labourable qui d'ordinaire n'est pas fermée
de murailles Campo. - L'étendue qu'em-
brasse une lunette d'approche. £o.7Mn<i/i; j ;
portata d'un canocchiale. - fig. Occasion ,
matière , suièt. Campo; sopgettu ; occasiene;
ccmodo ; materia. - Au pluriel. Toutes sortes
de terres , tant labourables que prés , bois ,
bruyères, etc. pris tout ensemble, f campi;
la campagna. - tous les lieux qui ne sont point
dans les villes ou dans les fauxboures. La
campagna ; /., ,;//.,. - Champs EIvsées ou
Elv-,,ens. V. Elysée. - Clef des champ,. V.
■f '"^^""' "" «•■'' aux champs , etc. V.
u'il. - Battre ai'x champs; battre le tam-
bour pour se mettre en marche. Hattcr la
cassa ; battir la marcia. On dit fig. et f,-,m.
dune personne qui se fAche aisément, qu'un
rien le met aux champs. La mtnoma cosuc-
cia gli fa saliar la mosca al naso , lo fi dai
n.lle furie , lo fa metter in collera , ce. -
Champ de bataille ; la place où se fait le com-
bat de deux armées. Campo di battaglia.
- Cuamp clos ; autrefois un lieu enfermé
de barrières , djiis lequel deux ou plust-nirs
personnes vidoient leurs d;fférens par les
armes, avec la permission du Prince on du
MaRis-.rat. Campo; steccato. - Prendre du
champ faire un tour , une caracole pour
mieux fournir sa carrière. Pigliare; o pren-
der campo._ - (\%. Bien prendre son champ de
bataille, signifie prendre ses avant.ir.es pour
réussir en quelque chose. Voltar largo accan-
ti ; tener via ; arrecarsi bene. - On dit aussi
le dump de bataille lui est demeuré , e. a. d.
Il est demeuré supérieur dans la dispute : il
a réduit son adversaire .i céder ou à ne rien
drre. Eg/i l'ha messo in sacco , o in un eal-
ceno. - hj. Fond sur lequel on peint , on
grave, on rei.résente quelque chose. Cam-
po, l . de Mecan. Roue de champ ; celle nui
est honsontale , et ?doiit les dents sont per-
pendiculaires. Riuta orir.oniale. Les Hwlo-
gers disent : Ruota a co.ona. - Mettre de
chamn, poser de champ des briques, des
pierres , des sohves. Les meure , les poser
sur la face la moins large. Mettere o porre
per coltelle. - Sur le champ , adv. Sur l'heure
le, sans déiri. Immantinente; inconta-
. suhto ; senia indugio. - A chaque bout
neclnmp. a/iy. A chaque , à tout propos. Il
"W,7^y\,nî"rii^''"'' • "Sniroco; a tutto pasto.
CHAMPART , s. m. Droit que les Sei-
gneurs de hef onten queques lieux, de 1:-
ver une certaine quantité de gerbe sur lès
terres qui sont en leur censive. Diritto
ne hanno in certi lu-ifhi i .lignori , dl ri.icvo-
ere una data (juantità di covoni, al tempo del'a
mietitura.
. CHAFF-TRE , ad',, de t. g. Qui appar-
tient aux champs , écarté , éloigne des villes
et des autres habitations. Cam}e<ire ; cam-
— •■'<>; ctmpereccio ; camporeccij ; villcrec-
, rusticale ; contadinesco. - Les "avens
appclloiem Dieujs champêtres et Divinité!
C H A
chsnipêtre!, les faux Dieux qui présidolent
aux biens de la terre, et qui étoient parti-
culièrement adores aux ch.mps. Le Divinità
campestri. - Il est quelquefois subst. Ce cham-
lietre est fort 3gré./ble. Questo luoiio cusi
c.imjnstree molto ameno.
Cl^iAMHl, s. m. .Sorte de papier propre
pour les chassis. Caria da iinpannaei.
ÇHAJùl'IGNO.'M , s. m. Plniite spongieuse
qui vient sans racir.es , et qui croît en très-
peu de tems en (|uelques endroits de la ter-
re , et a quelques arbres. Fungo. - Bjutoa.
qui se fa.t au lumignon d'une bougie , d'une
chandelle, ou a une mèche qui brûle. Fung»
del luccignolo. - Certaines excroissances de
d.? chair spon.gieusesqui se forment dans les
[•.aies , et dans quelques parties du corps.
tungh:; escrescent^e cimose - Champiqjion
de mer , ou marin. Noin qu'on donii ■ à
deux productions dont l'une est un Zoopl I ■>
et l'autre un Polypier de la nature des ; h-
urepores. Fu-.to marino.
. CHAMI'lJN, s. m. Celui qui cotrbir.
toit en cham;> clos pour sa querelle , ou pour,
la querelle A mitui. Campione ; uom prode
'"çHAMPLUilE, s.f. T.tTEcon.rust.Kom.
qu on donne a une gelée légère qtii » endor,-.-
mase les vignes, iirln.ita.
CHANCE, s.f. Sorte de jeu de dès. Soru
dl giuoco di dadi. - Le point on'on livre à
celui contre lequel on joue aux dis , et cehii
quoH se hvr» à soi-même. Gittata; tiro di
dadi, - fig. Livrer chance à quelqu'un ; Dc-
her, provoquer quelqu'un ala dispute. 5jî.
J.ire ; provocare alla disputa. - Heureuse
fortune qui arrive à quelqu'un. Fortuna ; torte
felice ; detta ; css<r in detta. — Erre eii chan-
ce. Aver la pera meiyt ; esser in buona for-
tuna. - On d-t proverb. Conter s,i chance,
d:re , conter sîs mallieurs , seJ déplaisirs
ses aventures. Dire , narrar le sue dlgrazie
suoi d'spiaceri , i suol casi. '
CHAN'JEL, s.m. V. C.nceL
CHANCELANT, ante, adj. Qui ch.^n-
celle. Vacillante ; tltuh.intc ; hSrcfuinf
ascante. - fig. Esprit chi'ncelant , foitaiiè
-hancelante ; un esprit irrésolu, une fortune
mat-assurée. Vacillante; ondeggiante ; ritu-
bante ; fluttuante.
CHANCtLEt!. , v. n. Etre peu ferme sur
ses pieds , pancher de cô:c et d'autre , com-
me si on alloit tomber. Vacillare ; tltuba-
traballare; balenare; barcolare; ondeg-
_ : ; andar a onde. - fig. Dans les choses
morales; n être pas ferme , n'être pas assu-
re. Vaci lare ; ti-i.l-are ;\stutuare ; ondegf-are.
CHANCELIER, s.m. Grand-O.Ticitr ii
la Couronne, et Chef de la Justice en France.
Cancelliere. - D.ms quelques Ordre? Mili-
•■•res, il y a des Chanceliers Cancelliere.
- Dans les Edises Ca;hédrales , c'est une
certaine dignité. Cancelliere. - Dans les Uni-
versités, celui qui confère les dégrés. Can-
■■■■"-",- En plusieurs Echelles du Levant,
. li a le sceau du Consulat. Cancelliert:
Segretario.
ÇHANC/TifRE, s. f. La femme du Chan-
celier. L.: r- iglle del Cancelliere. — Pctire
Clisse de bois, garnie de peau d'ours, i(ui
irt -à mettre le; pieds pendant l'hiver. Pa-
' crina da piedi ; nonne.
ÇHANCELLEMENT , s. m. Action de ce
. li panche de c}re et d'autre , et qui mena-
ce de tomber. 1- acillamento ; tenten/tamentoi
enpella-nrnio ; tf.ntennlo.
CHANCELLERIE, s. f. Tribunal où l'on
.celle les Lettres avec le sceau du Prince.
Cancelleria. - On dit aussi, h Chancellerie
de Rome , pour signifier les expéditions qui
se font à la Chancellerie de Rome. La Can-
celleria Romana. - Chancellerie ; la maison
destinée pour le Chancellier. La Caicelleria.
- Dans les Pirlemens , c'est le lieu oii
Ion scelle les Lettres avec le petit sce,iu«
Cancelleria. - La Chancellerie de l'Univer-
sité , est le lieu où l'on scelle les lettres,
de M.iîtres-és-Arts , de Docteur , etc. Z*,
Cancelleria.
e H A
CHANCEUX, Eu,E , adj. Qui est en
•hwnce , •î-ii est en bonîieur II e»i pop. for-
tunjtij ; jtnnturjîff ; c/ii vince i chi è in
forturìA , in detta.
CfiANCi, ìe, part. V. !e verbï.
CHAâCIà , V. n. et r. Moisir. Il ne se
4Ìt guère q:.ie<Jeìchos£i q^is- mangent, com-
me'd;. conticures , des pà'é» , des jambons ,
etc. M'àur-i i diftnir mufaiu \ intanfire ; pi-
gliar di tjy'ì/. ~ / ■ d*^cun. rust. 5e dit a.issi
ilufamier , lorsqu'apre* avoir é:é tort dâisc-
ché , la SLirf.ics en commence a bUn.Uir. Fer-
dcMil j.('.>j proscuij^rsi.
ŒANCIv^URE: . ». f. Moi:iìsare. Mt^^a.
CdANCRE,s. m. Espèce d'ulcère m-:I:n ,
^a'. roMp,-; la partie du c^rps sur laquelle il
«'est formi. Ctnchs'ui cuicro. —Certaine
puiiule , certaine elevare, qas la cha!w-iir
ci'une ficvre arde. uè , ou autre ca.is? f.iic
venir sur la lan^^ue , nu palais, aux lèvres.
holU chi vensono in bocca ^ cagionate pirla
flit da febbre ardintc. — La cras>e qui s'^màSie
aux dents. Cdrie, il sud'ciume di* iUhù. — £n
T. de Jarcin. Mal^ulio qui survient aux ar-
bres, er q.!' les ron^e. Ca.U.
CHANCREUXi euse, adj. Qai tient de
la maliì;n''é du chancre. Canchnoso.
CHANDELEUR, s. f. La fèe Ai\a PrJ-
ïentJMon de Notre-Sei«n?ur au Tenule , et
de la Purification ds la Vierge, ainsi nom-
mée, à cac»e qu« ce jour-la il sa fait une
Procession où tojîle monde por;e des chjn-
de'ifî de cire, o.i des cierges, il di dilla
CaidcLiia^ o candsilda ^ o candeliara •, odi
Sana liarii cand:lajj. Il di ddU Puriji-
ea\ion;,
CHANDELIER, s. m. Arùsanqtù fait et
vend de U chr-ndelle. Car.ddajo. Celui qui
fait des chandelles de cire. Ccraîutfh. — Ins-
trument, ustensile qji sert à m;:tre de la
chandelle , de la bougie ou des cierges. Can-
dcl'.iire. — On donne aussi le nom de chan-
delier de crysïal , à ce qu'on appelle autre-
ment un 1 l'.tre. Lumiera. — tig. Etre pîacé
tur le chaTlelier ; occuper une place emi-
nente , principalement danslEglise. Essere
tìiicandeiliere. - Chandeliers de chaloupes,
T, d: Mar. Ce sont deux fourches de fer
qui ser\'enï à soutenir le mat , la voile et
tout ce qui est de la chaloupe, quand on la
Iîiviï,ue svecles avirons, yièrittu a/orch:tcs.
— Chandeliers de petits bàtimens , T. de Mar.
Ce sont de appuis de bois , qu'on voit sur
le pont de divers petits bàtimens , cOîTime
tialques , damelopres , ec au'res , sur lesouels
le mit est anpuyé , quand il est amené sur
le pont. Pûtzn\a. - Cundeliers d'EcheMes.
T. de Mar. C'r.2ndelieri de fer à tore ronde,
cn'on mît de> deux côtés d? ch:qje écli.-lle.
C tndelllerl delU scala. - ChanrieUers (le liî-
ses; les chandeliers qu*on met dans les lisses ,
iur le h.'.ut des cô:cs des vaisseaux. Piérutl.
— Chandelier de fanal; s^and fer avec un
çivot , sur lequel on po-e un f;inal de poupe.
Bracciufilo di faiûU. - Chantieliers de pier-
riers ; oiè-es de bots reliées et trouées en
long. Buchi o fonda petricro , che si guar-
niscono con ìstjjfe dt ferro.- Chandelier de
fer de pierrier; une t'ourc-ie de fer ave: de-.ix
anneaux ,dont les deux tourillons despierriers
Sont <:outenus. Candiltiercia tctricro.
CHANDELLE , s. f. Petitflambeau de suif
ou de cire; et il s? dit i)lus c o m. Tiun ornent
de U chandelle de sutf. Caidela. -~ On dit
fig. et urov. A chao.ue Saint ça chsndelle ,
pour dire, quM f.uit rendre d2S devoirs à
tous ceux de qui dépend le succès qu'un a.
Os'ii Santo vuol la sua candela. — La chan-
delle br'ile; le tems se passe. La candela
trucia', il tempo sâ m va\ il nmpo passa.
— On dit d\iue femme, qu'elle est beî'e à
la chanHelle , pour faire entendre qje sa
beauté ne so'.uient pas la «and jour. Doina
bella al'a caidcU. - _Chr.r.d<?:ie des Rjis,
une ch-ndelle ou bouye qui est peÎr.:e de
diffjren'es couleurs, et qu'on est d'usa2;e
en quelques lieux , Hc brùîer le inur des
Ro!S. Candela , cero dipinto di varj colai. ,
che in alcuni lu(?sht j; tica êcuso il siomo
C H A
iclT Epifania. — T. de Cliarpeii.Po'.S3\.;(iv.\yr\
p! ice de bout à plomb, sous une poatrow.i
sous une ?u:re pièce» pùiir la sùuienir lio-
rison;..le. Candelai v'iyo.
Ci-IANE'E, s.f. T. il Paptta-U.G^u-tiire
fjiii conduit l'eau sur la roue d<« moulins a pa-
pier. Doccia,
CHAN£LETTE , s. f. T. de Papeterie.
Pe:it tuy^a de bois q.ii porte l'eau d'une au^je
à l'autre. Dccciucla,
CHANFREIN , s. m. Partie de la tête du
cheval qui est en:re les sourcils, depuis les
oreilles 'p.iscju'au nez. On appeliuit
trci'ois la pi^ce de fer qui couvroic !e de-
vant de la tète d'un chival armé. Et de!a
Vicat qu'on appelle inîinteacnt chanfrein , le
devant de la tète du cheval non armé. Fron-
taie del cavallo. — T. d^ Charpem. C'est le
pan qui se fait en rabattant l'arête d'une
pièce de bois. La smenittura ddlmno. — T.
d'ArchU. C'est l'inclinaison praticiuêe au-des-
sus d'une Corniche ou imposte, que lesouvriers
appellent biseau. Sdrucciolo.
CH.KSèRKlSEX, v. a. T. de Charpent.
Couper, un morceau de bois de telle sor:e,
que s il est quatre, comme le bord d'une
planche , on nba'te uns des arêtes , et qu'on
le coupe jusqu'à l'autre arête. Smentare un
lesno
CHANGE, s. m. Troc d'une chose contre
une autre. Ce mot n'a guère d'usage eu ce
ser.s que dans L>s phrases suivantes: Gagner
au change. Perdre au chcnge. Cambio; p^--
mica. — r. de Vénerie. On iit , q.,e des
chiens prennent le chanae , lorsqu'ils quitcc-nt
la bète qu'ils chaisent, pour en courir une
autre de rencontre. Lasc-er U fie'a du s'ira
scorMa per Correr: dietro ad -an' ,i!tra. - Q.ie
des ciuens gardent le change, lorsqu'au iieu
de s'emporter après une nouvelle bète , ils
continuant toujours à chasser la pr'imière qui
a été lancée. / cani stanno sulla passata.
— Qu'une bète donne léchante , lorsq.ie du-
rant la chasse , elle fait lever une autre bète ,
dont les chiens suivent la voie. La fiera ha
incannalo i caii. — On dit fig. qu'un homme
prend le chsn.îe , lorsque dans une dispute ,
tians un taisonnement , dan; la nijo-'iation
d'une aff.-.ire , il sort de son sujet, pour s'at-
tacher a des choses dont il n'est point ques-
tion. Svagarsi ; batterla campagna ; uscir dei
seminato. — Le lieu où l'on va chan^jer des
espèces de monnjies pour d'aurres , comme
des Louis d'or pour de l',>r;ent blanc , etc.
Cambio. — Change, siînt'îe aussi 3anque , le
Métier de faire tenir , de remettre de l'-irgen;
d'une Ville i une autre, Replace en place.
Campio. — La place même où s'.iss^ri'nlent
les Banquiers pour traiter de leurs jfTaires.
Banco — Le rti.x que le Sjnquî-T pr^r.tl pour
l'argent qu'il fait remettre. Caitlio ; Interesse ;
aggio. - Le profit, l'intérêt de l'arsent qu'on
pt ête selonle cours delà Place. C^tiiif^o.
Cii.WGE', ÉE, part. V. le V"erbe. On
dit, qu'un homme est bien chansé , pour
dire, q^il a le visa.^^e bijii chan-;i, soit par
làse, soit par la maladie , ou qu'il a changé
entièrement do mœurs et de conduite. EsH
ha ken cambiato ; esli par tutt'altro.
CHANGEANT," ANTE, adj. Variable,
muab'.e, qui chanta facilement. Cangiante.
— Couleur changeante, une couleur qui
change selon ses diiférenres expositions,
comme la gorge d*un pigeon. Cdt^ie/ircjco/om-
hino. — Taffetas c'aangeant; celui t[ui uaroîttic
ditîérentes couleurs , parce que la trame est
d'une cotileur , et la chaîne d'une autre.
Tag-^a cantiate.
CHANGEMENT, s. m. Mutation, con-
version , action de changer. Cambiamento ;
ra:;t.T:-'o«.' : inmala-.ioni.
CH.A.NGER , v.a. Quitter uns chose , s'en
défaire pour en prendre une autre à la pl.ice.
Ca'nbia'e ; cangiare ï mutare ; permutile.
— Convertir ,_ transmuer une chose en une
.TUtre. CaTibîcre ; cangiale ; transmuta^e ;
transformare; convertir tn altra cosa. — v. n.
Quitter une ch.-jse pour uae autre , comme
(Sans k premier i«iu. U s« ^it uat dan; le
C H A 147
figuré , qHs daiii le i:ot:, et i! ne s'em-
ploie qu'avec la préposition \)z. C.i.-:^iarc i
cam'':are ; mutare. — II se met q.ie;queîois
absolument. Le tems va changer. Le vent
chanta, etc. Il tempo c per cambiare ; il vent»
cimala. — Ciijuier un cheval , ouchjas,erde
main. T. de ^4anège, Tourner et porter la
tète d'un cheval d'une main a l'autre , d«
droite à gauche , ou de sauciieâ droite. Cani-
ciardt mano. — Changer, v. a. T.dz Mar^
Chiiiger les voiles de i'avant , et les mettre
suc le mit ; c'est braser tout-à-fait les voiles
du mât de misène du coté du vent; ce qui
se fait aiii tju'il danne des. us, et que le
vaisse.-u étant abattu par-là, on puisse le
remettre en route. Uracclart s.jyra vento le
vele di prua. — Changer de bord , virer de
bord ; c'est mettre un côté du vaisseau au
vent pour l'au're , ann de changer de route.
Girare di bordo. — Changer l'ar'imjuj c'est
faire passer la voile d'artimon avec sa vergue
d'un coté du mit à l'autre, h'ar II c'arr»
alla meiîaiia. — Chaaiter le qu.art ; c'esîfaire
entrer une partie de l'équipage en service en
!a place de celle (]ui étoit de garde , et que
cette autre partie doit relever. Render la
^ua'-da.
CH.4NGF.UR , s. m. Celui qui est préposé
en titre d'ofitce pour changer les espèces d'oc
ou d'arcent. Camh'atore.
CH.VNLATTE, s. f. T. d'ArcMt. Petite
nièce de bais scmb ab'e j une forte latte,
:iu'on attache ver; les extrémités des chevrons
ou coyaux, et qui sailit hors de l.i corniche
super eure d'un bâtiment Psij; disrond:.
CHANOINE, s. m. Celui qtii possède u»
Canonicatdans une EsHse Cathédrale ou Col-
légi.ile. L'd/ijdfo.- Chanoaie c Réguliers ; des
Chanoines qui font des vœux de Religion , et
qui vivent en communauté. Canonici regolari»
— tij. Mener une vie de C'iaaoin;; mener
une vie douce et traaqu lie. Menar una vitadt
Canonico.
CHANOINÏSSE, s. f. Fille qui possède
une Prébende d-ns un Chapi:re de liUes. Ca-
nonichcssa.
CHANOINIE, s. f. V. Canonicat.
CHANSCV, s. m. Vers que l'on chant»
sur quelc(ue air. Cannone ; cancana ; canto-
njtta. — tig. Sornetre , discours ou raison fri-
vole. Cai{one; baia; corbellerìa ; freddura ;
fanfalucca. -On dt fiî. et prof. d'un hom-
me qui dit toujours la même chose , qu'il
n'a qu'une chanson , qu'il ne sait qu'une chan-
son. Et dans le mène sens, c'est la chanson
du ricochet, iio.ir dire , c'est toujours la mê-
me rcrionse,le même discours. /.a/ji-o/ajjri
dell' iiceiHino ; la car.-.on dell' uccellino.
CHANSON NE', EE, part. V. le verbe.
CHAN^O.NXER , v. a. Faire des ch.nsoni
contre quelq.i'un. Satircfjjiarc i jar caniorù
contro qualchednno.
CHA.MSONETTE, s.f. Diminutif. Petite
chanson. Cantoterta ; canTmeina;can^on^'no.
Çti.V^oONNiE'l , i£RE , s. m. et f.
Faiseur ou faiseuse de cliaii.ons. Il est du
style fam. Compositor dì ean\où; poeta che fa
canioni.
CH.\NT , s. m. Elévation et InlUxioa d«
voix sur différens tons, avec modu'a ion.
Canta. -Plein-chant, ou chant Gré.^jricn,
et Chant d'Eglise ; le ch,.nt ordiaiiro de
l'Eglise , dont St. Grégoire estrega'-dé comme
l'Instituteur. Canto ferrio; canto G-~ soriano.
— On dit, qu'une pièce n'a poin" de elianti
que quoiqu'elle soit solon les règles de !a Mu-
sique , o'ile n'a rien c^'a'iéa'ila ni de g'acieux.
Componimento senxa gratin, — Le ramage de*
oiseaux. Canto degli uccelli. - Le cri du coq,
dola cigale. Canto del gallo; della cicala. —
Chant royal ; sorte de poème de six srophes ,
d'onze vers chacune, et où l'onzième vers
de la première strophe se répète à la tin de
toutes les autres. Sorta di componimele»
poetico cori rltorne^'o. — En pnri.int des
Poèmes ci'i^aes Italiens et £spj|?,no"s , on
appelle Cliant, ce quo dans les autres j.ce.ne>
on a accoutumé d'appeller Livre; ainsi, ea
puUnt de la J^rusilem du Tasse , oo Us
ìt:
i^S e H A
le premi'jr Cium , L icnoiul Chant. Onle
dit aussi quelquefois des l'ucmes François-
Canio. .. „ . ,
CHANTANT, ante. ad|. Qui se chante
aisément , qui est propres être mis en cliint.
C^inlaHU ; -«u isd esser cantato.
CHAN ) F.' , ÉE , part. V. le verbe.
CHANTtAU, s. m. Morcer.u coupe à un d
grand pain, ^o^o dì p.ine. — Cli.mteja de | tier
pain bénit , ou abiokiment Clianteaii i le
morceau de i ùin bénit qu'en env.'ie à celui
qui doit rendre Is l\un bénit , la Fcîe ou le
Dimpn.he lui/ant. Pe^io dì pane bcncdmo.
— Morceau d'é.offe coupé d'une iilui grande
pièce. Gherone. - Les deux dernières plan-
ches qui terni'nentle fondd'un mjid, d un2
futaille. P erudii fondo d'ima botte.
CHANTELAGE, s. m. i. de Coutume.
Droit qu'on paye en quelques endroits aux
Seigneurs , pour la vente du vin sur le chan-
tisr. Dario soi-ra h vendita del vino.
CHANTt-i'LElliXE, s. f. Sorte d'enton-
noir , qui a un Ion; tuyau percé de plu-
sieurs trous par le bout d'en-bas , pour taire
couler du vin ou q.u'qu'autre liqueur dans
un muid , sans le troubler. Pevera; imbuto.
— Fente qu'on pratique dans les murs pour
laisser écouler les ea\.\x.S/usatojo ; sdirai;'
— T. d'Econ, rust. Cannef
que dépende valeur, qu'on ad.ipte à la cam-
pagne au-'oas des vaisseaux remplis de liqueur.
Cannella.
CHANTER , V. a. Pousser la voix avec des
infl.'xiuns différentes, et avec modulation.
Cantare. - ..Lniire à chanter. Maestro di
musica. - Se dit aussi des oiseaux et de la
cigale. Cantare. - Les Poètes , pnncipab-
inentdanslcs i'oèmes épiques, disent quils
chantent , et ils commencent d'ordnaire
leurs Poèmes nar ces mots; Je chante. Io
tanto. — Publier, célébrer. _V. - On dit
qvi'un homme qui récire , qiti déclame , qui
lit haut, ch.inie , qu?nd il prononce d'une
manière qui n'est pas naturelle , et qui ap-
proche du chant. Cantare ragionando : non
variar di tuono. — Chanter des injures , chan-
ter injures, chanter pouilles , chanter go-
guettes a quelqu'un , c'sstlui dire des injures ,
fui dire des choses offensantes. Ces phrases
sont du style fam. Svillaneggiare; oltraggiar
altrui con fa-ole ; dir villanie. - Chinterla
game, la palinodie. V- ces mots. —Chanter,
en certaines phrases du style familier , signi-
fie, Dire, Tout le monde chante vos louan-
tes. O^nunocar.ra levostrelodi; ogn,
déchnrge Tp
C H
ti.CT d'attcller ; le lieu o'
bois ou la pierre , pour 1
on puis.ti les empioyerà un b
voratojo \ recinto di cantiere. — U se dit
si des pièces de bois , sur quoi on ])Ose des
id.de viii u.: d'autre liqueur dan, le cellier,
danslacive. frate ; to^/'o. — Grosse pièce
lai s^rt de thev.ilet à un Charpeii-
en porter ou en élever une autre ,
ann qu'il la taille et la façonne. Cjva/k/t.- ;
toifo. — Mettre une pièce de bois en chan-
tier, la poscir , la mettre en état d'e:re
travaillée, iiietter un t>e\io di legname sui
cavalietto , sulla pietica , nel to^yo , ec. per
lavorarlo. — Lieu où Ion coastruiì un vais-
seau. Cantiere; a'sci:aie. ■- On dit d'un v.ilî-
seaj que l'on construit , qu'il est sur le clian-
ticr. Vascello sui cantiere.
CHANru;NÛLK, s. f. Pièce de bois q li
soutient les pmr.es d'une charpente. Hi:t:a
per sostener un fave o con ente
CHANT(.>UKNE', s. m. l'.ece d'uili;,
qui est de bois tr-viillé , ou couver^ d e-
tolVe , et qui semcteir.rele dosîicr et le che-
vet. Asse centinaia che si pone nu 'Icapoletio
eU guanciale.
CHANTOURNE, ée , part. V. le verbe.
.. CH-ANrOURNii.<, V. a. Couper en-de-
Cannefles aussi simples I hors une piic- de bois , de fer ou de plomb ,
suivant un prohi ou dessein , ou 1 evider en-
dedans, i'co'nicurj. - T. de i'eii:c. Se iÎK<\es
oli'iets représentés sur la toile , et des bor-
dures auxquelUs on a pratiqué des éminences
ou contours, qui font rentrer et saillir q.ie'-
ques-unes de leurs parties, far tondegi;iare ;
linnaîzare ; rilevare,
CHANTRE, s. ir. Celui dont la fonction
est At chanter dans l'Eglise au Service Divin.
Cantore. — Dgiiité dans le Chapitre d'une
Esilise Cadiédraie ou Gjlé^iale et dans
quelques iïlonjsteres. Celuiqui en estrevèiu,
est le Maître du chœur , qui préside au
chant. Cantore. - fig. et iioét. Poète. Can-
tore; Poeta. — Chantres des bois; iesrossi-
gnoli et les au'res oiseaux. OU augelletti
canari. — Chantre ou Chanteur ou Houillot.
C H A
cl': STtf reti ; ultrar il gloci.ùo in .viV.a siepe,
— Couvercle a'un Zambie. Cj^fci/Zo rfi/d.Tî-
bico. — Partie de !n bouche , p.ir laquelle olle
tient au soulier ou à l,i ceinture. Coda dell it
fibbia. — Chape de poulie , ou ccharpe. T,
de A'Ur, V. MouBe.
CHAi>£' , aó]. T. de Blason. Il se dit de ,
Vccix qui s'ouvre en chape ou en p.ivillon ,
(Ijiniis le milieu du chef, jusqu'au milieu des
fl iiii.'i. Înctjppatu.
CHAPEAU, ç. m. Coîfure d-_s hoTimes ^
qui est ordinairement d'étolTc roulie , de
l.'ine ou de poiî, et quia une form;; avec
dji hords. Capitilo, - Otîr son chjpeau i
q rjlc{u'un; le saluer en se découvrant In tê*:e.
Cavarsi il cappello ; salutar ^aaUhedun»
cin-anJosi il cappcilo. - Coups de chapeau ;
les silutations (piVui fair en ôianrson chdpecu,
Si't''c:ta2€. - Mettre cli-oeau bas î ùf^r sm
cha leau. Cavars' U cappclLi ; sc.Jppe'hrîi
— Chjpeav) Hr* C.irdlnaî , etabiolumeui cha-
peau i se (lit ài la dÌÉini:é de CarHtnaî. C.jp'
pillo C.irdhiai'V.o. — Chapeau de fleurs ; une
couronno de fljnrs qu'on porto sur I.i xi'-c
d;ins quelques rcjoui'isinccs , d.?iis qr.2U|..;*:
fêtes solemnellei. Corona \ ghirlanda di ji^n.
— Le bouqjet de tl:;urs qu'on mer derrière
la tète d'une lille, le j-jarde seï noces. Mi^{#
(il fiori. - Ch^peiu , dsnî le st. -le familier,
se dit ausîiq le'.quefoiî des hi>frmL's : îî y ^volt
plusieurs remmes, et pas un chapeau. V'erano
molte donne , e non v^era un sot uomo. —
Chapeau d'éc.iie , T. d*Archit. l'ièce de bjîs
horisontale , qu*on met pji-haufd'nn? ou plu-
sieurs é:iies. Cappello iV un puntello. Il -le dit
aussi dans plusieurs écrits de toureuièce qui
couronne on en recouvre d'autres. Coperchio,
— En T. d^Iejyrim, Chapeau de la Presse.
C'est la y'.^cc de boi'; c'ii eit assemblée au-
dessus des deux jumelles pour les tenir stables.
Cappello.
CH.\!'ELAIN, s. m. Bénéficier titulaire
d'une ClM;)c!'e. Cappellano. — Prêtre entre-
tenu , qui dr ordÎp.^.irement Ui M^îse pour
quelque personne de coiidition Cappellano*
Cuez le Roi , un Prêrre Otììcier du " *
f. d'Ornithol. Pcrit oiseau du genre du bec- dont la foiicrionesf de dire la MeiseauRi
itene di voi. ~- Voyons ce que ce livre, ce
que cet Auteur cli.intc ; voyons de quoi ce
iivre-là trnite. ycdiamo di che fratta , ce
— On dit , qu'on a fait , qu'on fera chnn'-er
un homme , pour dire, qu'on l'a réduit,
«lu'on !,; i:.'duira à la r.'.ÎGon- /^ lojao bene ,
l'ho ben fatto cantare su un altro tuono ; Vho
ben messo al dovere. - Paiu à chsnter ; une
sorte de pain rond sans levain, dont on s-? |
sert pour célébrer la i.'Icsse. Ostia. Pain à
chanter ;r.etit»ain avec lequel on cachette les
lettres. O'.rnida vi:fllare.
CHANTEî<KLLE , s. f. La corde d'un
luth, d'un viuUm , etc. qui_ est la plus
déliée , et qui a le son plus aic;u. Cantino.
— Oiseau que l'on met dans une cage au mi-
lieu d*un bois ou d'une cnmpap.ne , afin que
par son ch.nnt , il attiri les autres oiseaux
dans les filets q.i'on a tendus pour les prendre,
Car^terdla.
CHANTERILLE, s. f. T. deTireurdy.
Petiio bobine sur laquelle passent l'or et l'nr-
aent battus , en sortant de; roues du moulin.
Rocchetton-.
CHANTEUR, r.usE . s. m. et f. Celui,
celle qui TìÌt métier de chanter ; et il se dit
aussi de tou" Musicien qui chante (Uns un con-
cert. CanM^urc ; cantore y canterino ^ musico.
Ali féfli. C.intatrice ; canterina.
CHANTIER, s. m. Grande place où l'on
arrange , où !*on entasse des piles de eros
buis à brî\1'-'r , ou de charpente , ou de char-
ronnppe. Recinto doit s*ammonta illep.rams
da bfuaarct u da metter in t^ycra» — Cijaii*
h'^ue , eipèce de pitît roitelet cendré et r.'jn
crete. Kcs-'lo cumum volgarmente detto lui.
CHANlKLiUiì, s. f. Bénéfice, dignité
do Chantre dans une Eglise Cathédrale ou
Collégiale. La dignità del Cantore.
CHANVRE , s. ni. Plante qui porte le
chevenis , et dont lécorce sert à faire de la
filasse. Canapa ; canape. U se dit anssi
p.rticulièremcnt de la filasse de ch..nvre.
Canapa , filo della canapa.
ChANVRIER. s. m. Ouvrier qui habille
et v.^nd le thauvre. Colui che pre^ara^ c
vcnd.^ la canapa.
CHAìjMANTIE , s. m. T. deDlvinailon.
Art de i-rértire l'avenTparlc moyen desobser-
v.itions qa'on fait sur l'air. Dlv'riayone per
mc\lo dell' aria.
CHAOS, s. m. ( On ne prononce point
TH.} Confusion de toutes choses. llsedi'<tu
propre de l'état où toutes choses écoienr dans
riii>tantde la création, avant que Dieu les
eût arrangées dans Pordrc où elles sont. C.7u,f.
- fi%. Toute sorte de confusion. Caos ; on-
"chape, _ s. f. Sorte de Ion- et ample
manteau qui va jusqu'aux talons. Il se dit
principalement de cet ornement d'ErJi'ie,
..ppellé Pluvial, qui s'acraflFe par devant,
et qui se porte par l'Evè-iue , le Prcire
Officiant , les Ciiantres , e^c. durant le
Service Divin. Piviale. - H.ibit que portent
les Cardinaux , qui a im capuce doublé
d'hermine. Cappa. — Grand m.inteau de
drap ou de serge, que les Chanoines ,Sécu-
ii::;rs et Réguliers portent au choeur dura-Jt
l'hiver. Cappa, - prov. Chercher chapechûte ;
cliorcher occasion de profiter de la négligence
ou du m.ilheur de quelqu'un. Cercar di appro'
filarsi della iranscuraggi/ie , o delle dis graye
di alcuno. - Trouver chanecbClte; trouver
quelque chose de désagréable , à la place de
ce (iu'un chc*choit d'avantageux. E,sscr preso
la reine, ect. Cnf/pellano Regio ; Cappellani
di Corte.
CHAPFI.É, ÉE, part. V. le verbe.
CHAPELI^Il. v. 71. Ch.-ipeler du p:i' i ;
Oterlc desiusde la croûte da pain.i'crDir.i.-v ;
'"■'CHAPELERÎE , s. t. T. de Comm. I.c
commerce dos chipcaux , et l'art de i:^
fabriquer. L*'ir-e e *l commercio de" cappe.'...
CHAl'ELET, s. m. Certain nombre -i
t;r.iins enfiléi, sur lesmiels on dit àc ;\ : .
ïilaria , et à chaque dixaine desquels ii 5
en a un pUis gros sur lequel on dit le l'a-
t:;r. Corona. — ou appelle au'-si Chapelet ,
une couple d'étrivières , garnies chacune
d'un étrier , qui s'attachent au pomme.iu de
la selle pour monter à cheval. Sf^JTï'e ;
stafitta. — Certaine machine qui s Tt a
élever les c.nix , et qui c-st composée ù:
plusieurs god-'îs ou sceaux ,atrachésHf -^ui-
te à une ch.ùne. Cappelletto da i^rv''.- ;
ingt.gno. — Cart.iines pustules , cert.iwiL's
élovures qui viennent autour du front , et
qu'un croie être la nurque de la maladie vc*
aérienne. Pusrule, bi) lie Intorno alla fronte,
che fon cre.la: Indicarla lue venerea.
CHAPEtlôR, EKE. s. m. et f. C^'tii,
celle qui f.iit et vend des chapeaux. CappeU
Lv>\cappelUta.
CHAPhfV.E,^ s. f. Petite EHise , petit-
édifice consacré à Dieu. Cipp^'la ; chlt*.
setta. — 1 )irféreni lieux où l'on di* la Messe
dans une E^l'^^e. Cappella, — Liiu pratiqué
ò'in'i ime maison pour y dire la Mes^e,
Cappella. - Chipclle du Roi ; le lieu où le
Roi entend ordiuairement la Messe. La Ke-
{jîa eappella ; la eappdia reale, - On .ippelle
au;si, la Chapelle du Roi, le corps d?s ec-
cié>i isriq les qui servent ù la chapelle du Roi.
G'i ujfiiiall della real cappella. - Snince
Chii)elle : la chapelfc d'un château du Roi,
OU d'un Prince du Sang qui a fondé k «*•-
e H A
,-,ce, et déposé des Reliques. S^nia c^pj
rdU. - Clupe!'.e, se dit aussi dan béné-
fice simple , dans Uiael le TitJlnre est ob.i-
gé di dire, ou de faire direlj Me.scceruins
fouti de U se.n..ine. Cur'P^l'J"ta ; bsicpi'"
jtm.lkt. - To.i;el'jreenterieduntoniesert
dsns une chapelle , chiome le cahce , le bas-
sin , les burettes , les cnandeliers , U '^r-^"'-
Ìj cjfp:!li ; te suppclittùU d'una eapptUa.
— CI; ! «elle ardente; iV.opareil funèbre qui
environ le le corps OJ b rep-;ien:ation d'jn
défunt, soit d.<ns le choeir d'une Ejlise , sait
dan. une ch.ipeîle )iar;icaliére , s-jit dan; un
appartement , avec «n trés-â-aiid no:nbre de
cierges allâmes. CitifaUo. — Tenir ch.i-
pel'è , se dit d.i Pape , lorsq l'écant accom-
Èieni des Cardinaux , il assis:e a l'Omce
•fvi.i , soit dans la chapelle ii son pilais ,
soit dans une En'ise. liner cappcU.u - On
dit aussi q.ie l'Empereur et le Roi d'tipagne
tieii.nent cn.i|)9'!e , l.jrsqj'ils aisisteiu en ci-
témonie à l'OS-e D:vi,i. Âstistin' d'rini
affiti- - Cluiielle , Ttrme (L Bo.i'ang. hi
voù:e du fo.ir. C'k/o de! forno. - Ch..pelle ,
T. di Mj'. Revirement inopiné du vaisseau;
Faire chipslle , c'est virer malgré sji. Pislia-
rcmf.i:c':a. — La Chapelle , lUn: les vais-
seaux de guerre de France , est le cotî.-e dans
lequel sont pardés le; ornarne is qui servent
pour &■-:- !a Messe. Cassa da capyUla. —
Cha'>ei;j d'aigu Ile ài boussoie. 7'. dt iiaf.
Peti; chipitea.i qui couvre le piv^it de I'-t-
guîil; aim'nrë' djrs la boj>..->ie. C.ti'iuVo.
C.i\PbLL.E\.E:, s. f. Chipel.e , BJné-
1 CSmuMin. CjpptU-iiia.
l '.PELJRÊ , s. i. Ce que l'on a ôté de
• j.e du yain en le cliapeii>n:. Brlecioli ,
;a' -jturi d; pane.
CHAPERUN , s. m. Coi^ure de tête, au-
trefois commune aux hommes et au-\ fem-
mes, c'étoit rn bonnet q.ii avoit unbourlet
sur i« haut , ei une queue par derrière. C^p-
fuccio. — liande d; velours , de satin , de
camelot, que les femme; et les tilles atta-
choient autrefois sur leur tête. Bendom ;
striscia. — ft^. Grand chaperon, et absolu-
ment, ChaMeron ; les femmes d'à^e qui ac-
compagnent Its ìiiuies filles dans les compa-
nies , par b-eiiicance , et comme pour ré-
pondre de leur conduire. Djina atz:mpaca ,
cht accompagna le don\:lli. — Esaèce de
coife de cuir , don: on couvre la tare et les
yeux des oiseaux de proie. Cappello. — Le
haut d'une muraille de clôture , fait en forme
de toit. Cresta dell* nura^lla ; schiena d'un
muro.
CHAPERONNE', ÉE, part. V. le verbe.
— En Terpii de Blason , il se dit d'un oiseau
de proie armé de son cha.iiron. Incappel-
lato.
CHAPEilONNER , v. a. Chaperonner
une muraille , c'est lui mettre lau cliaperon
fir la 5ci<'.:ta , Lt cresta ai un muro. —
Chaperonner un oiseau de proie , c'est lu
mettre sur la tête un chaperon. ïncappei.
lar: Vuceello di preda. — Cì^ape^■^nner quel-
qu'un ; Terme populaire et inusité aujour-
Ginii. îionneter quelq.i'un , lui faire bien des
révérences et ries sollicitations. Far delle
sherrittate -ys^ril-e.
CHAPEaONNIER , s. m. Terme d: Fa;-
conn. Oiseau de praie q li porte patiemment
le chaoeron. Uccello a-'.-.va't.
C:-iAFIER , s. m. Cel li qui porte chape.
Colui che è parato cori Di/taìe,
C4A',>1TE AU , s. m. La partie du haut de
la colonne q.ii pose sur le fût. Capitello. —
Marceau de cartoi> en forme d'enonnoir ,
qui se met vers te hiut d'une torche. Car-
toccio. - T. de Menuis. Les corniches et
autres couronnemens qui se posent au-des-
sus des baife'-s , ann-oire; et autres ouvra-
ges SapitdU, ; comice. - Terme de C lymie.
Vaisseau q-i'on -alice au-dessus d'un autre ,
appelle Cucurbite , et dans lequel s'élèvent
les v.u'eurs ou lque.irs que le feu fait inDu-
ter dans la distillation. Antenitorio'. cappello.
CHAPITRE , s. m. Une des parties en
*uoi certaios livres sont divijét. Capi ; capi-
C H A
to'o. - fig, La matière, le sn)ét dont on
parle , le propos sur lequel on est- Capitolo ;
inate'ia ; propouto : punto ; sestetto. — Le
corps de; Chanoines d'une Eglise Cathédrsle
ou Collegiale. Il capitolo; il corpi de' cano-
nici. - L'asiem l'iÓ!; que les Ch,.noine.- tien-
nent pour traiter de leurs affaires. Capitolai
i canonici in capitolo. — Pa.n de Chapitre j
le pai-a q-.i'oii dis'ribue tous les jours .aux
Chanoin-?; en quelques Chapitres. Fane che
si dl'trtòrtrsce Ogni giorno a* canonici in certi
litoj'ù. Il y a aussi une espèce de pain ap-
ì?el;é , P.lin de Chapitre. Sorta di pane. —
ràft- Av..>ir voix en chapitre ; rv >ir de l'au-
tjri'é.du créd't da.is sa coaap i^.iie , dans sa
fa-n Ile , d.1,1; quelt^.l.^ aft".*ir-i. Aver voce in ca-
pitolo. — L"a-is^'Ti,ìlée que des Religieux
tiennent pour délibérer de leur; afFûres. Ca-
pitolo, — l\ se dit aussi des asscnhlées des
Ordres Royaux , des Ordres Nlditaires .
comme de l'Ordre du S^iint-Esprit , de. Saint.
M'-chol , de Mai:; , de Notre - Damj du
.M jnt-Car.Tie! , etc. Capitol^. — I^ieu où se
tiennent le; assembii-s , soif de Chin.^iues ,
soit de R-,-lig:eu«, soiî ù-e Cluvaiiers. Capito-
lo. — 0.1 appelle aussi Chapitre , un trait
de l'Ecriture , que l'Odâciant clnnte ou ré-
cite entre le dernier Pseaume et THymnc.
Cap-tJo.
CrîAl'IT.lE', ÉE, part. V. le verbe.
CHAPirRK.t , V. a. Faire reprim.>nde ,
orrec-ion à un Cuinaiiie ou à un Religieux
en plein Clupiire. Il n'a guère d'usage au
propre. Far una correzione tn pien capitolo.
— li?. Réprim-inder une perionne , lui re-
monn^er sa faute e.i parole> un peu fartes.
Far una hrava'.a ^ una cûrrexit.ne ; riprenlire;
con -i- e e apratnerae.
CHaPOV, s m. Coq chàtri. Capuane
-^ Le vol du chapon , c'est une certaine
étendue de terre qui est autour d'une mai-
son ieisneur.ile , et qui appartient à l'aîné
en certaines Coutumes. Ce^to spa{ia di ter-
reno intorno al castello p casa del Signore
d'un luo^o , c.'ii: per diritto appartiene al Pri-
mo gtnleo. — Gros morceau de pain qu'on
fait bouillir dan; le pot, et qu'on sert sur les
potages mai'^res. Pewa di pane mes-.o a
bollire colla m'nestra. - Chapon , Ter^:
d'Agricult. Sarment qu'on détache pour ser-
vir de plant , auquel on laisse un peu de
bois de la taille précédente. Propaggi.it si~
mite n'ia harhalelU.
CKM'ONNE', ÉE, part. V.le rerb?.
CHVPO.''.'.'>!Ei<, V. a. Cu.'itrer un jeune
coq. Accapponare ', capponare ', castrar i
pol'ì.
CHAPU . s. m. T. de Carriers. Un billot
de bois entaillé .i sa surface supérieure ,
sur laq'.ielle les Tailleurs posent les ardoises
et les éq-iarrent. Ceppo.
CHAQUE, adj. de t. g. Qui se met to-j-
jours av:iii; ie substantif, et qui n'a poiai de
pluriel. Ciascuna ; cl.ischedtno ; ognuno.
CHAR , s. nï. Sorte de voiture à deux
roues , dont le; Anciens se servaient ordi-
nairenent dans les triomphes , dan; les jeux ,
dans les cérémonies p'ublitjues , dans le; com-
bat; , etc. Carro. — on dit poét. le Char du
Soleil , le Char de la Lune ; on se sert aussi
du mût de Char , pour dire , un carrosse
m-.gain.-iue. Car-a del Sole , della Luna, ec.
Ca"oiiam,j;n,f::a.
CdARAG,s. m. Trcyoux , etc. V. Ct-
CHARANÇON , s. m. Espèce de petit
ver qui ronje les blés dans les greniers. Pun-
CH.ARB^N , s. m. Morceau 'de bo's
eitiarement embrasé , qui ne jitte plus de
rlam-u?. Cfòone acceso. — Bois qu'on briàie
à demi , et qu'on éteint pour le ra'luTtaer
.Tjand on en a besoin. Ca-bone. — Charbon
de terte ; sorte de fossile dur et inflam-
mable , dont se servent les Maréchaux et
autres ouvriers en fer. Carbone di terra ; car-
bote di pietra ; carbone fossile. - Espèce
de sro; fronde , qui le plu; souvent est pes-
ilsniiel ; une tumejr qui ûit escarre k U
C H A Mi>
p,;''ie, 11 se dit plus particulièrement ds la
tiimeiLr qui p.'roìt a ceux qui sont frtippés
il la peste. Carbone; enfiato pestdeniialc ;
:arboncln.i. - T. de Marceli. Petite r.„rque
noire qai reste d'une plus srunic , dims Ics
treux ces coins du cheval , pendant envi-
ton sept ou huit ans. Segno atro che è nel
sarinolo.
CHARBON.NE' , tt , p.-.rt. V. - ad).
T. de Peint. Se dit d'un dessin dont les traits
ne sont pas nets et distincts , qutlle (jue soit
la «orte de cr.-von qu'on ait employé, /ijj'o-
caVstiato, — Cfi-irhonné , ou noir. T. i^'-^-
g-lcultitre. Eiii'hète qu'on donne à un blé qui
s'ëvtasc facilement , qui ne germe pas , et qui
rér.tnd sa poulre noire sur le bon grain , qui
a a son extrémité une petite houpe. Che ha
CUARBONNE'E, s. f. Petit aloyau , côte
de bjeaf. Castola dì hue.
C iARB INNER, v. a. Noircir avec du
charbon. Tignere , anmrir con carbone. —
Charh'inner une muraille ; écrire dessus
av -j du chnrb.>u. Scarabocchiar una mura-
t;îi i con cirlicn'.
CHARBONNIER , s.f. Celui qui fait ou
qui vend du ciiarbon, Cùrbonaju. — Vn dit
proverb. La foi du Charbonnier , pour dire ,
lì foi d'un homme simple ,, qui croit sans su-
ctin examen tout ce que i'iL;;li,e rcit Fede
cicca, schietta. — Piov. L-a Charbonnier
est maître d.nis sa maison ; c'csl-a-dire , que
chacun doit être nvitre chej soi. Oi-iuao ha
da esser patrone in casa sua. - Ch.trhon-
nier , se d-t a. issi en quelnues endroits , du
heu où l'on scfe le chrbon. Carbonaia.
CHARBONNIERE, s. f. Cella qui f.ait
ou qui vend 1-» clirrbon. Carbonaia. - Le
li^u où l'on f -t du charbon dans les bais.
Carbonaia ; buca dùve si Ja il carbone. —
Charbonnières , X. de Véner. Terres r-au-
ges où les cerf; vont frapper leurs tètis ,
après avoir touché aux bois : ce qu'on ap-
pe'lebrur"-. Carhonaje ; sodi.
CHARBOUILLE', ÉE, part. V. le verb?.
CHAKBOUILLER , v. a. T. d'Agric. Il
se dit de rcfret que la nielle produit sur les
blés. Inyolpare.
CHARCANAS , s. m. T. de comm. Etoffe
d?s Indes faite de soie et de coton. Stoffa,
di seta e bantha^la.
CH\RC'JTE', ÉE, part. V. le verbe.
CHARCUTER , v. a. Découper de li
tîhair et la mettre en pièces. U n'est plus
en usage au pro-are ; fàg. Couper mal-pro-
pre.ment dj la viande à table. TetgUuTiare- ;
stroppiare ; sciuppare ; stagliare. — Se dit
aus;i ri'tii Ciiirurgien mal-adroit , qtù dans
une opération , découpe , taillade les chairs
d'un malade , d'un blessé. Macellare ; sta-
gliare.
CHARCUTIER , 1ERE , ( on disait ait-
fterois Chaircui-ier ) s. m. et f. Qui vend d»
la chair de pourceau , de boudins , de sau-
cisse; , d'andouilles , etc. Pizvcagnolo.
CH \RDON , s. m. Plante qui fleurit ,
dont la tête est couverte de piquans fort
pointus , et les feuilles aussi. Cardo salvati-
co. Chardon aux ânes. Festa di frate. Char-
don frisé. Staupi.ì-ie. Pet d'âne , ou épine
blanche. Scardicclone ; spina bianca. — Char-
don à 3jnne'ier , ou à Foulon ; plante très-
commune , dont la tête est armée d'une es-
pèce de petits crochets. On s'en sert pour
carder la laine , et pour rendre le poil des
draps plu; lisse et plus uni. Labro di ve-
nere ; Jissaco ; cardo da cardare. - Cli.irdon
bénit. Plante sudorifique et cordiale , dont
on fait îtrand usage en Médecine. Cardosan-
to. Quelques-uns le nomment , Erba ti,rca,
— Chardon étoile , ou Chausse-trape , Plante
I à laquelle on donne ce dernier nom , parce
que sa tète est_ armée d'ép-nes , disposée; à
P'^u-prè; de même que les chaus;es-*ra>e;
dont on se sert à la guerre. Tribolo ; calca-
treppùlo. — Chardon de Notre-D.ame , ou
Chardon-Marie ; cette plante est encore nom-
mée , chardon-blanc, chardon-léch.ar , clisr-
doii-'aité, parcs çue ses feuiUei5ùnttsch«"ées
Il» e H A
d'un Wanc di hit. Cjrdo di Maria, o ili
Saatj Maria ; erbu del latte. - Chardon liii-
inorroidai , ou Cirsium i l'Unte t laquelii; on
a diiiné es noti , pjrce <|.i« sa tig; et ses
JciiiUes sont épiviises , et q'.i'il si Jorme sur
SJ> tijes , des p.J^llei , qu'on oit hoiries contre
Je» hémorroïdes. Satrette o;i chardon des vi-
gnes, bcrratjli. — Ciisraou-Kolmd , ou a
cent tè:e>. V. Panlcant. - Ciiiidoiii , au
I)!uriel._ Tcrrn^ U, Szrrur. Ouvr.ige di fer,
termine par un gr.tnd nombre de pointes ,
qui se présentent en tout sens pour empêcher
qu'on ne p.nsc à coî<i des grilles. Punte ùi f'crj.
CiiARL).)\-NEt<, V. a. Termi de manu-
facture d; Laln:s. Tirer le poil d'une étoile
av?c des ch.irdons. Garbare,
,CHARDO.VERET , s. m. Petit oiseau à
tète ruu^e , <|ai a les ailes marquetées de
jaLino et de brun , qui aime la Rraine de char-
don , et a un joli ramaj'.e. Cardellino ; cal-
derina ; caUeri.-^io -.cardMitlo.
CHARU JN'NEr, s. m. ou CHARDON-
NET TE, s. f. T. dArchit. Hydraul. Aux
édu;es à portes busquées , on pratique dans
chatitie bqoyer un renfoncement pour loger
Un de> baf.ans de la porte q.ii répond ;i ce
côté. Pour cet efîet , il y a une ries extré-
mités de ce renfoncement qui eit arrondie ,
pour loger la cr.ipuudine et le poteau touril-
lon sur lequel la porte tourne. C'est cette
partie ainsi arrondie qu'on nomme Ch.irdon-
net. Le montant qui en occupe la capacité ,
se nomme pour cette raison , Montant de
ch.'.rdonnet , ou poteau tourillon. Ralla e^/
Tl:to .77 di cui re'! ,.'rj n..ll' incanalatura.
ÇHARDO.NNErTEouCAUDONNETTE,
s. f. Espèce d'artich.iut sauvage , fort com-
tniin en Touraine , do.it la fleur sert à faire
cailler le lait. Cardo salrattco ; fresarne ; pre-
sura. V. aussi çhardjiinet.
CHARDONNIEH.E, s-f.Tréyoux. Lieu
ci'i il y a quantité de ch.irdons. Luvru fieno dl
tjrrf/.Che anche si direbbe, C.'t:cA;f:o.s.-ii.'.iyj.
CHARGE, s. f. Fardeau. Carico; fcu,.
— Ce que peut porter une personne , un ani-
mal , un vaisîoiu ou autre chose sembl.iblc.
Ca'-ici ; carica. — Cert.iine mesure en quan-
tité déterminée de certaines choses l/na ca-
rica. — Se dit lif:. de toute dépense , de
tout ce qui met dinsia nécessité de quelque
dépense. Spaa ; /.cso. — Imposition. V. —
Pa/er les charges d'un mur ; indernniser le
voisin de la nouvelle chir^e qu'on met sur
lemur mitoyen. Fa^.ar l'afposgio d'un muro.
— Etre .1 charge à quelqu'un ; kii_causer de
1.1 dépcnce ou de l'incommodité. Esser a ca-
rico ; cagionare spesa , incomodo. — Ob'i.^a-
fion , condition onéreuse, Carico ; peso ;
grave^ia. - Bénéf.cc à ch.Tt;c d'ames. Hene.
fi\io curato. — prov. II faut |;reiidre le béni-
jice avec les charges. V. Bcnéhce, — Orfices
«lont on prend des provisions , Carica; iiJji\ìo ;
impiego. — Comtnission , ordre qu'ondonne
à quelqu'un. Covimlssione ; orane; incom-
hcnia. - A la charge , f.içon de parler adver-
biale. A condition. j4 conAj/one , co« patto.
— Femme de charge ; femme qui d.ins une
trande maison a som ordinairement da iiiige,
ce la vaisselle d'argent, etc. Donna di ser-
■yijìtì , che ha etra delle biancherie , del v.is-
fellamt , etc. - En T. de Guerre, L'- choc
de deux troujies qui en viennent aux mains.
Zuffa ; carica. — np. Revenir , retourner à
la charge ; faire une nouvelle tentative , faire
de nouveau la même proposittc^n , la même
demande qui a été déjà rcfuîée , ou sur la-
quelle on n'a point eu de réponse positive.
jiitentare di nuovo ; caricare ; gravare ; frega-
re instaniemente ; pressare ; importunare. —
Chirse, est aussi ce (|u'on met de poudre
€t fili plomii , etc. dans une arme 'A feu,
pour tirer un cou)>. Carica '^'un arma da
jitoco. "Sorte de cataplasme qu'on ap;>iiqLie
.•.or quelque partie du corps d'un chev.il ma-
lade ou nlessé. Catai Usina ; impiastro per i
cavalli.- CharBe ou caricature. T. de Peint.
Belles- Lettres. Ls représentation sur la toile
ou le papier d'une personne , d'une action,
«u plus génériàlement d'un sujet , dans lequel
C H A
la yerite et la re.semblance exacte! ne sont
altères que par l'excès du ridicule. Caricatura.
- taire la ciiarge ou cn^rger un portrait.
Caricar un ritratto. - On le dit aussi des
tigores ijrotesques et extrèinement dispro-
portionnées , soit djns le tout . soit dans
les parties , qu'un Peintre , un bculpieur ou
un Graveur (dit exprès pour s'amuser. Cari-
catura. - tiii. Se dit des preuves et indices
qjil y a Contre un accusé. Accuse. - Intor-
mer a charge et a décharge ; inforni -r pour
et contre l'accusé. Figliar l: informa-, icnicne
j.fuio contro ed in favo-e d:U'ia]'iisilo
CHARGE', ÉE, part. V. - Un dit, que
le tenipiet cnargc, qu.ind le temps est cou-
vert de nuages, eîdispuséila .iluie. Tan^o
oscuro_, nuvolo. - (^u'un iro.n.ne a les yeux
ch-argei; qiiils sont enlléj , rewpl.s j'hu-
meiirs. Occhi g^nji. - Couleur chargée ; une
couleur qui est trop f)rte. Color troppo cari-
co. - Portrait chargé : u.. portrait pemt
en charge. Ritratta caricato.- Il se dit
aussi généralement de tout ce c[ui se repré-
sente parla pei.iture ou pjr le discours , quand
I cx.igerat.on est trop forte. Es ij.rato i cari-
calo. - Style chargé d'oriiemcn> inutile, ^ti.r.
asiatico , o sia ridondarne d'ornamenti s.ipc'r-
Itui. - Des chargés, de faux dés , de dés pi-
res. dont se servent ceux qui veulent tromper
.lujeu. Dadi di vantarlo. - f. d: ftljnno'e
Se dit d'une pièce d'or ou d'argent qu'on à
.irtoiblie de son metal propre , et dont on a
rétabli le poids par une applicjtion de métal
étranger. Moneta alterata. - T. ,1e M ir On
tac qu'unvjisicau est chargé a la cô.e iocs-
qu 11 a ete torce par le gros vent a s- teu'r
près de la terre , dont il ne peut s'ébigner
quelque effort qu'il fasse pour cela. La nave
e sotto la terra , sotto la costa , vale a dire
e toriata a terra dal grosso vento. - ï. de
Ulason. Se dit de; pièces sur lesquelles il y
en a d autres. Caricato.
CHARGEANT, a.wte, adj. Trév. Mot
qui n est pas reçu , malgré Flecliier qui s'en
est servi auhguré. Qui cKarg ■, quiemb ra se,
qui langue. Molesto ; imp.,.tunu; incomodo.
CHAKGEMENf, s. m. Marchandises
chargées sur un vaisseau ; Cargaison. Carico.
- 1 olice^ de ciargement ; l'Acte par lequel il
paruit qu un Marchand a chargé telle quanti-
te de .viarchandises sur un vaisseau, folitu
di carico. '■^
CHARGEOIR, s. m. Lanterne à charger,
anterne a po.ulre ; iiutrument de 1er pour
',■'-'■,",-,'■4^1'"^-'-'' "•i-Lllerie. Cucchiara.
CHARGEA, v.a. Mettre iinech.irge sur...
Caricare ; por carico adossa o sopra. — Peser
'esar sopra ; gravitare ; oppri.iicr co'.
iur... y.
proprio peso; aggravare; "far dar gm. - Clvr
ger une pièce de théâtre d'iiicidens ; un
discours de tìgures , de citations, y en met-
tre trop. Caricare. - Cliarger une arme à
teu ; y mettre ce qu'il faut de poudre, de
plomb , etc. pour tirer un coup. Caricar
".n ar.-na da fuoco. - On dit qu'une viande
narge l'estomac ; q.i'elle pèse trop sur l'es-
omac , parce qu'elle est diffieile a digérer
Caricare; aggravar lo stomaco. Oi\ dit'd'ns
le même sens qu'un homme se chi-rge l'es-
tomac de trop de viinde. Caricarsi di ciào.
- hg. Charger la mémoire de quelque chose;
mettre ([uelque chose dans sa mémoire; s'appli-
quer serieusemeiit à h reien:r. Caricar la
memoria , Imparar a mente. — Charger sa cons-
cience de quelque chose; prendre quelque
cliose sur sa conscience , et s'en rentlre res-
ponsable devant Dieu. Caricarsi la corcicnia
d'una cosa ; prender una cosa sofa ia pro-
pria coscienza. -Imposer que'que charge,
quelque condition onéreuse. Caricate ; im-
porre un peso una gravera ; aggravare.
Charger un homme de coups ; le b.ittre
■ec excès. Caricar uno di bastonate. - T.
d'Agricult. On dit qu'un .iilire charge tous
les ans , qu-ind il donne du fruit toutes les
les années. Caricar sempre. — Attaquer les en-
nîin.sen campaçne. Caricare; dar la carica
a 'nimico , investirlo. — Donner commission ,
d*nji«r ordra pour l'exécution de quelqus
e H A
chos» , pour la conduite de quelque affaire,
incaricare ; com.-nettere ; dar commissione .
in,,^-nt>cnia. - Prendre le soin , la conduite
de quelque chose, incaricarsi ; addossarsi ;
accodarsi ; prender l'assunto di.. ; assumersi
dit que les tcmoms , le; intormatior^s char-
gent im accuse; que les témoins et les in-
tormation, sont contre lui. Accusar- ■ t,r
carico ; caricar'-. — Phi-aor .... -• ■".' '*i
tsll,^ ,.-,1-, ì i v-nì,ger un registre ds
telle e. de tede chose ; le marquer sur le re-
-'E^din-'f'"''''"' ""■"■'' ■•'"rirere a registro.
tt d.ms le même sens , Charger un comute
dune dépense, d'une recette. Nottare ; scr'
J A^, ""0-- Déposer centre quelqu'un
et d,re de choses qui vont à le latri condàm:
"r ^-eo're ; portar tist:monian\a contro di
".^aH"' ~ ^''-'.fSer un portrait ; représenter
tl-ìL ?.^"''î'"" '" "■■!;" I'-» rendent le
visage d'un homme difforme et ridicule
quoiqu'il sou reeonnoissable. Caricar tropi
un nttratto. - f\i Exagérer avec malirnité
les défauts de quelqu'un. Esagerare. - Chlr-
S-run v.usseau; le remplir de marchandises
propre pour le lieu où sa cargaiso.ntbit ê'rê
déchargée et vendue. Caricarla hastimelto;
m.tt^r un bastimento sotto la carica. - Char
fcL^d'^df" "'r';'' '''"■'" """i"eau dans son
lond de .cde , comme du sel , du plomb
a, ^"^^^'■■^^^«'«'"W^Wesque l'on jeteroit
au fond sam précaution. Caricar a c.issa.
- Charger la pompe ; y Jetter de l'eau pâ;
., t à;.\'"^"- ^ hi" prendre, quand ella
d'en, r^ .'■/"/• " "•'"' ?\ "' 'l" f"té
Ai; . ., .^^-"^ '" 'romoa ; fa'la pr-nd-re
to^e r^^'-'^J- ' h'^'-- Q?'!' •■^fi^. 'C^'rica.
D , M- ~h 1 ^■"' """"F d'Artillerie commis
(' HA ' 'Akii'o?""-"" /'l-'-'-'-l'^ 'i'I canone.
dit jif'^ ""^^ • '■ ■ T- ^' «'«^"- lise
dit des pièces qui en chargent d'autres. So-
prapponimento ; iicavalcatura.
CH ARIAGE , s. m. Act.on'de charier. ree-
''^'''^i porto; condotta ; recatura.
CHAlUE^t , v. a. Voitarer dans une char-
rette ou ch.riot. fettureggiare ; portare-
tiasponare con carro , o carretta. - On dit
que les rivières charient du sable, que les
urine, chanentdu gravier. Menare ; condurre ;
s!ra!c,nargh:aja , pietre. -v. n. f;g. C^iarier
i>' ^'-',''1^" cundaire , se gouverner corn-
e,t fam. Andar filo per fi/o; arar dritto ; sta-
re , o venir al dovere - On dit , qu'une ri-
viere diane, quand dans une grande celée
on y voit beaucoup de glaçons aller au
courant de l'eau. Il fiume porta diacciuoH.
- Une la maree charie , lorsqu'elle fait rou-
ler du sable et de la boue avec elle II
mare porta ar:na,motestras:i.,a arena allea ec
v-uAt\ivJi , S. m. voinireaquafre roues
propre a porter diverses choses, t'riro - Il
signme quelquefois Char. Carro. - Constella-
tion de la petite Ourse. L'Orsa minora. -
Chariot ou Caresse. T. de Corderie. Assem-
blage do charpente qui sert A soutenir et à
conduire le toupin ; il y a des chariots qui
ont des roues, et d'autres qui sont en traî-
nau. Quelques-uns donnent mal a propos ce
nom aa.juarré. Tra/n,,.
CHARITABLE , adj. de t. r. Qai a de la
ch.irue pour son prochain. Cautaievole ■
caritevole ; caritativa ; misericordioso ; a/Tet-
taoso ; compassionevole. - Plus particulière-
ment, celui qui fait l'aumône, ùmosin-ere ;
-..., -^..,. v(iti 1,(11 laumone. L,:mona:ere ;
caritatevole - Qui part d'un principe de
ante- Caritaf.vole ; fraterneroie ; amiche- V
tle. l! se dit des chosp<.
.CHAlUTAliLEMENT, aJv. D'une mi-
mere cliaritable , par charité. Caritatevol-
mente ; caritativamente ; per carità ; in ca-
''"f,;,'"[l-/''ordiosam:nte ; affettuosamente.
. CHARI fA riF , adi. ^on ou subside cha-
ritatil. Expres>ion de droit Canoirqiì , pour
exprimer la con'rlbution que les Cmons per-
rietient aux Evoques de lever dans leurs
Diocèses , dans le cas d'une nécessité. Sus-
-\dio caritatevole.
CUAilirE', s. f. L'une des trois Vertus
e H A
Chéoîogaïes. Amour par lequel nous aimons
Dieu comme notre souverain bien. Cariiài
gmore. — L'smour qu'on a pour le prochain ,
en vue de Uieu. Carità ; amor del frossi-
no* — Aumône, aisîaî.nce qu'on dur.ne aux
pauvres , et ó:>i\s ce i>.n< , il a un p'.uriel.
Csrità-y limosina. - Assemblee , ou Con-
grégation de personnes pieuses pour secou-
rir lei pauvres. Consregai'onc de' povirì ,
yer i'ii.^iijtcr.i'j o sta soyixr.imcnto cW fovcn.^
Quelq le p.;rt ^<n dit , Lu canti ; i prupcstl
silo spziUU tUiÎA carkàf ec. — hg. et proy.
Prêrer une ch^riié à quelqu'un ; vouloir
faire croire contre la veri:é , qu'il a dit
•u ff.it quelque chose quM n'a ni dit ni t'ait.
Così vi fÌGii dì d-re ; voi vAcu attribuigii
fi-I COSA che non è ; roi [li fate gra\ia di
i. Così.
'. KAKIVAKI, s. m. Bruit tumultueux de
r-t-^cs, puèlons , chaudions , etc. accom-
pd^!,e de cris et de huv^es que IVn fait la
fiuìt , dev3ntla maiso'^. à^^ femmâs du netït
peuple, veuves et ît^ées , qui se rem-iri^nt.
Chiasso y romor grande c»n padelle , fischlctc ,
e limili, che in alcuni /ucgh: si suol J^re
U notte y ali ' uscio di chi è passato a seconde
nof\e. — l\ se diì fig. de toute sorte de brui;s ,
fie Cficrics , de quereilei entre petites geiii.
Chiass» ; bordello ; cklucch:urlcja\ chiassala ;
ittj,T.c\\u'y beccano. — On die par raillerie ,
* ■ d'une méchante musique . que c'est un chari-
vari. Cir^as/iato ; frastuono i musica airah-
CHAilLATAN, s. m. Vendeur As drogues
■ d'orviéun , et qvii les débite djns les places
.^ H.b'iques, sur de; théitres , su- des tic^aux.
'' CV-st ordinairement un terme de mépris.
' CUr^atjno ì cerretano ; eantamhanco ; chtr-
' mudare - Se dit aussi d'un Médecin hâbleur ,
qui se vjnte de guérir toutes sortes de ma-
ladies. Cîailjtjno. — fis. Celui qui tâche
d'amadouer par de belles p.iroles , par des
promesses siiécieuses. Ciurmadore ; frap-
fattjre ; bindolonc ; bindolo ; eggìrature ;
CHARLATANÉ, le, part. V. le verbe.
CflARLATANER, v. a. Tâcher d'ama-
douer, de troreuer par flatteries , par belles
paroles. II est f-im. Cymare ; uccellari ;
abbindolare ; barare ; infinocchiare ; aggirare ;
Irarfvlare.
CHARI.ATANERIE, s. f. Hâblerie , flat-
terie , discours artificieux pour tromper quel-
qu'un. Ciurmerla ; ciarlataneria ; bararla ;
iarcria : fiibe'ia ; baratteria.
CHA;<LATAN1SME , s. m. e ractcre du
Charlatan, CirJatanisrno*
ÇH-»RMANT , ANTE , adj. Açré^I;Ie , qui
plait extrèmem(yit , qui ravit. ì'e\-{ofO ; pia-
cevole ; dlUttircle molto ; che incanta , che
innawjra.
CHARME , s. m. Ce qu'on suppose su-
pcrstitieusEmcr.t fait par art magime pour
produire un effet txtraordinaîre. incanto ;
inca'itesimo i magia; malia; ciurma; ciur-
'merìn, — f\%. Attraits j atpas , ce qui plait
extrèr.emer.» , ce qui touche sensiblement.
ì^aec'Jla ; leggiadrìa; attrattiva. Au pluriel :
Cittattire ; lenocinlo. Les chsrmes. Legraye;
CK.'VRME, s. m. Arbre de haute tige, qui
pousse des branches dés sa racine, et qui sert
ordir.nireitient à fiire des paKssades. Cariti-
ÇHARMÉ', i'., port. V. le verbe. Char-
mé . invulnérable. Ciurmato.
CHAR.MER , V. a. Produire un effet ex-
tr.Tord!naire sur qitetque personne , ou sur
3uelque chose par chsrrae , par un prcten-
u art magique. Incantare; ammaltare; ciur-
mare; affatturare; aU'ascinar;. — fig. Plaire
extrêmement , ravir en admiration. Incan-
tare ; rapire ; allettar: ; piacer mollo ; In-
yaghtrt. -Charmer la douieur , l'ennui de
quelqu'un ; en suspendre le sentiment. Cai-
vare ; mitigare ; addolcire ; disacerbare;
t-'sasinre.
CHARMEUR , s. m. T. Inusité'. Celui qui
*e sett de charme» oa de paroles supexsti
C H A
tieiise pour'produire quelque effet surprenant
et qui ne paroit pas naturel. AmmaUatore ;
ciurmadore ; ciurmatore ; maliardo.
CHARMEUSE, s. f. T. inusité. Fille ou
femme qui se fait aimer. Style burlesque.
Adcscatrlce ; incantatrice.
CHAKMiLLE , s. f. Plant de petits char-
mes. Piantoni di caryini. - Les iiaies , les
allées , etc. qui sont plantées de chai-mes.
Via.i , spalliere di carpini.
Crt.vRMOlE , s. f. Lieu planté de char-
mes. Luogo piantato di carpini.
CiL'iI'-NAGE , s. m. Le temps auquel il
est peimis de manger de la chair , d; I,;
viande, il est pop. Giuiri di grasso ; tiorni
ia cal si può mangiar la'ne.
CHAiiNAlo'Ki: , s. m. T. de Chasse. Es-
pé«e de chien co.iraut. V. Lévrier.
CH.IKNEL , LLLE , adi. (T^ui est de l.i
cha.r , qui appartient il la choir t il s'em-
ploie ordinairement avec les substantifs ,
.Apt^étit , copulrttijn , plaisir. Aipettto , cù-
pula ; piacer carnale o della canic. — Hom-
me cn.ruel: homme sensuel, p^r op^iosition
a hoinme spiritud. L' uom caraaie ; l uom
CHARNELLEMENT, adv. Sensuellement
sehn la chair. Carnalnunte ; car.talantnre ;
lussuriosamente.
CHAR.xLUX, EVSE, adj. T. de Méd. Ce
qui est prin-ipa(ement composé de chair.
La-noso.
CHARNI.iR., s. m. Lieu couvert qui est
auprès o.i autour des E^Uses l*aroiss:ales ; où
Von met les os des m^rts. Cim:terio; cimi-
tero ; cirn.yo. — G-Jerie autour des Eglises
Paroissiales , où l'on donne la Commiuiion
les jours des grandes fêtes. Balaustrata.
— Lieu où l'on garde des chairs salées.
Disp.nsa.
CHARNiEUE, s. f. Ce sont deux pièces
de ter ou d'autre métal, qui s'enclavent l'une
d..n> l'autre , et qui é;ant psrcées , soin
iûi.ites ensemble par uae broche qui les
tr^ver,e. Cerniera. Charnière d'un compas.
Nocella. — T. de Serrur. C est en général
une fermeture de fer , dont les branches
sont plus longues et plus étroites que celles
des couplets , relativement à la lungiieur.
Cerniera. — Articulation à charnière , T.
d'Anat. Celle dans laquelle le mjuvement
se trouve b:)rné a l'extension et a la flexion:
tel'e est l'artic. dation de l'humérus avec le
cubitus. Cingtimo.
CHARNON, s. m. T. de Bijoutiers, Serrur.
etc. Espèce d'anneau fondé au-dessus ou au-
dessous d'tine boîte , d'un bijou > etc. dans
lequel eirre une goupille. C'est l'ensemble
des ciiarncns qui compose une charnière. Pe^-
70, ariellû di mastiettû y o mastietatura.h'^s
Bijoutiers et les Horlogers disent. Caan.ila
da cerniera.
CHAi\.\U , UE , adi. Bien fourni ie ch.:ir.
C.:r:o!o i carnaccioso ; carnacciuto; carn-tto;
pìjlr::ro. - Se dit aitsii des fruits. Polputo.
CHARNU:<E, s. f. La chair , lesjjarties
charnues considérées selon les différentes
qualités qu'elles peuvent avoir. II ne te dit
que des personnes. Carne; carnagione. — I!
se prend plus souvent pour la peau. Carn.i-
gione ; pelle.
CHAROGNE , s. f. Corps de bète morte ,
exnoïé et corrompu. Carogna ; carcame.
CHARPENTE, s. f. Ouvrages de grosses
pi-iccs de bois taillées et équjrries. Legname j
annadura di Icjtname.
CHARPENTER , v. a. Tailler, équarrir
des pièces de bois avec la hache. Digrossar
il legname : tagliarlo all' ingrosso. ~ fìg.
Couper, tailler d'une manière mal-adroite.
Stagliate ; macellare ; tagHutzare.
CHARPENTERiE, s. f. L'art de travailler
en charpente. L'arte d.:* legnaiuoli digrosso
Ic^n.ime. — Il sittnifie aiissi Charpente. 'V.
"CHARPENTIER , s. m. Artisan qui tr;-
V3ille en charpente. Carpentiere ; legnaiuolo
di grosso legname. Maitre Ch.-irpentier. Ma-
rangone ; maestro d' ascia.
CHARPIE , s. f. Amas de petits tìeti
C H A ifi
tirés d'une toile usée et dépecée. Filaccicn;
fiaccia i faldella. - On dit fig. d'une v:and«
bouillie qui est trop cuite et comme réduits
en filets , qu'elle est en charpie. Carne sfi'
CtiAKKÉE, s. t. Cendre qu: a servi à faire
la le.i'.ve. Ccncracclo.
CHARRETL't , s. f. La charce d'une
ch.rrette. Carrettata; carrata; cai.o.'
CHARRLTlta, ERE, s. m. et I. Celui,
ce'.Ie qui conduit ine charrette. Cairciiiire ;
carrettai j; carradore. — Celui qui mène i.ne
chtirue. Br folco ; aratore
CHARRETIN cu CHARRETEIN, s. m.
r. Bourguignon. Espèce de charrette sans
ridelle. Carrettino.
CHAR.^ETTE , s. f. Voiture à deux roues-
et a deux timons , qui i ordinairement deux
lule'les. Carretta. - Av,ileur de charrette»
ferrées , 'V. Avaleur.
Cri.ARRIER, s. m. Pièce «le grosse toile
dans laquelle on met la cendre au-dessus
du cuvier quand on fait la lessive. Cenc-
racciolo.
CHARROI, s. m. Chariage, voiture p.-.r
cù..rriot, charrette, fourgon , etc. C"<irr.;fg.-u;
CHARRON , s. m. Artisan qui fait des
trains de carrosses, de chariots, de char-
rette:, etc. Carradore; carpentiere; Ugnajuolo
che /.tthrica i carri , le carrozze , ec.
CHAHRONAGfc , s. m. Ouvrage de
Charron. Opera , lavoro di car'adore , o
carpentiere. — Bois de chartouie, le bois
qui sert à fûre le train de> voitures , et les
autres ouvrases du C!:arron. Le$no da car-
radori.
CHARRUE ,, s. m. Machine à I.ibourer la
terre , composée d'un train monté ordinai-
rement sur deux roues, qui porte un gros fer
pointu et un autre tranchant pour o.ivrir et
couper la terre , et qui est tirée par deux
chevaux ou par tieux boeufs, ^rd/ro ; aratolo.
Manche de la charrue. Stiva , o manie»
dell* aratro. — fig. Tirer la charrue; avoir
beaucoup de peine, l irar /' aratro ; dur.zr
gran fatica ; stentare assai. — L'étendue de
terre que peut labourer par an une charrue.
Spajiri di terreno , che si può lavorar in un
anno con un aratro.
CHARRUAGE, s. m. T. de Coutumes. Il
se d t en quelques endroits , des terres U-
bour.-'bles. [erra lavorativa..
CHAINE , s. f. V. Cha-tre.
CHARTE-PARTIE, s. f. T. de Comm.
.Marit. Acte d'aifrctement sur l'Océan, ou
de nolissement sur la Médi-err. née , c'e>:-
à-dire , un écrit conventionnel que f. it le
propriétaire d'un vaisseau avec un Marchand
qtij veut charger ses marchandises dans ce
Vaisseau. Contratte di noUgg:o.
CHAR'TIL, s. m. f. d'Lcon. rust. On ap-
pelle ainsi un endroit destiné à mettre les
charrettes à couvert des injures du temps»
Portico o standone , 0 rimessa dove si rl^.'on-
sono i carri 0 a' tri attrcïù, — Longue ch;r-.
rette avec la-quelle le laboureur transporte
les gerbes dans sa maison. Carretta ; far-
CHARTRE , s, f. Anciens titres , ancien-
nes Lettres-P.itentes des Rois, Princes, etc.
A.itico dip'oma. — Vieux mot , qui signifie
Prison , 'V. - On dit encore. St. Denis de
la Cli.arîe; le lieu où St. Denis fut autrefois,
en pri;on. C'est de là qu'on dit;encore , en
en T. de Palais. Chsrtre privée, pour dire.
Prison sans autorité de Justice. Carcere ,
prigione privata. - fig. Un enfant est eiv
chartre ,. est tombé en chartre ,. pour dire,,
qu'il est érinne , qu'il ne profite point. Oar
nel tisico, in tisico. - Pour Charte-Partie, V.
CHARTREUSE , s. f. T. Eccl. Le Cou-
vent où demeurent des Chartreux. Certosa,.
— Religieuse de l'Ordre ds St.. Bruno.
Monaca ce-:rrsina.
CH.4RTREUX , s. m. T. Eccl. Religieux
de l'Ordre de St. Sruno. Certosino. — On.
aopelle aussi chartreux, une espèce de cliat>,_
dcr.î le poil est d'un gris cendré, tirant sii,"
151 C H A
le blsil- Sorta dì eatto.
CHAP.TUin.i<,s.m. Lieu oiil'on conserve
les chsrttes tiVine Abh>iye , etc. Archivio.
— Cel^i qui S'O'J'^ '"-^ Chartres. Archivista.
CilAi.s. ni.Le trou d'une aiguille. Crona.
— T. de liss^rand. Espocc de culle Lute de
l'expression de fr.-in des Amidonuiers, mise
en colle , et employée ,i coller les tiK de
la cliain'? .itin de leur doniur un peu juoins
de tU-Xib,lité. Uuivma.
C^IA■.ilE, s. t. { 1.1 premiere est longue)
Sorte de cai.se , de coltre où l'on gjtcle le,
të'.iques des quelque i.ùut. Cassa ; custudU
àcilc rdlv'-, rcli-v^anu.
CH.liit.', s. m. C est le nom d un pas
de dan^e. ^orta dì passo di dan^a.
CHASit.s. f. ( Lj premiere est brève. )
Action He ciiasser , de poursuivre. Il so dit
particulièrement de 1j poursuite des bctcj.
Chjsse jénérale que_ tont les Princes en
«juelques' l'.iys. Caccia; cacciagione. — On
appelle nussi C'n.:sse , les Chasseur: , les
chiens , et tovit l'éiuipage. / caccutori , t
gli arnesi dilla caccl.i. - Le ,;ibier que l'on
prend. Caccia', cacciagione; yreda. — Au
jeu de Paume , c'est le lieu où la balle fnit
son premier bond. Ciccia. — Chasse morte,
se dit (ig. d'une art'aire commencie , que
l'on ne poursuit pas, qui demeure U. Affare
arenato , incagliato. - Donner la chasse
aux ennemis ; ie> poursuivre. Dur U cac-
cia a* nemici , d' vascelli nemici ; cacciare.
— T. de M. ir. Prendre chasse ; se retirer
à pleines voiles , pour éviter le comb.it.
Pigliare o prender caccia; slargarsi. - Don-
ner chasse ; obliger et contraindre un autre
à la fuite. Dar caccia ; cacciare ; esser in
caccia. - Chasse de prone , ou pièces de
ch.nsse dcl'avant: ce som des canons lo^és
i l'avant , pour battre par-dessus l'éperon ,
et tirer sur les vaisseaux qui font retraite ,
qui prennent chasse, ou qui sont à l'avant.
Cacciatori. — On dit d'une chaise de poste,
d'un carrosse, et de plusieurs autres machi-
nes , qu'elles ont plus ou moins de chasse,
pour dire , qu'elles ont plus ou moins de
disposition à se porter en avant. Motleggiar
bene. — Chasse , se dit aussi du manche de
certains instrumens. Guaina.^ — En T. de
Alanti/. — Espèce de chassis mobile , qui
sert à frapper la trame à travers les ou-
vertures de la chaîne, la chasse est fovniée
par deux pièces vertici les, qu'on nomme
epées, et par deux au'res horizontales qui
assujettissent le rot. L'une se nomme le
chape.-u , et l'autre le somn-.icr. Le Casse.
CHASSÉ, ÉE, p.irt. V. le verbe.
CFÌAS.SE-BOSSE, s. f. V. Lysimachie.
CHA.SSE-COUSIN , s. m. Dans le style
fam. Méchant vin. C'urt/io vlno;posca. - On
retend h d'.iutrcs choses.
CHASòELAS , s. m. Sorte de raisin. V.
R'îsin.
ÇHÀSSE-MARÉE , s. in. Le V0!îur;?r
?ui apporte la marée. Pescivendolo. — Le,
luîtres que les Chassé-marées apportent.
Ostriche, che i Petcivcndollf aitano a farlgi.
CHAS^Ji-MOUCHES, s. m. f . Vulgaire.
Espece de fouet de parchemm , de papier
ou autre pour chasser les mouches. Para-
mosche : cacciamoschc.
CHASSE-MULET, s. m. T. de Meunier.
Valet de Meunier des environs de Paris.
Carbone di mugnaio.,
CHASSE-POIGNEE, Cu* s SE-PO MEAU,
s. m. T. de Fourhlsicur. Outil qui sert à
pcupcr U poipnéee, ou le pommeau sur l.i
soie de la lance d'une épée. Strumento da
a pad aio.
CHASSER, V. a. (La premiere est breve.)
Mettre dehors avec violence , coa'raindre,
forcer de sortir de quelque lieu. Cacciare;
jcacciare ; ' andar via; far utclre ; s^'gu.r
fuori. — Chasser un domestique , un vaict ;
congédier, renvoyer un domestique dm' on
est mal-satisf.iit. Mandar via; itczii\are.
— Mener, f.-.ire m.ircher devant soi. 11 se
d'f princiiialement des bestjaux. Condurre ;
far andare ; farti camminare iantn\i' - l'oui-
C H A
ser (lue'Tue chose en avant. Spìngere; sot-
pin^ere ; cacciare , purtare ; mandar innanzi.
— f. d'imprim. Un dit , qu'une sorte uè
lettre, de caractère chasse plus qu'un autre,
pour dire , que les meme> mots rautic, d^.-
la ineme sorte , occupent plus d'c»pace ,
étant imprimés d'un certain caractère, qutr
l'étant d'une autre. En ce sens, il e^t neu-
tre. Slargare; tener yiii di iiij^v; c.'nsu'itjt
più car^j. — l'oursuivre, tacher de prendre
a la course , avec des chiens , certaine^
betes , comme lièvre , renard , chevreuil ,
loup, ceri , StUiglier, etc. Andar a Cuccia ;
cacciare. — Absolument , poursuivre toute
sorte de gibier. Cacciare. - Chasser .tu*
pertirix , aux béci'sses , aux lions , aux éle-
phan, ; et en ce sens , li est neutre. AaUara
caccia di per.iicit dibecacce , ce. Chasser avec
la chouette, avec le faucon, etc. nnaar a
Chaxe , a Julcone , ec. — On dit, en 1 . de
civeua , ce chien chasse de haut vent, pour
dire , qu'il ciiassc contre le vent. Cacciar sopra
vento. ~ Oli dit iig. Hon chien chasse de
r.tce ; les enlans ont ordinairement les in-
clinations de leurs pères , et suivent leurs
exemples. Il se prend en bonne et en mau-
vaise part. On dit , dans le même se.i> ,
quL.u hcm.ne cnasse de race. Cni di gaiunu
nasce cuavten elle ra^^oU. — 'n^. Cilai>er sur
les terres de qaelqu'un ; entreprendre sur sa
iuridiction , sur ses droit;. Usurparsi gU al-
trui diritti. - T, de iVlar. Chasser sur se>
ancres ; mouiller sur un fond de mauvaise
tenue, et où l'ancre ne tient point. Ar.ue.
Oi^ dic aus>i chasser jbsolument. - Cnas-
5..r sur UH vaiïseau , c'est courir sur lui.
i\ie:tersL in caccia di un bastimento. — Cllas-
ser au iud , chasser à l'tst ; courir au
Sud , etc. Dar caccia al òiid o all'Est;
correre a Me\x^gior/io o a Levante.
CilAs.StKt.>Jli , s. f. Son u>a/;e le plus
ordinaire , est dans la Poesie. Cacciatrtce.
CH.^sSlìUR, EUSE, s. m. et t i^ui chasse
actuellement, ou qui aime a chasser Caccia-
tore. — Oomestique dans une terre , occupé
.1 chasser pourson iVlaicre. Cacciatore.
CHAjilt, s. t. Ha.neur gluante qui sort
des yeux malades. Cispa ; caccole ; cacca
d' occt.j.
CriASVlEUX, EUSE , ad). Qui a de la
chassie aux yeux. Cisposo i caccoloso; cispa;
orutaxio.
CrlASSIS, s. m. Pièces de bois |ointes
ensemble ; ouvrage de menuiserie , qui a
piuiieurs caircs ou l'oi meL des piece, de
verre ou de coil; , ou des feuilles de papier
hai.u, pour empêcher le vene, les ini.i-ts
du tomps. Chassis de papier. I.rzpan-ìata.
Ch.issis de vitre. Invetriala, vetrata. - Chas-
sis dorinanti un chàssis q-ii ne se leve p^int,
et qui ne s'ouvre point. Tetajo m.iestro.
- tipece de cadre sur lequel on atiathe,
on applique , on fait tenir un tableau, une
toile , ou autre chose semblable, fclajj.
- je dit en général de tout ce qui entérine
et enchâsse ipialque chose. Telaio ; iac.i.i-
jatura. - Chaisis d'Imprimerie ; le carre luu
enlerine les caractères, lelajo. — Ctia,,is
d'une table , ce qui soutient le dessus d une
t.ible. 1 pir:'' d'un tavolino. — Chassis, se
dit aussi d'un papier dé.-ou|ié de certauies
manières, dont on se sert pour écrire en
chilfre. Carta di cifra.
CHAS vJlR , s. m. T. de Tonnel. Mor-
ceau de bois qu'on pose sur le cerceau ,
et (pie le Tonnelier frai>])e pour le mieux
chasser, liictta ; lippa,
CHASSUIRE, s. f. T. de Vauconn. li.i-
puette que portent les Antoursiers. bac-
,,netta , che portano gli struìirerl.
CHASTE, adj. de t. i- \IM s'abstient du
plaisir de la chair , ou ì;uì en use suivant
la L^ii de Dieu. Casto, pudico ; continente.
- tluigné de tout ce qui b'esse la puoeur,
fj modcsiie. Casto ; puro ; onesto ; pudico.
CHAS TEMENT , adv. D'une maniere
cliasf. C.'ir.tnente ; pudicamente.
Ci LA SI EIE', s. f. Vertu par laquelle on
I est <;iiiiste. Castità i eontinema, - il se prend
C H A
quelquefois pour une entière abstinence dtf
plaisir de la chair. Castità.
Ciil.^^UiJLE, s. f. Ornement que le Prêtre
met par-dessus l'Aube et l'Etole , pour cé-
lébrer. Il Me=s;. Pianeta.
CHA'-UiiLlER , s. m Ouvrer qui fait
toute s?r:e d'ornemcn; d'Eglise. Banderaio.
CHA I , s. m. Aiiim ,1 domestique qui prend
les rats et les souris. Gatto. — 11 y a des
chats qui vivent dans les bois, qu'on appelle
chats sauvages. Gatti sihatichi. - On dit,
a bon dut, bon rat, ptnir dire, bien atta-
qué , bien défendu. Trovar culo da ina
naso. — Payer en chats et en rats ; payer
en mauvais eifets. - ftg. Mu;ique de chat;
une musiq.ie dont les voix sont aigres et
discordantes. Musica di gatto ; musica ar-
rabbiata. - Jeter le chat aux jambes i
quelqu'un ; rejeter la faute sur lui. Rico-
prirsi coll'altrai mantello ; rovesciar la broda
addosso alcuno. - On dit prov. et fis. qu'une
fille a l-.issé aller le chat au fromase, pour
dire , qu'elle s'est laissée abuser, lia fana
cortesia della propria persona; ha fatto c-,pla
di se. - liailler le chat par les pattes ;
présenter une chose p.r l'endrot le plus
ditfìcile. Presentar l'anguilla per la coda.
— Tirer les marrons du feu avec la patte
du chat ; faire faire par un au're quelque
cho,e de périlleux. Cavar U bruciata ou ta
castagna dal fuoco calìa \ampa altrui ; ca-
var i granchi dalla buca Colia man d'altri.
- Ev-illcr le chat qui dort ; réveiller une
affaire qui étoit assoupie , chercher un dan-
ger qu'on pouvoir éviter. Destare ou sve-
gliale U can c'ie dormi-, stu-Jilcare il formi-
caio , il vespaio. — Ch.its , au uluriel , se
dit quelquefois des folles (leurs de certains
arbre., eirr'autres des noyers, des coudriers,
des saules , etc. V. Chatan. - T. d'Artit.
Racloir a grater le long de l'ame d'une pièce
de canon nouvellement fondu, pour le ren-
dre plus uni , et pour examiner s'il n*y a
point des défauts. Gatto.
C.lAr.-VlGNE, s. f. Fruit dont la subs-
tance est farineuse , et l'écorce de cotdeur
brune , tirant un peu sur le rouge. Castagna^
CHAÏAirï.VE DEAU, s. f. T. de Sot.
Plante aqaatique dont le t'-uit ressemble 1
la chùtaiane ordinare. Trlholo aciuatlco.
ÇdArAlG.'^ER.AIE, s. f. Lieu planté de
châtaigniers. Castagneto ; marroneto ; bosc9
di casiagn'.
CIA TAIGN'IER , s. f. Arbre qui produit
des châtaignes. Casragnu.
Cri A TAIN , adj. m. t^ li est de couleur de
chàta-gne. Il se dit des cheveux. Poil châtain
clair. rr/u castagno ch'-aro. Cheveux châtains*
Capegli ca
di colo
CtìATEAU, s. m. rorteresse environnée
f!e fossés et de gros murs , flanqués de tours
ou de bastions. Castello. — prov. et fin. faire
des ch.'iteaux en Esua;;iie', faire des desseins,
des pn.iets en l'air, par castelli in aria.
- Château; la maison où demeure leSeigiieur
d'un lieu. C^steUo ; palalo. — Clûte i.i de
poupe ou cli.iteau d'arrière , et chàfeau de
proue ou château d'avant, l'espèce de loge-
ment qui s'est élevé sur la poupe et sur la
proue d'un vaisseau , au-dessus du dernier
pont. Castel'o dl poppa , e d' p^ua ; cassero.
Chàte.iu d'eau; un b.itimîiit qui ne ren-
ferme que des réservoirs. Serha'oio d' ac.jue.
C lAfELAl.'M, s. m. Aitrefois celui qui
cJinmandoit dan; un Chr.cau. Aujourd'hui,
le Seigneur d'une certaine étend ae de p-iys,
q 11 était autrefois commandée par un Chà-
t'-aii, et qui y ressortit encore pour la Justice,
Castellano. — Juge-Chàteîain j le Juge du
Seigneur Châtelain ; et dans ces dernière»
phrases, il -st aJj. Castellana; Podestà.
CHATELÈ, ÉE. adi. r. de Blason. Il se
dit d'une bord.ire ou d'un larnbel , chargé»
de pliisieur; châte.iux. Castellato.
CHA lELE r, s. m. .^etit Château. Castel-
letto. Il n'a plus d'usage qu'en iju.'lqueS
Villes , paniculièrement "a Paris , ou i' y a
deux anciens Châteaux , dsint l'un Dgmmé
le
e K A
le Granrl-ChStclet , esc un Yi^a o.'i l'on rend j
la Jvii-.ica ; e: l'autre nom:n • , !e i-'erit-Ciu-
teior, ne sert plas que de prisjii. Liio;'o d'un
Tri'tiin.ih In i'a''S' i « ''''"' "'•'■'■'' c"^ 'cvi
e ' ij/iì. - On appelle i ?.!ri», Chitslet
,dic;ion, le Tribunal o.'i se juie^it Iss
. civiles et criminelles , . en pvearire
:i. Giunsdìi'ioni , e t rihunalidd Ces-
te- .■■:j 'n Parili, che prcn.U cosnijiatc dijH
affari e vili , e crìminaìi in prima iitjn\.'..
CU '. rELLSNlE, s. f. L.i seigneu-ie er
la Juridiction du iv.-Ì£neur Chitelain. Ciistil-
hir.U; castdlanirli. - Una certaine étenHae
de o,.ys syus cette Jurisriiction. Distratto ;
Bur'sj'Vàne dsUn CìstdUnia,
CHAT-HUANT , s. m. ( Le T de la
frenr.ere svllabe ne se prononce pas , et
H de la seconde est aspirée. ) ione Ai iii-
buu qui minger.t les souris et le_; patiti oi-
sCTMi. lia'bixsi/iaai ; ^ifo. — Grand Du;,
ou grand Ch.it-lniant. Gufj rea/t; vuljiire-
ment G^/o grossj i bar'ju^'anni salvdtuo. Le
petit chn:-Iuiant. Aliocc^ cvnuns , et' nmiti
dar.no anchi il no!ni di G^^Jo. V. Due.
CHA I!E', ts., part. V. le verbe.
CHA UER , V. a., l'unir , corriger quel-
qu'un qui a failli , lui tane souffrir la pe;ne
«fu'il r-.érite. Castigare ; punin ; c»rriigsre.
- fi?. Chi-.ler une piece d» prose ou de vers ;
en retrancher ce qu'il y a de mauvJs , et
la rendre la plus e;;jtte qu'il est possible.
■ i,i'7f(.'c ; cor-fr;f;crCt
CHATltìRU, s. f. Trou qu'on laisse aux
portes des srenic-rs , ou aiileurs , pour laisser
passer les chits. G.uujiioU.
CHATi.Vl EN'T, s . m. Punition .correction ,
peine que l'on fait souffrir à celui qui a tai'li.
Ct:st<i;i3 ; puii^'ottc i pena ; gastig-ìiute.
CiìATON ■ s. Iti. Peti: chai. Gattino;
gattuccio, - La partie d'une bague , ^d'un
}ioinçon, dans laquelle une pierre précieu>«
est enchâssée. Ccistoae. — Au pUiri;;! > T.
«le IJ.itan. Les iieur; de certains arbres ,
lesquelles sont attachées p!u;ieurs_cnse-nb!e
sur un même fi'ct. Fiore a ciondoli J./ noce,
i:l salcio, e simili- — Chaton, T- d'Âna:.
Pet't enfoncement que l'humeur vitrée con-
tenue dans sa c.ipsu'e, présente aniérieure-
nui.r. Cavo, o co/tetta dell'umor vitreo.
' ' \T0VILLP: , iùr., part. V. le verbe.
\TOUlLLEMEiNT, s. m. Action de
iller. Solistico; diletico. - Certaine
\ ■ - i.ion ayréablo qu'en sent quelquefois;
e' :\Y^t dans cette sisniiication qu'on dit ,
1, - ci-itouillement des sens. Diletico; titil-
- '.j j prurito gre.devole-
:ATOUILLEil,v.a. Causer en ccrtai-
^rries du corps, par un attouchement
, un mouvement involontaire , un tres-
... - i;nt qui provoque orçinaircment à rire.
Sij'.Ulicare; diUticare ; fàr solletico. — O.t
dit , que le vin chatotii'îe le palai; , le ço-
sier; que la musiquî , l'hannon'e chatouille
r*)reille ; que le vin , que la musique , fi.n-
tcnt agréablement les sens. SoU'.tic.trc; pia'
cere ; dar diletto. Vin qui cîi.îiouilie. Vino
T'i-^jintc; piccante. ~ Ch.itouil'er un cheval
de l'éperon; le toucher iét',é:emont de l'épé-
f toTì. Toccar Ies,ficrm:nte collo sprone; p:ignere
alquanto collo sprone. — k%. Dire des choses
q-\i_ plaisent, qui fl.ittent. So'ltticare ; prurir
c^li orecchi '. grattar U orecchie.
^ CHATOUILLEUX , F.usE,-adi. Qui est
fort sens'ble au chatouillement. Che urne il
solle ico.. Il se di' .lUssi du chev.il. C/i- timi
lo sprone, — fi|ç. Homme bien chatouilleux;
qui s'olfense aisément , qui sa fà he pour
peu de;cliOse. Permaloso, - Une aff.iire, une
queitijn est bien ch.irouilleuîe, ijour dire,
^l'il la faut traiter avec grande circonspec-
tion, parce qje les plus léçères f;imes qui
peuvent éch.ipi.er acet éjard , son' fort dau-
Seeusei. Pericoloso; periglioso ; delicato ;
diffci'e.
CHAT-PARD.s. m.Animalqiiadnnède,
3ui res-emble beiucoup ,iu chit par li f ime
u cor;iS, et au léooard po iV les co.ileurs.
On li -rouveen Amérique. Gattopardo.
CHATRE', ÉE, part. V le verbe. -II est
Did, FruTifois-ltalica.
C HA
aussi subît. C'est un chi'.ré. £' un castrato
dit e mcxno.
CHAlKEPv, V. a. 0;er, couper les testi-
cu'os. Caîtra.e; capponare; t-j^liere , cavar
l testicoli, — Chì:rcr une truie, cîiiîrer ur.î
chie.-.ne ; l;ur fare uuî opératiou qui les
mette hors d'état d'.TVotr des petits. Ca^farc;
cippoii.ire, — fig. Châtrer \\n livre ; eu re-
trancher ce qji choque les bonnes mu;u'-s,
1.1 Relifjion , o-j !e Gouvernement. Ctstrare ,
torre , su;^primerc una parce, — Châtrer des
cotrets, des fajints ; en ôterquel^uis hûtonî.
l'orre inaicie ramo da un fasielo. — Ch.Vrer
des ruches; en ô'er une partie des stauiïre;,
où est le miel. Ken:îeir,i,i!are : o cavar dall'
■arnie una parte d.l _m:le. — Ch'itrer un fr.-.i-
sier ; on òter les rcjïttons sujjertìaì. l'agliar
i t.-a!ci delle frivole.
CrlATREOR, s.m. Celui qui fait métier
dechj-ror des auiin.uix. Castraporcelli ; ca-
straporci.
CHA FTE , s. f. La femelle duchat. Gatta ;
mucc'a ; mnsc'e. — T. de Mar. B.irque qui a
les hanches et les épiiulos ron.Hes , djiut les
moindres sont de soixante tonneaux. Chiatta.
CHATTEMIfE, s. f. Une pei-,onn» qui
afifecte une conten;uice douce , humble et
flatteuse pour tromper quelqu'un. II es'fam,
Hacchetton: ; ipocrito ;/ajnorie ; gatta di ma~
sino; f.i~ il ^\:!to.-ie; far la gatta morta.
CHAT fiìR, V. n. U ne se dit que ■i'un.
chatte q,ii f;,lt ses petits. Partorire ;J:~,'-tre,
CHAUCHÊ-S.UNCH2, s. f. T. J\>-
nitl;olo?ie. Jotte-ch^vre , crapaud-volant. V.
CHAUD, s. m. Ctialeur. Calore ; caldo,
CHA'JD. Auor:, idj. Q.il.-.. de U ch.io.r.
Caldo, c<j.'rf.i. — l'Ieurer à chaudes lar.Tiîs;
pleurer excessivement. Piangere a calde la-
grine ; piagnere am.ir.imsnte. — Qui (î.>nne ,
qui procute de la chaleur. Ca'.Jo ; c ':.• dj ca-
lore. — On .T,)pclle, fièvre chaude , une sorte
de fièvre violente, qui ,?ttaque ordinairement
le cerveau. Febbre calda- — On dit des fe-
melles de q.iîlqiies animaux, qu'elles sont
chaudes ; qu'elles sont en a.Tiour. A'zdar in
fn^a , in am.ire ,csserln c.ïldo,~h%. Prompt ,
q.ii se met facilement en colère. Cald» ; col-
lerico^ ; pronro a'I* ira ; fervido ; ardente.
On dit d'un hoiiimo indolent , non chj!?r,t ,
et qui ne se detsrmine ni d'un côté ni de l'au-
tre , qu'il n'est ni ch.iu^ ni froid. E^li noni
ne' calda r.c' freddo. — Chiud , sinnifie quel-
quefois Récent. Ainsi on dit familièrement ,
cela est encore tout chaud , pour dire , cela
vient d'.,rriver. Ella è calla calia , fresca
fresca; recente. On dit fi^urc.-.ir.t etproTcr-
bialeineiitd'un lïomme qui p.-rle t.intôt pour,
tantôt contre , sur le même suiet, qu'il
soufrb le chaud et le froid. Ej/t so£i< il caldo
■.'l freddo, -Ou Jit lip.ircmînt d'une chose
qui ne sert ni ne nuit à une alTaire , ce'a ne
fait ni chiud ni froid. Ciò non ci f^ ne caldo
ne freiio. - Cluiude . s. f. T. de Serrur.
L'action de faire chauffer le fer sujTîiamment
pour erre forgé , e: de le forcer. Un caldo, —
A Iach^u.^<; , n.Hv. V. Chaudîm-.'nr.
CHAUDEAU , s. m. Sor.e de hrouet ou
de bouiliun chaud , que l'on *iorte aux mi-
riées , le lendemain de leurs noces. Brado dit
sidia'Umnva <po!.t,
CHAUDE.MSNT, adv. En sor'e que la
chaleur se puisse conserver. Caldamento;
cald> calAo. — {i%. Avec ardeur, avec vivacité.
Caldamente; vivamente; ardentemente , fer-
vìntetnente ; con fervere, ardore, calore,—
A la ch.>ude, promytement , sur l'heure , dans
le p-emier mouvement. Sul campo ; Intman-
fin erti , nel fervore , nel caldo, nel bttllor della
'"chI y DEFISSE, s. f. T.de Chir. C^ii
le pr^T.ior de-sré , ou le premier état du mal
ve;n"'ri^ii, V. Gonorrhée.
CTAUDSREr, s. m. r. de Batteurs d'or.
Un de; mou'es d.mt se servent les Batteurs
d'o-. Forma de' Battìi."'.
C4AUDIE <E , s. f. Gr^nd vaisseau , or-
H mirement de cuivre, o.'i l'on f.TÌt cuire,
hou'liir, chautf->r qu-?'que cho>e. Calderone.
- Chaudière bouillants i ime cliaudiéts où il
C II A ir5
V a une liqueur hoiiilìaiiì». C.'/'t'T Inoliente,
_ CHAUD.lt'E , 5. f. T. .le Td^it. e.n sje.
Faire une chaudiée , c'est te'n-.i ' e.i noir une'
partie de soie suitìsirte ps.ir f«i:o deux OJ
trois tornei. Una piena caldais.
CHAUDRO.W , s. m. Petite .-hmdiére qui.
a une «use , et qui sert à la cuisine. Caldaia ;
caldaio; p.ìj..o'.o. — C.Tr.idron de pom.>e.
T. de Mar, C'est une piece df; pìomb , ou
de cuivre , f«te en manière dì c.'ìaudron ,
qui est troué en plusieurs en;'r ûts , et qui
embr.-.ssant le bout d'en b.-.s de la |omj>e ,
empêche qu'il n'y entre des orù; res. Graii-
"'cH.AUdÎIoNNÉE. s. f. Ce qu'un diau-
dron peut coir^'iiir. Una piena caldija,
CHA'JOaONNERIE, s. f. Marchandise
ie Chjud-onnier. Livori del ctlderajo,
CHAUO 'vON'NIEK , Èn,t , s. m. etf. Ar-
tisan qui fait, qui vead des ciiaudrons , des
marmites , et autres ustensiles de cuisine ,
def^rou de cuivre. Calderaio,
CtiA'dff AGE, s. m. La quantité de bois
que l'on consomme dans une année poiir se
cliauffer. Legname da bruci. tre; provision di
legna per un anno. - T. de M ir. Bou-rées
de menus bois , dont on so sert à chauîter
le fond d'un vaisseau , pendant q.i'on lui donne
la carène, fagotti di stipa da. carena, — Le
d-oit de cùu'ier dans une forèt, une cor-
■aine quantité de b.-i! pour se chauS":-. t'a-
co't.i d' l-gKars per suo uso.
C'rfAUc'i'E, s.f. T. de Fonderie. L^ciio.'i
se iette ef se Itrùie le b.-,i; qu'on empiale à la
foniejdfts D'ères. Brjci.'.iuola.
CffA'JFFE', r.E. part. V. le verbe.
CHAUFFt^Ci-lEMlSii , e. ta. T. .l'Us.fgt.
Sortì d'une machine , qu'on n>mmo aussi
Çhauffe-llnsc et tJ-n')0ur , ordinairement
(Toii^r-, propre à faire chaiilter du linge.
'^Cti.AUFf e-CIRR , î. m.Ofiîcierdî Cay-
cellarie , qui a la c'.iar^e de chiuiî'er h cira
pour sceller. Ministro di Caucelierìa, dis
strus.tela C'.raper lifidare.
CHAUcFE-PiF.D , s. m. T, d'Usare,
C'est ainsi que quelques-uns n.>m nant le. cha.if
fere'te. V.
CHAUFFER , V. a. Donner de la chaJtr.ir.
KiseaLiare ; scaldare, - Il est aussi neutre.
Le r lur ch lU'Te. // forno si riscalda,
CHAUi'FEilETTE. s. f. Espèce de boite
doublie de fer blanc , et percéAdc v.lu5.cur5
trous p.ir le haut, dans laquelle on met da
fiu pour se t«nir les pieds chauds. Calda-
nino. - Gr, Voc, Petit réchaud qu'on met sur
la table pour tenir les viandes chaudes. V.
Réch^^ud. ^ , . , ,.
CHAUFFERIE, s. m. Fnrs- destinée à
forcer le fer qu'on veut réduire en barres.
Ferr'era. _,_.,. x , .
CHAUFFEUR, 5. m. T,Jerutner.C,Mti
qui conduit le feu. Ti-yiMajo tlellejornac: de.
iCH.AÛFFOIR.s.m. Li»u d'un Monsstire
où les Reliçieux , les iUlii-.ieuscs yjnt sa
chuifTer. Sc.iiatojo, — 11 sa du russi <I un lieu
'derrière le théiV.re , où les Cumiuiens et
i les Suectateurs vont se ch.iuT.-r. J.'ot^;.! del
cammino, - On appelle , Cliauff j;rs , des
linges chauds, avec lesquels on couvre, on
essuiîunmilade, unliomnei) lieit en sueur.
Panni caldi. - On donne encore ce num i
un linge de propreté pour les fcp nés. Pan'
nolhr, che usano le donne per pu'hU. _
CHAUFFURE, s. f. T.ieFo-ge. Dcit.wt
di f?r qui s'éc.ii'.le pour avoir eu tr^^p de leu.
Sn-'vat.^radd ferro per troppe, fioc,., .
CHAUFOUA. s. m. Grand four a ci-.re Is
ch.iux. On dit nl.ii ordinarement , Four j,
chnvi. F .rnaci '.la ctUiiia. .
CHAUFOURNIER, s. m. Ouvrier q.u fait
la chnix. Forn.i<.iaio. , _
CHA'VIRERouTrììviRER.. v a. Tour-
ner une mince ivre dessus- cessons. Ceeppeg-
g'jr ■ vo'aer so'io''ra le manovre o 'e gonsone,
'C-IAU '^.' ÉE, par-.V. l.-;erhe.
C i^'JLF.R. V.... i>réwrer des bleds .'ree
de U thau? ïout les jsintr. Da, la ca.eina
ï)4 C H A
Chaume, s. m. Lapartiedj tuyau t!c;
bledi qji reste dans le champ quand on les
a cuai>c>. Scopista; seccut. — 5e prend auiii
pour u;i cli,imp oA le chaume est encore sur
pied. ó(67>'.-j; s.-ccia.
CH\UV1£\ LE, part. V. le verbe.
CHAU.VltK, v.Si. Couper, .irradier tiu
cll^aiine. l\x>;'.iirc e svdUr la sluryia.
_ CH.A.U..l(ii TE, s. f. Petite taiilx qui sert
à cjiipt-r k- chaume, falceuo.
CHAUMltùt, s. f. Petite maison cou-
verte de chaiir.ic, Casucctact>pirta di ya^lu;
CHVUMINE, s. f. Petite chaumière.
Cafanniccia eu f erta di paglia; tugurio, cj-
fanna.
CHAUl'OINT , s. m. T. di Bot. Arrtte-
Bœuf. y.
Cii.VUiSAGE, .i. m. T, inusité. Ce qui
est lìfcess-ire jiour entretenir quelqu'un de
sou^i e rs. La spesa d;Ui scarpe.
CHAUSSANT, ANTE. adj. Qui se
ch..usse facilement. Il ne se dit guère que des
bas. Acccstanti:; che feste bene; eh, '
CHAUS.SÊ, ir. part. V. le verbe. -
Chaussé trop b.iut. T. de Maniée, ile dit d'un
cheval, Hunî les b tisanes montent juscpi'au t;e-
nou, ou au jarret, etilato. - T.deBUson.
C est l'oppose de chape. Calimo.
_ CHAUi.SE, s. f. Ce qui sert à couvrir les
ïambes et les pieds. En ce sens il n'est plus
guère en uiage^, et on dit communément,
des bas. '/. - Chausse , est aussi une'picte
o etolfe que les Suppôts des Universités ni^-
tent sur l'éiiaule , dans les fonctions pub'i-
ques. B^cto. - On appelle, ciuusse d'ai-
sance; le iiiy.ni des latrines, qui est ordinai-
rement de poterie , revêtue de plâtre. C,>p-
pellinj , doecianeda cesso. -Chausse d'Hyp-
pocras , ou simplement , Chausse ; une pièce
«e drap , taillée en capuchon pointu , dans
laquelle on passe de l'Hyppocras et autres li-
queurs.A/ji/Varf'//7.ocrjK.-Chausses, s. f.
pi. La partie du vêtement de l'homme , de-
puis la ceinture jusqu'aux genoux. Cationi;
trache ; brughesse. - On appelle , chausses
de Page , ou Trousses , des chausses courtes
etphssées, que les Pages portoient autrefois.
Jiraghesse de' Paggi. - En ce sens , on dit fie.
Quitter les chausses, pour dire , sortir d.-
Page. Uscir di l'ansio. - prov. et tìg. Tirer
ses chausses ; s'enfuir. - On dit prov. et rti;.
Qu ane (emme porte des chausses, pour dire,
quelle est plus maires, e dans la maison,
que son mari. Donna che portail cal\oni , oie
cVlAUSSÉAGE, s. m. T. de Coutume.
IJroit ^u'on p: ye pour passer sur certaines
chaussées. Il passo che si pa^ja in ceni
iUO!^lu.
CKAUVS'ÉE , •!. f. Levée de terre que l'on
tait au bord de l'eau, pour soutenir, pour
retenir l'eau d'une rivière , ou d'un étang.
Argine; albata o rialto di terra posticcia.
— Chaussée , se dit d'une levée qui se fait
dans des lieux bas , humides et marécageux,
pour servir de passage. Ghiajar.r, albata di
fcT: che .tifa in luoghi bassi , ed acju'triiosi
per servire di passatoio. - On a'ipelle , Rez-
nc -chaussée , le niveau da tcrrein , et on dit,
Cu un appartement est à rez-de-chaassée,
pour dire, qu'il est au niveau du terrein.
ìiy^rt'cre a. terreno, a pian il terra.
(.HAUjSF.-PIKD, s. m. Long morceaude
cuir, d.iiitonsesert pour chausser plus facile-
ment un sou'li r. C.iLai'/ia.
CHAUSsr.R , V. a. Mettre des bis ou des
souliers. Cal{are , ca!;.t'si. - On dit, qu'un
Bas, qu'un soulier c!.a.r,sc bien , pour dire,
quii va birn sur la jambe , sur !» pied. Cul-
lar bene, a dovere. - On dit d'un Cordon-
nier ; qu'il chausse bien ou mal, pourdi-e,
ou il fjitbien ou mjl des souliers. Ci.';u-
laivchefabenelescirpe. - On dit , chausser
les éperons.^ im i cntilhomme, pour dire,
mi mettre les i -on en le faisant Cheva-
*?t. Amar Cayu/iat, -1)6. Chausser de près
CHE
Ii!3 L-perons à q.ielr|,ruu; poursuivre cic prj;
quelqu'un i{i\\ s'eiUuit. ïnfcsui'C ; scQulr tf :
Vicino an Jirji^hiva ; esser (ju.isi addosso .i.i un
uoni che .i:-jfc. — prov, et hg- Se chausser
une oi:iuion *dan5 la îè'e ; s'emèter d'une opi-
nion. Ciicajrsi in capo una cosa. 11 se prend
tuu'uvir; on m.iuvais-; pjrt. - (^hnisser, T.
de J .r.i. .'>j dit os la partie de U culture
des arb.'es » qui consiste à en bcc'iir le pied ,
ei à U fournir d'amande ment. Scjll-irc in'
t^niv intorni} per maturi il Utams. — (.-lidus^-
scr , eiî au^si iiejtre. Chausser à six à sept
pjints, etc. pour dire, porter des souliers
d'une telle ou telle lon^^ujur. C*d\<ir« a s-ù.
sette punv. , u. - On diî , qu'uu hjin:ne ,
qu'un Auteur chausieïç i.Joihurtie , pour d;re,
qu'il b';;st mil. a composer des Traj^éditv o.i
qu'il enlle son style. Cjmpor Trai;<id'.t \ Jar
ncir iim;o:loso.
CiiAU »M:riF.R . s. m. Marchand qui ùh
etqui vend d^'S bas , d^s bonnets, etc.Ali^ir-
cantc di c.iÎTc , e berrette.
CHAUì .E-rKAl*ll, s. f. Picce de fera
quatre pointes , tartes et aip,ne> -, d(.nit il y ?lì
a toujours une en haut » de q.telque maniere
q.ie la pièce de fer soit ietée. Tribolo. —
Cl^iusse-trapes; des piég?? qu^e l*on tend
pour prendre les hères puaares. i rahocchttto ^
truh-^cchcUo. - Chdusse-trape, Plante. V.
Chardon étoile.
CHAUSSE ITE, s. f. Bas de toile, de
fil, etc. q.ii n'a poin' de pied, que l'on riet
CiJAUòSON, s- m. La chaussure que l'on
met an pied nud , avant que d? prendre les
bas, Sciifpino\pedule. - C'est aussi une espèce
de soulier plat, à semelles de feutre , dont
on se sert pour jouer à la paume , pour
f-iire des armes, etc. Scarpino i scarpa di
feltro.
.CHAUSSURE . s. f. Ce que l'on met au
pied pour se ch.iusser , comme les souliei'»,
les pantoufles , les bottes , etc. Caliamento;
calcare. — On dit fig. et prov. Il a trouvé
chaussure à son pied , pour dire : Il a
trouvé qui lui tient tête et qui lui sait bien
résister. A carne dì lupo \anne dicane. Il veut
dire aussi en un sens presque tout contraire,
I! ajustement trouvé ce qu'il lui falloit , et ce
qui lui écoit propre. Mais il se dit plui souvent,
en l'autre senj. Ben gli cadde in acconcio ì
quai asino dà m parete , tal riceve.
CHAUVE, arlj. de t. g. Qui n'a plus de
cheveux, ou qui n'en a guère. Calvo.
CdA.;V£-SUURIS,s.f. Oiseaunucturne,
tMii .1 des ailes membraneuses, et qui ressem-
ble à une souris. Pipistrello f nottola.
CHAUVEIE' , s. f. Trci'oux. On dit plus
souvent Calvitie. L'état d'une tête chauve.
Ca/v.ii.K
CHAUVIR, V. n. Chauvir les oreilles;
c'est les dresser. Il se dit des ch'-'/aux , des
mulets et des ânes. ZJrîjj^jr l*orc:chle,
CHAUX , s. f. Pierre c.i!cinée par le feu,
et f) li alors s'échnutïe avec l'eau, et prend
de la liaison lorsqu'on Y joint du sable : c'est
ce qu*on nomme ta cuaux vive. Calcina;
C'ï 'ce. - La chaux ctîîute , est celle qui a
etimê'ée avec dj l'eau, ou qui a perdu ses
propri.-'^és à Pair. Calcina spenta. — Les Cliy-
mistes déii^n-nt aussi , sous le nom de Chaux,
l'as mctuix C'i'cinéi , auxquels Pacnon du tcu
a fair perdre If^ur liaison et leur forme mû-
talîiquc, et que cette action a changés en
une s.ib-itance semblable à une terre: c'est
ainsi qu'on dit, des chaux métallique;, la
cli3ux d'ctnin, etc. Cd^inayoni. Il ne faut
l>o'nr confondre les chaux métalliques, pro-
duit--'S p;ir Inaction du feu, avec les préci-
pitas d?': métaux , qui sont des produits tout
dift-r-n-.. V. Préciuiîation,
CHLoEK. o.iCifOhK.s. m. T.^.'Af.rr.
Bâtiment à voiles et à rames , r|u*on arm? en
guerre contre les petits corsaires. Ou s'en
sert aussi pour le transport des nvinitions.
Sciabecco.
CHEF, s. m. Tête. ï» ne se dit qne de
l'homme, et il n'a guère d\isae;e qu'on Poé-
iie. Un i'cn sert aussi en patlaiit de la tête
CHE
des Sa'. -.'S. Testa; capo. — On dit, tant ds
chefs de bétail, pour dire, tant de pi^-eS
de bétail. Tante bestie. - Il seditli-.dc ^e-
lui <|ui est a la tête d'un Corps , d'une As-
semblée , qui y a le premier ranj; et la prin-
cipale autori-é. U capo.- Chef, Siftnine aussi
quelqiiefoisG .' érjl d' .Armée. Lapo; coudât,
t'-er .i':serctto , <l:neral d'ar.-nata. - Chef du
nom et d'armes; celui qui est le premier ne
la br.. nello aînée d'une grande niaisoij. ''.'/-
ntjgenUo. — On dit , q,.'une Abbaye c.t Chef
d'Ordre , pour dire, que c'est la priiicii-ale
iVlaisun de l'OrHre , et celle dont les autr.is
dépendent. Capo d'Ordine. — T. de Guerre.
i_hef de file, de demi-HIe ; le i'"ant:is5Ìn qui
est le premier de la file , de la rietni-hle.
Capo. — Chef d'Escadre ; OSicierde Marine,
qui est au-dessous des I.ieateuans-Géuéraux ,
et au-dessus des Capitaines de vaisseau. 6'<i-
posjuaira. - Chef de Cuisine, Chef d'Of-
ricc, etc. le priiu-i.u.il OlTicier do Cuisine,
d'Oîli^e , etc. Capo c:toco , ce. — tn par-
tant de D'-ns , d"liérifa3:es , de successions,
on dit: r): son chef, pour dire , de son
côté. Dal canto siu; per eredità paterna,
Jirtfrra. — Ou dit aussi ; De son chef, pour
dire , de sa tête , de son mouvement , de
son autorité. Dî suo capo ; di propila autO"
rltà. - Les ehefs d'une accusation ; les arti-
cles , les divers points d'une accusation. Capi
d'accusa. - Crime de Lèzc-M.iiestéau pre-
mier chef ; attentat, conspiration contra U
p-'rsoniiedu Prince. Delitto di lesa Maestà
in primo grado. — Mettre une entro; rise i
chef , taçon de parler ancienne ; acìi^ver une
entreprise , la mettre à fin. Condur a fine una
impresa, terminarla. — Clief. i . de Blason,
C'est une pièce qui est au haut de Vécu , et
qui en occupe le tiers. Front: dello scudo.
On dit , Chef abaissé, quand il est séparé
du bord supérieur de l'écu par la couleur
dii champ, — Chef. T. de Chir. liandage pour
la saiçnée du front. Fasciatura della fronte.
CH£f-D'tSUVRE , s. m. ( L'F ne se
prononce point. ) Ouvrage que font les ou.
vriers, pour faite preuve de leur capacité,
dans le métier où ils se veulent faire passer
Maîtres. Capo d'opera ; sagaio. - fig. Ou-
vrage parfait , en quelque genre t^ue ce puisse
être. Capo d'opera ; lavoro perfetta nel suo,
genere.
CHE'FECIER, s. m. V. Chévccier.
CHEF-LIEU, s. m. Lieu principal. le
principrtl manoir d'un Seigneur , d'un Chef
d'Ordre, /.'.'aju principale ; capoluogo.
CHEC;R0S. s.m. T.d'.4is. LÌ9.neul.V.
CH-ÌLID UNE, s. f. V. Eciolre:
Ci-JELONITE, s. f. T. d'Hlst.nst. Pcthei
pierre qu'on tro-ive dans le ventre des ieunes
hirondelles. Chetonite.
CHE'MER, SE C^iÉ.MER, V. a. Maigrir
beaucoup , tomber en chartre. Ohnagrar
assai ; ismarAre ; dar net tisica , nei mal
sotri,.
CHEMIN , s. m. Voie , route ; espace par
où l'on v.i d'un lieu à un pvitre. Strada ; via;
scitiero ; cammino. — fi^. Moven , con-
duire qui mène a quelque fin. Sfada; via i
mrT^o ; modo; verso. — fig. Chemin fai,ant,
en mê.Tie ferr.s , par occasion , strada fa-
cendo ; nell' istesso tempo ; a ca'O ; a sorte.
- .Suivre te chemin batrii ; s'attacli';r au::
u.agcs é'ib'is. Andar per la battuta o per la
plana ; camrninar per tapestit. - Oiiditd'uil
homme qui a mis une affaire en b.^n tr.iin , et
ci.ii nela poursuit pas , qu'il demeure en beau
chemin, h mi-chemin, illnanersi nel hello ,
sul b:llo, nel buono, p:l Jote, nel :n.-,xo
.{una cosa. — On dit fig. et par menace : Je
le trouverai en mon chemùi , )iour dire,
ie trouver:M occasion de lui nuire. C' Incontre-
remo. ■ fi:;. Couper chemhi iquoiquechose;
en arrêter , en empèch-c le cours, le pro-
pre'. Tatîiar la strada. - Chemin couvert ,
T. (le Foriification. C'est un chemin sur le
bord cx'c.-ieur du fossé , où le soldat est à
coavertdu feu desassiégeans.5/rrt</iifOftr^.T.
Chemui des rondes. Autre chemin pr.itiqué
ciure le rempart et la muraille du corps de la,
CHE
J>bcè, par où passent les Officiers qu! font
3 ronde. Strada delle ronde. — Le vulgaire
appelle Chemin de 5ainc Jacques ; cet amas
d'étoiles , qui forment comme un chemin
blanc au milieu du Ciel. On le numm^ au-
trement la voie de lait , ou la voie Uctée. V.
- Chemin. T. de Mar. Se dit d'une suite
de chantiers , ou de grosses solives , sur les-
3uel!es les Tonneiitrs , ou ceux qui ont
roit de décharger sur les ports de mc-r ,
roulent les tonneaux des bateaux juiqu'a
terre. Scalo.
CHE.vUNE'E, s. f. L'endroit où l'on fait
le feu dans les maisons , et où il y a un tuyau
par où passe la fumée. Cammino. — 11 se
prend pour la partie de la cheminée , qui
avance dans la chambre. Cammino ,- l\ s<?
prend au>si pour cette partie du tuyau, qu
sort hors du toit. Rocca del cammino ; gola
fiimaajuo.o.-pvov. faire quelque chose sou'
la cheminée ; faire quelque chose en cachette,
et sans observer les formes, far alcuna cosà
di niscoiio , i sen\a osservare le formalità
prescritte.
CHEMINER, v. n. Marcher, aller, faire
du chemin pour arriver quelque part. Cam-
tninarc; fare strada. — fìg. Cheminer droit ;
ne point tombe-- en fauîeîjVo/i cader in l'alio.
-On ditfig. Qu'un homme sait cheminer ,'
•our dire, qu'il sait aller à ses fins, qu'il
fait ce qu'il faut pour s'avancer. Prosperare ;
farde' passi, de' progrès si; avanzarsi. -ÇyAiin
homme chemine, qu'il cheminera. Parade'
passi ; andera molto innanzi ; sarà promosso.
-On dit tìì. en parlant d'un Poème , d'
Oraison , Ç)ue cela chemine b:
CHE
mand , où il désigne un brigand des Monta-
gnes noires. En François , il signifie un vau-
rien , un bandit. Un bandito ; un malandrino ;
un/orfante; un bricone.
CHENE , s. m. Sorte de grand arbre , qui
a le buis fort dur, et qui porte le gland.
'^H-E'';'EAU,s. m. Jeune chêne. Ouerduolo.
Ç.-ioNEAU, s. m. Coi.duit de pDmb au de
boi,, qui recueille les eJJX du toit, et les
porte dans la gouttière. Gronda, o sia doc-
cia di gronda.
. CHENET, s. m. Ustensile de cuisine et
ce chambre , sur quoi on met le bois dans
.a cheminée pour brûler. Alar: et AUri au
pluriel. Le peuple dit Arali.
CHENETEAU, s. m. P. d'Eaux et Fo-
''"^\lf>Î'}?. '^'"^'"'-'- ËJiveau. Ou^rciiwlo.
ÇHENE-VERD , s. m. EÎpèce de chêne
qui conserve ses feuilles vertes en toute sai-
5"" > o" ' appelle aussi Yeuse. Elee ; leccio.
~^,,-,?;''"Ì P^"'- V. Germandrée.
CHiNEVIERE , s. f. Charnu semé de
chenevis , champ où croit le clianvre. Ca-
napaia.
CrfENEVIS, s. m. Graine de chanvre.
Lanapiiccta.
CritNEVOTTE, s. f. Petit éclat de la
partie boiseuse du chanvre dépouillé de =on
ecorce. Lisca.
CHENEV'OTTER , v. n. Terme dW.ric.
Kousscr du bois foi le, comme des cheneVot-
'■^u^r vîr ''•■*°'' ^'""--'""'' ; sterilire.
CHhML, s. m. (La lettre L ne se pro-
nonce point. ) Lieu où l'on met les chien.
de chasse. Stania de' cani. - On dit fig.
, que
'■< -~ -,^;- -;'-"•"'- u^t" , Mu«;l'ou- I "= i-uasse. otanra rie
■vrage est bien suivi, bien dispose. L'ammi/jj d'un logement fort sale et'fcrt .i
bcne,adoi':re. (c'est un vrai chenil CaniU
CHEMISE , s. f. Vêtement de toile que . CHENILLE , s! f. Insecte reptile k plu
Ion porte sur la chair, et qui prend depuis sieurs pieds , q.u ronge les feuille; et '»s fleur
_:5°" fSi".':''.*"!^!'.""^,"'''"* genoux. Ci- (des plantes et des arbres, iirtico. - C
micia. Ma ])eau m'est plus proclie q„. .....
chemise. Più vicino è il dente che nessun pa-
lante. - Chemise ardente, chemise de sou-
fre; une sorte de chemise qui est frottée de
soufire, qu'on fait vêtir aux criminels con-
damnés à être brûlés vifs. Camicia insolfata,
'*•' « pone indosso a' rei dannati al fuoco.
- On appelloit , Chemise de maille , un
corps de chemise , qui étoit f.-iit de petits an-
aelet; d'acier , et dont on se servoit à se
couvrir comme d'une arme défensive. Graco
Rimaglia. — T. de Fortification. La chemise
«un bastion, ou d'un autre ouvrage c'est
la muraille de Maçonnerie , dont uii'ou'vrage
est revêtu. Incamiciatura. - C'est aussi une
espèce de Maçonnerie , faite de cailloutage
avec un mortier de chaux et ciment, ou de
cliaux et sable seulement, pour entourer d-s
^JimAe e.rki. Incamiciatura. - On anpelle
encore Chemise , le massif de chaux et ci-
ment qui sert à retenir les eaux , tant sur le
cote, que dans le fond des bissins de ci-
ment.//ii-amiajrnr/ï.-fig. Mettre quelqu'un
en chemise ; le ruiner entièrement. Spogliar
alcuno intieramente : ridurlo al lastrico.
CHEMbETTE, s. f. diminutif. Sorte de
vêtement qui se met sur la chemine et qui
prend d'ordinaire depuis les épaules jusqu'aux
hincaes. Camicitala; farsetto , imbottito. -
Se dit aussi d'une sorte de camisole que por-
tent les personnes de basse condition. Cam'-
ciuola ; farsetto; iarscttino ; giiMerello ; swb
^.CHEMOnS.s.m. T.deMed.V. Ophthal.
CHENAIE, s. f. Lieu planté de chêne*.
<:Mierceto.
CHENAL , s. m. Courant d'eau bordé de
ttTcànlu '"'''^' ^" "aisseaux peuvent pas-
CHEN.ÀLER, V. n. r. de AU-. Chercher
un passage dans la mer , en un lieu où il y
! peu de.au, en suivant ou rangeant les si-
nuosités d'u, chen 1 , soit par Ie%ecours d
j nil'e , se dit aussi d'un tissu de soie velouté
qui imite la chenille , et dont on se sert dans
les broderies , et dans d'autres ornemens.
t;ni,e/jj- Chenille ou scorpioides ; Plante
■' ,"fur legumineuse ainsi nommée , parce
quelle donne une gousse d'un vert pile , hé-
rissée , roulée sur elle-même , et de la gros-
seur et do la figure d'une chenille. Scor-
pioide ; Coron lia.
.CHENU , UE , adi. Qui est tout blanc de
vieillesse. Canuto ; bianco per vecchieua. -
Un t^it en Poésie, les Montagnes cil
les Alpes chenues. L'Mpi; le Montagne bian-
'■'UK'.':J'' "^Ita nevi ; coperti di mvc.
ÇhtPTEL ou CHEPIEIL, s. m.T d
Jurispr. Bail des bestiaux , dont le profit doit
se partager entre !e Preneur et le iiailleur.
ooccio ; soccità.
CHEPTELIER. s. m. T. de hrispr.Ce-
lui tient un bail de bestiaux. Sorcio.
CHER, CHERE, adj. Qui est tendre-
ment aimé. Caro ; amato ; diletto ; en parlant
descnoses, on dit aussi .pregiato ; irc-'oso.-
Qui coûte beaucoup. Cara; dt gran'pre-'o,
0 valore. - On appelle Chère année une
année ou le ble est beaucoup plus cher qu'.i
1 ordinaire, Anna di carestia; arno m cu'' le
de, rate si vendono a caro prr.io. - Cher , 'se
dit aussi de celui qui vend a plus haut prix
que es autres. Ce Marclund-là est cher.
{i'icl Mercante vende caro. - Cher, adv. A
h.:ut prix. V. Chèrement. Acheter cher. Far
mal mercato. CMtçr z\\ir. Costar caro.
CHERCHE ou CEilCE, s. f. Tr.iit d'un
arc surbaissé ou rampant , ou de qutlqj'autre '
hgure tracée par des points. Figura d'un arco
rampante o d'altro , trovata per via d'Inter,
seiìoni , e delineata con punti.
CHE.ICHE', ÉE, nart. V. le verb-
CHERCHE- FICHE ou CHERCHE-
POINTK , r. de Serrurier. Espèce do poin-
çon ole fer rond ou pointu dont on se sert
pour trouver les trous des fiches. Punteruolo
CHERCHER , v. a. Se d:.nner du mouve-
balises, soit par cel il ,\i- h c,n/»'> " v,.»i,.vv..»u,i. , v . a. oe n jnner nu inouve
'''"■,costes'iareunlfJ^. I J {'!"";;- H^nt . du soin , de la peine pour trouver
-^ano "'^■'""""' """■'« '« scandaglio alla 1 Ccr-care ; ricercare. - Prov. et fi^ Chercher
CHE.WPAN t m Mof ,■ i a i.»i, 1?!'^' \ qU'itorze heures ; c'est subtiliser ,
riii.v.ifrtiN , s. m. Mot tiré de l'Aile- 1 faire de mauvaises difficultés sur des chosel
I . -, . CHE iff
ou il ny en a point à faire. Cercnr cin ml
piedi al montone ; cercar il nod„ nel giunco.
- Un du dune armée qui se met en mar-
che , et tait des mouvemens pour aller com-
battre, qu'elle cherche l'ennemi. Cercarli
nemico ; sortir in campagna. - Se dit fig.
oes choses inanimées. L'eau cherche un pas-
sage; I aiguille aimantée cherche le Nord.
Cercare; tendere a , o verso... - Chercher
son pain. V. Mendier. <-ncrcner
CHE.KCHEUK , EUSE , s. m. et f. Celui .
ce.le qui cherche. Il se prend ordinairement
""(^mH'v' '""c- ^'•'■"-""-^; Inve stiratore.
CHERE, s. f. Terme sous leiiuel on com-
prend tout ce qui regarde la quantité , la qua-
li'e , la dehcitesse des viandes , et la manière
de les apprêter. Faire bonne chère. Fivir
ftne , lautamente , delicatamente ; far buona
vita , vita magna. — faire maigre , faire ne-
tue chère. Vn..rmaU ;. far mala vita "streìL
- Ltìere entière ; un grand repas suivi de
p.usieurs divertisseinens. Festino compito -
Cliere ce Commissaire : Un repas où l'on
sert chair et poisson. Convito, pasto, desi-
nare o cena servita digrasso e magro. - fig.
A cucii, reception favorable. Il ne sait quelle
chere lui faire: ce qui se dit d'un homme
qui étant r.iyi de voir chez lui un de ses
If' '"r"r ''"^"^ réception , quel accueil
un taire. tgU non sa come possa meglio fargli
festa , onore , grata accoglienza. - On dit
chez les Cabaretiers , Tant peur la bonne
chere ;_t.mt pour le couvert et les autres
'"^r.'lttX'H^- '"nto per il trattamento.
CHERE.MENT , adv. Tendrement , avec
beaucoup d aHfection , avec beaucoup d'a-
mour. Caramente ; affettuosamtnte ; tenera-
rnente ; appass'ionatanente. - A haut prix.
nSPJ-, • " '"'^îî" "''" ' "''O . srande.
CHEIU , lE , part. V. le verbe.
CHERIF, s. m. Nom qu'on do.nnè à un
descend.ant de Mahomet par Fatime safille,
épouse d Aly. Nome che si Jà a un discendente
di Maometto per via di Fatima sua figlia. -
Et d si.,nifie aussi Prince chez les Arabes et
chez les Maures. I7/o/o de' Principi Arabi.
CHERIR, V. a. Aimer tendrement. ^mcre
teneramente , con passione.
CHERISSABLE, adj. de t. g. Trévoux.
Qui mente d'être aimé. Amabile ; degno d'es'-
CHERLESKER ,s. m. Lieutenant-Général
(les Armées Ottomanes. Luogotenente generali
dell armate Ottomane.
CHERTE', s.f. Prix excessif ics choses
qu, sont a vendre. Carestia ; penuria ■. dlfalta.
- tn parlant de certaines marchantlises on
dit que la cherté y est , pour dire que la
pressa y est , que tout le monde veut en
avoir, l e la carestia; ognun s'affolla per
CHERUBIV s. m. Ange du second Chœur
de la premiere Hiérarchie. Cherubino.
CHERVIi, s. m. Racine bonne a man-
ger , et qui est fort douce au goût. Sisaro
I - Le faux chervis. V. Carotte.
I ^r^y"-""' '^^,> •■"''■ ^'' • Pûuvre, mépri-
I sable. Misero : vile ; spregg^vale. - AÎauv.iis
qui nest pis de la bonté , de la qualité dont
ildevroit être dans son genre. Cattivo; me-
schino ; magra ; stenuato ; sparuto ; di poco ■
' dt niun pregio o valore. - Avoir ché'ive
mine; avoir la mine basse , ou l'air d'u.i
homme malade. V. Mine.
ÇHETIVEMENT, ailv. D'une manière
chetive. Meschinamente ; miseramente ; vil-
mente : pov.:rjnente.
CHETRON , s. m. T. de CoS^eiier-MaU.
Iter. Espece de petite layette en forme de ti-
roir, qu;ùn méiyge dans quelque endroit du
pour y motrre A part
lî trouver plus aijé.nsnt
dedans d'un coffre
les choses qu'on vei
sous sa main. Cassn
CHEVAL, s. m.
propre à porter et
Animal à quatre pieds
r .... Àter. Cavallo. - Com-
lencer un cheval , c'est le mettre au pilier,
.-'ntre deux piliers , le dresser à toutes sortes
d'airs et de manèges , l'y rendre bien ma»
V i
1^6
CHE
_ aut. Dar Te pfwa scuola a un cavcUo. —
Monter a chcv.il ; apprentìr»; a monter à che-
val. Imyarure ,i nontare a cavallo , a cavat-
tare. - Cheval tondu ; sorte de jeu où plu-
sieurs cnfanssau'.cnt l'un après l'autre sur ledos
tl'un d'entreux , qui se tient couthi en forme
«le cheval, io-rj il ^iuoio fanauUsco. - En
T. de Guerre. Etre .i cheval sur une rivière;
avoir des troupes sur l'une et l'autre rive.
E.SS!' traniiV^ato ia un fiume. — " tìg. Fièvre
de cheval. Ftivre \\o\f:v,tt. t'ehhricone \ f:i^-
hre ia cavalLi. - Médecine de cheval^ \lé-
«lecine trci-forre. medicina da cavano. -
prov. l.'a:il du maître engraisse le cheval,
c'est-à-Oire , que quand le maî.re va voir
souvent ses chevau;( , les v.'lets en prennen'
]>lus de soin. Fiewrémenr il iisnirie que qu;ind
un maî:re prend kii-mèmo soin de ses aff li-
res , tout va mieux. L'occhio del yadronc in-
grassa il cavallo. - pr.^v. et fis. Monter s.'.r
ses 5rjnd> cliev.iux ; c'est se mrttre en co-
lère , parler d'un ton de voix t'ier et élevé.
Uar hlescand.iscen'^a ; dar ne* lumi. — prov.
A cheval donné , on ne rt garde point la
bouche î fonr d:re , qii'il ne faut pas trouver
à redire à un présent qvie Ton nous fai-, .A
cavai donaro n^n si i;uarda in hocca. — Oii
dit hg. d'un hommes-upide , ^rossit-r, bru'al
que c'est un cheval , un };ros cheval , un
cheval de carrosse, un chiyal de bit. .Srj-
* dv î sciocco; insir.sjtv; ïnocc-onej béijseo.
V. B.tdiud. - prov. Ferin- r l'écune quand
les chevaux sont dehors, l'iendre des pré-
Ciuiions qu.tnd il n'en est ^Ivis teni;)s. Scr-
r.ir la staila :jijandit son pre i l huoi. - Il n'est
si bon cheva' qui ne bronche. Il n'y a point
d'homme si s.-sc , si habile , nui ne fasse
quelque f^ute. Un le dit aussi d'un Orateur
lorsque 1.1 métTioire lui m.-^nque. L'Iti fa falla ,
( chi n..nfa sjarfaila ; chi noi' fi non fatta ;
chi ne ferra re inchioda. — fam. Ecrire à quel
qu'un une lettre à cheval ; lui écrire avec
hauteur, avec menace. Salvc-una titrera di
fitoco. — Cheval de bois, une tÌE.iire de bois
qji est à peu près fnite a la ressemblance
d'un cheval , et sur laquelle on apprenti â
voltiger. Cavalletta. - C'est aussi une prece
de bois sur de# tréteaux, laquelle et taillée
en arête .ayant une tetc de chev.il. Caval-
ietto. — Chevril de frise ; Machine de purrre,
qui est •.-.ne grosse piece de bois traveiM.-c de
longues pointes qu'elle présente de tous côtés.
C'avallo di frisa. — Cliev.i' (11- bapage. Che-
val çui porte le b:iciiiçtf. Cavallo'da vettura ;
tesi'a da soma. - Cheval marin , est un che-
val ftbuku.t , qui a le devant d'un cheval et
le derrière d'un poivsun , te! qu'on voi' cl. ns
quelques Antiiue; et Médailles, et dans les
grotesques «t les ornemcns de l'Arch-tec-
tiire et de la .°e!nturs. Cavn/o marino. -
Pour Kypopotar.ie. V. - Petit cheval, T.
d'Astronomie. Nom d'un? constclUticn de
l'hémisi-liire septenrrioml. lificcel.capallo.
- Ches-aux, au pluriel se prind quelquefois
peur des gens rie guerre a chcv.il. Cavalli;
tUdatt a cavallo. On dit vin;;: et un chevaux,
e Bon pas vingt et un cheval. — Chcv.-ux-
Lésers , ce mot n'est en usajc qu'en parlant
de quelques compagnies d'Ordonnance. Ca-
valessieri i cavalli lecgieri. - Selle ;'i chev.l.
T. d'Anatcm.V. Scile. - En f . de Draperie.
On dit qu'une ourdiss^usc a fait un chev..l ,
qu;Td en remonvnt la seconde demi portée
sur l'ourdissoir , elle m mene .i suivre les ré-
volution de la 1 rcir.ièrc ocmi-portée. Acca-
Veticr.tnra.
CllEVALZR, v. n. Fa'Ve plusieurs allées
et vtr.uas, plusieurs pi^s pour une affaire. il
«st viciLX. -Far ii.f ite lier una cosa.
CKìlVALERIE . s. ffoipnité et gr.ide de
Cheva'ier. Cavalleria. - On dit aussi, des
actes de C/icvi>lcnc , de hauts fnlts d'..rmeî
«t oe ch-v:'U rie , pour fli'c des astions de
valeur e: dign'js d'un br.ive Chev..!ier. Atl-mi
M carallçr'u , da ca-aJieri. - Auiourd'hui
eiK-wlenene sp dit eue d'un Ordre de Che-
valerie, Ordine cay.tllereseo ; trdint militare,
Vttini il, ca,al>:r:.
ÇUEV.-iJ-Sl' , 5. ra. Sorte <ie SL'.pplicc
C M F.
n.'rmi tes Arciens. Ecu'eo ; cavalletto. —\
iViorceau de b:)is fort mince , qui sert â te
nir élevées les cordes des instrumens a cor-
des, fonticcllo. — Instrument de bois , sur
lequel les l'emrres posent et .-ippuyent leurs
tableaux pour y tniv-ullcr. L:s5to. — Los
étaics au'ou mgt aux bàtimeni_ qu'on veut
reprendre sous oeuvre. Punteiii i calzatoie.
— tn séiiér.il , se dit de ce qui sert a quel-
ques artisans a tenir l'ouvrage élevé, et a le
hi'sser pour tr.iv.iiîler commodément. Che-
valet de Charpentiers, l'ietlca. Chc-valetdes
Cordiers, Esi>=deurs , Corroyeurs , etc. Ca-
valietto. - Chevalet, t. de Mar. Le clou qui
attache l'alidiide à Tastrol.'.be. Asse; fuso i
eavalctto. - Chevalets , sont aussi les tré-
te.-uix qui servent pour scier de long. Bau-
det, i^ted'ca. — Machine avec un rouleau mo-
bile , qui sert à passer ries cables d'un heu
a un .lutre. Cavetlcteo da gomena. - Chevalet
du tympan. C'est une pe'ite barre de bois
aussi longue que la largeur du tympan , as-
semblée en travers sur de^ix petites b.îrres
de bois , qui sont enchâssées à ulomb d.ins
des mortaises derrière le tympan dans la plan-
che du cotVre. Ce chevalet sert à soutenir
b tymp.m un peu courbé en forme de pupi-
tre. Co.l.i. - Chev.^let de la Presse. C'est
un morceau de bois en forme de biseau , le-
quel sert uniquement à soutenir le b.^ireau
."lires que l'lm;,TÌnieiir a tiré son coup , et
s'art..ct-.e avec un vis qui traverse lai-imelle.
Cricca attaccata alla coscia pgr tener jerma la
cllF.VAUER, s. m.Ti're qtte prennent,
dans les acte; puh!ic> , les GcntiUhommei
les pljs considérables , et qui est au-dessus
de celui d'Etuyer. Cavaliere \ gentiluomo.
— Celui qui est reçu avec cert.ùnes céré-
monies dans un Ordre Militaire , ou dan-,
un Ordre qui n'est qu'ur.e association étab'i-,*
par un Prince souverain- Cavaliere. — Quand
on dit tout court , ChesMlier de l'Ordre ,
cela ne s'entend qii-r des Chev..liers d.i
iaint-Esprit , ou de l'Annonciade. Cavaliere
dell'Ordine. - Dans «lue'quîs Ordres Mili-
jliarcs, il y a ries Chcv:.liers nobles et ris
1 Chevaliers serv.-ns. Caval'ari nobili, cavalier
I servent!. — (.)i anueiie chez la Reine et cli?z
les Princesses de "la fimille Koiç-Vie, Chev-.lisr
I ri'lionncur , le princinal O.iicier qui leur
dôi'uient la main quand elles marchent. Ca-
valier d' ono'e. - Cbrvslier du 'juet , c'est
le Coinm.:ntl.!nt des Compagnies d'.Arcbers
qui foiit 'e guet l.i nuit dans Paris. Coman-
dante della pMtugha. - Dans les Romóns,
on appelle Chevaliers errans , les Cheva-
liers qui alloient par le inonde , cherciiant
les aventures , châ-iant les inéch:;ns , pro-
tégeant les opprimés , et soutenant l'hon-
neur de leurs M. itresses envers et contre
tout. Cavsiuri erranti. - Cet homme est le
Chev.dier d'une Daine , pour dire , qu'il lui
est i-ttaché. Cavalier servente d'una Dama.
— Se f ire le Chevalier de quelqu'un , c'est
prendre s.i dsfense avec chaleur, pigiarla
d'taa di alcuno. — tig. ( hevalier a'indu-.-
tric ; qui vit d'adresse , ce mot se irend en
mauvai-e pirt. Cavaliere d'industria; sc^oc-
c^ne. — Chez les anciens Roina:n., l'Ordre
d.;s Chev lier! tenoit le secjnd rang d .ns la
Réiuh!;que : ils portoient un anne.'u d'or
au doÌ2;t pour martiue de leur d'tnité. L' Or-
dite Épiestre - Au Jeu d'échecs , c'est une
pièce qui s.iwre au-d.>ssus des ju'res et va
tjuiours de côté, de blanc en n .ir , e- d~ noir
en blanc. Cavaliere; cavallo. - T. d'Ûrnithol.
Oise. H anuatique un iieu plus gros qu'uii
pigeon. Jl a le bec long et les jambes si
nau'es , qu'il est comme .à chev.il, et c'est
pour cela qu'on le Bomni" Chevalier. Il y
en a de deux sortes , l« Cievalier rouge.
Gambi'ia ; vuls.iiremcnt Pettegola.
CHEVALINE,. idj.f. T. Je l^ratiqu». Pête
ch ■v..!ine , c'est un cheval au. une cavale.
lie^tij cavallina.
CHHAALK , s. m. T. de Kiviire. PTis^ages
praiq.iés d/ns les rivières , sur-tout lorsque
le» ea.ix étant trop b.isies , la profw»i«uc
C H E
ortl'nrîre du lit ne sufiit pas. Calette.
CriEVANCE , s. (. Le bien qu'on j.
11 est vieux. I beni ; gtl aveii ; ciò che h
possède.
CHEVAUCHABLE , adj. Vieux „■::.
Oue l'on peut cliev,.ucher. C'avalcah:ie.
"CHEVAUCHE'E, s. f. T. de l'rai:;:u.
Voy.ige a cheval que sont obligés de (aire
certains Ofticiers pour satisfaire au devoir de
leur charge. Cavalcata.
CHEVAUCIitR. V. a. Aller à chev.il,
II est vieux. Chevaucher court, chevaucher
long ; se servir d'étriers courts ou longs..
Cavalcare colle sta^e corte o lunghe. — Les
Imprimeufs le disent de quelques lettres qui
montent ou qui descendent hors de la ligne
a laquelle elles appartiennent. Scorrere ; /j
lettera i scorsa. — Chevaucher, 7*. d: Mar.
Se dit des pièces de bois qui se croisent
l'une sur l'autre. Iraversarsi ; leg.it che si
traversano.
■► CHEVAUCHONS (A) , adv. Mot .t -
ranni. E're a sis iarabcs dcijj jimbes d-'.i
sur quelque animal i qu.itre pieds , siu- un
banc , sur lui mur , etc. A cavalcione ; a
cavalc'oni. V. Califourchon.
CHtVECIEB , s. m. Celui qui est pour-
vu d.ins quel.|iies Eglises Co!;égia!es de la
première dignité , et qui a soin de la cire.
Cap-ceriû.
CHEVEf.E, ÉE, adj. T. de Blason. Il se
dit d'une tête dont les cheveux sont d'.i.it.-e
é.na I ou d'autre couleur. Crinito.
CHEVELU , s. m. Il se du des pcti's
fi'amens attachés aux racnes des abres o.i
des pl.'ntes , et qui sont aussi délés que 'ç>
cheveux. B-rrSa; capellatura o capellam^nta
delle barbe delle piante.
CllEVEl U, t'E, adi. Oui porte de longs
cheveux. Capelluto ; jjJî.tj.'o ; chioinMle ;
elle ha bella e hiaija ■{t^i.eni , capellatura.
— Il se dît au pr .pre . ^u iloi Clodion . qui
a été surnommé le Chevelu. Clodione il
Capelluto. - (\i. Ri-cines chevelues, les.'
racines d'.^rhres et des plantes (un poussent
des ii-amens presque au>si délés que '':s
cheveux, tiadxi capellutt , har'uute. — C >-
mète chevelue; une Comète qui jette des
rayons de lumière on forme de chcvo.i.<.
Cometa crinita. — Partie chevelue de la tête.,
celle qui est garnie de cheveux. La parta
captUiita del capo ; la calvaria , o il tesclio.
CiHl.VELURE , s. f. T. collectif. L-;s
cheveux de la ìkte. Capellatrtra; capelliera ;
capellamento ; capillizio ; chioma ; \a\^cra.
— Les rayons des Comètes. Chioma dt.''i-
eomeit. — Chevelure de Berenice; en As--
tronomie , c'est une consicUation de l'hémis-
pltère S'eptentrional , proche de la queue dit
Lion. Chioma di ììerenice. — II se dit aussi
poét. des feuilles des arbres. Le fronJolost
ch'ome.
CHEVET , s. ra. Trnversin , long orelllsr
sur lenuel on appuie s.i tète quand on est
dans le lit. Capenale del letto. - Ei.ée da
chevet. V. E- ée. - Chevet de rt.?,li'e ; la
partie de l'Eglise qui est derrière le M.utr«-
Autel , et oui est plus élevée que le rene.
// Jondo della Chiesa. — Droit de chtv ;,
c'est une certaine somme qu'un OfiTiciirdes
Com:iai;nies Souveraines prye a ses coi frères
quand Tl se marie. Sorta di rtga'o , che un
mtmhro di alcuni Alagi-trasi dee lare a'
Colleshi nel prender moglie. - Chevel de
traversili des bit'cs. T. de Mar. C'?it una
douWure de bois de sapin , qu'on joint att
derrière du traversin des bittes , parce que
le chêne rague trop le cable. Lapa^-ja ddls
traversa d:fU bitte. — Chevet, ou coussin
de canon; Gros billot de bois de sapin, 0«-
de pc'iplicr , que l'on met sous le derrière
de l'afTiV du canon. Lerto del e.inntne.
CHE"£FRE, s. m. Vieux mot. Licnii.
V. — Il se dit aujourd'hui d'une pièce dé*
bois d ins Ipquolls on emboîiclcs soliveaux
d'un piai .■•ht", 'travicello ; pia:la ; cfrente.
— T. tic C lir. Bmdage dont on se sert
pour la i'r.'cture et la luxation de la n
chtfire inférieure. Fasciatura per le fratturtt.
CHE
ïhosc f.-„t iresset les di.veux a U t«^_. ]
pour rlire, quelle la.t horreor. tira.n.
é"fàm. Tirer p« leC cheveux une çom^a-
""O&VEUX D£ VtNUS,,s m. pi. T.
J'>,j.' nfli. filamens qui voient dans 1 air
en Automne. Oh les appelle pl^^ "l^"^»'--
. mCMi Cheveu <lS'^°'"-'^i''"- •,°'' „ ,. ,
S?ir:-e Vierç.?. FiUcculu che snlai^tn h^r
Ilaria ndi'Àulunru>._ j. u„;- /,■• H"
fer qoi va en diminuant . et «l^' '""'"'
.ntrcr djn, un trou . ou^outI^ ^lTZ<^r
«u pour f.ire des a^ie'T,i),a5es ou tour
l ".r.c'.^ts -•.'.■s <le fer qui ioii.t le "a.n d:
:;- -t d'un carrosse avec la ««che. tA/4-
; - njns les m«rume"s , <• est ce qii.
; A tcni're ou à détendre Us corde», o"-
. :., - l'rovcrb> Autan' de trous , au-
, de chevilles , se d.it Jun hoBime qui
t ; e des excuses et des delaites a tou..
. . riirl^^noU cl:: /^s:dU. - L» «ne-
, c!u pied , ou M.d«!« , c'est la p.. re
' j <'»;a tjmbe ç'.ij'.'ieve en bosse aux
. :'.cû;^sdup.ed.' .V.« dA F-'ifi "f:'-
ic^o. - £n Poésie , on appelle che>iii.. ,
tou: ce ,u. n'r est mis que l-""!'-'^?^;'^''';*
ou pour la riiae. Ricmfmcn'.o. - }-' e' ^^
à tourniquet, c'est un bâton p.i;.5e a..n. uu-
corde. et qj fait une espèce de tourn.que
tiune alcuno
1 f.:reajjrt
mot. C'ne
f fî I
CHEVIR , V. n. Venir ;> j'''-:' ,f l,?;^'
cm'un, Ui taire faire ce qu'on veut. .1 es. po
(Subire. /<;rf«M.—' ''"
nucl ch: SI disidtru.
» catVliÀNCE, s. f. f
vissenienl. V. _ ,_ t j^ P^f^ït
Tr-.i'é , accord avec q.ielquun au suiet oe
uèb'-ie d.ti-^rend. Ira^sayonci '■<\«;f/
CHEVRE. , s. f. La femelle d..in bou..
C^Î: -\r^---- Prendre, la Çhèv".; se f^.-
traites. iaiv^T la cipm e i cjvju. <-'^
vrè? machine ptopr/a élever des /.rdeau.._.
des poutres, etc. A.'SJno •'''''fj-f-'-
'^tiïÎ^vfltitfr^.-Le peti; dW che-
vre. Un l'appelle aussi cab.i. Ldiruto, eu
Por-e des n.ur. odoruerantes «■ ^'^"^"J/ns
s;rt po.r L-t bercaux de l.rd.,, , et CJn.
le> piili.^adcs. C^ierjoah" • "/■•■'>"" ' """'"
ttiiîïrac
CHI M7
CHÎ 'A'TZOLLI , s. m. T. «ft 5«"«-
Herbe du nouveau Mexique; '"^_/;' ''''"
fr.ichUs.nte. Pi'-nca AUsùcanaCc.^f^''^
CHIAOUX , s. m. tspece d nui.»ier civ.z
les Turcs. C/iidnfjo. ,
CHi.^SSE , s. f. EcjTie de met.iux. ti'-''
tkd ■ schiuma di miiaiti. ~ Les e.\cré;ner.s
de'la'inoiiche , du ver. Cacatura dino ch; ,
di baili! , et. — On dit tig. et f.ira. qu'un hom-
me est là chi-isse du genre humain . poi.r cira
qu'il est très-méprisable , le dernier fics
hommes, ficcia ielpafo/e ; ctssami ; schm-
ma de' scias"rati , e ribaldi , cs-.rr.i::.
CHIiìOU r , s. m. lermi di Lcmm. et di
MU. Uésine blanche et résolutive d'un ?r-
bre de l'Amérique. Sorta di Ragia Amcri-
"CHIC.A.3.WT, ou BOUTELOF, «. m.
T. d; Mar. Pièce d; bois bnene et forte ,
qu'on met à l'avant d'un petit iààtiment.po.ir
ili servir d'éperon. Buttafuori.
CHiCANE , s. f. Subtilité captieuse en
matière de orocès- Cai-Ulo ; caviila^-.oni ;
rigiro. - On appelle , gens de ch;c.:ne , ,
les petites gens de Pratique , comme Ser-
•ens , Proc-.ireurs , Jutes de viilajes. t«-
nali ; iiorr.ini pieni di caviilaycn!. - Sì',. Sub-
caotieuses iont on se sert d.ir.s le
chVvr:.\l.re s. d.c'q..e des Satyre, q. on
a'.i-e.le Oieux Ch8vrtt-..-;cd.. tt-^ìiaUp.: ca
prmo. Ridi a <1i, ^■'fY'?'%Z>'A i ch-
;;:ué^e:;^e'de'n^r.ueo'a«esa,vel-
len Crevette. ^iuiUa. -, ^ f} l^'^'^'^.l
(MI e.t de ter , et n'a point de branches d.
r'I,',seui ou cruche de latence ou de pot
■e! une ayant u.i bec , d.ui. Uque.le les Apo-
corde', et qi*f fait une espèce de 'o""-'"'!^" i .'•!;'''''tViViëm".ent ort.u.irem.i.tUuts syi
pour serre la corde qui asiure la <:'i"^i'» : 'J"^! - h ,. U t'.;i«i«!ar<û
t.'uno charrette. R.nidU. - ^tre en che- 1 et leur, hu.les. r
„-,ii„ ^....s ro-i;iues ieux , c'est n me m le i-H£-
le dsrnicr en carte, t-ssir in
' pre
•
èHEVlLLE' , ÉF. , partie, du verbe Che-
viller. U-avisUato. - O.i au i""y''Jlt
tfun honmequi résiste a de St'"''^* "îf,'",
dUs , a des blessures danRereuses . qii " ?
l'âme chevillée d.ms le corps, i^d M i ai-
tna aliranriata nei cc/yo ; '»",""."? ""Y"
Ji ferro. - En Poésie , vers chev.lés, des
vers chi.rp.:J de m<.rs_ inutiles, kcrsi pien
■ di stiracchiatu-e. - Tête d-; .'-f' b^^" jh---
vHée , en Terme de Ve.K-rie , se dit de
^^^)^;::tr';:^'^^^a:Wéi^^i}^^
U' sor. Il se dit d.s tamurss d un bois c
CHEVTL'lER, V. a. Joi.dre, assembler
a-...c d.s chevilles. I.icaviglla,e ; attaccare
consisnar cen cavicchie. - Tcrtnt ce l.tr.t.
Tordre la soie sur l'es-.J.'rt a plusieurs re-
prises , ..our la sécher et pour la lustrer.
Acc -VIS uin* _ _ . n ••
CHEVILLETTE , s. f. T. de RiUturs
Petit mjrceau de cuivre plat et tro,ieq.-ioi
me- sous le cousoir , et o.i on attache le
neifs des livres qu'on coud, La>'igl:t<ta. -
T. «'S.-ru'. Pet:« broche de itr sem'> a
blable à ^n c'.ou qui nauroit pas de tête.
¥i-n o
CHlVILLOIS , s. m. Icmude
j. ,..;. !n;.ri.i,i..ent dortt OB se sert
CHÈVKtUli. , s. m. Bete fauve , bea.i-
co^P plus petite quMn cer. , et q.u a que!
E„e diJ^e <le la n^ure de la cli^v.e. Ca
rr'oio , cavriuolo ; capr^a-iu ; ca,r:a , ca
L-na'!o ; capra sahttica. _ , .il
'^ Ca.iyKlÉ.1, s. m. Qui mene p-i.re les j
''cKhA-'^tlXiD , s. m. Peti: chevrcuU.
Fan de ciuvrette. ^tpric-Uito. .
CHEV .vO.>l , s. m. l'iece n^ bois qui s-rc
i U couverture dune maison , et qui sou-
.;-n- les lattes sur lesquelles un p:.sse la tui.e
où 1 ardoise. Piana , inriciltu , corrente. -
i. de tiiason. Deux pièces pl..t;. a,.,m-
11 la point» e.ctoir.ie.- vers le haut
,1» l'-cu CavtdUKO d-am. ; scj^Uiu- -
Ciiev'oii brisé . quand la ponte o en-lu.irte;t
fe.idu'i . en soric- que i=i piec.-. n.' se -.ou-
chent qie par tm de leurs angles. Uya..e„o
'"cH'^VaONNE-, ÉE.adi. T. de DUson.
Se dit des pièces _«t de tout Iccu, cKiraC,
rie chevrons. (-'flff'OKi'o. _ , ,,..,,
CaEVROTAGtL, s. m. T. de Junspr.
Droit dû aux Sei.ueurs p-r ceux qui.. ou.-
ri.^ept des chèvre;. Ua^tJ so;ra tecapr,.
fUFVRorE', ÉE, part. V. le varb*.
ChitV ROTEP. , V. a. F...re des d,evre,.uX.
1 h .n-iïS.in' aî'er P- r sauts et par bo:.d>.jia -
Man.f. viUrcl ^">' *-'T-'f'""''l.fr'es1:?ei rem-
Tt puur ' ht Mrs,.— Jwii.nnt-r uni ^t
>n s<» sert puur • /»; -Mrs,.— v-il.u..-. i— -
...ttrcles soies en main . <;..™d "^'^ai^ <<= U';;'^-":;,^r";iJi:^7^ dé^ne^: Andar in
ks assembler p«ur e» fermer des pantine.. j ^^^rj^'^^ ^-Î^^i^^"}^
"chEVIlLON, s. m. T. di Tourneur.
B"i-ontou-;-.équ'onKi.'taudo d-.sch.ises de
ruile. Bat^onr det dosw delie 'cdie. j
CH.-ViL^Oi-i, s. m. Termsde tranne.
IMTe> CdDlieiiîC» «OUI ou -.- j^»* .. ...^.*-
disputes de l'Ecole ; cor.testótions mjl-;or.-
décsqie l'on f-it, soit au jeu , soit en ou-
tre cluse. CariHaiiane; risiri ; safisllchena.
- M.:niire de jouer aumàllet, auB:!Urd.
CH.CANE' , LE, part. V. !e vïrbî,
CHICANE^l, V. n. User de ciucine en
procès. CarilUrc ; gjiii'.a-t -, l.iijir con i:-
^iri; sofistichila- - ie servir J..- détours , de
subtili.és c.i'tiause; d.-.iis las con-est.Tiui.s
il-tondéc>«iuei'o'i la't en diverses choies.
tviU.m; ca/iUar::s fistcarc. - v. a. Te-
nir que'au'un en ^r. ce. mil .i-propos. la/ii-
tigerc mal a pr posta r insiastameaie. —
Reprendre , cri.iqu=r nial-à-propos et sur
des bija-e-les. Bia imare; censurare ; cric-
care. - D'un accusé qui s? déîend bÌ3n ,
on dit qu'il chicane sa vie. Dijinde ti h:ne ^
/:/ tene le siiC dfesi. - On dit fis. d'une
chose qui n'est pas fort cr'nsidér..b!e , i.v is
j qji tie Iciise pas de f.ire de la peme : ce'a
me chicane. Mi di noja; mi niace ; mi
CtlîCVN'iîRIE , s. f. Tour de chicane.
". C'i-Miie.
C'H.CAN'EUR, EUSE, t. m. et f. Ce-
l.ii , ce'le qui chicane, q ii aime a c'.-.ica-
nex. Ca:'!'.:toe j uorn cavilioso.
C.^!CANiE C , 1ERE , s. m. et f. Ce'ui"
oi cel; q.ii coiite...e , qui veille sur les
m.i.iJre; choses, liecca'ite ; ca'tatir^sa ;_
ristoso ; lii.e'osa ; acca::abriil,t. Il est aussi
CHICHE, ad), da t. ?. Trop mérrfi^er-,.
a. 11 a de la pcin; à dipenserce qu'il faurifoit,
Sî> lordo; struto i.stirco ; p'-!arc!-e'a ; te-
nace i guitto; mignatta. - Çhube-f.xe :urie
personne qui a [r viiate mjiste, et que le
so ici ou l'avarice rendent pà'e II e>r bas.
Viro squa'lido ; sca-no : smunto. - Pois
chich-î, une espèce d: pois , gue quelques-
uns nom-ti-'n* ?i.trcm'-nt , P.»'. gris. t<;ce.
CHlCHKMP.Nr , arfv. Avpc avance ,
c»iie injaiè-e chiche. Tenace'mnte ;. mise-
ramente ; scarsamente i mcschiitamtnte ; a
!ccl-:'.rv.
Crir.ON , s. m. Laitue rom.-.ine. i.:...'a-
Peti-s morceaux de boi. to.unés qu' s. rv.?nt
à lancer les m.iiiceuvr.-s le Ions des cij e . du
vaisseau. Cavîiliotti. I l uscani dicono , Coc-
'cHEVlLLUPE.s.f. T. de <:'■«<«. Cor-
vchL^nsq■.■j 4o;-ten* despercUss du c-jj. iw-
ir.i dtïU corna W ceryi.
CHSVRO ITN , s. m. Peau d« chevreau
cor-.jvée. i'.//i: ''' capretto consta.
CH": .^'<<>riNE, s. f. l'iomb à tirer le
c'> v-e'ail Paliiii , « paliin-e.dacapritiol:.
' ( •ÀEL P-épos lion. En la maison , au k-
~; de ' licasa,aea.adi'. . . . P..nnl
'4,-'ssài i^re<soi traifr.ï. - Chez, luir.c
1 un prowiu personnel , fc>riae un substantif.
Avoir un chez soi. A^er una casa da se.
C'i! s. m. T. d: cmm. Hoc» dil papier.
i d; laGliiÈs. Lj carta cinese.
*''cS1:H mACR'E , adì. de f. r,- Terme
'e B..- n. 11 se dit de roufs le plantes qui
erneu' de ta n.>ture de la chicorée , ccn'.nr.e
le p'.sîsnlit . les laitues. Ccoraceo. ,
CHICuRE'E, s. f. Herbe potapere quî
. )v met ordir.aireraî.nt .-u 'Ot et d.ns lei
.salade.. C/'cfinii c;co«a; rai^j-ckia.
CHICOT, s. m. Re>te d'.irhre qui sort
un'pcu de rerre, coupé, ou abattu p.^r les
v-n-î. C-pya'ia ; fojio. - Petit morcc-^w.
de bois romnu. Sch.'siia; strappa. - Le.
.morce.Tiqui reste d une dent rcmi.u». Ka-
liici j pcyo ii< il-fl' rimasta nelle S'nn^ix,.
iç8 CHI
CHÎCOTER , V. n. Contester sur des
b.-:g.>te!les. Il est pop. Disputar dilla tana
"'/i'!!'^'- '{iff "''"■ -^'W' ombra dell' asino.
CHILO flN , t. m. Certain siii; ,imer,
dont on trotte le bout des mjmelles des
nourrices , pour sevrer les enfans. Aluc ;
SLtjo amaro.
CHIE' , ÉE , part, du verbe Cliier. V.
CHIEN , ENNE , s. m. et f. AmmU .Io
-mc!Hque_, qui aboie. Caiic.nu mnsc.
1 fera. CIlicn d'arrêt , cjnt da ferma. Cl:\at'
sage . cane rac.î/o. - Rompre les cliiens
cest_ les rappelkr , pour k-s empêcher de
continuer la_ dusse, tikhtamar i cani. —
tlg. C'est empêcher qu'un discours , qui pour-
roit avilir une mauvaise surte , ne conti-
nue. Entrar dt me^io ; interrompere un dis-
corsa che potrcbbi esser cag'onc dì cattive
consegii.;nic. — Chien , se drt fig. des per-
sonnes et des chose» , p,-ir injure et pur
me'pris. Cane ; can mastino ; cjn rinegato ;
ccn v'ti.p:ratj. - prov. S'accorder comme
chiens et ch.its;c:re toujours en dispute , ne
.pouvoir vivre ensemble. £ssere , u dtysn't.ire
amici corn: cani , c jatti. - lions chiens
chassent de race ; les enfans suivent ordi-
n^'.ireniint les inclinations et les exem'iles de
leurs pères et de leurs mères. La s'c.ieijgia
ritrai J:!tcfpo. - 'I ousles chi.'ns qui aboient
r.e nv:rdent pas; tous ceux qui menacent ne
font !>,. s toujours du mal , ou ne sont pastou
lours fort à craindre. Can cke ahbjja , poco
morde ; can dapayUajo atb.ija , e puco morde.
- Un chien hirf.neux a toujours les oreilles
<iechiré?s; c'est-à-dire, qu'un homme que-
relleur atirappe toujours quelque coup, s'at-
tire quelque mauv.iise affaire. Can ringhioso
c non furioso tuai alla sua pelle ; 'un bec'
calile sempre ne busca. - Quand on veut
noyer son chien , on dit qu'il a la rage
pour dire que quand on veut se déf.iire de
quelqu'un , on lui impute quelque faute. Chi
il suo can vuol ammaliare , qualche scusa sa
pigliare. — Pendant que le chien pisse , le
liivre s'en va ;c'est-à-rìire, que le moindre re-
tardement fait perdre l'occasion de faire les
choses. Mentre che il can piscia , la lepre
se ne va. - prov. et fig. Faire le chien
couchant , c'est flatter quelqu'un , tâcher de
le gagner par des soumissions basses et
rampantes. Andare a' v^rsi ; darle vinte ;
eruttar i;li orecchj. - Mener une vie de
chien ; mener ime vie misér.ible. Menar
una vita da cane. - lîntre chien et loup ,
c'est cette partie du crépuscule , pendant
laquelle on ne fait qu'cr.tr.;voir les ohjèts
sans qu'on puisse distinguer un loup d'avec
lui chien. Sul /arc delta notte , si l'on parle
du soir. Allo spuntare , s::llo schiarir d-l
giorno, si l'on parle duma;in. ~ D'un hom"-
irie qui medit o un autre, qui est au-dessus
<le tout , et .i qui ses injiues ne s.iuroient
nuire , on dit que c'est un chien qui aboie
à la lune. Abbaiatore ; maUicente , / cui
morsi non si stimano. — Un chien regarde
bien un Evêquc , c'est-à-dire, qu'il n'y a per-
sonne , dans quelque élévation qu'il soit
qui doive trouver mauvais qu'en certaines
occasions on lui p **,- , on sadresie à Lii.
Si guarda una fascina. - d'un homme qui
ne peut pas se servir d'une chose , et qui
ne veut pas que les autres s'en servent
on dit qu'il est comme le chien du Jarcli!
nier , qui ne mange point de choux , et n'en
CHI
ÇHIEN-MARIN, s. m. Chien de m«r.
foisson de mer , dont la pe.iu est si rude
que lorsqu elle est préparée , les Menuisiers
s en servent pour pol.r leur ouvrajje. l'esce
cane; pesce s[.i:i,l!o.
CH'ENNEK, V. ,i. Faire des chiens. Se
dit des chiennes , quand elles mettent bas.
i'ar i caIclUni.
CHIEK. V. 11. et quelquefois .ictif. Se dé-
charger 1= ventre des gros excrémens. Cu-
cire ; andar del corpo ; scaricar il v,nrr- ■
tortire; andjr a cambra, o a selL.
^/'.P*''? "" ^'''''n masque , un chie-en-Iit!
Aiaschera sudicia; mascùer.-cr-a
ÇtiiEOR , EV,E, s. n,. et V". Celui celle
qui chie , qui décharge le ventre des eros
t^ctemens.Cu-atorejcacjtrice.
cHlttE, s. m. Terme qui se dit Dar
mepiis d'une étoffe foibleet mauvaise pSn-
"Vuir ■,•s^,'"'"• '''= ""'' ' fitto.
CHlFr ON , s. m. Méchant linge , ou mé-
Ji;nt morceau de quelque vieille étoffe
>™;';,';'"'i-'.';>'- thifon, adj. l. de Jard.
rancii.'.-, chitlones \ petites branches de
1 luvaise venue , qui consument inutilement
; suc destiné aux bonnes branches. Pam-
panarie , o ri;ni incordi.
CHIFFONNE', ÉE , nart. V le verbe
^CHIFFONNER, v. a! BÏuchoni'er , fiolU
'~r. ipiegai^are; scipare; conciar male: far
cone un cencio. '-^
CHIFFONNIER , ERE , s. m. et f.
.«-e.ui ou celle qui rainasse des chiffons par
'a ville. Cencia;iiolo. - fig. Un homme qui
ramasse et qui debite s-ns choix tout ce qu'il
entend dire par la ville. N.>yel&re ; r.o-
vtLiiero. - Homme vétilleux et tracassier.
i~avtUatore ; litigioso ; accattcb-ishe : éri-
^""nV ~ Cliiffonnière , en T. d'Lt-enistes et
• ■e Menu,,, etc. Petit meuble avec des ta-
blettes et tiroirs , dont les femmes font
usage pour la commodité de leur travail.
(T-rîcni.? '"""■" <^"!} '•" cassette.
CHIhtKE, s. m. Caractère dont on se
sert pour marquer les nombres. Numero
dell\ abbaco. - prov. et tìg. D'uiî
; e qui lia aucune autorité , aucun
rhfff 1 ' /"" " f'^ ''"' "" '■^ • "» zéro en
cnittre. I.om che non conta nulla ; ,wm dì
Juno ; uum da succiole. - Une manière se-
crette d écrire, par le moyen de certains
mo.s ou c.i-actcrcs , dont on est convenu '
avec ceux il qui l'on écrit. Cifira -, c-fra -
La clef du chiifre ; l'alrhabn qui se» à
chiffrer et a déchiffrer les dépêches qu'on
cent en cluure. Chiave della c fra iconV
'.'f-V^ra; contraccifra. - Certaines façons
a- parler que quelques personnes ont entre
o.les , et qui ne sont point entendues des
entres, i./ra ; cifera ; ger^o ; fnv.-tlar '- ■-
sera , m gerso. - Arrangement de deu
C H I
d'auf.int d'aneles. Figura mi'lelatira
CHIMErI . s. f.Monsue fabule' X , ,,ya«
le devant d'un lion , le milieu du corps dW ,
chèvre , et le derrière d'un drag> n. Cv"'
TZ1- ~,- "" =P"«'l«fis. des chimere .des 1
lemé ,? °^"a-"'"" ' ''' ""J' "'?■" =">cun fon- .
(■iiisirTVi^'/,'^.' '"■■'.-''? onfantastica. ''
CHIME.dQUL, adj. de t. g. Visionnai-
re, p.eiii de ciiimères, d'imaginations ridicn.
^ et v,,,nes /',..„ di chimère ; S ol 1
so._ - II se in aussi des imaginations des i
pre entions et des espérances qui nonVaucu"
fondement solide et réel. Chimerico ; vano ^,
aeyo ; insussistenti. '
.CHIME'KIQUEMRNT. .-.dv. D'une «a-
mere chimérique . fabuleuse , Tisionnaïe,
itravagantemente ; favolosamente
ÇHIME'RISEK '/y. n. Fo.uln'lle Se re
CHIMIE, s. f. Art de décomposer ou
to:t'irc%mT-r - 1 î^ ■?' ""■^p»'" t.
nouveau CA;m/ja , alchimie.
...... .^M. ..V ■.i.i.ijii; iiuiiiLuc tnoux , et nen
laisse point manger aux autres. Far come il
can dell' ortolano^ che non mangia la lattu-
ga , e non la lascia manducar ag'i altri ■
far come il can d'.iitopascio. - Chien , est
aussi cette picce qui tient la pierre d'une
arme n feu. Cane dJ schioppo. - Gr.ind et
petit chien , deux constill.'tions de l'hémis-
phère mc'ridional. Il g'ande e'I piccol cune
CHIEisDl NT , s. m. Herbe qui jeft^en
terre quaniité de racines longues et déliées ,
et que les chiens mangent pour se purger.
Cram'gna.
C.HÎi:N-FOU, s. m. r.rf^fomn.nro-
fiie medicinale qui vient de la Chine. ÓWrj
tu drt'ga.
ff^a.in gergo. - Arrangement de deux ou
de plusieurs lettres capitales de noms , en.
relaceej l'une dans l'autre. Les premières
letires de chaque nom , sont d'ordinaire
cfra^ 1"= ' "" l'r^^"*! pour cet effet. Cifera ;
CHIFFRE' , ÉE , part V. le verbe. Ecrit
ru cl.-.^lf'^""'' • •"':'f"-ato.
CHlFF.vER, V. a. Marquer par chiffres ,
compter avec la plume, i'ar ,ï abbaco; corn-
P'itare ; calculare ; ,far de' conti ; far la
'f'°"'' ~ «-«'■'fs «" chiffre. Scrivere in
■'.CHÌFFREUR. s. m. Celui qu! comp-e
rà Ji;."r?ir ^'""f"'"" ; Machis-
^ÇHIG\\1n'; ,. m. Le derrière du cou.
'■o.iottola : cervice. - On donne aussi ce
nom aux cheveux longs de derrière d'une
lemme , quand on les a retroussés â plat et
"''f'u7,yw.i^ sommet. Tignone.
CHILI ADE . s. f. Cr. Vol et autres. K,.
pa" mlîie. Af';'^"■™" '''""^ ''""" '^'^'"^'=
CHIUÀKt^UE ,■ s. m. Gr. Voe. et au-
tres. Oiiicier (|ui, chez les Crées, comman
doit ':n corps de iniU" homm." C"../;,,,
CHU lOGONR . s. m. -f . ;.-C.ti""Ft
sure plajie et régullire de raiile cotes, «t
rM'lïïltvÇ'""'"! "Ichimici.
CHIMISTE, s. m. Celui qui s.iit bien I.
chimie , qui travaille à la chimie. à/S ;
^'cm^ï:^^t1t;uîîff'-^--^
de la gros.eur d un écureuil , et dont la peai!
et fort estimée. An^mal.iccio Peruviano.
CHINAR, V. a. T. deMamifaci. en sole.
Chiner ime étoffe . c'est donner aux fils dé
h chaîne des couleurs différentes" et dis!
poser ces couleurs sur ces fils , de manière
que quand l'étoffe sera travaillée eli 's y
représentent un dessin donné , avec mÔin^
e-toffe^f/r"-'; ^^"'%,'>- ,<<-' '« amr«
etotfcs. lar I drappi alla chinese ; vergare.
Ch'IT"" '''■■'''!""'"'' f"Seiu di yùelU%ll^
, CHINFRENEAU. s. m. Coup d'épéeou
'/regio , frego ; scirignala.
..Si^/i^s-^i,^^^;:!;—/^-
CHINT, s. m. T. de commerce. Toiles des
Indes , propres à être peintes. Il y en a de
Plusieurs espèces . elles sont blanches pour
la plupart, et toutes de coton. Tele b.tmba-
S'-ne che ci capitan dall' Indie in bianco
per esser dipinte.
AUrtic'les^^ <)<-• Marticles. T. de Mar. V.
CmOÙRME. s. f. co!!. Les forçats et
""rilVic /;',""" *'"■"".<: t.:'\i-e. Ciurma.
CHIPEAU , s. m. T. d'Ornithol. Nom
donne a une espèce de can.Td. Anatra detti
volgarmente Cicalona e canar..^:,,
CHIPOTER, v.n. Faire peti à ;,eu, len-
tement et a diverses reprises , ce nu'Jn a i
a^e ; vé.iller barguig^fer , l.mtern^er'rest
am. /-.ira spiluTiico ; tentennarla ; ninnarla;
trimpellare ;.nd;siare; dondolare; far comi
'"Sino del pentolaio i Jare a bel griUone-
abb:n.iolarsi ; non trovar via né verso di far
nTru^n'l ' """"''•'^' ' ''dondolare } dime-
TmPOnKir.'lERE, s.m. et f. Celui
ou celie qui vétille , qui ne fait nue bargui-
gner. Il est f.mi. Ciondolone ; dondolo^;
oca impastoiata ; tempctlone j tentennone l
~"'???i,,,'','i^- '■•■'"'' • irresoluto.
tred"fh^ì/-'%^^".^'.^.''>^'^°"<l'"«n-
tre o.iiis 1.1 ciKiir. Svciie di v-l'n:*!/*
donn"'Ï"H^^''':i'''^-^-'"-"^--P''-''^^
donne d;u doigt du milieu , lorsqu'après l'a-
voir plie et roidi contre le pouce . on le
rfini: c'y-"-" ''"',!*"" • "'^^ ^"ffetto.
CHIQuET , s. m. Petite panie d'un tout.
particella. Il n est d usage qu'en cette phrase
adverbiale: Chrquct à chiquet , pour dire
peu-:i-peu , par petites parcelles. A pocoi
FOCO ; j;;^oro appaco j « poco per volta ; «
paco insieme.
e H O C H
CHÎQUETER . v. a. T. dt Curdiurs. Dé- [ vji autre corps. Urto
mcier ei déchirer la laine en ralongediit er
en !a ro-.n:^ant ii {diverses reprises. ScLtdas'
tur id u:;i^.- T. di i'âtiss'ers. Tracer (les
f^yoiis 7.\iic un couîeau auîoi;r d*iine pièce
depàtissirie, pour y servir d'ornsmen:. la-
O
o
[JiirTJrf ; /jr an cuntarno.
CHIQUF.TTES, s. f. pi. T. de Chajd.
Syr.oii. de Drayeisres, OrcilVns. V . Carnicci.
ÇHiRAG.lÉ, s. f. T. de Méd. Goutte
qui av:.<-[ae !es :n,i;ns. Chlra^ra-^ ciragra. — ÎI
se dit aussi de celai qji en es; aîraqiié , et alors
i! est mascuLn. Clùrasr^^so ; eh; patisse d.
(lùrj^ra. '■
C.:iiUTF., s. f. T.d'Hist. r.a!. Nom d'une
ftalociiqus qui îrr.ite une main, italatiititmi-
tante una wjjìo.
CHIKOGRAPHAIRE, adi. de t. g. C Pro-
BOnctz Kiroaraphoire. } Qui est créancier en
vertu d'an acte soui seir.^-privé , qui n'est
point reconnu en Justice. Cìiìru'^r.ilanu.
CHIROGRAI'HE , s. m. T. de Jnrhrr.
Acte qui par sa n.îture dsmandoit à être tait
éojble. Ch-'c^rai^hj.
CHIROLOGIE, s. f. Gréchme. L'art
d'exprimer ses pensées par des figures qu'oji
fait avec les doigcs. L'arr« di parLar con
siini.
CHIROMANCIE, s.f. C Le Chi se pro-
nonce cornn. e Ki ) L'art prétendu de deviner ,
de prédire par l'inipection de la main, Chiro-
ChlIROMANCIEN, s. m. Celui qui fait
yrcfîsiion de prédire par l'uispection de la
main. Chifor-.anle.
CHIRON , s. in. T. d'I'tscciol. Ver des
•tives. Bruco v brucio dell' dire.
CHIRONIEN, ad), r. de Chir. Epitliète
qii'on donnoit aux ulcères tnalins et invété-
rés, dont les bords sont durs , calleux, et
lor.ilés , qui jettent une sanie claire , sans
pourriture, sans inllammation et sans grande
douleur , et qui se cicatrisent difficilement.
airone.
CHIRONO.MIE, s. f. Grédsmc. Mouve-
ment du corps et sur-tout des mains , par
lequel les Comédiens sans le secours de la
parole, désisnoient aux s])ectateurs. Chirono-
mia 0 sia l'arte de' se^nl. — C'étoit encore
un de, exercices de la Gymnastique. Chiro-
ç'klROTONIE, s. f. Imposition des
miins , qui se pratique en contérant les Or-
dres sacrés. C'-irotoKÌa.
CH1I'.U:<G1CAL, ALE. adj. Qui appar-
tient a la Chirurgie. Chirurgco.
CHIRURGIE,, s. f. Art qui enseigne à
fsire diverses opérations de la main sur le
corps del'homme pourla guérison des blessu-
res, dei plaies , des fractures , des abcès, etc.
Cllirurph : cir:,i;ia\ cirunia.
CHIRURGIFN , s. m. Celui qui fait pro-
fession de la Chirurcie , qui exerce la Chi-
nirgie. Chirurgo ;_ ceruij^co. - Chirurgien.
J. d'Ornlthot. Espèce d'Oiseau qu'on nomme
aussi Jacana. GallinelU arrr.ata , dï vario
colore licua nrli' Indie Jacana.
. CaiRURGIQ'UE, sdj. de t. g. Qui appar-
tient à la Chirurgie. Chirurgico; appartenente
4 chimrpia.
CHISTE, s.m. V.Kvste.
CHITES , s. f. T. di Comm. Mousselines
on toPe; de corcn des indes Orientalei,
impriméo; e; pe-.ntes avec des planches de
boiî, et dont les couleurs , sans rien perdre
de Ic.ir éclat, durent autan", que la toile
même. Tele indiane dipìnte.
CHITO.ME , s. m. Chef de la Religion
«li;z les Nègres. Sommo Sacerdote, o capo
itlh TI „i Pioni presso ; N gri.
CHlUivE, s. f. Excrément dos mouches.
/^ui"'" " ''■'-'"""'< o cacata di mosche.
CHLAMVDE , s. f. Espèce de man'eau
J." Anciens, retroussé sur l'épaule droite,
tetoit l'h.i'oit militaire des Patriciens ; ils
*T,"-',"îlJj '"?« <^2>''5 Kome. C'amidc.
CHLOROSE , s. f. T. de Méd. Maladie
««{'■"'es couleurs. V. Pale.
CHOC, i, m. Heurt d'un corps contre
; scôtiiramsnto;
cr po ; percossa ; impulso ; impulsione ^
nire et combat de deux troupesde gens
es guerre. Za/'i ; urlo. - t%. M;:lheur , dis-
gr„ce qui arrive dans la fortjne d'un homme.
t-^roUo ; tracollo ; scossa. - On dit aussi
d'un homme , qui a reçu quelque attaque
fâcheuse dans sa santé. Crollo che riceve la sa-
lute di ^
CHOCOLAT, s. m. Composition faite
de cacao, de sucre, de vanille , de candie,
etc. réduite en pâte, et qu'on dissout d'or-
dinaire d.ins de l'eau bouillante, pour en faire
Une boi, son a'.;ré,;ble. cioccoiatta. Bâton de
Chocûl.ir. Ha,:.jns^Uo.
CHOCOLA lIE-t. , s. m. T. d'usase. Ce-
lui qui n; vend quv d.i chocol.n. A Pans, ce
I vendent ic chocolat.
sont les Limon
Ici'oucante e ven.iiurdi aoccolatta.
CHOCOLAnL-RE, s.i. Vased'a-;ent,
de cuivre , de terre , etc. pour faire tondre
et bouillir le chocolat , lorsqu'on Je veut
prendre en boisson. Cioccnlatiicrc.
CHŒUR, s. m. ( l.'H ne se prononce
p.^s. ; l>oupe de Muiiciens , qui chantent
ensemble; morceau de musique à plusieurs
parties , qui est chanté par le clueur. Coro.
- On ruipeile , les noeui Ordres des An^es , I
les neuf Chœurs des Anjes. I Cori Angclic
-Chœur, dans les Pièces dramatiques de
Anciens , se dit d'un certain nombre de gei
intéressés à l'action, qui chantoient, soitdar
te cours de la pièce , soit entre les acres , et
dont q.i;'qaes-uns se mèlcient dans la pièce
même , et y narîoient d.ms le cours des
actes , comme .Acteurs. Coro. — La partie de
l'Eglise , ou l'on chante l'Oluce Divin , et
qui est séparée de celle qu'on appelle la
Nef. Coro. - On dit absolument, le Chœur,
pour dire , les Prêtres du Chœur , ceux qui
chantent au Chceur. // Coo. - Enfans de
Choeur ; les enfans qui chantent au Ciia-ur.
/vJ^JÏ{i cite cantano in coro ; cantori. — C^n
appelle dans les Couvens de liiles , Reli-
gieuses du Chœur, Diines du Chceur, toutes
les Religieuses qui ne sont point Sœurs con-
verses. Religiosa , Monaca da coro, o corale,
o corista.
CHOIN , s. m. Trévoux. Pierre dure et
de vive roche qui peut être polie comme du
marbre. Se'ce ; pietra dura.
CHOiNE, s. f. Terme, de Hotan. Sorte
d'Arbre du Brésil. Athiro del Urasile. -
Rr.belais s'est servi de ce mot, pour dire ,
du pain h'anc et délicat , comme qui dirait,
pain de Chanoine. Fane sopprafine.
CHOIR, Y.n. Il ne se dit qu'a l'infinitif,
et ;.u p:r.icipe, Chu. Tomber, être porté
de haut en bas par son propre poids , ou par
impulsion. Cadere.
CHOISI, lE, part. V. le verbe.
CH'. JlSUi, v. a. Elire, préférer une per-
sonne , ou une chose a une autre , ou a plu-
sieurs autres. Scieglieie ; scerre , scernere ;
trasce'jVere ; eUsgere i anteporre ; f,ir scelta.
— Choisir quelqu'un de l'œil , c'e>t viser sur
lui. Coglier di mira.
CH(JIX , s. m. Election, préférence d'une
personne, ou d'une chose a une ou à plu-
sieurs autres. Scelta; deietto ; eUûone.ïion-
ncr le choix. Dar le prese.
CHOLAGOGUE, adj. de t. g. Souvent
emi'Ioyé subit. T. de Méd. .Médicament qui
purge la bile p^r en-bas. Co/jçoa'o , o jiii
medicina p:,-2ante la h,U.
CHOLEUO-GRAl HI£ , s. f. T. d'.inat.
Description de la bile. CoUJoira/ia o sia
descivone d-Jla bile.
CHOLE'DOLOGIE, s. f. ( La première
sy'L.be se prononce Ko } p„r.ie de la mé.
decine , qui traite de la bile. Quella parte
della Medicina che tratta della bile.
CHCJLEDOQUE ou Cuolidoque ,
ad), ni. T.d'Anat. 11 se dit du cin.il com-
mun de !a bile. Coledoco ; ù condotto comune
de' la bile.
( HO.MABLE, sA]. de t. g. Qui se doit
chômer. Il se dit des jours de fètes. Di pre-
cetto, f ète chomable. Festa Ji precetto i/ista
ri?
L'espace de tems
Tempo che si passa
C H
da celebrarsi.
CHOMAGE, s. m
qu'on est sans travailler
sen^j lavorare.
l.HOME', ÉE.part. Celebrato, ec
CHO.MERv.''n Ne. rien f,!r"- faute
tlnvoiratravai.ler. 11 se dit proprement en
rniant des o.iviicrs et des gens de tr..v.iil.
i-.isaar di lavorare ; astcmrs, dal L-yjro;
non lavorare. - En p.,r'.,nt des terres , o,>
dit que des terres chôment , pour d re
quon les laisse reposer, et qu'r.n n'y seme'
rien. Riposare. - On dit aus,i , qu'un moulin
chôme, uourdire, qu'il ne va point , qu'on
n y moud point. A on macinare. - On dit
que la m.onnoie chÔTe, pour dire a l'on
cesse d'y tc.-.vailler , faute de m.atière 'Von
S! lavora In lecca. - f.-m. Chômer de qu-l-
çiij cnoie ; Manquer de quelque chose.
Mancare; essere sprovveduto ; i atir diiag-'o
dunacosa. - Chômer, v a. fêter, solem-
niser un jour , en cessant de travailler. Cel'-
brare osservar la Jesta; astenersi dal lavon
:n eiifistivo ; guardar la festa.
r ^^V!^'"^''> ^- ■"• l'^'-'t oiseau fort gras et
fort délicat qui se trouve en Normandie.
:>orta a uccello molto delicato.
ÇHONCAR , s. m. T. d'Hist. nat. Sorte
d oiseau de proie. Speve £ falcone.
CHONDRILLË, s.f. Plante chicoracée;
elle est apentive et rafr.-;ichis33nte. Tena-
crepolo ; radichella; radichic sa'vaiiva
CHONDKOLOC;»;'.. s f ( La première
syl!.;be se pro.nonce Kon. ; Partie de l'Ana.
tomie qui traite des cartilages. Condrdu^ia
o sia trattato delle canilai-i.ii.
ÇKONDriO-TOMlE", s. f. T. d\in.:t
Dissection des cartilages. Dissezione delle
cartilaiiirt.
CHOPINE, s. f. Vaisseau qui sert d'od -
mire a mesurer le vin, et qiu contient Ij
moitié d une pinte. Sona di misura diiictuidi.
— La mesure et la quantité de vln , qui est
contenue darj la chopine. Foclietta. Cho.^
pine d'eau , chopine de vinaicre , chopine
d olives, etc. -Chopine ou a.oph.ette de
pompe. T. d: Mar. l'eut cylindre de bois,
percé aumil'eud'un trou tjue couvre une sou-
pape , et qui est arrêté clans le corps de la
pompe un peu au-dessus de l'endroit où des-
cendie piston. Cotto; quelques-uns disent
boccia.
CHO 'INER , V. a. Boire du vin fréquem-
ment, boire chopine à chopine , cliinquer.
"ir."'"'' SbevjTjare; aixuiTarsi co! vino.
CH.)?INETTÈ , s. f!' r. de Mar V.
Choi^ine.
. ÇKO;>"EMENT , s. m. Trévoux. T. inu-
sité. Action de celui qui choppe. ln.!.:n^o i
CHOPPER, v. n. Faire un faux pas en
heurtant du pied contre quelque chose, tl
vieillit. Inciampare. - On dit fig. et fam.
d un hom.ne nui .i fait une taute s-osslère;
quii a choppe lourdement. Inciampare;
Jallire ; ^ cjmmettere un errore massiccio ;
"'KfooÙANT, ANTE, ad,. Offensant,
désagréable, déplaisant. Spiacevole; incrè-
" " * molesto; mordace; la"-
ole ; nojo
g'w:
CHOQUE LE, part. V. le verbe.
CHIDQ JtR , V. a. Donner un ch.-ic
heurter.Z''rflri ; battere o dar confo. - Il sé
ussi en l'arlant de la rencontre et da
troupes de^gens de guerre.
combat d
Urtarsi ; inc.mrar.^ ; allumarsi. - DépL.. . ,
onenser. V. - Choquer la tournevire T
H '^,r- ^yV '■'' '■'^^'^■"'"^f sur le cabestan .
ahn d empêcher qu'elle se croise , o., qu'elle'
ne s'embarrasse lorsqu'on la vire. Ripiegare
' CHORE'GRAPHIE , s. f. ( D,nns ce
mot et clans tous les smvans jusqu'.i Chose,
la premiere syllabe se prononce Ko. 1 Art
dénoter les pas et les. iigures d'une tlanse.
Cox^rafîa.
CHORE'VEQUE, s. m. On appelloit ainsi
asciewiement certains Préiacs , qui faùoicai
1^3
e H O
,- , .;'! foncions épiscopilsî à la camim-
j. i;. Cjr<i ''Cepa. — C'jct.iinc digiv'v; UMi
i^ '.■■'■[■.ta Cli»;.i!res d'A'limajni;. Tnula di
fi' ;'i;; j /.*.■ .t!ci:nl Ca^^itjlî rfj.'/.ï Cjj:m.i •::'«.
CMOKIUN , s. m. r. (l'Ana:. Njm d'une
dr; mOKur. iii'sdii fisuii. Coriuii.
CKOKiO) et , s. m. Chjnti-o du Chœur.
CIIOA03ATE, s. m. T. i!e Mie m.
r.5;:êca t'a mveau dont se servoieiu les An-
cs.".'.>. Sfjm:ntJ ant',co du livtlUre , eoia-
vosto d^'-:'l l''-'(;*J^^ ài vzr.ù yiei'i,
CH0;<.OGivAl'H'.t , s. f. Description,
rei.réj'ei'.tJtiun d'un piyi. Ccrosnjia ; k-ncri-
'' CHORÔgKÀPHIQUE , sdi. de t. g,. Qui
^p'ij'-tif.n: à l.n ChoroirJi.his. ì,'oaiì'.-j/«cj.
CHOKOYDà, ad), et vabit. l.ilAn^t.
Ei'ithe'e 'h'oii dûa:ie à diflirïntgs miiubrj-
nes , q.ii > pnr Vi m;i!citude de leurs v«iiie;iux
s-injuins , ressemlile:i: au tiiorion. Cum.'.s.
L'œil a unì inombr.me appe!!i'e la cho-
roïde , dans laquelle est la prunelle, tu-
CHOÎvU > , Mot emprunté du Latin , qu:
n'a d'usage' qu'eu celte pliraîe ; Faire cho-
rus ; clunter ensemble à t;;ble , et ordinai-
rement le verre i la main. Far caro ; birc in
comfuinnia,
CHOSE , s. f. Ce qui est. Il se ditimllffc-
remnient de tout , sa sisn'licjtlon se octer-
minant p::r la m.iticre dont ou traite. Cosa.
il est quelque-i.jis opposé au.\ perionnes. -
Quoique chOiC s'emploie souvent , comme
un seul met ; alors il est toujours masculin.
VjiaUhs cjsi.
OliOU , s. m. Plante potagère qu'on met
«rdin:.irenient dans le pot. Cavale. Chou
friiS. Carolo'vmano. Chou pommé. Cavolo
cap^^ccio.Xlb.ow rou^e. Cavolo rosso o pavo'
n-w- ~ Chou carjïbe des Américiiiiî.
PI nte qui-n'o?! point un chou. Elle ressemble
à l'arum ou pied de veau d'Amérique , et
ré', ond p.irfaitemei)t à la coiocasie d'teypte.
Carj.'o earai'a:). - Chou de chien. V. Mer-
curiale. - Cliou-dcur. V. Gras. - Chou
co'sa. V. Co!5a. - Chou de mer. Es(ièce de
1i,e:on. V. So!d.ineIle. — Chou i>.'Inii>tc. V.
P.dmiite. — prjv. et f.im. taire des choux
gras de quel (ue chose; en f.iire ses délices.
J-ar suc ddi{'x lii ûlcuna cosa. - Petit chou.
Espèce de pj'i^serie , ou de j^àteau. Sfiitma.
CHî^yUAN.s. M. T. d'Hht. /:,!/, Semence
jncon.Tue qy'oa apporte du Levant C'eu un
fietit grain d'un vtri îjur.àfre qui entre d. p.s
a composition du carmin. CrancLlod'un Virdc
iiaîiiccio , cht sica l'i ta d.il l.ivantl.
CHOUCAS , ou Cm;cAs , s. m. Etrèce
iie pe'.ite corneille gri.c qui a le bec elles
pieds n.iirs. On l'ïppelle aussi Corneille des
DOIS. Cornacchia della Mulacchia nera. Le
<houcns rouiie » ou corbesu roui^e, ouchou-
cas chouette rouge ; ou corneille et choucas
îccornouaillo a le bjc, les pieds et les i.imbes
d'un rougj orangé. Curacia ocorvo corallino ,
graccu^o.
CHOU-CHOU-LA , T. de Chasseur ,
Jour eïcitcr un chien à guèier. BadtU ;
adaU.
CHOU-DF.-CIIIEN , Cynocramhé , ou
Mercuriale sauvage. Plante , qui a les
mêmes propriérés que la mercuriale com-
mune , et purge doucement. McrctrcUa
■'cflOUETTE. s. f. Oiseau de nuit, qu:
tient beoucoup du hibou et du cliat huant.
Ciyclla;n.>ltoU. - On dit , au iju du l'iqutt,
faire la chouette , pour dire , ioucr con^r.;
deux , ou contre plusieurs. Giiocar alfic-
fhci'o , solo contro duc.
CHOU-FLEUH. s. m. T. de J.irdinaie.
Espèce de chou dunt les feuilles du centre se
ran^asscnt et forment une lî'e , mais plus
molle et m >lns serrée q.ie dans les autres
choux pommés, cavel fiore.
CHOU-NAVET , s. m. Plan'c , dont la
racine csf une esucce de sros navet , chargé
éc O'-f'';.!^ '^'■rpi chevelues. Carot.r.
t^OU-i-lLLE. T. de Chasse, Pour e.x-
C H R
citer un clilen à se jetiersurlc siùier. Pren-
dilo. ,
CHOUQUET ,.s. m. T. de M.ir. Gro;
billot de bj.s, qui sert à chaque brisure dj
mâts , au-*î-j>ju> des barres ces h.ui;5 , pu.ir
embcit-r les miii i un dans l'auire. O.il'ap-
pejio auis:, DÌ jc , cap ou cjveise ou léte de
Clore. Cai.^eS:.:ttj.
CH0U-i<..1\'ii ou Ciiou DE SiA.M , s. m.
Plante potagère , qui porte Je premier nom ,
parce que sa rije e>i ter.iiinée par une espèce
de tète, dont la pulpe ap^iroche de cede delà
rave. Cavjlrapa.
CHO\">'.' , EE, part. V. le verbe.
CHOYEtl, v. a. Conserver avec soin,
.-.vuir grand soin de quelqu'un , de que!q.ie
chose, Vi-iinaslar: ; accar,-i{arc ; cj.-i.-;-4;jr; ;
avir cura. — ie choyer trop , • ne se cioyer
pas assei, c'est, avoir trop ou trop peu
d'attention à ce quire{;^râc la san:é , et les
aises de ia vie- Ascjitarsi crajffU , o aver
soverchia etra detta sua saluti , d^j^il a^l ,
ec. -(15. Choyer quelqu'un , c'est le ménager,
avoir soin de ne r:en dire , de ne rien ia;re
qui puisse le choquer. Lisciare; accarej^are ;
andar c.:Jle baoïu ; iraitare cun rij^aardo.
CH<ÉilE. , s. m. ( OiWi ce mat et dans
les suivans , jiis.]u'<ni mot Cnuchoter , on ne
pronunce point i'H-) H.ule sjcrée , méiée
de baume, et servant aux onctions que l'on
lai: dilli l'adminsirctiou de q.ielq.ies iacre-
mens , et en quelques autres c Jté.njnicj de
l'EsUse. Crednii.
CH.\'-l'..iEAU, s. m. Sorte de petit bon-
net de toile hne , q.i'on met sar la tête de
l'enfant , après ronction du òaui:-Cnreine.
r^erreltino.
CHilKTIEN, lENNE, adj. Q.destb.ip-
tisé, et fait profession delà Foi de JESJb-
CrlilIir. Cristiano; Cristiana.^ - La Ke-
lijiou Chrétienne, I.1 Foi Chrétienne , le
noiU de ceux qui sont Chrétiens. La Kcli-
slonc ; la Fede , d nomi Cristiano. — D.ms
le inems sens , on du : Une vie chrétienne ,
13 morale chrétienne. Vita morale Cristiana.
- On appelle , par excellence , le Roi d;
France, le Roi Trè.- Chrétien , òaMqL-sré
Trci-Chré-icnne. // K: Cristianissimo. - il
est aussi subst. Un Cristiano. - Bon-chté
li.'U , sorte de grosse poire. Sorta di glossa
'''chrétiennement, adv. D'une ma-
nière chrétienne. Cnstianarticnte.
CHilE' l'ìtN lE' , s. f. Le pays Chrétien.
Cristianità ; il cristUnesimu ; U K.pui/iica
CHklÉ , s. f. T. de R'iéîorique. Ncrra-
tloii , amplification qu'on donne a taire aux
écùli^.-rs. l,V:a;/finc''ji";''<"'i'- , ^,. , .
CB.a5MATl^>N , s. m- l^- <' Tkeol. Ac-
tion d'im-oser le Chrême. Cresima.
CHRliT, s. m. Oint; celui qui a reçu
queltiue onction. Ce nom est devenu pro-
).re à Wotre-Seisneur , on le fait presque
touiou.-s précéder du nom de Jesus. Gcsx
Cris-o. - On dit , en parlant de tabieaux , un
Chriit , pour dive , une ligure de Notro-
Sjii;neur attaché à la Croi.<. Lrocipsso , un-
ra.isine di Gtsìt Cristo conjitio ut trace.
fiHRlSTE-M.ARlNt , .SALICO F, ìik-
CILE, ou FENOUIL \UR1N, Plante qui
croit sur le bord de la incr. On don.ie vul-
gairement le nom de pa.-se-pierre cu perce-
pierre , à une de ces espèces. On manse cette
dornière, contiïe au vinaisrc. Toutes sont
npérltives , et dissipent les obstructions. £r-
"CHIUSTIANIÌER, V. a. Bourda/oue , et
autres. Rendre Chrétien. Far Cristiana. -
Christianiser un Auteur p.iien ; lui attribuer
des sentiincns chrétiens. Attriku.rc ad un
Autor gint'U sentimeati cristiani.
ClUIsTlANlSME , s. m. La Loi et la
Relrion de Notre- Seigneur Jesus- Christ.
Cr'uianishna; la Kilijon cristiana.
CH:<.0MATIQWE, adj. de t. g. Qui pre-
cide p;ir plusieurs sem>!ons de sui::. Crj-
m^t'-cc: Auteur Chromatique. Cromaiista, —
Jl Cit aussi subit, Cant» (Tomaticu.
C H R
CHRONIQUE, s. f. HiscoTB dressée sra-
.,uu l'ordre nés tem;. Cronica; cro^.ica. —
Il y a des Mimoires de la vie de Loui. .XI.
q.iun ..ppelle Clironiq-iescindalcuse. Il se dit
ili- des m.iu/jis aruis e: des dis.:ours m. li-
S411S. Cri^nica icaidalasa, - T. de AU. .^
lauie_chrii.iq.ie qui dure long-tems. il es: .<
Cranico ; iii.iS-' ; invaer.tto.
CiliiO.MQ JliUil, s. m. A;i.-e ir de Cl> -
nique. 1! vijiilit. Croiich'sta ; scittor di eu
CHllONOG.lA.M.ME , CHRONOGR A-
PHfc , s. m. ln,cri;>tn)n da.is laquelle les let-
tres n imérales forment la date de l'événe-
meiit dont il s'agir. Cronosramma.
CHRO.N0L0;;iE, s. f. iJoctrins, scien-
ce des te.ns. Crar.jLi;'a.
CHVO.VOLOGIQUE, adi. de t. g. Qui
appir len- à b. Chrouul :)gie. Cronologico.
CHRjVOLOGiirE , s. m. Celui qui fait
la clir jnjlj.;ie , q.ii ens.i'ne la chronologie ,
q.ii écrit sur la chr no'ogie. Crjntlovsta.
CH.iO.MOLJt^UE,s. m. Le m'é.me que
Ch-on >io-.,te. Il vicuUt.
C:iKO.\O.Vl£T,iE , s. m. Nom gèneri-
que des insrruinens qui servent à mesurer le
tem ; Cronometro.
CH.VJ.N JbCOPE, s. m. Gr. Voc. m
aiite-. Il se dit d.ni la mè.-ne signiiication
de Chronometr-. Croiotcopo.
. CBltV)ALlD_E,s. f. Nymphe. Et.it d'.m
insecte renfermé dans une coque , sous la
torme d'un; e.pèce de fès-e , avant que de
se transfor.Tier en papillon. Aarella; crisali-
de; ninfa. Celle du vers-a-soie et de q.i?l-
que; chenilles s'appelle aussi Fève. Hae-
eaeeio .
CKRYÎANTHEMUM , s. m. Plante dont
les tl? iri son; couleur d'or. Crisantemo.
CHRï'slfHS , s. m. pi. T. de Vthol.
Pierres m.néraies dans lesquelles on trouve
de l'itr. .'ipey-: di filtra p.iragone.
.CHllV'iOJE'RlL . s. m. Cerne de Vthol.
Pierre urécieuse un pe.i chatoyante , qtu est
d'une t.;inte formée de jaune , do vert et de
bica. CnwieriUo.
CHRYiOCOLLE , s. f. Matière que Teaii .
détach; et entraîne tàfs mine; d? cuivre, d'or , )
d'arçon! et de plomb , et qui étoit auparavant
adhérante au métal. Crisocolla. — On a aussi
donné ce nom au Borax. V.
C.4;<YiiOCO.\l£, s. f. Plante dont les
fleuri sont d'un jaune doré et trés-éclataut.
C'est aussi le nom de plusieurs autres plantes,
CHRYSOLITE, s. f. Pierre précieuse ,
d'un jau.ie d'or , mêlé d'une légère teinte de
vert. Grisolito: crisulito ; f.risoîita.
CH;lYiOrylKLE, s. f. X. d'Insectol. In-
secte coléjptcre, dont le caractère est d'.-vjir
les antennes en forme de collier à articles
ghb iletix , plus grosses vers le bout. Crise- i
mei: ; insetto coleottero. ,
ÇHaYSOPE'E . s. f. T. d'Alchymi:. L'art
d2 faire de l'or. Crisnpia.
CHUY-SOin-I.^ASE.î. f. Pie-re précieuse,
d'un vert clair, mêlé d'une nu.ince de jaune,
c'Au', CHUE ,'part.' Cadato.
CHUCHETER , v. n. L'.icadémin ew
pour le mot Chuchoter. V. Trévoux ditqu»
le cri du moineau s'appelle Guillery , mais
nue le verbe qui l'exprime est Chucheier.
èfr'nziiellare.
CHUCHOTER, V. n. P.irler bas à l'o.
reille de quelqu'un , pour n'être pas entendu
de la compagnie. Il est fam. K«.'');/!,iri! ;;'ar-
lotLifi : .iii'arrsre ; favellar all' o-;.-,-'.; .
CHUCHOFEUR, EUSE, ou CHUCHE-
TEUK. , s. m. et f. Celui ou celle quia eu 1-
tume de chuchoter, lii.thlgtiatore; colui che
hi in c -lit, urte d' tarlar all' orecchia.
CHUCHOTEIUE . s. f. Entretien de . ■
qui se parlent à l'oreille , de peur d'ètr-
tendus des autres. Il est fam. Susitrro ,
Hqllo ; ylirigllo ; sufsU'nento.
CHUl'IRE, s. m.f. .fî Boisn. Arhr.'
l'Amérique, dont les feu'tles ont la for n ,■
I ne rose .Sorta d'altero ditto albero de 1 —
CliUi'vLli
e T e
CHURLE , s. m. T. de £oun. V. Sufon.
CHUT , Particule dont on se sert pour
fcip.'s^r silence. Ziitj ; siLniJo ; tacete.
CHUTE, 5. f. Mouvement d'une chose
«li tumbe. Caiuts ; caiLm.ntj. - Chi'.te
d'iuimsurs ; c'est un déburdement des hu-
me.irs qui tombent du cerveau. Scesa d'u-
mori. - La chute des feuilles ; U saison où
ks feuilles tombent. // ca.'.a delle JugHe. -
fij. Dissrace m.ilheur. V. - La iin d'une
petite pièce de Poésie. Cklata. - Chute
d'une période ; la cadence et l'harmonie qui
terinx-?st :irii: période. Cadenia , nuiKcru ,
trmonia d*un periodo. — On dit aussi la chute
d'une Pièce rie Théâtre , en parlant de son
mauvais succès. Cattiva riuscita. — iiï- taute
envers Dieu, Caduta ; peccato.,=^ Chute de
voile , T. de .Mar. Il se dit de la longueur
d'une voile. Tombata delle vele.
CHYLK , s. m. Suc blanc , qui se forme
de la partie la plus subtile des alimens digé-
rés. Chilo.
CHYLEUX , EUSE , ad). T. de Méd. Qui
«ppartient au chyle. Chiloso , o sia dd
Chdo.
CHYLIDOQLn:, adi. T. d'Anat. V. Chy-
lifère.
ÇHYLIFERE, ad) de t. g. Il ne se dit des
vaisseaux qui porter.t le chyle, qu'on nomme
aussi veines lactées. Quelques Anatemi, tes
se servent du mot Chylidoque. Chilifero.
CHYLlflCAlION , s. f. Ooération par
laquelle la nature tait le chyle. ChiLfica\ion;;
chilifîcimcnto.
CHYLOSE , s. f. T. de Méd. L'action
par l.iquelle les alimens se tournent en chyle
ou cliyme dans l'estomcc , etc. C :ìiijìca\ioi:e.
■ CHYME, %.T. de Phiso/.Chy\e.\.
■ CHYMIE, V. et écrivez Chimie.
CHYMOSE. s. f. V. Chylose.
Ci , Adv. de lieu , qui marque l'endroit
©là est celui qui parle , ou du moins un lieu
qui est proche cie lui ou une chose présente.
^ui ; quà ; :n fjiusto lucso. — T. de iVat.
Les témoins ci-présent. 1 testimoni q^i pre-
senti. — Il ne se met jamaii au commence-
ment d'un discours , excepté dans les épita-
phes, où l'on met ordin.iirement. Ci gît , etc.
Qiti giace , et. — On s'en sert aussi dans
les comptes et dans les pa-ties , où après
avoir inis la somme tout au long , on la met
au boïît de la ligne avant que de chiffrer v
comme ; Quatre aunes d'étoffe à vingt
francs , ci So livres. — Il se joint avec l'in-
terrogjnt , Qu'est-ce , et se met immédiate-
ment aorés : Qu'est-ceci ? Coj' è questo ?
— Il se joint aussi de la même sorte , ouavec
le pronom démcnstratif Celui : celui-ci ,
celle-ci , ceux-ci , cel'es-ci j ou avec les
svibstantifs , quand ils ont précédés par le
démonstratif Ce ou Cet ; ce livre-ci; cet
homme-ci, cet^r femme-ci; et alors il s'op-
pose quelquefois à l'adverbe Là, qui se pin:
«e même au pro.-.om démonstratif et aux
noms substantifs, pour fiire vo.r que la cho-
se dont on parle , est éloignée. Questo ; co-
desto-y cotesto. — Il se 'pjnt encoirs avec la
prétiositlon Par . et l'on nt , par-ci, par-la,
pour dire , en divers endroits ; et ces deux
façons de parler vont toujours ensemble.
O'itâ e là — l\ se met devant le» prépositions
Oessus , dessous , devant , après : ci-des-
sus, ci-d*"Sous , ci-devant, ci-après. Q:ii
scpra ; quà sotto ; prima , o già , o p:r
Vadietro , piti sotto o in sc^n'-to. — Se met
encore après la i*réposition Entre , et il sert
à marquer le temps; entre-ci et demain ,
il peut arriver bien des choses. Di qua a
dimaii porson succedere molte cjse.
CIBOIRE, s. m. Vase sacre oùl'on con-
serve les saintes Hosties pour la Commtuîion
des Fidè'es. Visslie ; ciborio.
CIBOULE, s. f. Petit oÌE,non ban à man-
ger en sihde et en ragoù'. CipAetia.
.CIBOULETTE , s. f. Diminutif. Petite
.ciboule. wicoVetta; cipollina; cipollino.
CICATRICE, s. f. Marque des plaies et
"des 'ulcères , qui re^te après la ?uérison. i-
tdtnce ; mar^ifie. — fig, Qu^nd on a reçu
Dici. Franfois'Itaiien.
C I E
qiielquî granu .«rr,m , on dit qite la rira- 1
trice.en demeure long-vtmps. Benché U pia-
ga sia ramniarginata la ctcatrice però dura
"cicatricule , s. f. T. dei Naturalistes.
Petite tache b'anche qu'on «mnrque sur la
membrane du jaune d'un œuf, où se fait la
fecondstion. Cica:ricoll.
CICATRISANT, s. m. et adj. Terme de
Chir. Epu'otique , remède qui sert à cicatri-
ser. Cicatrisante.
aCATRlSATIF, T. inusité. V. Cica-
tris.int
CICATRISE, ÉE, pjrt. V. le verbe.
ClCArRbF.R , V. a. Faire des cicatrices.
Cic2iri\\arc ; far c'catrice. — v. r. Se dit d'une
p'ate presque guérie , et qui se reprend.
CICERO, s. m. Caractère d'Imprimerie,
qui est entre le Saint Augustin et la Philg-
suphie. Antico , Quelques uns Cicerone.
CICEROLE , s. i. Espèce de pois chiche.
Cicerchia.
CICERONE, s. m. T. d'Hist. mod. Nom
qu'on donne en Italie à ceux qui font voir les
curiosités aux é'rangers. C'cerone.
CICERO.\lE\ , adj. TrcV. Qui imite le
style de Ciceron. Ciceroniano.
CICERONISËR , V. n. Triv. Affecter le
style de Cicoron. Esser troppo Ciceroniano.
CICINDELE, s. f. T. rlnseciol. Geu e
d'insecte très-commun , dont le caractèie est
d'avoir des antennes menues comme un fil.
C'cln -eia.
CICLA.VlEN.s. f.V. Pain de Pourceau.
C1CLAM;R, s. m. T. de Hiason. On
dit mieux Orle. V.
CICOGNA r , et CIGOGNE , Trév. On
prononce et même on écrit Cigo.gnat , Ci-
^"élcU TAIRE . ou CIGUË AQ'JATI-
TIQUE , s. f. Cette plante ne dift"ére de
la ciî^ue , que parce qu'elle ne s'élève pas
si haut, que sa tige n'est point membree ,
et qu'elle n'i pas d'odeur. Prise intérieure-
ment , elle est mortelle , appliquée extérieu
rement , on s'en sert avec succès contre le!
loupes, les tumeurs , les squirres, etc. Ali/--
rtde.
CID, s. m. Mot emprunté de l'Arabe,
qui sienîfie Chef, Commandant. Capo j Co-
mandante.
ClDPvE , s. m. Boisson faite de jus de pom-
mes pressurées. Sidro.
CIEL , s. m. Fait au pluriel , Cieux. La
partie supérieure du monde , qui environne
tous les corps , dans laquelle se meuvent les
a,tres. Cielo. — S. Paul fut enlevé au tro'-
sième Ciel. S. Paolo fu rapito jino al ter^o
Cielo. - On dit quelquefois , le Ciel de
Mars , le Ciel de la Lune , les Cieux des Pla-
nètes; et on dit en laneage poétique, la
voûte des cieux, pour dire , le Ciel; les
influences des astres. Cielo de* pianeti;
elemento dell' aria ; inHuenia de^li astri,
— Lorsque l'on voit l'horison couvert de
nuages , on dit que le Ciel est embrumé.
Verripo preso , fjsco ; Qri\\ont: coperto da
nuvoli. - Ciel fin , c'est quand le ciel est
clair , et sans nuises Tempo chiaro , bello.
— Gros ciel , c'est quand de gros nuages pa-
roîssent en l'air. Nuvoloni. — Ciel se prend
aussi pour l'air. Ctel serein : ciel clair ; ciel
ohs-'ur, etc. Aria \c'elo chiaro . sereno , nu-
volo , fosco , etc. — Ciel , signifie aussi le sé-
jour des Bienlie<ireux , le Paradis. Il cielo
empi eo ; il Paradiso. - 11 se oreud aussi pour
Dieu même , pour la Providence , et nour
].\ volonté divine. Grâces au ciel. Gra\ie al
cielo y a D'O, Le Ciel l'a vou'u. Così p'ac-
nu: al Cielo; così t'ha voluto Iddio. O Ciel!
Oh Cieli l Oh sulle ! Or numi l - On dit , en
termes de l'E-riture , un ciel d'.iira'n , pour
dire , une grande sécheresse. Cielo di bron\o.
— Un ciel inexorable , un ciel sourd aux
vœ IX. Sordo i! cielo alle preghiere , allesup-
pUche ; ìnfiestìbile ; Inesorabile y ec. — Cli-
mat , pays. Clima ; cielo ; paese. — Dais sous
lequel on porte le Saint Sacrement le jour
C I M \Gi
de la re>..t)ieu. Brrldacchlno. - Le haut
d un lit y -et d.ins cette iccepu^,.. , '-■imme
dans la suivante , t-n dit C'els , et non pas
Cieux su pluriel. Cielo dt.1 lau. — On sp-
pel'e , en termes de Peinture , le ciel , les
ciels , la partie du tableau qui représente l'air.
L'aria, il cielo.
CIEt\G£ , s. m. Chandelle de cire à Tusa-
ge Hel'Eslise. Cero; torchia.
CIERGE DU PtROy , s. m. Plante dont la
tige apcrjche de la figure d'un flambeau.
Sorta d'aloè.
C!EKG1Ei<, s. m. Trév. Ovivrier qui fait
et vend des cierges. A Paris on l'appelle
marchant cirier. Ceraiuolo. -, 't
CIGALE, s. f. Inscc-e qui vole , et fait
un bruit aivjre et imi^ortun dans les champs
durant les ardeurs de l'été. Cacala.
CIGOGNAT, Trév. V. Cigonneau.
CIGOGNE , s. f. Gros oiseau de passage,'
de plumage b'anc et noir , qui a un long
bec rouge , et qui fait son nid sur le haut
des maisons. Cic.^^ia. — prov. Contes de la
Cigone , contes a la Cigone ; des contes
fabuleux et inventés ."l plaisir. Foie ; rac-
cont- di buoia d^nna Ht v;cch-ardla. - Ci-
gone. T. de Mechan. Machine à tirer de l'eau.
Cicogna.
CIGONNEAU , s. m. Trév. Le petit de la
Cigone. Cicognino.
Cl'jUE, s. f. Herbe vénéneuse, qui res-
sem.ble au persil CicuM.
CIL , s. m. Le poil des paupières. Il se
di plus o-dinairement au pluriel. Ciglio.
CILIAIRES, adj. T. d'Anat. Se dit des
ditTér^ntes p. rties de l'œil , ainsi appellées ,
à cause de l.i ressemblance qti'elles ont avec
les cils ou pods des paupières. Ciliari.
CILICE , s. m. Petite camisole qui est faite
du tissu de poil de chèvre , de crin de che-
val , ou de quelqu'autre poil rude et piquant ,
et que l'on porte sur la chtiir par mortifica-
tions. Cilicio ; cilicclo ; cilicio.
CILLE', ÉE , part. V. le verbe.
CILLEMENT, s. m. ( D. ns ce mot et
dans le suivant mouillez les deux LL. ) Action
de ciller. Sorta di malattia , che Ja spessa
ammiccare , b.uter le ciglia.
OLLER , V. a. Il se eiit des yeux et des
paupières ; les fermer et les rouvrir dans le
moment. Ammiccare ; battere o munrer frt*
quentementt U ciglia. — Il est aussi v. n. .
et alors il ne se dit que des chev.iux. Averle
ciglia bianchi ; e dicesi de' cavalli che cheirt
invecchiano. — En T. de Faucor.n. Coudre
les cils ou paupières d'un oiseau de proie*
Cucir le palpebre del falcone.
CI.VIBALAIRE , si f. Piante ran»pante et
fort commune. Cestirne espèce de liuaire.
On se sert avec succès de ses feuilles con-
tre les hémoroides, Cimbalaria.
CIME , s. f. Le sommet , la partie la plus
haute d'une montagne , d'un arbre , d'un
rocher , etc. Cima ; giogo ; ve^ta ; sommità j
cacume. — Le haut de U tige des arbres er
des herbes S'jmmità ; estremici ; cima dei
fusto digli alberi , e dell' erbe.
CIMENT , s. m. Brique ou tuile battue
et pillée , dont ont fait une espèce de mor-
tier. Calcisiru\\o. - p.rov. D'une affaire
qui est faite solidement , et avec toutes les
formalités nécessaires , en sorte qu'on n'y
puisse donner atreinte , on dit qu'elle est à
chaux et à ciment. Afare ben assodato,
ben stabilito ; fatto con tutte le solennità
'cÌMENTÉ, ÉE , part V.le verbe.
CIMENTER , V. a. Emplover d ; ciment
dans tin ouvr.Tge de m-:<|oniierie. Mirare con
ca'cisirutro. - fig. Cinhrme-, affermir. Con-
fermi re ;a,,.>dah;un:r viemmeglio.
ClMtNrir.K, s.m. Tri'i/oux. Homme de
journée qui bat le ciment et qui en ve:id.
Manovale, c'^e batte e vende ca'ci.tnno.
CIMETERRE, s. m. Grand coutelas re-
courbé , -^ui ne tranche que d'ufi côté. Scimi-
tarra; scorta; sjLa^cina.
CI.VIÉTIERE , s. m. Lieu destiné à enter-
rer les morts. Cimltera ; ci-rriterie, — Ég,
En parlant ffan pays , ût^nt 1 .ur est m,or-
jel pour %J-"i'l^fJl;,.,2%^%rolcrlT'
leur cimet"""- "^ • '
CIMIER , s. ni. LVrnement cjuon porte
au haut du casque. Cimiero ; clmiere ; ci-
mieri. - T. di BUson. C'est U hgure de
quelque siiixal , ou de oueltjne autre dice
oui se luet au-dessus du timbre Cimiero.
-Pièce lie bœuf, diamue , prise sur le
Quartier de dtitière. On dit aussi du cimier
e cerf. Lcmt'j.
Cl.MOLlh , s. f. Espèce d argille qui vient
d'une île anuc'.iée Cimolis , près de Crête.
Cimoiia. - Déi"i o,ui se trouve sous les meu-
les a Hif,iiiier. Enee sens il est ad]. Qjiel a
mdiuriJ c'u si trova sotto U fi. tre da ai rotare
» afilure .■ tirri. „ ,. . , r
CINABRE , s. m. Con.bm.iison de soufre
et de mercuri, qui forme un corps solide
d'un besu rouse. Le Cin.ibre nui se trouve
tout forni dans le sein de la terre , s'jp-
ijelle Cin.bre ii..tu.'e! , celui qui est f.nt par
l'art s'iivelle Cinabre artificiel. Cinabro.
ClNCtNtLLE.s. f. r. de Riv.et de Mar.
Chableau, Cableau.V. - T. d'ArtUlerie.W.
Cmquenelle.
CINERAIRE , ad"). Se dit d'une urne qm
renferme des cendres. Cinerario.
Cl.V'ERATION , s. f. Réduction d.i bois
ou autre corps combustible en cendres par
la violerce du feu. Cmcfa^icr.c.
Cl.NETMlQUE , s. f. La science du mou-
■vement en c;énéral , dont la Mécinique
n'est qu'une orancbe. La scienza dei mvto in
t"
C I R
c r R
riNTRF. , s. m. Fieure en arcade.,--! >-ii<.CONSCHlRE, v. a. Pcnncr des llmî-
mi cercle. Àrcu; volto: '—'in-i- A plein'' tes, mettre des bornes à l'entour. Circonseri-
domt cercle. Arco; volto: .
ciiure. yi luito sf'.!. — Il se prend aussi
i>our cette atcncle de bois , sur laquelle on
CINGLAGE , s. m. Le chemin qu'un vais-
seau fait ou peut faire en vinfLt-qi;atre heures.
// cammino jatto , û la dtttan^j che una nayc
ha trascorso in 2f crt - Loyer des Gens de
.m.Tiae. yaga de* M.::rinaj.
CINGLE' , ɣ , part V. le verbe.
CINGLER , ou SINGLER , v. n. FaVe
route , aller ou courir a la vtiile , ou con-
duire un vaisseau sur l'eau. Far rotta ; cor-
rere; solcare; fare strada. - Frapper avei:
quelque chose de de'lié , et de pliant. Dar
vna sfc'\iita , una batocchiata , ec* — I! se
dit .iussi d'un vent froid et perçant , de mê-
me que de la f^réle , de la iicige et de la
pluie. Vento ; traudire , neve , fiogsia che
da nel riso , che auihlada.
CINNAMONE, s. m. .Sorte d'aromate. V.
Caimellier.
CINQ , adj. numera! de t. g. Le nombre
impair qui est entre quatre et six. Cinigie.
- 11 est aussi subit. Un cinjue.- Oh appel-
le un cinq , su i<"u de cirtes , une carte qui
a cinq marqufs. Un cii-j^ie.
CLNQUANTAINE, s. f. collect. Nombre
de cinquante- Cinquantina. - On dit d'une
personne qui a cinq.iantc ans accomplis ,
qu'elle a l.i ciqui-ntaine. Esli e ai cin'juanta ,
celi ha cinijiianr' anni.
CINQUANTE, ad), numéral de t.g. Nom
bre composé de cinq dixaines. Cinjuaata.
CINQUANTENIÉK , s. f. Celui qui
ccmmjiide cintjuante hommes, Cayo di cin-
quanta. ,
CINQUANTIEME , ad), de t. g. Nombre
d'„rdre. Cinquantesimo. - Il est quelquefois
subst. , et si^rilìe la cinquaniième partie
d'iin tout. Lr cinquantesima farte,
CINQUENELLE, s. f. T. d'Artillerie.
Prolonge', Allonge, AloRne. Tous les longs
cordaces qui servent a i'Àrtilictie. Cavi da
aitir'iiria.
CIN'JLIEME, ad), de t. g. Nombre d'or-
dif. Quinto. — Il est aussi subst. et sigifie
la cinquième )'3ttie d'un tout. Un quintj ;
la . quinta farte. — On dit absolument la
cinquième , pour déslf.ner la cinquième classe
d'un Collège. La quinta ch-.^c. — On dit
aussi d'un Ecolier qui étudie dans la cinquiè-
nve classe , que t'est un cinquième* Scolare
che è in .-uinta.
CINQUIEMEMENT, adir. En cinquième
lieu, /n quinto luogo. _
ClWTRAGt-, Ti di Mtf. V.- Ceintrage.
bit t Ics voù'es de picr.-e. Ce
CINTRE', tE, part. Ccntir.a'.o. - T. de
Slaiun. ie di' du globe ou monde impé-
rial entouré d'un cercle et è\\n demi-cerle
en forme de cintre. Centrato.
Cli'NnìER, v. a. Eaire i
en Cintre , taire un ouvrage en cintre. Cen-
tmure , dar il gatto Aeila centina.
CI^yUTA'r , s. m. Sorte de raisin assez
semblable au chasselas. V. Raisin.
ClP.'t , s. m. T. d'Atchlt. et d'Antiquaire.
Demi-coiciine sans chapiteau , sur IdqucIIe
on gr..voit autrefois des Inscriptions. Co-
lonna innalzata soj.ra i sepolcri con qualche
(ll'Kt'i, V. et écrivez Cvprés.
CIHAf;E , s. m. Action de cirer, ou l'effet
de cette actiyn. U se dit de la cire ap])!i-
quée sur quelque chose. L'incerare , e l'in-
te-ato istcsso. — Cir.ige , se dit aussi des
3pp..rtemens qui sont cirés. F. ileo , pavi-
mento cerato. — Tableaux de couleur de
cire jaune. Chiaroscuro ^ color di cera.
CIRCE'E , s. f. Plante commune aux en-
viions de Paris. Circea.
CIKCIO, s. m. Irei: Oise.iu des Indes,
auquel on apprend plus aisément à parler
qu'au perroquet. Uccello dell'Indie.
CIRCONCIRE, V. a. Couper le prépuce.
Circoncidere.
CIRCONCIS, ISE, part. Circonciso. - H
ubst. Un circoncis. Ui
rmaditra, une figure à i
trcondare ; chiudere ; term.-
1. de Géom. Circonscrire
cercle, c'est tracer une figure
touchant le cercle. Circonscri-
re una figura ad , m circolo.
CiRCONjCfdr, ITE, part. V. le verbe.
, CIRONSPECT, ECTE , adi. Discret ,
bâtir I retenu , qui prend garde a ce qu'il fait, a
' "~ ce qu'il dit. Circonspetto ; prudente i cauto i
consid-.'ato.
ClRCi.)NSPECTION , s. f. Prudence ,
retenue , discrétion. Circonspc\ione ; pruden-
za i accorrimento ; considerazione ; avver-
ten\a ; cautela.
CiRCONs TANCE , s. f. Certaine particu-
larité qui accompagne un fait , une nouvelle,
O'i c[ lelque chose de senibl hle. Circostan\a;
c'rconsiar.\:i ; qualità accompagnant:. - tn
S'.yie de l'ratiquî , on dit en parlant d'une
terre, d'une miisun , d'une affaire, d'un ito-
cès , les circonst.Tiices et dépendances, pour
dire , tout ce qui en dépend. Le dipendci:\e
ClRCbK'sTANCIÊ, ÉF .oart. V.Ie verbe .
CIKCONSTANCIER. f.' a. Marquer Us
CTConstances. Circonstanziare ; dir tutte le
CIRCONVALLATION , s. f. Fossé que
les aSiiégeans font rutour de leur cain]i ..
avec des redoutes , des places d'armes et
autres fortifications, pour se g.rantlr d.s
attaques du dehors, et pour eir.iêclier qu'il
'entre du secours dans la Place assiégea.
un ebr:a
IJKCONCISEUR , s. m. T. inusité. Celui
qvli circoncit. Colui che fa la circoncisione.
CIRCONCISION, i. C L'action par laquel-
le on circoncit. Circoncisione; circuncìsiunCy
circancidimenio. — On appelle la Fête de la
Circoncision , le jour où l'on célèbre la
Circoncision de Notre-Seigneur , qui est le
premier jour de l'année. Il di , la /esta delia
Circoncisione. — On dit fig. et en termes
de l'Ecriture Sainte , la circoncision du
cicur, la circoncision des lèvres, pour dire,
le retranchement ûcs mauvaises ijensées ,
des mauvais dciirs , des paroles qui peuvent
blesser ou la charité ou la pudeur. La cir-
concisione del cuore , e della lingua.
CIRCONFERENCE, s. f. Le tour d'un
cercle. Circonferenza. - On le dit aussi de
toute sorte d'enceinte , quoiqu'elle ne soit
pas parfaitement ronde. Circuito ; giro , cir-
cciffcnza. — On dit en T. de Physique,
que le sans est porté du centre à sa cii-
cor.tVrence par les artères , et il est rap-
porté de la circonférence au centre par les
veines , c'est-à-dire que le cœur pousse le
sang vers les extrémités , et que le sang
revient des extrémités au cœur. // sangue
è portato dal centro alla circonjercr<za , vale
a aìre , dal cuore a tutte le estremità.
CIRCONFLEXE , ad). 11 n'e;t d'usage
qu'avec le mot d'accent , et c'est un des
trois accens de la Langue Grecque , qui
a la figure d'une s couchée s. En parlarr
(le la Langue Françoise , c'est un accent
t|ui est fait comme un v renversé a, et qu'on
met sur certaines syllabes , pour m:T-îuer
qu'elles sont longues. Circonjlepo. - Ct-
cûnilexe du palais. Muscle Spheno-salpingo-
staiibylin. Muscolo circonflesso del palato.
CIRCONLOCUTION, s. f. Périph'i.se.
circuit de paroles. Ci'conl"Ctizlone\ circum-
lociifione ; circuito di paro/e.
CIRCONPOLAIRE , i,à\. T. d'Astron.
Etoiles circon;Jolaires, ce sont cel!cs qui sont
situées près de notre pôle boré..l , qui tour-
nent autour de lui sans j.m.iis se coucher ,
par rapport à nous, c'est-a-dirc , sans jamais
s'jbaisser au-dessous de notre hucison. Scelle
circcmpolari.
CIRCON.SCRIPTION, s. f. Ce qui borne
et limite la circonférence dtfs corps. Circon-'
scrizione ; circimsciiï'.minio ; rctcriiimcnto ;
l'iinitazionc, .
lilaZ
CIRCONVENIR, V. a. Tromper artificiel-
sèment par des circuits et par des détour,.
Circonvenire ; soi prendere ; ingannare.
CIRCONS EN flON , s. f. Tromperie
artificieuse. Frod: ; inganno concertato ; cir-
conveny-ne ; insidia.
CIRCONVENU, l'E. part. V. leverl .■
CIRCONVOISIN, INE, adj.II n'est gu.
d'usage qu'au pluriel , et ne se dit que i: .
lieux, des choses et des personnes cc'lf^c-
vement, qui sont proche et autour de ceilrs
dont on parle. Circonvicino ; vicino ; inton.o
""cKCONVOI.UTION , s. f. Il se dit do
plusieurs tours faits autour d'un centre clhi-
mun. Gt-1.
CIRCUIT, s. m. Enceinte , tour. f:"i-c;/;.-,> ;
giro i cinta ; compreso, — fig. Circuit i r
paroles ; tout ce qu'on dit avant de venu
au fait. Giro , circuito di parole.
CIRCULAIRE, adj. de t. g. Rond. C ■
ciliare; circolare; tondo. — Ce qui va en rom .
Circolare; circolare ; che va !n tond.. , in gu.-.
- Leitre circulaire; une lettre faite po, r
informer diverses personnes d'une même
chose. Lettera circolare.
CIRCULAIREMENT, adv. D'nne manière
circulaire, en rond. Circolarmente; tn giro ;
CmCÙLANT, ANTE, adj. T. de Finance
et de Cumm. etc. Qui circule , et il se dic
particuli-remenr de l'argent. Circolante.
CIRCULATEUR, s. m. Triv. Autrefois
Charli'tan , Bateleur, V. - II se prend aussi
pour Partisan de la circulation du sang. D.-
fensiirc della circolazione del sangue.
CIRCULATION, s. f. Mouvement de ce
qui circule. CircoU\ionc; circulazione. - lie.
La circulation de l'argent ; le mouvement de
l'argent qui passe d'une main à l'autre , ce
qui le fait rouler dans le commerce. C"-ri>-
lajion del danaro. - T. de Chimie. L'ope- .
r.tion par laquelle les vapeurs ou liqueurs ;
que la chaleur a f.iit monter , sont obligées i
de retomber perpétueMement sur la substance -^
dont elles ont été dégagées. Circol.'^ione. i
CIRCULATOIRE, adj. T. de dumie. Le-j
vaisseau où l'on met le fluide auquel on veut i
faire souffrir l'opération de la circulation,.!
Circolatnio. . . , . '
CIRCULER; V. n. Se mouvoir circulii--
tcmcm. 11 se dit particulièrement du sang*-
e I s
tlrcolare; circulare. — On d:t aussi qwe le
3UC des plantes circule depais le tronc jus-
qu'aiLx feuilles. Circohn, — On die hg. que
•l'argent circule , pour dire , que l'drgent
roule , qu'il a son cours ordinaire dans le
-Commerce. Circolari ; gìntn, — Faire cir-
culer dei biUets ; leur donner cours dans le
Commerce. Far girare; djr corsj in Coni'-
CIitCUMClRCA , Irir. Adverbe pure-
ment latin , qui a passé dans le langage co:ii-
mun , pour_ signiiier , environ , à peu-près.
Circa \ incirca \ pnsso a poco ; a ua dt
• presso.
CIRCUMAMBIANT, ad). T. Je Phy,. Se
dit d'un corps qui en entoure un autre. Il
est peu usité. Circumimhiint:.
CIRCUMlNCEVilUN, s. f. T. d: Thœl.
L'existence intime et mutuelle des Person-
nes divines, l'une en l'autre , dans le iVlys-
tère de \i Trinité. Circunmsessione.
CIRE, s. f. Matière molle et jaunâtre , qui
reste du travail des Abe lies , après qu'on
«n a exprimé le miel. Cera. - La bougie
qu'on brMe dans une charatre • le luminaire
d'une Eglise. Cera ; canditi. - Droit de cire ,
certain droit qui se paye d:ns la Maison
du Roi , en Cnan:e!lerie et ailleurs. Diritto
the pagati per IL si^Uo. - tì?. Le Sceau
«ie la Chancellerie. SisiUo. - Cire d'Espa-
gne ; certaine composition faite de lacque
et autres matières , à laquelle on donne di-
verses couleurs , et dont on se sert pour
cacheter des lettres , etc. Ceraltcca ; cera
di Spagna- — O.t appelle encore Cire , l'hu-
meur épaissie et jaune qui se forme dans
C I T C I T !«•{
dans , et jointes ensemble par un clou. On
dit quelque.-ois , ciseau, au singulier. Cejcti;
forbici. — On dit poiitiqLiem^ut , le ciseau
de la Parque. Le forbici delia Parca.
les oreilles. Cerume.
CIRE', ÉE, part. V. le verbe.
CIRER , V. a. Enduite de cire. Incerare.
CiRlEK , s. m. Ouvrier qui travaille en
• «ire. Ceraiuolo.
^ GIRCENE, s. m. Espèce d'emplâtre que
l'on applique sur les membres foules ou
blessés par quelque contusion , sans qu'il y
ait ouverture. Impiastro per U contusioni ,
« ammaccature.
CIRON , s. m. Sorte Je petit insecte qui
s'ensendre entre cuir et chair , et qui est
presque imperceptible. PclUcello; pedicello.
— La petite ampoule qu'un Ciron fait ve-
nir a la main i ou ailleurs. Bolliciattola ;
bollicina .
CIRQUE , 5. m. Lieu destiné , chez les
onciens Romains , pour les Jeux publics, et
principalement, pour les courses de chevaux
«t de chariots. Circo.
CIRSACAS , s. m. T. de Comm. Etoffe
coton et soie des Indes. Stoffa di seta , e
CixilÒV , s. m. T. de Botan. Plante
propre a calmer les douleurs des vnrices.
Clrs'o, Les Modernes croient que c'est le
Chardon hemorroidal , ou la Farrette. V.
CIRSOCELE ou VARICOCELE , s. f.
Tumeur qui arrive aux vaisseaux sperraati-
ques des testicules, qu'on appelle aussi,
Hernie v.'riqaeuse. Clnocele.
CIRURE , s. f. Enduit de cire préparée.
Incrostatura dt cera preparata.
CISAILLE', ÉE, part. V. le verbe.
CISAILLER, v.a.T. de Monnoie. Couper
avecles cisailles les pièces fausses, légères.
Tasllar le monete false o caUnti.
Cisailles, s. f. pi, Gros ciseaux à cou-
per des plaques de métal, d'or et d'argent.
torbic. - h se jlit aussi des rognures qui res-
tent de la monnoie quon a fabriquée; et en
ce sens, on dit au singulier , de la cisaille.
L'^Ji'ie , o ritagli delle monde.
CISALPIN', INE, adj. T. d: Geocr. Oui
•st en deca des Aines. Cisalpino.
CISEAU , s. m. Ferrement plat , qui trai-
che par un des bouts , et qui sert a tra-
vailler le bois , le fer , la pierre , etc. 5'cjr-
pello. - On appelle, ouvrages 'de ciseau
les ouvrages de Sculpture. Oi-ere , lavori di
òeuìtura. - Et en dit, d'un habile Sculnteur
quii a le ciseau admirable, le ciseau èxcel-
#m, savait, dclicat, etc. Sctiltor ydUnie,
CISELE', ÉE, part. Ceschato. — Vaisselle
ciselée. Vasellame ciamberlaw. - adj. \'e-
lours ciselé; du velours à tìeurs, à ramages.
Velluto in opera.
CISELEti, v. a. Travailler avec le cisclet.
Cesella-e ; lavorar con cesello. - Ciseler ,
T. de Cuisine. Inciser. Bucale.
CISELET, s. m.. Petit ciseau i-jnt les
Orlèvres, les Graveurs, les Armuriers, etc.
se servent dans leur, ouvrages. Cesello.
CISELEUR, s. m. Ouvrier dont le méjer
est de ciseler. Onfice che larora di minu-
teria i colui che lavora il ceseiio.
CISELURE, s. f. L'ouvrage qui se fait
en ciselant. Opera; Uyo'o di cesello.
CISOIR, s. m. ou CISOIRE, s. f. T.
d'Arts méchan. en r~.itaux. V. C'sailles.
CISSITE , s. f. T. d'Orycthol. Pierre
bbnche qui représente les feuilles de lierre.
^orta dt pie-ra figurata detta Cissite.
ClSSOlDAL, ALE, adj. r. de Gcometr.
Qui appartient ou dérive de la ligne Cis-
soide. Cissoidale ; della cissoide.
CISSOIDE, s. f. l. de Gésm. Ligne courbe
qui en s'approchant de son asymatoie , re-
présente une le.iille de lierre. Cissoide.
CIST£, s. m. Piante dont quelques esnè-
ces croissent dans nos Provinces Méridio-
nales , et donnent^le Ladanum. Cisilo ; im-
b^entina ; imbretane : rimbrentane.
CISTOPHORE, s. m. T. dAntiqunire.
^I'"']-'!''* ÇJ.l'on voit des corbeilles. Ces
Médailles écoient frappées , a ce qu'on croit,
pour les Fêtes des Orgies , qu'on célébroi:
en l'honneur de Bacchus. Cistoforo o sia
Medaglia , in cul si vede scolpita una o più
ceste.
CISTRE , s. m. V. Slstre.
CITADELLE, s. f. Forteresse qui com-
mande a une Ville. Cittadella.
CIT.\DIN , INE , s. m. et f. Bourgeois,
habitant d'une Cité. Il n'a guère d'us
qu'en parUnt des habitans de certaines
d'Italie , pour signifier ceux qui ne sont pas
du corps de la Noblesse. Cittadino.
CITATEUR, s. m. Néologisme. Cshnqiy
cite souvent les Auteurs. Colui che cita
spesso gli Autori; Citatore,
CirATIO.V , s. l. Ajournement. En ce
sens, il n'est guère en usage, que dans les
affaires Ecclésiastiques. Citai'oie. — Ordre
que le Grand-iM.itre envoie a tous les Che-
valiers, de se rendre* à Malte , en certaines
occisions. Citazione. - Allégation d'un pas-
saçe. CltaTlone ; autorità ; testimanianra ;
alienazione.
CI TATO IRE, adj.de t. 5. T. de Palais.
Se dit de ce qui concerne l'assignation devant
un Juge Ecclésiastique. Ciiatorio j che cita
a dover comparire.
CITE', s. f. Ville. Grand nombre de
maisons enfermées de murailles. Son plus
grand usage est présentement dans la Poésie
et dans le style oratoire. Città. - Cité, se
prend en quslrues Villes, pour la partie la
plus ancienne de la Ville, et où est l'Eglise
Episcopale, la Città; il corpo della Città;
la Città vecchia. - Il se dit aussi en quel-
ques Villes non-Episcopales, de la partie de
la Ville_ où est la principale Eglise. Quella
pane d' una Città , o terra chi 'e più vicina
alla Chiesa Parrocchiale,
CITF' , ÉE , part. V. le verbe.
ÇITEAUX , s. m. T. Ecdes. Ordre de
Religieux institué par St. Bernard. Cist^r-
CITER , V. a. Ajourner , appeller pour
comuaroitre devant le Magistrat. U ne se dit
guère qu'en ma'ière Ecclésiastique. Citare
y Mai: strati; chiamar in giudizio. - Cirer les
Chevaliers à Malte , c'est leur ordonner de
s'y rendre. Citare ; convocar i Cavalieri.
- Alléguer, y. - Citer s*n Autei^j n«m'
âge
quelque
plus
hose de semblable. Citare , âU(f.
s— t it juo Autore; dir Ub'a e carte.
CITERlEo.-l, Eu.^E, adj. T. de Géogr.
Ce qui est en-deç< , de notre côté .
près de nous. Cu^rlere ; d: ^uà.
CITER.N'E , s. f. Réservoir sous terre pour
recevoir et garder l'e.ut de pluie. Cisterna.
— En T. d'Anatom. Citerne du cervelet »
des mammetles, etc. se dit p:r similit. de
certains réservoirs. Cisterna.
^CITERNEAU, s. m. Petite ci erne ou l'eau
s epure avant que de passer d.ius la citerne.
Cisteriietta ; purgatori.
CITILE, s. m. Arbrisseau qui porte des
Heurs légumineuses. Les Jardiniers le nom-
ment Iniolium. Citiso. Le grand Citise des
Alpes , Ebenier des Alpes , faux Ebenier ,
Laburne , Aubours, Alajella , majo; riag'lo-
ciondolo.
CITOYEN, ENVE, s. m. et f. Habitant
dune Ville, d'une Cité. Cittadino. - On
appelloit autrefois Citoyens Romains , ceux
- . tussent d'il»
Cittadini Romani.
INE, adj. Qui est de la couleur
de Citoy
autre pay
cin;6 , .
de Citron. Ci
CITRON, s. m. Sorte de fruit de forma
ovali, de couleur jaune pile, et <(ui est plein
de ].i;. Cedro. - Se dit aussi de la couleur
de citron. Color citrino , di cedro o cederne.
CITRONNAT, s. m. T. de Confis. Con-
"'i!,',^-" " d'écorce de citron. Cedronata.
ClTdONNE', ÉE, adj. Qui sent le citron,
ou 1 on a mis du |us de citron. Cedrato.
CITRONNELLE, s. f. Linueur faite avec
de l'eau-de-vie et du citron. A:^ua cedra-a.
- Sorte de pUnte. V. Mé'isse.
CITRO.N'NIER, s. m. L'arbre qui porte
le citron. Cedmo ; cedro.
CITROUILLE , s. f. Sorte de fruit qui
devient extrêmement gros, et qui ramne sur
la terre avec sa tige et ses feuilles. Zucci.
Grosse citrouille ou Potiron. Zucca fatal t.
CIVADE , s. f. T. d'Iahyol. Pefit poisi
son de mer, couvert d'une croûte et grand
comme le doigt. C'est une espèce de petite
squille. Uamherctlo.
CiVADlERE . s. f. Voile du mit de
Beaupré. Civada.
CIVE , s. f. Planre potagère. 5a racine est
un assemh'.ige de petites bulbes, à peu près
comme dans l'échalote. On en compte trois
espèces. On l'emploie à la salade. ScheruoU ■
cipolletta. " '
CIVELLE, s. f. Sorte de petit poisson eue
l on pèche dans la Loire , depuis U ville
d A_ngers, jusqu'à la mer. et qu'on croit être
un Irai d anguille , à cause qu'il en approche
beau.-ouD. Specie d' anguiLetra.
CIVET, s m Ragoût fait de chair d»
lièvre. Intingolo fatto di carni di lepre co*
CIVETTE , s. f. Petite herbe potagère,
qu on mange en salade. Cipollina; ciioîlâ
malizia. - Anima! qui ressemble à une grosse
touine, et dont on tire une sorte de liqueur
ep?.is;e et odoriférante. Zibetto.
CIVIERE , s. f. Br.incard , sur lequel on
porte a bras de la pierre , du fumier et des
fardeaux. .gj^sZ/j. - Onditprov. et fig. Cent
ans C'^iere, et cent ans bannè-e. V.
Cn'IL , ILE > adj. Qui regarde et qui
""""■""e les Citoyens. Ciyile ; politico ;
adlnc.
Dr
il,
la Jurisprudence Romain
autrement. Droit écrit. G,
en terme de Pal
à criminel. Civile
ppelle fig. M :r' civile , le
e prend pour
lu'on appelle
vile. - Civil,
se dit p.ir opposition
■ ùnale. - On
tr.inchement
des droits et des fonctions de 1 .
vile , en conséquence des vcsux solennels
faits dans un Ordre Rcl^ie.ix , ou d'une
condamnation à mort par cor.tumace , o.i
d'une condamnation, soit aux Galères perpé.
tuelles. soit à u- bannissement perpétu.'I.
Courtois , hoi-néte , poli.
■lie.
(trttii i
ma/i^roso ; amàbili.
Xi
ï64- C L A
C1\'ILEMENT, ariv. En_ .matière civile,
en procès civil. Civiintenu:, In materia CJviU.
- On dii qu'un homme tst mort civilement,
lorsqu'il y a contre lui quolq'ie con(i.inin<t-
tion qui le prive des droits et des fonctions
' tie 1j société civile. Murto c:yilmt:nu. - D'un
Kdigieiix, d'une Relisieu.e, qu'ils sont morts
civilement. Morti al mondo i morti civiitmn-
te ; lit myrte civiU. — D'une manière civile ,
honné"ement , avec politesse. Civilmente ,
(ortcs£m:r.t: \ c^-nì-.t^mentc i con c'vittà,
CI\ ILIjK', ee, part. V. le verbe.
CIVILISER , V. a. Rendre civile une
matière cri:rine!le , réduire une c.iuse . ri-
minelle à une procédure ordinaire et civile.
Render etvite una causa cnm'na/e. - Ren-
ilrc civil , honnêre et soci,.b'e ; polir les
mœurs. DirOi[are ; render civile , amabile ,
nair.roso.
CIX'ILITE, s. f. Honnêteté , courtoisie,
niMi'ère horinête de vivre et_ de converser
€Ì<tns le monde. Civlltta ; civiltà ; cyrfj^ij ;
onestà. - .^e dit aussi des actions , des pa-
roles civiles , des complimens et des au-
tres semblables devoirs de la vie. FlnefXa ;
cortesìa; accoslien\a. — On dit_ prov. d tin
hotnme qui manque_ aux devoirs les pliu
ordin.-ires de la civilité , qu'il n'a pas lu la
Civilité puérile , qui est le titre d'un ancien
livre. Non ha letto il Galateo.
CIVIQUE, adi. Couronne civique. Cher
les Romains , c'étoit une couronne de chêne
qu'on doimoit à celui qui avoir sauvé la vie
i un Citoyen dans un assaut , dans une
bataille. Corona civica.
CLABAUD, s. m. Chien de chasse, qui
a les oreilles pendantes , et qui se récrie.
'mal-.'i-â-propos sur les voies. Bracco che ha
'lunghi orecchi , e che sqùiltis-.e mal a prc-
fosito. - On dit fii. et par Injure en par;
lânt d'un homme stu-.iide et grossier , et qui
parie heaucoiip et mal-à-;irqpos , que c'est
un Chb.iud. ÈzV. e un ahhajalore , un cica-
lone. - On dit fip. et f.im. d'un cha(;eiu
■qui a les bords pendans , qu'il flit le cl.i-
baud , qu'il est clabaud. Cappello che tlàsià,
CLAB AUDACE , S. m. Le bruit que font
plusieurs chiens cjui clabaudent. Abbaiamen-
to i latrato di più cani ins'':rie.
CLADAUDER , v. n. Aboyer fréquem-
ment. Se d.t au propre , d'un cl-ien de chasse
qui aboie ordinairement sans è're sur Us
voies de la bète. Abbijare ; squittire ; ba-
ciare. — fig. Crier , faire du bruit mil-à-
propos , et sans suiet. Il est hm. Gridare .
schiama\xare j far sran chiasmo.
CLABAUDERIE, s. f. Criailler! e impor-
tune et sans sujet. Schiamai-:;o ; grido con-
tinuo ; chiucchiurhja ; (iridala.
CLAUAUDEUR , euse, s. m. et f. Grand
eriailleu. , celui q.ii crie h.'aucoup , et mal-
à-propos. Gridatore ; colui che grida , che
stiamaiia , che fa romurc.
CLA(E, s. f. Ouvrape i cl.iire voie , en
forme de carré long , et fait ordina remeiu
de brins d'osier entrelacés. Graticcio \ ca-
Tì'ccio. - T. d'Econ. rust. Ce qui sert aux
Bergers pour renfermer leurs troupe.Tux
qiurd ils p'arquen'. Qjiilla reticon che i pc-
cor.i; rinchiusgont, il greme nell't'cfhiacc: .
CLAl.V ,s. m. T. de tonneli-r. Clain d'une
flouve , c'est une espèce, de bi'e iu ou chan-
frein que l'on forme sur l'é aissvur de cha-
qjie douve, afin qu'elles puissent se joindre
Venatura. ^
CLAIR , s. m. Carte , lumière. Liimc ;
chiarore ; cSiaro. — On dit ab';. Iiiment, il «a'r
clair , pour d-re i. i' f. it jour ; c : oui j'^'ii-
tend aussi quelquerciç du c'alr de la lune.t'o
mir'cla a se tarir il gio'no ; v^'e Iitme,dî luna
— On appelle cl .ir obscur , parmi Ifes l'ein.
très , ce-t. lins dessins où il n'y a point de
mélange d'.sufres couleurs que du blanc et'
«lu noir , ou de quelqu'autre couleur brun.
Ciiiaroscuro \ monocromato. . - On dit , que
le clair obscur est bien observé dans un ta-
bleau, pour, dire, nue les ombres et la lu
miitey sçnt bien distfibuÉss.. l'.ehiariscui.
C L A
ben allogati. Et q.i'un Peintre entend bien
le clair obscur , pour dire , qu'il s.)it bien
placer les ombres et les lumières. Ombreggiar
hne. Dessin de clair obscur. Omhaio. -
Clair , se dit encore en Peinture , dîs cou-
leurs h.aites qtii représentent les jour, , les
parties éclairces ; et en ce sens , il s'emploie
ordinairemiiit au pluriel. 1 chiari. — On ap-
pelle encore ainsi dans les ouvrag,es de tapis-
serie , les laines et les soies claires qui ser-
vent a rehausser rouvra;;e. Ì chiari.
CLAIR, RE, .u'i. Editant , lumineux, qui
jette , qui rép..nd de la Kimterc. Chiaro ; /«-
minoso ; spiendent.. - Qii reçoit beaucoup
d.' jour. Chiaro ; iUum'n.uo. - On du d..ns ce
inem; sens , il fait bien clair dans cette Eglise,
dans cette chambre. Quella Chiesa , .juelia
stania i ben illuminala. - Luisant e.i la su-
perhcie , polie. Lucente ; lucido. - On dit ,
q.i'une Dame a le tein; clair , pour dire ,
qu'elle a le teint vif et uni. Catnagion bella,
d'un bel colore. - En matière de coule ur^ ;
moins foncé , plus .pprociiaiu du blanc. Aper.
to ; chiaro. — Transparent. Irafparente ;
chiarj;netto, pulito. - Qui n'est point trou-
ble. Chiaro; liitipido ; cristallino: ptt^y. ~
-n dit, que le t<.-m/s est clair, que le Ciel est
serein, pour dire , qu'il n'y a au.. in nuase en
l'air. iXi c.'ùaro , sereno ; aria , tempo aperto ,
bello, sereno , jc/ijj nuvoli. - Qui a peu de
consistance. Il est opposé a épais, etilnese
dit proprement que aes choses liquides, ir-
inhia. - On appelle lait clair , le petit-lait.
'V'. Liit. - Ce q.ii n'est pss bien serré ,_qai
n'e>t pas prè>a près. H.a.lo ; che non è Jitlo.
- (lair , se dit aussi d.- la voix et d.-s sons ,
et sigiiilie net et aigu. C'/ujro; sonoro; acuto.
- h;;. In:clli;;ibl?,a'sé a comprendre. Chiaro;
agevole i inteLig'biie; plarij. - Evident , m^-
iMt'ii-.s.Chia o ; man'JiSto; aperta; eviden::.
- On appelle cla.rs deniers , argent clair ;
l'argent, les deniers qu'on peut toucherquand
on veut , qj'on peut recevoir aisém.'ut.
Ua'tariUmp.tnu. - Clair , est aussi adverbe.
D'u.ie miniere claire et distincte. V. Clai-
rement. - Parler clair ; parler avec une voix
grêle et aiguë- Parlar con voce donnesca. -
ns. l'arler clair et net ; parler haut et clair;
parler franchement , e: sans chercher d'adou-
cisscmeiis et de détours. Parl.ir chiaro e netto;
Javellar sen~ta barbicata, a ch-are note , aviso
aperto. - A clair , au clair j adv. Vin tiré à
clair , au clair^ du vin qui étant bie.i reposé ,
a été tiré in bouteilles. Vino travasato, in-
vasellaio diversamente.
CL.-liRAN , s. m. r. de Maréchal. Espèce
d^ sonneue de fer-bLnc ou de laiton qu'on
pend au cou des chevaux qui sont en pâture ,
pour pouvoir entendra où ils siînt quand ils
s'ég..rent dans les forets. Souilla; sonaglio;
c.irnyanclo.
CLAIRANGUE, s- f. Instrutient dont on
se sert pour la i>êche. V. Verveux.
CL.'ll l-CdA.siP , s. m 'T. de Hrieiuetitr-
Les premiers ch .mps di brique qui sont à
clair .-v '\i. Il pr.mo filar ditnaitjn'. ,
CLALvK , s. f. / . d'Ajjinage. Cendrés la-
vées , ou lis os c-iL'inés dont on se sert pour
faire b^s Cv>ui)'; l.^s. Ceneri lavate o ossa calcl-
nare di cui sijanno le coypel'e.
CLAlRE'ii, s, m. i'.di R.ifflr,. Le sucre
clarihé et prêt i'i être cuit. Zucchero chiarito e
non aicor collo.
CLAIRE.atNT, adv. D'une msnière clai-
re , n.-'tL.-'iient , distinctement. Chiaramente;
mui'fisia.-nente ; aperra-nente; chiaro ; diitii-
tam.nte. — fitt. D'une manière intel'io.ble.
Cbi.tr.îmen'e . titelli^i.hilmente ; con chia^-.na;
l'otiùvam^nti. — Evidemment , mjni'este-
mcnt. Chl.:ramente,t m^nijesiamente ; eviden-
"clairet, ETTE, adj. Diminutif. Il se
dit proprement du vin qui n'est uas fort
rouge. Canto. - On ip;iclle cm clairette,
■une liquaur f.ùTe avec de l'eau-de-vie , du
CLÀlRE-vblE.'s.f. T. de Jardin. Semer
ù claire-voie ; jeter la graine en terre , le
inaips épais qu il se peut. Seminar radç^ -
C I. A
5e dit auîsi des claies , des m.^nequins , et au»
très ouvrages d'osier , dont les parties sont
éloignées les unes des autres. Ceste , graticci
e simtit Intessuti largamente. — Ouverture
dans un parc ou dans un jardin , faite à rez-
de-chaiisjée d.ins le mur , et qui n'est fer-
mée que par une grille , ou par une espèce
de fo.sé appelle saut de loup. Apertura a capo
d^un viale c'iisa da cancelli o da un /ossch
— On dit aus,i de toutes sortes de tissus qui
ne sont ;>as serrés , qu'ils sont faits à claire-
voie- ilado ; che non è f.ito, - En i . <fc
Oraper. Syn. d'en're-b.;s. Crespe.
CLAiRi£.<t. , s. t. Lieu dans une forêt^..
tout-a-fait déitarni d'arbres. Vuoto de' boschi,,
che alcuni dicono Ì iiadura.
(.'LAIRON, s. m. aorte de trompette dont
le son est aigu et perçant. Il ne s'emploie
plu. qu'en Poésie. 1 romba churina. - i'.
de M ir. Se dit d'un endroit du Ciel qui pa-
roir èl-iir dans une nuit ob-cure. Chiarore.
CLAI ;-bEME', ÉE , adj. Q.ii n'est pas
bien serré , qui n'est pas près à près. Hado i.
lari;o che non efittio , o denso. — On dit prov.
que l'argent est clair-semé chei qielqu'un-,
pour d requ'O en a fort peu. Scarto di danaro.
Ci.Al,s-V01SE' , EE , adj. l . de Meglsslers
et t..haiuotsLurs. 5e dit des peaux trop ininceS-
et transparentes. Transparente ; sonile.
CLAIR-VOYANCE , s- f- b leacité et pé-
nétr.'tion dans les alfaires. Ferspicacità; pencr
trazione ; <!c.;t,;;« d'ingegno.
CLAIi<-VO\ANr, ASTE, ad). In'ellt-.
pent, écl.iiré et pénétr..nt dans les art". ires.
l'ersplcace;intelltecnte; oculato; avvertente i
d'acuto , di sottili ingegno.
CLAIRURES , s. t. pi. r. de Draperit.
Défauts qu'on rjmarque d.ms les dr ps qui
ne sont' pas ti, sus et trappe» unilormément.
C/t'arelU ; crespe,
CLAME.'^ , V. a. Vieux mot. Appeler^ ■
nommer. Quelquelois slgnidoit Réclamer ,
Re leinander et aus.l Publier. V. ce m.its.
CLAiVlESi, s. m. / .de Comm. Acier qui
vient du Limousin. Acciajo comune , o d'itijef
rior .lualitj.
CLAMEUR, s. f. Grand cri. Clamore;
si'arn,f(io ; escUintrf'one ; richiamo. - Cla-
meur de Haro. T.de Justice , usité en Noc--
nundie , pour dire , citation devant le Jose. .
Cit.ili ■neinfiuiiijo.
Ci.AisIEUjé, ad), f. r. </i Droit Canon..
Chasse clameu.e , qui se fait avec beaucougi.
de bruit Caccia clamorosa.
CL.4MK , s. m. T, de Mar. C'est une p^
tite piece de bois, cn forme de roue, qu'on,
met, aulieudc poulie, dans une mortaise.
Mei^a pu'cgg'a. - Clamp ou Clan d'un màt , .
c'est un dem'-rond d.ins une moriaise , aji»- "
pelle Eiicornail , qui est au ton du màt , lequel :
demi-rond est tait dans le bois du même niào,
e' c'est-la que passe l'étague. fuleggla dell'-
albe o. - C amp pour Jumelle. V.
CLAMPONMER, ou CLAI'ONNIER ,.
s. m. r. de Maréchal. Cheval ljn;;-iointé ';
qui a les paturons longs , éfilés , et trop
pliani. Civallo giuntato lungo.
CLAN , s. m- Nom qu'on donne , en
Ecosse et en Irl nde , à une Trin.i formé"»
d'un certain n.iii.bre de f.imilies. Nome che ù
dà ne la .■><■> î a , e nell'Irlanda, a una Trlbài
compatta d'un dato numero di fam'glie.
CLANDiiSIIN , INE, adj. Q li se fait en
cachette et contre les Lois, il n'a guère
d'u, âge qu'en ces deux phrases : M.iriag*
clandestini assemblée clandestine. Cland.st'no.
CLANIJE> riNt , s. f. On la nomme .lussi
Herbe cachée , parce que ses iV lilics sont
en p.irtie c.icliée, dan. la ter o : ht l'Herbe
9 la m t.-ice , parce tpi'elle e.t bonne pour
certaines maladies de femme. Specie di ma*
"clandestinement, adv. D'une m».
n'ère cl. indestine , en cacherte. Chadestina*
mente; in modo c'andeitino.
CLA,NDES UNITE', s. f. Vice d'im ma/-,
riage f.ut cl indestmeinent ; c'est un terni»
de l'alais. Vi\io , d'ietto d'un murtwnn'ip .
(oalrjciu cUndiiiinaiiieniCi
e L A
CLAPET, s. m. Espèce de petite soupape ,
^1 se lève et se baisse p:ir le moyen d'une
simple charnière. Animella , o coperchio a
ternura.
CLAMER» s. m. Petits trous creusés ex-
près , oj Jes lapins se retirent. Conigliera j bu
che , tane di' con'^'-j. — Machine de bots, où
l'on nourrit des i-ipins domestiques , et q^ii
est faite a l'imitation des clapiers de g-iren-
nes. Conigliera di Ugno fatta ad imitazione
delle naturali. — Lapin de clapier , cu sini-
plement clapiers ; un lapin élevé d:ins ces sor-
tes de machinas ; et par extension, un mau-
vais lapin. Coniglia dom:stico. — En T. de
Chirurg. Les diftirens sinus des fistules. Si-
nuosità d:lie fistoli.
CLAi'IK, V. n. Se dit du cri naturel des
lapins. Stridere, — v. r. Se blottir , se tapir ,
se cacher d.ins un trou. Il se dit p.irticiilierc-
ment des lapins. Kannicchiaisiyaccovacciarsiy
tuvtgUars' i ac-juattars: i aggomitolarsi,
CLAgUE, s. f. CuupdepUtdela main ,
etquit.iit du bruit en le donnant. Une cl.i-
ijue sur les fe>ses. Sculacciata. - Espèce de
sandale qu'on met p-nr-dessus le soulier , pour
se garantir de l'humidité et des crottes. Clac-
£Àe i galcsclc.
Ci-At^L/EriOI5 . s. m. T. de Luthier. Ins-
tniment de rnubique ìéìsci grossier, qui étoit
une espèce d'épinette dont les fl»miands se
servoient Syc-^^ie di dabhuddà.
ÇLAQUEUENT. s. m. T. d'injure et de
mé.^rii , qui se dit: d'un j^ueux.d'un miséra-
ble qui trem!*-e de froid, il est hris. t''c\\^ntej
mendico. — ÒQ dit aussi d'un braillard , d'un
hjm'112 qui ne fjir qne parler , sans savoir ce
^u'il dir. 11 est f.im. Giacchiatorc'y cornacchia \
gracchione ; pa olaju ; gr^icchia ', corni ce hlone.
- CLAQUEMENT, s. m. Claquement des
dents ; le bruic cjLie font les dents d'au hom-
me qui tremble de froid. Stridorde* dent:. -
CUquement des mains; le bruit que font les
ro^iins , en les frappant Tune contre l'autre.
battuta di mani
CLAQUiiMURE' , ée , part. V. le verbe.
CLAQUEMUKE.i.v.a. denfermer , r.^s-
serrer dans Uiie étroite priion. II ne se dit
qu'en plaisanterie. Imprigionare ; chiuder fra
quattro mw^J. - Il est aussi réc.
CLAQUE-OREILLE, s. m. Chapeau dont
les bjrd. sont pendans , et ne se soutiennent
pas bien. Il est bas , et il se dit aussi de celui
qui le porte. Cappello aperto e pendente ; colui
^he lo porta.
CLAQUER, V. n. Faire un certain bruit
aJftu et éw!at;Tnt. Faire claquer un fouet. Scop-
piare ; scopfietir-z. — On dit , cliquer des
dents , et que les dents cliquent , quand Ics
dents se choquent par un tremblement que
cause le froid ou la peur. Dibattere i daiti.
— Cbaucr d:?s mains. Bat:cr le mani*
CLAQUE r, s. m. Petite latte dans un
iTîOu'in , qui est sur la trémie,' et qui bat-
tant sur la meLi'e fût du bruit. Nottolino.
CLAREQUET , s. m- r. de Confiseur.
Nom d'une espèce de confiture en pâte trans-
parente , qu'on fait ò^ plusieurs espèces de
fruits. Sîiacclatdle d; frutti confetti.
CLARICOXDR. rz-jV. V. Manichordion.
^CLARIFICATION . s. f. L'action do cla-
rifi'?r une liqi.i:^ur. Chiarijkaf'one*
CLARlt-!K',ÉE, part. V. le verbe.
CLARIFIER. V. a. Rendre daire ime II-
fjtieur qui est troub'e. Chiarire; chiarfcare;
clarificcre : far d'-veni' ch'aro, Impidà.
Clarine, s. f. sonnette qu'on pend au
cou de' anim-;ux qu'on fait paitre dans les
forêts- C.xmpaneUo c^e s\7^tacca al coUo dû'
histiaml ^ che si conducono a pascolare ne'*
CLARINE'. ÉE. adi. T. de Blason. Il se
se dit des an:m.iux qui ont des sonnettes.
Squillato.
. CLARINETTE, s. f.SortedeHaut-boii.V.
CLARTE' , s. t. Lumière , splendeur.
Cktarc-^-a ; lume ; luce ; splendore ; luclUr^ii ;
spUndi,u\ia. — L.i transpariLnce du vu; re.
Ch-arcl-r.i; tri.rp.7r:nra dd vetro, - f.5. Net-
■Uti, beauté. Parier ,) écrire avec cUrtc,
C L A
Ch'iiirnii ; nctU'^\a ; furiti di sua. — On
dit poét. Commencer à voir la clôrtii , l.i
clarté du jour, pour dire, niître. Apiir ^l!
occhi aita Luce dclg'orno, — Jouir de la clarté
du jojr. V. Vivre.
Classe , s. f. L'ordre suivant lequel on
range plusieurs personnes, ou Ton distribue
diverses clioses. Classe ; ordine; irudn. -
lig. Ranfî qu'on donne au mérite et a ta ca-
pacité , par rapport à certaines Sciences ,
certaines Professions. Ainsi dans ce sens , on
dit d'un ftrand Théologien , d'un excellent
Auteur, d'un excellent Peintre , et;, que
c'est un Tliéolosien , un Auteur , un Peintre
de la première classe, fiasse ; ordme. —
Classe , se dit aussi des différentes salles
d'un Collège , dans chacune desquelles s'as-
semblent les Écoliers qui prennent même le-
çon soui un même .M litre. C/.ijî2; stuoia, -
Se dit aussi des Ecoliers qui étudient en même
classe. Scuota; scolari. — Le temps que les
Ecoliers sont assemblés pour prendre ta le-
çon. Scuola i corso ; tempo dJUa scuola. —
Basses classes , sont celles où l'on commence
ses études. Le scuole bassi. — L'ouverture
de; classes ; Le tems où les Ecoliers ren-
trent en classe après les vacances. Apertura
delle scuole ; principio dell'anno scola ■•'co. —
Ouvrir une classe , c'est lorsqu'un Profes-
seur commence à faire des leçois dans un
lieu où l'on n'en faisoit ^a» encore. Aprir
CLA'ï.SlQUE , adj. Auteur classitjue ;
c'est-à-dire , Auteur ancien , approuve , et
qui fait autorité dans une certaine matière.
Classico.
CLATIR, V. n. T. de Chasse. 11 se dit
d'un chien ciui en poursuiv.int le gibier, re-
double son cri. Sv'inln ; bucuire.
CLAUDICATION , s. f. Action de boi-
ter. Zopyicamcntù ; lo \oppicare.
CLAVEAU, s. m. .'.lil.die contagieuse
qui attat|ue les brebis et les moatons. fuoco
ai S. Antonio. - T. tT.t'chit. Pierre en
forme de coin , qui sert a fermer une
plate bande. Serraglio ; chiave dell'' arc/u-
CLAVECIN , s. m. Instrument de musi-
que , cjui est une es|jèce de longue é|>i-
nette a un ou plusieurs claviers , et d.>nt
les cordes sont de métal et doubles, drjv'-
ccmhalo ; huonaccordo ; claAcembalo ; clavi-
cordio ; vulgairement , cembalo. — Cla-
vecin a ravalement ; V. ce mot. ~ Clave-
cin organisé ; un clavecin dont le clavier fait
jouer une petite orgue. li Cimid/o coW or/ja-
CLAVELÉ , ÉE , adi. Qui a le claveau,
qui a une maladie contagieuse. Injetio ; am-
"' ClVvELÉE , s. f. V. Claveau.
CLAVETTEiS. f. Espèce de clou plat que
l'on passe dans l'ouveraire faite au bout d'une
cheville , d'un baron , pour les arrêter. Chia-
vitta. - En r. d'ïmprimtrie Les Clavettes
sont deux petites chevilles de fer à tête par
un h Jiit , q^ai s*enchnssent d.ins les pen'ures
pour joindre la Frisq.ietie avec le grand Tym-
pan. Calictù.
CLAVICULAIRE , adj. T. d'Anat. Ce
qui a rapport à la Clavicule. Glandes clavi-
culaircs. Glan.-lUe clavicolari.
CLAVICULE, s. f. Terme d'Anatoniie.
On appelle ainsi chacun des detix ostini fer-
ment la poitrine par en-h.^ut , et qui l'att..-
chent aux deux épaules. Ce sont deux os
longs , situés à l.i partie supérieure et laté-
rale de la poitrine. Clavicola. — Clavicule ,
signifie aussi petite clef , dans le livre ([ui a
po.ir li're , la clivicale de Sa'omon. Lii cla-
ir.\,h di Salomone. — En T. de C(.nci:yl.
Té-e d'une coquille. Capo , o testa dclU con-
C,'l\-//.I.
CLAVIER-, s. m. Ch.iîne , ou cercle d'a-
cier ou d'argent, servant à tenir plusieurs
clefs ensemble. Ma:^\uolo. — L.i~ rangée des
tjiK-hes d'une éiiinette , d'un clavecin , d'un
jeu d'or<ue!, latf-ira ; tasto.
CLAUSE, j. i. .Dj:.position particulière. ,
CLE i6\
faisant partie d'un Traité , d'un Edit , d'un
Contrat , et de tout autre acte l'ublic ou
particulier, etc. Clausola idausula. Clause
importante. Clausulone.
CLAUSION , s. f. T. de Jurispr. Dans
certûins Parlemens. Appointement. V.
C^AUSOIR, s. m. /. de BUtima.t. Le
plus petit carreau , ou la boutisse qui iti me
une assise dans un mur continu , ou er.tre
deux pieds-droits. Ouadrello o mattone..
CLAUSTKAL, hLE , adj. Appartenant
au cloître , au monastère. Claustrale ; àl
chiostro.
CLAYON, s. m. Petite claie sur laquelle
on fait ordinairement égoutter des fromages,
Gradecio \ canniccio; caniccio. — Claie roiv
de sur laquelle les Pâtissiers portent diver>es
pârisseries. Pantera.
CLAYONNA'JE , s. m. Assemblage f;:it
avec des pieux et dcibr.inches d'arbres, en
forme de claies , pour soutenir des terres et
les empêcher de s'ébouler. Palafitta.
CLECHfc', LE , adj. r. de Blason. II se
dit d'une pièce ouverte à jour, et qui laisse
voir le champ de l'écu par dîs ouvertures
semblables à des anneaux de c^^^- Traforato,
CLEF, s. f. ( on prononce Clé , même
djvant une voyelle.) Instrument fait orti;-
nairement de fer ou ('acier ,-itour ouvrir et
fe-mer une serrure. t'AiiiK. — prov.- et f\s.
Avoir la ciel des champs ; c'est être en li-
bsrté d'aller o.'i l'on veut, tt donner la clef
des champs à un homme i le mettre en liber-
té. Cela s'api lique aussi queltiuefois aux ;ir,\-
midX, Essere in libertà; dar la twertà, — On
dit fig. de certaines places fortes de la fron-
tiere , que ce sont les clefs du Royaume^,
Chiave, - On dit aussi fig. que la Grammaire
est ta clef de. Sciences , que la Logique est
la clef de la l'hilosO' hie , i<our dire que la
Grammaire , que la Logique donnent unfl
grande ouverture pour les Sc-ences , y ser-
vent d'mtroductioi. C'iùi'i. — Dans le œc.ne
sens , on appelle clet d'un ouvrage , clef d'un
sv/eine, ce qui est nécessaire pour avoir
Tinti-lli^tence d'un ouvrage , d'un système.
Chiave d'un vp-:ra , d'un sistema. — Terme
d'Archit. Clef de voûie ; l,i pierre du milieu
qui terme la voûte. Serraglio. — Clef de pis-
tolet , de carabine , d'arquebuse à rcuet ;
l'in»rument av^c lequel on les bande. Chiarie
da caricar un' arma da fuoco. -Clef d'ii.ie
montre , l'instrument avec lequel on la mon-
te. Chiave d'orologio. - Clef de lit, l'ins-
trument avec lequel on tourne la vis pour
mjn'er ou démonter le bois de Jit. Chiave,
— Clef d'épinette, de clavecin , c'est l'ins-
trument_ avec quoi on tourne les chevilles
d'une épinette et d'un clavecin , pour tendre
et pour relâcher les cordes. Cliiave. - Clef
d'un pressoir , l'avis qui sert à serrer et lâ-
cher le pressoir. Madrevite. - Clefs de
meute. V. ce nnot. - fig. Clef, en terme
de .Musique , certaine marque qai sert à
f.iire connoître l'intonation des notes p.ir rap-
port à leur position. Chiave. - On dit fig.
tes clefs de S-int Pierre, pour dire,l'auto-
ri'é du Saint Siège. Les clef, du trésor de
l'Eglise, pour dire le pouvoir d'accorder des
indulgences , etc. La puiss.uice des clefs, etc.
C/i'avi di S, Pietro ; chiavi del tesoro della
chiesa di Dio ; la potestà delle chiavi, ce.
— Clef , en parlant de certains ouvrages
dont les noms sont déguisés , eu qui sont
écrits d'une manière énigmatîque , se dit de
l'exiïlication des noms siippos^^s , et des ter-
mes obscurs. CA/.in. - Clef de chiffre; l'al-
phabet djrit on est conv-Miu , et qui sert à
ciiiïrer et .T déchiffrer les dépêches secreties.
Chi.ive d.lU cif'era. - Clés du crâne, f.
d'Aiat, o, Vormiens. V. — fig. Prendre i
clef des champs, s'enfuir, se sauver. F«-
gire ; scappar via. — En T. d'ïmprim. la cU "
de la vis , c'est un morceau de fer pl.tr p'u;
large par le commencement que par le boirt,
lequel SP met au trou de l'arbre qui est au-
brrs de la boîte ; c'est ce qui soutient la
platine qui est attachée aux quatre coins de
Uhaite. -CliUrittdiipfr humc i Calieui. .
166 CLE
Ciof, r. de M..r. En général . se ih de
tuut ce qui sert d'arc-buuiant. Chiave; pun-
tello. Clof dei estains , pièc« de bo s trian-
gulaire |)Oiéc sur le bout des estains , pour
Tes- contenir avec l'étambord. Tacco ddi'
alcue , ti cepfo,
CLE'iMAl'irE, s. f. Plante qu'on nom-
me aussi lierne aux gueux , p.ircs? qu'on pré-
tend qu'en s'en trottant , lU tout paroitre
leurs membres livides et ulcért's. On en cul-
tive dans les i trdins quelques e>pcces, à cause
fie la beauté de leur lleur. CUmjiiitc
CLE'MtNCE . s. f. Vertu qui porte à
pardonnner les oâenses , et à modérer les
chatimens. Clcmi:n{a ; benignità ; doUerxa j
mansuettidini ; modera\ione ; bontà.
CLE'MENT, ENTE , ad). Qui a la vertu
Je ia clémence. CLm.nte; ciie ha cUm^n-.j;
buono ; [io ; dolce ; [.laccvole.
CLE'MENTI.VEi , ari|. et s. f. pi. Recu»il
if Dccré:ales de Cle.nent V. I„it par Jean
XXU , son successeur. Cìcmintine.
CLEPSYDRE, s. f. Horloge deau qui
servoit ordinairement à mesurer le tems ch.'z
les Anciens. Clessidra; oriuolo a acqua. —
On donne aussi ce nom à plusieurs machines
hydrauliques des Anciens. Clessidia. — Se
dit aussi d'un sablier. V.
CLE'RAGRE, s. f. T. ,/iF*/c»nn. Espèce
«Je goutte qui vient aux ailes des uùeaux de
proie. Podajra.
CLERC, s. m. (Le C final ne se prononce
point. ) Celui <]ui par la tonsure , est entré
dans l'état ecc'esiastique. En ce sens il est
opposé a laïque , ou Lie. Chierico. — Can-
seiller-Clerc ; un Conseiller qui est pourvu
d'une charge alïectée aux Eccléiiastiques.
Consigliere , Senatore ^ incaricato d'un impie-
go prò; rio cegli Ecclesiastici. — Clerc de
Chapelle, chez le Roi , chez !a Reme, etc.
c'est un Officier de la Chapelle , dont la
charge eit d'y servir à certaines fonctions
Ecclésiastiques , sous les Aumôniers et sous
les Chapelains. Chierico di corte , della r^al
capi-elìa. - Clerc , signifioit autrefo s un
Jlomme gradué , ou du moins ledré ; d'où
sont venues quelques laçons de parler pro-
verbiales. Letterato; dotto ; dottore; cheri-
to. Il est habile homme et grand clerc. -
Clerc, celui qui écrit et travaille sous un
Jioninie de pratique. Scrivano ; scritturale.
— Mailre-cierc , chez un Avocat , chez un
Procureur, etc. c^lui qui est le premier des
Clercs (jui travaillent dans leur étude. // /-rj-
mo Scritturale d'un Avvocato , d'un l'ro-
curatare , etc. — Vice de Clerc , une faute
qui se trouve dans une pièce , p,'r l'ignorance
eu par l'inadvertance d'un Clerc. iVror di
topista , o sciitiurale. - Pas de Clerc , pro-
verbialement, taule commise par l'ignor-ince
et manque d'expérience. Errore , rxàncamen-
to commesso per ignoran{ao i^r dij^tto d'es-
rerien\a. - Dans les Corps des Marchands .
ces Métiers et de quelt(ues Communautés
on appelle Clercs , ceux qui portent les
billets et font les autres commissions pour
les affaires de ces Corps.. S^enn;;.'/. — Dans
les Paroisses, on appelle Clerc de l'œuvre,
«elui qui a soin de certaines choses »)ui re-
gardent l'œuvre de la paroisse. CInerico ;
ienieite d'una parrocchia. - pruv. Compter
de clerc à maure ; ne rendre coinnte que de
la recette et de la dépense , sans erre cliarsé
de rien de plus. Render conto dell' entrala
e dell' uscita , vale a dire , di ciij t ':e si e speso
<d esatto. - A la Cour de Rom'- , Clerc de
Chambre, c'est un Prélat Oflicior de la Cham-
bre Ecclésiastique. Chieric.j di Camera.
CLERGE' . s. m. L'Ordre E ;. îésiastique
le Corps des Ecclésiastiques. Ciero. - Ren-
tes du Clergé , les rentes co-isiituées sur le
Cierge. Redà.ti stabiliti , J^ndaii su quelli
del clero.
eLE'RICAL, ALE, ad). Appartenant au
Clerc, a 1 Ecclésiastique. Clericale ; chierica-
k ; cherieale ; presbiterale.
CLE'RICALIMENT , adv. D'une ma-
nière cléric, le. Cherieelmcnie; clùericalmen- ■
CLE'RICAi. , s, m, r. Ettlc. 1,'Oflice ù«
C L I
Clerc de la Chambre Apostolique. L'ufficio
del Chierica di Camera
. CLE'KlCATU.^t, s. f. L'état ou condi-
tion du Clerc, de 1 Ecclésiastique. Chericato ;
chiericato .
CLE .KOALiNCIE , s. f. T. d'Hist. ene.
h>pece de Divination qui se faisoit par le
|et dis dés ou des oiseLns , dont ou considé-
roit les points ou les marques . pour en m-
rc-rer des clioscs inconnues ou cachées. Cle-
roman^ïa.
ÇLlt.V r , ENTE , s. m. et f. Celui , celle
qu un Avocat détend en justice. Cliente.
- 11 se dis.'it , chez les Romains , de ceux
qui sa mettoient tous la protection des plus
imiisaiis Citoyens. Cliente; aderente ; parti-
. CLIENTELE , s. f. Nom collectif , pour
sisnuier tous les cliens d'un même ieigncur.
Clienti; aderenti; partigiani. - La proiecrioii
que le Patron accorde a ses cliens. CiientUa;
troteticne; patrocinio ; aderenia.
CLlG.\E' . ÉE , part. V. le verbe.
Ci,ICNE.VlE.\' r , s. m. L'action de cligner
les yeux par unmouvement involontaire. Plus
ordinairement, mauvaise habitude de cligner
les yeux, l'aihm.care i U battergli occhi; il
jar d occhio.
CLIGKE-MUSSETTE, s.f. Jeud'enfans,
dans lequel l'un d'eux ferme les yeux , tandis
que les autres so cachent en divers endroits
ou il les doit chercher pour les prendre,
t aponiscondere,
CLKjNER, v. a. Cligner les yeux , cli-
gner l'œil; fermer les yeux a demi, ^mw/c-
care ; dare , o Jar d'occhio ; accennar cogli
occhi , socchiudergli.
CLIGNOTEMENT, s. m. Mouvement
nvolontaire, qui tdit qu'on remue continuel-
lement les paupières, idoio continuo ed in-
volontario delle palpebre ; il batter gli occhi.
CLIGNOTER , v. n. Remuer et b.i.ser
les paupières fréquemment , coup sur coup.
tSatter gli occhi.
.(-■i-lMAT, s. „,. T.de G/ogr. Partie du
globe de la terre , comprise entre deux cer-
cles parallèles à l'Equateur, il se prend aussi
pour la hgue qui marnue sur le globe la
division des climats. t/,mj. - On le prend
doruinaire iiour région , pays contrée, eu
égard a la température de l'air. Clima; cielo;
CLIMATE'RIOUE, adj. de t. g. Il se dit
de cnaque septième année d'une personne ;
et particulièrement de la soixante - troisiè-
me , qui est le neuvième septénaire , qu'on
appelle la grande cliniatérique , et absolu-
ment la climatérique. Jnno climaterico. -
On dit , parextension , que les Etats ont leur
années Climatériques , aussi bien que les
hommes. CU itati dei pari che gli uomini
hanno i loro anni climaterici.
CLIN, s. m. Prompt mouvement de la
paupière , qu'on baisse et qu'on relève au
ineme mirant. U na d'usage qu'étant joint a
lœll. Leniio d'occhi; un batter d'occhio ; ac-
eennamenio. - faire un clin d'œil a qucl-
qu un i lui faire tm signe de l'œil. Ammicca-
re ; a.cennare o lar cenno cogli occhi : far
'.""'*,'• 7, ''"• ^" "" "^'in "1'"^'' . «n moins
d un din d œ-il , adv. En un moment , en fort
su de tems. 7/1 un batter d'occhio ; in un ar-
mo ; subitamente.
,. tLl'VCAlLLE, CLINCAILLIER , CLIN-
CAILLERIE. V. et écrivez Ouinca.lle ecc.
CLINCART. s. m. J. di Mar. Bateau
plat , en usage sur les côtes de la mer Balti-
que. Sorta di chiatta del lialtico.
CLINCHE , s. f. T. de Serrur. Petite
piece de ter en dehors d'une porte , et qui
sert à soulever le loquet, en y mettant le
''"^It^.km'^W!',-- ^'"Suetla del saliscendo.
CLINiyUE, adj. de t. g. Il se dit de
ceux qui reçoivent le Kaptême au lit de
la mort, clinico. - T. de Mcd. Epithète
commune a la Médecine et aux Médecins.
{■ m. V, Uasiuc.
C r. O
CLINQUANT, s. m. Petite lame d-o»
pu d argent Im ou faux , qu'on met dam
les broderies les galons, etc. Lammeitc*
sirisciol.ne d'oro o d'argento per le guarnì-
"f""'; cnutiglia.- hfi. taux brillanti se
dit des fausses beautés d'un ouvrage d'esprits
Collcttino.
CLl.sQUANTER . v. a. Tr-vou.^. Char.^
ger un habit de cHnquants , de broderie.
*^'2f','-' r, 'overchio un vestito.
CLIQUART, s. m. Pierre très-estimée
pour batir. Sorta di pietra che si ritrova pressa
a farigi.
CLIQUE, s.f. Société de gens qui s'unis-
sent pour cabaler , pour tromper. Il est tara.
trotta ; società ; fatione ; trutpa.
CLIQUET, s-.m.V.CUiuet.
. CLIQUETER, v. n. Taire tm bruit qui
imite le claquet d'un moulin quand U est
en mouvernent. Scricchiolare ; scoppiare.
CLIQUETIS , s. m. Bruit que font lei
armes en choquant les unes contre les autres.
iericchiolata; sjuii/o; lo sgrigiolar dell'
armi. - l . de Méd. Espèce de bruit .
ou craquement, que font les os dans cer-
taines circonstances, ou maladies. Crcfolio i
crepilo. ' '
CLIQUETTE, s. f. Sorte d'instrument
tait de deux os, ou de deux morceatix de
bois qu on se met entre les doigts , et dont
un tire que que son mesuré, en les battant
'""fV"î''i l-'Utre. Nacchere.
CL >>|, s.f. V. Clayon.
CLlSiE, ÊE, adj. Qui est garni de clisses.
incannucciato ; guarnito e coperto di graiicci.
Bouteille clissée.
CLMVE, s. f. 7". de Fleuriste. Sorte d'à.
CLirOKlS, s. m. , ou verge de la fe-
melle Petite partie de chair ronde qui est
d ins I endroit le plus elevé des parties natu-
relles de la femme. Clitoride.
CLIVER , v. a. 7". de Diamantaire. Cliver
un d amant. T. de lapidaire. Le fendre avec
aoreSie au heu de le scier. Spaccar ua dia-
mante.
CLOAQUE , s. f. Condiw faitde pierre
et voûte, par où l'on lai: egouter les eaux
et les immondices d'une ville. En ce sens-là
11. ne se dit guère que des ouvrages des An-
ciens. C/1,«.k-., ; r^gna ; cloaca. - Cloaque.
i . d Anal. Canal qui est dans le corps des
oiseaux et qui sert a conduire l'œuf depuis
I ovaire lusqu'à son issue. Cloaca.
CLOAQUE, s. m. Lieu destiné à recevoir
es immonaices. Fotio nero; bottino. - On
qit dune maison sale et infecte, et d'une
personne puante , que c'est un cloaque.
fogna. - On l',:,;,I,qu; fig. 3,,^ ^ices .
ri'';'fr u'?*'"''''r • r-^- '^''""'' ''''■"'/""■«-i'J
CLOCHE, s. f. Instrument fait de m^taT
ordinairement de tonte , creux , ouvert
qui va en s'élargi^san par en bas, et où il 5
a un b.iftant pour tirer du son. Campani
- On dit hg. ,et fam. qu'un homme n'es^
pas suiet .11, coup de cloche , pour dire-rH
qu il est libre et imitre de son temps. Non
andare a suono di campanello. - Cloche
est aussi us certain ustensile de cuisine , t, l't
de ter , de cuivre , en forme d'une vcrit.he
cloche , pour taire cuire des fruits. Pome!'.'.
- Certain vase de verre qu'on met sur <|ps
I l.intes délicates , comme des melons , des
concombres, etc. pour les garantir du froid.
Campana di vetro. - Ampoule ou vessie qui
se fait sur la premiere peau. Bolla. - Les
Botamstes appellent Fleurs en cloche , cer-
taines rteurs monopétales , dont la ligure
.ipproche de celle d'une cloche. Fioria cam-
panetla.o campani/ormi. - T- de î'eimicel.
La partie du pressoir que l'on remplit de pâte ,
et au tond de laquelle on met le moule. Cam-
pana. - T. de Mar. Machine, dans laquelle
un homme peut demeurer quelque tems sous
1 eau. Campana da Marani;one.
, CUKHE', r.E, adj. Y. de Jardin. Garni
de cloches de verre. Coperto con campane di
'CLOCHEMENT. s. m. T,^y,>„x. Tern^
e L O
^i n'est pas plus reçu que Celui de Boite-
ment , i'aclion de clocher , de boiter. Loffi^
CLOCHE-PIED, s. m. T,d€Uannf.tn
soie. Espèce d'organsin, qui n'a que trois bru^s
de soie. Sorta d'organzino. — A cloche-
pied, adv. Marcher , sauter sur un seul pied.
A call^ypo.
CLOCHER , s. m. Bâtiment de maçon-
nerie ou de charpente, où les cloches sont
fçtidaes , et q'j- estordiniireriiem élevé SLir
Eglise. CampJHÎlc. — Clocher se prend aussi
pour une F.-roisse. Il y a tant da clochers en
France. Pjrro..,,hia j campanili.
CLOCHER, V. n. Boiter en marchant.
'Lofp-can. — fig. Ne proceder pas bietr,
n'agir pas rondement ni sinccrement. Andar
zoppiconi o a pU '{•-'yio. — R,i'Sûnnement ,
comparaison qui cit. elle ; qui n'est pas juste ,
^m est détecuieuse. Zoppicare ; mancare.
— On dit qu'un vers eliache ; que la mesure
n'y est(,'3s. Vc so mancante. - v. a. i . de
Jardin. Mettre une ulante sovis une cloche.
Coprire ura pianta con una campana d- vetro.
— Dans les Communautés , cest ap;elier un
Relisieux , une Rehgieuse au sci eie la clo-
che. Chiamare con suon del campanello.
CLOCHETON, s. m. Tréuoux. Dimi-
nutif de Clocher. Petite cloche. Campa-
mùtrjo.
CLOCHETTE , s. f. Din-inittif. Perite
«'oche qui se p^^'ì rorter à la main. Cart^
panello; camranclla\ campanellino. ~ Clo-
cJiettes. V. Gouttes.
CLOISON, s.f. Espice de muraille dans
une oeuvre faite de charpente et rie m;'çon-
nerie , ou de planches seulement. Trameno ;
assito ; palancato -y palancatico. — T . de
Botan. Memhr.-ìnes qui divisent l'intérieur
des fruits , et qui forment des loges et des
cellules. SiJTTïparttmento de* gusci o siliy.ie.
— T. d^Anat. Nom de dilférentes p:irt:es qui
font l'office de mur mitoyen entre deux au-
tres. Setto. Cloison des narines. Setto ^ o
diaframma delle nane-. - T. de Seirur. Es-
pèce de boite mince , qui renferme la
garniture ^d'une serrure. Lati della piastra.
inginocchiiti.
CLOISONNAGE, s. m. Tonte sorre
tfouvrrE^esdecioiion.^jj^o ; palancato^ ec.
CLOISONNE' , ÉE , adj. T. de Conchil.
Se dit d'un conuilUge , qui a d.ins son
intérieur une séparation. Trarne^ {ato ; se-
f arato.
CLOITRE, s. m. Cette partie d'un Mo-
nastère qui est^fafw- en forme de galene^r,
ayant quatre côtés , avec un jardin ou une
cour au milieu. Chiostro, claustro. - Il se
prend absolument et indifTéremment pour
monastère Chiostro ; monistero ; monastero,
convento. — Enceinte de maisons où lo;;ent
les Chanoines des Eglises Cathédrales ou
ColIéc;ii;!es. Canonica,
CLOITRE', EE, psrt. V. son verbe.
— Réduit à garder la clôture. Il se dit des
Religieuses. Obbligato a clausura.
CLOITRER, v.a. Contraindre à-?nfrer
dans un Monastère, et à y prendre l'habit.
Sfor'iare^ costr'sncr alcuno a* voti solenni',
sfarsi frate o monaca.
CLOITRIER, 5. m. Religieux fixé Hjrs
tìn Monastère , à la différence de ceux qui
ne font q-;e i-asser , ou qui ont un Béni^fice
ailleurs où i's sent domiciliés, Reîisioso umi-
liato ad un f, r./:nt^^.
CLONISSE , s. f. T. ii CoKchyUcl. Cou-
toir, Conui'.laae bivalve à coque épaisse ,
de la fjmille des cliames. A Gènes on le
nomme Ariella; sur les côtes de PAdr'r,-
tique Pcvericcia ; .1 Venise Piperone e hi-
.CLÓPIN-CLO"ANT. Expression adver-
biale ; en clopin.iiu. 11 est fcm. Zo^yicanào ;
CLO'PIN'F.R , V. 3. Marcher avec peir.r
et en clochantun peu. Il est fam. Arrancar: ;
andar aica/or:c ; tovvicar alquanto.
CLOPOrlTE, s. m. Insecte, oui a une
Sraade quantité de pieds , et qui s'eagendre
C L O
ordinairement sous les pierres ou d^ns les
urailles. Porcellino terrestre \ antogamhe j
c'lO^I'OTEUX , EUSE, adi- T. de Mar.
Se dit de la mer. quand elle est fort agitée.
Burrascoso.
CLORRE, v". a. Fermer, f^ire que ce
qui éto« ouvert ne le soit plus. Chiudere ;
serrare. — Hg. Clorre la bouche à quel-
qu'un; l'empêcher de parler, ouIerëdui-3
a ne pouvoir répondre. Chiuder la bocca :d
uno, farlo tacere. - Clorre l'œil ; dormir.
Chiiider gli cechi \ dormire; pi endtr sonno.
— Enfermer et entourer , environner de
haies, cfe murs, de fossés, etc. Chiudere ,
circondare ; attorniare ; cignere ; assiepare.
— Achever et terminer. Conch':u,Ìere \ pnire \
terminare ; chiudere. — Clorre le pas dans
les ioùtes , d. ns les tournois ; les ferminer.
Finir la giostra. — 11 est quelr;uefois neutre
dans la troisième nersrnne; une porte, une
fei-ètre qui ne clôt pas bien- Uscio , jînestra
che non chiude acappel/o , che non terr.i hcne.
CLOS , OSE , p.irt. du yerbe Clorre. V.
— Oii dit , à huis clos , pour dire , à portes
fermées. A porte chiuse. — Paque clo»;,
champ clos. V. Pjque , champ- - On dir
qu'un homme a les yeux clos , pour dire ,
qu'il est morr. Aver chiusi gli occhi alla luce
del giorno; esser morto. — On dit fig. d'une
chose qui est secrette et cschée , que ce sont
lettres closes. Un segrete. — On d't a un
homme, Bouche clo»« , pour lui donner à
entendre , qu'il faut tenir une ch^se fort
secrette. SiUn-^io ; tacete ; non parlate ; non
'^relate il segreto. ~ hg. A yeux clos, adv.
Aveuglement er s.rs çxr.m'meT.A chius\ cchi\
ciecamente. — On dit qu'un propriétaire est
obligé de tenir son locatriire clos et couvert
pour dire , qvi'il eit obligé de lui donner , de
lui entretenir son logis en bon ét.Tt de clôture,
et couverture, Riparato dall' aria , dali* ac-
'jua , e da* ladri. — fìg. Se tenir clos et
couvert; se tenir en l-eu de s'irete, de peur
d'èrre pris. Starsene in sicuro ^ In luogo dì
sicurtiia. — Cacher ses pensées et ses des-
seins. Far il musone ', star in sulle sue ; far
a chetlchelli.
CLOS, s. m. Enclos, espace de terre
cultivé et fermé de murailles , de haies . de
fossés, etc. Orro chiuso,assiepato, • a^'cssato.
CLOSEAU , s.m.Petiti^jrdinde paysan,
clos de haies. Orto assiepato ^ o sia cinto
d*L-nj chiudenda.
CLOSERIE, s. f. Petite métairie , un
DCîit bien de campagne. Podc-ctto.
CLOSSEMENT, s. m. Cri naturel de la
poule. Il chiocciare della gallina.
.CLOSSER, v.n. Il se dit du cri naturel
de la poule. Chiocciare.
CLOTURE, s.f. Enceinte de murailles,
de hoies , etc. Muro d*un rlclnro ; chiudenda. ;
siepe ; tutto ciò che circonda e serra un chiuso ,
o ilcinto. ~ L'cbligation que les Religieuses
ont de ne iioint sertir de leur monastèro.
Clausura. Il se dit aussi dos murailles qui fer-
ment un monastère. — Ciorure d'un compt'* ,
d'un inventaire ; l'arrêté; l'état final. Saldo
d'un conto ; j7ne d^nn inventarlo. — Clôture
d'une Assemblée, la dernière séance d'une
Assemblée. L'ultlna sessione d''un* asscm^
hles ; d'un congresro.
CLOU, s. m. IVtit morceau de for ou
d'autre métal ^ qui a ordinairement une
tète et une pointe , et qui st-rt à attacher
ou à pendre quelque chose. Chiodo; chlovo;
a^-ito \ agutello, chiavello. — hg. et fam.
îiiver la clou à quelqu'un; lui répondre forte-
•nî'nt, ouvertement sur quelque chose qu'il
dit mal-à-prop05. Ribadir il chiodo ; rispoa-
dir aile rimt. — Un clou chasse l'autre, c'est-
à-dire qu'une nouvelle passion en chasse une
■lire. Un dlavolcaccia l'altro. - l'.deMéd.
Froncle , ou esDcce d'apostème qui vient au
corps humafn. Flgno- ; ciccîune. — Çloude
t'œll. T. de Méd. Espèce de staphylome.
Stafiloma. — Clou de girotle , et absolument
clou. Sorte d'épicerie, qui vient ^.qs Iles
Mtjluques , et qui a la forme d'wi clou.
C o A 167
Garofano ', chiovo di garofano. — Clou de
cinrbre ; certaine composition fai'e a peu
près en forme de clou. Cinabro ingrancU-ni ,
o chiovl. — Clou a trois tètes , se dit de ceux
dont les Cordonniers font us.ige pour monter
les talons des souliers. Bodettone.
CLOUCOUKDE, s. f. Herbe grJs-de-l!n
qui vient parmi les bleds. Sorta d'erba che
nasce fra le biade ; forre gìttajone.
CLOUE', ÉE, part. V. le verbe. - (^n
dit hp. d'un homme qui ne bouge pas d'un lieu,
qu'il y est cloué. £t d'un homme fort assidu
itu travail , qu'il est touiours cloué a son
bureau. Egli c fitto sul suo lai oro -, egli par
inchiodato al tavolino. -'i . de Blason. Se dit
d'un collier de chien, et des fers a cheval ,
dtìuc les clous paroissent d'un autre email,
lichiodato.
CLOUER, V. a. Attacher avec des clous.
Inchiodare ; attaccare ; chiavare , commettere 5
congegnare ; conficcar con chiodi.
CLOUET, s. m. T. de tonneliers. Petit
ciseau dont ori fait us-ige pour enfoncer la
n^^ille d.ins^ le jable d'j^n tonneau de vin, à
l'endroit où il suinte. ij>:ljuolo.
CLOUTE' , EE . part'. V. le verbe.
CLOUTER , v. a. G. rnir de clous. II se
dit des petits clous d'or ou d'argent, dont
on garnit les boîtes de montre etlcstoba-
rères pour les orner Imbullettare. — Clouter
un carrosse , f.ure clouter un carrosse , c'est
lorsque dcnsun druilde Ccur , on f.'ît garnir
rim,ériile des carrosses du Roi et de la fa-
mi'le Royale de plusieurs rangs de gros clous
bron^é^. Guarnir di chiodetti una caroxza da
duolo.
CLOUTERIE, s. f. Commerce de dors.
Chioderia. — LÌeu où fon fabrique les cjous.
Fabbrica d'.* chiodi.
CLOU TIER , s. m. Faiseur de clous , ou
qui vend des clous. Chiodajolo ; facitor ^
o mt'cantt di chioda^tone.
CLOUriERE, CLOUYERE, s.f. In»,
truiiient de fer percé de trouî , qui sert à
former les tètes òenàow^. Chioda j a.
CLUSE, s. f. Le cri avec lequel le Fau-
connier parle à ses chiens, lorsque l'oiseau
a rins la perdrix dans le buisson. Voce
del falcorinlere allorché invita 1 cani aHevar
la pernice.
CLUSER la perdrix, v. a. Exciter les
chiens à la faire sortir du buîison. Metterà
CLYMENE,'s, f. Plante, qui approche
beauc'Uii de Pépurge. Chmcno.
CLYSSUS, ou plutôt CLYSSH, s. m.
T. de Chymie. Esprit acide qn'on tire par dis-
tiUtion de l'-intimuine , du nitre et du sou-
fre mêlés ensemble. /Jciifo chlmicodetto cllssoy
CLYSTERE, s. m. Lavement i remède
qu'on donne par derrière avec une serJrgae ,
pour déboucher le bas-ventre. Servi-;Jalei
clistcro ; clistere ; cristco ; argomento.
CO f s. f. Herbe de la Chine dont on U\t
uoe toiîe appel'.ée CoTiO'i. frjf-.i della China,
COA , s.f. r. di'Botai. Plante d'Améri-
que, qui est tou'iou* verte et à laquelle le
Père Plumier a donne ce nom en mémoire
d'HypDocrate surnommé Coiis. Coa,
COACCUSE', s. in. T. di Palais. Accusé ■
avec u'i ou plusieurs autres. Coaccusato i.
COACTIF , ivE , adj. Qui a droit de
contraindre. Coattivo. ■
COACTION , s. f.r. Dogmatique. Con- -
trôinle ; force qui contraint un Agent naturel
de faire qudiue chose , ou qui rempêche* ■
CeaX'onc; sfornamento; costri^nimeruo.
COADJULEUR, s. m. Çe'uiqui est ad- -
joint à un Prélat , pour lui aider à faire ses
fonctions , et qui est ordinairement destiné
■A lui succéder après sa mort. Coadiutore ,
contutore ; coajutatcre. — Parmi les Reli-
gie'îx ; certains Pères ou Frères qui on:-
tlifférentes fonctions, selonU différence des ;
Ordres. Coadiutore.
COADJUrORERIE, s. f. La charge ee :
diani-é de Coadjutçur , ou Coadiutrice*.
CoaJjutoria*. -
x6% eoe
COADTUTRICE , 5. f. Reiiêîeviîe sd-
•iointc n une Abesse ou Prieure , pour les
fonctions de sa pbcc , et qui est ordinaire-
ment deitinée à lui succéder après sa mort.
Coati jt l'ict. ,„ . „
COAG'.S.s.m. C.deComm. Nom qu on
donne d^'ns les échelles du I evant, à ceux
3ui y font le commerce pour le compte
'autrui. Ce sonr des Commisîionaires. V.
COAGULATION, s. f.I.'erat d'une chose
coaeuiée , ou l'sction par Inquelle elle se
<:o:.Èule. Ci>iir,„!aiicmc ; r'^a; iiuanliamcnto.
COAGULE', ÉE , p.-rt.V. le verbe.
COAGULER , V. a. Cailler , figer , faire
fiu'une chose liquide prenne de la consistsnce,
l'épaissir en sorte qu'elle ne soit plus fluide.
.CcagttlaTe-i riï}'pig'iaTC\ rayprindcre \ qua'
gliare ; coujii/ari . - Il est aussi réc. CiiaguUr-
■"cOACÎUl'iJm', s. m. T. di Chymit. Em-
prunté du I.atin , pour désitner les concré-
tions qui se forment par le nièlanee de deux
liqueurs , comme le precipue d'.irgent en
lune cornee. Caûgiilo. - T. dt Chirurg. La
u.irtie rouçe du sini-Parteglobiilan.
' COALI riuN , s. f. r. Dogmatique. Réu-
nion des parties qui avaient été séparées.
Ce mot est peu usité tant au propre qu'au
^COÀRtÌcUL^TION , s. f. T. d'Anat.
Aharticulation , Diarthrose , ou Déarticula-
tion. Dianron. .
COASSEMENT , s. m. Le cri des gre-
nouil'es. Il gracidate delle rane; griicida-{:one.
COASSER, v.n.Se dit du cri que (ont les
grenouilles. Gracidare.
COATI, s. m. Animal quadrupède qui
«st commun en Amérique , et qui est de la
grosseur d'un chat. Animale Amcricaiio.
COATLI , s. m. Gr.nnd arbrisseau de la
nouvelle Espacne. Son bois se nomme: bois
néphrétique. Alhe-o dellegno nefritico.
COBALT ou COBOLT , s. m.Demi-me-
tal, dont on tire l'.irsenic. Substance miné-
rale, qui ala propriété de donner une couleur
bleue au verre. Coholt.
COBES , s. f. pi. T. de Mar. V. Ancettes.
Cl^BITE , s. m. Trévoux. Mot Latin.
V- Couion.
COCA , s. f. T. de Botan. Feuille d'un sr-
briweau du Pirou , fort odoruérante , dont
on fsit un grand commerce. Il a été nommé
par quelques-uns : L'arbre de la faim et de la
soif. Coca.
COCAGNE , s. f. Il n'a d'usage qu'en
cette phrase: l'aysde Coc;jgne , pour dire,
p.-'vs fertile , abondant en toutes choses, et
Ou l'on fait grande chère. Il estfam. Pa.se di
cocagna.
COCARDE, s. f. Nreud de rubans qui
se met au retroussi du chapeau , et que les
Soldats portent ordinairement. Fioccojua'ca.
COCATRE, s.m. T. d'Econ. ru;:. Cha-
pon qui n'.i été châtré qu'à demi. GaUione;
cappone mal capponato.
■ CpCClGlEN , adj. T. d'Anat. So dit des
parties relatives .lUX coccix. Coccigcu.
COCCIX . s. m. T.d'Anr-t. Petit os qui
est comme un a;iprndice de l'os sncrum , a
rextrèmitc duquel il est attaché. Coccige (^)uel-
ques-uns disent Cciîft'ft^'Vtf
COCHE, s. m. Espèce de chariot couvert,
dont le corps n'est pas suspendu , et dans
lequel on voy.ige. Carro coperto. - On dit
aussi le coche , pour dire, les personnes qui
sont dans le coche. Le persone che son nel
carro. — Coche d'eaii ; certains bateaux de
voiture ét.iblis pour .-lier d'une ville a l'au-
tre. Barca. - On appelle tig. et pop. une
femme extrêmement posse et grasse , une
cochp , une grosse cocne. Donnone. Et alors
il est fém.
COCHE, s. f. Entaillure faite en un
«orps solide. Tacca; intaccatura; taglio.
— La coche d'une arbaictte ; l 'entaillure (|ui
•st sur le fCit , et sur laquelle on arrête la
Corde quand on bande l'arb.iîcttc. Cocra.
— La coche d'une flèche ; L'enfaillure qui
estui gros bout de la Cièche, et dan& laquelle
c o c
on fflit entrer la coree de l'i-rc. Coccd , tacca \
iiiUa freccia. — Marque qu'on f.iii sur mi bcii
pour tenir le compre du pain, du vin, de
la visnde , etc. qu'en prend à crédit: le
bâton <.ur lequel on tait cette sorte de coche ,
s*.-p;>elle Taille. T.icca. - T. de Mar. Porter
les huniers en coche ; les hisser au plus '
haut du màt. Pvrtar la sabhîa su la testa di
Mofo.
COCHE, ÉE, part. Calcato dal callo.
CUCHi'ES.adj. f. Pilules cochées, i.rfc
Phjrm, On trouve dûns presque tous les dis-
pensaires , deux sortes de ces pilluîes , les
unes appellées cochées majeures , les outres
cochées mineures. Sorta dl filloU che sono
un idragogo vlolentiss'mo.
COCHENILLAGE, s. m. 7. de Teint.
L'action de teindre en cochenille. Far dt
chermisi. - Bouillon ou décoction destijiée
à teindre en crsmoisi , avec la cochenille.
Sar.no di cocciniglia,
CO HENIlLE, s. f. Petit iniecte qui
s'atliiche à quelques arbres de PAmérique.
Le suc de cet insecte dunne la plus bt-llc
écarl.itte. Cocciniglia. - Avjnt la cochenille
on se servoit de la gr?ine d'une espèce de
chcne-vert , pour teindre en éci.rlatte. Cette
graine esr le Kermes. V.
COCHEMLLtR. v. a. T. de Teint, de
soie. Teindre avec la cochenille. Tignere
Cl'/.i cocc'niglia.
COCHER , s. m. Celui qui mène un coche
ou un carusse. Cocchiere ; cocchiera ; caTo-^-
yerc. — Cocher du Corps , c'est le Cocher
qui mene le caresse où e.'-t ordinairement
la personne du Roi , de In Reine » de Mon-
seicneur le Dauphin , etc. Cocchiere reale
- Le Cocher ; Constellation de l'hémisphère
septentiionai. // cocchiere.
CUCi-iER . V. a II se dit des coqs qui
couvrent la poule , et de tous les mMes
des oiseaux qui couvrent leurs femelles.
Calcare.
COCHET» s. m. Petit coq, poulet à qui
la crête vient , et qui commence à chanter.
Gaietto.
COCHEVLS , s. m. Sorte d'alouette ay.int
une huppe sur la tête. Allodola cappelluta.
COCHLEARIA , s. m. Plante qu'on nom-
me aussi Herbes aux cullliers ; c'est un an-
liiCOrbiiMquo tres-connu. Coclearia.
COCHOiR , s. m. T. de Cordiric, -V. Tou-
lmin. — En i . de Tonnelitr. Espèce de h.Tche
avec l.Tquelle on forme les coches sur les cer-
cles ou cerceaux. Scuricella de' Bottai.
COCHON, s. m. Porc, pourceau II y a
cette dirfcrcr.ce entre cochon et pourcc.ai ,
que cothun se dit de cet anim.il à tuutà^e;
mais pourceau seulement quand il est gr«nd.
Forco. Cochon de lait. Forchetto j farcelo
da /atre. - Ce mot ne s'emploie au tiçuré que
dans une acception populjire ou trcs-fami-
litre, pour desii;ner un hommequineson.se
qu'à m.mscretn dormir, ou qui fdit des mal-
propretés. Porco. — Cochon d'Inde ; sorte
d'animal qui est un peu plus petit qu'un la-
pin , et qui groigne comme un cochon. Por.
cel'o d\indta. ~ Cochon. T. de Métallur-
gie. Mélange impur de métal et de scories,
qui bouche quelquefois les fourneaux où l'on
fait fondre tes métaux. Scoria di metallo.
- T. d*Afiinaç.e. Gonflement ou soulève-
ment des cendres d.,ns la CLUipclle. Gon-
fiamcnfo , o sollevamento delle ceneri nella
coppella.
COCHONNEE , s. f. Ce qu'une truie fait
de petits cochons en une portée. Ventrata
dolina scrofa.
COCHO\NER,v. n. Se dit d'une truie qui
fait ses petits. Far i porcelli.
COCHOWiRIE, s. f._ Mal -propreté.
II est pop. Sudiceria ; sporciya ; porcheria ;
COCHONNET , s. m. Boule ;'i Òok^t^
f ices , sur chacune Ac • -elles d y a des points
marqués, depuis im jusqu'à dou?.e. Pallotta
da dodici facce segnate con altrettanti numeri,
- On .•'pnelle aussi Cochonnet , ce que des
gciis qui jouent à la boule ou au pakt ; jec
C (E L
tent devant eux aux hazard , pour leur servît
de but. Lecco ; morella.
CUCO , s. m. Fruit du cocotier. II est
gros comme un melon et que'quefois davan-
tage tocco delle ma/dive.
COCON , s. m. La coque qui enferme
le ver à soie quand II a achevé de filer. Bcf-
COCOTIER, s. m. L'arbre qui porte U
noix de coco. L'altera del c^'cco.
COCTION, s. f. Action de fsire cuire
dans de l'eau bouillaiiîe, ou dans une autre
liqueur. L'effet de cette action. Cocitura ; co.-
cimento. — La digestion des aiimens dans
l'estomach. Codione - On dit aussi la coction
des humeurs. C orione de^li umori. — Coction
des métaux; c'est h manière dont les métaux
se perfectionnent dans le sein de la terre.
l'ertc%jone de' metalli.
COCU , s. m. Terme de dérision et un
peu libre , qui se dit de celui dont la femme
manque .Ma fidélité coniuj;ale. Becco.
ÇOCUAGE, s. m. L'état d'un homme
qui est cocu. Lo stato d'un uomo , cul la
moglie fa le Jusa torte ; cui la moglie IiM
fatto becco.
COCYTE, s. m. T. de Mythol. Un des
fleuves de l'enfer, selon la Fable Cocito.
CODE , s. m. Recueil , compilation des
Lois , Constitutions , Rescr'ts , etc. des Em-
pereurs Romains Codice. — Il se dit de quel-
«lues compiLitions des Ordonnances , comme
le Code ilenri. Et de quelques Ordonnan-
ces sur des m.itières particu'i"?res , comme le
Code Lou s. Le Code Civil, etc. Codice;
statuti ; constltu\ioni. Il y a plusieurs autres
recueils qui portent le nom de Code , com-
me le Code Militaire , etc. Codice Mi'
litare , ec. Code Medicamcntaire. Ricet"
tario.
CODEBITEURS , s. m. pi. T. de Jurispr.
Ceux qui sont obligés a une même dette ,
soit par un même titre ou par des actes sé-
p.Trés. C.ndehitori.
ÇODE'CIMATEUR , s. m. Celui qui per-
çoit des (limes avec un autre Seigneur. Colui
che decima con un altro.
CODIClLLAIRE, .idj. de t. r. Qui est
contenu dans un codicille. Codicillare.
CODICILLANT , adj. pris subst. T. ie
Jurispr. Se dit d'î celui qui fait un codicille ,
comme on appelle Testateur, celui qui fait
un tes'amen'. Codicillante.
CODICILLE, s. m. Disposition écrite , pir
laquelle un Testateur ajoute ou chnnj^e quel-
que chose à son testamnnt. Codicillo.
GODILLE, s. m. H'L se mouille.) T.
du .leu de l'Hombre , du Tri , du Quadrille.
Gaptncr codille, gagner sans avoir fait jouer.
CÒpÒNATAIRE, ad), de t. p. Asso-ié,
corioînt avec tin autre dans une même dona-
tion. Cidonatario.
CŒCALE , .idi. r. d'Anat. W se dit tie
l'artère et de la veine qui se distribuent au
ca'cum. Cccalc.
CG-CUM, s. m. T. d'Anat. Le premier
des (tros Intestins, qui n'a qu'une ouverture.
Il n'est proprement qu'une poche du colon,
d'environ quatre doiç.ts de profondeur, et
d'.iur.-'nt de lareeur. il est auprès de l'os des
iles du cô é droit. L'intestino c'eco.
COEFFE , V. et écrivez Coiffe : c'est l'or-
tocr.T-'he de l'Académie.
COEFFICIENT , s. m. T. d'Algèbre. Le
nombre ou la quanti'c connue qui est au de-
vant d'une quantité algébrique , et qui la mul-
tiplie. Co-ffinente.
COE'GAL .AIE, adj T. de Theol. Qui 1
une pareille égalité avec un autre. Coegualei
coeiuaU. , .
C:OEGAUTE , s. f. T. de Théot. Qualité
de choses ég.iles ; rapport qui se trouve en-
tre "Iiisinrs choses é'^^h.'S. Coegua'i'à.
rcELlAQUE, V. et écrivez Céhaque.
CŒLO^U , s. m. T. de Chiru-g. Espèce'
dulcère de la cornée , cr'usé ordinairement
par des humeurs ùcres qui se jettent sur les
ycuXi Cilomaj
COENE,,
e O E
<^OENE , s. f. T. di Physiol. Croufe
•rdinoirement bianche , dont le sjiig est qviel-
q;isfo!s rf couvert aptes l.i saignóe , dans le
vai<se.uioù e:!e est fjite. Gdatini , v paru
Cv.i£NEUX , L'Académie écrit Couen-
1.; .. V.
c\J£RCITÎF, ivE. ad). T. de P.il.is. Q.ii
re ..wrrne le droit de coercition. Cacrctuvj \
eh rjff'ren.^ • chi reprime.
COE.{CiriON . s. f. T. de Pala's. Action
par l .quel e on empèjJie quelqu'un d'iigir coa-
tre son dtvuir. Droit quVjn a (le contraiiidre
quelqu'un à fiire s>.n devoir. Raffrcr.amnitn i
COStf'gr.'^lc^to,
COEIAT, s. m. Se dit ó'unEtat, d'ur.
Prince (jui partage la souveraineté avec im
autre. St(i:o y trinc'patû di cui si gode lapa-
droninla unìtaitìinze ad un altro.
CUETi.RNEL, elle , sd). Qui existe de
toute éternité dvec un au. re. C^>.r;r.-:o.
CŒ'JR, s. m. Partie r.nble der.ininul,
dans laquelle on croit comimmement que
réside le principe de la vie. c'est un muscle
creux , i ué dans la cavité de la poitrine ,
et pr..*sq ie Tansvcrsaleinent couché sur le dia-
phragme. 11 a en que'que sorte la forme d'un
cône arplati par deux côtés , arrondi a la
p.:inte , et ov.ilai:e à la b.ise. Cuore. - Le
cosjr, se considère quelquetois commele sié-
^e des passions ; ainsi on dit d'un homme :
il a le cœ,ir oppresié , serré de douleur i
le cceur ruivré , outré , transi ; le cœur en-
fl-'mmi , emiîrasé d'amour , ce colere , etc.
A.^£r il cuori cy^ressj d:iL dolori i tzvjr ii
Cicn acciso , injidnnnato , ite. — Avoir à
cœur , prendre à cœ^r , tenir au coeur une
ar^' ire ; l'alfectioaner extrêmement , s'y in-
t^-T^ser fort. Aver a cuore i pigliar a cuore
un COS.1 ; star a cuore. — On dit , quel-
li.: l'jis par opposition a lesprit. Amol'.r ou
uirendHrle cœur de quelqu'un ; l'émouvoir,
le fiéclilr. V. ces mots. — On dit, qu'un
homme a le cœur endurci , que t'est un cœur
endurci , pour dire , qu'il est tellement opi-
niate , qu'on ne lî peut tléchir , ou qu'il
est extrêmement obstiné dans le mal , d^ns
le péc'.ié. Av:r il cuore iidurito ; user osti-
nato. — Avoir le cœ.ir de rociie , de mùr-
bre , de d'amant , ect. ne pouvoir être tou-
ché de pitié , ni d'amour. Arer un cuor di
tm.iitû ; di mnrmo , di diamaite , ce. — Cœur ,
signilie au'isi, les inclinations de l'ame ; et
en ce sens , on dit , un bon cœur , un cœur
franc , un cœur généreux , un cœur dissiaia-
lé , rasuv.-iis , ec. Un buon cuore , schietto ,
generoso , simulato , caitito , etc. — CcEur se
prend quelquefois pour l'esromcc. Mal de
cœur ; m.il »u cœur ; lo cce.ir lui fuit mal ;
le c:ejr lui soviléve. Aliai di cuori; nausei.
— On li't iÌ5. qu'une chose fait mal au cœur
à q :e'qii'un , qu'il en a m.d au cœur , qu.^rid
iî la voir sv. c déflaisir. Muover a stomaco.
— On dit d'une liquî^iir agréi-ble , qu'elle
I "u cœ.:r , pour cire, qu'elle réiouit , et
le est fort agré.-ble au goût. Toccar il
^ - re ; far ^ran p'o ; piacere^ fuor di modo.
— pr;v. Se donner au cœur joie , ou à cœur
'\'\i de qjelqje chose ; en louir pleinement
e; ahondnnment , s'en rassasier, '^is'dar di-
letta ; darsi ftta «fui» csa. — Quand on
est en pe n; de quelque chose , et qu'on est
pressé de s'expliquer , soit pour demander
conseil, soit pour conAcr à quelqu'un L
peine où l'on se trouve , en dit : il faut quo
je vous ouvre , que je vous dccliarge mon
ca'ir. Convien ch^ io v' ayra lî mìo cuore.
— C «ur, po'i.r courage. Ànimo ; cuore. Perdre
cœ ir. Perjt.ri ii cuore; smarrirsi d^ animo;
sbig.-itt'ni. Avoir d i cœur. Esser di cuore,
di grjTi cuore. Ette sans cœur. Esser di pove-
ro cui.re ; aver an-mo vile. — fam. ."Wettre.re'
mettre le cœ ir .i.i ventre à r.ueltui'un ; lu
donner , lui ri-Mid.-e le courage. Far cucre ;
riconfortare ; far rientrar Vanlma in corpo.
— Cœur, pour force et vigueur. V. Cet oi-
sca i , ce clieval est en cœur. Qttest* uccello ,
questo civ.iilo èin forja , in b'io , è vigoroso.
— Eu iiir'.,nr d'un malade , on tlit , qu'il a
DL'[, t'ruiìfois Italien,
C O F
le cœur bon , pour dire , que son cours;e |
se soutient, qu'il a encore des forces. Ei^U
e ar.cora informe. — Cœur, pour alîection.
Cuore ; umetto. — Faire une chose a contrc-
ccci..r , c'est la faire contre son incunation.
A cor.tracuore ; a malincorpo ; a co'itrasgeaio ,
— prov. De l'abondance du cœur , la bouche
psrle ; on parie volontisrs des choses dont on
a le cœur rempli, ha lìngua batte dove il dente
duole. — On appelle, prr manière de caresse,
une personne f;iL*on aime bien: mon cœur,
mon petit cœur , mon cher cœur. Cuor mio ;
cuor del corpo mio; anima mia - L'ami d-l
cœur; celui que l'on aime le flus tendrement.
Il più caro amico. — On d;c prov. q.ie le cœur
en dit a quelqu'un , pour dire , qu'il est d hu-
meur à f, ire une chose. Esser d'umore ^ esser
disposto a far una cosa. — Cœur , l'intérieur,
le fond , les dispositions de l'ame. Cuore ;
animo ; mente. Vous lisez dans mon cœur.
— On dit , le cœur me lo c'isoit b.en , «e
l'avoit bien dit, pour dire , j'en avois un
pressentiment. // cuore me lo diceva , mei
presagiva. — Parler a cœur ouvert ; parler
fr: nchement , et déclarer tout ce qu'on pen.e
sur une affare. Parlar col cuore in mano;
Javelar schietto e sincero. — Se parler cœur
à cœ ir , se parler avec la plus grande fran-
chise et sans aucune reserve. Parlare col
cuijr sulle labbra; aver sulla lingua juel che
si ha nel cuore. — Far cœur, adv. Parme-
moire , de mémoire. A ir.emorla. ; a riente
— prov, et fam. Faire dîner quelqu'un par
cœur , dîner sans lui , et ne lui sircicr rien
à manger. Far praa-^ar a memoria. — Cœur,
est aussi une des quatre couleurs de notre jeu
ordinaire des cartes. Ctor:. — Cœur signiiie
encore le milieu de quelque cîios^ , parti-
culièrement d'un Etat et d'une Ville, Cuore ;
centro ; m:\io. — .\a cœur de l'hiver ; au
plus fo t de l'hiver. Nel cuor dell' inverno;
nel pile /ondato inverno. — Au cœur dei'cté.
Net cuor della state. — Cœur de cheminée,
c'est le milieu dsla cheminée. // centro , il
meno del cammino. — Cœur d'un arbre , c'est
ia partie intérieure du tronc d'un arbre.
Cuor: , nocchio dell' albero. — Il se dit en-
core du milieu d'.in fruit , particulièrement
d'une pomme et d'une poire. // torso di pe-
"cÔexIsVeNCE.s. f. T.deTheol. Exis-
tence de ceux ou plusieurs choses en même
tems. L'essere attuale di due o pili, cose mil'
is::sso timpo ; coesisi-:n-{j.
COEXlir£.<, V. n. t.xister en même tems
qu'un autre. Esise.re assieme neW istesso tem-
po ; coisistce.
*COF?iN,s. m. Vieux mot. Petitpanier
i"oslcr haut et rond avec anse et couvercle.
C ^ t'ito,
COi FINE ,adi. f. T. d'Ardois. On appelle
ainsi tuia ardoise qui est convexe. Lavagna
'COFHNÉ, ÉEPart. de CofSner. V.
COFFl.CtK , SE COrFiNEK, v. r. Se dit
des œillets , lorsque ;•;■> feu.lles se frisent }\\
lieu de demeurer é-endues. Accartocciarsi.
— T. de Menais. Charpent. et lonneli.r,
lie cambrer, se déjeter, s'envoiler. V. ces
mots.
COFFRE , s. m. Sorte de meuble propre
àserrer et à enfermer desharde5,de l'argent,
etc. et qui s'ouvre en lev,int le couvercle.
Cofano ; fortiere ; cassa; cassetta. — Coffre
fort , c'est un coifre de bois fort énih , parni
de fer en-dedans , et qui ferme avec de gros-
ses serruires , où i'oa serre ce qu'on a de plus
précieux. Fortiere; cassa deve si chiudono i
danari. — Le coffre du carrosse est la partie
d'un carosse sur laquelle ou met les cousins
pour s'asseoir, etqui a un couvercle qui s'a-
baisse comme ce'ui d'un cotTre. Cassetta.
— Coffre de presse. T. d'hnpr'im. Assem-
bl.np;e de qiutre pièces de bois d.ms lequel
est enchâssé le m.irbre. Carro del torch'o.
— Cottre à pargousses ; caisse où l'on tient
les chiirges des canons aréparces.^ Cassa da
catocci. — fig. Les coffres du Roi , pour di-
re , le Trésor Royal , i'éparjns, L'crar.o.
C OH i(î9
""f ^^ ^''"■. La ca,iji.i;é, l'osp.ice qui est
enfermé sous les côtés. La cuva.i fonnattt
dalle est:. — On dit d'une cavale , qu'elle
a un grar.d coffre , qu md elle s les floncs fort
l-^rges , et propres pour porter bs poulains.
Cavalla che ha i fianchi tissai larghi. — prov,
Kaisonncr comme un curtre ; raisonner mal.
iiagionar corne uno stivale. - Rire comme
un colîre; r;re à forge déployée. V . ces
mots. - Poisson coftVe. T. d'i'chehyol. , Es-
pèce de poisson des Antilles qui est couvert
d'une. écaille séohe et très-dure. Pesa trian-
golar:: - En T. d'Art'ilerie. Ch.imbre de la
m:iie , ou fourneau. V. - En 1 . d'Ar:atom.
L'espace qui est contenu sous les côtes.
Vo'ac-.
COFKRE , ÉE , part. V. le verbe.
CO;-FR£R , V. a. 11 n'est point en usage
au propre. Fij. et fam. Mettre en prison.
V . Emprisonner.
CO." FRET , s. m. Petit colTre. Cofanetto;
fornerelto-.forjierlno iforzieruup ; cassett'.na.
Cl)fRErit;<, s. m. Ouvrier qui fait des
co* es. Colli che fa i for-.ieri.
COFlDtJUSSEUR, s. m. T. de Jurispr.
Celui ^qu! a répondu solidairement avec
que.qiiau're, de la dstte du principal obligé.
LonfJejussort ; commallevadire.
COaSASSK . s. f. Coin sauir-ije mtjinî
gros et moins jiune que l'autre. Cotogna-
salvjtica,
COGN.\SSIER, s. m. Arbre tnii porte des
coins ou des cosiiasses. Cot.-gn».
COGNAT, s. m. ( Le CLiSi prononce
durement , dan- ce mot et IKs le su.vant )
11 se dit en général, de ce>ix qui sont unis
par des liens ae p;:rcnté ; et p?r;iculicremSnt
de ceux qui sont jiaren; du côté àas femmes.
Cognato; co-igiunio per cognrz'onc.
COG.VAnON, s. f. Lieu de parenté, en-
tre tous les descendans d'une même souche.
Co3nj\i-j!te ; con°Î!:n-ii^tn di parentado,
CpGNAriQUE.adi. de t. g. T. d: Droit.
Se dit d'une succession où les partns col-
!a;cr„ux par le; feme'les parviennent au
dctau- des miles. Successione collaterale
femmin'c-j .^
CO(>i\É. ÉE, part. V. le verbe.
COGNl'E, s. f. Outil de fer acéré, plat et
tranch.int, en lorme de hache. Scure. - prov.
Jeter le manche après la cognée; abandonner
tout d3;is un in.ilheur, au lieu de songer à y
apporter du remède. Gettar il m.anieo di.tro
alia scure, — Aller au bois sans cognée j
entreprendre qîiclque chose , Sîns se munir
de ce qui étoit nécessaire pour réussir. An-
dar a cacci.-t col bue \oppo ; entrar in mare
sen^i biscotto. - Mettre la coïnée à l'arbre j
commencer une entreprise. Mettere o porre
mano in pasta.
COGN'E-FETU, s. m, prov. et fam. Celui
q-..i se doiii' ; bien de la peine pour ne rien
laire. Affannone; cppaltone,
COGWE;i , v. a. Frapper fort sur tme
chose pour la f.tire entrer , ou pour la faire
jjini're avec un a-otre. Battere ; dar sofra ;
cacciare. Et simple.nent , fr.nppor. V. — {\%.
et fju. Se cojaer la tête cintre un mur j
entreprendre une chose, ou impossible, ou
dont on n't'st pas cap: blr. Ba-.ter il capo nel
muro , e per\sa-e non scio rompere ; dar un
pugna L-j cielo,
COGNOIR , s. m. T. d'Inprim, .Mor-
ceau de bois dont on se sert lorsqu'on veut
clì.isser les coins pour serrer et arrêter U
forme dans un chassis. Cacelatojj.
, COHABIT.^riON, s. f. T. de Jurispr.
Etat du mari et de la femme qiii vivent
e.a^en-.b'e. Coaf^iia\ione,
COHABIJEil , V. n. Vivre ensem'ole
co'^me mari et femme. Coabitare.
COHERENCE, s. f. T. Dd.:ct. Li=ison,
connexion d'une chose avec une autre. Coe-
ren-,a ; con-^-ei-Lnia ; unione.
COHEP.iTlErl, ÈaE, s. m. et f. Clui ou
ce'le qui '.lénte ,-vcc l'n S''.tre. Cs-e.'ed:.
COHESION, s. f. T.de Pliys. .Vdhcrenc;,
f.-^rce par laqui-ile des corps sont unis eil-
tr'cux, Co.-o/o.iî.
Ï70 COI
COHir.;\, s. m. licvoux. Arbre que Ics
Bucheruiii dLsent être la leinc!!.; du chêne.
iluirc'a a liinsfi: foslic
C O I
c o I
COHl>8ArivJ\ ,.s. f. OpcîrAtion de Chi-
inle , qui consijte à rtr.^trser la liqueur
provenue par la distil!a:îun, bur la subitanee
dont elle a déi-i été tirée', ou sur une nou-
velle , senibl.iblc à celle dont elle a été
tirée, que Ion diitille de nouveau. Riim-
scolaminco ; et lei Cttimistes , Couba-^lone. j la me'er .t
COHOB&R , V. .1. T. de ChimU. Remettre CMciu o U
sur son m.irL une liqueur distillée , pour la | ic Mur. M
faire di.tiller de nouveau. Kiinacolarc. Les
Cliimistes diicnt , C\iobtirc.
COHORTAL, s. m. T. d'fjist. anc Ser-
viteur du Prclct du Prétoire. Cuo'tate.
COKoRTE, 5. f. Corps d'inf.iiiterie ,
pirmi les Romains. C^oru. - En Poésie ,
toutes sortes de cens de guerre. :)chicie.
— Se dit aussi , d'une troupe de toute sorte
de cens. 'Irupi-a. .
COHUE, s. f. On appelle ainsi dans quel-
ques Provinces , le lisu où se tieniK-nt les
petites .î'.istjces. Tribunale. - hg. As.embîée
où tout le monde parle tumultuairem..-nt et
€n confusion. Baccan:.la\ chijaaca; triocco-^
tomhibbia; raunctJ ilrcf:to:a dr y:U f irions.
COI, lE, adj. Iranqu.Ue, Cdlme, pauibie.
Se tenir coi , dtmeiirer coi. Sursi ckcto i
tacere. - Faire coi, T. di Kivicrc. Varreter
\.\n moment, l'ar afto.
COIFFE , s. f. Espèce de couverture de
tête. Cujlfia ; berrettino. — Coiffe de nuit ,
ou bonnet tl« nuit ; une coiffe de to:le ,
ijue l»s hommes mettent d.ins leur bonnet
da nuit. CnJ/ia da nutu. - Cu;ffe de cha-
peau ; une coiffe de t.-ffwtas ou de treil'is,
dont on garnit le deti.î:i; des ch.M>eau.t.
Fodera di ciipfcUo. - CoifiTe , une certaine
membrane , que quelques enfans apportent
en venant au monde. Berretta. - T. de
Eotan. Sorte de Calice. Enveloppe mince,
membraneuse, souvent ccnit|ue, qui embrasse
la partie de la truc'ilication , comme d.ns le
blé de Turquie, iv^lie della lannocclùa di
eerte claJc, come s.-ggina, misl'o, ec. - Coiffe
d'une perruque. Réseau de soie qui sert a
attacher et étager les tresses de cheveux.
Reticella. - T. Milit. anc. Linge ou etotie
qu'on portoit sous le casque , de peur qu'il
n'offensât la tète. ScuMia. - En T.d'Anat.
Se dit aussi d'.me me.i.brane graisseuse, qui
rage sur les boyaux , et qu'on appelle autre-
ment Epip'oon. Oneme,; rete; eylploo.
COIFFE', En, part. V. le verbe. - On dit
qu'un enfant est né coirf i , quand il vient au
monde avec un? sorte de raenibranc qu'on
appelle coiffe , que le peuple reg.ude comme
un présage de bor.h'?ur. C'est pourquoi »n
dit prnv. d'un homme fort heureuz, qu'il est
né coiffé. Nascer \!s!i:o; esser nato valilo.
- Bien coiffé , T. de Man'egc et de Marécli.
Se dit (l'un cheval qui a les oreilles petites
et bien placées au l-aut de la tête ; et m,il I
coiffé, de celui qui les a pl.-cécs trop a coté quatre
de la tête, longues et pemluites. Hcn o mal
imf:osi,iio d'orecchi. - Un chien est bien
coiffé , quand il a les oreilles longues et
pendantes. Li>j.o.ttato bat.'o d'orecchi. - Vin
coiffé , bière coiffée ; du vin , de la bière
où l'on a mclé quelqu'autre litiueur. l'ino
tendalo. „ . , . ^ .
COIFFER, V. a. Couvrir la tête. Coprir
il caro con cuffia, cai-fello, caypuccio , tur-
barne , ec. - Orner , parer sa tête de ce
qui sert à la couvrir , ou de ses propres
cheveux. Acconciar il capo. - On dit qu'une
perruque , qu'un chapeau coiffe bien , pour
qu'an, d'.me op.r.ion ; se préoccuper, s'en- , _ COIONMERIE , s.f. Bssscssc de
téter de quelqu'un , d'une opinion. Ineafric- \ làclieié , indignité, Codardia ; poltre
darsi; irivaglurstj prci/ccupursi^ cacciarsi Iteli dafpocaijgine ì viltà. — Sotise , impe
capo ; f carsi in timore , tn cjpo y in testa- I ce , badmerie. Ce mot est libre et fai
D^n-j ce sens il est aussi actlt. — On dit j f //c/ïj/'ij ; sctmtinita^fiine i baloriassi-''
homme se coiffe qu'il est i COII" , s. m. Acccuiilement du m
..f_. .... ._ a:-.. ' u i\- I
aisé H coiff.r , qLi'on l'a coiffe , pour dire,
qu'il bon trop, qu'on Ta f..it tro^
Soir», é-niv .■ î--- - - 1
Cciffer une liqueur, c'est
:c une outre. Luaciare; dar il
conclu ai vint, licori, ec. — T.
tre le vent sur une ou suc toutes
les voiles, .^icteer le vele al vento.
COUFEJK, euse, s. m. et f. Celui,
celle qui tait métur de coiffer les Daines.
Accunaatore ; jccvr.ctatrice ; comi, colei che
arùccla i caye^ii, che acconciali cupo aile
d.nne. La Coiffeuse se nomme aussi, l'iji
\ucclilaja.
CiJitFL/RE,s. f. Couverture et ornement
de tece. Acconciatura di capo. — La maniire
dont les femmes se coiffent, selon le pays
et (.1 mjde. l.' acconciatura.
COiN , s. m. Angle , l'cneroit où se fuit
la reiKoiure de deux cotes eie quelque cliose. lar<
Aiuolo. — On dit , les quatre coins d-^
terre , du monde , de la ville , pour d :e , la colonne l
L's extrémités de la terre , du monde , de la j dellj columa
viile, les plus élcÌÉnées entr'e!le>. / juartro COLAS , s
angoli delia terra ; le quattro parti del ni^n-
du, ec. - Coin, au Trictrac, c'est la on-
zième case ; en ne comptant pas celle où
est la pile des L).imes. Et coins bourgeois,
la cir.q.iic:ne. Cantone. — Regarder du coin
de l'œil ; regarder a la dérobée , et sans
f.ure semblant de rien. Guardar colla coda
dell' occhiu i guardar sotcocclii. Et dans le
même sens , faire signe du cciii de l'œil.
— Un endroit qui n'est pas expo,é a la vue- '
Anjioio; canto. - Une tresse de tau.t che
ve.x , dont on se sert pour garantir les côté
de la tête, lorsqu'on a les cheveux trop clair
ou trop courts. Eu ce sens, il ne se dit qu'ai
pluriel. Capelliera ; capei pasticci. — Coin
femelle pour la génération. Coito,
CiiiTE, s. f. V. Couette.
Cv>L , s, m. y. Cou , quant à Ij par.ie
du Corps , qui îoint la tète aux épaules.
Collo. - On s'en sert dans différentes pi.ra-
ses , par analogie au corps hum.iin. Ainsi
on appelle Col de la vessie. Col de la ma-
trice ; ce qui est com-ne l'ei-iibouchure de
ces parties. Collo delta vescica, dell' uUio._
— Col de chemise , co' de rab.tt , col éz
pourpoint ; la partie supérieure de la che-
mise , du rabat , du pourpoint , qui em-
brasse le cou. Cidlo ; collare. — Esrèce de
t:r.ivatte sans penrians. Cr.ivatta, ~ Va^sage
étroit entre cieux montagnes. Gole ; fauci ;
sor re.
COLACiiON , s. m. Instrument de musi(]i
d jux cordes tort commun en Italie, to-
Ct.>LARIN , s. m. Frise du chapiteau de
la colonne Toscane et Dorique. Colarla^
ce de fer ou (le bois, qui aboutit
ansie aigu , et qui es: propre à tendre du
bois , des pierres. Zeppa ; conio ; bietta.
- 7. d'ArùUerie. Coin de mire i un tju
de bois qa'ou met sous la cul.isse du c.iiion ,
p^'ur le pointer. Conio di mua. — Coin , en
Ilari, nt (l'un b.is , l'endroit où le tissu je di-
vise, et qiii cuLivre la cheville du pied. Conno
d' una caixa. — T. de Monnoic. Aîorceau
de fer trempé et gravé , dont on se sert
pour marquer de la monncie, des iTtéd...'lles.
Conio ; torsello; p.mione. — Poinçon qui sert
n inarquer de la vais>clle. eun\~,ne. - On
dit , d'une médaille parf,.itemeiit conservée,
l'eiie est à tieur de coin. Meda^'-ia ben
tiservata. - fig. On dit qu'une chosi
arquée au bon coin , pour dire
buon
TréKdt/r. On .ipp»l|e ainsi
;es corbeaux que l'on nourrit dans les moi-
sons. Ceno domestico.
. COLATURE, s. f. T. de Phr.rm. .Sépara-
tion d'une liq.ic.ir d'avec quelq.ij imnireté
ou ma'icre gros.ière, qu'on ta't avec uq
coul.iir. i? dit aussi de la liqueur hltrée.
Colafira ; il colato.'
CdLCHIQUE, ou TUE-CHIEN, s. m.
Plante bulbeuse , qui criir dins les prés >
et qu'on cultive dins le; jartîini , à cause
de la beauté de sa fleur. On prétend qu'eilï
est mortelle aux chiens. Colchico.
COuCOTAR, s. m. Substance terreuse, et
rouge , qui r -s*e au fond de la cornue qui
s iller l'huile de vitriol. (^u-:t!.i
Sire , qu'ils viennent bien .i l'air du visage.
Parrucca , capello , cAc -va bene , che si offa
bene al capo. - Coiffer une bouteille; met-
tre une enveloppe d'étoupcî , ou de qutl-
qu'au're chose nar-dessus le bouchon , pour
empêcl'.er (juc le vin ne s'évente. Turare.
— Coiffer une mienouille. La charger, l.-i-
tonocchiare. - T. de Chasse. On dit que
les chiens ont coiffé un sanglier, pour dire,
Bii'ils l'cnl pris aux oreilles, Acccffare ; at-
iutcare. - lig. et fatn. Se iwSeï de que!-
a servi
terrea , roi. ciccia soi tan ja , che ri/nane" d.
1.1 dsrllapo.-ie dell'olio di vitriola.
COI.Ltù.'\T.-"iiisE , s. m. et f. Celui ou
celle à qui un legs a été fait en conimun
avec une ou plusieurs personnes, .\ qui luu
rnéme chose a été léguée conjointement,
*" Col^EOPTERES . M], et s. m. T. d'l:~.
sectol. Il se dit des insectes dont les aile»
sont recûuveitcs d'étuis durs et éciilleux ,.
tels q.ie les Scarabés , Io hanneton , etc.
CoLurteri.
COLERA-MORBUS, s. m. É^:anchemenC
de bile subit , nui cause un débordement
par haut et par bas. On l'appelle vuljaire-
est j ment trous^e-gilant. Colera-morbue.
. qu'elle I COLERE , s. f. Passion par laque'!.- l'ame.
Tieilleures de son espece. Cosa di \ se sent vivement émouvoir contre ce qui
;./ , eccellente , squisita nel suo se- | la blesse. Collera ; i'o ; iracondia ; «'ïJ.i ;
Coins , ■/. de Marceli. Se dit des corruccio. - fie. La colère de Dieu, la coler*
du chev.il , siiuées entre les d.i Ciel. L'ira di Dìo. - Certains mous
mies et les crocs, deux dessus et d
des.ous, qui poussent, lo-sque le clicv.il a
quatre ans et demi. Fat;iuoli. - Fr.iit a pé-
pin , qui a l'odeur forte , et la peau couverte
d'.iu ccr;ain pe'it duvet. Otcii/iu. Corn, /.
d'Ar.atóm. Les deux extrémités de la bouche.
An oli, o canti de.la bocca.
COINCIDENCE , s. f. T. de Ccom. Etat
de deux choses qui coïncident. C- incidenza.
COÏNCIDENT, ENTE. adj. T. de Fhys.
et de itîathe'm. Qui tombe en un même point.
Coincidente.
COÏNCIDER , V. n,T. de Géom. S'ajuster
l'un sur l'autre. Coincidere.
COION, s. m. HoUron, lâ.he, qui a le
ca-ur bas, l'aine servile, ctc.iij.ible de souf-
frir lâchement des intîignités. U est libre et
fim. Pi^ltrone', vigliacco i coglione i sa^lio^o;
codarda ; vile,
COIONNF.', ÉE , part. V. le ve-be
COIONNIR ■" ■
en Co'
iinpe
Coi!,
jiaroissent dans les animaux
CdLERE, ?di. de t. g. Qui est sujet à-
e mettre en colère. Ciller. co ; iracondo ;
' buLt RETTE ,'J T. de riche. Seinette .
de Qn. a.
COLERIQUE , adj. de t. g. T. Didace..
Enclin i la colere. Collerico ; iracondo;
stiiiuso.
Ct.)LIART , s. m. Poisson plat , lisse et-
cartilagineux, qui est l.i raie ondée ou cen-
drée. Arl'Ua , o Leviraja di Salviano.
Cl)LIliKI , s. m. Trés-pctit oiseau. Co-
libri, - Il se dit fjm. d'une personne de
petite taille , et qui n'a rien que de frivole
dans le caractère. Uorn piccolo , c di poca,
levatura , o sia lesiieri.
COLIFICHET,?, m. B.ibiole, bar^.itelle,
. , .-- . - - -- chose de rien. Frasclierie ; cianfrusai;-\^
v. a. et n. Traiter qucli|u*iin i b^mecola ; cosa da null.i ; hat;attella. — Cer-
.„....., .^. ...ire quelque indiinité. Il est tains petits orncmcns m.il-placés, et qui n'out-
re et fam. Coglionare ; beffine j burlare ; point de conven.uice et île rappurt avec le*
deriderei ichcinire; ei/rhtUiiit. ' iieu
' iieux iji ili iuut mii. Ornamenti iuim,f«e».
COL
tenformì o confaccnti al luogo art sì trcvdno.
— tis- Petits ornemtns mis aul-i-propus
dans des o-ivragCi d'ei;)rit. Ornamenti su-
pc-fiui , vj/i/ , e mal coUjcati. - T. di
ì/lonnou. Petite inachine dom se servent '.es
ajjsteurs et les t^illeresscs pour écof.aner
le» espèces. CasulUtto.
COLIMAÇON , s. m. Trévoux. T..popu-
laire et asst;z en usage » pour stttnitier un
Limaçon à coquille y ou simplement la co-
quillf du li;ii:.ç,m. 11 est pop- Lam.uch:att.
COLIMti, COL1M3E , Colin, s. m. T.
d*Or/:Î!hoL Genre d*oi>eau aqjatique , qui
naee entre deux eaux. Colino.
CULI.\-.MA1U,A:<D, s. m. Sorte de ]eu
où l'un di5 [oueurs a les veux bandés , et
j'appelle Colin-maillard. Mosca enea.
COLIQUE , s. f. iVIaladie qui c^use des
trjnchées d.uis le ventre. Co.Ua ; dolori
colici. — Colique , T. de Conciiylul. E,spèc.^
de peut coquili.~.^e , de la classe des porce-
I.ines, <m'ou nomme aussi .'vk'nnoie de Gui-
née. Colica, 0 mon. la di Guinea.
COUR ou COLI , s. m. Officier de la
Clune, qui est un censeur universel et qui
3 tlroit d'entrer dans les maisons pour s'ins-
truire de ce qui s'y passe. Ministro o censor
tnerale nella Cina.
C0LI5' , s. m. T. de Commerce , en u*:~çe
i Lyon. 11 est synonyme a ballot , balle ,
caisse , etc. Cullo.
COLbE-E , s. f. Célèbre Amphithéâtre de
Rime , d^'nt il subjiite encore de beanx
teîie>. Ca'--eo.
COLLATAirlE, s. m. T. dej-irispr. Celui
ÎLie le Colj.iteur a pourvu d'un b^iiénce.
* investies. ,
COLùATEilAL, aie, adj. Ce terme n'a
fl'usajïe qu'en p.(rlant de parenté et de suc-
cession hors de la lii^ne directe, soi: desten-
di'n'e, scita. cendante. CjlUerale. ~ Hcrit'er
coll.itér.-il , se dit d'un héritier qui ne de-cend
point de celui dont il hérite. Erede collate-
rale. - Et ligne collatérale ; l.i li.;ne dont
cet héritier descend. Linea collaterale. - T.
it Géogr. Points collatéraux ; les points qui
sont au milieu ^de deux points cardtn..ux.
Vuiiti cjllatirali. — il est aussi subst. m.
Héritier qui est en ligne collatérale j parent
COilitér.il. Collaterale.
COLLATF.UH,_ s. m. Celui qui a droit de
conférer un Bénéfice. Collatore.
COLLATIF, IVE , adj. Où se confère.
II ne se dit qu'en matières béuéficiales. Che
si eo.rf:ri<ce.
- C.ILLATION, s. f. Droit de conférer un
Bénéfice. Co'lafione. — La provision d'un
Coîîateur. Ciò che il Collabore esi^c per la
tolLl'one à* un Bentf.cio. — T. de Pratique.
L'action par laquelle on confère la collie d'un
<cîit avec l'cri.sinjl, ou deux écrits ensem-
ble, pour savoir s'il n'y a rien de dIus ou
de rsoins en l'im qu'en l'autre. Colljyone ;
riscontro di scritture. - Repas léger qu'on
fait au Hou du souper , particulièrement les
jours de jei'ine. En ce sens , on ne prononce
les deux LL que comme une seule , Cola
tion. CJlayoïe ; colexl^ne. - Tout repas
qu'un fait entre le dîner et le souper. Me-
rtni'j.
COLLATIOWEE , èe, part V. le verbe.
, COLLA nON VER , v. a. Conférer un
écrit avec l'orit^inal , ou conférer deux écrits
ensemble , afin de vérifier s'il y a quelque
chose de plus ou de moins a l'un qu'à l'autre.
Colaiionare ; r!SCi:ntr.:ri. — Parmi les Li-
braires .c'est examiner si un livre est entier
et perfait, et s'il ne minque point quelque
feuille ou feuillet. Col'afionare. -v. n. Faire
ce reras qu'on appe'le colUîion. Dans cette
acception , on pronouce , Colationner. Me-
rendare; far mcenit , o co:e{ione.
COL!, E , s. f. ivl:tière giunte et ténsc? ,
dont on sert pour jjindre des cho;es , et
poiir faire quelles tiennent ensemble. CilLi.
-- Parni le petit peu)ile : bourde, menterie,
' J^!t,';"2'™V''*^" -"^ plaisir. V. Bourde. |
COLLE', EE, par-, dj verbe Coller. 'V. I
-- Avoir les yeux colles sur une chose , sur '
COL
quel'ue personne , c'est la reprder sttentl-
venient et lonj-temiis. Aver gli occhi fitti
sopra una cosa , non poterneli distaccare.
— On dit qu'un humme fort atr.iché a l'éuide,
qui! est colie sur ses hvres. Uo
COLLE-CHAIR , T. de Comm. V. S.ir-
cocolle.
COLLECTE , s. f. Levée des deniers de
la l'ailie , et ancres Impositions qui se font
par assieite. ColUtta ; ag'^rcvio; imposizione,
— L'Oraison que i; t'rctre dit à la Messe
jv.int l'iipître. Colletta.
COLLECTEUH, s. f. Celui qui est nom-
ine en chaque Paroisse pour y recueillir les
Imposition que
ce soi; , qui se leve pjr assiette. Collettore ;
esattore.
Cu;.LECTIF , ive , adj. T. de Gramm.
Se dit des mots qui signitient une multittide
de gens, ou de closes, i'eupîe , armée, sont
des termes collectits. Collettivo. - No.mbre
tolljcit. V. Nombre.
COLLECTION , s. f. Recueil de plusieurs
passages sur une ou plusieurs matières tirées
d'un ou de pljsiejrs Auteurs. En ce sens ,
il se met plus urdinairement au jiluriel. Rac-
colta. — Recueil, coinp;!jtioii de plusieurs
ouvrages, de plusieurs choses qui ont quelque
r.ipport ensemble, liaccolta \ spoglio ; co.r,-
pil::Xione.
COLLECTIVEMENT , ady. Dans un
sens c;iilêctit. Collettivamente i in modo col-
lettivo.
COLLEGE? s. ra. Certain corps ou corn*
pa^nie de person.ies notables qui sont en
même dignité. Collegio ; corÇr^ea^ Ione; adu-
nanza .V uomini ti' a.itorità.Colié^!^ des Car-
dinaux , des Electeurs. - Lieu d=stné p^ur
enseigner les Lettres , les Sciences , les
Langues , etc. dans lequel d'ordinaire demeu-
rent plusieu,-s Proiesseurs ou Ré;;ens. Col-
U^io. — On dit , cela sent le Collège , pour
dire , cela a un air de pédanterie. Q^L.ilj
cosa Fui{a , o ha del pedante ; eW c una
cosa da scolare.
COLLEGIAL, ALE, adj. Il n'est guère
en usaje q l'du féminin. Eglise Coiléijule ,
qui se dit d'un Chapitre de Chanoines S'-ris
jiege tpiscopal. - On dit aussi au subst. une
Cji:égijle. Crllesiata.
COLLEGUE, s. ra . Compagnon en dignité,
ou q.ii a ég.'le puissance en même ^A.:^is-
trature , en même négociation , ou même
commission, comme étoient autrefois les deux
Consu's de Rome , et comme sont aujour-
d'hui les Présidens en mime Chambre , les
Avocats et les Procureurs du Roi en même
J.iridiction , les Ambassadeurs, les Députés
et Commissures envoyés ensemble pour
une même .Tfi'eire. Ce mot de collègue se dit
de ceux qui sont en petit nombre , comme
celui de confrère de ceux qui sent ddns une
compagnie nombreuse. Collega ; compagno
nel iljgistrato o uj^clo,
CO.-LER , V. a. /oindre et faire tenir deux
choses ensemble avec de la colle. l:ieoUare;
appiccar insitme colla colla. — Enduire de
colle. Ir:pUstricciar di collai ugner con colla.
— Coller du vin, y mettre de la col.'e de
poisson pour l'éclaircir. Chiarir il vino. — Au
jeu do Bi!!:ird , coller une bille , ou stm-
rlement coller, c'est pousser ou placer une
bille de inanière qu'elle demeure tout près
de la b inde. Mettere a mattonella. — fig. et
fam. Se coller , être colie contre un mur
se fpiiir droit contre un mur , comme si o,
y étvit attaché. Star dritto in pic contro u.
.. .C O L iji
les Ecclésiastiques , pç*!ts co'^ts , eens à
petit collet, à c,-!U!e qi.'ils portent un' collet
plus petit que les autres. Ecclesiastici. —
Sauter au collet de quelqu'un , le prendre ,
le saisir au collet; le saijr au coi pour lui
f.ùre violence. Prender uno pel collaretto. —
par extension, prencre , saisT quelqu'un au
collet , lui mettre la m.,in sur le collet; l'ar-
rêter et le faire priso.^n•er. .arrestare ; cat-
turare ; Jar prigione. - On dit , prêter le
col.et il tjuelqu'un ; se iirésen'cr pour lutter
oucombjttre corps à corps contre lui. — fig.
et tam. Tenir tète à quelque chose que te
soit. Far front! ; star appetto , a confronto j
non paventare. - Collet de mouton , collet
de veau ; la pièce , la partie du cou qui reste
après qu'on en a été le bjut le plus proche
de la tête. Collo di castrato , ài v'tello. —
r. de tìotan. Cette partie de la pbnte où
hnit la racine ,etoù c.mmenee la 'iqe fr^n-
cjflo del fisto. - Collet de B;iffle ; sorte
de pourpoint fait de peau de b.,fa'-' , et qui
est à grandes basques , et sans man.hes. Col-
letto di bufalo. - Sorte de lacs à prendre
des hevres, des lapins. Lacciuclo ; laccio i
calappio. - T. d'Artillerie. C'est dans un
carci:i , la parti- la plus .amoindrie entre le
l}P-i-;et_etl'astra3al. Collare del cannone. -
l . d'Archlt. La partie plus é'roite , par la-
ouelle une marche tournante tient au noyau
d'u.n escalier. Callo. - Au pi. T. de Parche-
mmur. Ls partie d'une peau qui réi'ond aux
eoaules. Qiiella ptsrte della pelle che con U-
po-.ie a'I; ■i:ilie.
COLLETE' , ÉE , par;. V. le verbe. - T.
de Hl.tson. Se dit des animaux quiont un cel-
lier d'un cmal de couleur dittérente de celle
du corps. CoUarinato.
COLLETER , v. a. Prendre , saisir quel-
qu un au collet pour le jeter par terre. Pren-
derai colLire ; lottare. - v. n. Tendre des
collets pour prenùre des lièvres , etc. Tender
lacciuoli ; calappi.
COLLÉTIN, s. m. Tr/r. Pourpoint sans
manche;. On le di; particulièrement dos col-
letins rie buffle ; mais ni le nom ni la chose ne
sont plus en usage. Collctto.
COLLL'TIQUES , adj. pi. T. de Mcd.
Aglut-n.'ns. Remèdes qui réunissent , ou qui
collent enjemlile les partie^ séparées , ou le»
lèvres d'.ine plaie ou d'un ulcère , et qui les
rétablissent par ce moyen , dans leur union
naturelle. Riunitivi.
COLLIER , s. m. Rangée de perles , ou
~^ ' - 'ture , que les
d'autres choses de mè
.unes porte.'it au eau paur se parer. Col-
nonlle. — Cercle de fer, d'argent ,
uelqu'autre
. de i
COLLERETTE, s. f. Petit collet de linge,
dont les femmes se servent qu-lquefois pour
se couvrir la gorge et les épaules. Collaretto ;
gorgiera ; noriieretla ; gorgicina.
COLLET , s. m. Cette partie de l'habille-
ment qui est autour du cou. Colla'e ; colla-
retto : collarino; bavero. — Absolument, se
prend pour cette pièce de toile que l'on met
autour du cou pour ornement , et qui s'a
tour du cou des Esclaves , ou des Mores , ou
des chiens. Collana. Celui des chiens , ou
airres animaux. Collare. — Chaîne d'cr qui
se donne à ceux qu'on fait Chev.TÎiers de
quelque Cr.-lre , et qu'ils portent aux j.jurs de
cérémonie. Traccia; collare dell'Ordine. —
Marque naturelle en forme de cercle, qui se
voit quelquefois autour du co;i des anim.nix
et des oiseaux, et qui est diîtérentedu reste
de le.ir poil ou de leur ulumage. Collare ;
cerchio. — Cheval de collier; un cheval qui
es- propre .i tirer. Et on dit, cheval franc du
collier , po ir dire q.i'il tire de lui-même ,
s ns qu'il soi; besoin .-le lui donner de; coups
de fouet. B'ion cavallo dat''o. — prov. etfig.
On dit q.:'iin homme est franc du collier
quand il procède franchement en toute c!;o-
se, et sert ses ami; de b^n cœur, sans se faire
troD prier. C/om servi^iato , di buon cuore ,
che A voi intieri servigio.
COLLI'iE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
COLLIGGR, V. a. F.iire des collections
des endroits notiibles d'un Vwïq. Estrarre; rac-
cogliere : far estratti.
COLLINE , s. f. Petite montagne qui s'é-
leve doucement au-dessus de la plaine. Col-
lida j Collinetta ; col- /cello ; colletto; poggio ;
colle. - I. es Poètes appellcn: le Parnasse , la
d..-,bleCol'ine. V. Pirn-.sse.
COLLIQUATIF, IVE , .adj. T. de Me'J.
pelle autreineut Rabat. V. - fam. on appaile Se dit des maladies , à
poisons ds toute
J7i COL
espèce , dont l'effet , d.x.s le corps humain , J
eu <le fûire pérore liux lii-.meurs leur tur.- |
sistrnce naturelle , en y prwtÎLiiidnl une t;r.'in-
de àissolutiun , une décompoîiti^jn de leurs
parues intégrantes. ColUtjuativo ; Uqucjdt-
"COLLIQUATION , s. f. T. de Méd.
Décomposnijn des ti..rties fibreuses et cun-
glutineuses du sang. CuiU.jua\iùnc : liquja-
'"COLLISIO.V . s. f. T. Didact. Le choc de
lieux corps. Cut.i%-one. — On l'empluce aussi
au fig. en parlant de deux choses contrai-
res. Co///^.'0/ï!.' i ayposiyone\ cùntrarutn. La
collision des p(niv(.:ri publics.
COLLITlwANi, .-.d). pi. pris subst. T.
éi Juriyr. Ceux t^ui plaident l'un contre l'au-
COLLOCAME , s. f. Plante. V. Picd-de-
COLLOCATION, s. f. p'. T. de Prat.
Ac:n.n par laquelle on r.inge de; créanciers
<i.;ir, l'urdre , suiv.nnt Icqutl iU doivent être
jiayés. Cuihcaiiùru. - L'ordre, ler.iiisd^.ns
lequel chaque créancier est tolloqué. Gradua-
COLLOQUE , s. m. Dialogue , entretien
de fleux un t'e plusieurs ; ersonnes. H e.rta-
milicr- CuUoyi'o ; a-n/cTer^a. — 11 se dt
au. si de l.r Cuufércnce tenue a Poissy , entre
les C-tholiqjiCi et les cens de la Religion
prétendue léf^'rniée. Collojuio.
COLL' Q-E', ÉE, part. V. le verbe.
Cl)L..OO^Elt, V. a. Placer. V . Se dit
aussi des crv.- ncitrs mis en ordre et en rang ,
afin qu'il, puissent être payés. G.-a./ujr/ c.'t-
"coIlUDER , V. n. T. de Palais. .S'en-
tendre .ivec sa partie, au i.ré|u^ice d'unti^rs.
Colludere. I
COLLUSION , s. f. Intelligence seçrette |
entre deux ou pluiicursp.ir ie, , au prépidice
d'tin tiers. Co'/usiorn:. — Toute intelligence
secretîe dans les ."iT.iires , pour trornj tr un
tieri. Collusione ; incanno ; intdLii^en\d se-
grtta yer ir.:;.i::narc.
COLLUyOlKE, adi. ^e '■ 5- Terme de
Prat. Qui se fait par collusion. CMunvo ;
'c'oLlUSOI.^EMENT, adv. D'une ma-
ciere collusoire. L'oltusivaminte ; in modo
col:usho.
COLLYRE , s. m. T. de Méd. Remède
extérieur qui 5'a])pliqje sur les yeux. Colli-
liuj Slego.
C0i.0..13.^GE , s. m.Rans de solives po-
sées à plomb d.ins une cloison de charpente.
Palcnc:ifcu; vjlojicjio.
COLOMBE , s. f. Pigeon. Ce mot est
eons.icré a l.i Poésie , et au s'yie soutenu.
Cokmia ; col^mhu. 11 s'emploie au lieu de
pigeon , d.(n^ toutes les phr.ises tirées , ou
imitées de l'Ecriture ■ Sainte. V. Pifteon. —
T. de Tonrdicr. R<;bot ou espèce de varlo-
pe renversée en lorme de banc , sur laquelle
l'ouvrier passe de champ la douve dont il
vent unir les tords. Pialla in usu fnssu i
Botai.
COLOMBIER , 5. m. Bitiment en forme
de tour ron<le on carrée, où l'on retire et
nourrit Asi pigeons. Colombaia ; cJonibajo.
— fig. et prov. Faire venir , attirer les ui-
geons -u colombier ; attirer des ch.lans , des
personnes qui .iptiortent C\i\ profit. Avviar
lA colombaia ; alletta'- i,li avventuri. — Chas-
ser les pi(;eons du colombier ; éloigner , e'-
faroitcher ceux qui apportent du profit dans
une maison. 1 trar sassi alla colombaja ; sviar
la coiomb.>ia. - Au ni. T. de Mar. Deux
Îiiéces de'boi; endentee! , dont on se sert ,
orsqu'on veir mettre quelque bà iment en
«au. Colontt.tte d ! vasi clic servono per rcj,-
gce le trinche deW invasatura d'un vascello ,
primn di varare in mare, ~ T. d'iniyrim. .Se
dit du trop çtand espace qu'on laiise entre
deux mo's. ,^r''i1'ei;8Ìatura troyfo tarea.
COLOMlilN . s. m. Pierre minérale d'où
Ton tire le plomb.pur et sans melange d'au-
tun autre n^iiiX. Matiu. ntrm.
C O M
COLOREa, V. a. Donner la coulevir ;
de la couleur. Colorire ; colorare ; dar colore ;
ligner con co ore. — Il est aussi rèe. tVd'-
TÌrs'\ pirjiar colore, —fig. Donner ure beile
apptirence a quelque chose de m.'uvi'ii. Cw
loriie i disegni o 1 v'si i ricoprire-^ simulare»
COLORIE' , lE , part. V. le verbe.
COLOniLii , v a. Emi k.yer les cuuleurf
dans un E bleau. Colorire; dar il colorito.
COHJi^lS, s. m. s.e q.ii ré, ulte du mé-
lange et de l'emi-loi des couleurs din. Us
tabU^aL.x , iriiicii . lemen' pt-ur les fijturcs hu-
maine., li coUr'to. - On dit d'un beau vi-
s.<ge, d'un tenu frais e^ vermeil , voil.i ui. be.iu
colori,. iVt7 Colorito tjic'cli.iia al c.rn.-'^ic'i
n:. - On le di: aussi des fruits. Bel coUnto ,
b.l colore delle trutta.
COi-pRbA nON , s. f. T. de Pkarm. Se
dit de diver, ch.uigemen de ci/uleurqui arri-
ver.taux sub.t.iiKe, en. diverses o;,érutior.s«le
l.i n -ture ou di' r..rt. Muta-^ion di colore. —
En Terme di i'cir.tnr: , Il se dir pour la ma-
nière d
les cou'
COLORI-, t, s. m. Terme de Peinture..
Peintre qui entend bien le coloris. Pittore ,
maestro che ha un buon , un bU colbiîto*
COLOsSAL . ALE , adj. De grandeur
démesurée. Au pi. il n'a d'usage qu'au féniin»
Lolossale ; ii^antesco.
COLO^sSE, s. m. Statue d'une grandeur
démesurée. Colosso ; ii'^ante i statua d^ec-
c. dente grandena. — fig. Un Colosse , un
grand colosse ; ini homme de fort gr..nde-
stature. On colosso ; un grand colosso; un
BIS
colurier , de rii!.tnbuer,clf méii»gecJ
;irsflans un ubK-Au. I! cvlorire. \
COLOSTtŒ , s. m. T. de Méd. Premier
Va t q.iis? trouve <^.^ns le s^ii
ai>rè5 leur délivrance. Il yrin
lu donne d^i-u II Liirtv»
des iemmes
/ iiictc chi vieni
COL
COLOAÎRIN , INE, adj. Qai est d'une
couleur en.rc le rcu;e et le violet, appro-
chant du gris de lin. Il est vieux ; on dit au-
jourd'hui Gorge de pigeon. Colombino icaa-
* COLOMBINE , s. f T. de Jard. Fumier,
ou liente de pigeon, qui est si remplie de
p.irties volatiles si fort en mouvement , que
si on ne les lai.suit modérer a l'air, on cour-
roit rii'iue , en les répandant trop prom^te-
nien- , d altérer les grains semés , et de dé-
truire les premiersprincipes. Colombina.
COLON , s. m. Celui qui cultive une
terre. Colono ; a^rica'tore. — H..bitsnt des
Co\i.'W\ei.Co'»no,abitat.^r di colonia. - 1-ar
extension , ceux qui cultivent des terres dans
quelque p.-.ys que ce soit. Coltivatore. — 1 .
d'Anat. Un des gros hitestins qui suit le cœ-
cum. Colon.
COLuNEL, s. m. Celui qui commande un
Régiment de Cavalerie , d'inlanterie , ou de
Dr.iguns. Colonnello.
COLONELLE , s. f. Compagnie Colo-
nel e i la première Compagnie d'un Ré.gi-
mciit , qui a pour Ca):itôtne 'e Colonel. Co-
lonnella. - U est aussi s. La Colonelle. Co-
lonnella.
Colonial , ale .adj. Néologisme. Ap-
partenant a une Colonie. Co'onario.
CO.OME, s. f. Nombre de personnes
de l'un et de l'autre sexe , que l'on envoie
d'un pays pour en h. biter un autre. Colo-
nia. - Lieux où l'on eirvoie des h.ibitan,.
Colcnla.
COLONNADE , s. f. Collectif. Grand
nombre ce colonnes rangées poar servir
d'ornement à un grand édmce , a une place
publique , ou a un beau 'pirdiu. Colonnato.
COLONNAlSl;N , s. t. i . d'Arehiuct.
Dont plusieurs anciens Architectes se sont
servis , pour signilier une ordonnance de co-
lonnes. Colonnato.
Cl>LON.\E , s. f. Sorte de pilier de forme
ronde pour souienir ou pour orner un bàti-
l'.t. l! y en a aussi de grandes qui sont in-
, endantes des bitimens , et que l'on élève
d.;iis les places f. obliques. Colonna. — On a|'-
pelle les deux m>,ntagiies du détroit de Gi-
br.ihar , les Colonnes d'Her.ule. Le colonne
d'Ercole -, il non plus ultra. - On appelli- les
piliers d'un lit , les colonnes d'un lit. fi,/on-
nini d'un Urto. - Un livre est écrit ou im-
primé par colonnes, qu.nd les lignes ne sont
pas de touie la largeur de la page, et (jue la
}ja.Lte est divisée de haut-en-b^s en ceux ou
plusieu.rs parties. Colonna \ colonnello ; co- J
lonnino. - T. de Guerre. Marcher sur une
ou plusieurs colonnes ; marcher sur un; ou
plu.-.ieurs lignes qui ont peu de Iront et beau-
couj) rie hauteur. Co/o/ind. — hg. Coi. unes
de l'Eglise , colonnes de l'Etat , son- les
grands persomi. -ses qui soutiennent l'Eglise
et l'Etat par leur vertu , par leur capacité ,
par leur courane. Colonna i apponilo ; .loi-
fci'io. - La -'été et la jus. ice sont les deux
Colonnes de l'Etat. La pietà e la giusii\ia sono
le due salde colonie dello stato. - Te' me de
Phs. Une vjuair.iîé de m.iticre fluide de fi-
gure cyl.iidr^que , qui a une hau-eur et une
b.ise dé erm née réellement, ou par la pen-
sée. Colonna.
COL(.)PH ^NE, s. f. Sorte de résine, dont
les j. meurs d'insirumcnsse servent pour trot-
ter les crins de l'archet. Terebentina , pece ;
colofonia.
C^'LOQUlNTE,s. f. Espèce de citrouille,
qui n'en d-lfèrc , que parce que ses feuilles
sont prof.,isdément découi'écs , et que son
fruit est très-..mer. C'est un violent purga-
lil. Co>lo-,u:n''ia.
J COLOR.-\NT, ANTE, adj. Qui colore,
qui donne de li couleur. Colorante ; che co-
lora . che ,li colore.
COi-ORE' , tE , part. V le verbe. - On
appelle du vin qui est plus rouge que le pailler,
dvl vin coloré* Vin^ Carico di colore \ vino
Colorito. - On dit d'un homme qui est rouge on se bat contre quelqu'un. 11 est moins que ^
de vis.-ge, qu'il a le teint coloré, ^/io co- j bataille , qutlquefiiis cependant il se prend
, lu/ito y tinta di rcrmlcfu^ 1 pour bataille, Combattimento ; \uffj j fugna y
COLPO.i'fAGE , s. m. Empi n , fonc-
tion de Col; orteur. M.stiere , u£iyo di'-
Merciar-ioti.
COLPORTE' , ÉE , p.irt. V. le verbe.
COU'ORFER , v. a. F>e le métier de
Colporteur. Par il merciaiuolo , portar at»
to-n.j m'.rc in:ie per venderle
COLPOS f EU.( , s. m. Peît mercier qui
porte sur le dos , ou devant lui , rie petites
nurehaiidiscs dans de m?.nnes e: dans dos.
m. Il s pcndties au cou. On le dit ^lus ordi*
n. virement de ceux (lui crient et qui vendent
d.ms les rues les E<!its , les Arrêts, et pl.î-
sieurs autres sortes d'écrits imprimés avec au-
torité publque. JWitrcij/uu/o. - On le dit
aussi de ceux qui vont vendre drs lis res dans
les maisons. Cohi clic porta libri di casa in
casa per venderli.
COLTI , ou COLTIC , s. m. T. de Mar.
Re-raiithementqui se fait au bout du chàteaa-
d'.!V.int, et qui descend jusques sur la plate-
for ne. Paratio de' m,iia\iini. - Petit cabinet-
au 11 lu' d'un édifice. P'ccnlo gabinetto.
COLURE , s. m. Les deux gr.inds cercles
qui coupent l'Equateur et le Zodiaque en. i
qu.itre parties égales , et qui servent a m.u-.
quer les quatre saisons de l'année. Coluro*.
COLUTEA. V.Uagueiiaudier.
COLYBES , s. m. pi. Pâte composée de i
légumes et de grains , qu'on offre dans l'E^
glise t jrecque , en l'honneur des Scints , et r
en mémoire d.-s morts. Sorta di pasta fatta !
di kgitme e biade , di cui si ja obla\iont !
I onor de' Sa
Chi.
mimo'avon de' defunti.
C-'LZ>, s. m. Espèce de chou sauvaff,
On tire de ,a grame une huile bonne à brûler,
et a d'.iutrcs usages. Cavot rapa.
CO.nA . s. m. Terme de Méd. Maladie
suporeuse , moins forte que le Carus. ii<rt«
di malattìa soporifera.
C -WlATEUX.EUSE, adj. qui produit,
ou .mnoiice le coma. C/k mdiea , o che cjwa--
na .)udla .-perie di malattia soporifera the i
deti.i coma.
COMBAT , s, m. L'action par l..qiielle
e O M
»j(MÎ?M ; eo-{la,o , ccrf<im^. - EtféhofS A:
combut , c'eit n'etre plus en état de com-
b^tire . 11 se dit m propre et m\ hp- iVi'i
comb.t, ne s'enter.d <iae d un comb.t sm
tulicr. BwagiU-, o artum-: snjoiarc, dmau.
- ti5- Cert.iin état d'ji;itation , de trouD.e
ttde soulfrance. Ci,m'-'M.un:nia ; agttdyonc,
euirra. - Cuntririété , oppusiiion quoti
Ìyroiive. Pug.:a , c:mbjt„mcnto ; cmtrun'.t^;
/ffjifihm. - Toute sorte ds contestation
et de dispute. Conusa; contrasio ; disputa.
Opposition et contr^-niité de certaines cho-
ses entr'elles. Contrasto ; oi.fo.ii;ione. -
Ceri^ns ieux publies des anciens, comme
les J>;ux Oiyminqaes , les Jeux du Cyrque ,
etc. if:osti-d\ torniainintu y già/oio olimpico ^
'cO.aiAïTANT, s. m. Homme de guer-
re m .rainnt en cjmp.isne soui les ordres d un
Gé.léral. C^mbaltcntc, bjUagU i:urc, iomr^l-
litore. - En Time i'Unuiiioi. P.on de
mer. V.
COMBATTRE, v. n. AtMquer son en-
«eroi , ou en soutenir, en repousser l'atta-
rue. Combatun ; pugnare ; ai^uffars . - hs.
Cjmb..t[re les dirluolte.,le> tentations , les
raisons, etc. Comhuttitc ; résistait; op,<oisi\
contrasuri ; co:ìUniiri. - On dit ny. qu un
rein.-ds: comb..t un m.il , pour dire , qu'il
agit lortein.-nt con-re le mal. Oyforsi \ nsis-
ure ; agir cjttro. - Q-i'un homme combat
en Uii-mém':, pour dire q.i'il est extrêmement
emb.,rras5é a se dé:erm ncr, et qu'il se passe
en l.ii une esiéce de conbat. Combaturc ;
oniii,e'aTi ; esser irri,6,r,co. - Combattre
ses passions! combattre Sd colere ; y re>ij-
ter , les réprira;r. V. ces mots. - Com-
battrf contre les vents, la taim , la so:f ; et
dans u.i style plas soutenu, combattre les
vents, la faim, etc. Aii>ijfarsi ; rensure ;
fonir-ist.ire.
COMrf.ATTU , UE, part. V. le verbe.
CO.VIBIÊ.N . adv. de quamité. Il y avoit ,
je ne sais combien de geni , pour dire , il y
avoil une grande quantité de gens , grand
rombre de gens, {hiaito v'jviva,o iuanic
Bersoi' v^er^io io non so. ~ Combien vaut
cela .' De q-iel prix est cela ? Çu<,ntj ►j ej
- tn combien de tems ?^ Enquelespa.e de
tCins ? Il vmnto tempo ? - A quel point ?
Okmî. Ì filo a r-'l '-B"" ? c"^' ■ - 1.1 s«
mît qu;li.i;tois subst- dans le style tamilier.
Nous en sommes sur le combien. Noi ne
stjmo sul i]u.:nto. - Combien que , con).
Encore que , bi.n ciue , quoique. Il est
Vieux. Ou.jntiin;ite ; sebbene ; wattora io che.
C0..ia.NAl50N , s. f. Assemblage de
plusietirs clio.es disposées deux à deux; et
par extension .assemblage de pin. leurs -'■-
ses disposées entr'elles dans un cer'ain oi „
Combinatione ; combinumcnto. - Terme de
Ciymie. L'union inîi.ne par laqu 1 e .es par
ties de deux corvs ,e pénétrent et se joi^nen
I>ojr tormer un nsiveau corps. Ce mot n.
doit pas être confondu avec melange. Cum
ima-Jonc ; unione.
COMiiiNE', ÉE, part. V. L' verbe.
C0.MB1NE.<, v. a. As,;mb'.r plusieurs
choses, en les disposant deux a deux ; et p,
extension , les arranger de 'o.ites les manier,
dont elles peuvent être arrangées ensemble
Combinare ; cc<tûy<J-i ; unire; disporre in più
Jttjnitre; metter insieme,
COMIiLE , s. m. Ce tm' pe.it ten'r au-
dessus des bords d'une mesura , d'un vais-
seau déjà plein. C. /m.r- rn. - Le faîte d'un
bitir.ient. Colmo; sommità ; c'ma ; corn g:oL;
il sommo ; la farte piit a't.id':'na cjs*2 - On
dit H^. qu'un hv mr.ie est ruiné, qu'on l'a
ruiné de fond en comble , po.ir dire , qu'il
a ncr^.i ^11 n.i'.^.i lui a l:iîr n..rf^rA ».-lllC CdS
C o M
prosperità. - Pour cow.ble
C o M
'75
, atÎT.
per so-
a perdu, ou qu'on 'ni a fair pert're tous «s
biens , ou son cVédr cf son lionr
tout cela ensemble. R
ramenti -.
eur , ou
.^...u,^. ^^.j..,. -,, ' ^int'f
,e emerso in fi,".âo. -Lederni r
sur:r.jir , le deniier \ oint de quelque cho^e ,
p.irticiilièr?men> ner'r.> nneur , de la joie , des
désirs . de 1'. ffliction et des maux. // colmo ;
ii- lutnmv i alleila ; i;randeìia ; tUv^toni ;
Pour surcroît. JJi p.
vrapp:à. I
C>,.MâLE , adj. de t. g. Il se dit des me-
sittes des ihoses sèches , comme le blé , le
seigle , etc. Colmo ; traooccant: i pi.:no a so*
prabiior.dan\a. - lig. En parLnt des crimes
des pécheurs , on du que la me.ure est com-
i»ie , pour dire , que leurs crimes sont mon-
te. )a.qj a l'excès, et qu'ils ont tout a crain-
dre de la vengeance oivine. Se dit aussi des
fautes que des òujets ont commises con re
leur iouvetain , ou des domesuques contre
le..r Maitre. La mistira e Colma ; i delitti, ic
colpe , ce. son giunte al colmo , all' eccesso.
COMliLL' . ILE, part. \. le vcibe.
» COMBLEAU, s. m. Grosse corde qui
sert à îrainer le Callon. Canai-o ; glossa Jane.
CUMiìlLR, v. a. Kemplir un v,.i.seau ,
une mesure jusques par-dessus les bords , tant
qu'il en peut tenir. Colmare i empir a tra-
bocco. - i.g. Combler une persoiuic de biens,
Lu faire de grands biens , de b;eniaits , de
traces, etc. colmare , rlcoimar di beni , di be-
nej.^t, difanori. - flg. Combler la mesure ;
co. omettre quelque nouveau crime après un
arind nombre n'auaes , taire quelque nou-
velle taute après UqueUe on n'a plu.de par-
don à espérer. Colmar la misura. — Remplir
un creux , un vide. Colmare au fosso , un
vuù'o ; empire. ^
COiHBLET TE , s. f. T. de Chasse. Fente
qui est au milieu du pied du cert. Fessura del
piedi dei cervo
CoiviBOURGEOIS , s. m. T. de Mar.
C'est celui qui a part avec un autre a la pro-
priété et aux agrès d'un navire. Socio , o tn'
teressato in un bastimento mercantile.
CvJ..lSi<lERE , s. f. Filet pro; re à pren-
dre ries Thons et autres grands poisjoiis. ivtie
da pigliar tonni,
CO.VlBUGt' , ÉE , part. Messo In molle.
COhlHUGt.i<, V. a. rt.em, lir d'eau de. tu-
tailles pour les imbiber , .vant que de les
employer. AIsHcfi/i rnoiU le botti a il bottame
Combustible, adj. de t. %. Qui est
disposé a brûler ai.ement. Cumbusiibile ;
atto j potirsi bruciare.
COiMBUjTION, s. f. Grand désordre,
un grand tumulte qui s'excite tout d'un coup
d,n. une popolace, d ns une grande assem-
blée, etc. L'usage le plus orcnaire de ce
mot est de s'en servir avec la préposition
En. Combustione; dissensione; scompiglio;
disordine ; sconquasso i soqquadro ; ctam-
bus'o. .
COMEDIE , s. f. Poème Dramatique ;
Pièce de Théâtre, dans laquelle on repré-
sente quelque action de la vie commune , que
l'on suppose s'être passée entre des personnes
de condition privée. Commedia. - il se prend
quelquefois pour l'.irt de composer des co-
médies. L'arie di compor commedie. 7 Se nlt
généralement de toutes sortes de Pièces de
Théâtre , comme sont la Tragédie , la Tragi-
comédie , et 1. Pastorale. Opere teatrali o di
teatro; l'Opera. - iig. Des actions qui ont
quelque cho!.e de plaisant. Commedia ; bu--
Utt • CSC da ridere. - Feinte. 'V. - I e heu
où Lu ioue la Comédie pour le Public. //
Teatro
COMÉDIEN , ENNE , ■=■ m. et f. Celui
ou celle dont la pro(e"ion est de louer la
Comédie sur un (HiéStre public. Commediante.
On dit flg. d'.m homme, qu'il. est bon co-
médien , pi-uf dire , qu'il feiut bien des pas-
sions , ''< des sentimens qu'il n'a pas. Vom
che /-'* bene il suo personaggio ; clic sa ben
fi<,'ere , simulare., — On dit aussi d'un hy-
Locrite , que c'est un grand comédien. V.
Hy ccrite.
Cv.WlETE, s. f. Corps lumineux qui p:,-
roit exT.iord'nairemeiu dans le Ciel , avec
une traînée de lumière , à laquelle on donne
u.wò\ le nom de chevelure , tantôt le uem
de barbe . et tamòt ctlui de qtieue. Cometa.
- r. de'Blason. Une étoile a queue on-
doyante , qu'on, reiiréicnte aveu, huit tayoju^
Cometa. —Espèce de jeu de cartes, dont
une porte particuherement le nom de Co-
mete. Cometa,
COMETE', ÉE, adj. T. de Blason. Se dit
des pièces qui ont des rayons ondoyrn,, et
mouvans du chef; au Imi que les rayons
liamboyans Sont roouvaus de la pointe de
CuMiT-VÙGSAPHIE, s. f. T, d'Jlstre,;:
Traité sur les Comètes. Cometograf.a o sia
tr^i't.zlo w; ra le Comete.
CO -ilcES , s. m. pi. Assemblée du Peu-
ple K.ntin au Champ de Mars pour élire
des Mag.trats, eu pour traiter les tffares
impiTtantesde la République. Coml^'o ; squit-
tm-.o ; scrutinio.
COiViINGE , s. f. Bombe d'une grosseur
considér..b!e. .Surfil digrossa bomba.
COMIQUE, adj. de t. g. Qui appartient
à la Cumédie. Comico; appartenente a corn"
media. - Pl.aisant , propre a faire tire. Lepi-
do ; Jaceto; allegro ; piacevole. - Il est au.. l
subj. Le genre , le style comique. Cenere,
s -lie corn' co.
CO.MIQUEMFNT , adv. D'une manière
comique. Comicamente.
Co.vilTE , s. m. OfTicier prépose pour
faire travailler la Cliiou.me d'une Galere.
Comito. , ^ .
COMITE", s. m. Terme emprunte des An-
g'oi.; Bureau composé de plusieurs Mem-
bres , Soit de la Chambre H.aite , soir de la
Chambre des Communes , commis pour exa-
miner une affaire. Ueleg.ivons.
Comma, s. m. t. de Musiqne.Di.ffe-
rence du ton maieur au ton miiieur. Cmma ;
intervallo dal tuono maggiore al minore. -
7'. d'Impr. Esi>èce de ponctuation qui se m.ir-
que avec deux points l'un sur l'autre. Due
punti.
commandant, s. m. Celui qui corn-
mande d,.iis une Place , ou qui commande
des troupes. Com.in ante.
COM.MAXDE, s. f. Chose ordonnée. Il
se dit des ouvraces qu'on a fait exprès pour
quelqu'un , qié en a donré l'ordre. Lavoro
di comando. - On le dit aussi des fêtes or-
données par l'fchse. Fe^te d' frecetio. - Aw
pluriel, F. de Ma-. Petites c .rdes de mer-
lin, dont les R.^rç ns de. navires sont tou-
jours ra.mls a la ccinnir' , afin de s'en roii-
voir servir au b.s.'in. Trmel's. - En L- de
Cordc'ii. Comm. nt'e ou cent ire , ou Imre
faite avec un? in-iuie Iv.rde pour tenir en
respect les meiuu éclevea.ix ou les paquets
de petits cord °?s. L.^.i/u'fl.
COM.MAND'r:' , LE, pjrt. V. le verbe.
CO.V1MANDEMENT, s. m. Ordre que
donne Cvlui qt.i comm.mde , qui a pouvoir
de commander. Codiando ; ordine ; comanda-
mento. - T. de falais. Exploi- donne par
un Sergent , en vertu d'une cb'iaation 011
d'une sentence , par le.piel il commande , au
nom du Boi , et de la Jii.uce , de p. yer , de
vider les lieux , etc. Ora ne. - Auto-ité ,
pouvoir de comm.'nder. Cimando ; autorità,
— Avoir quelque chose a son commande-
ment ; pou'^oir s'en se vir â sa volen'é. Po-
ter disporre di alcuna c.sa; uv.rla al suo co-
mando. - Avoir une ciio.e à c.unm. ndement;
l'avoir en main , en pouvoir facilement dis-
poser. Aver una ci a su.i d'shvs-xjonc ;
averla da potcn: discorre a suo ta'ento , A
suo piace'.. - Le; Séaréfres d'. r.it pren-
nent d.tiis leur, -ifres , la qualité de 'tiecrévi-
r?s d'Era' d-. . Commaiidemens ; et on ap-
pelle Secret ire. d.=s Cnmmandemeiiî , les
princioaux Secré-ai'-e-. des Pr nces et Prin-
cesses de 1,1 F mi'.le et de la Maison Royale.
Segretario d. Stato , dì gabineto , ec. - Let-
tres signées en c ■inm.inclement ; des Lettres,
des Arrè's s'anés par un Secrétaire d'Etat.
Lettere , oruini , ec. soscr'tti du tin Segretaria
di StJto.
CO.vlMANDER.v. n. Ordonner, enjoin-
dre à quelqu'un Com/indare ; imporre ; ir>
giugnere; ..reseitv-re ; odi-'are. - Comm n-
"der quelqi. s choseà un o ivrier, à un .rtisati;
lut 4oiuieit lutdie de ùiie queli^ue cbuie de
»74
C O M
C O M
un .;,
pilli ^dll
emiiirâ
•létier. V<2r ordin. , o co.i:m!i.i!onc i\far j Vanno , U jrlorro ; dar prlnaph , tominda- i COMMERCE , s
Uh:
de comm:iiider ,
autorité ,
)'£riu ; wifer.ife ; sigiwng'
pîjrc ; rcgntirc. — Cominiiiider .i U biiguctte
V- Biiguetie. - ComnLiiidït i sa possiuns,
st* l'nmrnondf.T il ioi-meiiiti, Ci'ignorcggfarc ;
raffrenar se slesso. — On dit fis- qa'uin; Place
forte comiTiimde a tout un |).iys , pour dire ,
qu'cile .c iK-i.t tri rirvpect. Qii'i.r.e eminente
une mont 'gne comm nel-.' uns l'Uce ; qu'elii
est (1. ns une situaiion clovee , dont un peu;
tirer d.ins la l'Uce de hout en b.is ; et dan'
cette même acception, un dit, que Id Cita
delle comm.inde la Ville, òignur^i^g.'jrci su-
prastarc i i^L/ium^re ; esser a cûialicre. -
Avoir le comm ndement , l'aiitorité. Averli
cu.Tiando ; comandjre, — Mener a la guerre
luie troupe, du commiindoment de laquelle
on e'.r chiiTié. Comunclare.
COM.\iANDtKl£, s. f. On api)e!le ainsi
les dcaéhces affcctéi a l'Jrdreds ,.i,,lie , ou
à ciuelqu'.'U'rc Ordre milita re. Li,mm:nda.
COA!M/^ND£UR, s. m. Chevalier de
rjuclque (.)rdre qaeceioicqujesf puutvud'une
Comm,nt!erie. i.um,ucn.^atvre.
COMiVlANDITAlRt , s. m. Terme de
Comm. Celui qui a une commandite. Àccom-
mandatario. C'.lul qui donne des fonds en
commandite. Accomviandjnre.
COMMANDire, s. f. iociété de deux
M.irchands ,_ dont l'un donne son .-:r^ent,et
l'autre ses soins. CommjodUa j accomntandïia,
COMME, .-,dv. de comparaison. De même
que , ainsi que. £n ce sens, on l'emploie quel-
quefois pour commencer une coir.p.iraison.
Corne ; in quella gn: sa ; in quel modo che ; sc-
eonAoche. —On dit, comme si, pour dire,
de même que si. Corne se ',quast che.-Commz
aussi. T. de Prat. Et partdlement , et de
plus. £ parimente ; e di p'ù \ innoltre. - Com-
me en effet; façon de parier dont on se sere
pour confirmer ce que l'on a dit. Come in
farti^ come rcatmenre. — VTQSe\v,Q , Corne; ]uas;;
presso che. — En quelque l'açon. Oj.jsicunie ;
a un certumodo ; in certa guisa. — Oc quelle
lîï.'iiière. Come ; in quai modo o miniera ; in
^njJ guisa, — Comme quoi ; comment. Iles;
î.im. Corame quoi avez-vous fait cela ? com-
ment avez-vous fait cela ? Perche ? corne ?
in che modo ? — En qualité de. Corne ; in qua-
lità di. — 11 est encore pdverbe de tems ,
et signifie , Lorsque. Mentre -.nel mentre \ncl
temfo'f nel punto ; ijc. — Il est aussi con').
Parce que, vu que ; dans cette sienihcation ,
il est quelquefois suivi de la partHule Aussi.
Siccome f posto che; perciocché ; essendo che.
— Tanfnue , autant que. \' .
CO.MME'MORAISON , COM.ME'.MO-
RATION , s. f. Souvenir, mémoire qu'on
fait d'une chose , d'une personne. 11 se dit
particulièrement enparlsntdu jour des Morts.
Commcmoralrone ; ricordarla. — fam. et en
plaisantant , Mention. Noj.is avons f.ilt com-
mémoration , mention de vous. Noi albiam
fatto ccmmem trazione , a menzione di roi.
COMME.NÇ.^NT, ANTE, s. m. et f.
Celui ou ce'.lt qui est encore aux premiers
élémens d'un Art , d'une Science, l'rinci-
P'ante; cofniniiaa:e. Les Ascétiques disent :
Jncip'crt\
COMMENCE' , kn . part. 'V. le verbe.
COMMENCEMENT, s. m. Ce par où
cViique chose commence. i'/'.'/3(:/^/ci;rijmiV;c/a-
ment^ ; com'nciato: ini\lo. - i^rendre com-
mencement. V Commencer. V. - Au com-
mencement , adv. /41 principio ; da principio ;
svlcomincisre.- Au pluriel, seditdcsprc-
ipières le<;»ns , des uremiêres instructions en
quelqi.e Art, Oii cnqutlque Science. Principi;
cUmentl; i primi rudimenti; le prime Istru-
Timi , o hyoni ~ Principe , cause première.
y-lnc'prn; cmnne; or'nine.
COMMFNCIR, V. a. Faire ce qui doii
être fait d'aV)i>rd. Cuminctare ; ircominciare .
f-inciplare ; dar principio. - Commencer
l'anniSe , commencer l,i ioiirnée ; être encore
d^ns les premiers jours de l'-innce , d."ns les
prvini«c«s heiucs de U iuumée> Cemmeiar
droit et ( ineato. — En parlant d'un homme qui adonné
à quelqu'un les premières leçons', les pre-
miers com.nencem^ns de quelque Art, de
quelque icicnce , et qui a été le premier, par
exemple , a lui montrer à l'aire des ormes ,
a monter à cheval , à djnscr, etc. on dit ,
quî c'est lui qui l'a commencé. Uariinml
Ommaestramemi ^ le prime legioni, le prime
istru\lont. - Absolument, ij.iand cominen-
cerezvous ? (Quando cvmineiercte voi ? Je ne
l.us que de commencer , q.ie commencer.
.ippena ho cominciato. — v. n. Avoir son
commencement. L'année commençoit. Le
Sermon commence. Comlnctava l'anno; ta
pred.ca comincia ^ e sul cominciare. — Il est
aussi quelquefois imoersonnel. Il commence
de)a a fdire jour, ola comincia a schiarir il
° COÀ'IMENDATAIRE , ad), de t. g. Oui
possède un Bénélice en commende. Còhi-
mendattirlo.
CO.viAlENDE, s. f. Titre de Bénéfice que
le Pape donne à un Ecclésiastique nommé
par leKoi, pour une Abbaye régulière, avec
permission au Commendataire , de disposer
■s fruits pend™t sa vie. Commenda.
CO.VlME.WsAL, adj. m. Qui m.mse à 1.,
même table avec un autre. Il n'a ci;ire d u-
■ ifj qu'en pariant >!es Officiels de"lj m..i,on
0-1 .loi qui ont bouciie à Cour, Commensale.
ÇOMMEN'>Ui<.AiîlUTE' , s. f. T. de
Geom. Rapport de nombre à nombre, entre
deux grandeurs, qui t'ut une mesure com-
mune .Comtxenstirabllit.i ; correlanonc di due
numeri, o grandmile , che hanno una misura
comune.
ÇOM.V1ESURABLE , adj. de t. g. T. de
Géom. Il se tilt de deux gt.mileurs qui ont
un rapport de nombre a nombre , ou une
mesure commune. Cummensurahlie; che può
misurarsi Insieme.
COMMENT, adv. De quelle sorte, de
qucl'e minière. Come? In che modo} per]
quoi cosa ? in che salsa ? in che maniera ?
— li s'emploie quelquefois par exclamation ,
et pour marquer l'é-.unncmenî où l'on est
de quelque chose ; et alors il se dit pour
signnier , Eli quoi ? est-il possible ? Came
che cosac questa} lise dit au, si dansla signi-
fication de l'oi.rquoi, d'où vient que? Come}
per qualcosa l" per quai motivo ? onde viene?
perchè ?
COMMENTAIRE, s. m. Eciaircisse-
ment, observations et remarques sur un
livre pour en faciliter l'intelligence. Comento;
comer'taxione ; commento ; esposizione ; in-
terpretazione ; chiosa. — fig. L'interptétation
m.ilirne qu'on donne aux discours ou aux
actions de quelqu'un. Dicerie maligne;
calunniose. - Au pluriel , se dit parriculiè-
rement des Mémoires que César nous a lais-
sés. Ouelqiies Ecrivains modernes ont donné
^ titre à leurs .Mémoires. Comentarj
C O M
. m. Trafic, négocî de
marchai.dises , d .,_ _, ^..
en détiil. Commercio ; commer.l
dl Ce:
COMMENTATEUR , s. m. Celui qui fait
un Comment.-"re. Comentatore.
COMMENTATRICE, s. f. Néalo-isme,
Celle (|ui fait un commentais. On a inventé
ce mot pour l'r.ppliquer a Madame Uacicr.
ComentatrUe ; colei che fa comentari .
COMMENrCK , v.a.Faireuncommen-
taire. Cumr.niare ; far comento. - v. n. Tour-
ner en m.iuv.-.ise part : et alors il se met lou-
lours avec la préposition !i,|r. Interpretar
rnale ; fingere. — Mais absolument , il signi-
fie : Ajouter malignement à la vér'itj* de la
chose. A^lugnere malignamente.
COMMER, V. n. Faire des comp.ir '
dire qu'une chose est comme une antri
trm. Far de' paragoni , delle slmiL
delle compara-i .'il : far un parallelo.
COMMERÇABt.E , adj. de t. ^.
peut être commercé uvecfacil'té. Dlraj^^o ,
dl ccmmcrzio ; che si può eradicare, che può
servir in cotr.merilo.
COMMERÇANT, ante , s. r^. et f.
Celui cu cellequi trafique , qui commerce cn
£rus. Negoiiance,
sons,
11 est
idlni ,
Qui
son en gros,
i,ommcr^io ; co
iwa , caffico. - D'un homme qui se mele de ,
quelque pratique ou intrigue qui n'est pas
hon.-.ite, on dit, qu'il fait un m;mv,.ii, un
méchant , un vilain, un honteux commerce.
lenerp atlea ; o commercio cattivo, llleeilo',
- Communication et correspondance ordi- .
naire avec quelqu'un , soit pour la société '|
Seulement , soit aussi pour quelques .ifTaires.
Lommercio ; {omnicrz'o; corrispondenza ;
untone. - Avoir commerce, être en com-
merce avec... et il s'entend en m.iuvaise part,
quand on parle des personnes de différens
sexes, .■iv.r commercio; essere ausar insieme ;
ne^oilare_ ; aver che fare ; usar la dlmestl-
c'tez;za di alcuno , o di alcuna. — Un homme
est d un aitrcible , d'un bon commerce , lors-
q.i II estd'jgréahle société; et d'un com-
merce sûr , quand on peut se fier à lui , et
lui confier ses secrets. Uom di buona com-
pagnia ; uom da fidarsene.
COMMENCER , V. n. Tr.ifiqjer , faire
comm.-rce. Negoziare; trafficare; far corn-
C^jMMERCIAL, ale, t:.S\.T.dePoli-
t lue. Il se dit des intérêts du commerce.
CommrciaU; mereaiantesco; delcommercio.
COMIvlERE , s. f. Celle qui a tenu un
ent-int sur les fonts ; et elle a ce nom , tant
a Ug.,rd deveiuiavecqui elle l'a tenu, qu'à
I egjrd du |)ere et d; la rtière de l'enfant.
Cornac. - i-emme de basse condition, qui
veu; sai oir toutes les nouvelles du quariler,
et qui p«rli de tout à tect et a travers. Et
par t-xieuiion , toute au' re femme, dequeî-
que Condition qu'elle soit, qui a le même
détaut. Petteg.,la. - On dit aussi fam. et
iroiiiq. C'est une bonn; conmire, ime maî-
tresse commère , pour dire , c'est une femme
hardie et ru-.ée. 'V'. ces mots.
COMMET r AGE , s,, m. T. de Corderie.
Réunion de plusieurs fils de plus'eurs lou-
ons ou cordons pour le tortillement. Torci-
tura ; et vulg. Commettaselo,
CO:>lMkfT.\NT, s. m. T. de Comm.
Celui qui commet , qui confie ses aftaires à
una.irre. Commettente.
COM.VlETiRE, v.a. Faire. En ce sens ,
il ne se dit que de ce qui est péché, crime,
■ faute. Commet:ere; fare; o operar male;
c I :., — .._i.. .-
jar maleficio. - £m;!loyer , pré|
un tems : il ne se dit que des personnes.
Commettere; dar commissione. - T. de i'r.it.
Commettre un Rapporteur ; donner , nom-
mer un Juge pour èrre Rapporteur d.ins une
riffaire.A'om'/T.tr // tielatore d'unacausâ,d'un,t
l'I'c. — Confier. Commettere; confidarci
affidare ; raccomandare ; dur In custodia.
- i.n T. de Corderie. Réunir rilasieiirs fils par
le tortillement pour faire des ficelles des
tourons , ]>our fi're des aussièresj de cor-
dons , pour faire des grelins. On dit : Com-
mettre une corde ; une corde bien commise.
Câbler. Commettere ; torcere. - C"mmettre
quelqu'un ; l'exposer à recevoir quelque mor-
tific.ition , quelque déuLùsir ,' suit en se
servant mal-à-nro|OS de son nom , sans son
aveu.soitautrement. Compromettere; espone.
— Dans le même sens : S" commettre ; s'ex-
poser i recevoir (luclque dé.;liiisir, à tomber
dan; quelque mépris. Compromettersi ; ci-
mentarsi; csporsl, — Coro nettre le nom et
l'autorité de quelqu'un ; s'rn servir en des
choses qui ne le mé-itent )-.-is , ou l'exposer
ma!-i-pi-opos ,i recevoir quelque prciudice.
Servirsi dell' altrui nome, ed autorità. -Uànt
un sens à peu près semi I.ble , Commettre
les armes , la réinitation des armes duPrince ,
coinmettre la fortune de ''Etat; exposermn!-
ji-propos les armes du Prince , exposer la
fortune Ae l'Etat au hasard. E'porre ; mmere
a ripentagli^ , a rischio. - Cimmcttre deux
personnes l'une avec r.Tiitre; les meifredans
le c.?s de se brouiller ensemble. Contpro-
me-tcre,
COMMINATOIRE, adi. de t. g. T. de
Prau Se dit d'un acte dans lequel on a insét»
e O M
une clause , conrenont quelque menace, en
cas de ccntr;vveii:;%;n. ^êi'7.mJrtdtc.':o.
COMMl> , liE , i-ri. V. !e vetbs.
CO.Vlvlii, s. r.i. Celiii qui est chargé pir
unaurre, de quf'ique eni|iioi . de qutiqiie
foiKM^xi , don' il c.oit iui rendre cumote.
Ci,mm.sJi>; sost!:uito, pr^pi-sto; aji'aïue.
Commi» de Uiiu.me. Almisiro dl do^arj , ci
fiheilj , ce. Commis de Négociant. Ciji.vj,ij
CUiVLiU'JE, s. f. Confiscation. Fief tomhé
en commise , un tiKl que le 5fc̣neuradroi;
ie rtunir , t\iute de devoirs rentias par le
Vassal. FmJo confii^ato, ssjg^etto a conji-
COMMrÉ^.A.TI0N, s. f. Pitié, misé-
ricorde, <,.;i::nent de com;i::ssion. Co;nmisj-
raihnej c^rr.rjssionci yUcà ; mi:ericordia.
CO.^l.'ia^ i.ilRt , s. m. C;lui qui est com-
miiparle Frince, ou par une ?,utre Puissjnce
légitime , pour ex-.-cer vuie fonction , une
Juridiction. Commijs^rio ; dtUgatii. — D,ins
Icî Parlemens , on aupelie , Commissaire d
la Cour, un Commissaire du Parlement, ou
deaiielque autre Cour supétioure. DiUgata.
— Celui qui est établi par autorité de Justice ,
pour gouverner, pour rigir des biens saisis ,
OLI inis eu séquestre. Commissario j aminî-
BÎstraiorc ; c:ir.:!ori. - OiScier de Police ,
qiii a soin de f«ire observer par les Bour-
Beoisde P.!ris , les Késlemens et les Ordon-
r.inces de la Police. Comutissario ysahcn^
timina'i. — Commissaire des Gu.:rreî ;
0:a-ier préposé pour avoir soin de h Police
des troujts Hansla m.irche, leur fsire faire
la montre , et tes faire payer. Commissario
é:suerra.~ Commissaire des vivres ; Otnc er
preclùde ou conimis pour avoir soin des vi-
vres d'une Armée , ou d'une Piace de guerre.
MK.iJan-.Urc.
COM.VllSiK^N , s. f. Fait , action .chose
commise i en ce sens^il^n'a guère d'usage
qu'en cette plitase: Pec'.ié de commission.
On l'oppose à péché ri'omi>sion. Commis-
sion! \ commission*:. ~ Ciiar^îe qu'on donne
â quelqvt'un de faire quelque chose. Commcs.
l'homi conVKis-.-onci ordina ; conimandamenco'^
cotiimissj, - Ch.ir^e d'acheter. Comrnisslonc
ineombinja. — Message. V. — Mandemen
duprince, ou Ordonnance du Magistrat, ou
de q.ieîq.i'autre personne, ayant autorité de
commettre , de députer. Commissione ; po-
teri i autor:!.! ; ordint ; commessa.^ — Emploi
qu'on exerce , comme y ayant été commis
pour un terni ; et alors il s'oppose à OiSce ,
Charge. Âmminist'a^-onc d^una carica per
un ceno tirr:;.o ', commissione; deputazione,
- T. de Mjr. hi permission et l'ordre que
donnent l'Am'ral et le Vice- Amiral , ou
d'autres Otrciers , ayant pouvoir spécial du
Koi, ou de l'Etat, pOiir aller encours?,
enlever les vai.- se.'ux ennemis , et buriner sur
eux tout ce qu'il, est possible, i'aunsi di
corso.
CO.MMISSIONNAIRE , 5. m. Cebi<iui
est chargé d'une commission pour quelque Par-
ticulier. Il se dit principalement en matière
de néi;oce,d'unCorrespoadantqui est chargé
de l'achît , ou du débit de quelques mar-
chandises. Fattole ; a!;:nte ; coriuiissionario;
spedi{!oniere. — On l'.tppelle aussi , Commis-
sunnaires , des gens qu'on prend au coin des
taes, pour f.ure d.'s messases. Chlmque
il manda zrc\xc'ljilato a far uri imbasciata.
COM.VllSyJlŒ, adj. de t. g. T. de
Jurisfir. Se ditd'.mecl.'usedont l'ine.xécution
opire la iml!i:é d'un conrrat. I giuristi dicano
factum ù^!s ctmmissoria , perçut la. cosa
O.MNUÌCuRÌ'; s. f. t. Didact. Le poinr
«union de qjel|uîs parties du corps humain.
Kommtssura ; c.,m*;jcttitura
.CU;>1MITTI.\1-J.S. s. m. Le'tres de Com-
imttimus. Lettres de Chancellerie, parles-
jaelles Ieicj.i_.es q-.i'on a, tant en deman-
dant, qu'en défendant , sont commises en
premiere instance aux Req.iètes du Palais ,
-• - - Requêtes de l'Hûtel. Privilegi,
C o M C O M jyr
dato Trilutiah. - Le croi; do Committnnw. de la Lingue , on dit, les mots communs de
Uo cnç j; ft-ja per U pnyUegio d:ito lui I,-i L..r.êue , par oi>posi:ion aux termes nui
n';'Vt n^"--i-i-rr,i> Il a: A- „. ?"""' en usage que dani les Artset dans les
COjMNuî riTUR, s. m. 11 sejli"a «ne , icieiices. Comune ivo/gare. - i,,)ui se -rouve
-.. . ^ . _.i _- ...,._ ._ abondi:n;e. c'omi.'niijorAn.jr.'o.
Ordonnance du Conseil , pour commettre
Rapporteur, òi commette ; si urSna. - Re-
quête du Cornmiititi.r ; la req'ic'.e par la-
quelle on demande qu'un Rj|./porteur i
commis. Memortale di cummitti'tui .
C Ji\L'Vlo JA r , s. m. r. de Jurispr. P
gratuit d'une chose qu'il faut rendre en 1
ture après un cerrai;; teins. Comodato.
CJ..iiMoaArAlli£, s. m. et f. T. de
Jurispr. Ci:lui , celle qui emprunte quelque
chose a titre de commoc.t. Comjdatorîo.
CO.M.MOUE, ad), net. g. i^ui es aisé,
projsre , co.iven,.ble , doçt rus=.(,e est utile
et faale. Comodo ; eonnncvuU \ proprio i
opportuno 'f coiijacente j hu.jno j agiato ; acco-
.nodato. - On dit qu'un hoir.me est fottcom-
mode dans ia société, pour dire, qu'il est
d'une société douce et siséc , d'un bon com-
merce. Uomdoice, agevole^ arrendevole ^
tiattabiie; faci'.e. — trop i.idalgen:, trop
facile. Troppo Jaciie ; tiopio !nà:i. genie ;
deb..'U. - El! matière de Morale. Reiacné. V.
CO.MMt^OP. , s. f. Espèc .- de bureau i înt
on se sert pour enfermer le> habits et autres
choses. Ar:Ti.iiio.
ÇO.VIMODE.MEXT, adv. Avec commo-
dité , d'une mani<:re commode. Ccmmotia.
rne.iti ; com'jijciyoir.7^:::c ; acconciamente j
berte i in acconcia n:odo ; agiatam:nti ; a suo
i^CÒiWMODirÉ, s. f. Chose commode,
état, situation comipoùe , moyen com.node.
Comodità i comodo i agio. — Voiture établie
;<our aller d'un lieu en un autre. V^ettura j
mulattiere o altro che fa spesso da un lu.jgo
ad un altro per servi-^iodel pubi^Uco. — Pren-
dre ses commodités , avoir ses aises. V. Aise.
— Chaise, fauteuil de commodité ; une
grande chaise à bras , bien garnie, où l'on est
lort H son aise. V. t'auteuil. — Le tems
propre, l'occasion. Cum.nodità di tempo ;
agio ; o^io ; opportunità \ occasione, — La
proximité des lieux où l'on peut aller. Vici-
nan^a ; commodo j Jacilità ; prossimità. —
Commodités ; les aisances , les prives dune
maison. V . CCS mots.
CO.\1MOTIO.\ . s. f. T. de Méd. Lbran-
lem.*nt violent au-dedt:iis du corps , cau^é
par une chute , ou par quelque coup. Com-
mozione.
COM.MUÉ , ÉF. , part. V. le verbe.
COM.VlUEr; , V. a. Changer. Il n'est en
usage qu'en cette phase: commuer la peine.
Comm.itarc ; mutare , scamtt.tr la pena.
CÙ.\L\1UW, UNE, adj. Dans l'acception
la plus générale , il se dit des choses à quoi
tout le monde participe , ou a droit de par-
ticiper; et c'est dans ce sens qu'on dit, q.ie
le soleil, r.iir, les clemens sont communs.
Comune j cke e d^ognuno. — Dins une ac-
ception moins étendue , il se dit des choses
dont l'uspge .npparûent à pluiieur.. Comune.
— Ce qui est propre à diliéren, su]et7i dans
ce sens on dit , que leboire et!e manger sont
conriuns à l'homme et aux bêtes. Comune.
— Lieux com.muns , f.dcRhctor, Les ^rc-
posmous géné.'-ales , les principes généraux. ,
d'où l'on prend les argumens et ies priu-
yes. Luoghi comuni. — On le dit aussi des ip.i-
tièies triviales et rebattues. iuo^A/ comuni ;
ces: trite ^ volgari , trnla.i. - .Sens commun ;
la faculté par laquelle le commun des h jm-
mes juf e raisonnablement des choses. Buon\
senso \ giudizio. — Général, universel. Co- j
mune ; ordinario ; generale ; universale. — Le
droit commou ; laLoi reçue dans un Etat,
l'usage qui y est généralement établi. Il gins part. 'c<
comMttc.-V. de Jurispr. Délit commun,
c'est un délit qui a été commis par un Ecclé-
siastique,, et qui est de la compétence du
aijon lie
Juge Ecclésiastitiue ;il est opposé â cas privi-
légié. D.littootliturio^ che non é privilegiato.
- Ordinaire, qui se pratique ordinairement.
Comune -j comunale ] VLflgare y 01-li
. -- - • .......^,u «t — V... — '.h , vi.">.>*i...fci. , rLTi^ur c , Wf w./.u/.O , I «c;/ ,
pour pjrare uaa Un ta primaiitinu a u.n triyialt, - En païUnt dc-s termes otdjnaiies
— Expéd er en forme coinmu,.» ..
[ parler , unse du style de la Daterie de ^,
etq.iiiign-.Se, sans (;race sans remis..-. t!ls
sein>.ioie figurémont en oiveries phrases.
òen^i remissione -.In forma comune. - Qui est
de iyetide valeur , etuen es'im.ble d.(rs .oh
espece. Comune i ordinario; dé foco ^n^o.
— Qui est médiocre , etpeu esumabie d?'iis
son genre. Inviale; com«n<:.- On dit qu'une
terre vaut t.inc de revenu , année c immin"
ou communes années, pour dire, bon an
mal an , en comuensant les mauv.îises an-
nées avec les boHnes. [erra, o possessior.c
''ri'""' '■'•"" '"SHU'igl^.'tcmtnte.
CO.Vl.MUN , s. n. Se dit d 'une société en-
tre deux ou p!u, leurs personnes. Comune; co-
m./nai;a ; co:niiniti. - Le plus gr;:nd nom-
ili e dei hommes, la plus grande partie. La
m-^Sgi^r par-e degli uomini. - On dit hi;.
qu une personne ou une chose est du cûni-
niiin , pour dire , qu'elle n'est pas de grand
mente, ni de grand prix. Comt/isj vo'ga'e ■
oramario. - Dans l'Ofiice Ecclésia5ti.|ue, oii
sppo Itf le Commun des Apôtre..; , des Mar-
ty''i,etc. rOiSce général des A'iôtres , dei
Mar.yrs , etc. pour qui l'Eglise n'a point ré-
glé d'O.îic? particulier. Comune degli Apa-
siol- i Martiri, te. - Commun,se dit aussi des
do inestique. les moins considér-ibles d'une m.ii.
Son. Servitori ; famigli. Le diner ducomm'in
CJ.vi.M'JNAL. .4LE , ridj. T. de Coutume.
Il s? dit d'une chose tiui aponrtlenr a uni
Commun.. uié. Appartenente ai comune , o n
con:.-nunit.i.
CO:^.VIUNAUTE , s. f. Société de pr.i-
sieurs persoines qui vivent ensemble sous
certaines règles. Comi^nltà ; società. - Oit
d't , dîner à la Com-nu.i.iuié , pour dire
diner au Réff-ctoire. V. - Se dit aussi dé
certains Corps Laiq-iïs, qui ont faii- une
société pour leurs intérêts communs. Comu-
ni! i; corvo. - Le Co-ps des Habi-ans des
Ville;, Bo.ircs et yillages. Comunità; il-
comune. — La société de bien; entre doux ou
plusieurs petbOnnes. Comunità ; comunella •
comunio-.e.
COMMU.NAUX , s. m. pi. Pàriirages où.
les Hab'tani d'un ou plusieurs Villages ont
droit d'envoyer leurs troupeaux. Il conirne •.
compascttu ; fasçoli comuni. »
CO.MMU.'sE, s. f. Le Corps des bourttenis
d'.-me Ville, eu des Habit, ms d'un Ûourg
0.1 d'un Village. It popolo d'una Cina ; cft-
tadini; il comuni. - Au pKiriel. Ce mot se
prend pour les peuples des Paroisses de U
Campagne. ïl popolo d'un contado ; pievi..
- Certaine étendue de terre , où un ou plu-
sieurs Bourgs ou V'ill;.gosont uroit d'onv. vjr
leurs Bestiaux en pâture. Il comune ; compas.^
cuo; heni ; pascouidel comune f dellacomu;ii:à
'caviMUNEMENT. adv. OrJin.~.irement.
Comunemente ; ordina.'iamtnte ; volgarmente •
comunalmente. — Généralement. V. - aI
parler communément, communément rar-
lant; selon l'opinion comunine , ou selon la
façon de parler ordimlrc. Comunemenrc par-
lando ; a parlare secondo il più diali uom-i'
COMAIU.NIANT, ante, s. m. etf. C-'.
Iiii, celle qui comminle. Che riceve I.1 s.ì-jra
lymunio.ic. - Qui est capable de cominii-"
nier, en âge de pouvoir communier. Cu: i
capace, in ci.r da poter ricevere ta Cuni'nrlone
CO.'.IMU.NICABLE, ad), de t. g. Q.ii se
peut comTiuniquer , de quoi on peut faire
È art. Ccm:iaicabde ; che può comunicarsi. —
•eux rivières sont comm inicables , qian 1
elles peuvent être io-n'espnr un c.inaf. Fiu-n
comunicabili. On le dit aussi de deux apoac
temens.
COM.MUNÎCATIF , ive . sdj. Q.,i 59
communique facilement. En ce sens , on dit
qu» le bien de soi e.t commnnicitif. C-muni-
Ciitiya i atta a fini comuut. - Uj:n.-ns
,7<î C O M
communicatif , qui se comiiiuniqi'.e aisément,
qui tiii p.TC vulo.itiers de ses pii!>ées , de ses
tonnoisssiices , ce ses lumières. Ucm^chçco-
miiirca jjcslimr.cc , yo.onticri ciò ck'eijU sa.
COMftiUMCAriON , s. f. Action de
coniinuiiKiuer , ou l'etfet de cette action.
Comunlcdxionc ; parttc/t-'j\io.-ic ; comun'onc ;
accomiinamcnto. - Uuiuier commai.icatioii
é\n\e oft»ire a quelqu'un, c'ast lui faire p£rt
<ie ce qui concerne Cw-tte afl^i.-e. On dit de
même , avoir communication d'une affaire ,
<l'un tr.tiré. Comunjcare ; /ar Farccciyc o con-
jap:ivlc; licrnMija; a:xr comunicji'onc , ec.
— Commerce , tjmili. rite et correspondance.
Cv.-Kun:cj-{ior,c; iatdlij'-r.\^; corrhfanditiia;
inirinuchcua ifaitiitiantà; usanza. - NK>yen
iiar leq.iel deux choses se communiquent.
Camunic^\ioni, — T.dePliys. L^ cominuni-
Cii'.ion du mouvement. Comunkaitum dtl
moto. - T. de Guerre, Lisine^ da communi-
cation; certains lojsés ou tranchées que l'on
fait , aim que deux quartiers de l'Armée ,
deux' attaques puissent communiquer ensesi-
b'.c à couvert, et s'entre-secourir. Lince di
Comi:r.ic,tli»nl.
COiMA.UNlE, r.F., part. Qui a reçu le
Saint Sócremcnt. Comunicato.
COiVUnìU-MER, V. a. Administrer le Sa-
crement de l'Euclidristio. Comunicare ; am-
ministrare il Sacramento deli' altare , o sia
l'Eucaristia. - v. n. Recevoir le .Sacrement.
Comnnic.irsi ; f'-r la sacra C^mimloac.
COhiMUl-ilON , s. 1. Union de plusieurs
personnes dans une même foi. Comunione.
— La reception du Corps de Nòtre-àieigneut
JeîUi-Chriiî. Comunione. — L'.'Vniienne , le
Verset que le Chutur cli.inte pendant que le
Prêtre communie. L'antifona o versetto, che
si canta dal coro , nel tem^'O della Comunione
del Celebrante.
COMMI'NIQUE , ÉE , pnrt. V. le verbe
COMMUNIQUER, v.a. Rendre commui
à . . faire part de • . Comunicare ; far yarte ;
còr'ferire. - Co'aimuniquer ses lumières , ses
ppnsésî , ses desseins à quelqu'un ; c'est lui
faire p.irt de ses lumières, de sis pensées;
de ses desseins; et dans le même sens., on
dit , communiquer sa joie , sa douleur.
Comunicare; far farte. - Dieu communique
ses grâces a qui il lui plait. Comunicare ;
compartire. - Donner communication de
quelque chose. Comunicare \far entrar a fart:;
far partecipe , o consapevole ; conferir con
alcuno. — V. n. Avoir commerce et relation.
Comunicare ; aver commercio ; frequentare ;
pratiche ; conversare. — v. r. Se rend.-e
f.imilier , entrer f.iciU-ment en t'iscours et
en conversation avec quelqu'un. Kai;ior.are;
trattar fam'-liarmentc.
COMMUTATIl- , IVE, ad) Il n'a d'uîsge
qu'en cette phr.ise : Justice commutative ,
qui se dit de la Justice qui reprde le Com-
merce , et où il s'agit de l'échange d'une
chose cc-n're un autre , en tendant autant
qu'on reçoit. C'^mmuiaiivo.
COMMUTATION , s. f. Changement. I'
se dit en m.itière criminelle ; Commutation
de peine. Commutaxione ; scambiamento di
''compacité,!, f. T. Dld^ct. QiiJi'é
de ce t|ui est comp-ctc. Qhj/ì'i.ì di cii> che
i compatto i impenetrabilità ; solidità ; sal~
''(Compacte, .-idi. "ie t- %■ t. Didact.
Qtii est condensé , dont les parties sont fort
serrées. Compatto.
C0MPA(;NE, s. f. Fille ou femme qui a
quelque liai-^on d'.imitié , de famili.irité avec
«ne au'rc fille ou femme de même condi'iuii,
ou qui sert ayic elle d,.ns la même m, i.on
et dans le même em^Joi. Compagna. — .^e
«lit d'une femme mariée par rapport .à son
inari. Compagna ; consorte. — Se dit aussi
des 'Tourterelles. Compagna.
COMPAGNIE,.?, f. Assemblée de plu-
sieurs personnes qui sont en convers.ition , ou
en quelque espèce de sociéé et de li.ii':on.
Cotupapjiia ; socîe'à ; adunanza ; assemblea.
e- On dit de quelqu'tui que l'un voit rari:-
C O M
ment , 6U qu'on reçoit jivec quelque céré-
monie , qu'il Cit compagnie. Vous me traitez
comme si i'étois compai^uie. Persona en; si
vcA.: rjdo , che si tratta con cerimonie. — Se
dit encore de deux personnes qui sont eu-
semble. Tenir compasnie, faire compagnie,
à quelqu'un. Nous irons là de compt^gnie.
Tenere o far compagnia % andar in compagnia:,
under inshme, — On dît, qu'un homme esr
en compagnie, pour dire, qu'il est occupé
r.vcc quelques personnes , et qu'il y a du
monde chez lui. Essere in co--npagnia j aver
sente in casa.^ — Société de iviarchands ou
de gens d'affaires. SccLtà \ compagnia-^ ra-
l;ione. — ^ Règle de compagnie ; une règle
d'Arithmétique dont on se sert pour partager
le gain ou la perte des Associés , suivant
l'inrcrct qu'iU ont. llcf^Ua di compagnia.
- Corps ou as';emblée de personnes établie^
pour certaines fonctions , et principalement,
Curps de Aiasistróts. Compagnia j Tribunale^
Magistrato. — \Jn nombre de gens de lîucrre
sous un Capitaine. Compagnia. — Compa-
gnie franche ; une compagnie qui n'eît in-
corporée dans aucun Régiment. Compagnia
franca, — Compas;nie de perdrix ou de per-
dreaux ; une b;i«ide de perdrix , etc. Brigata
di pernici a di srarnoiù. - f. de Chasse.
On appelle bête do compagnie, un raii^lier
i isqu'a l'âge de deux ou trois ans. forchetti.
- On dit prov. et en badinant, d'un hom-
me qui aime !a société, qu'il est bC-te de
compagnie. Uomo scclabi/ci che ama la so-
cietà. — Avoir la compagnie d'une femme,
c^est en avoir la ]ouiss2nce. Giacere con. una
donna ; usar carnalmente; avere la dimesti-
ch£'{;{<i d* una femmina.
COMPAGNON , s. m. Camarade, associé,
qui est ioint avec quelqu'un. Compagno ;
so-^io ; socio ; coUcga. — 5e battre à dépêche
compo?;non ; se battre à toute outrance » et
avec dessein de ne se point faire de quirtif'r
l'un à l'autre. Uattersi a scavc\\acolÎo , alla
disperata. — Travailler à détêche compa-
gnon ; travailler vite et négligemment , ne
chercher qu'à tinir , sans se mettre en peine
de la perfection de l'ourrage. Ace' abbattane
acciai. p'nare î ^i^^f 5'" i -'''"jr a terra il lavoro j
far a iarcia pedcre \ straparlar il mcstiero.
- E?.-jl. Compagno; uguale. - Gaillard, dr.Me.
éveillé. Comju-rgnone ; nom giovale j dilette-
vole y piacevole j di buon tempo. — Faire le
compagnon ; faire l'entendu. Fare il sapu-
tello , il dotturello-! il sf saccente. — Gentil
compr.[;ncp; en parlant d'un soldat , signifie
homme d't.\écu-icu , et déterminé. Biavo j
valoroso ; animato ; coraggioso. - Petit com-
pagnon ; un homme qui est pauvre , et de
bas-lieu. Uom vile^ povero , da nulla. — Dan-
gereux compagnon , ou compngncn absolu-
ment, se dit quelquefois d'un homme capa-
ble de faire de mauvais tours. Cattiv^uomo,
uomo di mal affare. — Garçon qui a fait son
apprentissage en quelque métier, m-âs qui
n'est pas passé msiirre, et qui travaille pour
un au^re. Lavorante.
COMPAGNONAGE, s. m. T.^TArts Mie.
C'est le temps qu'il faut travailler chez les
M. titre; , avant que d'.'spirer à la maîtrise.
Lo spa\lo di temvo , che un lavorante dee
passar col suo p'inùp.ile n mjcscro.
COMl'AN , s. m. /'. de C-mm. Monnoie
d'argenì de> Indes Orîenrales qui vaut envi-
ron neuf sous. Moneta d' argento . che ha
corso r.cir l'idre.
COMPARABLE, adì. ào t. g. Qui se peut
comparer , qui peiV être mis en comparaison.
Con-parabilcf paragonahiie \ da pa'agonarsi\
i'.a. compararsi ; da mettersi a paragone , a
jKnt: , a confronto.
COMPARAI S( >N . ^. f. Discours par lequel
on marque la res!iemî>ljnce qu'il y u entre
deux choses . entre deux personnes. Para'
gunc ; parallelo ; cnmpjra\'one ; compara-
prom-; agguaglio. - On dit, qu'unechose est
^ans c«mi|'-*rjison, hors de comparaison, •" ur
''ire qii*ellc est excellente et sans piirriilo.
I Eccelicntissimu ; syiliUlssimo. — En com-
paraison , adv. Au prùi à Tégal. A compa-
c o M
ragione yd para'jone ; a petto , a fronte, — ?af
comparaison , adv. Eu égard , jK.r rapport.
Per , o in riguardo ; posto a confronto ; per
compara\:orie. — .Sìmì itude : et se dit de cette
figure dont les Orateurs et les Poètes se
servent , en comp.rant vuie chose ou une
personne à quelpi'au're , ^?our apporter de
la clarté ou cle l'ornement a leur sujet. Com-
para-jione \ sÎmil'ttudine. — Le p?ra;!è!e qu'i; n
fait de deux personnes ou de deux cho:.L ,
pour en examiner les ressemblances et
différences. S om'' gli anr^a . — Compar.ii
d'écriture; la confrontation qu'on fait de cl.
écritures l'un? avei; l'auae , pour jug^r *i
eiles sont de même main. Confronto di scrit-
ture,
COMPARANT, ante. adj. etsubst.T.
de Prat. Qui comparoît devant un Juge,
devant un Notaire , etc. Colui che comparisce
innan-ù a un GindJce ^ un Not.:']o.
COMPARA 1 IF , I .' F , adj . et quelquefois
subst. T. de Graram. Par letjuel on exprime
le degré qui est entre le positif et le super-
latif. Comparativi-,
COMPARATIVEMENT, rdv. T. Didact.
Par comparaison à qucltiue chose. Compa»
rativamente; fispett'vamente ; a paragone ; tf
comparjiTtone ; in modo comparativo.
COMPARE'. ÉE , parc. V. le verbe.
COMPAREK , V. a. Examiner le rapport
qu'il y a entre une chose et une aurre,
entre une perscnnc et uns autre. Compa^X
rare ; paragonare ; cor.front^rc ; far paragon^A
— Egaler. Paragonate o paragonarii j, <3^j;u(1-1
gliare ; adeguare. — Marquer les rapjjortj*
He ressembhnce . qui sent de nature ou
d'espèce diîlércnie. Paragonare. — T. de
Prat. Comparer des ct-iturei ; c'est les con»
fronter . et examiner si elle* sont de même
main. Confronî.ue ; raffrontare le scritture
^^cÔmPaKuIrTv. n, T. de Palais , ^q^4
n'a S'.K're d'usage cjue dans ces phrases: êf-e
assigné à comparoir. Recevoir une assuma-
tion .'i comparoir , pour dire être assigné à se
présenter en ius*-ce. Eiser ciesro a compa- '■;.
Cv^Mi^AKOITRE. v. n. P.-raitre d: ,'
un Juge, se présenter en Justice. Conip i
rappresentarsi Ingìudiclo; Appresentarsi .; .j
ragione.
COMPARSE, c. f. Entrée des quadrille»
dans un Carrousel. Ingresso delh qitaJrigiit
nel garosello.
COMPARTIMENT, s. m. Assemblable de
plusieurs Hqures , disposée; avec symétrie»
Compartrmento ; distribuitone \ spartimen'o ;
compasso. — Certaines d*rures à petits fer;,
qui se mettant sur le p!-c , ou svir le dj$
(les livr^js. Indorature Ai''bbri, — CompartÎ-
■.'^ei\\% de feux. 'i'. d: Mineurs- J^3 disposition
('e; saucissons destinés à porter le feu aux
fourneaux dans le même temps. ScoîTipaiii'
mctito d^.- fiochi.
CO.MPARriTEUR, s. m. T. de r:;'aîç.
Celui des Juges , qui a ouvert un av:s contr.:îre
à celui du Aapporteur , et sur Pavis duqitel
la Compagnie s'est part:.gée. Cului fra l
O'udieî , ch^t il primo a d.clùararsl di parift
contrirlo a nnello del lielatore , c per le Cià
ragioni s' divìdono i voti.
COMPARUIT, s. m. Mcit Lr.tîn. T. de
Palai-:, Un compi'rult . c'est un acte qui cet;
tilie Kl comparution n'une partie. Atto lU
coTiparigiore in g-utfr^ia.
CO.VfPARUriON,>.f.T.deP.'.Uis.AcM0ii
de comparoir , fjui se di: d'un homme qui
se présente en Justice. Comparigione i com^
parh'on^'.
COMPAS . s. m. Insrmment com-o?é*le
d?\ix pièces . qu'on appelle branches ou Uto*
beï . loînaell'.-s étant jointes par une cnaN '
niére au bout d'en haut, peuvent s'ouvrir et
se resserrer pour me'iurcr quelque clïy' . ''
pour décrire des cercles, ou des porti''' ''
cercle. Sestei compasso. — Comuas de !■ ^'
por ion. Instrument d^ Mathématique, <-ô'>i-
l0-;i t\c deux r^v.\o^ plttes , jointes par i-'l ,
Ikh;^ , (|.ii peuvent s'ouvrir et se res-errer, et ;
sitf lesquelles sont marquées des ligndsav*^'^ j
e O M
ie^ cMfTres , puur strcvir à divers ussges de
Céo;Tiitne. Lvir.yass,^ dl frcj.ûr{Lnc. — lìg.
-Ìjii -- :oaîes ciiuâcs par rc^.e oc (i£r compas ,
■çj i.«r coiTiiJdi ec par inesjrei les (air^ avec
4ttui fifande exjcntude , une grande circoiii-
p«r -tion. Fjt csai cvsa con rs^vU , e rtisurj;
*c/i ft-sOfC mi^.ira. — Compas, i . de itiai .
U iiou,sj!e. V .
C^>-Ui^*-iS>AG£, s. m. T. ì/ìj CurtUrs.
Pivi^ion qi.i'un taie ûu com-joi sur une teui'lc
de p3» ier pour bîe.i ;'Ucer les pûmes. i/ifUn*'
ne chi SI /j cjU e Sisti, sopra unjo^lio di carta.
CO\ìVA^6£, ÉE,pin-t.V.!e verbe. - Un
dii , d'un homme qVìl eìt bien co-.njiassé
daai ses discopri , dvii.s ses actions , ere. pour
dire, qu'il e>t Krt exdcc et fort re^ié ; et
plus souvent ; qu'il est exscr jusqu'à i'dttec-
tation. C/om ycsaco ; riguurdoio ; tzjftU^co ;
che sca sui quinci , e sul quindi,
COMPAS:)ÉMÊ.NT , s. m. Action de
compasstT , ou l'ctTe: de cotte action. Ilcom-
jfassjrc j o sia misurar Cui c^^mpa.ssu. — Coiu-
pdssement de feux T, di l'An Militaire.
L'acton de diipoier Ijs fitix , de manière
qu"il5 f<fssjnt tuus !eur eìTec en même tems
Ì)istr'bu\\'r.i ; scorr.psrtimtnto dd.i batterie.
C'Ji\U'AS>£R , V. ^. Mesurer avec !e
compas. Cumpafsari ; m's.rar coi ccmpa^so.
— Bien ;..n por'.ion -r une chose. CoTni-aJsa'
re i fro_ 0tJ-:ar cfim. — T. de Guerre.
Coinpasicr i.es feux ; les disposer de vçîa-
fiiére qu'il* ne fassent tou> leur etFîrt en
même tcms. Dlspor terie î fuochi , o sia U
hattcr'e. ~ ti?. Compasser se» actions , ses
démar. lies ; c'esr les bien ré^Ur. C^mt ai-
tare i misurar a dtjvcn \ regnare , duigar cene
U su- ai'.^ni.
COMHASiîOM . s. f. Piiié, comoiiscru-
tion , mouvemeiit de i'ame , qui coinp. tit avix
*ir.ai'.x d'uitriii. Compass'om ; pietà; misei'f
torriji conirJt'sera-iioni* ~ Faire c^..mpaìSiJn ,
"se dit fie. en pcrlr.nt de certaines choses qTi'on
dc>;i)pro..ve. F^r pUtj
^COMPATIBILITE', s. f. Se dît des quaii-
téî qui rcuvent se concilier, s'accorder en-
«e-nble. Compatihittà. - II se cit encore tn
Morale , des humeurs et de l'esr.rit. Il s'em-
ploie I-: plus souvent avec iané^ttive. Co/j-
nnienia. — S'edita.iiji en p.-r'ant de Ch^iré^es
et de b 5néncei , pour m^trquer que deux ch..r-
ges , 'îeiix bénéfices son* d'une n-iîure ìì pou-
voir être oosséciés en même tems p«r la mê-
me 1 frsonne. Com^-a-.'hiUtà.
COMPATIBLE, açi- de t. g. Qui peut
coni'jatir, q'-.i veut bien sub i^ter avec un
autre. Comp^f'f^i^i ; accoppiaôlU ; urÀblie.
— Il se dit a iisi d'un B.5néîice qui peut
Être possédé avec un suîre , et d\ir.e chrirt;^
qui peut être exercée ûv<:c une autre. Coin'
fafîf.'le.
CC/MPATH , V. n. Etre touché de corn-
■passion ii>oiiT\e» nì?.\.ì\. omputire ; jfircom-
fastiû':t: ; esser mosso api:tà, *.' Comyassiûne.
— Souffrir les faucs > les laibHsse; de son
?roch.iin r»vcc ïndu.gence , au lieu de s*en
vber. Compatire ; sopportare ; toilerare ;
' rduf pente } comfort.i's, — Conipôtir ,
vssiide; personnes et ^lis choses qui
.nnent Tune avec l'autre; en ce sers ,
:^t plus orJinsVement avec la négative.
patit LoTTH^fr'.'/tcvofe ; chi ha comp.i.'s'crì'.
COMPATRIOTE , s. m. et f. Celui ou
celle qui est de même natria , de mènie nays.
Compatrîvtta ; cortpatrlota ; CG?nf atrio tto ;
tcrrai^r^,
COMPF.NDÎUM , s. m- Mot emprunté du
L^Mn. hhr^.- é)C.-npindio\ r-st^ettc.
COMPENSATION, s. f. Ei!Ì:r.at;on par
laquelle on com:-ense une chose avec une
autr-^ C^'r^i^insaxionei corr^ptnsamtnto.
C<>\P^\^E^ ÉE, pô-r. V. Is verbe.
_CO^ïPRN^FH. V. a. Faire une estima-
tion . nar '^quelle une cho*a tienne lieu du
prix d'ans autre. Ccrjpîasarc ; dar il contrac-
^cirnì-ìo. — L'estim?'-:3:i des cho-^^es , dgr.t le
bien et le niai , ér;nt n:is en b^î^nce, le
csavantaçe <:e trouve r.'paré par l'avantage,
iJid^ Frarffoij'Iialun^
C O P
Comptntan ; panare i bilanciare,
COMHt'ivAOE, s. m. Tarme qvi se dit de
lareldtiun, d< l'a.iii-.ité qu'il y d entre de.ix
uersuunes q^n ont tenu enâeînb'.e lui Cittân:
iur les tontj de t^.'ptême. Il se dit siissi de la
réloti^ii qu'il y a cii:re le p^iraiii et U mar-
raine (l'un enfant , et entre le père ou la
Xire de l'entan: ; et alors cette rélatiin est
regardée cumue une ailioiice spirruielle ,
q.u empêche que le parrain ne puisse se
.norier ,• sans dispenses , avec la mere de
l'eni..nt , ni la marraine avec le père. Cvm-
COa!P£;'\E, s. m. Nom qui se donne
par un hum.ne et par une femme à celui
qui a tenu sur l;s Fonrs quelqu'un de Uurs
cntans et récipruquemi:nt p^^r le parrain,
ou p.r la marraine a celui dont ils u.u tenu
un des enijiis; comme aussi par la marraine
a celui avec lequel elle a tenu un e.ifant,
Compatire ; compare. — On dit fam. d'uà
homme, que c'est un compère , pour dire,
qie c'est un homme adroit , hn 7 qui va à
ses intérêts , et dont on doit se dé.isr. V.
Adroit , tiii , rusé.
ÇOMl'Eivi..!SA'iER, s. m. T. de Jjrisp.
Qui se dit des Associés dans un menage ou
d.ns une famille où les Uiens sont en com-
m^in. Comi^adrone 1 Sudo,
_ CO.V.Pt'TA.N r , A N TE , ad). Qui appar-
tient , qui est dû , il n a guère a'usaje qu'eu
cette phrase: Portion coinpétante. Co:::p^-
tentc. - iuffisaute. V. - Un appelle, Ju-,a
compétan; , un Juge qui a droit de juger,
de Ci-nrioitre d'un telle afla.re. L:g:ti,Mj ;
competente. — On dit iiij. qu'un l.onime est
J-ige compétant de quelque chose , pour
due, qu'il a toute l.i cunnoissance quii faut
pour en bien juger. Giudice c^i::p.i,.nt: di
aicuna cosa ; giusto estimatore ; conoscitore.
- f^îrtie com)ietjnte ; une psrtie capcbie de
conte ,ter en Justice, i'arte capace di cocteii^r
C '^Ml'E'TEMMENT , adv. D'une m.mlère
compi ..lite , surt'ijamment , convenablement.
Il est do peu d'usage. Competentemente ; U'
giltimûncnte.
CuMPETENCE; s. f. Le droit qui rend
un Juge compétanr. Competenza ; gmiisdi-
lione , a.torit.f legittima. - On dit hg. d'un
no.m ne qji n'est pas capable do iuger d'une
matière , d'un ouvrage , etc. que tela n'est
competdnce Capacita ; t
■ienia
— Concurrence, ou prétention o'é^àlité. C
p.teaij ; gara ; concorren-{a.
CaMPt'TEi< , V. n. Appartener , T. de
Prat. q.ii n'est en iisase qu'en cette phrase :
Ce qui lui peut competer et appartenir en
la succession de son pere. Competere ; uy^a-
ttnzre ; spettar: ; toccare.
COMi'E;TìT.EUH;, s. m. Concurrent, celui
qui prétend , qui brigue le mcme emploi que
brigue un autre, Competitoie ; co/icorrintc j
ilvaUi i;areggiante.
C0\iPlLArEU[l,s. in. Celui qui compile.
Tp'.vîPiTaTION, s. f. F.îcuiil , ou .imas
de diverses choses mises en corps u'ouvragc.
Corip'i^j-fyni i raccolta f cvmpiiamcnto.
C0.\1I'ILE'. ÉE, part. Compilato.
COM;':Lt.R, v. a. Faire un recueil , un
arn-^s il diverses choses qu'on a îue> dans les
Auteurs. Compilare.
CO.slPI TALES , s. f. pi. Fêtes qis le
Romains célébriant en l'honneur des Dieux
djmes'iti'ies. Cornpit.ili.
_ CO.\. PLAIGNANT , ante. ad). T. de
Prat. Oui se p!.:int en Jiisti^e, do quelque
tort qti' 1 nrélend qu'on lui a f^ir. Qjterelanc^,
OOMpr.AINTt, s. f. T. dePraT. Pbinte.
Iî_ se dit principalement en matière béaén-
ciale. ^i/tfrt'iu. — Au pluriel : LamentaMcus.
Il e;t fam. et vieillit. Doglianze ; jucrele, U-
menti ; compianto. Toutes vos complaintes
sontinutiles.
COMPL.AIRE , V. n. S'.iccommoder , se
conformer au sentiment , au goût . a l'Iiu-
meur de quelqu'un , pour lui plaire ; ac-
quiescera cequ'ilsouhi'.ite. Compiacere ;farU
C o M 177
t>gtiaal!railandi' a' ,erti, o a compiacer, j.
Cp.viP^AbA.NC^, s. i. Uouceur, a ta-
ciljté d'esprit qui tait çu'on se cento me ,
quo.T acquiesce aitx sentimens d'autrui. Cvm-
^ijt-rtjj; condiicend^n-^a. - Au pluriel , dans
les termes de l'Ecnture , signi.ie que 'que-
fois. Amour, aîfection i et dans ce sens ,
iJtêu dit , qu'il a mis toutes ses compjai.an-
ces en son fil> , pour dire , que son J-ils est
i jb|et de scn amour. Comp:acc!i-;e ; diletto ;
S^t/o; piacere. - li se pr--nd ausii pourl'eltet
et les marques de !a complaisaiiLe. Compta.
cen^i ; car.^ije.
CUiMPLAlSANT , ANTE , adi. et subst.
Qui a de la com.jlaisance |iour les autres.
Compiacente ; piacevole ; cortese i compiace.,
voie-, avvenente ; condiscendente.
CO.vlPLANT.s.m. Plantdi- vigne compose
de;.lusieurspièccs de terre. Vignaio-, vigneto.
COMl'LANTEA , v. a. T. d'Agncult.
Planter des vigi-.es, des arbres, etc. fiantar
viti, alberi, ec. ■
COMPLE'MENT, s. m. Ce qui s'ajoute
à une chose , p^ur liù donn-ir sa perfection.
Compimento ; jin'.mcr.to ; pef^iiom. — T. do
Tnéol. Complémant rie b^aCiUioe. Compi-
mcntj , Colmo dt beati'tdtr.e. — T.. de Géom.
Complément d'un anftie , c'est l'excès de
)-> degrés sur cet angle. Complemento d'un
angj.o. — Complément d'im ;ng.le à tSo
degrés , c'est l'exccs de iSo degrés sur cet
..nglc. C^mpUnu.nto d*t.n angolo.
C'.JAiPi.ti , ETE, adj. Ei.tier, achevé,
pariai' , a quj; li ne manque aucune des par-
ties nécessaires. Compleio.compluto; empito}
iiti,.ro ; fiù;o J ^erf'et:o ; int:gra-o. — 11 s'em-
ploie aussi substantivement dans ces phrases ;
le cora let d'un P.égimcn: , le non-complet
des Troupes. L'intiero d'un Reggimento; ciò
eie n:an.-a a ni.tte'i] a nu ero.
C0M;'LL' fEMENT , adv. D'une maniè-
re cotn^I-te. Curnpitamcntci compiutamente i
inleramcnte ; ptrielîamenti.
CO.MPLE'xER, V. a. Rendre complet.
M.T.-.ru numtro.
CO.Mi'LEXE , adj. de t. ?. Qui embratse
plusieurs chûSts. U est opposé à simple. Cam-
plesso; Complicato i composto.
O. )MPLtX10N, s. f. i eirpérament, cons-
titution du cur\i-i.Cumples sitine; temperatura i
qiaiità ; staio del co'po. — Humeur , incU-
nafou. 'V. ces mots.
COMPlEXIONNE", ée , T. de Méd.
Qui e-t d'ui certa n tempéiament Co77;//ëi-
sior.ato. B'fn ou mal complexionné.
COMPLICATION ,. s. f. Assemblage :
concours de choses de ditTéren;.; nature. U
ne se dit qu'en parlant Je crimes , de mala-
dies,de maliieurs. Complica\io!ie;'.jdunamer.toi
a.n'.iJssamento di più cose iiisiem:.
COMPLICE, adj. de t. g. et subst. Qui
a rat tau Ci i.ne d'un autre. Complice; correo;
con.pa-no nel .Iclitto
COMPLICITE', s. f. Partic'pation au cri-
m^t d'un autre. Comp.îcità ; participai'ûne in
!.n J litto.
CO.viiTL'ïS, s. f. pi. La dernière partie
de l'Olftce Divin , laquelle se dit ou se chante
après Vèures. C< milita.
CO.VIPLIMENT , s. m. Paroles civiles,
obligeanes, pleines d'.-.iTcction ou rie respect,
;e!ûn les d.vers'.'s personnes et les diverses
rencontres. CimpUmenrv ; attodl rtveren{a ,
d'ossepùo. - Il se dit qutiquotoiî à conirc-
sens ; et étant joint avec qu;^It;ue épithè'e
odieuse , il se prend pour un dioCours tàcheux
et dÎK bligeant. Rabbuffo ; maitra'tnmestj
di parole ; catii.o complimento-^ - Il e>t quel-
quefois opposé à l'intention réede au.sc pro-
messes effectives. Puone parole ; ciance i
co i.plimentl. - S; ns complimîns, adv. Fran*
chemenc , ouvertement , sans détour. Sen\x
-er'-mone : <en-i« c^meimenti; schiittaner.te.
' COM'/'LIMENTAIBE, s. m. p.ins une
société marchande t celui des Associés , sous
le nom duquel se font foutes les opérations
de commerce. Compli.nertario. Etre coru-
plirren'tire. Av:r cv.mi iime:,to initn neq- ri,-.
COiMPLlMEKTE. £E , patt. V.le vcibu
M
a. Fuire com;>n-
im. On rcm;)loie
untare ; fur coin-
«78 c o
COMPLLMENTER , >
nent , hjr.inguer qaelqi
aussi absolument. Comfli
1 limini':.
COMPLIMENTEUR , euse , s. m. et
f, Qui fait trop tîe compliincns. Ccrnno'
nLsu ; che Ja treyfi complimenti ; compU-
Tncn'.ûsû. ,
COMPLIQUÉ , EE , ad|. II se dit jiropre-
TOCiit d'ime maladie d.-nî latjuelle il y a di-
verses espèces (^e maladies mêlées ensemble.
Corn f Icaro; unito insicir.i. — Le sujet d'ii-
tie p'iece est bien comjiliqué , trop templi-
qu.; , loriqu'il n'^st pas assez simple , et qu'il
en/i r.^5se trop d'évéïiemeiis. Comyiicato.
— Une effa're mêlée avec d'autres , ou em-
brouillée en elle-mcinc. Complicata ; imhro-
gtiatù ; ijujiiiciito.
CO.'il'LOr , s. m. Mauvais dessein forme
entre deux ou pUisuurs personnes. Cutpi-
ra\-o'ii ; mjiC:.iiia\ione \ trama ; conclura ;
COMi'Lui'Ê,, ES, par:. V. le verbe.
COiviHi-OlER , V. a. Faire un co.tiìjIoI ,
conspirer. Il s'emploie souvtnî absolument
et sans réiiiine. Maccliiiiaïc ; cospirare ; cons-
plruTi. ; cvni;iurars.
COMI'ONCII'JN , s. f. Douleur, regret
d'avoir 0tÌLi..é Dieu. Comi- unitone; penti-
mento éesli errori commessi.
COMl'UNt', éE, ac]. T. de Blason, l
se ('lit des bur<lLir.:s , b .n:l-s , sautoT, , etc.
qui sont composé» ile pièces qiij:rées d'é-
maux alterné.. Composto.
Ci;Ml"ONE\Dt,, s. t. Composition sur
les droits dus a h Cour de Rome, qjand on
veut ob'enir q-.elque dispense , ou Is. | rovi-
ïions de qiielq.ie Bénéfice, òo^ta d,
liunc che si /a circa ceni diritti no
\on: di Roma.
COMI'C^KTE', ÉE, isart. V. le vebe.
COMl'ORIENlENT , s. m. M-nicre da-
jir , de vivre , de se ccm;.oricr 11 vie l.it.
Andamenti, : modo ; maniera.
COMPORTER. V. a. e^ n. Pera;e:tre ,
souffrir. Compoitare ; sujienr: ; permetter: ;
ru'.ere ; coni.ntire. - v. r. Se conduire et en
user d'une certaine manière. Rcj^ularsi ,
o^ruti alU
C O M
Comporre ; accomodare il gesto , il voltò ,
ec. —V. n. S'aCc>.mniodcr , s'accord.r s.ir
quelque diiTircnt , en traiter à l'amublc.
Comporre j acci^ndarsi ; af^i^lustarsl i ratar
d*accjrdo; cor.venire. — C.qjilùlcr, cop.vcn:r
qae l'on se rendra , que l'on rendra un;
Puce sous de certaines çonc.tions. V .
(io.Ml'bSEUR. s. m. rrerott.T. Qui com-
pose. Il se prend ordinairement en mauvaise
jiarl et ne se dit guère que des inéchuiis
écrivains, qui composent de méchans vers ,
des almanachs , etc. Scribacchino ; poctu\;{a ;
impi.istrargli; cattivo autore.
Cl.)M..'0>l f E, adj. de t. g. L'un des cinq
Ordres d'Arcliiteciurc, ainsi nommé , j^arce
qu'il est comjiosé dj Coti.ithien et de
l'Ionique. Composito. — Tout Ordre qui est
composé de plusieurs Ordres , sv.-ii Dorique,
Corinthien, ou Ionique î et dans ce sens,
on dit pareillement , un cliai.-iteau co:npo-
sittr. Il s'eni)>loie aussi au subst. CVf/i/i£ <u/n-
eondiirii i procedere ; operare. - l . de frat.
L'e't.it auquel est un l.éritage , une m, ison ,
etc. Trovarsi essere. Ac/Kter une m.ns^jn
telle qu'elle se comporte. Comprar una casa
nello stato che si trova. ^
COMPOjE', s. m. T. de Chimie. Corps
formé par l'union des mixtes ; et gencra-
Hment tout ce qui est f.-.it de l'assemblage
de plu.ieurs parties ; mélange qui résuke de
l'union de plusieurs choses. Un composto ;
compositore; componlvieato.
COMi'ObE', EE , pr.rt. V. le v«rbe. - On
dit , (|u'un mot est composé , pour dire ,
qu'il est formd de deux ou de pKisienrs mots
joints ensemble. Cot.-post:. - On du d'une
iridici ine , pour le mouvement et pour 1 exé-
euti^ n de laquelli? il faut beaucoup de pièces
«'Ifférentcs , qf.'eile est_ composée , fort
Composée. Composto. - T. de Mécan. Mou-
vement composé , est celui qui résulte (je plu-
sieurs autres mouvoir.ens. Mt/to , movimento
comrcalo. - Homme composé , tort compo-
ii : cai s , OU (;ui iiVectc d'avoir un air grave , |
un .-ir s/ticux etmtdcste. Composto israve;
aerio ; che r.fn e avventato. _
COMH''>'>ER, V. a. Former, faire un
tcut de l'à-semblaçe de i-lusieurs parties.
Comporre: eomponcre.- Fairequelque ouvrago
a'esurit. C.mporre ;«n««.-T.de Mus;q.ie.
Faire qn..'Ir|ue air , q.ie'quc chant , soit
qi'icn ne Tisse que ic sujet , soit qu'on fa..se
Je suiet avec les pini -s. Comporrein niasica.
- Comi OS' r urie Clavecin, surleThéorb-,
g- <i-'vi. du C' vecin, duTbéorbepi u- com-
»05«r en Mus;.iue. Co iiorretulg:ii/icemba[o,
ju II ticrba. - T. rf'/m/'C.n. Assembler k'»
cratérK poir en fofmer an mots , des
lignes et dci p.iges , suiv.nv. U cur-ie. 6jm-
rorre. - ">e composer , c«ni)>c>;er son geste ,
sa m no , sesactli n. ; ''oiuerier sa mine , son
ie»\t , «•«'• " '''^'•'' ^^ ''«'' ^'"^ tsrwite.
CO.viP j ji 1 EUK , s. m. C'iui qui compose
en ivli.s.que. Cn pjAt^re; compomtor di M t-
sica i coniriippi.r:.sia. — Ai.ii.ib.e Composi-
teur : celui qui termine un dirtërent entre des
parties , à de» conduiuns équitables , et qui ne
>oiitpa>dénsia rig leur de lajustice.iiiinano,
colui che cmpom dijferenie , o litinj ail am-
chero.e. -1. d'imptim. Celui qui assemble
es caractères pour en former des mots, des
lignes et des pagts. Componitore \ com-
positore.
CO..iPOjIT10N, s. f. Action de composer
quelqiie chose. Composi\ioriCy comiositura f
morne qui résulte de c;tte action de cu .i-
poser pour l'jssemb'.iLC de plusieurs pari. s
q li ne t'ont qu'un tout. Composizione ; compo-
nimento; la cosa composta ^ i\ se dit aussi
de l'incorporation de certaines
drOî.ues. Comf ûji^-'o/if ; composto ; compesta ;
ifonimeiio; mescoi.mi.i A' tu«. - L'action
cuni;)Oser un ouvr.igv o'esprr. iedit.iussi
> ouvrages et d.;s productions d'esprit. C»fn-
posijione ; componimmio ; opera. — Le dieme
que lait un tcclicr sur le sujet qui lui est
d'inné par son Régent, lema; corn usi^'iore.
-L'art d'unir les différentes parties delà Mu-
sque suivant le 4 règles. Contrappumo \.compo-
sil.oiie. - r. de i'euit. L'art et lam..ii.ère dont
un Peintre traite son sujet djns un t.ibleau.
Composiiion:. - Accomniodïment, dans lequel
l'une des deux parties , ou toutes les deux
en.timblo , se relitneiit d'une yjartie de
leurs prétention'. Composizione ^ as'^iu%ta-
mer,to ; accommodamento ; patto ; conven-
lior.e ; nccordo d' pa:;atnento. - On dit qu'un
homme est de bonne ou rie mauvaise coiniio-
siiion, 1 our dire , que c'est un homme d'.:c-
cû-nmodement , ou qu'il se ti'.nt trou ferme ,
qu'il est malaisé de le réduire au poinroiil'on
vent, yonj di facile , o dl difficile ace. m nodu-
mento o accordo. — T. de Guerre. Les conven-
tions q le fait une PI. ;ce qui se rend. Compo-
siyone yiigjiustjmenio , conveti'iLne. — l'.de
Comm. Contrat p..sié entre un débiteur in-_
solvi.ble et ses créanciers, par lequel ceux-ci
consentent à recevoir une partie de la dette,
en compensatioii'iu tout , et en conséquence" ,
donnent une quittance générale. Compi s'-
\ionc. - Le bon m.irché qu'on donne u^.ne
ciiOiC. Uiion mtrcato j buon pre'-Xo. — T.
d'Impr'ia. L'arrangemîiit des ktrcs , qui
levées les un.'S aptes I s au'res 1. rment un
nombre de lif.ncs , de pages ei d. feuilles. Com-
pos-vone ; il comporre.
COMPOST . s. m. T. de Mar. L'art de
conn.jître i'ét. blisseraent des M.rées dans un
l^ort Varte di. conoscer io stabilimento del
flusio enìltstoiaun po'to. - Ei T. d'Ali
r.a.-b. L.T SvicMice de coitipter I
mo.vJinent des astres , p.irra poi
s'.<ppe.loit au-refoi» Compost t cclésiast qi
Computo. ~ En T. â^ Agr cult. ^ sitinilioit
bon état d'une terre. Uuono stu^o auna pos.
C Ô M
Mettre une terre en bon état. Ridurre un
podere ^ un terreno in tu.ji srato.
COMl'OWEUR, s. m, l'.d'lmprim. Ins-
frumen: sur lequel le Compositeur arrange l.s
leiirc». Compoìitojo.
Cv'.M O'IE, 5. m. Espace de confirure
qu'on f..it avec du fruit et peu de sucic,
et qui est moins tute que les cûidimres ?iÀ
se tont pour être g rriées. Composta ; c... 1-
serva, — Certaine m.in:ère d'..c-ommo-';r
des pigeonneaux. Piccioni con sapore. - prv v.
et ba.'stment. Avoir les yeux, la tète à U
convoie, en compote : avo'r la tète , k.
yeux tout meur;ri> , tout livide». Aver iiccp^< ,
'^"COMp'oTÎt;R','s"ni. Gr. Voc. ec. V.Vis!0- i
dans lequel on sert une compote faite s»,.;
du fruit et du sucre. Piatto o raso per le
\X'''ii'RE'HENSEUR,,s. m. T. de Thé.'l.
I! se dit des baints qui jouissent de la viiio»
bénti'.ique d?ns !? Ciel. Conpreusore.
C<.);nr.E'rlF.;'ySI)iLt, .uj, de t. g. Con-
cesv.ble , :nte!ligibie ,_q.:i peut èire cent-
jiris , conçu , entendu. Il ne s'emploie guère
qu'avec la nég.'.tive. Comprensibile ; intel'
iig'ibile. .
COMPREHENSION , s. f; Faculté decom-
prendre, de concevoir. Comprcr.s:one ; com^
prendimento ; compnnura. — Dans le style
Didaa.que : Connoissance entière et parfaite.
Compnvsiaie; cogr^ion perfetta.
COMi'RENDr(E , v. a. Conrcnr en soi,;.
r-nf^rmer en soi. Comprendere; conienereif
ah?racclare ; capire ; occup.ire ; circj*tdarc*;\
— Il .e du aussi, en parbntdes choses morales, i
Cu',ip':nd:re; abbracciare. - Faire mention».
Compr.nd.re : far parola ; lar men^'one. — y
Concevoir. Comprendere i intendere iconoscerci,
Cl pire.
COMPRESSE, s. f. Ling», en p!iisieui>
doubles, que les Chirurgiens m.?trent suc,*
l'ouve.ture de la ve-ne , uu sur quelque,
p.Tte b'cssée ou mabde. Guancialino; più-',
'"compress IBI LITE , s./. La qualité d'iint
corps qui peut être comprimé. Qualità àfii
ciò che può esicr compresso. 'j
COMPixESSlULE , .-dj. de t. e. T. DidacN,
Qui peut être comprima. Che p~ò ^sjcr comi^
prisrn , o si puii comprimere. ì
CO.Mi-'i-.E-.SIf , ivn , pdj. T. rft «!>;■
Q.ii se dit de ce qui sert à comprimer àe%,i
i a-ti?s qui en ont besoin. Chest iirn:; checom» -
'^' COMPRESSION , s. f. Action de compri-
mer, ou r'?lTet qui est produit dans ce q'ii
est e 'm rimé. Compressione ., ristrl$nimento i
il comp'imert.
COMPRIME', part. V. le verbe.
C(>M"RL-iE < , V. a. Presser nvec violence,
r-ssetiet. Comprimere ; r'ttr'gntre ; pigiare;
COMPRI', isE, part._ du verbe Corn»
prrnf'r ■. V. — Y compris, non [comprisî
espè e de frmule dont on sesert. pour dire,
en y c ) unen'nt, sans y comprendre. Con*' •
pr.s ' ; l'on comyrcso. ^
COMPRO. ..ET TRE. v. n. Consentir r^ci-
prdqi'onent ; .ir .ic-e , de se r.n p irter au jii«^
me t d' m ou dt p'uîieurs ariiines , des difre-
ren* , d ' pr.'Ces qu'on 1 ensemble. Compra*
met-:ri. - V. '. Cuin rume're quelqu'iia;
1 -xposer à recevoir quel |U- ch.'grin, quelque
détoù , -.nt en se serv in' de son nom sans ^on
:ive i ,soi^ 'U 'e>tiba''rass''nt d.ins des démêlé,
da 1, des afF.ires. Comprumetrere ; t'meatarei
porre d penco o ; metlir A rischio, a ripef
t.gl'O.- Coni rom'-"tre s. diiin'te, son atiWj
autorité , i
: . ce'voir' q i-Hue dkb-t, quelque d-minu-
1- ' lion. Comirom-tere l'autorità , la d\nit»i
'ems i> r le i esporla al rischio di ricever oit'cnsa , affronta^.
x:i>vt\.e,[torto: danno.
rOMPRv'MIS, isE, p.''rt. V. le verbe. '
C )MP<OMlS, s. m. Acte par lequel deux
promcfcnt de se rai>-or;er «t
d'un ou de
ttiù.ne. leurs ditT.'r.'ns , ,-u )ugcment d un (|U (le
CQ.Mi'ûSrER,. T. S. Viiux T. d'AfrU; plusieurs arbitres. C»M/ri-m«<».- fie-''"'"'
e O M
^iielqu'vm en compromis avec un aotfe , l5 j
comi f'jmf tire. Mener in cimento.- Et dans ]
U mèm-.' iciis, mttîre la dignité , l'outonté
de qu-icLi'uii en compromis. Mettere in c^m'
''co'uhROAUSSAîRE.s. m. T.iejwlspr.
Aibitrc, cei.u qii est choisi par compromis
pO'-ir teiminer Uiie affaire. CKfmprcmisjario ;
arbitro.
COMPTA31LITE', s. f. Terme usité dans
les Chcmhres des Comptes , pour désigner
Une nature parûcultcre d>3 rec«tîe et de dé-
pense, dont on doit comvter. Octhi'Sodl render
tonto di eerte riscussior.l e ipete.
CO.MP TABLE, subit. e:jadj. de t.g. Qui
est sssujetti a rendre co.iiiite. Ohhiiiiato et
render contj. — Quittance comptible , une
quittance en parchemin , revètje des formes
nécessaires . pour è're allouée a la Chambre
des tomftti. Quntjnxa ctjifr^vablU , cite
non pubessere ri^eitata.
COMI'TAN L' , ïdj. m. Argent comptant ;
se dit d'un argent qui est en espèces , et qu'on
compte sur le ciiamp. Danari contam'; ou
simplement, contanti. — fam. On dit qu'un
homme a dû compticn: , pour dire, qu'il est
ridie en argent comptant. Ricco in cantanti ,
di contanti.
CO.MHIE, s. m. Calcul, nombre. Conw;
numero ; calcolo. - Un petit nombre que
l'on iette de la main, et qui étant plusieurs
fois réitéré, fait la somme ^ue l'on demanda ;
ïinsi on dit , à compter quatre à quatre , il
faut vinst-cinq comptes pour faire cent. A
contar quatro a qaaJro colle dita , ii fa it
tonto di cento in Yzntìcinqtte volte. — Le papier,
l'écrit où l'on a fait le calcul et la supputa-
tion de ce qu'on a mis , ou qu'on a reçu, ou
de tous les de.ix. Conto ; ragione. — fie.
Rendre compte; r.ippcrter ce qu'on a fâi:
en une affoire , et en rendre raison. Render
tonto. — Compte rond , d.ir.s l'usage commun
et popul.iire , est un nombre composé de
dixaines , de centaines ou de milliers , sans
fractions. Quand on cor.ip:e p.ir espèces,
on appelle aussi compte rond , un nombre
de ces espèces, sans iV.:cîîons. Conto intiero ^
jiuj.'o. — fig. Au compte de quelqu'un; selon
qu'il suppose la chose.. Al conto suo ; secondo
th' egli sima , crede , suppone , s' immaslna,
'- prov. Les bons comptes font les bons amis.
Cunrichiarl, amici cari. — f.>ire son compte ;
se proposer , s'attendre, espérer que , etc.
far Como ; stippotsl \imniaytnarsi\ lusingarli \
spera'eche, te— Avoir bon compte , faire
bon compte , avoir à bon marché , fi-ire son
ir.a.ché. Vivre a bon compte ; vivre à bon
marché. V. ce mot. — On dit fig. q l'un
homme fait bien, entend b;en son compte ,
pour dire , ou'il entend bien ses in'érèts , et
qu'il est mil-3Ìsé de le surprendre. Saper
il suo tor.îo , iprcpt] interessi. - Fa-re comj-te,
tenir compte de quelque personne , ou de
quelque chose; l'estimer, l'avoir en quelque
considération. Tenere, o far conto d'una per-
sona \ farne stima-, averla in fregi:). — BoÌ5
dc-cmite; se dir du b.iii qui se vend à tanr
de bi;ches par corde. Leggami di cento. —
Compte borsone , embrouillé, ob.cur. II!:-
quìdo. — Aulïoiit da comnre; façoii de parler
familière , dont on se sert à 'a tin d'undiscours,
d'un raisonnement , et qui signifie , tout consi-
déré , après tout. Infine; perfine; ogni coso
ben considerala. — A compie, îti.'ïïière de
parler abréf.ée , pour dire , qu'on a dcnné ou
reiju quelque chusesurl?30mmediie. A conto ,
« i.-.o/ï coftro. — Donner un à compte. Dar una
gualche somma a conrj. — Chambre de;
comp-es , est ur^ C-nir supérieure , a
laquelle tous les comatVoicsqui cut m5n:élc-f
deniers di Roi , rendent compre Hs |j recette
et de la d.5nen,ede5 somme» qu'ils ont reçues.
Camera Je' /snti .
CO.MI^TF,', :e, part. V.!e verbe.
CC)MPTii-PA>i- s. m. T. de Math/n.
Instrumeii: i.r3;jre à rnssiiierle chemin q.i'or
fa;:. M'tu-atjre.
C'JMi'Tli'. , V. 3. (On ne prononreleP
ni cani ce verbe , ni din, ses détivéi. ) tiom
CON
brer , calculer. Coniare; numerare; annaH-
rare ; noverare. — Compter parmi ses aïeux ,
parmi ses .mcè'res ; avoir au nombre de ses
aicjx , decesancétres. Contare; nttmeiurjra
suoi antenati. - Compter sur quelqu'un ; taire
fond sur lui, comme sur un homme dont on est
assuré. Far capitale ; far c^nto ; far asrcp-.a-
mento. — C^cuUr , supputer, venir à
compte; et il se met d'ordinaire, a'osolu-
menr. Contare , fari conti, it ragi-^ni ;
taicularc. - Kaire état , croire , se proposer.
Contare ; estimare i tredcrt ; immaginarsi ;
far conto ; froporsi. — Réputer, estimer; et
aiors , il se construit avec ta préposition
Pour. Contare ; istlmare; riputare -.guardare;
considerare; aver come , over, ce.
CO.MPTEUR , s. m. Trcyonx. T. peu
usité. Celui qui compte. CaUulatore ; com-
putista.
CUivlPTOIR , s. m. Sorte de table , où
il :j[ a communément un tiroir fermant à
clef , et dont les Marchands se servent ,
soit pour compter leur argent , Soit pour
le serrer. Banco. — Bureau généra! de com-
m;rce établi en différentes 'Viiles énrangères
pour dittar en tes nations de i'EuroiJe. fattoria.
COMi- rOKlSTE , s. m. T. di Ccmm. Il
se dit d'un homme de Cabinet, e;«pertdans
les comptes , ouj;n habile Teneur de Livres.
Scritturale c'se tiene .■ enti , i liiri de' centi.
COMPULSE' , tE , part. V. son v.rae.
CO.Ml'ULSER, V. a. T. de Prat. P-cjid-e
communication des réeîtres d'un Ofiicier
prblic , eu vertu d'une Ordonnance du Juge.
Compulsare ; cost/ingcre.
CO.Ml'Ui.SOIR , s. m. Acte de iusticc ,
portant ordre à l'OiTicier public , de com-
muniquer ses regitres. Compulsoria ; ordine.
CO.MPUT . s. m. T. de Chronol. U ne
s'emploia qu'en parlant des suiiputations de
tems qui servent à régler le Cilendrler Ec-
clésiastique. Cor:;puto ; supputa-iljile.
COMPUTA 1 1 , s. m. T. d: Cumm.^ Celui
qui compte , qui fait des paismens. Compu-
tista. — Nom qu'on donne à Pans , .1 dix
Ollîciers de Police , appelles Jurés-Comp-
teurs et Déchargeurs de poisson de mer ,
frais, sec et salé , dont les fonctions sont de
compter et décharger toutes les marchandi-
ses de cette ejpèce , à mesure qu'îlles arri-
vent da:is les halles, et qu'elles y sont ven-
dues. .Varie d'alcuni Vigilali In Parlai.
CO.MPUTISTE, s. m. Ce'uiquitrav.Ville
au compiit et à la composition d»i Calendrier.
Computista. - OScier de la Cour de Ro-
me , dont la fonction est de recevoir les re-
ven.is du Sacré Collège. Computista.
CO.MTE, s. m. Celuiq.iiest revêtu d'une
certaine dignité au-dessus de celle du Baron.
Conte.
COA4TE' , s. m. Titre d'ane terre . en
vertu duquel celui qui est le 5ei,;neur de la
terre , porte la qualité de Comte. On le fait
fém. djns cette phrase. Contea.
COMTEiSE , s. f. La femme d'ii.T Com-
te ; U Ûame d'une ieiff.ieurie qui a le titre
de Comté. Contessa.
CONCASSE', LE, part. V. le verbe.
CONCAS.SER , v. a. tJriser e; réd.iir.- en
pttites parties avec le marteau o.i!cpi!on,
quelqu; matière dure, cousine le sucre, le
poivre , etc. Acciaccare ; pestare ; tritare ;
iriccioUre; iniraimere.
CONCATE'NATION, s. f. T. de Philos.
Absolument hcrs d'usige. Enchaînement ,
liai-oii. Ci'ncjtena^i^n:.
Concave, adj. de t. g. ll se dit d'une
surface ou d'une circonférence courbe , pri>e
du côté qu'elle est capable ce contenir que!-
|ue c!.ose. II est opposé à convexe. - 11 est
"USs^ s-.hu.Ilcvncaro ; h concavtt 1.
CO.VCAVITE' , s. f. Cavité , le creux .le
conci.ve d'un C'itps. Conca-yità; concavo.
CONCF.'DE', Le, psrt. V. le verbe.
CONCE 'DER , y. a- Accorder, octroyer,
îi se dit des grâces . droits , privilèges , etc.
nu'un Souverain accorde à ses Sujets. Conce-
dere ; acce ■■(//"■•.
CO^CEM RATION , s. f. T. DIdact.
CON
I-?
L'action de concentrer , ou l'eiietdc ce qui
est concentré. Cor.ctntrcmento ; co-icen r^-
ïione.- T. de Ch'-ra. Opération par Kuiueila
on rapproche sous un moindre volume les
partie; d'un corps oui étoient étendues dans
un fluide. Concentramento.
CONCENTRE', ee , part. V. I; verbe.
C JNCENTRER , v. a. T. Dmact. Réunir
au ce.itre. Concentrare ; splgner al centra» —
11 cs' a-.issi réciijr. Concentrarsi .
CONCENTRIQUE, adj. de t. g. Ter.me
Didjct. Il se dit de divers cercles qui ont un
même csnTo. Concentrico.
CONCEPT , s. m. r. Df.-lact. Idée simple,
vu? de l'esprit. Coretto , idea.
CONCEPÌ ION , s. f. L'action ;??rbqi;elli!
un eniant est conçu dans le ventre de sa
mère. II se dit aussi des iémellcs des animaux.
Concezione ; concepimento. — fig. Les pen-
sées q.ie l'esi'rit hum.un forme sur quelque
sujet. U vieillit en ce sens. Conce\ione ; con-
cetto ; pensiero. — La faculté de compren»
ère et de concevoir Us choses. Ingegno -,fa-
cot.'à d: conc:ui-: , dì Co^rpren.ìtre le cosi.
CON'CâKN'.AN T. Qui concerne , par'ici-
pe que l'usage a rendu indéclin iblc , et qui
si^!i:fiela même chose que Sur, toucbsn; ,
au sujet de ... 11 y a cette d iVéraitce entre
Concernant et Touchant , que Concernant
doit ètra précédé d'un subst.intif auquel il
ai: raipott, et q.ie Touch.inî s'emploie in-
JiBcr n.mcnt i la suite d'un substantif ou
■l'iî 1 vc:be. Concernente; appartenante i p:r-
tlntn'e; che concerne, appartiene, spetta.
C >.\ CERNE' , ÉE , pari. 11 ne se dit point
pasî'vement. V. le verbe.
COVCERNEil, v. a. Regarder , app.irtc-
nir , avjir rapport à . . . Appareenert ; per-
tenere ; spett.ir£ ; toccare ; concernere i ri-
CONCERT , s. m. Harmonie composée
de plusieurs voix ou de plusieurs insîrumens ,
ou des deu.t ensemble. Conc.rto ; musica ;
conserto. — Un concert de louanges ; et
pué:, le concert des oiseaux. Concerto Ji lodi,
degli uccelli ; concerto arnonloio di lo.li , di
canti d:gU uccelli. — fig. Intelligence , union
de plusieurs personnes , qui conspirent , qui
tenoent à une même fin. Concerto ; 'ntelilgen-
{j. - De concert, adv. D'intelligence. Dì
cortcerto ; d'accordo ; concordemente.
CONCERTANT , AN TE.s. m..«t f. Qui
chante ou joue sa partie dans un concert.
Concertante ; che concerta.
CONCERTE' , Es , part. V. le verbe. -
fig. Ajusté , composé , trop étudié , ajïecté.
V. ces mots.
CONCERTER, v. a. Répéter ensemble
une pièce de musique , pour la bien exécu<
ter , quand il en sera tems. Concertare ; con-
sertare. — V. lì. Faire un concert. Far uri
concerto. — fie,. Conférer ensemble , pour
txécuter un dessein , et pour convenir des
moyens de faire réussir une aff.ùrc , une
intrij^ue. Concertare ; ordire pensatamente ; or-
dinare ; macchinare.. - Enee sens, il esc
aussi récipr. Indettarsi ; Consultar insieme j
ordire.
CONCERTO , s. m. Terme de Musique
emprunté de Tlt.ilie. Picce ds symphonie ,
faite pour être exécutéo par tout un orches-
tre , et d.ins l.iquelle quelque instrument joii*
seul de tems en tems avec un simple accom-
païaemtnt. Concerto,
Concession, s. f. Le don et vocrroi
qu'un .Souverain et un Seigneur de quc'nus
Terre fait , de quelque privilège, de queiqua
droit, de quelque grâce, etc. Concessione i
permissione ; d'plcma. - Terres que le Sou-
verain donse aux particuliers , dans une
nouvelle colonie , .i condiiio.n de les déiii-
cher et cuUiver. Terra da dissodare , che uà
Sovrano dà ai nuovi Cfhni. — Figure rie
Rhétorique , par laquelle on accorde à s»n
a-lversaire ce qu'on pourrai; l.ii disputer. Cc/n-
"cONCE'iSlONNAIRF. , s. m. CeTui qui
a Dbtfru une conce.'i' .". Cannssiotrarlo.
C>./.NCErXI , s. .Ti. ;^io^em:unlé de l'L-
i8o
CON
CON
t^Hen. II se (lit des persie; brillantes et sjns
juitesse. Concettino , ivncitto.
CUiNCtVAil;- 1, scii. Qai se petit conce-
voir , coni,.rendre. t'jn;i;..iiji>j/i ; conapi-
hU.
CONCEV OIR , V. a. I! se dit proprement
d'iiiie personne t.\\x\ devien: prosse d'un en-
fant. Il s'cint^ioie d'ora. n.iire <tb>oium.'i»t tt
sans régme. Conc-i^'irc ; corcc^fz. W se d;t
aui-.i d-.-s térnclleb tìes dnim.ia.\, en pdrUntde
IVjpëce en venerdì. — i-n p irl.mî des opé-
rations de l'esprit : entendre bien qvielque
chosi' , en . vo r une jiicîe idée i en ce jCiis,
on le dit dii-oi . bijluintii:. C-.m^i^aii-t: jc->r.-
ccp:n, Clinic; i.-Lii-^'crt ', iiiicr.d.^ù ■( conos-
cere, — t.ïijj'-inier en ctmnia termes. £ipri'
mere ; enu'\iarc ; sp^c:fir-are.
CUNCliE , s. t. lien ou mauvais état d'une
personne ii l'égjra ce ses habits ou de son
iquipHge. Il e>' v.e.ix. Air.d^ ; arnesi. — Se-
cond réjjrvoir des niîrjis sa-diis. Ci^ttoja.
CU.NCilit.*. , V. a. i:év. i. b.'s et peu
niité. Krnb'cner, s.ilir de bran, òtjcazj^c.
COKCH!TtS , ç. f. pi. Coqcd'es petr.-
fiées. i,u-ci'i , o conchijilie im/:-:rue.
CO.>.i, H. JlDb , s. t. T. de GJum. C'est le
nom d'iine courbe géumé-rique qui a une
«symptote. t'o coidi. _
CuNC.4YLIOi-UGIt, s. f. f Onprononce
Conq'.nliolo.ic. ) Pa'-t;î de l'Histoire n..-u-
relle qui irjite acs co-iu:Ilises. Coiich'.gliuLO-
'"cONCIEBGE, s. m.etf. Celui ou ce'le
3ui à la ch.irge d'i.n hóicl , d'u.i chite, u ,
'un palsis. CusteiUno i c più propri, m ji.t.^ ,
cttstude i chiavaio. - ^Ȏoljer qui a soin de
la garde d'une prison. Carcerière j eus:od(. delie
çaiceri.
CONCIF.RGEPJF, s, f. La charge etcom-
miision de gjrder un chaieiu , un palais ,
une in.iison , un liôrel. La carica d'un cas-
tellano ; castclKiniiia. — La dîineure et
l'aiip.irteinent ri'jn Cùncierf,e. L'ai>ii..^o:ie
e stanca del cast:, Uno. - Lieu ou les l'ar-
lemens tiennent leurs prisonniers, frulloni
ca ceri. >
CONCILE , s. m. Assemblée lëgitimc-
mem convuquée de plusieurs tveques de l'ii-
dise Catholique, pour délibérer e'. dé. ider
'sur des questions de d» cni.ie et de discipline.
Concu.u. - L'..Sicmb:ee des hvcques d une
métropole , s'.ipptlie u\\ Concile l-'rov:ncijI.
Concili» l'rot^i-.ciale. — Celle des Evëques
de toutes les Métropoles d'une Nation s'ip-
pelleun Concile Nation,.!. Concdio Na^iôi.i-
le. — L'a>iemb'ée i.e; Evèques de tous ks
Etats et Ruy:.urnos de la Ciirétienté ,_ s'.ip-
pelle un Conciie Œcuménique , ou (iénér..!.
Concilio gencr.ili , ec!r,n:.KÌco. — Les Décrets
et les Canons qui se knt dans un Concile.
Concilio ; dicreti e canoil d^un Concilio.
CONCiLlAaULE , s. m. Assemblée de
Prélats héréti.iucs , schiiniruques , ou îileÈ!-
timementC'invoQués. Conciliabolo ; concilia-
hulo ; conci lo clandestino. _- Ironiquement ,
une assemb ée de g-ns qui pensent a faire
linéique mouvais complot. Conciliaioio ; con-
yenticolit ; adiinan\a starna.
CONCILI ANI ,nK . E, ad) . Qui est pro-
are n I' Lf.i!Cil'..^K-n. Che Concilia.
(.ON.C;iL!AThUR , s. m. CJui n;,i ac-
corde et concihe dv-s personnes en^(rlnble.
Conciliatore-, pacif.catort. - T. d: J iri^i-r.
Conciliaieur des Ant'uo.tiies : Jurisconsul'e
qui a travaillé pour coii>.ÌMer ensemble- le; Li,
qui naroissent contraires les unes aux autre>.
Conciliatore d: le^i.
CONCILIA ! lUN , s. f. Action de conci-
lier,. réunir n de personnes quiétaien. divi-
sées. Ricoticiraiioie ; cor.cilta-'jonc j accordo.
aca>modamento. — L.i concordance desj^cs-
sages et des loix nui paroissent contraires.
Conciliavóne delle less' ,ec.
eONCILL'VTKICt, s. f. CcPe qui a fai-
on qui tente de l'iire des condiations. Hi-
tenciiiatrice ; pacîdra.
CONCILIE', t£, psrt. V. leveibe.
GONCîHER ,.v.. a. Accorder ensemble
dei. personnes OU dci, choses qui sont) ou
qui semVf'\t ctc cor»^r.-lres. Ccr.ciV'are ;
Unire ; accoratile j ayi-aciare i nconiii/are.
- Attirer, acquérir; il ne se dit qu en par-
lant (le l.i ci.poi'iion l.-'vor.b.e des es|.rits.
i Conciùart , cattiv.ire \ acquistare* — £n ce
scn., i! tji aussi véc.
Il-UNC; ) , Isti 7 .idj. Qui est court , res-
serré , etc. Il ne se dit qu'en matière de
duco.irs. toncisu ', breve i succinto^
CvjNCI iuN , s. f. Q.iahté de ce qui est
conci». Concisione : preci ronu.
CONi-llOït.N , l:.:vNt. , s. m. et f.
Cuoy.nde la incme ville qu'un ai.t.e. Ci/n-
eiti:^.:'no ; lonciti.i.iitia. '
v.,OiNCLA.'.iAUUN, s. f. T. d'Histoire
j'\ nuire. Cereinoi.ie qui consi>:oit a sonner
ou Co.- ou de 1.1 trompette, pour an.ioncer
q.i'.u; mjl.ide venuit de rendre le dernier jou-
p.r. Coiiciama^.on: - On U' disoit auss' du
signal qu'on (lu..r,oit aux .loldaii Roni..iii) ,
pour piiL-r baga.^tf et décamper. Cinaniata per
COiM.LAVK., s. m. I.e lieuoi'i s'a^sein-
bL-nties Cardin.inx pour l'éleciund un l^ap .
Conclavi i co-iclam. - L'Assemo.cc d;sC.:r-
diiiaux qui tr 'Vjilient a i eI..'Cîioii oa i-'a^e. Lt
on dit . le ConcU.ve d'un tel l'a|.e , pour
oire, le Conclave où un tel Pape a éiéélu.
i.oiie.avc.
CjNCL.^ VISTE , s. m. Celui qui s'en-
ferme d..ii> le Conclave avec un cardinal.
t'onci.li';.M.
CONC1..U , un , pjrt. V. le verbe.
CO.NCLLIAiv. , ANl't , adj. Qui con-
cKiii , qui pfous'e bien ce qu'on veut prouver.
Conclude.ite.
CO.vCLURE.v. a. Achever , terminer.
Coiicliid,.re ; cor.ilit.idcre i stabilire ; pnire ;
f:ima'Ci risolvere; teintinare-* venir aUa Con-
cLsIoûe. — 1 irer une coiiaéquuiKC , et in-
tércr une chose d'une „uîcc. C^ne.liudere ;
giudicare; dedurle. - T. ae Frat. Proposer
les nos de sa demande , après avoir déduit
le f.m et les raison., yenir a conclusione ;
prod.ir le r,i^font d una dimanda.
C/NCLUMON, s. t. tin d'une affaire ,
d'un di>cours. Conc'usiine; concliiuslone ; Si-
nimentû. - Li coir.équeiice qi.e l'on tire de
quelque raisonnement , et suf-tout d'un ar-
gument fn fo-m-;. Conclusione ; conchli.s o-
ne. - au pi. l'erme de l'iat. Ce que ics par-
ties dem.-.ndent par des ret|uètes, sent écrites.
Sou vet biles, 0.1 par d'autres actes. Cunciu-
slo/ii. - Cinclusions des Gens du Koi ; ce
que les G-,n, du Roi demandent, et a quoi
ili concl.i.;nt d-jns les causes où le Koi et
le l'u'oiic ont quelque intérêt , comme
dans les causes crim nelles , d..ns les c. u-
ses des mineur, , etc. Conclusioni. - D..nî
le discours tam^lier , il est quelquefois ..dv
et s.i;. liie : Enhn, bref ; en un mot. /n cu/i-
rii;j(o...c , fialnicnle , a airla l'i breve.
i.U.NCOCl lO.N , s. f. T. lJ..I,'-c-. il se dit
de la di.qe.tion deo alimtns. Un dit o.iiiaire-
in''iit C!»';rion. CoiicoXione.
COiNCOiViUKE, s.ï.Esi'èce de truii , ou
de ;é„.ime de forme hngue.et de_ nature
froid; et aqueuse , qui vient d.;n< les i.irdms,
sur des col h,-.. Latrinolo ; citriimio ; ct-
diiuo'.o. C.iRcombre si.uvage , | i.mte qui
donne des l-uiis ov,,|.-,, guère plu gros que
le pouce. L'cx'rai' do ces 'r,rts estuii ces plus
firts i.irg.nits qu'on puisse tint dis vejé-
t..ux. Coromerei lo i- cocomero asinino ; ctjco-
men. sahuico.
CUNCO.MITANCE, s. f. T. Dosmat.
Accompasi.cment. 11 se dit d'une chcse qui
va de com agnii avec une autre qui est la
principale; il n'e-.t nuire enihase que d.ms
cette i,lnM*e arlvcrbia'.e : Par concomitance.
Coacomii.-rxs
CONt OMITANT, ANrE,.-di.T. DoRm.
Q'.u ..ci.1 mpaf.ne. La [;race concomitante.
Con-eijiiiitante i che accomi-agna.
COi'^COsU^NilE , s. f. Convenance,
rapiK.rt. il ne- se dit pucre qu'en parl.int des
Auteurs c.inoniques. Concordanza;^ confor-
mili; atcvrAo. Les livres qui sont faits pour
montrer la coacordance lici Ecritures , dîs
CON
Loix, d:ç Cau-umes. Conco't^.-rrT.i. - Ccn-^
crcl.inco de I. H.hs, Inc.^x . Ii'n. b.<'..t...? ,
«jLii cutiticn: roui le» moii de la tiîble , -.
tTiarq..e les endroits uù ii'i sont. Cncordu/ - 1
dilla b'i'b:a. - T. de Cr. mm. L.i msir.:.-.".;
d\iccort!trr les moti, les uiis avec les autres,
suivant Us règles de cheque Langue. Lcn-
Cijuian-ia.
CONCORDANT, s. m. T. de Mus. La
vo'x, qui e-ii entre b t;:ii!e et Id b.tsse-raiile »
et qji peut cli.:ntt:r l'une et l'autre. Concof'
dantd.
CONCORDAT, s. m. Transaction, ac-
cord, convï-iition. H se di'. princi.^..leiTH;n' eu
ni.itjères hLclósiPStiqucs. Conci rdi.ito ; ^cc^.r-
rfj; conv.uU^ne. ■ t.'n fp. elîe ,hiu!um':nt,
le Cuncorcar , l'actord tair enire le t^.tpe
Lcou X , et le Koi f ronçois l , tou.h.int la
iiomiii?.t:un iiux rféiiénces coniis'uri. nx Hli
Koy. ume de t>/nc -. Concardito. ■ Coi,..«jr-
(tu Gertnaiilqi-r i l'.iccord t;i:en;rel.i C.iur
dv-' R.-'tiie et ;»»|nr-j , ton- h.înt les Héiiéii-
ces di^ riiiTii'iro , so-.is le règn? de PKiiiptrcur
Krciii^nc lU- Lanc^'tóato tUrmamco.
CvJNCv/RDt, s. f. Union de cœurs et de
voljinéi , b 'n:ie int-.'i'.ii^enc-^ e.rre des per-
sonnes. Coticoriiia ; conformité di vvUri i Ji-
co d^-^ unions ; volontà unirormc.
CONCOURIR , V. n. Coo; crcr . produire
un eîfet conjoint: mcn: avec quc-lque cau-e ,
avec quelque a^^^Mit. L'vttcomrc ; cvope-arc ;
unirsi aduna cosn y,r yroéurrc un e0'-fj
- rATQ en qut Iqac ég.-ïiïo de droit nu de mefi-
te ,, p-^ur do]>u;v r quj'que chose. E-i ce sens, il
ne s'ein;>lûie tui'.ivec l.i i^ré; osition i'*our , on
abvflument; ces deux pièces ont concoure.
C-.ncurrirt ; i-.trcrs'a'i. - Dmx provisinns
ù\\ii mim- Bl'i t*n.'y c )ncourcnt , qu.mdeiles
sont de fnêiiedaa'. Cor.coircrs; esser dclL*
lsu^.iii diits. - T. de l'hys. et de Géom. .Se
rencontrer. Concomie. ; incKtntrarsi in un
pu.lti/. r
CONCOURME , s. f. T. de Ccmm. Drogue U
aurvruen; nommée Terra merita. Curcuma^ ^!*
CONCOURS , s. rn. Pc^on pnr laqeelfe
m concourt. Cn.icors.'-i, eo<ui:era\:une\ con*
i:i:rri'n:iio, - Mctii e au conccurî une Chiire
t!e Thé.'loi-e . de Droi- , de M?decine , ere,
c'est l;i mettre à Ki dispu'O entre plusiciU"S.
piCîendcinî , pour la donner à celui qui a-ira
I; plus de Cdoaci'é, ALc::" a concorso. - Af*
fir.^nce t\c m-^mde en quel'i'.:-? endroit. Ci/it-
; ca i
n^hitiii/ni di genti
- ÏUnconîr^. Ain>i on di'. , en Phys;f|uc , lé-
concours de» A^'omes- Il ctnccrw dci^ii itto-
mi. Et en Crammi-iiro , le concours dis
voye'lvj. // concorso dclU vociU.
Cn\CìXiLi\ LTE, nd). T. Didact. lise
dir, l'-T opio-i'iun à .ib,tr?i: , et peur ex;>ri-
mer les qu.-.li'cs unie-» à leur sujet, co'iime,
pieu.i , «.avint , rund ; ;iu lieu qu'.;hsrrait se
d't des qu IitJs considérées ibsolumenf, et
c^nme séparées de leurs sujets , commff-
piété, icience , ronds-'ur. Concreto, - T. di
Chymic. Fixé, épï'issi , coj^ulé. Concreto^
COnK'JdtO\ C'ÌK'^^ ifo.
Cv)NCi<t'nON . s. f. T. de Pliys. Amas
de p'^isieur-. p r'.;o. qui se réunissent en vme
' Concevoir. V.
Af-J
ato-mf
d«;.f!
CONÇU, UF, r.irt. du verbe Com
CONC'JIÎIN'.AGE, s. m. Comm->
homme et d'un.- lemme qui ne son- point-
marii's , et q .i v'v;r.t ense.Ti'ûle comme s'ils
rcu.icii'. Co-chinit.,.
CON'^l'b'NAiiMi, s. m. Qui entrelicnt
unecjic b'ne C.ncublnar-o ; co.neiiliinate'e.
CONi;.l>l\'(^ ,s. f. Cellequi n''i'jnt point
mat'ée avec un liommc , vit avec lui , comme ,
si elle éto > >.i femme. Cvmcnbina.
COXCUf'l -CENC-; , s. f. Inclination de la
natu. e c irrompue , qui nous porle au m,Tl et
aux phii.irs illicites. i.nncupiscen-.^i ; concupì-
scenria ; c inciipiseihilttà.
CONCUl'ISCIfiLE, ad|; II n'est en maC
que dins le Dosm.. tique , et dans cttjc
phrase:' appétit concupiscihie , qui siRnute
i'appéiit p?r lequel' l'ame se porte vers un
bien sensible ,, vers un obiçî qui lui phit.
e G N
CON
CON
rSr
«t or. Topposf à l'jp
fisci'ol'iy Cjric.t^tsCiVOiC y CorìCtif'IJi
(JUNCUHKKM.viENr, adv. 1-
rence. In concotr:'>^jy a gara. —
inent, enu mb!e. \ . — 1'. oe l'ra:.
ordre conci
qui sont en me. ne ran^. Creditori ptr t^uai
CONCURRENCE , s. f. Prétention He
pîiis:eurj personne» à la même chose, Con-
torrsn\.i; cump:t.nia-y ga-a. — On dit jas-
qu'à concurrence, iasqa'ii U concarrence'dc...
po.ir dire , jaîqu'.: ce qu'une c-it«i.ie somme
soit remplie , soie entièrement acquittée. Fi3o
rascible. foneu- | CONDîSCENTL , s. f. T. dtPrat. L'.Tf- ; citirn et !.'. transmet à ua on à rKiîietirî corps.-
'o. I tien de ;c di.har^ir ii'u.'.c tuteile. Lu scjritj-}i i Co.^.fi.-.i.ri. — Ln i". « Lùutum:. 1! est syn.
r conçut- ■ â\in^rtTJa. î de tcnnier. V.
D-.-,i..intî- CJ.xD.CTION , s. f. T. Ji J:inspr. kc- COîn'DUIRE , v. a. Mener, p-.Mer, faire
Vt-n-.r en ! lion q le le propriétaire d'une cl.OaC volée ou I aller. Il se dir des hommes et des animaux.
ncitrs ! usurpie a pour la revein'iqaer ei retirer des Cont^<:rre\ iuidan y menare ; essere scortai
adi de t. g. Ou
CONCURRENT , ente, s. m. et f. C
pciit.'ur, qai poursuit une même diose , e: I D
en mèine tcns qu'im autre. Ccmpctiture ;
torccr'Sfite ; mali ; gjrc^g a/ltc.
C.JNCUiSlON, s. t. Vexation, ac'ion
p^r Lquelie uu iVh.gisrrat , un Om.:ier pu-
blic e.xige au-delà de ce qui lui est où. L'on-
tussLnt ; an^hirij.
CC)MCUi>IJNNAiP,E, s. m. Celui qui
fait de; concuis oas. Ctificussionarto ; an^a-
riatjrc.
.CONDAMNABLE
tirs d'ece i.ond.inn_
djvimyj^ ; d:'ni, </• coniar....„^
CONUA.MNAflON , s. t. Jugement par
le-^'.i^I on condamne, ou l'on est condamné.
l ' yrzna J conJcnna^ione ; condaAna^îom ;
^■i/iî{i).-K; C03dcnnc\:yni. — l'asscr con-
■ tioii , c'est, consentir que la p.^rtie ad-
.' obtienne iugemint à son aVuntJge.
rtir ch: la parle avv: sj-ia riporti i:
■ J.'j /jvjr-rj.'r. - fig. l'ass .-r condamna-
. c'est convenir qu'wiatort. Confessar i!
»;.3 10 -to.
ÇOND.«..M\ATOiRE , at'i. de t. g. Pomey.
T. in.iîiti qui porte condamnât! )n. Condnn-
actoro
CONDAMNÉ, ÉE, part. V. le verbe.
COSDkMi^tH, V. a. Donner un Jupe-
ir.ent contre quelqu'u 1. Coidennare ì conàì".-
Hare ; se~teni-jre* — B'àmcr , dcjapprouvrer.
Biasimare; tiisafp'oya^e ; censurare ; taccia'
Ti ;_ appuntare \y:provare i dannare ; dar carco.
— ng. Cond.?mner une porte , une fenêtre,
c^est la fermer de te'.'.e sorte , qu'on ne puisse
l'ouvrir; en empêcher, en int.?rdire ras.''|;e.
Accecar una fin '.tra , una porta; muraria ;
turarla. - v. r. Avoi!,;r sa faute. Confessar il
ino torta.
CONUExVSATEUH, s. m. T. de Phys.
Nom que quelques Ai-teurs donnent à une
machine qui sert ,i cor.den^er del'sir dans un
«sp.ic6 donné. Machlta. pntunuticu di com-
frcssione.
. CONOENSAriON , s. f. T. de Pltys. Ac-
toon par laqucl'e un corps est rendu plus
censé , plus comçrcte , plus serré qu'il
n'étcit. Il est oppose à raréfaction. Conitnsa-
lione; ccnJcnsarie'^to.
CONDENSE', EE, part. V. le verbe.
CONDENSER, v.a. Rendre plus dense,
plus compacte , plus serré. Ci.niema.re ; far
dense ; addensale ; raddensare ; spessire. — Il
est aussi réc. Cond^mar^t.
C0NDESCE;<DANCE , s. r Com;.Ia!-
Since , qui f„it qu'on se rend aux sen'imeuî,
aux volontés de que'.î.;un. Condescende ':-^a ;
tandlsccr.dcnia; cJ: cscer.di-.enlo ; conjisctn-
*''one; cond.-^cen^lMj ; indu^senra.
CONDESCENDANT, a.jte, adj. Qui
eonde-cend aux vjoi.tés de quelqu'un. C^a-
etsc:n'eT,-; c,:ditcin.i.znte; iréricente.
COWDEjCENU Œ , v.n. Se rendre aux
sen-im-n>, a la volonté de quelqu'un. Con-
d'sce-tiLre ; condiscendere ; secondare ; accon~
seit'.r;. - Cnad.^icendre aux foiplesses, .lux
besoins de quelqu'un, c'est accorder quelque
chose a ses besoin; . à ses foiblesses. Con-
^'sandirc ; acconsentire ; piegarsi; aceomv
iarù. - r. ic p,j,_ Se de'Jrrger sur m
autre o'une tutelle. Ukrarsi dal carico d'una
rr.a:.is de ceux qui en )oji>senr inj <»"emcnc.
Cest.iussil'.icti>;nderéi iter une som:re qaon
ne devoir p.is yï^'.nr c. intentasi fcr rip.:t^re
u ridiirta-taar qualche cosa.
CJNDIGNt, ..dj. de t. g. T. de Théjl.
Proporùoniic. Satistaction contf^^n'.: ; ménte.
conditile , c'est une satis(;.cii',m yjc jportioni.ée
à Poiten e; un mérite proportionaé a la ré-
compense due. L<'nJcsn,j.
CONDÎGNEMii.-. r, adv. T. rfr ThU.
condirne , proportionnée ,
avec conci^^ntré. Coi.dc^-iame.nte.
Cv.>iV.JiJ,\irf,', s. f. I. de Viicl. hi
quiir.e de '.e qui est condirne. Con,''-:^ utà.
CONDiSCii-Lli, s. m. CoiT.païn.n d'é-
t.tde , cehii avec qjî on étudie d.ins la .neme
cl Sïe. Cundlscepo:v \ compc^no a" scuoia.
^.O.NDiol, s. t. Iréivux. Nwn quêtes
Ar b.-s O'.n.icnt a THerbe aux foulons. Erba
la:a-ta e raJicttadcl yiv.t'olo.
CO.sWT, s. m. <..dcpr.a,m. Confiture.
CONDITION . s. f. La r. ture , l'état e!
l;i. qu.l.tc d'une chose ou d'uae persoun;.
^'t'/7.^'-.'urt« ; grado; sta'.v; i;uaittà ; essere,
— L'état d'un homme , considéré par rap-
port a S.1 naissance ; et en ce sens , on l'em-
ploie d c.uiu.ireovec la p.tf ticule De. Cond:-
^i'ie; ^.'ado , sts'o ; nascita. — Absolumjn:,
homx.e iu cor.dic:on ; homme de nûss.iucc.
Uomo di è.ton^ coridi\i»tie , di c.j;ld:û.^e
cata l resca , no'.nie. —La profession, I état
d^ nt on est. Srato ; qualità ; projess-.oric
ducere ; pcrnurrc ; acconci agnare. — Il se tlit des
c'ioses inanimées. Condurre ; portare; transport
tare- - Conduire l'eau ; c'est la faire aller d'un
eni'roit a r.n au're par des rigoles , par des ca--
n-'iux. Condttr ac.'jue. — Avoir inspection ; et
en ce sens, il se dit des ouvraj^es matériels. -
Condurre; diripcre ; aver si>pr'ntcnden\a.— il
se tilt aussi , des choses morales , et des
ouvrages d'esprit. Condurre ; man.griarc ,.
o fa:tar hene un sog^zit-j , ec. — Contluire un
ovivrapp à sa perfiction , c'est le rendre par-
fai-, accompli, y mettre la dernière m.iin.
Conduire un lavoro ; tarlo ; ferfe^lonarlo.
— Corom :nder et s-rvir de chef , réitir , gou-
verirer. Condurre; eonicndare ; guidare; ca-
pUa-'.are. — Acccmpagner quelqu'un par hon-
r.ei.r , i-a'" Civilité, 'lar occasion , ou pour sù-
r.'é. Cf'.d'.rre; accompa^:narr.. — v. r. .>a.
lO nvo ter , se gouverner soi-même. Condur-
si; CôTt-o-'l ::si ; r.goLtrri.
CpNDUlSiluR . s. m. T. d' Ardais. C'esr
ceUr qui dans les c;,rrières d'ardoises , est
tOMi.iurs ai- liant de* la carrière , près U
mai.h:ne d'épuisetitent , à l'endnit qu'oiv
nommet Lumière. Il conduit le bassicot ou le
se.Mi Condunore.
CONDUIT, uirE.rsrt. V. !è verbe.
CONDUir, s. m. Tuyau, cai-,.,! i a- !e-
3^el voulc et passe qucîqje chose (U- flui.-'e ,.
e l'ejiu , de l'oir , cet. Cndoto ; ac^iuidcccio;.
COND£SC£NDU, pjrt. iodédinable, V.
Uo
on ledit d'o.-duuire , abiolument. Sir.iiio.
- Les clauses, charges, ub'ieations , ra.)ycn-
r.rnt lesquelles on fait qiieiqae chose. Condi-
tone; patta ; limîtat^s^c • ciausi-'a. ~ Bapti-
s.rsous cond'tion. ti aittX\ar sotto condizione.
- Le parti avantageux ou désavatt'ageux que
l'on fait a quelqu'un dans une atfaire. Ci
.. . . C»'Nr?yìTìì, s. f. Action de conduire ,
sticiié. tn ce dernier st.ns, ^-Se me.ier , de eu-rfer quelqu'un. Con-Ltta-i
condjic.
gu-da ; scorta. - On dit,.
H-i "Il ici (T. i chargé de la conduire d'.icAm-
bass.year , qu.;nd il est ch.reé de l'.lk-r re-
ccvo'rs irla frontiè-j , o.: de l'v 'ectundi-re ,
eu Kii faisint fournir su- la ro.ite , les v^i-
t iTc's et le; viv-es i é^ess ie . Jccjrcx--
. . ^gn.:m:n/o. - L'exé-utiuii , la di ect .^n d'un
d:^:one ; partrto. i<endre sa condtticn meil- j o.ivr ,f i , d'im rrojer. Eccnom'a; dire-ticne,
l'ore, inforcare II diruto; ni:i,'//ord,- «co/ï- • — Cjmm nd.m-^n- sur le; ptup'es, et go.iver-
d:vpr.e. _ | nem.n , sott politique , soit Ecclé iùstictiie.
CONDITIONNÉ, ÉE , part, et adj. Çl\i\\ Condotta ; coterno ; capitane ia ; gui'one.
■ions rC'-juises , qai est en bolli-
ne vleai di
qu'il est bien condinomié.
tei qu'il d.iit être. Cjndi\,
bìdin.mr, on dit d'un hj
et de bjiine cher
Ne 'ur ,junr.to ha ._.
CONDinONNEL . e-.t-E , adj. Q.ii porte
de certaines clauses ou conditions , moyen-
H.int lesquelles une chose se doit faire, co/i-
diiijn.tU ; limitai...
«-ONDITlOiNNF.LLFMENT, adv; Ala
char.;;e de eert.iines conditions. Cor.di-{ionil-
mente ; coni:-ion.taniet:fc ; Con condizione.
CO.N'CiriONNLR , v. a. f . de Commerce.
Doiiiier à une marchandne toutes les fa-
çons cor.ven.ibîes , pour la rendre propre
a être vend. le. Far cm una mercanzia sis ben
conditionais.
CONDOLÉANCE , s. f. I' n'a guère d'u-
saF.e q.i'en cesplirjses : Conrplimentde condo-
léaace, lettre de cordoléance ; compliment:
qui se fait , lettre qui s'écrit , pour tómoi;tncr
la partq-.i'on prend à U douleur de quelqu'un.
Con,io^Ucn-^a.
CONDOll , s. m. Oiseau du Pérou , le plus
grand des volatiles; cr il a iusqu'à vin^t-cinq
Jiie-ls d'envjr'ure. Candore.
CONOOULOIR, sr Condoi'loih , v. r.
Participer a la douleirr de quelqu'un ; té-
moijinsr qu'on prend part à son déplaisir.
Il ne se met qu'à l'infinirif , et il est vieux.
Condolersi , passar atti dJ condoglienza^
CONDUCTEUR , tmce , s. m. et f.
Celui ou celle qvli Condtlit. Conduttore ; invia-
tor: , condi.cu^re ; guida ; maestro. Conduci-
tr'.ce. — Conducteur ,.. T. de Chir. Instrument
dont on se sert dins l'opér.'tion. de la taille.
Cil da. EnT.A P.hysitue:.Coif^ «o!é sou-
tenu sur des ccrdons-<^e s-o»e,sur-da verre
.et qui reçoit la vertu, ékctiique pifSôsaaJi-Mss-
- La
cr? d'asir, la façon dont chacun
tig. et en. r se gouverne. Condotta ; contegno
T. d'/Vn?f. Se dft ei
'minences des articula
goveri.a-si .nel i'vcr;. - (initt ^
me n de 'a condì ite , pour dire , qu'il a une
conduite s.te» et l'radente. N'avoir' peint de
conduite , c'est le contraire. Condursi ; r.;go-
larA tene o inaic. - En pnrl.in: des eaJ.x ,.
une sui-e de tuyaux ou d'acqueducs , qui por-
tent d'un li^u à un autre les eaux d'une
fontaine , d'un étan;; , Acquidoccio ; ca^
m'.'.e di font.ina, gora. ec. - Conduites. T..
i^'Z/or/'e^. Tri.ig'es de fer, appellées Molettes..
Ve^gucce.
CpNDYLE, s.
r.cnéral de toutes
t;.- . Co.-dilo.
T'^NDYLOIDE, s<ii. T. d'Anat. parle,
quel o.'i désigne ce qui a la f.gure d'un Condyle.
Condilvide.
CONDYLOIDIEN, adj. T. d'Anat. lise dit
des parties relative', a des éminences , ap-
pellées Condyles. Condiioideo.
CONDYLOviE, s. m. Excroissance de
chair. Il se dit particulièrement de celles
oui proviennent du viriu vénérien. Condi-
loma ; etcrcsCiiiXa carnosa ; f.co ; creste.
CONE, s. m. T. de .\hth-m. Pyrainyde
ronde ; corps solide, dont la base est un cer-
ile , etquj se termine en pc'n'e..C''to. — Les
Botanistes aprel-ent ainsi certa-nes jar--
ties des p'antes q.ii ont la Heure (.'un cône ;
et particu'ièrem.cnr le; fniirs des pins , de
sipins, etc. qui par cette raison sont ap|. el-
le; , arbre; conifères. Coso. - Moule de fer ,
fonda en fo-me coninue ,, ti; n: lequel oa
ver;e les. mét.;iii' fonrius ,. p» uc séparer U
psrtib^mé'aUiçuf des ^ccr'-..'%..Spe\i. de cor.o^_
in cui r":- ■•.'.'-• i ri-talli/'-.i per iirgarli,.
CONiJ'Ari-, s. m. T, i'Hist. nat. Ara,'-
iSi CON
mA qintlrupéde du Mexique. Qjuirupedo
M:tscano Autti conepato-
CONFA'iUL.ATEL)R , s. m. Trévoux.
Niij'ogiimi: inuiité. Uisiuc de coiiteî. Favo-
Uj^iaturc. - Celui qui s'entretient tûmiiicre-
ment. Pjr'acon ; narratore.
CONFAKULATION , s. f. Entretien fa-
milier. Une so dit qu'eu pljiî.intorii. Confit-
bu-jvom ; ra<*'onamitlCj f'ii:i'îiiare.
CON> ABOLER, V. n. S'entretenir familiè-
rement. Il n'est en u«ge qu'en pUilsantene.
ConJ^hAare ; ragionare \ trauiinirsi favellando
fatiU'iarmcnte,
CONc ARRii'ATlON , s. f. T. d\HUt. C;-
rémcnie Komaiiie , qui coniiitOit à_ faire
minier , en présence us dix tcmomî et
d'un Pontife , d'un mêm« pïin ou giteau ,
aux personnes que l'on msrioit, et qui dcs-
tinoient leurs enf^ns »u Sacerdoce. Confar-
raX'one.
CONFECTEUR, s. m. T. Amist. Rom.
Nom que l'on donnoit chez Icî Korn^ins ,
À une sorte de G'«»J:;Ufurs qu'on louoit pour
se b.i-.tre d»us I'Am;ilii;!ici:re , contre les
"bêtes técoces. Gladiatore ; ocomhatttnu cvntro
U fia:.
CONFS.CTtON, s. f. C.-rtame compo-
sition , f.'itc de |jlusiaurs drogues, po.;r ser-
vir de médicament. Cunfi\iuae. - 'T. de Prat.
La confection d'un papier terrier , d'un iuven-
t.iire i r«c'.ion de fiire , de composer u:j pa-
pier terrier, un iitvenT.iire. /^«rrîdr.wjr.
CONFIÎ'DE'RATlON'.s. f. Li;-;ue,alli.'nce.
Conftdcra\ior.t ; cur.fcdtra:nento ; alUania ;
liga. — Les li.f.itjs que fout enlr'eux , d-ns
(quelques Etats', les Sf.ieis mécomcns. Al-
CÒNFÌ^/DE'RE' , ÉE, adi.A'-lié, jointpar
traité b'j!' ance ave: tjttc-lqu'un. U est aussi
subsf. Ct-nfdcratj ; alunto.
CONi-E'DE'KER , se Confederer. , y.
r. Se liguer ensemble. t.'iJi:/i!Ì;.'J«i; ualrsiin
confcdc-a'r.inc
CONFI 'RE', ÉE, part. V.le verbe.
CONFF.'RENCE . s. f. Lacoir,p.ir2Ìsonque
fon fa t de djux chose; , pour votv en quoi
elles conviennent, et en quoi eiles dverent.
Conf.r£r,^c ; coiifronto ; paraUUo, — L'er.-
tretien que detix' ou pluîieurs persoiines ont
ensemble sur quelque aff«ivc ou mâtiore sé-
rief.se. Confircnia ; rasionamsr.to ; interluni.:
mcn-o fimilia'c.
CON'FE'RENCKA , s. m. Trivoux. Celui
qui préside à une confcreuce , oui propose les
mstières et les e.xpliquc. Colui che pnsitdc ad
una confercn-^a.
CONFE'kf.R, V. a. Com;)arer deux choses,
pour juger en quoi ell-ïs c<itivieniitnt , et
eu quoi elles ciûèrent. Il ce dit piriiculière-
ment de; Loix , Ordonnances. Coutumes,
matières de Littérature, Art; libéraux, etc.
Cpnffrlrt , para^onan ; com^'arar: ; conffo:!'
tare , ee. - On dit , confér.T_ un Sénchce ,
fsour dire , pourvoir à un lii'néficc vacant.
Con/crire. - Conférer des honneurs , char-
ges , digni'c; , ect. pour dire , les donner.
Conferire , dare altrui caricì\c , di;;r, •*^ , :c,
— y.n. Pr.rler .ensemble , raisounf-r de quel-
que affaire , de quelque point de Docttme.
Cotf:rire; communicar altrui i suoi pensieri;
ras'onjrt iatiemei trattar ag'ari.
Ci)NFESSE , La confession qu'on fait
au Prette. 11 n'a ni penre, ni article , et ne
se met j.imsis qu'avec quelques veihes , corr\-
jne ceux-ci: aller à confesse; c'te allé à con-
fesse ; etc. Andare a confessariii esser ito o
andato a confessarsi.
CONFESSE', ÉE , part, V. leverb?.
CONFESSElt , V. a. Avouer, demeurer
^'^Cword, Cu' fissare ; ajfeuxare ; concedere.
— Confesser 3esm-Christ, confe.ser la Foi ;
c'est avouer que l'i.'n est Chrétien , faire pro-
fession (lublique de la Foi de Jesus-Chrisi ,
jusqu'à s'exposer auxucriécu'ions.t'on/iM.jc-;
fvcf.ssar la /../■■ di Geii Cristo. - Uéclartr
ses péchés , so't :u i'rè.re , dans le sacre-
ment de l'énitence , soit .'i Dieu seul dnns
4iue1<iue prière («artictilièrc. En ce sens . il est
CON
CON
Concessori. Lorsqu'on dit simplemeilt ^ tt\ fidare; commettere ; raccomandare; dar ta
" custodia. - V. r. S'assurer , prendra confiance.
Confidarsi ; aver co"fid.n\a , fiducia.
CO.HrlGURATION, s. f. torme exté-
rieure , ou sort, ce ([ui borne les cor)>s et leur
donne une figure particulière. En l'hysique
et eu Cl'.ymie. Les parties tenue, et in.en-
sibles, (lui éch.ippeiit à la vue ordm^ire.
dnfigura\iune ; figura ; forma f articolale
d'un cctfo.
CONH.NE' , ÉE, part. V. levcrbe.
CONFINER, V. n. Etre situé procite les
confins d'.in piys. Confinare; contcniÀar; :
e -szT contiguo. — v. a. Reléguer dans un ^l-
tain lieu. Confinare ; rilegare ; sband:: f
mandar in esilio. — Se conìiner d.ins n
Province , dans une solitude ; s'y retirer v
lontair.-ment. C'o/i/r«j.'i< ; riserrarii; riiir.i
si; rintanarsi, ec. — En 7". de Jurisyr. C
finer un héritage ou un terroir , c'est en ni.
quer les limites. Forre i limiti.
CO\FiNS , s. m. pi. Les limites , les e
trêmités d'un psys. Confini ; limiti ; termi .
jrontien.
CONFIRE, V. a_. Assaisonner et faire cui.-e
des irti ts , des fieirs ou ^lii légumes . e
les faire tromper djns un certain suc , d ; ^
certaine liqueur, qui pénètre tout-à-fsii
.sub;t.'nce , et qui s'y incorpore. Confitti j
tar confezione. - T. de Ciijnwiseurs , Pd .
tiers, ec. D-inner une cer'air.e prépara'i^.i
aux tseaux de mouton, d'jgnoau , de I li-
vre, etc. d:;ni une cuve ap'fje !ée , Confit,
avec du sel , de i'eau, de la farine, etc.
Mttw in cnisca.
CO.\'FIR.\l.\TIF, ivE , s. m. Qui con-
«tonfcsser, cela s'entend toujours de la C
fession sacramentelle que l'on fait au Prêtre.
— Ouirun Pénitent eu confession, et en ce
sen. il est toujours actif. Confessare ; stare a
ud.'r il Penitenti in conjessione.
CONfES.iEUil, s. m. Dans la primitive
Eglise, c'étoit celui qui r.vuit confessé cons-
tamment la toi de Jetus-Christ , jusqu'à soiU-
frir les toarmens sans mourir. DeiJuis , l'E-
;!isc a honoré de ce nom, tous les Saints
qui^ n'ont point été Martyrs. Confessore. — Le
Prêtre tiui a pouvoir d'ouir en confession , et
d'absoutlre. Confessore.
CONFIvsSiON , s. f. Aveu , déclaration
que l'on t'ait de quelque chose. Confessione:
affirmayonc o dichiaii.i\ii.n d'un fatto o dit-
to.—L.â confession d'un criminel , est cequ'il
confesse devant le Juge. t'o;i/*:j5/oni. — Cuii-
tession de foi ; déclaration , exposition faite
de bouclie ou par écrit, de la foi que l'on pro-
fesse. Profession di fede. En ce sens, on dit
quelquefo/s, Confession, absolument , snns
a;0Lit.r de foi. - Ls déclaration que le fini-
tent fait de ses péchés , soit publiquement,
soit .-iim i^rêtre, soit àDieu seul. Confessione
s.icramtntale , ou simplement: Conjessione,
— Confts-.ion. En T. de Litkurg. et d'PJisi.
Eccl. Lieu destiné d.uis les Eglises , lequel
éîyit ordiniîrement sous le grand Autel, et
où reposoient les corps des Alartyrs. Con-
■ CONFESSIONISTE, s. m. et f. T. li'Hist.
Eccl. Lu'-hérien qui suit la Confession
d'Ausbourg. Luterano della Confessions Au-
lustana.
CONFESSIONNAL , s. m. Siè.t;e de Me-
nuiserie , ordinairement fermé , où le Prèrrc
se met , pour entendre en confession les Pe-
nitcns qui sont à genoux aux deux côté;, sur
deux e.pèces de prie-Dieu. Confessionale;
confessionario.
CONFESSOIRE , adj. f. T. de Jurispr.
Action confessûire se dit de celle d'un voisin,
qui prétend un droit de servitude sur sou voi-
sin. A:'Jonc confessorla.
CON'FIANCE , s. f. Espérance ferme en
quelqu'un, en quelque chose. Confiiienia ;
confidan'ia; ferma esiieran^a; fiducia. — L'as-
svirance qu'on prend siir la probité , sur la
discrétion de C[Lielqu'un ; et dans ce sens , on
dit aussi bien tiue dans le premier sens , pren-
dre confiance à quoiqu'un. Confidenia ; confi-
dan^a ; fidanila ; fiducia. — On appcl'e hom-
e de confiance , l'homme qu'on emploie or-
dinairement dans les affaires les plus nélicate;
et les plus sccrettes. Uomo affidato , discreto ,
prudente , sicuro, secreto, da fidarsene, — Une
porsonua en qui on se confie. Personna di con-
fidin\a ; confidente ; amico. — La liberté hon-
nête , qu'on prend en certaines occasions.
Confidenza ; famigliarità ; baldanza, — Sécu-
rité , hardiesse. V.
CONFIANT, ANTE, adj. Présomptueux.
Freionitioso ; ardito.
CONFlDEMMEi'JT, adv. En confidence
In corfidenra ; cutifiicntement:.
CONFIDENCE . s. f. La p.irt qu'on donne
ou qu'on retjait d'iui secret. Confié tn^.i ; st-
l'.retj, — Convention secrette et illieue , par
laquelle un hom.Tie donne un Bénéfice à un
autre , a la ch.-rf,e qu'il lui en donnera, ou
q.i'.l lui en laissera la disposition et le revenu.
Confidenza , cioè accordo o convention segreta
ed illecita in materia di benefizi ecclesiastici.
V. Confident-
CONFIDENCIAIRE, s. m. Celui qui
R.irde un bénéfice ; pour un autre. Con-
fidentiario.
CtnNFIDENT , ENTE , s. m. et f. Celui
ou celle à qiii l'on confie ses plus sccrettes
pensées. Con/îiien/t; amico ; intrinseco; ere-
dentiere ; famigleare. Les mots de Confident
et (le Coniidence , s'em;.loic quelquef(.is tii;.
dans des vers de galanterie , en parlant des
ro.hers , des bois , etc.
CONFIE' , LE , P>rt. V. le verbe.
I CONVIER, V. a. Commcttrequelquechos
tiiiftfiç. Çunf.ssjifi ; dir i suoi peccati al i la fidélité et au soin de quelqu'un, yiy/^iùrc ;
firme. Confermativo ; che cjnt'inna.'
CONrlRMATiON, s. f. Ce (pii rend une
chose erme et stilile. Con/ermniione; con'
firmamenti ; ratificazione ; confermazione ;
referma, - La nouvelle et plus cxuresse
assurance d'une chose qvii avoit déj.i été dé-
biiée pour vraie. Confermazione ; assicura'
mento; conferma. - T.dc Rhét. Cette par-
tie du Discours oratoire qui suit la Narra-
tion , et par laquelle on prouve ce que l'oa
avoitavancé. Confrinamento ; con/ermjzione,
— Un des sept Sacremens de l'Eglise , par le-
quel les Chrétiens sont confirmés dans la
grâce reçue aii Uapterae. Conferma-jione i
C(;aF1RMÉ , ÉE , part. V. le verbe.
CONFiRiv'.ER , v. a. Rendre plus ferme,
plus s'..hle , atfermir davjnt.igc. Confiermarei
r^ndr pili fitrmo ; rassodare; stabilire ; fer-
mare. - Donner des assurances nouvelles et
plus ex; r.-sses d'une chose qui avoit déjà été
débitée pour vraie. Conftrniare. — Apporter
de nouvelles preuves, de nouvelle; misons,
pjiir appuyer une proposition qu'on avoit
avancée. Confermare; stabilir viemmeglio,
— Conférer le Sacrement qui fortifie d.insl»
grâce reçue au Baptême. Cresimai: ; dar la
cresima , la confirmiez'""' - T. de Théol.
Dieu confirme en f,r.ice , lorsqu'il accorde
une suribond.in«c de itrice qui met en état
de persévérer dans la j.istice. Corifermar iit
ira •
CONFISCABLE , adj- det. e. Qui est su-
et à' être confisqué. Confiscabile ; sut^gtttoA
dj. d.
e t. i;. T. de
r comîscation*
I
eon^sea{.
CONFISQUANT,
Palais. Sur qui il peu
Che pili) esser sosgetra di confi.
CONi-l.SCATION, s. f. Actir>n de confis-
([uer , adjudication au fisc. Confi.cazione, —
Il sii^niiie a;issi les biens confisqués. I beni
confiscali.
CONFISERIE, s. f. Gr. Voc. Encycl.et
OMtrcs. L'art de faire des confitures de tou-
tes les espèces; et plusieurs a.itres oiivrarej'
en sucre, comme biscuits, m^sse-jains , ma-
car.ins , etc. L'arte del Confetriere
CONFISEUR , s. m. Q.ii confit des frii's
ou autres choses avec du sucre, du miel, etc.
Confettiere ; confettiitore,
CONFISQUE', EE, >3rt. V.le verbe. -
On d t fam. d'un hjmme dont la santé cit
désespérée, que c'est un homme conhsqu»
CON
Vom ptrso ; // cui mule i disytrato ; che i
tondun ,a.u .il' aU~Icì. - On ledit aussi d'un
homme dj;i; l.i ion.uie est riimée. Uamn ri-
dotto ci ta^t.no t ai rcrdt.
CONFIj^UEiI, V. a. Adjuger jj fise,
pour Colise de crime ou de comr*ven:ion
aux OidoiiRjnces. Cotif.sare ; affUcar ^l
jisci.~T . de Coutume, Cuntisqjcr son Fief;
le rendre coiitiscuble. Render ao^S'-'t» a cmi-
jisca\jonz.
CoNilT, ITE, p.irt. Canfattiù. - Or.
dit de ^eriaiii-> iruiis , qu'rls sont confits sur
Tirbre , qiund il sont cxtrcmemerit inàrs et
cuits par \i folcii, l'esitr ; appassito ; v'H"*
— iìg. et tam. Une ficrsor.ne est toute cjïuite
en dévotion , lorsqu'elle est dans les gran-
des pratiquas de li citvotiju. Exstr tutto in
JOio -y esict dit c:tttt^ tUro alla vz'r: si'irituMi.
CONFI r, s. m. T. di Ftlicti^rs, Ckamoi-
seuri, ite. Certaine composition nécessaire
pour la prctfsrd'ion des peaux. Criis:j per la
conc:ii diti: fillt. - Là cuve où l'on tient
tette pré;i,.r,-,tioii. Tino dtiU crusca.
Cu.Vi-lTiiOK, s. tn. Prièrequ'ôn laitavan;
de se coiicesser , à la Messe et en d'autre.
cccjsions. t'o'^/jjj.'Otrf i conjit:or.
CoNi i i't'KE , s. f. fruits confits , racines
eonii.es a.i sucre ou au miel. Il se dit pres-
que toujoiiri au pluriel. Cunjuti ; co.ijittun i
iLUi.
CO.Vf îl UlUER . ERE , s. m. e: f. Celtn ,
celle qui tait et qui vend des confitures. Ceii-
fcttarc ; cjnie'.'.a^are ; chi fa a yen Je confetti.
COiNFLÀCiPvATlO.V, s. t'. Gr. t' jc. In-
cendie Bénér.:l d'une Ville , ou embrase-
ment que I.'. foi nous apprend devoir <.rri>er
à 1.1 rin des siccles. t'en/ia,TJiW/i; ; jn«.-i J.u
géniraic,
; CONfLIT, s. m. Choc, ccmbjt. En ce
i sens, il est vieux. Loi/2<rr«, Jcnr.'jme..
te, V. Combat. - Con:est.ition cnire div^-r-
ses JurisdicM.iij, d-nt tlwcune se reu: afri-
b.'.er U coiuioiiS.incc d'un a.fôire. Confiitto di
giiinsd \;unc.
Cl. Ni; LU EN r, S. m. L'endroit ou s.; joi-
gnent deu.s rivières. Cvnfiuituc ; coniiu:\ on
Jldu:flu-r„.
CwNirLUENTE , jdj. f. T. d; Méd. 1! se
dit d'une pe.ite vérole extrem.--in.iit ,ibon-
d.nte , et dont les jr.ins se t^u^iicnt e; co:n-
muniqueiit les uns aux autres. Confiuentc \
âtièondanrt .
CO.'stU^D.lE, V. a. Mêler, brouiller
plusieurs cîiuses ensemble. tunj.jnd^r^; nus-
cot:2r m.u.m: i permeic/ùu e. - Nj p s f.:irî
distinction entre d.2i per>on:ie» et de^ chjsts
diiféreiitts. Pr-ndre une peiioiuie ou une
chos; pour une au'.re. C'enjonden; nnir.,-
gUan i pi^UMt una così t'ir i'ai:ra. — Coîwaiir
ere , en causant de U 11 .nte , rédi.Te a
«'avoir rien a ró..ondre. Ct;.Vi»';rftf/-i ; c^n-
vriart; fxr ri'n.inir confuso. — 'rj.ib..'r,
laeîire en dé>ordre,c -u<-ir rie h.n t. Cm-
fonder. , m.ttsr a'. J ondo ; C0frir Sljn^miniai
CO.vFVrvDU , UE , part. V. '* verbe.
CONi-ORMA I ION . s. f. Maniere don
tme chose est lo.-mée. Co fM,ni\opt ; co tiu-
•^om \ fi^u a. — Vie: de conforuia on d as
un aniir.oi , est ce q.i'il a de dé'ec*u;u\ d.ns
>j dispoiiiion des parties de son cor_s. ^'t;'»
iiconfom^vrc.
Cû.VFOi-ME, adp de n g. Qui al.i mêiie
forme, qui est se^nblab'e , qu' re, semble.
Conforma \ ^•jmisliivitCt di sin i Krma,
ÇONfUaislt', É:: , p.rt. V.ie verbe. -
adj. On di-, d'un corps qu'il e.t bien o.i mil
conformé, pour f!ire qu'il e*t d'u.ie coni'or-
maîion naturellement bonne ou m..iivMise.
Corico hcnt o ma confjrma-o , Casti. .1 t.j.
CONrORiMEMEN V, adv. D'une minière
conforme. Conformi ; con/ormi.mînte ; sic-
comi.
CONFORMER, v. a. et r. Rendre con-
forme. Cur formare , e conformarsi ; far con-
/irmi ; "ni/o^mcr ì.
Conformiste , s. m. Oui f.,it profes-
«on de 1.1 Rehg.on domininte en .^n^leter.-e.
CQnf.irin.iii, - On appcUs uou-CojifJrinijtss,
CON
tous ceux qui sont d'une autre communion.
bto7i conformisti.
CONtORMlTE', s. f. Rapport qu'il X '
eu te les choses qtii sont contormes. rw/:/o/-
j;îiiJ ; concordanja ; consruin\a ; somis'ianx^a ;
s.r..UUudi:e. Conformité d'incliii.itiûr.s. io-
snii'ianit di costumi, - hn conform.té , sdv.
V . Conformémen:.
CONFORT , s. m. Secours , assistance. Il
est vieux. Conjoito; sollievo-, a'.Uy'amento.
CO.N'FORT/iTlF , ivE , atlj. Qui tr-rtiiie ,
qui est corroboratif. Corroboranti; cfii corro-
iora \ che fcrtijica i che rinvigorisce ', chi rin-
Jo.-xj. - 11 es: aussi subst.
CONFO.^rAlION , s. f. Corroboration.
1! sedit en [iarlantde l'estom.ic , des nerts ou
autres parties du corps. Car./ortai'ane ; con-
forto j corrohoraimnto,
CONFO.< FE' , ÉE , part. 'V. le verbo.
CO.NFORTl'.ii, V. t. Forii.ier , corrobo-
rer. Corroborare ; fartficare ; rinfar^an ; rin-
Tgo-ire ; ristorar:. - Èncour.-ger , co.-iïo'.cr.
En ce sens , il cûinnience i vieillir, i'cnfor-
t.-ïrs', cvnso'.&ri i dar cor.solaijoni \ aareon-
t~rlo.
CON'FR.A-TERNITE' , s. f. La rebtion , le
r.ipport qu'il y a cttre des personnes q.ii sont
à\\n'i même iComp.io.nie , d'un même Corps.
AiraiclLan\^ ; sodaÙlJo.
CONFRERE . s. m. Un de ceux qui com-
posent une Compagnie de personnes sssotises
po.ir quelque exercice de piété. Corfrateliu ;
confrate ; diUa medesima Compagnia o Con-
gregaiom. — Ceux qui sont d'une même
Compagnie , d'un même Corps. Collisa.
CONF.^ERIK, s. f. Comp.guie de per-
s mues associées pour quelque eierciCJ de
piété. Confrai:rr;!tà ; compainia ; trd.n: ;
congnyaXone reù^iosa.
CONFRONTAnON , s. f. L'action de
c .nfronter des personnes les unes aux autres,
i l' ne se dit qu'en m.uière criminelle, en p.ir-
l.nt , ou des témoins que Pon conironte à
un .ccjsé , ou des accusés que l'on confronte
enssmble. Confrontaiione. - Examen qu'on
l.;ic, ou de deux écritures, en les compa
r^nt ensemble , ou de dtîérens passages qui
l'on confère l'un avec l'autre. Confronto ,pa-
td^une; riscontro,
CONF'ONTE', ÉE, p:-t V. le verbe
CO.^FRO > PER , V. a. il se dit , en p.r-
l.n ds per.oiines qu'on met en prèsene:
le un s des autres , pour voir si elles con-
viendront de quelque f.ùt dont il s'açit. Ei
plus rarticulièremînt , en parlan'de témoin'
' t des a.cuié. qu'on fat comparoîre les uni
t'e/ n- les autres , pour les interro;er. Coa-
front.r:. - fij Con(é.-er une chjseavec .ire
.lutre , examiner de.ix choses en mémytemp-,
rour les com-iarer ensemble. Conjruntari j
riscontrare t pjr.tgonae.
CiiSFVSh, VSE, adj. Confondu 1'. m ave. -
l'uire, brouillé, mèié ensemble , Suiis or-
drr. Confuso; disordinato \ scompi$liato\ si
confatone; in disordine.- Un cri contu< ;
..n l)-uit confus ; un cri , un bruit formé par
p.us'eurs personnes à la fois. Grido , o strida
confusi; rcmor confuso. ~ Un bruit coiil'iis
est un bruit ir.cert.iin . et dont on ne sa
aucune particubrité bien distincte. Rom,,
confato, incerto , indif-into. — En parlant
d'esprit , et d'ouvrages d'esprit. Obscur , ein
brouiMé. V. - Honteux , emb..rraîsé. V.
CONiUiEMENr , adv. D'ui-.e moniére
ccinfuse. Confasament: ; scompigUatamenre
disordinatamente ; all'avviluppata ; alla con
CÒNFU.510N ,s. m. MèUnge confiti , ein-
brouillem-nt. Covfusione ; misci.s/;„; sarbu-
glio. - Déjor.'re, :roub'e d,i\., les c'no^es
morales. Scompisiio ; conf-j',}one ; per'.urha-
mento; disordini; turboten\a. - Honte , soie
qu'on le prenne d.ins lo sens d*i£;ncmînie ,
soit qu'on le prenne d.ns le sens rie pudeur.
Co~.fusior.e ; vergogna ; rvssurc; ohb-obrio , ec.
— Grande ab.'iid iice de choses , une Er.uide
mu'-iri;de de personnes V. ces mots. - En
' confusion , a'!v. V. Confusément, — Usigni-
' lie au^st , en Âb«i>d«n«e, V«
CON 1»?
eONFUTATlON , s. f. T,di Rhc'tor. Prr-
tie du (.iscouri qui consiste à réi cm re aux
__,-.t'ons de son .-.dvcrsi^ire , et il r-iscudre
les'difiic.il es. Cir.fiitavone.
CO.'^FOTEH, V. a. Trévoux. On dit or-
dinJiremrnt ref-.iter. Détruire les aif utnens
erle; objections d'un adversaire. Conjuiarc ;
r!prov.ir.:.
CONviE , s. m. Ancienne mesure pour les
liqieu.-s, elle étoit dui pied romain cibi-
q.ie, etcon.enoit, suiv.int l'opinion communaj
cent vMipt onces romaines. Cangio ; aijno.
CONi,;E', s. m. Permission fl'dUer, Oe ve^
nir , de se retirer. Congedo ; licerla di partirt
■'î mirini. - La permission qu'on donne a un
Domestique de s' tibseir.erpufj: quelque temps.
Liii.T^a ; pzrmissionc. — Donner con.^é, se
dit cénéralement de tout ordre qu'on donne
à quelqu'un de se re-irer , de se désister de
q-je!que prétention. Congedare ; dar eor.gaîij ;
lianjiare. — Et particu'ièrcment , du pro-
priétaire d'une maison qui siitnifie *t son loca-
t..ire , qu'il ait à en sortir d.ins un certain
t-mp;. On le dit ?u'si d'un Locataire ,à l't-
Rjrd d'un Propriétaire. Dar la disdetta. --
t.,\e.Ti',)tion qu'on accorde aia Ecoliers , d'al-
ler en classe. Vacanza ; licenza di non andar
a scuola. - Permission de faire passer ttti
vin , des marchandises , après avoir paj^é
les Droits. Licinia ; permissione. — Prepore
consc i aller , avant que de partir , saluer les
personnes à qui l'on doit beaucoup tir: respect,
et prendre leurs ordres. Acci,tnmiatarsi ; tiine
congedo , o l'ctnyï , o eomminto. — L'adieu
q.i'ou dit à SCS amis , quand on v.i en vjyag;*.
l'nnJ.-r cor,i:niato. - On dit qti'un Aitib.issa-
(leur a pris son audience de congé , lorsqu'il
a eo la dernière audience publique qu'il ce-
voit avoir avant SDn départ. V dienia di con-
gedo. - T. de Prat. Ordonnance du Juge qui
renvoie absous le dél'endeur .lorsque le de-
maiideur ne comparoir pas à l'as.iànation qu'il
a fait donner au défendeur. Assolutoria dûl's
dimanda fatta da un Attore che manca di ctm-
p -rir in giudizio. — T. de Mar. Passeport ou
tennlssioii de l'Amir.l , que doivent prendre
les v.iiseaux qui î-irtent des Forts de Fr.-ince ,
pour aller en mer. Patente mercantile , o pas-
CONGE'ABLE, adj. de t. ?. T. de Cou-
tume. V se dit d'un Domaine où le Seigneiir
peut toujours rentrer, possessioni che il Si-
gnare d'.tn u 'go pui> ritogliere.
CONGtOi -', II, p.irt. V. le verbe.
CONG'£'OlK.R , v. a. Renvoyer quelqu'un,
lui dinner ordre de se retirer. Congedare;
aciommiatare i l'cen^iare ; dar congedo j dar.
'cONGt'LÀ riON , s. f. L'action par la-
quelle le fr^id durcit les liqueurs. Congela-
i^ione ; cor.gcLfnento; i:(sl'',aciamento che f.ssa
<• assoda i puidi. - L'éra- où s.-int les liqueurs
étjnt congelées. Coniila^ione. — Certains
corps îl.iides qui viennent .i se diircir par.
quelque cause que ce soit. Congiiaf'.or.i,.
CONGELE', ÉE, part. 'V.le-/6rhe.
CONGFLER , V. a. Il se -in d'e l'action par
liquelle le froid durcit lei liqueurs. Aggelarci
congelare; raggelar: \ dtacci.ire. — Fiser ,
co.iBviler , V. - Il est aussi réc. dans l'un, et
djiis r.nitre s'-^.s. CoiiueUrsi , ec,
CO.NiGFNERE . ad], de t. g. T. d'Anst.
On aiii".-;e Muscle, consénères , ceux qui
con';,;-jrent à un même mouvement. Ils sont
Opposés ?,:x Muscles antagonistes. Congenere.
: - r. de Botan. Qui est d irmene g^nre. iuif.
tes congénères. c'o;ifi.nerr.
CO.MGKSTiON , s. f. T. de Méd. Amas
d'humeurs q-ii se lait lentement^ d ms quel-
que partie so'ide du corps, et y forment fles
tumeurs con're nature. Ammasscminto a u-
" CONGIAIRE , s. m. DisTfoution extra jr-
dinairc que les Empereurs faisoient (aire au
Peuple "n argent ou en denrées. Cong'nro.
CONGLOBATH/N , s. f. Figure de Rhé-
torique , par liquel'e on en'asîe plusieurs
preuves, plusieurs argumens les uns sur Iss
«utres, Cenglokaìie in=.
iS+ CON
(„JNCL03t', ÉE, adj. r. d'Annt.Se
<3't 110 l'Imi'.-.iri gliiiacs rcimii'S , ijui n'eu
foi'.'. <ni une , dont Id M;ru<;e tat unie. Con-
'^ ctNi^LOMtVE', ÉE, ad). T. d'An«t.
Sï lirtlcs ii..u.dL-s am.s>é.-i en (jc-lotoi.a , et
tcuiiiti sow.s une nicme membrane. Cor.tiia-
'"'Co.NGI.UTlNATlON . s. f. Action par
Irqutllc in. Clisse est cendue gluunre
q..ejse. /-/>. " '■ - •■'■■■■'' --■■^■^
Cimento. — t'ont ! ru
■lUiiqi.i
de glu-nL, de te-
C(.)NOL UiiNb', tE, part. V. le veibe.
CO.NOLuIU\EK, V. a. Attacher avec
quelque chu. e de ij'.uant , et de ten.;ce. tea-
^tuttnan j dtt.iccitrt^; afficcicaic^ — Keiidre
line bqv.eur tluanie et viiqueusc. U^csslri ;
renda i.'iu'û'o , i;Lt:nosa.
CO.\CKA1LjLA710N, s. f. Action ^.ar
quelle un témoigne à quelqu'un la joie qu'on
ress.;nt du bonheur qui lui eit arrivé. Coti-
gratn!a\ii,ni.
(J^'A(.kATUI.E', ÉE, part. V. le verbe.
C.C.VGlîATULEK., v. a. i'elicitor quel-
qu'un , se rc'iouir avec lui de que'que bon-
heur , de quelque avant, ge qui lai est arrivé,
et lui en t..ire comi. liment. Congi andare t i
ratU^r^rs! en alcuno.
Cl.NGKh , s- m. Sorte de poision de mer,
semb'.-l.le a u .c anguille. Ororga.
CONGP.fliANliI E, s. m. et f. Celui ou
celle qui evt d'une Congrégation Laïque di-
rigée p.ir des Eccléiijs'iques Réguliers ou òé-
.caliers. Sicoljrc ascritto m una congregazioni
divora,
CONGRcGATlON, s. f. Compagnie ,
corps di plusieurs personnes Reliait uses ou
Sécti lire; , vivant sous une liicme régie. Con-
gri£ci 0:1^ i cor.ifa^r.ia ; .:iiu ■aa:^a i:~r op.rc d:
pietà. - CJji le dit ausii (te eertaines Con-
fréri:;s de dévotion , sous l'invocr.tion de la
Sain e Viera;e. Corgr^gaiLne. — La Congré-
gation des i idclss , c'ojt J'Ei^liie universelle.
C'vni:rrga\'on Je' fedeli ; la Lhusu universale-
Assèm!<;ée de Cardin,uix et de l'rélats , des-
tinée à txanri'.ner curiair. •* i.tfaires qui leur
sont attribuées. La Cuitt;regj{iun de' Cardi-
n-i'l , u ta Sa'^ra Congregatone,
CONGRE'.) .s. m. Assemblée de plusieui
Ministres de ciuérentes Puissances qui se
sont rendu; d.ins le même lieu , pour y con-
clure !a i a:x , ou pour y concil er les inté-
rêts de Tetrs iVl.ûires. Ci-rgtesso, — Epreuve
de ta puiss.uice ou iin'-uijsaiice des gens m;-
riés , qui étoit ordonnée 1 urrefois par Justice,
en certaines occasions, et qui a été sujipri-
mte. C^mirisso.
CONGRU, UE, ad']. SufTìs?nt, convîna-
l)le, En ce sens, il n'a g-.iére d'usape qu'en
cette phra-.e ; Portion ccnèrue , qui se d.t
de b somme que les grjs Décimateurs sont
obl'gés de fournir ou de suppléer aux C-irés
qui n'ont lUs assez de revenu pour «n nou-
v-.ir subsijter. La congrua. - T. de O.-jmii.
Diction congrue i qui est selon les règles de
la Grainm.i'.re. Congruo ; conveniente -^ dice'
vulc',^ congrueiit' -^ proprio, — En T. de Céom.
Se dit d." deux fi^-ires qui se corredi' ondert
r.-.rfaitement quttnd t'i^j j^.,.^; ,^15^5 \-^^^^ ^^^^
l'autre. Ct-cruo; arff./j/.ro.
CONGRU \liiE, s. m. T. de Droit ceci.
Curé ou Vicwre perpétticl qiJ n',i qu'une
portion conjrue. l'arruco , che (,j /^ jj,/a
£oriTua.
C^'NGRUFNCE, s. f./. de Mathém.t>ir
lequel an dé,if;ne ré;;alilé , la similitude de
iltiix pr.':"i<>urs. Con-^ruen^n.
CCNGRlifNT, F.NTE, adj. T. de Méd.
Conven.ible. Di^eriuti cqnjj. ti»nte.
pruei.te i convene',eU
iyn. de Co.r,rii. V.
CONGRUISMF. , s. m. T. de Théol. .Sys-
tème de ceux siui ont voulu .tdoucir cclji
«Je Molina , sur l'eificacité de \î Grâce. Con-
'"CONGKUISTES, s. m. pi. T. de Théol.
Cetu qui soutiennent le ConRruisrr.e, tun-
grulsti , 0 sia fautori ici Congruismi,
CON
CON'GRUnt.' , s. t. T. de Thlol. Confor-
mi:.: o.i r..[:purt de (..•aven..nce d'une cllose
avec u.je autre; Oc |j i,r.ije avec la volonté.
Ct,ngi:uta i cuni,r,ien\a.
CO.%G.»ui>lE.v l , adv. D'une manière
congrue. Con^ruatnente j tn modo cungr.to.
— tig. Un homme qui parle pertinemment
d'une aliane, en paru conarùraent. V.l'cf-
iineiiimenf.
, I.U.NJECTURAL , ALE , ad). Qui n'eit
lonUe ([u^ sur de. coujeciures. Con^liiettu-
ra.e ; Cj.ig^tcuraie ; cunjeicura.e.
CONJcC 1 UHrtLuVlE,^ 1 , adv. P.ir con-
jecture. Longetturainurtte i per via di con-
getture.
CONJECTURE , s. f. Jugement proba-
ble , opinion que l'on ionde sur quelques
apparences , touchant une chose obsture
et ii.ccrt.une. Congliiettura , congettura, con-
jeltu.-a.
CONJECTURE , ÉE , part. V. le verbe.
CO.NjECrUKER ,.v. a. Inférer , ju^er
irub.tble.nent par conjecture. Cjngeeiiirure i
conjiutturure i injcrire y giudicare per via di
confetture ; arguire.
COMftRt, adj. de t. g. T. de Bo'an. Il
se dit des arbres dont le fruit approche de
la figure d'un cône , tels que sont ceux du
pin , du sapi.T, e:c. Con./ero.
COMLLE , s. f. /. de Mar. Espace mé-
n. ;.;é aux côtés d'une g.t!ere. dalestn-.ra.
CONJOl.N JilE , v. d. Unir , jo.ndre en-
semble. Congiugnere ; congiungere ; unire J
Conjoint, inte, pan. V.le verbe.
_— T, de Muslq^le. On appe le degrés con-
joints , deux notes qui se suivent im nédia-
tement dans la gamine , soit en montant: ,
soit en descendant. Orado congiunto. — Les
enjoints, s. m. pi. 1 de L^iat. Les m;.ré.
actuels et futurs ; le mari et la femme. Con-
giunti ; marito e maglie.
COXJONrEME.i. f, adv. Ensemble , l'un
avec l'jutre , de concert. Cong, untamente j
unitamente.
CONJOXCTIF, !VE, adj. T. de Gramm.
Qui d la for-e de conjoinure. Partie. iL' co,.-
jonc-ive, f articola coni-untiia , corjuntiia.
CO,\JOi\CriON , s. f. U.Mon. Il se dit
en pa.iant de l'iuiion de I homme et de la
ieinme. Ci,ngiun\lone, unior.e\ congiugntmento.
- V. d'Astron. Li rencontre de deux Planè-
tes dans le même point de quelque signe d.i
Zodi.iqtie. Congii,nilond: pianeti. - Qu. ild on
dit dbsal:mient, la conjoi.cti^,n de la Lune,
on entend ia rencontre de la Lune avec le
Soleil dans le même point du Zodiaque.
- i. de Gramni. i'artie de i'Orn.on qui
joint les membres du discours. Congiunzione.
CON.TONCnVE, s. f. f. d'Anat. Une
de. nieinbranes de l'ceil , qii torme ce qu'on
appelle le bl. ne He l'œil- Congiuntiva-^ adn
CONJONCTURE, s. f. Occasion,
contre d'aif-nres , étar , dispo.ition où >e
trouvent diverses choses en même temps.
Cong'unlura ; occasione ; cisj
(,^>NjOUi:i, SECO.NJOUIR, V. r. ic
rrjouir avec quelqu'un , de quelque clio.ie
d'a.;ré.ible , d'avant. i^.-ux , qui lui est arrivé.
Congratularsi ; rallegrarsi con alcuno.
CÛ.\JOUli.>A.\CE ; s. f. Marque que
l'on donne a quelq'i'un , de la joie que l'on
a du bonheur (|ui lui est arrivé. U vieillit.
CongratuLi\lone.
CONIQUE , adj. de t. g. Qui a la fiRure
d'un côn<; , ou qui appartient a't cône. Conico.
CONJUGAISON . s.i.T.deCramm. La
l'^nière de conjuguer. Conjugaùonc ; con-
gi'-ti.Ayjone ; il congiugare. — t. d'Anat.
Coujugrison des nerfs , la conjonction de
CON
«ppelle Nerfs conjugués , ceux qu! serrent k
1.1 même opér.tiun ,_ a la même sensation.
Neri'/ destinati ail' istesso ujJi{;o.
CONJUGUER, V. a. et quelquefois réc.
Dire, réciter les temps et les modes d'an
vetbe, suivant les règles de la Grammaire.
Lonjuga'e ; c.-ngingare.
CONJURAI EUR , s. f. Celui qui forme,
qui Conduit une conjur.'tion. Coni^iurati^re ;
congiuralo; Congiurante. - i'rélend.is mjgi-
eteos 'lui se strvoien; de certaines p.iroles
soit pour Conjurer le» Démons , soit po.ir
coi.jjrer une tem,.ète. Mago i stregone; scon*
CONJURATION , s. f. Conspiration .
complot contre l'tt.^t , contre le Prince.
Congiura ; congiurazione ; congiuramento :
e^.piraijoni. — Les paroles dont on se sert
pour conjurer le Dém^n , la peste , la tem-
pête , etc- Scongiuro ; sc^ngluramento; scon.
giuraiione ; Incantesimo. — Au pluriel , Prière.
òeon„it:ro ; prego e/jicace , stretto.
Co."*! JJRt', s. m. Auteur ou complico de
quelque conjut ation. Congiurato; congiuratore,
CONJURE', ÉE , part. V. le verbe.
CONJURER, v. a. Prier, supplier in:-.
tam-nent, humbcment. Scongiurare; sup^i-
care; pregar caida.ncnte , instanti tsimameme.
- t.xorci.fr, se servir de certaines prières
pou' cita.s ;r les Démons. Scongiurare ; esor-
cizzare. ~ 11 se dit aussi , en parl.int de U
superstition de ceux qui crjie.it q i.; par des
prfro'es ils peuvent chi sser les m ladies , 1 1
e npete , les sertiens. Incantare ; far incana ;
congiurare ; sco igliirare ; costrigner per inca-i-
te ir.o. — former un coindat avec une 0.1
,-lu.euri personnes, contre PE'-at ou contre
e P.ince. Congiurare ; congiurarsi ; far con-
i,iu a ; cj p are. — Conj.trer cjti.re q lel-
qu un i .ig.r de concert av.-c d'.-atres cjntre
l.s inèrets de quelqu'un. Mac.hinare; tramar
- Con|urer la pene de quelqu'un.
Gu ar la p:rd'.ra di a'cunj,
C.JNNEEArf^E, s. u. Premier O.Ticier
Mi'itaire de la Couronne en Fr mce , qui
a -oit le con) mnde.n.'i.t géuéral de. Armées.
C'est aus.i un titre de dignité qtii se dorni?
en q.ielques Roy,:um.s , aux per.onnes ile
qualité , d.ins la miison de qd il r-,t h'iié-
dit-iire. Ani en Esp. 311e il y j un Conné:.:-
hle de Ca.,ille, un Cjniiét-ble de N r/.irre ;
et i Rime , l'.ùné de la Maison Colonne .
s'ii>;je!!e le Connétuble, comme é anc C.m-
nétable héré:lita re du Royaume de Naples.
Conestabi'e ; cuntettah le.
CONNETAJLE , s. f. Femme d'un Con-
nérable. iMoglie del Cones'ah.le.
ClNNErAULIc, s. f. L.I Jistice et Juriv-
d'ctirn de la Couhétatlie et des .vi i-éch. uk
de France. Il se dt au. si de la Jarls lieti jii
de MM. hi Marécli nix de Fiance , pour
' ts con'e.t ti. mi qui retì.'rtlent le ijoint d'iion-
lUu'. Ciirit ^ TÌone d.l Conttstahile.
CO'.'Ni.VE , adj. de t. 5. T. de P.ii.ii;. Se
dct des cbii es qii ont une certains liaison Ics
un'ts avec les .iti Tes. C< nnessn ; congiunto.
CONNEXION, s. f. Liai on q le do cet-
t.iines choses ont les un-ts avec les au're..
Connessione i connessila ; attaccamento ;
Cc)NNEXITÉ,s.f.D;sp.-isit;oti ré iproqie
que detix cho.cs ont |>our être jointes, l'ui.e
"çONNlfFLE"'/! ('.'t.' de Conchyl. Grand
poisson .i coquille fort bon à m.miter. S^'ira
.il fst.iceo j che è uni sp\le ni Cappa santa,
CONNIL, s. m. Vieux mot. V. La, in.
CONNL.LER , v. n. Ciiercher des subvr-
fupes et des rvises pour s'est^iiv
En T, d: Gt'û/n. c;rt.iines piires de nerfs. Congiuga\!\.ne de
'conjugal, AtE , adj. Qui concerne
riinion d'entre lemuri et la femm;. Conju-
-aie; conrla'.ale ; rniinrile ; ma-rinunlale.
C0NJU(;ALEMENT , adv. SeU-n l'union
qin doit être entre le m.jri et la femme. -•/
m.tn'era di m ir'-to e moglie.
CONJUGUE", tE, part. V. le verbe. -.On
Il di-pute , soit dans un procts. Il est vi;- 1 :•
Schivarti; cercar g.ivilli , sutterfuggj , ter/i-
versjyani.
CONNILLIERE . s. f. Trévoux. Vieux:
mot qui signifioit , Subterfuge , échappatoire.
CONNIVENCF. ,' s. f. Complicité par
tolériince et dissimulation d'un mal qu'on
('■lit oa qu'on peut empêcher. Conniven\a >
dissimulayor.t,
CONNIVLR
CON
CONNIVER , V. n. Participer en dîssi-
miil.int a un mal qu'on peuc et qu'on doit
empêcher. T Aerare; dissimJart i ckiudcr gli
9Cch ; /jr i£ viste Hi non vedere.
CONNOliiASLE , acJ'i. de t. g. Qui est aisé
i connoitre. Il ii'a gucre d'usage qj'jvec la
négative. CutiùsclbHe ; c^gnosyiìjtie-
CONN')hiANCE,s. t.ldee, notion qu'on
t de quifl-iae chose , de quelque persoinìe.
€o$miljne ; conosctn-^a ; notina ; conte\-^:ì.
— La fonction des facultés de l'ame; et dons
«e Siili, on dit qu'un homme a perdu toute
connoiss.ince , qu'il n'a plus di sentiment ni
, de connoissaiicc. Co'îojcer7î[j;rj^it>nj.— l'ren-
ilre connjis>aiice d'une chose, d'une atf.i;rei
s'iiifortier, vouloir savoir ce que c'est. Pr<ftt-
ier cusn^^ione , Uformj\ione , notifia ; scoprir
paese j prznder lume. — Avoir une gr.inde
coniioissance des tubleaux , des pierreries ;
Se connoitre parfaitement bien en tabie*;ix,
en pierreries. Aver cosn\'om ', esser prac:cij
' ù intendente; intendersi di quadri , £c. — H..-
■ bitiiHe qu'on a avec quelqu'un. Conoscenza i
Mmicìjìa. — Pays de coniioissance; c'est un
lieu , une maison- où l'on connoit ceux qui
y sont, et où l'on est connu. /..v'o/jo cA'ia..*r(
conosce , pratica , frequenta. — On dit qu'un
homme a bien des connoissances, de grandes
connaissances , de profonàe^ connoissances,
pour dire , qu'il sait beaucoup , q^i'il possède
Beaucoup de Sciences. Cjgnipone ; cjcojct'ri-
^a; scienti sapere; dutfina ; lumi. — Au
1 pluriel , 7". de Chasse. Certaines marques
imprimées par je pied du cerf, et auxque!-
L les on reconnoït l'À^e et la grosseur du cerf
I que l'on chasse. S.-grjli ; tracce dele ti.r:,
I CONNUIS iEMhNr , s. m. T. de Comm.
I de Mar. Déclararion contenant l'état des
marchandises qui sont dans un vaisseau ,
I ceux à qui elles appartiennent , et les lieux
I où on les porte , siçnée du Capitaine et de
t l'Ecrivain. Polirai dì carico.
I COXNOlySEUR , euse. s. m. et f. Celui
f «u celle qui se connoit à quelque chose.
I Cunoscilore ; conoscit ice.
I CO.N'NOirKE, V. a. Avoir dans l'esprit
I ridée , la notion d'une chose, ou d'une per-
1 sonne. Conoscere. — Avoir une grande pra-
I tique, un grand us.~ge de certaines choses,
1 s'y entendre fort bien. Conoscere , ai'er es-
ftrien\a ; p:atica , coinix'one ; intendersi ;
I sapere. - Avoir quelques h. ibìtudes avec quel-
' flu'im, Conoscere ; aver amasia a conoscenia.
— En style de l'Ecriture sainte , connoirre
une femme , ou h connoitre charnellement i
t'est avoir h,-.bitude avec elle. Conoscere ;
I tonoscer carnalmente , o d^ amore. — Discer-
' lier les objess , les distinguer. Conoscere ;
riconoscere ; ravvisare ; distinguere. — Sentir,
éprouver. Conoscere; provare; sentire. — Avoir
pouvoir , autorité de juger quelques matières ;
en ce sens, il se construit toujours avec De,
eu un équ'va'ent. Conoscce ; r^iud'care ; in-
/ormarsi. — On dit qu'un homme ns cjnnoît
personne , pour dire , qu'il r\^à nul ésjard ;
nulle considér.itîon pour personne. Non co'
nascer , non tener coito di aîcino ; non 3 car-
dar nessuno in face. a. — v. r. Se connoi-re
en quelque chose, ou à que' que chose: avoir
des lumières sur quelque chose , savoir en
bien luger. Conosc-rsi ^ intendersi y aver pra-
tica; cognr^ione d' pietre preziose , pitture , ce.
— On dit qu'un homme ne se connoît point,
lorsque l'orguetl lui fait oublier ce qu'il est ,
' ou lorsque "quelque passion le met hors de
I lui. Essere fuor di se.
CON'NU , UE, part. V. le verbe.
CONOIDE, s. m. T. de Géom. Corps ou
solide qui tient de la figure tl'un cône , et
1 dont le sommet est arrondi. Conoide.
CONQUE, s. f. Grande coquille cjncave.
Conca. - Certaines coquilles en spirales, dont,
suiv.mt la Fable , les Tritons se servoienr
' comme de trompettes Cotica ; corno. — Con-
nues Anatiferes. Espèce de coquilles , dms
"s on cnyoit autrefois qu'il se lur-
' ' "" hw. V. Ber-
moit des canards. Sorta di ni
racle , Cnv-n.
CO.NQUERANT , s. m. Qui a conquis
JJici. François Italien.
CON
beattcoiip de pays , qui a fait de grandes
conquè'es. Conquistatore.
CcJNQUEKlR , V. a. Acquérir par les ar-
mes. Cufiq.t;sta'e ; acquistare ; far suo.
CONQUE r, s. m. T. de Prat. Acquêt fait
durant U comuianauté entre le mari et la
femme. U se joint toujours avec acquêt.
lieni ac.viestati.
CO.vQUEfE , s. f. Action de conquérir,
et la chose conquise. Conqu'sta; conquisto.
— \'ivre comme dans un Pays de conqué'e ,
vivre a discrétion. V. ce mot. - Conquête,
se dit iig. en termes de galanterie. Conquista
de ' cuo'i .
CONiQUÊTER , V. a. U est vieux. V.
CÙ.NQÛETTE, s. f. T. de Fleuriste. Nom
de plusieurs espèces d'oeillets. Nome che si
dà a varie specie di viuole.
CONQJb , ISE, part, du verbe. Con-
quérir. V.
CO.N^AC.^ANT, adj. et s. m. Qui sacre
un Evèque. L'Eveque consacrant, le Con-
sacrali'. Consacrante.
CONSACRE' , ÉE , part. V. le verbe.
CONSAÇKER , v, a. Dédier à Dieu avec
certaines cérémonies. 6'onjjcrjrf ; cois.ir^ra'
re ; far sacro. — Donner , dévouer a Dieu,
sans y observer aucune cérémonie p.irticu-
liere. Consacrare ; dedicar a Dio. - fig. Con-
sacrer à quelqu'un son temps, ses veilles,
s s soins ; c'est lui dévouer son temps, ses
veilles , etc. Consacrar il suo tempo , ec.
— L'uîage a consacré tm mot , lorsqu'il l'a
déterminé à une signification particulière ,
hors de laquelle il n'a point d'usage. Ainsi
les mat; de Consubstantlel , et de 1 ranssubs-
tantiation , sont des mots consacrés , en
parlant de la divinité du Verbe et de l'Eu-
charistie. Consacrare un vocabolo. - On dit
aussi , tye l'usage a consacré une phrase,
une fiçon de parler, pour dire , que l'usage
l'a établie , et ^u'il n'y faut rien changer ,
tiuoiqu'elle soit quelquefois contre les règles
de la Langue. Consacrare; stabilire; fissa-e.
— Consacrer, se dit encore particul eremeut,
de ce que fait le Prêtre , lorsqu'il pronoi.ce
les paroles sacramentales , en vertu des-
quelles le Corps et le Sang de Jesus-Christ
sont réellement sous les espèces du pain
et du vin. Consacrare ; far U sacramento
dell'Altare. — v. r. Se dévouer , se donner
tout entier, se sacrifier. Darsi tutto ; con-
COX^A-ViUlN' ,'adj. m. T. de Jurlspr.
Parent du côté paternel. Frère consangun,
frère du père : celui de raere s'aiipuHe freie
utérin. Consansu'neu ; fratello di padre.
CONSANGUlNiTE' , s. t. ( l'u se pro-
nonce ) Parenté du côté du pere. Consan-
gu.T.ita.
Conscience, s. f. Lumière intérieure,
seniineiit in.érieur , par lequel l'homme se
rend témoign.t^e à lui-même d.i bien et d.i
mal qu'il f lit. Coscienza ; conscîenja ; coscien-
^ia. — Cas de conscience; certaines difficul-
tés ou questions nées sur ce que la P.eligion
permet ou défend en certains cas. Caso di
coscienza. — Faire conscience d'une chose;
c'est taire scrupule d'une chose, parce qu'on
croit qu'elle est contre les bonnes moeurs ,
contre la raison , contre la bienséance. Fare
o farsi coscienza d'una cosa; farsi scrupolo.
— fam. Avoir la conscience large, ne regar-
der pas de bien près à ce qui regarde son
devoir. Aver la manica lar^a ; ber grosso;
ingrossar la co^cien~.jx. — Un homme a die
tout ce qu'il avoit sur la conscience , lors-
qu'il n'a rien caché de ce qu'il savait , de
ce qu'il avoit sur le cœur. Animo ; cuore ;
mente. — T. de Méthaphys. La connoissance
qu'on a d'une vérité par le sentiment intérieur.
Coscienza ; cognizione. — En conscience, adv.
En vérité , selon les règles de la conscience.
in coscienza ; secondo che detta la conscien\a.
— En conscience , en ma conscience , sur
ma conscience ; espèce de serment en usage
d.ins le langage familier. în contcitnyï ; In
buona coiCien\a; in virità.
C o N iSr
CONSCIENCIEUSE.MENT. adv. D'une
maniere con.cic-ncieus. , avec conscience , en
conscience. Cosc'en-Josam-n'- ■ in coicie 7
CON'.CIENCEUX, eGsË; adj. Qui }\L
conscience delicate. Conscie,:-, ato; timorato;
di buona coscienza ; scrupoloso
CONSCRIT, ..di. m. i|„.j d'usage qu'en
parlant des Sénateurs Pvomains. Les Pères
Conscrits. pjr./r/ coscritti; senatori.
COMtCR.^rEUK, s. m. Celui qui con-
sacre. Consacrante,
COÀSECRAr.O.N , s. m. Action par
laquelle une chose est co.is..ci-ée. C.-nsacra-
cravone; consagraiione; consecra-(...ne sagra,
sacra. - L action par laquelle- le f rèrre
consacre , quand il célèbre la Messe. Consa-
CON^£CUTlFri''vE , adj. Qui est de
suite. Il ne se dit guère qu'au pluriel, et
dans le style de Pra-ique , en parl.mt des
choses ciui se suivent immédiatement dans
lordre du temps. Consecutivo ; che siegue
immediatamente.
ÇONiECUnVE.MENT, adv. Tout de
suite , immédiatement après , selon l'ordre
dii temps. Consecutaamente; di seguito.
CO.N'SEIL, s. m. Avis que l'on'ijonne i
quelquun sur ce qu'il doit faire, ou ne pas
t.'ire.Conj/j»/o. — Avis qu'on donne ou qu'on
denvinde sur quelque affaire. Consiglio.
- Résolution, parti, li'soluiione ; determi-
na-^lonc ; part.to. Je ne sait quel conseil
prendre. /o non.ro a quai partito a, pigliar-
mi. Le Conseil en est pris. La riso'utione
e presa. - Celui de qui on prend conseil.
Consultare; consigliere. - Assemblée établie
pour délibérer sur les afTiires publiques ou
pour 1 administra-ion de la Justice. Conseil
(le Guerre, Conseil d'Etat, etc. Consiglia
di guerra , di staio , ec. - Le lieu où est
le Conseil où il s'assemble. Sala del Con-
siglio. - Les Con-.eils de Dieu sont impé-
nétrables. Il faut adorer les Conseils de
Dieu. / secreti dclU Frawiden^a ; 1 consigli
divini; i decreti di Dio. - prov. La nuit
porte conseil , c'est-à-dire, qu'ils ne faut
pas prendre^son p,-.rti à la hâte. La noue è
la madre de' pensieri , bisogna dormir sopra
gli affari. - ()n dit qu'un homme a bientôt
assemble son Conseil , lorsqu'il est prompt à
prendre ses résolutions sans consulter per-
sonne. Pronto, nelle determinaiioni.
CO.VSEILLE, ÉE, part. V. le verbe.
CONSEILLEK, v. a. Donner censeil ,
donner son avis. ConsigVare ; dar consiglio.
CO.-MSEILLER, s. m. CeUii qui conseille,
qui donne conseil. Consigliere. - Oificier de
Cour Souveraine , ou de quelque Conseil
à'S.Kii. Consigliere ; Senatore. — Conseiller-
Clerc. V. ce mot.
CONSEILLERE, s. f. Femme de Conseil-
ler. Mjglie d'un Consigliere, d'un Senatore.
- Fenme qui donne quelque conseil. Con-
CONSENS, s. m. Le jour du consens est
le jour que la résignation d'un Bénéhce est
admise en Cour de Rome. Consenso,
CONSENTANT, ante, adj. Qui con-
stnt. Consenficnte ; partecipe; sccetiann.
CONSENTEMENT, s. m. Acquiescement
à quelque chose. Consenso; assenso ; accordo i
coiisentimen'.o.
CONSENTI . lE , part. V. le verbe.
CONSENTIR, v.n. Donner son consen-
tement, adhérer à la volonté de quelqu'un,
trouver bon. Acconsentire ; consentire ; ap-
provale; a rendersi; sottomettersi al giiidiùo
di alcune. — Il est quelquefois actif, et alors
il n'a guère 4'uiage que dans la Pratique,
Accordar, acquiescer. Con sentire ; permettere ;
esser d' accordo. Consentir la vente , l'adju-
dication d'une terre. — prov. Qui se tait ,
consent. Chi tace , consente.
CONSEQUE.VIMENT, adv. D'une ma-
nière qui mjtque la j.iste li.iison que des pro-
positions ont les unes avec les autres. Cor»
giuste\\i. - Par une s-.iite raisonn.-.ble et
naturelU, Consegueateminte ; ia seguito i
Aa
tt6
CON
ftrtiò i in conitsuen\4 ; ycr eoniiguen\/i ;
''^CONSEQUENCE, j. f. Conclusion tirée
«J'iine ou de pliiiieurs propositions. Ci;n«^ii«»i-
1 1 ; conclusiunc. - Les suites (ju'une action ou
quelque autre chose peut avoir. Conscgutnia;
ngulto. - Importance , importante consi-
dération. RilUvo ; imFortan-^a ; levata. Un
homme , une terre , une charge de consé-
quence, l/umo t poiirt, ce, d\mponan\d , di
ioniidtra^ionc, di riltcro , di umilia. -.Sans
conséquence , f.içon de p.irler adverbiale ,
dont on se sert en divers sens. On s'en sert
quelquefois pour marquer qu'il ne f.iut pjs
prendre à la rigueur certaines liber:es que
prend une personne qui est comme en poi-
îcssion de dire ou de faire tout ce qu'il lui
plait, sans qu'on s'en tâche. Et d.ins ce sens,
en dit , tout ce qu'il dit est sans conséquence,
i! ne faut pas s'en tâcher. 5cn;a consegucni^;
iz non fmnc conta. - 11 se dit aussi «le cer-
tains privilèges , qui sont tellement attaches
à la naissance , à la di.Kniré et au mérite de
certaines personnes , que ce qu'on f^it en
leur considération , ne peut point être tiré
à conséquence pour les autres. Ce quon fait
pour certaines sens , est s=ns conséquence
pour d'au-res. D.ins ce sens, on^dit , qu'une
gr,icc est sans conséquence, pour dire, qu'elle
ne doit pas être prise pour exemple. Scnit
trattj di conscguin\a. - On du , qu'un horn-
rie est sans conscqueisce , pour dire, quii
est si méprisable , qu'on ne doit pas prendre
garde à ses d'scours. Uom dz »,i!U , dr
niun conto. - En matinte de jalanterie , un
homme est sans conséquence , lorsqu'il e.t
d'une réputation et d'un ige qui le mettent
i couvert de tout soupçon. Uomo sopra di
tui non può caler sospetto di male. - En
conséquence, adv. Conséqucmment. J'ai reçu
vôtre lettre , et 'l'asir'' «" conséquence. In
ja^tjitj ; In consep.'unza.
tO.N SEQUEN r , 5._ m. T. de Logique. L.i
seconde proposition d'un enrhyméine , dont
la première s'appelle l'antécédent 1/ const-
fuente. - T. de mathém. Le second terme
d^une raison ou d'un rappor'. 1/ cons^-suinte.
Dans la raison de trois à quatre , trois est 1 .an-
técédent, et quatre estle conséquent. - l'ar
conséquent , conionct. C'est pourquoi, donc,
ainsi. Dunijue; per conseguenza i e pero;
perciò. , ,._,_.
CONSEQUENT, ente, ad). Trev. Qui
selt, quirai.onne coiiséquemment. CA«o/«m,
the farla con g'ms'^-iVi. „ , . .
CONSERVATEUR , .s. m. Celui qui con-
serve , qui pro'èpc , qui défend. Cj'nscrva-
tore ; m.mtenitore ; protettole ; d fenditore.
~ Ti-re de d^ttnilé e' de charge. Conserv.:-
teur des privilèges. J. ge conservateur. An-
ticons'piicrc ; çiu^icc conservatore.
C0NSE<<V,'\T10.\ , s. f. L'action de con-
server , ou l'effet de cette action. Conserva-
tone ; conservai' on: : conscrvamtnto. - T.
d'Amiq. Une méd.nre d'une _ belle , d'une
grande conservation ; bien entére , bien con-
servé-. Medaglia ben conservata.
CONSE^.VATOl.tE , s. m. Gr. Vue En-
€\cl. etc. Nom n.i'.'ii donne en Italie à plu-
sieurs maisons destinées à retirer des fcm-
ncs et des fi'Ies que la misère pourroit
e.itraîner dans le libertinage. Conservatorio.
— Ecoles de mus'<(ue , don" les plus fumeuses
sont à N '■•les. Ctns.rvatcrio.
CONSERVATRICE, s. f. Celle qui con-
serve, qui prend soin des choses qui lui sont
confiées. Conteiv.itrice.
CONSERVE, s. f. Espèce de confiture
faite de fruits , d'herbes , de fl-urs , ou de
racines. Conservi, - Aller de conserve. T.
de Mar. Se dit des navires qui vonr de com-
pagnie pour secourir ou pour êire secourus
dans l'occaîîon. Tener capo\ andar di consci-
va. - Au i)luripl. V. Conserves.
CONSEiWE', ÉK , part. V. le verbe. -
On dit d'une .terre dont le Seij;ncur fait gir-
der la chasse , qu'elle est bien conservée.
Custodito. - Il se dit en généri.1 de tout ce
qui u'a ^prguY^ du uips «c dci accidens aiix-
CON
j quels les productions de la nature et del'art
sont exposées aucun eifec très-sensible de
destruction. Ainsi on dit d'une médaille ,
d'un t.ibleau , d'un monument antique, qu'ils
sont bien cunieîvés, pour dire, qu'ils ont
encore toute leur beauté , irakhcur. Ben
CutLcrvaro.
Ç()\>EllVER , V. a. Garder avec soin;
maintenir. Conservare; serbarci e u ito dire ^
aver cura i sustcntdre ; guardare. - Conser-
ver , en pnrUnt de troupes, est opposé à li-
cencer. Ritenere. — Conserver son p. ys ,
conserver ses terres, c'est les gjraniîr de tout
dommage. Difenderei conszrtare ; guaren-
tlre \ fipjrjrc. — Conservtrr sa réputation »
Sun honneur, c*est maintenir l'un et l'autre
s, ni ancone t.tche. Aver cura delid prvfr.j
r:yu[a-i!orii , della fama , ddi' onore. - Con-
server ses droits , ses privilèges , c'est enipê-
cher qu'on n'y donne atteinte. Custodire;
mantener,:; conservare i dijcndere. — 5e con-
server , V pron. 5e garder , ne se point gâter.
Canse vjrsi ; mantenersi. - 5e con.crver , v.
r. Avoir iuin de soi , se choyer. Aversi cura.
- Se Conduire si bien , si sagement en \.\n
tems djrticile , ou entre des per .onnes enne-
mies , ou de contraire humeur , <iue l'un
ne se mette m,il avec personne. Mantenersi
tn una sav'a neutralità.
CON>ERV£5 . s. t. pi. Sorte des lunettes
3ui ne doivent point grossir les objèTS , et
ont on se sert seulement pour conserver U
vue. Occhiali di cons-.rva.
CONSIDE.NCL, s. f, T. de Phy%. L'<ibcis-
sem:nt et rjrî.nssr'ment des clioses appuyées
lei unes sur le> autres. Il ne se dit guère qu'en
par!a.itdes tluides. Sprojundamcntu ; divalla-
ÇpN5IDÉKAB LE ,^ ad]. Remarquable , qui
mérite d'être considéré. Consïdecfbile ; di
rilievo ; d'importanza ', ragguardcvìtU j rimar-
chevole ; di cjnsei^iuc^a.
CON5[DEKAHLÊMENT, adv. Beaucoup,
not.'bIemenc. Considcrabllmente \ notabilmen-
te y molto; assai.
CUN:>IDEt;ANT , ANTE . adj. Circons-
pect, qui a beaucoup d'égards. Il n'a guère
d'usage qu'avec qu^-lque adverbe , et dans
le discours familier. iiiscrvato\ circospetta,
die ha di* riguardi.
CON■>1DL'RATIO^J , s. f. Attention à
b-HH cximiner I.i nature ouïe mérite d'une
chose. C .midera^Lne ; atten\ione - Circoni-
pectiun , attention d.jns U conduite ; et
dans ce sens , on dit c'un homme imi- rudent ,
quM n'a point ou qu'il a peu de considéra-
tion dans tout ce qu'il fait. Circonspe-iione;
avvctenia ; r'gua'do ; riflesso ; consideraiiu-
ne. -Importance, conséquence, poids et
autorité. Consideratone i Ìmportan\a \ rilie'
vo; riguardai lons^auer^a. - Eg-'fd , senti-
mrnt d'estime ou de respect qu'on a pour
quelqu'un. S t' ma \ riguardai ri^seftj \ rhpLt-
to ; considerazione. ~ On ait d'un homme de
peu, ou peu connu , que c'est un homme de
pou de considération. Uornochecontapuco nel
mondo. - On dit aussi qu'une chose e^t de
peu de considér..rion, pour dire qu'elle est de
peu d:- valeur. Di poco conto j di f oca riìuvo.
- KaÌ>on , motif"» vue, in'éret. d nûderaiL-
ns riguardo ; ragione ; motivo i mira ; ripen-
so. Diverses coubidér^tions l'y ont pore
- Mettre en coniidération , faire en considé-
ration c'est avoir éj,jrd. Aver riguardo i far
3 cagione t per motivo. Le Roi a mi-v vos ser-
vies en considération. Il Rc ha avu.orlguar-
dOf in viîta.
CONSIDE'R^. , ÈE , part. V. le verh?.
CpN:.IDE'RER, v. a Reg-^rder avec at-
tcn'ion. Considerarti osservare. - Examiner
attentivement , faire réflexion. Considerare;
esaminare ; far r' flessione; disaminare ; pon-
dcra-e ; riméttere. - Estimer , f.iire c.is. Sci-
mare ; fa'- conto ; aver in pregio ; considerare ;
tene -n conto ; pregiarci apyrc-{\are, — Avoir
é{;aTd. Aver rlgua'dtt. Considérez les long',
.ervices. On considère moins le mérite que lu
''CONSIGE ou CONSIVE . T. de Comm.
CON
A Lyon , le livre de consigne est celui sur le
quoi un iVl, i're de Cuclu-s consigne et enre-
gistre le, b. .Iles, b Ilots , etc. dont il se
clii.r;;? pour faire la voiture. Lihro in cui si
registrari le b.ille , etc. da vritwef.e'are. - En
Provence , c'est le livre où les Receveurs ou
Commis de'. Bureaux entcgistrcn' les sommes
qu'un M.rch.nd ou Voiturier leur dépose.
Dans les mêmes B.ireaux , Consige sipntile
aus,i la sorrme que l'on consigne pour t .,-
tion. Kii;istio de danari deporti da* Ai.vc.f-
dantt e vittuiieri aUe Dogane; prendesi aiulte
per la somma deposta.
CON SIGNATAIRE , s. m. Déposit.iire
d'une somme consitinée. Depositario.
CONilGNATlJN, s. m. Dé^ôt public de
quelqie argent ou d'autre choses en main tier-
ce. C ons'^na\ivne i deposito. — On appelle
les cjnsignations , le B.ireau public o.'i l'oa
porte l'argent déposé par autorité de Justice..
(^ONiicJNE, s. f. L'ordre que donne à-
une sentino'le , celui qui la pose. Ordine,
— Dans les Places de Guerre , celui qu: se
tient aux portes , pour tcnr un regrtre ena^t
de tous les E'ran.;ers nui entrent dans ji
PI. ce. La consegna.
Ct)\SlGNS', ÉE, part. V. le verbe.
CONSIGNER, v. a. Mettre ccrtaii.es som-
mes en dépôt , en:re les main:, de la jiis-ice
ou de quolqu'is particuliers, pour être déli-
vrées_ en temps et lieu , à qu'il app.irticndra.
ConsÌ£fìare i metter in depoùto. — Consigner-
en papier, donner un bdlet , port.-nt obli-
g.ition de la somme qu'on doit consigner
Dar un v-glietto d'ohi'go. - Donner l'or-
dre à une Sentinelle. Consegnare. - On dit
fig. iel'ai consi;;iié à ma porte , pour dire,
l'ai donné ordre qu'on ne le laissât point en-»
trer ; et quelquefois pour dire le contraire.
Dar oïdine di non lasciar entrare.
CO.VSIS TANCE , s. f. L'état où sont cer-
tdines choses fl.iul^» , lorsqu'elles deviennent
épaisse. , et qu'elles prenn--'nt un certain de-
gré de 'îc>\ïA\'.é. Consistenza ; sfesse^f a ; so*
dei^a ; densità. — M-miérc ou_ état, auquel
une chose est ou sub.'Ste. Cons'sten\a\ starai
stabiliti. - On dit des c!i-jsas qui n'on' p.is
encore acquis toute la solidité qu'elles doivent
avoir, qu'elles n'ont pas encore leur con, r-
tance. Stato di consistenza. - D.ins le même
iCns , on dit d'un terrain siblonneux , maré-
cageux , dont les parties ne se lient pas aisé-
ment tnsemble , que ce terr.iln n'a point de
Consistance. Consistenza. — Ce qu'une terre
contient dans son étendue, tant pour le sol
de la terre , que pour les droits qui lui app r-
tiennent. Donner l'état de consistance d'une
terre. Stato £itn terreno e sue appaitene' \i,
- Les an-maux , les arL:e> , e'c. sont ci-ii>
leur âge , ou dass leur «ht de consistance ,
quand ils sont dans un éfat où ils ne crui,-
sent ni ae diminuent. Ststo di perfezione. —
fig. Etat de stabilité , de perm.-nence. Stabi-
lità ; permanenza ; constania. - Un esiirit
qui n'a poin: de consis'.mce. S^:r:to variabile;
ineon laute. — Les affaires sont dans un état
de con.istanre. Gli atì.iri si trovano in un»
jlao lit durabilità , di comisierja.
CON )1> TANT, ANTE, avi ¥ne terre
coiuis'ante en bois , prés , cxc. Consistente ;
eh consiMc.
CON il STER , v. n. II se dit de rét.u d'u-
ne chose considérée en son être , ou en ses
propr-é.és «t qu.iliiéi , ou en ses pariics,
Cvnsi itère ; esser riposto ; stare ; esser coni'
posto.
CON-ilSTOIRE.s.m. Assemblée du l'ipe
■t des C.rdinaux pour les afîiires de l'tglise.
Consiito'io. - Le lieu où se tieni o-dinure-
.neutcì'te assemblée. Consistoiio.— L'assem-
'l'ée des iV)ini-.tres e' de. Anciens de la Re- ,
!i;;ion prétendue RéfL.rraée , pour délibérer
des affaires de leurs Eglises. Les Anciens du
Consistoire. On le m.mda au Consistoire. Il
fut repris en i;lein Consis-.-ire. Cons Uni
aisemb'ea de'mini'lrt Calvinui.
CONSrSTOKML, ALI-:, ad). Qui appar-
tient au Consistwit» que le Pape tient. t««-
CON
étforUU,- On appelle . Bénéfices coniÌsto-
rìsux , les £véché> , Abb.yes , et aurre. tié-
néiìcf s , don: les Bulles sont demandées , e:
ejtpédiécb par voie de Consistoire. BciKJ.y
tunclstû'ijli,
CON:>I^ I ORIALEMEN V , adr. £r. Con-
sistoire , selon l^s formes da Con'iiitoire. In
tvnslst^.ri(j \ a..'a manUrj del concisuro,
<-ON^OLAl5LE . acj. de t. g. ij li peut
rectvoir ctniolaiiun j qji se peut curôo'er.
Cki può consolarsi ; che ammette co/is^jIa-
'CÓNSOLÀNT, ANTE.adj. Qai console.
l|ui sert a c<.>n>oIer. Co/:sûlat;yo iconsv'ato*
rio; cùnfi^rt^nti ; con/urtatvr/o , che seivea
eonsoia'C t a tlconUnare t a rci'care.
CONSOLA lEUR . t'Uce , s. m. et f. Ce-
lui , celle qui co. isole. ConsuUti.r,. ; conj^r-
tatore. C.ns^ldtr'ce.
CONSOLATION, s. f. Soub-ement que
l'on donne à Tiffl-ction , a la doaîï.ir de quel-
qu'un. Consola^iont i con/orco, coniu^anun-
to. - 1! se dit q.ielqjefors de b chose , eu
de la personne qui console. Dieu est toute
ma c^^nsolation. - Sujet de sjriitocion ,
de joie. Consola'^Ljne i contento y sodàls'
TONSOÎATOIRE. adj. det. g. Conso-
lant. Il Yiei'Iit. Comodatario i c^^n'o'.antz.
CONSOLE, $. f. PL-ce d'Aichi'ecture ,
f[ut est saillônre et ornée, qui sert a soute-
ni«* une corniche , un fronton de croisée.
hUnsola ; mûdi^liont ; heccateÎlo ; f-educcio,
— Au pUiriel. On 3pp«!Ie ainsi les parties d'un
rochir d'ardoise ^u'on laiise en saillie dans
un des angles delà carrière pour servir à y
étjb'ir des échelles. Sporti praticati ncUc cave
il lavagna per servirsene di scaìa.
CONSOLE', ÉE. part. V. le verbe.
CONSOLER, V. a. Soulager, adoucir,
diminuer l'aiTliction, la douleur d*une person-
ne , soit par des discours , soit par des soin>,
ou de quelqu'autre maniere que ce soie. Co/i-
soUre y confort are \ racconsolare; porger sol-
litvù , conforto -, consoUiione. ~ v. r. N'être
pÎas tant dans roJf;i.;tion. Consolarsi; ricon^
iortjr l.
CONSOLIDANT ..adi- et s. T. di Chir,
Qui «itfermiî les parties divisées et les fait
CiCdTiser. :'onjol:dat'vo.
CONSOLIDATION. $. f. Action par la-
vatile UHe chose est consolidée. Il ne se àk
giiVe au propre qu'en terme de Chirurgie.
Consohdtilione ; con^o'idamento. - T. de
Prat. La réin'on de l'uuifruit ala prof.riété
i*jn bi»n. R'isr.'one; conso';daftone.
CONSOLIDE' , ÉE, part. V. le verbe.
CONSOLIDER, v. a. Rendre ferme,
rendre solide. Il ne se dit guère au propre
que des plrties. Consolidaci ; runire ; saldar: ;
rammarginarc. — T. de Prat. Consolirier P^i-
suTuit à la propriété ; c'est réunir l'usufruit
à !a propriété. Cons<,'.ldarc ; rlunin. — fi^.
Con^^"ivler une union . Cl->!l^o!ider un traite*,
sffcrm'r une union, affermir un traité, d^n-
jo''da.'c\ confermar*: : a-sodar^.
CONSOMMATEUR . s. m. Ce'ui qui con
somme. Co/j^z/niJfcre. -Ôuî perfectionne, j-f-
su^-Chrtît est IVureur et le consomm 'teur de
notre Foi. Gesù Cristo è l'autore e H compi*
tore di nosm fede.
COVS0M.\LATION. s. f. Acìon de con-
somm :t. D'stru^ion: \ consuma^'one ; stru^-
S'ne ; consumamene». - Achèvement , fin ,
accomplissement, perfect'on. Compimento;
Fine; per/emìone ; ccnsun?ûlone.- Le gr.inil
usaE^e qui se ùit de cert.^ìnes choses , de cer-
taines denrées. Consumam^'iio ; consumo.
Il se fait une grande consommation de four-
ra ?.e<:.
CON-'OMMF', s. m.Rom'L-n Fort su c-
C'ilenr d'une viande exTcniement cuite. Con-
4Umaìo.
CONSOMME' , ÉE , part. v. le verbe,
— ParïVî , accompli. Consumato ; perfetto;
■esimio. Vertu consommée , mi-riage consom-
mé. - Oa4r qu'urï licmme est consoTimé
en se- enee , rour dire qu'il est fort savant.
Consumato nUU sciente*
CON
CONSOMMER, V. a. Achever » accom-
plir , martre en ïd perfecricr. Consumare ; fi-
nire ; terminale ; spedire ; Cumptere ; matu-
rare sfornire ; dar ferfe\lone , o compimento ,
o eJ'.tC'ij; recar a jine i mandar ad e^'ettj ;
adempiere ; effe:tuAre. — User , dissit^er des
denrées, et toute sorte de provisions. C'o'!-
su-7iare ; far consumo ; distruggere ; diìsiparc ;
metter a fine. ~ I erme de Jjri>pr. On dit
qa\m h jmme a consommé son droit, quand
!c droit qa'un y en quelque chose, aeuson
erte"-. Consumar tlXntto. — F..ire co.T-ioiîime:
de Ij v.-nde ; [a faire teHem^nt cuire, cae
tout te suc, toute la sahit.ince suit dans le
bûLirllon. fart un consumato
CONSOMì^flF. l/É , ad). Il se dit des
remède, tirojtres à consumer lei humeurs, les
ch irs i e'C. Il est aussi sub.c. Un jonsomptif.
Cu * untivo ; cunsumatlyo.
CONX>MPriON. s. f. C'est la mêm?
cho»e que cons^mm^itic-n, V, — Espèce de
Phiïiis'-e, qui con>ume et dessèche le pou-
mon, les entrailles et toute la substance du
corpf. Consuni oae. - Oii dit d'une person-
ne qui dépérit , qu'elle est malade oe cou-
icm_ îion. Dar nel ùslco ^ nel mal sottile ica'
der in consLnTonf.
CONSONNANCE et CONSONANCE.
s. t. Accord de dei.x sons , don: l'union pi it
à i'ortille. Consfnanîj. — Uiiiformité , res-
sen.blcnce de sou dans la term-nuison des
mots qui riment ensemble. C^-nscnanza.
CON^ONNANT, TE , adi. Terme de
Musique. Qui est fermé par <"** consonnan-
ces. Consonante ; equisono ; untjorme ; accor-
dante.
CONSONNE , s. L Lettre qui n'a nul son,
sans le secours de quelque voyelle, comme;
b j c y d y fy ec. \\ est aussi acii. Consonante.
CON'îORTS , s. m. pi. T. de Prat. Ceux
qui ont i:uérêt avec quelqu'un dans un pro-
cès, dans une affaire civile. Compagno ; par-
teci/e ; so[;o ; socio.
CONSOUDE. s. f. Plante vulnéraire, qui
tire son nom de la vertu qu'elle a de con-
solider les pl.iies. Consolida,
CONSl'IiiANT , ANTE. adj. Terme de
Mécan. Puissances conspir.-'ntes , sont celles
qui n'agissent pas dauî ces directions oppo-
sées. Che si unisce; che non è opposto.
CONSPIRATEUR , s. m. Celui quiforme
une conS|.ir:!tion. Conspiratore; conLÎurato.
CONSPIRATION , s. f. Cor.iuranon , en-
treprise courra l'Etat , contre les l^uisiances
ai xque'les Von doit cbéir. Coi<fira^:onc ;
Cospirazione ., conclura. — Il se d:: aussi , en
parlant de quelques affaires pirticulieres ,
mais tcijours en mauvaise ^itïX>Cospira\:on£ ;
macchi-'.amento; trama.
CUNSiMRE', s. m. Quelques uns le pré-
fèriint à Conii-ûrateur ; cepend.ir.t on ne s'en
sert pas librement. V. Conîpir-ite ;r,
CONSPlHL'. ££p.ir:.V.Ie verb?.
CON:>PIRER . V. Ti. E're uni d'esprit et
de volon'é pour quelque dessein bon o.i
mauvais. C nsfirare ; congiurare ; accordar-
i'. - Qjand il est dit abs .lumsat , i! sigiii'ie
touiours : Faire une cons;ir.it;on Cw>ntrel*E-
t.,r ou con're le '^rince. — irie.. >€ àh des
ciioseà qui contribuent au même effe*. Co-i-
prarc; congti^rarc ; comperare. - Il a con -
C'ire m.i perte lU ont conspiré la ruine de
i'Etat. En ce ^ens , il e^t acàf. E^li ha me-
ditato^ macchinato, tentato y ec.
(^ ONSPUE', ÉE ,part. V. !e verbe.
CON .PUER, V. a. Cracher sur quelq^iie
chose. Il est fam. , et n" s'emploie quVu h^.
pour dire, mé^iri er d'une f.çon mrquée.
Sputar addosso ; dileggiare, dispregiare j di.'
ridt-ri ; schernir^.
CONSTAMMENT . adv. Avecconstance,
fermeté* perseverar ce. Constantcmsnte , per^
severjntemenre; 7.ivariab'tlmint: ; perdurabil-
mente. — C^rtaiiiemen' , indiibitablpment.
Ce/tamente ; indubitatamente ; senia dubbio ;
seri., fyHo.
CONSTANCE , s. f. Vertu par laguelle
l'ame e,f affermie confre !e^ choses qij sont
jap^bles d'cbranler , teik-s «las U djule.ir , |
CON i57
l'adversité, les tourm^ns Ccs'anii ,fim<iiiii
lo.trtti\j i sojf.renia. — ^criévérdnce. Cu/ii-
tan^j ; /■cTic»'<;a/ir- iconnnujzi ne.
CONSTA.M , AXIE, ad,. Qji a de la
con>t,ince, de la terme-é d.as fe malheur,
dans Ls douleuri. Constante ; forte ; intr^pim
d^. - PerïCvirjnr , qui ne ch mce pas. c'u/ij-
tante t/lrma ; ptrscveiante , stabile ; said^ nt*
pr<,pon.menti ; che non e variabile^ o i'^cj.:s-
eante. Certatn ; iuv-riable. Costante ; erto ;
indabitata i sicuro ; invariabile. — £n'jit>-
nécne, on appelle constante*: , I?s q.i n' .éî
qui aemeure;it tjuio.'.rs les mem.'> , -. r o -
position a;x qu,»).T::é-, vurrab';> qu ch-n=;eiit
continuellem-ïnr. C^ìfantt
Cv)NSrArE' , LE, parr. V. son v^b».
CUNw'ALtR ,v a. E'.b'irîa vérué:!"..a
Lit p.r d-s preuïescoiiv, un.;; re», à'roiu-^ ;
stabir: ; fonnare la v.rlta J*uita tosa; aif*
'constellation, s. f. Assemblage
d'on certain nombre d'étoiles fixes , auquel
on a supposé une Hçure , soit d'hommes ,
soit d'animaux , et conué un nom pour les
distinguer des aurres assemblages de même
espece. Costellavone.
CONSTELLE, ÉE, z^\. Qui est fait sous
certaine consielbnon. Fatto , formato , nato,
frodjt.'o sotto una qualche cosccUa^itne.
eONSTER, V. n. impers. Etre évident,
erre certain. Constare ; apparire ; esser cert9 ,
.yidcfzte , man'-festo.
CONSTLRNATION , s. f. Etonnement
accompagné d'abattement de cour.ige. Cos-
terna^u^n:; corsternaliont ; sbìcowriento.
CONSTE.iNE', HE. part. V. le verbe.
CONSTERNER, v. a. Frapper d*éro.-ne-
ment ; mettre la consternation. Costiniare%
sgomentare ; avvilire ;far perder d'animo , irt-
Cuttr ttrrore.
CONSTiPATrON . s. f. Etat de celui cui
est c«>ns:ipé- Cossipa\tone; i:i:'chi\ta; stitì"
cita ; dureixa di ve.ftre.
CONSTIPE' , ÉE , part, et adj. Qui n'a pas
le ventre libre. Stinco; che nor. può cacare,
- fig. et suHst. Triste , chagrin , iaçj.iiet. In-
mieto \ fastidioso i ncjevole ; impaciente; ma*
ìinconioso ; increscevole. Il a la mine d'un
constipé.
CONSTIPER , V. a. Resserrer le venere ,
causer la constipation. Costipare ; cagionar
stit:cche\\a ; rendere st'tico.
CONvrrrUANT, ANTE , adi- Q-ii éra-
b!it , qui constitue. Il ne se dit guère que
d^-ns les actes où l'on constitue un procureur.
Cnrt/tuente.
CONSTITUE'. ÉE . part. V. son verbe.
— Il se di'- ausM de la complexion bonne ou
mauviiise d'i;ne personne , de la conformation
intérieure de son corps. Uu homme, ou un
corps bien ou ml or-ranijé. dienc t « tal
f armato ; C( mr.' < t:unj.V.
CON >TITUER , V. a. Composer un tout.
Il se dit de pluûeurs choses unies ensemble
pour former uh tout , comme en ér.tnt les
p.irtîes, C^'n\ta'-e ; esser compost j ; suisisteie^
consistere ; fermare; comporre : const'-tnire, —
Fa:re consi.ter en. . . . J'Cporre; far cortìs-
terc. - Mestre , étr-b'-r. C'fjcirmVtf; irj^rV'tr;
creare; istituire ì nomi tare ; porre. — Terme
de Pal.iis. Constiruer aielqiun prisonnier;
le mettre eji prison. Far pr'^lone ; arresta-
re ; cattu'â'c. - Conitituer un hotn-ne en
'rais, endé:rense . c'est ÒTe cause dei frais,
d-? la dépense. C -'onar dU pendio. - Cons-
ta uer unì r-ìnte , une pension , une dot ;
créer , é'ahl:r , assigner. Stabiltrs i usseg*
CÓy^^TiTVT^s^rii.Termedj Juri^pr. Il
ne se dit guêre^ que d'une clause par !a-
^at-Wc celai qui iouit d'un meub'e ou d'un
imm-3ub!e , re.-onnoìr q.ie c'est sans aucua
droi: de pronriéte. Costituto.
_ CONSTITUTIF , r/E.adi- Ce qui cons-
ritue essentiellement une chose. Constìcu-
' CONSTITUTION , s. f Composî-ion ,
manière t'oi'.- une chose est fj!te. Coisti-
tu^'one i composizione; fonnai'one» — Eut ,
A a i,
fSÎ
CON
disiîositîon , ordre , arrangement , comiile-
xion. Constuu^tont ; çosùtu-^ont ; cumf:ùsL'
\unc ; stato i onUne ; dafosii-^nc \ com^Us-
siont — Bonne conìtitiuion. ÌJlspuit^^^-ij. La
constitution dos parties du curps lium^in ; la
constitution du monde . etc. - £t..blissement
ou création d'ur.e rente, d'une pension sn-
mielle. licndn.i\ cinso\ /■e'nj/u/:i.'. Les rentes
mêmes s*dppei!ent des constituticnb. — Or-
ïioniiance , loi , règlement. Custiiu^ione ;
dccrL-fo ; regolj \ ordinaiXi ; Ugg^.
CON-. riTUTiONNAlRE , s. m. Terme de
Tlicoi. Nom que l'on doi nr a ceux qui ont ac-
cepté 1,1 Bulle Unicenitus. Diccsi in Fran-
cia Cosclruïionjrio colui che si sottomette alla
Sulla Vnii:eniw<.
CONSTRICrEUPv.s.m. T. d'Anat.Nom
de diff^reus muscles , dont TrCtion est de
resîerrcr quelque partie. Ccnstrlttorio.
CONSTRlCnON, s. f. Terme de Phys.
Resserrement des p^îrîies d*iin corps. Ccs-
trisnirr.ifuc ; Custri^îùtie -y rîstr'^nifflcHto ; cun-
JerisaniiRto.
CON./RINGTNT , ENTE, ad"). Qui
resserre. Coscrcr-ivo ; stri^nente,
CON>i~RUCiEUR , s. ro. T. de War.
Celui qui est ch:ir^é de donner le plan d'un
navire et d'en i..ire exécuter la construc-
tion. Co^trutti-re d: navi,
CON iTitUCTIUN , s. f. Action de cons-
truire. Arr.tn^emeiit , disposition des parties
d'un biitiment. Coitri:\lone ; fabbrica. — fig.
II se dit d'un ouvrage d'esprit. La construc-
tion d'un poème. La tessitura , la d'sposi'
7/o/ic, l*ordîne d^iin poema , ec. — Termede
Gramm.iire. II se dit de la fi/.ure qu'on tr..-
ce , des lignes qu'on tire pour résoudre un
problème. ComtruTtone.
CONSTRUIRE, v. a. Bâtir , faire un
édifice. Costruire ; edificare; fabbricare, —
fig. Terme de Gr.imm-jire. Arranger des
roots suivant les renies et l'usage de la lan-
gue. Costruire. - terme de Geom. et d'As-
tronom. Construire une figure ; construire un
problème avant que de le dimontrer. Cons-
truire. — f]g. Construire un poème ; arr^n-
|;er , disposer toutes les parties d'un poème.
Costruire , formar un ; oema.
CONSl RUIT , ITE , p.rt. V. le verbe.
CON^UALES , s. f. pi. Terme d'Histoire
Romaine. Fè'es qu'on célébroit à Rome à
l'honneur du Dieu Connus , c'est-à-dire, Nep-
tune. Cunsuati.
CONSUBSTANTIALITE', s. f. Terme
de Thèol. Uni;é et identité de substance.
Consubstanria'ità.
CONSUBSTANTLi-TEURS, s. m. pi.
Nom donile par les Théologiens Catholiques
aux Lutb.ériens , qiù soutiennent la consubs-
tantîation. Luterani che credono^ che la sos-
tanta del pane esista col corpo di G:ìsh Cristo
ntlta Eucaristia.
CONSUfJSTANTlATION, s. f. Terme
par lequel les Luthériens cxmiment leur doc-
trine , sur la présence réelle de J. C, dans
ï'EucIiiris'i?. Consustatitiat'-one.
CONSUBST ANTIEL.eIlE , s. f. Terme
deTI'.éi'I. dor.t on se sert en p.irl.'ntdes per-
sonnes de la Trini' é, pour dire , qu'elles n'.tnt
«ju'une seule et même substance. Consustan-
^'cONSUBSTANTIET LEMENT, .idverbe.
D'une manière coasubstantieilc., C^nsustan-
\ia 'mente,
CONSUL, s. m. L'un dot deux Magistrats
«lui jvoient la princip.ile autorité d..ns la Ré-
publique Romaine , et dont les fonctions ne
duroient qu'un an. Console ; 'Conscio, - Offi-
cier envoyé par son Princj en divers Ports,
Echeljes , et autres lieux de Commerce ,
pour juscr d"s .iff.iires du Négoce , en-re
ceux de Sa M. jesté. Console, - On appelle
»us.i, à Paris et en quelques autres Villes,
Consuls , certa'ns Juges pris du nombre des
tnarchands et néi^ocians , pour iugcr promp-
tement des différens qui surviennent sur les
matières des lettres et billets de change pour
fcit de marchandise. Consoli, C'est aussi la
Juisdution, 1« Tiibotiul <ln Cofliuls, Giuris-
CON
dt-j'one ^ C trihunaU de* Consoli,
^ CONSULAh<E , sdj. de i. g. QliÎ appar-
tient au Consul , nui est de Consul. Conso-
Ure i dit Consolo, il est aussi subit. Qui a été
Cmi.uI Rumain. Con<oljre.
CONbULAlKEMF.NT. adv. A la manière
des Ju!;es-Coi]suU. Consola rmcn ti.
CONSULAi". s. m. Di^'nité de Consul
Roin-iin. Le tems pendant lequel on exor-
çoit la chiirge de Consid. II a ;iussi l.i même
■•^nilicjtion , en pari, nt de toutes les sortes
** Jonsuls de notre tems. Consolato.
CONSULTANT, adj. et s. m. Termede
Droit et de MJd. Homme cxiiérimenté . dont
on va prendre l'uv-ij dins les circonstances.
Cvr.su} ta:it£ i cke c:jnsii;lia ; che dà consiglio.
^ Cv).\jULTATION, s. f. Conférence que
Ton tient pour consulter sur quelque atïaîre ,
sur une mnl.tdie , et r.;V'is p.ir écrit qus les
Avjcats ou les Niédecins donnent touchant
l*aff.iire , touchant la m:iK!die , sur laquelle
on les consulte. Consulci'jioite ; consulta ;
"cÔnSI/LTATIVE , adì. f- Q^}i n'est d'u-
szv,e çiue dans cette phrase: Avoir yoix con-
sulrative , j-cur dire, avoir le droit de t'ire
son flvjs » mais sans que son avis soit com-
i-té dans les dcl.bérations de la compôÊnie.
Ai-cr voce consultiva.
CONSULTE', ÉE, part. V.!e verbe.
^CONSULTtR, V. a. Dem.mder Tavis
d'une personne sur qutlque chose , prendre
conseil, ou i .;^uction. Consul tare ; doman-
dar consiglio ; prender consìglio ; consigliarsi^
chiedere yarere. Et dans le même sens , Con-
sulr^r les autres, consulter ses livres. — fi,e.
Consulter saconscience , ses forces , son de-
voir , examiner sil.i conslcnce , -ii les furces,
si le devoir permettent de faire ce qu'on
propose. Consultare ; csomlnare. — Consulter
le miroir, consulter son miroir, c'est se mi-
rer, s'pjuster au miroir. Consigliarsi collo
specchio; specchiarsi, - Pris absolument sipni-
iie , Conférer ensemble, déirbérer. CothuI-
tare ; deliberare ; conferire insieme ; far ses-
"CONSULTEUR du Saint Omce , s. m.
Docteur commis par le P.ipe , pour donner
son avis sur tjuciqucs mntiires qui recarc'ent
la foi ou U discipline. Consultore del Santo
OffVo.
CONSULTRICE.s.f. Rich.,?omey ,etc.
Celle qoi ' onseille. Consultrice,
Ct)NSUMANr, ANfE, adj. Qui consume.
Consumante \ che consuma.
CONSUME' . LE , part. V. le vethe.
CONSUMER, V. a. Dissiper, détruire,
user , réduire à rien. Consumare \ dissipare ;
disfnip^erc ; logorare 'y divorare \ dissolvere,
CONTACT, s. m. ( Le C linai se pro-
nonce. ) Attouchement, l'état de deux corps
qui se toiK hcnt. Contatto.
CONTA(;iEUX, EUSE, ad). Qui se prend
et se communique par contagion. Conta-
Sioso ; infettivo i appiccaticcio, — On ledit
aussi fig. du vice, de l'erreur, de I.i rébel-
lion, de rhéfésie , et de toutes les mr^uviii.es
choses qui se c(mimuiiic|uent par l.i fréc|uen-
t.ition, ou par l'exemple. Contasioso ;pesti-
hrfiale.
CONTAGION, s. f. Communication d'un
mal.tdie prr des corpuscules indlin. , acres et
volatils. Contagionc ; if''f.\i nc\ toccamento
commercio; comiin'ca\!une. Cernai se prend
par contagion. - Il se di' ..bsolument de la
peste. Peste; moria; contagilo ; pestilenza ;
cavccc'olo , o bubbone che /assi mi.a peste.
— fis. Tout ce qui gâte et corrompt les
mœurs, l'esprit, ou quelque doctrine. Conta-
Sione ; p-ste.
CONTA ILLES, ar'j. f. ,,h,r,T.de Comm,
Les soies Con:;ii'les son' du nombre des
bourres de sole. Ftlatiui d: seta.
C-INfAMlNATION , s. f. Souillure.
Contantinationc . contaminamcnto \ immon-
dqr-, lutale.
CONTAMINE, ÉE.p.irt.V. le verbe.
CONTAMINFR. v. a. .Souiller. 11 est
vicki.'i. Contaminare^ Y- «iguiller.
CON
CONTE , s. m. Narration, récit de quel-
que aventure , soi: vr.iie, soit fuh.ileuse, soit ■ I
sérieuse, soit plaisante. 11 e>t plus ordinaire |
pour les t.buleuses et les | lais.,n;es. Conto; ' j
ncvella ., Javula ; stona, -prov. Conte de
bonne femme , conte de vieille , contes ;
tì'.-ntans , conte de ma mère l'oie, conte de
la^ cigogne , à la cieogne , conte de peau
d'âne, conte .i dormir debout , conte jaune,
bleu , Conte borgni' ; ries hjbles ridicules,
telles que sont celles dont les vieilles gens
cnrretienntnt et amusent les cntans. Favo-
laccia; conti di betona donna, di v:cchia'el:.t.
— Conte gras ; conte !ic;ncicu>-...'(.icrun(o .(.-
sonesto ; novella oscena , Lcen^ìosa.
CON fE' , ÉE, part, du verbe sonter. V.
CO.NTtlVil-LATEUR , trice , s. m. et
f. Celui- ou celle qui contem])le .wec médita-
tion. Contimpl'it^r: ; contemplatrice.
CON lEMHLA rif , ivE , adj. A<lonr,; ';
I.i contorni lation. Contemplativo. —Vie c>
teni:-Ltive , est celle qui se passe près
toii'e dani la méditation, et alors elle ■, ;
oi.| osée a la vie active. Vita cont,mpla!ha. ,
— Onditsub>t. Les contempi, tifs , en par— j
Unt de ceux cjui se dévouent à la vie d'orai- iJ
son et de méditation. I contemplativi. MiAk
on a donné le nom de Nouveaux Contempla*.
;i;"s auxQuiétistes. ' '
CONtÈiuI'LATION , s. f. Action par la-
quelle on contemple, soit des yeux du corps, -
soit de ceux de l'esprit. Contimplaiione;
mcditayone ; çontemplamentu ; speculazione J.
considerazione. Profonde , grande , dévote
contemplation. La contemplation d^s astres,'
— Eu contemiilation. T. donton se sert dsns
les contrats, d:nis les traités. En considéra-
tion. A continfilaiivne; in riflesso.
CONTEiMI LE', ÉE part. V. le verbe.,
CONTE.viPLI R, V. a. Considérer .attenti-
vemeiit , soit avec les yeux du corps, soit'
avec ceux de l'esprit. Contemplare; meditarci
specolare; considerare ; mirare. — Absolument
et sans régime ; méditer presque toujours.
Contemplare ; starinconti.înpla\ione. Il passe
sa vie à contempler.
CONTE.Vll^OiU.LN. AINE, ar'j. Qui esr
du même tems qu'un autre , qui a vécu au
même temps. Cotirjwio; contemporaneo, I! est
aussi subst.
CONTEMPTEUR, s. m. Qui méprise,
11 n'est que du, style soutenu. Spre\zat^rt.
disprei^iatore,
CON fE.MPTIBLE, adj. Vil et ménris. v .
Il vleil'it. Dispre^eole ; disprej^jcvote; vi i ;
abbietto ; d'spett. su ; dispfi.ï'jatïite,
CONTENANCE , s. f. Capacité d'un v;i<.
ie^n, ét.'udue d; quelque quantité. Capacit.t,
cstenZ'one. — Le mainrir n , la posture, la
manière de paroître et de se tenir. Ciera ;
aria ; sembiante ; s^iho; contegno; porta-
mento ; /ifgia di presentarsi ; maiitt.ra di
stare. — N'.ivo'r point de conten.iiice ; ne
savoir de nuelle miinière se tenir. Non saper
essere in contej^no ; no^ sap^rcome si dee start
in coinpasnia. - Perdre contenance; èrre ■
enib.->rrassé, confus tout à coup. Impaccia--
to ; imbrogliato ; con fuso ; s.rpreso ; smarrir'
s' ; perder la tramontana- - Tenir, faire
bonne rontenrnce ; témoigner de la résolu-
tion , <U- la fsrmeté. Mostrar corar^gio , fer-
'ÒbiV I ENÀn^V ', s. m. T. Didact. Ce qui
contient. Continente ; contenente. Le conte-
nant est I lus t^r. nd que le contenu. Il con- -
tennte e ma.^iì\-re del contenuto.
CONTKNÒANT. ANfE , adj. et pltM
ordinairement subst. Concurrent , compéti-
teur. (fui f'îspute quelque chose avec un au--
tre. Competitore ; concorrente ; emolo; rivale} :
contenderte-
CONTENIR , V. a. Renfermer , comprci!-
lire d.m» cer'ain espi'ce, da is certaine éten-
due. Contenere ; capire ; comprendere ; rac-
chiudere. - li se dit aussi de-, livres et autres
m.itières de doctrine , cet. Ce livre contient
tou'e la doctrine de Platon. Qh.- fcp libro
comprende , abbraccia, racchiude, scontitnt
tutta U dottrina di l'iuionc, - Ou dit ausi
CON
CON
CON
1S9
Î p,« près d,,ns le mime sens ,, h cW^
tont.cnt toutcb les vertus ; 1^ denni'.ioii con-
tient le genre et la differe.nce. - Retenir
iiw, cert.iine. bornes. Cuntcntrt ; Jcrman .
-iuc- liner ne* limiti \ nt^ confini \ Irat-
''unlre- Ces disiiei ont été' faites pour conte-
nir les rivteres dans leur l.t. - hg. tm|c-
stherrie faire quelque chose , retenir , arrêter.
Rjfrtnarc ; reprimere i moderare; r nlul^Je ;
trattenere ; ritenere. - v. r.. Se modérer , s.
retenir , s'nbstenir des plasirs , de t^ire p;-
toi.re quclq.'.e sentlmentvif .etc. Raffrenarsi,
contenersi ; moderarsi i ritenersi , ce.
CO.\'fENT, ENTE, sdì- Celui ou celle
oui a son contîntement , qui 3 l'e^pilt satis-
fait. Contento; sodMs/atto ; appaga'o; con-
loUta. - Avoir le visae,e cor.teut c est pa-
roî;re gai et de bonne humeur. Encr lieio ,
gaio d'i buon umore ; mostrar contentt\yi ,
sodd,sf.:iiont. - Etre con'ent de quelq.um .,
tleciuelque chose , c'esteu être satisfait, t.ssei
amtinto .soddisfatto.- On dit aussi. Etre
content, pour dire, agréer , Bcquiescer ,
consentir. Ess'r contento ; acconsentire; con-
sentiie ; afyovare , g-'P-dire. Je suis b.en cou
tent de vous céder cette terre. - ktre con-
tent de sa pcrionne, c'est s'est mer soi-
mêine , en .-voir trop bonne opinion, tsser
tomento , foej di se stesso ; riputarsi da molte;
stimarsi. ,
. CON CF.NTE.EE, part. V. le verbe.
CONIENTEMENT, s. m. Satisfaction,
joie , plaisir. Conterto ; piacere ; contente^ta ;
t.ddisfnvuie;allesrl\xa.
CONTENTER, v. a. Satisfaire, rendre
eon'ciit. Contentare ; soddisfare ; appagr.re ;
render contento. - Il se dit aussi des passions
•t des sens. CeniinL^re ; appagare , ec.
Contenter ses désirs, sa curiosité. - v. r. >e
satisfaire , ne vouloir , ou ne pouvoir pas
faire plus oue ce qu'nn a fait, en demeurer la.
Co-tentarsl ; esser contento , pago , sodisfatto;
instare. Se contenter de sa fortune ; con-
tentez-vous de m'.ivoìr trompe une fois.
CONfENTIEUSEMENT, adv. Avec
grand; attention et opiniâtreté. Contenposa-
jjzc'ite ; cont'aftahì ménte. ,
CONTENTIKUX, euse, ad|.Quiest en
débat , qui est riis[:uté , ou qui peut ette
disputé. Cor.ten-^iosj ; controverso ; htisjoso;
dlsrutato; contrastabdc;controrert:bdei dispu-
tabile. - Qui aime .i disputer , à contener ,
à contredire. Litigioso ; brigoso ; contenzioso ;
ton-.rariante. - La Jurisdiction conteutieuse ,
est celle qui s'exerce par l'autorité du Magis-
trat. Gitirisiii'on conteniiosa. _
CONTENUE , ad). T. de Chir. Bandage
qui ne sert qvi'à retenir les topiques sur une
partie malade. Costrittiva ; cnc ritiene a sua
CONTENTION, s. f. Dcbat , d.spiite ;
clialeur , véhémence dans la dispute. Con-
tesa; gara; rissa; disputa; contrasto; con-
trastamento ; contenvone ; veemenza , calar
neldisputare , nel contrastare, ect. - L.;mtcn-
tion d'esprit ; grande , extrême application
i'escrit. Sfor-.o ; travaglio ; apphca-^ion gr.i-ide.
CONTENU, UE, part, du verbe Coii-
'CONTENU , s. m. T. Didact. Ce qui est
renfeiTi-.é dins quelque chose. Il contenuto.
— Ce qui contient une lettre , ou quelque
tait. Il contenuto ; o ciò che contitnsi in un
wtaUhe scritto.
CONTER , V. a. Raconter , faire un conte,
foire le récit rie quelque chose. Rjicc^tare;
contare ; narrare ; riferire: ridire. - Conter
des sornettes, conter des fagots, ou conter
ie belles , en conter bien , c'est conter des
choses incroyables et frivoles ; dire beaucoup
Je choses à tort et à travers , sans nécessité
tl iùi-i de propos. Contar ba}e; narrar bai-
li et ■ cantafavoU; darne a bere: conjarne
ie 'e belle, delle grosse. - fam. En cin'er
à une femme , conter ses raisons à une fem-
me ; la c^jo'er , lui parler de gal-mterie.
Amo'cpsiare ; veiiep,.:are; ragheggiare; ca-
re: -ar- : ferali' amore.
GONI£IUE,s. f. T, de Cftmm.Crssse ver-
roterie quie se fait a Venise. Co,i/^n.!.
CONft^TABLE, i<!|.det.g. Q'-" F."«
>;-tre contesté. Disputabile ; contrastatile ,
:ontrovcrtiblle ; dubbioso; incerto.
COiNfESTANf. ANTE, ad|. Celui ou
■elle qui conteste en Justice, htiganie ,
mteiiiioso ; lit'cioso. Uest aus'.isub-t. _
' CONTESTATION . s. f. Dispute, dé-
bat sur quelque chose. Contesa ; disputa,
■■ ira ■ disparere ; rissa ; contrasto \ quistwne ,
'ultercaiione ; litigio i contestatone ; con-
CONTESTE, ÉE, P"'^^^;'''''''''^-.,,,.
CONTESI ER , V. a. Debatire quc.que
•hose , dispu-er. Disputare ; tif.gare ; e^n-
■rastaii ; ga-eggiare ; piatire ; quistionar. ,
discettare; contendere. _ , .
CONTEUR, Et;sE, s. m. et f. Celui ,
celle qui fait un conte. Narratore ; dictore ,
raccontatore. - Quand on l'emploie seul , lise
prend ordin .ir. ment en m, uyaise part, et
,ÌRnifte , celui o.i celle qui fait des conte> ,
et des discours ennuyeux , hors de p.-opos ,
impertinens. Cicalone ; p pp-one; cianciatore,
novellatore j lavoleggiatoie:. favcllone, fa-
volatore 11 est fam. - On dit aussi , touteur
de fagots , pour dire , conteur de bagatelles ,
de n-.aiserics. Uic'lote di ba7,\ecole , ee.
CONTtXTURE, s.t.T. Didact.Tissiire,
enchaînement de plusieurs parties qui for-
ment un corps, un tout, soit en parlant des
ouvrages de l'art , soit de ceux de In nature.
tessitura. - fie. La contextute d un di>cuurs ,
d'un ouvrage d'esprit. TtJtitur'î.
CONTlGU , UE, ad]. Qui touche une cho-
se , sans qu'il y ait rien entre-deux. Contiguo ;
""cONTlGUn :-• , s. f. ( l'U se prononce. )
Etat de deux choses qui se touchent. ton(;-
■'tà • protsimiià; vicinanza. ^
CONTINENCE, s.f. Vertu qui faitqu on
s'abstient des plaisirs de la chair. Continenia;
"cONflNENT, s. m. T. de Géographie.
Terre-ferme, que la mer n'entoure pas de
tous les côtés! Grande étenduede pays. Con-
lion II ne s'emploie qu'.-dv. Ala continue,
rour dire , à la longue , à force de conlinuec,
■illa lunga ; a lutilo andare.
' CON 1 INUK' , tE , patt.y. le verbe.
CiiNTlNljEL, Ei.LE,ad|. Qui dure sans
interruption. Continuo .incessante.
CON riNUELLEislENT , adv. Sans cesse,
toujours. Continuamente ; contmovamente;
sempre; del continuo ; senta intermissione;
a urto pasto. V. Continuement.
CONTlNUEMEN l , adv. 11 faut pronon-
cer continûment , et on peut l'écrire sans
E avt'C un accent. Sans interruption. Ò£n;«
intetruyone; continuamente. - Continu et
continûment diffèrent de continuel et con-
tinuellement, en ce que continu et conti-
nûment se disent des choses qui ne sont pas
divisées ni interrompues depuis leur corn,
mencement iusqu'.i leur hn ; et que, continuel
et continuellement . se disent aussi de celles
nui sent interrompues, muis qui recommen-
cent souvent , et à peu d'intervalles. _
CONTINUER , V. a. Poirrsuivre ce q1.11 est
commencé. Continuare ; proseguire ; seguitare..
- Continuer une ligne , une muraille ; c est
la prolonger. Continuare; prolungare; allun-
rare; distendere. - Prolonger la possession de
quelque ..hose. Continuare ; prolongare; pro--
rogare. -Se dit absolument, dans la signifi-
cation de poursuivre ce qu'on a commencé..
Continuare, seguire; proseguire; andar innan-{i.-
- V. n. Durer , ne cesser pas. L'n/'jri; ; co/i-
tinuare ; non cessare ; persìstere.
CONTINUITE", s.V. Uaisonries parties,
du continu. (.OTtMi.'.Vii. - T. de Meri. Solu-
tion de coninuité, la division qu une piate-
fait dans un corps. Solupone di continuità.
-Durée continue. Con.-irmÌM, continuallonc; .
durazione ,cintinuamer.to.-T.à'^, Philosoph.
I ci de continuité; la loi sans laquelle au-
cun changement ne s'exécute dans la nature ,.
que par degrés insensibles. Legs' di conti-
CONTINENT , ENTE , ad]. Qui a la vertu
delà continence. Continente ; casto.
CONTINGENCE, s. f. Selon h contin-
eence des affaires . selon la contingence des
cas, pour due, selon que ks atiaircstounie-
ront , se'on ce qu'il ""^"a. to/i(i'>.s"î''- 1 •
de Géom. Angle de contingence , c est 1 angle
nue fait une ligne droite , avec une ligne
2o .rbfnu'elle touche ; ou celui que font deux
lignes courbes qui se touchent en un point.
Anpolo di contingenza. , 1
CONTINGENT , s. m. La part que cha-
cun doit fournir ou recevoir dans ™<;^'f=,'Jf^,"
commun. Continstnie; pane dt chechessia]
cl- tcc-a a ciascuno di pagare o di ricevere. _
'contingent , e;.-TE , ad). C.isucl, in-
ceri, in , qui peut arriver, ou n arriver pas.
Ccrtinecnte ; incerto ; fortuito ; casuale.
CON riNU , s. m. T. Didact. Un composé
de i.arties étroitement unies enti el.es. Le
cont'inu est di^visibU i l'infini. Il continuo e
''"contenu", UE^-idj. Se dit du tems et
des choses qui se font sans aucune mterrup-
■ion et des corps dont les parties s entre-
tiennent , et ne sont pas divisées les unes ties
autres. Continuo ; seguito; di ^'î'i:'-' J """ 'ff.
t'rrotto ■ ser^a mterv.illo. - iS.isse-conii-
nue. T. de Musique. La Basse qui loue tou-
iours . soit pendant les récits soit P""/. ;<"'-
tenir les Choeurs. Contrabbasto; baritono.
V. Continuement.
CONTINiJATEUR , s. m. Il se dit d un
Auteur qui continue l'ouvrage dv.n autre.
'^CONTINUATION , s. f. L'action par la-
quelle on continue, et la durée d,e ,a cho« con-
unvén.Continual-one; dura-,ione. -La chose
même con'inuée. La continuation dune mu-
riiHe des Annales de Baronius. Conunua-
t'io^ d'ui muro , degli Atmah , ec.
C'Jt^riNUE , s, f. Di«ce uns wte«up-
"cÔnTINUMENT , adv. V. Continue-
""contondant, ANTE , ad). T. de Cliir.
Oui blesse sans percer r.i couper, mais fai-
sant des contUïions , comme un bâton, ime»
m issue Contundent.-; che ammacca.
CONTORNIATE , adj. f. On donne ce
nom à des méd.iilles de cuivre, terminées
dans leur circonférence , par un cercle u une
ou de deux lignes de largeur , continu avec le
métal , quoiqu'il semble en être détache par
une rainure assezprofonde, qui règne a 1 _ex—
fremite du champ de l'un et de l'autre cote de
la médaille. Cotronf.
CONTORSION, s. f. Mouvement dir
corps, accompagné de grimaces et postures
i extraordinaires et peu agréables. Contorsione; .
storcimento ; divincolamento. _
CONTOUR, s. m. T. de Peint, et de
Sculpt. Ce qui termina une tiaure , ou les
parties d'une figure , et leur donne le tour
qu'elles doivent avoir. Contorno; dintorno;
delineamento; Uncamento estremo duna f:-
riira - Le contour d une colonne , d un
^òm"e. Confflr;;o( gi.-o. - Il se dit aussi
de tome sorte d'enceintes. Giro; circuito;
contorno^ ^ / ^ t7 i i
CONTOURNÉ, EE, part. V. le verbe.
- adi Ce aui est de tr;.vers , mal-tourne.
OHinuato; stolto; sghembo ; bistorto ; tra-
vedo - T.de Blason. 11 se dit dune fisuro
d'un .inim:,l , qui , au 'ieu d'avoir la tete tout-
^i. j., .-A..Ì A.rnw de 1 ecu . lai
dun animai, qui, •■",;" . . i à
née du côté droit de lecu, la tournée du:
côté g.niche. Rivoltato. .
CONTOURNER , v. a. Faire les contours-
d'une fitture. Contornare; delineare; contor-.
mare ; disernare ; far i dintorni.
CONTRACTANT, ante, s. m. et f. Ce-
lui celle qui contr.icte , qui passe un contrat ;
devant un Notaire. Contrattante; contraente.
- Il est aussi ad]. Les parties contractoStes. .
CON rRACTL'', ÉE, part. V.Ie verbe.
Ct)NTRACT£R, v. a. S'obl.scr p.r con--
trat , devant Notaire. Conti^ttare ; far con.
«■fl«p,- Faire, éublitr-r wnveiitiw, 9U-..
,rO CON
autrement. Contracter aUi.iice, inarisçe,
oKitiiti""- Stabilire, l<ear alUana , ami.i-
Xia\ conti airt matrimonio , ..iclit-U'on, - .<:-
CON
i 11 se dit aussi , des mobdies qm ^e tjaencnt
csr e-pècc de coiituyoïi , oii i nr quilq..i ii.'re
cnuse. Conrrjft. - De» h. bitades qui , acquiè-
rent ,,.r des actions réjçere.-s. f "/•;;^'-"jj f°'-
mart ; ak:tLarii. - Contracter des dettes.
?e,î "Vpdeuer IndMt.,si;/arJ,hti.-v. r.
T. de Méd. Se r.xcourcir . se risserrer. il st
dit des muscles et des ncits qui se rei.rtiu. U
ritirarsi Je' r.trvi , e d.[ muscoli; rai,snn-^iirsi ,
tontrarsi \ contraessi- iv-'j t^j;..
CC^NTRy» C i ION , s. f. T. de^led. Se dit
du raccourcissc-meni qui arrive aux netlsou
lUX muscles, lorsqu'ils viennent a se retirer.
Cuntratlonci contraic.ra; rittramcnto, rag-
griniiniento - T. de Grjmm. La reclucu>/n
de deux syllabes en une , comme cii ces tnuts ;
Août, Paon, Faon, qu'on ptununce , Ont,
P.-n; Fan. Contmiiont ; accouiamcruu.
CON I RACrUtL , Ei-LE , ad). Qui est
stiiu'é par contrat, fer Cî.ni'-irfo.
CONTRACTURE, s. f. T. d Archit.
Féirccissement qui se fait dans la par le
ïuuérieure d'une colonne- /i""-£ma;!u/Jc^£//^
'"contradicteur, s. m. Celui qui con-
tredit. Co-traddur:, cuntraddicitorc.
CONTRADICTION , s. f. Action de con-
tredire, oijpositiun aux sem;m.'ns et aux
discours de quelqu'un ; d:sco.irs par lequel
en conib.it l'avis d'un autre. tontrjdu.'^;<;n£,
eontrjddimcnto ; ccitraddtc' mento \ cffosi-
Xwni: ; os-acM. - T. de l'bi'os. Une chose
im'lifue contridic'ion , lorsqu'elle renferme
en' memc-tems l'affirmative et la négative.
Etre et ii'cfre p,-s , implique contradiction.
ImfUcarcontraddlyone. - Contradiction , se
dit jusM , de deux pronositions, lorsqu elles
sont rcilemer.t orposées l'ui.e a l'julre, qu ii
est imposi. b'e que l'une et l'autre soien. vraies
on mcme-tems. Conlr.iddl^îo-'e; conlraritta.
— Esprit de contradiction; un homme , qui
ordinairement n'est pas de l'avis de; autres.
Sririio di contrjd d'u'on'. ; nom conir.idioso.
C(/NlRAI)lCrOliiE, adi._det.|!. Qui
eontredir , ejuiéremcnt ojipose. On dit d ns
le sfyle. Didactique , que deux propositions
sont contradictoires , pour dire , qa'ellesTen-
ferment des idées d rectement opposées 1 une
i l'autre , et qui ne peuven' pas sub>is'er en-
semble. On dir au'.si qu'une proposi'ion e.t
con-rad'Ctoire à t'auTe , ou la contradic-
toire de l'autre , pour dire , que l'une af-
firme teque l'.mtrenie.On appelle .•'ussi , ter-
mes crn-rad'ctoircs , ries termes directement
ODposé. l'un àl'auire , comme cui, et non ;
tout et rien. Co--trad:t:uri.i\ coirraddiit.i-
rîu ; direttamente opposto. — Ce qui est pro-
noncé p; r le Juge a l'Audience sur une affaire
en présence des par»ies qui plaident. Contrad-
ditorio ; in contradiitorio. Arrêt contr.r-
ditn.ir-.
CONTRADIC^OIRE.MENT. adv. D'une
manière contradictoire. Cu'K''<irf<i''«<:"<imcntc;
in modo contraddittorio. - T. de J'aLiis. Se
di- des Jiigemens contradictoires. In contrad-
"cONTPAIGNABLE , odj. T. de Palais.
Q li peut être forcé, controint à p-.y;r. Che
mjÒ ei-'C ct^tretto , sfo:\ato ai pagamento.
CONTR.MNDHF., v. a. Forcer, obliger
?ar force ou par nécessité. Costrìngere ; rio-
entare ; tfp-\are; 'ndurre per fjr\a ; ohbli'
gsrr. — Gêner, ob'içer .i quek[ue sorte de
retenue , tiui enitiècîie de faire ce qu'on
yuudroit, re suivre son penchant. Par sol-
gi\ione\ obhl'uare ad una certa ritenittc{X'i î
impedir che aita si abban.ioni alle sue voiiìie,
m'te sue lneiina\ioni. - T. de Prat. Obli.^er
par Justice , de payer. Costricnerc al pai-a-
rrento ; far conAannare in giydicio. - fig.
Se*rtr , ]ir esser, mc»tre à l'étroit. Serrare;
Uner ristretto ; Incomodale ; comprimere ; ris-
jtrigncre. -- v. r. -Se ttêner , se violen*er.
Contentisi ; f^rsi viulén-{a , for{a ; r.shter
»Ut frrfrit fassinni ; irtMltrarsi i riitnersi.
— prov. La nécessité contraint la loi, pour
passt
less
dire que la nécessiié cuii raint de passer
T-de,su, les loi>. La necessita non II,
CoN.KAINr , TE , p,.rt. V. 1'
— ad). Forcé, ob.iité , gèr.é , qui n est pas
naturel. Aj/^tlato ; che non è naiiiale. - Ser-
ré , mis a l'étroit. Ristretta ; riserrato ; rac-
chiuso. — hs- Style CtnTamt, l.mgage con-
traint et guindé. Uffciiato , st.niatu. — Basse
comr.iric. V. Basse.
CONTRAINTE , j. f. 'Violence qu'on
exerce contre quilq-'un; pour lui faire t.-ire
qjelq.ie cluse ni..l.,ré lui. /u/jj ; lioleniJ ,
lusi .f^nnnunto. Il a tait ce contrat par con-
trainte. — Lo retenue que le respect et la
Considération obligent d'avoir, òev^rita, ri'
l^:d.yia i ritenLte\\a , cunte^ lo , jc-o^i^'o/ti ;
t.. comodità. - La tene Ou l'on est, quand
on est trop serré dans ses h„bits , et tout
ce qui in«t à i'étrcih.^trett:^\a;jirii^ntmento
ar.^uitie i il serrare ; r strii^nere. - T. de
Prat. Acte en vertu duquel on peut con-
traindre un lijinme en son corps , ou en ses
biens. Srnter.ja.
COiNFKAmE, adj. de r. g. Qui est
opposé , qui emi éche. Il se dit des choses
physiques et des morales. Contrario; ripii-
snar.te ; uipostu. — Q.ii est ennemi. Il se
dit des personnes. Contrario ; inimico ; ne-
mico ; avversario ; discorde ; dissonante.
— Nuisible. Nocivo \ nocevoie ; contrario j
dannoso; cattiva; infesto,
CONiRAlKE, s.' m. Choie opposée. //
contrario; L' cp,osto. — Aller a« contraire
d'une chose , c'est s'y opposer. Il est f.tm.
Attraversare i opporsi. — Au contraire, adv.
Tout autrement; bien loin de cela. Al con-
trario ; ben in contrario; all' opposto ; per
oppoiito. - Hicli. Au préjudice. In prejiu-
diiio ; a dinnô ; a dlsavantaggio. — Con-
traires, s. m. pi. T. de Philos. Sortes d'o.)-
posés , comme le froid et le chaud ; le blanc
et ie noif , etc. I centrar;.
CONTRARIANT, ANTE, adj. Qui
con'redit , ([ai est d'humeur à contrarier.
Contraddittore ; contrariante ; che ama a. con-
traddire.
CONTRARIE, i E, part. y. le verbe. - T.
de Mar. On dit , qu'on a été contrarié par
le vent, pour dire , que le vent a été long-
temps coiittoire i la route qu on prenoit ,
ou qu'on vouloit taire. Contrariato dai vento;
battuto dal vento contra io.
CONTRAKIER, v. a Contredire. Contra-
riare ; Contraddire ; contrastare; contrapporsi.
— S'opposer, faire obstacle à quelqu'un dans
ses desseins. Opporsi; attraversare; impedire;
ovviare ; re>i.st^re. ,
CONTUAKiEiE, s. f. Opposition entre
d'ts cho-cs contraires. Contrarietà; differenza;
diicrepan\a. — 'Oh.tacle, empêchement, hn
ce sens , il s'emploie plus ordinnrement au
pluriel. Ccntranetà ; ostacolo , oppot:\ioie ;
d'ffìcolfa ; in.^edmento ; indugio ; impaccio.
CONTRAETE, s. m. T. de Peint, et de
Sculpt. C'e>t une dnersité din, 'i disposition
des .hjcîs et des membres dfs fijurt-s. Con-
trasto ^ varietà d' aitesstamentl , di colori , ce.
— Se dit aus>i des passions opcjsécs , du
comb:i[ des liassions; des cara-tcres et des
sentimcns opposés. Contrasto di passi.jni ,
' CONTRASTÉ, ée , part. V. le verbe.
CONTtUSTEil , v. a. et n. T. de l'eint.
et de Sculpt. Fair t un conT.iS'e. Fare un
contrasto , una varietà d' atteggiament' , di
co'ori , di caratteri , ec.
CX)NTRAT» s. m. IVtcrion , convention,
traiîc^entre deux ou p'usieurs personnes, et
rédigé par écr-t , sous l'autori'é p.iS'iqiie.
Contratto ; pa^to ; conveiiioie. - Toute
convenvioii faite eirre dc.ix ou p'usieurs
personnes. Il ':st verbal, ou tacite. Contralto
verbale, o tacito.
CONTRAVENTION , s. f. înfr.i tion ,
action par laquelle on co..rrevicnt à une L, i ,
à une Ord.iunanct', il un Arre' , ,i un Trji'c,
ou a un r.intraf qu'on a fait. Contr^v^^^^yune,
JrodOf trasgressione j frcvaricai'oiw.
CON
CONTRAYERVA, s. f. Hante qu! crot(
dans le .'érou. Sj, racine est aromatique On
en fait usage en Médecine. Contrujcrva ;
contraien^j.
Co.s I RE, s. m. Tout ce qui est contrair»
à quelOLie chose et qui la combat, il faut
savoir le pour et le centre ; il > a du pour
et du Contre. Il pro e ti coltro. — Au jea
de la bete ; faire contre , faire le contre ,
se dit, lorsqu'un des Joueurs aisant iouer,
un oe, autres déclare ensuite , qu'il joua
aussi. Far contro.
CO.V TRE , Préposition servant à marquer
opposi. Ion. Contro, contra. S.' ba.tre contre
quelqu'un. Je n'ai rien a dire contre, la
non Ilo nu la in contra'io. — Auprès , proche.
Centra; a jronte ; dirimpelto; m Jaccia; allo
ncontrj ; vicino ; presso ; in vicinanza ; dx
cinto. - Contre , entre dans la com/osition
de plusieurs mots, comme contre - allée ,
Ciui;rt-ba>, etc. V._ci-dcs,ous. A l'exe.nple
de l'Académie de France , on va rapporter
ceux ijue l'usage a au'orisés. Pour ce qai
rei;..rde les autres qu'on ne trouvera point
ic , on pourra consulter les mots dont ils
sont formés , et pttr-U on aura aussi pres-
que touiours , le mot Italien , en j ajoutant
seulement. Contra ou contro.
CONTi<.E-ALLt'E , s. f. Allée latérale et
parallèle à une allée principale. Contrav'ale;
viale u filar d' ali-eri laterale ad un altro.
CONTRE-AMIRAL ,_ s. m. Le troisième
O.iîcier d'une Flotte, d'une armée navale,
subordonné .1 l'Amir.d et au Vice-Amiral,
— It se dit aussi du Vaisseau commande pac
le Contre-Amiral. Conir'' amrn'.raslio.
CONTRE-Ai'PROCHES, s. f. y\.T.dt
Fort'/. Travaux que font les assiégés quand
ils viennent par tranchées , rencontrer les
lignes d'att.iqvie des assi.-^eans. Contrariaste.
CON FRE-BALANCER . v. a. Compenser.
Il se dit proprement , en parlant de la pro-
portion q.ii est entre des c'ioses opposées;
et il n'est guère eu usage qu'en matière de
morale. Àsguagliare ; adejuare ; pareggiare;
contralvlancia'C ; compensare ; contrappcsare,
CON FREBANDE . s. f. Terme q.u se dit
de toutes le! choses d...)nt, par rO-d.mnance
d.i Prince ou do l'Etit , il est défendu de
trafiquer , de faire comm^^rce. Duts ce sens,
91 a;>'jelle toutes ces sottes de choies, des
march.mdi-es de contrebande. t)n dit aussi,
que c'est de la contrebande. Un Vaisseau
chargé de contrebande. C^ntratlunio; co.a,
mr-canjii di contrabbando. - Faire la con-
tieb.nfie; faire commercede marchandises
de contrebande. Far il contrabbando ; fjt
trojfico di merci vietate. -^ fi», et fam. f^ii
parlant d'un homme qui embarrasse d.ms une
comiia^nie , ou auqu.;l on ne se lie point,
on dit, que c'est un homme cL' contrebanr'e,
Uom soSfCtto^ impurtuno^fastid'oso. - C^'n-^
trcbaiuie , T. de D'ason. La birre qni cnujje
l'écu d.m; un sens contrure. Con-'abanda.
CONTifEBANDL' , CON I REBA.cRE' .
CON PiçEFA .CE' , c;c. IVrmes de Blaso.i
qtii 'igniriciT : Opposition dans le, pièces.
Conti a-b.sndato ; cont'a~sb.i'rato , ec.
CONTRE'iANDlFR, ère , ;. m. et f.
Ce'ui , celle qui fait l,i ConirebinJe. Ci-
tralband'rre.
CON FRE-t! A's , adv. T. d; .M. çoan. Da
bas en huit. Di bj'so in a'-o.
CONFRF.-BASSE, s. f. Crosse- Basse de
violon , sur laquelle on joue ordinair'?menC
la par'ie d- la Jasse , une octave plus has
que sur la B.is:,e de violon comnune. Con-
CONTRF-BATTERIE, s. f. Bitterie de
canons o:»po.ée à une autre Contrabrtttena,
- fir. Ce qu'on f.it pour s'oniio'er aix
menées de ceux qui nous sont contraire j.
C'nt^ammina ; conti abbatterla ; batteria of-
''"cs^NTRE- BITTES , s. f. Contbes qui
.ifT.-rm.ssenr le," hi'tes. V. Btte.
CONTRF.-CAPION , s. m. T. de Mir.
Morceau de bois i lié qui sert it djubtaj»
■lU capioii. Contra-capione»
e
CON'TE-CARENE
One picce de bu
carene
ON CON.
. f. r. de M.ir. C'e5» <ie h quiUe et de Pétrsve , \>°fJ-]'[^ ''^■5°"
ée au-de
oppo
ìt à l'ég.ird d'un» G.4cre U
Vaissea.i. V. Ovulle, Conn-j eh, glu di (aulire.
COMRE-CARRK.', ée , pan. Vie verbe.
CON IRE- CARRER , v. a- Supposer
directement à quelqu'un , » ses sen
a ses desseins- Cuntraffcrs: i
epporn, conyuddrc; contrari^
tiens ,
aurarcrsa:e '•
_ ; rcslffere-
m. Parties d'un éci
juartatur
CÒnY!1'ECARTELE.<. ,
u.'.fre quartiers
'CONTR'ECArCr
fontr'e-<nrtelé- Contr
î. m. Charme
jêche une autre
Diviser en
qu.'.tre quartiers , un des qn."tie" ^^ ''==''
Jéià écjrtelé. Conir' injuartare.
CONrR'ECHANGE , s. m. Echange.
S;amh:o : cur.lrjcci t.-^ ; f :^
CONTRE- CtlARME ,
€onT.;ire , qui det.u^t ou em
fhirme. Canir' incenso ; sûnimmiii^.
CONTRE-CHASSIE , s. m. Chassis de
verre ou de papier, que l'on met devant les
ch.issis ordinaires , pour rendre la lumiere
eu ioar plus douce et egale. Lj>nir invani-
ta , o contr'' imvannit^-
CON TRE-CHEVRON, s. m. T. de B.as.
Chevron oppoié a un autre chevron de
différent é-nail. Cavalletto oypojto ad un
t'trj d: div'.'SO calori. , c T
CO.N'TRE-CI-EK . s. f- Fausse clef. T.
ée Serrur. Contrachiave ; fiha chavc. - En
T. d'A'chit. C'est lui Tjussoir joignant la
c'ef à ia droûe , ou à la jauche. Cunei ,
che <ow a' fiaidì': del serra^'ia.
CONTRE-CŒUR , s. m. Plaque de fer
Bu'on attache contre le milieu du mur de
la cheminée pour le conserver , et pour
fnToyer la chr.leur. Frontone. - Espece
de nausée qui donne des envies de vom.r.
Vausea ; rivolgiminto d- stomaco con v:>el a
di vomitare. — A contre-Ci,eur , adv. Avec
tifiizn.-t\<e ■ A controsstnio la controitomaco.
CON TRE COUP, s. m. Repercussion d un
corps sur un autre. Ribjtttmnto ; repercur-
tione; ripercot'mcntu; ripicchio. - L impres-
sion d'un coup fait à une partie O'vposee a
celle qui a é:e frappée. Contraccolpo. - hR.
lorsque le malheur de qjelqu'un porte, ou
retombe sur un autre- Contraccolpa.
CON I REC;<n IQUa, s. f. T. de velqua
Auteurs. Critique de U critique. Contrac-
Cfitica. _ , _ , ,
CONT.1E-DANSE, s. f. Sorte de danse
Vive et léâère où plusieurs personnes figurent
ensemble. C nt-addania.
CONTREDIRE, v. a. Contester, s oppo-
ser a ce qu'un autre dit. Contraddire i '■'■t'''-
tarsi;0i.F0''i \ "■"•'r contrario. — T. de l'alais.
Réfuter , détruire. Opporsi ; rifutare : com-
hdttire. - V. r. Se couper en discours,
dire ov'i écrire des cuoses les unes oppo, ées
aux autres. Conti addirsi ; cader in contrad-
dhione. ,. _ . .
CONTREDISANT, antî;, adj. Qui aime
i contredire. Contraddiccnti; spinto di con-
tradd'iione ; contra'Untt.
CONTREDIT , ITE , par-. V. le verhe.
CONTREDIT, s. m. Réponse que Ion
fait contre ce qui a été dit. Confitavone ;
r:fui,,:one. - Ai ■.U-.riel. T. de Palais.
Ecri-iires serv.-,nt de réponses aux Pièces
produises par la Partie ...dverse. Z?i/i« ;
risposte. - '^•ns contredi- , adv. Certaine-
ment, sans difficulté. Certamente \ senia dub-
ilo\ ;-idih:titamcnie; scnfa d fficolta.
CONTREE , s. f. Cert .ine étendue de
»aTs , ré^î-'n , provin^^e. Co.itrada', re^ione^
trattò d' pa;se. - Dans une acception dIu;
«énér le. Tautes les con'rées de l'Asie.
Contrade ; Provincie ; Parsi ; R^gni ce.
CONTR'ENQUETE , s. f. T. de J:insp'.
Enquè'e qui a pi ir ob;e' de conT-,dire une
aa're enniètc. I f.rrsa-.i ne contraria.
COr+niE-ETAABJT, T- de Marine.
Pièce de bols courbe , trian^ula re , qui
lie l'étarnbot sur la quille. Contraruota di
PoT-.a.
C^ONTRE-ETRAVE , T. de Mnr. C'est
BBC picee <ì« bi;is eguibe , )>9sé« aa-detiui
t„u,ju..^..,^,... Contraruota di Pi-,
CONTRE - EXTENSION , s. t- T. de
Chir. Action de retenir une partie luxée ou
fracturée contre l'extension qu on tait pour
la r'm fre a sa place. Contra-stendimcnto.
CONt RE-FAÇON, s. f- T-.de Négoce.
Fraude qu'on f-it , en contrefaisant la m..-
nui.cture d'une étorfe , au prc'iudice de ceux,
q.u en ont le droit et le privilège. Contraffa-
-.one ; c..ntra^.jtu'a ; eoifaffacimçnto.
CONTHEFACTEUt*., s. m. T. Je Libr.
Celui qui contrefait une hvre- tontrafiatore;
risampatore. . ,. ,.
CUNTREFACTION , 5. f. Il ne se dit
qu'en parlant des livres , dans le sens de
cuntrefaço.. V.
CON 1 REFAIRE , ». a- Imiter , repré-
senter quelque personne , quelque chose.
Cont affare ; imita'e ; fingire ; Jar corne un
altr^. il se d t plus ordin.^irement en mau-
vraise part , de celui qui copie les autres ,
pour les tourner en ridicule. 7 Conireiaire
son écriture , son savoir ; déguiser son écri-
ture , son savoir- Contraffare il proprio
caratitre ; fur mostra di non sapere. ^i.l
contrefaire l'écriture de quelqu'un , c est
fal.if.er l'écriture, imiter la main de quel-
qu'un. Falsificar la scrittura ; contraffar Li
mano al-rui. - Rendre diiforme et deiisuré-
Contr.iffare ; sfigurare ; disformare. - Con-
trefaire un livre , c'est le faire imprimer
au préiudice de celui qui en a le privilège.
Ristampare; contraffare. - Con'refaire des
drap., des étoffes, c'est imiter la fabrique
d'un autre ouvrier. Falsificare; contraffire.
- V. r. Dissimuler, feindre, se déguiser,
se montrer tout autre que l'on n'est. Contre!/-
fa-si- d'ssim'iU-: ; infingere; transformarsi i
n,a<c',erar,: ; far le maschere.
CONTHEFAliEUR, s. m. Trévoux. T.
qui n'est pas reçu. Qui contrefait les gens,
qui imite leurs paroles, leurs gestes et leurs
ac'ions. Contiaffacitore; contraffattore; lini-
C 5nTREFA1T, aite, part. y. le verbe
CON 191
CONTilE-H.ACHER, v. n. T. du Dessin.
Pûsscr de secondes lignes diaçonaleraent sur
un Dessin , pour en rendre les ombres plas
fortes. Comrjtias'lare.
CON FRL-HATIER, s. m. Hitier ou grand
cheiiêt de cuisine , qui a des crochets , ou des
chevilles de fer en-Jeri.ins comme en-dehors.
Sorta d'alare o capifuoco gran.U , giicrniio
d: ramponi da duc parti ad uso di sostenere
'^'CONFRE-HAUT , adv. T. de Mafona.
Du h. ut en bas. D' alto in basso ; di su
'"cONTRE-HER.MINE' , ée , ad). T. de
Blaîon. Il se dit d'un Champ, de sable mou-
chère d'arjenl. Contr' armellina-o.
CONTRE-.TOUR, s. m. L'endroit opposé
au stand jour , où le jour ne donne pas à
plein. U s'emploie plus ordinairement d.ins
cette phrase adverbidie ; A contre -jour,
Cor.trailume; falso lume.
CONTRE-ISSANT, adj. T. de Blason.
Il se dit des animaux adossés , dont la tète
et les -lieds de devant sortent d'une pièce de
l'écu. C'ntra-usccr.ti.
QOS FRE-LAMES, s. m. pi. T- de G.-ziers.
Trmfles de b:is q.ii servent au mouve.nent
des lisses. RcvoH
CONTRE-LATTE, s. f- Latte qti'on pose
perpendicuHrement entre deux chevrons ,
et q.ti est plus longue et plus épaisse que les
lattes orHi.^;i;es. Parc nc:llo.
a )NTt<E-L\ fTE', ÉE , part. V. le verbe.
CONTRt-LATTER , v. a. Garnir de
contre-lattes. Fa^ 'mpaUature dl panconcelli.
CONTRE-LATTOiR, s. m- T. de Cou-
vrcur. Instrument de fer qui sert à appuyer
la contre- Itte con're la latte , pour tenir
coup et aider à enfoncer les clous. Instru-*
mento de' Concia'eiti.
CON TRÉ-LETTRE, s. f. Acte secret
par lequel on déroce en tout ou en partie,
à ce qui est p ir'é par un premier acte public.
ContralUttera ; contr ammandato ; contrjt"
scritta.
CONTRE-MAILLEK , v. a. T. de Chape
ad). Difforme ,'mil-fa'it , qui a la taille « pèche. F..irc les mailles doubles, i,
toute difforme. Contraffatto ;
della persona.
m. T. de Ma
tolte
brutto , ^-_ ...
CONTRE- FANON . s
Cordes am.irrées au milieu de la vergue du
côté opposé à la bouline. Carica bolina.
CONTRF-FASCE, s. f. ï- de lilason.
Faste divsée en deux deml-fasces de deux
émaux d;fferens. Contrafascit.
CONrR.E-FENDlS, s. m- f. d'Ardoise-
rie. Divisions et subdivisions des quartiers
d'ardoises red lits enfin en partions minces,
telles que celles dont en ct/uvre les toits.
LastreUc di lavagna. , .„ , „ ,,
CONTRE-FENETRE, «- f- Trev. Double
feuè're, ou Contre-vent. V-
CONTRE-FENTE, ou CONTREFISSU-
RE , s. f. T. de Chir. Fente qui se fait a
la partie opposée à celle qui a été frappée.
F'ssura ca<:ionata per contraccolpo.
CONT.RE FINESSE, s. f. Finesse dont
on se sert contre une personne qui use de
linesse. Contrastu^ia ; cuntrammina ; contra-
maliva-
CONTRE- FORT, s, m. Eperon ou mur
c^nrre-boutant , servant d'appui à un mur
cli«rsé d'une t-'rra^se ou d'un rempart. Bar-
bacane ; c intraffortc ; sprone — En T. de
Herder. Pièces que l'on coud par la ti^e
po ;r rendre la botte plus forte. Contrafforte.
- En T. Je Marine. Syn. de clé des es-
"'"■• V- ., . „ ,
C JN TRE-FRASER , T. n. T. •'1: Sou 'l'If er.
D.nier le troisième tour à la pîta. Dar la
t.rya lavoratura a'ia pasta.
CONTREfUGUE, s. f. T- de Musique.
Fug.ie dont la marche est contraire a ce;le
d'une au>re qu'on a établie auparavant.
Con-rafira.
CONtRF.-G*.RDE, s. f. Espèce de for-
tification au-devant d'un bastun , d'une
demi-lune , ou d'un .iutrJ ouvrage, Ccnua-
Suardl.i,
■ On
filet.
a maglia doppia. Fi et contre-maillé
Hit 5U.SÌ sub, t. 1 e Contre-m ilié d'i
L'a-madura, i> l' a-mat., djle ranne.
CONTAE-MMTRE, s. f. Officier Ma-
riiier qui commande sous le Mii-re. Sotto
Nocchiere ; sotto Bosman i sotto Njstr'omo j
Penese.
CONTRE-.MANDEME.NT, s. m. T. de
Ju'i^rr. Contre-ornre.
CONTRE-.MANDFR , v. a. Révoquer
l'ordre qu'on a donné. On le dit des per-
sonne^ ei- d:s chos.=s. Co.itrammandare,
CONTRE-MARCHE , s. f. Il se dit , en
pa'lant d'une armée, qui fait une marche
contraire ou opposée à celle qu'elle paroissoit
voul.iir faire. Contrammarcia. — Faire la con-
tre-marclie , se dit, quand tous les vaisseaux
d'une armée , ou d'une divisqn , qui sont en
ligne , vont derrière le dernier , iusqu'à un
certain leu , pour revirer , ou changer de
bord. Contrammarcia.
CONTRE-MARE'E, s. f .Marée différente.
Marea di rovcs.i.
CONTRE-M.AROUE , s. f. Seconde mar-
que posée à un ballot de marchandise , ou
a de la vaisselle d'arg=nt. Ma^ca, o contra-
marca. - U se dit aussi , d'un second billet
que donne te Portier d'un Spectacle. Bigliato
di teat'O. dell'opera.
CONTRE-.MARQUÉ , «E, part. "V. le
verbe.
CONTRE-M.\RQUER , v. a. Apposer
une seconde marque. Metter una seconda
"contre- -MINE, s. f. OuxT.ige souter-
r..in qui sert à és'emer la mine de l'ennem
Contrarr.mln.i. — C'est aussi une mine prt-
♦iqiice sous les Ksstioiis , et sous le dehors
•i'une i'I.ice , pour faire sau-fr les ennemis,,
en cas nu'l; si'i-cnr s'y lo^"r.
CONTRF-MI.V:', ÉE, p.-.rt. V.le verV.
CONTKE-^'.iJvER. v. a. F-iiie d;. lunare.
15)1 CON
nijie^. Contramminarc \ far c^ntrammlne.
CONTRL-MlNtUK, s. m. /. J. ïomfic.
Celui qui lait de con-remines. IL minator
ni.m:co , chi fi la cuntraip.mma.
CON 1 rtEMONT , adv. En haut. In ajw;
e monte ; vtiso /' alto ; su ; in su ; alio insù.
- Oh le dit aussi, de tùut ce qui vient a e:re.
renversé , de telle sorte que ce qui étoit
en bas , se trouve en hput. Alla ro-.iscia.
Il n'a guère d'usôge que d.ins cette phr,.se
qiii vieillit: tomber a U renvcr.e les pieds
contre-mont. t>ai.T supino , o colla t'anciu^
in su , c l f.'.-A m aria. - On dit qu un
bateau va a contre-mont, lorsquil remonte
la rivière. Andar ciiitr' aciua ; andar contro
la comme. „ . .
CONIRE-ML'R, s. m. Mur que lonba.
tit tout le Ions d'un .iiitre pour le fonmer ,
pour le constrver. Muro di rir.juT-{o. — tu
5. dcTortiJ.Kivn extérit.ir biti autour dan
mur princnial d'une Ville. Muro istcnori.
CON I KE-MURER , V. a. T. . d: Maçon.
Faire un coutr.-niur. Rinfuriare immuro.
CONTRE-ORDRE . s. m. Revjcation
'''cON'fBE'-'oUvÉlTT'URirs^rr:'";
CA/ViifA'. Incision qu'on fait a une partie d.ms
un endroit plus ou moins éloigne d une plaie ,
d'un ulcère pouC faire l'extraction des corps
étransers ou pour décharger la matière qu'el
les contiennent. Aferturajattav.cmo ad una
flaira ixr ta fiù pronta uscita d:st umori.
CONTRE-l'AL , s. m. 1 .d^ iilason. Pal
divisé fn deux parties, faiu diviso.
CNNTKt-H^'.'.E' , i-E, ari). T. de Blason.
11 se dit de Técu où un pal est oppose a un
autre p:.l. Contra-palato. ■ , ,,
CONTRE-PAKTIE, s. f. Partie de Mu-
sique opposée ii une autre. Il se dit plus or-
din.^irement de la partie qui sert de second
dessus. Contrayar'e.
CON FRE-PASi-ANT , an]. T. de Blason,
il se dit de deux animaux l'un sur 1 autre ,
dont l'un passe d'un cote, et 1 autre de 1 au-
tre. Contra-passante. , ^ ,, , ,
CONTRE-PEit', ^E, part. V. le verbe.
CONTRE-l'ESER , v. a. Coivre-balancer,
servir de conirc-iJoids. Il n'a guère a usai;e
qu'au i'ïurc. Contrapfesare;, buançiare.
CONTRE-PIED, s. m T. de Chasse. Se
dit lorsque les chiens étant tombes stir les
voies de la bote , prennent , po..r la suivre ,
le chemin qu'elle a l.Tt , au lieu de prendre
celui qu'elle tient, prendre le contre-pied.
Fli-Uar il camtio ; shasliar ta strada della
fiera. - fig. Le contraire de quelque chose.
il ne se dit point au plur. Il contrario.
CONTRE-POIDS , s. m. Poidj servant a
«ontre-balancer d'.iutres poids. Contrappeso.
— Long b.i:on dont les Danseurs de corde
se servent pour tenir plus aisément le poids
du corps dans l'équilibre , quand ils dansent
sur la corde. Contrappcso. - hg. Les qu.ilités
<)ui servent à en conire-balancer d'autres.
Z'ontrappesu; shiijncio.
CONTRE-POIL, s. m. Le sens contraire
à celui dont \s poil est coupé. Contrappelo . -
A con're-poil. Tout au contraire du sens,
dont le poil de quelque chose est naturelle-
ment concile . A comrcpp .t j. — fig. et lam.
Prendre à c»nire-poil , c'est prendre au re-
bours. A/ contr.-.rio; all'opposto ; a contra-
veto ; in diverso significato i contrario al vero.
l).-.ns celte aft'aire , il a tout pris a contre-
poil.
CONTRE-POINÇON , s. m. Terme de
Scrnircr. Poinçon camus plus large par sa
pointe que le trou auquel on l'applique, qui
sert à épargner la peme à fraser le trou , et
le rend propre à recevoir une rivure ; cela
s'ap'^elle contre -p«rctr. Punteruolo ottuso.
- T. de Graveur de Caract. Poinçon taillé
félon la forme du blanc de la lettre , qui
sert à former le creux d,i poinçon. Contra-
punzone; puntone col suo vuoto.
CONTRE-POINT , s. m. T. de Musique.
C'est l'accord d« deux ou plusieuri chants
iifférens. fon(ra/-;-i-'»o.
CONTRE- turni t'i i^l- .f' <'« sinon.
CON
Se dit des chevrons placés les deuit pointes
l'une conire l'juue. Lo»tiappuit^.
CON IKis-POlN TEK , v. a. 11 se dit de
certains ouvrages de loilj , ou de tartetas
3u'on piqae de deu,x cô.és avec du ht ou
eia soie. Lnootttre. - 11 se dit aus.j dune
batterie qi'on oppose à une autre /ar una
contro-b.itt^r.a di cannoni. — lig. Contredire,
con.-recarr^r. V.
CO.\TKE-l'OI.VTI£R , s. m. T. d'Arts.
Qualité q.i'on donne aux Tapissiers d^ns leu's
Ijttres de niJKrise. V. l'ajijsier.
CON rRL-i'OXSON , s. m. Antidote. Re-
niède qui emijcche Peitet du poison. On le
dit aussi au figuré. Contravveleno ; antidoto-
CO.VFKE-PORIE, s. f. Tiév. ieconde
porte au devant d'une i>remiere.Cv,irrd/'/)urrd.
- Double porte, fortiera.
CON f RE-PO )E.<, v. a. T. de Comm.
Mal poser , ou mal porter un article dans le
grand livre d'un M.rchand. Trasporre una
punita ndlihomaestro.
CONTRE-POiinON, s. f. T. de Teneurs
de livres. IdMe que l'on fait en comrepo-
sant. i rasp^siXione d'una partita
CONTftEl'REUVE, s. f. Image qu'on
tire sur une autre traichement imprimée ,
et qui marq.ie les mêmes traits , mais a re-
bours. Controprova , contrastampa.
CON TKE.'REU VER, V. a. Faire ime con-
tréureuve. Contrastampare i far una contro-
prova.
ÇOfJTRE-PROMESSE ,s.(.T.de Jurispr.
Déclaration de celui au profit duqu.:! une
promesse est faite, que cette promesse est
simulée. C'est la contre-lettre d'une pro-
messe. Contrascritta.
CONFRE-RUoiE,.s. f. rré'v. Contre-fi-
nesse ; l'opposé de finesse , de ruse. Con-
trastu{iii.
CONTRE-SABORDS , s. m. pi. T. de
Mar. Fenêtres qui servent à former les sa-
bords. Contrasporrelli.
CONFRE-bANGLON, s. m. Courroie
clouée sur l'arçon de la selle , pour y atta-
cher la sangle, òoga icorr^g^ia che é attaccata
alia scila i e a cui s'ajfibbia la c'tnshiattira.
CONFRLiCAKPE, s. f. T. de fortif.
La pente du mur extérieur du fossé , celle
qui regarde la pLice. On comprend souvent
sous ce nom , le chemin-couvert , et le gla-
cis. Contrascarpa.
CONFREiCARPER, v. 3. T. de Fortifie.
Faire une contrescarpe. Far una contras-
carpa.
CONTRE-SCEL
Petit sceau apposé
Contrassiilllo.
CON IRE -SCELLE, EE , part. \. le
CONTRE -SCELLER , v. a. Mettre le
contre-scel. Conir.tssigiUare.
CON TKE-iElNG , s. m. Signature de ce-
lui qui contre-signe. Contrassegnatyra.
CONTRE^SENS , s. m. Sens opposé au
bon , au vrai. Senso contrario. — En parlant
des é-Oi-fes , du linge et autres choses , il
se dit pour m.irquer qu'elles ne sont pas du
sens et du côté qu'elles doivent être. //
terso conirarto d'un drappo ì d'un panno \
contrappelo. -Fig. Il se dit des affaires. //
contrappicdc i il verso contrario i l'opposto.
Prendre le contre-sens d'une afTiire. — A
contre-sens , adv. qui s'emploie dans toutes
les signihc lions de contre-sens.
CONTI'.E-MGNE' , i:e , p.irî. V. le verbe.
CONTRE- 'il(;NER , v. a. Signer en qua-
lité de .Secrétaire , au-dessous de celui , au
nom duquel les lettres sont cxpédiéss. Con-
irassegnareifirmare. — 11 se dit aussi des let-
tres qui viennent des Bureaux des Minis-
tres ou des Secrétaires d'iitat , et sur l'en-
vtlùppe desquelles , on met le nom du Mi-
nistre ou du Secrétaire d'Etat , de chez qui
elles viennent. Firmare.
CONFRE-SOMMIER, s. m. T.dePar-
chem'n. Pe..u de parcliertiin en cosse, que les
Parcliemi,iic-rs mettent entre le sommier et
k piirwhvmia qu'ib cuiurciit avec U ies.Per-
s._m. T. de Chance!.
côté du grand sceau.
CON
samena eh' s'interpone tra 'l caviletto e U
pergamena che scamuice.
COi\FR'Ei.'ALlEa , s. m. T. de Jardin.
Ranijée d'urbres tai.lés en esp.ilier , et sou-
tenu, par Uri treillage, ou par des perches
et des écli.ilas , et plantés vis-a-vis d'un es-
palier, l'allée en^.re-diiix. Conlraspalliira.
CONT.vh-TtMPS. s. m. Acadent ino-
|>i.ié , qui traverse le succès d'une affaire ,
et q.ii rompt des mesures qu'on avoir prises.
Contrattempo ; accidente improvviso. — Tom-
ber dans un coiiire-.emps , c'est prendre mal
son temps. Far le cose a contrattempo; l'unir
di proposito ; non a suo tempo. — Cettaiii pas
de d. n.e qui coupe la mesure. Contrattempo.
- A contre-temjis , adv. M.il-à-propos. A
contrattempo ; fuor di proposito ; fuor di
tempo.
CO.VTRE-TIRE' , ée , p.irt. V. le verbe,
CONTRE- riKER, v. a. faire ime con-
ti- épreuve. V. Coiitr'épreuve. - Contre-
tirer. un tableau, un pian, une carte, c'est
les copier trait pour trait , psr le moyen
d'une toile fine, d'im papier halle , d'un ca-
nevas , etc. q.i'on met dessus. Retare.
CONFRE-TRANCHE'E , s. f. T. de
Fortipc. Franchée qu'on fait contre les assie-
geans. Trincea opposta a quella dc^l' assa-
" CONTRE-VAIRE- , adj. T. de Blason.
Pièces dont les vaires sont opposés. Contra-
vajjto.
CONTREVALLATION , s. f. Fossé et
retr._,nchement qu'on fait autour d'une Place
asiiégée, pour empêcher les sorties de la
Garnison. Contravallaùone.
CO.VFREVENANl , ante^, ad). Qui
contrevient. T. de Prat. II n'a guère d'usage
qu'au substantif. Contravventore.
C0NT;RËVEN1R , V. a. Agir au contr.titê
de ce qui est ordonné. Contravvenire ; man-
care ; .ìisiibidlre.
CONTREVENT, s. m. Sorte de (sr.ind
volet de bois , qui s'ouvre et qui se terme
par le dehors des fenêtres, serv.int à garan-
tir du veut et de la pluie. Impesta di fuori;
paravento.
_ CoNRE-VÉRITÉ,s. f. Ce qu'on dit pour
être entendu d.ins un sens con-raire à celui
q.ie les paroles portent. Contra venta.
CONFRE-VISITE, s. f. t. de Jurlspm.i.
Double visiti» , seconde visite. Nuova visita
giudicarla.
CON FRIRUABLE , s. m. T. de Finince.
Celui qui doit contribuer au paiement des
i.npo.itions, des dépenses communes. Il n'a
guère d'usage , qu'en parlant de ceuir i.i
payent la Taille. Obbligato a contribuire la
sua parte d'un angravio.
CONFKlliUÊ', ÉE, part. V. le verbo.
CONTRlliUEK, V. a. Aider en quel |ue
façon que ce soit , a l'exécrion de queUiua
chose, y avoir part Contribuire ; c operare.
— Payer des con-riburions. Conrriîui.i; /m-
Sar tributo, contributione.
CON FKIBlI FION , s. f. Levée ex'raor-
flin.iire , faite par auto-ité publique. Contri-.
bullone. — Ce qu'on paye aux ennemis , pour
se garantir du pillage et des autres malheurs
de guerre. Iribiito; co-ifi'iiu-jione. - T. de ,
Prat. On appelle, contriba ion au sou la li-
vre, ce que chacun d-;s cohéritiers paye .<
proportion de la part qu'il a dans la succes-
sion. Uuota.
C '^ IKl'iTE', ÉE , part. V. le vcrbî.
CJONFRlSFEi*. , V. a. ain\.;er, ficher.
Cant it'are; a£i!sgcre; iravasHare; dar ma-
linconi.t.
CONTRIT, ITE, adi. T. de Théoi. Q li
a un ;irand regret de ses péchés , p.ir un i uc
motif d'amour de Dieu. Coitrito \ coatpunt.. ;
dolente de' suoipeccari. — U se dit aLt>si,_par ;
une espèce de vstaisanterie , pour dire, triste» i
affligé . mortifié. V. , !
CON FRITION , s. f. Regret d'avoir of-
fensé Dieu, et qai a pour princiv-e l'amour
de D'eu. Coniri::on:.
Ct).S FROLE , s. m. Registre q l'on tient
pour la vcniicatioii d'vin tôlt^, d'un autre re-
giftrc,
CON
^isWC, etc. Registro ; TÌscor.tr:i. Quelque pSTt
on dit aussi abusivement. Ccntr^^Uo- — ^î'î"
fice de celui q.il tient le con::^ó;e. i "iii^.n
di chi tien: i ri$istri. „ . -, ,
Cc;NTitULE', ÉE, prrt. V.le v'erbe.
CON rKOLER, V. a. Mettre sur le con-
trôle. H:g:strari. - Faire mettre sur les ou-
TMges d or e; d'argent , la marque qui fait toi
qu'ils ont payé les droits «le Roi. Fa- m^-
thi^re a vds:IUmc. — (i%- Trouver à redire.
Criticare ; censurare ; òutsimare ; rifreniltre j
tTx>viir a ridire,
CONTROLEUR , s. m. OScier , dent la
ciurme est de tenir contrôle de certaines cho-
ses. Rc;:i:rdiu': ; et quelque part. Connol-
Icre. — Dans la Maison des Princes , c'est
rO/iicier qui exerce à peu près les mêmes
fonctions qu'e:;c.-ce le Mai're d'Hôtel dans la
maison des Par;icidiers. Simscutco ; Maestro
di casa ; Maggiordomo, — h^. Celui qui se
mêle de censurer, de contrôler les actions
d'aiitrui. Critico j censore ; corr^tt,/re di stampa
vecchia. - fam. On ditatissi, Contrôleuse au
fém. Corrttt'icc.
CONTR'ONGLE. (.A) T. de Chappê. Pren-
dre le pioti de la bct;.* a contr'ongle , c'est
voir le t.L^n oà est la pince. Sbriciar la fatta.
CONTROVERSE , s. f. Dcbat , dispute ,
contestation >ur des cboses disputables j et
fiîus ordinjire.Ticntsur des points de foi, en re
es Callioliciues et les Hérétiques. Lonciorer-
tia. — Etudief la controverse , prêcher la
controverse , l-'..'ì: étudier , ou tiatier , en
Chaire, les po'r.ts de Reliii.ùn qui sont en
contestation. Studiare , predicar la contro-
versia.
CONTROVERSE", Ée, adj. Disputé, dé-
battu de part et d'a.i:re. Ùisfucato ; contro-
verso.
CONTROVERSISTE, s. m. Celui qui
<crit des controverses de Relgion, Contro-
persista.
CON FRO'-'VE' , ÉE , part. V. le verbe.
CONTKOU'VtR , v.i. Inventer une faus-
seté pour niire à quelqu'un. Fingere ; in-
ventare ; cunrruv.ire.
CONfU.MACE, s. f. T. de Prat. Le
refus , le déf.ijt que f.iit une Partie de re-
pondre, de compsroître au Tribunal du Juge,
pardevant lequel elle est appelles pjur crime.
CoRt:tn.~.cia.
CONTU.MACE', le, part. V. le verbe.
CONrU.\Kiv.F.R, V. a. Instruire la con-
tumace , poursuivre l'instruction de la con-
tumace. Condannar In contumacia , per con-
tum.tcia.
CONTU.'VIAX , adj. Accusé , qui ne con-
paroî" point, après avoir été c.té eu Justice.
Contumace.
CON rus , USE . adi. T. de Chir. Meur-
tri , froissé , s.ms être entamé. U ne se dit
qu'en parlant des muscles. Contuso ; ammac-
tato.
CONTUSION, s. f. Mturtr'issure. Contu-
sione ; amnaccamcnto.
CONV'AINCANT, ANTE , rdj. Qui a la
force d? conv^inrre. Corulncente.
CONVAINCRE, v. a. Persuader quelqu'un
de quelque chose , par de preuves démons-
tratives. Convincere. — Convaincre un Ac-
cusé, c'est lui f.'.ire voir clairement que le
crime don; on l'accuse est vrai. Convìncere
CONVAINCU, UE, pErt. Coi«.tfo.
CONVALtiSCENCÉ, s. f. Etat d'une per-
sonne qi-.i relevé d; maladie- Convalescen-^a.
■ ÇONVALtiCENr, ente , s. m. et f.
Q.it commence a se mieux porter ; qui com-
mence .1 reprendre ses forces après une ma-
ladie. CunvaUscer.re. I! est aussi adì.
CONVENABLE, ad), de t. r. Propre.
Vfyn convient. ConyenzvoU ; proprio ; conve
mient:', d'cevoU ; de^no. — Conforme et pro-
portionr.é. Cnirticnn ; meritato ; dovuto
fihsto; cynv^nicn*e ; i: .nfjr^e ; proyor-ùonato
.CONVENABLt.ME.ST , adv. D'ine ma-
nière convenah'?. Convenevolrnente.
CONVENANCE, s. f. Rapport, confor-
■uté. Convenien\i j convenevole^a ; confor.
Dici. Frarij^ois-Ieulien.
CON
m!tà; rila\*one ; propcr;ion:, — Bient^^nC^^
dt;ci;nce. ConvinUn\^\ co-.vtnivoU\\^\ tic-
Curu ; decenza ; buona gra\ia ; bella maniera i
i. — On dit , raiiuns de conven. nce ,
poLîr dire , raisons probables et plans. blas ,
mais q.ii ne sont pas d^moniîrativC'S. Ce
son: aiisii des raisons de b.enìéjncct Rajicni
convdrjicn^i.
CUNViiNANT. s. m. On a a?peHé ains=
la lit; le ou la conven*i.m que les Ecossois
firent enîemble , en içSo, pour m:îinunir
leur Relision. Nome che si è dato a'U loro
dcrj-^:o-ie (ìas;li scu^scsi , o sia alla loro
projcsitoi dif.di.
(Ju.WI^NANf, ANTE, adi. Sonabla,
bieascjar. Il vieillit. V Conven;b'e.
CONVEMR, V. n. Derììir.rer ò'accord.
Convcnin ; concordare ; restar d^accordo ;
accurdjrsi -y cumcnilrc \ eiscr d.t mcd.-simo
sKnùniùr.to. — Etre conferme , avoir Ài\ rap-
port. Esser con/orme f cor.Cijrde i conco'djire \
\iarsi ; andar d'acordo ; corrisj-o.iderj ;
nlre, ~ Etre prov-re et sòrt..ble. Conve-
nire i esser convenevole , proprio^ dUcvoi-e ,
proporzionato ; aJTarsi i c^r./jrsi; f. in per...,
abrado; eJccare i appartenersi. Ce v,i-
p me convient pas. Non fa per me ; non
a srado. — Etre expédient , être a pro-
pos. Convenire ; bisognare ; /'ar bisogno ;
esser di bltosnoi d'uopo , spedante. On de-
libér.i iong-temps sur ce qu'il convenoit le
plus de f,iire.
CONVENTICUI.E, s. m. Petite ?s^?n--
bìce, II se prend touìours en mauvaise
P-j"t , pour assembltïc secrette , i'.'ici'.o et
m?me d'un pc:i: nombre de persjnnes.
Cor.ven'icolo ; conventicola i segreto rau-
namento.
CONVENTION . s. f. Accord , pacte
que deux ou plusieurs personnes font en-
semble. Conven'^Lone ; accordo ; patto ;
fermo'-,
CONVENTIONNEL , elle , adi. T.
dz Jurlspr. Qiu est de cunveiuion. Cvtvea-
CON VENTIONXELLEMENT , .-dv. T.
de faiais. Paz convention. Fer convenzione;
per patto.
CONVENTUEL, elle, adj. Qui est de
Coiv-nt, pour le Couvent , composé delà
Comm^mauté d'un Couvent. D. ns i'OrcIre
de -S. tr.uiçois , on appelle Convent.ielî les
Cordeliers qut n'ont pas embrif'isé la Réfor-
me des Obisrvar.tins. Conventuale.
CvXVVENTUELLEMENr , ?di.Encom.
m.inruîé , selon les rèsles et l'ui^fge de ta
Soc'éré Re)i»leuse.*/'i Comunità^ tn comune,
CONVERGENCE, s. f. T. de Géom.
Etat de deux lignes , qui vont en s'ajjprcchan:.
Conver^£n7<i.
CONVERGENT, enti:, a.-^i. Terme de
Géom. On donne ce nom à des lienes , qai
vont en s'approcliant l'une de l'autre. Con-
verìen*e.
CONVERGER , v. n. T. d*Opî'-n:'e. Se dit
des r.-'yonî qui après avoir été rompus, s\io-
prochenî et vont se rémiîr d.ins un même
point. Converger: ; essere c&nverginte.
CONVEîvS , er.se , adi. Celui ou celle à
qui on a donné l'habit de Religieux, pour
être domes*iquc. Converso \ fratello \ laico.
Au fem, Convers.1, — En- Logique , une pro-
position converse , est celle où l'.ìitnb'.it de
la première fait le çujk de U seconde ; et
1? suièt do la première , Patrribat de la se-
conde. Proposition conversa.
CONVERSA riON , 5. f. Entretien fami-
lier. Conversazione \ familiare trattenimento \
Ivcwùone.
CONVERSER, v. n. S'entretenir f.iir.ï-
llèrement avec quelqu'un. Corvers.i'-e ;
vivere , usare ; trattare. — fie;. Converser
avec les livres , avec les morts , c'est étu
dier , lire. Conversar coi morti ; leggere \
studiare.
CONVERSION , s. f. Transm-itation , et
simple changement de forme. Conversîo
cambiamento ; trasmutj-i':one. ~ Mouvement
que Ton fait faire aux trouves. Convenions i
o N
Char.çer
; de ir.LLL;
19?
lent de cro-
'S de mal en
'^îar. empr;inîc
"lll iC ,
"la
giro i tonvertimento.
yance , de sentimen»
bi^'n. Conversione.
CO.N VERSO, s. m. T. ri-
des Portugais. La partie d..
s'assemb'e pour se visiter, et pour faii
conversation. Cassero.
CONVERTI , lE , part. V. le verbe - Il
est aussi subst. pour siçnifier une personne
convertie à la Religion Catholique, l/n con-
vert ito.
.CONVERTIBLE , adj. de t. g. T. de Lo-
gique. Proposition suscentihlc de conver-
sion. Convertibile. - T. d: Comm. Effet
qui pyit eue changé contre un autre. Cun-
CONVERTIR , v. a. Changer , trrnsfor-
mcr. Convenire \ camhiar: -f trasmutare \ tras-
/orinare ; cifmhiar fi;>ura , sostania. - fig. Elt
matière de Religion , opérer la conversion
de quelqu'un. Convertire.— On dit aussi ,
dans le discours ordinaire , convertir quel-
qu'un , pour dire , le aajner , le faire chan-
ger de résolution ou d'opinion sur quelque
chose. Convertire; piegare; far arrenderei
adescare. - v.r, 11 a toutes les sieniftcations
du premier. Convertirsi. — Dans les style de
I Etole , deux termes se convertissent , lors-
mi'ijs se peuvent dire téciproquement l'un
CONVERTISSEMENT, s. m. Chanse-
m?it. 11 n'a suére d'usage, qu'en matière
d ir:. ires , et de fabriq.ie de monnoie. Con-
V 'f'^into; mutamento; trasmutazione; ba-
ratta rcrnufa.
CpNVtR nSSEUR , s. m. Celui qui réus-
sit dans la conversion des âmes Uom apos-
tolico ; covii-iiore.
CONVEXE, ad). !1 se dit de la surface
extérieure de ti ut ce qui est courbé. Il est
opr'osé à ^^oncave. Convesso.
CpN\'£Xirt', s. f. Le tour, ou la su-
pertìcie extérieure de ce qui est convexe,
Corvetsità.
CONVICTION ,s.f. Preuve évidente et
indubitab'e d'une vérité , d'un fait ; et l'effet
qii'unc telle preuve produit dans l'esprit.
Lonvi'f^lone ; persuasione ; evidenza; jerma
CONVIÉ, s. m. Celui qui est prié â
quelque repas , qui est invité à un festin,
a ime cérémonie. Un convitato ; un in-
vitato.
CONVIE . ÉE , p.-rr. V. le verbe.
CONVIER , V. a. Inviter , exciter , portef
à faire quelque chose. Invitare; convitarci
fare invitan-^a i eccitare ; stimolare ; provoca-.
CONVIVE , s. m. Celui qui se trouve
à un même repas avec d'autres , qui m.in-
ge à une même t.ible avec d'autres , dans
un festin, Ccinvifjro ; desinatore ; com-
mensale.
CONVOCATION , s. f. Action de convo-
quer. Convoca\iàne.
CONVOI, s. m. Se dit de l'assemblée quî
accompignc un corps mort qu'on porte à
la sépu't.ire , avec les cérémonies funèbres.
FaiuraH ; esequie ; comitiva funebre nel con-
dursi i morti alla scpultura. — T. de Mar.
Un ou plusieurs vaisseau de purrre , qui escor-
tent des v.iisseaux iMarchands Convo]o ; con-
voglia. — II *a dit aussi , d'une flotte mar-
chande avec son cscotte. En parlant d'>-.r-
mée, c'est une quantité de munirions et de
vivres, ou d'r.rgent , etc. qu'on mène dans
un camp , dans une ville assiégée , etc. Vet-
tovaglia ; forargio ; convoglio ; muniiioni da
guerra e da bocca, ec. Le convoi a c'é br.t-
tu , lorsque l'escorte qui l'accompagnoit , a
CONVOITABLE , adi. Il est vieux. V.
Desir.hle. ^
CONVOITÉ , ÉE, part. V. le verbe.
CONVOiTtK, V. a. Désirer avec avidi-
té , avec une passion déréglée. Desidera-
re, bramare disco rdinatamènte , aver he»
" CONVOITEUX . EUSE , adj Qui co».
13b
■t94 . C <^ P ,
vuite. Cupido i bramoso ; dcstdiroio* 11
vieillit.
CuNVOniSE , s. f. Desir immodéré.
Ci.ftdtsia i bruma ; desideno àhun^inutu ^
CON VOLER , V. n. Il ne se dit gwère que
ë.ns cette pluase : Convoler en secondes
rôces , en truiiiêmes noces , pour dire , se
marier pour la seconde fois , etc. Convolare ,
c fassart-a sicondc no-\\i ^ te.
CtJNVOi UE' , tE, p-rt- V. le verbe-
CON\ t QL'LR.v.a. taire assembler par
autorité juriclicix. Cur.vucarc ; in dir.
CONVOYE', t:-. ,p.irt. V. Ieve.be.
CON\'OYER ,v. ,-. Accompagner , escor-
ter. 11 n'a guère d'usige qu'en ivlirine. Ctm-
rojare i ccnvosUare i scortare; acccmpasnar
t"
ma.
CON\ La.SlF , ivE , ad). Qui est ac-
compagné de convitlsious. Convulsivo ; con-
vulso. — Qui cause des convulsions. Con-
Vlilsho.
CONVULSION, s. f. Mouvement irrc-
£ulier , et involontaire des muscles, avec sc-
cous<:e et violence. Convulsione.
C0N\'ULS10\N.AIKE, adj. de t. g. Qui
a des convulsions. On doline ce nom a qu^l-
t|ue8 fiin;itique> modernes; et alors il est subst.
Convtiisionjr'.o*
CONYiE , ou Iletbe auï puces, s. f.
Ses teuillessont sen-bl/blcs à celles du boiiil-
,Jon noir , mais pUi; petites. On prétend
qu'elle» chassent le piices et les moucheronî.
Cvn:i,. . ,
COOBLIGE , tE, Pi'i. Qui estobligé avec
un mire dans une oblis.it on ou contrat.
Cvol"'iaio.
CO^PF.'RATflR, TRicE, s. m. et f.
Celui , celle qui o; ère avec quelqu'un,
qui h\i\e > qui seconde. Cooperatore ; co-
gérante. ,
COOPERATION . s. f. Action de celui
qui coi pire. CoopcTin'one.
CO(./i'E'RER , V. n. Upérer conjointement
av-^c quelqu'un , ;<ider a a^ir , à faire ; secon-
der. Cou} erare \ concarrere. - Coo'iérer U 'a
çr..ce , c'eit répondre ?iix mouvcmens de
^ grâce. Secondar l^ìmpulso della divina
^"ëobPT^TION, s. f. T. d-Hhi.anc.e:
mod. Action d'a,socier , d'agréger. Âisre-
' COOPTER , v. a. Tuvoux. Associer ,
agréger. Ai,sr,g.'re ; assuclars.
eO'J! Dl'NNE'ës ,_a.^i. f. pi. T. de céom.
Nom qu'on donne en géi.éral aux .bs issrs et
aux ordonnées d'une ci.>tirbe. Co.^rd'nate.
COI-'AHU , s. m. B;.,ume nue l'on tire
j>ar incision d'un arbre d.i Bréil , appelle
Coralba. Halsamj delio di Co^ahu.
COPAIBA , s. m. l '. rbre qui produit le
conahu. Copaita ; l*Albi.rû onde^ stilla il
copahu.
COPAL, s. m. Gomme d'une odeur agréa-
ble qu'iii t're par incision de i^lusieurs
espèces d'arbres de la nouvelle Espagne.
rOPARTAGEANT , s. m. Celui qui par-
tage avec un a.rre. Il n'a guère d'us.'ge qu'en
p..rlant d'un (larfage qui se fait dans unç -,0-
ciété de Marcli.mds , de Négociant. Assola-
to che dee ricever la -uà parte ; che dìrebbesi
cond'vi 'enti.
COPEAU , s. m. Eclat, morceau de bois
que I.i hache . la doluire , le rabor , ou qiiel-
2u*autre instrument tcanchart font tomber
u bois qu'on abat , v\\ ou'on met en oeuvre.
Copponi ; t'Ppe; tr etoto.
— On appelle vin c copeiu , le vin nou-
veau que l'on fait passer sur des copeaux.
yinn SIrKt,.
COPEPiVlUTANT, s. m. Il scdtdech.-'-
ciin de ceux qui permutent ensemble un bé-
néfice, t'crmuiante.
COI'H^E, V. Corte.
COPIAT?;, '. m. T. d'IIist. ecd. Fos-
soyeur. Becchino ; bcccnmoni.
COPIE , s. f. F.c- qui a é é transcrit d'j-
ptiis uu aut[«. Copia ; tscmpLut, — L'imi-
C O P
tatîon d«ï originaux de Peinture , Sculpture
et Gravure, toph. - On dit en style fami-
lier , d'un borame sin^^ulicremeiit ridir uîe ,
que c'cit un orig.inaI sans copie. On^tnal
sentit coyin ; Vd*e a diri , nom djffoco , che
nfjti fij chi cercai imitarlo. — T. d'Imprim.
L'écrit sur lefjuel en inij-rime. il est m.ir.us-
crit eu imprime j le premier s'jppelle le
manuscrit. // manoscriuo. Le second l'impri-
COI ili" . ÉïL , part. V. le verbe.
COP.KR , V. a. Faire uue copie, titer
copie d'iine écciiure , d'un tableau , etc. Rc-
scitfcrc ; trascrivere ; coyinrc u::o scritto',
an quadro , ce. — fi^. Imiter les actions ,
les gestes , les m.''.nière<; , le style de quel-
qu'un, imitare i contraff'jrc. - On dit , co-
pier un ouvrage, pour dire , le bien imiter.
V. ce mot
COPIEUSEMENT, adv. Avec abondan-
ce , abondamment , beaucoup \ boire co-
pieusement, m- nc;^r copieusement, urîner
copieusement. Il n'a guère d'usage que dans
ces sortes de phrases Abbondantimintc ; co-
COHEUX , EU5E , adi. Abondant. Ricco;
c&yîosû\ abhundsnrc -y abbondevole.
COl'iSrE, s. m. Celui qui copie en quel-
que genre que ce soit. Copista. — Un Pein-
tre qui ne fai: que coi-icr les tableaux do^.
autres , est un Copiste. Copista.
COF.ifc-NEUK , s. m. L\ dcjurisprud. Ce-
lui qui prend a kyer ou à ferme avec un
autre dc> terre» , i.ne m, tison , des rentes ,
e*c. Coiul ch; prende ad affìtto una terra , u^:
casa , ce. assieme ad un altro.
COPROPIETAIRE, s. m. et f. Celui,
celle qui pò. sède quelque chose par indivis
I îivec un autre. Compro frietjrio.
I COi'TE cu CqPH TE . s. m. Nom qu'on
'donne aux Chrétiens originaires d'Et^ypte ,
ic: qui sont de la Secte des J.;cobttes, ou
Ejtichieui; l'ancienne Langue Egyptienne.
I Coytico. ,
' COPTE, ÉE, part. V. le verbe.
COPTER , v. a. Faire battre le battant
d'une cloche seulement d'un cûté. Rintocca-
re ; -^ucntir la campana a tocchi.
COPULATIF, ivE.adj. T. de Gramm.
Q .1 sert à lier les mots. Copulativo.
COPULATION . s. f. Coniunction_ de
l'homme et de la femme pour l-i ^.énératïon.
Il se joint 1 resque touiours avec charnelle.
''^ COPULrXHARNELLE, T. deJurSpr.
Se dit pour ex]'rimer la cohabit;ition qu'il y a
eu en're deux personnej de différent sexe.
\ . CiMml.ifion.
(;OQ y <:. m. C'est le mâle de la poule.
Cii'o. - Coq de bruyère, ou fie Linoges ;
Fais.'.n, Br.iV'nt, c'est une espèce d'oiseau
spuv.-ige qui se nourrit dafis les bruyères.
Gatta di montagna y o di monte , o a'pestre;
/iif^ano nero , oalpcstrc. — Cuq d'Inde , c'est
unj espèce n'oise.-;u domestique plus groîque
le coq. Gallo d'Iidia. - On a-i el!e Coq-
faisan, le mâle du f.isiin. F.i3iafio masch'o-
On le dit .-'ussi du mà'e de U i erdrix. On
donnC' aussi le nom de coq à diflférens autres
oiseaux. Coq de ho\s. Vrogallo ; .Stoico; vul-
gairement. Cedraie ; pjl'io cedrone. Coq
de mat-;=' , fr.incotîn , g^lii,ote hurée, Run-
cjso ; JLijcpOy V'-ilg. francolino di monte.
Coq du roche. Rupajola ; vuk. Rubbola.
- fig.ctfam C'est le Coq du Vill-tge , c'est
le coq de la Puroîsse , c'e-i-.'i-dire , 1" prin-
cipe ò^\ Vdlage ou de la Pdrois>v i'rîmass..
— Coq d'une montre ; ^^ ficee d'une montre
<\\.v Cuu'-Tc et Soutient le b iluncier et le rient
ferme. /^rjff/uo/o. - Coçi des j irdins , plante
trcs-oHor.inte qui eît touiours verte. Costo;
erba Santa maria - Coq de clocher; hgure
<Ie coq qu'on met '■.ur les clochc-rs des Eglises ,
et qur sert d-> gToUï-tce. Callo dì bronco o
simi'e; che sì m. tre su i campanili, — Coq du
v;iis':e.m , T, de Mar. - Le cuisinier de l'é-
qu-nno^, C'/kco dell' cTulpat^S'o.
COQ-A-_L'ANE, s. m.indéclin;.b!e. Dis-
CQuTi &ans jugement I et qui n'est puiot au
COQ
su'iet dont on s'entretient. Faistrolif, tpr»»
pijsiiu. - Faire des coq''-a-rùne. Saltar di
C 'QUAl'.DE. V. et iScrivcî Cocarde.
^COQUt, s. f. Ec-ille c'.'iruf ou de ncix.
Ci SCIO i scor-^a. - L'enveioiijje de cert.-'ins
truits ou de certaines senu-nces. Qtisclo^'
scorta. - Coque de noix. Guscio di noci. —
L't'uveloppe o.'i se renferma le ver à soie
qu.-nd il veut filer, li^noia- - T. de Mar.
taux pli qui se fait A une corde f[ui est trop
forte ,^ ou qu'on n'a pas pris sois de détordre
en la fabriquant. Cocca; gamba. . i
COQUELICOT, s. m. Espèce de pcvot
sauvage. l-:zp.ir:r.i serchlone.
CUQUELINER, V. n. l'tV_ ^1otm■isett
a e .] rimer le cli. nt du coq. Dtcesl del canto
du sjIIo.
. COQUELOUiîDE , s. f. PUin'e qui par sa
tige et p.ir se^ fleur,, approche de l'ancM-none.
Les Jardiniers appellent aussi ci'que'ourde ,
une certaine «•spécde i.yc]\'yh. ïitrdl d^nna,
COQUELUCHE , s. f. Cau.chon Car^ uc-
cio. II est vie^ix. - Eîpèae de rhume qui cause
des toux violentes. Mal di castrone ; o plut'
to^to , tost^ canina o convulsa.
CoQUELUCHON , s. m. Espèce dec.nru-
choii. Cappuccio ^capperone ; encolla; eappe~
n.'Ceio ; cc.cuiiuh ; scapolare ; cocolla,
ÇOQULMAR , s. m. Vase d--- terre ou de
inér. 1 , ayant une anse , et servant à faire
bouillir de l'eau , de la tisane, etc. Cocoisa,
COQUtREAC, s. m. T. de Mar. Espèce
de petir mvire. i'iecola nave.
COQUEKELLES, s. f. pi. T. de Blason.
Rei>rc>entaMon rie noivertes vertes d.-ns leurs
souises jointes ensemble au nombre de trois
A'„<r<:;«,i.'i.
COQUERET ou ALKEKENGI , s. m.
Plante tort commune djns les haies , d..nt le
fruit a la fieure et U co.ileur d'une petite ce-
riïe. Alcjchînr,'.
COQUEH1ÒO , s. m. Trév. Chant du coq.
Il canto del callo.
COQUERON , T. de Mar. C'e^t ainsi que
quelques-uns nomment une petite chambre
ou re^raiith-Mnent , qui es' à l'avant des i'€-
tits hàtinT'ns. Camcrn..' dt cucina.
COQUESK;:tUE, s. f. Ondonne ce notn
aux petits coqu'lla^ïes de m-'t i et poMtlaire-
ment conter des coquesizrues , reuaî'.re de
coques-grues , siftnihc de ch.'ses frivo'es. i?.i^-
leeole; ciance; citiff'olc; bagattelle; lui.\le ;
p.m^ane ; carote; baje.
CJQUET , s. m. Qui f.iit le pjlant , qui
se pique de donner de l'amour â toutes les
femmes. Civettone: cicisbeo.
COQUET, ETTE, ad). Qui cherche à
plaire , a donner de l'amour , sans s'attacher
beaucoup à personne, civettone; civetta;
civeifno ; t^erbinn ; che fa il calanti ; l'in^-
namotato con :utte , o con tutti; Incostante '^
da civetta.
COQUETER , V. n Etre ou faire le coquet,
ou la coquette. 11 est fam. Civettare. - T. de
Mur. Se dit d'un homm*» qui avec un aviron
mène et fait nl'er un bateau au vent, en
remuant son aviron parle derrière. Vogare di-
'coquetier, s. m. M.Tchnnd d'oeufs
en Bros. Vendlior d'uova. - M.irthandde vo-
l.iilles en gros. Pollajuolo. - Petit vase de
table où l'on met un œuf pour le manger à U
coqiie. Uov.'ruolo.
COQUETTE , s. f. Il se prend en mauvaise
part , et .1 I.i même sienihcation que coquette
adiectif. (Vi-.rr.i ; civttlina.
COC)UETTERIE, s. i. Afféterie d'une per*
sonne qui est coquefe. Civetteru ; le;j e atti
delle donne. En narlant d'un homme on di*
roi' aussi • Zerbineria,
COQUILLAGE, s. m. Terme collectif,.
Petits poissons à coquille. Un amasdecoquil"
les , et quelquefois l'espèce de coqui'Ie. Cort-.
chiglie , conchiglia ;cochtslia; chiocciola; nie*
COQUILLE . s. f. Couverture ou coque
des limaçons et des poisioni (lue Us Nï^diit
COR
t!s(«J appellent Testacées. Nicchio o guscio di
pese: m^r:^o o dt lu:njeca i e^chljiid^ cjichi'
gUj. Coquille ne seda m de» hdi:rcs , ni d"S
tortues. -Coqiijs d'œ^iset de njix, principa-
lement quand elles sontcassies. Gt-cìd*u0va
» di noci. — D'une personne tort jeune, on
dit fam. qu'elle ne fait que sortir de la cj-
3 aìWq- E* appena uscitadel s**sc!0. — Rentrer
ans sa co-iu'lîe , c'est se retirer d'uno en-
treprise téméraire. Desistere ; ritirarti. -
En T d'impnm. C'est nne lettre déiilaciSe
de son cassetin et mêlée parmi d'autres lettres
delà même cjsie. /iy"//o. En I. d: Charron.
C'est une pl.iiiclie sculptée en coquille , qui
jert pour appuyer les pieds du co. lier. Pe-
Jan^ del cocchiere. —En I. de Faurbisseur.
V. Plaque.
ÇOQJlLLIEa, s. m. Collection deco-
Ï tilles ou le lieu où on les rassemble. Co.ViÇ/w/ï
^ conchigHe ; e g'sàinetcj , o armadio puno
di conch's ie.
COQUILLIERE , ad), f. T. d'Oryceol. Se
dit des pierres, dans biquelles il se trouve
des cjquiles. pietra entro cui trjyjnsi d.iie
Conchigiie .
COQJIN , s. m. Terme d'injure et de mé-
pris, cjinme fripon , m jrjut , gueux , misé-
rable. Hriccjie iguidone; Ju-fina ; hirbiiiu;
fagfi^Jo; tristo ; mjivjgto ; marinoh . cio-npo.
— Inra.ne et làciie. V. - Il est qu.>Liuetois
«djectif j et dans cefe acception, il n'a guère
d'as.tgeque dans ces phrases du style fa;n 'ier ;
un mé iercoquin, une viecoq.iine , qui se di-
lent d'un emulai où i'^n se pl.iit , parce qu'il
n'y-i presque rien à faire, et d'une sorte de
vie douce , m lie et fainéan-e à laquelle on
l'accour-ime. Lh: impoltronisce ; che rende
fo tro--: , iiji-jg.i'do.
COQaiNAI„LE , s. f. T-é^oux. Troune
dec.)q..-nx, de gueux. CanagUj ; brui^jg-'-^ i
■ iord-i^lia.
_ C' JQvJiNF. , s. f. Une femme q li se proT-
titue. j:4-r:lric: ; sgualdrina i puttan.: ; che
puttane-.:- a.
COiyJ\SK<\E, s. f. Action de cor.iin.Il
est f.im"" tì.-icconeria ; baronata ijurjam.na ;
fagHofiria.
COR, s. m. Serre de durillon qui vient
»ux pieds. Callo. — A cor et à cri , adv. Eu
termes de Vénerie, chasser à cor et .i cri,
■ chasser à grand bruit. Cun grande strepito.
— fig. Vouloir , demander , poursuivre une
'chose à cor et à cri, c'est vouloir, etc. à
toute force. Ad ogni^ modo ; pe^ jualunfui
ver<0\ a T-ia's'v..glia p'czro't a tutto potare.
C-) 1.\C1TË , s. f. T. d'H<t. nat. Hierre
figurée de la couleur du corbeau. S^rtadi
fietr.t Jî^u-ata-
CORAC OBIACHUL, adj. T.d'Anat.
C'est le non d'.i.i m.i.cie du bras, situé à la
partie supérieure et interne de l'huiîterus.
Corach'ach'oh.
COitACOIDF. , adv. T. d'Anat. Apophise
de l'omjplate , ainsi ap;»el'ée parce f^i 'elle
ressemb"^ à un bec de corbeau. Co'.ico'ie.
COR.\DOUX , ou COUR.^ADOUX,
T. de TAsr. C'est nroprcment l'eSi^ace qui est
• en're deux ponts. Corridore.
CORAIL, s. m. Au pi. Coraux. Sorte de
plante ordinairement rouf e , qiiidurcit lors-
qj'onja rire de la mer où elle croît. Co'ailo.
— poét. Lé.'res de corail, pour dire, bien
rouges. Bocca ^ labbra coralline; tU corallo ^
vtrm'ifiie.
Crt.lAlL DE JARDIN , s. m. T. de Bot.
Plante. V. 1', n n".
ÇOIAILLRUR, s.m.T.dePkhe. Celui
<!ui travaille a Ii uèche dacorail. Pescatore di
coral'o. - Ou dit au'.si Cavatore di corallo.
C >RAL'NE, s. m Plante pierreuse com-
me le c^rai! | li croit sur les rochers baiqnéi
par la mer. Cum'Una. - T. de Mir. Espèce
de chaloupé Icière, dont on se sert au Le-
van- pi.urla iiè;he du corail. Corallina.
COSALLIN , INE, adj. Qui est route
comme corail. 11 n'est plus en usage. Coral-
lino : ili Cora' lo ; ve'Tt'^'lio.
CORBEAU, s. m. OiïÇ m carnassier qui est
fioit , et vit ordinairement de chaiozoes. Cor-
COR
Po;cerho. — fi-. On appelle corbeaux, ceux
qui d.ins un temî de contagion emcvent les
pestitérés pour les porter a l'Hopiral, ou ala
sé^.i;tu:e.u'.t-c/ii>io,i.-<:ci,-nori>/.- T.d'Arciiit.
Une grosse pierre ou piece de bois ini>e en
saillie, pour soutenir une poutre, iid^isula;
b:çcatelto i modisUone i peduccio. — Corbeau
de ter , c'est un certain morceau de ter qui
sert a soutenir une pièce de bois sur laquelle
portent les solives. Mensola o beccatello di
j-no. — En Terme d'Astronomie. Co » ella-
tion mécid:onale. // corvo.— L. d'Hrt..,ùlu.
Nj.n qu'on a donné a plusieurs macarnes de
guerre des Anciens , pour accrociier les
vaisseaLtx ou pour démjiir les murailles.
Corvo. — Corbeau de mer. T. d'Lchthiol.
Nom qu'on a donné à dirtérens poissons,
tels que le Corp, riiirondelle de mer et la
dorée ou poisson de St. i^ierre. Corvo e ron-
.-.ine dt mare ; e pesce 5. Pietro. - En l.
d'Ornithol. Corbeau de nuit. V. Crapeau
vjl.i.it , û horeau. Corbeau de buis. V. Cor-
.lei.le de iner. Corbeau d'e^u. V- Cormoran
Cv).<clc.lLLE , s. f. Espèce de panier lait
orduuircmen: d'o.ier. Pai'., a; c:stcllo;ccsta;
canes'ro ; spuria \ fitcLa , corbello di steccie.
— On appelé abuiumcn: la corbeille. Les
bijoux .-[ue répoux futur envoie dans u.ie cor-
beille a la personne qj'd doit épou,er. Pa-
nnerà - C'est aussi unoriiement en Arciii. ae-
rare et en Scul,jtare. Ca'ieitro i c:st..lo.
Ç )i<.ì£;Ll.E'E , s. t. Trévoux. U.i; cj--
j-illï preme de quelque chose, l/nj piena
c.std , un pten ca-iestro ; et aussi simple.nenr,
Una cjita; un e.m.itro , ec.
CO.xJElLL J.\;. ou COR=ilLLON, s.
m. T. de :4j-. Espèce de de.n.bariUeî , où
i'oii tieii: le bi.cait qu'on donne a chaque
.-epas, pour un plat de l'équipage. Cjfa da
OiSCjttJ.
C0;<JILLA;ID , s. m. Grand bateau
établi pour aller de t'ari, à Cotbeil. Certains
;rands carrosses a huit personnes, dont on
se sert v'.ei les i'rinces pour voiturer les gen.
dele.ir iaki. . Sorta di barchetta , e dicarr^-ç,a
a J.yg^ia di barca.
CO.iiiILLA r , s. m. Trévoux, Le petit du
corbej 1. Co'paehino; corb'clna.
CORiilLLO >■ , s. m. E. lece de petite cor-
beille. C-steilo; cestini; corbellino. — Eipèc^
de jeu , où Us joueurs sont obligés de ré-
poitdre en rimant en on. òorta df giuoco.
CORiJl.>J, s. m. Vie. IX mot qui si-ninoit
corbeau. — Bec de corbin , certaines :>ommos
deca. mes faites e.i forme de bec. Becco di
corvo ; becco di civetia.
CORCELET. V. et écrive! Corselet.
Ck)RiJAGE , s. m. r. Collect. Une ou plu-
sieurs cordes. C'orijwe isartia-ne i/uni ; cavi.
— La manière de mesurer avec une corde le
bois qu'on appelle bois de corde. Atsura
delle les-:a.
CORDAGEH, T. de Mar. Faire du cor-
dage , corder. Commettere i cavi.
pJ.î.DATS , s. m. pi. /. de Comnt. Grosses
toiles d'embjlldtte. Iivoglie.
CORDE, s. f. Fils de chanvre, ou d'au-
tres matières pliantes et tlexihles , grossière-
ment tortillés , dont on se sert a lier , à
.nttacher. Corda; fune. — Corde i!e jeu de
Hau-ne , c'est une grosse cordequi est tendue
au milieu du jeu de Paume , e: qui est garn'e
de filets jusq.i'en bas. Corda del giuoco t cîe
ch'anta r ^ palla a corda. Dans ce sens, oiî
H:t , mettre sous la corde. Friser la corde.
.VI ettre argent sous corde. — fis;, et fam. O.i
dit qu'une affaire a p,issé à fleur de corde,
lorsqu'il s'en est peu fallu oi'elle n'ait man-
qué. Mancò poco che /'.t ^ ; non riuscisse.
— Corde à tians;r, se ci., d'.in gros cab'e
tendu en l'air, siir lequel les Bi'eleurs din-
sent. Corda, o gomana su cui i fuiamhaU
faino i lorj g'uoc'n. — Lv supolice de la
po'ence. Laccio ; forca. I! a échappé la
corde. Egli ha corso r'schio d* essere impiccato.
fil. Dans le même sens , on dit aussi il a
*risé 1.1 corde. — Lu corde a.i cou , se dit en
parlant de ceux qui font ancivle honorible.
Col Incela aUulh.-Qiai de sac et de corde.
COR
i^f
. On le dit des mauvais g jrnemens qui méritent
|detre noyés ou pendus, furlana ; impic-
Cf'o, laanigoldo; aij/j;o di /orca; Iwto;
degno di ,torca; imptccatello. - prov'. O'un
homme qui est heureux au jeu , on d,t ,
1 qu il a de la corde de pendu. Egii ha fatto
patio col diavolo. - Hg. Mettre la corde
au cou a quelqu'un , c'est l'exposer a un
grand danger. Condurre alla forca ; rovinarci
mettere a mal partito ; esser cagione .-Iella ro-
vina di alcuno.-On dit aussi d un homiBe qui
tait des actions qui le peuvent mener au
S'bet , qud file sa corne , qu'il traine sa
corde. FiLir la sua corda; fidarsi un taccio.
- oe racheter de la corde , c'est corrompre
se. Juges, er se faire renvoyer ab.ous. lil-
scattani dal a corda ; corrompere i Giudici.
- prw. et rig. On dit qu'un homme a deux
cordes, ou plusieurss cordes, ou p'us d'une
corde a son arc , pour dire , q.i'i: a plusieurs
moyeu, pour parvenir a son but. Ai-er rigg'ri;
tenere il p:c m più staff: - Corde de viofon et
de certains autres tnstrumens de ^^li,que.
Corda di violino , ec. - Corde , se dit aussi
tics cordes de chanvre, ou au res , don:
ou garnit les arcs et les arh,,lètes. Corda
d ar-o , dibalestra. On dit prov. et fi», qu'un
lij.Ti.ne a deux cordes , ou plusieurs cordes ,
o.i plus du.ie corde a son arc, pour dire,
q iilap.usieurs mjye.is pour parvenir a son
nu . Aver più ngglri. - On a-pelle corde de
.noutre , une corde de boyau qu'on m-ttoit
uret..l,aux montres. Cordad'un oriuAo. -
M appelle cord-, h ten.ion d'un muscle.
c.is.ee p.ir ulcère, inlliin:niition, eXz.Corda;
tension, d'un n.r.,o , ec. - Corde de d a. s .
ce sont les fil, dont il est tissu. Corda del
panno. - Unecertaineq lantité de bois .i brù-
1er q;i .;, mesure avec une corde. Misura
di 'e^.nam',
CO-iDE', ÉE, pa-td.i verbî Corder. V.
Z ^r-;" ,""'■-.-• - l'I- IHason. Croix en-
tortillée de c,.rd.-s ; ou .Lrôt , Croix faite de
deux morcea ix de corde. Corda incocciata.
CORJEA J , s. m. Peite corde doit se
servent les Micons, les Jardin.ers , les In-
B-;;',<V'|". Cordelia ; corta.
CORDS'E, s. f. T. de Manuf. de soie.
^.u. leurs mateauxou éches-auxde soie passes
d-ms une me.ne corde , et noués e.iseinhle.
Pu matasse dt seta annodati assiemi ad una
med:irma fin:.
^'■'}D.ÌLE', ÉE , part. le verbe.
CJlDcLER, v. a. Tresser en torme de
corde, lorccrea guisa di fune; anorcisliare ;
■'''r.'J-i^J "ccciare ; intrecciare.
CO.CDELET TE , s. f. Petite corde. Cor.
de. la; cordeUit; cordic'ina ; cordicella ;/«-
media ; spi^.o ; funiceilo ; fifcolo.
CORDELl , adj. m. T. de Verter. E'>ithite
t;ue I on donn.î au verre , lorsque le four
etanm.i peu froid il se trou.e dans le pot
une p.irtie du verre qui deviendra plus d ire
quelairre, ce qui fera appercevoir com.ne
rie la ficelle dins la pièce qu'on soufflera.
Lorde d:l jeera.
C ) ADÎLIER s. m. Nom qu'on donne es
France, à ceux clés Religieux de S. Fr.mçois,
qi on nom.-nc autrement les Frères Mineur».
tranc.-scano, e propriamente i Mtiori ri for-
mat: d:il' Oiservd.'ia. - Les Cordeliers de h
grand'manche sont le. Conventuels. I .\Tnori
Conventuali. - On dit d'un h,>inme q.ii ne
fait scruo.ile de rien , qu'il ^ la conscience
large comme li manche d'u.i Corde'ier. Lar-
go di comcUnii. - Aller sur la hiquenée,
sur la mule de, Cordeliers , c'estaller à pied,
un h'ron à la main. Andar sul cavallo di
S- Fra.ic.-seo.
C- ) (DÌLIERE , s. f. Corde à olasieurs
nœuds, comme est celle don: les Cordeliers
;nent leurs r 'beî.Cemot n'est guère usité
qu'en r. de Blason. Card:li:ra. - On ap-
pelle aussi Cortlelie^e , c**rta'ne petite tresse
à plusie 1rs nœ.ids, nie les Dîmes portent
q ielqu?fois au cou. Vix-;o ; collana. - C'est
3JSÎ' un oniemenr d'Archite.ture.' Cordone.
- T. d'iT.prim. Petit rang de visnétes de
fonte qui se mettent au haut d'une page, ej
hh 3.
,55 COR
riont on forme un cidre pour rentourer.
'cordelle, s. f. Sorte de petite corde.
Ce mot ne se dit qu'an iigiiré et fam. dans
cette phrase ; attirer quelqii'un à sa cordelle,
ponr dire , r..ttirer dans son parti. V. Attirer.
- T. lit Mur. Corde de moyenne grosseur,
qui sert à h.):or un vaisseau d'un lieu a un
autre. Curo di to:in{sg!o.
CORDtR, V. a. Faire de la corde. Tor-
tere;Pruna corda. - Corder d.i Tabac,
c'est mettre ciutabac en ccràe. Msticrt:ibjcco
in corda. - Curder du bols, c'est le mesurer
À la corde. Mhurar U Ugna- - Corder J.
d'EmhaiUur. Lier avec des cordes. Am-
maglUn i ir/uriare. - v. r. Se dit des ra-
ves et quelques autres plantes , lorsqiie
la saison commence à s'en passer , et qu'il
s'y forme en dedans comme une espèce de
corde. Mor.urc; andar in seme ; diventare
CORDERIE , s. f. L-eu ou l'on fait de la
corde. Corderia ; /uoguduve si Jar.no i: Juni,
CORDIAL, ALE, .-^di. Propre .i conforter
le cœur. LordinU. Quelquefois il est stibst.
Un bon cordi. I. Un bu.n cordiale. - fig. Sin-
cère , f.dile, qui procède du fond du cœur.
Cordiale ; a/ef.uoso ; sincero ; di cuore ; di
buon cuore ; ajS'e\ionato ; sviscerato. Ami
cordial , .iffection cordiale.
CO.'.DIALEMENT, adv. D'une maivere
cordiale. Cordialmente; sir.ccr^inente ; aj}it-
tuotamenle : svisceratamente ; di cuore.
CORDIALITE' , s. f. Atïection tendre et
sîncèie. Cordialità; sincerità d'aif.uo. ^
CORDIER , s. m. Artisan qui fait des
coties. Funaio; funaiolo ; cor.ìajo.
CORDIFOKME, adj. f. T. de Eotan. Il se
«lit des feuilles qui sont en forme de cœur.
Cordiformi. .. , .
CORDILLAS, s. m. T. de Manuf.de drap.
Espèce de gros drap ou de buie, ranno
^CORDILLE , s. m. T. d'Ichthynl. Jeune
thon qui vient de sortir de l'œuf. Tonno ap-
pena n.ito.
CORDON , s. m. Une des petites cordes
dont une plui grosse corde est composée.
Cordone ; cordor.cello ; cordoncino ; cordicella;
cordella; cordelina; funicella. 1! se dit auîsi
d'une petite corde taire de h\ de coton ou
de soie. — Tout ce qui entoure la forme
d'un chapeau pour le serrer ou pour l'orner
seulement. Cordone. - Le rub^n qui sert a
attacher ou a pendre que'que chose. Nastro.
- Cordon bleu. Chevaher du S. Esprit. Ca-
valier dell' Ordine dello Spirito Santo.- Cest
aussi le ruban lar.;e , noiré et bUu auquel
est attachée la Croix de l'Ordre du S. Esprit.
Quel nastro turciiino , cui è appieata la Croce
elei detto Ordine. - Cordon-rouge , c'est un
tub.in larpe e: couleur de leu, auquel est at-
tachée une Croix de l'Ordre de Saint Louis.
I^ìattro vermh'lio , crii è appesa una Croce
JeirU.dme di S. Luigi. - Un appelle aussi
Cordon-roufe, ou Comraanileur de S. Louis,
celui qui porte ce cordon. Cavalier Commen-
datore di S. Liiai. - Rang de pierres en
saillie , en forme de cordon , qui règne tout
autou' d'une muraille. Cordone. - Le petit
bord façonné qui est autour d'une monnoie.
Cordone. - Peti'e cordelette bénite que por-
t'^nt ceux de certaines Confréries. Cordone;
(intura. - T. de Guerre. Une suite de postes
garnis de troupes , qui sont à portée de se
donner l.i main. Cordone di toldaii. — Cor-
don de l'.erles. l'ilo , o «H" <'■' P"'^'- ~ En
eénér.'l se dit de tout ce qui ayant peu de
largeur , et quelqu'étenduc en lonRueur ,
ressemble à un tilet. Cordone ; cordoncino.
- Cordon. T. de Blason. Ornement qui
accompagne reçu des armes des Prélats. Il
est divise et sousdivisé en lioupes. Cordone.
- T. de Monnoyeiir. Marque sur tranche des
espèces de peu de volume , comme on voit
sur le louis et les petites picces d'argent.
Cordone della moneta.
COUDOrJNK', ÉE , part. V. le verbe.
COKDUNNER , v . a. TortiHer en manière
COR
de cordon. Attorcigliare; torcere; far tar-
done , a i;uìsa ni cordone, — Cordonner des
chevaux , t'e*t lej entovirer d'un ruban. In-
trecciar CjU nauro 1 cape^^ll.
CO. .DON.NKiUE , s. f. Le métier de Cor-
donnier et II boutique de Cordonnier. Cal^o-
Icrta ; '.i hottes^,: e l'arte del C'at{olaJj.
CtJRDONNEl" , s. m. l'etii cordon ou
tresse, ou pe.it ruban, pour attacher ou
pour enfiler quelque chose. Cordoncello ;
con'^.'cino.
COi<DONλ'IE8., s. m. Artisan qui fait des
souliers, pantoutîle-.et autres pareilles chaus-
sures. Calji^lajo; CorJovaniere.
CORDOUAN , adi. pris subit. Encycl. et
autres. Cuir de b.^'Jc ou de chèvre , passé en
tau,; ce qui le diiunsue du marroquin passé
en galle. Cordov.ino.
i^ORUlôU AK\t.i^, t. ta.Er.cyci. tt autres.
Ouvrier qui pregiare et t>çonne les cui.-s
apjieDcs cordouans. Conciaior di c^rdovanij
cordovcniere.
COi'J'.'E , s. m. Pied d'un vers Grec ou
Latin. U li^t com'îosé d'une longue et d'une
brève. Coreo.
CO-KEGENCE , s. f. T. de Droit public.
Régence d'un Etat commune à deux ou plu-
sieurs personnes. Co-Regenra.
CO-i-EGENT, s. m J . de Droit public.
Celui qui, est Ré.-ent d'un Etat avec une ou
plusieurs .luttes personnes. Co-Hegente.
CORESSEj, s.m.u\.T.dePéel,e. Lieux
o.'i l'on fait s.iurer le hareng à Calais. Ai'leurs
on les appelle Koussables. Affumicato; i dell'
anni-M.
CORIACE , adi. de t. r. Qui est dur com-
me de cuir. On le dit d'une viande dure et
m^'l-culte , difiicile a mâcher. Duro; tiglioso;
mal cotto. — On dit lig. et fain. d'un homme
avare, dur, difficile, et dont on a delà peine
à tirer quelque chose, que c'est un homme
coriace. 11 est coriace. Avaro; tenace^ ec.
V. Avare.
CORIAM3E, s. m. Pied d'un -rsGrec
ou L.itin. 1! est composé de deux brèves
entre deux lorttues. Coriarnhico ; coriambo,
CORIANDRE, s. f. Plante umbellifere.
Elle donne une semence qui sent la punaise ,
! irsqu'elle est fraîche , et ([ui est très-agréa-
ble au goût , lorsqu'elle est sèche. On en fait
òìis dragées , et on l'emploie aussi en Mé-
decine. Cori-Andro ; curìandulo,
CORIDALE , 5. f. V. Fumeterre.
COR-l\DUiM , V. l'ois merveille.
CORINTHIEN , adi. m. Il se dit en par-
lant c.ii quatrième ordre d'Architecture. Co-
C^).Î.1S, s. f. Espèce de vesce , qui vient
partout sans culture. Fungacelo, — Coijuilte
ttèi-bîancbe , qui sert Ae monnoie dans la
l'Ius grande partie des Indes Orientales.
Cori^
CORLIEU , V. et écrivez Courlieu.
COKMEou SORBE, s. m. Fruit très-aci-
de , fait en forme de petite poire. Les.
gens de campagne en font une sorte de
boisson. Sorha.
C0.1MIER, s. m. Grand arbre fruitier
qui porte des cormes. Sorto.
CORMIE:Œ , s. f. T. de Mar. C'est la
dernière pièce de bois au plus haut d'un vais-
seau , Icqutile étant assemblée avec le bout
supérieur de l'ét.-mbot, forme le bout de la
poufte. Sola del Coronamento,
COR.MORAN , s. m. Oiseau aquatitiue ,
qui a le cou fort lon^ et les iambes fort hau-
tes , et qui vit ordinaircm.nt de poisson.
Marangone , o con» acpi.ìrco. Lopttil Cor-
Iîl0r.i:l. A/.tr.l';) ^ ; affitto roiserg'nnte.
CORNAC , ,. m. T. d'hisi. Mod. Nom
tjue les Indiens dtmnent au conducteur d'un ,
élcivllar.t. Con.inttor d'un elefante.
CORNACHI.NE , adj. f. Terme de Pharm.
E:)ithite que l'on donne à une poudre mé-
dicin.'e. Pu'vere cornaccliina,
CORNALINE , s. f. Pierre précieuse
rouge et peu transparente. Cornalina ; cornio-
la ; s. ir da.
CORI\AiUJ, t. m. Terme d'iniurc, qui
COR
; se dît de celui dont la femme s'est abrn«
donnée i un autre. II est h -.s. Seeco.
C iRNF. , s. f. Partie dure qui sort de la
titc de quelques uniiTMiux , et qui leur sen de
défense. Corna; »a\i\. lecjrna. — Corne li.i
pied d'un animal. Corno unghia, - Do:'.:-.r
iLT coup de corne à unchevaliC*esle sary, r
au-dedans de la bouche avec le bout ii . -
corne do cerf. Far un .'a'aiso nella i. -i
dd cavallo Con l'estremità d'un corno di C' ■ .
— Corne de ce.t" ; buis de cerf qui est i: li
en œuvre pour quelque usage. Curnarfic- : ,
a cervino, — Corne de cerf, sorte de pct.^o
herbe qu'on m..nge en sal.ide. Coronopo ; f '..■
Stella; dente carino. — Corne d'abondanc-,
ou corne d'.linidthée , c'est la corne t'- 'i
cllèvre Ami'ihéo q.ie l'on peint rempli;
to.its sorte do fruits et di' biens. CornuCL':
corno d'abbondanza. — Corne de bœ>tt. '
Fi?nu-Grec. — Corne d'Ammon; pierre i .;
li la fisurê d'une corne de bélier. CornM-
wone , o co- no d'Amman:. — Au pluriel :
Ceri.iines pointes que les limaçons , quelques
serpens et quilques insectes por'tnt sur la
tète. Coniu-. - fie. et fam. Cccuai^e. Av. ir
(lis cornes. Esser becco \ esser cornuto ; portar
le corna, — Faire porter des cornes , planter
cls> cornes. I! se dit d'un homme à qui sa
fev.ime est infidèle. Far le fusa torte ; far
becco ; piantar le corna ; fare^ o por le corna*
— Faire les cernes , c'est faire , par méi ris
ou par raillerie , un signe qui représente les
cornes , en élargissant deux djigts de la
main. Far le fiche ,far le co'na iti aletmo. —
iVlontrer les cornes, c'est se mettri- en
état de se défondre. Moitrar i denti. - Vn
bonnet il cornes , c'est un bonnet cttré.
Berretta. — Cornes du croissant de la Lune ,
ce sont les po'ntcs. Li corna dellaluna nuova,
— Le Coin de l'Autel. C'oiyio d'Altare. - T.
de Fortif. Ouvrage à corne , est^un ouvrage
avancé hors du corps de la place , et q'ii
consiste en une courtine et en deux demi-
bastions. Ofera a corno. — Corne de vergue.
Terme de Marine. Concavité en forme de
croissant qui est au bout de la vergue d'une
chaloupe, et qui embrasse le m.'it, lorsqu'on
hisse la voile. Corna dall' antenna d'una lan-
cia , dill' antenna di mei^.ma. — Eiiiin , ce
mot se dit par extension , de plusieurs choses
qui ont quelque rapport avec les cornes des
animaux. Cono ; ramo.
_ CORNE'E , s. f. Une des tuniques de
Vœd. Cornea ; biancho de'l' occhio, - Pierre
de la njture du [.'.spe. So'ta di pietra della
natura del d'aspro, — adi. f. Les Ciiamoi-
seurs apitellentpeau corneo , celle qui est en-
durcie par l'air. Pelle iid tnta all' aria,
CORNEILLE, s. f. Oiseau noir comme
un corboau , mais de moindre grosseur.
Cornacchia, — Corneille enimanteléc , qu'on
a aussi nommée Corneille de mer ; sorte
de Corneille qui a une partie du corps noir,
et lî reste grisâtre. Mulacchia ; taccola. ;
gn-lia , «. ga\\era mari'ia. - Plante dont il y
.1 1 lu-:ieurs es:'èces. V. I.ysimachie.
CORNEME.Mr ,,s. m. T. de Méd. Mnh.
die d'oreille. Buccinamento ; sujolamento ;
temrello ; cornamento,
Ci)RN£MUSE, s. f. Instrument rustique,
à vent ,_ composé de deux tuyaux et d'une
pe-ui qu'on enfle p.ir le moyen du premier
tuyau atïiiellé porle-vent. Cornamusa ; pi\ a*
CORNE'OLE , s. f. Terme de Botan.
Plante dont on fait la couleur verte. Sorta-
di pianta.
Corner , v. ». Sonnc du comet OU:
d'une corne. Cornare ; s.inar il corne. Par
dérision , on dit d'un homme qui sonne m tl*
du cor , qu'il ne fait que corner, — Parier
dans un cornet pour se faire_ entendre à uiL
sourd. Cornargliorecchj. Délai! .signifie aussi,
crier de toute sa force aux oreil'.;s d'une per--
sonne qui est un peu sourde, tiuccinar aell^
orecchie; grida' forte all' orecchie. U faut luì
corner auxorei'les. -fig. Corner aux or>'i"''î
de quelqu'un ; lui insinuer , lui suggérer ax :
imporiuiiitc quelque chose. Soffiare ^ o j ■
ehiare , o \ufuUrc alttui nesU orecchi. — ùuv
COR
et fi?. PuWisr et dire p.'.i--toiit arce q;ie!que
éclat. TrJmhr.tar: ; j.-ubhlìcjf iUfcu.ii:o. -
fii;. V. n. O» dit u.;e Ics oreilles cornent ,
qiidiid on a d-ii bjardoniiemeiis dr.r.i Ics
oreilles. /Jo«''J'^/; on-ccV ; fischiar slior^c-
cij. - O.i dit (ig. d'une perionne qui eutéiiJ
c(e tcjvers ce qu'on lui dit, que les oraùbs
lui coxnsnt. Gì' orc<:ct:i gii fischiano; esU ha
le ma'c , ou 7^ grosse c^^riyane,
COKNiLT , s. m. l'crit cor , ,qu petite
trompe. Cor/ii3 ; cornetm, — Cornet à bou-
Îioîn , une espèce de iìAts courbie , qui est
aite ordinairement de corne. Curncita. —
Instrument en forme d'enronnjii' » servant
à ramasser la voix vers l'oreille d'un sourd.
Spi\ic d^irnhuro ^C3n che si parli a^ sjrdi. —
La parâe de l'ecriroTe dans laquelle on met
de l'encre. Calan.ijo; hotu di calim.yo. —
Papier roulé en forme de cornet. Cartoccio.
— Petit "jbe!.-! rond e: de'l.é , ordi.uire.nent
ie corne ou de eu r , dans lequel on remue
les dez pour jouer. B^sto'oito ; bossa' o cove
si as'tinyi duM. — Espèce d'oublié co:ti!!ée
en forme de cornet. C'jtido.n ; ciaidoncino,
— Nom d'une classe de coquilles, iond dt
(jnchiflii d::tc cornati — Il est au, si le
produit d'un essai d'or tenant de l'urgent.
Cornino. — Cornet de màt. Tenti! d:Mar.
Sorte d'emboiement de pl.mches derrière le
' «nàt de divers petits bitiraens. L'asseta da
(aU:si.
CU.<Nf.TlE1, s. m. T. d'Arts. Artisan
qui refend les cornes des breufs tués , le,;
redreisjet les vend pour en f.ure des peignes
«t autres ou\'r.3ges. Osjjo. Tableiicr , cor-
netier. V. lable.ier.
CORNET l"£, s. f. Sorte de coifure dont
les fe.ni.nes se servent dans leur déshabillé.
I Cresta o cnSli da notte , o in aii'o succ'nto.
\ — T.de Mar. \J'.\ [lavillun quarré et blanc ,
3 ai marque la qualité , ouïe caractère du Chef
'Escndre qui le porte au grand mât , quand
il a le commandement en chef, et il ne le
porte ou'au màt d'.<rtimon , mnnd il est en
corps d'armée. BjcJiira dd Cayos-juidra^
- Lonjue et lar.je bande de taffetas que les
Conseillers au l'jrkment portoient autrefois
au cou , po'.ir nurque d'honneur , et que
François Premier accorda aux Professeurs
j du Collcse RjjmI de Paris. Tracolla, di'
\ Profissorl. - Cornette, se disoit autrefois
j del'ttind.irt d'une Compagnie de Cav.alerie ,
ou de Chev.uix-Légers. Il se disoit aussi de
!i Troupe même ; mnis il n'est plu; guère
en usai^e dans ces deux sens. Cornetta ;
[ stindardo ; penr.i^ne ; guidone. — Cornetce-
, blanche , se dit du premier Régiment de
Cavalerie de Fr.ipce , qui est le Régiment
du Colonel-Général de la Cavalerie. iVjjtrc
I cji! si dà al primo Reggimento di Cavalleria
in Francia. - C'est aussi un fer plat q.ii
, sert à défendre des e;sieux les encoignures
d^s bàtimens. Sorta di /erro alquanto stiac-
ciato.
CORNETTE, s. m. Officier d'une Com-
pagnie de Cavalerie ou de Dragons , qui est
cWeé de porter ré'endart. Cornetta ; alfiere
ài Cavalleria. - Orficier de certains corps
de la .Maison du Roi , mais qui ne porte
pont rétenda't. A'ficre.
CORi\lCaa , s. 'f. Ornement en sail'ie ,
?iii estau-desius de la frise , et qui sert de
couronnement à toute sorte d'ouvrages d'Ar-
cUterture. Cornice. - Comiche architravée;
une comiche qui est posée immcdiatemsnt
sur la colonne , ou sur l'.-.rcbitrave , ou qui
est confondue avec l'architrave , et dont on
suoprims la frise. Car.iice a'ch'.travats. -
£s,ièce d'ornement en saillie , qui rc^ne
«ans une cha-nhre, immédiatement au-dessous
nuol,i4pnd, au haut d'une cheminée, d'une
armoire , etc. Cornice.
CORNICHON , s. m. Petite corne. Cor-
BiceUo ; corntclna ; cornicino. - Les petits
coiicombres propres à confire dans le vi-
liaiçre. Cctriuolo ; citr'uulo ahortato
COIINIER, s. m. T. de Botan. V. Cor-
. G O R
plomb, qui est à la jointure de deux p»nf?-
de toit , et qui en reçoit les eavix. Canale d'
tesolini o ni yi..mho. - T. de Mar. Allonge
de poupe. Aiittc. - Au pi. T. d'I:Tf>r:m.
Equerres de fer attachées aux quatre a'niles
j' u'"^'^ '^%.^'' l'""^- S'l-"'<1'-':. - Terme
02 'j-^ on. C'est une anse de pot.
ÇO.v.'^flLLAS , s. m. Le petit d'une cor-
neille. Ci'rn.7Cc!iino.
CO:-!NOUlLLE,.s. f. Le fruit du Cor-
nouifcr. Cori:ola ; frutto de! corniola.
CO.<N0UiLLril<, s. f. Arbre dur , qui
porte un fru:t longuet en fai;on d'olive.
Cern!04u; cornio. Cornouiller lémtlle , ou
oanti'.iin. Sangoine. ^
CORNU, Uë , adj. Qui a des cornes.
Lornota. - II, se oit aussi fiï. de certaines
cnoses qiu ont plusieurs anales , plusieurc
pointes. Angoloso ; che ha più paite ; Irrc-
jo.are. - tig. et fam. Des rnisons cornues ,
d;j raisonnera en Î cornus , c'est-à-dire, de
méchantes raison;. Cjttive rii-^ioni ; ragioni
scraeciaie. -_ Des visions cornues , nour
ilire , des Kié.;s folles et extrava»ar.tss.
Cnfnere ; virioui.
CORNOAU , s. m. Poisson de mer qui
ressemo.e beaucoup à l'alose, m;i; qui n'e<t
pos SI bon à rajnner. 5orr., dl pesce.
COHWUE, s. f. Terme de Chymie.II est
synon. de Herorte. 'V.
CORNUEr.s.m.r. ieliotan. V. Tète
cornue.
COKOLITIQUE , ad. T. d'Archer. Se dit
d une colonne ornée de fenili, ges ou de
tle-.irs touruses en snirale autour du fût.
tolonnaornata di foeliami.
ÇOHpLLAiRE , s. m. T. Didact. Ce
quon aioute par surabondance , ahn de for-
tirter encore davantage les raisons dont on
\..'^'' n^'.'" P"'-"" prouver «ne proposition.
(.orollario; ass'iunta. - T. de Mathém. La
conséquence qu'on tire d'une ou de plusieurs
^'P'Ati??,'',' ,î"-i^ démontrées. Corollario.
COROLLE , s. t. T. de Hotan. Pétale on
Nectarium. Feuille des fleurs qui cnveloMe
immédiatement les organes de la fructilica-
tion. Petali , 0 sia fonile del fiore.
CORONAIRE , adj. T. d'Anat. Il se dit
de deux artères qui pr«i.-ent leur oricinede
I aorte , et qui |)ortent le sang dans ia" subs-
tance ou coeur. Coronaria.
CpRONAL , ALE , adj. T. d'Anat. Il se
dit de l'os qui forme le front , autrement
nomme frontal , et os de raison. Coronale.
On dit aussi , suture coronale, artère coro-
nale.
CORONA SOLIS. V. Tournesol.
CORONILLE , s. f. Arbuste qui croit en
Espagne et dans les pays cli.iuds. On le
nomme rinsi , parce que ses fleurs ont la
torme d'une petie couronne. Elles sont
bonnes pour résoiiire et chasser les vents. I
On appelle Coroni'!; herbacée , une petite '
p.ante fort commune , et qui a les mîmes
caractères. Coroiilla.
Ct)RONOIDE , s. f. T. d'Anat. Nom
que I on donne à une éminence pointue des
os. Cofjnoide.
COR(3SSOL , s. m. Fruit d'un arbuste
nommé Corossolier , fort commun aux An-
tilles. C'est une espèce de melon dont la
partie opposée à la queue, est un peu re-
courbée. Frutto Americano molto simile al
popone.
COilOSSOUER , s. m.T.de Botan. V.
Corossol,
C'OR? , s. m. Terme d'Ichthyol. Poisson
de mer auquel on a aussi donné le nom de
Corbaau de mgr , à cause de Sa couleur
noire. Il ressemble à la tanche pc:;.- la couleur,
et à II Percha , pour la forme du coros.
C'est le Corae'nus de Rondelet. Pesce corvo.
CORi'ORAL, s. m. Lin^o bénit et qusrré
sur lequel on met le Cahce et l'flostie. Cor-
C o R ,ç,7
(I-fférentiel dans les définitions du corps on-
ce qui constKue un corps , une substance
corpor? le. Ço/Turcï.i ; corporalità.
^-ORMQaEL . EL.LE , adj. Qui a im.
CCI, 1,5. Ca'porco; curportle. - Oui apnar-
lient au corps, l'eine corpo.-elle ; vl„isir 'cor-
I-orel. l'ena aJfVttiya , corporale ; diletti del
corpo.
CORPORELLEMENT , adv. D'une ma-
niere corporell.., <,ui a rapport au corps.
Coroonl.nerte ; sensth'lmente ; reclmcnf. ■
ìì^^i^Xm^'^'^'^Ì^^TION , ou COKi^URI-
SAnON.s. f. T.de chimie. Opération qui
redonne .lux esprits a peu près le même corps
quiis avaient avant leur spiritualisaticn. Il
■ idonare asU spinti lo stesso carpo di prima.
Quelques Chymistes disent aussi Corporilì
c.iuo.-.e. '^ •' -
l'poser
CORPOSALIER, s. m. Espèce de bourse
J l'on serre le cornerai, tform del corporate.
CORNIFRF fr ij u _, CORPORE'ri-E',s.f.rc-™;rf.Al/M;,/.v,r.
tURMtRE, s. f. Canal de tuUes ou de C'est U modification qui forine U degré
'\
CORPORIFIE', ÉE, part. V. le verb»
CORPORiFlEll , V. a. Do
un corjis i ce qui n'en a point. Attribuì:
corpo alle cose incorpore:. — Mettre , fixer
eii corps les parties ép.irses d'une substance.
K durre in corpo. - IVch. v. r. Se former un
corps avec quelque comjjosé. Incorporarsi.
La terre^ se corporifie avec les sels.
CORPS , s. m. Substance que l'on conçoit
étendue en longueur .largeur et profontleur.
Corpo. CoriJS naturel , corps physique. —
Corps animé , qui a une ime sensitive. Carpa
vivente, animato. L'sniinal est composé de
corps e; d'ame. - Corps , eu égard à la taille
et a la contormoiioii de l'homme , aux exer-
cices , à la san-é. Corpo ; vita ; persona ;
statura. Corps bien prò; ortionné , sou;.-le ,
agile , raal-constirué. - Au Palais , contîam-
n..tion par corijs , contrainte par corps j
signifie, cond.imner à erre emprisonné ; f.iirê
mettre en prison quelqu'un , faute rie paie-
ment auquel il s'étoit obligé par corps. Cor-
poralmente ; personalr.i.nte ; /jr prigione i
condannar alla prigionia j constrin^ere a far
qualche cosa sotto pena del carcere. — A
corps perdu , adv. Sans crainte du danger.
torasfuisaniente ; an'tr.tosamtnte ; con "alni
maiisìore sforr^o \ a tutto potere ; precipitosa-
rtiente ; all' avventura ; c'ecumente e con
impeto ; con calore. - fig. A son corps dé-
fendant, adv. Con're son gré. Contra sua
vaglia ; a mal in corpo . o a in,-t corpo ; di
mala voslia ; malvai emicri. - tam. On dit
d'un homme qui ne s'épargne rien , qu'il n'est
pas traître a son corps. Non e traditor di si
stesso. - On dit fig. et prov. d'un homme
méchant, furieux, ou qui a beaucoup d'udres-
se et do force (l'esprit , qu'il a le diable avi
corps. Aver il di.ivolo in corpo ; esser india--
l'alato. — Plus particulièrement ^la partie de
l'homme qui est entre le cou et les hanches ,
et qui est conimele tronc. Corpo ; persona ,
vita i ventre ; pancia ipe.to. - fig. La princi-
pale partie de plusieurs choses. 1/ corpo. Le
corps d'une place , d'im vaisseau, d'un luth ,
etc. — Cette partie de certains habillemens ^
qui est depuis le cou jusqu'à la ceinture. Corus
de cuirasse. Corsaletto ; corjijjti. Corps de
robe. Busto ; giustacuore ; simst.icorpo. —
Corps mort , et quelquefois Corps , simple-
ment , pour cadavre. Il ne se dit que des
hommes. Cadavere; morto; corpo morto. —
Corps sans ame , se dit d'une belle femme ,
d'un homme bien fait , mais qui manque d'es-
prit ; d'un Magistrat sans autorité ; d'une
armée sans chef. Corpo s;n\'anima. — Corps-
Ssint, est le corps d'un Saint. Un corpo
santo. - Corps, se dit fig. de la Socié.é, de
l'union de plusieurs personnes qui viv^-nt
sous lès mêmes lois , sous un même chef. Or-
d'ns; classe; adunanra; qualità; profession
d'uomini. D'une armée entière , ou d'un cer-
tain nombre de gens de guerre. Esercito ;
svifdra ; lesione ; corpo di truppa. Corps, da
réserve. Corpo di riserva. — Corps-do-garde,
cert,-in nombre de soldats posés en im lien
pour fiire la garde. Le lieu où l'on pose les
Soldats pour faire la garde. Corpo di rua'dia^
- Corps de logis ; et en Pr.irique ', Corps
d'hôfel , c'est une étendue de b.atimcnt com-
posée de pluseiirs pièces, et considétéetsi*
I9S
COR
parement îles pavillons , ajles et autres »c- |
compajnemeiis. Poi\tvni di casa , di pala- 1
^o ; ist'arrc prlncipau d^una fabbrica. -Re- .
cucii eie pljiieurs pièces d'un ou de divers
Auteurs. t<i',;o; raccolta ; cuUcii n;. - Corps
éiran!;e ou i;ir.uiser. V. ce mot. — il se
dit aussi de h suiidité et i\: l'épaisseur de
certaines choses qui sont ordin.urement un
peu minces. Corpu ; spcssc^^a ; firoijijjj. -
Une étoffe qui a du corps ; ce parchemin ,
ce papier ii'.i pa$ »ssc/. de corps. - Il se dit
aussi de U consistance des choses liquides ,
qu'on fait cuire et t'paissir p-r le feu , ou
autrement , comme les sirops , les onRuents
les cmplà.rus. Corpo. - De U force de cer-
tains vins ou liqueurs, i^rio i/jria;s,'in!o.
— 1 e corps d'un vaisseau. Term: aj Mar.
— Tout le b liment sans apparjux. Curpj o
scûff.j tUcio d'un vascello. — Corps de ba-
taille; E.cidre du milieu de la ligne. Cuj-^-o
M b.utasiia ; S'jiia.ha ai centro d.!U Itnca.
— Oorps mort, c'cs une piece de bois qu'on
a mise de travers din> la terre , et a l.iquelle
tient une ch,mie qui sert à am.:rrer les vais-
seaux , ou a d'aulres usages. Pah ; ujmo-
morto. - Corps de pompe , c'est la partie
du tuyau d'une pompe qui a plus de lar-
geur que le reste. Cam.:ra dcUa tromba. -
Corps dans les devises , est la lijure repré-
sentée; et Ame, les paroles qui l'accompa-
CORi'ULENCE, s. f. L'étendue, le vo-
lume ilu corps. Corpultnia.
COR.'U->CULAUifa. ,ad).T. Didact. Qui
est rei itif aux corjiuscules , aux atomes. U
n'est Ruére d'usap.e q.ie dans cette phrase :
Physique , ou Philo. o\_hie cor.nisci.laire ,
pour dire , celle qui prérend rendre raison
de tout, parle mnivemenide certains cor-
ousCmIps. Corpusculare. .
CORPUSCULE , s. m. T. de Phys. Dimi-
nutii'de corps. Ou s'en sert pout exprimer les
particules où les petites parties des corps na-
turels. Corpuscolo icorpuscn'o.
COR.Œ^J, T. de -lar. V. Ccuree.
COR!l-Cr , ECTE , adj. t)ù il n'y a
point de f.uitcs. Il se dit de l'écntjre et d..i
langage. Corre;tn ; purgato ; esatto ; emenda-
to. - On dit auî.i , qu'un Aiueur est cor-
rect , oa peu correct , pour dire , qu'il est
exact , ou peu exact d?ns les f.,its , dans les
dates, duis les nom. qu'il rapnorte , dans son
style. Èiatto; veridico; cast'^ato. - On dit
d'un Peintre , que son dcssm est correct ,
pour dire, que son dessin est dans toutes les
règles Corretto.
CORRECTEIWENT , adv. Sans f,iutes ,
conformément aux règles. Correttamele ; con
eorrevon- ; purg.itamente. .
CORRECTEUR , s. m. Celui mi corrige.
Correttore ; ripr^nwre; censo-e. — Correcteur
des comités. Officier qui vérifie les comptes
rendus à la Chambre des Cumptes. Revisor
de' conti ; Maestro Auditore ; sin.'.aco. -
Correcteur d'Imprimerie; celui qui corrige
tes épreuves. Comttott di stativa ; et simple-
ment , Correttore. - Chez les Minimes ,
c'est le Supérieur. ?adre Correttore. Dans
certains Collèges , celui qui est commis pour
donnrr Ip fouet aux écoliers. CorK.'.-ore.
CORREClIF,s. m. Tout ce auiala vertu
de tempérer , de corriger , d'adoucir. Cor-
rettii'o. - fi?. Certain adoucissement qu'on
emploie dans le discours , pour faire passer
favorablement quel c|ue proposition trop forte,
0V1 tro" h-T'ile. Correttivo.
CORRI-'CTION, s. f. Action d^e corriRer,
et quelquefois la chose correcte , tant au pro-
pre , qu'au figuré. Corre\fone ; ememUi-one ;
ammenda ; atnmcndamento ; cornsjmento ;
€orr:fgitura \ perJe\ionc ; giu<tej{a. - Re^ri-
m^ntlc et admonition ou .iverti. sèment. Lor-
y^riorie't riprens'on: ; avviso; ammonizione ;
animavvers ont. Corr»C'ion sévère , frater-
reile , ch ritahle. - Châtiment , peine , pu-
ri-ion. Curre^U'ne ; puniiionc ; castipo iS""'-
f amento. - Mai-ou de correction , lieu des-
tiné i enfermer , par autorité publique , les
f Uionnck tlunt U conduite «it déré^ec Cas*
COR
dl eorre\onc\ la comycm. — Le pouvoir ,
l'aiKori'e de reprendre et de châtier. 'ûirc\i<j'
ne » disciplina ; m^^isiero i ^ovirno i corret-
tone. - idut corrc*;:ioii , swus correction ,
adv. On emi)Ioie ce terme , lorsqu'on craint
que qiulqac chose qu'on dit , ne (iéplaise à
q.ielfii.ri'n , et lorsqu'on veut témoigner res-
pect et (io(erence. Sia ditto Cun liccn\a , con
pcnn'ssiunc ; mi si ycnncita U dire ; con huu~
nj i'rj^ij dt chi m'ascoUn. — Figure de Rhé-
thonque , pjr laquelle l'Orateur se reprend ,
pour dire q'.ielque chose de plus fort que ce
qu'il veut d:re. Corn^ion^- — T. de Pharm.
La prépur.ition d'un médicament, p.ir laquelle
ou û:e ou diminue les qujlués nuisibles des
dn^uesqui y entrent. C'urreiior.e.
ÇO.vKhC rKlCE . s. f. Trévoux. CeHe
q'.ii corrige , qui clune. Correttricc.
CUlUti'Gfc.XCE , 5. i.T. d; Droit Public.
Ditjnité de celui qui est Régent avec un ju:re.
Co-rcscn^j,
CuRRt'GENT , s. m. Terme de Droit
Pubi'c. Kégent avec un autre , quia la même
autorité. Cu-resintc.
cor;;ejioor, ?. m. r. d'Hist. mod.
En Ésp-iRus , premier Otîicier de Justice
d'une Vtlle , d'une Province , d'une Juris-
dicrion. Pod:itA ; governatore , e slmile.
COKi<L'LATlF , ive , ad]. T, Didact.
Qui m.irque une relation commune et réci-
proque entre deux choses, Correlativo.
CORRELATION, s. t. / . /Arf^cr. Relation
réciproque entre deux choses. Correlativo.
CORE^PGNDA.NCE , s. f. Coulorm.cé.
accord enrre deux personnes oour certaines
choses. Corrispondenza ; relazione ; accordo ,
acconto ; carnlayoni j scAmbievoie\\a, —
KeLition que des i\Lirchind> ont les un^ avec
Ics autres pour leur commerce ; et géné-
rjlemenc les différences liaisons que des per-
sonnes ont ensemble. Corf-ispondenia ; re/a-
! lione ; cûmm::r-^L di lettere. - Ma Corres-
ipond.ince m'écrit. îl mio cornspundcnte mi
scriva , ou i m<i corrispondenti mi ^fr'vono.
CO.iRKSi^ONJANr» s. m. Celui avec
1 qui on a correspondance. Corr'spondcnte -, et
; pl.ïî souvent .iu pi. Corrispondenti.
CORRESPONDANT, ANTE, adj. Il se
; dit des choses qui '.e correspondent. Coms-
{ pondente ; congruente ; conformi \ accostante -,
' concordevole.
CORRESPONDRE , v. n. Répondre de
sa part , pnr ses ssntimens par ses actions.
Corrisf'ond^re ; contracc.imhiare \ non d:^--
nerare ; pacare ; soddisfar: ; assom'uUare.
— T. r, .Se rapporter , symétris^r ensemble
Corr.syundire ; rts^ondtre ; communrc re ;
accordarsi ; confursi\ alarsi ; esser in faccia ,
a dirimpetto.
CO-^ivlDOR . <;. m. Gallerie étroite qui
sert d; passage pour aller àplu'.icur'; appiir-
temens. Corridoio ; corrltojo ; androne ;
andito. — T. de fortif. Chemin - couvert.
Corrid, io.
CORRIGE , ÉE p.irt. V. le verbe,
CORRIGER . V. a. Oter un défaut , des
défauts, 11 se dit des personnes et des choses.
C rreigcre \ r.'fjrmarc 'y jmmcnd.zre j emen-
dare-^ rj(f:*nûre; domare ; mod:rarc. Cor-
rigez votre promptitude. Moderate la vostra
vivacità. Il a revu, corrigé et ;iusmcii:é son
livre, ['.gli ha riveduto-, emendato ^ corretto^
ed accresciuto il suo libro. — Chàrier , repren-
dre. Corre^sere , riprendere ; rampo^.nare ;
ammonire ; sgridare ; r!i}';;lisre i casti{;are ;
punir:. — Tempérer, diminuer, empêcher
quelque effet. Mitigare ; addolcire ; umrt-
rare ; mescere; moderare-^ sminuirli Jor\a
di ■juji'che c<3sa. - Corrii^er l'injustice du sorr ,
corrii^er I.- ijrtune, c'est réparer à la modi-
cité des biens, enrichir, mettre à son aise.
Snf'evar qnaîchcduno nella sua miseria i arric-
chirlo ; soccorrerlo. - li'ch. v. r. S'amender,
devenir meilleur , se défiire de quelque dé-
f.nr. Corr^p^i^ni ; cnienJ.irsi.
CO.iKIGliii.E , adj. de t. g. Qui peut Être
corrîp^. Il ne se dit t;ucre qu'.ivec hi néi^itive*
et ^n p.ir'rtnt des mocuTj». Corre^iyoU\ che
può user (orrcttQ,
COR
CORRIGIOLE , s. f. T. Je Bot. V. R««
nouée.
COKRIVAL,t. m. Trévoux. Compétiteur.
On dit mieux Hlval. V.
CO.-IKOBO.IATIF, ivE, ad), et quelnue-
fois subit. Q,u a la vertu de corroborer. 11 sa 1
dit en larlaut de remèdes ou d'alimens. Cor» i
roboraùvo ; corroborante.
CORROitORt' , ÉE , part. V. le verbe. \
CORROBORER , v. a. fortifier, donner ;
des forces a quelques parties de l'anim.-l , 1
principalement de l'homme. Il se dit en par-
hint de remèdes et d'alimens. Corroborare;
fortificare; dar forta.
CO.<ROD.\NT , ANTE , adi. Qui est
capiible de ronger , de percer, de conia»
mer les parties solides. Co'rossvo ; corrodente.
CORKOOÉ, ÉE, part. V. le verbe.
ORRODtR, V. a. Ronger, manger. Il
se dît des humeurs malignes, et des drogues
et autres choses , qui par une certaine ;>cri-
monie , ou par une qualité caustique , ron-
gent , brûlent la partie. Rodere ; corrodere ;
Consumare a poco a poco.
CORKOI, s. m. La façon que le Cor.
royeur donne au cuir. C.ncia delle pc'li.
- Mass f de terre glaise pour retenir l'e.iu,
Argitia ben battuta e ben impastata per «/--
e-n.t
c'iue.
CORtS.OMPRE , V. a. G.Ver , al-crer,
ch.inger en m.il. Rendre méchant. Deb ni-
cher, violer. Corrompere i ffujsta'e ; p :tr.ra'
re ; disformare ; viziare , alterate. — hg. ■ .r-
rom^re les inceurs , une hlle , une te uni;.
Sedurre ; corrompere ; depravare ; vivii . ;
disLuljellare. ~ Corrompre des té-n. : . ,
un Juge. Subornare; scdirre; corromf.r. r
via di danaro \ indurre. — Eli u.irlant dt l:v. ,
de textes , ctc Al-crer , tr.)nquer , ch r, r.
Alterare; cambiare ; fa's:fic.ire ; adone :.
— V. r. Se gâter , ne -.e i-as e.trder , 1 e^ ro
la torme, la fisìure ; et en clioses moral-.i,
Sf dépraver. Corr..mp:rs' ; guastarsi ; ce.
— .Se souiller , se f.jre tomber en pollatit^n,
Ca^et in po'ìuvone.
COF.i<OMI'U, UE, part. V. le v.-rb-.
— On dit que l'ÏMlttn , l'Espagnol i.i le
Français son' du L.-'tiii corrompu , :' jr
dire , que ces L 'ligues son' formées vu [^j-
tin qu'on a altéré. Corrotto ; lingua corretti
dal Latino.
CORR(.)MPU , s. m. Débauché. V.
COaIIOSIF, ive, ad). Qui ronge, qui
ftntame les corps sur lesquels il est appliqué.
Il est aussi suhst. Corrosivo
CORROSION, s. f. L'-iction et l'eHel
de ce qui est corrosif. Corrosione ; coiro'
dimen-o.
C '.RROYE , f.E , pfrt. V. le ver'^e.
,COR,(OYER, V. a.l'ar-r, repasser, ma-
nier , ratisser, adoucir d.*s cuirs , c K nr
donner le dernier apprêt. Lustrare, pol'^e II
cuoio. — Battre et paitrir de la terre :J i^c,
fliin d'en faire une espèce de massif .1
tienne l'eau. Impastar /a creta, Ca-; i.
— Corroyer un b.iss.n de Fon'.iine , un ., ; ' ,
etc. c'est y mettre le corroi. Argina) . r
creta impastata. — Cirroy^r le fer , c'^ It
battre a chaud , prêt à fondre. lia-r.'^ U
ferro mentre il infocalo, ~ Corroyer du I ' ,
c'est en ôter la supf?rficie grossière. P:j.'.a-
re ; Vsciarc ; spianar Ugnami ; disgrossarli.
— Corroyer du mortier, c'est mêler ensem-
ble la chaux et le sable, impanar la sabbi»
con la calcina.
CORROYEUR , s. m. Artisan dont le
métier est de corroyer des cuirs . Autrefoili
ils formoient quatre (."ommilnau'és. Les cor- ^
royeurs travailloient les cuirs blancs; les
B.iudroyeurs les cui'^s de couleur. Lesi
Cordouanniers 110 préparoienr que des cstr-'
duuans, ou esp-èces de maroquins. LesSueiiri'
donnoienr aux cuirs le suif et la graisse. Con-
ciator dl felli ; cuoiai • ; yellacane. '■
CORRUnE , s. f. Espèce d'asperge sauva-;
pe. Elle croîtp.irnii l''s!t.iies et les broussail'es,'
et ,1 les mêmes proiiriélés que l'asperge culti-
vée. Sr.ir.r:o t,;V...-cv.
COH.RUGALEUR , s. tn. r. i'^/w< Mut-
^•'
e o
eie qiri sert au froncement des sourcils.
Corn Injure.
CuHBUl'TEL'R, trice, s. m. etf. Ce-
lui , cciie qui corryni:>t 1 esprit, les ra^Lirì le
goût. Cw^ur.,'i : eu-rii:.ji:ore.
COKKU.'TIlJILiyf, s. f. Q ialite psrli-
fliielie un ci.rcs pl:ysiq.ie est sujst à corrup-
tion. L'orr„it:hi!ttà.
CORRUi^ribLE , pi\. de t. p. Suièt à
corruption. Corrit'nbu: i currotdhtU ; c<jr-
romfcrolt. - fig. Q.i p:nT se laisser cc.rruin-
pre pGur faire qui 'que chose contre son de-
VOT. Che ^..ò c^scr forruttj , suhjrnJto ; se-
ioitc. II 5 plus o'ui.ife avec la négative.
Incorrotto : iccorrutttb:Ui
CORRUPTION, s. f. Altération dans les
qualités princ * '.es , djiis 1.- siibst.nce d'une
chose , et r,.'.-ioii i r.r l.iqi.cUe ce ch.<ngc-
mentsefaic. Co'ruj'crt: i coiruttura , corrom-
frm.i.'o. — Putrel.it tion, p-urriiure. Corru-
iwnc ; futnfavone ; futr.icir.i:, ; ft.v,-
iumii puliû ; /it...-<. - lis- Tou'e déprava-
tion d.iis les mcturi , et i.rin ipalemcnt cele
quiregardela justice, U fidélité, la pudici:é.
tO'rultone't c^rrurtda \ dcfrava^tonc,-C\'i3Vi-
gement vicieux qui se trouve d..ni un texte ,
dans un livre, l ûh'jiczi\>ne ; aiiititiraï'toiit -^
eltcrjy^nc. — On dit qu'un mot se dit p.ir
corruption , pour dire , qu'il a été iilteré.
Corrrjiiofie,
COilS , s. m. pi. T. de Vénerie et (Te
Blason. Il se dit de ces cornes qui sortent
des perches du cerf. Un cerf de dix cors ,
ou plus communément , un cerf dix Cors ,
pour d-re , un cerf d.; moyen iise. Corno di
tcrvo,
CORSAGE, s. m. I.a t.iille du corps
huTiam , depuis les épaules justîii'.-iux hjn-
ch=*s. r se dit iiussi des chevaux. Cv'yuraturai
ttJ".r.j. - En T. di Drarcr:t.\. C^r,é.
CORSAIRE , s. in. Celui qui commande
un Vdisita.i armé en course, et qui a une
commis-ion de quelque Puissance. CorsjU,
On nomme ainsi quelquefois un Pirate.
V. Pirate. - On appelle aussi le vaisseau
iiion'é par un Corsaire, un Vaîsscr-u Cor-
saire, ou simplement un Corsaire. Corsate ^
Itavi a'matoL in corso. — On dir fig. o t'un
homme est un vrai Corsaire , pour cire ,
qu'''eitdur, impitovab'e , inique. V,
COR s'E' , ad), m. T. de Manuf. de draps.
Se dit d'un drap qui a beaucoup de corps ,
q_ui est liien fourni de laine. On dit aussi to.it
simplerrîcnt , dr.*pqui a du corps t dan^ qu.?!-
ques fabriques on emploie le terme de Cor-
sape Cht ha i^el corpu assai.
CORSELET , s. m. Corps de cuirasse que
portjienf lespïquiers. CorsaUtto. T. d'Jfiscct.
Partie du cori s de l'insecre qui répond À la
poitrine dps grands animaux. Torace.
CORSET , s. m. Corps de cotte des Villa-
geoises. Giuiha ;_ g-.uitacuore'^ giustacorpo.
— Peti' corps ordinairement de toile piquée
et sans baleine , queles femm'^s mettent, lors-
qu'elles sont en dé.hibillé. Oluhttitio.
CORTEGE , s. m Suite de personnes qui
accompagnent un gr.-'nd Seip;neur , ou un
AmSissideur dins des foncions publiques,
et d.ins les cérémonies, pour lui faire hon-
neur. Cijtegg'o ; comithj.
COR ICAL , ATE , adj. I! ne se dit stuère
qu» de la partie extérieure eu cerveau et du
cervelet, cvrtrcale.
CORTINE , s. f. Trépied d'airain , con-
sacré à Apt'llon , qui étoit g^^rdé chez les
Q.lin'^ecimvirs. Treppiede, o sia tripode^ sul
^uaU sa^'va la sacerdotessa d^Apollo per dar
C'""" USE . s. f. V. Oreille d'ours.
CORVE'ABLE . s. m. et quelquefois ^dj.
Se dit des vasssux sujets à des corvées. Co.
Uro , che son soggetti a seryitù o tributo. On
1 coram, ndé 'es corvé-bles.
COR'E'E, s. f. Certain travail et service
que le Paysan ou Tennncier doit à son Sei-
gneur , soit en journées de corps , soit e-\
to' rr.ées de chevaux , de bœufs et de ber-
nois. i,r„ri; tributo. - fil. Le travail,
»«t du corps , ioit de l'esprit , qu'on fait
C O S
sans profit , et comme à son regret. lavoro;
CORVETTE, s. f. Petit bitiment léger
dont on se sert ordinairement en mer , pour
aller àia découverte. St.rta dì nayiiia v^ivcc
' 'Cv)RLoCÀtÌO.NJ . s. f. T. de Phy>. Eclst
de lanttkire. Coruscaslop: ; lampo ', balena'
mento ; spUnivr brillante.
COilYbAME , s. m. Nom qu'on don-
noit aux Prêtres de Cybelie , qui dansoient
au son des flûtes et des tambours. Co^ibante.
COXYMBE , s. m. T. de bot.n. Il se dit
des fleurs de certaines plantes , qui portent
aux sommités de leurs tiges , un assemblage
de petites lieurs ram.issées en forme de
bouquets. Corimb».
COKYivliilFERE , adj. de t. g. T. de
Bo'an. Qui porte des coryn.bcs. Corimbi/ero.
CORYPHE'i., s. m. T. Grec. Celui qui
se distingue le i ius dans une secte, dans ime
profession. Corifeo.
Ct)RYiE, s. m. T. deMéd. nistilljtlon
d'une humeur acre de la tète dans les narines
Crrii\i,.
CUoAQUES, s. m. pi. Sorte de Milice
établie en Polocne. Cosacchi.
ÇOSCI.N'OMA\ÇlE , s. f. T. de Divinai.
Divination qui se fait par le crible. Indovlna-
mento che s- fa collo slaccio.
CU.SCOMA , s. m. T. de Botan. Arbre
du Monomotuiia. Il porte des fruits semblables
aux tjommes d'amour , q^ii sont purgatifs.
Sorta d'albero cosi detto.
,CO-SECAN re , i. e. T. de Géograph. La
sécantedu complémentd'im angle ài» cé-grés.
Cot^cante.
CO-StlGNFUil , s. m. Celui qui possède
une terre , un net avec un autre. Corsignore.
CO-SINUS . s. m T. de C;éom. Le .Sinus
du complément d'un angle à (>d degrés. Cos'
[''"COSME'TIQUE, adj. de t. g. T. de
Ph.-rm. ie dit de> drogui^s qui servent à l'em-
be'l's-ement de la peòu. Cvs-nctico,
Cs)MOjGuME, s. f. Science ou sys'ème
dell form.Ttion de l'Univers. Coswi^ci^ma.
C ;S.\10G>A1-HE, s. m. Qui s.iit la Cos-
m.'gr.ii>h'e. Co^m.^raio,
COS.'sIOGRAi'HlE, s. f. Description du
monde entier. Cosmof^rafia.
COS.MO.-^RAPHIQUE , adj. de t. g.
Apnartenant à la Cosmographie. Cosmo-
grafico.
_ CO.S.MOLABE , s. m. T. d'Ast'on. An-
cien instrument de Mathématique ; c'est pres-
que le mèm» que l'AstroLbe. Cosmolabio.
COS.MOLOGIE, s. f. T.Didac. Science
des loix générales, par le.quelles le monde
phvsique est eouverné. Cosmoìcgia.
COSMOLÒGiOJE , adj. de t. g. Qui ap-
partient à la Cosm.nogie. C smcLfico.
COSMOPOLITE, s. m. Celuiqûi n'.-do-ste
point de patrie.. H.bt.mt du monde. Abi-
tante dd mondo. Au besoin , on pouTait
dire : Cosmopolita , ou bien , Cosmo; o''rano.
COÌSE , s. f. Enveloppe de cert.iins légu-
mes t comme pois, féves , etc. Kaccjll ;
gigliuo'.oi guscio; sc.irja. Il s» dir aussi du
fruit de que'ques arb.is-es. - T. d'Hist. nat.
Espèce de fruit de Gainée , qui a la figure
du marron d'Inde, et un peu de son amer-
tume. 5t>.'-fa rfi/i«rro ^«j^crro , che ha moitA
somiglianza co^ marroii d'India. - Cjsse.
f. deMir. V. Delor. - T. de Parcheminicr.
Les r.nclures do parchemin , lesquelles font .ine
très-be'le colle. R''agli della pergamena. -
Su-erfic'e du rocher d'ardoise , dé'iouil'ée
de la terre qui la recouvroit. Cro"a della
lavajna, eoltane la terra che la^coprlya. -
Pois sans rosse. V. Poi; , cu Pois goii'u.
CO.SSER , v. n. Il se -'it des béliers qui
heurtent de U réte , les uns contre les autres.
Co"---.'5''.:'-^i co\l.Te.
rOs-IQ'JE, aHj. Nombre co-sipte, T.
d'Arlthmc- et d'A'gehre , dont les prem'ers
An'eiirs d'Algèbre se sont fréquemment ser-
vis. CoSS'C.
COS^ON , s, m. Espèce de petite vermine.
C O T 199
qni g4?e le blé. Tonchio; piniaeehlo.
C1.JSSU , UE , crij. 1; se dit des lc!;umes qui
ont beat cou;» de cos>e. Che lia moita icor-^a ,
gran buccolo. — fis;, et (rov. licuime tosïii,
un homme riche. V. Pvtclie , oi- n'eut. — On
dit yop. d'un homme qui dit des choses peu
vraisemblables , qu'.l en conte de bien cos-
sues. Lanciar cantoni, c canpcniii.
COÌ.TAL , ALE , adj. i. d'Anat. Qui
appartient aux côtes , tu qui y a quelque
r.ipj.ort; ainsi un dit , les verubres costa-
les , e-c. Costale.
COS i'ON , s. m. Trév. V. Jumelle.
COSTUùiE , s. m. Mot pris de l'itdien ,
et qui siRnifie les usages des diiierens temps,
des d ftérens luiix , auxquels le Peintre est
obligé de se conformer. Costume. — I! se dit
aussi , en parlent des Poèmes , des Pièces
dramatiques , des fictions , des histoires , etc.
Costume.
CO-TANGENTE, s. f. T. de Géom. La
tangente du complément d'un angle à 99
degrés. Contangcnte.
COTE, s. f. ( La première syllabe est
breve. ) Marque r.umérale dont on se sert
pour mettre en ordre les pièces d'un pro-
cès , etc. Lettera niim-.rale , che serve A'
signo. Sous la cote A , sou 1.^ cete B. - Faire
une cote mal-taillée, c'est faire une conven-
tion en gros, sans entrer dans la discussion
particulière de chaque chose. Far un taccio;
srat,liare.
COTE , s. f. Os courké et plat qui sert
à fo'mer le l'arois de la poi'rine. Costa. - On
ditd'un cheval, d'un homme extrêmement
maigre , qu'on lui compteroit les cô.es. Se
SU pofelbono numerare le coste. - fig. Ligne, '
exrri-ction , race. Origine; stirpe; discendinrai
Nous soirmes tous de la còte d'Ad.m. hro-
venlam tutti dalla costa d'Adamo. - prov.
D'une personne- qui se pique mal-à-, ropos
c une haute nib esse , on dit , qu'il s'imr-gine
venir de la côte de Saint Louis, ii cr^de
essere de' Reali di Francia. — pop. Mesurer
les côtes , c'est battre à conjis de bâton,
ou de quelque chose qui plie , en friip.-^nt.
Riveder le coste. — Rompre les côtes, c'est
battre à outr.^.nce. 11 est bas. tiompcr U
toste. - prov. et fig. Serrer les côtes à un
homme , c'est le \ tesser , le poiirsu-vre vive-
ment. Prender un ucmo aile strette. - Côte
a cote , adv. A côté l'un de l'autre. A fian-
co ; a lato ; da canto ; a canto. ~ Côte
se dit aussi , de plusieurs choses qui ont
quelque ressemblance avec les cô'es des
animaux. Côte de melon , côte de citrouille.
Costa , f.tia d' melane, di iucca. - Côte
de luth, etc. Costa di liuto, ec. - Côtes
n vaisseau ; les pièces qui si m jointes à
la quille, et qui montent jusqu'au i l>-bord.
Staniinare ; ussame e scalmi d' un vastello,
- Le penchant de la montagne ec d'une
colline. P.nJio ; pendice ; il declive ; collina.;
poggio. - Bii'ir à mi-côte, c'est bjtir sur
le penchant d'une mon-.igne. Fabbricar sul
declivio , sul pendio d' un elle , d'una mon-
tagna. - Les rivages de la mer. Costa ;
Udo , spiaggia. Les côtes de France , d'Es-
p igne , ere. - Cò'e sous le vent , c'est la
côte ou le vent pousse le vaisseau. La cos'a
sotto v-nto. - On dit que la côte court an
^ord , au .'>'ud , pour dire , qu'elle regarde
et est opposée au Nord, au Sud. La'cosia
"^f^ '.'ornontana , o tnex\cglomo.
K.I.J 1 1 , S. m. La partie croite ou eauche
du coris de l'animal, depuis l'aisselÌe jus-
qu'à la ii.-.nche. £.■:<■ ; fianco ; cosja ; canto •
P/rte. - P.ir ressemb'.tnce , en le dit .lussi'
des choses , et il signihe , endroit , partie
d une chose. Lato ; canto ; parte. - Les côtés
i'm vaisseau. / fianch' d'una n.tve. - Les
cô-és d'une é'.tfe. Il verso d'una siojf'a.
- Les deux côtes de l'eau. Amie le sponde
dell acnua^ 7 ,^->^'<- Portilo ; parte ; cani».
Ce_t le cote le plus juste. Se ranger du
cote des plus forts. - Efe du côte d'une
personne, c'est être pour ui, e personne, 5rj
Con uno ; i,.n^r dJ uno ; prender le di lui parti''
- La ligne de psrentéj race, ori^inç, ijir/<»
îoo e O T
■ra:c{ii 1 /limts^a -^ canto \ parte, — Du côf
it sa m.Te , il est «le bonus maison. Du
côré <>\.\ pere. ^ìt Linea paterna j del padre y
idi Utu dd padre, - Du côté gauche ;
bitard. Jia'taido. - T. de Géom.- Côtés
d'une linuri- ; les llçnçs qui' en forment la
•circont'érence. I luti d\fia fipi'ta- — Se te-
nir \ei ^òté' derirc. K-dere a la smascellata.
— fcm. E'.rc sur les cò-és, c'e^t être blesse-.
Essir Jiritu ; njrt potersi muovere. — Un
Courtisan, un Mar^h^nd est sur le coté,
lorsqu'il est proche d-- sa rume , ou qu'il
perd son c'édit. /4iAir allû hciida. - Jeter,
•mettre quelqu'un sur le cô.é , c'est 1<? co.i-
cher par ttrre mott , ou bien ble'sé. Disten-
der aicuno a terra murti, , o gravemente ferito.
L'onivrr.r. Innbr-ar'.o. - fis- Mettra- q.ia'que
chuse du côté de l'épéc ; me' tre à couvert
quelque somme , de que'.que m..nièro qu'on
l'ait g.iginée. Metter da banda ; metter da
canto grialc-'ie somma di danaro. - Mettre
line bouteille sur le cn'é , c'est la vider.
Votar un jiasco. - Mettre un vjisseau sur
le côté , c'est le coucher , v"'"' '« caré-
ner , le radouber , etc. Metter un vascello
tUa banda per carenarlo. - Un vaissesu
est sur le còte , lorsqu'il est renversé sur
le sab'e , échoué. Naufragato sa la rena.
- On .-.ppclle , les bas-côtés d'une Eglise,
les ailes basses qui sont à côté de la nef.
Le parti laiirall d' una Ch'esa ; le nav.rtc
latéral:. - fis- et prov. Voir ^.e quel côté
vient le vent. V. Vent. - Côté, dans une
signiticticn pl.JS étendue , se prend aussi ,
four toute la partie droite ou gauche^ de
animal. Fianco. - A côté , adv. Au co'é,
à droite ou à qauche. A canto ; a lato.
"Marcher à côté, "èrre à côté. - fis. A l'égal,
t'a.-yj/e ; che sia dil pari ,- ci\c j.'/ vada^ che
gli sieda a lato. César étoit trop imuerieux,
pour souffrir quel<|u'un à côte de lui. - A
côté , prép. Auprès. ^i4^ctfnro i vicino; da
una parte. - Donner à côté, c'est s'éloigner
<lu but. Il se dit au prop.-e et au figuré.
•Scostarsi dal segno ; non copier nel s:^r.o.
' — De côté , adv. De bi::-s , obliquement.
Per traverso ; da canto. Son manteau , _son
rabat est de côté. - fig. Rcsarricr de coté,
c'est regarder avec dedsin ou avec colère.
Guardar bieco ; con occhio bieco ; alla trave,
in cagnesco ;
Mettre
chose de côté , c'est la mettre en reserve.
Custodire ; mettere in serhu ; metter da pane,
da banda. - Aller de cô'é et d'au're. An-
dare in v.'lta : andar giranelo in qua e in là.
- De (juel côté? Da fjujljarie ? - De
tous có'és. Per ogni lato; d'ogni parte.
COTE', TE, part. Notaio; contrassegnato.
COTEAU , s. m. Penchant d'une colline,
■depuis le haut jusqu'au bas. Colle; coltina;
'"COTELETTE, s. f. Cô-e de certains ani-
maux , comme porc, mouton , etc. lorsqu'elle
est séparée de l'animal et des autres côtes.
Braduala ; costolina ; costerella.
COTEX , V. a. Marquer suivant l'ordre
ics lettres ou des nombres. Notare. - Coter
un clL-ipitre , un article , un verset , etc.
narq.K-r quel quantième est ce chapitre, cet
arricl", ce verset ,e'.<:. Notare; contrassegnare.
COTERtT, s. m. V. Cotret.
COTERIE, s. f. Espèce de société. II est
fam. et signifie particulièrement, société de
plaisir. S:cit^à ; compagnia ; brigata.
} COTHURNE, s. m. Sorte de chaussure,
dont les Acteurs se servoi'nt anciennement,
pour jouer le Tracique. Coluto. — Cliaiis-
(cr le coth-arne. V. Chnisser.
COTI , lE , part. V. le vrrbc.
COTICE , s. f. T. de £/<«on. Bande
étroite , qui n'occupe ni'« Il quatrième ou
la cinquième par'ie de l'écu. Cotissa.
COTICE. adj. T.rf«5/«.Ilseditdel'écu,
lorsqu'il est rempli d'e dix bandes de couleurs
alternées. Cc:i'<aro.
COTIER, ^dj. m. Qui a la connoissnnce ,
fc pratique d'une côte, l'ilote Côtier. On dit
aussi , subit, ce i'iiete est bon Cûtier. Piloto
ti/stierc.
C O T
COTIERE , s. f. Suite des côtes de mer.
Costiera ; spiaggia ; riviera. — Une planche
de jardinage , qui vu un peu en talu-. , et
ord'ndiremt^nt adossée a une muraille. Broda.
CUllGNAC , s. m. Aorte de confiture
fai;e ;.vec des coius. Cot^tgnato.
COTILÎ.ON, s. m. Cotte de dessous , jupe.
Ctoppa ; gonnella ; et les Poeces : gonna.
— Aimer 1- cotillon , c'est aimor les femmes ,
èire adonné aux grisettes. Lsser donn.ijo ,
0 donnaiolo ; praticar rolentieti colle donne.
— C'est auisi une sorte de danse. Danser
le colillon. Sorta di ballo.
COTl.VGA, s. m. T. d'Ornithol. Ohom
du Hréail (lu E;^nre des grives. Cotlnga , o
Tordo del ìirasite.
COTiR, V. a. Meurtrir. Il est popul.iire ,
et ne se dit qu'en parlant des fruits. Am-
maccare ; pestare ; acciaccare.
ÇOJ'ISATION , s. f. Action de cotiser,
ou imposition faite par cote. IL far la tassa ,
la quota.
COTISÉ , £e , part. V. le verbe.
COTISER, V. a. Taxer, régler la part
que chacun doit donner. Tassare ; ordinare
ta tassa , la quota. — Il est auisi réc.
. COTI ■> SURE, s. f. Meuririssure. Il ne se
dit que des fruits. Ammaccatura.
COTIFEi ,s. f. V. Quotité.
COTON , s. m. Espèce de laine qui vient
sur un arbuste qu'on n.tmm2 cotonnier. Cw-
tine \ bambagia. — Espèce de d..vet uui vient
sur quelques fruits, et mèm^' sur le> boutons
de h rose et de quelques p!.,ntes ; la b j.irre
du bourgeon de la vigne et d; cert.iins arbres.
Lana d.gli alberi. - poéi. B.irbc- de jeune
homme. Lanugine ; primo pelo ; prima barba.
— On dit qu'une étoife jette son coton, du
coton, pour dite , qu'elle jette une e,^*ece
de bourre qui resiemble à du coton. Maud/tr
Jiiori la borra, il pelo. - Cotons, i . de i^lar.
Pièces de buis, dont on se sert à fortiher
un màt , atiquel un les joint étroitement.
Lagnili.
Co rONNE , ÉE , part. Il n'a guère d'usa-
ge que dans cette phrase; cheveuxcotoimés,
pour dire, très-co.irts et tre .-fri, es, comme
ceux des Nègres. Capegli corti e crespi , o
ricci'iti.
COTONNER, SF. COTONNER, v.r. Se dit
des choses qui commencent à se couvrir d'un
certain petit coton ou duvet , et plus parti- 1
cultèrement , des étoffes sur lesquelles s'élève
certaine bourre. Accttonarti; lo arricciarsi
del pelo , del panno. —On le dit aussi, des
artichauts , des r.ives , de quelques fruits ,
comme des pommes dont la subit.ince dc-vieiit
mollasse et spongieuse comme du coton. Pas-
sare ; sernenûre.
COTONNEUX, EUSE , adj. Qui est deve-
nu mollasse et comme spongieux. Il se dit
des raves , des artichauts , des pomme; et
autres fruits. Passato ; scemo ; immezïjio ;
spnn'ioso.
COTONNIER , s. m. Arbuste qiu porte
le coton. Planta che produce il cotone.
COTONNINE, s. f. Sorte de toile faite
de gros coton, de laquelle on fait des -oiles
pour les calères. Cotonina ; tela da vele.
COTOYER . v. a. Aller côte-à-côte de
quelqu'un. Andare a lato ; a fianco ; da
canto. — Aller tout le long de ... . Andar
luryo un fume , un muro , un bosco , una
costiera ; costeggiare. Vaisseau qui coroie.
Vascello eh: costeggia , che va lungo il lido,
che va radendo i lidi , che naviga costa a
costa.
COTRET, s. m. Petit faisceau co-.irt ,
composé de morceaux de bois de médiocre
erosseur, et lié par les deux bouts. Fareetto;
f.islello di legna. - fig._ et fam. Huile de
cotrcts , des coups de bâton. V. Bâton,
COTTE, s. f. Jupe. Il ne se dit plus que
de l'habillement des femmes de basse con-
dition. Gonnella ; ciarpa. — Donner de \^
cotte verte , c'est jetter une fille sur l'herbe,
en fol.îtr.mt avec elle. Distender su l'erba
una donzella o foroictta jcherlando con Iti.
- Cotte-d'armés , sorte de casaque que les
COU
Chevaliers portoient sur leur cuirassé. So-
iravvCita; sarcotia ; sajone ; veste militare,
- Cotte de mailles ; chemise f.iite de mjil-.
les , ou de petits anneaux de fer. Afagttal
giaco di ma/lia. — Cotte-morte : c'est parmi
quelques Religieux , l'argent , les meublei
et ia dépouille d'un Religieux , après sa raort.
Le spoglie.
CUlTERpN, s. m. Petite cotte, courte
et étroite. Gonnellina.
COi n.VlO ou COTTINEAU, s. ra. T.
de Comm. du Levant. Imposition que les
Consuls mettent à tant pour cent sur les
vaisseaux , soit pour le paiement de quelques
avanies, soit pour d'autres affaires commu»
nes^ de la nation. Cottimo.
COTULA , s. f. Plante r.idiée , gui sa
partage en plusieurs rameaux, dont chacun
porte à son sommet une fleur jaune. On la
dit vulnéraire et astringente. Cotula.
CO-TUTEUil , s. m. i. de Junspr. Ceka
qui est ch.irgé d'une tutelle avec un autre.
Tutore unitamente ai un altro.
COTY.,E, s. f. Sorte de mesure romain!
pour les liqueurs : elle contenoit neuf oncg
rom iines. Sorta di misura contenant
.jr.cie romane. — Cotyle, s. m. T. d'Anaj
Cavité d'un os , d..ns laquelle un autre
s'arricule. Acetabolo ; acetabulo.
COrYLEDt)N , ou NOMBRIL DE V^
NUS, s. m. Plantr qui croit sur les rochet
et sur les vieilles murailles. On lui attribil
les mêmes vertus qu'à la rhubarbe. Erf
chiamata Umbiiicus Venais , o sia Ombeli4
dt Venere.
COTYLOIDE, rdj. T. d'Anat. Il sedi
de la c.vité de l'os des Iles , dans laqud^
le l'os du fémur s'articule. Acetabolo '
femore.
COU , s. m. La partie du corps qui joid
la tète aux épaules. Collo. — Il se dit pi
ressemblance , de plusicLirs choses qui so
longues , menues et étroites. Le cou d'ui
bouteille , d'un matras , etc. Collo. - Cd
de grue ; cou Ions et grêle. Collo di g*
— Parmi le l'euple , pendre ses jambesl
son cou , c'est partir sur l'heure , s'enfili
Giuocar di calcagna ; caccciarsi la via l
gambe. — fig. Rompre ou casser le cou
un homme , c'est lui rendre de m'âuvL.
oflices , q^ii ruinent sa fortune. "Mandar aU
cuno a gambe levate ; rompere il collo. — Od
dit qu'un homme s'est cassé le cou , lorsqu'il
a ruiné ses affaires, sa for'une. Rompersi U
colio ; ridursi o condursi sul lastrico. — Dani
la Poé.ie , pour éviter la rencontre des voyet
les , on dit col, au lieu de cou. On le dit
aussi dans quelq'ues phrases du langage ordi-
naire. V. Col.
COU.AC , s. m. T. d'Econ. riist. C'est
la Cassave boucanée et achevée de sécher;
ce qui la riduit en petits grains. Cassav»
ajFuma^a , e ridotta in granelli.
C(.>OARD , s. m. Poltron , qui n'a point
de courage. Il est vieux. Codardo. - T.
d'F.con. rust. L'extrémité faite en anse.paf
laquelle on applique le manche à la taulU
à faucher ; ou serre le couard sur le mai^
che .ivec des coins et une virole. Capo délit
falce.
COUARDISE, s. f. Lâcheté, poltronnerie.
U vieillit. Coiiardïa.
COUCHANT, adj. Qui couche, qui «e
couche. Ciie distende ; che si corica; cheti
mette a g'acere ; che tramonta. — ChieiH
couchant; espèce de chien d.> chasse, qui ■
se couche ordinairement sur le ventre, l'out
arrêter les perdrix ou autre gibier. Cane '
da fermo. - Faire le chien-couchant, c'est;
faire l'hu-nble et le soumis auprès de quel- ■
qu'un , pour venir à ses fins. Andar alle ;
belle ; far il lusinghiere ; dar l'incenso. - So- ,
leil couchant , se dit du soleil , qnnnd il est
prêt de descendre sous l'horison. Il sole che ^
tramonta , // tr.monlar del sole. - prov. et ]
fig. Adorer le soleil levant, etc. V._ Soleil, :
- Couchant est aussi subst. m. et si'.;nihc,
la partie octident.ile de la terre. Occident:; \
fontale ; la parte occidtinale i l' eeeast. \
cou
> L'eoitroit où le soleil se couctie. Lnogn
dove iramM;a il soU. Le Couchant d'été.
Le cojch^nt d'hiver.
COUCHE , s. f. Lit. En ce sens , il n'a
guère d'usaçe que d.ins la Poésie et djns ces
phrase;; Concile niipti ile ; Couche Royale.
Lttco ; la'.amo. - il se prend quelquefois
pour le seul bols d'un lit. Lettiera. - tìg.
Souiller la couche de quelqu'un, c'est sbu-
ter de !a_ fem^Tie. Canimctt:ri aâuUiri^ ;
macchiar l'altra: talamo. - Le temps qu'une
femme ^irde le lit , lorsqu'elle est accou-
chée. Partii tempo dil pano , quelques-ujis
ont dit aussi , i'uerpmj. - Pour l'enfante-
ment. Pano; figliatura; il panorire. Mau-
vaise couche. Pano Uhjri.,so. Heureuse cou-
che. Pano f ilice. ^^Miii '^<,-i\z\\e. Sconciatura;
aborto. — Linçes Hjnt on envelojpe les en-
sans au nliillot. Panniceli:; pannilini. - T.
de Jardin, l'imches relevées et faites de
nimier mè'é avec de la terre, pour semer
certaines (leurs , melons , concombres, etc.
t^tro di terra e pacciame ; ajetta. - Couche
sourde, est celle qui ne s'élève point au-dessus
de U suoerficie de la terre. Letto di terra
che e del pari col i;rreTo. - Il se dit aussi
des lits de dififéreii es matières qu'on étend
Us unes sur les autres. - Enduit qu'on fjit
avec des couleurs ou des métaux noiir peindre,
b-onier o.i dorer. Mano di colore ; erotta ;
mcroftarura; scrtto ^fj^lia d'oro o d'argento'
êfogUa ; lirn.i ,ott:'c. La première couche. La
prima mano; il pr'ma i:rato. Cjuche d'or,
d'argent._ S/jglia J' oro , d'argento. - A
certams jeux , comme au Lansquenet, c'est
ce qu'on met sur uue carte. Porta; invito.
La mo nHre couche devoit être d'un? pi;t .|e.
- T. d: Boulang. M )rc7au de grosse t jile,
•ur quoi on couche le pain au lait. Panie'i.
- T. d'yicjuehut. La partie du fût de fusii
eu de moisquet qu'on appuie au;>rès de l'éoau-
Je , lorsqu on veut tirer. - Calcio. - T. de
Mir. de Charpent. et d'A'chlt. Pièce de bois
oui se me' sous une é aie qui sert de p.itin
Bietta; scirpi- - C juche, T. de Cart-err.
C'est la crémière carre olacée dessus la table
pour former un icu. Lu prima carta d'un
mano. - En f. d: Botan. Co. iche sìm qaoi
portent le,. fleurons , Dsque. Talamo.
COUCHE, ÉE,pa-r. V.le verbe. - Avan»
soleil couché ; a so'eil couché ; après soleil
couché. Prima del tramontar del sole ; al
tramontar del sole; dopo tramontato il s.jie
- T. de Blason. Se dit du cerf, du lion i
ili chien et, autres animaux. Coricato.
COUCHEE, s. f. Lieu où l'on couche,
^uand on vova^e. Oturia ; albergo dove i
riandanti si fermano la sera per dormire.
- Le souper et le loi^'m-nt des Voyageurs.
La cena e l'albergo de' viandanti. 11 nous en
coita tant pour notre couchée. Pa^:ammo
tanto per la cena e per il letto , ou bien , per
il dormire. - Sorte de niante. V. Cucub^le.
COUCHER, V. a. Mettre quelqu'un au
lit , le déshabiller , l'aider à se mettre au
lit. Metter in letto ; spogliar qualchcduno
the voglia calcarsi. - Etendre de son Ion?
sur la terre sur tm lit. Colcare; stenelen,
distendere ; sdraiare ; posare ; coricare. — v. n.
•Etre étendu pour prendre son reoos. Giacere;
dorm're. - v. r. Se mettre au lit, ou s'éten-
dre tout de son lonj; sur quelque chose. An-
darsi a dormire ; mettersi a letto ; coricarsi
distendersi ; sdraiarsi ; m:tter,i a giacere ;
aniar a le to. - Loger ou passer la nuit en
quelque endroit. Albergar nella notte ; djr-
mir m qualche luogo ; passar la notte. - Cou-
cher dedans ou dehors la ville. Dormire in
città o juuri. Coucher à la h'jlle étoile : et
pop. Coucher à l'enseisne de la lune. Dormir
->. - Cvjucher avec une femme,
commerce avec elle. Giacere ;
-, ---.' la dimesic'uiii. - En
parlan' des Astres, il signifie, disparoitre.
l^ramonlarc ;^ andar sotto ; spar're ; coricarsi.
t.e cou, une cravate, etc.
elio .
•rnalme
Un
m bon pli, et s'ajustent comme il faut sur
b personne. Prender una buona piega; affarti
Diit. françoh-ItalUfi'
COU
hene alla persona. — Incliner. Piegare ; Cu
pendere ; inclinare. Cuuchei un peu votre
papier , vous écrirei plus commodément.
— Coucher quelqii'un par terre, coucher sur
le carreau. Kenverser, tuer. Abbattere; at-
terrire ; stendere ; ^^'rrjr a terra ; uccidere ;
dar morte; far giacere mjrto. — Il se dit aussi,
des choses inanimées. La pluie , la grêle
couchent les blés. La pioggia, la gran.lme
att.rrano le biade - Coucner la vigne , c'e>t
étendre les sarmens en terre , ahn de la
provii^ner. On le dit au.si, des branches d'un
arbre dont on veut faire de nouveaux plants.
Coricare ; ricoricare ; propagginare. — Cou-
cher des galons , des dentelles sur une étott'o ,
c'est les étendre de p\.it. Cucir galloni ; mer-
letti sovra una stofa. - Coucher lei cou-
leurs , coucher l'or , couch--r le pain. V.
Couche. — Coucher par écrit ; mettre par
écrit. Scrivere; disteniere; mettere in iscrìtto;
mettere in carta. — Coucher en recette, en
dépense , c'est emuloyer un article dans
l'état de la recettte ou de la dépense, tle-
gi'lrar un articolo d' entrtta o d'uscita, di
ricevuto o di speto ; sciver a conto di spesa
0 di ricevuta. - Coucher en joue ; mirer
avec un arme a feu. Mettere in mira; pren-
dere in mira. - fig. et fam. Coucher en
joue ; observer , avoir en vue quelque pf-
sonne , ou quelque chose , sur laque le on a
dessein. Formar disegno sovra una osa ;
coglierla di mira ; averla in vista. - Coucher
au jeu. Mettere m giuoco. Coucher gros ;
1 Hier gros jeu. O'uocar gran giuoco ; ar-
rischiar molto ; metter molto a una carta.
Coucher tout son reste. Andar del resto.
— Coucher Rros ; hasarder beaucou;), se pro-
mettre ou avancer des choses extraordinai-
res . et au-dessus de ses forces. Arrischiar
molto ; promettersi gran cose ; far del grande ;
spacciarle grosse.
CJUCHEiv , s. m. Action de se coucher.
// coricarti ; il mettersi m letto ; lo andar a
dorm'-re. Il étoit à son coucher. - Le coucher
des Astres. L'occato ; il tramontare ; lo spa-
rir degli astri. - L'usige du lit , la façon
dont on est couché, soit bien , soit mal.
// colcare ; giacimento ; concubito ; il dormi-
re ; lo stare in letto ; il giacere in letto ; et
même , il letto. Il ne lui coûte rien pour se
coucher. - On apiielle le petit coucher (lu
Koi , l'espace de tems qui rcs'e depuis que
le Roi a pris sn chemise et donné le bon
soir, jusqu'à ce qu'il se mette au lit. Qjiel
tempo elle patsa mentre il Re viene spogliato
de' suoi abiti per mettersi In letto. -'C ju-
cher , se dit aussi , de la garniture d'un lit.
comme, matelas, ht de plume, e'c. Coltri-
ce ; materasso , ec. Un bon , un mauvais
COUCHETTE , s. f. Petit lit , petite
couche sans piliers et sans rideaux. Lettuccio;
letricciuolo.
COUCHEUR , EUSE . s. m. et f. Qui
couche avec un autre. Compagno , o compa-
gna di letto.
COUCHIS, s. m. Poutres, saHe et terre
qui sont sous le pavé d'un pont. Travi , ghiaia
e terra, che si mettono sotto il lastrico d'un
ponte.
COUCHOIR , s. m. T. de Relieur. Mor-
ceau de buis fort propre avec quoi on prend j
les tranches d'or pour faire les bords d'un
livre q'i'm relie. Stecca.
COUCOU, s. m. Oiseau gros comme un
pigeon , qui a tiré son nom de son chant.
Cuculo. - T. de Jardin. Fraisier qui fleurit
beaucoup , et ne produit point de fruit.
Pravo' e , che vanno in rigoglio.
COUDE, s. m. La panie extérieure du
bras , à l'endroit où il se plie. Cubito ;
gom-to ; gombito. - fig. et bass. Hausser le
coude, c'est boire beaucoup. Ber volentieri
vino. — Se dit aussi de certaines choses qui
font un angle extérieur. Gomita; angolo.
COUDE'. ÉE , part. V. son verb
COUDE'E, %.(. Toute l'étendue du bras,
depuis le coude jusqu'au bout du doigt du
nùjieu. Cubito ; fornito. - ii£. et fam. Uo
COU ior
' homiie; a ses coudées fran:Ii=s , lorsqu'H
j n'est point contraint ni gêné en ce qu'il veut
faire. Avere il suo agio ; ess.re in libertà ;
non avere impaccio , disturbo, ost.icolo , sog-
gc\ione , ipenJen\a. - Mesure d'un pied , et
demi , qui e,t l'ordinaire longueur de la cou-
dée. Cub'to ; braccio.
Ct^UDE-Plfc-P , s. m. La partie suwérîeiire
du pied qui se joint i la jambe. Collo del
piede.
COUDER , V. a. Plier en forme de coude.
Piegar a guita di gomito.
COUOOYER , V. a. Heurter quelqu'un da
coude. Dar gomitate.
Cou ).^A[E, s.f. Lieu planté de coudres.
Luogo piantato di noccuoli.
COUDRE, s. m. V. Coudrier.
COUDRE, V. a. Attacher et j.jindre deiil
ou plusieurs choses ensemble avec du hl , de
la soie, etc. passée dans une aiguille ou autre
chuse semblable. Cucire. — fi^. Coudre des
passages d'un Auteur. Cucire.
COUDREMENr, s. m. T. de Tanneurt.
Mettre les cuirs en coudrement, c'est éten-
dre les cuirs dans la cuve où il y a de l'eau
chaude et du tan, pour leur donner le graia.
Coic'a delle pelli; concime.
COUDRER.v. a. T. de Tanneurs. Cent
brasser les cuirs, ou les remuer. Menare •
t.rn.r le pelli.
CpUDRET, s. m. T. de Tanneurs . Caft
i ^ ire le coudrement. Truogolo.
COUD^EFTE, s.f. V. Coudraie.
C JUURlEtt , s. m. Arbre qui porte dei
no'settes. Noceiuolo; avellano.
COVENDEUR , s. m. Trev Q li vend avec
un autre une chose possédée en commun.
Che rende aisieiue ad un altro una cosa pos'
seduta in ctrtune.
COUE"^''JE, s. f. Peau de pourceau. 11 se
dit aussi, de la peau des mirsouûis. Cotenna,
COUEN.'vJEUX , EUSE , adj. Q li est de la
nature de la cjuenne. Sangue d.nto , crettso,
COUET^.EcouEFs. s.m.pl. T. de Mar.
Ce sont q.iarre grosses cordes , dont il y en
.1 deux amarrées aux deux points d'en-bas
de la gr.mde voile , et les deux autres , aux
deux points d'en-bas de la misaine. Contre.
COUETTE , s. f. Vieux mot. Lit de plume.
Coltrice.
COUILLARD , Vieuï. T. de Mar. Il signi-
fie la pointe d'en-bas d'une voile. Bugna di
una vela.
C OULADOyX. s. m. pi. T. de Ma-ine.
Cordages qui tiennent lieu sur les galères
des rides de haubans. Colatoje.
COULAGE I s. m. Perte , diminution
des liqueurs qui s'écoulent des tonneaux.
CoKltura ; scolo.
COULAMMENT , adv. D'une man'ère
coulante, aisée, qui n'a rien de rude. Il se dit
des discours et des ouvrages de Prose et de
V en. Chiaramente ; lindamente; con facilità;
con grolla ; con lindura ; andantemei'e,
COULANT, s. m. Ornement de diamans
ou d'aurres pierres précieuses que les fem-
mes portent à leur cou. Collana.
COULANT, ANTE , adj. Qui coule aisé-
ment; et il^ se dit dans le propre et dans le
figuré. Fluido ; licjuido ; corsivo ; sonoro ;
armonioso; dolce. — On apnelle. nœud cou-
lant , un nœud qui se serre et desserre sans
le dénouer. Nodo o cappio scorsojo, o corsojo.
— En l . de Boutonn. Morceau de bois un
peu arrondi et percé en travers , ordinaire-
rement couvert de soie, fil ou autre chose
semblable pour servir de noeud aux cordons
de canne , de montre, etc. On en fait aussi
de métal pour les bourses. Anelli da borse ,
cordoni , e simili.
COULE , s. f. r. d'Hist. Eccles. Robe
monacale^ telle que celle des Bernardins et
des Bénédictins : ces derniers la nomment
communément Chape. Cocolla , o cuculU.
COULE", s. m. T. de Musique. Se dit,
lorsque la voix ou les instrumens passent
d'unenote à une autre, en faisant une espèce
de liaison entre ces notes. Modulato. - Cou-
lé, est aussi un pts de danse. Pasto leisitr»,
aoi C O IT
COULE' , Lt , p;.tt. V. le verte. i
COLLL'l , s. t. r. ./£ Mar. Lévidiire qu'il
y a depuis le gros c'un vaisseau , iiuqu'a
l'étambut. iuUu , o LUata.
COU..LiNiLWl , s. m. Ticv. Flux d'une
ch'Ice liquide, bcvtamenio.
CuULtR . V. n. l^luer. Se dit des choses
liquides qvii suivent leur pente. Colpire ; scor^
Ttrc ; si:^rrerc ; slU'are ; succioian ; grondar: ;
Sfarairc. — Ln navire , un vaustoU coule
i lond, coule bas, lorsqu'il s'eiifonLe dans
l'eau. Cutar a Jondo ; andar a fkca ; affon-
da st i s<^mnn^:^itst. — On dit activement ,
couk-r à tor.d un vaisseau , pour dire , le
Submerger. lc/.i.rc afur.du , ojjondar^ ; io:n-
mir^cre ; manaar a /unrlo , u a pucu. — On
dit qu'une et-helle , un v.ise , etc. a coule,
fouT dire, qu'il a glissé , s'est e»;lidppé.irfrïit-
cii^larc j SiiUi^'^irc i scorrere. — t.a vigne
coule , qtiand le raisin qui commençoit a se
flouer, tombe ou se dessèche. lni:acorj(.Jiri.j
4ifirhtirc ; non attecchire. On le dit aussi de
certains iruits , i^our dire , ne pas nouer ,
périr. Nun atucchirc , ce. — tig. 11 se dit du
temps qtii passe. Ci^nen ; trascorrere i tra-
passare ; vo 'geni , /uggire. - D'une périofle ,
«J'un vers, pour dire, qu'il ne s'y trouve rien
de rude, ni qui blesse les oreilles. Colare;
essere sonoro ^ arnione so. - On dit encore,
fie tout ce qui est aisé et naturel i cela coule
de source. Andante ; colante j che va a m.:-
raviiha. - Un r.isoir coule bien , lorsqu'il
lase léecrcmcni. Rasoio dolce, che ladt bene.
— T. de U.nse. («lisser doucement. Muovere
IçgsUrmcnre t ^arsi. - T. de Musique. Couler
Une note, c'est la p.'.sser Icgçremenî. Fassar
UnS'ernunte, insensibilmente. ~ Ne faire que
Couler sur un fait, sur une ùrconsiance, t'est
n'en parler que légèrement , et en pass. nt.
Sfiorar ayiena; fcssarseUi lis^iermente. - i- il-
trer. V . - hg. taire glisser adroitement,
mettre doucem.-nt en quelque endroit , et
parmi quelque chose. Cacciare ; jar scorrce;
Jar i-assar con desti e\\a; insinuar con garbo.
COULt.Uii, s. f. Impression que fait sur
l'ceil la lumiere réfl°chie par la surface des
Corps. Co.'-rd^On dit aus.i, au masculin, l.i
Couleur de l'eu, de rose. - H..bii de couleur,
c'est un habit de toute autre couleur que le
noir , le gris et le bl;nc. Ahiio dì celare.
■ — Drogues dent on sç sert pour colorer.
Colori. — T. de Blason. Se dit des cinq
couleurs: amr , gueules, sinopie, sable et
pouriTes. I colori ^ che sono Ca\urro,ll rosso,
il verde , il nero , e 'l violaceo. Couleur sur
métal i métal sur couleur. - Bonne couleur ,
belles couleurs, se dit du teint. Sella carna-
gione ; bel sangue; volto ben colorito. — Rou-
geur qui survient au vi>age pour quelque chose
naturelle ou accidentelle. Colorito ; rossore ;
/uocû. La couleur lui menta au visage. 7~uffu
il sangue gli venne su la faccia ; si tinse in vol-
to ■■ divenò rosso. - P.( es c.iileurs. V. l'ale.
— Donner, f.iire prendre couleur à un rôti,
au pain, etc. c'est le faire cuire comme il
faut , à un certain de^ré de chaleur , qui le
colore aeré.bkment. Rosohre. - Aux jeux
des C.rres , le pique , le tréfif , le coeur et le
carreau sont les couleurs. Seme. - Couleur,
3U pi. se prend quelquefois pour livrée. En
ce sens, il vieillit. Livrea. 11 a porté les cou-
leurs , c'est-à-dire , il a été l.-.quais, etc. Egli
ha poi tato livrea. - fig. Prétex'e, apparence,
raison ai p.' rente. Pretesto; colore; apparen-
ta ; scusa ; titolo ; ragion ayfarentz, — Sous
couleur. Col fretesto. - Le mensonge a qusl-
iqucfi.is co.ileur de vérité. La bugia talvolta
prctût l'aifaren\a di Verità. On dit aussi (ig.
Prende le livree , le sembian'ie della verità,
COULEVKINE, s. f. l'iè. e d'Artillerie ,
plus longue que les. canons ordinaires. Cohi-
irina. —^ Une maison , une terre sont sous la
coulevrine d'une place , quard elles en sont si
proches, qu'elles en peuvent être défendues
ou incomuioilées. Esser s. Ito il cannone d'una
^n:e des serpens. S^ ; serpente: bi ,
vintr», - Avoir bie., avalé dv.tciJeuvres;
COU
avoir eu bien des dégofits , des ch.igrins.
Sans oser se plaindre. Aver inghiottito bocconi
Co'ULEtyREAU . s. m. Irév. l'etit de
" cÒL'i-LUWE't'ou BRIOINE , s. f. Plante
ramp..n:e qui ressemble a la vigne. Hiionia;
vitalba; viiebtar.ca; vite, o ^ucca sa.vattca i
CoULlS, s. m. Suc d'une chose consom-
mée a tc'tce de cuire, passé par une écamine ,
par un Imge , etc. .^iuso spremuto. — Il e>i
queî(i..e'oi, aoj. et n'i» d'us.-ge que d.ns cette
piira,c; vent coulis , qui sit^nine un vent qui
se glijie au travers des fentes et de> trous.
Aria , vento colato , nscor.tro diaria.
Col LIjjE , s. 1. C .n..l ûe bois , ou longue
rainure p^r l.iquelle 1.^11 (.lit couler, «lier et
rt venir un chissi^, une tinerre, une porte, etc.
i.anai.e ; incastratura; incastro. — On appelle
aussi coulisse, le volet ou autre chose qui va
et sient diUj ces rainures. l'orta levatoia ;
saracinesca. - Les pièces de décorations que
l'on t-it avancer et recul-.-r a„iis les chan-
£tmens de î iiearre. òcenarj. — Le lieii où
ces coulisses sont l'iacées au côté du Tnéatre.
i.orsia; scena, Sd tneanaiatura de* scenari .
- Coulisse de galèe , ou porte-page , T.
d'Imprimerie. Planche de bois plat ou mince,
plus longue que large , et d'une grandeur
proportionnée au corps de galèe auquel la
Coulisse est destinée ; elle a un manche pris
dans le même morceau de bois , et plus large
a son extrémité qu'à son origine : elle sert
(le fond postiche a la galèe , sur lequel se
posent et se lient les pages , et elle donne
la commodité , en la tirant du corps de U
galèe , de ttansporter les pages liées sur le
marbre pour y ètte imposées. Ualestra.
CotJLOLR, s. m. Sorte de vaisseau dont
on se sert pour couler le lait. Colatojo.
- Passage de dèg.igement d'un appartement
a l'juire. Corrltoj^. — i. de Aiar. Le passage
qui condili dans les chambres d'un vaisseau.
Lorud^re d: jassaggio. - l . d'Econom. rust.
Panier ovale qu'on m.et sous l'anse de la
cuve , lorsqu'on tire le vin._ Cola ; calia.
- Vaisseau troué , pour y faire passer quel-
que liqueur. Colatoio ; cola, - Couloirs et
courcives ; les petits passages qu'on voit au-
tour des ponts , d.-ns le» petits bà:imens.
Conlûorl da riparar l'acqua nei piccoli basti
menti. - Couloir est au. si T d'An.iioinie.
Les coul.irs de la bile. Condoui d Ila bile.
COULON, s. m. E:cycl. ce. Colombe.
V. - Coulo.i r.mier. V. Mmsort.
COUi l'È , s. f. Faute, péché. Il n'a d'usa-
ge que d.ns les matières de Religion. Colpa;
mancanza; peccato. - prov. Dire sa coulpe ,
c'est avouer s.i faute. Conjessar il suo errore;
il suo mane-amento , 0 torto.
COUi UKt , s. f. Il se dit en parlant des
grains, de la g.'ai'pe qui tombent ou se des-
séchent , qu.iid le raisin commence à se
nouer. L'intristir dell'uva.
COUP , s. m. Impression.que fait «n corps
sur un autre en le frappant, le perçant,
le divisant , etc. Colfo ; botta ; pere, ssu , per-
cotimento. Coup c'e piid./'r<'jr<! ^ Coup d'é-
peron. Fiancata. Coup ilepi'iuf.Cj.'annC'JM.
Coup de rame. Cascata di remo. Coup de
poinc. Pugno. Coup de Cwon. Cannonata.
Coup de fusil. Jrclùbi.giata. Coup de |.i:.tolet.
Pistolettata- Coup de pierre. 5<iJ'.if<i. Coup
d'élièe. i toccar J , ec. ec. -C.un, pour
marque des coups qu'on a reçus. Cicatiicc;
segno; marqua.- En parlant detemté'e . d'ar-
mes à feu, de tonnerre, il sii n fie bruì',
éclat. 'V.- /. de Mar. Coup de p: rtance ,
c'est un coup de c non Sin.b^lle , qui se nre
par l'ordre du Commandant , jiour donni ravis
(MIC l'on va partir. Tiro di paiienia , o sia
\tiro di leva. - Coup de yen; , c'est l'orage ,
I ou le gros tems qui survient, quelque lon-
gue durée qu'il puisse avoir , «m tout le tems
I que dure un gros tems de m.-r. ColfO di
; vento , e burrasca. - Coup de mer , c'est le
I coup qu'un vaisseau rcçoi' d'une v.ieiie de la
I mer- Cvlpo di mar<^ .- Csil? • -S i* tnvvii
COU
de certaines m niòres de iouer , et decer-
td'i!,-s renconvres qui se lont d^ns le jeu.
Coup de rajllieur. Colpo di dis^rj\ia. Covo
de h*umeur. C'ofpo fortunato i trait» Jd.t,: ,
il y'ui felici \ Il ptu injeicù. Coup ci^urc.
Coii-u iniycdlto. - hg. (,yLip de j-artiJ, e est
un cuiii» ini^'cTt.-.iir qui décide du iu^cès n -.i.-c
trarrle att.irc. Co/; w che accidc delibi inno..
- Coup d\ vcnii.rc, cuup dchfliard., c'estua
éveucmen: txtr.iiorduidirj .imprévu. Ora,ide
avventura-, coiyo improvviso » slraoróinan^,
- Cunp de so.lmI. l! se dit de l'impression
violente, et qutlquetuis mortelle, que le
(^r.iid ïuleil uu l:ì cert.iuies civcoiuiai.-
ues sur ceux qui s'y trouvent ex, u^-es. i^-
euta. — Coup , se dit ai.ssi des ixticns hu-
m.'ii'.es. Gruiid coujj. Gran colyv. Coup im-
lJc:t;int. Colf.v dt rtìi-:vii , ii'/mfor'rf/ì^-i. Coup
de dé»i-4i:L.ir. Di dìspird\ivni ; da d:syc...~
to , te. Ce som la de voi -.ou^s. (^lat^ e u.-.o
de* POitri tratti, — Coup du Ciel, couu d tu-
h. ut , coup dL' UP:ov:t!ence , se dit de qu I-
que événement merveilleux qu'on ne d£v. it
pas attetHre ijarL.ri.lleinciit. Colpo dtl Culo,
— Coup d'ami ; service qu'on rend à son ami
d.TMs une occ-oii-n import^iite. Servigio ca
amico. Coup de m. i^re , un coup o'hdbi.-i
homme. Colpo da maestro o di msestr^.
— On dit qu'une chose porte coup , p*^ c
dire , qu'elle tire a conséquence. Coîj.
che poi ca conseguenza. — Coup, signifie «ussi
une fois. Una voiiu; due^ tre , ec. Je lui
pardonne pour le coup. Oli perdane per ijii:s:a.
volta. — HoÎTC un bon cou[>. Far una ^'an
bcviua;. hcre un gran b'cchicrc pieno. - il 3-
encore trois coups à jouer. h.gU ha ancora,
tre tratti da giocare. Je vous !e donne en trois.^
co.ips. /''t' ij do in tre. — Coup de dé. Un
bel tratto di dadi. - Au jeu de Trictrac , _
coup et dès , veut dire que la prim.'iuté ap- '
purtient ii celui qm amène le dé le plus
tort dans le trictruc. Far alla mano. — Tout
.1 cuup , udv. o'oiulâiii.-ment, en un moment,
Di subito \ in un sah'.to \ in un momento \ in
un Ìsijnte.!rnproy:samente.~Tii\.\r.ó\ìit coup,
i.dv. Tout en une lois. A un tratto j in una -
volta.— A coup sC:r, idv.Ct-riainement. tV-
t.x77untc i per arto ; senza dubbio i sen\a fai- .
.'u ; indubitataincnte. — Coup sur coup, adv, .
Immédiatement l'un après l'.tutre. Uno 19
jip.Liio all' altro ; un dopo Cabro \ uno im».
m^dijfivnente dietro l'altro. - A] rès coup,,
ailv. 1 rop tard , a^rès qu'une chose est arri*.
vée. Vopo li J.uto i dopo la cosafjtta , trop-^
pò tardi. - A tous coups, adv. A tout prò-,
pOi , iouvcnt. A tutto patto ; spesso; sovcn:tl
o^ni fOCO. — l'our le eiup, à ce coup , ad\r«
i'our cetre fois-ci. Pc, questa vola; perora},,
a <]ii£s:a volta. — Encore im coup, adv. En-
core une fois. Il s'emploie i rìncip.ìlement,,
lorsqu'on répète avec vivacité ce qu'on a ^
déjà dit. Ancor una volta \ un* altra volta*
~ Coup «ec et COUP du Roi sont des termes .■
à\.i jeu de Billard. Colpo\ spinto; tocco.
COUPABLE, adj. de t. p. et quclquefoà ■
sub>t. Qai a commii quelque faute ou quel-,
que crini'.'. C'olj-eio'c i reo.
CO'JrE, 5. f. T.isse, sorfedevnse, or.îl-
Hiiiremenr plus l.Tse que profond. _ Tan' i
c^ppa. - D.ms le Dogmatique ,_ il sicnih- la
C<>mnu'.n!ùn sous l'espèce liu vin. Vaso >iU
Cal-ce. - T. d■A^■tron. C'est le nom d'une
conireîlntion de l'hémisphère méridional. Ls
cOUPE , s. f. Se dit d'un bois sur iiied
que Ton coupe , ou qui est destiné à être
Clhu é. Tajliu ; tagliamento de* treschi ; deb-'
hiatura. - Il se tiit aussi de r'usîcurs choses . ■
i*.>nrai'le avec un ccu'eaii, des iiic,n:x,etc. ;
'callo. Lj coupe dei cheveux. Il ta^/io de -,
tpes'i- ^"r •' '^ cOupc. Resistere al taglio.
En parl.-'nt des pierres, 'I si,£nifie , ou la
I façon , ou l'jirt de le.s tailler, JjgUo delle
pietre. - Ce mot se dit aussi généralement de
diverses choses que Ton coupe, ou qu'on a
cou'ume de couper. Taglio; taelhmaito;
secarvcnto ; tagliatura ; divisione. Ce drap est
beau à Ja c^jupc Ce Cordonnier^, ce Tailleur
• I.; £9 wpe b»nnc. La coupe du fciitcau. - Ofi .,
t
cou
fft aussi , la collie des cirtes , oour exprimer
U divisiuu qui s'en lait en â^ax. parties, jprès
que celui qui donne , Us a bittues. La li-
f lia i f Pillarle carte. - l.d'Acklucc. C'est
Ja représentation d'un bà iin.-nt toapé en
ieiix. Ld cojpe perpendicul. ire d'une Eiilise,
c'est le plan de l'iislise pris perpendicu-
lairement. Lo spaccato , o div sion d'un caji-
/i{'-j. - r. di Mar. Coupe perpe.id;cul.i,re
d'un v.iisse.Hi , c'est le plan pris pemendi-
cuUiremen:. Onja di un vascello. Coupe
hori>ontale d'un vaisseau. TisUo o_'jj(vnîj/«
4*una nave , o garbato dif^ima. — l . de Dra-
ferie. Fiiçon que l'on donne aux étoiles. Il y
€n a une d'endroit et une d'envers. Cimata.
COUHf , ££ , p.irt. V. le verbe. - T. de
Bbsun. 11 se dit des membres des animaux ,
comme la tète , la cuisse , ect. qui sont coii-
fiés net, et séparés du tronc, au lieu qu'on
es appelle arracliés , lorsqu'ils ont divers
lambeaux et hlamens sanglin; ou non san-
gUns qui paroissent avoir été arraches avec
force. Spaccata ; reciso. — Des croix , b.irres,
bandes , chevrons , ect. qui ne touch :nt point
les cô;és de l'écuison , et qui se:iib'.ent en
avoir été séparés. Trinciato; tagliato. -De
l'écu partagé horisont.ilement par le milieu ,
en deux parties égaies. Spaccato ; tagltatj per
vie\lo. -- PayS' coupé ; pays qui e>t traversé
de lusses, de canaux et de rivières. Paese
tagliato y attraversato da fosse , canali e
pumi. — En parlent ti'une armée qui se trouve
sur les deux bords d'une riviere , ond.t q.i'elle
est coupée en t'eux par la riviète. Esercito
tramil\aìo da un fiume.
COuFE', s. m. Has de danse ; mouvement
de celui qui , en djnsant , se jette sur un
«ied et passe l'autre devant ou derrière.
tto'erto.
COUHEAU, s. m. Sommer , cime d'une
«ontagne. Coimo ; sommità i cima; sio^o ;
•^etta ; cacume.
COUl'Ê-BOURGEON' , s. m. V. Liset.
• COUi^E-CEUÇLE, s. m. T. de Mathém.
C'est une des pointes d'un compas : elle est
tranchante , et divise circulairemem le pa-
pier ou le carton sur lequel on l'appuie.
Ta<;liaeercho.
COUVE-CU , s. m..Il se dit au Lansque-
net , quand celui t^ui d-inne , ne fait p.is une
seule c.irte , et amene la sienne la première.
11 vieillît. On dit présentement , coupe-gorse.
V. - .louer à coupe-cu ; ne jouer qu'un coup,
qu'une partie , sans donner revanche. Giuocar
una sola partita, seni a dar la rivincita.
COUPEE , adj.prissubst.f. deGiom.V.
Abscisse.
COU:^E-GORGE, s. m. Lieu oi'i il est dar.-
gereux de passer , a cause des voleurs. Scan'
• natolo ; scorticatojo ; luogo d^assassinl.
— fig. Académie de jeu où l'on est trompé.
Biscii-;^a ; hiscacc'a. — Boutique , hô-
tellerie où l'on vend trop clier , où l'on est
rançonné Bottega . osteria dove si fa pajar
più del dovere. - En gcnér.il , il se dit de
toutes sor'es d'endroits où il se commet or-
dinsiremi;nt quelque injustice ou friponnerie.
— Il se dit aU'Si , au jeu du Lansquenet ,
qiKnd celui tïii tient les carres , amène sa
carte la première : ce qui lui fai: perdre tout
ce qi:'il peut perdre de cette main-^i. Perder
tutu , se.Tra far una sola carta. - l.dl Mar.
V. Gor-ère".
COUPE- J.ARRET, s. m. Brigand, assassin
qui ne porte l'é-pée ou'a dessein de battre ,
de maltr.iiter, ou de f.iire insAlte à ceux qu'il
rencontre. Fidavo; .'■:li^rro; tagliacantont.
COUI'ELLAnON, s. f. l. de Ckymie.
Opération dans laquelle on affine , ou l'on
essaie l'ur tt l'argent par la scoriiication avec
le niombsur l.i couoelle. Il coppellare.
COUi'ELLE, s.f. Petit v.iisseau en forme
oe tasse , fait .ivec des cendres lavées , ou des
os calcinés , dont on se sert pour affiner l'or
«t 1 argent. Coppeiia. - fig. Mettre à la cou-
Pe-e, passer à la coupelle, c'est mettre à
«ne rigoureuse épreuve. Mettere alla coyiel-
*« ; tenere alla cappella.
COUPELLtR, v.a. P. de Cynic. Passer
COU
ds Tor, de l'argent, etc. à la coupelie. Far
passare psr la copficlla i un^re alla copydla.
COU-'£-PAlLL£ , s. m. T. de MuréchM,
iMachine qui sert a couper la paille p.ir petits
têtus , pour qu? le chevdl puisse b mander
en guise cl'nvoine. falu a gramofa.
CUUPE-PATE. s. m. l\ dcHouUnztrs.
Instrument de ter , hrge et prei'jue carré,
djn: ùx\ se sert pour couper la pâte. Rasya.
CUU?E-QUEU£. s. m. T.dt:dè:^i^vcr.
Initrumenr tri.nchar.t propre à couper les
queues des pe^ux qu'on veut pas:>er en mé-
gie. Lolîello di* petacarA.
COJPER, V. a. Tr:incher , séparer un
corijsconteav. , avec qu-iiqae chose de tran-
chant. Tijucre ; dividnz ; J endure -^ sts-^'^.
Il est ausii neutre- Voilà un couteau , un ra-
soir qui coupé bien. - Tailler suivant les rè-
gles de l'arî. TasUarc. Il entend bien à cou-
per le cuir, unh.ibit, les pierres. - Couper
labour>e, c'est voî^r adroitement, l jgiiar
la borsa. — Couper 1j sorge; ruer, m lisacrer.
assassinare ; stro-yj^rt i scannare , uccidere.
pans le mè:ne sens , mais fam. Couper le
tilet. - Se couper la gorge l'un l'autre, c'est
s'entretuer. Ò cannarsi Cun l'altro; tagliarsi
la gbi!a i rompsrsl il capo con alcuno. —
fig. Couper la gorge à que!:iu*un, c'est lui
Cduser de la perte , ou quelque grand dom-
ma,^e. Aff'ogarc; rovinare. — On ì\ìì quu:ie
chaîne de mon'.-'gnes coupe tout un pays,
une Province , etc. pour dire , qu'-^Ue
la traverse, la divise. Dividere \ separare ;
spartire ; attraversare. — Couner l'eau , c'est
fendre Teau en nageant. Fender racgue.
— Couper quelijue boisson , c'e^t y mêler
que'que chose. Tagliare ; mescolare. - T. de
Chasse. Se dit de» chiens gui sb.irdounent la
voie , pOLu: devancer la b«::e : c-.' qui esr un
difjut. Attraversare. -~ Au jru des Cirtes,
couper, c'cit séparer un ieu de cartes en
deux , avant q^ie celui qui a la main , donne.
Aliare. — Couper sous le poignet , T. d'Es-
crime, c'est déaiager par-des>ous le poignet
de l'ennemi , au lieu de dégaî;er por dessous
le talon de sa lame. Far la quarta tagliata ■>
cagliare , o contrAoïvare sotto il pu^r.o. —
Couper d^ns le vif se dit ries Chiru^'ens
qui , en fais.int leurs opérations coupent jus-
quesdans la chair vive, 'tagliar nel vivo. Il
se dit fîg. puur dire , toucher à ce qui esi-
le plus sensible. Vungcr nel vivo. — Couper,
à !t lirtUie , c'eiî faire une certaine man'ère
de pas. Tagliare ; far un fi-jietto. — Cou-
per , trancher. X. dt Feint. Se dit d'une
couleur furte et vive , lorsqu'elle est mise
près d'une autre sans aucun adoucissement.
Esser tagliente, — Couper cu dans le jeu ,
c'est m^inquer à tenir jeu , quand on a g-igné.
Abbandonar il giuoco prima che l'avversario
ahhla perso tutti i suoi danari. —Couper un
c'.ieval , c'est le châtrer. V. — On dit que
les sang,lotï , les soupirs coupent la voix ,
pour dire, qu'ils font perdre la !)aroIe. Soffo-
car le parole ; romper le parole i impedir la
voce. — Uii homme se coupe , lorsqu'il se
contredit et se dément tui-uième. Contrad-
dirsi ; cader in contraddizione. — Un cheval
se coupe , quicd le côté da l'un de ses feri
choque et entame ■, ou entrei.-.ii'.e l'un des
boulets. Farsi malt. — Deux lignes . deux
chemins se ce«-jent , lorsqu'ils se croisent ,
se traversent. Tagliarsi\ attraversare; dista-
gliarsi; intersecirs!^ — Couper, au ieu de
Lansquenet , c'est prendre carte , et se mettre
au nombre des Joueurs. Giuicare ; pigl'ar
carta. — Couper, prendre quelque traverse
de chemin, pour passer, devancer, ou .tt-
traper quelqu'un. Pigliarla scorci..- >/ a per
ohnpassare o raggiugnere alcuno. — Couper
les vivres à une arnée , à une ville assié.^ée ,
c'est fermer les avenues , pour empèciier
qu'on ne lui porte des vivres. Steccare, e
affossar una forte-^a^ o un accampamento
per modo ^ che non v: si potsa mettere vettu'
vaglia. — Couper les eaux à une Place assié-
gée , c'est couper les cansux , les conduits
des fontanes qui portent l'eau dans lavile.
Tagliarla strada aW £C.pte, — T. de Guerre.
'Couper les ennemis, c'est se mettre entte
I une partie de leur ar.née et une autre partie
ou entre leur année et la Place qu'ils cou*
ytoient. Dividere il nemico; tramirrarlo ;
impedir La ritirata. - Co.iper pieti à un
abus, lagliar radice. - Couper par le plus
court; aller par le chemin le plus court :
dire quelque chose en peu de mors. Dirin
*"/!,>, '7.>;''£^ parole; venir aile corti.
CUUl/ti^hT, s. m. Sorte de couteau de
boucherie et de cuisine , fort large et propre
pour couper de la viai.de. Coltellaccio da
cucina , o da Beccaio.
COUPEROoE, s. f. Espèce de minéral,
synorym.- de vitriol martial. Copparosa
COUi'Ei<OSE', ÉE. adj. l'ieinde bour-
Reons et de rougeurs. Pieno di cossi , di bolle
di titorioli , ec.
. COUPE-TETE. .. m. Sorte de jeu que
louent les enfans , en sau'ant de distance
en dist.in.e, les uns par-dessus les autres.
Sorta di giuoco fanciullesco.
COUPEUR, EUSE, s. m.etf. Ceux qui
coupent les grappes en vendante. Vendem-
miatore. - il se dt aussi de ceux qui jouent
au Lansquenet. Giuocato.-e. - On appelle
coupeur de bourses , un filou qui cou>e,la
bourse , ou qui dérobe suhtiiementles choseî
qu'on peut avoir sur soi. Borsaiuolo.
CU y PIS, s. m. pi. T. de Comm. Toiles de;
coton a carreaux iei Indes orientales. Tele
di bambagia a quadrelli.
COUPLE , s. m. quand on p.irle de l'es-
pèce humaine , s. f. quand on parle des au-
tres es;;èces d'animaux ou des êtres inanimés.
" *^.,''!',«" général ds deux objets pris ou
considères ensemb'e. Coppia ; pajo; due. Un
heureux couple d'aman* ou d'époux. Une
couple J'œu.fs. - Le lien dont on attache
deux chiens rte chasse .nsinble. Giil.i-tagUo.
COUPl-E- . ÉE , part. V. le verhe.'^
COUPLER, V. a. A.tacherdeschiensavBC
une couple pour les rnjner. Accoppiarci
attaccar il guir.iagUo. - Loger deux per-
sonnes ensemble , d.ms les occasions où les lo-
pmens sont martiués par des Maréchiux de
logis. Alloig'ara due a due ; o a duep-rdue.
COUPLE'-i , s. m. pi. T. de Mar. Côtes
de navires. Fianchi delle navi.
COUPLET, s. m. Certain nombre de vet»
qui foit le tout ou p.irtie d'une chanson,
òtrofa; versetto di can-^one; stanai diversi,
- T. de Serrur. Deux pattes de ter à queu?
d'.Tonde , unies p.ir deux charnières. AÌjj-
tieni. - Couplets de presse. 7". d Imprim. —
Deux ftros.es ch.-.rnières de fer qui attachent
le grand chassis cu tympan au coffre de U
presse. Staffe ; mastietti.
COUPLE TE', ÉE.part.V. le verbe.
COUPLETER V. a. Faire des couplets
contre quelqu'un. I' e>t hm.Far cannoni contr»
jualcneluno ; metter in catione.
COUPOIR , s. m. Instrument dont on se
sert_ dans la fabrique^ des moiinoies et en
différens .nrts et inéiiers , pour couper et
rogner. Forbici di :(ecea. Celui des Fondeurs
des caractères. Registro; l'on d.roit aussi.
Tagliatore.
■^COUPOLE , s. f. La partie concave d'un
dome.// concavo J a parte interna d' una cupola,
COUPO.'M , s. m. Petit reste d'une pièce
d'étoffe ou de toile. 5cj7t;/>o/j ; resto; avan-
zo. - Papiers portant iiuérèis, et dont on
coupe une partie à ch 'que échémce. Foiijje
o biglietti che pa tan frutto c di cui si cagiat
una pa'-te ad ogni scadenza.
COUPUllF. , s. f. L'endroit où une chose
a été coupée; division faite d..ns un corps
continu par quelque chose de tranchant. Ta-
glio ; tagliatura ; incisione ; tagliata. — T. de
l'Art milif. Refranchemens , fossés , palis*
sades , etc. que l'on pratique derrière une
brè-lie pour s'y défendre, iiipa ; fossato.
COUR, s. f. Espace à découvert enfermé
de murs , et qui fait partie d'une habitation.
Cjrte ; cortile. — Pulais de Prince, lieu où
est le Souverain avec sa suite. Le Souverain
et son Conseil. Les Officiers et principaux
SeiËnejri «ui sont auprès d'.mPrince. Cane.
194 cou
— Les respects et les assiriiiités qu'on rend
à quelqu'un. Curteg-.io ; lusinghi ; vc{\!.
— F.iire la cour aux Grands , aux belles , etc.
V agi' ■ss'""'''- cortessiare ; amonsi-irc. - J.'
dirji telle cho.e a un tel, je lui Icrai ma
cour. ZJiVò 'atAlcjsa a ^utl laU , c cosimi
f'i nn.itrò sradnu. — faite la cour de quel-
3u'un , c'est lui rendre de bons ctfices au,.r,;s
e quelqu'un. Prestar scrv't^iu presso juaUfie
fcrsunj. - Eau bénite de Cour. V. E.iu.
— Amis de Cour ; des amis sur qui l'on ne
peut guère compter. Amici dicote. — Avoir
Douche à Cour , c'est avoir droit de mander
aux tables euiretenues par le Roi , par un
Prince , etc. Aver ti yiatro o la tayuU in
Corte. - Sièse de Jus'ice où l'on plaide.
Corte ; Senato ; Parlamento ; Tribuna/:.
Cour laïque, sujjérieure. Cour des Monnoies.
— T. de l'rat. .slettre hors de Cour , ou hors
de Cour ou de procès, c'e^t renvoyer les p.-r-
t'es , comme n'y ay.ntpas sujet de plaider, ht
l'on appeMe le pa^em jnt qui met les p-^nies
hors de Cour: un hors de Cour. OrcSiarar
ilteg'tt'ima la dimanda di alcuno de' lit-santi.
— Basse-cour, arrière-coar V.
COURADOUX , s. m. Corridore.
COURAGE , s. m. Disposition par laquelle
Tarnese porte à entreprcRtîre t^e choses har-
dies , ou à soutfrir quelque chose de fàchi^ux ,
de diffi.ile. Coraesto ; cuore ; awml, ; . .rlore ;
ard'rt ; audacia \ f:rTtiewd. — Affection. Ar-
dore ; aff'^t^-one\ calóre\ cuore; hàonavolon-
.tà. Je vousservirai-dfi bon courage. — Dureté
de cœur. Animo ; c >ras^,io ; cuore. Auroi,-ru
le courage de m'abandonner ? Ti darebbe
Vanìmo, avresti cuore dì ahbandoiarmi .^ ìt
p'.ii pas le couraRe de refuser cela à moji
ami. Non ho corargi i che btstl\ non ho cuo-
re , Tion mi dà Van'uro di wi'ar quella cosa
cW amico. - Tenir soti courape ; persister
dans son ressmriment , dans sa baine. Con-
servar l'odio , l'ira , lo sdegno. - Un prand
courage dédaigne de se venjier. l/n' anima
grande , nobile , un gran cuore ha a vite , prende
a vile , non cura di vendicarsi. - Pour exhor-
ter ,on dit, courage, courage, y^n/mi/; su su ;
'"cS^URAGEUSEMENT. adv. Avec cou-
rage. Coraggiosamente ; volorosamente ; ani-
mosamente i con gran cuore; vigjrosanente ;
'courageux, euse , id'i. Qui a du cou-
rage. Corags'Oso i animoso \ valoroso.
COURANT, s. m. Le courant de l'eau ,
c*estle fil de l'eau. La corrente; ratto ~ \Jn
courant d'eau, c'est un can.il. Un canale
d'acqua ; un rusc:llo. - T. de Mar. Endroi-^
de la mer, où l'eau court rapidement d'un
cert.ain côté. La corrente. — Le quatre, le
cinq du courant , c'eît-à-dire , du mois qui
court. L'inttreae che corre. — En T. de Drap.
Syn.deLin.'..rd.V.
COURANT, ANTE, ad]. Qui court, qui
s'écoule. Corrente; c'te 'Curre; che cola ;
icorrente; cotante. - fig. Année, pr'X, mon-
fioie courante. Anno , fewo y moneta cor-
rer.tt. - Une toise courante , etc. c'est la
mesur" de nuelque chose en sa longueur , sans
«voir égara a la hauteur. Andante. Cette
muraill'î. a t.in' de toises courantes. Qjtd
muro e dì tante tese andanti , ha d- lungheria ,
fc. - Tou^ courant , adv. Sans hési'er, s.ins
p»lnp, facilement. Presto; facilmente; con
j^anchena ; con facilità ; scn-{a esìtayone.
En courant. D' eorso, .'.ijnneuvres courantes
eu coulantes. T. d; Mar. Colles qui ne sont
pas fixées par les deux boufs , çt qu'on neut
faire aller et venir ..u moyen des poulies.
Manovre vohnl'u
COURANTE , s. f. Espèce de danse grave.
Le ch.Tnt sur lequel on mesure les pas de
cet»e d.'^nse. Una corrente; la corrente.
COURAP, s. m. T. de Mil. Espèce de
herpe ou cale commune à .Tara et autres coh-
trées des Indes Orientales. Hona di scabbia
m rogna . asitt c.trtune netl* Ind'e Orientali.
COUPBATONS. s. m. pi. T.deMa'.W
M<ìi^des r.iècrs d*- ci-.arpejiterie , fourchues ,
•u.à deux brandi* S i>rc>4ue.c«sitt>ccs à an^le
COU
droit. Br.tcc'muU / ic:uii. \
COjiiùPii U , UF. » cidi- Se dit (Tiin cbeT.iI \
le mou
lient des jd
bi^
l;bre , pour avo:r Ctiî inorlondii .i,>rei un
trop gr>.nd tr.^/dil. U se dit quclq^elvii des
perioiiiic-.. Atirjtru,
CUURiiA 1 UKl , s. f. Maladie da cheval
coutb^ru. Sca.muji^. -tn [^rl-^n: d?s hom-
mes , c'cït une l<-ijitudi; douloiireuse. A(d/i-
ch<\\a , ^^jj'^ujm^ntu dolt^roso di mi-iiibra
L,UL'H.ijh., ac'i.det. g. Qui n'est pas droit,
et qui d,j|>rocne de la torme d'un arc. Cu/vw,
fugiito j torto ; chinuto. — On dit jiuisi àbïO-
luiiient, en Géomêirie , unt courbe , pour
signifier une li|.ne cuube. Ui.a curva.
COUiixili , s. f. Cercine ^ucode bois qui
sert ciux ouvrages de cborjjentjrie , et priii-
citialciiunt aux vaisseaux. Ce sont tltrs pièces
plus jirosies que les courbàtw.ns , c!jn: elles
oiit u iiijure. HraccLuvU ; caffuccmi. - 11
iiSi.itie aussi certaine er.ilue qui vient aux
j.'inbes des chevaux. Corba ; niardum o
chluyarda.
CuUKrfE', ÉE , pa-t. V. le verbe. — adj.
r. de Hlason* iie dit de U situation n<ttureUe
des dauphin* et des faces un peu voùtcis en
arc. Curvo.
CO JRHEMENT , s. m. Tiév. L'action de
courber. Cuivjiura\ pu^atura,
COURB£:< , v. a. Rendre courbe , plier
en torme d'arc. Curvare ; incurvare ; pi^^arei
torcere, — y. n. iHiutvarsÎ. 11 courboit sous le
faix. - v. r. ie courber» se plier, devenir
CJurUe. Ctirrarsi ; piegarsi', torcersi.
COURHEf.s.m. 1 . rf^^cu/re;. La patrie
d'un bdt de rnulet , qui e>t en torme d'arcade.
Arciofildclb^slo.
COuHBEI T£, s. f.T. deManè^e. Mou-
vement que le cheval fdÎt en levant éj^ale-
meni les deux pieds de devant, et se rabat-
tant aussitôt. Corvetta. - On dit fam. qu'un
homme ta:t des courbettes, pour diteq-jM
est rampant et bas devant quelqu'un, far
dilU ^rjn rivercr.\c.
COUàBET ter . v. n. T. de Manesca a\ie
des courbettes. Corvett^irs.
COJRBJRE, s. f. Inllexion. pli. état
d'une ciiose courbée. lncurvatuTa\ în^inoc'
c'int^r^.
C.^U.ICAÏLLET, s. m. Appeau de cail-
le». (>iJi''/^rei quaglieri.
Ct ' ji\C£ , s. m. T. d''Econ. rust. Le bois
^u'on lais:>e à la taille de U vicine. U capo
d^i/a vite.
COORCIVE. s. f, Demi-pont^que l'on fait ]
de l'avant a l'arriére des deux côrcs de cer-
tains bàtimens qui ne sont pas poniés. tas- j
sjvanti , o ponti a corda*
C(JURÇON, s. m. y. de Fond.ur. Piè- !
ce de fer lont^ue qui se cou h^ tout du ,
long des moules des pièces de canon , et ^
qui ^ert à le> band^T et serrer. Spranga dì ^
'"outrée, s. f. ou COU:iET», s. m '
T. de Mar. C.miposiCujn de suit , rie sou- I
fre , de résine , e*c. d»-n'' un fritte les vais-
st'.uix pour les voyages de long cuur>.
Pattume.
-COUREUR , s. m. Qui estlé^er à la cour-
se. Corridore; corrito<^. — Celu qui va et
vient , qui est souvent par la ville ou en
voy.r^e. AmJ)ufantc ; che non ista mj'i fermo
Cuurcur de nuin Andator d' notte- - D-'-
mes-i^'ie qui courf a pied et dont on se s;;r;
pour faire des me>sagV'i avec g^^nde dili-
gence. Lacchè* - fa'n. Coureur d'mventii-
res , de serinons , etc. celui qui a i'h.ibitude
d'alf T a tous les inventaires , à tous les ser-
mon'. , etc. Ch< corre t che cer a , che frc'
quenta » che ama di trovarsi in certi luoghi,
- Coureur de vin; Officier de la Maison
du Roi . qui a suin de porter du vin par-tout
où le Roi va. Co:ui che ha rincumhcnia dl
far purtnre il vt.TO in ugni luogo dove va il
Sovrano* - Cheval de selle propre pour la
course. Corridore \ corsiero. - Coureurs au
))!. se dit à la Guerre des Cavalier-i dé'.i:hei
du i;ru5 , eu grand ou petit nombre ^^ soit
cou
pour r*ccnncî.re IVimemi , soit tout allet
a 11 petite g.icrre. lii conosciti. ri; esploratori^
Cbrndorl ; scoiidori.
COU aEU ^E , s. f. Fille ou femme prosti-
tuée. Cantoniera, ec. V. t'ui^m.
CoU.vC»E , s. f. t*l.in'e ramjj.nte qui est
d. la n.iturc dei ci:roa lU-s. l-tcca. Cellet
qui sont lont;ues et en torme de bouteilles^
s'«ippe!lenc vui^idirement Ruurdcs yu calo-
ba^ses. V.
COU.vl.l . ou COURRE , v. a. et n. Aller
de vitesse et avec impétuosité Correre ; andar
presto. ~ hg. Courir â sa perte , à su run.e ,
c'est se conduire d'une manière à se perOtc ,
a se rui.icr promptement. Correre al /rit\-
pirio. b>. ns le mcmc sens, on dit aus.i,
courir a rHÔ,,iUil. Aivia-Sf ail' O.p^cju,
-Courir a^-res son argent, c'est contiiu. r
a )uUiir , pour rcgasutr ce qu'on a pere' i.
Andar dietro al suo danaro. — Courir airci
I-'S honneurs, les ricliesses » etc. t'est les re-
chercher avec zxài\.iX. Correr dietro agit oni?~
ri y ui.ericckc\\£ \ ec esszme vago. - Pou.-
suivre a la course avec dosiein d'attrapvr.
l.-7Si£tiire 'f siguitare\ seguite j carrer dietro.
— 1. de Mar. Faire route. Far rotta ; ;'-r
v:/j VÉ/'.jo.... — Courir des bordées; ahtr
aUcrnativement à droit et à giuche , qu. nd
le Vfcut est presque debout. Coirete v tener
una bordata ; bordeggiare. — Courir sur su»
ancre. Cofur su l* ancora pcrt'.ra-si a picco,.
— Courir la mer , c'est aller et venir , cro:str
et taire diverses courses pour butiner, C<r\re
il mare , ed incrociarlo con diverse lofte,
— Courir r-u large.» V.lrge. - Courir Ncrd,
Courir Sud ; all^-r au Nord, cingler p.r \z
rumb de vent qu'on nomme : cojrir par uii
tel air de shîW. Far rotta al Non o trarjoi-
tana, o me^{o g'orno - Courir tçrre a ter-
re , c'est n.ivit^uer le Ion? de li core , r,?n-
gi-r la c5"e. Scorrere lun^o la costa j cu.'r.-j,»
gia c. - Ravager , piller. Predare ; sacc-i^^'
giarc\ metter a bûttitno ; far scorrerie. — Ki,v >
rir le bon bord, c'est une f.'çon de parler
des Coritireî, pour dire, qu'il ne faut in-
sulter que les viiisseaux m.ircbjnds . dont U
prise les peut enrichir . Cwr.re la buona bur-
data. ~ hg. et f.^m. Fré>iuin'tr les maL;*'„;i.
lieux. Frequentar i pottr,buU ; bordelh'e.-
— Courir le pays, x:ourr le monde, e'<:A
voy.îg?r. Viaggiar in paesi stranieri. - Cou-
rir le bal; aller d'un b il à un autre. An.i.:r
d,' imballo air altro. - Courir s..r les Kri-
sces de quelqu'un , c'^st enijliérir sur i.ii
autre po-ir emporter ce qu'il marchant c.
Andar sul pr'\^o 7 sut mercato , sul tratto^
rf' un altro. — Se dir .'ussi des courses qui
se font soit dans un véri'able comb.it , suit
p.ir jeu o 1 p. r exercice. Correr-: \ contef.dcrc\
tenionare. - fig. Il se di' d^s perionnes cs-ilts
qui ont le. mêmes prétentions. Correre l' is-
ti.i:.a carriera. — Aller ça et là , s.ins s'.t'c-
t'jr lung-tems en cinque endroit. Asdar
vagando ; coircre in .juà e in là ; andar jr-
turno ; andar agnine , andare ajato. *.>n dit
d ns le même sens , courir la prêtent. tiiic.
— Co'irir les rues , c'e.t è re fou , extr.tv.i-
gant. Impairr:\ cs.ter meno /.ano. ~ On
d't qu'une noivolle court les rues, pour r! ire
qu'elle esr su' de tout le monde. Andare in
istampa. — Courir un bénehce , courir un©
cli.irge . les poursuivre avec ardeur. Far U
pratiche î maneggiarsi , raccumandarsi per
tonu'guire. En T- de chaise , laisser cour-
re , c*e\' découplcr les chiens aigres la bere.
Lasciar i cani ; scior-li dal quin{j^!Jo. - On
fait mê'ne un subst. des deux iminitifs, lais-
ser courre , qui signifie le lieu où l'on dé--
couple les chiens. La posta i il luogo dovt
si dà princip'o alla cacfia.. - Courre un
cbev.il , c'est le faire courre à toute bride,
et, Mit monté dessus. Correre a tutta
carriera. - On dit en Gé' .i;r.iphie , qu'unÇ
suite de montagnes court ENt-Oi.ie'rt , pour
dire , qu'elle est dirigée de l'Est à l'Ouest.
Correre o stenders' , da Levante a Ponente,
— Courir, en parlant de choses liquides, si-
gniiie couler. Correre ; ^currerc \ cohre. - S«
' (lit auàsi du tems qui i'écuuk. Cêmrcifo^
?. — hg. CQdTo.me
pour rivorr souifert
C o ly
ft; trascorrerei vj'$e't. — Des bruîts €t dei
njuvelle*. Co r&n; correr voce ; esszr /j^/îj;
dirst \ pubblicarsi i buccmwsi. L>^ ce qui
est en vogue. lamudeq.ii court. La moda
d*û£:£!Ji. Les mal. diesqai coare.it. Lz cre-
scati , le correnti m.ilaitie. — En termes
d'Ordjnn.uices et de déclarations , courre
ou cour:r sus^ signine se iettar sur qu.!-
qa'au pour lai. \;.er , le maltraiter , le tuer.
Correte addutso a uno ; lanciarsi c^a vtft^niu
addosso a i)u.iicKddano\ avventarsi.
COUKUEUouCCKLb» s. m. Oiseau
aq.iatiqae qai est bon a mdn^cr. 11 ;i un
f;rònd bec t-.it en f^u.ilie. V y a le grand et
e petit courlis. Chiurlo ; arcatJ. i sfifi\^go ;
tc^nio. Courlis de terre, no.-n vulgaire du
Grand plavi;;r. Gan piv'tre ^ detto U-iscno-
Ck^UÀOSSL, s. t. Omcm.-nt de réte lai
est ûit dj br-inciies , de lU'urs , d-* métdl ,
«rc. pour marque de diguué oa de mérite.
Cvona ; serto ; diade.na. - Le òouver itn ,
ou >es Etats. Corona ; potenfa ; pnnc'pe ;
res^o ; reame. — òo
ijmlniu , poët . sotio ; t
du M^r-yre ; gbire (yaV
leiVJarty.e. Lorona di m^t.nc. — Li bé
tude qae Dieu donne à ses iiaints. La cou-
ronne de giuire , de Justice , des ò.iints.
L<i Corona di gloria , di $lust':\ïa , de* Sanù.
— Tonsure cìéricsle. Chìenca ; tonsura ;
corona. - La parile la plus basse du patu-
ron d'un cheval. Corona. — Les Asrroao-
msi appellent courorne septentrionale et
coaronne australe , deit.\ coiutellaiious, dont
Tune est dmi rhém:>i>ìièrs septentrljn.:l ,
et l'autre d-ui l'héms ihjre aurrai. Corona
setttntrionaU ; corona austrcle. — T. de
Phys. Meréare qai t^^roit en forme decer-
ci lumine-ax autour da Soleil ou de la Lune.
Coror:a.
COURONNÉ , part. V. le verbe.
— T. d'Archit. mi!it. Ouvrage couronné ;
un ouvrage avancé vers la carn^^s^ne , fait
en forme de couronne , pour dérendre les
approches d'une Place. On l'appelle aussi
ouvrage à couronne. O^era coronsta » o a
corona. - On appelle les Empereurs et les
Rois, Tètes couronnées. Teste curoncte;
Soira-.i. — C'ieval couronné i u:i chev.il qui
s'est soaveni i/essé aux genoux en tombant,
et à qui le poils du genou e>t tombé. Ca-
%ailû co'ûiato. — Stances couronnées. T. de
Helies ' Lettns. C'eit lorsque les mots qui
formant la dernière oa les deux dernières
syll.ibes de chaque vers, sont exactement la
dernière lef deux dernières syllabes des mors
qui !os précédent. Scande coronate, — T.
de H/ason. Se dit dei lions , des casques ,
et des autres choses qui ont une coaronne.
Coro-iaro.
COURONNEMENT , s. m. Cérémonie
pour couronner les Souverains. Incorona-
\ync\corona\ione ; coronamento. — La pr-r-
tie qui est au dessus de la poapc d'un vnis-
seaux. Coronamento. — Ce qui termine le
haut d'un biriment. La Simmi^à. — Ac-
complissement , ea^ère perfection de qael-
que chose. Corona} Jt/u; yerfcjjùne \ com-
plimento.
COURONNER., v. a Mettre une cournn-
re ^ur îa rcie. C ronare ; Ir.co'onare. - h%.
Récompenser , foire honneur. Rimunerare j
Ticompirts^'c ; guU^rcotjrt ; rimeritare. -
Apporter la dernière pe^rfecion , mettre le
dernier ornemen': a quelque (.hose. Coronare;
rjrfciionare ; finir la'or^osamentc ; condur a
^ne con onore. ~ On dit prov. la fin coa-
ronne l'œuvre, f' fin: corona dopera. - Cou-
ronner , se dit <iussi des choses sur lesquelles
'Fon peint ou l'on grave des couronnes , pour
ornement , ou pour m.irque de dignité. Coro-
nare ; d'i: Igne re y scolpire, ec. una corona.
— On dit , que des arbres se couronnent ,
pour dire ». que des arbres vieillissent ,
et qu'ils se desséchent parla tète, beccarsi
Ùl cima.
COURRR, V. Courr.
< OURRIER , s. m. Celui qui court la pos-
te; P9uf, porter lei déi^èches. CorrUro; car'
ore f SI a.
-rbe.
COU
riere. Tout homme qui court. . ,i_. j«uim
COUd^ltU.:. , s. i. 1! lu- >e dît guère qu'en ; dire en
Poc>ie. La Lune esc l'inécide cuarneic de ' '
nuits. Corrura.
COUKRolE, s. f. Lien de cuir, i
— pruv. et 11^, E endre la courrou
ger la courroie , -'est étendre ses droits, er
icspjus^er au-delà des bornes de l'équité.
UtJ:\^are ; vanta^g^érsi più del d<~-Vire ì voler
tre pan: fir coppia. — hg. User d'tuie graiide
économie dans la dépenie. iiistrin^irsi mit*
sp-adere ; squartar io 7jro.
CO'JK.'vUUCE'. ÉE.part. V.le^
CjUKàuUCE.^v , V. a. tt r. Me
Courroux , irriter. Irritare ; muovere a sde-
gno ; adirarsi ; corrucci arsi. - je dit de la
mer dg:tée des Vcnts oà de la tempête. Ma'
re fremzate, che_fremei spuma » e nboiu ,
che par s' adiri contro de' sc-^ìl ; mare im-
perversato.
COUR:<OUX, $. m. Colère. Collera;
irai sdegno i stilai corruccio ■, risentimento ^
furore. — 3e di: ng. de !d mer aguée piir Id
tourmente. Mar^ m tempista; tempeszoio ,
che :mp:'^:rsa , che Jnme ^ ec. ^tcéi. Le cou-
roax da Neptune.
COtJK> , s. m. FIux , mouvement des
choses li^.udeì , des A>[res. torso. - Cours
di ventre > dévoiemenr .Wé/jj^/^-zil- ; andata,
c<.. V- Détfjiement. - Se du du tcm> , de la
vie. L^andar del tempo ; i/ correr degli anni ;
li decorso deUa vita \ il corso , lo spalto di
tempo o di'aiioi: di qualche cota. — De
la voie, da progrès des a(^:res. Strjda ;
Via ; Corso \ incamminamento ; pro};rcsso.
iNoas verron^que! coars prendra cette affaire.
Le Cours du mal. Ir.eamm-namento ; progressi
dei iruUe. — Le lern» que l'on est a étudier
de suite toutes les parties d'une science.
Corso degli studj. - LêS écrits dans lesquels
est conttnue la science, ù'n corso di jua/che
scun\a ; o sia gu scritti che si dettano per
insegnarla. — Les ciloses qui sont en vogue ,
qui ont du debtt. Corso ; voga ; moda ;
spaccio ; esito. — 11 se dit aussi de l'étendue »
sans avoir égard a la hjuteur. Lungheria.
- Lieu agrédble , ordinairement bordé
d'arbres , ou l'on va se promener en carrosse.
Il corso.
COURSE, s. f. Action , mouvement de
celui qui court. Corso. Etre en course. Sta-
re in voua. - Course se dit aussi des voya-
ges qu'on fr.it pour quelqu'un. Gita ; cam-
minala, j'ûi fait mdie courses pour son af-
fdire. — Ce que gagne le courrier , ce qu'on
lui donne pour les frais du voyage et pour
récompense de sa peine. Paga ySaliXno del
corriere. Ce courrier a eu cent pistoles pour
sa course. — hg. Le cours de quelque em-
ploi, de quelque travail , et même de la
vie. Corso i carriera. 11 a heureusement
fourni , achevé sa coarse. - Acte d'hostdité
qu'on fait en courant les mers , ou en entrant
dans le pays ennemi. Scorreria ; ruberia ;
sacchiggiamento. ~ Vn Capitaine , un vais-
seau est en course , lorsqu'il est sur mer , pour
cuurir sur les ennemis. Corseggiare j essere o
COURSIEîi ,* s. m. Grand cheval de belle
tai'le , propre pour les b-^tailles et les tour-
nois. Corsiere. - T. de Mar. Le passage de
la proue à. la poupe dans une "galere entre les
bancs des Forç.its. Corsia. — Le canon qui
est sous le coursier , et dont la bouche sort
p.ir la proue. Corsia.
^ COURSON , s. m. Brr.nche de vigne tail-
lée et raccourcie à trois ou quatre yeux.
Cspô della vite. — Branche d'arlire de cinq ou
six pouces , que le Jardinier conserve , lors-
qu'il est obligé de couper les autres. Ramo
da /rutto che v:en conservato dal potatore.
COURT, COUtlTE, adi.Quia peu de
longueur, pe^it , href, qui ne dure g^lè^e.
Corto \ breve ; che dura poco ; che non e
lungo abbastanza. - Etre court de finan:e ,
court d'argent, c'est en avoir peu. Scarso
di danari. — Court de vue. Corto di vista.
Gros et court , se dit de celui qui
c
o u
2Cf
*
sutura. V
Ce
rt.ud. - Coiiriei' cuurt'i
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l^eu
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bicvc i fez-
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yia'c. - La
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'(tLfarsL. — Métno
re cof.rte.
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Ubi
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jurt de mérn
oire. toro
di
m.jrì
ria.
- tsi
nt court ,
intelligence
co
urte.
/'t'ì
10 Oli
.so, lu, do. -
Oh d.t ng.
qil
2 ItSÏ
ue> a
un homme sjnt courtes , putir
(iir
e, qi
'il m
nque
d; pieyoyanc
e. Le mire.
' f
ifisur
d'un
Uùmo
soB Limitati
- ò'en re-
tourner
tout
court , siçnirie ,
ams,-iôt .
d.
ns le
rème
temp
. Subiti, ; m
manùncnii;
neli tscesso tcmpu ; jt/;-j dim-^'ar; sen^a
ritardo. — On dtt fig. qu'un homme ic trou-
ve court , qu^nd il ce peut parvenir à ses
dessems. Rimaner in bianco ; restar in
asso. — Demeurer court , rester court
<\.'n^ quelque discours , c'esi perdce ce qu'on
vouloit dire , ne savor plus oà l'on en
est , ne s.ivoir que répondre. ÌAancar di
che dire. — tìg. Tenir de court , c'est donner
peu de l!ber:é. ì cncr a fr:no\ contenere,
~ Prendre quelqu'un de court, c'est presi-er
donner assez de temps
alle strette. On le
toutes ces phrases^
pour sansfaire. figli.
dit adverbialement dan
qiû sont du style familier et dans bien d'au-
tres aussi.
COURTACE; s. m. L'entremise, la né—
gocidtion d'un Courtier. Senserìa.
COUi-iTAUD, AVDE, Celui, celle qui
est de taille courte, grosic et enrasiée. il
ne se dit en ce sens , que des hommes et des
femmes, bassetto; a^x^atello ; caramogio ;
tangocc'o. — Far ménrii , un garçon de bou-
tique, Ga'Xon di bottega ; fattorino. - W est
aussi ad). Cheval , chien courtaud; un cheval,.
un chien à qui on a coupé la queue et les
oreilles. Cortaldo, — prov. Erriller , frotter
quelqu'un en chien courtaud; le b:en bat-
tre. Dar come in tçria ; batter di santa ra-
gioni , ec.
COURTAUDE. Ée , part. V. le verbe,.
COURTAUDER , v. a." Cooper la queae,.
Il ne se dit que du cKeval. Tagliar la coda.
C0U.<T-t50UILLON , s. m. Manière
d'a.>;>rérer le poiìson. Inumino ; marinato,
COUKTE-aOTTE , s. m. Terme b-idin ,
pò. ir dire , petit homme. Il est populaire.
Nanerelfo ; nanerottolo.
COURTE-HALfclNE, s. f. Maladie qu'on
nomme autrement l'Avme. V. ce mot.
COURTE-PAILLE, s. f. Trévoux, etc.
Sorte de jeu où l'on tire plusieurs pailles ,
dont l'une est plus courte que Tautre. Gluoc9
delle husckette.
COU:Të-PAUME, s. f. Trévoux , etc.
Jeu de b..lle avec 'i. s r;îquettes , et d;.ns un-
endroit fermé de q.M're miTs. Palhcorda.
COURTE-POINTE, s. f. Couver-ure de
parade , échancrée et piquée avec ordre et'
pronortion. Coure.
COUHTE-POINTIER , s. m. Celui aii-
f^it et qui vend d?^ courtes-pointes. Colui-
che fa e vende coltri.
^COURTIKR, s. ni. Entremetteur. Cui
s'enTcmer des ventes et acha's de certaines-
marchandises, principalement de vin ou che-
vaux , ou de faire prêter de l'jrgent sur ta
phce. Sensale; melano. - On appelle par
raillerie, Courtier ou CoarT!^:re de m; rinces..
M.^ano ; Cûiul o colei , che si dà la briga:
di far Tnatrìmunj.
COURTIES. ou COURTIL , s. m. T..
d'Econ. rust. Ce mot sìgnitìe proprement ,.
une petite cour de campagne qui n'evt point*
i fermée de mu^s , m.nis seulement de fossés,
ou de haies; comme on seme ord-nairement
le chanvre auprès des maison-», c'eit proba-
blement ce qui a fait donn«?r !e noni de
courtils a\ix terres qu'on emploie à cette-
culture. Ci-'Kapaia.
COURTiLLERE , s. f. Espèce d'insecte-
qui se forme dans le fumier , et qui fait:
beaucoun de dégât dans les i-irriins. Sortit:
uiUe couite et entassée, O/ìlssìì 6 £Ìc«u/o 1 CQURTINE, ?, f. Ridesu de Ht. En cg:
205 e L A
ssiis , i\ v'ieilYit. Cortona Ji lette ; cortìnasg'ia,
•~ l . de fcrtij. Le mtir qji est entre deux
Bastioni , qai joint les fl..ncs. Canina.
COU.vr-Jul.SlE', ^dj. l. di Man. et
. di Aia.JchidL 11 se dit d'un cheval qui 3 le
paturcm ccurt. Ciuntatu cvrio.
COURìl.i/.N , s. m. (^11 est attaché à
la Coiir , qui fréquente la cour. CoruKiano.
COUKTiiANE, s,f. Nom qui se donne
aux femmes de débauche , qui sont un peu
considtT.bles et au-dessus dos coureuses.
Lon'^uuia ; mtrctrìcc j dvnna da pa't'to.
CuUiai^i.', ÉE, part. V. le verbe.
ÇOUKM.StR , V. a. Faire la cour a quel-
qu'un , le caresser d'une ni.nière resi-ec-
tueuse. il est du style l'ani. Concggiarû i/ar
ail^ amori.
COOKIOIS, OISE, ad). Civil, gracieux.
.11 vieillit. Coitesi ; i-tmiU ; civili.
C^-lKTC)l^t^:t.\r, adv. D'une manière
tourtoise. II vieillit. Conucmcntc,
COLRTOblE , s. f. Civih:é , bon office
qu'on rend à quelqu'un. Il est fani. Crtisia;
fint'/ex-^a ; bontà; civilcà; jff',ibiliti.
COURTON , s. m. T. d:t, Usinier. C'est
la troisième des quatre sortes de hlasse qu'on
tire d.i chanvre. L ir-jo filaminto della canapa.
Ci,>URU , UE, part, du verbe Courir. V.
— adj. Cerf, hévre , voleur couru, signifie
poursuivi a la course. Inseguito. - l^uys couru
.par les ennemis. Saccheggiato. — fig. Re-
cherché , suivi. Livre , Prédicateur , mar-
chandise courue. Ricercato ; daiierato.
COUSiN , INK , s. m. et f. F:li de notre
Oncle , ou de notre tante. C'est celui qu'on
-appelle Cousin-germ.iin. Ctt^ir.o ; fratel cu-
gino. — ^ Cjusins issus de gcrmnins, sont des
enf.ins des Cousin; germains. Ftp'.i di cufinl.
- p. ns un sens | lus é-endu , il se oit de
■celui qui a quelque degré de parenté. Cugino;
farer.te. - En Franco , le Roi tr^fre de
Cousins , les l'rinces de son sang , les Princes
étrangers , les Ctirdinaux , les PaTS , les
Ducs, les Maréchiux de Fr.ince , les Grands
.d'Espagne, et quelques Seigneurs du Royau-
me. Cusino. - fam. On le dit de deux amis.
Amico. Si voiK faites telle chose , nous ne
serons pas cousir.s. On dit aussi , ils sont
grands cousins. Hanno stretta amicizia insie-
fji. ~ Sorte de moucheron piquant et fort
importun. Zen^ra; ^an^ara.
C*.)U'>iNAGE , s. m. La parenté qui est
.entre Cousins. Parentela; fareniado ; cogna-
^ionc ; asinità di ciufno.
COUSlNi'', ÉE, part. V. le verbe.
C0U.SIN;.R , V. a. Appe'ler quelqu'un
cousin. Trattarsi da cufini ; cii-amarsi ci/cin/.
COU.MKJERE, s. f. Sorte de gaie dont on
entoure un lit, pour se garantir de; cousins.
Za.-:n.7'U-e ; ien7ariere.
COUSOIll , s. m. T. de Relieur. Petite
table sur laquelle on cotid les livres qu'on !
Boit re'ier. Telajo.
COUS.'ilN , s. m. On donne en général
ce nom à un amas de qu'-lqae stibstance
.molle , compressible , élastique et renfer-
mée dans une espèce de sac , de toile ou
d'étoffe , destinée à soutenir doviccment
un corps. Citscino ; guanciale ; fiiiimaccio ;
Cl if lie re.
COUS.SINET, s. m. Petit coussin, fiuan-
-cialetto ; guancialino. - T. d'Arclni. Pre-
mier voussoir d'une voAte en arcade. Mosse
degli archi.
COUSU , UE , part, du verbe Coudre. 'V.
COUT , s. m. Ce qu'une chose coûte.
II n'a guère d'usage qu'au P.ilais. La s/aa ;
il costo.
COUTANT, ad']. Qui n'est d'usage qu'en
c«t'e phrase t le i rix Coûtant. BticUhe costa;
il l'Seixo or.iir.a.io.
COUTEAU, s. m. Instrument composé
d'une lame et d'un manche , et qui sert i\
couder, sur-tout à table. Coltello. - Couteau
de pcche. Co'tellino. Le CouteaM à pilette
oti t couleur .des l'eintres. Mestichino. —
prov. On appelle CuutC3u pend.mt, tin lion-
me qui en accompagne toujours un .tutrc ,
M gui est prêt à le seivir en towte occj-
COU
sion. Esser tutto d'alcuno. - On dit fam. I
que -des gens en sont aux épées et aux!
couteaux , aux couteaux tirés , pour dire , '.
qu'ils sont en grande querelle , en grande 1
mimitié , ou en grand procès. Esser a spada i
tra:ta ; a spada e colteLlo. ~ Jouer des cou-
teaux ; se battre. Venir a' coltelli. - Petite
épee de ville , qu'on porte seulement pour
parade. Spadetta ; spadina. - Couteau de
chasse , c'est une courte épée qui d'ordinaire
ne tranche que d'un côté, pour couper les
branches , ([uand on brosse au travers des
i>oi$. Coltello da caccia. - Couteau de
Tripière i un couteau qui tranche des deux
cotes. Coltello a due tagli. - prov. et Hg.
Celui qui dit du bien et du mal de la même
personne, lingua che taglia e cuce. - Coup
de couteau. Coltellata. - fig. Grande afflic-
tion. Coltellata nel cuore; affiiijione estrema;
dolore intenso. — Couteaux , l . de Draper, e.
Les feuilles ou les planches d'une force.
Coltuli.
COUTEf^AS , s. m. Sorte d'épée courte
et Isrge , qui ne tranche que d'un côté.
Scimitarra ; squarcina : paloscio.
COUTELEURE, s. f. T. de Megissier.
Coups do couteau qui effleurent la peau de
I animal en le déshabillant. Coltellata , che
Jeriice la nlle superficialmente.
COUTELIER, s. m. Celui dont le métier
est de faire , de vendre des couteaux , ci-
seaux, rasoirs, lancettes, canifs, et autres
instrumens tranchans. Coltellinajo ; fjrbi-
ciaro. Coutelier , manche de cou'eau.
COUTELIERE, s. f. Etui dans lequel
on met plu.ieurs couteaux. Coltelliera; col-
telleria ; guaina da r'por i coltelli. - Celle
qui vend des couteaux , ciseaux, etc. Col-
tellmaia,
COUTELLERIE, s. f. L'art de faire des
couteaux , et le lieu où on les vend. L'ara, e
bottega del coltellinajo, - En général , les
ouvrages que font ou débitent les Couteliers.
'■'i-^K' '' ^'"■'"■'i o si vende da' coltelllna, .
, COUTER, V. n. Valoir, ou être acheté
a un certtiin prix. Costare. Cela a coilté cent
ec.iî. £' costar, an o scudi. Combien coûte?
Q_'ianto costa? - Etre cause de dépense,
d- perte , de douleur , de peine , de soin.
Costare ; esser dlspend'oso ; cagionar spesa
perdila , danno , dolore , pena , affanno \
ollecitudlne. Les procèi coû'ent trop. Cel'
COU
lui coûte bien des soupirs , des larmes , des
soins , etc.
COUTEUX , EUSE , adj. Qui engage à
(le la dé;. «use. Dispendioso ; che impegna ,
che obbliga a gravi spese.
COUTIEK , s. m. T. de Manu/, de toile.
Celui qui fait des coutils. Fabbricante d:
COUTILouCOUTIS, s. m. Grosse toile,
où il y a de birres de couleurs, et dont on
fait des tentes , des matelas , à^i traversins
etc. iral'ccio. '
COUTILLAOE , s. f. T. inusité. PI,-,ie ou
balalre f.'ite avec une coutille. Scirirnata.
COUTJLLE , s. f. Espèce d'épée oki;
lonsue qu'a l'ordinaire , menue , à trois
pans , et tranchante depuis la garde jusqu'à
la pointe. Srocco.
COUTILLIER, s. m. T. Mnit. anc. Sol-
dat qui se sorvoit d'une coutille. Soldato
armu'o di stocco,
COUTOIR , s. m. T. de Conchyl. Clo-
nisse. V.
COUTRE , s. m. Fer tranchant qui fait
partie de la charrue , et qui sert à fendre la
terre , quand on la laboure. Coltella per i
riscontri ; dentale ; coltro.
COUTUME , s. f. Hi4)ituHe contractée
d.ins les mœurs , dans les manières , dans
\fi discours, dans les actions. Costume; abito;
usanza ; uso ; coft.imania ; assuefaijùne.
— A ma coutume. Al mio solito. Comme de
coutume. Secondo il solito ; secondo V uso.
— Se dit de ce qu'on pratique ordin.irement
en de certains pays ,^ et en de certaines
cluvtes. Costume ; modi ; maniere ; usanra ;
stile i uso. C'est la coutume d'un ttl pays!
6t;. De ce qui arrive souvent aux cho?e{
.udiiimées, et se joint à un verbe auxiliaire, i
c,iser soglio ; solere ; aver per uso. Ce pom- ;
mier a coutume de donner beaucoup de '
'■■"'"• ~ Droit municipal qui s'étant autorisé I
par 1 usage, a force de loi. Livre ou recueil i
de ce Droit coutumier. L-ggi statutarie ; \{
statuti pareicolari d'una citta d'una proviti. I .
Cl.!. - Certains Droits et Impôts qui se
payent en que'ques passages , et ailleurs.
, ~^'°. > /■'"'•'gg'o solita a pagarsi ta ceni
COUTUMIER, s. m. Livre contenant le
Droit municipal de quelque lieu. Libro delle
leggi stj'urarie ; Statuti.
COUTU.vilER. lEf^E, adj. Qui a accoii- '
tume de faire , etc. Soiiio ; avvedo ; usato i
assuejaito ; che ha in costume. Il est fatn.
- On appelle Droit coulnmier , le Droil
municipal ; et pays coutumier , celu
se gouverne par ce même Droit. Il s
par opposition au pays de Droit écrit. Giiû\
leggi statutari: , o municipali.
COUTURE, s. f. Assembl.ige de deir^
choses , qui se fait par le moyen de l'aiguillé
ou de I alene , et avec du fil , de la soie J
etc. Cucitura. - L'action , l'art et la façon'
de coudre. Cucitura; l'arte; l'a-jione , e'
modo di cucire. - Cicatrice qui paroit su.
la neau , après que la plaie ou ulcère a été
guérie , soit qu'elle ait été cousue ou nonj
Cicatrice ; segno ; cup'tura ; sfregio ; salda.-'
tata. - fig. Armée défaite à plate couture,'
PO'!'" «"■« . qu'elle a été. entièrement défaite;'
Affatto , totalmente , intieramente disfatto,
H.^rbe sans couture. V. Langue de serpent.
COUTURE <1E, s. f. D.ins les M,.isons;
P^eligieusest Lieu ou les couturières travail-u
lent. Stanxa dove le sartore lavorano.
COUTU^JEA, s. m. Qui f.iit métier dé,
coudre. Agucchiatore ; sarto ; sartore ; cu-»
citnr:. Il n'est guère en usage. - T. d'Anat.
N.im d'un m iscle de la jjnibe. Sar-orlo.
COU FURIERE , s. f. Qui travaille en*
couture , soit de linge ou d'habits. Sartora;,
donna che cuce , chi rapina. En cas de be-
soin , on pourroit dire aussi t Cucitrice.
COUVAIN, s. m. T. d'Ecn. rust. On.
nomme ainsi les vers et les nymphes desi
abeilles qui ne sont pas encore converties (
mo\.\c\\ç'i. Cacchione,
COUV'Ê , ÉE , part. Covato.
COUV£'E_, s. f. Tous les œufs qu'un oiseau
couve en même temps , ou la totalité des
petits qui en sont éclos. Cjve; covata. — figi
et fam. et le plus souvent en mauv.iiso part-,,
Engeance. Rana.
COUVENF , s. m. M.iison Religieuse,
Monastère. Convento ; monastero. — Poui.
tous les Religieux ou Religieuses qui habi«
tentle même Couvent. Convento; iReiigiosi,
o le Kelig'ose d'un convento.
COUVER , y. a. n. et r. Il se dit des
o'seaux qui se tiennent sur leurs œufs pour
!e> faire éclorre. Covare. - fig. Etre ou tenir.
caché. Covare ; esser nascosto ; aliir,
fomentare in segreto ; tener celato. Le feiif
couve sous la cendre. Cette conspiration
couve depuis long -temps. - Couver de»
yeux, c'est regarder avec tendresse et affec
tion. Dar occ.iio ; guardar con occhio di coA
pi-TCcnia ; divorarsi cogli occhi una pcrsonM
COUVERCLE , s. m. Ce qui couJ
l'ouverture de quelque vase , cofl're , boîjL
marmite , et en général , tout ce qui e||
deitiné à fermer t:ne ouverture , en s'ati
p'iquant sur la partie supérieure ou ante
rieure. Coperchio ; copertojo j coverchio ^
chiusino.
COUVERT, s. m. Toutes les choses dont
on couvre une table , lorsqu'on veut mnngcr.
Servigio. — Assiette , serviette, etc. ci.i'on sert
pour chaque personne. Posata. - On donne
le même nom .i un étui garni d'une cuillicr,
d'une fourchette, et d'un couteau. - Loge»
ment, qu'on donne à une personne. Alloggio}
albergo. - Lieu planté d'arbres qui donnent
de l'ombre. Ombrato ; fo'to; opaco ; coperto;
difeso , rijiarato dai raggi del seli. — Eiiv«-
cou
loppe d'un paquet cîe lettres. Invoglio ; /«-
volta. - fui: ùLin batirr.cnt. Ttiîo ; cot-'crtOy
involto. - A couvert » adv. A r*bri, en lieu
de sûreté. On le dit au propre et àuhsrré.
In sicuro; a copertv i in luo^o di sicurc^a ]
tsserc in salvo.
CCJUV'tKr, ERTE, part, du verbe Cou-
Yrir. V. — Homme couvert. U^m shr.i^litit/.
— Tenir clo> ei couvert. V. Cius. - i'vloti
couverts j mots iiinbif.us. Equivccki ; parole
foperte^ oscure ^ metaforiche. — Vin couvert;
du vin tort rouge. Vino molto c^/oriro. — Pays
couvert, pays rem[.IÌ de bois. Faes^ imhw
Mckito. — Couvert de sueur. Mvlie, bagnato
di sudori.
COU VERTE , s. f. Email qui couvre une
terre cuire, mîie en œuvre, il se dit parti-
culièrement de 1.1 porcelaine. Vernice. — Cou-
verte, T. de Mar. des Levantins. Pont ou
Thiac. Coverta.
COU\ EùTEMENr. adv. Secrètement
«t en Cdchîtte. Coycrtamcnts ; sei^raamente j
na'icost.imcnte\ czUtamente.
COUVERTURE, s. f. En général, tout
ce qui sert a couvrir quelque cho5e ; ec
qu^nd il est dit sbiu'.^;ment , il i'cntend d'une
CDUverture de itt. Coperchio ; coperta ; coltre ^
^Oferiina y schiavina. — fdire b courertiTe,
c'est replier le dr<ip et U couverture pour
J se coucher , après que le lit est fait. Far
I la Ttmbiiccat'ura del letto. — Couverture
d'un livre. Coperta d'un libro. Couverture
I de cheval. Gualdrappa ; coverta ; covertlna.
\ De thitaigne. iilcao ; scor\a spiiasa della
, castagna. — De maison. Tc::o ; coperto. - h^.
FrcCi^xte. Fjeusio ; colore ; apparenza ;
, tn.i centra y sîmuLai^Qn&. iious la couver:ure
COUVeRTURIER, s. m. Marchand ou
[ artisan qui tait , qji vend des couvertes.
} ÎAercanti ài coperte , o coltri.
; . COU VET , s. m. T, populaire. Pot de
I ifonte , cuivre ou terre , que les femmes du
peuple remplissent de feu et mettent sous
! elles peni^ant l'hiver. Aîaritoi-^o.
1 COUVEUSE, s. f. Poule qui couve, ou
I ^l'un garde pour couver. Chioccia ; che
I €ova.
\ _ COUVI j adj. m. U se die d'un œuf à
1 demi-couve ou gà'é , pour avoir été gardé
! trop lon^-tcmps Stantio.
1 COUVRE-CHEF, s. m. Sorte de coîfure
I de toile que portent les paysannes. F^ï^yo-
letto da cafo. - T. de Ch'ir. Band-ige dont on
se sert poiu- envelupper la tète. Fasciatura ,
hcn.ie per if capo.
COU'/RE-FEU , s. m. Ustensile de métal
1 "qu'on me; sur le feu pour le couvrir et le
conserver. Coperchio del fuoco. — Coup d-j
cloche qui dcins certains lieux marque l'heure
\ de se retirer. La campana ì.la campana
I icirarmi.
' COU\'RE-PIED , s. m. Sorte de petite
couverture , qui ne s'étend que sur une par-
tie du lit , et qui sert à couvrir les pieds.
Copertina.
COUVREUR, s. m. Artisan qui couvre
les maiions, Conciatetti ; copritor di case.
COUVREUSE, s. f. Trévoux. Femme de
■ Couvreur ; celle qi.i couvre de paille certaines
chaînes. Mûgiie d^ un Conciatetti, Donna che
cçpre di paglia cene sedie.
COUVRIR, v. a. Me:tre une chose sur
vne autre pour la Cdcher , la conserver y
l'orner , etc. Coprire ; covrire ; ricoprire j
nascondere ; celare ; velare ; occultare j co-
perchiare. ~ Mettre une chose en grande
ijuanti-é sur une autre. Coprire. Couvrir une
table de ])lalì ; couvrir la mer de navires.
— Revêtir. Coprire { ricoprirei vestire. Cou-
vrir les p.iuvres. - Se dit aussi des animaux
; ^n s\itcoi:i:IePî av(*c leur femelles. Coprir:;
salire; montare. - C.^cher, dissimuler. Z)ù.
. êitTiu'are; nascondere; occultare; colorire;
simul.ire ; mascherare. - Remplir. Coprire;
r/c/Ti/Arc.^ Couvrir l-i »erre de soldats , la
m-T f'e y.?isseaux. - liich. Mettre le couvert. ,
^j-, irccchiar Îa tavola. — rop. Couvrir la
■ oue , c'est dwwier un soufflet. Darçun^
C R A
schiaJ^Oy una ceffata. - Couvrir de honte;
rendre contai. S t'er^o^nare. - T. di Guerre.
Cvjuvrir sa mórche ; w'est cacher la m..rche,
ÎSaiConder la maraa al nimico, — Se cou-
vrir d'un bois , d'une colline , d^une émi-
nence , d'un marais , etc. Se poster -^rès
d'ùii bois, d'un marais, etc. en sorte qu'on
ne puisse è;re attaqué que ditTiwiIenr.ent de
ce côté là. Mettersi a riparo -, o porsi alle
spalle un bosco , un colie , ec. - Mettre
son chapecu sur sa tête. Coprirsi ; mettersi
U cappello , la berretta , ec. — Le temps ,
ie ctel se couvre, c'est-à-dire, se brouille,
i'objcurcit par de nuages. Annuvolarsi ; os-
curarsi ; turbarsi. — Se couvrir de gloire ,
c'est en .icquénr beaucouu. Segnalarsi; im-
mortalarsi ; jar acquisto dt §lor:a.
COYAUX , s. m. pi, r. de Couvreur.
PetKS bovili de chevrons qui appuient sur
l'ent-blemcnt pour porter le tei: en dehor>.
l^ude de* travicelli.
CRAHE , s. m. Poiìson de mer â coquille ,
du gerre ii.;s teitacéNÎs , qui ressemble à une
araignée. Granchio di mare.
CR.\bIER . s. m. Oiseau d'Amérique , nui
se nourrit de crabe:» , et qui ressemble uU
héron. S^ar-^a , detta volgarmente Guacco
CKAC , mot qui exprime !e brut que font
certains torps durs, secs et solides, soit en
s; trottant violemment , soit en éclat.int.
Il est tain. Cnc ; crac ; crocchio. - Inter-
iecrion famihère , qui m.irque la soudaine'é
d'un fait, d'un événement. A un tratto; in
un subito , cC' — Nom d'une ma!.;die d>js
oiseaux de proie. Calcinaccio.
CRACHAT, s. m. .VUtiere que l'on cra-
che. Sputo : sputacchio. — On dit prov. d'iiii
iioinme malheureux, qu'il se noyeroit dans
son crachat. EsU •** affogherebbe in un bic-
chier d' acjua , si romperebbe il naso in un
jil di pallia , inciamperebbe nelU cialde , o
ne^ cialdoni
C:;ACH£, ÉE, part. V. le verbe. - fig.
et fara. C'est le pere tout craché ; il ressem-
ble fort a. son père. EqU ha tutte L fattei^e
del padre.
C;;A'JHEM£NT, s. m. Action de cra-
cher. Lo rpiitare ; sputacchiare.
CRACHER, v. a. Pousser de la salive
hors de sa bouche , ou quelque matière en
forme d^; crachat. Sputare ; sputacchiare.
— prov. Un homme crache contre le Ciel,
qusnd il parle contre Dieu ou contre dtrs
Pi:iis."nces sî grandes que l'uiiure qu'il pense
leur faire , retombe toute sur lui. Le bestem-
mie fcnnu corne U processioni. — fig. et ùm.
Cracher des iii'ivires. Vomitar ingiurie. — Cra-
cher au nez, au visage ; faire injure. 5/-«/jr
in faceta. - Cracher du Latin . du Grec ,
etc. parler Latin, Grec , etc. mal-a-proiios.
Sputar senno. — Cracher au bassin , c'est
donner de l'argent , pour contribuer à
quelque chose. Oar danari ; pagar la sua
^^CRACHEUR, euîe, s. m. et f. Celui,
celle qui crache souvent. Che sputa spesso.
CRACK' )1R , s. m. Petit vase dans lequel
on crache. Sputacchic-a. — Une esrèce de
boîte sa.is couvori^le , remplie de sable qu'on
met d-ms les Eglises, Cubinets , etc. pour y
cracher. Casssria.
CilACKOTEMENT , s. m. Action de
cricher. Lo s}.utacchiar cont'nu.imctitc.
CR.-^CHOTER, v. a. Cracher souvent et
peu à Kl fois. Sputacchiare.
CRAIE , s. f. Sorte de pierre tendre ,
qui eit blanche et propre à marquer. Cieta.
- Absolument , la marque que fait le Ma-
réchal des Logis sur la porte. Segno fatto
colla creta su U porte delle casa , in cui
dcbhono alloggiar i solcati.
CciAIGNANT, adi.TrjV.,«fc. Qui craint.
Temente ; che teme. Une personne crai^n.irt
Dieu. t/j7j persona timorata di Dìo. Un ('i-
toyen craignant les Lois. Cittadino clic teme
U. U.^f[i.
CRAINDRE. V. a. Re.louter, appréhen-
der , avsïu: peur. Tiourg ;• lay^ntufi ; ay<ir
C R A 107
paura i e eemin^a. - Craindre Dieu , son
père , etc. i £K:cr Dio ^ risiet:ar i ç^nltorly ec,
- Les arbres ne craignent point le froid ,
pour dire , qu'il ne leur est pas contraire.
Non temono il freddo j non patiscono per
cag'on del freddo.
Cr<AÎNTj AINTE, pm. V.Ie verbe.
CRAINTE . s. f. Appréhension , peur ,
passion excitée d;u;s lane p;.r l'image d'un
mal a venir dont on est menacé. Timore ;
paura i tema \îcmeii\a ; trepldcl^one,— Crr-inte
servile , est celle qui nù: delà seule appréhen-
sion du châtiment. Timor servile. — La crainte
filiale , celle qui n.iîi d'amour et de res;>ect,
Timor filiale, — De crainte, de crainte que ,
ou simulement , crainte de ; de peur de j ds
peur que. Per timore; sul timore; per tema
che. — Saisir de crainte. Intimorarsi; impaw
ra'c. — Sans cramte. Intrepido ; senza timore»
CRAINTIF, IVE, ad). Timide, peureux»
SLi';e: à h crainte. Tìnido ;pauroso } timoroso^
di poco animo.
CRAINTIVEMENT, adv. Avec crainte^
Il e;t de peu d'usage- Thnidameite \ timc"
rasamente ; paurosamente ; rfvcnsotamentt.
CRAMINER, V. V. de Tanneur, tarer les
cuirs par chair avec le couteau rond sur lé
chevalet. Sbresciare i cuoj.
CRAMOISI, s. m. Sorte de teinture qitt
rend les couleurs où on !*em;;loie , plus vives
et pk;s durables. Chermisi ; cremisino. -
Abìol. Se dit d'un rouge plus foncé, liossoi
vivo ; scuro.
CRAMOISI . IE . ad). Qui est teint en
cramoisi. Tinto in chc-mlsi. IvOUge cramoisi;
vio'et cramoisi . soie cramoisie. - prov. et fiff.
Homme sot ou laid en cramoisi ; rx-rêmj'mcnt
sot, laid, etc. Sciocco marcio ; bruttissimo j,
sciocchi s sitno , ec
Ci\AM?E , s. f. Contraction convulsive -
et douloureuse , qui se f.iit sentir princîpali-
ment à la jambo; ou au pied. Granchio; in-
dorr?:entimcnto. — On tippelie goute-crrimpe-,
une espèce de go'jte subire , et qui dure pou.
Alors il est adjectif. Specie di podagra passegr
g. era .
CRAMPÏLLER , SE CRAMPILLER . v.
r. T. de Teint. Ce qui arrive à la soie quand
les écbevaux se naèlent et s'ébouriffent. Aff^
grovigliarsi.
CRAM.'ON, s. m. PiècedeferTecourbce,
dont on se sert en Maçon. Charp. Menuis.
pour attacher fortement quelque chose. Ram-
pone ; rampicone ; arpese. - Bout de fer re-
courbé qu'on f.iîr exprès aux fers de cheval ,
quand on veut ferrer les chevaux à glace.
Ramponi ; ferri da ghi,:cc!o.
C:<AMPONNE', ÉE , part. V. son verbe,
— prov. et fia;. U a l'ame cramponnée dans le
corps , c'est-à-dire , il a la vie dore. Kgli ha
rar.ima attraversata nel corpo. — Terme de
Blason. Pièce dont les ex'rêmités sont re-
courbées comme un fer crmponné , ou ayant
une dem"-potence, Semi-p^tenTÎato.
CRAiMPONNEK, v. a. Attacher avec un
crrmpon. Sp'angare , attaccare con un ram-
pone. - Cra^nponner un chev.^l , c est le fer- ■
rer .-.vec d^s fers à crampon. Ferrar a ghiaC'
eia. — Se cramponner , s'att'cber fortement
à quelque chose. On le drt d'un homme , et
des autres êtres. Aggrapparsi ; attaccarsi fùr^ -
timcnt: a qualchi cosa,
CRAMPONNET . s. m. Terme de Serrsr. .
Petit crômpon. Piceo! ramyone.
CRAN , s. f. EataiiU'.re qui se f^fit dans vm ■
corps dur , pour pccrocher ou arrêter quel- -
que chose. Tacca; intaglio; intaccatura. —
fig. et fam. La fortune , la répu-ation , la ■
s^^.nté , l'esprit d'un hoimie , ont h'^U^é d'un ■
cran, nour dire . qu':ls diminuent, b.-.Ìssect,
Sminuire ; mancare ; decrescere. — Plance. V.
Raifort. — T. de lilar. Mct're un vaisseau -
en cr-m. Dar carena ; abbattere un vascello.-
V. C.^.rene. — T, d''Imprim. Pcite pro-
fondeur qui est vers leb.is de ch^ique Gïi- -
r;<crère , et qui se -fait, à la fonte mcnie, .
Itt-zg-'io.
CRANE-; s. m. 0§ de la tête , qui contient.t
1% c.ccveaj. Cmnia^ .
,û3 C R A
CRAPAUD , s. m. Animal vifnimeux, qui
tessei;. b'f 3 U grenouille. Koifu, boiu. -
X d- iHareck. Grosseur nn;:i- viui vi^iu sous
le' talon Ai ch:/ul : on l'H|.pelle ou.si , lie.
l'ka - lis- et tjm. On dit d'un homme lort
Uid , que c'est un vi' ..m tr.,pj..d. -_ prov. et
j)op. U'un homme qui n'est guère pecunieux:
qu'il est tli.rfté d'..rgent , c^m.ne un cra-
paud rie plumes. Alicr-icciatu di lianaro. -
Crapaud vol.nt. l. d Omiihol.hAx^cQ i<i\.
seau de nui' qu'on nomme jus>i Teit.-clievre,
«naoule^cn-, corbeau de nuit , hin.nileae a
oueue c.irrée. Suahiac^ipre i vulgairem. nt ,
llutto'a. A Ravenne CuvdUrra ; a Bologne
Calcabutlo. , .,
CRAHAUDAILLE, s. f. Mot corrompu
éc Créinidaillc. .'iL;rte de crèj^e de suie fort
iiWi. VcL s^anhumo.
CKAl'AJDlERL, s. f. Lieu ou se trou-
vent bea.icoU|> de crapauds. /, .cj-'o /-le-io di
rospi, o l-oui. - Lieu bas, luinuce, sale ,
«nal-pro, rc , etc. Luoso umido i funo di su-
'cfTiPAUDINE, s. f. Espèce de pierre
3i\'on croyait autrefois se trouver dans \i tête
'un crapaud , et qui est une dent ou un pa-
lais d'un poisson pétrihé. BcitraMtc. Crapau-
«line , ou iidiritis. Fla.,te qui croit commu-
nément dans les lieux incu'tes. Elle est vul-
néraire , on rera;i|oie intérieurement et ex-
térieurement. £.-;■.! j(uiiii"; '"'-ri'c - M^'r-
ceau de fer ou de bronze creux , dansk-ouel
er.tre le gond d'une porte. Dado di bilichi
d'usci i raìli. - Pl.ujuede plomb qui se met
à l'entrée d'un tuy.ni de baisin , de ré.ervoir ,
etc. pour empêcher que les crapauds , ou les
ordures n'y entrent. GratticoU dl peschiere ,
tcrhatiii, é:c. - A la crapaudine. Termi de
Cuisine. Ils.' dit d 'S pigeons ouverts, anplatis
alUsratelU. -
C R É C R Ê
CRASSE, s. f. Ordure de tête Ctiiutoti>l. , a Inventé dans quelque genre que ce sort. -«■
me , sox:
i i brutturj.
trjarai^^ione. — Cra
net^suo. - flg. Cra
te;c. [urjora
inetul. òconù
College, .ra.
ei le défaut de jjolitejse de ceux qui ont
toujours demeure dans le College , et qui
u'oiii ^uere irequeiKé le monde. ti.uicicliei\a ;
Ao;{^^i.j , \otieiie-^i, - Homme né dan> la
craj.^ , homme de naissance très-basse. iJi
viussima estinzione ; di bassa, naictta ; della
jeecia dei popolo, — Av.îrice sordide. Wi'jn-
^/j i ptd^ecliieria ; sporche-{\a, il a toujours
vécu dan» la crasse.
CKAj:ih., adj. t. Grossière, épaisse. Cras-
so , i;asso, VISCOSO, spesso i grossolana. —
US. lonoraiice crasse ; ignorance grossiere et
m'excu^able. /^nu™«;j crassa e supina.
CKAìjEj , s. f. pi. Il se dit de^ écailles
qui se séparent de quelques métaux, lor.-
q.i'on les Irappe à coups de marteau. Jcj^ui
de' metalli.
CAMSEVX , EUSE.adj. Plein de crasse.
Sporco i sucido i sudicio, immondo ; lordo.
~ Un crasseux, une crasseuse , au ,ub.t. 1VI..I-
propre , salope. So^o 1 sordido j st-orco ,ec.
— tig. Sordidement avare. SpUvrcto i sordido,
cacastecchi; stinco; taccag'io; avaro; t-jua-
mica ; spl^^eca. Il vit en cras>eux.
CKAltisE, s. m. tspéce de tasse à
boire, en usage chez \Ci Rom.iins. cratere. -
i'ar sim.lit. ou le ditau^si du ijmmet des vjl-
caiH. Cratere.
C;<AT1CULE' , ée , part. V. le verbe.
CRATICU. EK, V. a. ferme de Peint, et
de Gravure, .xéuuire par le m^yen de plu-
sporchena ; | Recevoir svii Créateur , c'est recevoir la
r de la ! sai.ue Comauinion. Comunicarsi.
se de LRE'.-vno.M , s. f. Action de créer. Ci-«.
ic du j-owc. - ng Nouvel établissement d'offices,
.ticitc I de charge,, de rentes , etc. Creatone i sta-
CKtl'AlURE , s. f. Un être créé. Crea-
la ; le cose create. - Plus particulièrement
>ur per.onuc , et ordinairement , pour en-
ut. Uomo ; donna ; persona ; fanciullo ;
milùno ; creatura. - 11 se (lit souTe it dune
bonne o 1 mauvaise part. Uellt
dabbene ; ou bit
du:,a.i
t'uttar,
se d^:
.y,o,a
; Coriiii
da partito. - Il
fortune
ides
les copier. I\etare ; graticoare.
CKAVA.M.ouOYt N'JNNETTE,
.fou
et rô'is sur le Rril. Ficcl.ni allagratella. - '-'^'^ y n.x , ou w c ., ^i,.-c. . ,. , >.....
Crapaudine. Icrme de Harichal. Crev isse Oiseau .,qu.,t.que , de a grosseur du Canard ,
r ^'^s' rt:^ :î::j^i^"'^ -- :r^^:;;:'iort^y'p:;!;^cor;::u! ■ désZ
'^ CRAPOUsflN "'ine ,'Tm.'-et f Très- I S^éable et vilain .que le, tem, ?orme sous les
CRAPOUSSIN _ .
petit homme contrefait. 11 est fam. Cancatui.
taramogio ; caifateUo. , , , .
CRAPULE, >.f. Excès deb.ireetde man-
ger qui est pa.oé en habitude. C.apuU ; cra-
CR.^PUl.ER , v. n. Etre dans la cra-
pule. Crapulare ; mangiar e bere soverchia-
" CRAPULEUX , EUSE , adj. Qui alme la
crapule. :' irn'onc; tavernaio; sorgane.
■ CRAQJEUN.s. m. E>pècede sateau qui
craque sous les dents , lorsqu'on le mange.
CiamheVn.
CRAQUEME.N'T , s. m. Le son que fo.u
certains corps en craquant. Scoppieiiaia ;
tcrlechlvlat: ; scoppiettio. - ConvuKiun des
muscles des m ichoires , qui fait craquer les
dents. Convulsion-: dei muscoli delle masce'le.
CRAQUER , v. n. Il se di; pour exprimer
le bruit <iue font certains corps , en se frot-
t.:nt violemment , ou en éclatant. Scricchio-
lare ; scrosciare ; scoppiare. - fìT,. et pop.
Mentir, habler , se vanter m.ila-propos et
faussement. Sballare ; ficcar carote o pastina-
the ; dar l'amane.
CRAO'je.RIE , s. f. Trév. Mentsrie ,
fcabV--.; V. .^ , ^
CRA;jUETER, v. n. Trlvoux. Craquer
Souvou'^et avec petit bruit. Scoppiettare ;
ecricchiof.ire.
CRAQUETTE, s. f. Terme de Tailleur.
Instrument qui a une rain-.ire propre à ap-
platir et f armer Ics houtonnières. Quadrello ;
et Tuhies-uns , Crrchetta.
C.IAOUEUR, EUSE, s. m. et f. Celui,
«elb q'u ne fai> que mentir , et se vante
faussem«nt. 1! est pop. Millantatort ; ciarlone;
Pi,!Ìard.,nc.
CRA SE, s. (.Terme de Grammaire Grec-
que. Figure de diction; contraction. Acc.ir-
tlameifo ; contra-jione. — En terme de Méd.
Etat naturel du s.nç. Il est opposé a Discrasc.
Craii. o sia stata naturate d:l san;n<.
CRASSANE, s. f. iofte d« iioirjds bon
UoCU.V, Poire.
(.aux qui ont été loiig.tt
Jl-Vol. So
di
Ti. Cheval de Croatie.
- Certaine milice a
.,/o.
CKAVAiE , s. t. Linge qui se met au-
tour du cou , qui se no. te par-dev..nt , et
dont les deux bouts pendent sur la poitrine.
Cravatta.
CRAYON , s. m. Sorte de pierre molle ,
dont on se sert pour dessiner , marquer et
écrire. Lapis ; txatua. — Le plin , ou le
premier diisiii d'un portrait, ou d'un tableau
cju'on truce avec le crayon. Abho-i\o ; abbo-j-
lamemo ; abbo{{Hura. - fig. De>cription
<|.i'on fait de quelqLie person-ne. tintura ;
■Itratto ; pennellata; descrizione , dellncamen- \ prò. — Si.iis preuve
d uiie personne qui tien
autre, ou qui en est protégée. Creatuia.
le dit part.cul erement des Cardinaux,
pour dire , qu'ils ont été créés par un tel
i^ape.
Ct<E'3EP>E , s. m. Fruit d'un arbre du
même nom 11 croit dans l'isle de Java. Son
Iruit , qui a la form; et la gro seur du poivre
long, en re dans pLi.ieurs compositions mé-
dicui.iles. iormdljrutt^.
CRE'CEi-LE, s. f. Movdinet de bois qui
f.iit un brun aigre , et dont on se sert au lieu
de cl.,^hes, le Jeudi et le Vendredi de la
Semaine S...nte. fabella.
Ct<tCtRtt,L£ , s. f. Espèce d'oiseau de
proie, qi-i luit d'ordinaire son nid dans lé
vie. Iles m.ir.dlles , dans les vieilles tours,
'■ !''c"A "?,"■"''" i.'>""'>'-'"o.
CKECiiÊ , s. f. Mangeoire des bœufs ,
de> brebis , et autres animaux semblables.
M.tnsiai„ja. - 0„ appelle la Crê.lie , la
Sainte Crèche, la Crèche où Notre-Seigneur
lut mi^ au mome.it de sa ndssance , dans
l'et^ib e de Ijethléem. Presepio.
CRtJENCE, s. f. Sorte de petite table
qui e>t au côté de l'Autel et où l'on met
les burettes , le b.issin et les au'res clio.ns
qui servent à la ivlesse , ou à qu.-Ique céré-
monie Ecjesiastique. Crederla. - Terme
d A c'iii. C'est dans un bâtiment , le lieu où
l'on renferme ce qui dépend de la t.ible et
du b.irt.-t , et qu'on appelle aussi office: c'est
aussi le badet. C edcnti
CRË'DldlLl TE', s, f. T. DoRmat. R.,isont
qui nous portent à croire les révélations di-
vines. Credei. Uà, cred-n^a.
Ci<.E'Jir , s. m. Réputation où l'on est
d'être solvabic et de bien p.iyer, ce qui est
c.iuse qu'on trouve .Visément a emprunter.
Credito. — Faire crédit ; donner des m.ir-
chandises , des denrées, sins en exiger sur
lileure le paiement. F.ir credito; vender j
credito. Acheter , vendre , nrendre à crv 't.
- A crédit ,signiiie qneKia-fois , inutileiiu-n-,
profit, l^da
foi dituï^o. Il se dit aussi des oiivrages d
prit. Arb.>r,o. Ce n'est q.i'un premier cravon.
CRAY-iNiSE', ÉE, part. V. le verbe.
CRAYO.WER , V. a. Des.iner avec du
crayon. Delineare colla matita ; abbonare. —
Au lig. V. Crayon.
CR,\YO.\.S'tUR, s. m. Trév. Celui qui
crayonne. Delineatore ; abboT,atore.
Ci<E'ANCE , s. f. Ce qu'un Souverain con-
fie à son ftiinistre pour une négociation. Is-
truzione. — Lettre de créance ; c'est une
lettre qui ne contient autre chose , sinon qu'on
peut ajouter foi à celui qui la rend. Lettere
creden\.ali. — Terme de Vénerie. C'nien de
bonne créance , c'est un chien sur. Sicuro ;
ubbidiente. - Oiseau de peu de créance , peu
sûr. Voco sicuro , soggetto a smarrirla traccia
della preda. — Dette active. Credilo; debito
CKE'ANCIER , 1ERE , s. m. et f. Celui ,
celle à qui il est dù de l'argent , ou qutl-
cKi'autre chose qui se peut estimer à prix
d'argent. Creditore ; creditrice.
CRE'AT , s. m. Celui qui sert de S
Ecuyer dans une Académie ù monte
chfval. fecondo cavalltriuo.
CRE'ATEUR, $. m. Qui crée et t'
fondement. S :;j
damento ; senia ^rove. - fig. Autorit.^ ,
luvoir , considé'ation. Credito ; stima ; ri-
t.i\ione; aitori-à.
CRE'Dl TER un article ou une partie dans
Ce
T. de Co
néant. Cieatarc, — Pat extension, cduiquil tioru , un reddito
les porter il la nag? h
nomme le côté du crédit. Darc-:dito.
CRE;r)l FEUR , s. m. T. de Comm. Créan-
cier. Creditore.
CREDO , s. m. T. de Théoìag. L? symbole
des Apôtres , qui contient les articles orinci-
paux de notre foi. Il Credo; il simbolo degli
Apostoli.
CH.£'D'JLE, ad|. de t. (;. Qui croit trop
facilemen-.tVdWo; cor'lvo.
CRE'DULITE', s. f F'cilité A croire sur
un fondement bien lé.;er. Credulità.
CRf'E' , ÉF. , pirr. V. le verbe.
CRE'£R,v. a. Faire de rien quelque chose,
tirer du néant ; donner l'être. Creare; ca'-ar
del nulla, -fig. Créer des Charces , des Offi-
ces, etc. ct..hlir de nouvelles Charges, etc.
Creare; stabilire; fond.i'e. - Cré^r des det-
tes, c'est contracter des dettes. Fardehitii
lndehitais';contrar d:''!ti —Créer une rente ,
une pension, c'est constituer stir soi unepen-
Creare, s'ablure ima pen-
CRÉMAILLÈRE,
GRE
eHE'MAILLE xE , s. f. Initrumenf decui-
tine, o.-dmJireni<;nt de ter , q>oii attache i
U cliemiiiéi; etqai sert a y pendre Us chau-
irons les marmites, e:c. CaunaJa jujco.
— En 7". d'Ani, òe dit en géniral d'urie
pièce dentée qui sert a arrèier quelque cliose
a dìffireai po.ii:s. i*«:îïJ ^ icautia ; cvn-
CUfMAILLO.V, s. m. Petite cré.naillère
^ui s'jccroche a u.ie plus grande. ticcU ca-
tcnct dì cjnm'no.
CREMA>rER. s. m. T. d'Anat. Plnn
cìi.irnu et tréi-ni:nce , qui enïiroÉMie le cor-
don dei vaiiseóux s;-ermj:iqueset,dontl*usa5e
est de suspendre et de relever les testicules,
Crcmaiun.
CREME, s. f. La partie la plus grasse du
lait, de laitielle on f.iit le beurre. Cayo, o
(jv.>\ o f.jr dt latte; crema. — Crè.ne
fouettée ; crème qui , à force d'ère bat-
tue a.ec un petit ioaet , devient route en
écuTie. Capo dì latte. — fi;;. Crème fouettée,
un iiomme , un discoursquia qualque chose
d'asréjble, maisnuUe solidité. Cosa bella in
afi^arenlJ , ma dì poc.t sostar:^-!, — Crème
de tartre ; tartre pariiié qui se torme en cris-
taux. Cremar dì tartaro. — tig. Ce qui! qu'il y a
de meilleur en quelque chose. // meglio; il
^îù s^Ju:tito ; il jiore.
CREME.Vr, s. m. T. de Gramm. Augmen-
tation d'.ine ou de plusieurs syllibe; qui sur-
viennent à un mot dans la formation des
temi d'un verbe , ou des cas d'un nom,
dans les langues qui ont des cas. Accrescl-
mtrito.
CRE.MER, v.'n. Il se di: du laicquandil
fait de la crème. Schiumare , rappïgilarsi a
gu-.i
r dii
CREMIERE , s. f. Femme q>ii vend de la
Crè.ne. Donna che vende la crema.
CHE'.NE', ÉE, adj. 7. d'Imimm. Les
lettres crénées sont des lettres de la casse
grecque, fondues^ d'une momdre épaisseur
3ue les autres , aiin dy pouvoir placer soit
es wccens ?,raves , circontlexes ou autres
jer:i'fï!..ble.. Ir.taccato.
CRENEAU , s. m. Un; des pièces de
maçjnnerie , qui sont coupées en forme de
dents , et séparées l'une de l'autre par
intervalles égaux , au haut des anciens
in:ir> diViile ou deCliàteau.ilî<r/-/oif'a/r muro.
CRENELAGE, s. f. T.cUMonnoU. L'ac-
tion par !jq ielle on donne à un tî.inc , avec
la machine a marquer sur tra:iche i le cor-
donnet 0.1 la légende sur tranche. Granitura.
CRENELE', ÉE, part. V. le verbe. -C'est
auisi au terme de Blason. Pal crénelé. Croix
crénelée. Merlato.
CR'C'NELER, v. a. Faire des créneaux ,
faç jnner en f^jtme de créneaux. Merlare \far
intagli nelle r tott.
CRË'NEL'JRE , s. f. Dentelure faite en
Crée-iix. cAerla'.ura.
CRENER , V. a. T. de Fond, en Caraci.
V. Ecrener. Couteau à crener ou écre-
BOM-. V.
CRENOM, s. m. T. d'Ardoise. Nom qae
l'on donne .i la première divi,ion des blocs
d'ardo ses qui se fjit dans la carrière. La
pri'Tîa iivasna che si estrac della cava,
CRE'OLE, s. m. et f. Européen d'origine ,
flui est né en Amérique. Creolo ; Europ'.onato
in Ar^er'rca.
C.'IEI^E , s. m. S^rte d'étoffe un peu frisée
et fort cî.'.ire , qui est faite de laine fine ou
de soie crue etçonimée. On en fait de toutes
sortes de couleurs, miis ordinairement il est
noir. On s'en sert pour le deuil. Velo ; toccs.
— Il y a auïsi une sorte de crèpe qui n'est
pas frisé , et qu'on appelle par cette raison ,
crèpe lisse. Les femmes s'en servent ordinai-
rement pour leurs coîfcs. ^e/o i/jcio. Absolu-
ment crè;>e qa''in mer au chapeau , quand on
por-e le deuil. l\L crespo.
C<EPli', ÉE , part. V. le verbe.
CRt'ER , V. a. Friser en manière de
crêpe. Increspar: \ arricciare. — Il est aussi
téc. Ses cheveux commencent à se crêper.
Incresparsi.
Dict, François halien.
GRE
CREPI, s. m. L'en.-Ijit q li se fait sttruns
muraille avec du mortier lait de chaux et de
gros ^able. Intonaco; incamiciatura,
CRt-.;'l, i£ , part. V, son verbe.
CRcPiN , s. m. Perdfe sonsaint-crepin,
porter tout sonsamt-crepin , pour dire » per-
dre , porter tout ce qu'on a. Ce-te façon de
i'arlcr vient de ce que les Cordonniers qui
Courent le pays , portent leurs outils d.iis
un sjc qu'ils appellent un sair.t-crépin. Il s^^o
. CRE'PINE , s. f. Sorte de frange q li est
tissue ou ouvragée par le haut. Irina ;/ran;ia.
— En T. de Boucher. La toile de graisse qui
couvre l.i panse de, agneaux. Rete.
Cillîi'lR. V. a. Enduire une muraille de
mortier tait de chaux et de gros sable. Into-
nacare; arricciare; rinza^are.
CRE'PliSUr.E, s. t. Le crépi d'une mu-
raille , l'action de crépir. Intonaco ; io ar'
'cRE'PirATION, s. f. Bruit redoublé
d'une fhmme vive qui pétille. Scopi .':t:i<j.
CRE'i'OUAlLi.E, s. f. V. Crap..udaille.
Ctxt'l'O.N , s. m. Etoffe de laine ou de
soie , un peu frisée , et qui ressemble au
crèpe , mais qui est beaucoup plus épaisse.
Crepone.
CRE'i'U , UE, ad). Crêpé , foî;ifrisé. Il ne
se dit guère que des chevaux. Ciespo ; r:c-
c uto ; arrl.zcc--ato ; increspato.
CRE'i'U'iCuLAlRE , T. d'Astron. Cer-
cle paralleîie a l'ilorison. Crepascmlare.
C.HEPJSCULE, s. m. Lumière qui reste
après le soleil couché , jusqu'à ce que la n.iit
soit entièretrent fermée , et le tems qui e,t
depuis la fin delà nuit iusq'i'r.u lever du so-
leil. Crepuscolo ; 'hrui-^o ; orw^oto. Crépus-
cule du matin. Antelucato ; prtmo crepuscolu.
CUE'QUiER , s. m. Prun er sauvage. T. de
Blason, uecréqaier ressemble a un chandelier
a sept branches. Vepre.
CRE'SEAU, s. m. T. île Co-nm. Grosse
serge croisée et à deux envers. Sorta di
CRESSERELLE, V. et écrivez Cré-
cerelle.
CàESSON , s. m. Sorte d'herbe antiseor-
buti.|.ie qui croie dans les eaux vives , et qu'on
mjn^e ordinaireme.-.î crue. On cultive au>si
du cre:.-on dans les jardins. Crescione ; nastur-
zio ; agretto ; senajione.
C.\E-.SON,\I.ÌÀE, s. f. Lieu où croit
le cressou. Luo^o dove si trova di mo.t» cre-
scione.
CAETE, s. f. Chair rouge dentelée qui
vient sur la tète des coqs , des pouleT, etc.
Cresta. — Par ressemblance , la hupe de
quelques oiseaux , ou ce qui est relevé sur
la tête de quelques animaux. Cresta ;^ cluff'o ;
pennacchio; penna. — La rangée d'arètcs que
quelques puis>oni ont vers la tête. Cresta.
— Crète d'un fos-,é ; le haut de la terre qui
est relevée sur le bord des fossés dan: les
champs. Cietlone ; greppo ; greipa ; cigliare
di fossa. — Pièce de ter élevée en tonne
de crête sur un hab llem^nt de tète. Cresta ;
cima di moriate ; ptnnacchio. — fig. et fam.
Lever la créte ; s'éno.-g.ieiUir , s'en faire
accroire. Levare, aliare la cresta ; ahar le
corna ; levarsi in superila. — Baisser la créte ;
perdre de son orgueil , de sa vigueur. China-
re; abbassare li capo ; raumiliare.— Rabais-
ser la créte , donner sur la créte, c'est raba-
tte l'oreueil , mortifier quelqu'un. Abbassar
l'orgoglio ; umiliare. - Crêtes , T. d'Archit.
Les cueillies ou arrètières de plâtre _, dont
on scelle les tuiles faitières. Creste di gesso
per le fronde.
CRETE', ÉE , part. du verbe créter , qui
n'est point en usage. Un coq bien crèté.
Crestn'o; crostoso ; che ha bella cresta.
CRETE DE COQ , s. f. Sorte de plante
très-commune dans les prés. Cresta di gallo.
— 7". d'Anal. Eminence dej'os ethmoide qui
avance dans la cavi'é du crâne, et à laquelle
s'attache la partie de la dure-mère qui sépare
le cerveau en deu.x,et que l'on aamnae U faubt.
Cresta di gallo.
G R E 10»
J CRETE-MARLN'E . V. Christe.m-.rine.
' Ci<EnN, s. m. T.d-Htst.mod. Espèces
d hebetes qu'on trouve dans certaines v^Pées
de la Suisse et de la Savoie; On diroit,
j CRETONNE , 's. f. Sorte de toile blanche.
I Sorta di tela bianca.
1 CRETO.'^iS, s. m. pi. T. de Boucher.
1 Ce sont des pains formé; par les mem-
j branes dont on a retiré le suif par la presse.
I Cicciol' .
l CRE'/AILLE , s. f. Repas où l'on se pique
i de manger avec excès, et comme pour se ere-
j ver. il est pop. Stravii\p; Cllovl^lia.
I CRE\'ASSE , s. f. fente qui se fait à une
chose qui s'entr'ouvreou se crève. Crcpacetai
crepaccio ; crepatura ; spaccatura ; fessura.
En parlant d'une iTiiir,iille. Pelo. En parlant
(l'une maladie qui vient aux jambes des che-
vaux. Setola.
CREVASSE', iz.part. V. le verbe.
CREVASSER, v. a. et r. Faire de; cre-
vasses. Cr.pare; far crepacci ; crepolare;
screpolare ; et en parlant d'une muraille ; Far
pc'o.
CREVE-CŒUR, s. m. Grand déplaisir,
grande douleur mêlée de dépit. U est fam.
cfREVE', ÉE , part. V. le verbe. -On dit
par mépris d'un gros homme , d'une grosse
femme ; im gros crevé , une grosse crevée.
i^ratsocc'iio ; tan^occio ; macchtaxghero.
CREVER, V. 3. etn. Faire éclater , rom-
pre , s'ouvrir , faire rompre avec un effort
violent. Crr/'a-e; romper^; scoppiare ; strac-
ciare; spellare; creparsi; apri'-si ; spaccar^
si , "■- tim. iVl.iurT. C epttr:; morire; re-
ri>e. Médecine à faire crever un cheval. Ri»
medio da fat crepare un cava '/.*. — fi^. et fam.
Soûler. Farnsansiare a crepapelle; satollare.
I! est aussi réc. — .Absolument , se crever ;
boire et manger avec excès. Mangiare e bere
disoròinatament: ; mangiar a cr.papelle ,
fior di misura. — Crever un chev,>l , le fati-
guer si fort qu'il en meure , ou qu'il en soit
outré. Crcpar un cavallo. - Crever d'argent,
de biens , de graiïSe , enrcgoreer, en avoir
beaucoup. Soprabbondare; riboccare ; trahoC'*
care ; abbondare. -Crcvet de rire. Smascella-
re ; scoppiar delle r:sa. — Crever de chaud;
I avoir e:.ce5s:vement chaud. Morir del caldo.
— Crever de rage , de dépit , d'orgueil , de
honte , c'est être rempli de rage , d'or-
gueil , etc. Crepar di rabbia , di dispetto , ec.
— Creverlesyeux. Acciecar.; cavar gli occhi,
— f..m. On dit qu'ime chose crevé les yeux ,
çuand elle est en vue» et que celui qui la cher-
che-, ne la voit pas. L'avete innanzi agli oc-.
chi e non la vedete. — Une chose crève le cœur,
po.irdire, q.i'eMe cause une grande com^ias-
sion , mêlée quelquetois d'horreur. Far scop-
piar il cuore; muovere a compassione e a ri-
-Vf^jo. — prov. dans le même sens, crever
le cœur à quelqu'un. //ifiicr/re. — Se crever
de travail , de fatigue ; se tuer , s'outrer da
trav;iil. Ammaliarsi a lavorare.
C-^EVET , s. m, T. d'AiguiiletUr. Sorte
de hcet qui ne peut erre que de tresse,
serré par un bout on forme do croix, ?t
par l'autre , à l'ordinaire , avec lequel les
femmes se lacent en échelle. Passamano.
CREVETTE, ou CHEVRETTE, s. f.
Petite écrevise de mer , qu'on norime d^ns
quelques endroits , Salicoque; sqi.i'le. V.
CREUSAGE , s. f. i'. de Gravure en
bols. L'action de creuser le bois a 'x p'sces
nécessaires avec la gouge et de polir avec le
gratoir à creuser. Lo scantonare.
CREUSE'. ÉE , part. V. le verbe.
CREUSEMENT , s. m. T. muslte. Ac-
tion de creuser. Scavamento ; lo scavare.
CREUSER, V. a. Ca-.er , rendre creux.
Scavare; cavare; incavare. - fig. Approfon-
dir, pénétrer bien aviint dans quelque chose.
Approfondire ; sapere o penetrar a fon lo ; in-
ternarsi ;andar multo innanii in cfua'ijue tcien.
in. — V. r. Se creuserle cerveau, se donner
beaucoup de peine àaiiprofondir certaine ma^
uèie, Lambieearsi il arvello.
Dd
iic CRI CRI
CREUSET, s. m. VjisseajdïtorredansîqualfUies-unî.Cr.'iro.
leq.ielon fait fonùre les métaux. Oosluolo.i CKidi^L', EE, part. V. le verbe. -On
-n». Mis ju ere jset; passé par toutes ior'es ' dit hê- d'.i;i h jinmc qui est couvert de bles-
d'>;,>r;uves. Pvsto al crogiua o , o can:sS'-'ol->- j ""•>=> ; q-"''' «'' "^t ^rib.e di coups, t. jri.o
-Creuset, o;i ti.iDe , C'est une i).iriie du <i Arift;- , . , j ,
fourneau rt.-s gro;s-s forces. ScU.lU. \ C.UtiLLR , v. a. Netoycrle bled avec le
CREUX , s. m. Cjvi.-i. Cj.o , civili ; H \ crible. CrivJUrc ; và^Liùn ; itsccuri ; pur-
cçncii'ij'y fuiso \ buca; taaj
> , cavila ; li ' '.'lU'
Le creux de s^irc
feitomac,' est la cjvité extérieure qui est
«nrre Testoni. ic et U poitrine. La ^ontamlia
Jillo stomaca. — Le creux de la s-rse. L2
fjniandla ddla gola. - Le creux de la main.
Il concavo dilla mano. — Avoir un beau, un
b.on , un grand creux , se dit d'un homme
qui chante la basse et qui descend à un ton
fort bai. Àv^r bimna yuce da far il bassu.
— Moule dont on se sert pour mouler , ou
pour imiirimer quelque figure de relief. For- _ _
ma. - Creux d'un vaisseau , Pontjl. J'. di | se^a;
Mar. C'est la hauteur <iu'il y a depuis le des-
s.oiis du premier pont jusq.ies sur la quille,
ou la diitance qai est entre les biiux et les
Yjrangues. t^untali ; tr^faidkk ddi
una nife. - Creux d'une voile , c'est su,
sein ousa concavi'é , où elle reçoit et ren-
ferme le vent. Incavo d'una vela.
CREUX, EUSE, ad]. Qui a une cavité
intérieure. Cavo ; vuoto ; scavalo ; concavo ;
incavato. - On dit qu'un homme a les yeux
creux , pour dire, quii a les yeux fort en-
foncés d..ns la tête. Av^' gli occhi afossati ,
incavati. — Profond. Cavo\ profondo \scavato ;
tupo ; allo. — fis. Viande creuse ; nourriture
peu solide. Cibo di poca sostanza , leggiero.
V. Viande. - E,prit cerveau creux , pensee
ijmitination creu>e , visioniuire,_cV:;mériqiie ,
vaine. Ccrvel v>toto : ptnsu^i chlmertci , fan-
- de Chasse
CRlùLEUK, s. m. Celui qui crible. Colui
che criviUd ; vaglratorc.
CRIJlEUX, ad). T. d'An,it. On appelle
os cribleux.un petit osq.ii est au h.iut tia nei,
qui Cat percé comme un crible, i.'ouic'yw i cri-
br/f.^rmc : criroJo.
CiliìLlFORME . ou CRIBRIFOR.ME.
( Oi ) i . d'A,iai.,m. V. iitlimoide ou Us
cribleux.
ClU.iL.U;Œ , s. f. Les ordures qai sont
du ban grain p-r le crible, ka^liuta-
, dlg.ia ili granai frantume.
CKII3tlA,riO.\ , s. I. r. de i-liymi?. Sé-
.r.:;ioii qji se lait des parties le, plua déliées
j; I de, inédicaineiis, t.'ut secs qu'hum.des , ou
,, I oléayi'eax , d'avec celles qa^ sont les plu.
(.rjisict^s. Cribra\ione ; s^parayon Jaita fer
Ciliru .
CkU , s. m. ( On ne prononce point le C
fini ) Espèce de inichine a roue de fer
avec ui,e manivelle, propre a lever de terre
des cor|)> ires-pesans. Martinetto. Cric
d'une voiture, iioselione ; quclquei-uni di-
sent. GireUone. ^ , ,
CRU CRAC. ( On fait sentir le C a U
fin de cha-[ue syllabe ) Mot qu'on emploie
pour ex, .rimer le bruit que tait uuc chose .ju'oii
déchire , qu'on ca^se. Crtcb.
c,acu-AKrrHt.'NuiJiEN' , ou CRt-
C(;- AHVTE.'n.OjJIEN , t..RlCO-PilA-
T.^iaverb:;"soi";"C?esti;e:t;;^.^;7n; RVN>:;i£N\,CKlC(>fHYHU.UltN. /
dini l'enccinre la bè e qu'on. avoit ài
Trovar buicione vuoto. - tU. Songer creux, ■
rêver profonndement à des choses chiméri-
ques. Fintar a. cosa vane , false, chimeriche ;
iantastifht.
CRI, s. in. Voix h.uite et poussée avec \
tifiti, (indo ; strido ; stndore ; strillo. - La |
voix ord-n.iire de cer aiiis oiseaux. V^erso; ^
strido. - Ton dont on cric danslesrues plu-
sieurs sortes de choses, i. ourla commorfiré da . ., ,
Public. Orldo. - Cri de ioie. / viva d'ale- \sini.a-e; stridere, metter sindaj aa
eretta. - Les cris des Veuves et des Orphe- ' - Froii ancer quelque, paroles d un t-oii &.
* "- " - ■.della\vc\-x. é\i^éQ.Gridaw;chiamareiparlartorte
UT. Doler-
d'Anjtum. Nom qu'on danne a diifére
.m lieles du pi; irynx , du Larynxet du 1 liy-
r.jide. Cricu-aritnoideo ,crict^-j'jrl:igeu ; cnco-
tlroidco.
C:<lCOiDE, adj. T. d'Anat. Se dit du car-
tilage qai environne le Larynx. Ciicoidc.
CiUc.', ÉE, part. V. le verbe.
Ct\Ui'E, s. f. i'roclamatioiien Justice pour
vendre des biens. Han.lo; pubiLca^'ont.
Cl<.itR, V. n. Jeter des cris. Grid,,
Ijns. / clamori e i gemiti dell Urlano
Vedova. - Cri de guerre , cri d'. rm
absolument , Cri. Certaines parolei qu'une
Nation , une Ville, ou une maison illu.tre
avoit accoutumé de ctier en allant au combat,
et de mettre d.^nssesilrapeaux et sur les cotte'
d'armes, et qai re*'e encore au-dessus de
- I ,
, etc. Motto. - La proclamation 'suit
ïe la p.it': du Mapjil'at , FO'ir défendr_e ou or- ; elio
donner queUiue chose. B.indj "'
cor et a cri. V. Cor. . , ì
CRIAILLEU , V. n. Cr:er souvent , a t»'"- I
sieurs reiirises , er fsire bien da bruitali
fam. ainsi que les doux mo'
:'to di la c
e. Gridare ; chiam
Se plaindre hautement avetaigre
; lamentarsi ; lagnarsi, - Gronder, réprim
er. S::ridare; garrire; gridare; bravare.
■ Proclamer pat autorité de Justice, fubbti-
ire a s ion di tromba ; bandire ; far sapere ;
\:.nire ; mandare. - Proclamer en public
sp'ivj ; ntett.:r 111*10 dt la ClMI a rumore.
CRIAILLI-RIE.. s. f. Ctierie qui recom^
Itifn.-e so'ivon' Ciidio. , _ , .
CRI.'.HLEURj tusE, s. m. et f. Celui,
cel'e qa'Cfia.lle. Gridatore; c'ie gridi sempre.
CRIANT, ANTE, ad). Qn exc:te à se
plaindre h.iutement , à ciier. Iigiusto ; im-^
min ; crndtU; che muove a dolersi.
CRlAilO , AUDE , ad). Qui crie , qu^ gron-
de Souvent p.iur peu de Siiet. Gridatore ;
rampoiinoso ; che r.onja uhro che gr-dare ; cAi;
gridi per ■mila. - Dettes cri.,rdes , V. Dettes.
— Oi^c.ux criard; ; ceux qui crient souvent.
I/cc:'/; <■'•• ■tiidorna.
CiUARDE ,s.f. Grosse tolte ?ommé?. qui
ne se frotte piJiiit sans faire du bruit. T.U
CRIBLE , s. m.InsTu-nent f.iit d'une peau
percée de petits t'ous pour nettoyer les
p-ains. Cr\cl^\ vag'io; staccio. — T. de
Vhysiol. Plan ou surface étendue , percée
de netitstroir. , qui enrei^usant passade aux
dre , soit pour retrouver quelque
Pubblicare ; bandir:; gridare. - Ouïe
Chassera j di: de ceux qui v^nr vendre tiuelque chose |.ar
rues. Gridare; vendere pertestrade.-i'.ase
souvent, à n!u- ! un certain cri , soit pour rallier les troupes
nbït , ,oif jxjur témoigner sa jj'e
Gridare ' dans quelques autres occasions. Grid^ ; sciim
l,g'e\\a (er esprimer laijioia. — i. ne Chasse.
tu p„rl.ai! des chi.-ns, aboyer en suivant b
bete. Latrare dietro la fera. -fsm. Crier à
tue tète, à |;l;iue tè e , comm.; un perdu ,
comme si on Técorchoit. Gridar a tutto po-
tte ; r,i:tt:e stnd.:. - Les boy ux crient,
qa?nd il s'y fait du bruit. Gorgupli ji^ ;ii ^orgo-
glio d^lle bud,l'a. - fil.. Se dit d'une chose
dure qui se frottant rudement contre d'.^u-
tres, rend un son aigre. Stridere; cigolare
C^tte porte crie , les roues crient. - Crier
à tro'i bricfs jours ; citer des crimine's et leur
©•••^'oniier de com, aroîire dtvant les Ju^es
d.uis le'cms raarqué. /ijrtrf/re, citnrc a cuiit-
parir fra tre gion.i ; tempo tre giorni. -
Cntsr merci. Chieder pieia 3 ptrdono ; do-
mandar mercè,
CRIEIUE , s. f. Le hruit qu'on fait en
cri mt. Gridamento ; sgrìdamento.
CIUEUR, EUSE, ,s. m. et f. Celui «u
celle qu' crie , qui fait du bruit. Gridatore ;
niirties épaiî^es et grossières, en séparent garritore; garriince; colui, culet che grida;
laflui nQ(i,«t \ti adtn$tteiit.' fagliai tt I eliestriUa; dm m«nariH>i9rc,~}atéi-Cliwiii
CRI
cer^ams OîTicir; q.ii inblient les Edîts , etc.
...1 ■.oiï de>iro!n;.C't.cs. iianJiVt-ri. - Autri-'iuis
u;i nommoit ain^i cerì^iitì» Orì:cicr> , qui ai-
!oi .-n: crKT p<ir Id viPe , qu'il y avou q'.ttl^-.ia
clio>e A vtriidre, q.je l'on r.vuit perdu qv.el*
qui; ».hose ï ou l'un eût à prier Oiea poic
(;;i^Iqj'Lin et a se trouver a ses tiinéraillcs.
Ua les ai*pt;l!uit Juréi-^-rieuri de curi. s et de
vins. LeLifJ prui»i|'-lc-. tonciiuni sou:pré>en-
teinvn: d'inviter aux funcr.uU-.-s , e-d'av...ir
Som de U teuLi^ et dé la plapiirc de^ cérc-
munies. Sorta d' bn'.d.ton, - Gens qui von:
cri-T da fruir , des vieax chapeaux » e:c. On-
datu:t\ v>.nd.zori ^ o conUfiMtorc Crieur de
vioilles ferrrillcs. Fcrravicchio ; colui che cor-.-
yru c vende cose vicctue. Crieur de chataieir..s,
ere. Coidarrostaru , a. i?;i di: ausîi CrbajC
de vÌl'UX ■.hjl:C..LlX.
Cr\lMK, s. m. Acrion méchante et pa-
nisi.-bie parles Loix. />c/zrfo; m't^j^ttVy ci*
pa ; J'aiiù y niAncamcntu. — l'ccJic morte!.
i\ccjto ; Ci.i};a, - Crime de Leie-*Wui^:sté.
Crmin'c.'c.
C:Ji\lJNAUSF.\ ÉE, psrt. V. le verbe.
C;a.ai.NALhtR . v. a. T. de Frof.Rendre
crimmel. U be dtt lur^q.ie d'un procès civîl ,
on fil fini un (.rim^n?!. licdcr c-iminnh,
ClUivllNALl>T£, s. m. Auteur qui a écrit
sur les maîiérei criniin':'!lc5; et celai qui en-
cit três-instruit. Crtmlna'ista.
CKlivIiNEL , ELLE , s. et ad). Qui a com-
nri, un crime. Rco\ delinjucntcj colpevotr,
~ ïl se c'fit aussi de tour ce qui regarde ta pro-
c'-cî.ire qu'un fjir contre ceux qui sont ;iccu5cs
d^cr.me.C'r/minj/f. - tiMmc>bI<: . cûndaran::-
ble , contr.iire aux Loîx divinc; ^t h.hnaines
Feccaminoso ; vlposo\ dannabile; reo. Ac-
tion , peuiéa criminelle.
CRIMiNtCLEMENT , rdv. D'unemaniè-
re crimmtlle. în mo io peccaminoso ^ v:\-osa-'
mcn:^. — Poursuivra quelqu'un cfnninere-
ment, c'e^t le poursuivrf en Ju^f ce i>r;r pro-
cédure criininElte. Criminalmente- — Expli-
quer, juser criinine'.lempnt ; expliquer, ia-
terpréter enmnuv.ii.e raî't- Crimlhalmcnti ^
miiLd-CAmciiU ; in mal senso ; in mala parte,
CRIM, s. m. Pot! lonj; et rude qai vient
au cou et à la queue des clievaux et de quel-
c^ues nutr'cs Linnnjux. dine ; chiama, - l"^m,
^i prendre r.u crin , se dit de deux 'nominîS
qui se )>rennf n; aux cheveux. Pigliarsi a' ca-
PS'i'y ace y.ff.irsi. — N vm qu'un donne diins
i les mines , à une interruption de Id mine
ou du si'lon , c.uHC« p^r i'jpprochc d'un-
b.'nc de pierre. In: invento, — Pitin de crin,
Crlnufa
CRlNIER , s. m. Gr. Voc. EncycL etc.
Artib.'n qui prépare le crin , et le met en
ct.it d^è'.re e.npKiyó p;<r-les dlîTcrcn'; ouvriers
qui s'en servent ddus leurs ouvra^^es Colui
clic CuidA I atri.
Ciminiere . s. m.^Tnm te crin qui est sur ♦
I? eoa d\ui li in* Ciithh,-; ; la chljm dt.i >
i^onc. — fi';. .Se dit d'^n-» perruq.ie ou che-
velure. Cii-cllatura. V lai.ie criniere, iirut'
ta capcjLiturj. - T. de MarUh. II ss d't
des crins d-i cou du clicv.il. Ch'ama dU
cavallo ; CfUù. - TojI* ou (reilHs qui ac-
comiM^ne le csp-ir^çon et qu' couvre !e covi
e: l.i lete du che /al qui est*récui';c. Coperta,
dj e: villo.
CKIN-)\', s. m. Pcit ver fm comm*
un cIk-vou , qai â*yni,cndre sous la pe.iu- .
Criwn-.
OilQUE . s. f. 7". de Mar. Cest une es-
pèce de petit port, fait sans aucun art, le
tonti de» côtes, où de peti:s bârimeu'i trou-
vent re^r.iite 'iend.''nt la tempère. Sino 4
cjiect<t. - En 7*. d*j1rr milît. Crique , s. m* j
pi. E'pccesde fo>SL*i coupiî de loui les sens,, j
que l'on fait jux environs d'une pl^ice qu'on- |
\cut monder, lorsque le terrein s'y trouve
nias haut que le niveau des e.-.ux , afin noe
l'ennemi ne puisse pas v faire dos tranché.;.
CRIQUET , s. m. Petit ciiev. 1 foibk- et
de vil prix Cuvailuccio ; cavallo di poco
valor:.
CRnE, s. f. Prompt et salurairc effort eie
la iwture cannula inJadì«« iuivi de qucW
e R O
•we évacuation. Crist. - fi^. Uns afFjJre est
flans id crise , lor>qij'elIe cit sur le poir»! d'ê-
tre décidée. Crut.
CAlòi'AriuN, s. f. Resserrement qui
arriv? aux punies extérieures des choses
^Lti se replient sur elies-mè.nes par l'appro-
c;ie du feu. liiCTcspam:nt,ut \ increspatura i
rdj^r^jani/îf^. - T. de i>\ià. Effet a pta
pre> pareil , qui arrive dans les entraïUes ,
dans les nerti , &x.c. Increspatura ; rass'-^\^-
mcnîo.
CRISTAL, s. m. Au pi. Cristaux. Pierre
trjni,)arentr e; frjy.ile qui se lurme d.-.n^ L-s
tntr.itîles de la terre. Lns:altu. - Espace
de v^rre q.ii esc r.ec et clair cum;ne le vrai
cristal - i.n poesie , les e.iux (urt claires.
CriitaiU acjua un:f:da . cnstailina. - F. de
Chimie. Ccrcair.es maticres congelées en t'of-
me de cris:»]. Cristsiio. - Crural de roches,
C*e»c le plus beau cristal. Crlitu.io st.mina o
di rocca.
CRI:>TALL.IN , s. m. Corps mou et trans-
parent de l'oeil i c'est une des trois humeurs
derœ.l. llcrUtallino - Le premier criual-
lin ) ou ciel cristallin , ciel de cristal qae
quelques ihilo^ophes avoienc imaginé. CÎZ'.u
trtstaiùw-
cRiS TALLIN , INE , .-.dj. CK.ir, transpa-
rent comme du cristd. Cntealimu ; trans-
ftircnu Cvitic cristaiU. Ciâl crisulin , eau
crist^lîine.
CRb lALUSATION, s. f. Opération par
laquelle les parties a'un sel ou d'une pierre ,
disioiites dans u.ie liqueur , se r.-.pprochent
pour former un corps so'idc. Cun^d^Bte .,
et au besoin , Crisîall'i%a\'t..ne. ~ D. ii> l'dis-
lo're naturelle , on s;jpe!!e cristalltsanon ,
lies amas de pierres d'une forme régulière
€t const.-^nre. Alucchj di pietre c^Uocate a
strati r££oÌ ambente.
CRIifALLISE'. ÉE, part. V. le verbe.
C U'irALL.iòF.R , V. a. n et r. Con&eìer
enm.in-^re decr:,-.*, C Istall \ ar ,
CÀi>rAl.LOIDtL. s. t\ i. a jlist. nat,
ÌAmér:^] cristallisé Crhtalìoidc.
CRlSTELtR , V. ... r. de l on 'cur dtd'a:s
Faire des é rsteaux , ce q.u est un défaut d ns
ledrni) r^-p-ccolz scale-
CraTIQUABLE. adi. da t. g. Qui peut
{tre critiq.ié. Che si può criticare ; che none
eer.^a t.'To'e.
• CRU IQUE , ad), de t. g. Use dit dos ìours
OÙ se fait 1 i cri^e. Giorno criticj. ~ Discours ,
diiseTt,^î: >n critique, esîunet-ièceoùl'on exa-
mine avec soin un ouvrage d'esprit , pour
en porter son jagement. Discorso , disscr-
ta-i-om crìtica.
CUTIQUE. s. m. Censeur , celui qui
trouve à redire à tout. Celui qui ex.imine
des ouvrage i c'esprit , pour les éclaircir, etc.
tViV .'o ; censore.
CRI i IQSJE, s. f. L*art,Ia faculté déjuger
ffun ouvrji^e d'esprit ; dissertation fîite pour
exnnîiner ces sortes d'ouvr.^ges. Cr.'tica. -
Censure nij'.liine dâ la conduite d'autruî,
Critica. -y centura.
CRITIQUA.'. ÉE, part. V. le verbe.
CRITIQUER, V. a. C.^n<;urerque^ue cîio-
Se , y trouver ^ redire. Crlt'icari^
CROASSEMENT, s. «i. Le crî des cor-
■heaux. Gmcchiamcrito ; il crocidare dd
corvo.
CROASSER , V. n. II se di: du cri des cnr-
"bes'.ix. Crocciare-, crocciare ;s''-^ccf::ari:. — fi^.
Cri.iil!;r , crier. On le d;t par méprisa. Grac-
chiare ; crocidare.
CROC, s. m. ( Le C finr.l ne se pronon-
-Ce point. ) Instrument de fer ou de bois ,
etc. â une ou plusieurs pointes recoutbées ,
dont on se ser; «^our y atMcher ou pendre
quelque chose. Uncino; uncinetto i grazio;
Tampone; rampino ; ri'.mp'c -ne, - Longue
perdile au bout de laquelle il y a une pointe
de fer avec un crochet. Uncina ; rampicone,
, Croc di batelier. Tirer ave.; un croc - Au
pluriel. Grandes moustaches recourbées en
l'orme àt crochet.. Grjssimuseacc^; ; base'ts
ritorte. — Cer' ir.es der.ts de quelques ani-
naox. 5.'d47:e/iî.— Per.dre un prùcês au croc ,
C R o
c'est en suspendre Isi procédures. Lasciar
dormire un processo , una Izu. - Qu£]c,uetois
il taut prononcer le C iin,.l , et il >erc cl,-.n> le
style tamilier.a exprimer le bruit que le> ciio-
ses ceches et dures tont sous la oent. Ouel
rumore cke /anno U cose secche e dure sot^o il
dir.u net mo'derU.
CRuC-LN-jAiVUiE, s. m. C'est mettre
de relie sorte son p:ed entre les jambes de
quel-iu'un , qu'on le fasse tomber. Gambet-
to. — ng. L'adresse «vec laquelle ou sup-
plante quelqu'im. Dare il gaml?et:o ; far una
pedina a uiu, ; fare una bassetcu^ o una ca-
vti.iecta , V un i^p. ammano.
CROCHE , s. t. Note qù musique qui a un
petit trochee au bout de la qutue , plusieurs
notes noires qui se tiennent. Croms. Douîîle
croche. Biscroma. -T.de Co.iim. l-'ctite
monnoie de biiion qr.i se tabrique a B^sie,
qui vaut environ deux d^.iiers to..-irno)s.
t'xctoLa moneta di ìiasiUa die vaie arca
due danari t**rnesi.
Crt.UCHE , adj. de t. g. Qui est courbé et
tortu. Stort(>; bisiorzo ; sghembo.
CROCHET , s. m. feti: croc. Uncinerò ;
Siin^hirUiu ì arfione ; rampone , ce. V. Croc.
— Instrument de Chinurgie. 1! y eu a de
deux Sortes: l'un pour extraire les pierres
dans la m-.trice. Uncirio per le stra\ivnt. — i:;S-
trument a peser , qu'un nomme autrement un
le-on, une rom.une. Stadera, - CcrLait!e>
c^.its aiguës et perç.^ntes de quelques aui-
mîÉux ) et spécialement des chiciis et des
cievaux. I demi canini. Celles des chevaux
ocat;Î!onî. — Kick, ter crochu pour ouvrir
les serrures. Grimaldello. — liich. Agrapbe
qui sert a pendre quelque chose. Arpione j
JcrrnagUo. -Au pi. Ce que les porte-ùiX,
s*;.trjcheni sur le dos .ivec des bretelles ,
pour por er plus aisément leurs lardeaux.
Core^siuw-c ila gerla. — F- d'Impnm. Figures
courbes , puur marquer une parenthèse, t*a-
rentzsi. Ccr iiines heures recouibées , q..i
servent a lier ensemble deux ou plusieurs '
^TX.xQ\ts. Rjffpetta, «. quelquei-uns Grappa.'
— Petites boucles do cl.eveux naturels ou
postiches que les femmes mettent^ sur -îe
iront auprès des tempes. Hiccio'.lni postic-
ci. - Crochets dermes. T. de Mar. Crochets
de fer , qui servent Comme d? rateher à
tenir lus armes dans les ch.Tmbres des v.its-
seaux , ou d^ns le corps-de-garde- Gitici
da^ rastrelliera. - T. de Menuis. Crocliet
d'ét.bli , c'est une esj^èce de crochet de fer
à dents, q :i es: enfoncé d<tns l'ét-blie pour
arrêter le bois que le valet tient au-si. Gran-
chio. — tìg. et prov. Etre sur ses crochets ou
sur les cr^jhets de quelqu'.m , c'e^t vivre à
ses dépens ou eux dépen* de quelqu'un. A
proprie spise; o a spese d'altri. - Crochet
se dit aussi d^.ns plusieurs de certaines cho^
ses crochLies ou HMnitumens recourbés. Fo-
giictia dz* torn'aj , puntello da bocca de* va-
rrai ; uncino , rappa. , ce.
CROCHhTE' , ÉE, V. le verbe.
CROCHETER, v. a. Ouvrir une porte,
un coffre, ere. avec un crochet. Aprir col
sr'maidcHu En parlant des voleur» on dit
par plaisanterie : Tastar il polsa ut chiavis-
"CROCHETEUR , 5. m. Porte-faîx . qui
porte des crochets. Facchino. — pop. S^nté
de crochet^ur. Sanità , ou salute da facchi-
no. - Crocheteur de serrures , de j-orte.
Vo'eur qui crocheté. Ladro che apre col gri-
maldello h force , li scrigni » ec.
CROCHU , UE. adj. Croche Curvo; adun-
co ; uncinato.
CIvOCODlLE, s. m. Animai smphibie ,
à quatre pieds , de la figure ri*un léz^frd ,
m.MS s^ns comparaison plus grand, couvert
d'éc.TTlles. Coccodrillo — tìg. l.-rmes de cro-
codtllc ; les larmes par lesquelles v.-n veut
énouvoir quelqvi'un pour le tromper. La-
grima del coccodrillo.
CR'/'CU:5. s. m.V.. Safran.
CROIRE , v. a. Estimer une chose vérî-
tab'e , la tenir pour vrnie ; aioutcr foi à
quelqu'un. Credere > prestar jede j farsi a crC'
, _ C R O tr,
1 icrc. - Smvrf le conseil, l'^vW de q;i?tqu\m
CniUn; seguir II cunsi^iio ; il parare , star
aUc faroU altrui, bl vous t.'èii cr.yz 5«
y^Uu seguire il m':a Cunsis'.iu. |iro»cfb al.
Croire conseil , suivre le conseil de qje!-
qu'un. Tenersi al ctinûgl.o ; djr asculio ài
Coniglia altrui ; attenervisi. - Estimer ,
penser présumer. Cedere, im.ìginarsi ; pen-
sare ; stimare ; darsi a crc-ien ; i.p nùre.
— Croire , v. n. Avoir la foi et r>;cevoir
avec somission d'esprit tout ce que l'Eglise
enseigne. Credere,
C.\OiyAL)£, s. f. Lijue faite contre les
inf.déles et les Hérétiques, .linsi nommée,
parce que ceux qui s'y engsgeoient, por-
toient une croix sur leur h.bit. Cruciata.
i . à'Astrjn. Constellation qui a quatre c;oi-
les disposées en croix. Croc'::ra.
ÇROIiAf , s. m. T. de Comm. Mon-
noie d'agent qui à cours à Gènes, tro-
Ci<OISE , s. m. Celui qui prenoit autre-
fois la Croix pour la pu.-rre de U Terre
Samre. Cntccîato ; Crociati.
. CRObE' , EL , p.Tt. V. le verbe. - E-of-
te croisée , c'est une étoffe , dont les (ils
sont bien en:rei.?cés ensemble et bien serrés.
Sto^a incrociichijta. - fam. Demeurer les
bras croisés , c'est demeurer oisif. Star colle
m. Ml uila eiiitUa ; grattarsi la pancia \ star
u^t.iia ; sure u recarsi cortese.
*-^'-*'''t'E , s. f. Fenêtre , ouverture que
Ion l;isie dans le mur d'un bâtiment, pour
donner du jour au-dedans ; et la menuiie-
rie garnie rie verre , qui sert à former cet-
te ouverture. Finestra ; armadura ; legna-
me cke soitune i vetri de'U ftn-stre. Popu!-
lelaio. — lilch. Qu-!q.ies artisans donnent
ce :ioni 4 cert'ines cho es qui se croient.
Incrvclate. - Croisée de l'encre , T. de Mar,
La pjr:ie de I'. ncreq.ii en fait la croix, /n-
crvcclaiura , o croce dell' ancora.
CR01iE;< , V. a. Mettre en forme de
croix. Incrocicchiare. - Traverser. Attra-
versare. - i. de Mar. On le dit des v.iis-
seaux armés en guerre qui vont et viennent
sur quelque mer ou près des cotes pour dc-
couvrir et donner la chasse ?iix vaisseaux
ennemis. Incaciar uno sia\io di mare ; r.j'cr
l'acque. - Croiser la Lme , V. Debout à
la lame. — Kayer en passant la ijlume sur
quelque écri-ure. Cancellare; cassar la s:r!i-
tura. - r. </.■ Vrat. Mettre une ero x à côré
de l'article qu'on veut contester ; ou à un
Arrêt du conseil, pour en suspendre la dé-
livrance. Segnar con una croce ima scri-.tura,
— V. n. 5e dit des habits , des r.bats , etc.
dont les cités passent l'un sur l'autre, l-ici-
valciarc. - v. r. S'engager dans une Croi-
sade , et pour marque porter une croix sur
ses habits. Crociani; entrar nella crociata.
= On dit que deux chemins, deux lignes se
croisent, pour dire, qu'elles se traversent.
Tagliarsi; attraversarsi ; secarsi, e sedani,
— tig. ic traverser , s'opposer à quelqu'un,
se nuire mutueliement. Attraversarsi ; cj.-
ÇROISETTE , s. f. Plante ainsi nom-
mée , parce que ses feuilles sont disposées le
long des tiges en forme de croix. Pcttim-
trosa. - T. de Alar. La clef, ou les che-
villes qui "joignent et entretiennent le bâton
du pavillon .nvec le mât qvii est d:ssouî.
Crocetta. - T. de Blason. Petite croix. Cro.
cttta.
CROISEUR , s. m. T. de Mar. Ciulr :.'e
ou \^aîs>eau qui rode su'- une core pout: la
garder, ou nour pirater. Incrociature.
CROISIERE, 5. f. Certaine étendue de
mer dans laquelle les vaisseaux croise:;t.
Crociata .
CRpISILLE . s. f- 7. de Cord'er. P;?;e
de bois tai!!éc en portion de cercle , qui e<;t
sur le r.uet des h'eurs et qui porte les mo-
leues. C^ce.
CROblt-LON , s. m. La traverse d'u-
ne croix , d'une croisée. Braccio di croce;
travc-sa.
C.10154ÌNCE , s. f. AugmematioD eo
Dd i
Ili GRÒ
p-sndeiir. Cresunia ; crescimcv.io ; aumtnlo
in granii. {-la ; imrLmer.lo.
C.K01')bANT , s. m. La fijure delà nou-
velle lime iuiqu'a son premier quartier. La
miiia /una ; luna crescente ; luna naiccntc.
- hg. et podt. L'empire du Croissant ; poiir
(Jire , l'Empire tlu Ture. L'impero de litichi.
- Instrument de fcr en forme de croissant,
dont les J^irdiniers se servent pour toadre
des palissades. Koncolone. - Branche de 1er
recourbées, qu'on scelle dans les ]anib.iges
de cheminées , pour y mettre les pelles a
feu , les pincettes. Ganci. - Les branciies
recourbée» de fer ou de cuivre, dontonse
jert pnur arrêter le> portières et les rideaux
de fenêtre. Uncini, o sancì.
CK01M.'BE, s. f. Tissure d'une étoffe
croisée. lricroc'ccfiiamcnto\ incrocciamcnto-
CROITRE , V, n. Devenir plus grand ,
augmenicr de quelque l.<,on que ce soit.
Crescere; accrescere; aumentare; molti fidar-
si ■ ingrandirsi. - En parlant des heibes ,
des i-lHites , des fruits , etc. venir et être
produit. Crescere ; sirmo^Uare ; pigliar raài-
i.V't
viun
ClîCiX, s-f. i-pice de gibet où l'on at-
tachi.it .-utrefoi, ks criminels pour les faire
mourir. Crcce; imacinc della croce. Mettre
en croix. Cr^c'feicie. - Le siene de la
Croix , est le signe que les Chreriens tout
av;c la main , la portant au frcnt , au bjs
de l'estkinac, et sur le devant de l'une et
de r.-u're épaule, l! s:sno della Cr^ce. - hg.
Affliction (lue Dieu nou- envoie. Croce; af-
flizione ; tiliulaiione. - Croix de iiôint An-
dre , deux pièces de t-o's, iointes en forme
de sau-oir sur lesquelles on roue Us criminels.
Croce di Sant' Andrea. - En général, sc-d't
des iigures de bois , d'or , d'arpent , d'étof-
fe , de broderie: etc. faites pour repré, enter
la croix de Jesus-Christ , ou pour servir
d'instrument à quelque chose. - Prendre la
Croix , se disoit de ceux qui se croisoient.
Prender la Croce; crociarsi. - Un des côté.
d'une pièce de Monnoie .parce que la irox
est ordinairement imprimée dessus, ha farte
della moneta ove suol essere la lesc-.da ,
una Croceo altro. - prov. N'avoir ni cioix ni
pile , c'est n'avoir point d'argent. Non
aver tin qttatttino. — J.uer à Croix ou pile,
c'est lorsqu'on fait tourner une pièce de mon-
noie en l'air , et qu'en rc'.ient un des deux
côtés. Giuoc- a s.ir.tic caifelletto. — Cvoix
téomciritiue ,c'cs'l'Arb.,le.rille. V. - Croix
de par Dieu; l'Alrh.bct , ou l'A , B , C ,
pour apprendre à lire, la san -a Croce ; l'Ai-
faheito. ; l'Apici. - Croix do Mahe ou de
Jérusalem, i. de Botr.n. Sorte de fleur en
Juillet, ([ui perte une feuille grande et Isrge,
qui tire sur la couIciT de fer. Geranio.
CROMATIQUE , adj. V. Chromatique.
CRUMORNF. , s. m. Tuyau des jeux de
forgue , à l'iinision do l.i trom^itte. Noitie
d'uno de' su'-iii c'eW orbano.
CRON , ou CRAN , s. m. .Sable ou am.^s
de petites coqui'k-s qui se trouvent d.uis le
sein de la terre. Sorta di concrétion sabbio
ftosay 0 adiinamento di niccfij che si dova nelle
viscere della tetra.
CRONE, s. m. Terme de Mar. M.ch'ne
Ijui sf^rt dans les ports de mer , pour char-
ger et décharter les navires. Macciiina di
leticare et scaricar le n.ivt , dctra mancina.
CROQUANT , s. m. un homme de r.é.-,nr,
un misérable. Povero; pe\^:nte ; mendico. l\
VrÒ'OUANT, ante, ad) Ou! croqi e
tous la tfent. C/i; suide sotto i denti ; cke
acroscia. — Une croquante absolument , une
tourte croquante. Ciali'a ; cialdone.
CROQUE , s. m. Maneer quelque chose
i la croque-au st I , c'est la minger sans autre
assaisonnement que le ii\. Mangiar una cosa
ten\a altro condimento ch'I saL.. - fig. et
fam. Un lumme en irançeroit un rut
ta cr-.»fiup-:iu.sel , pour dire qu'il est beau-
touj» plus fort que lui. Il mansierithe in iit-
'"cIìjÒQUE', i£ , part. V- le yerke..
C R O
CROQUELARDON , s. m. Terme burles-
que. Eco; i.itiwur. i^aiasito ; scroccone.
CRc;(^UtR, v. n. Il se dit des choses du-
res ou scelles tim font du bruit sousladent,
quand on les mange. Sgretolare; sgranocchia-
re. — V. a. Manger des choses qui font du
bruit sou> la dent. Mangiar cose che sgreto-
lano ; cioccare. - lam. Toute sette de cho-
ses qu'on m.tnge avidement, l rar^ni'^tare avi-
damente ; divorarsi. — Tenne de l'einture.
Dessntr ou peindre grossièrement et à la
liàte , en sorte que le dessin ou le tableau
ne soitpas hni. ócAi^jjre ; ii:>/£/7£r<: cojì alla
grossa. - tig. .Se dit des ouvr ges d'e.prit
qui ne sont pas encore achevé, , et où l'on
n'a p,:s mis la dernière main, jibbonare. —
T. de Mar, Croquer , ou acrocher le croc de
la'.n , c'est le passer d.n. l'argan-'au de
l'cucre , atin de le remettre au btissoir. In-
ci,ec:are. — Croquer le marmot. V. M.itmct.
C/,OQULT , s. m. Sorte de pain d'cpicc ,
mince et sec. l'an feiato; ciambella.
CROt^UiGNi^vLE , s. f. Espèce de clii-
que.-iai.rie. huffeiio.
CKt QL'K/NOLER, v. a. T. Por- Don-
ner des croquignoles a qu-rlqu'un. Var dei
buffetti.
CROQUIS , s. m. T. de Peint. Esnulsse ,
p-ren-iète pensée d'un Peintre, bclir^io ;
[rimu i-ensiiio.
CRUSSE , s. f. Bâton pastoral d'Eveque
ou d'Abbé. J^asiorale. - Crosse d'arqucbi
ou cro«e de mousquet, c'est d. ns une ar-
quebuse ou dans un mousquet , li partie cour-
be du tût qu'on appuie contre l'épaule, en
i.rant. Calcio d'archibugio. - Certain bâton
touibé I ar le bout , avec quoi les enl.n»
ont accoutume , durant le trjid principalc-
■itnt, de pousser une balle, une pierre ,
etc. r^astone curvo.
ÇrOsSE' , ÉE , part. V. le verbe. -;■ ad).
Qui a dioit de porteria ctosie. Che bail i^ius
fiel pastoiale.
C i-OiSEK , v. n. Pousser une balle , une
pierre, etc. avec \.\nK qïos^q. Mandar la pai la
con un bastonc:no curvo. — iig. et fam. 1 r.ùter
avec un £i\.nd inépris. Trattar con d's-
CHÓSSETTE, s. f. Terme d'Agricult.
Brinçlie de vgne , de figuier, etc. où on
laisse un peu de bois de l'année précédente.
harbalelia; manaota. - T. d'Architect. On
apella .linsi les ressauts que l'on fait aux
chambrantes des portes ou croisées, et qui
ne corni renient ordinairement que les
mouluiestxtétieurtsdu clianil i.:iiie. kisalto.
C.'iOSSEUR, s. m. Qui crosse. Clie manda,
'cl.
spii
_ CiiOl ALE , s. m. T. d'Hist. Ancienne.
Sorte d'instrument de Musique. Crotalo ;
nacchera.
CROTAPHITE , adj. Il se dit d'un muscle
des tempe», qui sert au mouvement de U
mâchoire inférieure. Crotafito.
C.iOTTE , s. f. Boue ; mélange qui se
fait Ltd n iremeut de la pousiitre et d. l'eau
de la pluie d. ns les rues et sur les chemins.
Loto , fa- s • - -a fiente de certains ani-
m ux , comme brebis , chèvres , lapins ,
souris , etc. Cacherello ; pil.acvla ; caccola ;
C R O
CROULANT , ANTE , adj. Qui crcule.
Crollante ; v'cino a cadere.
CKOULF.MtNT , s. m. Eboulement. V.
CROL'LEi'e, v. n. Tomber en s'aSfaiss.-it.
Ammottare ; smottare ; franare. En par!..rc
bàtimens. Rovinare; sbun-^ola'i. — T. ^ :
T. Rouler. KuT^olare. Crouler im f .-
nt , c'en le lancer. V. — Crouler la que. o.
T. de Chasse. Se dit d'un cerf r,ui luit.
Tug^ire a tutta corsa.
CHOULIER , lEKE , adj. Il se dit di-s
terres dont le fond est mouvant. T^rra nvi
ïstahile , paludosa , facile ad ammollare , a
'''O'.OUPADE , s. f. T. de M.-nège. S.-ut
l-lus relevé que la courbette. Capannone ; et
quelques-uns, grippata.
Ci.OUPE, s. t. La partie de derrière qt.i
comprend les hanches et le haut des fe.! s
de certains animaux , princip'alement des le. .s
de monture , de cKar.i:?, Oroppa. — Sen-
met d'une montagne. Giogo di monte ; ciiiis \
sommità ; vetta,
CkOUPI , lE , part. V. le verbe.
CKOU, lARDcR , V. n. T. de Mjrir.e.
Mouiller en croupière. V. ce mot.
CROUPlAr, s. m. T. lie Mar, Vuv.j
Croui iire. — C'est aussi un nœud qu'on :..it
sur le Cih'e.Impiombat:.ra.
CROUl'IER , s. m. Celui qui est de part
au ieu avec quelqu'un qui tient la carte o.t
îe éê. Cotnpasno n^l siuoco, — AlaBasse-t ;
celui qui assi.te le banquier, et qui l'aver :
des cartes c\u'i\\>!ii'ie. Assistente di liiwco. -
Ceux qui îrêteiit de l'argent aux gens d'..:' -
res, et cjui ont part au protit. Coloro che / r^ -
tano danari a certe persone , ed entrano a ; a li
dei;li utili.
CROUPIERE, s. f. Morce-iu de cuir r.-iv
bourré , que l'on passe sous la quetie (,'i.u
cheval , d'.in mulet , etc. et qui tient a !.t
selle , au bat, au ha-'nois. Grjppiera. — li ;.
et prov. Tailler des croupières .i quelqu'ui; ,
c'est poursuivre vivement qeielqu'un , lui c' n.
ner bien des aff.iires. — T. ce NUr. C. 'l'i
qui arrête un vaisseau par son arrière. (*;m ;i-
iiio 0 ritegno di i-o}pA. - Mouiller en cr ,.-
pière , ou de cruupicre , ou en croupe , e' t
mouiller à j oujie , afin de m. inren r ! i
ancres de l'avant , et enîpècher la vaille i; .■
se tourmenter , ou f.ure en sorte qu'il \
sente tou'iours le même QÓlé. Stendere ..
coda da polpa,
CROUI'ION, s. m. L'cxtrèmi é du b .i ■',.■
l'échiné de l'he^mme , et t.lus prcpreir.. iiT l,i
partie où tient la piume ae la queue d'ui. . -
seau. Gropr^nt ; ciilo.
CROUPIR, V. n. Se dit des choses !iq : :
oui II-,* coulent pas , qui se corrompent, t".
tle w.CAwewicnt., Stagnare ; Covare; n^ni. -
rere; star je>mo; corrompersi.— Des c.
au maillot, et des malades qu'on n'a p.is
de changer assez souv^^nt ce linges. Ai • .
nel sudiciume. - fig. Croupir dans le -..l. ,
c'est y demeurer long-tcins. Marcir nei \i-
C;ioTT£'
Crotté commi
di scl.il^i, di
chant l'octe ,
l'o, 'a affa.
f E
le
■rbe.
V
un barber. Zaccheroso ; pisn
\accicr.. — Ou dit d'un mé-
quc c'est un Poète crotté.
> , meschino ; poetastro.
.Salii
CROUPISSANT, ANTE, adi. Qui cr
it. Stai,nar.t-.
CKt)Ut>TIl,LE , s. f. Petite croûte
. Corf.e
;pic
da
CROrTtR , v. a. Salir avec la c.-otte .
'a."r-; jaillir de la crete sur . . . Imbrattare ;
Lrdare ; bitiitar di fanr.o , di loto ; spor-
care ; iiìfan^sr,.. Il Cit aussi rèe. Impi.tac-
ch,.rarsi , etc.
CKOITIN , s. IT. On «ppclle ainsi les
excrémcn» des cheyaex , des moutons et de
quelques autres animaux, fillacola ; cache-
rei io.
CROTTONS, s. m. pi. T. dt Raffin.
Motecaux de' sucre qui n'ont pu passer par
le crible. Pei'^i di cuccherò e.'.i restano nei
CROUSULLLR, v. a. Manger de pen-es
croûtes pour boire après le rcpiS.et pour etni
plus long-tems à t.ble. 11 e>t du sty'e t. av.
Maapiar cvrlccciuoU di paît dopo pasto ;i,
■""crÔuS HLLEUSEMENT . adv. D'une
manière bouffi nne et plaisantc.il est popul.
Face'ameitt ; bi./fin.scamente,
CROU.TILLF.UX , EUSE, adj. Il n'est
en ui.ige qu'au fiRuré. Plaisant , drôle. Hof-
fone ; faceto; ^iocûfo ; burlevole.
CROUTE, s. f. La partie extérieure ilil
pain , endurcie par la cuisson. Crosta. - Er>
général , tout ce qui s'attache et s'endurcit
sur quelque chose. Croffn ; corteccia. CrotVe
de plaie. Schian-,a. Croûti de m.uraille»
Intonacatura.
C ■.(;U'!ElLF.TTE . s. f. Il a la aiên»
signification que troasiiUc V.
CRU
CROUTON . s. m. Mo.-ce:vi is croitstlâ
piiU. Orlicelo di panf.
CROYAîiLt, ùi\. de t. g. Qui peiit ou
qui djic e:re cru. CrcAtbUc ; des^o iiSicr
cn-l.io.
C.xUYAN'CE, s. f. Ce qu'on croit, sen-
tiniËii:, opinion. Cridtn\3\ parere \ ofinlvm.
— Cs q'oii croit daiis uns Religion. Credin\i ;
fUe , 'il s:oie. r ^ , ■
CROYANT, ANTE, s. m. et f. Celvii,.
celle qui croit ce que U Keligion cnseisne j 11-
dile. Credente ; /eJ:U. ■
Cil'J , s. m. Terroir où quelque chose
croit. Terreno i Jondo i beni i poderi. V^i.n ,
blé ie rnjii cru , d-.- sjn cru , do votre cru.
Hjr. dj'i i! n',1 gjsre d'ui.ige. lis- et t'àm.
Cela e>t de votre cru , pour dire , cela vient
de vjui , vju* avei lu/encé cela. Oi vostra
ittye''\'oae. Cc\i n'est pas de votre cru. iVjn
t Janna dei vu: tra sacco ; non è erba dU vostro
»rto.
CRU , Ui , adj. Qui n'est point cuit.
Crudo i r.jii culto. - -Non travjil'é. Cjir
cru. Coja.Tie noi ancor preyar.uo. Ch-nvre
cru. Campjn.ì non ancor nuc.rata. Soie crue ,
celle qjir.:jt l.'vée.ni teiiite. Seta crida.-hi,.
et I .m l-r ,(lacì'on d'esprit encore informe et
mal d'.'.éré-'. imperfetto; non lims'.o. — T-
ile Mid. Les lij.n;ur> sont crues, lorsq.i"-
«lle- ne son: ;)J5 sutF^ainmeur cui'c; par li
ch.Ie.irndt.irelle. Ciiiu. - Di.lìcile a d jé-
rer. Indi^estoi Le concombre eit trop cru.
— iig. Dei ciid.es qu'on dit sjn; avoir éjard
ni con^idiraiion au,x personnes qu'on peu:
fàclijr ou .itfliser. Âce-io ; asp-o ; duro -,
truJj i ruvido ; inchile. H lui a fait une re-
por, .e for- crue. - A cru , adv. Sur la peju
nue. iio*té â cru. St'.va'Jto sen^a cj'yc.
M-iit-'r un chetai à cru. Ser.ia sella ; a bis-
io! o . a ha iLsio
C <U , UE , parricip. des verbes croître et
cro.r, V.
Crî.U.\'JT£' , s. f. Iniiumin'te , inclina-
tion .1 ri,). ,ifire i ou à vjir ré;Mi;dre le s^ng,
i f.ir -■ du m-! au.-! autres. Sphta!ei\a ; cru-
d- . inmannJ; ha'iir'.e; cr.iieteua- Ac.iun
c .. CfadJii , ce. — Clioîe Licheuie e:
i. _ i.rtablo. Craddtj tirannia.
c.._Cti£, s. f. V'a^e de terre ou d.-
grt.>. a aiiiC , et qui i ordm rreineir. !e ven-
tre Ijrjie et li cou étroit. >I;;{^/i< ; iroccj.
— prov. Tair va la cruche a l'eau , qu'à la
fin el'e se casse , qu'enùn e'Ie is brise. A
force de s'exposer au danger, à la (in on y
de n lire. Tanto v.: li g.iita al tardo, de
vi lasci lal.impa. lante vo!te al po^^o va
la decerla , c.'i' ella vi 'a!C:a il m.zn'CO , e
l*orecc^:a. — Ou di fig. et fam. qu'un hj:n;He
ïst crut'ne, qu'il devient cruche , pour dire ,
qu'il e>t ît.irii^e , sut. C'est une cruche. 5tu-
j fido ; hesti:! .
i CRUCH'.'E , !. f. ce que peut contenir
[ une cr ic'' ■. Vna p'ena brocci.
1 CRUCH.)N , s. m. l'etite cruche. Piccola
: brocca ; ,n.;iina.
• CRUCIAL , ALE, adj. Fait en croix. Il
I n'a ■; tere d'u-i.'^e que d.uis cette phrase : in-
( cision cruci.le./nc.'iju/i nj/ija di croci.
i eau ITERE , adi. de r. ?. T. de Botan.
B se dit des plantes dont les fleurs sont
• disposé ;s en for-rie de cro'X , comme d. ns
1 le cresson , le chou , le thiaspt , etc. £iu-
CKUCIFIE' , ÉE , part. V. le verbe.
.ÇRJCIrlEMENT , s. m. L'action de cni-
; cih?r , te sutriice de la croix. CrocifssionL ;
1 €rcc'ji.-gim:' to- - Tableaux où le crue ftc-
inenr de Je>os-Christ est représenri*. C/na
> er.c:lis,i^ne.
Ì C:<UCiFlER , V. a. Attachera ur.e croix ,
i mettre en cru'X. Croc fjgere; cnc'fyfzrt ;
: €or.fi:care in snUa sroct. - Etre crucifié avec
\ Jes^ii-Chrisf ; être ent'ère.nent mort au mon-
de. Es. ere c- ocijisso con Giesù Cristo ; essere
'■ CRUCIFIX , s. m. Fifure on rerr^-.er-
tatioii de Jesus-Chrisî at:.:che à la croi.x. C-o-
> dj;<.'o.
CilUDlTE' , s. f. Qualité de ce qiti est cru.
C U B
ÇrtiileUt ; crudità, — Indigestion. CrudiXXa ;
indigestione; indtgestiiilità. - T. de Peint.
Luraièroi , couleurs trop entières et trop
fortes. Crudele.
CRUE , s. t. Augmentation, .-lecrescimeito ;
cresc:mtnto ; aumenta ; increjiiemo ; aument.-i-
lone. Crne d-s eaux. I^icna. - 11 se dit
aussi des :rbres et des hommes , pour crois-
sance , a'.i;rnentation de grfndeur. Inccmm-
to ; accrescimento ; i^grandimeulû. - T. de
rrat. En f.ut d'inventaire, c'es* le cintiuièm-^
o*".i,-r au-dessus de la [irisée. Jl quanto più.
CRUEL , ELLE , ad}. Inhum. in , impitoya-
ble , qui a di la cru?uté. Crudele ; implaca-
tue ; s/i-tato ; inumano ; ha'baro ; firoce ;
duro < fiero ; dispietato. - fara. D'une femme
qui necouie point ses amans, on dit qu'tnc
est cruelle. Crudele ; fiera, iieaii'é cruelle.
If ella spietata , rigida , cr.iicìc , tiranna. On
le dit aussi d'un homoie qui fait le dédaigneu.x
à réc-ird des femmes.
CRUE.'XEiilf.NT . adr. Avec cruauté.
Crudelmente ; viilanamtntc ; barharamcn:t ;
dtsjme.itimenee ; tirannescamente.
CRU.VIENT, adv. d'une manièr" dire ,
sans q_:'on prenne soin d'ndoucir ;j'i! y
a de fâcheux d.ins ce qu'on a à ** . Cru-
damente; con creierin.
CRU.IAL, ALE, adj. T. d'Anat. Se dh
du mus.le extenseur de la jainbe ; et d'unì
5rt;re , almi que d'une vebie de la cuis, e.
CrwaU.
CRUSCA , s. f. T. d'Hist. Moi. Ce mot
est l-jilien , e' s:jnine le son , ou e qji reste,
quand la far ne est blu ie. (J.n ne s'en sert en
trance, que pour désigner l.i fameuse Aca-
démie dì I., Crusc.i , établie à Florence
pour la perfection de la Langue Toscane.
Lnisca.
CKUSTACE'E , adi. de t. ç. Terme d'hist
","■ ■*" die des poissons qui sont couver',
d écailles divisées p.ir des jointures différen-
tes. C'i/imcìo ; crostacea ; testaceo. Il e t
a ISSI subs^. L'écrevisse , le liomar , le.
crabes sunt du genre des crustacées. / cros-
tacei.
CRUZADS, s. f. Monnoie d'.ri;?n' de
Portugal, delà valeur d'environ deux livres
de Friici. C'ro.ajr»
C;<YP f E , s. t. Lieu souterrain où l'on en-
terre L-s morts d.-.ns certaines Esises. iï/oiv-
loiterraneo in certe Chiese, dove si setpeliisco-
no i morti. - T. d'.Vuat. Certaines parties
q u présentent un oritice en forme de petite
losse. Ca>-ri.
CRYPfv)(;RAP.-iIR,s. f. T. de Ut'.ér.i-
ture. L'jrt d'écrire , d'exprimer ses pensées
aune m.inière cxhée et obsci.re. L'arte di
scr:v:re e di pariart. confusamente , serica esser
inceso.
C-SOL-UT . £. m. T. de Mus. par lequel
on dési.;nè \a note Ut. Ci-sal-'U.
CUlÌATURE , ou CU3ATION DU.\
SOLIDE , T. «i: 0'i<.«j. L'art 0.1 l'action d-.
m.'iurer l'espace que c>>m.:.re.id un solide ,
Comme un coiie , un cylindre , une sphèr;.
Cubatura , o cuhìca\ion:,
CUBiì, s. m. Cjrps solide qui a six faces
cirrées , égales. Cubo ; dado ; coccolo. - il
est quelquefois adi. tied , tolse cuoe .racine
cube. Cubo.
CUBFbE , s. r. r. de Pharm. No n que l'on
d.mne a de petits fruit, secs , s;-hériquos ,
ijriAtres ^ r dés , à-peu-prèì de la j^rosseur du
pcivre. Cubebe.
CUaER, V. a. T. di Giom. Réduire en
cube. Cuha-e.
CUBIQUE , adj. de t. 5. Qui aiipariier.t au
c.sbe , qui a la figure d'un cube. Cubico.
CUBITAL, ALE, aJj. Qui .imi. r-ienr au
c.ibe. Citbtate ; del cubito. Muscle ci.hit.l ,
artière cubitale.
CUBITUS , s. m. T. d'Anat. Os dî 1',^-
vant-bras, lonj^ , irrégulièrement triangulaire,
et dont l'extrémité 5u;-érieure se termine
par deux apophyses , Hont Tune forme un
coude. Gomito.
CL'BOIDE, s. m, T. d'Anat. On appells
C U I j
ainsT, En des es du tarse. C aboi Je ; cubi-
.'CUCERON , s m. T. J'/rtsectol. Petit
CUCUBALt, s. ru. Plante qu'on nomme
encore la Paresseuse ou la Couchée , iiarce
quelle est rampante, hlle porte de petites
baies noires et mo.jes. On l'emiloie dans les
pertes do s.ng. i.na di pmnxa che produce
barile rete e mvlU.
.CUCUPHE s. m. T. de Pbarr^. Bor.net
piqué , garni de poudres léplialiques , q^'on
api.linue sur I.3 téte. 3tir:tta cisLica
CtJcURBiT^^CE'E, adj. V/t "Terme
tsotan. Je dit des fiantes dont les f.-uits
approchent de ceux <le la courge , du melon ,
rtu potiron, delà calebasse, etc. CV:.ri;V«-
"cUCURBITAi.NS. s. m. pi. Vers plats
qui ressemblent a des pépins de coiu-ge. Cw
'^CUCURBITE , s. f. Vaisseau d'étair , d,
cuivre ou de verre , dans lequel on merles
suh.-,incv;s que Ion veu; di.iiller , et au.
d.'ssus duquel on adapte le chapiteau. Cacur-
?-y,ÇH'?Ç''''"'f^^' V. CUCURBITAIN-;.
CUEILLE, s^f. T. de M.-.r. Qui signifie
un le de toile. Ferxo , o sia tela di via
, CUEILLERET,\.'m. T. de Pratique'. Etat
;.?. Ctns et r;ines dues tt reconnues par
i-> ten;mciers d'une Seigneurie. Catastre , »
"çUtli'LETTE , $. f. Récolte des blé: , des
ruifc. Kaccolra. Eu ce sens, il est vieux. —,
L. amas ries denier, q-ue l'on fait pour les pau-
'res , 011 pour q.ielque œuvre pieuse ou cu-
oiq.iç. Coilett.t; raccolta. - T. de Comm.
Je Mer. Aillas de diverses sortes de mar-
chandises , qu'un mai-re de vaisseau fait , et
qu lui sont remises par diverses personnes,
pourtormer la ccrgai.son de son bâtiment. Ce
terme ne.t eo us.ige que sur l'océan. Co.'/i;-
S'i^; circa 'a cvlie^'o ; colleriar me-car^l*
C(JElLL.'LU.1,'tUSE ,'s. m etTour
^ueil.e. Kaccogluore ; ccnUtore. Il ne se ïic
guère que pr )v. F.-.it en cueiileur de pom-
"V' . en çueilleuse d'hirbes , pour dire, mat
vêtu, ml vêtue. Mal vestito ; stracciato i
cA<l ha lac:ri i panni.
^"HIILLI . lE . part. V. le verbe.
. CUF.lLLK , V. a. Prendre une chose qtiî
tieiu a quelque tige. Raccogliere ,• corre i
cogliere ; raccorre ; staccare ; spiccare ; torre,
- fig. Cueillir d.>s palmes , des lauriers
e est remporter des victoires. Mieter palme ,
CUEILLOIR , s. m. panier d.-ns lequel
on met les tr-àts q,i'on cueille. Païucru j
c:s!r!ia ; fiscella.
GUIDER, V. a. Rict: Vieux mot, pour
drre , pcn'cr, croire , s'i-naginer. i'ensare ;
credere ; irfagin.:rfi ; jipurars',
CUILLER, s. f. (On prononce fortemctt
'■■l hn. le , comme d.-;ns ftr , mer. ) Ustensile
d^ t..b!e , dont on se sert ordinairement peur
nauger le poMge. Cucchiaio. — Cud'-r co' -
verte ; une sorte de grande cuiller rioat oa
se sert pour faire prendre des bouillons oit
des me'decines aux erfans ou aux mul.idc.î.
Sorta di gran 'cucci- 'a'o coperò , ad uso d^gli
xmmalaù. — Cuiiler de '"ois , à pot , à uot/ige»
e e. Mutola ; c::cc!ùajj. - CuiKer' à oor.
Hamainola. - M y a ..ossi des cuillers dent
les artisans se servem po r l-?s usages particu-
liers de leur arf^ Ciiccliiaja; Tom.y7tolv ; rcar.a-
•uoiettto..— Cuii'er de pompe. T. de Mar»
C'>?st un instrument de fer acéré et coupant »
dont on se ser- pour creuser les pompes.
?/.;^.7 d.l Jorar.lc tombe.
CUILI.ESE'E, s, f. Ce que conrient une
cuîl'ier. Cucchiate. - En Botcn. Tlante qu'on
nomme aussi . Coclearia.
CJILLERON, s. m. La partis creuse d'un?
j cuiller. 1/ concavo del cucchiaio. - T. de
j Botan. Les parties cui o.t la forme d'une
cuiller. _.^ cucchiaio.' - En T. dînsectoU
I Petite écaille b'anclie contourné?, reft^isen-
I taut une espèce de cuilliei , qui se t;civ<«
ii4 CUI
jo'.is Vorip'ne des sî!es des mouches et de
quelque^ autres insectes a deux uiles. Scu-
CUILLIER, s. m. Oiseau appel'é viilj;aire-
inent òpaiule , parce que son bt-c est large
à l'extrémité, et qu'il ressemble à une cuil-
ler, ou plutôt à une spatulo. 11 a be^uaoup
de rapport av>c 'e l'.éron. MeitoL'nc y i ala-
tone \ a. bardarla -, cicchLijUa. — C'est .lUSii
le nom d'un poisson à tète dure. Corta dé
pesce.
COINÈ, s. f. T. Je Chimit. Vaisseau de
terre, d'où sorr p;(r le côté un tuyau de l.t
même puce qai m i.nte en biiis ; L-s Cu iies
sVdAptcnt aux con.ues. Zuccotto da sturu.
CÙl'^, s- ili. L-T pe.tu de l'-mi^rsl: et plus
ordin-irement qu^nd elle est sét';*ree de b
chdir et curr^-yé?. VclU', cuojo. - On dit
prov. Entre cuir et chrir , pour dire , secrè-
tement, s.ins oser éklitcr. tra se e se j in se
stc£su> — Cuir bouiii. ; c;iir cuit et préparé
pour en f.nre que'que_usten!;ik*. Ciujo dura.
— fig. et pop. Un visnge de cuir bouilli ;
vis-'ige désrKté.'ble, dont Ta peau est rude et
grossière. Figura c'a cembalo.
CUlRAS5t , s. f. l'riiK-ipdle psrtie rie l'ar-
inure qui couvre le corps par devant et p.ir
derrière, depuis les éprules juiqu'à la cein-
ture. Comica ; usbergo ; lorica ; f:ar:Cf^ra ;
pcttabotta. - Dél.iLit de la cuirasse , l*en-
droit ui'i U cuîr-isse finit- Cons'tuntara ddta
toTûna. ~ ftp. Ër.dosscr la cuir.TS5e , c'est
prendre le parti ces ^x:nts. Andar in arme,
andar a s'jirrcpfjÎare.
CUIRASSE", ÉE, prrï. et .ndi. Qui porte la
Cuir.iisC. Armato ,c-}i erto dì cora-^a, — fi^.
Homme bien prép.iré ;i tout. Armnto di
filtro pnnto ; -^pf.xfccchlato alla difesa.
CUiRAS-SER, V. a.^Revéiir quelqu'un,
id'u-'iè cuirasse. Aim.ir d' C9-r<ijr.ï.
CUIRASSIER, s. m. C.-,v:.ticr ou FanEnssin
armé de cuirasse. Soldato armjto d- eora^a^
di panciera ; vulgairement, Lvra'^i^re , e fiù
tose. .riamente Corata.
CUIilE, V. a. et n. Préuarer les alîmens
par le moy?n du fî^u, pour l-s rendre uro-
pres à maiift-^r, Cuoccu. - Faite durcir ou
préparer pr.r le moyen du feu ou de b cha-
leur, cert.".incs choses pour les r«;n<lce pru- !
tires à l'usage qu'on en ve'jt i'ajre. Cuire lu
brîque. Cucccre i mattoni. ^ 11 signifie aussi,
faire clitc. II se met quelquefois i.bso!.im^nt
pour cuire du p: in. i'iit.'C:rc._— I! se dît ausiii
des fruits que le soleil mûrît. Mautrare , o
/ar maturare. — H se die de l'acttcii de In
chaleur naturelle sur les viandes, ouîjrles
humeurs. Concaoccre; discrire. — Il est .ius>i
neutre- Le souper est ;)u feu, il ciTÎ"r. La
cena Luocc f è a! fioco. — On dir de certains
Icpun-ei, comme des pois , des fèves , etc.
qu'ils cuisent bien, ou qu'il- ne cui-ïent pis
bien, pour d^o , qu'ils sont fa.-iles ou diffi-
ciles â cuire. Esser cottojo , dt buona q mala
cncina. - C.:us^r une douleur acre et aisuo,
telle nu'e-.t celle que cause une brîiUtre, une
écorcnure. riÎ\\are ; bruciare ; cuocsrc ; f^r
ft?alé; di^^hre. ~ On dît fifi. e: fam. il vous
en cuira quelque jour, il m'en cuif-, il pour-
roit h'.i -y vous ^cu cuire , pour d-r^ , vous
vous en repeniîrei, ie m*en repens , vous
pourrez bien vous en renenMr. f^e ne pcnti-
reie. - Cuire , T. de Doreur. M?t:re une
pièce rou'iir sur le feu. Ine noar l'oro.
■ CUIR'ETS, s. m. pi. 7. de Mér.i-uKier. Ce
son» lc« iieaviK priées., 7 euoj spdati.
QUISANT, ANTE, .-idj. Ai)co , piquant,
sipu. Cocente ; ardente i fervente ; d^noroso ;
ficuto; penetrante -^ vivo\ pungente. On le d't
sussi des peines do l'esprit. Cocente ; pcnc-
irart'.: i /vo ; sznsHilc ^ ec.
rUl'^lNE , s. f. l.'er.droit d-î \» maison
cû l'on opprère af où l'on f?.Ìt cuire 1?» viaii;
des. Cucina. - Faire la cu'sine- apprêter à
m.-mger. Cucinare. - iip. C^harce de cuisine.
Crasso ; pancnto. — L'art d'apprêter les
virndc». La eueinr. iJ^arte àclfa cuc'na. — Les
Oflii'itr* qui servent ddii-i une cuisir.e. Cuoco
0 ajut.int: di cncinti, — Fonder la ciisT."? ,
£\ò\ ctobiii h dcpcuse de la table* Subilir
CUL
U spae pli" la cucinai. - Petite boire lonsuî
à (iiii*ircns com^iartimens , ou l'un met dirté-
ren> iii(,réilien> propres pour les r.isoiVs ,
et que certaines gens portent sur eux. Cas-
sette Ja c.xiua.
CJljlWtll, V. n. Apprêter les viandes,
fa:re U cuisine. Cucinari: ; apifarecchlar U
vivande,
( UIjINIER, ère, s. ip. et f. Celui ou
celle qui tdit u culline, qui apprête a man-
ger. Cui,cv i cacinLn. Au tetn. Cuciamra ;
ntat/jra i serva v/j.'lte cfie fa Al cucina,
CO'lijARl , s. m. La partie de l'armure
qui couvre le* cuiîSes. Cosciale.
CUbiE, s. I. F..rtie du ct,rps d'un an -
mal, ûcpuis U lidiicae jusqu'au j.Tret. L^fci.i.
- Cuis.e , /'. de l/eirtr. Matiire viirinée,
qui n'es- propre a aucun ouvrage. Colaticci.
CUl:>bL-MAUAMt., s. f. ione de poire
de lonj^uj formi. ò.^rta di pera.
CUl'yjlil rt, s. f. J. de Drapene. Syn.
de Oumi-ponée. iVit^ja pajuola.
CUl5ÌUi\, s. f. Action di cure cu de
f.iire cuire. Cottura ^ cocitura^ codione. — l'.iiii
He cuisson ; le pain que l'on fait chez soi.
Panec.-'-- ccio , pane di casa. — V,a douleur
qti'on tm< 'un mal qui cuit. tàr:iCiore\ co:i.>re.
CJi., , 1 , s. m. Cuijse d'un ceri ou d.-
pareille bète Siuv.ige, de v.'nai>on. Coscia di
sjivag^ina , Come dt cervo , di clonale , di
capriuulo , ce,
CUliiRK , s. ni. Nom de mdpr's qu'on
donne aux Valctj de Collège; et pour in-
jure à \\\\ bOitimi pédant et grossier. Servò
d^ili scolari; de' Maestri di scuola ; f edante.
CJlf, ITE, part, du verbe Cure. V.
CJirÉ, s. f. C.iiss '11, le degré de cuisson.
Il se die dt:ì briques, d.'s tuil.-,, de b ch.iux ,
et d'autres cho-jes semb!.,b!es. Cottura ; co'
citala. Premiare, seconde cuitc.
CUIVRIÌ, s. in. Métal roug are, qu.ind
il est pur. Âi'.'ie. On l'appelle aussi Cuivre
rouge. — Le cuivre j.iune ou laiton , est dti
c.uvre allié avec du ïinc. Ottone , rame di
Corinto. — Le cuivre de rosette est le plu,
puri.Té. 1/ ram: più purgato. Le cuivre njir
est celai (pn n'est pas bien purifié. Il rame
m:n pinzato, — Cuivre blmc. A'chimia i
rtme bta:::o. — Cuivre calciné. Ferretti di
ctiVv'llàl Tli , s. f. T. de Muslpie. Petite
anche de cui.'re qui sert d'embou.hure au.\
b.issuns , et aux h?u'.-hoii. Linguetta.
_ CUIVREUX, adj. prissubst. T. de Teiit
i'e dit de l'écume qtii parait à la surface du
bain de la cuve. Fiorata ^ o sc/i'iima, o crespo.
CUL, s. m. ( l'L ne se prononce point,
et on 1.1 sii prime quelquefois dans l'éirittire.)
Le derrière , la partie qui comurentl les ic-
ses et le fondement. Cuh; forame ; l'o'te-
riore. — l,es fe.scs. Natiche. — Le fond ou
le derrière d'une chose. Culo : fondo ; il di
dietro ; U dtsso:to. Cul d'articiiàur. Girello,
— Cul d ■ bassc-fo.se, un cachot creusé dans
la basse-fosse méine. Caibonaja, - Cul-b.u,
espèce de jeu de cartes. Sorta di giuoco,
— Faire le cul de poule, c'est f.-i.'e la moue
en avançant les lèvres et on les iiress.Tiit.
Arficelar le labbra; rtig^rinXarle ; f.tr Qreyiw.
— Cul d'un vaisseau, en l. de Mar, c'est
son arrière. // dietro di una nave, — Met-
tre cul en vent, c'est met're vent en poupe,
soie sans voiles , ou autrement , I.sriqu'un
f.ros temps force de le faire. Metter in pop-
pa , alia vela , o a secco, — Cul de port
ou de porc , cî sont de certain; nœuds qu'on
fait à i^.i bouts de cordes. Pie di pollo,
CULASSE, s. f. La partie de dcrrifre
d'un canon,, des mousquets, des fusils c; des
pistolet'.. Culatta del cannone, — La p.irtie
composée d'une vis de fer ronde, (p\i ferme
l'issue du canon vers la crosse. Culatta , o sia
vitone della culatta,
CUL-BLANC , s. m. T. d'Ornithol. V.
Vitree.
cu; BUTE , s. f. Certain sau* qu'on fait
en mettant la tète en-bas , et les jambes
tn-haut , pour r**tombir de Tautre côté.
Capicoiiiboiv. - fis- D'un Uoinme qui d'une
CUL
I grande fortune , est to.nbé d.,ns la disgrâce ;
I ou di! , qu'il ,1 (ait une grandi culbute. Oran
CULJJi't.', le', "part. V. le' verbe.
COl-JJ 1 cil , v. a. et n. Kenverser cul
par de.sui té e. Far cascar: col cap, lu g u,
far Jare capitomoAo a ijaaicheduno ; c^r-
leyarc. - iig. Cu'bater un hom^ne , c'est
le ruiner , détruTe sa fortune. Cetrar a
bass^ , abbattere, rovinar quaUiieditno, - Ere
ruiné, |,erdre sa fortune. Anaar la r„v:na , '
CJL-UE-JATTE, s. m. Celui qui ét.^nt
mutile des j.mbes et de> disses, marche ta
e.t.t dans un jatte, i/onio sen-^a g.vui^e e
retto, - U'un homme q.u a perdu l'u.a^e de
se. jambj), et qui ne peut marcher. Attra:!oi
perduto delle gambe.
CUL-DE-i.AMi'S, s. m. T. d'Imprim.
Fleuron , ornement à la hn d'un chapitre
d'un livre , etc. Vasi , fiori ; finali, - T. '
d'Arclut. O.-uimint qiji pend du plancher
ou de la voûte , (Se qui l'e termine en poiiitc.
Fondo d, lampada ; finali,
CUL-i-)..-iAC, s. m. Kue qui n'a no nt
d'iisue. Lilia. so ; chiassetio , c'n.issoìaio ■
ronco i viam ;;.! ; anj,ly„rto ; ria sen-ra caio'
CUt^t, f, de .Har, Sorte de commande-
""■'-'■,', 'z'^^'"' ''"■'= ^" ^■'■'ère. Rincula.
ÇULEt, s. t. grosse in sse de picrr-;
tj li soutient la voû'e des dernières ar 1: .
d'un pont et toute leur pou. sé:. Cojcc ,; ■!
po.fi. - r. de i\lar. Oonner des cu'éc, , o
dit , lorsqu'un vai.seau ayant touché sur là
terre , sur la roche , ou sur le sable , :l
d mm des coups de sa quille contre fond.
T.ce.tre di poppa , di ca c.ii;no!o,
CULE.i, V. n. r de Mar. Aller en arrière,
C ÙLtRON , s. m. r. de Bour-el, pr,',:r
de la croupière qui est f.iite en rend et ^.,r
quoi pose la queue du cheval, du mul.t ,
etc. Codone.
CULIER, adj. m. Il n'est en usage qu'eu
cet'e uiira.e ; iijyau culier. On appelle i
le gros boyau qui se termine a l'anus. L' iu-
testino retto,
ÇJLltRE, s. f. T. de Maçonn, Pierre
pl.ite , creusée en rond ou en ov.ile , .iv.c
u.ie goulette pour re.evoir l'eau d'un tir .11
de d scin*e. Colatalo : cataUtto di Dui :.
ÇUL..lINANr , aoj. m. / . d'rÎHron. 1,:
poiiit culininmt d'un astre, c'est le plu* li ■
sur l'hori.on. P.mso della maggior ali.: a
d'un A.t'o sul ori-.onie.
CUL.vlINATION, s. f. T. d'Astron. M.i-
m'jiit dti passage d'un astre par le méridiL,:,
Culmrna\-one.
CJ^.Mi.\'ER , V. a. T. d'Astron. Il se rl^t
d\in astre , lorsqu'il passe par le mériti^..i.
CULOr, s. m. L'oiseau, le dernier ce' .
d'.in- couvee. Le dernier né des autre» :
maux , et firn, parmi le 1 hommes , le dir.
ré d'une famille. L' ult'mio nato. - (■>;.
fam. Le dernier rei; 1 d'une compajinic, le
culot de la ccniv-aanie. L'ultimo aggrt_^.i:.>,
— La partie métallique qui reste au tond u' lu
creuset après la fusion , et qui s'est sép.iree
des scories, i'u/a.-ta clie resta nel crosim: •.
— Petit pliteau cylindrique de terre cm ,
sur leiiuel on pose le creuict d..ns le fn.ir-
ne.iu , potir le garantir de l'action trop vive
du feu. Piattello, ,
CULOTTE , s. f. La partie du vêtement j
qui couvre depuis la ceinture jusqu'au.t ge-
noux. Ca'rori''; br.iche,
CULO I TER . V. a. r. populaire, Doiin r
les culottes à un enfant. Mettere per la pnr: 1
vo'ta i eu'zoni ad un rsj.ijro.
CULOrrlN, s. m. T, populaire. Petit en- ,
fant nouvellement en ciilotte. Il est pop. (-
Rtl^aX^o che ccr.htC'a a po'tare i cahonl, 1
(..ULTE , s. m. L'honiifur qu'on rend i '
Dieu par des actes d.- Keliiîion. Culto, - £n
Théol. Culte de Lu ie, Cidre de Didie ,
d'iiyperdulic. V. ces mots. — Fuparl.int de
l'Idolatrie , le cuite des Idoles, le i.ulte det
e u n
6ux Dieux. Il cuUj d:sl: Holi , àz'UUi DJ.
CIj 1.1 ELLA 1 luN , ». i. 1 . d< i^i^m. Ma-
nière de rTie,jrer jï«c riii-triim^nt u.uver.el.
/i mtsutjr C attc\u , i ic disunii.
CUlU-AIc^K, s. m. Qai cultive la
terre. i.c../Vj.v .
CUL ri \ li', EE, part. V. le verbe.
CJ.-riVt..^, V. .i. Ujiiner U cjUure ne-
■ ce>saire à la terre pour la rendre clui lerile.
C'jttivarc , Uvor.ir la ur a. - tij. Hertec-iui.-
rer, polir, s etf-^rcîr d irp>;ner i \> periecîion.
t'o/r-'v.i«. Cu!civer i'e>?rit, culùver l.< mé-
moire. Ese!c::iiK. Culavcr laî scieiice». .if-
, flicirsi. - Ciiitiver un hom.ne, l'amine, \i
cojinouS:\nce , sei amis , c'est pr-.-nfire les
SO!iis iié;;e55oires pour co. i^erver , entretenir,
! au^iïiiînter U connoiss^uue , i'.;miué , Uh en-
»eill..nce de qjelqu'uil. Coltivar L' aml^tim,
U b:n-yJinia, ce.
CuLi URi, s. f. Le-, façons qu'o.n donne
à la tcrts et les soius qu on prend pour la
tendre plus fertile , et aux plantes pour les
' feire mieux venir. Coltura; cuUura; coìcivw
fiondi cuU'y.i'ncnttj i c^Uivaura. - n^. òoin
qu'on pre.nd des arts et de l'eiprit. Ci cura;
toltiv amento.
CU..1A.\A, s. f. T. i: Bonn. Arbre In-
dien q..i ressemble au rràner ; on bit dj
sirop avec son truit. Attaro £nd:ani> cusi
■ dittj.
CU.MIN, s. m. Phnte ombeiîifcre qui res-
$*mb'e iiu fenouil. Cim'nu ; cominu; cumino.
CU.MUL.^riF, IVE, adj. 1. de Juri>pr.
Oui se f.itt par arcumu!..tion. Cumulativo.
i CLMULATiVtMEN F.-dv. T d:Junjfr.
!D*i.inc manière cumulative. Cu.njluty/irr.^nu.
C MULt', Ée , p.Tt. V. le verbe.
, CU.vl'JLtR , V, a. Aiseinblîr , réunir plu-
' sieuri tbiecs. Cnmulars.
1 Cu.NElra.lML, adj. de t. g. T. d'Ana-
tO'ïuc. Troiiiiïme o» du premier rang du
' corpi. On donne ?ussi ce nom à troii os
du t-rse. Cuneitome.
i CUNETTE ou CUVETTE, s. f. T. de
. For'.if. f os':é de dix-liuit .i v njt piedi de
i large , praiiqaé dùns le nr.lieu d'un fossé sec.
: Ct/'NTUR, ç. m. V. Condor.
_ CUl^IDI i'É', s. f. Désir im^nodéré, convoi-
tise. C-iflSità; cupiMt^ia; desiderio i brama ^
hiinosi^; arÎL're;d-^sicntai avidità. - Con-
cupiscence. Cûncuplsccn\a i appetito d'sor^
\ itRctO.
CvJPIDON', s. m. T. de Myth. L'amour;
Die.i fthulei.x qu'on peint avec des ;ies ,
«a rc et lui carquois. Cupido; l'a.-^o .-.
CjiiViLi., di'], de t. g. Qui peut é re
gwcri. Curahu; san^biU.
COR.\GE , s. m. Action de curîr, de net-
toyer, o'jl'eSerde cette scù in.Ncttaniei:io.
— Eïocce de persie, rj, qu'on nomme auoi;
Poivre d*eau , parce que sa s.iveur est acre
et brùbnte. On en fait jr.ind ui_.'g;e en MÎ-
4ecine , sur-tout pour l'hydropi>îe. Persica^
ria ; ulÌ:;°-o ; idropepe , o pepe acquatico,
CURA i iiLLE , s. f. Pouvoir et ch.ir^e de
Gurafv'ur. LWa ; ajicio dei Curatore.
CURATEUR, s. m. Celui qui est étjbJi
par Justice , soit po.ir adninisrrer les biens
«l"'.m m neiir émancicé, ou d'un mcjcur qui
■ n'e^tpas cr>?b!e de les gouverner lui-jncir-e,
soit pour réi^T u.ie succession vacâuîe ou
unec'iose ab^nd innée. C.vrafjri. - Oii dit
aussi ai Palais ; Cu-ateur aux causes et Ci-
fJteur au mort , au corps mort , au c^di-
vre , e-^c. celui quî le Ju'ze nomme d'oiric
pouf- défendre \j cause d'un homm? acc.:sé
«le s'être difaitiuimêjne. v<v>oca'orfc/n.o :o,
CURATlc , IVE , si]. Ji ,e dit de ceriains
rem.-(!.^e. Carpivo; atto a cware.
C JRATION , s f. f. de iMid. Traitement
o-.iiie m..îacie, d'une plaie. Cura; cura\:one;
curag' :n:.
CURATRICE, s. f. Celle qiii a la cura-
telle. Lur.ur;ce.
; CURCAS, s. m. T. de Jiotan. Fruit- de
iAmer;.]ue qui a le goût d'une trulï.- cuire.
sriiT' d.'i. Arntrlcj.
CURCUMA^ SOUCHET.ou SAFRAN
C U R
D'IN'DE , s. m. f-Un:i do.it la racin» est
lô.ip--. iju i'iii sert dan, la ijuni,,.- , l'iiy-
droi.-ii:e e^ quelques autres maladies. Cuici'
cUtli , s. f. Soin, souci. En ce sens, il
est vij.ix. Cura ; soUecitudlne ; travasilo.
— fcat.emen:, pan»êmeiu de quelque ma-
ladie ou bl=s>ure. ci^/'u ; medica-^^-orn., t^uari~
alone. - Le remiûe qu'on duiuic a un oL,ejU
pour le purger. Ninnata. - cénéucc ayai'.t
charge (i'..in^>. i.ura; pmrocchii: j i-icve.
_ CJil:L*, s. m. t^rctri pourvu d'i.ue Cure.
Cu'uto y t'a^roco ; t'ii.i'ar.j. — Uu dit prov.
C'es. i;roi Jea.i tf.» remontre a son -^uré ,
c'e>:-i-aire , c'est un ij^norant qui veut iiis-
iruire_ lui homme qui en sai: p,us que lui.
t.^li .'.'*i-i'«u a nuotare a* pesct.
CJ.(.t', f.E , part. V. le Virbe.
Cu.->t-Dli.N i , s. f. fe-.it luiîTumînt
donc on se cure les dents. òtu\i:cadijitl ;
jt!.i:cadentî,
CUKt'E, s. f. Pâture qu'on donne au.\
ch;eii, de cnasse , e.i l.-ur taisant manger la
bète qu'ils on; prise, t'.istj chs si dj a' cani
Juceiiûo toro mai^-are La jiera predata. Faire
curée, se dit des chiens, lorsque s. us atten-
dre le Veneur , ils m.njent la bere qu'ils
on! prise. Mangiarsi u fi:ra predai j. - ivlet-
tre les chieus en c.u-ée , c'est le.ir doii.ier.
plus d'ardeur a la chasse , par la curée qu'on
leur fait. Dans le même sens on dit qu'ils
sont en curée.î.(4ccflr/ja/-j i cani. — h^. .se dit
des hommes , lorsque le butin et le pront
qu'ils ont lait. Us anim; davantage a quel-
que entreprise. i'ri;^/<-jr l'ap.set.to , la vu-
CU.vE-U.ŒlLLE , s. m. Petit instrument
d or, d'ivoire , etc. propre a se curer l'orenle.
^ru\^'coricchj.
CURL-PIED, s. m. r. de Marick. Instru-
ment de ter dont on se sert pour nettoyer le
ded..ii du pied des cheva.ix , quand ils ont
ItuVaiIlé , et q.i'il y est resté de la terre ,
de la boue. Curasn.:itj.
CURER, V. a. Nettoyer quelque chose de
creux, Comme un puits, un ios,é, un can»! j
et eu òter les ordures, la terre, ecc. Net-
tare ; vuotare. - Si c^irer les dents, se curer
l'oreille, ^tu^^icare o nettar i demi , o si'
oncch;. — {\ se ci: aussi des oiseaux de proie,
lorsqu'on tes purge par la euro qu'on leur
fait prendre. Purgare.
CUKËT, s. m. T. de Tourbiss. Peau de
buffle, fette di Parte.
CU.<£T TE , s. f. Instrument de Chirtirgic,
en forme de petite cuiler allongée. Ou s'en
sert pour tirer et ra nrsser les Irsfm-e.ii de
pierres, sables, e-c. Cucchiaio; rastino tor.o.
■' i. de Mtr. Pe.it fer plat et cour: , qui
est emmanché de dx i diuie pieds de long
et dont on se sert pour nettoyer la pompe
d\m s-sis5esu. Linguetta.
CUREUR , s. m. Qui cure, qui net'oie. U
n a guère d*"usage que d^ns cette phrase :
Cureur de puits. Votipov^o.
CURIAL, ALE, ad]. 11 se dit de ce qui
concerne une Cure. l'arrocchiaU,
C'JcvlE , s. f. Porcion de Tribu chez les
Grecs et chez les Romains. Curia.
CURltUSSMEN r , adj. Avec curiosité,
soisneuicment , exactement. Curiosamente ;
diligentemente ; studlosamerue ; acci:r.ztam:nte.
CU.<.I£UX, EUSK, adj. Qui a beaucoup
d'envie et de soin d'apprendre, de voir, dé
posséder des choses nouvelles, rsjres, exc-i-
lentes , e*c. Curioso ; va^o dì sapere ; ama-
/^re. - R,.re, nouveau, extraordiuûire, ex-
cellent dsns son genre. C'ur.'oro ; particolare;
rar^; scelto; singo'are. — On dit qu'un livre
e.t curieux, q.i" un cabinet est cirieux, po ir
d.r; qu'un livre , qu'un cabi.iet est tem.li
de choses rares et curieuses. Libro ; ^jii'-
mtto pejno dì cote rare , curiose. — Il se
prend- quelquefois en mauvaise p^rt , et se
dit d'un homme qui veut indticretemen pé-
né'rer les secrets d'autrui. Curiose. - il est
qusl.jucfjis subst. et signi.ie , cel. i qni prend
plaisir à faire am::s c'è chn-.es cineu.es e;
rar«s , ou celui qui a une i^t^uuc «.'unoiisance
CUV îiy
de es* sortes de choses, .rematore ; c:,rioii,
- Cucicui* -ùidiscret , curieux impettment
Curioso indiscreto , itnperunsnte.
CUiUUN , s. m. rtetre institué par Ro-
mi.lus, peur avoir som des Fêtes et des ia-
critices particuliers a ch. que Curie. Cwi^r.'.
CURIU.il 1 1", s. f. Passion, desir, emi.res-
senient ne voir, d'jppre.ndre , rie pusséuot
des c'noses rares, singulières, nouvelles, etc.
Lurwsita; Vijj-.ie^j o vuS'ia dl saper: ; ep-
pet'.to , o desiderio di cunosarc y d'impa-a^
Ti » ^c. - Trou grande envie ,. trop gr.ind
empressement de ssvor les secrets, les .f-
laires d'aucrui. Cuiiusicà; vogiia sir.adtratx,
disordinata di sapere , di ricercare i Jatii ai*
l'US. - Cho.e rare et curieuse. Ain.i on dit
q l'un homme donne dins la cu-riosité , qu'il
a un cabinet d= curiosités. Cose rare ^ 'ani*
colari , curiose : smuoiarita.
COKLEi, 7". de Cord,er. Molettes. V.
CUK.'.'U, 5. m. tnc_.d. ec. Sorte de bois-
son ancienne , qui se faisoic avec de l'orie
et qui avoit beaucoup de rapport avec "la
b;ere. Curmi.
CU.<Oi.v , s. m T. d'Asricult. Instrument
dcucq.iel(|ues l.-boureurs se servent pour ôter
la terre qui s'attache à l'oreille de la char-
rue. Bastane da nettar L^ aratro.
CURjEU.I , s. m. T. de Mathém. Petrt
corps qui glisse d.ins une fente ou coulisse
pratiquée au milieu d'une lame ou d'une règls,-
CorsQJo. — T. de Mar. Los bois qui traver-
sent la flèche de l'arbilesirille , qui se nonr—
ment iussi Martea.ix. Manelii delia Bie-
Ustristia.
CUS-flCGNE, s. m. T. rfcC-om.Con»,
dont le sommet a été ret.Tuciié par un pi n,
p.ir.,Ilèle à sa b;se .- et plus communément
CiJne tronqué. Cono troncato.
CURVli-IG.NE , .-idi. de t. %. Quiest formé,
par ri?, hiines courbes. Cuniiinco.
CURV ire', s. f. Ce mot aujourd'hui est
mouis usité que t.'ourbare. V.
CURULE, adj. det. g. M se dit en p.irli.Tt
dune châtre u ''u.ase de certains Magistrats
Roinnins. Curale.
C"UKUi,£)-, s. f. pi. Ce qu'on trouve aiu
tond d un- puits , d'un egout , d'une marre
qu on dessèche , d'.uie cour qu'on nettoie.
tar.ghi^lra ; melma, .o che si cjittn da* ci.7ti
lordure fogne , ec. nel n.t«r e. '^ ^' *"
CUS..arE,s.t. V. B.rbedemome.
, CUiTODE , s. f. Ridei'u. 11 est vieux pour-
sigr.iner des rideaux de lit; et il n'a guère
0 Jiage quen parlant des nde.iux ou cou'rti--
iies q.^o,i met d.'ns de certaines Eglises-, à
cote du M.i re-Au:el. Criina. - C)n dît
prov. et hg. dans le pre.-nier sens , dop.uer-
Ui touet sous la custode, pour dire cha ier
eu secret. Cast ;ir in segreto. - La couver-
ture ou le pavillon qu'on met sur le Ciboire
ou 1 on t;arde les fiisties consacrées. Vela di'
custodia u di pisside.
CU.-rODE . s. m. Chez les Cipucins ef
P 'y'?,' "-'■" • "^ '-'*■ '^ i^<'!'Si«"x qui tai: l'of.-
hce du Provincial , en son absence. C'tstoJf
.CUSTODIE, s. f. Dé,v..-tem-em dé plu-
sieurs Couvens soumis i un Supérieur an-
pel'e Custode. Certo nurr.iro dl Conventi so^.-
getti ad .n Custode. ^
CUSTO;>I_NOS, s. m. Confidentitjire qui
carde un beuehce pour le rendre à un au-_-^e
en certïin temps , ou qui n'e:) a que le tit'-e
et Lu en laisse le; fruits , ne faisant qu- cré'
ter so^ nom. Il est- fam. Colui eh: ,h„c un.
r-'-^'r A-'c?-'-^^ •'«/'7î'O;'0't'--'i a'iro.
CJrANE,EE. ad,. Qui appartient à la
pe. u. Cuf.ico.
CUTICULE , s. f. T. J^ Méd. La petite
P-a-i qui cotiyre le cuii-. Epidcrme. C'ur/co.'a.
- i'. de Jardin, l a première peau «u enve-
loppe du corps Je la graine mise en tczf^
et rié;)Ouil'ée des quatre premières enve'ioâ-
pos tjui nont servi qu'a fournir de nou-r'-
tit-eala graine, lorsqu'elle germoit, et aii
sont per. fs depuis. Vultima pMco.'a d'ia:
CUVAGE, s. ra. T. d'Econ. rusu Uai^
ii<î e Y L
i,our les cuves. Tinajc. - Pour les caves
mi,ne.T,m. . . , ,
CUVE , s. f. Grand vaisseau qui na quun
fend, et dont on se sert ordinairement a
fouier h vendinse. Vaisseaux a-peu-pres de
même nature , dont on se sert pour taire de
labiirc, et pour divers autres usage!. /;no.
'r- On dit prov. et bassemcr.t , ilc)eilner ,
aîner à fond de cuve , pour dire dtieiiner ,
dîner amplement. iUjK^icr a crtya cvpo , a
tr.w-./..; 4'<.v/I-rr:.:r..-Vms.e.iu cm sert
aux Teinturier., pour teir.are les e.ottes. v-ts
Ouvriers ont des cives de duîerei«is sortes,
oui reçoivent des dénoramations reutives
aux ie,;ré(ilens quelles contiennent et aux
usases auxquels on les emp.oie. J, mu. ^.tive
du guède. 'fifto ; yugeUo ; vaatlioni. Cuve
d'inde. Vagitlo a freddo. Cuve Rarnie . cuve
rebuttée , etc.
CUVii' , EE , part.y. le verbe. ,
CUVEAU , s. m. r. d^^iis. Petite cuve.
Tinello; cìidhitina. . .
CU VE'E , s. f. Ce qai se fait de vin a la
foi; dans une cuve. Un uno fieno
r^t i\^i7f i( :ir « m. C'est oi
tii dans une cuve. *^'t i*">j ^^t.-.^.
CUVELAGE, s. m. C'est 1 opération .par
laquelle on revêt de pl.inches ou de so.ives
l'intérieur des i-uiti (|ui descendent d.ins es
innés , pour empêcher l'cb-'ulement (les
terre; et des roclies. Fodera lii kg n ami du
dirons: incastri, . , , l
CUV£LE.»<, v. a. Reve'ir de planches ou
de solives les puits qui descendent dans les
mines, pour em,>êd..r l'éb^iiemcnt des ter-
res Fod-rar II to\\o dtl.J cjva cogl mcdsin.
CUVl'R V. n. Demeurer dans la cuve.
r ne se dit que du vin qu'on y l,.isse avec
la grippe dur.-.nt quelque temps pour se tJire.
BJi-.re c d:ccs, dd vino nd tino. - fig. Cuver
son vin, dûimir , reposer après avo^r Du
avec excès. Digerire , smaltin il ytno. n'p-
et prov. On dit d'un homme q'.u est extrê-
mement en colère , qu'il lui fiiur laisser cuv.r
son vin , pour A\sf , qu'il faut lui laisser pas-
ser sa cjlere.. Lasciarlo riposare, calmare,
'cUvÉtt'E , s. f. Petite cuve. U se dit
ordinairement de celles qu'on met d.m. les
salles où l'on m.TOf;e , pour y lettcr l eou
dont on s'est lavé leî mains . ou di-nt ()n a
rincé des v:rr-s. Budino ; mastello. - L . ae
Fonific.V.Cimsun. , r -, i i ,
CUVIER , s. m. Cuve ou Ion tait U les-
sive. Tindlo.
CYATHE , s. m. Mesure Rom?mff, qui
con-cnait au'ant de vin qu'on en pouvoit
boire d'un seul trait. Ciato.
CYCLE , s. m. T. tie Chronol. Certame j
période, oa su te de nom.bres , qui procè-
dent par ordre juiqj'à un certain terme , et
oui reviennent ensuite les mîmes sansiiuer-
ruption. Culo. Cycle solaire. Cido solare.
Cycle lunaire. Cicfo lunare. Cycle de 1 mdic-
i\on. Cido ridi' indir-oM. v. j„,
CYCLIOUE, ad|. de t. R. .11 se dit des
Poéwes qiîi composent de petits ouvrages ,
tels que le diansons. Il se dit aussi des Poè-
mes mèivie'.. Lirico. . ,
CYCLOiDAL, ALE , ad|. T. àeGeom.
Oui a'^rartVnr à la CycloiJe. Odoid.de.
CYCLOIDE, s. f. T.. de Geom. Lirne
courbe que dé, rit un point de la circonte-
renco d'un cercle qui avance en roulant sur
""cVcLOME'TP.IE, s. f. T. de Géom.Vf.
de rricsurerdes cercles et des cycles. LicLo-
"""CYGNE, s. m. Gros oiseau amr.tlme ,
de plum.ige bi.inc , et qui a le cou fort lonç.
Cteno. - Constellation de l'hémisi hère sep-
tentrioMiil. Cosidiaiiuii boreale. Il egno. -
On donne aussi le nom de Cy.;ne aux erands
Poëes. Le Cysne de M ntoue. V ir^du. Le
Cynn- Théb lin. Pind.iro.
CY-,INURE , s. m. Corps de figure lon-
eue et ronde et crepale grosseur par-tout.
iil/ndrc. - Gros rou'e.-.u de pierre ou ce
boiî , dont on se sert pour écraser les mn'-
te> d'.iuo terr-j l.ibourée , ou à applanir los
aâéesdes isrdins , ou les aires des Êr*nses.
D A
Rullo p:r spUnar i viali , romper h ìolle , ec.
- Cylindre , ou Rouleau. Nom d'une classe
de coq.iillaiits. Cilindro.^ ^ • ,
CYLINDUIC^UE , ad], de t. g. Qm a la
forme d'un cylindre Ciundnco.^
CYLlNOROlDE,s.m. l.dcheom.Qot^i
solide qui approche de la ligure d'un cylindre,
mais qui en diffère à quelques égards, par
exemple , en ce que ses b.ises opposées et
parallèles sont éliptiques, eKC. t lUndroide.
CYIvlAbE , s. f. T. d'Archit. Li partie qui
est a 1 extrémité de la corniche, et qui la
termine. Cimasa; lista.
CYMBALE , s. f. Instrument de mus-
qué tait d'airain, d'un grand us.ige p.irmi Ic^
Hébreux , comme on le voit d.ms 1 Ecriture-
Sainte. 11 en est aussi parlé d.ms les Auteurs
Grecs et Latins. Cembalo ; cembvlo. - Au-
jo.:rd'iuii c'est un instrument tut d une ver je
de fer pliée en triangle , avec des ar.neaux
de fer qui y sont passé». 5rj#J ; .îf-W''"";
CVNIQjE , adi. Epithete de certaine
Sîcte de /hdosophes , à qui on reprochoit
d'être mordsns et srns- pudeur, comme les
chiens. Cinico; mordace. - fig. Impudent ,
obscène. V. Il est aussi subst. C'est un Cy-
nique. Un cinico ; un critico; un u..m morface.
hYNbME , s. m. J . D.^-icr. La PhiUso-
pliie , les moeurs des Cyniques. La Ji!os„Jia ,
' "cYNOCE'PriÀLE , s. m. T. d'Hist. nat.
Sorte de sinje semb'.ible au Pitheque ; mais
qui est plus féroce , et qii a le museau a peti
près comme celui d'un chien. Il se dit _aii.ssi
d'un ..nimal fabuleux a tèie de chien , révère
parles Eiiyptieni. Cinocefalo.
CYN0GL05sE. V. L.:n^ue de chien.
CYNOl'JORlE.s. f. T.d'ii^st. duSm-
Emyire. Sorte de peine qui consistoit pour la
h.iute Noblesse , à ciiarger un .chien sur les
épaules , et le porter souvent r.isq.i a ,a dis-
tance de deux lieues. La petite Noblesse por-
toit une selle ; les Ecclésiastiques un gr.uit.
missel , et les Bourgeois une charrue. Lino-
CYNOSURE, s.f.T.d'Astron. C'est un
nom que les Grecs ont donné à la petite
<r» "
CYPRE'^i , s. m. Arbre touiours vert qui
se lève droit et en pointe. Cipresso.- Cy\>tii
petit. V. G-rde-robe.
CYSTHE'i'ATIQUE, ad|. de t. g. Terme
d'Anat. Qui se dit du conduit qui porte la bile
du foie dans la vésicule du (iel. Cistepatico ;
o sia Epatico.
CYìTIQUES , s. f. M- Pri5 ad|cctivemerit ,
T. d'Anat. C'est le nom qu'on donne a nés
artères qui viennent de l'hépatique , et voiit
à la vésicide du fiel. Ciaico.
CY nSF. , V. et écrivez Citise.
CYZICENE, s. m. Nom qu'on donnoit
chez les Grecs ,i une grande salle exposée au
Nord. C'étoit à peu près ce qu'on appelloit
Cénacle chez les Latins. Cenacolo.
CZAR , s. m. Titre qu'on donne au Sou-
vcr. in de Russie./; Qc-r.
CZAPJNE, s. f. Titre qu'on donne a 1 e-
pouse du Souverain de Russie , ou à Vi Prin-
cesse qLii en est Souveraine de son chef. La
^cTaROWITZ , s. m. T. d'Hist. mod.
Fils du Ciar. JlfisHo dd C\ar.
DAT
D'ABORD , adv. V. Abord.
UAJOUIS , s. m. l ■ de Comm. Toile „,
coton, qui se (..brique aux Indes Orientales.
Surta di tela di hamb.is'a.
DAliUCri, oaUABACH ,s. m.T.d'Hist.
nat. Anima! d'AInque qui a beautoj,) de res-
semblance avec le loup. Sona d'animate mili-
to simile al lupo. j • j j ,
DAC I YLE , s. m. Sorte de pi d d,ins la
Poesie Grecque et Latine, comiiose dune
fyll.be et de deux brèves. /J^inio.
DACÌYLIOMANCIE, s. t. T. de Divit.
Divinjtion qui se tait avec une bague pendue
dunh\. Sorta di divina-^torte. _
DACTYLOGIE, s. f. T- de Luterai. L in
de converser par les signes laits avec lei
doigts. L'arte di pariât en segni.
DAC 1 YLO.MONIE , s. f. Or. V uc. et au.
frsj. L'art de compter par les doigts. Lane
di contar sulle dita.
DADA , s. m. Terme dont se servent les
enlani , et ceux qui leur parlent , et qui si-
stnilie un cheval. Cavalla ; et ordinairement
Cavallo di canna , di carta , ec. Aller à dada ,
taire un petit dada, . . . ,
D.'iDAb , s. m. Un mais, un nigaud , uh
homme décontenancé. Scìmmiio. mcrctidone;
allocco; balordo; barbagianno. 11 est tam.
DAGOBNfc, s. f. V.iche qui a perdu une
corne. Vacca che ha un solo corno. 1 .ir de.
rision et bassement , viedle lemme. U.nm
bru'ta , fasfdi^sa , spiacevole.
DAGUË , s. f. Oro. poignard dont on se
servoit au-refois dans les comb its smr.uUers.
Daga. Aujourd'hui , Stile-t..- Dasue de
Prévôt , r. de Mar. C'est un bout de corde
dont le Prévôt donne des couns aux .uaie-
lors qni ont commis quelque laute. c<ifo ai ■
corda. - prov. et tìg. On dit quun homme
est tin comme une digue de plomb pour
dire, qu'a a l'esprit gro.sicr . et quii veut
faire le un. Ung.fo che vuol .farla da astuto,
ceorio. - l. di Rdieun. L)emi-espidon
emmanché par les deux bouts d'une poignée •
de boi.. 11 sert i rader les veaux. Coltella
da scarnire.
DaGUE' , ÉE , p.irt. Stilettato.
DAG JER , V. a. Frapper de coups de ti.i-
-ue. 11 est vieux. Firn colla daga. Au]ont'
d'hui , on diroit : StiUfare. - v. n. Y™« ^'
Chasse. On dit que loiseau dague , lorsqu il
vole de toute sa force , et tr.jv..d!e dilnem-
rnent de la pointe des ailes. Vimenar isom>
moli con agiìiiàgrande ; volar con P^""ll'- ■
DAG'JES , s. l.pl. Premier bois du cerf,,
qui ne vient qu'à la seconde année. Corna di
D.
D
A^ , Le'tre consonne. La quatrième de l'Al-
phabet, ti est siibit.intif muscu'm. Faire un
D. Un n . bien ou mal f.dt. Le D , mis seii' ,
sii-nif.e Dom. Le Rni Dom Pedre. Anres
un N, il veut dire D. me , N. D. NiUre-
Dame , c'est-à-dir; , la Sainte Vierge. - C.est
aussi un caractère de chifre Romain , qtu si-
gnifie cinq cens. . . ,
DA, part'cule qui ne se met lam.usqua
près une afìirmitive ou une negativo ; oui
dn ; nenni-da. Certo che si ; certo che^ no; d
certamente. Anciennement il s'éctivoit Dea.
Il est du style familier.
DAGUE r, s. m. Jeune cerf.a sa seconds
année , pouss.mt son premier bois. Lerviuiu^,
cerddi due anni;. fu sotte. ^, , ,, ,
DAIGNE' , ÉE, part, indecl. V. le v -
DAIGNER, V. a. Avoir ptjur agn
s'abaisser jusqu'à vou'oir bien, il est to
suivi d'un intinitif. Dcsnarsi ; compi-i.
"'daIiXON, r.<f.'Afur.V.p.Mot
DAILLOTS , s. m. T. de Mar. Anne
qui servent il amarrer les vo les, qu on m^
dans le beau tems snr le grand etai. Aneli
da legar le vele. „ ,.,..
DAIM, s. m. Réte fauve , d'une grandeii
moyenne entre le cerf et le chevreud. Uai
"''da1nF.'''s. f. Rich. Gr. Foc. et autrei
I .1 femelle du Daira. Z>ai>u ; damma. .
DAlNTIF.RS.s. m.pK.T de Venene,
Les testicules du Cerf. Testicoli dd cervo. j
DAIS, s. m. Espèce de poele fait entorj
me de ciel-de-ht . avec un dossier pend.iiit
que l'on tend dans l'aprartemcnt d?s 1 rince .
des Ducs, des Ambassadeurs. Baldacchim
- Ciel auarré à pente , soutenu a chacun <i<
coins sur un hà-on , sous lequel on p^rte
Saint Sacrement aux Processions. Uald'n
chino; r^So. - Morceau d'Architecture I
de Sculpture, de 'nronze , de fer , détone
ou de bois, qui sert à couvru- et coi ronn ,
un Autel . un Trône , un T^bunal , "■
Chaire de Prédicateur , etc. Baldacchino.
DAM
Haut Dai5. Le lieu élevé sur lequel le Ro! et |
'la Reine se mettent dans les cérémonies pu-
bliques , soit qu'il y ïit un dais dessus , soit
qu'il n'y en ait point. Solîo i soglio ; trono,
DALLE , s. f. Tablette de pierre dure
qu'on emploie à différens usages. Gronde ,
grend-^ii '"• piccrj. - l'ierre, sur laquelle on
lave dans les cuisines. Lavatoj». — i . de Mar.
Petite a'.ige dans un brûlot , qui sert à condui-
te la poudre aux choses combustibles. £t la
dalle de pompe est lui petit canal qu'on met
sur le pont pour recevoir l'eau Canaletto ;
canale. — Pierre qui sert à aiguiser les faulx.
Cote ; fUtra da affilar Jerri. Dalle de pois-
son. V. Darne. — En T. de Rajfi.i. de Sucre.
Bassin de cuivre au fond duquel , et sur
un des côtés est oiusté un tuyau assez long
, pour porter le sucre de la ciiaudière où l'on
danne , dans la chaudière a cuire, Caldaja
il chiarire.
DALLER, s. m. T. de Comm. Monnoie
I ^^argent qu'on fabrique en Allemagne et en
, Hollande. Sorta di moneta d'AUmagna e
d'Olanda , detta tolurj.
D.\LLON , s. m.. r. de Papeteries. Gout-
tiére qui traverse les cuves à Cylindre , et qui
qui reçoit l'eau salée. Doccia-
DALMATIQUE, s.f . Espèce de Chasuble
dont sont revêL.is les Diacres , les Soi.diacres ,
. et quelquefois aussi les Evoques en ofiiciant.
Tonicella : Dalmatica.
DALOT, DALON, DAILLON , s. m.
, T. de ?itir. Boite de -giorno ou Je bois percée
, €t disposée en pente le long du tilîac , qui
sert pour l'écoulement des caiu qui tombent
isurlepont. Onh'.nale.
DA.'il , s. m. Dommage. Il n'a guère
'd'usage qj.'en cette phrase i S'il lai arrive du
; mal a son Dam. Se gliene capiterà male ,
I suo ianr.o. — Anciennement c'était uh titre
d'honneur qu'on donnoit aux personnes dis-
itinguécs, tint hommes que femmes. On di-
,sait Dam-Dieu et Dame-Dieu, pour dire,
jSeigneur Dieu. Dom-nenzddio. Vidam , pour
, Vicedominus. Dam Chevalier , poui" Sei-
gneur Chevalier. Don ; dmo. V. Dom.
- i . de Thcol. La peine du Dam , est la
peine des damnés , en tant qu'ils sont pri-
vés de la vision béatifique. La yena del
danno.
DAMARAS, s. m. T de Comm. Taffetas
des Indes. C'est uue espèce d'armoisin. Taf-
fetà deli' Indie.
DAM.4.S , s. m. Etoffe en soie , dont les
façons sont élevées au-dessus du fond On
l'a ainsi nommée , parce que la manufactu-
re en est venue de Damas, ville de Syrie.
Dammasco ; dommasco. — Damas catïart ;
une espèce de Damas mêlé de soie et de
fleuret. Broccatello o sìa dommasco di seta
t filaticcio. — On appelle, acier de damas,
un acier d'une trempe excellente, et dont
il se fait un grand débit à Damas, Acciaio
di Damasco. On dit en ce sens , un sabre
d'acier de Damas , et mon sabre est un
▼rai damas. Sfiada damaschina. — Espèce
de prunes , Hjnt le plant est venu de la
Ville de Damas. Pruna di damasco j amos-
cinj,
DAMASONIUM, s. m. Flûte de ber;er.
Plan;e qui croit aux lieux humides , et qui
pousse de sa racine , des feuilles semblables
à celles du phntin. Damasanio.
DAMASOUETTE , s. f. T. de Comm.
Espèce d'étoffe qu'on fabrique a Venise ,
pour le Levrait. Il y en a a (leurs d'or et
d'argent. Damaschetlo.
DAMASQUIN. s. m. T. de Comm. Poids
dont on se sert dans le Levant , sur-tour
à Seyde On le nomme plus communément
Rotte. Sorta di reso del Levante ; Dama-
achino.
DAMASQUINÉ , ée , part. Damaschi-
nato.
. DAMASQUINER , v. a. Enchâsser de pe-
tits filets d'or ou d'arcent dans du fer ou de
I acier entaillé et travaillé exprès pour cela.
tjamaschinare.
DAMASQUINERIE , s. f. Gr. Toc. tt
Did, franyoù-Ualien.
DAM
autres* L'art de damasquiner, tarte Jet da"
maschinéire.
DAMA^QUIXEUR , s. m. T. d*Aris.
Celui qui damasquine. Colui che damaschina.
DAMA:iQUìNUKE, s. t". Le travail ou or-
nement de ce qui est damasquiné. Ornameri'
to damaschino.
DAMASSE* . ÉE , part, V. le verbe - Il
se dit principalement du linge de table , qui
est ou a tleuri , ou a personnages, tt subi:.
du djmassé , pour dire , du Unge damaisé.
Rinfranta i tcia a opera.
DAMAb:iEK, V. a. Fabriquer une étoffe
ou du liHje en fa(;on de damas. Tessere a
opiTÉ , afdsgia dl dammasco,
DAi'vlASblN , s. m. 7. de Comm. Petit
dinias moins garni da chaine et de trame que
les dama» ordinaires. £spec-e de damas de
fleurs d'or ou d'argent. M:r:o dommasco.
DAMASb'JRE, s.f. L'ouvrage de l'éior-
fe , du lijige damasse. Rinfranco ; ovcra dt
tJ.a lina.
Da.nIE , s. f. Celle qui possède une Sei-
gneurie, qui a droit , autorité et commande-
dement sur des vassaux. Signora; padrona.
— Tirre que Ton donne par hoaneur aux
femmes de qj.»!ité , aux Religieuses des Ab-
bayes, et de certaines autres coannuaautcs ,
et aux Chanoinesses. Dama. — il se prend
aussi dnn>un sens pluî général , et s*ecend a
toutes les temmes et à toutes les fiHes d'une
condition un peu honnête , comme; plaire
aux Djmes. Esser gradito dalU dona. Etre
civil avec les ddir.es. Esser cortise c^lii donne ,
col bel scssa. — 11 se dit aussi des temmes de
h plus basse condition , et alors c'est comme
ime espece de titre qu'on leur donne , et qu'on
: iint toujours à lei^r nom , soit en parlant
d't".!es , soit en parlant à elles. Dame Fr.in-
çois2 , Dame Thérèse. — On ai: , p.r excel-
lence , de la Sainte Vierge , Notre-Djme.
La Madonna i la Santissima V creine •— borre
d'inter)ection, dont se sert le petit peuple,
qui si°nilie ,_en vérité, ou qui sert a exprimer
quelque petit mouvement de l'ame , comme
q.iclqae surprise ou ctonnement. În venta ;
per cerio ; capperi ! pape ! cosptito ! Dame ,
si vous ne vous arrêtez. — 1". de Trictrac
et de jeu de Dames, l^etit morceau d; bois
ou d'ivoire blanc ou noir , plat et rond , pour
jouer au Trictrac et aux Dames. Dama y
pedina. Jouer aux Dames. Fare a dama ; gîuo-
car aile dame. Aller a dame au jeu des Dz-
mes et des Echecs, c'est pousser une dame ou
un pion jusqu'aux dernières cases du côté de
celui contre qui l'on joue. Andare a dama.
— Aux Cartes , c'est la secoiule fissure du
jeu de cartes, et celle qui suit immédia-
tement le Roi. Donna. Dame de carreau,
de pique, etc. Donna da quadri^ ec. — Au
jeu des Echecs , c'est la seconde piece du
|eu. Un l'appelle aussi la Reine. La donna ;
la Regina. — T. d'Archit. On appelle ainsi
dans im canal qu'on creuse , les digues du
terrain qu'on laisse d'espace en espace pour
avoir de l'eau a discrétion, et empêcher
qLi'elle ne ^açne les travailleurs. Argini di
urrà. - T. d'O'nithul. V. Pie.
DAME-DAME'E, s. f. T. Trivial. Fem-
me de qualité qui a le titre de dame. Dama di
qual'cà.
DAMÉ , ÉE , part. V. le verbe.
DAME-JEANNE, s. f. Espèce de grosse
bouteille qui sert a garder et transporter du
vin et autres liqueurs. Anfora i fiascone ;
vulgairement. Damigiana.
DAMER, v. a. Il se dit en parlant du jeu
de Dames , lorsqu'une pièce ayant été poLis-
sée jusqu'aux dernières cases du côté con-
traire , on met pour marque de cela , une au-
tre dame par-dessus. Damare. — Aux Echecs ,
damer un pion, c'est le changer en la meil-
leure pièce qu'on a perdue. Andar a dama.
— fig. Damer le pion à quelqu'un, terme
burlesque, pour dire , renchérir sur luì en
quelque chose. Yar testa ; star a fronte ; te-
ne- il bacino alla barba.
DAMERET, s. m. On appelle ainsi un
hgmme qui atfecte de Vattâcher à plaire
DAN 217
5UX Dames. Damerino ; cicisbeo ; ^erhìf^j j
\erbinottu \ donna}0'j donna) o lo i corteggiato^
. DAMES-ìÌXbATTUES , sorte de jeu qu'on
joue stir le Trictrac avec les pièces qu'on ap"
pelle Dames, Scaricalasino.
DAMIER , s. m. Echiquier , surface plane ,
divisée en soixante-quatre carrés .ilternative-
ment blancs et noirs et que l'on appelle cases.
Tavoliere:, scacchiere.
DA.MlTt» , ou DAM1TONS , s, m, p!.
T. de Comm, Toiles de coton , qui se fabri-
quent dans l'Ile de Chypre, Sona di tele di
cotone cosi dette.
DAÀiNABLE , adj, de t. k, ( On n'y pro-
nonce point l'iVl , non plus que dans tous les
dérivés du verbe Damner ; mais elle alonge
la premiere syllabe.) Qui peut attirer la dam-
nation éternelle ; et dans un sens plus éten-
du ; pernicieux, méchant , détestable. Dan-
nabile ; rtyrovablle ; pernicioso } dannoso»
Cette doctrine est damnable.
DAMNAciLEMEN f , adv. D'une manière
damn.jble. Dainabllmente ; biasimevoimente ;
pcrnl-fiosamente,
DA.vlNATlON , s, f. Punition des dam-
nés. Danna^i'jne i dannasjom ; per,iicione,
DAMNE', s. m. Qui est aux enfers.
Dannato, C'est us damné; ila cru voir un
damné.
DA.MNE , ÉE , part. V, le verbe. - adj.
On ne s'en sert presque jamais qu'en ces
phrases ; C'est une ame damnée , c'est-à-
dire , un méchant homme de profession , ca-
pable de tous crimes. Egli è un scelerato , un
furfante , un uomo di perduta coscienza , ini*,
quissimj. — il soutire comme une ime dam-
née , c'est-à-dire , comme un dimné. Soffre
come un dannat<i. — n:;. et lam. D'un hom-
me entièrement dévoué à toutes les volontés
d'une personne puissance, on dit , que c'est
son ame damnée. Data , pronto al seryigia
d'alcuno. '
DAM.NER , V. a. Punir des peines de
l'enfer. Dannare \ condannare ^ mandare al^
inhrno. — Il se dit aussi des choses qui peu-
vent être cause qu'un homme soit damné.
Cela vous damnera. Q^iclla cosa >t trascine-
rà , ri guidera all' inferno , rifarà andar dan-
nato — V. r. S'exposer à être damné , com-
mettre de? crimes dignes de l'enfer. Dan-
narsi j esporsi al pencolo d'and.tr dannato ;
meritarsi l'inferno. - On dit fam. et par
exagération , d'une chose dont on se sent
extrêmement importuné ; cela me damne ;
cela me feroit damner. Q^uella cosa mi fa
disperare , mi fa arrabbiare , mi farebbe dar
al diavolo , alle bertuccie.
DAMOl-SEAU, et DAMOISEL , s. m.
Titre qu'on donnoit autrefois à ae jeunes
Princes , à de jeunes Gentilshommes, U
ne s'est conservé qu'en quelques Seigneuries,
comme en celle de Commercy , dont le
Seieneur prend le titrre de Damoiseau de
Commercy. Daniello.
DAMOISELLE , s. f. Titre, qu'on donne
en France aux tilles nobles , dans les Actes
publics. Hors de cet usage, on dit toujours
Demoiselle. V. ce mot.
DANCHE', ÉE, adj. T. de Blason. Il
se c:t des pièces honorables de l'écu , lors-
cju'elles sont terminées en pointes , comme
dei dents, fatto a dinti \ dentato.
D.AN'DIN , s. m. Niais, décontenancé.
II est fam. Bescio; bambo ; balordo ; ba-
locco ; iantone ; scimunito ; ciondolone i uomo
' DANDINEMENT, s. m. Mouvement de
celui qui d.md ne. Ciondolamento.
DANDINER , v. n. Branler le corps , com-
me font ordinairement ceux qui n'ont point
de contenance. Dondolarsi i muoversi cion-
dolando da goffo , sciocco, — V. r. Se balan-
cer en niais. Dondolarsi j ciondolarsi.
DANGER, s. m. Péril, risque, ce qui
est ordinairement suivi d'un malheur , ou
qui expose ;'i une perte , à un dommage. Pe-
ricolo ; rischio ; periglio ; a{Tardo. — Incon-
vénient. V. - t, de Jurispr, et en matièrç
Ec
,8 DAN
il'E..iux et Forets , il signihe dixnis , cu di-
xièine ; droit (le dixième. L-i ^'.ci'ma pine.
Le Roi a dans les forets de Normandie , le
■ droit du tiers et d.inger. - T. de Mar. Se dit
dei rochers, des b.ncs de sable, ou de vase,
cachéisous l'eau, auxquels un vaisseau peut
toucher , en pisssnt dessui , ssns en être en-
dommagé, i^tncoli.; ciaè sache; leccigne ,
scogli i hnnchi di sabina.
DANGtREUStMENT, adv. Avec d.-,n-
ger. fencoliisamcme^feris'uosamcnte i dannt-
samente ; g-ji:m:n-e. ^ , ...
D.-.NGE.<h.UX , EUSE , ad]. Périlleux , qui
met en daft^er , qui expose au danger. l'c-
riflioso \ FeriCiiloso ; dannoso ; csn.aU ; ris-
chioso; rischiivoU. - On dit qu'un homme
est dingereux , pour dire , qu'il y a du dan-
ger à se fier ii lui , d'avoir commerce avec Kn.
i/sm da fugeXie; da teme' e. - On appel.-
aussi homme dangereux , celui que l'on vo.t
}ropre a plaire aux dames, et à s en lane
f.imer. Uom amahlh ; ucm fatto fcr farsi
amar dalle donne. - T. dcjurispr. iergen;
dangereux ; ceux qui ont inspection suc les
bois où le Roi a droit de danger. Guarda-
boschi. ... , ,. T- T-> 1
DANS, rréposition deheti. En. Dans la
ïh.imbre. N.ila stanca.. Se promener dans
la place. yasscsgiarnMapiana.oninptay
ta. - 11 marque aussi le temi.s. Dans peu de
îoiirs. D'i qui a pochi g'ornl ; fra poco. D.ns
l'espace de dix ans. {■lei termine ; nd corso ,
nel giro di diecianni ; in duci annu - L etat ,
la disposition du cor|>s , de 1 esprit , des
mœurs, de la fortune ; dans 1 accès, dans
le fort de la tievre. Neil' accession della
febbre. - Etre d.ini une posture contrainte;
être dins un gr nd emb rra» , d ns la co-
lere , dans l'eiijérance ; vivre dans [oisive-
té , etc. En It.lien r.-mours : N.l i nU u ,
nella; In. - Avec, selon. D nsledes.cin,
dan-, 1.. vue . et., Lola nnra ; cAi id.a ,
ce. Dans le pimcipe d'Ar.stotej d nslesen.
de iaint Augu.tin. Secondo i prncn d A-
risiete' e ; secondo , giusta , nel sensu di ò-
A stillo.
D\S-iE, s. f. Mouvement du corps qu-
se fait en cidence, a i os meuirés , et or-
dinairement au son des instrumens ou de
In u.ûy Dania \ ballo; danretta , ridda; n
dani^: lu Sahare. - AvojrKiir. i la d.nse ,
c'est avoir beaucoup de d;sposuion a bien
danser; et fi;. avoir une grande dispo.iMon
à la chose dont on p:-rle. Lsser atto a qual-
che cosa. - Air à danser. Canto , suono ,.a
hal'o - Commencer la danse , mener la
d.m.e , se dit prov. de celui qui est le pri-
miera f.iire ou .iSfuSir quelque chose, en
cuoi il est suivi par les autres. Corniciar
a ballo; menar la dan^a ; guidar chi balla
- Entrer en danse , c'est se mef.re du nom-
■bre de ceux qui dansent j fig. > engacer d.ins
une aftaire, dans une intrigue , dans une
guerre , eic. dms laq.ielle on n avoit pn> d . -
bord aucune part ti^trar in dan^a , o miai-
lo ; impegnarsi in una guerra , m un "ttare
te- I.a manière de danser. Maniera di bal-
lare, d- dannare.
DANSE' , tE , part. V. le verbe.
DAN>ER, v. n. et se. Mouvoir le corps
en cadence, à. pas mesures, et au son de
la voix ou des instrumens. U-irrac; bil-
iare; riddare. - prov. et fig Faire daii.er
fi >i(!u'un, c'.'ît danner b-en de l'exercice,
" bien de l'embarras à quelqu'un pour le
réduire à ce qu'on veut. Darda fare, oa
A„ - On dit aussi qu'un homme ne sait sur
ouel' pied danser, lorsqu'il est dins un etat
. OÙ il ne siit p!ui .lue faire , ne sait plus que
■ «■.evcnir.N"'! sa piu a_ cUappigharsi n raa:
. farte vo l-'.fj;.- '''■""" * ^"""■'- ''-"■■'■"" '
""nANsÉuâ'. s.m. Cehii qui d.inse , etp'us
crdin.-iremerit ..celui qui a accoutumé de
danser , ou qui fait prof>-.sion de danser.
Dan-iitort; batter, no ; ballatore ; saltat.irc ;
t. DÎinseur do corde, c'est un homme dont
. la profci ion est de danser sur la corde,
HalUnixè di (i.ird<ii funambolo.
DAT
D.'iNSr.UiE, s. f. Celle quid.mse, ou qui
fait prolcS',ion de danser. Daniatnce; baLa-
d'ÀNTE, s. m. T^ d'Hist. nat. Animal
Connu en A Irique. 11 a une corne au mdieu de
la tête. Dante. , „.
DAPHNUE, s. f. T. d'Oryctol. Pierre
figurée qui imite les feuilles du laurier. Pietra
fiiiui.na delta djfnite.
DapNOMANCIE , s. f. T. d'Hist. nat.
Dvi,i„tiju pur le moyen du laurier. Dajno-
man-iia, o sia indovinazione per meno dell'
alloio. ^
D'APRÈS, prépos. V. Apres.
DARClNE , s.f. V. D.irse. .
DARD , s. m. Sorte de trait de bois dur ,
qui est ferré au bout , et qui se lance avec
la m.iin. Dardo. - T. de Jardm. V. Pistil.
- Sorte de poisson. V. Vandoise.- Serpent
V. Acontias.
DAiiDANAiRE , s. m. Ancien nom quon
donnoit à un Monopoleur. Incettatore; mo-
"dARD'E' , ÉE , pan. V. le verbe.
DARDER. V. a. L3n,;er une arme ou
3uelqu'auîre chose , comme en lancerò:: un
ard. Dardeggiarci tirar dardi; sa. tiare. -
Frapper , blesser avec un dard. Vardegg are ,
e ferir con dardi. - hg. Lancer ou répandre
qa et là. Saettare, vibrar raggi ■ Le soleil
darde ses rayons. Darder un reg..rd.
DARDEUR, s. m. T. inusité. Celui qui
darde quelque trait. Saettatore; arciere ; dar-
DARlDAS.s.m. T.de Comm. Taffetas des
Indes, qui est tait avec la soie qu'on tire des
herbes, ipej'e di marnino dell' Indie.
DARINS, s. m. pi. T- de Cuit.i^. Toiles
de chanvre qu'on f..brique en Cliamp,.Sne.
tele Al canapa della .ìciampagna. _
DARi01_L,s. f Petite piècede pâtisserie.
lieiluigi.-!Ui ; pasticctto.
DAKiOLElTE, s. f. Nom qu'on donnoit
autteiuis à la co.iudente dune Héroïne de
Kùin.n. La.ii.riera, conjid.nte d'una troma
de' Rimari: . ,
DARIO ,J E , s. m. Ancienne monnoie des
f'erses, e.i or et en argent, frappée sous
l'un des Darius. Amica moneta fcrsmna.
d'uno de' Oarj. - i_e nom de D.inque s est
donné depi.i>, par exten>ion , a l'or, qui
s'est trouvé^ utitre de lei monno es. Vrojino
al carat, d. IL monete de' Duri.
DAKNA.vlAi, s.m. T. de Comm. C est
la meileure s^r.e de coton qui vienne de
Smy. i.e. lìambdiila che vien da Smirne.
DAKSE. s. t. 1 ranche de poi. son , tel
que le saumon ou alose, tetta di sermone ,
d Aiosa. „ r r
DARSE, ou DARSINE, s. f. La partie
intérieure d'un Port , laquelle se ferme avec
une chaiiie , et où l'on a accoutumé de
retirer les Galères et d'autres batimens.
Darsena.
DARi'OS,s. m. T. d'Anat. Membr.me
charnue , qui e,t regardée comme un véri-
■a'-ile musile cu-ané, d„nt le scrotum est in-
térieurement revêtu. Darton , o sia tonaca
a'ibiiKlnca d.llo scoto.
DA.<rR£, s.f. Mal qui vient surla peau,
en forme de gratelle. Serpigine ; empecjg-
g'ne; lohi.ca. - T. de Maréch. iurte d ul-
cère , <.u se forme ordunirementà la croupe
dts chev. ux. ,. „ . , ,
DA.iTl EUX, EfSE, ad|. Qui est delà
h: ture des d rtres. Lbe ideila spe-^ic delle
e~ P t' gii li, delle volatiche.
UASSERI , s. m. Ministre de la Religion
dans les Indes , et disciple de Gourom.
Ministro della Religione nell'Indie.
DATAIRE , s. m. OiTicier de la Cour de
Rome , qui préside à la D.iterie. Datario.
D.^ lE , s f. Ce qui marque le tems et
le lieu où unclettre aere écrite, où un acte
aétcìasé, e'c. Data.- Eu matière bene-
ficiale : jour de l'enregistrement d'une sup-
i/lique , polir obtenir un bénéuce en Cour
c'è Rome. Ainsi , prendre da-e , prendre une
date d'un tei jour, signihe , faire «nréjistref
D A U
ce )0ur-là une supplitiue. Dm! le mime
sin,, retinirune ou pluticiirs dates. /'rtiìJdr
.l'.ir.i. —En matière civile ; retenir une date
ch:z un Notaire, c'est retenir le jour auquel
on veut qu'un contrat soit passé. Fissare il
n'orno d'un Contralto. -Ç\'^. Prendre un cert, ;i
is , pour faire ou pour exiger quel, :
chose. Pigliar tempo.
DATE', ɣ , part. V. le verbe.
DATER, v. a. Mettre la date. Metterla
data. - On dit fig. qu'un homme date de
loin, |)0ur dire , qu'il p.^rle d'une chose arrivée
d-puis l.,ng-teins. Parlar di cose recchit ^
Lntane.
DATERIE , s. f. L'office duD.ata;re: le
lieu et le Tribunalde Rome, où s'expédunt
les actes pour les_ Bénéhces non_ consi.to-
riaux , et qucl4uefois les autres Dénchics et
les dispenses. Dateria.
DATIF, s. m.T.deGram. Le troiiième
cas dans les Langues oiles mots se décl:,ieni.
// dativo ; il ter^o caso.
DATION, s. f. T. de Droit. L'acte pir
l.quel on dinne quelque chose s n, qu'il y
au libéralité: en quoi la dation diffère delà
donation. Dazione. Dation en p.iyement;
dation du tuteur. Da-liune in paga , etc.
DAflVE, adi. d r.'a d'usage oue t'-ns
cette phrase: Tutelle dative , pourd^e, une
tutelle qu'un Juge ordonne d'autorité de Jus-
tice , en donn.-iit un Tuteur à des enfiai s i
qui on n'en a point donné par testameht.
Tiite. a dativa , vale a dire , data per autor lU
del Giiidice.
DATTE, s.f. Le fruit du Palmier. D^t-
t^ru. - Espece de prune. Sorta di susina.
DATI 1ER, s. m. Palmierquiporte les dat-
tes. Palma.
DATURE, s. f. Plmte. C'est une espècs
de stramonium ; elle en a toutes les pcini-
cieuses qua'ités. On ne laisse pas cereiid.uit
de la cultiver dans quelques jardins, a ciuse
de la be Ulte de sa fleur. .Ipezie di piartu che
cJt VISI ne' Giardini per la sola hellena di'
^"davantage, adv. Plus. Pii'i; dlpiir, di
D.ÂObÉ , s. f. Sorte d'assaisonnement qiie
l'on fait à de certaines viandes. Stufato. - La
viande qui estassaisonnée de cette sorte. Carntf
stufata.
DAUBE', ÉE, psrt. V. le verbe.
DAUBLR , V. a. Cifre à -ou'is de poinir.
Il est pop. Patterc; dar de' p'igni. - fii. et
f.im. Rai'ler , méd re. Moiie^^ lare ; derider.- ;
dir male ; sparlare. On le dauba bien d.ins
cette comp,gnie.
i:>AUBEUt<., s.m. Qui raille, q.ii médit.
Il est fam. Manregg'atore; mal.dleente.
DAUCU'.s. m. V. Carotte.
DAUGREBOT, s. m. T. de Mar. Petit
vai. seau a un pont, dont les Ho'Kindois se
sirv nt pjiir la pèche. Sorta di nane pesa-
rccc .1 d'I gli Olandesi.
DAVIER, s. m. Instrument de Dentiste,
fait en forme d-' ten.nlle courbée, dont on
se sert pour arracher les dents. Cavadenti;
cane. - T. d'Imprim. Petite patte de 1er
ou de bois, qui Sert à maintenir par en bas ,
le pe'it tympan d.-.ns l'enchassure du grand.
Dado op-rone.
DAUPHIM, s. m. Bec d'oie, poisson porc,
porc de mer. Poision de mer cdt.-.cé, qill
a de la rcsiemhlar.ce avec le Mars.iuMi. Del-
fno. - Ti're que porte le premier fils da
lUii de France , dur.rt la vie de son père.
// delfino ; primogenito del Re di Francia.
-En A^trl>nomie, c'estle nom d'uneconstel-
lation del'hémi.phère sentenirion.al. Delfino.
- Chei les Anciens, c'écoit une m.ichine de
guerre , que depuis on nomma Cerbeau. V.
^ D.iiuPHINE , s. f. Titre que po"e 'a
femme de Monseigneur le D.iuphi.i. ZJ^i/iM
di Francia - Espèce d'étoffe. Delfina.
DAURADE , ou DAURADILLE. V.
DAURF.'K , s. f. T. Slchihyol. PoissoRii»
5t. i'ierre. Y-
I
DEB
D'AUTANT, V. Aiitant.
.Dh, Hréposition servant A marquer pla-
sburs rapports diti'ércns. - De , seri i s^é-
cui-;r la m.:titre don: un^ chose est taire.
Une tabjtiére d'or; une table de mjibrc.
itar:oU d'oro ; tavola dimaimo, — Oi, est
scLivenì un pariitif , ou particule exrructive.
IM morcedu de pain; un verre de vin. L':i
to\-{o di fanc ; un htcchhr di vino. — De,
marque le rapport d'appartenance , ou de
relation. Le livre de Charles; le his du
Roi. li Uhro di Carlo ; il^^lio dU il:. - De ,
«"^m'uie pour pendjnt ou durant. 11 e>:
\ 'I de iour ; il est arrivé de nuìr. Parti d:
, o mi giorno, e giunse di noiej , o
2 n^-tn. — De , se dit pour touchant , sur.
i'. r ■. r:i de cet'e ..lìaire. ParLidmo di jiujfu
affare; octroi qutsuj'acznda. — De, siguiue
à cau<e. Je suis charme de sa fo.'i.uie. /j Au
gran gusto dilla sua forlunj. - (Jn le met
ariiii devant iiuelqaes.idvcrbes. De près, de
\(b\n. Dayicino; da lontano. - Il es: adver-
bial, étant joint à quelque subsiaiui;. De
tr.'vers , de côté , de concert , de conserve ,
deçà , delà, fer o d!. - Il se met souvent
devant I infinitif des verbes , soit après un
vethe , com.ne cesser, achever de dire,
tìclier, s'ettorcer de Lire, etc. soit après
un nom. 11 e.t mal-sisé d'êrre jeune et saj;e.
Il éiû!t cap.ible d'entreprendre. En Italien,
on dit tou'iours: Di. - De, .'. éposition de lieu.
KestvemideLyjrientanirieiours.£!j.-De,
$edit|)Our depuis. De Rome à Lyon , ilya
tant deheues. Da. -Lì discussion da tous les
atitrps emplois de De, appartient à la G.-.un.
maire. — De , en*re dans U formation de
pUisieurs mots composés , et leur donne un
sens opposé à leur primitif. On trouvera
dans le Dictionnaire , les mots for.mej ùe
cet'e prépOiitio", que l'usage a autori. es.
— De par, espèce de formule , pour dire,
au nom d ; , p."r l'autorité de. De par le Roi.
De par .Monseigneur. Per ordine ; yer farte ;
B^r autorità ; per comando , ec.
VE', î. m. Petit morceau d'os ou d'ivoire ,
t^^ ■ :-,Te cubique, ou à six^ faces , dont
,iî est marquée d'un dînèrent nombre
r n-s, depuis un jusqu'à si.x , et qui sert
; r. OaJo. - On dit , avoir le dé, pour
d:.", jiuer le premier. y^i'«r(',i.-nj.TO. Flatter
ledè. V. Flatter. - Rompre le di. V. Rom-
pre. - On dit fig. et fam. tenir le (.'ëd-ns une
compagnie, pour dire, vouloir se rentire le
maitre de la conversation, /l/ec tenere ta
campanella. - On dit prov. et lîg. Le dé
en est jeté , pour dire , qu'on a pris son
parti , qu'on est résolu à faire telle chose; et
«ans le même sens, on dit, le sort en es:
ielc. li dado e tat:o; ella è hattuta ; i/atro
li heco all' ocai la cosa i Jatta. - On dit
fam. à vous le té , pour dire , c'est ;i vous à
psrler , à répondre, à agir. A vol ti;cca a
parlar; , a rispo-jdcre , ec. — T. d'Archit.
Cube de pierre , de bois ou de marbre , qui
fait la partie du milieu o'un piéi'estal. Dado;
euho. — l'e'it instrument de cuivre ou d'autre
met..!, dont on se garnit le bout du doigt,
«'•que'q'iefois le mi'ieu du doigt, pour em-
pêcher qu'il ne soit b'.essé de l'aiguille en
cousant. Di'a'c ; anello da cucire. — Dé a
emboutir, ouBoutero'e, oubi''ot. T. d'Oi-*
yi»-j.Iiistrumen-cle fer avec un creux , pour
emboutir un.^ pièce, liottor.îcra.
DEAKTlCULA f ION , s. f. V. Diar-
thro?.
DF.'SACLF. ,5. f. La rupture de glaces,
<]ui arrive tout à coup aj-rès qu'une rivière
a été prise long-temis. L'iirproviso sclogH-
mento d'an fii-ne ch' è s;a;o eran l'.mfo
diacci Ito. — Debarrassement d'un Po-t ,
tltund on retire les v.àssejti.x vides , pour
approcher du rivage ceux qui sont chirgés.
Lo sgomberare ehi sì t'a d'un l'orto ; col tirar
da pa'rc o metter in secco le nari scar-chc
per lanciar liiero l'accesso a quelle che ap-
m^jÂCLE-, ÉE. par-. V. lev.-rhe.
H\.=^ '.CL-AiENT, s. m. Le mo-cnt de
I»' oesacle des glacss. li memento in cui «„
' DEB
fiume diacciato comlr.cia a drsciorsi ! scorrere
■tn' altra tolta. — Débàcle. — L'action de
dcbacler des vaisseaux , des b,ìteju.x. ho
:^onìb.:iare un tono, il far ritirare le navi
^^arche , ce. V. Débàcle.
Uc'iSACLER, v. a. Débarrasser lesPorts,
iaissnt retirer les vaissct.iX vides , po.ir
f. ire approcher du rivage ceux qui sent
chargés, ò^ombsrare un porto , ec. V . Dc-
Ijacle. - Ocer les barres des portes et des
fenêtres des maisons qui étoient fermées ;
les ouvrir, les débarrasser. Skairarc ; spa-
lancare; aprire porte o finestre. — v. n. ^e dit
des riv.èrcs don: les glaces vîennen: à se
rompre to.it à coup , et a suis-re le cours de
l'eau. D sciarsi ; U^ucjarsi; farlandosi de'
Jiyml alUrctiC i ^lilacci ti sclUt;ono tutto a. un
tratto.
pL'UACLEUR , s m. OfHcier de Ville
qui donr.e >es ordres pour f. ire débà -1er les
Ports , et qui préside au bi^la^c. Ci, Ua.io Jl
porto , o Uj/i^iale destinato a Jar sg.imb^rare
Dt:aAGt)ULE', ÉE, part. V. le verbe,
DE'UACoUlEH, v. a. Dire indiscrète-
ment ce qui vient a la bouche. 11 cit bas.
Chlacchzrare ; ciarlare ; panar da sciocco ;
tatameriare ; berlingare.
DE';i.-.GOULEU.^, s. m. T. bas :thu:-
site. Celui qui parlo i.idiicrèt^ineiit. Ciarlone;
ciaramella ; berlinghiere.
Dii'ii.ALLEk, v. a. Défaire une balle, l'ou-
vrir; tirer quelque marchandise d'une baile.
Sballare; ap-lre, scioglierle balie.
DE'iiANDADE. te mot ne se di: qu'en
ces phrases adverbiales : aller à la déb.uiilade ,
c'est-à-dire , par troupe et sans ordre. Disor-
>itnatamcnte ; senz'ordine , ail* avv'îlupyata ;
cj' fusamente. - Vivre à la déb.j..dade ;
vi.re à la rnaniére des .Sold.;ts qui se dé-
bandent , qui vivent en libertinaga et sans
discipline. Dissolutamente ; sfrenatamente ;
alla scapestrata. — ng. .Mettre tout a la dé-
band.ide , laisser tout à la débandade ; t^ban-
djuner le som de son bien ou de quelque
affaire , comme une chose désespérée. Las-
cia'ogni cosa in alb.indono.
D£';iA.<Dit.' , tE , part. V. le verbe.
pè:'l;A.\D£.VlSNr . s. m. Acton de se
débander. Il se dit principalement des trju-
pes. Le sbandarsi d'un esercito. - Action de
détendre. ti-.Ussaùone; allmta-nertj.
DE'IJANDER, v. a. Oter une b.nde ou
un bjudeau. Jt.iji(ire; sfasciare ; sciogliere,
tor ia benda. — Détendre un arc, un pisto-
let. Allentare; rilasciare; scaricar l'arco,
la pistola e simile. — k%. Se déb.5nder
["esprit, c'est donner un peu de relâche
à son esprit. Rlcr:arsi; sollevarsi ; lasciar
i'applicaitoni ; /.'rendere un po' di sollievo.
— La teins se dcb.inde , c'est lorsqu'il com-
m-nce de s'ado.icir , aptes une fotte gelée.
"l'ijarsl ; addolcirsi. — v. r. Se dit des
armes don: le ressort se détend de lui-même.
Allentarsi; rllasclarA. - 11 se dit aussi des
soldats qui se dispersent confusénent pour
Pdler , pour se retirer , ou pour s'enfuir.
Sbandarsi. Toute l'année se débanda. / utto
l'e erc'tj si shan^lh,
. DE'SANQULR , v. ?. T. de Jeu. Gagner
rar,;»n: o,i le fonds du Banquier. Slancare;
v'nce t ero.
D.Ì'tìAi=nSE', ÉE. part. V.Ievftbe.
DS'a.\PTliEPv , v.a. Un'aguèr.- d' s ge
q.i'eii cette phrase; il se fe.-oit pKitôt dé-
baptiser , que de faire telle chose , pour dire ,
]i renoncerolt plutôt à son baptême. II est
fam. Shjltsiiarsi ; Car sbattetzare.
D£'3A;<Iî0UILL£' , tE , part. V. le
verbe.
DEBARSOUILLER.v. a. Nettoyer, dé-
crasser le visage d'une personne brrbouillée.
Nettare; lavare; mondare ; purgar lavando.
— v.r. Nettarsi , ec.
DE'BAKCADOUR , s. m. Lieu établi
i^oar cébarquer ce qui est dans un vaisseau.
DE'iìARDAtiE, s. m. Action de uébarcl«.
5Ì4rce «' lesnami.
DEB iip
DrB.\rsDÉ, ÉE, part, levcrb;.
DE'iJA.lUhK, v. a. Tirer du boii de des-
sus les bateaux ou delà rivière , et le porter
sur le bord. Scaricar un ba'iello dl legnai
tirar \att:re o altri legnami a terra.
DE rf ARDEUR, s. m. Homme de journée,
qui débarde. Sbarcatore; facchino; bajolo,
DE'liAHQtJE', s. m. Un nouveau débar-
qué ; un hor.^ine nouvellement arrivé. Venuto
di Juoii che i poco teni,o ; intendesi d'un
"dE'IìARQUE' , ÉF. , part. V. le verbe.
D!i'HARt,>UEMENr, s. m. Act:on p.ir
laquelle on débarque. Lo sbarco. - On dit ,
des troupes de débarquement , pour dire ,
des troupes destinées pour faire une descente
en pays ennemi. Truppe da far uno sbarco ,
un' i.ivasi&ne In paese nemica.
DS'hiAi\VUER, v. n. Sortir d'un bâti-
ment de raer. Sbarcar: ; user di barca ;
scader dalla nave. - On d t subst. audeb.it;-
quer , pour dire , dans le tems même du dé-
barquement. Alio sbarco ; ail' uscir di barca.
Il se trouva au débarquer.- v.a. 1 irer oit
mettre hors d.i vaisseau les marchandises,
les troupes, etc. Sbarcare; r.ictter a terra i
cavar dalla barca.
DE'tìARKASSE', ÈE, part. V. le verbe.
Ur.'KA.'.RAiSiiti, v. a.Oterl'emba.-ras,
jrer t.' embarras. U se dit au propre et an
iguré , et souventau réciproque. S'pacc:a-e ;
<S<.mh:ra',. ; disciorre ; tur l'IniharaJiJ , l'im-
ptcco; lioerare ; disinipignare : sbrogliare}
sbri; r: ; tor d'imbroglio , o d'intrico , dis-
pastai a-e ; sbrattare.
D£'3Ai<.;<his. , v. a. Oter la barre. Sbar-
rare.
DE'3.\T , s. m. Diitérent , confest.ition.
Z?.v.;j ; r:s:a ; ^ustione; Jlialtlmc-.w ; di.
baitj ; dibattila ; gara. — En T. de ;^r»ti';ue.
Un débat de compte, c'est une contestti an
formée sur quelques articles d'un compte,
Di'c iss'fone d'un conta.
Dt'HA I E' , ÉE , part. V. le verbe.
DE'ii.\ FER , V. a. Oter le bât de dessus
le dos d'une bète de somme. Sbastare.
pt'i5.\rTUE, V. a. Contester , disputer.
Dibattere ; contendere ; contrastare ; dispu-
tare. — V. r. .S'agiter, se démener, se tour-
menter. Dibattersi; dimenarsi.— Disputer
avec clialeur. D'sputare, contendere conosti-
na\u>ne , con calore.
DE'itAXrU, UE, p.-ir'. V. le verbe. -
Compte bien débattu, cause bien débattue,
pour dire , compte bien examiné , cause bien
discu'ée. Ben esaminato ; ben discusso,
DE'BAUCHE, s. f. Dérèglement, excès
dans le boire et dans le manger. Crapula ;
goiiuvlglia ; s:ravl-;-io ; commessailune , disor-
dine; uhbriachci^a; grand' eccesso di bere e
di mangia-e. - Incontinence. Di ssoliitex^a.;
sfrenatei^.^a; disonestà ; sbordellamin'o ; in-
contincr.^a ; lussuria. — Honnête téjouïssance
d.ins un lepas. Stravizio ; go\\>v'g''a ;
ricreai'one ; lo si^iia^xare, — Ce qu'on fait
ati-deU de l'ordinaire. Straordinario ; solla\xa
che altri prende ài rado. - C'est une deb luche
pour lut de bwire de bon vin. C'est uae dé-
bauche , quand je me couche si tard. - Lieu
de débiuche. Hitio'a; bordello; chiasmo.
DE'BAUCHFJ, ÉE s. m. e- f. Libett'n,
Ib.rtine, celui, celle qui aime la débauche ,
qui e.t dans le dérèglement. Dissoluto; depra-
vato; discolo ; sfrenato,; libertino ; tavc-nerc ì
ghiottone ; borle'licre.
DE'BAUCHE', ÉE , part. V. le verbe.
— adj. Qui aiinc les plaisirs déiordotuijs,
qui est d ins te libertinage . Sregol.no > dato
al piaceri i disordinato; sviato; conotto i
"dE'JAUCHER , v. a. Jeter d.ins la dé-
bauche , dans le vice. Ci,rromp:re.\ sviae..
- Corromp.-e la fìdéll'é de _q ,^< 'qu'u^ii ; dé-
baucher les troupes d'un Général. Frastor-
nare; sviarli Soldati ; corromperli. — Déba-.i-
cher un domestica le; lui faire quitter le ser-
vice de son rr,i re pour aller en servir un
autre. Sviare ; indurre a cambiar paa'rvnt^
-Détjarncf quelqu'un de sonjlevoii. S'i*
Ilo DEB
alcuno dal suo doveri , frastornarlo dal fur
bene ; sedurre. - Faire quitter un travail,
une occupation sérieuse pour un divertisse-
ment honnête. Frastornar dal lavoro. — Se
débaucher, v. r. se jeter dans la déliauclie.
£>arsi alla d:ssolutc-iia , alla libidine. Il
s'emploie aussi en bonne part. Laisser les
affaires, et débauchez-vous. Svagarsi; di-
vertirsi onestamente ; ahbandonnar le serie
t)cctipavuni fer sollevarsi alluanto.
DE'BET , s. m. T. de Finance. Ce qu'un
Comptable doit après l'arrêté de son compte.
Dec-^ deve; é debitore i resta in debito di,
et. - Payer sa ch.irae en débe:;; payer en
se chargeant d'acquitter les dettes de celui
qui la vcnà. Vagar un impiago coli' Incaricarsi
ée' debiti del venditore.
DE'BIFFH', ÉE , part. Rovinato; guasto;
indebolito. - Visage débiffé. Volto smorto;
pallido , languido.
DE'BlFf ER , V. a. GSrer,affoiblir, mettre
en désordre. 11 ne se dit guère que de Testo-
»n.ic. Riiinar lo stomaco ; indebolirlo ; guas-
tar il temperamento ; sconcertarlo.
DE'IJILE, adj. rie t. g. Foiblc. Debole;-
jievole ; manco; J'ralc ; spossato. — Esprit,
mémoire, imagination débile. Spirito; im-
maginazione devole , fievole ; memoria debole ,
tnrra.
DE'BILEMENT , adv. D'une irianière dé-
bile- Debolmente ; fievolmente ; fiaccamen'e.
DE'BILITATION , s. f. AEFo.blissement.
Debilititmento; in t'r alimento; scadimento di
forre; < ebilitaxione.
DE'BlUTE',s. f. Foiblesse. Debole-^\a;
fievoUna.
DEBILITE' , F.E , part. V. le verbe.
DEBILITER, v. a. AlToiblir, rendre dc-
hile. Debilitare; affievolire; indebolire , sga-
guardare; abbattere; infralire. II ne s« dit
cuère qu'en parl.int des hommes.
DE'tilLLARDR', ée, part. V.leverbe.
DE'BILLARDER , v. a. T. de Chaipcnt.
Enlever une partie en forme de prisme tri.:n-
Sulaire cu approchant, qui empêche qua
fune des faces de la pièce de bois ne soie
perpendicnlóire .i celle qui lui est contigue.
far pari.
DE'BILLF.', ÉE, part. V. le verbe.
DE'iilLLHR , v. a. T. de Batelier. C'est
dc'acher la corde de la courbe d'un cheval
cui tire un bateau. Sciogliere t cavalli;
sbr-gHare.
DE'iJlT , s. m. Vente , trafic. Spaccio,
esito ; vendita ; vcndiinento. — fig. et f-im.
Facilité de parler, maniire de s'exrrimer
aisée et facile. Facilità e bellei{u di pro-
nuncia ; favella elegante e facile. — '/', de
Teneurs de livres. La page à main gauche du
livre de raison , où sont écrits tous les artich's
que l'on a fournis ou payés pour compte de
ciuo'qu'uii. Dibtto; partite di debito,
DF.'BITANP, ASTE, s. m, et f. Celui.
celle qui déb'te quelque raîrchandise. Vatdi-
lor: , venditrice c ritaglio.
DEBITE", ÉE,part.V. le verbe.
_DEBITFF, V. a. Vendre. Ven<i.re; spac.
(lare ; esitare; far esi:o ; distrarre. — fiï*.
Débiter des nouvelles; répandre des nou-
velles. Spacciar frottole f novelle; divulgare ,
pvbllcare qualche cosa. — fig. et fam. Débiter
hîen sa marchandise ; parler bien , faire bien
un récit , donner un beau tour à ce qu'on
dit. Variare ; favellare con facilità , con
garbo ; taecontarc acconciamente , leggiadr.i-
mente. — Ccuper du bois ab-ittu pour en
faire du bois d'ouvraj^e ou de débit , tel que
des planches , des madriers , etc. Asciare ;
preparar il legname da mettersi in opera.
"Les Charpentiers disent aussi, débiter le
bois , qu.i:id ils mesurent les pièces avec la
règle et le compas, et qu'ils marquent les
frandeurs dont ils ont besoin .ivec la pierre
lanche , ou ta pierre noire. Marcare e
garbare i f fîî'. di legno. Il se dit aussi des
marbres des pierres , etc. — T. de Mar. V.
Débiter.
DE'BITEUR, EUSE, s. m. et f. CiU.i ,
celle qui débite des nouvelles. 11 ne ie. dit
D É B
qu*au figuré , et en mauvaise part. Novelllcro ;
novdii&rc ; colui , coUi che dice o spaccia
multe novelle.
DE'blTEUR , TRICE, s. m. et f. Celui,
celle qui doit. Debitore ; debitrice,
DE'KIT TER LE CABLE , T. de Mar.
Détacher un tour que le cable fait sur la
bitte. Shitturc la gomona*
DE'BLAl . s, m. Ce mot n'a d'usage qu'en
ces phrases : voila un beau déblai , qui se
dit pour marquer qu'on est bienheureux
d'être défait de (juelqu'un ou de quelque chose
qui incommodoit. Il est fam. Buona furtuna ^
buona sorte , buona ventura cIìc si ha avuto
nel distrigarsi , liberarsi , disfarsi da cosa
o da persona nojosa , importuna. — Les terres
que l'on a enlevées pour mettre un terrain de
nivedU , ou pour quelqu'autre ouvrage que;
ce soit. En ce sens , il est opposé à Remblai.
Terra scavata, — T.deBûtimens.TTatMportdes
terres, provenant des fouilles qu'on a faites i
pour la construction «l'un bâtiment. Trjj/'orro
della terra provegnente dallo scavo delle fon-
damenta d'una fabbrica.
DE'aLAYE'. iiE, part. V. le verbe.
DE'BLAYER; v. a. Débarrasser. On dit.
déblayer une maison » une salle , une cour ,
pour dire, débarrasser uns maison, etc.
des choses qui y sont en désordre , et qui les
embarrassent. Ssomberare; ripulire e metter
DE'BLOQyE','ÉE', part. V. le verbe.
DE'BLOQUER, v. a. T. ^7m;.vmr. Re-
mettre dans une forme les lettres qui» ayant
manqué dans la casse , ont été bloquées.
Mutare i rovesci.
DE'BOIKE, s. m. Le mauvais goût qui
reste de quelque liqueur, après qu'onl'a bue.
Cattivo (;usto i cattivo sapore. — tig. Chaprin
et dégoût qui suivent ordinairement les plai-
sirs. A^o/j j/âjf/'Jio; rincrescimentu \ disgusto
che i piaceri cagionano. — Sujet de fàcluric et
mortification que donne un ilupérieur. A/t>rtr-
jïcaiione ; disgusto.
DE'BOITE* , ÉE . part, le verbe.
DF.'BOIÏEMENT, s. m. Il se dit en par-
Ijpt des os qui sonf dépl.icéi ou disloqués.
D'.i/t^. , amento \ il dîslogare.
DE'SOITER , V. a. et r.Disîociuer. Dh/o~
£are. — Il se dit aussi en parlant cfes ouvrages
de menuiserie et d'.issemblage qui viennent à
se déjo'ndre. Disunirti; scommettersi,
DF/BONDE* , tE . part. V. le verbe.
DE'BONDER , v. a. 0:cr le bonde. Par
l*usc'ta aile acque ; aÌ7ar.: la cateratta .
— V. n. et r. Sortir avec impétuosité , avec
aboiidrrace. Traboccare ; uscir con ì-n^eto ,
con violenta; rlbuccard -y straho:care\ alla-
C^re ; schi\\are\ sboccare. ~ Oa s'en Ncrt
aussi fig. et fam. Les plevirs qu'elle avoir
long-tems retenus débondèrent à la fin.
Si sciolse in lagrim^; prorupic in amarissîmo
'dE'BONDONNE', e'e, part. V. son
verbe.
D£;B()\D0\*VER, v. ,1. Otor le bon-
d«.'f;. Torre i! cocc'itme dalla botte,
.DE*iiONNA!RE . adj. de t. g. Doux et
bieiifai^ant. Mite ; benigno:, clemente ; rv.an-
scc*o \ biiony. !l n*a d'usage daris le st vit.* sé-
rieux , qu'en parlant des Princes. — fam. Un
homme débounîtirc e-t un sot. Un buon
uomo, - Un mari f'ébonnaîre ; un mari qui
souffre patiemment h. mauvsisc conduire de sa
femme. Manro indulgente , condiscendente,
,UH'«C)NNAIRKMENT, adv. Avec bon-
té , .iVL'C douceur. Il vi-^illit. Benignamente j
con mansuetudine : amorevolmente ; con dol-
"'Óe'BONNAIRETF; , s. f. Bonté, dou-
ceur. Il vieillit, ììontà\ benignità'^ clemen\a\
*"dF;BORD*. s. m. Terme de Méd. Déhor-
demcnt. £jfiusso i ejfJnàimento i effus'one ;
r'.hocco.
0E-B0RDE\ éE , part. V. le verbe. -
fie., et U\. Débauché , dissolu , déréglé.
Di^u'Jur • ; .sfrenato;, licen-tioso ; traviato,
, DL-bORDEMENT , s. m. Elévation de»
D Ê 3
eaux d*;:ne rivière , d'un lac , d'un fleuTJ
au-dessus des bords de son lit , qui est cause
de l'inondation. Ribocco; trabocco; trabocca-
mento ; ridondamento ; ridondanza ; escres-
cenza d'acjiie ; sgcrgamento. — Décharge de
quelque humeur. Efiislone ; efflusso ; efondi-
mento; ribocco. — Débordement de cerveau,
une chùte extraordinaire de pituite qui coule
du cerveau et des conduits s.ilivaires par le
nez et par la bouche. Scesa d*iimori dal cer-
vello. — fìg. L'irruption d'un peuple barbare
dans un pays où il veut s'établir. /nvjf/o/w,
impeto , inondazione di popoli, di soldati. —
Dissolution, déhMche. Dissolutezza ; eccesso ;
disordine ; libertinaggio ; vita licenziosa , sca-
pestrata . ec.
DE'BORDER , v. a. Oter lo bord , òter
la bordure. Torre l'orlo. - Terme de Guerre.
Une ligne de troupes déborde la ligne qui
lui est opposée , lorsqu'elle a plus de froiit et
plus d'étendue que celle des ennemis. Sten-
dersi di pili ; avanzare le file opposte de' ne-
mici. — Il se dit aussi de tout corps qui a
plus d'étendue qu'im autre. Sportare ; so-
prastare; sporgere. — T. de Mar. Tirer les
écoutes d'une voile pour les carguer. Tirar
le scotte per imbrogliar le tele. — v. n. Sor-
tir hors du bor^. Il se dit proprement des
rivières , et dans ce sens, il est aussi récipr.
Traboccare; sboccare ; t:^dondare, sgorgare. —
T. de yV jr. Se détacher d'un vaisseau qu'on
avoit abordé. Scostarsi ; allontanarsi. — se
dit ausii des habits , des étoffes , quand le
bord de l'un passe celui d j l'autre. si>orgere ;
avanzare ; stendersi in fuori. - Se déborder ,
V. r. Se répandre. Il se dit des hvimeurs du
corps humain , et particulièrement de la bile.
Spandersi ; diffondersi. - tig. Se déborder
en iniures ; exhaler sa colère en injures , vo-
mir des injures. Prorompere In ingiurie ; dir
villania ; sfig irsi oltraggiando senza rilegno.
- tn mor.ile ; se livrer aux passions, au v:ce ,
au libertinage. Darsi alle discolutezie ; ai-
btndonani sfj:« r-tegno al iikertinaggia.
DF.'Ki)SVF.' , ÉE, part. V. le verbe.
DF.'bi)'>SER , V. a. Il se dir du csbie d'à»
vai, seau , dont on ,lém..rre la bosse qui le re-
tient. .SZ-jy^j' una gomona.
D;.'BOTTE',tE , part. V. le verbe.
DE'BOTTER , V. a. Tirer les bottes à
quelqu'un. Civar gli s'ivali. - v. r.^T;r.?r
les Iwttes soi-même. Cavarsi gli stivali. - Il
«st aussi subit. Le débotter du Roi. Tempo
i". cui il Re si fa cavar gli stivali. Il se
trouva au délMitt-.-r.
DE'3i;UCHL', s. m. T. de Comm. Fa-
cilité de se défaire de ses marchandises , on
d'autres effets. Mode , facilità , versa , spc-
dicnte . via da esitare , spacciar le mercanzie.
Dt'KOUCHE' , i:e , part. V. le verbe.
DF.'BOUCHEN4F.Nr , s. m. Action de
déh^.uch.T. La spacciare , io stiirt-'. una cosa.
- F.xréiliciit , movon de se défaire utilement
de billets , de marchandises , etc. dont il
n't-st pas aiié de hira un bon emploi, ou de
trouver le (!ebir. V. Débouché , sust.
DE'13(1UCHER, v. a. Oter ce qui hou-
cho. Aprire ; schiudere ; disserrare; sturare,
- Dé'âouchflr les chemins , tes passages ; les
débarraiier , en ô'er les obstacles. Spacciarei
nettare. - T. de Med. Evacuer, oter les obs-
tructions. Stumrc ; tar le ostruzioni. — On
dit , Au déboucher d'un défilé, au déboucher
des montagnes, pour dire, .i la sortie d'un
(léli'é , au sortir des montagnes ; et alors
l'iu'lnitif est employé comme subit.nitif. /l//o
sboccar da una gela di montagne. Il s'emploie
aussi absolument : l'armée débouclva. L'eser-.
cito sboccò.
DK'BOUCLF.', ÉE , D.nrt. V. le verbe.
DE'UOUCLER, v. a. Oter la boucle, les
bnuc'es de ce qui est biuclé. Sfibbiare. -
Déboucler une lument ; c'est ùtcr lesbou-
des qu'on lui avoit mises , pour empêcher
qu'elle ne fiit saillie. Sfibbiare una cavMu
- Déboucler des cheveux , c'est les délriser.
Disfare i ricci.
Dr.'BC)ULLI,s. m. T. de Teint. Opér.itioa
puui éprouver la qualité du teint d'une étaoCt
DEB
ou pour lui reudre sa première blancVievir.
Saggio i frola.
DE'BOUILH , lE , part. Provato.
DE'BOL'ILLIR, v. a. Faire un debouiUi.
DE'BOUOUEMENT, s. m. L'action de
déboiiqiier. Shjici^mcnto ; uscita.
DEbOUlJUfcR. V. n. T. de Msr. Sortir
d'un détruit , d'un canil. Usar dall' imboc-
catura , </j uno stretto.
DE'BOL'RBER , v. a. Oterla bourbe. Ri-
jiaiarc-, riruLre , cavare , togliere il fango ,
il loto, il limaccio. Débourber un bissind'e.iu.
- Rich. Trév. Or. Voc. et. l'ont pris dans
la sig»iticatron de Désembourber. Sfangcre ;
VE'HOViitjioiSEB. , V. a. T. inusité. V.
Débourrer , su tig.
DE'liOUKRE', EE , part. V. le verbe.
DE'BOURRER , v. a. Oter, tirer la bourre.
Sborrare ; cavar la borra. Il n'a guère d'usage
qu'ju fig. - tìg. et fjm. Débourrer un ieune
homme, c'est lui faire perdre le m.nuvais ton ,
lui donner l'air du monde , le former , le fa-
çonner. Dìro^larc i digrossare ; ammaestrare ;
formare. — Il est ausii rèe. II commence .i
se débourrer. Comincia a diroxiarsi , ripu-
lirsi , farsi uomo.
DEBOURS , s. m. T. peu usité. Avance.
Anticipata. - Etre en débours : avoir paye
de l'argent pour quelqu'un, dont on n'est pas
encore remboursé. Aver pagato , avere speso
ici danaro per un altro. Oa dit plutôt Débour-
sé. V.
DE'BOURSE' ,ÉE , s. m. Ce qu'il en coûte
d'argent cor.tutant pour l'expédition d'une
aftaire , pour les fournitures de quelque ou-
vrage, etc. l danari sborsati ^ spesi, l'anti-
cipata y cw che SI c pagato , che si c speso per
un altro.
DE'iiUURSE' , EE , part. 'V. le verbe.
DE'BOURjEME.NT.s. m. l'aiement que
l'on f.iit des deniers que l'on tire de sa bourse.
Lo sborsare i sborso j pagamento de* propri
DE'BOURSER, V. a. Tirer de l'.irgent de
sa bo.irse ou de sa caisse , pour faire quelque
paiement, ou quelque achat. Sborsare ; paga-
re i mettere , calar fuori i danari.
' Df.iiOU r , adv. Sur pied, sur ses pieds.
In p'^dl ; in piede ; ritto ; stante } sustantc.
, — Un dit , être debout , pour dire , être
! hors du lit , ère levé. Ksser alj.ito ; esser
! uscito del lato ; esser levato. Et on dit ab-
solument , dcbc.it , qusnd or. veut faire le-
; ver des gens q.ii sont couchés ou assis. Su ,
I su; /cvarcvi. — .Mettre debout, se dit d.i
' hor. , iorsqu'on \t met de i3 hai-tt^ur. litctterc
' fer lo ritto. — On dit d'un ancien bâ-.i.-nent ,
1 quM est encore debout , pour dire , qu'il
i subsiste encore. Esistere ; sussìstere ; esser
ancora in piedi. On dit que des marchandi-
I ses p.issent dtbou' par une ville , lorsqu'elles
\ y passent sans décharger. Passar a diritta-
I ra ifassarp^r irmsito. — On di- tig. et lam.
d'un homme , qu'il ne sauroit tomber que de-
bout , l'.our dire , qu'il a tant de ressources
l différentes, que si l'une lui m.~;ique , l'autre
! ne lui manquera pas. — Terme de Marine. W
, se dit d'un ven> ibiolument contr.tire. Vento
'■ contrario ; vente dì prua. — Naviguer debout
1 à Ij lame , croiser la lame , c'est quand la
I lame prend le vaisseau par l'avant, et *|u'ii la
coupe pour ì'^.ì^^ucct. La prua al mare; na-
yiffare di p'^ta al mare.
DE'tJOUTH', ÉE , part. V. le verbe.
DE'BOUTER, v. a. t. de Prat. Déclarer
par arrêt , par sentence , que quelqu'un est
déchu de la demande qu'il a faite en Justice.
Dichiarar lU'fittima la dimanda di alcuno.
DE'BOUTONNE', ÉE.parr. V. le v«'be.
— Manger a ventre déboutonné. Mangiare
a crepapelle , ou a crepacorpo. — Rire à ven-
tre déboutonné. Sganasciarsi delie risa , o per
le risa ; ridere smoderatamente.
DE'BOUTO.N'NER , v. a. Oter, faire
sortir les boutons d'une boutonn-ére ou d'une
Êanse. Sbottonare; sfibbiare i bottoni. Se dé-
outonner. Sbottonar». - fig, «t fam, 5s
DEB
déboutonner avec ses amis, c'est parler K-
brement avec eux , leur ouvrir son cœur ,
leur dire tout ce qu'on pense. Vuotarli har-
leito ; aprir i Meramente il suo cuore.
DE'13i\AlLLE',EE, part. V. le verbe.
DE'BRAILLER, iE DE'BRAILLER , v.
r. Se découvrir la gorge , l'estomac avec
quelque indécence. Spettorarsi; spettorc\\ar-
si ; scovrirsi immodestamente.
DE'.5RED0UILLE' , ÉE , part. V. le
verbe.
Dt'BREDOUlLLER , v, a. T. de Tric-
trac. Lever la bredouille. Campare o scam-
pare il marcio. — On le dit aussi par exten-
sion , a toute sorte de jeux , ou en d'autres
occasions , quand on commence à gagner ou
à faire quelque chose a son tour pour la
première fois. Cette femme est revenue du
bal sans débredouiller , c'est-à-dire qu'elle n'a
point dansé. Oiieila donna e tornata dal ballo
sen\a che .ihbTa dantato.
DE'BRIDR'E, s. (.Terme de Muletiers et
Voyageurs. C'est le prix qu'on paye pour un
cheval lorstju'on ne s'arrête dans l'hôtellerie
que le tems de son dîner. La biada.
DE'BRIDE', EE, parc. V. le verbe.
DE'Bt<lUtR , V. a. Oter la bride à un
cheval. Sbrigliare ; sfrenare. - tìg. Sans dé-
brider ; tout de suite, et sans interruption.
- On le dit aussi des choses que l'on fait
avec une extrême précipitation. Zn/ijr/a ; in
rrata , a precipi-,io. il a bientôt débridé son
bréviaire.
DE'BRIS , s. m. Les restes d'un vaisseau
qui a fait naufrage. OU avan-^i d'una nave
naufragata. — hg. Le bien qui reste a un
homme, après un grand revers de fortune;
et les troupes qui restent après la défaite
d'une armée, d'un régiment, etc. Avaif,o;
resto. -- Dégât que de grands tr.iins , de
grands équipages font dans les Hôtelleries.
Frangimenti ; le cose speliate, infrante, guaste;
DE'lîROUILLE' , ée, part. V. le verbe.
DE'BROUlLLEMENr, s. m. Action de
démêler , de débrouiller une chose em-
brouillée. Scioglinento; dilucidatione.
DE'SKOUlLLE.l , v. .a. Démêler , mettre
ordre d.-.ns les cho»es qui étoient en coju\i-
sicn. Sciogliere ; distrigare ; strigare ; 5»-;-
Luppare. - 11 se dit tip. en parlant d'affaires ,
de questions , d'intrigues et de matières
scmbbblîs, pour dire, les éclaircir , les dé-
mêler. Z);7i;ciJjr« ; schiarire; distrigare; dis-
cutere ; dilucidare ; spianare ; strigare ; svi-
luppare.
DL'BRUTI , lE , part. V. le verbe.
DE'BRUTIR , v. a. Dégrossir ; oter d'a-
b.^rd ce qu'il y a de plus ru..e et de pl.is brut.
11 se dit principalement <les glaces de miroir.
Di'oij^are ; digropare. Délìrutir une giace ,
un marbré.
DE'13J(UTISSEME.\-T ; s. m. T. de Mi-
roitiers. L'art d'„doucir les glaces. /<;;i(//,7i,-Hro
de' cnstaili.
DE'BUCHER.v. n. Sortir du hois. Il se
dit des bêtes fauves qui sortent de l'envroic
du bois où elles s'étoient retirées. Scovar la
fiera. Il s'emoloie aussi subst.
DEBUSQUE', i£ , part. V. le verbe.
Dt'BUsyUER , V. a. Chasser quelq..'un
d'un poiie_ avantageux. Scacciare ; far uscire.
— fig. Déposséder d'un état avantageux ; et
cela s'entend ordinairement d'un concurrent,
d'un rival qui en dépossède un autre. Il est
fana. Scacciare ; giuocar un sottomano.
DE'BUT, s. m. Le premier coup à cer-
tains Jeux, comme au Mail, au Billard, a
la boule , etc. Il se dit des autres i;ux, par
extension. Cominciamento del giuoco. — On
du qu'une boule est en beau début , pour
dire , qu'on la peut aisément ôter du but ,
ou d'auprès du but. Facile a coglier di mira , a
coglier nel bersaglio, nel segno. - tìg. Com.
mencement d'une entreprise , d'une affaire
d'un discours , etc. Principio ; cominciamento i
introduzione.
DE'BUTER , V. n. Jouer le premier coup
ì de certains jeux , comme au MaìJ , a la
DEC iij;
Boule , etc. et par extension , à foute sorte
de ^eux. Giuocar primo ; cominciar il giuoco,
- hg. Faire les premières démarches dans
une profession , dans une entreprise. Prin-
cipiare ; cominciare ; dar piincipio ; far il
pririo passo. - v. a. Oter du b'.it , d'auprès
du b it. Cacciare ; torre ; portar via.
DEÇA , adv. De ce côté-ci. Di nui ; da
■piena farte. — Deca et delà , adv. De côté
et d'antre. Da una parte e dall' altra.
DE'CACHETE', él. part. V. le verbe.
DE'CACHETER, v. a. Ouvrir ce qui est
cacheté. Dissuggeitare.
DE'CADE . s. f. Dixaine. Il se dit d'une
histoire dont les livres sont partagés en di-
xaines. Deca ; decina; decade.
DE'CADENCE, s. f. Disposition à la chute,
état de ce qui tend à sa ruine , commence-
ineiu de ruine. Decadenii ; declinamcnto ;
r.irna ; dicaiùmento. - U'^. Tout ce qui va
vers le déclin , tout état qui devient moins
avantageux , moins agréable. Decadenia ;
scadenza ; declinamento ; cadenza,
DE'CAGE', ÉE . part. V. le verbe.
DE'CAGER , V. A. Rick- Oter de la cage.
SgaHiiare; cavar della gabbia.
DE'CAGONE.s. m. Figure qui a dix angles
et dix côtés. Il est aussi adj. Decadono.
DR'CAISSE' , ÉE, part. V. 'e verbe.
DECAISSER, V. a. Tirer d'une caisse.
Scassiate ; cavar dalla cassa le mercanzie .
e simili.
DE'CALOGUE , s. m. Les dix Com-
m?nriemens de Dieu , les dix Commandemens
de la Loi donnée à Moïse. // Decalogo ; »
Comandamenti della Lcgpe d' Dio.
DECA.VIE'RON, s. m. Ouvrage dans le-
quel on raconte les événemens , ou les en-
tretiens de dix iours. Dec.imeronc ; libro di
dieci giornate. Le Decameron du Bocace,
DK'CAMI'E' , ZE , part. V. le verbe.
DE'CAAIPEMENT , s. m. L'action de
décamper. // levar le tende ; il paiiirsi che
fu l'esercito dal luogo dov' era attendato.
DE'CAMPER , V. a. Lever le camp. !«-
var le tende , gli alloggiamenti. - fig. et
iam. Se retirer promptcment de quelque
heu , s'enfuir. Battersela ; fuggire ; dar delle
calcagna ; far fardello.
DE'CANAT , s. m. Dignité de Doyen , et
le tems de In durée de' cette dignité. De-
canato ; di'in'tà ut Decano
DE'CA\lsES, V. n. T.' de Palais. Rem-
plir Id place de Doyen , en faire les fonctions.
Far .'■■ veci de! Decano.
DECAN'OMSr.K . v. a. Terme de Plai-
santerie. Rayer du catalogue des Maints. Sca-
DË'CANTATION.î. f. T. deCbymie.Cesc
1 action de décanter. Jravasamento ; decanta-
Xtone.
Df'CANTF.' , ÉE, part. V. le verhe.
DE'CANTER, v. a. Terme de Chimie et
de S'harm.Tcie. Verser doucement une liqueur,
au (ond de l.-quelle il s'est fait un dépôt.
Decantare ; travasare.
DF.'CAPE', ÉE, part. V. le verbe.
DE'C;APER , v. ,1. Terme de Chymie. En-
lever le verd-tie-grrs du cuivre avccdel'eaii
forte. Levar il verderame dal metallo onde si
forma. - En Terme de Cardler , Efìnglier ,
etc. Décaper ou dérochirle S! d''arch,il , c'est
le nettoyer au moyen du trrtre. Purgare il
fil d.- ferro da far i denti de' ca-di.
DE'CAPITE, ±E , parf. V. le verbe.
DE'CAinTf.R , V. a. Dccclier , couper
'a tète a quelqu'un par ordre de la Justice.
Decafiitare ; mollar il capo ; tagliar la usta i
decollare.
DE'CARRELE', ÉE.part.V. U' verbe.
,D£'CARRELF.R, V. a. Oter les carrea.x
d'un lieu carrelé. Smattonare ; torre i mat-
toni , le pianeUe.
DE'CASriLE , s. m. T. d'Architecture.
Edifice qui a dix colonnes de face. Di dieci
colonne ; che ha dieci colonne.
DE CASSYLLABE , adj. de t. g. Use dit
des vers françois de dix syllabes. Decasilla-
bo ; che i di dieci silUte.
li* DEC
bt'CE'DE' , ILE. , part. Dijunt» ; morto.
f. DE'CfUER , V. a. Mjucic de mort na-
nirdU. Il se r.ii dis |jfrst,i.iic,. Aio.i.-c.
■ « DE.'ClilMJi'.t., V. a. Or. ì' oc. et autres .
Vieux mot q^ii S'ttunuit cter ime ceinture.
'*''ÌDE'c'fclVi°,'u'^''r£. part, vieux, rot. \
aui on a ò;é U cciii ure. Cinto ; discinto.
DfCfi,!:.' , UE. P"". V. le verbe
Dh'CE'LtWI'.t' r , s. m. A^'.^M da dt-
céler. taksimcntu -, scojrrimt'ito ; manijcs-
tattor.s; rtv.'iui;'»'' "'"","*''=."•.
Di-'CE'l-l.l'-. V. ,1. découvrir ce qi.i c«
coche. 11 se dit duj ciunes et des p^rsonr.ci.
J'alesirre; iccyrin; muuijcsmre; ^ynau , ri-
levare un '•S'ì''': j
Dt'Ct.\it!Kt., s. n. Le
IVmiée ro!n. ir.e , t
nôtre. D.-ccmlin. , , ™
DfCfcM.vlENT , ndvirb. Dune maniere
decente. L'ony.^r.ctolmintc ; itcctr.ten-.Lnte ;
acconcUmcntr, dib!t;mcnte ; ti huv.-.e S'''V''-
UECE.MV llt.s. m. V. Décemirirs.
DfCEwVlRAL , ALE, ad]. Or. Toc.
« «i/rr«. QM a rapport aux Occemvirs.
DE'CEMVIiUT. s. m. Dignité de Df
cemvir , et le ter.is que diiroU citte dignue.
DE'Ce'.vÌVIRS , s. m. Magi5!r.n5 . su
jionbre lie o'X , crées pjr la Rei.ubliqvie
Romaine en d:v.r.cs oçcasijns. JJcccnvin.
— Ob appclloit Ueccmvir , chacun de ces dix
Magistrats. , ,,
DECENCE , s. f. Honncete extérieure ,
"bi'-iiTe.inc; quVn doit garder d.ins le ge.te,
les itjbits , e;c. DiCcn%A ; decoro ; convcien-
î,i ; convciicva:c-iiu ; mona i:ru-,ia ; telu
DE'CENNAL , Ai.E , adj. Q'.ii dure, ou
oai revient tous les i:x ans. D!c:nrish-, d;-
tcn^c; di dicci anr.i. - On .ippclloit Décen-
nales , des IXu-s qui 50 celcDraient tous es
dix ans , et d.Mis lesquelles on t.;isoit des
vœ;:x pour les Empt-reurs. Dcccn.-iaii.
DH'CENT . EN i E , ad]. Qui est dans les
termes de I.i décci.ce , selon ksreiîles delà
b.etiié.ince et de l'honnêteté extérieure. U
Ciiitc ; ccmencvoU ; dlcivoU
dit ha bu
aria , hiona erav"-
DE'CEVTION , s. f. Tromperie , surpri-
se, séduction, il n'a guère d'usage quau l^a-
UK.lr^asno^ frodi Jraude.
DE'CE.lNti', ÉE, part. V. le verbe.
DE'CERNER, v. a. Ordonne .
menr, ordonner par autorité publique.
■tare ; o-dinarc ; siabiiire ; iwrorr:.
DE'Ct.), s. ni. Mort nattir.;llo di
sonne. Morte.
' DECEVABLS , adi. "
dlqiie-
Decre-
.Sujot :
être tru
il est vieux. Corrivo i/aciie ad
DEC
de bâton, etc. Darungranpttsnfy^unahuorti
ciasior.a:.! , i.v. D>:charger sa colere sur quel-
qu'un, c'est lui Idire sentir les etfet» de sa
colère. ÒJoj;ar La ifiU,la collera. — Tenir,
décUrcr qiuae , délivrer d'une redevance ,
d'une der.vnde , d'une dette , d'u;i im.ót.
l:l:crare , j^r ..-«■(anja ; scaricare. - U^-
charï^er un regr.re , u.i contrat . une minute ,
c'est y mettre une quiit.ince Je ce que l'on
a reijU. Apyor una qncania. - Décliaiger un
accu>e , c est porter témoignage en sa i.i-
veut. jjeyor injavor^ d'un liccuidto. — Dé-
charger une voile. T. it l\lar. C'est lors-
qu'elle est coitée , la changer de situation ,
en lui faisant prendre le vent dedans, ^cn'
rtcar la veLa. — Dé..harger un levain. Icrmt
de Bouiar.gir. Le dél.'yer , le dusoudre.
iito
usli,
ie
DEt,EVANr, ANTE , et'). Qui tromie,
qui est propre à tromper. InsannevoU ; lu-
tir.ghi-.TO i l'allaee ; ingannoso.
DtTEVOlR, V. a. Séduire, tromper par
cuclque chose de spéciaux et d'ingaRCint.
Sedu're : irt(:.tnnare ; gabbare ; gerahuUar:.
D>'.''"f!AlNE' . tK , part. V. le verbe.
DE'CHAIHEME.'^T, s. m. Emportement
.extrême contre quîlqu'un , en paroles 111)11-
ricnses Furia ; scatenamento ; trasparto ; col-
lera iiniiet;ijs.i. , , , ,
UE'CilAlNER, V. a. Ot«r, détachjr de
la cli'airie. Scatena-e ; trar di ca::na ; dlschia-
viicciare-, disferrar:. - fig. Exciter, animer,
irriter contre quelqu'un. Accanare; «.■«.^rc;
éidinare; af.n\{:,re ; inij.are -.fr^niocarc; ac-
canire. ■ (is. V. r. Rompre , briser ses chaî-
nes. Sc.^ Ci,-../; sciarsi; uscire dalU catena.
— S'emporter ouvertement , avec violence,
contre quelqu'un. Scatenarsi i sollevarsi con
furia ; infjriar: ; a.rlec'arsi s imbtstiaiini. -
fig. En parlant d'un Rrand oraiïe , on dit qu il
scmbloit que tous les vtnt; (ussci.ta.;cha'né,-.
I v:nti infuriavano , imi-crverssv.ino i farea
eh- fjtti i venu si fossero scatenati.
Ur:'CHAtAi-ID£.i , V. a. V. Désaeha-
lander.
DEC
DE'CHALA>>ER , v. a. r. d'Econ.Rust.
Oter les ecnalas des vignes après la v.:nUaiige.
'Jor v.a L pali dulie viti; scalare.
DE LiliìNf , ». m. Vieux terme de musi-
que (pu =i,;n:lioit: Contre-point. V.
Dc.'Cfl.i.N i E', ÉE , part. V. le verbe.
U.:. i-ri.ANIEK , v. n. Ribiitre de ses
prétentions , de ses espérances , de a vanne.
e'ji.i.-i; .•L\ra.:r. , diminuire.
DfcLH.il LRO.\i> E' , £E , part. 'V. le
DÈ'CHAPERONJJER , v. a. Oter le
chapeton. Il ne se flit que des oiseaux de
j.roie. Uiscuppellnre.
DL'CtlAKt»t., s. f. L'action par laquelle
on décharge des bardes , des baltots , des
marchandises, des charrettes, des teies de
Somme, etc. -icar.camento ; la scaricare. —
— Lieu relire, qui seit pour la commodité
d'une maison , et où l'on seire ce qui n est
pas d'usage ordinaire. Knostialio ; stanzino
da ripoivt massen^je di puco uso. — Un ou
plusieurs coups d*armes a teu. òparo ; uno , o
più tiri d'arme da fuoco. — Décharge uecujps
de- batL/iis , c'est Cu ba'.tonnades- tiastonau j
basiun.iiura ; tempesta di bastonati. — Acte
par lequel on déeharge quelqu'un d'une oDh-
gation, d'une redevance , d'une chose dont il
etoit chargé, òi-irico; scincayone ; qultan-
la ; ricevuta. — Ce que les témoins di,ent pour
uecn.irg.;r un accusé. bi;ruvio ; discolpa. —
L'endroit, le trou , le tuyau , la grille par la-
quelle l'eau d'une l'ontaine , d'un éiang , d un
canal se décharge. Sbocco ; uscita. — La
décharge des humeurs , c'est ré.oulemiiit
des hu;neurs du corps humain. ii'rdVdm^nrj;
corso ^ scaricamento d'umori. - Soulagement.
V. — Décharge de ia conscience , c'est l'ac-
quit de la conscience. Scarico; sgravio della
consàen-ja. — 1 - de jlf.:j-û.'i«. Arcade que l'on
fait dans l'épaisseur d'un mvir , pour soutenir
un grand po_ids qui portcrott a laux. Impos-
tatura. — J . de 5<:r/-i:r. (jrosse barre posée
obliquement en maniere de traverse , dans
une pone de fer , pour entretenir les bar-
reaux , et pour «mpecherle chassis de sortir
de l'equerte. Harra di ferro posta obliqua-
mente It-* cancelli ptr ten<.r sii stecconi ben coi-
-egaù.
Ut-CHAaCE', ÉE, part. V. le verbe. -
On dit qu'un cheval est aéchargé , qu'il est
déchargé d'encolure , pour dire , qu'il a la
taille, l'encoluie tìne. Scarico di collo.
DE'CHAKGt.ML.Nr , s. m. Action de
dJcharger. Scancain:nto ; searicajione i sca-
rico; aiscanco; iscmco.
Ll>:'CrlAi\(,EUiK. , s. m. ferme de Tis-
ser.inl. t,y!in(lre de buis, autour du-|Ucl le
i iiisrand roule la rode qu'il a lane , et
qu'on leve de desstis la pouriniére. iiuUo de'
icssitori a cui s'ki volge la tela.
DECHA.-<GE1<, v.a. Oter un fardeaudu
leu où il étoit. Scaricate ; discaricare; alUr.-
«erire ; alleviare ; sgravare. - Décharger
son estomac, son ventre , c'est le soulager
par quelque évacuation. Scaricar lo storna--.i
co ; U r.ntre ; alleviarlo. — O'n dit qu'une
drogu; lié.harge le cerveau , povir d.re ,
qu'elle le saul.ige des humeurs qui l'incom-
modent. Scaricar II cervello i la testa , ce. —
hg. Décharger son cœur, c'est découvrir ,
déclarer avec franchise les sujets de douleur
ou de plainte que l'on a. Palesare : m.tiijes-
tare i scoprir il suo cuore. — Décharg'îr sa
conscience , c'est satisfaire .i quelque elione
à i\.ìoì on est obligé en conseisnce. :}earicare^
soddisfare , sgravar la coic:rn^a;far aicur.a
cosa a scarico o sgravio d lia coscen-ja. —
Décharger quelqu'un a'un soin , d'une com-
mission , etc. c'est l'en soulager , l'en déli-
vrer. Liberare ;scailcare ; disunpegnare ; al-
Uvi.irda un carico. - Décharger un arbr? ,
c'est en couper quelques branche;, quand il
es! trop chargé de bois. Diramare. - Dé-
charitcr mie a'rmeà feu, c'est la tuer. Spar.tri ;
scirieare. En ôter la charge avec un tire- i scaf'g'iare,
bourre. Scaricare. - Décharger un coupole | Dii'CHlFFRABI.E, adj, de t. g. Q.11 pent
p j'nî , un coup de b.'iton , etc. c'e.,! donner J erre déchiffré. C'ne può diefrirf.
1 de txiuts Si force un coup de poins , un coup I DE'CHlt'fRE', ÉE, part. V.U vurlie.
charger d'uni athure sur quelqu'un , c'
lui en remettre le soin. Incaricar alcuno d'u" 1
Cosa; riposarsi sopra d'una persona per uri
apjare , o incombeii\a addossatagli. — On dit
qu'une riviere se décharge dans une autre ,
Oan. la nier , pour dire qu'elle entre , qu'e',' ■
se lette clans une autre riviere , dans la m.r
Scaricarsi ; metter joce. — Ur.e couleur
décharge, lorsqu'elle se déteint, et devu-i;;
moiUi chargée, ."stignere ; scolorirsi.
DECH-iKCiEUri , s. m. Celui qui déchar-
ge les murclunotses. Colui cLe scarica i bat:
tali
DE'CHARMER , v. a. Resi, et aufes.
Oter un charme a quelqu'un, iorre ; disfar
l'incantesimo.
Dc'CU.Âa.N'E', ÉE, part. 'V. le verbe. -
ad], tort maigre , qui n'a pLis que la pea»
sur les os. Starno ; riagra; scenuato ; spol-
pato ; macilento. — hg. Style décharné jiin
style trop sec. Stile incolto , asciuto , privt
Ij'E'CHARNER , v. a. Oter h chair de
dessus les os. Scarnare ; pjlpare ; levar lu
polpa. —^ Amaigrir , ôter l'embonpoint, ima»
grare ; dimagrare t «C.V. Amaigrir.
DtLHAU.irid.' , ÉE, par;. ». le verbe.
DL'CHAlJiVli.R , V. a. lerme d'Ecoiomie
Rustijue. Ouvrir , soit ..vec la bêche , soit
avec la charrue , une terre que l'on n'»
l-'ûuit encore cultivée. Rompere ; scassare. •
DECH.-VUisE' , ÉE , part. V. le verbe. —
Dé. haussée, ad|. t. Epithete que les Romains
donnoientaux Pièces jouées parleurs .sliniesi
parce que les Acteurs y jouoient sans chaus-
sure , c'est-à-dire , sans le brodequin. Epi»
teto elici liomani davano aW opere teatrali ,
rappresentate dagli Istrioni.
Dii'LHAUisEMENi , s. m. La façon
qu'on danne aux arbres et oux vi:;nes , quand
on les Ub.Kire au pied , et qu'on ôe quciqu»
peu de la terre qui c>t sur les racines. Scil^
laliira, o sca, lamento degli alberi.
iJE'ClIAUuER , V. i. (.)ter , tirer lei
b:is ou les souliers a quelqu'un. Scaliate ',
cavar le scarpe o le cal\:. - IJiehauiSer des
arbres , c'est ôter la terre qui est .lurour du
pied. Scalcar alberi, o viti. - Déchausser
les dents , c'est les découvrir et les dér.icher
delà gencive. Ói^ii't<"/'z denti. - Déchausseir
un mur , T. d'Archit. C'est en dégrader leS
f jndem..-ns. Scavare , scalcar ui muro.
DE'CHAUsiUlri. , s. m. Insrument tie
Chirurgie , q.d sert .i séparer les gencives
d'autour des d;uts qu'on veut arracher. 5cfl^
^ DE CHÉANCE , s. f. T. de droit. Perte
de quc'q.ie droit, fer.iita di diritto.
DE'CHET , s. m. Dmus.itipn d'une chose
ou en elle-même , ou en sa râleur. Caio ; di-
minu{ione; di ninii'mtnto ; scemtmento ; C'iu-
sirno. - T. de Mar. La dérive i|ue l'ait un
va «îCvM. Deriva.
Dr, CHSVELP, , ÉE , part. V. le verbe.
Dt'CHii/ELER, V. ,1. Arrich<>r la coiiure
à une femme, en so'-e qu« seschev-'uJ
soient épirs en désordre. Arruffare i capcgn;
DEC
DE'CH!FFRF.MENr, s. m. Explication.
II se dit de l'actiaii de déchiffrer, et de la
chose même qui est àéchi^ée- SpUgayom ,
dic/i!^'.i^ton dUU cifirn , e l'atto a:l di-
fiftrtirt .
DECHIFFRER , v. a. Expliquer ce qui est
écriren ch.lf.e. D.cic^an; d'c'.Jeran ; d'cim-
rare la cjcrj. - hi. Lire ce qui est mJ écrit,
et mj|-Jisé à lire. Dici/cran. - Pénétrer
dans une atraire nbcire, démêler quelque
cliJ^-' d'emb.rrjssé, de secret. Sv'Jupf^rz-,
}>:netrar addent o; syianjrcj dîc' forare. ^~ De-
chitVrer quelqu'un . c'est fjire connoî'.re un
homme , en découvrant ses inclinations, et
ce qui lui est ;.rrivé de plus secret : ii'*'^ à'-^
presquetoujours en mauvaise pttrt.f*ir cotto-
jccrt un.t t-'crsoiiA dicendone tutto il male ,
(he se nt jj.
DE'CHif FREUR, s. m. Celui qui a la clef
d'un ihiltre , ou qui a le tulent tli^ déchiffrer
des lettres , sans en avoir le chiffre. Dtct-
■frat '■. ; dcc f:rjtore ; d!tctu;/icore,
Di:CH..^JETE\ tE, part. V. le verhe.
DE'CHIQUETE l, V. a. Découper en f-i-
jtnt diverses tailLdes. Smir.unjre ; tcg!--x-
lare ; stagliart. — 11 se dit aujsi ces étotTes
aiL\iu;lie. on fait plusieurs petites taillades.
rr..!.'jj;,£-- ; c;;:rM.-'i;-'<:. - T. à: yotUrs
de terre. Frre plusieurs trous a une pièce,
à IVnHroit où l'on veut appliquer une oreille,
un m.inche , '^tc. Hncare*
Pt'CHIQ'JErUi\E , 5. f.. Moucheture,
décou:*u es, t.iir..-.des qu'on fait à une étoffe.
Cinehch'-o : lraj>taslîo.
DE'CHiRA-:;» , s. m. T. de Mir. L'action
■de dépecer un vieux bireau. Dl'facimento
ii' iir.j ha-ci. — ^o\i dedichirase; ce'ui qui
provient des vieux bateaux que l'on dépecé.
Ijcmot^ che si ricava dalle ba-c\e vecchie.
\3V: H.'É, ÌE, part. V. le verbe. - On
■dit f.'m ju'une tsm ne , uns fille n'est pas
trop dé.aré; , pour dire , q l'elle n'est pjs
laid-. V. L.id.
DE'Crir^EMENT, s. m. L'action de dé-
chirer. Strac :■. imcnto ; laceramento ; sgu.'.'-
eijtu-a. — fg. Il se dit du cœur et de la
con.cience. ^ t-rc'amento \ strallo; lacera-
mento i rirtiu ju ; rimerai ero; tormento; am-
•laida. - Dcch renient d'entrailles. 5.;.:<irc."u-
' mei'o d' vincere ; dolori acuti di ventre,
DiiCHlRER, V. a. Rompre, mettre en
Îièces s.ìns se servir d'in. trument tranchant.
I se dit des étoffes , de la toile , du papier,
<lu parchemin , de la peau , des chairs , et des
■choses de cette nature. Straccare; lacerare;
^iscerpere ; d'romfere; sjuarc'are. — hg. Of-
fenser , ou'ragor p.ir de. médisances. Lace-
rare ; mordere ; offendere ; uUrag.^tare CJn
m3'dicen\e ; caluniùire ; spar'are ; dir male
di q ta'.cSeduno. — De. hirer quelqu'un à belles
dents : en d.re tuut le m «' c: l'un peut et q.ie
l'on sait Levar i pe\v d'al:uruj. — On dit
de certain'^s douleurs v:>/es , aiguës, qu'elles
déchirent les entrailles, l'estomac. /.^«r.ïre;
torincntare ; squarciare — tit;. Des choses qui
donnent beaucoup de compassion , et qui
touchent sen.iblement , on dit, qu'e'les tîé-
chirent le cœur, l-î en'rilles. Sptarciar le
vlfC.-'-e.y K cuore; la::rar V annua per cori-
fa! i m; - né.-lrrer un b-eau, T. de Mar.
Le dépecer pour en vendre le bois. Dis/are
una harea.
DE'CHIREUR, s. m. T. de Coam. Celui
qui ach..te ries bitcaiix hors d'état de servir,
3ui le . dépecé , et en vena le bois. Mercante
i barche i>ecch:e.
DE'CHIRJRE, s. f. Rupture faire en dé-
chirant. A',? /crc/o i stracciatura; squarciata;
rott:.'ra: sci 'tu 'a.
pÉCHOiR , v. n. Tomber dans un ét.^t
moins bon qae celui où l'on étoi'. icjderc;
decadere ; venir in d^caden^a. - Il commence
à déchoir , pour d re , qu'il commence à
devenir infirme. Afralirsi ; decadere; andar
■ al djchino ; divenir ir.fi-mcclo. - Il se dit
aussi 1 ■pi-iietiii- des choses; et alors il sieni-
lie diitimuer. V.
nr.'CHi'L.E', ÉE, part. V. 1- verbî.
lie v.liOU£R, V. a. T. de Mar. Relever,
DEC
remettre à flot un v.iisssau échoué. Scaglia-
re y rilewar dall' mcaaiiu , far tornare agalla
un hattl..7:emo incagliato.
DE CHU , UE, part, da verbe Déchoir, V.
D,i'CIDE, ÉE, part. y. le verbe. - On
dit qu'un homme es: décidé , pour dire ,
qu'il est d'un caractère f^nne , et q.i'il a des
principes dont il ne s'écarte point, l/^^tn
terni , d'un carattere invariabile.
DECIDE.\iENT , adv. D'une mnière
déc dée. Dec. sitamente; risolutamente; as-
DE'CUEA , v. a. Résoudre , déterminer,
porter son iagement sur une chose douteuse
ou contestée. Decidere ; de tberare ; d^Jiiire;
detérr,ttnare; risolvere; giudicare. — Tcrm-ner
ce qui éfoit en contestation , y mettre iin.
Decidere ; terminare ; per fite. — v. n. O.--
donij^r, disposar, V. — Porter son justement
avec trop de présomption et de conìLUKO.
Decidere arditamente ; con troppa ffanehe^ia.
- V. r. Prendre son parti. Ris:,lversi ; de-
termiiarsi ; decidersi per una caia.
DE'Cl.MAaLE, adi. tie t. g. Qui est sujet
aux dccimes. Decimabile,
DfClMAL, ALE, adi.T. d'Artiihm. On
appelle calcul décimal, .-rithmétique décima-
le, l'.'.rt de cilculer par !js fract-ons décim.i-
les. Calcolo decimale ; aritnzettca decimai.
f-racîion decimile , celle dont les parties
sont des dixièmes, des centièmes , de. mil-
lièmes , etc. des unités. FrajtM dec'ma e.
- T. de Ju-trpr. Ce qui a rapport à la dixme.
DE'c'lMArÉUR , s. m. Celui (lui a droit
de lever la dixine dans une Paroisse. Deci-
Dil'ClMATION, s. f. L'action de décimer.
Decimatone.
DE'CI.VIE , s. f. La dixième partie des
revenus Ecclésiastiques , levée pour quelque
iHiire importante àia Religion o.i ùl'Et..ti
comm; pour les Croisades. Decima. - Au
pluriel , ce que les Bénéliciers p.iyent tous
les ans au Roi , sur le revenu de leurs
benénces. Decime sovra i Beneùy eccle-
DE'CI.MÉ, ÉE, part. V. le verbe.
DE'CLMER, V a. i-'rendre au sort chaque
dixième soklar d'un corps qui a failli , pour
le punir. Decimare ; punir i soldati coliievoU
cas:\aT4one d'ogni dieci uno.
D.-rCiNPRE'. Èï, part. V. Ij verbi.
DECIN'rkER,v.a.t)ter les cin-resd'uns
vo.'ite. Oi'fare , tor via le centine d'un vu'to.
DtClNTROlR , s. m. T. deMafonn. Mar-
teau dont les M içoni se servent , ivù a deux
ti'ilians, tournés en divers senj. Gravina a
pen a.
DE'CIKER , v. a. Triv. T. impropre. 0:er
la tire, l'urtar via la cera.
DE'CiilF, IVE, adj. Qui décide. Il se dit
des huses et de; personnes. Decisivo.
DECblO.V, s. f. Ké.olu'ion, jusement.
Il se dit des personnes qui décident , et des
matières qui sont décidées. Decisione; sen-
tenza.
DE'CISIONNAIRE , s. m. T. inusité. Qui
dé-.de f^ilemen-. Decisore.
DfCiilVE.MENr, adv. D'une manière
décisive. Dici,ivan:nte.
DE'CIsOlKE,.idi.m. T.dePrat. Il ne se
dit çiu'en parlant du .erment à'i\ne Partie qui
décide la contesttition. Decisivo.
DS'CLAMATEUR, s. m. Qui déclame.
On anpelloit ainsi les anciens Khétetir, qui
f. isr>ieRt ries exercices d'éloquence dans leurs
écoles. Declamatore. Aujourd'hui, on l<,dit
d'un liomrae qui récite en public; mais en
ce sens , on n'a épard qu'au ton et aux gestes.
- On dit d'un Orateur, qui a plus de soin du
choix des pfroles et de la prononciation ,
que des pensées et de la composition , que Ce
n'est qu'un déclamateur, et on appelle styie
de déc'.mafeiir , un style plus figuré et plus
ampoulé qu'il ne convient au sujet. Dipela-
' DE'Ci.AAIA'r'iON, s. f. La prononc'ation
et l'action de C£kii qui déckme. Declama-
DEC
l'one. — Picce d élo.iuence composée pour
être décl.unce. l'cciamajionc ; discorso ;
orazione ; arì.i^a ; .iiccrta. — Invective. V.
Dt'CLA.vIArpltvt, adj. de t. g. Qiù
appartient a la déclamation. Diclcmatorto.
OE'CLAAIE' , ÉE , p.,rr. V. le verbe.
DE'CLA.siER , V. a. Prononcer, réciter
ï haute voix et d'un ton d'Or.iteur. ije-
cla.n.iie ; arhtgare ; recitare in pubblica n
rr.jdo d' Oratore. v. n. Invectiver , parler
a/eccha'eur centre quelqu'un, contre quoi-
que choie. D. damare ; gridar contro ; jar
De'cLARATIF, ive, adj. T. de Prat.
I! se dit .d'un ncte par lequel on déc!.jre
quel'Uie chose. D>.claraioriu,
DECLAi<ATK>i\. s. t; Action de déci -
rer. D cours, acte par lequel on déclare.
Dicr.iara{ione ; dichiaramento. — Loi , Or-
dunn.-nci.', Cunstitu lou du Prince pour l'in-
terpré.ation d'un £dit. Dichlara-^ione ; leg-
ge i or.Une ; cc'ito , cc. - Déclaration de
gu?rrei l'Ordonnance par laquelle un Prince
déclare la cuerre a un au're. Dicliiaraiion
di g ..rra. — T. de Prat. Dénonibremen; ,
énumération. V.
DEC:,.ARA rplRE, ad^-.T. de Pr.it. Acte
par lequel on décl.-re jurid.quement quelque
chose. Ûeclaratorio.
DECLARE', ÉE , part. V. le verbe.
DE'CLARhii., V. a. Ma.iifester, faire con-
noitre. Dichiarare ; paleta-e ; appalesare' j
scop ire; man testare. - Déclarer un (jér.ërj,
(les Ambassadeurs ; on le dit d'un Souva-
rai.i , lorsqu'il les nomme pour tels publi-
quement. Dich'arare un Generale , un /,m.^
basciadore. - Dé.larer la guerre. Dichiarar
la guerra. - V. r. S'expliquer. Dichiararsi;
spiesaisi. - Se mtnilester, se faire con-
noitre. Dichiararsi ; manifestarsi ; a-pal-i*
sarsi; scoprirsi. - fsire connoitre par quel-
que démonstrùtion publique , qu'on prend
le p.irti d'une personne contre une r.utre.
Dichiararsi in tavore , o del partito d'alcuno.
- Prendre parti dans une guerre commencée.
DE'CLIC , s. m. Quelques uns écrivent:
DE'CLir. Fer tourne en crorhet, jttaché
au c.ble d'une sonnette pour enlever le
mouton. Fein a cui è raccomaidato il maglio
del cauello da afondar pali.
DE'CLIN , s. m. L'état d'une chose qui
penche vers sa fin. Decremento ; decresci-
mento ; scemamerito ; decad~n{a ; ftie ; ter-
mine. - Le ressort d'un arme à feu , par
lequel le chien d'un pistolet , d'un fusil,
vient à s'abattre sur le bassinet. Moliti del
DÉ'CLINABLE, adj. T. de Graram. Qu(
peut ère décliné. Declinabile ; che può de*
' DE'CLINAISO.V , s. f. T. de Gramm.
Mun'ère de faire i.aser les noms par tous
les cas , dans les Langues qui en ont. D,;-
cUna^^.one. - T. d'As'ronom. Il se dit tjes
astre; , en p.trlant ce leur él.'ignenient de
l'Equ iteiir. Dec'-inaiione. - En parlant de
l'aimant , il si-tniSe son élcisnement du Nord,
du P(Vc. D-cllniiiione dell'ago calamitato,
DE'CLI.N'ANT, ante. adj. Cadran le,
c'ii.ant e.' ce!.;i .lui ne regarde p.ts directe»
moi.î quelqu'un des points cardinaux. Dccli^
narre: che dicl-na.
DE'CLL'>iATE'JR, s. m. T. de Cnor.omi.jue.
InsTumenf , par le moyen duquel on dérer-
rn'iie la déclinaison et l'inclinaison du plan
d'tin cadran Declinatore.
D£CLlN\TO;RE , adj. et s. m. T. de
Pr.it. Il se d:- d-s m^syensqti'on r.!îègue pour
décluie^ une Juriidiciicn. Declinatorio.
DE'CMTsf; . i:e, p-rt. V. le verbe.
DE'CLINER, v. n.Décuoir, pencher vçrs
sa fin. Declinare; cb/^assarsi; calare; eoirtin-
dar a man-.are, - E.n parl.int de la Bous-»
sole, en dit que l't-'euille décline de tatit ,
pour dire , qu'elle s'éloipno de tan; ce de-
grès du Nord. L'u^o, la cclamtta declipa,
- On dit que les Astres déi-hnent , pour
[dire, q.i'ils s'éloijnent de l'Equateur. Gli
\ Astri declinano. — v. a. T. de Grîtom.
ii4 DEC
Faire passer un nom i)ar tous ses cas. Décli-
née. — tiim. Uiiclintr son ncm ; dire son
nom ilans un lieu où il n'est pas connu. Dir
il suo nomi:. — T. dp Prat. Décliner une
Jurisdiction, c'est ne vouloir pas reconnoitre
la Jurisdiction d'un Tribunal. Decimare; ap-
f citare per ilUsitimlta dì Giurts(îi\!onc. — T.
de Gnomon. On «lit qu'un mur décline ,
lorsqu'il s'écarte un peu du point cardinal
qu'il regarde le, plus. Declinare j piegare.
Dt'CLlVlTÉ, s.f. Situation d'une chose
qui est en pente. OcclifUà', pendio; chinata.
DfCLORKE , V. a. Oter la clôture. 1 orre
U chiudenda , ie liepi , o altro clic attornia
t chiude un orto , o simile.
DE'CLOò, OSF. , !>sr:. Qui n'est plus clos ,
ou dont une p.irtie d; la clôture esttombJc.
Il ne se dit que des li..>ux qui sont ordinai-
rement dos. Aperto.
DE'CLOUhR , V. a. T. d'Ans. Déta-
cher quelque chose en arrachant les clous.
Schiodare.
DECUCHK, tE, part. V. '.e verbe.
DÉ'COCHtMENr, s. m. Action de dé-
cocher un3 lleche. Scocco ; lo scoccare.
DE'COCHEEl, V. a. Tirer une tleche,
un trait avec l'arbalète , ow autre machine
semblable. Scoccare ; lanciare , dischiavare.
— iig. Décocher les traits de sa colère con-
tre quelqu'un. Lanciarti scagliare ^ scoccare ^
avventare i dardi della collera , ec.
DE'COCTION . s. f. Cuisson d'une ou
plusieurs drogues qu'on fait bouillir d<:ns une
liqueur, pour en extraire la vertu ou pour
les ramollir. Ko/i'ic/ra. - La liqueur même,
où l'on a fait bouillir ces dro|;ues pour ser-
vir à divers usages de la Médecine. Decotto ;
decotione .
DE'COGNOIR , s. m. T. d'Imprim. C'est
une pièce de bois faite en forme de coin ,
qui sert à serrer et desserrer les termes.
Carciatoia.
DECOIFFE , ÉE. part. V. le verbe.
DE'COIFFER , v. a. Oter , défaire la coî-
fure d'une femme Torre la cuffia , o altri
ornamenti del corpo. - Déranger les cheveux,
les mettre en désordre. Scapigliare ; ar-
ruffare ; sconciar i capelli. - Décoiffer une
bouteille ; ôter l'enveloppe de filasse qui
entoure le bouchon. Sturare ; torre il tu-
racciolo.
DE'COLLATION , s. f. Action par laquelle
on coupe le cou. Ce mot n'es' en usage que
£oiir signifier le Martyre de S. Jean-Baptiste.
)eeolla\ione; ,decai!Ìtaiiune.
DE'CÙLLE , ÉÉ , part. V. le verbe.
DE'COLLEMENT, s. m. l.de Charfent.
Entaille que l'on pratique du côté de l'epau-
leroent, pour dérober la mortoise. Intacca-
tura. — L'cttet que produit une chose qui se
détache, étant collée. Lu scollare o scollarsi;
staccamento.
Dt'COLLER , V. 3. Couner le cou à quel-
qu'un. Decapitare ; decollare ; mo^ar la
testa. — .Scp.irer , détacher une chose qui
étoit collée. Scollare ; staccar le cose incol-
iate. - il se dit aussi au ree. des ais qui se
décollent. Scollarsi ; sfaccarsi. - Décoller
une bille , au jeu du Millard, c'est l'éloigner
de la bande. Staccare.
DE'COLLETh', ée , p.irf. V. le verbe.
DECt)LLETER, V. a. Découvrir la Rorge.
Scollare, scoprire, snudar il colto, U seno.
DE'CÓLLKUR, s. m. T. de Piche. Celui
des matelots qui est chargé de couper la tête
des morues qu'on vient de pécher. Mari-
rajo , che sventra e taalia la testa dc'mer-
"uÉ'COLORÉ , ir. , part. Qui a perdu sa
couleur. Scolorito ; che ha smarrito il suo
"dE'COLORER , V. a. Oter , effacer la
couleur. Scolorire ; stignere ; tor via il colore.
DE'COMBRE', le , part. V. le verbe.
DECOMBRER , v. a. Oter les décombres,
les imm.-sndices , les d^hris , \-.i plâtres qui
embarrassent ,in tcrr.;in , et qui_ ho'urhcn-
Siiclque pass.ise. Nettare; torre i rimasugli
' una fabbrica.
D É C
DE'COMBRKS , s. m. Les pierres et me-
nus pUrr.!i de nulle valeur, qui demeurent
après qu'on n .ibatui un bâtiment, Muriccia-^
cria i sfasciume; mjCLa\ caUinaccto ; tot-
tann: \ nm>2sui^U d* una fabbrica.
D£C'.)MI'O^E'. ÉE, part. V. le verbe.
Db'COMPOSEK» v. a. T. de Chymie. Ré-
duire un curps a ses principes , ou séparer
les parties dont il est composé: c'est la mê-
me cho>e qu'analyser, Scumporre , sciosUerc^
disfar un Corpo , ridurlo a' suoi pnnc'pj,
— L)écuinpO'>er le mouvement d'un corps,
c'est changer ce mourement en deux ou plu-
sieurs autres , dont on peut supposer qu'il
est formé. Scomporre II movimento. — T.
di Math^m. L'dCtion de diviser un tout en
plusieurs parties. Scorzporrc ; dividere in più
part: .
DECOMPOSITION, s. f. T. de Chimie.
Disiuluaon , résoKition d*un corps r. ixte
dans ses principes. Discioglmeato ; risc^.r^ion
d' un misto ne* suoi pnitcipj. — T. de Mecan.
Décomposition d'un mouvement j l'action
d^ le décomposer. Division d'un movimtntw.
— '/- de Matliém. Division d'un tout en plu-
sieurs p.irties. Division d* un tutto in più
purtt. — ' i . de Méd. Se dit des humeurs
composées de globules ou molécules , dont
les p.Hrties intégrantes se séiiarer.t les unes
des aut; fi , et se résolvent en un iluide plus
atténué. Sciuslimentu i disfacimento,
DE'CUMI'fE. s. m. Ce qu'on a à pren-
dre , ou a rabattre sur une somme que l'un
paye. Sconto , dt.du:Jon6 ; suttra-iiune\ somma
du sbatitrc, ds dedurre. - T. de Palais. Bor-
dereau des sommes qui ont été dépensées
par le compciible, pour Toyant. L.sta^ nota
dello speso da un debitore per i creditori , ce.
UECOMl^TE*, ÉE, part. V. le verbe.
DE'CUMPTER , v, a. Rabattre d'une
somme. Scontare ; dedurre da una somma.
— fig. Rabattre d'une opinion qu'on avoit
d'une chose , d'une personne ; il n"a guère
d'usage qu'a l'inhnitif. Dedurre ; calare ;
DE'cbNCERTÊ. ÉE,part. V. le verbe.
UE'CONCERTER . v. a. Troubler un
concert de voix ou d'instrumens. Sconcertare-y
interrompere , sturbare un concerto. — fig.
Rompre Ics mesures prises par une cu par
plusieurs personnes. Sconcertare ; guastar i
disegni \ sturbare. - Mettre une personne en
désordre, lui laire perdre contenance. Scon-
certare; turbarci confondere , ec. — ,v. r. ie
troubler ì se mettre hors de soi-même.
Confondersi ; sconcertarsi.
E)E'CONFIRE , v. a. Défaire entièrement
diins une bataille. Il est vjeux. Sconfiggerei
disfare , romper in battaglia l'esercito nemico.
— ti^. et p.ir plaisanterie, Déconhre quel-
qu'un ; le réduire a ne savoir plus que dire,
ni quelle contenance tenir. V. Déconcerter.
D£'Ci-)NFIT, ITE, part. V. le verbe.
DECONFITURE, s. f. Entière délaite. II
est vieux. Sconfitta ; rotta ; stragt ; sconfig-
gnnento. — On l'emploie quelquefois clans
le burlesque. Ainsi Ton dit : il y avutt a
ce repas, quantité de gibier , force pâtés ,
etc. on en i.t une belle déconfiture. i//a(f£ ;
guasto ; sciupio ; sàupin'io. — iig. et fam. La
ruine entière d'un Négociant ou d'un hom-
me d'affaires. Fallimento ; ruina. — /-^ • de
Frat. Des créanciers viennent par déconfi-
ture sur les effets mubihers de leur débiteur,
quiind ils partaf^ent entr'eux les Cuets au sou
la livre. Creditori che si pagano su i mobili
venduti del debitore , ciascuno in proporzione
del sua avere.
DE'CONFORT,s. m. Désolation, décou-
ragement d'une personne qui se voit s.ins
secours, li est vieux. Sconjorto.
DE'Cr)NFORTE', ée , part. V. le verbe.
* DE'CONFORTER, v. a. Décourager.
Scoraggiare ; disanimare. Il est vieux. - v. r.
Perdre courape , se désoler. Scoraggiarsi i
aJJV-.r.crsi ; sconfortarsi ; disperarsi.
r>K'CONSKlL[.E' . tE , part. V. le verbe.
DK CONSEILLER . v. a. Dissu.ider ,
conseiller de ne pas faire quelque chose ,
DEC
en détourner par ses raisons , par Sêl avis.
Sconsigliare; stornare; distorre; rimuovere,
Dh'CONTt.'sANCE, ee , pan. Qui a
perdu contenance, ou qui de soi-même n'en
a point. Conjiiso , imbarai\aio ; interdetto ;
svivagnato ; gaU'one.
DE CUN rÉN.'\NCER, V. a. Faire perdre
contenance a quelqu'un. Imbarai^are ; con-
fondere; turiyare. — v. r. Perdre contenance,
Conjondcrsi ; irnbrogliarsi ;non saper pili che
DECONVL'VuErs^^Malheur, mauvais
succès. II est fam. Isvcntura ; disgrada; in-
fortunio ; mata sorte ; cattiva riuscita.
KVCORATEUR ,_ s. m. Qui lait des dé-
coraiions pour des Fêtes, pour des Théâ-
tres. Festaiuolo.
DE'COKAriF, IVE , adj. T. inusité. Qui
embellit. Atto ad abbellire: che orna.
DE'CORATION , s. f. Embellissement ,
ornement. Ornamento ;abbeUimento ; esorna-
\ioRe ; ornatura; decorazione; decoramento.
— Au Théâtre. La représentation qu'on y
voit des lieux où l'action est supposée se p.is-
ser. Apparato da scena. - Par rapport .tux
personnes: marque d'honneur, de dignité.
Dignità ; tiro/o d'onore , di decoro , di di-
DE'CÓRDE', r'E , nart. V.Ie verlw.
DE'COiiDER, v. a. Détortiller une corde,
séparer le cordon dont elle est composée.
Disfare una corda.
DE'CORE', e'e. part. V. le verbe.
DE'COKER , V. a. Orner , parer : il se dit
proprement des lieux pirùlics. Decorare ;
ornarci abbellire, — Il se dit aussi en parbnt
des titres, des dignités que l'on i^onfere
à des personnes, pour les honorer. Decorarci
insignire; illustrare i Conferir titoli; odi-'
" DE'C0RTICAT[ON,s. f. Action d'écor-
cer , ou de peler des branches, des fari-
nes , des graines , etc. Scorticamento ; I0
scorticare ; sbucciare.
DE'CORUM , s. m. Mot latin francisé.
Garderie décorum, c'est garder la bien-
séance, les npp;.rejices.Il est fam. Z>£fyro.
DE'COUCHE', e'e, part. V. le verbe.
DE'COUCHER , V. a. et n. Coucher hors
de la maison où l'on a accoutumé de cou-
cher , ou être cause que quelqu'un quitte
le lit où il couche. Dormire , o far dormire,
Jijori di casa. — On dir qu'un homme ne
découche point d'avec sa femme , pour dire,
qu'il couche touiours dans le même lit que sa
femme. Dormir sempre colla moglie.
DE'COUDRE . V. a. Défaire une couture.
Discucire ; scucire ; scuscirc. — fig. Faire une
plaie en long , tomme celle que fait un san-
glier , en déchirant le ventre d'un chîeiu
Squarciare j aprire ; stracciare. - T. de Mar.
Déclouer quelques pièces du bordai;e , ou du
serrage. Schiavare una tavola; schiodare uà
pc\^o di vcringola , o serrata. — v. n. prov.
et (am. 11 faut en découdre; il faut en ve-
nir aux mains. Bisogna venirne alte mani,
alle strette ^ o sguainar la spada.- v. r. Se dit
des choses dont la couture vient i se défaire.
Scucirsi i disfarsi.
DE'COULANT , ante, ad). I! n'a d'usage
qu'au fém. et dans cette phrase <ie l'Ecrl'ure :
la terre de promission étoit une terre décou-
lante de I.tît et de miel. Scorrente; colante.
DECOULEMENI" . s. m. Flux , raouve-
ment d'une chose liquide , qui découle
lentement. Colamento ;distillamento; scorri"
"*DF/COULER, V. n. Couler. Il ne se dit
que des choses liquides qui tombent peu d
peu et de suite. Colare; scorrere; stillare;
correre. — Il se dit aussi fig. des choses mora-
les. C'est de Dieu que découlent toutes les
grâces. Tutte le grazie derivano % procedono da
ì)io.
DE'COUPE' , e'e , part. Ineagliur^^to , ec.
V. le verbe. - T. de Blason. Se dit des piè-
ces san: nombre, dont un écu est semc.-5'c-
'"DE'COUi^tRiV. a. Couper en petites par-
ties*
DEC
tTes. TâiUare; tagliar in ptwi; nniu^xarc;
tagiUiXdre. — Découper un cuapon , un fai-
san. Trinciare. — Tgurer une étoffe avec des
fers, la couper avec art à petites taillades.
Distaglijrs: fra5tjgliart;frapparc ; ctncischia-
rt; tJsHuiian. - On découpe aussi des car-
tes , etc. T.igliare , ec.
DE'CO'JPÉUR.EUSE, s. m. et f. Celui,
cello qui travaille en découpure , ou qui dé-
coupe. Frascnr.iianti j colui che frastaglia ^
che frappa, ch^ cincischia.
Dt'COUf'LE', E'E.part.V. le verbe. -
fam. On dit d'un ieune homme de beli* taille,
ou'il est bien découplé. SveUo ; vigoroso j
ìer. /alto.
Dt'COUPLER , V. a. Détacher des chiens
coupléi. SijjìniJ^liur:; sciom i brachi ; scom-
pagnare; distaccar; ; separare ; sciogliere. —
Dans ce sens on dit au substantif ; le décou-
pler , le riétachemer.t dîs chiens. Lt scioglie-
re , il distaccare i cani. — fig. L.iclier des
gens après quelqu'un , peur lui faire tle la
peine. Mandar dietro; spedire ; far insc
^'dÈ'COUPOIR , s. m. T. de Caller. C'est
le ciseaa djiu se servent les ouvrières qui dé-
COi:;je:iC la gaze , et qu'on nomme Décou-
peuses , il n'a rien de particulier , si non que
ses deux laiees s'approchent et se séparent
comme les deux branches d'une pince par
un ressort iixé a la partie convexe d'tuie des
brnnches. Frastagliare.
DECOUPURE , s. f. Petite taillade , faite
pour ornement à quelque étolVe , à de la
toile , du p;ipier. Frastaglio ; taglio ; ritaglio.
— La chose même qui est découpée. La cosa
lastiata j litagUo.
DE'COUKAGE' , e'e, part. V. le verbe.
DE'COURAGEMENT, s. m. Porte de
courage , abattement de cœur. Viltà ; pusU'
Un, mi, a , ahattimento d'animo.
DECOURAGER, t. a. Oter , abattre le
to\.\x:i%z. Scoraggiare ; invilire; tor l'animo;
far per.lere il coraggio , abbattere ; sbigottire ;
dlsconfurtare ; disanimare. — Faire perdre
l'envie, le courage de faire quelque chose.
Scoraggiare; far perdere la voglia, l'animo di
farunacosa; frastornare. — v.t. Perdre le cou-
rage , s'effrayer .s'épouvanter. Sconfortarsi:
disanimarsi ; p:rder il coraggio ; sbigottirsi ;
sgomentarsi , nancar , ou smarrirsi cu perdersi
d'animo; abbiosciarsi ; avvilirsi ; arrendersi;
t ade r d'animo , dlcuo'e; cascate il fiato , le
braccia , ('/ cuore.
DE'COURS , s. m. Déclin. Dicroissement
de la lune. Scemamento di luna ; luna scema. -
Le decim des maladies, Declinalione , scema-
mento dei' a febbre .
DECOUSU. UE, part. V. leverbe.-fig.
On dir que les affaires sont fort décousues,
c'est-a-dire, en mauvais état. Cliaffan vanno
alla peggio. - Style décojsui qui n'a point de
liaiion. Stile rotto, che non è ben legato, ben
concatenato.
DE'COUSURE , s. f. L'endroit décousu
de quelque linge et de quelque étoffe. Sdruci-
to ; sdrucio ; lo scucito. — T. de Vénerie.
Blessure q. le le sanglier fait aux chiens avec
>es défen.es. S;uarcio; jerlta fatta colle
fanne.
DE'COUVERT.ERTE.p.TTt. ■V. le verbe.
— En T. de Pratique , on dit , Offrir iwe
sommo d'argent à deniers découverts, de-
niers ,1 découvert , pour dire , En deniers
comr-tar.ts. Danari contami. — T. de Jardin.
Allée découverte ; une allé.- , dont les arbres
ne sejoisnent point par en-haut. Viale aper-
to.— P,:ysóécouvert , se dit d'unpays où il y
a peu d'.-rbres. Faese aperto ;sf.,rnito d'alberi.
— A découvert ,adv. Sans être couvert. Allo
acoperto; a cielo aperto ; all' aria.- T. de
Guerre. S'ansquerien puisse mettreà couvert,
puisse gar.iniir du feu des ennemis. Etre ex-
posé an feu des ennemis. Allo scoperto ; sen-ja
rva'o. - iManifestement, clairement, sans
ambiguïté. Apertamente ; chiaramente ; pa-
lestmenre , ec. V. M-inifest^ment , etc. - A
»rsage l'ecouvert, adv. Ouvertement, sins
«eguise.m.-iit , sans détour. A faccia s:-eUtai\
Dicc. Frunçois'halun.
DEC
jpiatuUatamente ; apertamene ; «fl^J rtgin ;
senZj tiznbiffuUà , ec.
DE'COU VERTE, s. f. Action de décou-
vrir j ou la choiC môme qu*on a découverre,
qu'on a trouvée. Scoperta ; ricerca ; trovato ;
invcniione . — T . de G\^GrTS . Aller ou envoyer
a la découverte du pays , à la découverte des
ennemis. Andar a riconesccrc il paesi f i ne-
DE'COUVRIR , V. a. Oter ce qui c
une chose , ou une personne. Scoprire \ ai-
scof.rirc ; scevcrchiare." Laisser voir , ou lais-
ser trop voir ; et dnns cette acception , iln*
se dit guère qu'en p.irldiii: des t'emm,;s. 5ci>-
prirc, siuJiirc ., lasciar vedere ; mjscrare. --
r. de Gue-rre, Découvrir la frontière , c'est
la degan. irde forces. Sprovicdcre; sfornire,
— Dans un comb-:t , oa dit qu'un a trop fait
éloigner la cavalerie qui U couvrait. .iVy/j/^rj.
--tìg. Parvenir à connoitre ce qui étoit tenu
caché. Scoprire:, riconoscere^ accorgersi. --
Déclarer ce qu'on teaoit secret, caché, fa-
Usarc i dichiarare^ sct/prire ^svelare. -- Com-
mencer d'appercevoir. Scoprire; scorgere;
com'.iciar a vedere , a rjvtsari. -- Dédjuvrir ,
se dit aussi en jarljnr dei mines , des carriè-
res , ries pays qui ii'avoijnt pas été cunnus ,
con
ances qui s JCqu
t, Scoprirei ritrovare. — Se dé
ôler son (.b.ipe.iu , son bonnet. Cacarsi ilcap-
p'cLio , La berretta-^ sc^prrsi U capo. — f.
d'Escrime. Un homme se dccoitvre , lorsqu'il
jonne trop de prise à celui cuntre qui il se
bdt , ou qu'il ne se met pas bien en garde. Sco-
prirsi.
DFCRAMPILLER, v. a. T. de Teint.
Dresser ou démêler la soie. Sviluppare; di-
dt'CRASSE' , ÉE . parc. V. son verbe.
DE'CKASSER , v. a. Oterla crasse. Ripu-
lire; nettare ; ro/re // jurf/cmnie. --Décrasser
du linge, c'est en ôter avec une première
eAu ce qu'il y a de plus crasseux. Sciac juare ;
rijcciacjjare. -- Au figuré , se dit en diverses
acceptions. Ainsi l'on dit d'une personne qui
a eu une mauvaise éduciition , ou qui n'a
point encore vu le monde , qu'il faut lui
faire voir îa bonne compagnie , afin que le
commerce des honnêtes gens la décrasse,
pour dire , afin que le commerce des hon-
nêtes gens U polisse, Fjr trattare ^ coït'
versare alcuno con persone civili^ acc.ò riesca
ben educato , acc-ò si dlro^\i ^ acciif diventi
civile e manieroso. — On dit aussi de quel-
qu'un de basse extraction, qui a acheté
une ckarge considérable , qu'il l'a ache-
tée pour se décrasser ; ahn de se procurer
quelque distinction. EgU ha comprato una
conca, un impiego per nobilitarsi ^ per ingcn-
tilirsi.
DE'CRE'DJTE', ée , part, et adj. Qui
n'a plus de crédit. Discreditato ; screditato ;
che non treva credito, — Vne étoffe décréditée
est celle qui n'est plus de mode. Mercan\ia
chi pon è più alla moda.
DE'CRE'DITEMENr, s. m. Action de
déorériiter. Discredito*
DE'CRE'DITER, v. a. Oter le crédit,
faire perdre le crédit. Screditare ; discredi-
tare ; far perdere il credito. — hg. faire per-
dre a quelqu'un U considération, l'autorité,
l'estime oui! étoi:. Screditare ; discreditare -y
disfamare ; far perdere Id stima , l*autonta ^
il cndito, —Dans ce sens il est aussi ree.
DE'CRE'Pir, ITE» adi. Extrêmement
vieux , fort âgé. Decrepito \ assai vecchio ;
mjlto attempato^
DE'CRE'PITATION , s. f. T. de Chymie.
Péniìement ou espèce d'explosion successive
que le sel fait pendant <t^'ofi J- calcine.
Scoppiettio 'y scoppio de* sali sul fuoco. - La
calcination d'un sel , iusqu'.i ce qu'il ne pétille
plus. Caleina-jionc de' sait ; decrepita\ione.
DE'CRE'PITE', e'e. part. V. le verb.
DE'CRE'PITER , V. a. T. de Chymie. Faire
sécher le sel commun au feu et le calciner,
en sorte que son lïumiriité soie toute exhalée.
Decrepitare^ dissecare ; calcinare', brucclarc.
Ce sel «'appelle décrépite.
DEC ttf
DE'CRETITUDE,s. f. Vieilles^ extrême
et \n{\tmi. Decrepità; estrema vecchie^ia.
DE'CREr, s. m. Ordre, Ordonnance.
Jugement. Decreta; gmdnio ; ordint ; pare-
re ; statuto ; costituzione ; comandamento,
- Ordonnance du Masistrat , qui porte ordl-
n.-irement pnse de corps , db saisie de bienî.
Sentenu- - On appelle, le Décret , un ro.
ciieil «anciens Canons des Conciles , des
Constitutions des l^apes , et de Sentence*
des Pères. Decreta.
_ DE'CRE' lALKS , s. f. pi. Epitres . lettres
écrite; par les anciens Papes , pour faite
quelque règlement. Decretali.
DF.'CRE'Tt', E'E, part. V. le verbe.
DE'CRETEK, V. n. T. de Palais. Dé-
cer.ier un décret. Decretare; ordinar per de-
creto. — Décréter une maistn , une terre.
c'est en faire le décrot pour le p,-.yemcnt des
créanciers, et pour la sûreté des acheteurs.
Assegnar per .'i.-cr.-'j una casa , un podere d'un
debitore a' creditori.
DtCrtE'iiSTE. s. m. T. de Jurispr.
Canoniste chi'-ìé d'expliquer, dar; une école
de Droit . le décrerde Gratien. Dtcretalista,
DE'CREU'^EMENT , ou DE'CREU-
SAGE, s. m. f. rfj le'nt. Opération paria-
quelle on er.'jve a la s^ie sa gomme ou son
vernis natur».! , par le moyen d'un dissolvant
convenable, l" rima cocitura che si fa aliasela
per tor v'a la gomma.
DECREUSEK, v. a. T.deTeint. Se dit
de la préparaiipn qui precedo la teinture,
et qui consiste à cuire les soie; avec du bon
savon , a les laver et déjorgof dan-s de l'eau
claire , «t a les laisser tremper dans un bain
d'alun froid. Cuocer U seta , risciacnuarla ed
alluv.inarU a freddo.
j -P'^f''^^ , s. m. Cri public , par lequel on
défend le cours de qu-.|f-ue monnoie , ou le
débit de quelque m.i'ch,-.i-.diie. Son plus
grand usage est pour la diminution ou pour
la suppression des monnoies. iiardo ; proi-
fKi'one.-fig. Perte de réiuitation e; de crédit.
Discredito; disistimai scapito nel credit»
nella rjmutalione ,
DE'CRIE', e'e, participe. V. le verbe.
- ad]. Hommedécrie , c'est un homme perdu
de réputation. Uomo screditato , di mal nome:
di reputaiione , di fama cattiva. - Conduite
décriée ; une mauvaise conduite connue et
desapprouvée de tout le monde. Biasimato;
vituperato ; disapprovato.
DECRIER , V. a. Défendre le cours,
l'usape de quelque chose par cri. Vietare •
proibire per via di bando il corso o l'uso di
alcuna cosa. - Décréditer , ôter la répH-
tation et l'estime. Screditare i discreditarti.
diffamare; d'r male d'alcuno.
DE'CRIRE. V. a. ( 11 se conjugue comme
Ecrire. } Représenter , dépeindre , par le
discours. Descrivere ; rappresentare ; dipì-
gneic con parole. - T. de Gcom. Décrire
une courbe ; la tra.-er. Descrivere una curva.
DECRIT, ITE, p.nrt. V. le verbe.
DE'CROCHE', e'e. part. V. le verbe.
DL'CROCHEME.\f , s. m. Trévoux.
T. peu usité. L'action de décrocher , ou de
se décrocher. .Staccamento; spiccamento.
DE'CROCHER , v. a. Détacher une chose
qui e'oit accrochée. Staccare ; distaccare ;
spiccare. - T. de Fondeurs de caractères
d'imprim. Séparer la lertre du moule, dans
lequel elle a été fondue. Cij'arc, distaccarle
lettere dalla torma.
DE C.KOIRE , V. ,n. N.-croire pas. Negare;
discredere ; disnegaie ; dir di nò. Il ne se
dit guère qu'en l'opposant au mot croire, et
dans cette phrase fam. Je ne crois, ni ne
décrois. Ne cre.io , ni discredo.
DE'CROI>ER, V. n. T.deChapel. Chan-
ger les phs des rap.ides. Incrociare.
DE'CKÛISSEMEN r , s. m. Diminution.
Decremento ; decrescimento ; scemamento i
dimmuticne.
DE'CROITRE, v. n. Diminuer. p«rc«4-
" D E CP'(')T ! I.\ ' È'e'7' par" ' V." le"'v er'be .
DE'CKOTTER.v.a. Oter la crotte, A'ci-
■±'i-€ D E D
'tcrc ; riputirt ; iivjr il fingo.
DE'CRi )TTEUR. s. m. Celui qui décrotte.
• CoUi , chd n:ua , nyuliscc le scaiye.
Dt-'CROTTOmt , s. f. Sorte de brosse
riont on se sert pour décrotter. Sfa\-;oU du
ripulir le sc.iryc.
■ DE'CKOUif, e'e, part. V. le verbs.
Dfc'CROUlER, V. a. T. de Féncrie , qui
se dit des cerfs qu.md II nettoient leurs tétti
après la chû^e de -leurs bois. Ripulirla testa.
DE'CRU , VE, port, du verbe. Dc-
*roire. V.
DE'CKUE" , e'e , pjrt. V. le verbe.
D£'CRUt~.R , V. a. Hréparer du hl par une
|es*.ive :ivant l.i teinture. Cuocere il Jdo.
DE'CRU.MENT, s. m. Action de décruer.
// cuocere Ujilo per prept^rurlo alla tintura.
DE'CKUSE', E'E, part. V. le verbe.
■ DE'CRUiEMENr, s. m. A:tion de d.--
cruser. L;j immerger i boi^oli neU^ accjua bol-
ientepcrifvot^errie la seta.
DE'CRU SER , v. a. Mettre des cocons
d.ms l'e.''u bouiHanie jour en de'vider la suie
ivec fac lue. Mater i k'-Çcli ncW acjua bol-
lente per isvofgerne ta s:ta.
Dt'ÇU , UE , part, du verbe Décevoir. V.
DE'CUIRE, v. a. etr. Faire qu'une chose
soit moins cuire. II ne se dit guère que des
syrops et confitures où l'on iTietdel'eau pour
les rendre iilus liquides , quand ils sont trop
cuits; et lorsque taute d'avoir été assez cuits,
ils se liquéfient tro|>. Liquefarsi ; scemar di
€Onsiste/i-ja per difetto di cocitura.
DE'CUIT, ITE, part. V. levtrbe.
DE'CUl'LE' , adi. et s. m. Dix fois autant.
Decijpjo : dieci volte tanto.
DECUPLER , v.a. Rich. Augmenter de
iix fois .""u'-'iit. Aumentar del decuplo.
Dt'CURIE , s. f. Che/, les Romains ; une
compagnie ou société de dix personnes r.nn-
gées sous un Chef appelle Décur on. Decuria.
DECUiUON, s. m. Chef ou Commandant
d'uncUjcurie. Decurione; corporate di dieci.
DE-CUbSATlON, s. f. T. d'Opt. et de
Géom. Le point où des rayons , des lignes se
€t-o\iQr\t. Incrociccfi' amento di ray^i o diline ,
« J/a il punto dove s'mtersecan i ragsi , o u
l née incrurcic/tiatc.
DE-DAIG.-MF.', e'e, part. V. le verbe.
DE'DAIGNER, v. a.etn. Marquer une
sorte de mépris. Dispreizare ; disdegnare j
sdegnare: aver a sdefno ; aver a vHe.
DE'DAK.'NEUR.ad). et s. m. T. d'Anat.
Le muscle ;.bducteur de l'itil. Ir.dignatorio.
DE'DAIGNEUSEMF.NT, adv. Avec mé-
pris , d'une maniere dédaigneuse. Disdegno-
samente ; spre^-^a'am'ente ; dlspre^evulitiente;
ton liisprerip.
DE'UAIGNEU.X , EUSE, adj. et s. Qiii
Riarque du dédain , méprisant. Disyrenanie;
«prenante: sfre-iiatoie; dl-pregiatrice , ce.
DE'DAIN . s. m. Sorte de raéi:rii. Disprc-
(io ; disdegno ; spregio ; dispn-^^o ; dispre-
giamente ; spre-;iamento ; vidpcneiio.
DE'DALE, s. m. Labyrinthe , lieu ou l'on
j'cRare, où l'on se perd , à cause de l'em-
barras des détours. Labirinto. — fie. Un dé-
cale de procédures ; le dédale des Loix.
Lahirir'o ; andi ivieni.
py'DAiME' , ÉE, part. V. le verbe.
Dt.'DAMER , V, n. .Se dit au jeu dts D.i.
mes, lorsqu'un joueur déplace une des(|uarre
clames qui occuiicnt le rane qui est plu» proche
«le lui. Sdamare.
DEDANS, adv. de lieu. Dentro; entro.
Te la-dedans. Di là ei.tto. Là-d-?dans. Ivi
er.tro. LÀ dentro. Au-dedans, en-dedans.
Dentro; al d' dentro: per entro ; nell'in-
teriore. — fiy. et fam. On dit d'un homme qui
est encore mcertain du bon ou du mauv.-:!.
siiccis d'une aiTairc , qu'il n'est encore ni <!e-
d.'ns ni diîhors. Es.-ere ancora in s.speso ;
tsser in forse; erser inicciso. - II est aus>i
|»réij. Dentro •, per entro; permeilo. Il pass.t
liar-dtd.ns la ville. T. de Mar. Mettre les
voiles ded.ins , ou mefrc à >cc , c'c.t Ics ylier
et les serrer, ieirare le vele ; mettere a secco.
DEDAiVi , s. m. La partie intérieure de
»w«Iwie chose. L'ini;riii!e ; il di itcniro j il
t> É F
dentro; l'interno. Le dedans d'une maison.
Le mr.l est .lu-ded.ii.s. - On dit dins les
coui ses de Bague , avoir deux dedans , trois
dedans , pour dire, avuir emporté deux on
trois fois ta bague. Ha portato via due volte o
tre l'an.tLo.
DE'DICACE , s. f. Consécration d'une
Eglise. Dedicazione ; dedicamento ; sacra-
ijjne. — La lète annuelle qui se f.iit en mé-
moire da l.i consécration d'une Ei^iise. //
gi.jrno ar.niversarto delta dedtcai'one d'un
Itm^io , ou d'una Chiesa. - L'adresse
d'iui livre qu'on tait a quelqu'un par une Epi
tre , ou par une inscription à la tète de l'ou-
vraue. Ded:caiicne; la dedlcatoiia ; lettera
dedicatoria.
DE'DICATOIRE , adj. 11 n'a d'usage qu'a-
vec Elitre. Lestera ddieatoria.
DEDIE", E'E, part. V. le verbe.
DE'DIER, v.a. Consacrer au culte divin.
Dedicare ; consacrare. — Destiner a quelque
cl'.ose soit sainte , soit pro^hane- Destinare;
dedicare; stai-iUre. — Dédier un livre, un
ouvrage à quelqu'un , c'est le lui adresser par
une épitre ou par une inscription à la tetc de
l'ouvraÊ^e. Dedicare.
DE'DIRE, V. a. Désavouer tiuelqu'un de
ce qu'il s'est avancé de dire ou de faire pour
nous. Disdire; disaprovare ; negare; ricu-
sare di stare a^-ti altrui patti o parole avan-
late a nostro nome. - v. r. Se rétracter.
Disdirsi ; ridirsi ; ritrattarsi. — Ne tenir pas
sa parole. Mancar ci parola; disdirsi. — hp.
H se dit d'un homme trop engaf^é dans une
affaire pour ne la pas pousser a bout. 11 ne
pei't s'en dédire. Non pub far a meno ; non
può tornare indietro ■,esliè nella rete ; non pu»
sjur(<irta.
DE'DIT, ITE, part. V. le verbe.
DE'DIT , s.m. Révocation d'une parole
donnée. Disdetta; ritratta\ion di parola. -
La peine ilont on est convenu entre deux
ou i)lusieurs personnes contre celui qui se
dédira. Disdetta.
DE'DOMMAGE', e'e, part. V. leverbe.
DE'DOAÎMAGEMENT , s. m. Répara-
tion d'un dommage. Compensa; riparai one
del danno ; compensazione; compensamento;
DE'DO'.VIMAGER , v. a. Indemniser ,
re|>arer le dommage. Risarcire; ri/arare,
compensare il danno ; rifar de' danni.
DE'DOSE', e'e, part. V. leverbe.
Dt'DORER , V. a. Oter , eifaccr la dorure
en panie, diminuer de la dorure. D.'.trfurjri:;
te.rre l'indoratura.
DE'DOUBLAGE, s. f. T. de Mar. L'ac-
tion d'òter le doublage d'un vaisseau pour en
mettre un autre ;i là place. Il torre o dts'
f.rrre la fodera di contrabbordo.
■ DE'DOUBLE', e'e, p.irt. V. le verbe.
DE'puUfiLER, V. .1. Oter la doublure.
Discucire ; ou scucire la fodera. — T. de
Carriers. Dédoub'er une pierre ; diviser
une pierre en deux parties dans toute sa
longueur. Spartir in due una pietra per la
tur.:;o.
DE'D'u'CTION , s. f. Soustraction , rabais.
Ilt.-sliere; il diffalcare; lo scemai. - Nar-
ration , énumération en détail. Narraiioiie;
racc'irif-vnento; csposliione. i
DF.'DUIKE, v. a. R.rbattre, faire soiis-
tr.T.'tùm. Vi-durre; sottrarre; sbattere; dif-
J ale are; scemare; tirare; lor via. — Narrer,
r.icontcr au long , et par le menu. Narrare;
m'nutamente raccontare ; dire ; spianare;
esporre. — Kich. Tirer. Dedurre; cavare;
tirare. Vérités fort différentes des principes
dont e'Ies sf.nt déduites.
Df.'DUlT, ite, part. V. leverbe.
DE'DUIT , s.m. Kich., Restant et tuires.
P-sse-tenis , plaisir. DiUtto ; divertimento ;
tra'tuHo. Ce mot n'est pas du bel usaee.
DE'ESSE, s. f. Divinité fabuleuse eu sexe
fcininin. Dea; diva.
DJ'KfVCHE' , e'e. part. 'V'. le verbe.
DL't-ACHIR, se déficher, v.r. S'appai-
ser aptes s'i-Te mi) en colere. Il n'est g'ière
'en usaijc qu'en «îruuies phrase:, proverbia»
t) É'F
If s. Dtpor l'ira , lo sdegno. ':
Dt'EAlLLANCE, s. f. Foiblesse quî
preiid aux Rens à cause de quelque mal, d.t
p.ielque défaut de vivres , etc. évanouisse
lient, pâmoison. Dtlijiiio ; svenimento ; jr/f-
iimento ; smarrimento di spiriti. - Défeil-
lauce de nature , l'état où est une personne
q.ii vient i s'jfioiblir par vieillesse ou au-
trement, indebolimento naturale. — T. die
Chymie. Se dit d'un corps solide que l'Iuimi»
duc de l'air rend liquide. Scioglimento ; Uquif
fai'one. - T. d'Astron. tciiuse. V.
DE'F.^ILLAN f , an i e, s. m. et f. T. ds
l'rat. Qui manque à com|)aroître , à se trouver
''_a>s:gn;.tion donr.ée en Justice. Colui oca.
lei , elle citataper cause civili , non comparisce, •
— L Cit quelquefois adi. Manquant; c- dan»
cette acception l'on ait , une ligne défaiU
laire , pour dire , une li^nc qui n'existe
plu; , qui est éteinte. Linea estinta , chi
Dt "FAILLIR, V. n. Manquer. Mancare;
finire; terminare. Toutes choses commen*
çoi,>ntàleurdel^ai!lir. Cette race a défailli en
un tel. En tous ces sens , i! vieilli'. - Déuc-
rir , s'alfoiblir , tomber en défaillance. Svi-
nlre ; venir meno ; disvenire; smarrisi ; cad.:e
in deli.uio.
DE'F.Al'xE , v. .T. Détruire ee qui est fait.
Disjare ; sfare; distrug-jerc ; annoiare; ab-
battere; ruinare. - F.iire mourir. Uccidere;
ammaliare ; far morire. Cette malheureuse
a déf.iit son fruit ; dans le même sens se
détaire soi-meiise. — En p.irlant des 'Trou-
pes , des gens de Guerre ; mettre en l'J-
route , radier en pièces. Sbaragliar :. .'
annata ; disfar un esercito ; metterlo in rctu.
- On dit qu'une maladie a bien défait un
homme pour dire , qu'elle l'a bien atténue,
arn-ù^ri. V. Amaigiir , atténuer. — Délivrer
désjg'jr. Scostare ; allontanare ; cacciare ;
spacciarsi; liberarsi. — Se défaire d'un hom-
me , c'est le renvoyer. Dar corgedo ; riman-
dare ; mandar via-. — Se défaire d'une chose,
c'est l'aliéiu'r et en traiisi'orter le droit et la
possession à un autre. Vendere; a/ienare;
cambiare. — Se défaire d'un Bénéfice , c'est
le résipucr , et s'en démettre; Depone ,
rinunlìare una carica , un Beneficio , ee.
DEFAIT, AITE , part. y. le verbe. -
On dit qa"un homme est défait , pour dire ,
qu'il est amaigri , atténué , abattu. Pallido ;
smorto ; sfigurato ; tnterriato ; discolorilo ;
macilento ; smunto ; ajjiiato ; estenuato ; disp.:-
ri'cente.
DE'FAITE , s. f. Déroute d'une Arme.- .
ou de quelques Troupes. Sconfitta , rottj ,
scaragUo , stermi r.lo , di rfatta , iÌ! 'faeim^nto
d'una armata. - Ou dit que certaines cho-
ses sont de défaite , pour dire , qu'elles
seront faciles à débiter. Di facile smereiv ;
facile ad ester venduto , o spacciato. —
Excuse artificieuse. Pretesto ;scusa apjarcr,:-.,
bÉ'l-ÀlX, s. m. T. de Coutume- Se
des lieux en défenses, tels que la gar-.i
et l'éiang d'un Sei^i-.cur. Riserva ; Log!.. .-
"''dÈtALCATION , s. f. T. de Comm.
So.iitractlon, déduction d'one somme. \'.
ces mots.
DE'FALOUE', e'e, part.'V. le ver'ise.
DE'FALOyEll , v. a. R.^battre d uno
somme , déduire. Dedurre; sottrarre; d'fi:.-
cari; sbalterc.
DK'FAVEUR , s. f. Cessation de faveur.
Discudk'; ditiir.izij ; disfavore.
Dl.'iAVORABLE. ad)! de t. g. Qui ri'est
point favorable. DisfaVi revole ; contrario,
DE'FAVORABLEiMENT , adv. D'une
m uiièrc fache.ise , opposée à ce <;.i"on esi'é-
roit , Dispiae^v.jli:i£nte ; contrariamente ; dls-
favorevolmente.
DE"FAUr, s. m. Imperfection. Difetto;
impLifeiione ;v\o; pecca; taccia. ~ Absence,
manque, priv,.ii.in d"une personne .de quel-
que chose. En ce sens il ne se dit r.uère qu'en
i cette phrase adverbiale. Au défaut, pour
I dire , au lieu , à la plate. li yat <i' J •
D É F
i^Jitto ; !rt rrancMia; in /ucfo. Se servir
ri'im postillon an ridf.iut ri'im cocher. - T. ds
Pr.-it. Manquement à l'.i5sij;n.nion donnée.
Marcanii di compmn: - T. de Chasse.
On dit que les chiens sont en dél.iut , pour
dire, qu'ils ont perdu les voies de I.i bête.
Fir.Lr :i sito ; smarlr la fatti. Ils ont
bien relevé le défaut, pour dire, qu'ils se
Ânt bien remis sur les voies. — Défaut des
frôtes ; l'endroit où se terminent les chiG^,
La corsiuniura delle cotte. - Défaut de la
cuirssse. \'.
DE'f E'CATION , s. f. T. de Chym. et
<ie Phjrm. Dé.niration d'une liqueur , qui se
fait nrir b chiVc spon'snée des parties qii l_i
renorient trouble. Il yur^arsi ; il yonc giù
la feccia ; le schiarirsi d'un liiuore.
UE'FECTIF, adi.ro. T. de Gr.iiom. Verbe
défectif ; qui n'.i ])astous sa tcnas ou tous ses
modes. Difettivo.
DETECTION , s. f. Abandonnementtl'un
parti , auquel on est lié. 11 se dit des sujets
qui abandonnent leur Prince, des troupes
qui abandonnent leurs alliés. Abbandono. -
En Terme d' Astrai. On dit défection pour
-DE'FECTUF.UX. EVSE, adj. Quia des
délauts. i3(7c«ojj ; imperfetto; manchivoU;
guasto; mancante. - En style de Prat. qui
manque de conditions requises. Ciie lia nul-
lità ; che non ha le claujuie, le condizioni
fretcritte.
.DEFECTUEUSEMENT, adv. D'une ma-
ni.;re défectueuse. Dij ettuosamente ; impet'
f-ettamente.
DEFECTUOSITE, s. f. Vice, défaut,
manquement en quelque chose. Difato;min-
da ; masaena : pecca.
DEFÈND.ANT , part, actif. Faire une
chose à son corps défendant ; la faire contre
«on gré, avec répugnance , avec contrainte.
Con rìpusnan-;a ; contro sua volontà ; a ma-
DtFENDEUR , DERESSE , s. m. et f.
T. de l'alais. Celui , celle à qui on fait
, line demande en justica. Reo; Rea; dijen-
I iitrice.
DhFE\DRE , V. a. Carder , conserver ,
empêcher de prendre , d'entrer , ou de faire
tort. Protéger contre quelque puissance.
Difendere ; conservare ; ^uarentierc ; riparare;
; resistere al nemico. — Protéger , soutenir ,
! favoriser de son appui , de son crédir, ou
par le ministère de la parole. Difendere; tu-
rare ; proteggere ; sostenere ; patrocinare.
— Empêcher , Fjire défense de faire ou de
porter ime chose. Difendere ; vietare ; proiti-
' re. Défendre le duel; on défend le vin aux
tnalades. — Il se dit aussi des sentimens et
de: contest.ltions. Difender le ragioni , la
«nisiione , il parere , etc. -v.i. Repousser la
force par la force ; empêcher qu'on r.e novis
fasse insulte. Difendersi colla fria. - En
parlant de marchandises , qu'on achete', c'est
contester aur le prix , se débattre du prix.
Viattire ; non accordarsi circa il prer^o. —
S'excuser. Difendersi ; scusarsi; scolparsi.
— Pouvoir , ou ne pouvoir pas se cléfendre
de , etc. c'est ne p*suvoir s'emjjôcher de , etc.
; Non potersi tenere. Elle a tant d'esprit , qu'on
ne peut se défendre de l'a^mcT. - ie parer,
se garantir. Ripararsi ; d'fe-idersi; preservar-
si. Je f.iit grand feu en h:ver, pour me dé-
fendre du troid. - En T. de Palais. Fournir
des défenses .lUX demandes de sa partie.
Difendere ; sostenerle ragion!; patrocinar la
teiwa. Ila été condamné faute de défendre.
. DEFENDS , T. de /urispr. Se dit des
bo:> dont on a défendu l.> coupe , et dont
1 enrree est défendue aux bestiaux ; un tel
• Bois c« en défends. Il taglio di quel bosco
« proibito ; è riservato ad altro tempo , i
tiitiam- nor possono entrarci a pascolare.
DE'FFNI>lJ.t;E,pa't.V. le verbe.
Dt'FEX'SABLE, ad), de t. ç. l . de Ju-
rjtpr. eautumi'ere , qui se dif d'un héritage
«ont 1 usaj;o n'est pas abandonné à chacun
pour y taire pâtre tos bestiaux , ou du moins
liui est en défends pendant un certain -tijaips.
D^ É F
ÌJ'sìetlo ; ch'e è in divieto.
DE'FENSE , s. f. Protection, soutien,
appui qu'on donne à quelqu'un contte ses en-
nemis , a quelque chose contre ceiix qui l'at-
taquent. Difesa ; protezione ; sostegno ; riparo ;
difensionc ; difnsione. - D.ins une significa-
tion .T peu près pareille , un bois est en
défense , pour dire , qti'il est en état, qu'on
ne doit plus empêcher les bestiaux d'y aller.
Divieto, proibi{ion di iegiar: in un bosco.
- Prohibition. Divieto ; proiiificne. — Dé-
fenses, au pi, T. éi Prnt. Ce qu'on repond
p* écrit i la demande de sa partie. Donner
ses défenses. Fournir se; défenses. Défenses
au contraire , pour dire , qu'on laisse la liber-
té à un? des parties de réji.>ndrè par écrira
ce qui a pu être dit à son p-èjudice. Difese ;
rispeste ; scriture — Le jugement qu'on ob-
tient pour empêcher l'exécution d'un au:re
jugement, etc. Se. itenja di sospensione d.elt'
esecuzione d'uà' altra sementa. — Terme de
Fortif. Ce qui sert à mettre à couvert ceux
qui défendent une place. Difese ; foriifica-
lioni ; ripari, — Les deux dents d'en-bis , qui
sortent de la gu;u!!e du sanglier , et dont il
se sert pour se défendre.' Za/i«^ ; sania ;
scana. — Défenses , ou boute-hors, 7". de
Mar. Ce sont des bours de mats lo:»gs de
quiiire à vin^t pieds, et amiirrés , pe?ul.int
un combat, à l'avant et à l'arrière du vais-
seau, pour repousser le brûlot , et empê-
cher l'abordage de l'ennemi. Buttafuori da
allargare — Bouts de m.i:s , de caKies , ou
de Cordes, qu'on l.iisse pendre le lo -.g de;
côtés des vaisseaux , lorsqu'ils sent d n^ les
ports, pour empêciier qu'ils ne s'endomma-
gent en se choquant. FagHetù.
DEFENDEUR , s. m. Celui qui défend,
qui soutient, qui protège. Difensore; difen-
Jit^rt ; protettore.
DEFENblF , s. m. T. de Chir. Se dit de
certains remèdes topiques qu'on applique
pour empêcher une inflammation. C'est aussi
un bandage qLi'on met aux yeux du mal.ide
après une opération Diffensito.
DE'FENilt , IVE, adj. F..it pour la dé-
fense. Il n'a guère d'usage qu'au fem. et
<lans cette phrase : Armes détensives. Armi
difensive.
DE'Fh'QUE . ÉE , part. Purgo ; purgato
dilla feccia.
DE'FE'QUEil , v. a. T. de Chimie. Oter
les léces , Jes impuretés d'une liqueur. Pur-
gare ; levar la feccia.
Dt'FE'RANT, ante, adj. Qui défère,
qui cède. Cetd. scendente; facile ; docile;}>ie-
ghevole ; arrendevole.
DE'FE'RK' , É" , parr V. le verbe.
DE'FE'RENCE , s. f. Condescendance.
Cofidesceaden\a ; ossejuio ; rispetto; compiaci-
Dt'FE'RENT^' s. m. T. de Monnoie. Mar-
que qui indique le lieu de la fabric ition , le
directeur et le graveur d'une monnoie. Marca
delta -^ecca.
DE'FE'HENT , ente, adj. Qui porte.
Dans le système de Ptolomeé , cercles dclé-
rens ; ceux qui portent la plaueie avec son
épicycle. Deferente — T. d'Anat. Vaisse.iux
déféren» , sont ceux qui portent la sém^n^c
dans les testicules. Vasi deferenti.
DE'FE'RER , v. n. Céder , condescendre.
Condescendere; secoidare ; andare a verso,
alla seconda ; ubbidire ossequiosamente ;
compiacere. — v. a. Donner , décerner. Da-
re ; eoncedtre ; ascrivere ; decretate ono-
ri , ere. — Déférer le serment a quelqu'un.
ì^roporre il giuramento ad alcuno, — Dénon-
cer. V.
DE'FERLE", ÉE , part. V. le verbe.
Dt'f ERLER , V. a. T. de Mar. Déployer
les voiles. Spiegar le vele ; distendere le vele;
levar volta alle vele.
DE'FERRÉ, ÉE, part. V. le verbe.
DE'FEKRER, v. a. Otcr le fer du pied
d'un cheval , ou d'une autre bète de montu-
re. Sferrare ; levar i fem da' piedi. - (ig.
et fam. Rendre- muet, confus, mterdit. lu-
rar la bocca ; confondere ; tutbare ; sconcerta-
D É F . iif
n; metterin confusione ; far .tr-inu'.oVire. — y^
r. Perdre son fer. Se dit des l'ecs d'un cjiev^l j*
lorsqu'ils tombent , et de la letture d'iin lace'ti,
d'une aiguillette , lorsqu'elle vient à se dé-,
tacher , à se défaire. Sferrarsi : cadere o ver-'
dere i ferri , o il ferro , il puntale . ec. - Se'
déconcerter, demeurer interdit. Turbarsi i
confondersi ; sconcertarsi.
DE'FETS , s. ra. p!. T. de Librairie. Feuil-
les superflues et dépareillées d'une édition ,.
donc on ne peut pas former un Exemplaire,
comnlet. Dijetti,
DE'fl , s. m. Appel , provocation au com-
bat, et qui se fait , soit de vive voix , soit par
écrit , soit par gestes. Disfida ; sfidamenio ;
provocazione. Par extension , toute sorte da
provocation. Disfida.
Dt'FlA.V'CE , s. f. Soupçon , crainte d'c-.
tre trompé. Diifidenia; timoi-e ; sospetta;
jelos.a. -- On dit prov. que la dénance est
mere de la sûreté , pour dire , que pour n'ê-
tre p,is trompé , il ne f.iut pas se confier trop
légèrement. Chi si fida rimane ingannato.
— Le doute , la crainte cjue quelque chose
n'ait toutes les qualités nécessaires pour uii
certain effet. Diffidenza ,dijfidamento di se ,
dille proprie for^e , ec,
DE'tlANT, ANTE, .idj. Soiipço'nneu.t,
nui craint toujours qu'en nele trompe. Dif-
fidente ; sos.ettoso ; sosyicioso i ombratico ;
ombroso; ombratlvo.
DE'FICIT.s. m.T. Lntin usité au Palais,
pour exprimer quelque chose qui manque.
Manca ; è mancante ; non si trova, La tell*
pièce est en déiicit.
DE'FIE', ÉE , part. V. le verbe.
DE'tlER, v. a. Provoquer quelqu'un at»
comb.it. Sfi.lare; disfidare; invitare; cla-
mar l'avversar'o a battaglia, a duello, — M
se dit aussi de toute autre sorte de provo-
cation entri) deux personnes , comme ;i jcuer,
a boire , etc. - Mettre quelqu'un à pis faire ,
lui déclarer tp'on ne le craint point. Vous
dues que vous me ferez un procès, je vous
en àehe_. Voi dite che volete muovermi urta
lite ; ed io ven: sfido. - Il se prend aussi dans
un sens plus djux. le vous défie de deviner
qui ma dit telle chose. Scommetto cite Boa
iidovtnate chim' abbia detto la tal cosa. — v
r. Se donner de garde de quelqu'un . ne s'en
pas fier. Diffidare ; non fidarsi. - S, douter ,
prévoir. Sospettare. — Se défier do ses for-
ces , de son esprit , c'est n'avoir pas grande
coi'.hance en ses propres forces , en sa ca-
pacité. Diffidar di se stesso. - Défier, f.de
Mar. Prendre garde pour em|)èther que
quelque chose n'arrive , comme de fnire un
abordage , ou de toucher la terre. Diffidare
di un arrambaggio , o di arenarsi. — Défier
1 ancre du bord , empêcher que l'ancre ne
donne contre le bord. Difender l'ancora
dal bordo. - Denor du vent; ne pas pren-
dre le vent par devant , et ne pas mettre
en ralangue. Portar in piano ; far portar le
»••■''-• .- Vent qui déiie la côte , c'est un vent
qui vient de la côte. Vento di terra; vento
dalla terra.
DÉFIJURÉ , ÉE , part. Sparuto ; dispa-
risccnte , ec. V. le verbe.
DEFIGURER , v. a. Gâter la figure et la
forme de qu..lque chose que ce soit. Sfigura-
re; disfigurare; dijlormare ; svisare,
DE'FILE' , s. m. Passage ou chemin étroit,
a travers lequel des Troupes qui sont en
marche, ne peuvent passer qu'en déniant.
Strette ; gale ; fauci; forre ; bocche ; angustie
de' passi. .
DL'FILE, EE, part. V. le verbe.
DE'f ILfcR ,_ V. a. Oter le tìl , le cordo,
qui etoit passe dans quelque chose. .Sfilare.
- Il est aussi rèe. Sfilare ; uscir d'un filo';
d un cordoncino , ec. - v. n. Aller l'un après
1 autre , en sorte qu'il y ait peu de person-
nes de front. Il ne se dit proprement qu'en
parlant d'une marche de Troupes. Marcia-^
re alla sfilata ; alla spicciolata ; spicciola-
tamente; alla spenata. - 11 so dit aussi du
po
juvement qu on fait f.ure à des Troiijiei
lur les vuir plus en détail. F.ir mainare f&
Ffi
ut D E F
tnppt tlU sfilati. On fit défiler \ts Troupes
DE'FINI , lE , part V. te verbe. - T. de
Grsmnti. On appelle prétérit défini , le prété-
rit composé de l'indicatif d'un verbe , com-
me , i'ai f.iit, et les autres semblables. Frt-
ttrho ptrfclto , finito.
DE'FINIR . V. a. Marquer, déterminer.
Il n'a guère d'usage qu'en parlant du temps ,
du lieu qu'on fixe pour quelque éhose. De-
ttrmirtare i stabilire ; statuire ; fissare ; asse-
gnare. - Expliquer la n,-iture d'une cl-.ose par
son genre et paf sa di'.ìerence. Definire; cir-
conserivere ; Jiffinirc. - Définir un homme ,
1* faire connoitre par ses qualités bonnes ou
mauvaises. Definir un uomo ; diiigrierto con
farole ; Carlo conoscere ycr le suc buone o
cattive qualità. - Décider. Diifitlre ; decre-
tare ; definire ; determinare ; giudicare i deci
de
deli!
DÉt^lNITF.UR s. m. On appelle .ainsi dans
quelques Ordres Rclisii-ux , celai qvii estpré-
posé pour .-.sMster le Général ou le provin-
cial dans l'administration des aft'aires de
l'Ordre Definitore; diJfir.Uone.
DE'FINITIF, ivE, adi. Quidécide, qui
Juge le fond d'un procès. Dijfiiiitivo ; definU
livo ; dilerminativo. - En dél'initlve , adv.
T. de Palais. Par jugement détmitif. Dif-
finitamente ; in f;iuaiÛo d'ffinitivo.
DE'FINITION , s. f. Explication da la
rature d'une chose par son genre et pr.r sa
différence. Defir.ivone ; d:ffini\ione. - Dé-
cision , règlement. Decisione ; determinaìione;
definixione ; diffininienlo.
DE'FINITIVEMENT , adv. En lugement
définitif. Diffinitamcntc ; àiH.nit'vamente.
DE'FINITOIRE , s. m. Le Chapitre que
les principaux Officiers de certains Ordres
Religieux tiennent pour le régltment des
affaires de l:ur Ordre. Difiniturio.
DE'FLAGRATION , s. f. T. de Chim.
Opération par laquelle un corps est brûlé.
Abbntciamento ; incendio.
UE'FLEGMATION , s. f. Action de de-
flegmer, // purgare ; rettificare ; rctiificapune ;
furfanento ; il lor via la flimma.
DE'FLECMf, ÉE , part. V. le verb.
DE'FLF.GMER , v. a. T. de Ch.m. Enle-
ver la partie flegmatique ou squeoie d'une
substance. Rettificare ; raffinare ; ur ria la
fiefnma ; purgare,
DF.'FLEURl, lE , part.V. le verb».
DE'FLEURIR , t. n. Il ne se dit que des
arbres qui viennent à perdre leurs fleurs.
Sfiorire; perder il fiore. - v. a. Faire tom-
ber la fleur. Disfiorare, far cadere il fiere ,
torre II fiore. La gelée ette vent ont délleuri
tous nos arbres. II se dit encore de certains
fruits dont un peut ùter la fleur en la touchjnt.
Ter il fiore ai frkti: col sevirchio brancicar-
gli. Vous touche; ces prunes , vous les di-
fleurisspz.
DE'FLEXION , s. f. T. de Vhys. Action
par laquelle un corps se détourne ds son elio-
min, en vertu d'une cause «trangère, Pi.-gu-
tura ; torcimento. La réflexion des rayons de
la lumière.
DE'FLORATIWN , s. f. Action par laquel-
le on óte à une fille sa virginité. Deflora-
zione; sver{;lnameiito ; lo sverginare. Ce mot
«t le suivant ne sé disent que dans les in-
formations et dans les procédures de Jus-
tice.
PF.FLORSR , V. a. V. Dépuceler.
DE'FLtUER, V. n, T.d'4sirol. En par-
iant d'une planète légère qui a passé la con-
jonction d'une autre plus tardive , s'éloigner
tje ï>Ius en uliis. Scostarsi; trascorrere.
DE'FONCF.', ET., part. V. le verbe.
DE'FONCEKENT,s. m. Cr. Vucct au-
tres. i.^»<:t\nn de défoncer. Sfondamento.
UEFONC!•^' , v. a. II n'a d'usage qu'en
parlant des fiitaii!"s, des tonneaux , etc. et
»ls;Rnifie, ôter les douves qui serveut de fond.
Sfondare : torre il fondo ad rna Ktte o simil
rase. - T. île Correyeurs. Fouler .lux pieds
UA cuir pour en ôter les fosses. Calcare ; con-
tlilcare ; pestar sotto! fiedi. — v. r, Sfondarsi,
D É G
- T. de Jardin. Enlever, en creusant, deux
ou trois pieds de terre , pour placer au même
endroit un lit de fumier et de nouvelle terre
par-dessus. Sossr.jttare.
DE'f ORME' , ÉE , part. 'V. le verbe.
DE'FORMER , v. a. Gâter, corrompre la
forme d'une chose. Il ne se dit guère que des
chapeaux et des souliers. Guastar la forma,
DÉFOUETTÉ. ÉE, part. V.levethe.
DEFOU&TTER , v. a. T. de Relieurs.
Oter la ficelle qui a servi à fouetter le livre ,
c'est-a-dire , le bien serrer pour en marquer
proprement le*, nerfs. Scordare.
D£'FOUl<NÉ, ÉE, part.V. le verbe.
Dfc'FOUKNER .v. a. Tirer d'u» four. Dis-
fornare ; sforaarc; cavar dal forno. — T. ne
Billard. Fyire passer sa bille dans la passe ,
par l'endroit opposé à celui de la sonneae ,
lorsqu'elle étoit passée aup.;ravant par l'autre.
Scostar la Hglia.
DE'KRAI , s. m. T. inusité. Payemsnt
de i I dépense d'une maison , d'un équipage.
Spesa.
D'i^.'FRAYE, ÉE, part. V. le verbe.
DE'iFAYER , v. a. ^.:yer ladipen.e de
quelqu'un. Spesare ; dare o far la spes.a.
- fii;. .Se dit des personnes ridicules qui
apprêtent à riie aux autr^js. Intrattenere
con facc\ie , c/i motti , con solia\\cvoH
ragionamenti. Défrayer une compagaie de
bons mo'ï.
DÉFRICHE, Ér. , part. V. le verbe.
DE'FRiCHEMENT, s. m. Ce qu'on fait
pour mettre en valeur une terre inculte.
// dissodar: ; il lavorare un teireno inculto,
DE'FRICHER , v. a. II se dit d'une terre
intuita d'jnt on arracl>e les méchantes her-
bes , les broussailles et les épines , pour la
cultiver ensuite. Diswdare ; diverre ; distos-
cure; rompere : lavorar^ terreno inculte. — fig.
Ec'aircir, démêler use chose embrouillé «t épi-
neuse. Spianare ; spiegare una qualche cosa ;
diciferare; dnirigaie.
^ DEFRICHEUR , s. m. Celui qui défriche.
Colui che dissoda un tirreno.
DEFRISE', ÉE, part. V. le verbe.
DE'FRISER , V. a. Défaire la frisure. Dis-
fare i ricci ; i-uastarli.
DL'FKONCER, v.Dépli,ser, ôterlesplis.
Disfar le pieghe. — fig. Défroncer le soureil ;
se dérider le front, prendre un air serein.
Rasse-enar la fronte.
DE'FROQÛE, s. f. La coue-m,orte , la
dcpo'.iille d'un Moine non réforme , d'un
bcnér.cicr régulier. Spoglio ; spoglie. - Il
se dit (am. des biens- meubles de tout
autre Particulier , lorsque qu»lqu'uH en pro-
fite , sans que ce suit par succession. Mo-
bili; spoglie.
DÉFROQUE, ÉE, part. V. verbe.
UE'FROQUER , v. a. Oter le fros ; être
cause qu'un moine quitte le fi
le Cuiivnn:. Sfratare;cacci3r via.-ti^. l^ren-
c!re a quelqu'un tout , ou une partie de ce
q-i'il a. Sprîgliare. ~ v. r. Quirter l'habit dv'
IVloine et la profession monacJe, pour pas-
ser dans atitre état. Sfratarsi
DE'FUNER , V. a. T. de Mar. Dégarnir un
mât de son étai et de ses manœuvres. Scap-
pellare pli alberi delle sue manovre.
DL'FUNT , l'tiTE , ad|. et s. Mort, dé-
cédé. Defunto ; morto. Il ne se dit nue des
hommes , et il est plus du Palais que au beau
DE'GAGÉ , ÉE , adi. et part, de Dégager.
Ri Ciisto ; liberato ; libero ; scapolo ; sciolto;
shrig.ito ; disciolto ; spedito ; scarico ; ec.
- On dit d'un homme inenu et de bvll.; trul-
le , cju'il a le corps bien dégagé. Uomo di.
Volto; ci leggiadra , propor^n
- P'un homme qui a des airs trop libres et
trop familiers, on dit qu'il a des airs bien
dégagés. Trattar troppo alla libera ; con so-
verchia famiU.riità. — 7'. d^Archit. Appar-
tement bien dégagé , chambres tout-à-fait
bien dégagées , quand il y a une autre is-
sue que La principale* Stanje iisimpegnate ,
libere.
D É G
DEGAGEMENT, s. m. L'état d'une cho-
se qui est dégagée. Action par laquelle une
chose est dégagée. 11 se dit au propre et au
figuré. Distaccamento ; libertà. - Dégage-
ment dans une maison , dans un apparte-
ment , se dit d'une issue secrette et dérobée ,
qui sert à la commodité du logement. Scala
segreiia.
DE'G.AGER , v. a. Retirer une chose qui
étoit en E?se. Riscuotere ; ritir.ir un pegno.
- hg. Dcb.irrasser , délivrer , détacher. 'V.
ces mots. — Détager un soldat , c'est ob-
tenir son cciii-é. Ottener ti congedo ad un
soldato , farlo Ucen\iirc. — Digag ir sa paro-
le , c'est retirer uns parole qu|on n'avait don-
née que sou> certaines conditions Disrmpe-
gnarsi ; ritirar la parola data. — Sai:..î"aire
i sa parole. Je vous .ivois prom'i votre ar-
gent un tel jour , je viens désagor m.i pdrole,
le voila, ytantenere la parola; tener parola;
star alle promesse. - Dégager la tête , U
poitrine , c'est rendre la poitrine , la tête
jilus libre, la soulagrr de ce qui l'incom-
mode. Scaricare ; alleviare. — Dégager »
pour débarrasser , en retirant d'un lieu une
]''ersonne riui s'y trouvoit engagée, qui y
étoit embarrassée. Distrigare ; liberare; scio-
gliere ; dispastojart ; sbratare ; disimpegna-
te ; cavar di sotto o di me-{\o. - Dégager
un appartement , c'est lui donner une au're
issue que la principale. Disunpegnare una
stan\a ; far pili uscite ; più scale per aggia
d' un quartiere.
DEGAINE , s. f. Il n'est en usage qu'en
cette plirrise proverbiale. Il s'y prend d'uno
belle dé^-ine , pour dire de mauvaise grâce,
d'une vilaine manière. Con mala gracia; dt-
sadattami.nte ,; ro^\amente ; senia garl».
DE'GAINE, tie. , p.nrt. V. le verbe.
DE'GAINER , v. a. Tirer un couteau de la
gaîp.e , ouuaeépée du fourreau. .^git.iin.r-e;
sfoderare ; trar fuori la spada. — Au burlei-
tiue , dégainer, c'est tirer l'épée , se battre.
Foire manu alla spada. — fig, 7 irer de l'ar-
gentdela bourse, pour payer. Mettermano
in taua ; cavar fiori i danari. - Uè ceux qui
payent mal volontiers, qu'ils sont di'.rs a I.î
deserre quand il faut payer , on dit qu'ils
n'aiment point à dégainer. Esser ritrosi a
metter fuori del danaro ; pagar mal voUntter:.
— On le dit aussi de tous ceux qui ont pro-
mis merveilles en quelque sorte d'sffaire eue
ce soit , et qui ne font rien quand il faut agir.
Ce moi n'a ri 'usage que dans le stylo fam. Len-
to all' esecu\ione.
DE'GAINEUR , s. m. T. impropre. Eret-
teur . ferrailleur. Spadacino ; schemid^re.
UE'GAN TE', ÉE , parr. Senta guanti.
DE'GANTER , v. a. Oter les gans. Cavar
DE'GARNl , lE , part. V. le verbe.
. DE'GARNIR, v. a. t>ur la garniture de
q.ielque chose. Sguernite ; torre, levarle
guarniyieni- — Oter les meubles d'une mai-
son , d'ui\e chambre.^ .Sgomberare ; sguarnirei
spogliare. - Dégar*iir une place ; ócer une
j^artie considérable de la garnison ou dei
munitions. Sguernire; sfornire ;^sprovedere.
— v. r. Se vêtir, se couvrir plus légèrement
qu'on n'éìoit. Alleggerirsi di panni ; porre abiti
più legiiir -i.
DE'GAF, s. m. Ruine, ravage , perte
arrivée par une force majeure , |)_»r une cause
violente , comme tempête , grêle , gens de
guerre, etc. Guasto; ruina ; danno ; di sper*
g'mento ; saceheggiamento ; disertamente.^ ■*
Consumnvation de deiuées , de vivres, qui S9
f.iit avec désordre et sans économie. Gui»r«i
strage: con iumo; sciuppio.
DE'GAIICHI , iE,part. 'V.leverbe.
DE'GAUCHIK , V. a. Terme d'ArtisteJ
Dresser un ouvrage en bois , en pierre ,
etc. en retranchant ce qu'il a d'irrégulier.
Addirizzare : j-arcgriare ; acconciare.
DE'()AUdHl'Ì5EMKNT , s. m. Action
de dégauchir. Concia ; pareggiamento.
DE'GEL , s. m. Adoucissement de l'air qui
résout la glace. S(it>^limciua; stiusiimtnta dc^
ghittcig.
D É G
D É G
DE'GELE , EE , p.irt. DidiîceUu.
DEGELER, v. a. Faire qu'une chose qui
étoit gelee , cesie de Tetre. Struggere , scio*
giure il diaccio. - v. n. L.i riviere dé^^èle ,
commence a dégeler. Did^Licciare ; siru^girsi
il dtiiccio. - li ss dit ordinairement dans l'im-
personnel. Il déeele. Didiauia. — 11 est jussi
téc. D,r,aci:^rc.
DEGE'.NE'K.^TiON . s. f. T. Vaim.it.
L'sction de dc-e,é.i..'rer , dépérissement. Digc-
ncrJl'on^ i dtr:rior.:i'oni.
DtGÉNÈRi;^ , V. n. S'ab.itardir, nesui-
yre pas la vertu, Us bons exemples de ses
Ancêtres. II se construit avec la préposition
De. Diifancrare ; tralignare ; tmhast.;rdtrs. —
On dit aussi qu'jii liwmme dégénère , pour
dire qj'i' vaut moins qu'il ne vjloit autre-
fois. Degetieure ; sdimar di pcje^ione i de-
cadere dalLi prima b^n:à. — Q.ie les ani-
maux dégelèrent, pour d're qu'ils ne sont
pas de la même beauté , qu'ils n'ont pas les
mè.Ties bonnes quilltcs (U.e les animaux doiîî
ils viennent. Q.ie des pî.intes^ dégénèrent ,
qu'elles c^-mmcncent à désénérer , pour di-
re, qu'elles cessent de porter d'aussi bons
fruits qu'au comraencemerit. Iinbas:ardire',tr2-
Ulnare ; dijjnerare. — tmpluyé , avec 1
proposition Ln , se dit en parlant des choses
qui ciiangejit de bien en mal. Dtgcr.care
cambiarsi ■,mutarsl\ conyeni^ji. — On dit.iu^
qu'une maladie dégénère , pour dire , qu'ell
se ch3n£;e en une maladie plus ou moins vio-
lente. Dc'-incrare ; convertirsi.
DÉGINGANDÉ , ££ , adj. Se dir d'un
homme dont la coaienance et la démarclie
sont mal assurées .comme s'il étoit toutdis-
loq.ié.ll est lâm. Disadatto issuajato ; scia-
mannato ; svivagnato.
DÉGLUEA , v. a. Oter la glu, se débar-
rasser de la glu. Sf animarsi ; dtsvtschiarsi. —
Se dégluer les yeux ; òtrr la chassie qui colle
les paupières, rrcgarii i'/i occhi ; riarsi la cac-
cola dagli occhi.
DEGLUTITION , s. f. Terme de Méd.
Action d'avaler. Pcs^uti^ionei inskiottimento ;
transn^lc:nC71to.
DEG^'BII.LÉ, ÉE,part. V. le verbe.
DEGOtîILLER. v. a. Vomirlo vin et les
viandes qu'on a prises avec excès. Il est ba?.
Vomit.ire ; recere ; far setto ; cacciar Juori ;
tett.ire ; fhtare.
DEGOiiiLI.IS , s. m. Le vin et les
viantîes dée,nbillées. 11 est bas. Il vomitai la
mattria von'tata.
DEGOISER , V. ». Chanter. Il se dit du
chant des oiseaux ; en ce sens , il n'est plus
guère en usage. Garrire ; cantare. — ftp.
Parler plus qu'il ne faut, dwe ce qu'il ne faut
pas dire. Il est t'a m. S tray a-lare ; cantare ;
lîartare ; gracchiare ; tatameUare ; sgorgare.
— On le dit dans le même sens, d'un pri-
sonnier dont on tire It'j vérités qu'il auroit
de l'ir.îérèt à cacher. En ce sens , il est
neutre et pop. Far cantare uno ^ fargli dire
"dF.'GO.VIMAGE. V. Décreusement.
DÉGORGÉ , ÉE , part. V. le verbe.
DEGORGEAGE, s. m. Terme de Chapcl.
Draper, ce. L'action de dégorger. lilscinc-
DÊGbRGEMENT,s. m. Débordement,
^panche.nnent des eaux et des immondices
retenues. Sbocco ; trabocco ; sgorgamcnto. —
Le débordement et l'énancHenpent de la bile
«t des autres humeurs. Ssur^amento ; trabocco
d'umori.
DÉGORGEOIR , s. m. T. d'Artillerii.
Petit fer, o.i fil-d'archal , qui sert à sonder
la lumière du canon et la nettoyer , pour y
mettre l'amorce. Sfondaz^jù da cannoni. —
Terme de Serrur. Sorte de ciseau à chaud, dont
le Forgeron se sert , ou pour enlever aux
pièces qu'il forge , des parties qu'il ne peut
détacher avec le marteau, ou pour leur donner
des formes qu'elles ne peuvent recevoir q.te
«l'un instrument tranchant. Taiilmo'.o. I Ma-
liscalchi dicono : Sega a mano'. - En Terme
de Draperie. Moulins où les maillets frajjpeRt
iioiBWiltfflCfiti ilsiSirentA Urac e,t à dg-
gorper les étofies. Ceppo.
D£GvJ.iC.ER , V. a. Déboucher un pas-
sage engorgé. 1! est ti^uelquerois neutre, ii
cet ésout vient une tois a dégorger , etc.
^gor;arc i nettare ; stur.ire ; sboccare. — On
dit que le poisson se dégorge , pour dire qu'il
se purge du eoii: de la marte , ou de h
senteur de la bearbe. Purgarsi del faigo ;
deporre l'udore , il sapor dijango , di marina.
Terne d: ...hapeì. Draper, et de Teintur. Dé-
g-ger une etotte de la terre , du savon , de
l'urine , etc. qui lui reste du désrai:,sase. /iij-
ceac/uare ; purgare.
DLGOUt'vDl , lE , part. V. le verbe. -
Il se prend aussi subst. C'est un dégourdi , un
homme a qui on n'en fait point accroire.
.jCjhrit ; accorto J svelto.
Dh';LiUr;DiR , v. a. Redonner du mou-
vement , de la chaleur a ce qui Cîoit cnguui-
di yat le froid , ou pur quelqu'autre cause.
SeiugUcrlc membra indoleniiie , ■ntormcntuc ;
riscaldare ; ravvivare ; torre i'intirina-ne.ito.
— Faire cegourdir de l'eau , c'est faire chauf-
fer un peu d'eau froide pour lui ôter sa
grande froideur. Intiepidir aliu.in:o; torre II
gran freddo all' acqua. - he. et fam. Dé-
gourdir lui jeune homme ; ìc Ìj.,onner , le
IJolir pour le commerce du monde. Z)ir.j-
\arc ; imprattchiri j sc<^ilonare i alsruvidlre —
Il est austi rèe.
L>£GOURDlsSE.MENr , s. m. Action
par laquelle le» membre: ensourdis se dé-
bourdiisent. Scioglimento ddte membra in-
tormentite , ladoUnpce ; ravvivamento i ris-
caidamentu.
DiGOUT, «. m. Manque de goût , man-
que d'appelit. Nausea ; disgusto ; svi.glta-
teì\tt i saiievolewa ; su^iamento. — fig. l_,'a-
versioi) q.i'on j.'rend pour une chose , ou
pour une iiersonne. Ripugnatila ; aversione ;
alienazione ; fastidio. Déplaisir ; chagrin.
Uisgijsioi dispiacevoleua , ec. V. Chi crin.
DEG'JU TANT , AN fE , ari). Qui donne
du dég'^ùt. Stomacltevule ; nauseante ; nausco-
sa;Jaii:etioso. - rig. qui donne de l'aversion,
de la répugnance. Fojr/J.'oio ; increscevole;
no/evole ; diipiacevole ; stucchevole ; stoma-
chevole. — Qui cause du l .'plaisir. Afflittivo i
attris_tuite \ penoso.
DEGOUTE, ÉE, part. V. le verbe. - Il
est q iclquel'ois subst. Faire le dégoûté ;
le dirìkile , le délicat. Far h
D
, que
É r.
est de
Ruma,,; pes-
tar aniiare dis-
nt. Dimiunei- .
licreoti les cCij»
: shmare ; con-
Uéìtrader un
e .ui donner pas lï
...... ,,.„ .u, ..H|-,ciT7it. Aivillre i dtprimert
. u^nraJer dei bais , une maison, un Ili-,
ntagc, e est v lairc quelque dét.àt con^id'
rob,e,ou les laisser ruiner. "
gtorarc ; danneggiare ; ì.ise
tra f sere. - Terme de Pei
aSoiblir insensiblement la lun
leurs d'un tableau. Digradare
f^n.ler bene i lumi, i colori.
V. ossea u.^ /. de Mar, L'abandonner . af.j-êJ
en avùir ote tout l'équipement, quand le bâ-
■■ -■lU est 51 vieux et si incommode , qu'il
1 inutile. Spogliare un bastimento
yecc.'no , condannato.
DL'GKAFF:-:', ée , nart. V. le verbe
^ DE'GRAFFER', v.a.Détache^uneagraffe
de:.ure le crocliet o'une agrafte de l'endroit
ou !l est passe. Staccare ; sfibbiare ; jcie-
" DE'GRAISSAGE , s. m. Terme de Drap.
L.icîiûn tSQÔiix.àsinr.Layalnra.
DE GRAIS.SE' , ÉE , part. V. le verbe.
Dt'GiiAIbiiER, v. a. Oter la graisse de
quelque chose. Digrassare ; lavare , levar II
g-asso , l'antume. - Dégraisser ■•<■■ habit ;
oter les faciles que la graisse a faites. Cavar
.e macchie di grasso , o d'unto ; nettare ;
ripuLire. - fig. Dégraisser un homme ; lui otet
une partie des 5r.iiides richesses qu'il avoir
mal acquises. Tarpar l'ail a un uom-j ; torgli
una parte de' su»l beni. — Dégraisser les
terres , en parlant du mauvais effet que les
torrens et les r.ivines d'eau font sur les terre»
labour.ibles. Sfruttar le terre ; portar via il
grasso delle terre.
DEGRAISSEUR, s. m. Qui dégraisse les
habits , l?s étoffes. Macchlajuolo ; cavamac-
y"'- ~ Terme de Drapent. Celui di dégraisse
DEGRaÎsSoÎr , s. m. T. d, yiaïufact.
Instrument dont on se serta tordre la laine
trempée dans l'eau du savon , av,->ni de b
mettre sur le peigne. Lupo. - En Terne de
aoyaudier._ Espèce d'oagle de fer b!.ancou'on
met au doii;t comme un dé à couvre, 'avec
lequjl on dégiais.e les boyaux qu'on a laissé
blanchir dans tuia lessivc d'eau forte. Ras-
tino ,
DE'GRAS , s. m. Terme de eheimoiseuf.
Nom qu'on donne i l'huile de poisson
.a,re le dinicile le ddicat.. F.r /a .,„,;,aro, a servi a passer des pe.uix en chamois. ï'»;:
'w'.I -■"'•?''" '^'■'^■•"^- par comte- liodi pesce che ha s^vito a scamosciai le
vente , pour signifier une personne de bonne pelli.
appétit.
humeur', de borne chère", de h
Di buon umore ; di buon appetito
DEGOUTER , v. a. Oter l'appétit . faire
perdre le goût. Svogliare ; nauseare ; far
perdere l'appetito , Il gusto ; }ar venire a noj.a.
— tig. Donner de l'éloignement pour line
personne, po.ir une chose, À son gré. Dis-
gustare ; dispiacere ; far venire à noja ; generar
fastidio ; stomacare. — V. r. Prendre du dé-
goût , de l'aversion. Disgustarsi ; venir a
noja ; prender in aversione , In od'o.
DEGOUTTANT , ANiE, adj.Qui dé-
goutte. Gocciolante ; grond.mte a stilla a
stilla , a goccia a goccia ; che gocciola ; che
cascj a gocciale.
DEGOUTTER , v. n. Couler goutte à
goutte. Gocciolare ; cascar a gocciole ; stil-
lare ; gocciare ; grondar a stilla a slilla , a
goccia a goccia. — Il se dit aussi des choses
par où l'eau ou tjuelqu'autre liquer.r dégoutte.
Les clieveu.x, le front lui dégouttent de sueur.
Gli eu/a il sudûr da' capegll ; ^11 gronda il
sudur dalla fronte.
DEGRADATION , s. f. Destitution du
grade où l'on est. Spogliamenio ; privazione
d'hn grado , d'una dignità. — Le dégât con-
sidérable qu'on fait dans les bois , dans un
héûue,Q. panno ; guastò. — L'affoiWissement
de la lumière des couleurs d'un tableau. Dl-
gradjrnento ; degradazione.
DEGRADE , ée , part. V. le verbe.
DEGRADER , v. a. Démettre de quel-
que fT'de par Justice , et avec de certaines
f^orm.ilités. Degradare ; deporre. — On dit ,
dans un siqs plus deux , que t'est dégrader
DEGRAVELE', ÉE , part. V. le verbe.
DE'GRA\'ELER , v. a. T. H'Hydraut.
Ot.'r d'un tuyau de fer ou de plomb , ser-
vant à conduire les eaux d.-nsles fon:,-:ines ,
le sédiment qui s'y for.T.e. Nettari doccioni
i Condotti d'acjua.
DE'GRAVOIEMENT , s. m. Eff^t d'tme
eau C'^araïue qui dégravoie , qui déchausse
des murs , des pijjtis , etc. Scavamento ;
scavo ; scal\iir.eHto fatto dall' acqua cor-
DE'GRAVOYE' , ée , part. V. le verbe.
DE'GRA'v'OYER , v. a. Dégrader , dé-
chausser des pilotis , des sr.ij-s. Scalcare ;
DEGRF.', s. m. L'escalier d'un b.îtiment.
Scala. — Une marche. Scalino ; scaglione ;
gt.tdo. - Il se dit iig. des emplois , èss
clisrees , des titres , des dignités par ou on
s'élève successivement à de plus grandes.
Grado; dignità. - Dans l'Université , on ap-
pelle degrés , celui de \l3Îtrc-és-Arts, celui
de Bachelier , celui de Licencié , celui de
Docteur ; et dans ce sens , on dit , prendre
SCS degrés dans l'Unis ersité. Gradi. - lUe
el.t aussi pour mirqucr la différence de pliis
et de moins , que les Philosojjhes supposent
dans chacune des quatre premières qualités.
Gra.lo. - En parlanrd-s OTiérations deChy-
mie et des atures qu'on fait par le mjyen
eu feu , on dit , savoir donner les degrés du
feu , pour dire , savoir à que! point il faut
que le feu soit ardent pour ben f?ire l'o-
pération qu'on se propose. Grado di fuoco.
- Les différentes parties dans lesquelles le
a3o D É G
Patoinèîrc et le Thermomètre çont divists,
et qui seryent a marquer dans le premier U
jjés.nteur actuelle de i'jir ; et dans le se-
cond , le plus ou moins de froid et de tliaud.
Orrido. — E;i pr.rl.nnt des qualités morales
bonnes eu mauvaises , on du , le plus haut
.desré , le dernier degré , le souverain de^ré ,
^>our dire , le comble de ces qualités , ce qu'il
y a de plus excessif dans les unes et dans
les autres. Uultimo , il suj:r^mo grjUo ; Il
colmo. — Uejïré , en narlint de parenté et
de consanguinité , se dit i>our marquer la pro-
ximté ou réloij;ncment qu'il y a entre pa-
xens.à l'égard de la tige qui leur eu com-
mune. Gtado (il pnri:ni:U. — Det;ré de Ju-
risdiction; tout tribunal , soit Ecclés;.-fStiqae ,
ioit laïque, dont on peut appeller a un au-
tre. Crudo di Oliirisdi\ioTie. — Terme de
Géom. La î6oe. partie de la circonférence
d'un cercle quelconque. Grado.
. DEGSlE't' , LE , part. V. le verbe.
DEGRE'ER , v. a. Oter les agrès d'vm
vaisseau. Disonnar una nave; terre le rde,
ic lartt , e sii alln arredi ad „^a navi.
DE(-;K1NG0LE', ée . part. V. le verbe.
DEGKi.NGOLEK, v. a. Sauter , descen-
dre vite. 11 est t.un. Saltarli scaLe ; s::r.-
dcrt a i-'rci: piTio; yrcciiitarsi per U scale.
UE'GROò^AGE, s. m. T. de l ire:,rs
d^or. L'ai;rion de dc^rosser ou dégrossir les
lingots d'or et d'argent. AsiottIsUamento delle
verghe d^oro e d\ir^ent^.
UE'GROSSER . T. de Tireurs d'or. V.
Dégrossir.
DEGROS.SI, lE.part. V. le verbe.
DE'GROSiIR , V. a. Au proi>re : t)ter le
plus gros de la matière, pour commencera
jui faire recevoir la forine que l'ouvrier lui
veut donner. Sgrossare ; disgrossare ; shouare^
far cosi alla grossa. Déj/oisir a la hàre. a/-
tiare. Dégrossir au ciseau. Scarpellare. —
Terme de batteurs d^or. 11 se dit de i'acfion
de battre les feuilles d'or ou d'argent dans
une sorte de moule de velin , appelle petit
moule à gaucber. ilattere à mai^ctta. — i.
de Itreiirs d'or, faire passer les lingots dans
les trous d'une libère , pour diminuer leur
Volume. Far passare le lastre d*oro o d'argento
alla trafila. — hp. Il se dit des iilfaires , des
Sciences , pour dire , commencer â les cclair-
cir , à les débrouiller, liiscluarare , diluci-
dare aljuanto.
DEGUELLEUX , s. m. T. d'Archliect.
Uydraul. Nom qu'on donne à de gros mas-
ques de pierre ou de plomb, dont on orne
les cascades, et qui vomissent l'eau dans un
Jjasitn. Al.iselierone.
. DE'GUENiLLL', ée , adj. Celui , celle
dont les habits sont en lambeaux. Str.iccia-
40 ; lacero ; cencioso ; brullo.
DEGUEKl'lR. V. a. Terme de Pr.nique.
■ssessiond'un immeuble. Ah-
^ É I D É L
lare; nascondere. — Se déguiser, se montfsT I rîFIIfr" « ™ t „ . j i . • ■
DE'GUSrATlON, s. f. Essai qu'on (M\Tsif'vL7ni "''^ "'' '''^'' ""'"" »
des .loueurs en les goûtant. Assaggio ; as- DEJUCHER , v. n. Il se dit d-s poules ■
land elles suriént du inrhnir. /.','-.■. j; — /'
tssaggiamcnto ; assaporamento
Abando
tandoneire un' eredità. - hg. et tain. Dé-
guerpir d'un lieu ; sortir d'un lieu par quel-
que motif de crainte; et dans ce sens il est
neutre. Fuss'rst ; andar via per timore ; slog-
giare ; sbiettare.
DEGU£RPISSEMENT,s. m. Abandonne-
mont de la possession d'un immeuble. Ab-
bandon.imento ; cessione.
. DE'GUEUI.E', ÉE , part. V. le verbe.
DE'GUEULfU , V. n. Vomir , rendre
gorse. II ne se dit que d'un vomis. er.ient oui
Vient d'excès de débauche. Il est bas. l'ornl-
Xare ; necrc , ec. V. Dégobillcr.
DE'GUISE',ÉR,part.V. le verbe.
DEGUlSRMENT.s. m. L'état où est une
personne dégui.ée. Travestimento. - Tout
ce qui sert a laire paroire une chose tout
autre qu'i.lle_ li'esr. Maschera ; p.illiancnto ;
lndur.-,:i(ia;fir-iJonc;Jjnta ; dissimulazione.
Df.GUISER.v. a. Travestir une personne,
dételle sorie , qu'il soit diirîcilc de la rccon-
noîtrc. 'l ravcstirt ; mascherare ; immasche-
lare. - Déf uiser la voix , le caractère , le
style. Contr^ir.ire. - fig. Déguiser la vérité ,
Je f.'.it. Raconter une chose au. renient qu elle
nest, dans l'iMciuion de surprendre ceux .i
fliul'sjn patle. lnunnielurart ; fU4thtrar( i (f
sa^gieitura
SUiramen-^.
OE'HALE', ÉE, part. V.Ie verb"
DE'HALER , v. a. ( l'H s'aspire.') Oter
1 impression que la hàle a faite sur le teint.
Kenaer hiar.ej la pelle imbrunita dal sole
DEH.^NCUE',E'E, .id'i. Qui a lesTan-
ches rompues ou di>loquées. Sciancato ■ che
ha rotta o si/asta Tanca ; che va anciiin'
DEHAKDE', ÉE , part. V. le verbe
DEHARDER, T. de Chasse. Lâcher d-s
chiens (jui sont liés qu.itre à quatre, ou six
a SIX. Sciop'tcre i brachi ; lasciare i cani
DEHARNACHE' , ée , part. V. le v"erbe.
DEHARNAÇHER, v. .i. ( l'H est aspirée!)
Uter le harnois à un cheval de tra t. Levar
Ti.T gli arnesi del cavallo di tiro : spogliarlo.
DEHORi , s. m. La partie ext/rieure de
fvMio choso. Il di fuori; Ces :erlore. - Les
dehors d un château , d'une maison ; les
avenues , avant-cour , parc , etc. qui font
partie du total d'une maison. OU csterlwi
d'un castello, o d'una ca,a. - Les dehors
d une place, sont les fortifications extérieu-
'î^cu/Vn? '"■^[i"'^- ~" '-es apparences. V".
DEHORS , iidv. de heu. Hors de. U est
oppose a dedans. Fuor,; fuora. - Mettre un
domestique dehors ; le chasser , lui donner
son congé. Licenziar un seà-idore; mandarlo
via ; inctrerlo/uor di c.na,
DE'JA , adv. de tems. Dès cette heure,
des-a-presem. Già. - Dès l'heure dont on
'"nt-'.iri'^'L- ''' «'"• ;: Auparavant. V.
DE IClOt, s. m- Ce mot n'est en usare
qu en parlant des Juifs , qui condamnèrent
a mort Noîre-Seigncur. Deicidio
pE'JtCïK)i;J , s. f. Terme de iVléd- Les
selles diin mAid.:. Egestlone; escrementi d'an
UE'JhfE' , ÉE , part. V. le verbe.
DEJti.iER , iE DE'JETER , v. r. II se
tittluboisquise tourmente, qui se courbe,
s enrie et s'étend, ^'legars, ; incurvarsi.
DE'JEUNE', Déjeuner , s. m. Le repas
quon lait le matin avant diner. Colanone ;
colejione : asciolvere ; sciacquadenti. - On
appelle, dé|etiner-diner , un grand déjeiinar
qui tient lieu de dîner. Gran colazione; che
tien Luogo del desinare.
DE'JEUNER , V. n. Use dit du repas qu'on
faille matin, avant le diner. Asciolvere ; far
■Urlone , o CuUitone.
.UE'IHCATION , s. f. Apothéose, ac-
tion par laquelle on déiKe. Delficjilone :
apoteosi ; deljicamenco ; dnini77a7ione
DEIHE' , ÉE, part. V.le verbe.
DEll-iLR, v. a. Admettre au nombre des
Uicux. Oeijicare ; divini-liare.
DE'INCLLVANT, ou Déincliné, adj.
y. de Irnomon. lise dit des cadrans qui dé.
ciment et inclinent ou reclinent tout à la
lois. Ueciinanie. '
, UE'JOINDRE, V. n. Faire que ce qui
était loint, ne le soit plus. U ne se dit que
des ouvrages de menuiserie. Distaccare ;
disswgnere; scollegare. - Se séparer , se dé-
sunir. Uistaccarst; dtsoiugnersi.
n^.^iVi'r'i'Jo' ^"^^ '^■A Pf '• V- le verbe.
DE'JOUER , V. n. T. de Mar. Il se dit
dun pavillon qui voltige au gré du vent.
Sventolare. - D.|ouer , f.gur. N4ologism..
i romper quelqu'un dans son attente Uc-
"{''''} dejraudare; abbindolare.
DE ISME , s. m. Système de ceux qui .
n ayant aucun culte particulier, et reiefant
toute sorte.de révél.ition, croient seulement
un souver,iin Etre. Deismo.
UE'ISTH s. de t. g. Celui ou celle qui re-
roimoii un IJieu,m.iis qui ne reconnoît aucune
Ktligion révélée, i^niira.
IJE'ITE' , s. f. Dieu «u Déesse delà fable.
Un estguere d usage que dans la poésie. Oeità;
'mlmiL , ILE , «dj. ï . d, THU,
quand elles suriént du'juchoir. Uscir di poC-
\V°: Z -t'^'-^p'-""- ^"î déplacer d'un heu
iiaut et cljve. En ce sens , il est aussi actif.
Je vous dénicherai bien de la-haut. Scacciare ;
sniiîiare-jjjr venir ciu.
DELA . adv. vf Là.
DELABRE', ée , p.-irt. V. le verbe. - On
dél-hr'" '"'?"7^r""><^. q^ie ses atiaires son-
dLlabrces tgl, e rovinato.
DELABKEMEN f . s. m. Etat d'une chose
délabrée. Ihsjacimento ; disordine ; scampi,
gito ; cattivo stato.
DE'LAUREti, V. a. Déchirer, mettre e.
1 if^"-"^- /"'"'"'"■' i stracciare ; s,juarciare.
- 11 se dit hg. d'une armée. Dissipare:
dZe'r'^f"'' ' ^"■"""'' •■ i-ovinarc ; disfare ]
DELACER , V. a. Défaire un lacet qui
es passe dans es ceillets d'un corps de iupT
Dislacciare; allentar la stringa. - Délacer
une lemme , c'est défaire le lacet de son
corps de lupe. Dilacciare; dislacciare. - De-
np'i Vt''' ^'"- ■^^ t>"anser.
..A,'''\ >"•, Retardement, remise. H
/JrJ"~^''"Ì'^^ "*" '«""''i d'une action qui
elesroit otre faite en un certain tems
"iwems nlus éloigné. Ritardo; dllapouc i
indugio ; badamento ; ritardamelo : soprat-
tuni uelai qu un créancier accorde à son
fi^Diteur. Compatimento , comporto del credi-
tore veiso ,1 ,deblturc.
DE'LAISSE, ÉE, part. V. le verbe.
DE'LAlSSEMENt; s. m. Ma„q« de ,oi.t
secours, de toute assistance. Abbandonameli,
to; abbandono-, dereir^wne. - T. de Hrat. Le
délaissement d un héritage , c'est l'.ibandon-
''DEÏAferR:-i.ifztdrn''e'r",'^;it^ê;:
quitter. Abbandonare ; lasciare ; voleer le
spalle.- r. de Hrat. Quitter une chosf dont
on etoit en possession, .ibbandonare ; cedere.
Délaisser une action commencée . ime
''TlÏÏ'Abnc'"'.''"''' "<"> iroseguire.
DE LARDE', ee , part. V. le verbe
Dt^LARDEK, V. a. T. d'Archit. Couper
obliquement le dessous d'im escalier , ou
piquer avec le marteau , le lit d'une pierre.
. i.miunare; tagliar a sbieco una pietra, o
marcellarU - l. de Charpent. Rabattre en
chanlrcin les arêtes d'une pièce de bois.
nV'Vi'-'i'î'"'- '' "'"" '''""' " "Si-itiira.
UKLKSiK . EE , part. V. le verbe
DE'LASSEMtN E , s. m. Repos , relâche
qu on prend pour se délasser de quelque tra-
^'[-„'}":/ea-;ionc ; sollievo ; r;>ojo : sollano.
pLLAbiER, V. a. Oter la lassitude ,f!,lre
.,.1 on ne soit plus las. Riposare ; twre U
stancherà. - v. r. l'rendre quelque rehiche.
quelque récréation , se rei,oser. iVcrea-sii.
riposarsi ; sollevarsi ; ripiL;llar forze ■ ristorarle
. DE'LA I EUR , s. m. Accusateur , dénon-'
ciatoui. Delatore; accusatore.
j.^^E'LATlON , s. f. Accusation , dénoncij-
DELATIER V. a. Oter les lattes de
?s"?, Tw?!'- T"^" '' "ssicellc.
DcLAVE , EE adj. Se dit des couleurs
foi blés et blafardes. Sbiadato ; dilavato ì
pu' Udo. '
DE'LAYANT, s. m. et ad). Remède qui
"nÉ "ivr"""'' 1-'"^ lluides.'D;/„,„r,. 'i
DELAYE' , VE , part. V. le verbe '.
DE'LAYEMEN f , s. m. Action de délayerj
Stemj-eramento ; Il inefà^iene.
dihiere^-^di'-'^ÒHl-'r' "'■"^'"''"- Siemperaret
PE'l^EArUR'.-X' m. T. d'Imprlm. Mot
aiMi, qui se dit de la marque par laquelle '■
le Correcteur désigne les mots ou les lettres
supprimer. Segno di levare.
PELeCTAHLE, adj. de t. g. Agréable,
«lui plan. Ddcttcwlt, diUtlabiU; dllettitse.
DEL
DEL
•- H est aussi subst. L'honnite doit être
préféré an délect;.b!e. L' o:icsio ievc etscr
prcfcrto al âil^ttcvch.
DE'LF.CTATlOy , s. f. Plaisir qu'on sa-
Toare , qie l'on goûte avec réilexwn. i)iUt-
ta\ionc ; dSUctjminio ; iiietto ; diUnan-^a ;
ptacc'i ; <;usro.
DE'l.ECrE', ÉE. psr'. V.le verb-.
DELECTER , v. a. Divertir , réjouir. Tl
re se dit guéri; qu'en f.~it de Morjie. Di-
lettare ; rlcnan ; rf.ir dVttto ; fiacen ; a^~
funan. - V. r. Prt-ndri plaisir à quelque
chose. 11 est du style Ijmiher. Cempia^irsi ;
dilettarsi; cs:c> va^o , o amant: di , . . .
DE'LEG.-VTIUN, s. f. Coni nis.ijn donnée
à quelqu'un pour connoitre , pour juger.
Dilts^v<"":- — Acte par lequel on transporte
une somme à prendre pour le payement
d'un= rf^tte. Ais:';riaKento ; cession:.
Dii'LE'GATOlkE, aHi. m. et f. l. de Ju-
rispr. Canon, ie dit des lettres, rescri:s ou
commissions par lesqiie'.^es le Pape comn;t
des J .^e, pour connoitre de certames iitFai-
res. Dehwro.io.
DELE'GUE", ÉE , part. y. le verbe. - Il
est aussi subst. Un dé.cgué » un député.
Di^ut.ito.
DE'LE'GUER, v. a. Députer, commettre,
envoyer quelqu'un avec pouvoir d'agir, d'exa-
miner, de iuscr , etc. OeU^are \ deputare;
com-ncct.re. — En parlant des fonds qu'on
assigne pour le payement d'une dette. As-
segnare.
DE'LESTAGE , s. m. Déchargement du test
d'un vatsseau. £j scarica , o lu scaricati della
^"otLESTÉ , ÉE , part. V. le verbe.
■ DE'LESTER , v. n. Oter le lest d'un vais-
Se.iu. Scaricar la rayorra d' un hastimento;
ietsorare.
DE'LESTEUR , s. m. Celui qui est chargé
de faire délester les vaisseaux. Quigli ciie ja
scaricar la Tdvurra.
. DE'LIBE'RATiF , ivE, ad). T. de Rhéto-
rique. Genre de discour, , p.ir lequel l'Ora-
teur veut persuader ou dissuader une chose
mise en déubécation. Deliberativo. — Avoir
voix dé ibirafive , c'est avoir voix de suffr.igs
dans les délibérations d'une compagnie. Aver
rocc deliberativa.
DELIBERATION, s. f. Consultation.
Con^i^iio ; delibitayor.e ', deliberamento, —
Ré,orurion.V.
DE'LliiE'RE'.s. m.T. de Palais. Dernière
résolution que des Juges prennent sur l'exi-
men des pièces. Sentenza ; giudiito ,- delib.'
raion:. , , .
DE'LIBERE , EE , p.nrt. V. le verbe. - ad',.
Aisé , libre ,_ résolu , ferme. Sciolto ; facil- ;
Ubero ; syeiito; franco. — De propos delibe-
rei à dessein, exprès , après y avoir bien
pensé. On le dit presqiw toujours en mau-
vaise part. A bella posta ; a b:l!o studio ;
apcostatnmentc ; de'crninatamente.
pF;LmE'i^E'MENT, adv. D'une manière
délibérée. Sreditamztite ; con frcnche-,:a.
DE'LIBERE^, v. n. Examner, consulter
en soi-même ou avec les autres. Delibera-
re; dtUbc'are ; con^n'tare ; esaminare ; discu-
tere. - v. r. Prendre une résulution , se
déterminer. Deliberare ; risolvere ; statuire ;
dtterininars:. - T. de Prat. Délibérer sur le
Registre , c'est prendre une dernière réso-
lution sur l'eir.roen d^s pièces. Venir ad una
'àelibera\'one . ad una senten'{a finale.
DE'LICAT , ITE, adj. Délicieux, exqui-,
agréable au goût. Delicato ; s.juis'to ; esjut-
lito ; eccellente; delizioso. - fig. Qui juge
finement dr ce nui regart^e les sens ou l'es.
prit. Oreille délicate- Orecchie fine e A/f-
"/r. Esnrir déhcat. //i^.-pno sottile e acuto.
— D\^i;i!e ù contentar , soit pour les choses
des sens, soit pour cd'cs de l'esprit. 5r/j:;-
J/nojo; difficile. - Délié, fin. Il est opposé
t ^'^j'"' ^'^'""°i fi'">\ sottile; fentl/e.
'- On dit , qvi'un ouvier à b main délicate ,
pour dire , q.i'il tr.ivjiMe avec une grcnde
it'resse , une grande légèreté de main. Et
«jns le mime sens , qu'il a le tiseau , ie
pinceau délicat. Aver la mano t '^ pennello,
h scalpello gcnitle , delicttto. - tig. Qu'un;
pensée est délicate , pour dire , q.i'e'ie est
tournée et exprimée d'une maniere line et
adroite. Pensiero gentile. — Qu'une chose est
dîncile à manier , pour dire , qu'il ne faut
pas la manier rudement. Delicato ; /rasile.
— Qu'une aîfaire , qu'une matière est déli-
cate à traiter ; pour dire , qu'elle est diiîi-
cile et dangereuse. Delicato -^ difficile ; peri-
coloso ; rischioso. — Foibte , qui peut rece-
voir^ .aisément quelaue altération. Il est op-
posé à robuste. Del'cato ; debole ; stranucc'io;
tenerinot — On dit qu'une personne a le
sommeil délicat, pour dire, que le moindre
bruit l'éveille. Sonno Usciere. - lig. Qu'un
homme est délicat sur le point d'honneur ,
l'amiîié. Sensibile; geloso; delicato. - hi.
Q. l'une personne a la conscience delicate,
pjur dire , q;.'>l[e a une conscience ai>ée à
b-esser, qu'elle se fait scrupule dss moindre»
clioses. Scrupoloso ; delicato di conseicnta,
DH'LICATE', ée, part. V. le vcrb3.
_ DE'LICATEMEN 1", adv. Avec délicatesse,
d'ine manière delicate. Delicatamente ; dUi-
cat.iinenie ; con dilic.xteX\a.
DE'LICAf ER, v.a. Traiter avec inolesse.
Careggiar troppo ; trattari ejn soverdiia de-
licatjiia. II ejt aussi rèe.
DELICATESSE, s. f. Qualité d'une chose
ou d'une personne délicate, il s'em >!oie d.ins
la plupart d£S sens de délicat. D:r.catei^a ;
s'juisit^lla ; gentil..\Ta , ec. - Molesse. V.
— Au pluriel. Les d^iic.itesses de la Laïuue;
les hnesses de la Langue. Le delicate^e ,
l' eleganza, la gentiUixa della Lingua. — Les
delie itesses de U table ; les mets délicats.
/ cis'i ghiotti; le ghiottonerie.
DE'LICE , s. m. Volupté , plaisir. Dcli-^.a ;
diletto; piacere. C'est un grand délice de
boire frais. — On s'en sert plus^ souvent au
pluriel , et alors il est fém. Gusto ; deli-
^'d'eUCIEUSEMENT, adv. Avec délice,
d'une manière dilicieuse. Deli\tosamcnte.
DE'LICIEUX , EUSE , adj. Extrêmement
.réable. Deh-i^so ; dilettevolissimo ; deli-
liano. — Voluptueux , qui aime le plaisir
C'est un homme déli.ieux dans son boire
et dans son man°cr. V. \^oluptueux.
DE'LICOTER, SE DEUCOTE-^ , v. r.
T. de Manège. Il se d.t d'un chev..l (jui se
défait de sou licol. Scapestrarsi ; levarsi il
capest'o;, sciarlo^
DE'LIE, ÉE , part. V. le verbe. - adj.
Grcle , mince, m;nu. Sottile; fino; esiie ;
mrnuto. — Or dit fig. qu'un liomme e.t
délié , qu'il a l'esprit délié , pour dire , qu'il
a be.jucoup de finesse d'esprit, d'iiabileté,
de péne. ration , d'adresse. Il se prend quel-
quefois en mauvaise part. Fino ; sottile ;
acuro ; d'siri\ijlio ; accorto ; smaliziato.
DE'LIËNNES , s. f. pi. fêtes célébrées à
Athènes , en l'honneur d'Apollo.i. Delie ;
jesie, debili Ateniesi in onore di Apollo.
DELIER , v. a. Detjcher , dél^ire ce
qui he quelque chose. />/jc;or« ; sciogliere;
sciorre ; slegare ; snodare ; slacciare. — tJg.
Absoudre , V.
DE'LINEATION , s. f. Description faite
avec de simples lignes , de simples traits.
Delineamenio ; delinea-.ione ; il delincare.
DE'UNQUANT , ante . adj. T. de Prat.
Il n'est guère' en usage qu'au subst. Qui a
commis un délit. Delinquente ; reo , colpevole.
Dh'LINQUEll, V. n. T. de Prat. Faillir,
contrevenir à la Loi. Il n'a guère d'us.ige
qu'au prétérit. Commettere un delitto ; fai-
l.r: ;. ireceare; cader in contravven-r'one.
DELIQUESCENCE , s. f. I. de Chimie.
Qualité de ce qui est déliquescent. Delique-
'"Dk'L'.QUESCENT , este , adj. T. de
Chimie. Il se dit d'une subst.mce qui a la
propriété de s'emparer de l'humidité de l'air
qui l'environne , et de se ré.>oudre en liqueur
au moyen de cette humidité. Deli.;uescente ;
lijuef'.itùvo.
DE'LIRE , s, m. Egatsment d'esprit «usé
D É L 151
par mnladie. Delirio ; farnetico ; farnetica^
DE'LIT, s. m. T. de Prat. Crime. Z>c-/i(M.
— Délit commun ; tout criuie commis p.-:r un
Ecclésiastique , et do.it la connoissance .''p-
partient de droit au Juje ecc'é,iastique. De-
litto comune. — Corpi de délit, ou du dé-
lit, c'est ce qui constate le crime qui a été
commis. Corpo dtl delitto. - Etre pris erv
lla{;rant-délit, c'e>t è re ^iris sur le f.iit. Es>er
coito . pnw in flagrami , sul fatto. - En T.
de M.ijjn.i. Espèce de division natur;llc qu^
se trouve dans les pierres , p-t couches »
comme les feai'lets d'un Uvre. Divisione delle
laid-, delle, pietre.
DELITE, £E, part. V. le verbe.
DE'LlTËil. , y. 0. Poser les pierres d.ins un
sens contraire à celui qu'elles avuient d ms la.
carrière. Posar le pietre in altro piano, che
U natirale della falla.
DE'LITEjCENCE , s. f.T. de Méd. Reflux
subit de l'hum?ur morbiiique de dehors en»
dedans , qui fait di>;iarcitre tout d'un cou;»,
u.ie tumeur. Rilvisso dell'umor morbifieo de
Juori in dentro.
DELIVRANCE, s. f. AîTrandiisscment »
action par laquelle on met en liberté. Libe-
ramone; libertà, — Livraison, action par U->
quelle on livre quelque chose eu're les mains
de q.ie!]u'un. Cw/ïj<;^.7a^-'o/ie. - On dit qu'une
femme a eu une heureuse délivrance, pour
dire , qu'elle est a.couchée heureusement,
Farto ti'ice. fortunato; disgravidamenco.
E>£':.IVRE , s. m. Arrière-faix , enveloppa
du fcerus. S. en Una ; seconda ; seconda parto.
DELIVRER , V. a. Mettre en lihetié ,
affranchir de quelque mul , de quelque in-
commodité. Liberare ; redìmere ; affiancare ;
d'Simpegnare ; esimere ; salvare ; tor dalla
mani ^ ec. campare, — En parl.mt d'une fem^
me , il signifie Accoucher. Sgraviiare; pre-
gnare; raccorre il parlo. On dit aussi d.ins
le même sens qu'une femme s'est délivrée.
Partorire felicemente. — Livrer , mettre entre
les mains. Consegnare ; porre in mano altrui.
— Délivrer des ouvrages à un Entrepreneur,
à un Ma^on. Dare. — v. r. Se débarrasser,
s'exempter. Liberarsi; esimersi.
DE'LIViŒUR, s. m. Qr. Voc. et autres.
Domestique d'écurie , chargé de distribueiî
l'avoine des clteVdiLX , aux heures mr.rqi ées_,
Garipne dl stalla che distribuisce la biadci
per i cavalli.
DELOGE', EE , part. V. le verbe.
DE'LOGEMENT, s. m. Action de déloger,
Sgombramento ; mutation di casa. ~ Départ
des gens de guerre, logés par étape. Usciiii
dagli, allog^ianientl.
DELOGER, V. n. Quitter un Isjement],
sortir d'un logement, pour óller loger ailleurs.
Sloggiare ; sgomberare ; disalbergare ; mtitap
casa ; dileggiare. — Il se dit dans le même
sens , en parlant gqs troupes logées par éta,»
pe. Diloggiare ; sloggiare ; uscir dagli allugr^
giintenti. — Décanij'er. Diloggiare. — U^
et tam. Déloger sans trom]*ette , c'est sortir
doucement et sans bn.i!î du lieu où fon est^
Aoh uciar ralloe:slamento. — Sortir d'un lieu,
d'une place qu'on occupe. Partire ; .fuggiS'
via; scappare; uscir ,li casa; ceder^ ad altri
.a sua stanca. — y. 3. Oter un loeemeut Ji
Îue!q.i*un , Itii faire quirter son logement,
disloggiare; far abbandonare una casa. — "T^
de Guerre. Faire q'jiiter un poste. Sloggiar:,-
far abbandonare gli alloggiamenti. — "Fjjr'e
sortir quelqu'un d'une place commotle cù il
s'éroit mi.. Scacciare ; f.ir uìc'r da un posto
DÎ'LONGEK, ou DE'LONGIR. v.a. T.
de Faucon. Oter la longe d'un oiseau. 5;to-
dare ; rclogllere la lunga.
DE'LOT, s. m. T. de Mar. Cosse. An-
neau de fer, concave, qu'on met dans ua:
boucle de corde , pour l'emnêcher de s >
couper iiar celle que l'on y fait entrer. Ri^.
dancia , o radance.
DE'LOYAL, ALr , adj. Perfide, qui n"a
ni fui , ni parole , qui compte tiour rien les
engagenisns les pUis foxts, DisUalt; UsUaUr^
i}i D H M
wiisttûU; sleali ; fel'.oru ; io/cJeU ; perfido ;
trad'ierc,
DE'LOYALEMENT , adv. D'une manière
déloyale , avec pc-fidie. DisUatmenu ; p'^fi'
éamcntt: f'cllones:dmentij lifedcl'ncnîc.
DE'LUYAUIE', s. f. l'iTtriie, iiifidcHté.
Viilcaltj; Uihnia ; pc-fidu; infedelii.
DELl'HiNI UM , s. 171. ou UbLl'HlNET TE
ROYAi.É, s. t. V. l'ied d'jlovieite.
DLL i 01D£ , t. tr. T. d'Anac. 11 se .^it d"uH
muscle (lui sert à élever le bras e-n-haut.
DE'LUGE , s. m. Inondation , grand dc-
bordçment d'es'.t. Il se dit principalement
du ilcluge universel , qu'on appelle aussi ab-
jolument , le Déluge. Diluvio; dihgamcnio.
- hg. On dit , un déhige de feu , un déluge
de maux , de sang. Uihtvio. — poéx. et (i;;.
Un déluge de Inrmes , un déluge de pleuis.
Dirotte lasrïmi-j dirottissimo pianto,
DELUIE', E'E, part. V. le verbe.
DH.EUrER, V. a. T. de Chimie. Oter le
lut. logliere Ù loto ond^ e impiastricciato un
euaUhi vaso.
DE'MAGOGUE , s. m. Chef d'une faction
populaire. Dynajogo; guidipapo/o.
DE'MAIGRl, lE, part. V. le verbe.
DE'MAIGKLH., ou AMAIGRIR, v. a. T.
de Charpent. et de M.içonn. Retrancher
quelque chose d'une pièce de bois , d'une
pierre. AssottisUart ; sottigliarc ; sminuire ;
consumare. _.
Dt'MAIGRISSEMENT. s. m. T.deCharp.
tt d: M~çonn. L'ac'ion de démaigrir , et
l'effet qui 'en résulte. Assottigliamento; sot-
tigliamento; attcnuaùone; sminuimcnta.
Dt'MAILLER , T. de Mar. V. Déranger.
DE'MAIlLOTTE', E'E, paît. Sj'atciato.
DE'MAILLOTTER , v. a. Oter du maillot.
Sfasciare un bambine.
DEMAIN , adv. de temps. Le )Our qui suit
im.-nédiatement celui oi'i l'on est. Domane;
dimani. - On l'emploie aussi si.bst. avan/ que
dem.iin soit passé. - Après-demain, adv.
Dans trois iours. yosdomane ; dimaa i alfe.
DE'.MANCHÉ, E'E, part. V. le verbe.
Dt'MANCHEK, v. a. Oter le m.nche
d'un instrument. Cav.-ire il manica. - v. r.
Sortir du manche. Uscir del manico. - ftg.
Commencer à mal :i1\eT. Crollar nei manico.
- Démancher, T. de Musique. Oter la m.iin
gauche d« sj position naturelle pour l'avan-
cer sur une position plus haute, tar una
falsa posÌ7Ìnr.e.
DEMANDE , s. f. Action par laquelle on
demande. Domanda ; richiesta ; petiiwne ,
richiedrmento. - La chose demandée. La
domanda ; la cosa domandata ; ciò che s e
chiesto.— Oiiestion. Domanda ; mterrogaiione.
- L'actioYi que l'on intente en Justice ,
pour obtenir una chose à laquelle on a droit.
Domanda ; apom in Biudiyo. - 1 ., de
Maihém. On appelle dem,indes , certaines
suppositions très-simples, pour parvenir .i la
démonstration d'u'i thiorcme , ou a la %o-
lution d'un problème. Dimande. - l. de
Charpent. et de Mar. La demande du bon ,
c'est la juste grandeur que demande clique
membre . planche ou autre piece de bois ,
dans laconstruc iund'un vaisseau. i,jr;cAi£JM
d' un le,:in per le .'u: dimensioni.
DEM.VND!-:', EE, part. V.levarbe.
DEMANDER , v. a. Trier quelqu un d ac-
corder quelque chos?. A.id m.mdare ; dom.ia-
darc; dimandare; chudcre ; richiedere; pre-
gare; inchiedere. - 11 se dit aussi des choses
pour lesquel'e; on s'adresse a la Justice. Ui-
mandare; far inanvi '■> ruAiyo. - Dom.md-.r
la bourse, c'est cxis-r p.-r violcncr larsent
qu'un homme a sur lui. Chiedere, dimandar
la bona per for-^a. - Chercher que^u un
pour le voir , pour lui p.irler. Demandare ;
cercare. - Demander son pain , sa vie , c est
demander l'aumûne. /la-at;.iri il pane; men-
dicare; limosinare, ce. - lnterro,v;r quel-
qu'un, pour apprendre de lui quelq.ie clio^;.
Domandare ; d!mand.irc \ interrot«H i l"
richiesta. - Dïsircr , avoir hc^um- Deside-
rare ; bramare ; aver voglia ; aver mestiere ;
D É M
D É M
dimandare ; richiedere ; esigere.
DEMANDEUR, deresse, s. m. et f. T.
de Palais. Celui, celle qui intente en iustice
un action contre un autre. Attore ; dìman-
datore ; petitorc. Dimandatrice ; attrice in
giù divo.
DEMANDEUR , EUSE, s. m. et f. Celui,
celle qui demande quelque chose , qui fait
métier de demindor ; importun. Dunanda-
tore ; imyortuno ; accattone ; addimandatore,
Dt'MANGEAbON, s. f. Espèce de pico-
tement entre cuir et chair, qui excite à se
grcîer. Pinicore ; prurito ; ciwciore. — hg.
Avoir démangeaison de faire queltjiie chose,
c'est en avoir une envie inimod.erée. Aver
il prurito , la voglia di far una cosa,
DE.MANGEK , v. n. et r. Avoir quelque
démange.iison à la peau. Pi:[ìcare ; av:r pru-
rito ; aver voglia di grattarsi. — (^ii dit prov.
et hg. que les mains démangent à un homme,
pour dire , qu'il a grande envie de se bat-
tre , ou d'écrire contre quelqu'un. Le mani
gli piT^icano.
DE'.VIANTELE, E'E, part. V. le verbe.
DEMAN lELEiVlEN i' , s. m. faction de
démolir les murs d'une place , ou l'état d'une
place démantelée. DemoL:\i-.me; spianatone;
spianamento ; diroccamento ; io smantellare
una fortuna, ec.
pt'MANIELER, V. a. Démolir les mu-
railles d'une Ville. Smantellare ; diroccare ;
demolire ; spianare. . .
DE'MAN riilULE, EE, part. V. le verb?.
DE'MAN riiiULER, V. a. ilompre les m.ì-
choires. Smascellare. Un'a plus d'usage qu'au
iig. et fam. en parlant des meubles et autres
ouvrages d'art , dont les p.irties sont ou
rompues, ou tellem;;nt dérangées , qu'ils sont
Ilots d'élat de servir. Guastare ; mandar a
male i rovinare \jracassare; rompere.
DEMARCHE, s. f. Allure , manière, fa-
çon de marcher. Andatura; andamento; por-
tamtnto; passo. — fig. La manière d'agir de
quelqu'un dans une affaire , son procédé , sa
conduire. Andamento; portamento ; costume;
modo di procedere.
DE'MARIE' , EE, part. 'V. le verbe.
DE'MARIER, v. a. Déclarer un iiviriage
nul. Cassare un matrimonio ; annullarlo; di-
chiararlo nulla. - Ob dit aussi, se démarier,
au réciproque. .
r)E'MAR(,)UE,EE, part. V. le verbe.
DE'.MAROUER, v.a. Oter une marque.
Torre il segnale , ;/ tegao , la marca.
DE'MAt<QUlSER , v. a. T. peu usité. Faire
connoltreque quelqu'un qui se dit iM.irquis,
n« l'est pas. Smascherare un finto Marchese.
DÊ;v1ARRA(>E , s. f. T. de Mar. C'est
lorsque le vaisseau rompt ses amarres, par la
force d'une tempête. Disormeggio.
DE'MAKRE', ée, part. V. le verbe.
DE'MARRE:^, v. a. T. de Mar. Détacher.
Sciogliere ; distaccare. - U se dit lam. de
toutes les choses iiesantes. Muovere ; rimuo-
vere. - V. n. l'artir ; il se dit proprement
des vaisseaux qui partent du Port. Sciogiiere.
— Changer de y\tce. Partire ; sgomberare ;
cangiar sito ; muoversi da un luogo ; andar
aitrirve.
DE'MASQUÉ, ÉE, part. V. le verbe.
Dh'.vlAsQUER , v. a. Otor le masque.
Sm.ischerare; levarli maschera. - hg. taire
connoitre les vices de celui qui les cachoit
par hy,ijcrisie. Smascherare; s-.jprire ; appa-
lesare ; far conoscere ; metter m chiaro ; tor
la maschera. - V. r. Oter son misque. Sma-
scherarsi. On l-^s obligea de se démasquer.
DE'MASTlQ'JEii, v. a, Kich. Dot.<cher
un.' chose atta-hée avec du mastic , on oter
le mistic. Hijccare; levar il mastico.
DE M A TE' , ÉE , part. V. le verbe.
UIVMATER , V. a. Abiîtro, rompre le
mit d'un vaisseau. Disarburare ; ab'.'atterc ,
r„m:-:re l'albero di una nave. - v. n. .Se dit
d'un vaisseau dont la tempête a rompu les
màis. Il 0 été démâté du mit tie misaine.
E<si-r disarhoratP.
DL'MELR', s. m. Querelle, contestation,
bruuillerie. kijsa; iiuerela; contesa; disputa ;
etntrastò ; quistione ; disparere.
DE'MELE'. Ée, part. V. le verbe.
DE'MELIIR , V. a. Tirer et séparer les chô-'
ses qui sont mêlées. Sviluppare ; distrigarci
separale; cavar fuori una cosa da un* altra»
- hg. Distinguer, V. — Apjjercevoir, Recon-
noitre, V. - Déb.-oulller , éclaircir. /Jj^ja-
rare ; dici^erare; sviluppare ; conoscere ; di.'
sviluppare , ec. — hg. et prov. Démêler ime
'usée , c'est débrouiller une intrigue , une
:ì\\m\i:. .Sviluppare; stralciare , ec. — Contes-
ter, quereller, débattre. V. - Qu'avez-vous
à démêler ensemble? Cosa avete da divider
fra di voi ? — fig. iie démêler d'une affaire,
d'un combat , etc. c'est s'en tirer , s'en
dégager heur.Miscment. Disbri';arsi ; svilup-
parsi ; spastoiarsi; uscir Jeiicemente da . . .
- Démêler v.n cheval de voiture, c'est lui
r:;;netrre les )imb-:s où elles doivent èrre
qjjnil il vient a les passer par dessus s?»
traits. .Spastoiare. - Dén\cler la voie , T.
de Vénerie. Trouver la voie du cerf couru
parmi d'autres cerfs. Rintracciare.
DE'.MEMBRE', ée , part. V. le verbe.
- adj. i. de Blason. II se dit des oise, ux
3ui n'ont ni piîds ni cuisses , et des animjux
ont les vijnibres ont été séparés. 57n(;m^rjrf.
DL'.MiiMiSREMENr, s. m. L'action de
démembrer , tsiit au ptoprc qu'.iu figuré.
Smembramento ; lo smembrare; lo separare.
V. Démembrer. — La cUo,e détr.embrée : ce
hef est \w démembrement d'une telle terre.
DE'ME.'. i!!.\ER , v. n. Arracher les mem-
bres d'un coriis , le> mettre en uiéces. Sin^n-
biare ; dismembrare ; stracciare ; sbranai^ ;
far m peiij ; dilaniare; dilace-are. Le li.ic-
chantes démembrèrent Orphée. — hg. Div:-
ser que!<]ue tout en parties. Smembrare ; -ï;-
parare; divìdere in parti; staccare. Démein-
brer un Royaume, un Fief, etc.
DÉMÉNAGE', ÉE, part. 'V. le verbe.
DE'ME'NAGEMENT, s. m. L'action de
déménager. Sgombramento ; lo sloggiare ;
cambia- abilauone.
Dt'ME'NAGER , v. a. Oter , .déplacer
ses meubles d'une maison A'où l'on dé!oi;e ,
pour les transporter dans une autre où l'on
va s'établir. Sgomberare ; sgombrare; disgom-
brare. - hg. et fam. Sortir du lieu où l'on
est i et cela ne se dit guère , que lorsque
l'on en fait sortir par force. Sloggiare ; sgom-
DEMENCE, s. f. Folie, aliénation d'es-
prit.,/'j;;/ji dementa; follia ; stolteria.
DEMENER, .se DÊ'MÉNER, v. r. Se
remuer violemment , se débattre , s'agiter.
Dimenarsi; agitarsi; dibattersi,
DE'MENTl, s. m. i'arole par laquelle on
dit à un homme qu'il en a menti. Mentita.
Donner un démenti. Dar mentita, — hg.
L'artront que reçoit un homme , de n'avoir
pu venir à bout de quelque ciiose. Onta ,
vergogna , scorno , eh: ne viene ad alcuno per
non aver riuscito nell* impresa.
DE".1ENTI, iE,part. V. le verbe.
DE'MEN f IR, V. a. Dii:e ,i quelqu'un qu'il
a menti, lui soutenir qu'il n'a pas dit vr.ii.
Smentire; dimentire ; dare una mentita. — Kaire
voir qu'une chose n'est p.is vr.i.j, que (lucl-
qii'iin n'a pas dit vrai , être d'un avis con-
traire , le contredire. Negare; smentire , far
vedere il contrarlo. — fi;. Démentir sa ii.ii.-
s.'.nce , sa profession , etc. c'est faire dos
choses i*idi;înes de sa naissance , de sa pro-
fession, etc. Opirar in maniera poco conjuce-
vole , o indegna della sua nascita , del suo
mestiere. — (ig.v. r. Se relâcher, déchoir d'un
étar. Non durar nel bene ; non rispondere ;
decadere ; rallentarsi. - Se dit aussi dej Bi-
timens , de la iMenuiserie et de la Char*
pente: ce blìtim-ìnt-li se dément. Cambiarci
disfa'si; p.ua,t.irsi.
DE'MERirE, s. m. Ce qui rend digne de
hlàm; ou de puiiiiion. Demerito,
DE'.MERlTI'.il , V. n. Faire qucloue chos^
oui prive de la bienveillance , de l'aff^ctioa
«a quelqu'un. Dimeritare. - U.iiii le Dog-
matique, (aire quelque chose qui prive de
la
D É M
% ïrace de Dieu, Dcmiriure.
DE'MESURE', ÉE , ad]. Excessif , hors de
■lèsure. S,i:'!urato ; eccessivo ; enorme ifiior
M misura ; s-rabocchiVoU.
DE'MEUB'^t', E'E, p^rt. V. le verbe.
DE'MEiURE'iMEN i", adv. D'une mamére
iìtiéiilrie , excès. ivemeiit. Smisura'.am:r,tc\
4CC:sii,jimiiit<:; sfabocchivolmcnu ; sregaU-
U;i,'i(.', ce. V. Exce»MV.;mjnt.
D£'.\IE TTRE , V. a. ( Il se coniiigiie com-
me Me-rre. } Disloquer , ôter u:l os d
place. Dis'u^.irc. — Di^'oser , deitituer
— V. r. Se d.îK'^irc d'une cli.irge , d'un '
«loi: .br^ijuer. Dji-oirc, disfarsi; riniini;
DE'.MtUJLE.vlENT, s. m. L'aciiun de
dcmiuhler. S",umhcro; sgombro.
DE .vìEUBlE:< , V. a.DcB.iruir de meubles.
Siombcr^re i sparare , torre i mobili. Quel-
Bue ii.irt , on Hit 2l'M%\ , Smob'uiijre.
Dt'.UEURANT, ANTF, nd]. Ou. est logé
en tel ou tel endroit. Abitante ; che ablu ,
che st:i dt cma in t.:/e o al liioio. - Au
clém.'ur,int , idv. II est fam. Au reste, .lu
luri h\s. Del reno ; del rinumente.
DEMEURE, s. f. H.bitation, domicile,
lieu o.'i l'on habite. Uomic. io ; ab:ta-(ione,
9tiln-^a Ì CtîSd ; sOtt^'oFr.o \ ostelli i nido, m^-
.fania. - Le ttin.-s pend.int lequel* on h.;-
bite en un lieu, .'io^s'orno ; dimora ; dimo-
raa\j. dmo- amenti. — Etat de con>is:-nce,
cela n'est pas à demente, ce a n'est pas t'ait
i demeure , pour dire, ic'a i>e doit pas
demeurer en l'état ou il est. Amovibile. - 1.
de Parais. Retarcement du temps qui court
au-delà du terme où l'on doit jjayer ou fane
quelque chose, Am,i , on dit qu'un homme
est en demeure avec ses créinciers, lorsqu'il
■e les satisfait pas au temp* ^u'il a promis:
et Ton dit, dans le même sens , qu'un hom-
me est en demeure envers son ami , ou en-
vers quelqu'au re , quand il ne satisfait pas
À ce qu'il le.ir doit , et qu'il ne rend pas
iei bienfaits , les plaisirs q.i'il en a reçus.
Eswe in ri:a-do : esser indietro ; differire
olt,eìlc.ryM<yo'e.
DE.MEURE', ÉE , part. V. le verbe.
DE.vltURE.i . V. n. Faire sa demeure. En
ce sens , il se constrLiit avec le verbe avoir.
^bitjre.,; dita-^ra-'e ; alloggiare i star di casa.
— fig. Etre permanent. D'arare ; restare ; f:er-
aìstc^e; continuât- in un certo stato.— Rester.
II n y est rien tiemeuré. Il en demeurera plus
delà moitié. Resfare\ rimanale-, avanzare;
sopravan\are. — Demeurer en arrière, de-
mearer en reste ; lester débiteur. Restar in-
dietro ; rimaner debitore. - On dit , il est
demìuié deuv mille hommes sur la place,
fonr J're , qu'il y a eu deux raille hommes tie
tué,. Son ri,nas:' die m!:a uomini sul campo.
— Dameurer interdi: , confus, les bras croi-
sés, etc. U'inanersi iiiuîoh ^ CunfasD.t cjtle
mani in mano, ic. - larder. Dimo-ar Inn-
t'iunie; tardare ; st.:r gran tempio a fa-e ,
a dire, ce. II deiiieure lona-rems à venir.
Sa plaie a demeuré l-jn-i-tems a guérir , à
te fermer. - Varrèter. D;meurez-!à )usqu'à
mon retour. F rntattvi , appellate fàfinu ai
trij ritorno. ~ Dsmcurcr-dans une H^irangue,
d.iiis un Sermon , etc. c'est, lorsqti'cn pro-
ronç.mt une Harangue , un Sermon , etc.
, que l'on a ap.TÎs par cœur , on vient a man-
quer tellement de mémoire , qu'on ne sau-
roit plus cisntlnuer ce qu'on avoit à dire.
Imputare; ver.lrmeno , o mancar la memoria
la i/'î r:c tumento.
r DE.'/il , lE, ad), singulier. Qui contient
wne des portions d'un tout, divfjé en deux
partes égales. En ce sens, lorsqu'il se met
après le substant'f, il se construit en genre
av='c le subitaniif , et il est onl nairement
pté.-édé par un nom de nombre , avec la
■particule Et. .H.^jo. - On dit, IVlidi et de-
mi, m-nuit etdemi , povircire, demi-heute
apre' mMi , après minuit. Me^i'ora do;o
jn-jço giorno , o d.fo mîçj.i notte. M us
lorsque demi précède le substantif, .nlor; il
«s; toaiours indéclin: ble. Un demi-pied , une
<iemi-june, etc. Mei^o; i«c;;... - On dit,
(alendre a demi--noî , pour cir*, entendre '
Vici. Frai'yois-iiuiien,
DEM
ce qu'un homme veut dire , quoiqu'une s'ex-
plique pas entièrement. L'adira iiji^a voc:.
-Demi , entre quelquefois de telle sorte dans
la co itposirion d'un mot , que le substantif
au.|uel on le joint, n'en peut être détaché.
Auii dans ces mots subst^nti.'s, demi-ceint,
demi->^;tier , ceint et setier ne peuvjnt être
dét.ichés , pour taire un sens qui se rapporte
.■> ce'ui qu'ils ont , étant joints. Alt;;a cii-
cuito ; la metà d'una m-.nerta , ec. — il se
mec qaelquefois à la suite de quelques mots
qui dénotent q^ielque ma-.iv.ise qualité ; et
alors il signitte , qui encliérit sur cette qua-
lité. .Mais en te sens, il n'a d'usage que dans
quelques m uiières de parler proverbiales.
M;î{j. - Demi , se met encore d^van plu-
antits, qui dénotent quelqtie q la-
Mie ,^qui pa
?s , les Nym-
quï-lqaetois
lite: et alors
qualité. Ain>i i'Aiitiquiié a appelle
Dieux, ceux qu'alla croyoit p.i
nature divine , comme lei Eatin
phes. Semidei. - On se sert auss
du mot ."semi, a la manière des
Italiens. V. Semi. - D.mi, se met aussi
devant plusieurs adjectifs, etsi;;nitie Presque,
il est demi-cuit , tl estdemi-fou, demi-mort.
itls;jo colto; meno pa^^o; meno m rto ;
ou bien , Semicrudo; simivivo. — Demi^ ,
fém. s'emploie quelquefois absolam^iit au
substantif, pour signiher demi-liear_ ; o
alors il reçoit un | Turiel. La me^'u-a ; I
met^ ore. — A demi , adv, A moitié. Per
meta ; a metà ; a m.vto.
D£M1-CERClE,_s m. T . de Geonetr.
instrument de Mathématique qu'on nomme
jutrem.'nt R.:pp'>rteur. V.
DE.sU-ÇLEF, T.deUar. C'est un nceud
«lue l'on tait d'une corde , sur une autre
corde , ou sur quelqu'auire chose. Volta
semi /■ce.
Dt.MI-COULEVRlNE ou DEMI - CA-
NON. T. Miii(. Nom.pi'ondonnoit autre; jis
a des pièces de c ino.i pjus iietites que les
Ciiulevri.ics ordin..ires, Cotubilnetta ; metra
cJuirhia.
IJ^MI-FLEURON. V. Fleuron.
D£.>ll-LUNt , s. f. T. de Fortif. Ouvrage
fait en iriang'e , dans les dehors d'une l'ijce
de guerre , au-d-'vant de la courtine de la
Place , et servant a couvrir la contrescarpe
et le fossé. i\ief\.iliina.
DEM.-.MK'l AL, s. m. Substance miné-
rale qui a plusieurs des pro.Tiétés des vr. ii
métaux , sans pourtant avoir leur fixité m leur
ductiliié. Les deini-mé:aux sont l'antimoine,
le bismuth , le zinc , l'arsenic , le cobalt.
Hilcilo m. te' la.
DEMl-N'::. ÇVEUX , ad), et s. T. d'Anat.
.Muscle de la jambe qui a ses .attaches à l'os
ischion. Quelques-unsl'appellent aussi ûemi-
tendmeuin. Seminervoso.
DE'.MIS , i>E, paît du verbe Démettre. V.
DEMI-SAISON , s. f. Se dit du Hrintems
et de r.\utomne. A'f;;.j stagijne ; m-no
tempo. H.ibit de demi-saison. Aiiitij di m.^^o
DEMI-SETIER . s. m. Petite mesure de
liqueur , ([ui contient le qu rt d'une [linte.
Il se prend .lusii , pour la qu mtité d- liqueur ,
contenue d.uis le dem.i-set:er. iMe-^x- tino ;
me^ia /o;lietra. On dit encore, un demi-
setier d'olives, parce qu'on les vend .i cette
mesure.
DE'MISSION , s. f. Acte par lequel on se
démet de quelque Charge, Gjuvernement,
Dianité. O:me<sione-, rinun-.ia.
DE'.VUS.ilONNAIRE, s. et adj. Celui en
f.iveur duquel on fait une riénission. Coui a
cuivien j'alta una rinuriya. F'e chi d.ce , de-
""DÉTir'rENDINEUX. T. d'Anatom. Syn.
de demi-nerveux.
DEMI r TE, s. f. T. de Comm. Espèce
d'étolfe de Coton. Dignità.
Dt.'./iOCRATIE,s. f. Gouvernement po-
pulaire. Democralia ; governo pofolare.
, DE'MOCRAriQJE, adj.Qaiapp.ir'ient
à la Démocratie, D:mo(rMeo; tii demo-
cro^idi
DEM ij}
DE'MOpRA riQUEMENT , adv. D'une
manière déniocrati<iue. Democraticamente -y. a
pOfoic.
DE.VIOISELLE , s. f. Terme devenu com-
mun à toutes les filles d'honnête famille ,
et par lequel on les drstingue des femmes
mariées. Damigella ; doni-lia. - Une (ille
née de prrens nobles. Damigella. Il se dit
aussi-'sien des femmes m.irié.'s. - Poules de
Numidie. Cicogna , o damigclia di Numidia.
- Certains insectes volans qui ont le corps
fort long, et quatre ailes. Cavalletta. -
l'iece de bois tonde , haute de trois .>u qua-
tre pieds, ferrée par un bout , et dont les
Paveurs se servent pour enfoncer les pavés;
on l'appelle autrement Hie. Ma^ieranga;
pil'one ; mj\-jjpicc/ito.
OE'.VIOLl , lE, part. V. le verbe.
DE'MOLIR , v. a. Détruire , abattre . nr-
ncr. Il ne se dit que dâs bà;iinens. Rui-
nare ; a<ibattere ; disiare ; diroccare; distrug.
gère ; rovesciare ; smurare ; gittar per terra i
"de'm )lÌtI0N , s. f. L'action de démo-
lir. oemoUi'.on: ; ajattimento ; diroccaminto j
rovina. — Les matériaux qui restent de ce
qu'on démolit. Fasciume ; calcinaccio ; marie-
' DE'ivÎON ,'V. m-'oT'h''/ ,^m ' ''in'e'sprit. De-
monio ; diavolo. - On dit tig. d'une personne
qui ne fa t que tourmenter les auTes , qu«
c'est un démon. Un dcmmio; un diavola
incartato ; un fistolo. - fam. Faire le dé-
mon ; tein-èter, faire du bruit , donner de
n peine. Fa'- ti diavolo ; imperversare; inCu-
ria-e ; t mpcst re ; st-amal^are, — Genìe ,
Esirit . soit h>n , soit mauvais. Demonio ;
^'of:MOS'\QUE, ad), et s. Qui est pos-
sedè du m il n esprit. Demoniaco ; in.lemo-
fig. Se dit d'une
emportée , pas-
ti ; indiavolato ; infuriato ;
i bestia. e i imperversante i
: en cole
personne qui c:
sionnée. Demor
spiritato; funt
che e fior di se.
DE'.MO.VOGRAPHE, s. m. Auteurquia
éc it MirliS dém 1:1;. Demono'jral'o.
DE'.Mt)NO.vlANl£ , s. t. Traité de la na^
tiiredesDó.mons. Demononanla. - Sorce" '-
ri;, mtgie.V.
DE'.viON5T.l.\TEUR, s. m. Celui qai
démontre , qui donne des leçons d'.Anatoime
ou de Kotani iu?. Dimostratore; Lettore di
Noiomia , o di Botanica.
D£'MO.\ST.<AriF, ivE. adj. Qui dé-
montre. 11 ne se dit tju'en parlant des preuves
p.ir lesquelles on démontre quelque chose.
D'mosttat'vo ; dimostrante ; atto a dimostrare,
~ Celui des trois genres d'éloquence, quii
pour_ objet ta louange et le blâme. Dimo-
strativo, - On dit .nussi subst. cela est bon
le démonsir.-.tif. Ciò è buono nel genere
'tra'-vo. - T. U Gramm. l'ronoìn dé-
tratif ; un pn.irom qui sert a indiquer
quelque chose: Celui-là, celui-ci. Pronomi
diniofritivo.
DE'. lO.N'ST.^ATlON.s. f. Pretive évi-
dente et convaincante. Dimostra{ione, —
M rque , témoignage. Attestato ; tcstinto-
nian-{a ; espressione i dimoseraTÎone ; prova,—
Les leçons. V.
DE'Mt )_NSTRAT1V£ME.VT, adv. D'une
manière démonstrative et convaincante. Oi-
mottrativamente ; coti dimostra-^ione ; in mo-
do dimoftra'ivo e convincente.
P?'.U.1NTR', ÉE, part. V. le verbe.
D^.'.,10NTEI<, V. a. Oter à quelqu'une
monture. I orr.- /.1 cavalc.ttiira. -On dit
(Il un clieval a démonté son homme, peur
dire, nu'il Ta jette par terre. Scavalcare;
s -avallare ; far^ cader da cavallo. - Désaî-
semblerles dilfirentes parties qui composent
des meubles, des machines, etc. Dis/are.
"o-P^'"'"'^''""'^'''"^"' ^■°'-" ^'^ dessus son
atTir. Smontar o scavalcare ui cai'ione. —
Le mettre à coups de canon hors d'état de
servir. S'iontar un cannone o pe^r,. d'a-ti.
glena; scavalcarlo , o imboccarlo. - Dé-
mgutet un gouvernail. T. de Alar, c'estl'ùsi
1-4 D É N
ter rfel'ar.-!tre du vjissci.,. -■ ■
ou .uSDer.dH. h,^n f«on ,/ t/mon« - O...
le Coiiim.ir.tlemen' ilV.n vaisseau. log/ur il
comando. - fis. Mettre en désordre , décon-
certer , me'tre hors d'état d .igir , de re-
''"oE^'MONTRABLErâdi. T. Didact. Qui
peut être dimontré. DimostraiiU ; chcsipuo
'T)E'MONTRE' , ÉE , part. V. le verbe.
DF'MONTBER, v. a. Prouver d une ma-
ni'r« évi'iente et convamcinte par des con-
séquences nécessaires d'un principe évident
et inccntestrWe. D:mo^tran ; provar- ^U
tvidema. - En Anst. en Bot-in. en Hist. n..t.
C'est faire voir aux yeux b chose dort on
narle comme les parties du corps humain ,
etc. b:moitrarc ; ,far una dmostr^iionc an^-
"dF'ÀIORDRE, V. n. Quitter prise après
gvoir' mordu. Il se dit psrtlçu'.ièrement des
chiens , desloups. L^raarc<o che s! cr.t piao
co'dc-.ti. - fis- etfam- Se dei.arnr de quel-
que entreprise, de quelque dessein, an?ii-
3onner une opinion . un avis au on sou.e-
roir avec ch.-leur. Ce/crc^ ; camhcrsi d op.-
"'dF.''mOUVOÌR .'v'"'^'. de Valais. Faire
«luccnelcu'unse Hésiste , se de.-.irte de quel-
nue r rétention .5m«. vere ; distornare -jjra' tor-
nare ; r'm'icvere; dissuaderc-^'^oìpere; d-fv'a'e.
DE'MU, UE, part. V. le verbe. 11 est
DE'MUNl, lE , part. V. le verbe.
DE'ML'MR.v.a.Oterlesîmm-tK.n'd une
Place. Levar II fornimento , le difese d i.na
'"S1'''mURE', ÉE, part. V. le verbe.
DE'iViU; EK , v. a. Ouvrir^ une porte ou
une fenêtre qui é'.'tt murée, ô-?r la m.(,on-
reri^quileshoudioit. Smurare una porta, o
vna fnefra : aprirla.
DE'NAIRE, .-di. Qui a rapport au nombre
dix. f'cc:"C:7fv; di dici.
DF'N \TT£' , ÉE , nnrr. Strecciato. ^ .
Dl 'NATTtR , V. a Dé'orti'.ler ce qui etoit
tor'iré en rr-n.. .Stncciare ; dular le tracce.
DE'N.i-TU!..' LISFR , v. a. I . de Ju^hJ-,
Priveri'u d'-.i* de naturalisation, privare de-
'"DE'NArUPÉ.'î-E.rart. V.le verbe.- ad").
Oui mannue ri'afffciion et de tendresse. Ira-
mano;' disumano ; crudele i barbaro ; fiero ;
"'^DE'NATURER . v. a. Oéna'urer son bien,
vendre SCS i.rmres r'ur faire des acquêts dont
on ai' la libre di-position. Far vendita, o
*■ m''NnRl-f£t''s. f" T. d'Hist. nat.. Pierre
sur laquelle on trouve des accidens qui terré
senten' des buissons , des arbrisseai^x formes
rarurelV-mfnf. îi-r.driir. Mirino.
DE'NE'GATION ,s. t. Aciiun par aquelle
on dén^e quelque chose en Justice. Nee'l'o-
re; ntp.ativa; negamento ; endetta
DE'NE'RAL, s. m. T. d- la Monnce.
Pl.qiie ronde qvii sert de mo-lcle aux Mon-
noYfurs , pour faire 'es espèces de la fran-
de.'-- e' du poids pu'il fjut. Pew camyione
DE'NI , s. m. Refus d'une chose due. Ne-
*"î)'r NIAISE', e'e, P.irr. V. le verbe. -
5. m. H."iimeadroi»e:rusé./<:co'roi scaltro i
ttsfit;;fifh.i;nali-i'OSO. .
DE'NIAISE\iENT,s. m. T. inusité. Ac-
tion par 'anuellc on t ompe les niais ; mance.
Barin ; h.:} i : haieifiamento ; celia.
DE'NIAISER , v. a. Rendre quelqu un
moins niais , moins '■m;>Ie , p. us hn , i.lus
rusé qu'il n'ctolt. Sca'trire : far astuta . e sa-
lace ; pulire -, diro-aair ; dìsnividiie. 1 rom-
per Il se dit en parlant d'un homme de !..
simiilicité duquel on abuse. Beffare; ingaa-
nare ; Irir'are. . . _ , .
DE'\'HI'.F,UR, s. m. T. musiti- Cr-Uu
sui déniais, les autres , malicieux , fouthe.
Scaltro ; ingamatort ; yi\iateUu ; taii,ne ,
hlis^arcnne
PE'NICHÉ, tK, P tt.Y.Ie v«lie.
D É N
i! étoU attacha , DFNICHER , v. a. Oter du nid. Sniiari;
snidiare; cavar dal nido. - fig. Faire sortir
quelqu'un p«r force, de quelque poste, de
quelque endroit. Lacerare. - v. n. S'évader ,
se r ;îir>T avec précipitation de quekjue heu.
i)ENICHEUR, s.m. Celui qiu déniche les
>tits (list aux. Colui che sui dia gli ucctlll.
hg. et fam. Ou appelle Dénicheur de mer-
les , "de fauvettes, un h.imme fort_ ardent
■t fort applique à rechercher et à découvrir
tout ce qui peut contribuer a son plais'r,
et fott adroit a en protiter. Vom accorto e
Su'' cUl'.
DtNlÉ, ÉE , part. V- le verbe.
DENIER , V. a. Nier. Dénier un fart , de-
nier un crime , e-c. Negare : denegare i i-
snegare. - Refuser quelque chose qu-.' la bien-
sé.nce , l'honnêteté , l'équité et lapisticene
vculentpas qu'on refuse, ti'cnsare ; rifiutare ;
n. Ilare; dir di nò; dimet.are. .
DENIER, s. m. Espèce de monnaie de
cuivre , v.^lanMa douiième partie d'un scu,
et qui eît aussi monnoie de con, te. Denaro;
der.aju; haga'uno. - Denier-,l-D.eu , se d.t
de ce qu'on donne pour. irrhesd un matcne.
Caparra. - Toute somme d'or ou d argent.
Danari i convinti. - L'intérêt d'une somme
capitale. /;i!«r£r-t,<e. Aiettre son arp.etit au ds-
pier vinst. - Cert.-ine part qu on a dans une
aff.dre, dans un traité , à i.roportion de la-
quelle on P.^rta^.e le g.-^'n et la p.'r'e. Int,-
teresse; parte. - Demer de poids. T. de M'-n-
noie. Poidi qui iièse vinçt-q j.^re crains D^-
nal.- scrupolo; scpUi. - Denier de fin,
ou de l.i.T. de Monnoie, qiu serta mar-
quer le désré de l.i bon'é de l'.r-sent pur , qui
est tlivi-.é en douie parties. Danvo. - Ue-
nier Sa'nt Pierre , nom du tribut quel An-
gleterre p.^yoit ou'refois au Pape. Danaro di
S. Pntrj. . „ , u
DENMGPE , e E, part. ^ .le verbe.
DENIi;RFMENr,s. m P..roles ou çes'es
qui tendent a diminuer, a rabaisser le mci ite.
de qu.-'"u'un ou rie quelque chose, a le= ren-
dre mé^ ri Mes. D-ffama%ivne; il infamare.
DENIGRER , V. a. Chercher a diminuer
la rérutaiion de quelqu'un . le prix de que -
que chos- , à les rendre ridicules ef^epri-
sabics. Difamare ; denigrare , scre^atare ;
maccliiare ; offendere.
DENt.'MBkEMENT . s. m. Compte et
âé':M.Eniimiraxio,ie; numeravonc ; annovera-
mento; n.vere^one. - Détail qu'un Vassa
donne ,i scn .Selcntur , de tout ce qu il tient
deUii en ii:f. <:.n.c.;ut.c/;T'«n«.
DENOMINATEUR, s. m. T.d Arithm
C'est, de deux nombres qtu ex-riment une
U est , ce deux nomores qui ca.. ••.■-..• "•■- -■ -
fr.ic-ion , celui qtii se trouve au-dessous. De- ^at-uto ;
t) É N
chose par certains signes. Denote\,one;ltt-
iicax-ont ; indillo; notifica-(!one; significa-
ento.
DENOTE', e'e, part. V.sonverbe.
DENOTER, V. a. Déigner , marmiet
Dinotare; dentare ; significare; tir coro-
, notificare ; dimostrar^ ; accenda-:. -
Indiquer. Indicare ; dar ini\'0 ; mantfeslare :
DF.NÒUL', e E, part. "V. le verbe.
Di NOUEMENT , s. m. T. de Poésie. Cs
...udéveloi relè nœud d'une pièce de thé.'i'te.
ieiv^liir.e'ito; snodamento. - Oéuoti-.'m nt^
sedH auisi, en parlant d'affires. d'inlripues,
irti, fine; termine; conc'mio'ie.
DENOUEk, v.a. Oéfiircun nœud. Di-
nodure ; disnodare ; sclur.m nodo ; Ai.laecwe.
- tig. Rendre plus souple, plus aaile .s -u-
dare , sciog.ierj ; render pili agili, fiu sne, <j ,
più pieghevole. - Démêler , déveloî ; ■; .
Disnodare ; dtnodare ; spiegare ; man^J.s' in ;
scioglile. — V r. Se t..cher , se de' 'i t.
Si-i^rsi ; slacciarsi ; disfarsi. - fig. Deve nr
plus souple Diventar pili agile , ce. - U«
enfant se dénoue , lorsque les p-irnes de ...n
corps qui étoient nouées, cminencent a so
désaaei. Snodarsi. .
DENRE'E, s. f. Tout ce qui se vend h, rj
la noutri''jre et pour la subiistance_des h. m-
mes et des bêtes, D rr.ita ; titnains ;
grasc'a ; vettovaglia; viveri. - D'une . , r-
ch.ndise qui ce vaut rien, on dit que .'.st
une mauvaise denrée. Cattiva roiha, canna
""dENìE , ad), de t. K. T. Didac-_. E jais ,
comp; ce , dont les parties sont serrées. 1! ■. .t
opposé à r.-.re. D nso ; speiso ; cinrf.na ,>.
DEN^ITE', s. f. T Dida.t. Q.uVc .'e
ce qui es; dense- Densità ; spesst{\a ; rf./i a.
DtNT , s. m. Petit os qui tient .i la ma-
choire de l'animal, et qui lui sert à mc^-er
les aliniens , et a les mâcher. Dente. On
appelle dents de lait , les premières d-m»
des enfans. Dentini ; i prim' denti , che spun-
tano. Et dents de s?%<tix , les quatre derniè-
res molaires. Demi di <apiei.la,de'la sapieiixa.
Dents molaires. Denti moUn. Dents inci-
sives. Denti Incisori. - hit. MdrgM de toi^
tes ses dents , c'est mander vite et h-au-
coup. Macinare a due palmenti. - Parler
entre ses dents , c'est ne parler pas a^se»
haut, ni assez distinctement pour être bien
entendu. Parlar sottovece , tra i denti ; har^
lottar- ; siiimniirmitrare. - Mon'rer les df nS
à quelqu'un , c'est lui rési^^er , h.i frire -été.
Mostra: i denti; mostrarsi ardii:' , e seil[ali
paura. - Etre sur les dents . c'est è'rft harassé ^
ft abattu de lassitude. Esser concimato , ak-
alandati.
•.o , disi
i qui il
i a fine, inde-
atto. - Ou dit pro». ,
lient du bien sur la fin ',
.:. . A.. !,.«„ I„rîn,.>il
"d[{nÔmîNAT1F, ive. adi. Qui ^^'i^^-^P^ ^^^Q -:,Z'\:.^r:\èt;r^\\
fin re ,lps fr/ctlons à même dénomination ,. Ijs dents. Tener l an ma co aenti '^'te ou
•^S9l£^^;>^"rrvne-verbe. ^"^^-^^ totf^é d?^d;?^"t^ ^^« :
un per .oni.c i^^ns un ac^ ^^ |,_. ^^ ^^ ^^^ partisans. A s::on.,'giad,>, ;
AI.^•^^'^^-• rV ôjrt V.Ic verbe, [a siiomarc'o dispi-to. - Dent se dit aussi de
Duiun^are • J'2^\?^'^;^ \ Justice £>/- dent. d'un pcipne , d'une scie , d'une herse, i
'nL'^il.t'e.iiaiehèdiino al Giudice; manifestare ^ ^'^^^'J.'^ •^^.^''«'/'''p; p,,„,e ainsinonsmé, .
""■dFNOnVhTFUìI , s. m. Celui qui dé- i parce que sa racine '%i°"'-"}^.^'^:ff-°''\
DENTALE, adj. f. Il se dit de certainrl
! ronionnes qu'on ne peut prononcer sans ifi»
la langue touche les dents : telles sont les-
' lettres û et T. Dentale,- D.T.tale s f. T.,
'de C.nchvl. Petit coquillaîte univalve f.:i.t en
ftirme de chalumeau , et qui a la n.
f;-re quelqu'un , quelque chose en Justice.
DENONCIATION , s. f. Déclaration ,
i-ublic.-tion. "rruniuiione; d;nuttiia; m-
iima-tione - Dé'ation , accusation. Accusa.
I . dePrat. Espèce d'in-erdit invm'é ronr
ar-èfer l'ouvrace qu'un >n.s-n a commencé
dv faire, lorsqu'il es' préiudiciî'^le
voiin h'hiiorlo; decreto de inih'sce.
UENUTAISÛN, j.f. U^isiiùoa o'une
. d'une'
K^^ , ï^m:Dén,ale: ^uTd-ÏÂHiyol Sort. d.
,ÌArn firt c';"iv,i /?««;«. , .^
D£t^T-I>E- CHIEN, s- f. I'l«'«e dsnt »
I
D É P
D É P
fcic'r.e a (T.ielq.ie resie^nbl.mce avec la défit | pM «n ïsq-.iît. Aprln , sciogUere , sviluppar/
il cet animal. Sa (leur es" en lys et 3',sez •■" •'-••• ■- - •■■- •'■"
b* '.' ; en |3 cultive dans les jarclins. Dmti
ttn'io. - Dent de chien ou ioiibie pom-e.
T. de Sculpt. Eipece tie ciie:>ii pour tr.;vjil'«r
le m rbre après l'ivoir dégrossi. Ctlct-
mntiolo.
Dt.Mr-DE-LION, s. f. V. PissîrliC.
Dì:NT-DE-LOU1'. s. f. T. de Aaréchal.
Cross. Cheville de fer qui traverse la so.i-
>ente d'une berline ; c'est aussi le treuil du
«fie oui doit la tendre. N jçi del n'inlU
înts.
DENTE', ÉE , idj. Otii 1 des dînts
D.mtao ; che ha demi. - T. deBoran. Dé
«ou'.'C en pointes serrtes les unes contre h
autres. 11 se dit des pët-lcs , des feu-.lies et
iles calices des plantes. AÏsriato i denute ;
ferrjfo.
DENTEE, 5. f. Coup de dent. Il ne se
Ht qu'en i'arl.;nt des coup! de dents <t''''n
lévrier djnne > une bète Hu'oii chasse. i?.n-
SatJ ; morso.
DENfEL.Al.lE, ou Herbe aux cancers,
•u t'Iaubae.e , s. t. Plante q.ii se pl.iit dans
le pavi chauds. Elle e>t odor.inre et amère.
Ellesùuliee le mal de d^nts. Plimb.isS''"-
DE.N'TELE', e'e, pan. et ad']. Qui est
taillé en forme de dents. Dentato ; Jeite[-
Uio; serrjLto - En 1 . â'Ar.atom. Il se dit
«laqjilques nijsclçs delà poitrine. Serrato.—
T. dj S-ason. Certaines iicces dont lïs coiés
«ont fiits en forme iî dents ou de peti'S
triangles. DentelUto. - T. de Bjtan. Il se
^it des pétiles , des feuilles et des ca'ices
i^cojnés en pointes m.^ins ésles, et plus
<c.rteesque les dents. DcKtata; rj^ii.'nj:» ;
. DENTELEE , s. f. T. de TLwute.
Tulipe rougi pjle «t blanc sale. Sorta di lu-
DENTELER , v. a. T. d'Âm. Faire des
•ntailles en forme de deats. Addititcllarej
tafha- ascala oscsUtta.
DÊN TE LE , s. f. Sorte de passement
ainsi nommé , parce que les premières qu'on
fit , éîùient en forme de diints. Il se prend
»!us otdin.iiremen'' pour la dentelle de hi.
Tn-i.t i m^riettj. l'etite dentelle. B'^kerino.
— En f. de Relieur. Dsssein ouvrage a fleur
eu autrement , q.ii se pousse avec un fer
cb a jd en or ou sans or sur la couverture d'un
livre. Bardo. - En T. d'im^r. Syn. de Bor-
<iur'^- F'esio.
DE.V rELU.IE , s. f. Ouvrage t^e Scu'pture
■fait en forme de dents , oudentelé. Dentello.
DE^JTiCULE, s. m. Ornement d'Archi-
tecture, c-MiMst^^it en plusieurs petites pièces
cou ice>cirrén-. 'iît et é,4iiement, qu'on n'ace
•rii;i i-e.-nent à la corniche de i'ùrdre Ioni-
«u- .D.tr.'/o.
DENTICU:Ê, e'e, adj. T. i: BU<ot.
5e dit d'un éc.i ò^^nt ;a bordure a des dents
fii-es comme les denticules. Dentellata.
DENTIER, s. m. Ring de dents. II est
▼ieux. Drn'atura i ordine di dine!.
DENTIER. CE , s. m. Remcde propre à
Iro'e- et :,?"oyjf les Htnts. Denti/rici,
DENTISTE, s. m. Chirurgien qui ne s'oc-
■«UDe que de ce qui concerne les dents.
V;T!-a ; caradei:!.
. Dî.NTlTlv)N , s. f. T. de Méd. Li sortie
Jiaturelie des dents , depuis l'en'.'snce jus-
;^u'.t rado!esceni:e. i/nï<r«.:.'ï denti', lo spun
tarif:! lier:'.
DENTURE . s. f. Ordre d.ms lequel les
.jdenrssontran^ées. Dentatura cordine, o com-
''DENUJ.^nON', s. f. T. Ai Chir. Etat
d'un os qui paraît a découvert. Scoprimento
DE \UE' , e'e , part. Pr'mo. mie;-.x priro.
— Il ■<■ .Hissi adi. et signifie Di.'ourvu. V.
DENUE./I'.\r, s. m. Dïioiiillement ,
privn-i.n Prira^hne ; spojhamer.to.
DENJES, V. a. priver, dégarnir de
choses nécessaires. Privare ; spoilìare; sfa -
mr^ . denudare.
DEi'AQ JETE", e'e , part. V. son verbe
Dti'AyJEXER. V. a. Défaire , déveloii-
DLl'ARAfiEii, v.a. T.dejurispr. Oter
le p^r.ige , le f ire cesser. Farfare casaccia i
far dxjd^r^ di noblUà.
DEi'AiiPiLLE' , e'e, nart.V. le verbe.
DEi'AKtlLLER .v.a. Oter l'une de dc.ix
oude pkijieurs ch:»\es pareilles. Dispajare;
sconfjg-.are ; f.ir dispari.
. DE; ARE' , e'e , part. V. le verbe.
DtPAHER, V. a. Oter ce qui pare. Spa-
rare'^ levar i paramenti, s^i ornamenti^, gì:
a. Idobb! i sguernire. — Rendre moins agréable.
Ks.id^re men ylsijsa , r;:^n rj^'o i fare seo.npa-
nrt. Ce pav'llju {1c;)ars toute in maison.
DE 'A.KIE' , e'e , part. V. le verbe.
DEPARIER, v. a. Oter l'une de deux
choses qui tont un2 paire. Dispaiare ; scomr
DEPARLER , V. n. Cesser de par'er. Il
ne se dit qu'avec la négative , et d'iu le sty
familier. Non cessare ; nvn mollare , non
finir di parlare , di acalare ; paria.-e sen\a
prender jiìto , senfa mal riposarsi.
DEPART, s. m. Action da partir. Par-
tenza; panica ; il partire; andata; T andare,
— r. de Chym. Opération , par laquelle on
sé.jnre ì'or a'rivec l'argent. Spartirhtnto] se
para;rone delV oro daii^ argento.
DePAR 1 AGER , V. a. T. de Palais. Se d
lorsque dans une ch.:mbre de Jug-->, dcu
avis ditTérens étant appuyis par un é.;il nom
bre de voix , on a recours à une autre e---, m
bre pour juger le p.irtage. Torre l'uguc
elian\a , Vu§uaiua de^ pareri , de voti , dstU
"dÉpAR^TEMENT, s. m. Distribution. Il
se dit en diverses occasions, et de diverses
choses. D:strilfu\io*e i partimcnro -y d'.parti-
KUito ; ripartimento. — t^>uirtiers qLt'on di.-
tribue à ries gens de guerre pour y loger.
Ktpartim:tt:-j ; quartiere, — Département de
tôilL's ; de gabelles, etc. (Jifi\Ì3; diparti-
mento. — Avoir le département de la guerre
ou de la marine , etc. .Se dit des Ministres qui
ont soin des affaires delà guerre ou de la ma-
rine , etc. Averilniane^S'O , il governo degli
ajfari della Gu:rra , della Marinerìa , ce. -
Se dit ai'.ssi des lieux distribués. Q^iartiere. —
l. de .Mur. Purt ou Arsenal il.: Marine,
comme foulon , Rochefort, Brest etc. où
le Koi de F' n.e tient ses viiiseaui et Olfi-
ciers de M.rine. Dipartimento.
DEPARTI. lE, lUirt. \'. le verbe.
DEPAR r lE , s. f. Vieux mot. V. Déoart.
DEPARTIR, v. a. Di.tribuer, partàser.
Dispirùre ; distribuire ; spartire ; ripartire ;
partire. - En T. de Palais , on dit , on a
départi les i.'rocès aux Ch imbreî d-s Enquê-
tes , pour dire, on le* a distribués. Distri-
buire. — V. r. Se désister. Kinnny.are ; cedere;
abbandonare; ritirarsi, ec. —Se dé;>drtir de
sondevcit; manquer à ce qu'on tioit. Man~
care al prorrio dijvere,
DEPASSE' , e'e , part. V. le verbe.
D£P.\>jER., v.a. Il se diten pariant d'un
PLiban , ou de cuelqu'autre chose >eirb'..b'e , '
q l'on a pcssé a;:ns une boutonnière , dans un t
billet , et qu'on retire ensu=te. Cavare ; '
tlra'z ; torre, — Au jeu de Billard , i.^'irç •
dcpasicr .m.* bille, c'est f.iire repasser la bille •
qui avoir déjà passé. Djpplare. — Passer j
outre; passer au-delà. Oltrepassare ; altra- i
vas'are; passar oltre ; cacciarci indentro. — j
Dépa,ser!atçi.irnevire. T. de Mar. C'est la!
chiinger de cîjté. Dlspassa^e il tornavtrj o s!a I
U càvj sta-ite, - T. de Miniif, en soie. Di- '
gie'^rles fi!; dasiisses. Fare scorrere,
DEPAVE', e'e, part. V. le verbe.
P£P.T.^ER , V. a. Arra-her, ôer le pavé
qui est en œuvre. L.vjri seUci ; disfare li
selciato; smattonale un pairimenro.
D-'-J'AY E' , e'e , part. V.le verbe.
DE?,\y >ER , V. a. Tirer que'qu'un de scn
^.^ys , et le faire passer d^ns un autre. Spa-
triare; cavare, mandtr fuori del suo paese
l'ulchediino. - Bg. Dèi jy.er quoiqu'un dans
.ne disante , c'evt le ine*Te sur quelque .
sujet où il ne soit pas >i profond , sur lequel
. ^ . D É P ijy
!I ne soit pas si préparé. Far perdere fa tra-
montana; sviare; jar uscir d:* tian^Her'. —
C'est ainsi lui donner de fausses idées , pour
empêcher qu'il i-it connais.;ance , qu'il ne soit
au tait de quoique alîaire. jiijri;; rendir
iucct^'le ver lant'rne.
DE'PE'CE'.VIE.ST, s. m. Action psrlaquel-
le on met en pièces. Lo sbranare ; io tassar
" ;-''U'- .
DEPECER, V. a. Mettre en pièces, ei\
morce.iux. Tagliar In /■£{;; ; sbranare ; spel-
lare; sboconceliare.
DE'Pt'CEUR , s. m. T. de Mar. V. Dé-
chireur.
DE'PE'CHE , s. f. Lettre concernant les
•iffaires puh'iques Dispaccio ; spaccio ; spedi-
zione; lettfa.
Û.E'-'E'CHÉ, ÉE, part. V. le verbe.
DE'PE'CHER.v.a.Ex-.iédier.f irepromp.
tfinent, hatcr. Sbrigar: j spzdtre ; accelerare ,
affrettare ;s.Uecitare. - Expédier quelqu'un ,
l'envoyer avec des expédiiiuns q;ril attend.
Dans cette acception , on dit absolument
dépêcher , pour (lire , expédier un courrier;
l'envoyer en diligence. Spedire; mandare -^
inviare. — Dépècìler quelqu'un ; s'en défaire
en le tuant soit dans un combat singulier ,
soit autrement. Il se dit même d'un médecin.
.imm.ii^iare ; uccidere , ec. - "Travailler a dé-
tv.e comiaguon, c'est travailler vite et
èi'igcmmcnt. lai^e a lascia podere ; operare
■ Ja:e a stampa ; abborracciare ; accLibbattare,
- Sebat'ie adépè.he compagnon, c'est se
ha-trc s-iii cuarier. Battersi alla disperai*,
- V. r. Se hitcr. V.
DEPElAD.vE , V. a. Décrire et représen-
ter le diîcouis. D'pigncre , rappresentare ^
descr'vere con parole.
DE'.'^KIN'T. F.iNTE , part, v.le verbe.
DE'i'EWli LE', ÉE , adj. Déguenillé,
couvert de lut. Ions. Cencioso; lac.ro ; strac-
DE'PErWA.VlMENT , adv. Avec dépen-
dance , d'une in.uiicre dépendante. Con di-
pe:diH^a: socs-ttamente.
DEPENDANCE, s. f. Sujétion, suhor-
nation. Dlieiid^n\a; sogsejione; suto'dina-
lione. — Se di' aussi des terres qui relèvent,
qui dépendent d'une au're. Périme \a. — Au
pluriel , tout ce qui fait ji;rtie d'une terre,
d'un héritage , d'une maison, et tout ce q.ii
appartient a une affaire , ou à quelque autre
ch.ise. Vert'neii\e ; dipender-je.
DE'l'EIs'DANI', ANTE, >p). Oui dépend,
Oipendcnt: ; soggetto ; stib,^rdinato ; pen-
dente , elle d'rende. — Qui relève. V. Re-
lever. - T. de Mar. On dit qu'un v.nsscau
vient en dépendant, lorsqu'étant au vent d'un
autre vaisseau , il s'en approche en ten.Tnt
t-Mtj.iurs le vent. Ven'r addosso coli^ !, resto
w.';ro. — Tomber en dépendant, c'»;st arriver
à Petites voiles. V. Voiles.
D.-:'P£.\'DRE , Y. a. Détaclier, ôter un«
lose de l'endroit où elle étoit pen.Iue,
Distaccare; calare; spiccare, — v. n. Etre
sous la domination ou sous l'autorité de
quelqu'un. Dipendere ; dcper.àere ; esser sog-
getto , sati sposto, —En m.itière de fiefs.
Relever. V. — L'effet dépend de la ciuse ,
etc. c'est-à-dire , procède. V. Provenir ,
procéder. - La conclusion diaend des pré-
mices, etc. c'est-à-dire, s'ensuit. V. S'en»
suivre.
DE'PE.N'DU, UE, part. V. le verbe.
DE'PENS , s. m. pi. T. de.Prat. Les frai»
qu'on 3 fait à quelque chose , ou dans la pour-
suite, d'une aft'.iire. Spese,
DEPENSE, s. f. E'argent qu'on emploi»
à (|u*lr.ie chose que ce puisse èt.e. Sptsa ;
diiepndo, — F.ûte la dépense ,- c'est ê'r»
ch;rsé du dét.ûl de ce qui se dépense dans
un mé'itse , dans une maison. Far le spese,
— E;. ire de la dépense , c'est faire btaucou|»
de dépense. Spender molto. — Articles d'un
comj'te , qui contiennent ce qui a é:é dé-
pensé , déboursé par celui q.ii rend le comp-
te. La spesa ; gli articoli della spesa. — Le
beu où dans les maisons particu'iêres on serre
ordiaaicement I« truit, la vais, elle edsliajf
tr/Ç D É P
qui servent pour In table. Dans les grandes
maisons, on la nomme l'otncc. DisfCnsa ;
fuardaroba. .
DEI'ENSE, ÉE, part. Speso..
DE'PEN->EK, V. a. Employer de l'argent
à quelque chose. Spendere.
D;:'PtN>liR, 1ERE, adi. Qui aime
la déi^enie , qui dépense exce>sivement.
Prodigo : dissifAtore i che ama di scendere.
- Un le dit aussi subsi. C'est un grand
dépensier , une grande dépensière. SciaU-
muatort.
DE'PERDITION , s. f. T. Didact. Perte
■ui cause dépérissement. Dcpcrdix'one ;
ìmarn„:ento. - T. de Chimie. On dit qu'il
y a déperdition , lorsqu'après .-voir lait
eissoudrc l'or , l'argent , etc. on ne relire pas
toute la matiire qu'on avoit mise , et qu'il
s'y trouve quelque déchet. Calo ; consumo ;
peri^'iia.,
DL'l'ERl , lE , psrt. V. le verbe.
Ut'PK'RIA , V. n. Diminuer , se ruiner.
Deteriorare ; sminuire ; perire ; scemare ;
venir meno. — Déchoir , aller en décadence,
tomber en ruine. Deteriorare ; peggiorare;
d'.eaiiere ; andar in ruina. — ^ On dit , d'un
homme dent l.i santé va toujours en dimi-
ritant , qu'il dépérit , que sa santé déi^étit
à vue d'œil. Da^e in r^ala sanità ; d'ves-i-
Tt ; dj' mile vecchie ; andarsene pel buco diti'
tcîuajo. - Deperir , se dit .lussi en parl.int
o'e preuves, u'cfFeis , de meubles, de bil-
lets , de dettes , eie. Ainsi en matière cri-
minelle , on dit , que l.;s preuves déi-ér s-
Stnt p-r la iongueur du leini'S , pour dire,
qu'avec le temps slle^ deviennent plus toi-
bles , narce que les témoins meurent. Sce~
mar dì vi^ort ; dehilitarsi — Que les eifets
d'une succession dc^crissen' , que les meu-
bles déi'ériì.cnt --oiir dir^ , qu'ils deviennent
de m.urdre v."'eur , <]u*ils se dé'ériortnt ,
qu'il s'us-'nr. C^>nsums'si\lo^gurarsi\ deterio-
rare, tt que les dettes dé; érissent, pour
dire , qu'elles deviennent plus difficiles à
recouvrer.
DE'i'E'KlSSEMENT , s. m. Etat de décs-
denc.?. Peggioramento ; scadimento ; ruina ;
detc-ior.tfone; scemairiento .
DF'PET':E', ÉE, p.irt. V le verbe.
D'-.'PE'TRER , V. a. Débarrasser , désa-
ger. li ne se dit au propre^ que des pieds ,
3u .nd ils sont emb,.rr/s:es. Diifatu/an ;
istr-sare ; sbrattare. — fig. Délivrer , tirer
d'embarras. En ce sens , il est familier.
Spatojare ; spostare ; distrigare ; liberare ;
tciorre ; span'are. — I! est aussi réc. Uis-
tri^arsi ; Ulcerarsi. Se dépêtrer d'un im-
nortun.
DF.'I'EUPI.E , Kl- , part. V. le verbe.
DE'Pi;Ul'LE'iViE\r , s. m. Action par
laquelle on dépeupla. Spopvla^ione ; la spo.
D É P
DEPILATOIRE, s. m. DrogUJ. pjte pouf
déplier. V.pilatono ; medicamento che fa ca-
der i peli.
DE' .'ILE , ÉE , part. V. le verHc.
DE'I'ILER , V. a. Oter le poil , le faire
tomber .ivec une pâte composée de certai-
nes droijues. Uepciare i dipelarci far cade-
D'c'i^ÏNGLER , v. a. T. de Cartier, et
autres. Oter les épingles qui ont servi à met-
tre les écuti'es , l'ouvrage ou les cartons a
l'éiendoir. Spuntjre.
DETiQULK , V. 3. Oter à quelqu'un le
chagrin qu'il a de quelque chose , faire qu'il
n'en soit plus iiiqué. Addolcire ^ consolare;
calmare ^ disacerbare i disasprire.
DE'I ir, s. m. Fâcherie , chagrin mêlé de
colère. Dispetto; stt^^a ; corruccio ; '::g^ine ;
disdegno ; disgrado, — En dépit de lui , c'est
malgré lui. V.
DE'PITE", e'e, part. V. le verbe.
Dt'fITER,.v. a. et plus souvent , se dé-
piter V. r. Se fâcher , se mutiner, ou ^ir
■par dépit. Ailirurti ; sdegna: ù ; dlspettaie;
stinirsi ; scorruhblarsi ; indispettirsi.
, DE'PITEUX, EUSE, adi. Qui se dépite.
I Fastidioso : arrapinato ; colltrico , stii-\uso ;
} indupettito ; cvrrucioso ; discor^ioso , d'-s~
1 degnoso.
' DE'PLACE, ÉE, part. V. le verbo. -adj.
I Mal-place , placé dans un poste qui ne c^i.-
, vient p.:s , ou auquel on n'est pas propre. Il
I se dit delà chose ^.omme de la personne. Fuor
î di irrogo; m.ll situato.
j Dh'i'LACEMEA'T, S. m. Action par la-
chose de sa place , on la
'yimc/ito , r:me\ione
ine chose de la
vere dì luogo ,
a cosa dal suo
1 sa place , son
utre personne.
lamull
DE'PEUPLER , V. a. Dégarnir un p>ys
d'h.bitans , en diminuer ex'rêmement 1.' nom-
bre. Sporoiarc; disert.tr un paese. - Dépeu-
pler un éiang, c'est le déçirnir de la plus
f rande partie du poi, s 'n. Distruggere un scr-
aïojo dl p set. - Dé-eui 1er un p.iys de
gibier, une garenne de lapin,, un colombier
3e pig-ons. Disfurre-e ; disertare.
DEiHLEGMArit)N , ». f. T. de Chim.
I,'oi>ér.*tion par liquelle on déphlei-me un
liquide. Optraiione chimica perçut si sfi^m-
"dK'PhÌ.KÌMER , V a t. de Chim. Sépa-
rer d'un l qu d,; cuin losé unf partie de l'eau
qu'il cou ieni. / Ch mki dicorro i/lcm'na.e ,
il dimnrre la pal. a:,nca d'ut /'.-ore.
DE'l'li.' DE FliiF , ï . de Jurispr. Demcm-
krer,-nl. V.
DE'l'lE'Tt', ÉE, adj. T.deDr.ipe'ie. Se
dit d'une é-offe , d'un drap qui est égal.?-
itient bien garni ; où il n'y a point de i»lace
qui n'ait <;é attaquée par le chardon. Dt
ionio b.n un'to.
Di'PlLATlF. ivE, ad). V. et dites De-
'"pFHLATION , s. f. Aç'ion ou effet de
^éfUet. Depiliiione; il dipelare.
chaïue de place. H'i
'una c.'sa dal suo In.-go.
DE'1-LAC1;R, V. a. Oter
place qu'elle occupoit. Af.
r'muovere; scansare ^ torre i
luigo.- fig. Oter à qutflqu'
emploi, pour y mettre une
Levar un impiego ; p'tvar d*.
de Prat. Déplacer les meubles, c'est le.
trans]'ortet d'iine rvaison dins une autre , par
autorité de Justice. Sgomberare ; far traspor-
tare i mobili.
DF.'PLAIRE, V. n. Etre dés.igré-b!e.
Dispiacere ; spiacere ; non es icr gradito ; esser
dispiacevole. — tâcher, donner du chagrin ,
du dégoût. Disgustare ; jar dispiacere; dar
noia. — Ne vous déiilais*' , ne vous en dé-
plaise , fiçon de parler t'amihère pour mar-
quer qti'on ne demeure pas d'accord de ce
qu'un autre a dit. Con buona grû\ra , con
L-CLn\,i. — V. r. S'ennuyer , se, cfij.'-.riner ,
s'attrisrer. Incresctre a se stesso ; arrnojar-
si ; ajjimnarsi ; cor.trisiarsi. — Il se d't a is-
si des m:mM\t. Soffrire; patire. - fig. Des
planres se déplaisent en un endroit , quand
: le sol ou l'exposition de ce lieu-là ne leur est
! pas propre. Kifiutare ; non allignar volentieri,
I intriìt're.
I DE'i'LAISANCE , s. f. Eloisnement , ré-
pugnance , dégoût. On ne l'emploie guère
que dans cette t hrase. Prendre q.iclqu'un
en déplaisance. Prender a schijo ; in avver-
"dE'PLAISANT, ANTE, ad). Désagréable,
qvti fâche , qui chagrine. Molesto ; discaro ;
dtspiacivo'.e ; tedioso j noioso ; grave; gravoso;
dis",i'<ia ore.
DEPLAISIR , s. m. Chagrin , dou'eur
d'esprit, afflicrion. Dispicieere ; disgusto;
a^.'X'one ; crepacuore ; trambusto ; dolore;
1 amaritudine. — Mé.onfeu'em-int , iiijure. V.
ID.'".'i':-ANTK', r.E , ti.rt. Spiamrto.
Di.'PLA.\TER , V. a. Oter un arbre , une
piante de terre , pour les olrmter ailleurs.
SiUntarc - r. de Mar. V. Déraper.
DE'PLANTOIR, s. m. Outil avec qui on
déplante des racines ou des plantes. Stni-
mtKto aduso di spiantare e trasportar le piante
cali ■ xo/l.r, alt.:ccata alle radici,
DF.'iT.lE, ÉE, part. V. le vcrbe.
I DJ-,I'LIER , y. a. Etendre une chose qui
oi' l'ire. Sp'egare; distendere.
DE'PLlSSt', ÉE, pan. V. le verbe.
D E P
DETLÌSirR. v. a. DéLiiro les iiH: d'une
étotle , A une toile. Disperare; tarrcXe pieghe.
— il est aussi réc. Cet habit se déplisse. L4
pìejhe si disfanno,
DE'PLORABLE , adj. Qui mérite d'être
déploré , qui est dipne de com^ass'oii , de
piéié. Il ne se dir giitre q..c des choses. De^
plorabile; deplorando ; lagùrn,.voU , cumpaS'
sior.cvole ; Ji.bile.
UE'PuORABLEMEN f , adv. D'une ma-
nière déplorable. Dipiorabi.mei.ie ; misera*
burnente ; infelicemente.
Dt'PLORE' , EE . part. V. le verbe -
fig. T. de Palais. Une .flF.ire est déi'lorée,
lorsqu'il n'y a plus aucune espérance de
1.1 faire réussir. D. sperato ; che non piti
riuscire.
DE'f LORER , V. a. Plaindre avec de
gr..iids sentimcns de compassion. Compia^
gnere.
DEPLOYE', ÉE, part. V. le verbe.
DE'I'LOYER , V. a. Et-ndre , déplier.
Spiegare; svti.ippare ; srcidcrc ; distende'e\
sciorinare. — fig. Déployer toute son éloquen-
ce , tout son savoir , c'eit en taire mon-
tre , en faire par.iHe. Far mosia ; métier
fuo'i; spiegare; far pompa. — Uéiiover rouf
i>';s charmes , c'est étaler tous ses clurmes.
Far pompa , Jar mostra de sut^i ve^^' , delU
sue attratlve. — Pvire à gorge di-jli.> ée , c'est
rire de toute sa force. Snusceiiare , sgana*
sciare dalle risa , o per le risa.
DE'i'LUME', ÉE.part. et ad). A qui
les plumes soiit tombées , qui a inué. Spcn^
nat-j ; sper.n .icchiato ; sen^i piume ; spiu*
mato.
DE'PLUMER, SE DE'Pi.U.,lER , v. réc.
Perdre ses plumes. Sp.naare; spsnaarsi i
perder U pennt,
DEPOCHER , v. a. T. de Manuf. de soie.
C'est retirer des cordées de soie d'une
poche ou sac de toile , dans lequel elles
ont été m-ses pour la cuire , ou pour quel-
qu'autre opération. Levar le matasse dal
sacco.
DEPOINTER , V. a. T. peu usité. Cou.
per les pcin's qui tiennent en ct..t les ;>lit
d'une picce d'étofte. lagLiarc i punti d'una
pe-^a di panno.
Df.POLl.t., V. a. Oter le poli de quelque
chose. Twrri illustro; appannare.
DEPONENT, adi m. V. de Gram. bti-
ne. On s'en sert en parl.'nt de cert.uns verbes
q.u ont la signification aciive, et la termi»
liaison passivt. Verbo dcro-.ente.
DE.\), ULATION , f. s. Etat d'un pay»
dé'. rupie, Spo;.,Uv..ne.
DEPOlsT , s. m. Droit qu'ont en certains
lieu.\ les Evéques et autres Ecclésiastiques,
de iouir , la premièrL- année , du revenu des
Cures vacantes. Annata. — Droit qu'un
Seigneur féodal a de iouir du revenu d'un
Fief, la première innée après la mort dil
possesseur. Annata. - Sans déport T. de
Prat. Sans délai , sans ret. rdement , sans
sortir du lieu où l'on e t. Sen^a rita'-do ; seti*
{J dihi oirc ; sen\a indugio ; imnia.itmenti ;
iss../.:rio. Payer sans déport ; pay.ible sani ;
déport.
Dl.l'ORT.\TION , s. f. Chez les Romains, •
sorte de binnissement pcrpoiu;!, avec intei»
diction du feu et de l'eau. Deportaiioiu i
bantio ; esilio ; rll.gat'one.
D£PORTE..ltNT.s. m. Conduite, moeiir». '
manière de vivre. Condotta ; mode ; maniera
di vvert , di trattare.
UEl'OiUER, sr. DEPORTER, v. réc.
Se désister , se déparrir. Son plus grand
usage est au Palais. Desistere ; cessare;
" D1:P0'SANT , ANTE .adi. Qiti '•'-'pose tt
affirme devant le J.ige. Teste j testimoni»;
che depone in girrdivo.
DKPOiF.', ÉE, part. V. le verbe.
DEPOSER , v. a. Dsstituer , ô-er d'une
dignité , d'un emploi. O e /torre , diporre , pri-
var uno di drcnità. - Confier a quelqu'un , lui
remettre. Dtporrc ; depositare ; metter 01 de-
posita ; affidare ; consesnare. - Qaittet uni!
D É P
D É P
fîgnlïi , une cn-irgo. Difotrt un cffc:o ;
r'uiii'i^ijfe. — li se d;t ausii d'un corps more
qu'on met en dépôt djns une E^l'^e jusqu'à ce
qu'on le trir..i.or;e eu un autre heu. Mu-
ter in deposito. — D.re en témjignage ce
qu'on S.1ÌI d'un tait. L>iforrc i f.'.r difoiiv»-
Bi ; tcii jicare ; ti ituionU.t ; nnJcn , u fin-
tar tZìl'inij!:',in\ii ; attcstare-
Dt OjIXAÌaE, s. de t. r. Ceïui , celie
à qLi; ..1 con.ie un déijôt. Dc-^iultano ; àispo-
fUjrio. ~ Ch;î !o> kclig:eiui e: les Religieu-
ses , c'est £<iui ou celle qui a U garde
«le r^rgciit. Dipositatto , et plus comoiu-
némenr, Camarlingo, — On dit qu'un hom-
me est U dt;iio>it.<ire des sc-crets de quel-
qu'un , pour dire , qu'il en sait tous le* se-
crets , qu'on lui en a fait conndence. j>ipQ-
tuariu; confidente.
Dtl'OilllON , s. f. Djititution , priva-
tion d'une charge, d'un otiice , d'unedl-
fnité , d'un emj-loi. IL privare ; ta priva-
\ionz deliriti d'unità ; depo:irniiito, - Ce qu'un
tîmoin «épose ec aSrm; pardevant le Juge
4|vii l'eu^'.-nd. Depcs.\liifie i testimoniar.^a ;
Uslijica{i>ne ; atteit.i-,i.m.
Dti'OS^F.Di:.', tE, part. V. le verbe.
UEI'Oj>EJER , V. a. Uter U posse.sion
de qLj€!.^ue ch^seà qi:elqu'un. Dispodestare ',
cogitar uno tic' suu't beat ; cacciarlo dal
'"dÉVoSSESSìON , s. f. T. de Pr^t. Ac-
tion de dé,50ssédtr. Friraiione; 'pogiiamento
lU: Innt ; lurr; atrut dal p^ss.sv.
DEl'OSrtR , V. a. Clwsse d'un poste.
esecrare ; discacizre ; spostare,
Dtl'OT , s. m. Ce qu'on a confie , donné
en garde .i quelqu'un , P'jur être rendu a
la volonté de celui qui l'a donné. D:poiito ;
la cusa deposttaa- — L'action de déposer,
et la convention faite en déposant quelque
c'nose entre les nï.ins de quelqu'un. Ùt.fOÛ-
jione ; il d:/ osiiarc. - En parlant n'un corps
qu'on dépose en quelque Eglise , en ;-tten-
tend^nt q.i'un le fuis>e porter d^ns le lieu
destiné peur sa sépi.V-ure , on dit (iLi'on^l'a
ntis en déi'ô'. A'etter in def-osito, — Dét-ôr,
chez quelques Religieux , c'est un cotire où
l'on met 1 argent de la Communauté. D. po-
silo. - Le lieu des Archives ^ubî'ques. />.-
potlio'ia } luogo ove s', custodiscono t depis-
titi. — Le lieu oj l'on dépose du sel , du
tabac . jusqu'à ce qu'ils Sv>ient voitures aux
lieux de leur distribution. Aîjfajjino dt ie-
poitto. — Ln T. de Mé-ecine. Am:.s d'hu-
meurs qui se fn" en q.:e!<îue endroi: du corps.
Saccaja, — Dépôt d'urine , c'est le -édimen:
des urines lorsqu'eilei on' été g.'.rdée* que'que
tcm"s. Sedimento ; Jti>os'isi',ione eh:/j l'ama.
DEPOTER , V. a. 7". di Jardin. Oter une
plante du pot , du vase où elle est. Cavar una
fian'a dal v,,o.
•DE 'OLDRl', ée , V. 'e verbe.
DEPOUD.KEil , V. a. Oter , faire romber
la poudre des cheveux , d'une perruque.
Sp.Uera'e: Uvar la j--o[rere.
DEl'OUILi.E.s. f. La peau d'un animal.
r se dit (iroprement des serpeas et des in-
sectes qui e dS-soui'lent de temjss en temps
de leur peau. òpos:ia\ pellet vecchio cuojo
de'Ia sirpe i scoglia ; Iscoglia ; scoglio.
— Dens le style soutenu , la peau de toute
sorte de hê'.es féroces , lorsqu'elle est arr..-
«'iée_. Sp glia ; pelle di belva feroce. - D. ns
le même style , on appelle le curps d'un h.im-
ne après sa mort , la dé.-ouille mortelle.
La spoglia morule. — Ce qu'on rem;>orte
lies ennemis par la victoire. Preda di spo-
flie ; spoglio. — La récolte des fruits de
'année. U raccolto. - fie. On dit d'un hom-
me qui a eu la charge , le bénéfice , la «ac-
cession d'un autre, qu'il a eu sa dépouille.
Lo s. aglio.
DEl'OUILLE'. e'e, part. V. le yerb?.
— Jouer au Roi dérouille , sorte de jeu où
l'on Ole pièce â pièce les hi.blts de celui
ÎLi'on a faille F.oi du jeu j et fis. quand on a
éi:ouiîléunbomme de tout son bien. Sia!'-
tiar un uoma ; spagliarlo d'oini t»sa ; riuur-
M td Ustrit»,
' DîPO'JILL'„ME.N r , s. m. Privation ve-
Ion. .ire. ipogltamento; spo^-ia-^ionc; priva-
l \ton votontaita ai clucch:isia. ■ L'ct--.t abré-
^ fce , rexn:«.it qui se tau d'un inventaire , d'un
j compte , d'un procès. Hisndto d'un invei:-
I lario , d'un processo , ec.
1 DiLp^iUlLLiiR, V a. Déshabiller, ôtcr
( les hab.u don: on est vêtu, òpogliare ; ifiiu
dare ; nudare; disnuda'e i svestiti. - \i se
d:t en parlant des animaux dont on ô.e la
peau, pour les mettre en état d'être mangés.
òcorticare; cavar la pelle. — Des animaux
qui quittent leur peau, òpogltarsi ; lasciar la
spoglia , grtiare , por giù la scoglia , 0 li
viccnio Clio}», — De tout ce qui découvre la
chair ou ICi OS. Scorticar f.no ai itvo ; scat-
tare , scoprir l* ossa. — De* arbres , lorsqu'ils
peroent leurs feuillis. Oepn ie Joglie ; Jar
cadere U foglie. ~ <à%. Priver, déuuer V.
— ha. Kn parlant des seutimens , des o; i-
nioiis , des payions dont on se deîr-it. òpo-
gliaisi^ d'..gni passione j sofocan i s^nsi a'u-
maattà , di ra.iiria , ec. — Dépouiller le vieil
ho.nine , se dé,,'ou .1er du vieil homme. '1*.
de rtcniure-òainte. C'est q.utter les in^ii-
n. lions de la nature corrompue, ses vieilles
habitudes crimintiies. SpiS'^arsi , svilirsi
dui' uomo viechio , o sia de' rei abiti. - Ke-
I cueillir , en parlant des fruits de la terre.
Cogliere. — Ucouilier un compte ; en ex..-
mi.ier la recette et la dépense , en faire un
s extrait, far un ristntto ; rividere , esaminar
j un conto. — Dépouiller un inventaire , c'est
) en taire un état abrégé. Far un ristr.iio
do
DLPOUKVOIR , v. a. Dégarnir de ce qui
esi nécessaire, l! n'est guère en us;.ge qu'au
prétérit et a linfinitlt. ò/ornire , sprovedeie ;
spogliare ; privare.
DEi'OURVU, VE, part. V. le verbe.
— Au dépourvu , adv. Sans être pourvu des
choses nécessaiies , sans ëire préparé. A:la
sprovvitta.
uEi H.iVAnON , s. f. Corruption. Cor-
ri.i^-ont ; oeprava\ione ; perversità.
Ut't'KAv E' , tE , part. V. le verbe.
DE'iRAVEi^., V. a. Corrom.ire , perver-
tir , t;a'-er. Corrompere ; pervenire i depravare ;
guasta': i ìiztare.
iJi:.'P-.ÉCAllF, ivE.adj. T. de Théol.
formule ncpréeative , qui se dit de la ma-
niere d'. dinmistrer quelques-uns des b..cre-
men, en orme de prière. Deprecativo.
DlPàE'I AflO.'V , s. f. tii;ure or..toire,
par laquelle on so.iiiaite du bien ou du mal
a que!.]..'uu. Depuca\ione \ Imprecai one. —
Pnere laite avec soumission pour obtenir le
pardon f!','n taue. Uepreca\ione.
Dh'l'Rt'ClE, t'Ê, Par:. S. le verbe.
DE'fRL'ClE:v , v. a. iviettre une chose,
une personne aii-dessous de son ] rix. Ab-
bassare ; rahassar tl f'ejv" » svilire ', di-
Dt't'RÉDATtUR, s. m. T. innsiré. Vo-
leur , pilleur , ravageur, pirate. Depredatore ;
"Dh'PRÉDA'riON , s. f. Vol . ruin « ,
pillase fait avec dé^it. Sacelieigiameni,; de-
predj-.iune ; ruberia i guasto.
DEM'RiDE", E'E, part. V. le verbe.
DE'J'RE'DER , v a. Piller avec dé^à-.
Depredare ; saccheggiare j metter a sacco , a
rubha;far saccomanno.
DE'fRtNDRE , v. a. ( U se conjugue c.-;m-
m; Prendre.) Déta.-her. Separare; distac-
ca e. - V. r. Se désjger. Staeca'si ; s.pa-
rarsf: sbrigarsi. — fig. On dit , il est tellement
j'tjclié a cette personne, qu'il ne sauroit s'en
déi--rendre. Ricreder i.
Dil'RES E.<^, V. a. T. de MaïufzcT. en
laine. Affoiblir, ôter aux d'a^.s le lustre qti'on
leur avoir donné , lorsqu'on les avoir rais
ious,l.s presse. Toire il .Lsti-o a' panni.
DEl'BEiblON , s. f. r. de Phys. Abaisse-
ment. Dif-ressione \ obbass imcnro. - Vivre
dan. la dépression, ^'depressione; avvi 'intento;
um:lia-iii.-ne ; abbiir'on;.
DE'>RE">sOIR, s. f. T. de C'ùr. Inst'u-
B«iic ili Chirurgie pour abaisser la duie-mère
D É R i;7
après l'opératiûn du trep.-.n. Strumenio C.'tl-
lurgico detto Oei ressort.
Ut'i'Rl , s. m. T. de Prat. On s'en sert
en parlant de la remise qu'on demande au
•Vigneiir du Kief , pour les lods et vente
d une terre qu'on veut acquérir, Dim'Li.a%ione
che SI chiede a un Signore dt citj che se gU
dee per vendita , o appodia^ìune.
ptVRii.', E'E, part. V. le veibe.
OE'i'RlER , v. a. Envoyer s'excuscr envers
les personnes qu'on avoit inviiécs , les coh-
trem^ndcr. Ihsinvitae ; mandarsi a scusare
j'^'V' ^'"' '"''■"'• ~ 1' se dit nus;i en parl.nt
de la composition , de la rem.se q.,'on de-
mande pour les lods et ventes d'une ni.iisun,
dune terre qu'on veut acquérir. Compurre ,
Ci^nvenir della dimirturionc del censo, ec.
DE'PKl.VE', EE, part. V. le verbe.
OE'PKlÀiER , V. a. Rabaisser , avilir.
Diprimere; avvilire; abbassare; vilificare;
svilire.
Dt'PRlS , isE, part, du verbe Dépren-
DEPRISÉ, ÉE, part. V. le verbe.
DE'I^Rl'iL.v , V. a. Témoigner qu'on fait
peu de Cis d'une chose. Il ne se dit g.ière
qu'en parlant de marchandises. Spreg^iatei
dispreizare; biasimare; rinvi' ire.
. DEPROiVlETThE. v. n. T.peu usité. Re-
tirer sa parole , se dédire. Dispromettere ;
disdirsi. - V. r. Désesiérer d'une affaire.
da succès de laquelle on se tìattoit. Perder
^''Dt'PRul'RIEMENT, $. m.T. usité dans
/ adre de Malthr. Test.imeut du Gr,ind-
.'•i.itre. Testamento del Gian Aiaesiro di
Malta ; sproprlamento.
Dc'.'LiCELt' , ÉE , part. V. le verbe.
DE'Pc. CELER, V. a. Oter le pucelage.
Sv-rginare; spii\.\lare.
Dtr Ub , ptép. rie temps , de lieu et d'or-
dre. D^po ; da, — Il se construit souvent avec
la particule que, et alors il ne se dit que du
temps. Dopo che ; da che ; dal tempo che.
— il. est .ìussi adv. oe temps. Doto ; po'.
DEPURAI lUN , s. f. T. de Metl. et de
Chimie. Action d'épurer, ou l'effet <ie cette
action. Depurazione ; pur.fieajione ; purga-
mento.
DEI'L'RATOIRE , .-idj. de t. g. T. de
Med. <^ui sert a dépurer la masse du sang.
^tio a depurare,
DtrU.\£', ÉE , part. V. le verbe.
DEh URER , V. a. Rendre plus par. Depw
rare ; purgare ; purificare.
DEi-uTATION, s. f. Envoi avec com-
m{ssio<\.Heputa}ionc;ambasciata. - Le corps
de> députés. / debutati; la deputazione
DEfiU lE', s. m. Celui qui e>; envoyé par
'.in Prince , p.:r une Cominiiiiauté , ou par
une Comp.ignie , pour s'actiuiiter de qu<.!que
commission. Deputato ; a-Lgato ; amta-
Oìiyjrt , ÉE, part. V. le vetb.-.
Dti UfER, V. a. Envoyer avec commis-
sion. Di,'UT.ire; del. gare.
DE BACINE , ÉE . parr. V. le verb».
DERACL'^JE.ME.NJ I , s. m. Ac'i.m par la-
Quelle cn .rrajie ^e qui est planté, ou l'état
e ce qui est dir..c;né. Sraalear.iento ; lo
rraduare; svclummlo.
DERACINER . v. a. Tirer de terre, ar-
racher de terre un arbre , une piante .ivec
ses racines. .Sradicare ; svellere ; sbarbare ;
diradicare , disrad care. - ng. Déraciner uà
mal, c'est le guérir entièrement. Sradicarci
gaa'.r affatto. - Il se dit nissi des maivai-
ie>_ cou- urne s,d';s opinions , des mécuantes
h„Ditrdes. Sradcarcj svellere; es'upare,
D.£RADEK, v, n. T. de M..r. Il se dit
d'un vyisseaa qui quitte \.i rade où il avoit
mouilé. Abbandonar la sp'aggia; scostarsene
"xit.'&hyOH "\, f. Défaut de raison ,
maniere dt penser ou d'agir dér.iisLnn„bIe.
m--iera i.' pi.iiare , t di operire Contraria
a c'ò c'i: der-a la sjna rac'cne,
DtRAl.SC:N.\AJi_E, adj. de t. g. Qui est
cviicraire à la droite ràisou . qui u'esl f is
t,î D É R
é*iiiirable. lrrasionevole\ syropusUalo; tnpusta'f
P£1<AIS0NNABLEMENT , ad.-. Sans
taison. ïrr.i^'-oncvohunUy sfriyosi:j'>irncnle-y
ins'! 'ustamente y icioccamenu. |
DtRAlSONNt:*., v.n. Tenir de; dncoiirs
dénués de raison. Ra:iit/nar dit sciocco , da
atolto ; tensT discorsi privi di senno,
DERALlNCUEll , v. a. T. dcMar.Orec
les raUnaucs des voiles. Torre U rminsic
alle v:k. ^ ,
DhRA.VlER, V. a. T. d'Econ. rust. De-
f.iire lïs c.banes de l^raiidiage pour retirer
les coc-'ns. Sko-:7^*Uirc.
DERANGf.', e'e. part. V. le verbe.
D£.<ANGfc,lViKN f , s. in. Désordre , e'at
des chose» dérrinjées Ûisordiu; con/usior.e;
acorr?i:'i!l/t> ; sconcerto.
DE'AAti'lE^ , V. a. Oter de son rang , de
ta lil-ce. Disordinare ; confondere ; scompi-
Êliare ; sconcertare; dissestare. - hg. Troil-
ler, brouiller, mettre en désordre. Scom-
vtnUare ; sconvjtgcr: , abhatu(/'o!arc -, avvi-
iiifi^.tre ; ir::;arb:i:t:.ire; m-.ttcrjn c.nfuuone,
in disord'nc. - Déranger, dél.iccr , demul-
1er la bonnette, l. de Mar. Dirioittynner
la bonnette on corps de U voile. SjMiiirc
t sf:''ire lo scopamare. . „ ,.
DERAHE', e'e, ad). T. de Mar. Se dit
d'une :incre qui est au fond de l'eau , m.iiî
qui n'eu pUr. accrochée à la terra. V an-
cora lu lifchto. _ „ ,. ,
DE iAPER , V. n. T. de M.xr. Se dit de
l'ancre qui ne tient plus à la terre. Lascicre.
DERATE , E E , ad], et quelquefois suhst.
Ru'é, çni, éveillé, en\o\\i. Destro; scaltro.
DER.'WURE, s. f. T. d'E:on. lust. Sillon
i^ni es" entre deux champs , et qui les dis-
tingue l'un de l'autre. Solco che spartisce due
€tmp:. . . ,
DERECHEF , adv. Une autre fois , de
nouveau. Di nuovo ; di bel nuovo; da cayo ;
un'ultra volta. „ , , ,■
DEREGLE", e'e, part. V. le verbe. - ad].
Qui n'est pas dans la règle , qui est comr.iire
aux bonne; règles de U Morale. 5rc.»o'jroj
dissokito; disordinato; sviato; di; frenato.
— Qui n'est pa; selon le cours ordinaire
ìq la nature et de l'art. Sconcertato ; alte-
rato ; disordinato.
DEREGLEMENT, s. m. Déìordre, oi>po-
sition aux règles de la .Mor.ile. Disordine;
Jissoluteiia ;^srcfr,la!eila ; sretalamcnlo; di-
sonestà. - Ce qui est hors au cours ordi-
naire des clioscs de la nature et de l'ûrt.
Sresolame-.to ; disordine ; scu.jeerto.
DEUEGLE'iaENT, aiv. S.ins rir.le. Sre^o-
datamente ; dissolutamente ; disurdinafame.tte.
DfcREGLER, v. a. Mettre hors de l.i rè-
gle, hors des règles. Sconcertale ; turhari ;
guastare; disordinare ; scomporre. — Il est
aussi réc. Sconcertarsi ^ te.
DEIUDER , v. a. Otor les rides . faire
passer les rities. Far sparire U ri.g'ie , le
*^DER1S10N , s. f. Mo.iuerie. Derisione.
— Teurner en dérision. Metter in ridicolo.
Dire isr dérision. Oire in ..•i<>Tf.;,-«.
DERIVA iiF, IVE, adi. T. de Méd. Qui
sert a détourner; saignée derivative. Deri-
vativo.
D:-.RIVAT10N , s. f. L.'ongme qu'un mot
tire d'un autre. Derivazione. ~ T. de Méd.
Détour qu'on fait nreiulre au s.init , ou à
quelque humeur. Derivazione derll umj-i.
- T. d'HvdrauL Détour <ni'on fai^ prendre
«ux eaux. Deriviiione ; va che "' t'a prendere
ell'acvie. - T. de Mar. V. Dérive.
DERIVE, s. f. T. de Msr. Le lillage que
fait un v.'isseau que les ven's et les et
détournent de la route qu'il tient. Periva ;
éiscalto; deelina^ilm della siada. - Pour un
BSs-mhh'Re de nl.mthes V. Semelle.
DERI*'E", EE, lurt. V le verbe.- 11 es*
aussi sub-', e' .'ors on ne s'en sert qu'en T. de
Cramni. T derivati.
DERIVI R , V. n. S'éloipner du bord, du
rivage. Scostarsi, al'nntanarst da una nave
« ^lU sfiase'"' - T. de Mat. i écarter de
la r9\tt« iTi on
dar alla deriva
nir de . . . tire
oris'
15 Ê ïï
tient en mer. Derivare; dn- ) - Déroçer
; decilnar dal cammino. - Ve- : ^ "^ ' " " ' '
r son origine. Venvare; trarre j
da . . . provenire ; procedere, i
T.dé Grjmm. Mots qui tirent leur origine |
de qii^'q l'autre. Derivale. - Dériver , pour
f.iirc dériver, et alors il se prend activement.
''■dERm''>LOGIE , s. f.J. d-Anat.U par-
tie de la .Somatologie qui traite de la peau.
DEtNlEii, ÈRE, adj. Qui est après tous
les autres, ou après qui il n'y a plus rien.
Ulnmo. - On dit , l'année dernière , pour
dire , l'année q.ii rrccede immedutement
celle où l'on parle: Dimanche dernier. Lundi
dernier. L'anno seorsu ; l'anno passato;
r altr' anno. - Ce qu'il y a d'extrcme_en
chaque genre , soit en bien , soit
B Ê R
Noblesse, ou sim?'. dftogrfi
faire quelque chose, qui par les Lois du'
pays fait déchoir de la Noblesse. Derogare}
far torto o disonore. . . ^ ,
DER JIDIR , v. a. T. peu usne. Oter ti
roii'.eur. Diroid.r du tinse. Aatmoroidire;
'^'' Dtii'aVli'OlR, s. m. T. d: Papeterie. Ta-
ble de hor. au milieu de laquelle est enlonc*
perijendxuldirement un instrument tranchant
pour couper les drapeaux en petit
degré de la perfe
Viiinto all'ultimo r^do della per/.^o
embl.bles. - Le dernier .
noindre , le plus indigne de
■lie , il P'ù Inde;
ceauz
sortir du pourrissoir. Straccio ; Jerro da
taq'i.ir i cenci. ^ ,,
DERO.vlf aE, V. a. T. de Fauconn. Il se
dit d'un oiseau de proie , qui fondant sur un-
autre , le heurte si rudement , au'd rompt
son vol et le fait tomber. Dar di fetta, ti
affondar L'uccello
hommes. Il più
'l'ultimo d:Ji uomini.
__ ^ ir fé dernier , ne vouloir i.'mais
avoir le dcn.ier , etc. Se dit fam. d'un hom-
me qui vevit touiours répliquer , ou donner
le dernier coup. Voler sempre aver l ultima.
- En dernier lieu , adv. Enhn , pour con-
clusion. Finalmente. „
DERNIEREMENT , adv. de temps. De-
puis peu , il n'y a pas Ions-temps. Ultima-
meite ; non i gran tempo ; non è giiari ;
^"dérobé , ÉE , part. V. le verbe. - U
est aussi adj. et s'sccompagne avec plusieurs
mots. Escalier dérobé , c'est un esc.dier qui
sert a dégager un appartement , pour y
pouvoir entrer et sor'ir sans être vu. Scala
segreta. - Fèves dérobées, ce sont des fèves
qu'on a dépouillées de leur première peau.
Fave sgusciate. - On dij qu'un homme fait
une chose à ses heures dérobées, pour dire,
qu'il prend sur ses occupations ordinaires, le
temps de la faire. Ore Ubere dalle occupazioni
ordinarie. - A la dérobée, adv. En cachette.
F'tri'vamente ; nascosamente ; di nascosto.
DEROBER , V. a. Faire un larcin , prendre
en cachet'c ce qui appartient à autrui. Ru-
bare; Involare ; furare; tjrre. - Sous'.ra re.
V. - Dérober une msrche , c'est faire une
marche, sans que rennemi_ s'en anperçolve.
Far una marcia ser.^a c'è il nemico se n'ac-
corga. - v.r. Se dérober d'une compagnie ;
se ret-rer s.ins dire mot. 5f\erire ; andar ria
sen'a fit' trr'ro. — S» s.uver de quelite
ciio'se ; ['éviter. Sottrarsi ; sfuigire ; scansare.
- Se dérober à la vue , en parlant d_un
objet sur letiuel on arrête les yeux , et qu'on
cesse peu à peu de voir , parce qu'd s'éloi--
pne, ou parce qu'on s'en éloigne. Involarsi
scomy.
érober^i
, privarsi d'i
agli sguardi , ail*
a poco ; dileftuarsi^ d:nan\
repas; s'en abstenir. Astei
desinare , 0 d' una cena.
DEROCME'. £E. part. V. le verbs.
DEROCHER . v. a. T. de E.niconn. Il se
dit dei srands oiseaux, qui poursuivant des
hètes à quaire pieds, les obligent quelquefois
de se précipit-jr P.u haut d'un r.xher. Trarii-
pare; trariyare; buttare o precipitar da una
rupe . da iita bal^a. — Dérocher , T. d'Hpingl.
V. Déc.iP-r.
DEROGATION, s. f. Acte par lequel le
Roi dérone à un édit , à une Loi , etc. ou
les Particuliers à un contrat , à un testament
qu'ils ont flit. Dern;.ìZÌone ; deroga.
UEROf/ATOl'RE , ad). Qui déroge. Dero-
gatori . ; d'^-oiiat rio.
DEROGEANCE, s. f. Action p.-r laquelle
en déroge à Nob'esse. Il n'a d'usage qu'en
stvl- de' Chancellerie. Dtror^ai
DEROGEANT, AiJTE,.idi. Qui déroge.
D -or. nte : rhe deroga.
Di'.RO'iKR , V. n. Statuer quelque c.iose
d; cun*r.iire en tout ou en par-ie ii c- qui
avoit é-é statué. Derogare. - Faire quelque
chose de contraire .'i quelque acte, .^qucKpie
conveatioo
Dr:t<O.VlPU, \1Z, part. V. le verbe.
DEROQUER , v. a. V. D.;rocher.
Dt iOVai, lE , part. V. le verbe.
DEROUGIR , V. a. Oter la rougeur. Tom»
;/ rosso; le macchie rosse. - v. n. et r. Deve'
nir moins rouge. Perdere il rossore; diventa
'"dérouillé , ÉE, part. V. !e ve-be.
DEROUILLER , v. a. Oter la rouille de
dessus le fer. Sr-igsinire; dirur.^inarc , pulir
dalla ruggine. - \\ est aussi ree. Sruggnirst.
- fig. et fam. Il se dit d'un jeune liom.ns
que le commerce du monde laçonne, polit,
f n'ire ; di-niìiinare ; diro^W' i eccx\onare.
DEROULE' , ÉE, p.irt. V. le vctbe. _
D?.c<OULER, v. a. Etendre ce qui étoit
roulé, et le mettre de son long. Svolgerei
DERw'ÙTE , s. f. Fu'te des troupes qui ont
été (iét\ii-es , qui ont é é romoiics , ou qui
ont pris rói>ouv,inte d'elles-mêmes. Rotta ;
sconfitta ; disfacimento d' un ese-cito; sba-
raglio ; dispergimento. Mettre en déroute.
Sbara' liare, dispergere; sbaratta'e; icarr.irej
fugar"! nemici. lig- Désordre , d.,'i!erisse-
me.it des afî.iires de quelqu'un- tiovma j
.erdlta , ec. V. Désordre, Dépérissement,
- Faillite, V. - fig Met're un homne ctl
déroute, c'est le presser vivement dans un8
dispute , dans une conversatitn , et le mettre
hors d'état de rép^.ndre. Metter in sacco i
r-giere , o convincere altrui.
DÊxOJTE', ÉE, parr. V. le verbe. ■
DEROUTER, V. a. Tirer quelqu'un de son
chemin. Dislurnare ; traviare ■ sviare : /if
irmarrire U strada; disviare. - tig. Romnrt
les mcsm-.s que quelqu'un --rer.oit , et qui le
conduisoient à son bu'. Disvi.^ri ; •rara^i
storre ; trarre dalla dirtla , o dalla corniti-
ciata via. - Déconcerter. V.
DERRIERE, s. m. Li partie postérieure
qui est opposée à celle du devant, /'oirunçtt;
che è di dietro ; il di dietro. - Le derrière
d'une maison, d'un manteau, etc. - Cu,
fesses. Culo ; chiappe : nti:che. - On alt
fig. et pop. d'un homme qui ii' ; pas rii te»
nir des choses qu'd s'étoit van'e d-? .faire ,
qu'il a montré le derrière. Cacaos- nelU
brache. - Faire rage des pieds .le dcri-iere,
V Rage. - Derrière , préposition locile
opposé a la préposition Devant, et qui mar-
aiie ce qui est aurès une chose ou un»
personne. Dietro ; alle spalle ; a retro. Der-
rière la porte , la maison , etc. Ils luynient
sans re.;arder derrière eux. - On dit qu'o»
a mis une chose sans dev.nnt derrière, pour
dire , «lu'on a mis derrière ce qui devoir erre
devant. Metter sottosopra; metter m contra-
rio. On s'en sert tig. , pour dire , ■!" "" *
renversé l'ordre de qacique chose. Alla ri»-
fisa ; in disordine. - fig. et fam. Porte de
'derrière , un échappatoire , un fa.ix-fiiyant.
V. - Il se met qus-lquefois absolument et
sins régime , et il est alors adverbe. Mar-
cher derrière. Andar dietro , 0 di die
Porte de der-ière. Unc-o di dentro. -
Liisser quelqu'un bien Ion derncre , ^
le surpasser, obtenir beaucoup d.ivant.T. .
lui. Lasciarsi dietro- - R.'g.irdor derriet-
Morale, c'est ne pas continucr,a);t
rbicn
à qu'elijué contrai.' Z?<fuf««. ! comracncé.Uarc addietro; rivolgersi iniìetiv-
DÉS
DF.SV1S on DF.:<V!CHf. . î- m. K'vnèce
ie Mcine chez k- Turcs. Ce mot lignine
Bauvr-i i Saiito.ic. D:ry'^:o , o Siitoie.
DEV , Particule mi tient M-'u t"- U pro-
position De, et de l'.itticlf i)!u'i'I Les, tant
pour le m«scu'tn auc polirle fé'ni.i:n. Dcî^'t
i'j:^, A', Dalh', daUe, rfi". Dî, i.riioni.
V.-.'i^ carceri. La famille des Cenuri. L cattto
4e'<eiar! , ce. - Partitif, et s'eni- ioie p.T
e'l;.'se. Il y a dc5 hiirmrs q.ii . . . Des S.iv;!r.s
«ni. Digli m Significato di a'cuni ; ctit't
iiyersi. C'est comme si l'un disoit ; li y a
fluel^ues hommes <|ui . . . q.ielq'iei Sa»«.ns
sui , etc. - Il se dit sii«si pour plusieurs.
Parecchi ; mu/ri ; rj;/ ; aicurU. Il a clé des
arrives sans le vçir.
Di'S . Préposition de ter-ps et de 'ieu.
Depuii. X>i ifin da-, dtl, dalle .dalla. Diî
l'erifance. Fin dall' InUn-jia . dalla fanc'al-
le\l.f. - iyi'. (rue , Conjùnttton qui m.tr'[ue le
ternis. A'.iisi-tòt que. r:.sr^ che ; suh.tu che;
tome pnnta. Deî que le soleil fut levé. .Subito
$ie a s Je spuntò. — D?^ que , se prend au,si
pour Puisque. Uiacchlt \ fosto che ; jretchc.
^ Des-'à, V. La.
. Dl .^A -U'-t , t» , part. V. le vrrbî.
D?.-..'iSUùMf.N r, s. m. A.ri..n ,'p désa-
ku>-r I' J'siiistnnari. - Pour l'etî.:! de cett«
acii.'n. D singann^,.
DR.SABU>LR, v.a. D-tromper de quelque
ftiusie croy.^nce. Disingannare ; sj;aiiiarg.
Etr? d.'^ah.-.^é. Essi' ricndnto , sq.inn.r',i.
■ DESACCORD, s. m. Tré-.'. Rch. Pésii-
RJoii des e^Hrits et des senumens. Dituntoitci
disparere : d .-./ v;. ,
DI;S.•^CCO' DF.'. EE,!>art. v. le v?rhe.
' UKSA CORDtK.v.a.K.imvre, riérruire
facci rd de co-di. d'un instrument de Mu-
sique. .<cù''^are.
DF.SACCUUPLER , v. a. De'raclier des
■elioses a^voup'ces. Disgiungere ; separare ;
"Hes'aCCOU f UMA'nCE, s. f. Perte de
qiie'qii ci'U'ime , eu de quelque h..bitude.
Il vi = ii'i-, D <:so: d's<iKtud!r.e.
DESACCOUTUME' , ée , part. V. le
verb'.
DESArCOUTUMER, V. 0. Faire perdre,
fai'e quitter une cou'ume , une habitude.
Difti'are : d-sy.^-re. - v. r. Se défaire
ë'ur.e 1- bit.u'.^. Ds tarsi; à'svLHarsi.
Df SACli.'.LA.NDE' , ÉE , part. V. le
verbe.
DF.iACHALANDER , v. ,i. Faire 'îerdre
les prriques , é'.oi:;iier ceux qui ont accou-
tumé d'acheter chci un M..rcband. Torre ,
allontana' gli avv:ntori ; sviar ura boîttsa.
mU avventori; t'' .' sassi alla culumhaia.
DESAfOURCHER . v. n T. de Mar.
Lei'.;r l'ancre d'atourche et la rapporter a
bord. Levar la seconda ancora di posto ; di-
lagircare
DESAGENTER, v. a. T.pmusi'é. C'est
lecontraire d'aa^iv er. Sconctjre; duor.ìir.are.
DESAGi-lE'ABLE. s^\. de t. (■. Qui déj/Ui:.
''DKAGkE'ABLEMENT,' adv"^D''me
ma:i.ère désrâré.ible. C^a dispiacere ; spia-
*ev^Jm:nte.
DESAGIIÉER , V. n. Déplaire , n'agréer
pas. Oispiacerc; nari andar a ^enio\ non ester
tra-thj. - T de M r. V. Déïréer.
DE>AGRÉ..ltNT, s.m. Chose dés.i^réa-
ble , s„iet de cbaprin , d'ennui, de dégoût.
D'ignito ; dtt; tacere; no;a ; fastidio; cosa
aoìivole, spiacevo.'e , disgustevole. ~ Défauts
«l'une personne. Dif.tt.j ; imper!'e\ioncella.
Elie est belle , m-is e^'e ne lai^se pas d'.i»oir
qiielque désasrément djr.s le visage. Eeli ha
an noi sy che di difettoso.
DiSAJ JSTFJ, ÉE, part. V. le verbe.
Df/i \J JSTcR , V. a. Faire qu'une choçe
eesse d'è.re dan- h justesse , dans l'ordre o.'i
elle étoi''. Guastare; disordinare; sconc'are ;
tcimpor'e; torre dal" ais.tto - On d't
q/in cheval est tout dé a'ius'é , pour dire
•îu'il ne fiiîplui I.' mincie .ivec tant de pis-
te
l'il f.v
i)-SAU£R£. iî., fiiu V. U vetbe.
DÉS
BESALTE'RER , v. a. Oler la SOÎf. Dis-
setare ; c.nar U s:te.
^UZi ANCRER, V. a. Lever l'ancre, iivjr
' UcSa'p'.ARÈÌLLER, V. Dcoarciller. -
T. de hUr. Le con-raire d'aBp.ireilkr. V.
pt:SAP('LlQUE!l , V. a. T. inusité. Oîer ,
det„chçr de l'application ; appliquer moins.
Dtstc»'iere , distra.'re dalle occup.nioni.
Di;.iAi^P01NTÉ, Es , p.-r-. V. le verbe,
Dt.KAPPOlNTE.l , V. a. 0:er du rOle .
de rét.,t , des Solriits ou Oiii^Tcrs de euerre
entretenus. II est vieux. L;c;/n.ir «n sondate,
ri/ormalo , cassarli^ dal ruolo , torsH la ta 'a ,
li sci do.
DÉSAPPRENDRE , v. a. ( II se cori.iìue
comme premlre. ) U.blier ce qu'on avoit
appris. Ùit'rnparare ; sparare.
DESAPPRIS, ISE , pirt. Disimparato.
DtSAPI'ROPRlA nON , s. t. Action par
l.ìquel'e on r-bandonne la propriété d'un-?
chose. _5^-ro/'»-ii.ì.'on£; lu sproyriarsi. — Il est
pkisii.ite en mjralj , pour renoncement de
soi-mèm?. Rlnun\ia d'- se medesimo.
Ui-.SAPPROPKIE . LE, oart. V. le verbe.
D£^AP/ROP.;lER . ìE DE-.APPKO-
PRIhR , v. r. Renoncer à la propriété , s'en
dé;>aiuller Spropiarsi ; abbandonare , rinun\iar
DESAÌ'PROUVÉ , ÉE , part. V. le verbe.
iJt;SAPPROUVi.R , V. a. Blâmer, con-
damner, ne pas approuver. Disapprovare ;
riprovare , biasimare,
D£ìA.(BOR£.< , v. a. Terme de Mar.
Ab..t;re le pavillun. Calare , abbassare, le-
var la bandura, L'imcgna , ed e il
DES
Di->A|;ÇONNF , ÉE, part. v. le verbe.
DÉSARÇO:v.\Eii, V. a. Mettre h..rs des
arçons. 5c.ivj//u't- ; scavalcare : gittar di sella.
- rtg. et f.m Cjnfondre quelqu'un rf,.ns un-'
dispute , le mettre hors d'état de rópoiidre.
Metter ,n sacco.
,D£SARGF.NTER , v a. Oter l'arsen-
d'une cnose qui é-oit argentée. Torre l'ai-
i;c.-ilo dalle cose Inargentate. — fam. Dés;;r-
genter quelqu'un , le dé^-irnir d'-rj^ent. Tjrr.:
altrui i ^ danari j sfornir di danari. On vous a
bien Jés.irt;ente.
D'SAS'ME', ÌE,part. V. le verbe.
DESA.'iMEME.'NiT , s. m. Licenci.-ment de
eens de guerre. Dlsarmamento ; i'. lice/t-^'jr
l'esereito. — L'action par latiuelle on ô-e les
■irmcs et les 3grès d'un v.-isse -u. Uisarma-
mento. — I' se dit sossi de l'icion d'ôter à
quelqu'un l'u-a^e e' la possession de, armes.
D'ti'm imento ; // disarmale.
Dc^AKAliR , V. a. Dévêtir r.srmure , le
h .moi. de guerre. Svestire ogni arma-lwa i
disbrandare ; metter giù Varme. ~ Oter les
armes à quelqu'un m ii";ré lui. Disarmare , tor
via t'armi, - v. n. Poser les armes , con-
gédier le» troupes. Ditarmt'e ; levar il cam-
po ; Hcen\-ar l'eserc-to. - Dés.irmer un
vaisseau ; c' 'st coH;éd!er l'équipage , en ô^er
les agrès et l'artil'erie Disa-mar un vatcelio;
tome tu't' g^i arredi e !e p ovtfoni n^c. starle.
- fig. A..!>.iser, adLiucir. Disarmare; pla-
care; m'i'ga'e ; addolcire; ealma'e ; dis.:cer-
l'.i'e. Désarmer la co'ère de Di"u , d'un
Prince ; se laisser désarmer par les soumis-
sions.
DESARRIMER , v a. Terme de Mar. C'est
changer l'.'.mm.ge ou l'arr-iiiftemenr qu'on
av.it fait de la charge. Dis: rare ; dislas-
tra-e.
Dc;SAP.R'_>I , s. m. Pauvre é-ar , nauvre
éj-.upoge , désordre dans les .iff-iires, re.ïver-
jement de fortune. Il n'a d'us-iqc qu'avec le»
prépositions En et Dans. D'sordine ; <ci.m-
piglio ; cattivo o pessimo stato ; conjusione ;
' n".SAS-;FM3',É, ÉE, part. V. le verbe.
^ DÉSASSK.MBLER . v. a. Si-s,rcr ce qui
é o ' joint u.'r asse-nh'aiîe. li n? se dit guère
q.i^ des pièces de ch rpen-eria et de me-
li.userie. Disgitigrtere ; separare ; staccare ;
scûm'n-'fe'e ; scollare.
DOAiòOClER , v.a. T. feu «««'. Rom-
i^î»
P™ ,™S '.f":'élé.Scl<,sU,, „„a sucera.
nt-. A siOK T I , li. , part. V. le verbe.
DjiSASiORTlR, V. s. Oter ou déplacer
quelq.i une des chosesqiiiavaientéié assorties.
òcor:-a^p-:are.
0£.SA> TRE , 5. m. Accident funeste ,
malheur £)i:!j«,o ; scia-u.a ; sventura j dit-
''^HÂ'?-, Q"^' dés.jsfre ! i'be sventura !
Dt^iA.VrREUX , EU^E , adi. Funeste.
m.!l..eureux. il n'a o'usîge que d..ns la fcc^
sie et dans le s'vle soutenu. Funesta ; cala-
mtoto ; Injelice.
DESAVAM'AGE , s. m. Ce qu'une per-
sonne a de mo-ns qu'une nutre , lorsqu'il s'a-
git de combat , de disoute , e-c. Il se cil
aussi des .rhoses. Dés.ivrntage du tems , du
A "■ ^^'!'"<':é'0 i disavvantaggio ; Incomcilo,
'}. 50" désavantage. A duvantagnio. - Préju-
dice , doram-'ge. Dannu ; perdita ; discapito :
disavvanlnjitio,
Diì^A\':a;-,TAGEL'SEMENT, adv. D'une
maniere dé. avant. igeuse. Con isvantasgio f
con discapito ; mile ; pregiudr.iivolnunte j
d.rnricsamenie. *"
DE5.4VANTAGEUX , EUSE , adj. Qui
cJu-e ou qui peut causer du préjudice , du
dommage , du dés.-ivanp.ge. Svantagi-ioso ;
dannoso ; pr.ghi.iiyevole. - Posie dés.-.vi.n-
tageux , se du d'un poste incommode par
sa situation , et où il est m„I aisé de se
diïlendre et ds subsister. Posto , luogo svan-
UÉsAVEU , s. m. Dénégation , déclara-
tion par laq-uelle on n'jpprouve point ce qui
est dit ou fait. Neja-ji..ne ; il disapprovine.
il est contraire d'aveu. V. Aveu tt Désa-
voue r.
DE>>A\'EUGLÉ , ÉE , pr-t. V. le verbe.
DESAVtUGLf.R , v. ■„. Tirer quelqu'un
de l'aveuglement , le détromper d'une erreur ,
L- guérir d'une passion. Il n'.i guère d'js.;ee
qu'au fig. Torre la cecitli; aprir gli occhi; ii-
sir>jannare ; ilìumiitare.
D=:SAVOUK , ÉE , p.irt. V. le verbe.
DESAVOUhR, V. a. Nier d'avoir dit ou
fait quelque chose. Negale; discorfessare. -
Ne vouloir pas recomioîrre une chose pour
sienne.^ Rifutare ; mgarc. Désavouer un II.
vre , desavouer son seing, - Déclarer qu'on
n'a pas donné ordre. Disapprovare ; afcr-
mare che non si i date ordine o ais nsu ad
alcuna cosa ditta o falla. - Désavouer un
Ambass.ideur , un Procureur , c'est désavouer
ce qu'ils ont dit ou fiii ; déclarer qu'ils ont
agi sans son ordre et contre son intention.
Son approvare ; negar l'as-enso ;. affermar
che s' è detto u jatto alcuna cosa sen^a
" De'.'cF.LI.É, ÉE. ptsrt.. <!p!omha!o,
DESCtLLE.^, v. a. Détacher ce qui eit
scellé en pl'i-re. Spiombare,
P^SCENUA.'SCE , s. f. Extraction. Stirpe ;
Discendenza ; legnaggio j nascita j linea y
DESCENDANT, ANTE, adi. Q'" des-
cend. Scadente; che scende. - T. ù'As-.ron.
Les signes asccmlans , sont les signes du
Zodlaq-.ie , par lesquels le 5oleil parcî: mon-
ter ; et Signes descendans , ceux par les-
quels il partit de-cendre. Segni discendenti.
- Lifnedes-end?iite , en parlent de Gér.éa-
lo'.:ie , signifie b pos-érité de quelqu'un. Linea
diicendeniale. - fig. Les descendons , s. ni.
pi. Postérité. Schiatta ; progenie ; discenden-
ti ; poster-ri. L;-s descerdans d'Ahriham.
DL.SCENURE , v. n. Se mouvoir , aller
de hr-ut en h-s. Discendere ; scendere ; calare.
.Se d't giiiér. Icment de t.^ut ce qui tend , ou
qui es: pone , poussé de h.-u- en bas. —
- S'étendre de haut en bas. Se ndere; sten-
dersi ; aar giù. Ses cheveux lui descendent
■ iisqu'j la ceinture. Lfc m. n'cau descend jiis-
qu'sux tilons. - Faire une irruption a main
. r:-.sée rar mer ou p. r terre. Scendere; andar
con impelo , con riolenia. Les ,S.-.rrasins
descendirent en tsnagne. Les Goths , les
Lumb rds de-cendirenr fn Italie. - On iKt
que I,. Ju.'-ci" a descendu dans un l-eu
qudnd lei Miigistiau s'y seot tianspe»^
14® DÉS
pjjr quelque opération. Fj-« iccea». — T. |
de Guerre. l)n dit que des truupes descen- |
ient U garda , qiiVIlos descend, m U tran-
chée , po>ir dire qu'elles tn sortent , et
qu'elles sont relevée. p:ir d'autres, òmoitar
la guardia. -^ T. de t^éné-logie K:re r.u,
tirer son oriçine. Disceadtre ^mer d'.sccndin-
tt; irar l'oi'sir.i. - f. de iVlJs. De.i.en<!re
ri' in ton ; b.is^er d'un ton. Abbassare , et-
t j d'un launo. - hft Destentlre da.is le
p.riic.il.er , d.-ns le dét.i:l d'une chose ; en
rJi>!>ort»r , en ex;niincr bs par'iciiljri;és ,
les circonst.:nces. fiirilculariiX''r<.; d'.sc:nd:ri
ad un es.imt , o discussion m'nut^,^ - Ue-
ehoir d'un r.'ag , rt'iuie fortune où IVn étoit
élevé ; èire li.n-.'.ilpé , s'abaisser. D^cunan;
scadere ;a:-bjss.irs,. - v. a. O er d'un il.nl
haut , mettre plus bas. Calare ; abbassare ;
discender'.; porta' già. D:sccndez ce t.ibleau :
descendre du vin à la cave.
DESCKNDU , UE , part. V. le verbe.
DtSCEN f Ë , s. f. Action de descendre ,
eu par laquelle on descend. Discesj ; calata ;
discenriimermi \ calamcnto. - A la descente,
facon de parler dont on se sert , pi ur dire ,
en descend, n-, ou dûns le tems qu'un d;;-
cend. Aito scendere; rmntre discinde. 11 alla
Un donner la main à la d-os;ente du car-
rosse. - Lieu incliné p?r lequel on se maut
de h.uit en bas, c'est le penchant par le-
quel on devcend. icesa ; fendia ; il decuve.
Cette descente est trou rude ; cette mon-
ta.;ne est rude à la descente. - Visite d'un
lieu où l'on se tr.nisporte par autorité de
Justice. Accesso. - Irruption des ennemis
par terre ou Pf-r mer. Lniftiu ; scorreria ;
venuta. - On dit qu'on trav. ille a la deicente
du fossé , qu'on tait la descente du fo>sé ,
pour dire , qu'on fait les pri. aratior.s et le.
travaux nécessaires pour parvenir à se loger
il.-ns les fossés d'une place assiégée. Scava-
mento. - T. de Méd. Hernie , ni])ture. W/-
Untatura ■,proc:dc'iiJ- - T-d'Ardut. Tuyau
de plomb qui est dans une cour , le long
du mur , par où tombe l'eau des chêueaux.
Tuho di condotta ; cannone fer condur ac]ua.
— Descente de la croix : une e^tam,)? qui
représente la m.iniére dont on descendit No-
tre-')eÌEn»ur de la croix. Imig'nc ch: ray-
frescnta il modo , con cut Gesù Lkristo fu
{Icitstodjla croce.
DEiCRH'TiON , s.f. Discours psr le-
■ttol on décrit , on dépeint. Descrizione. —
L'invrn'.aire qui comprend le nombre et la
qualité des tT'ubles qui se trot-.ïent dans une
maison. Inventa-iit ; descrizione ; enumera'
%ione. - Livre qui cmlient l'état préscni
d'une Province , etc. Descri-i'-one ;^ rapina-
r/io. Description .le l'.Afnque , de l'F.gypte ,
etc. - l. de Philos. C'est ime déhnition
imu.irf.'ite. Vesciiione.
DESCROIS. Vieux mot de Matine , qui
VeiK dire un détruit de mer. .Stretto.
DESEMBALLAGE, s. m. f. de Comm.
Action de désemballer. Lo sballare ; lo ayn-
re.od-sfarlehalje.
DF.^F.M■^ALL.E , ÉE , part. 'V. le verbe
DESEMBALLER , v. a. Déf.ire une halle
et en lirpr ce (|ui étoit emballé. Sballare j
cprirc e disiar h halls.
DF.SF.MciAP.Qi;É, EE, part. V- le verbe.
DrSEMB^KOUE.vlENr , s. m. Action
de d's'Mnba quer. ibarcamento ; sbarco, V.
Uéb rnu'nient.
I DESEM3ARQUER , v. a. Tirer hors du
ravire des riar.handises, ou faire descendre
des trouues er au'ros choses embarquées sur
lin vaisseau avant qu'il soit parti , ou qu')l soit
arrivé au 'ieu de sa d.;st;nation. Sbarcare.
D-SF..MB l'iHBK, ÊE, par'. V. le verbe.
DF>IM130U '.BF.R , v. a. Tirer hors de
la h urb'. Ctv.T d,i> /anso ; sfanfj-e.
ry- 1 MIM ' E.tE , p.irt. V. 1.- verbe.
DE'-KM 'ARE:< , v. n. Abandonner le lieu
eu l'on i t, en sortir. Partirti; andar via ;
lattar . a se ; abbandonare un ^^go. Il est
«ussi actif. Oé.em.<arer 1.1 s'ilîe , désemparer
lecamii. - T. de.M.r. Désemioarcr un v:,is-
anu. c'eul» éiaàiet, luinet les i»a««u-
DÉS
«69 , et les mettre hors d'état <te servir. Di-
samar u.ia nave , lyine via gli arridi.
* UL>tMi LNiNi. , c'c ,adj. Uegarni de
plume., il est vieux. .>f.nnjr.< ; jc';;j/.'uin£.
D*-il:..Ml't.5h ,E't, part. 'V. le vtibc.
Dii-.l:,i\(i't.oliK ,'v. a. Uter l'emjiois d'un
linje , en 1<: lai.aut tremper, i^r l'ani-iu,
la sdl.:a.
DEits.MPLI, lE, part V. le verbe.
Ui:.iE.u:Ll.-l, V. a. Vider en partie. Vo-
tare in yûrt^, — V. n. II n'a d'u>.'<se qu'avec
quelque particule négative, òa m.. is^n ne dé-
semiiliî point de monde. La di lui casa e
di persone. — v. r. Devenir
. La bourse
D É «
sen.pe piena di persone.
ujours
rE.\,v. a. 1. de Comm. Couper les points
qui tiennent en état les plis d'une étolîe. 1 u'
tiUare l punit.
UEitMl'.vISONNE , EE , part. V. le
verbe.
UEjE.MPRISONNER, v. a. Gr. Voc. et
autres. E.ire sortir ae prison. 11 est lain.
Spn:;i..nar. ; C2,are , o far uscir di prigione.
D£5i:..\CiiA.Mii..itNr , s. m. Action
par l...iv.-.-Uc on dé.encnante. // torre l'incan-
tesimo , la ma ta.
DEitiN'CrlANTER , v. a. Rompre l'en-
chjnteinent , le faire linir. 'Jonc, Uvar l'in-
canto. — ti;5. Guérir d'une passion. Guani
uno della sua passione ; lorgii il fascino ia-
vil occhi.
Dì.jE:s.'CL(WE, EE, p.irt V. le verbe.
Dtjt.NCLOdt.i, V. a. firer un clou.
Sckiovarc ; schiodare ; lor via un chiodo. Il se
dit puriiculiereinent d un chev.d , qu..nd onjui
òte un clou qui le taiscit b.-iter , et q'j..
canon qui étoit cncloué. ione un chiodo aa
un cavallo inchiovjto.
DEjCiNt-Lli', ɣ, pait.'V. le verbe.
UtShiVtLLK, V. a.Oter ce qui lait qu'une
chose e.t enilee. Sgorjiare. - v. n. et ré^.
Cesser d'être eiitié. òj^.^tari/'.
DEiENl-LUKE. s. t. Cessation , dissipa-
tion d'enti ire. Lo snoiji.irsi.
DEsENlVRr.' , ÉE , f.>r.. V. le verbe.
DlutNl VKEA, V. a. taire passer l'ivre, se.
Far passare l'ubtriachcna ; J.:r unir aal.b-
bre{ia. — v. n. Un dit q.i'un iiomme ne dés
nivre point, pour dire , qu'il est toujou
ivre. Èsser simpre ubbriaco.
DESENNUYE', tE , part. V. le verbe.
Dt5Ei'<NUVtlv , V. a. Divertir, cn.sser
l'er.nui. iCicre.tre; ccctw la itoja , la malin-
conia. - V. r. Chasser uu pré.'cnir l'enn.ii
qu'on craint ; se rtjouT , se divertir, iol-
iaziarsi ; ricrearsi : cacciar da se l Jattidj ,
Cliaffanr.: , il tedio.
DEsE.N.'vAYE'. ée , part.'V. le verbe.
DEsENiiAYtR, v.a. Oier lacorde oula
eh, ine qui empêche que la roue d'une voi-
ture ne lour.ic. Scìoiller le note.
DEbENivHUME', b.ï.part. V. le vetbe.
Dt.iE.M.ItlUMER , V. a. Dter le rhume ,
le taire cesser. Guarir il rafreddore.
DIC^sF-VciOLtoiEN r , s. m. T. inusité.
Action de désenròlcr. V.oag do.
DESENKiJl.ER, v. a. 7. ini/j/ra. Donner
pour toui .turs coiigé-i un sold.it. Vjrco-ijedo.
D^i■lENl^^lU^,.', ÉE.part. V.le v.rbe.
DE^tNROUEK, v.a.Oterl'cnroueincnì.
Carir della raucedine , ujla fioche^ta.
iJfc->E'^(sEVELl , lE, part. V, le verbe.
DEsL.VStVELl.^ , V. a.Oter le Unse , la
tulle qui eii.évelissoit un m^jt*. Utsotteriare;
diiutifC'ire ; cavar della sepo iura.
DL'sF.N'.O.vCELE'.Éi-, par'. V.le verbe.
DE,SENiORCELEil , v. a. Délivrer , gué-
rir de l'eniorc-llement V. Désenchanter.
DESEiNìOtCEl.LEMKNl , s. r.i. Action
de (léeis.irccler V. Dés'nihaiuemonr.
DESE\ l'ETE'. ÉE , part. V. verbe.
DE^EN TE TER . v. a. T;rer quelqu'un de
l'citètement où il est. Dislmjannart ; sgan-
na-e , torre l^oslinazione , la cjparbieria.
DEStNTRAVEK. v. a, / . de Maréchal.
Oter les entraves «un cheval. Tvrri: kffl«oii:i
sjiascojare»
DE";KQU1PER, V. Désarmer. ,
DEihK 1, s. m. Lie.i qui n'est point fi»*
bité , ou q'.ii c.t tres-peu fréquenté. Deserto^
sohtudne.
Df.'ìtKT , ERTF. , ad). Inh.:biic , qui n'est
guère iie.Kien é. O^serto; solitario ; disabi^
tato ; ermo : (.^re^to. - En I . de Draper,
forces désertes , syn. de liotres. Stracche*
DÊsERl-E', e'e^ part. Il n'a d'usaste que
d.ins le \Tett\\';TiQtti.Abbandonato;i'sabitato,
D'iiLRiER, V, a. Abband..nner un heu.
Lasciare ; abbandonare ; scampare ; disertare,
- V. 11. Cela ine fera déserter. Vui^gire; an'
dar via. - LI se dir pro>reinent des soldatff
qui ab ndonnent le service s,,ns cor.i;é. Ds-
serrare; J/.trrjrt, Deserte rr,iriivie; les sol-
d..ts qui désertent : il a dé;erté d'un tei ré*
^iinenr. — Déserter queltiu'un, T- de Mar,
Laisser quelqu'un contre son gré , dans un
pays étranger. Abbandonare , lasciar alcunm
contro tua vogliala terra straiùeia.
DEStK fKOR , s. m. So'dat qui qui Ite le
s rv ces.ins con',té. Disertore ; deseit^r:. - fig.
Dé.erteur de la Eoi. Kretico ^ che h.i abban*
donato la vira Fede. On dit aussi, dé. erreur
de la bonne cause, du bon p.irti. — f.im. Uit
liomnie qui abandonne une coinp.T^iiie . une
partie, etc. ou qui y manque , s'y ét.mt er.«
g.^eé. Ditertore.
DtSE:<T10N, s. f. Abb3nd0nnement.il
se dit pri>;ti(i.-iIeiDent des soldats qui ^bhandori-
lient le service sans cont;é. r)ise'\one. lidi*
■crtar:. - Désertion d'aiipel. T. de Pra-,
.Abr.ndonnement d'appel , faute de le rele-
ver dans le terni prescrit. Scadimento dal gius
di l:oter j.-yrlLi'e da un gi'idicato,
DZ-E.Si-'ER ADE, s.f. 11 n'a d'us-çe que
d.ins des rhr.i.es |iroverb'aiis , pour dire, k
1.1 muiièrod'un rié.cspété. Disperatamente;
alla ditpcrata; alla dtr.tta.
DESESl'tRE' , e'e, id). et p.-,rf. Qui ne
donne aucune espérance , ..hbai.donné. Di^pc
rato. - Il est au.si suhst, m. et f. Q.ii a perda
toute es'ér.nee ; un furieux. Disperato.
DESESPEREME.MT , adv. EperduTient,
avec excès , d'une manière déses; éiée. D'.-
trerat.imente , perdutamente ; smodatamente ;
alla cica.
DE'EsPERER, v.n. Perdre l'esuérance.
cesser d'espércr. Disperare j perder la spcran'
la , il coraggi* ; ca.ier d'animo , di cuore ; per*
dersi d'animo; entrar in disperafione. - v, a.
Tourmenter , .-.flîiîçer au dcrùer iioint. C.ivaf
di speranza ; metter uno in ditperaiione. - v. r.
.So tourmenter , s'af^iter avec de ?raiidei
dénionstraticns de douleur. Pisferarsi ; darsi
alla disperazione; giltarsi ni disperato ; let-
rart/'v'i; ajjligersi ;maud.i-simale i iispera-
re ; darsi al diavolo, alle bertucce ^ a' cani,
alla fortuna , alla versiera , alle streghe.
DEESSPOIR , s. m. Perte d'espérance. DA
speralione;det ferali -ne. - Etre ;iu déìespoT
de ne pouvoir f..ire une chose ; è're bien fi-
ché , avoir bien du dépl,usir. Hinc.-escere}
dolere; spiacele molto di non poter J,tre ^ di-
re , ec. - Abitieinent de l'ame qui croit ns
pas pouvoir surmonter un mal qui la presse;
ce qui cause le désesi>oir mê-ne. Oitvcraiiont»
- II se dit aussi du péché rar lequel un hom»
me désespère de la misécorde de Dieu.
Ditrerniione. ,
DESHABILLÉ, s. m. Lesh.-rdes de nuit
dont on se serr quand on est déslv'billé. Il
n'a ttuère d'us Ji;e qu'en parl.int des femmes ^
et toujours avec la i>ré'H)sition en ou -dans.
In abito da cjmtra ; abito ntfletto , o a//c-
ciiio. - Hab,ll,;ment dont les femmes se ser«
vent pour garder la chambre. Alio o vesit
daeamira.
DfsKAIiILlE, e'e, part. V. le verbe. .
DESHAiiILLER. v. a. Oter à quelqu'un
les h,ibits di lit il est vêtu. Spogliare; cavar
i vestimenti di doiso; svestire - v. n. On dit
fam. qu'un homme ne déibibille depuis 'ri'H
mois. 5;'o(;/'.irfi; sv.stlrsi. - v. r. Oter ses
h..hits, Sfi-gliarti, ec.
DISH-^BI TE' , e'e , adi. Tiré du verbe
dé.habiter , qui n'est 1 lus en us.irc. Qui cesse
1 d'être h «bité. Diasbiati.-, deserto, 'j^i'"^
DÉSHABITUÉ.
DES
DESHABITUE', E'E, parr. V. Is verbe.
DîSaABlI ÙER , V. a. Désaccoutumer ,
faire ptrdre l'hibitude. Syciiarc ; d-ivii-
lare; disusurt ; tar pirdcr l'us^-.^a. — v. n.
Quitter une hiibitude qu'on avoir. Disusar-
ti i lasciar un cjsîumt , un uio , un abuo ;
dist^Xlani.
DEiiiEiŒNCE , s. f. T. <le D.-oir. Droit
^u'a un Seigneur riaut- Justicier, de s'empa-
rer d'un bien , t'aLite d'iiéritjers. // S'"' che
ha un Signore sovra i beni di chi muore sen-^a
lesinino erzde..
DEirlFKl lE , e'e , part, et ad"). Diiere-
dcto ; diserede , ec,
DESHEitl TER , v.a. Priver de sa succes-
sion . Viseredtrare ; diseredare ; diredare ; pri-
vare dell' ere£:à.
DtiHO.\NErE,=di.det.g. Qmestcor,-
tre !a f^ideur, contre la biensé.ni^o. Diso-
nesto ; osceno i bruto ; Ijido ; ind:c-:nt: ; in-
fame ; sconcio ; sc\io ; vltuf eroso-, v.r^jcnoso,
DEii:o.\NEih..i£.\T, adv .D'une ma-
aiére déshonnè;e,cjntre l'honneteti.contre la
pudeur. Disontstamentc-j ìndencentemcnte; ver-
gog'icSiimente j seriamente ; laidarne.tte ; on-
losamîite ; sconciamente ;*sconveuevolmenîe\
ritui'crotane'ìte ; disono'evolmente.
DE.>HGN.\t:T£TE', s. f. Vice de ce <,iii
estdéslionnète. Iln'eit^ucre en usage. Diio-
nestà; disonestc[{a ; villania ; disonesraje;
disonertate i laide^^a ; oscenità ; sonore ; scT-
jeiiJ ; bruttcxi J.
DESHONNEU.l. s. m. Kome.ouprobre.
Diso'wre ; infamia ; oyyrobrio ; ìiituferlo ;
rergopa ; dlsonoranii. - On dit t,im. prier
une remai? de son déshonneur, pour dire,
la soliciter centre la cli^isteté.
DESHONORE' , ée , p^rt. V. le verbe.
DSVHO.S'ORER . v. a. Perdre d'iionneur
et de réputation , dilF.mer. Disonorare ; diso-
nesi^zre ; ispe'gvgnare ; 'i/'amarei svergognare.
— Deshonorer une fille , une femn-.e , c'est
en ab'.rser. V. ce mot.
DE^HUMA.\1>ER, v. a. T. Inusité. Dé-
po.-.'.lier l'homme de ses sentimens naturels.
DF.SIG.NATIF, ive, adj. T. dormati jue.
QJ désigne , qui ^oécihe, Indicante.
DEjI'^.VA riU.NJ , s. f. Dénotn-ion d'une
fir :•.-.;, d'une chose par des expressions ,
m.-.rques qui la fonf connoitre. Desi-
; indicaiione ; discri^tone ; tomrai-
■ - Nì^mination cu destination expresse.
:, ... .r„t , après avoir fait la désignation de
son successeur. Alori dopo aver designato ,
nominalo ^ destinato ^ scelto Usuo successore
DESIGNE' , ÉE , part. V. le verbe.
li;- SIGNER, v. a. Dénoter une personne,
«ne c'iiiìse par des expressions , par Aes mr.x-
«ues , pai des syftiboles qiiiia tontconr.citre.
Indicare; descrivere ; disegnare; additare;
manifestare -^insegnare ; far conoscere.— .Mjr-
flitre ; destinare. Désign'érles Consuls.' Â'J-
mir.arci Coniuli.
DESI.VBRIGUER , v. a. T. de Jurlspr.
AftVnnchir Oli libérer un héritage de que'-
eiue charme réelle ou hypothécaire. Liierare
da un peso , da una ricognizione reale o ipo-
tecaria.
DESINCORPORE'. ÉE.patt. V.le verhe.
DESINCOR.DQRER , va. Sén.rer "né
chose du corps auquel elle avoir été incorpo-
rée. 5corfUr.-ir?; smembrare; separare.
^.DESINÎENCE, s. f. T. de Grimm. Use
ilitd'?i.i dernicre syllabe d'un m.jt. V. Tcr-
mina'son.
DES1\F.-\TUÉ, E'E, part. V. le verbe.
DhSlNFATUER,v.?.Dés,-,buser un hom-
me qui é-oitinfa".ié. Uis-ingannare; aprir gli
vcchi a uno ; sgannarlo ; trarlo d'inganno
41 er'ore.
P.ESÎNFEÇTEl.v.a. Trévoux. T. peu
mite 0:er I infection. Purgare ; purificare;
morhare. '
Dict. François'halien.
DÉS
DESINTERESSE , e'e , part. V. le verbe.
7 il est ajssi adj. et se ditde celui qui no fait
rien pour le mjtil de son intérêt particulier.
D:s;>itcressato.
DESINIERESSEMENT.s. m. Disposition
de i'ame qui nous détache de notre propre
intérêt, q.ù nous renrf insensible aux ri-
ciieises. Deùnteresse.
Dcil.X rtRE.^SER, v. a. Mettre une per-
sonne hors d'uuérèt en lui donnant jie iir
cela quelque chose dont elle doit se con-
tenter. D.ire ad un partecipante o avente .*?-
t^resse In alcun neghilo , qualche onesto utile
perche vi rinuny.
nS jIR , s. m. Sentiment par lequel on
aspire à q lelque chose ; souhait , envie. Uc-
siàcrio ; brama ; voglia ; hramosin ; vaghe^xa ;
desiderio i desio ; He>lâira.nia ; cupidc^-a. -
T. de Prat. Au désir de la Coutume, pour
dire, suivant rOrdt.nnance , suivant la Cotv
tume. A tenore , secondo la mente dell' Ordi-
nanza , ec.
DjìSiKABLE, adi. «le t. t:. Qui mérite
d'être désiré. Desiderabile; desiderevole ; ts-
pettiblie \ da desiderarsi.
DESlkE', e'e, part. V. le verbe.
DESIRER , V. a. Souhaiter , porter ses
désirs vers quelque chjse qu'on n'a pas.
Desiderare ; bramare ; desU w ; volere ; aver
•'«'"^-ïv" ^desiderio. Le bien qu'on souhaite à
auclqu'un. - On dit qu'il y a quelque chose à
désirer d.ins une personne , dans un ouvrage ,
po.ir dire qu'il y manque quelque chose. V .
.vl. nqi'.er.
Dt-ilREUX , EUSE, s. f. Qui désire avec
ardeur; Il n'a guère d'usage que dans le style
soutenu. Cupido; bramoso; desideroso; vago;
bramante.
DESISTE', ÉE , part. V. le verbe.
DESISTEMt.Mr, s. m. L'action par la-
quelle on se t'cs'ste , soit verbalement , soit
par écrit. Il desistere; ccssamento ; rinunùa.
DESIS TEii, SE UESISfER , v.r. Se dé-
porter , se dépar.ir de quelque chose , y re-
nonc.er. Abbandonare ; rinunciare; desistere.
DES-LORS , adv. Dèscemoment-là, dés
ce tems-la. ;;.! luel tempo ; da quel giorno ;
d'allora; d'allora m poi; da quell'ora.- T.
de Pal.iis. On dit, dès-à-présent, comme dès-
lors ; dès maintenant, comme dès-lors, en
parlant d'une chose à venir, sur laquelle on
donnera pur avance une parole précise. /îrfifjio
per allora.
DES.MOLOGIE , s. f. T. d'Anat. P.-.rtie de
la Somatûbgie , qui traite desllqamens. Des-
mologia , o sia q-iella pane de J' Anatomia,
che l'atta de' linamenli,
DESOBEI , 1e , part. V. le verbe.
DESOBEIR , V. n. Manquer à obéir h ce-
li:! qui a droit de commander, disubbidire ;
non obbedire ; esser disubbidiente.
DESOBEISSANCE, s. f. Déf.iut d'obéis-
sance. 11 se dit également et du vice , et de
l'acti.'n de ce'ui qui désobéit. Disubbidienza ;
dlrnbbidlenlia ; Innobbedienia ;^,inni:bbid-enia.
DESOiiEISSANT, ante, arij. Qui déso-
béit. Disubbidiente; innobedienie.
DESOBLIGE', e'e, part. V.le verbe.
DESOaLIGEA.MMENT, adv. D'une ma-
nière désobligeante. Disobbligantemente ; ru-
vidamente; scortesemente; inclvllneerte
DESOBLIGEANT , ante , adj.Qji déso-
blige. Di sobbillante ;lncivi le; scortese; rustico
,DES0BL!GE'<, v.a. Faire de la peine ,du
déolaisir à quelqu'un. Il se dit des légères
offenses. Disobbi igare ; far qualche dispiacere,
inciviltà f scortesia.
DEsqCCUPATION, s. f. Etat d'une per-
sonne desoccupée. Disoccupazione ; o\ioslei ;
'pfesOCCUPE' , ÉE, part. Disoccupato;
oZ'i'so i che non si occupa ; scioperato ; sfac-
ce-dato.
DESOCCUPER, SE DÉSOCCUPER ,
v._ r. Se débarrasser de ce qui occupe , se
dîiriire de l'occup.ltion. Disoccuparsi ; l:s-
c'are , abbandonar ogni a fare , ogni occupa-
zyne ; scioperarsi. Il est plus usité au pir-
ticipe.
D K S
Î4Ï
DESŒUVPÉ , E'E , ad). Qui n'a rien à
tnire , qui ne sait point s'occuper. Sciopera-
to ; sfacendalo ; v^i'^zo.
DE ^ŒU ViiEMtN i' , s. f. Ét.u d'une per-
sonne désœuvrée. Olio ; c\icsita.
DEvOLANT, ANTE, adj. Qui cause une
grande affliction. Attristante; coioroso; de-
solante î Ci-nstritativo.
DtSOLATE'JR, s. m. Qui désole, qui
ravage , qui détruit. DesaUtore ; distrutto-
re ; d:sfac:torc ; disperditore ; distrugitore i
guast.itore,
DtSt)t.ATION . s. f. Ruine entière dé-
gat, destruction. Desolai-oete; desolamento i
eesena'nento ; sacchegglamento ; difacimen-
to; guasto; rovina; distruzione; disuta-
gione. - Extrême affliction. Ulferao af-
Ja.'.no i dolor eccessivo; affizion estremai
cçy-ij indicibile ; a;na.-ituùtne incomporta-
DESOLER V. a. Ruiner, ravager , dé-
truTe, Desolare ; distruggere : rovinar-
- Causer une grande affliction. Airnstare",
ajfannare; affliggere -..angustiare g-anelemente.
- tn parlant de la su;jeriorité , de l'avan-
tage qu une personne prend sur une autre,
soit dans une contestation et dans une dis-
pute soit ailleurs, on dit qu'il le désole
quii 1 a desole. Lo ha messo , o lo mere alle
tirette,
-^^^W''";.^'^,'^ • "'^- '^i- T, de Méd.
■2.11 débouche les op.lations. D.jstruente;
U '.pi .elevo; atto a levar l'oppiUrlone ; «
iisspar , o-sdorre le ostruzioni-
ptSOi'lLATlON, s. f.bébouchementd.
quelque ..arrie opilee. lldisoj-ipUare; il scio-
glimento celi ostruzioni.
DE>0'>(LÉ , e'e , oart. V. le verhe
DESOPILLR V. 'a; Déboucherrôtér les
opilationr les obstructions. Disoppilare ; le-
var l oppiljzwne ; deostruere; discioeliere i
dissipare le ostrujioni.
D£SORDO\\'e', E'E, adi. Qui n'est point
d=ns l'ordre, déréglé qu, es' sans ordre. ZJ^-
sordtnato; abbateufolato ; confuso; sent' or-
dine. - Excessif. V. .. I V w,
DESORUON.-^É.MENT , adv. D'ime m.i-
mere désordonnée, avec beaucoup de licen-
ce et de désordre. Duordinatamente; sca-
pestatamente ; licenziosamente. - Excessive-
ment. V.
DESORDRE, s. m.l Manque d'orrfre
renversement , dérangement , confusion dej
choses qui ne sont pas dans l'état d.ins 1»
rang , dans la disposition oii elles devroient
être. Disordine ; conjusione; disordinamento-,
scompiglio; sconcerto -gartuglio ; discompos-
tezza. - Il se dit aus:i des choses morales. Ses
affaires sont en désordre. Egli e in malo stato
dei suo avere ; egh e in disordine. - Dérè-
glement d^ns les mœurs. Dissolutezza di cos-
tumi. - Trouble , embmras , égarement
a esprit, i vrtamcnto ; passione o commovi-
mento d .minto ;jert:,rbazione; conturbazione.
- Pillige , degit. V,
DESORIENTE', EE,rîrt. V. le vcrb-
DESORIENTER , v. V. Au Vrcpre, r,Ìre
perdre la connoisscnce du vériuble cj;é riu
Ciel ou le soileil se leve par rapport au pays
ou fon est, ou dont on p.irle. Far perdire
la tramontana , sicché più non si sappia .
se altri e a Levante ; o a Ponente. - fi^,
.Vlettre un homme en désordre , le décon-
certer, ta- perdere la tramontana ; sconcer-
tare ; confondere.
DESCWMAIS , adv. de temps. Doréna-
vant , depuis ce mome:it-ci à r.ivenir. D'or
inanzi ; d oggi in avanti; d'ora in poi .'iit
avvenire. , "^ '
DESOSSE', e'e .part. Sans os. Dlsossa-o-
senz osso. Vir.nde désossée.
.DESOSSER , V. a. Oter les os de quelque
vLinde que ce soit. Disossare; cavar le ossa;
limr là ofì.7 dilla carne
RP^-PìVo'^^ '^ ' P'--^- V. son verbe.
DE>OIjR JIR V. a. Défai.-e ce qui a été
°"I;'i." ^ l'eud'uscge. Di<far l'orJ''o
DESl'ON ÌATIun'. s. f. T. iLp^^^l y.
l et dues fiançailles, r i- '• i
Hh
t4t DES
DESPOTAT , s. m. Gr. Vcc. ec. E'at , pays
gouverné i);ir un Uwipo^te. Stato governato
cifputìcjmeijte,
DE^Pi-'TE, s. m. Qui couverne despoti-
ouc-ment. Gouverneurs ou princes de certains
Ètatf. Disputo ; tUs^oto.
DESiH) I U^UE , jdj. (le t. g. Souverain ,
abiolu. Drtpijt'co ; flgn^rc assol.to.
P£ò"OriQUF..aENT,idv.,^_vccunnou-
v»ir, «ne auroi-fté despotique. Uljfot'camen-
/i; ; cjn autontà assu/urj.
DES^OiliuME, 5. m. Autorité absolue,
pouvoir iilïielv'.. Vcsvviismo.
DESrUiVlAi UJN , s. f. T. de Chim. Ac-
tion d'ôttr l'écume qui se forme à la surface
o'iin lîHU do. ,D£si'i:mûZ'on£.
DtSI'UME , hE , 1 Irt. V. 1." verbe.
r>EiPU.\;tK,v.s. r. de Chim. Uter l'é-
cume , outou'C .-'Utre imi'ureté qui a été sé-
parée- d'un liquide , par la force du feu.
Syttmcrf -, tor ta si'uma.
DESOUAMATION, s. f. T. ycu usiiè.
Aciiur. ï'ôter les écailles d'un poisson, li tutri
le sp.-ant.
DESSAI^ÎNE , ÉE , part. V. le verbe.
DEvSAlGNER, V. a. T. <ie Honiroyeun.
Trem;^er les cviirs d-ui* de l'e.iu , pour les
nertoyr nu sang qui pourroit s'y tire att.i-
ché. Dhsan^uinaTC , et vulgairement , Dis-
sanguare.
DES ^.■V.ISINE, s. f. T. ie hrispr. Coucum.
Déi.osscision. V.
DESSAISIE, seDF.SSAIUR, v.r.Relà-
cber quelque chvse que l'on a en sa possession ,
l'ab-indonner» la Kiisser i-rendre. Rilasciare j
abbandonare; lo^c'ur p'-indirc.
DE'iSAi'slVSEMtKr, s. m. L'ac;ion par
laquelle on se dessaissit. Rilascio; dinussiu-
ne ; abbandono, ,
DE-..SAIS()NNE, ÉE, psrt.V. verbe.
DEiSAISONNEB.v.a.T. d'Agric. Nepas
suivre Tordre des années qu'on a accoutumé
d'observer pour la cr.'ture des terres , et en
déranger les diâérentes soles , semant de
l'avoine où il faudrait semer du blé, et du
blé où il fatidroit semer de l'avoine ,^ et
laissant en jiclières celles qui devraient être
ensemencées. Carr.hlaT l'ordine nella cultura
deUc ttrn, ,
DESSALE , ÉE , part. V. son verbe. - On
dit d'un hgmme que c'est un dessalé i pour
dire , qu'il est f.n eirusé. Scaùru ; rr.aliiioso;
lesto ; cil pepe,
DESSALER , v. a. Ofer la sa'ure , f .-.ire
qu'une viande, qi'unesausse soit moins salée.
Levar il ^.ilc ; dhsaU-e.
DESS ANGLE', E'np.'rt. V. son verbe.
DESSANGLER, v. a. L.'cher , ou déf.-.ire
les ssnrles. Allentare , hy.:r le cinghie, ou
cip'i-c.
DESSAOULE . z'n , part. V. le verbe.
Dt-SSAOULKK , V. a. ( O.n prononce
Di^ssouler. ) taxe .ju'cn cesse d'être s..oul.
Tar passare l' ubh-iachc\la ; Jin.nr la cra-
Tuicr , il vino. — v. n- Cesser d'être ivre.
Il ne dessaoule jr.mais. Eili è sempre ub-
briaco.
DESSECHANT, a.nte, adi. Qui dessè-
che, Diaccante ; essiccante ; diseccativo ;
essiccarle .
■ DESSECHE, F.'E.part.V.. le verbe.
DESSE' hEMLNT , s. m. Action de des-
se, lier, et quelquefois l'état d'une cliose
desséchée, Disjcccailonc ; disseccamento;
u''>caVone „
DE.)SI-CKER , V. a. Rendre sec. Pros-
eiifare; diseccare: stccurei renJ'.r secco;
rasll'igare ; ti.r V i,ini,l'tà. - H. On dit que
itétude des sciences ab^T.ites dessèche l'es-
prit. On dit aussi dcs'éclier le coeur, pour
dir<?, diminuer leeoiV de la piété. Iiarl'ire.
— T.d'AflnaS'' Désunir Je plornb et l'étjin
d'avec le cuivre qui a servi à Tiftinaf^. Spar-
tir il piombo e lo stagno dal rame , che ha.
terviio all' ajinam<nio.
DESSEIN , t. m Intention de fmrc quel-
ijuc chose , projè;: li'solulion. Disegno; ri-
aolui'imi ; ir.i^ni-.one ; ^ 'ihera\ione ; ir.tjo-
nimir.io ; irepçiiio ; imiuit> - Llieprcjcn-
DES
tation d'une ou de plusieurs figures, d'un |
Paysage , d'un morceju d'Architc-turc , etc. l
soie au crayon , .soit a la piume, /y^ju^nu i |
ich'Wo ; deilncu-none \ delineamento, - L'«irt j
qui enseigne a bitn tVire ce» sortes de re- I
pré^t ntjtions. L'arte {tel diòc^nu. — L'ordun- I
nance d'un t. ble»iu. Disct^nu. M^n d'im bà- [
timeiit il ligure i-lôte. òc-njurajza j disegno,,
yianu di u a /uhbnca. òi U l.ice du birimeu:
esc repréicmce comme élevée de terre, //
mode! io i u tifo, layianta innalzata, d'una
Jjhsnca. Si tout !e bât. meut est représenté
^ccûurci. Scen.,£jfia ; aist^no d* una
fabbrica , come affare alia vi -ta. — Le
proièt d'un ouvr^^c d'esprit. L* idea ; //
foretto.- A dessein , adv. Tout txprès. V.
ce mot.
Uti^EL.É, e'e piirt. V. le v-.rbe.
UEbSliLE.v , V. a. Oier U selle de dessus
un chevi.l. Dtstliare ; levar la sella.
bLiòERRt, s. ì. D'un homme , qui ne
Gonne pds volontUrss , un dit qu'il est dur
a 1,1 desserre. Aver U sranckiv nella scars.La. *
V. Tenace. .
DF.:>btl.BE . e'e , part. V. le verbe.
L>E'>:>E.\KjLK, V. a. [ìtlkher ce^ qui est
serré. Atl-nare; rallcnt^ire j allacciare; al-
largare. Doscrr.rune vis. Svitare- - Des-
serrer les dents , les t^iire ouvrir par force.
nprir i dintl. - Nepas desserrer les dents,
ne pas dire un »not. Non api ir bocca. ~ Des-
serrer un cou.) de pied , un coup de fouet,
un soufflet , donner un coup de pied , etc.
avec v.oUnce. Spiantare i o dar un buon
Dho^LRT , s. m. Le fruit et tout ce qu'on
a sccuutumc de servir a t..ble , avec le fruit.
La frutta, e altre cose dopo pasto.
Dtb-ERlii.. s. f. Les vundes, hi mets
qu'un a desservis , qu'on a ôîés de dcisu^ Id
t ble. Gli avanci » il resto di tavola^ - l-unc-
liuns qui sont indispensjblemen: attachées
au service d'une Cure , d'une Chapelle. Il
se di: du service que rend à une Eglise , un
Prêtre .ommisa la place du titulaire, t^'îcaria'f
jé.^-.ister.ia.
D?.S:)ki<VANT , s. m. Celui qui sert un
Béiiéiice , qui en f.ut les fonctions, .tu lieu
du ttiuLiire. Assistente aJ u.i iSemjixiato i
vlceserciitc i vicccurato.
L'E>SEKvi, IE , part. V. le verbe.
DESSERVIR, V. n. Oter les viandes. les
pI,^t'. d? dessti; la table. Sparecchiare i levar
ìz t'ivande poste sopra la tzvola. — Nih-
qutî.[u'un, lui rendre de mauvais cfu-
. Dcsservlre ; render cattivo u£îcio ; dis-
Jai'oii-c ; nuocere ; apportar danno ad alcun».
— ò'..cqui:t' r des ob'iëi.tijns qui soni indispen-
s;.b!ement ..:t?cV.é-.: a un Bénéiice. Averram-
mi-ìistrn^i-^ne d'^un bencji\io ; farle reti d* un
capreUano o cltr».
DESMCATIF , ivE, adi- T. de Méde-
cine. Ovii a la vertu et la force de dessé-
Q.'.'iT. Dls^ccat'-vo-i essiccativo ; atto adìssec-
^''pksSÌCATlO.V . s. f. T. de Chim. Opé
rr-iun qui consiste à enlever à óes subi-
ta.-.es, Teauou l'humidité quVl'es contien-
ren'. l)issecca\i^ne ; disseccamento ; essic»
btssiLLÉ, e'e. part. V. le verbè.
UESisILLER , ,v. a. Ouvrir en parlant des
y'*i;x et des paupières, j^prirgliocch). - fi^.
df-^silltr les yeux à quelqu'un , c'est le dé-
troinier, le désabuser sur quelque chose,
do- t il ne s'arperccvoit pas. Aprir pU occhi
delia mente , deU* uuclletto ; disînganare ;
SI-. -"Ili arc.
'DESSINATEUR, s. m. Celai qui s/it
('r>Mner. i}i.ui;nat'rc ; che fa il diurno ; de-
li ^:a'orc. — Titre d'une ch.irpe et d'un emploi;
D" SS! livreur du Hoi , D-->',sÌnareur pour les
jiiticrs ,.pour les Jirdins. Titolo e impiego di
H C'o Dci.n'.itore.
DESSINE', e'e, p:irt. V. le verbe.
DESSINER, V. a. F.ire le premier tmìt
d'une figure. Disegtutrc ; delincare. - 11 se
d't ausù , de tout ce qu'on représente sur
le p^i^icr, avec le crayuu ou avec Uplunic
DES
Disegnare ; dcllneare.
UluSst.iLh' , e'k , port. V. le verbe.
DES.'<t^jLti< , v. a. O'cr la sole du piei
d'un clievdl. visulare. - D.fSsaisoniier, "V-
DE-i^UUDE', EE, part. V. leveibe.
UES.^^lUDEl<, v. a.Oter, fo.inrtla sou.
duri. O suiccarc , torre la saldatura. — v..
r. Il >t dit des cho>es soudées , dont la
Soudure vijntà se ëefjire. Ul^/arsi ; distac*
CU'SI.
DESSOUS , adv. de lieu , qui sert à mar-
quer la situation d'une chose qui est sous une
iiurre. Sotto. — Au-dcssous , préposition ila
lieu et d'ordre. Hu> bas. ni disotto ; doy • ;
sotitsso hg. E're_ au-dessous d'un, iure
en ni.,ri'.e , en di^nif-é , etc. c'est lui e re
intérieur en tou'es choses. — Moindre , se-
lon un certirin ordre , soit de nombre , soit
de 'durée. A: d: sotto ; minore; meno. A i-
deaSuus de vingt ans. Egli non lia ancora
DEiiOU.S , s. m. La partie inférieure d'u-
ne chv.se. il dt Sotto; la /art. Infiriure. -
Avoir le dessous; avoir du oésavaiit.ige en
quvjlque affaire. V. Béiavant,.g,.f.
DllSSUi , adv. Sur. l! est aussi employé
comme préposition. Sopra; sovra; su; sur;
di sopra. — Par-dessus , pré]iositiou. Sur ,
au-d là , par-la, outre. U est aussi acv.
òopra ; oltre; dt più. - On appelle , p t-
des>us de viole , un instrumer.t encore plus
petit , et monté plus h.iut que le dessus de
viole. Violoncello, — Au-dessus , i:ré;)Osi:iùn.
Plus h.iut qu'un autre lieu , «u'uti autre corps.
Sopra; sovra, al dissopra; phi su, - Par-
delà. Aovrj ; oltre; al di là ; eccedente , o
supcriore in alte-;\a , grandc\;^a , di^,cokà ,
ec. - On dit, (;u'r.n homme est i-u-des.us des
louiinges , pour dire , qu'il n'y a point d.?
louanges qui égalent son mérite , ou qu'J" ]
n'est poin: touché des lou-inges , et qu*ur\.
homme est au-dessus de la calomnie , au-,
dessus de l'envie , pour dire , que la calom-
nie , que l'envie ne lui peuvent nuire. Esser.
superiore a trine le lodi , alla calunnia , ec.
— D'un homme qui ne se met roint en peine
de tou; ce qu'on peut dire , qui ne se soucifi
point des bienséan. es du mo.ide , on dit q.i'if
s'est mis au-d'-'. sus de toiitce qu'on pe.r dire,
de lui, etc. Non curarsi; non prendersi fa-,
stidlo di , ce. U est quelquefois adv. - Ott.
dit, la-dessus , pour dire, à ce m^ot^^ sur*
celi , d.iiiï le moment , etc. Crea dlcio ; stti
questo punto ; o.in quel mentre ; in tjuelpuntOf,
con di , ec,
DESSUS , s. m. Le lieu supérieur. If
dissopra ; la patte superiore. - in,. .Se dit '
de quelque avant.ige remj orté. // raritag^it^i
- Onai.pe"; le dessus .la so'.iscri,.t!on , l'û.)
dresse ti'uiie lelire ou d'un p.q.ietde lettres^.
La soprascritta. T. A<: Mr. Gagner, prenjy
dre le dessus du vent, être au-desSus du venti ,
c'est se pia rr ou deir.curer en re le lieu d'dô-i
le vont soofile , et le vaisseau sur lequ»! , '
l'on prend, ou l'on conserve i et avant. ■;.
Il vantais'** ^^^ vento - T. de_ Mus Li
pani' nui est la plus h.iute , et qui est o,r u-
séc a Ji b isse. Soprano ; sovrano. - On n:' ,
d'une personne qui chante le dessus , que ■
c'est un de.ius , un be.ni dessus. Un sopra-
no ; un bel soprano. Et on rppc-lle . des.
sus de viole , dessus de violon, la viole ou j
le violon sur qui on joue le dessus On ledit (
aussi de iapecsonne nui en jou?. ^
DESTIN, s. m. î italtté. Les Philosophes i
P..ycr,s api'.-jllùienl a'm i un enclninement j
néce,saire des causes subcrdornées les unes
aux autres , qui iTp.luisoit infalliblcment son
effet. Et les Poc:es entendoi -iit p.ir-lj |
une jMiissance ,T l.iqu?'le les nicux mêmes I
croient soumis ; et ils disent indiférernment i |
des'in et destins. Destino ; ùta'iti. - I.e j
sortpirticulier de chique personne, ou decha- ■
eue personne , ou ce qui arrive orrimairemen; |
de bien ou de mal ù chacun. Desti-.o i sorte, \
ec- V. Destinée ;'
DESTINATION .s.m.Ln disposition que
l'on fait d" (luelqi» chose d.ms son esprit. ,
Delibira\tont ; dcstina\ione ; dclerminaiiont^
D É T
fc> fl s'emploie aussi dons le sens aetif. Idea J
yalontà j in'.cri\iunc . - En T. de Murili.
L'endroit, lepore oa le p.iys o à un vjuseau
•doit ail ;r. et pour lec.ucl il e>t en route. Dii-
tin^-ilonc,
DES ; INE' , ÉE , part. V. le verbe - On
dit, qu'on homme étoi: destiné a une chose,
pour di.e . qu^ i^;\ destin l'y portoit. t-sii
tra distinut^ i cru scruto che ti suo destine
tra che. . . .
D£:>T1NEE, s. f. Destin. 1! est plus en
usage en prese que destin ; et la plupart _da
tems , il se prend au singulier , pour l'ettet
«l'un destin. D:it:nj ; sorti; pi:tneta; /orjj
del Cielo. - Finir sa destinée , tinir sa vie.
Compiere il slo dzsl^iio ; f.ntr la vita.
DÉi f I.N'ER , V. n. Proicter , se proiioser
de faite quelque chose. 0:jt'nare : dcterm:'
ntire. - v. r. Disposer de quclq.ie cluie d-ns
f.n esprit. Destinare; assegnare i dcput.ire ;
{us'ituire; eii.i:^cre.
UtsnrU.TtiLE, adj. Qui peut être des-
titué. Ch^ ha un imyiego amuviblU i che può
tssir rimosso,, privato d'una cirica.
Dt iTlTUE . £t , part. V. le verbe. - Des-
ti'u- de toui seeouct. Prlfo •i'oS''i c^sa , d'o~
gr.i j/i(u, sociorso.
Dûifiri-'Ell , v. a. Déposer, oter , prr-
ver quelqu'un de la cha.-jje , da l'emploi , de
la fonction q.l'il e.Xirçûit. Deporre , rimuo-
vere , d'uh intp'.c^o.
DEi 1 ITUTIUN , s. f. Déposition , priva-
lion d'une charge. V. Déposition.
• DLjIKIER , s. ni. Vieux mot. Che-
val de main , de bataille. 11 est oppose à
Palefroi , qui étoiî u;i cheval de cérémonie.
Destrieri.
DESTRUCTEUR, s. m. Celui qui détruit.
11 se dit au propre et au tig. Distruttore ;
Jistrue^itore ; estermi'latore ; desolatore ; dis'
facitore.
DESTRUCTIF, ivE, adf. Qui cause la
destruction, qui tietiuit. Distruttiva , dts-
truente ; cA- distrugi^e , disjà.
DE:jrRJCT10.'^ , s. f. Ruine totale.
Distruzione ; rovina ; abbattimento i disf.ici-
mento ; distr:t£!;imcnto ; desolazione ; dcvas-
tam:nto ; estirpazione ; s *a:,to ^ estennimo j
dissipamento ; disercamento. 11 se dit au pto-
pte et au He;.
DEbUDÀTlON. s. f. T Je Méd. On le
di; des petits boutons , comme de grjins de
millet , qui e.xulcerent et excorient la peau.
Pru\la ; riscaldamento.
DÉSUÉTUDE , s. f. II se dit des Loix .
des Réijlemens , etc. qui sont en quelt^ue
manière a.'ié.iuis par le non-usage. Disuso',
itss:ie:u.'.me. loniber en désuétude. Andar
in disuso.
DEiUNI, lE, part. V. le verbe.
DESUNION , s. t. Uémemb-emer.t , dis-
jonction , separ.ition de de-;x choses qui
ctcient unies ensemble. Separazione i scoi,
Ui^amento ; dis^lu^nimentj j di^giunlione.
— _ .Vlésintelli^ence , division , discorde.
Disunione ; discordia ; divisione ', dissen-
sione.
DESUNIR , V. a. Disjoindre , séparer ce
5[ui étoit uni. DÎsgiitgnere ; d' sseparare ; scoi-
esare ; sc^mpa^riare ; disunire ; staccare.
— fig. Romjjre la bonne intelligence , l'u-
nion qui est entre des personnes. V. Brouil-
ler. ,
DETACHE, ÉE , part.V. le verbe. - T.
de Fortil. Pî.ce, détachées, sont celles qui
ne tiennent point au corps de la place. Opere
tsieriori , o distaccate.
DEi'ACHEMENr , s. m. Désasement
d'une paj^iun , d'une opinion , d'un senti-
ment, de tout ce oui peut trop attaciter
1 esprit et le cœur. Distacco ; dinaccamciio ;
alienaz'ine ; alicnamento. V. Dégasement.
— T. de Guerre. L'action par laquelle on
dét.iche des gens de guerre , que l'on tire
d un plus i;rand corps , pour quelque des-
seui. Distaccamento di truppe, — Les hom-
mes détachés d'un plus grand corps. Distac-
D É T
lieu oiï elle était attachée , défoirs, d^îer,
òtdccarij distaccare j spiccare ; sciom-y sU'
sari, ûeracher un chien , détacher un fruit
d'un arbre, - réparer, déjoiiirire. dcinemhrer.
Diitjccjrg i separare ; sbrandellar: ; dis^iu-
gncs. Dct.îcher une terme du nouveau bùi
ii\\ne terre. Il se dit aus>i , dans le même
seo) , des solducs q^ie l'on tire d.i gros des
troupci , p^/ur quelque dessein. — lis* Dég.i-
gcr de que!q::e attacliement. Dist2cciire ; ri-
muovere ; smuovere ; al'jntanr.rc j sc<^stizre.
- T, de Peint Donner de la ror.deur aux
obi^;ts d'an tableau , et en faire ap;-.ercevoir
les conrours. Distaccin i far risa '.car^ ; far
t^ndc^Siare. - Oter une toche de dessus quel-
que ciio.e. Cavar le mach.L; n:ttiire. £n ce
seni, l'Académie ne l'a p.iï adopîc. — v. r.
Se dL-lier» se défaire. Distjccjrsi ; sc'torsi ;
disnodarti , ec. — S-i déb ;rrasser , qa ttcr
les choses q. li attacheiit. D's'uccMsi i scus-
tarsij ec. be détacher du monde, du jeu,
etc. ,
pÉTACHEUR, s. m. T.pcuusia, V. Dé-
grdiiicur.
Dn. f AIL , s. ra. T. de Comm. Vendre en
détail , c'oit vendre par p.irties, débiter par
le rcenu. _V. Détailler. - En jiarlant d'arta-
res , de récits , etc. to it ce qu'il y a de
circonstances et de ti.iracitUritcs d-^iis l\iff.Kre
don; il eit queiîtun. fartici/Uîntà i circu-
scanre , racconio o narra-'Jont esat:u , t'.-i.'^-
srani'jca. ~ T, di fortlj. Cest le jév.5 e'
dénombrement exact des m.itériau.'C et fdçji.
des Ouvriers. Oans un toisé , c'e.t au»-;-
spécitier les mesures , leurs prod^iits , et
fuire l'estnnati'.'n des ouvr.Tges projettes.
Statu fiino. - En détail , adv. ?dr le menu.
Al m-iiito ; a rkagliû l spartuanunte.
DE FAILLE' , ee , part. V. le verbe.
DiL TAILLER , v. a. Cou.K-r en pièces.
Smi/iiii-^are \ spellare ; tagliar a pt;ii. II est
dit principalement de <^ert.iines choses qu'on
part;ige par petites portions , et qu'on dn
tnbae par le in;înu. Vendere ai minuto , a r,
ta^iîo. — Détailler une affaire ; la raconter
la débiter avec toutes ses circonstances, tir-
cjstan\iar bene i raccontare \ narrare pai'tita-
mérite , circostanyatamente.
DETAlLLe-UR, s. m. T. de Comm.
Mar^h.nnd qui vend en détail. 11 est opposé
à .Marclidod grotiier. Coin che rende ai ml-
niitu , a ritagiiUi ritas^lator:.. Ce mot ne se
dit eu Italien , que de celui qui vend les
étoffes en déc:nl.
DITALE, ÉE .part. V. le verbe.
DETALER , v. a. Oter, resserrer ï.i mar-
chôndije qu'on avoii étalée. 11 se met aussi
abiolument. Sparare ; chiuder bottc^j, - tt^.
et pop. Se retirer de quelq.ie endroit promp-
ptement et malgré soi, et alori j] est neu-
tre. Andar vta ; partirsi ; ritirarsi ; batter-
sela.
DETAL.INGUER, v. n. T.deMir.Oter
ie c:ible d'une imcre- Scîoslier il canapo dell*
a/icorali dlsorme^slare la ^omuna .
DiiTAFER , V. a, i. d'artill. Déraper
un canon ; le déboucher pour le tirer. /.-■l'jr
/ taipo def cannone.
tiZ i EiXDKE , v. a. Oter la teinture , faire
îPrdre la C^::lcur. Strgnere ; scolorare ; diS'
'of orare i torre ^ c ftir perdere il calore ; sco-
'or:re. — v. r. L'ne couleur qui se déreint
liscment; qui ne se dé emt point. Svanire ;
"d^/Ì^EINt', iVrE , part
DETELE, ÉE , p.ir:. V'
DliFE^ER
D É
étoient attelés,
bètei qu'on attelé
dal carr
'. verbe.
erbe.
Dét.icher dos chevaux
Il se dit de toiues les
Levare l cavalli dalla
) i distaccarli i dis^inij-
DÉTENDRE, v. a. Rel.icher ce q\i étoit
ter.d.i. Allentare; rilastax; sciorre. Déten-
dre une corde , un arc , un re>sort. — Uter
les choses qui sont tendues. Torre ; distac-
care; piega e; sparare. Détendre une tapis-
strie, un lit, une tente , eie. - Il jj dit
it en pari nt d!.s t.ipis,eries et des
T Z4Î
re gVi arredi , t,tppen:rie , tte. Soit en par-
lant des tentes et des pavil'ons qu'on dé-
tend , qujnd une année décampe. Levare ;
spUitar le tende.
DETEND J , UE , part. V. le verbe.
DLTE.MR , V. a. Retenir injustement ,
retenir ce qui n'est pss à soi. Il n'a guère
d'usage qu'en ces sortts de i»lirases : Dé-
teiiir le bien d'auttui , détenir quelqu'un en
prison. Ritenere ; desterete il bene altrui ;
ditznere; tener prigione ; ritenere in giust'xìa,
DLfE.lVTE , .s. f. Petite ptèce de fer ou
d'acier, qui sert à fa're lâcher le resiort d'une
arme a leu. Grilletto. - L'ictiun que fait
cette sorte de ressort , qu-.nd il vi-.-nt à se
déttijdre. Scatto; lo scattare , scoccare.
DE fENTEUR , TSICE , s. m. et f. T. de
Prat. Colui, celle qui tient, qui possède un
héritage. Detentore ; possessore ; posseditore ;
DErENFION, s. f. L'état d'une chose,
diarie personne arrêtée et saisie p.r justice.
Détention d'un prisonnier. Cattività ; yri,*
ii.'nia i detenzione. - Détention d'un bien.
intenzione. - Détention injuste. Possessio-
ne, ritenzione ingiusta de' beni altrui.
DETENU, UE, pirt. Il se dit d'un hom-
me oii arrè'e en prison , ou m. Jade au lit.
Ditenuto ; imprigionato ; prigione; inchio-
dato in un letto ; Injermo in letto-
DETERGER , y. a. T. de Méd. Nettoyer,
i.nj.orter ce qui étoit adhérent. Pur a^e ; de-
terge e ;, nettare ; inond,ire ; lavare ; fo-bire,
D£ 1 ERIORATION , s. f. L'action par
■'3 -ii-'le on détériore quelque chose , et
ré:at de ia chose déiériorée. Deterioramen-
to : ^e-: • vamento ; disvalore.
D2 l'EUlOBER , v. a. Dégrader , gâter ,
rendre pire. U ne se dit giiire qu'en terme
de Palais, en en piirlant d'affaires. iJ«£.'io-
rare ." pz^^iorare; ridurre in cattivo stato.
DE FEtv.MINATIF , 1V£, adj. Terme de
Gramm. Ce qui détermine la signification
d'un. mot. PeteiminatUo ; che determina.
DETERMINATION , s. f. La résolution
qu'on prend , .lurès avoir bjlancé entre deux
partis. Determinaz'vne ; risolu-iione ; delibe-
rayon:. — T. de Philos. T'action par La-
quelle une chose également capable de plu-
sieurs qa<ilité5 , esc déterminée à recevoir
l'une plutôt que l'autre. Det-ermin.tzione.
DÉTERMINÉ , s. m. Un homme mé-
chant , emporté et c.i|)ahle de tout faire.
Uomo scellerato . fa- ihondo.
DETEtóllNE', ÉE . patt. et adj. H.irdi ,
courap^eux, et qu'aucun péril n'eiVraie. .4r.ï/-
to ; rTso'.iito ; temerario ; corraegioso ; animo-
so ; impavido; arriscfiia Ite ; valoroso. — On
dit d'un homme tiui aime extrêmement la
chasse, le jcuou la tuble , et qui s'y ..ban-
donne sans ménagement , avec fureur , cfue
c'est un chasseur déterminé , im joueur, un
buveur déterminé. Dedita ; abbandonato ;
tutto inteso , bevitore , ^uocatore , ctcciatorc
di projestione. — On dit aussi des choses ,
action déterminée ; un air déterminé. Anione
ardita ; in semblante da risoluto , da animo-
so. T. de Muhem. On appelle problème dé-
terminé, celui qui n'a qu'un certain nombre
de 5outii)n> pc^s.ib'e-;. Zïjr.Tm//ïjro.
DETE.-lMINE.MENr, adv. Résolument,
absolument. Assolutaniitite ; risoluta.nente j
ferinamente ; c;<!t-i.'ifc:ntj.'ite. - expressément
précisément. Deteruunatamente ; specijica*
mente. Parler d'une cito-.e déte-minémer.t.
- Courageusement , h.'rdi.-nent. A'Mta.nen-
te ; corrngj'O^.immte ; animozamen'z.
DEPER.vllNErt . v. Décider en mirlcre
de Doctrine , de J.irisprudence , de Gou-
vernement. Determinale ; d.cldere ; p-escri-
vcre; stabilire; d;cretare;oriinare.- déioudre,
formerune résolution , prendre une résolu-
tion. iJ/Wr^re ; determinare \ conchtuder. yde-
stahi'ire ; deliberare. — F.iire rc-
D£fACiî£R, V. a. Oter une chose du I chambres qu'un détend ; 5i'"irii« ; distacca- ime cwrtiUie qualité ,
f.iire prendre une réiolutKm.
e'e ; far d terminare ; far f-.rû
one. , un pr ponimento ; muov:-
- T. de l'hilosojhie. Donner
<:e[[aine U<i<:a
144 D É T
■«J'ètre.à ce qui de soi-même n'a pas plutôt
celle-là qu'un autre. Dcccnnin^n j Jissare j
muovere ; dirigere. — dérerminer un mot a
un sens, à une slgnificaticn , c'est l'etniilo-
yer précisément dans une telle sigmhcation.
Assegnare ; determinare ; stabilire ; jissare.
DEI ER.<É . ÉE . part. V. le verbe. -
Subst. Il a le visage d'un déterré ; il est si
pâle et si défiit , qu'il semble avoir été
enterré. Pallido e tmorto in viso com' uom
uscito della SCI altura ; pare un moriQ dissvt-
lerraro. „ ,
DÉTERRER . v. a. Exhumsr , retirer
un corps de la sépulture. Dissotterrare _;
dis-.fftilire ; cavar de! sepolcro. - tìg. De
couvrir une chose qui est c.cliée , ou une
personne qui ne veut pas être connue, óco-
^^DETUÌsif' , IVE . adi, T. de Méd. Qui
nettoie, quiputihe. Astersivo; detergente.
DETFSTABLE, aàj. de t. r. Exécr..ble,
qui d j:t être détesté. Detestabile ; abbunn-
nevole ; esecrabile ; esecrando. Tout ce qui
est très-mauviiis dans son Renre. Detestabi-
le
É T
' bÉTEsfABLEMt-NT
'. Ecrire ou cha
,r; bic
aiho-
DE TESTATKIN , s. f. Action ou parO'
les , par lesquelles on témoiçne qu'on
quelque cbose en horreur. Dctest
abb^mina\ione ; orrore ; esecrazione
minio, , _, , ,
Dft TESTE , EE , p.irt. V. le verbe.
DÉTESri-.R , v. a. Avoir en horreur.
Det7stare; al'bominari ; ahborr'ire ; esecrar.;
aver in orrore , in abbominaiione. Détester
ses péchés. - On dit prov. Détester savio,
pour dire, maudire les malheurs de sn vie.
Maledire ; esecrare ; lagnarsi con amare-,ia di
parole. - Vn homme ne fait que lurer et
détester , pour dire qu'il ne fait que blas-
phémer. Alors il est neutre. Uesteim-tare.
DETICNONEil , V. j. Irév. Kich. Arra-
cher la coiffure , décoiirer. Torre la cujjia ;
tcafigliar:. ,, , ,
DE 1 ! RE', ÉE, part. V. le verbe. .
DETIRER , v. a. Etendre , en tirant.
Stirare ; distendere ; stendere ; render liscio ,
usuale , unito. Détirc-r du linge , du rub. n.
DEÏbER, V. a. Lever les tisons du feu ,
les é'oianer l'un de l'autre et les séparer ,
afin qu'ils ne btùitiit plus. 7Î!'mvo«« , scos-
tare I tinoni dal fuoco acciò non ardano.
DETONATION, s. t. T. de Chym. In-
flammation violente et subite avec bruit et
f:T.^.\oiiot\. Detonatone. - l.n Terme de Mus.
L'action de détoner ou de sortir du ton. Lo
nuotare : l'uscir di tuono.
Dì.TO.N'E' . UE , p.-rt. V. le verbe.
DETONER , V. n. .Sertir du ton qu'on
doit gaider , pour ch.intcr. S tuonare i uscir
dil tuono. - Les choses qui dctopent, sont
celles qui ne sont pas dans le goût général
d'un ouvrage. Esser dissonante ; fcco conja-
cerale. - Détoner et fulminer. 'l'errne de
Chyrr.le. Causer la détonation. Purgar i mi-
nerali nel crogiuolo , Jarell infiammare con
istreri'o. ~,,. ,,
DETORDRE, v. a. Déplier , ou detor-
tiller une chose tctdue. Sioreare; sviluppa-
re i svolgere ; svoltare. Détordre du ling.; ,
une corde, etc. - Se détordre le pied, le
bras , '.e faire du in.-il au pied , au bras ,
par une cxtcnî/on violente de quelque nerf ,
ou de quelque nv.ucle. Slogarsi; dislosarsi ;
ttorcersi un piede , un br.tccio.
DÉTOROUER , v. a. Détourner. De-
torquer un p.iSs.ige ; donner un sens différent
elii naturel, et une explication forcée, pour
s'en servir à favoriser , à établir son opi-
nion, îoic.^re, tirarle scrllture, stravolger Icro
il sensu ; '.nterpretarle , esporle a suo modo ,
m liùosatrnnte. ,, .
DtTOR'i , ORSE, part. V. le verbe.
DÉTORSE , s. f. T. de Chir. V. in-
**Pf'TORTir.I.V': , ÉF. , part. V. le verbe.
PETORTILLER , r. a. Défaire ce qu,
étoit toltine , le remettre dans le premier
état ,ijù il c'oit. .'ttoreere ; svolgere.
DE rOU i'E' , EE , part. V . le verbe.
DtrOUl'Ell , v. a. Déboucher, ôter le
bouciion d'étoupes dont un vjisseiiu étoit
b.>uché. St:trare.
ULfOUWLLONNE , ée , part. V.Ie
Di'TOUl'iLLONNER , v. a. Oter les
toupillons d'iiii or.'ilger. D!brusc.ire ; hruscare;
potare, tagliar il s.:ccanie degii aranci.
DE' rO J.x , s. m. òinuosité. Giro ; circuito;
sln..os'ra ; g'ratolta ; andirivieni; rigiro. La
rivicr.; f..it un «rand détour. - Un e.idroit
qui v.i en tournant. Ciri e rigiri; vivt'ole ; pic-
gat.ira. Le détour d'une rue , le dçrours des
muntagii-s. — 0\m chemin qui éloigne du
drjit c'hvmin Circuito.- lig. Circuit de pa-
roles. Giro dì parole; digression: i ambage;
andirn ieni ; avvolgimento di parole ; ciunne-
ria. C'est fuir la ditficulté , que de prendre ce
détour. — l^rétexte bien peusincère, adresse,
s.ibtilité pour venir a bout de quelque desseiji.
liigiro ; Jin-jione ; scusa ; pretesto ; sutierfugìo;
machin.i\ior.e. Je connois ses tours et dé-
"uÈ'TOURNE', ÉE , part. V. le verbe. 7
On di', des rue, détournées, des chemins dé-
tournés , pour dire , de petites rues fort
peu Iréquentées , des chemins éanéi. Strade
poco frequentate , discoste , rimate.^ — tìg. Un
homme iirem. des chemins détournés, lorsqu'il
se c.jaduit avec finesse. Ki'i storte, oili^ue,
— On ai'peîlclouanste détournée, une louante
déhc.te et line , qui ne s'adresse pas direLte-
mcnt àl,: personne qu'on a intention de louer.
Ljde ingegnosa, fatta spiritosamente.
DL'TOURNER, v. a. Eloigner, écarter,
tourner ailleurs. Rivoltare iiravviare; frastor-
nare ; allontanare ; dismagare ; volgere al-
troae. - Soustraire frauduleusement. Himuo-
veic; iavo'are; nascondere fraudu'entemente.
" Diitrairede quelque occupation , éloigner ,
d;ssu;;di.r. Distrarre ; dissuadere ; distornare ;
scostare; distorte; frastornare; scons'gliare.
Cela m'a détourné de ihcs études. — T. de
Chasse. Rtm.irquer l'endroit cu est wk
bête à la reposée , et en in.Tquer l'enceinte
pour la coiirre en;uite , la chasser. Joimare
Infera. - v. n. Quitter le droit chemin. Fu-
gare a destra , 0 a sinistra ; lasciar la strada
maestra , la slcadaùrilta. - fìg. Détourner les
sens d'un pas'.agc , d'une loi , d'un mot , eie.
V. Détourner. - Se détourner, v. r. S'écarter,
quitter à dessein , ou p r hrz.ird le chemin
ordin.'ive , et en prendre un plus lon;._ Ab-
bandonare ; lasc'are ; sviarsi ; sco^tars'. On
dit aussi se détourner de son travail. Abhan-
doiar il lavoro.
DE'TRACTER, v. n. Médire avec vio-
lence , parler ttès-m.'l de quel<|j'uii. Mormo-
rare; Uvarlafania; dir male; mis dire ; d.-
D E T
lravvi.ir.-i , ce
DE 1 REMl'E , s. f. T. de Peint. Co•.lleu^
délayée avec de l'eau et de la gomme, et dont
on se sert pour peindre. Sguaino; tem.era;.
acquerello. La (letrT-npe s'ctîace aiscinent
avec de l'eau. - Feindre en déirtmpe. .^c;.ii-
reilare; toccar i dissegni con acquerelli, pein-
ture en détrempe. Pittura a s^ua^i^o , a tem~-
pera ^ all' acquerella. - prov. et famil. Un
mariage en détrempe , signifie un commerce
criminel sous quelque apparence de mariage,
Alatrimonlo fimo ; commei^io illecito sott*.
i quelqui
fimo ; 1
le api'ar:n-:e d' legitinio mairinion'o.
DErRENl'c'L', e'e, part. V. le verbe.
DiiTREMi'l.R, V. a. D:-I.iyer dons quel-
que h'i leur. Stemperare ; in'r dire. — Dé-
tremper de l'acier; c'est lui ò;er sa trempe.,
iei'^r la tempera ; far perdir la tempera.
DETREiViHEU!*. de viandes salées et de-
poisson, s. m. T. de Mar. C'est im aide de
cu'sinier.q li prend soin d.' mettre les viandes-
salées et le poisson dans une b;,iile , afin.
qu'elles se d.^'rem'-ent et se dess.jent. L'a'iut».
del cuoco incaricato di miiier in molle , <
dissalare le
ce sens».
DETtvESSE , s. f. An.-toisse , pein" d'es-
prit. Cordoglio ; fambasclamento ; affanno \, ■
erepaciiore j dog la ; pena; maLnconia. Etre
d ns une grande détitsse. Essere in granii'
UL'ÉlilMENT, s. m. Dommage, préju-
dice. Oetrimenio; danno ;pr:ghi.i\io.
DETRlTUiM, s. n. f. d'iiist nat. Mot
emprunté du latin pi.ii"- exnriiner d:s amas
de coquilUges , de vé'^é aui: et au'res cjrps-
redults en "petits morccux. Frantumi , ».
DErkOlT, s. m. Br« de mer eritre deux,
terres peu éloignées. Stretto, braccio 0 m.v^
n'cadi marc, - Des passages serrés cnTe deux,
montagnes. 5(re;ie; imboccatura. - Etendue-
de pays soumis ;i une Jurisdictinn temporelle-
ou spiritue'le. Distretto ; riuiisd'pone. Il est-
respecLc d.ins tout son difroit. En ce
on dit plus ordinairement di>
DETROMI^E', e'e, part. 'V. le verbe.
DETROMPER , v. a. Dé,.'bu;er , tirdr
d'erreur. Disingannare ; sgannare; tra' d'cr^-
rore ., d' inganno ; far ricredere , 0 far di serf
dente. — Se détromper , v. r. Sertir d'erreur^
se reconnoîtro. Dislngainarsi ; sgannarsi^:
ric'cd:r:' ; uscir d* inganno ; aprir gli oceht
'"DETRONE', ÉE, p.-rt V. h vcrbî.
DETRONi.R. V. a. Chasser, déposséder
du Ttone, ôter la puiss.-ince souveraine. }'•>
var del treno ; deporre un Sovrano ; torgli j>.
staio ; eacciar'o del .ìo-.io , de' suoi stati.
DETROUSSE, ÉE , p.irt. V. le vcrbs..
— Oji die, faire visite cn robe détroussée»
pour dire , en comnagnie. Collo strascicai,
in abito da cerimonia , di rispetto.
DETROUSSER , v. a. Détacher ce qui:
étoit troussé , et le laisser pendre en-bss.
Lasciar andare ; abbassare. - V se dit aussi en.
parlant des personnes mêmes. Les Daines se
détroussent jsour entrer d.ms les lieux qui de-
mandent du respect. L: Dame lasciano an-
dar giù lo strascico, — fig. Voler , en'ever par
violence l'argent et les bardes de quelqu'un.
Rubare ; assassinare ; spogliare alla strada. U
Cit du style familier.
DETRUIRE , V. a. Démolir , ruiner,
renverser un édifice. Oistn.ggere; .lemoiîre*
— fig. Défaire , ruiner , perdre , anéantir.
Distruggere ; diffare ; annieni.ire ; guastare ;
rovinare ; dissipare ; mandar a male. Le mau-
vais ordre détruit les familles , e'e. - Dé-
truire une personne dans l'esprit d'une autre,
c'est la décréditer , f.iire perdre l'estime.
Var perder il credila , la .stima pnsso i/mlche
persona ; screditare. - v. r. Au propre et
au heure.
DETRUIT , ITE , part. V. le verbe.
DETTE, s. f. Obligation de payer quel-]
qu'argent .i une iiersonne. Debito. Dette
.TCtive , est une dette qu'on a droit d'ex'çer
rie <|ue!qu'un. Vcbno aitho ; credito. - Dette
Dt.'TRACTt.UR , s- m. Qui détracte, qui
médit. Maledico ; maldictnte ; sparlatore ;
morditore ; mormoratore ; calunniatore ; de-
trattore ; sussurrone.
DE'LRACTION, s. f. Médis,ince. Al<i/.-
dicenZT ; sparlante .to; mordacità; detratto-
ne; dfl'.imayone ; susst,ra\-one,
DE'TIIAQUE', ÉE, p.irt. 'V. le verbe.
DE'TRAQUER , v. a. Faire perdre à un
chev.il ses honnes allures , son allure or-
diiiaite. Rovinare , sconcertar un cavallo.
— En par! ut d'une machine, d'une montre,
c'es» la dérégler , la gâter ; faire cn sorte
cu' Ile n'jil'e plus comme e'I: doit aller.
Disordi.i'ire; stemperare ; guastare; scom-
porre ; alterare. - fig. On dit qu'un aliment
détr.-que l'estomac , pour dire , qu'il dévoie
l'estomac , etl'empcchc de faire ses fonctions
ord'n lires. .?cync'^jri;i stetnperare lo stomaco.
- Détourner n'un tr.iin de vie rég'ée , d'une
occupation louable. Rimuovere ; allontanare,
scostare dalle anioni virtuose o lodevoli ; cor-
lornpcre ; pervertire, line faut qu'un mauvais
Peligieux pour détraquer toute une Commu-
nauté. — .Se détraquer , V. r. 11 se dit des ma- .,_.,.-.,.. ^ 'i - / j
chines et des personnes, 5com;'o<i/j iWarxi; I passive , cello qu'on est ouliêe de pSTS'i
D É T
nchio'; ichi-o i.j!%:vo. — Dettes cri.i'-tîeç.
Ca qu'on di^jt 5i;x Oiivrieri e; à d'autres
geni qui ont b;iou> eie leur dû, et qui crient
quand on ne les p.iye p3< MirccJi dcjli
Ofcrzj i debiti vcr^a^nosi. D^'te vareuse , celle
qu'on ne peut pjs exijer. OeUtofonno. - iij.
et fauni. Avouer l,i dette, confeiser la dette j
c'est confeSier qu'on a tort, convenir d'un
fait qu'on vouloir cacher. Confessar il tono.
— fig. Rlch. Devoir , ce qu'on étoit obii;;é
de f„ire. Dhito ; dovi.e.
DKV'ALi-', ÉE, part. V. le verbe.
DEVAL ER , V. a. Baisser, faire descendre
quek|.:e chose. Disccniiiri ; fonar iti,. Dc-
vc'erdj vin à la cave. It n'est d'usaçe q.;e
parmi le peuple. — U se dit de la personne
qui va d'un lieu h.niiî à un lieu plus bjs. Saa-
itr'. ; disccn.'.tt: ; calar:. — Quand on a bien
monté , il_ faut dévaler. Oaanto si è salito ,
his^jna discendere. Dans'cette acception , ij
est neurre. ,
DF.VALISE, ÉE, part. V. le verbe.
p£V.-iLbErl, V. a. Voler, dirob-er à quel-
qu'un ses bardes, son équipage. Syaligiare;
aitar:.
Di-VANCÉ, ÉE, part. V. le verbe.
U- VA.*JCEK , V. a. GaçH.;r et prendre les
devins , prévenir quelqu'un , en arrivant avant
hli. Precidere ; precorrere ; andar: avanti ;
tt'it-^eor-'-re ; prevenire ;_ avaniar alcuno neUa
Corsa. jraIlo:5 vjus voir , mais vous m'avez
dcv.incé. — Precèder par l'ordre du temps.
A.-.Jar i.inan-,l; precedere. — Precèder quant au
rang. Aver la price.1en-{a. — On le di; de ceux
qui ont vécu avant nous. I nostri piedeassori.
— h:;. Surpasser, avoir l'avantage. 5i;fcn!r- j
traniare ; sorpassare. !l devance en mérite
touî seî compé'iteur».
^ DEV'A.NCItR , s. m. Prédécesseur, qui a
été avint ua autre dans une chjrge. Prcde-
eesscre; antecessore. — Au pluriel, il se prend
Quelquefois pour Aieiuc , Ancêtres. Nostri
itafiriori ; nostri Antenati.
D'iVAXClERt , s. f. Celle qui en a
précédé u.ne autre en charge. Colei che pre-
cide ; ck: ha preceduto in un impiego , uf-
Jfìjo . ec.
_ DEV.^NT, Préposition locale. Vis-à-vis,
a l'jp'.oiite de la partie antérieure de quel-
que chose. i?ir/ffïA't-rro ; innanzi; in /accia;
avanti j a rimpeiio. Mettez cela devant le
rei!. - Lorsqu'il est préposition d'ordre et de
rar.«, il est oppoié à après. Prima; innanzi ^
davanti. Il a le p:s devant miA , c'est mon
Ancien.— Quelquefois il signifie , en présence.
Inn.'.n-^i; di'tan^i ., davanti; al cospetto; alla
pres:^-;a. Tel nous loue en devant, oiii nous
Blà-ne derrière. — On iJit qu'une aff.ure es:
dev nt tels ou tels Juçes, pour dire, qu'elle
a^éré portée k leur Tribunal. Al TrihunaU
d^ui tal Giudice. — Qu'un homme est devant
Dieu , pour dire , qu'il est mort. Morto.
— Ci - devant , adverbe. Précédemment.
T.in:r.^t ; pcco sopra ; piiì sopra ; davanti.
— Devant que , conjonction qui n'est plu;
guère en usa^e. Prima the ; avanti che; d.:-
yant-- che. Au]oiirn'hui , on dit , Avant que.
i — Devant est ïussi s. m. et alors il signifie,
La partie antérieure d'une chose, d'une per-
. sonne. La pane anteriore ; il dinanzi. Sor
' le devant. Dinanzi. Devant d'au-el. l'aliato.
{ — Mertre une chose sens devant derrière,
V. Derrière. — Aller , ou envoyer au de-
1 Yant de quilq.i'un , c'est al'er , ou envoyai
; à la reiic»nïre de qaelq.i'un. Andare , o m.xn-
, dar all' incontro. — fij. Aller au devant ;
'. prévenir le souhait de quelqu'un. Prevenire
U desiderio di qiialcheduno. — Prendre le
' ^e-ar.t ; prendre le pas, marcher devan'.
Precorrere ; an'icorrere ; andar innany. - fi^.
' Prévenir. ,4!7f;.-;.: lire i preven're; çreoceiipare.
— On dît au,si ; prendre les dev.^ns, c,a:;ner
les dcvans , couper les devans , tant au pro-
pre nu'.'u fisuré.
DEVANTIER , s. m. T-blîer que portent
les fe-n-Ties de basse condition. 11 est pop.
DEy.ANflÉRE". s! f. Sorte de Ions tablier
•u de lupe fendue par deirière , que les fem-
D É V
Ricî portent , quand eW'^s montent à cheval,
'[Tiiho dtçd , jamb^ delà. GonnelUi afcita.
duîo ^ ad uso Hi cava-'ca^e.
Drlv'ANl'URE, s. t. T. dt Bâtîmenc. Le
devd;u d'im siège d'aisance, d'ime iiiatìiiej:re
d'éc-irio. // dina-ìli d' una scss^tca , d'una
UiV A^ TATION . s. f. Désolation , ruine
d'un p.iys. SacchirgUmcnto i guasto; disir'
tamifitu ; disotarmnto ; ruina ; d--Stru\ion£ ;
di.solaiionà i dzvast.iiioac.
DEv'ASiERj V. a. Désoler , ruiner un
pays, le rendre inhabitôhle pour long-temps.
Desolare -.f devastare, tilstrug^cn ^ saci:!u-y.Qt.i'
n \ rovinati \ guastare ', disc.t^trc ì dure it
guasto \ porre a ruîja.
DEVIÎLOI'PK*. ÉE, part. V. le verbs.
DEv'[lL^)Pì t-E. s. f. r. de Gsom. C'est
la courhe par le développement de laquelle
on peut supposer q.i*uiie autre courbe es:
forniée. Evjluta ; sviluppata,
U£ VELOPPEMEN T, s. m. Action ou effet
de dévelopfier. 11 i>'emp!ois au (.'fji.re et au
tiguré. Dissei^rio-, svlUp i-^^amsnto \ strlgaminto-^
sciosHmcnto. — 1'. de Géora. L'^ctoii pcir la-
quelle on développe une courbe. Sviluppj i
cvuluy.om,
DEVELOPPER . v. a. Orer l'enveloppe de
quelque chose , ou déployer une chose eave-
ioppce. Sviluppare ; sciosli^re \ aprire i syot-
gère ; dispiegare ; dittendere. — hg. Débrouil-
ler , éclaircir. Sviluppare ; sciorre ; mccur
In cktato ; spiegare i dilucidare \ .rischiarare ;
disnoda'z,
DEVENIR, V. n. Commencer à être ce
qu'on n'étoit pas. £).»;;nî«; ah-î/j t are i farsi;
cangiarsi. — DevenT à rien , c'es: se réduire
à rien, s'évaporer. Ridursi a nulla; svani-
re ; diU^uarsi; tornar a mente. — Pour rair-
quer l'uicertirude où l'on est de ce qui doit
arriver , de la choie dont on parle , on dit :
Je ne sais ce que tout ceci deviendra. Io non
so a che riuscirà questa cosa. On I2 dit ausii
presque dans le même sens , en diiférentes
DEVEXTER, v. a. T. de Mar, Brasser
les voiles au vent , pour les empC-chor de
porter. Strign:r U vele, piegarle nljuan.'o ,
volgerle tn guisa che H vento cessi di soj/ì.tr
' DEVER^ONDÈ;TéÊ, adi- Qui mene
publiquement une vie libertine sans s'en ci-
cher. Il est fam. Sfacciato ; sfrontsTo ; im-
pudente ; sve'^jôgnato ; fruntoso ; an^a freno
di v^.r^'ogna.
DEVERGONDER , se Dévergonder ,
V. r. Perdre la hunte , mener un? vie liber-
tine. Perder la vergogna, il rossore i darsi
alle dissolutane.
DEv LRRO JiLLER , v. a. Gr. Voc. et
aut'cs. Oterle verrou. Aprire II chiavistello ^
DEVERS, Préposition de lieu. Du côté de.
Verso; dalla parte di. Il est devers Toulous:.
— Avec la préposition Pnr, Ì1 sert à mirqucr
possessiorv , et alors il n*a guère d'us.Tie
qu'avec les pronoms personnels. Presso di se ;
appresso ; dal canto suo. Retenir des papiers
par devers soi. — T. de iVat. Se pourvoir par
devers le Jjgc ; se pourvoir à son Tribunal.
Provvederti avanti il Giudee.
DEVERS, ERSE, ad"}. Il se dît en terme
d'Arts, de tout corps qui n'est pas d'^i>Ìomh.
Inclinato ; piegato ; chinato ; che piega ; che
noi è a pijìnbijyO a ptrpendlco'O. Ce mur est
devers. - T. de Charpene. Marquer le bois
suivant son devers , c'est la gauche d'une
pièce de bois. La sinisera del legno.
DEVERSES ÉE, pnrt. V. le ve:be, - Du
bois déversé, c*est du bois qui est gauche.
St..r:o ; cun/.uo.
DEVERSER , V. n. Pencher, inrliaer.
Sp'omhare ; pregire: inclinare; pender ali* in^
UM : fi"- corro ; non essere a piombo.
DEVERSOIR, s. m. Lendroit de la con-
duite de l'eau d'un mou'în, où Tcau se perd
quand il y en a trop. Ritcîaj-i irojo.
DEVETIR, V. a. ( Il se conjugue comme
vêtir.} li n'd guère d'uscige qu'avec le prg-
D Ê V
Hf
nom pcrîor.n?!. Se déjTnir d'habits. S-restire;
spugliare; ailegserirsi'd'ah.ti il est (Inn-t-reux
do se revêtir s;tôt. - Kich. T. de Pr.it. b;
dessaisir, se dépouiller ._ Vendere; sp.?ji:ar.û
di alcuna cosa ; spror-rùtrscne ; trasferire iri
alimi il dom'uTo; cedere.
DEVEHS.EMENT.s.m.T. de Jurispr.
Action de se démettre , de se dé.ijuiller de
son bien. Rin'-tn\La ; cessione u sp.-upria'json:!
BEvkru', UE , part. V. le verbe.
D£VIA;10N , s. f. Détour, action par
l.if|ue';le un corps se détourne de son che-
min. Deviamento ; sviamento ; l'andar giù di
^" DÌfvru.AGE , s. f. T. de Mawtf. L'action-
de deviHer. In:annat-:ra.
OF.VlDt' , £E , psrt. V. le verbì.
DEVIDER , V. a. Mettre en écheveau le
fil qui est sur le lu.eau./nMJi-ars; annasparti
avvolgere i/Jì'r.to in sul na'ipa per fo-ma-ic
la matassa. Dans les M.inuf.icr. Itcannar:.
- Mettre en psloron le lil- qui est en éth--
vc.ui. Dipanare; ass'ómitolare traendo il filo
dalia matassa.
DEVlDEUil, EUSE, subst. Celui-, cele
qui d-jvide. Coliti, colei , che d'-pana , che
•inaspa. Dans les M-anuf. de soie. Incarina.
tore , ed Incantatora,
DEVIDOIR , s. ni;. Instrument dont on sa
sert .1 dévider, As:-ra ; mt-po ; eiilniolo ;
a'Col.tjj. D.ins les iManhf. de soie. Incan-
natojo. - Hour rijuet kfiUt. fHatojo. — Ki\
T. ..'Hi't. «.ir. 'Espèce de coquille du »?nre
des univ.ilve; , qû'ofl nomme aussi Bistour-
nte.ArcoUjo. ■
DEUIL, s. m. Affliction, tri-tesse, lontjHe-
douleur. D:/.,lo ; ifo/o« j dosHa ; tristr^-yi ;
disp'acere ; lutto ; pianto; pìarjginiento ; ajjì:^-
ùme. - Le; marques extérieures du deiiir.
h-ttco ; hruno ; rjamagUa ; corruccio. Prend'-é
I?_deu;l. Ahbrunarsi; mettersi a brune. - l.n
dépense .qui se fsit pour prendre le deuil.
Spefc del Lieto. On donne une somme aux
veuves pour leur d"ui!. — Le, parcns qui-
assistent aux funérailles de quelqu'un . Co.' jro-
che assistono ai funerali d'un parente ; U
comitiv.i fiinehre. Voir passer le d?ii'l; men°r
le deu-l. - Le tem.-s que le .deuil dure, il
tempo del lutto f del bruno. On a abrégé les:
deuils.
DE'ï'lN , s. m. Celui qui fait profession de
prédire les choses à venir, et de découvrif-
les choses caciiées. Indovino; divinatore,
DEVINE', ÉE , part. V. le verbe.
DEVIN'EH, V. 3, Prédire, découvrir l'a-
venir, et p!uî crdinairemenr , juger par voîe-
de c,qniect*ire. Indovinare; predire; presagire^,
immaj^tnarsi ; eon^^ict'urare ; invest'f-are ; in-^
tetprtt.ir: ; dicifcrare. Deviner ler mi'heurs
du-tcmps ; deviner la pensée d'une pers -»n le.
.- On dit prov. devinez le reste , pour dire ,
ju;;ez du resxc. Fisurarevi , imasi'iattvi , in^
dovirat^ il resto ; conshietfu-atz del resto.
DEVINERESSE, s. f. Femme qui se mòle
de préd re les choses à venir , e* de découvric
les choses c.?chéeî. indovina; d-vinatrice.
DEVINEUit , s. m. On le dit fam. pour
dire , Devin. V-
DEViRER , T. de Mar. te cable divire
de dessus, le cabest.-.n , quand le e ,ble recule-
par quelque accident , au lieu d'avancer.
Scorrere; la gomena scorre.
DEvT'-ì , s. m. Propos, discours, entre-
tien familier. Crocchio ; chiacchierata ; cica^
lamfnto^^ ciarleria ; familiare trattenimento.
Il est vieux et bas. — Etat ou description
par le menu des ouvrages d'Architecture, ds
Mé.-:uiserie , de .M.-çonnerie , eic. et de la.
dépense qu'il y ^.rat faire, .^tato , piano, o
lista esatta deil: cose di -eseguirsi , e della
spesa c'-e esse ric'^'ej^ono.
D£VI«AGE', ÉE , part. V. le verbe.
DEs'ISAGER, V. a. Déligurer . eàter lè
visage en é.tratisi'.ant. Svisare ; dijhrmare ;
sg-affiar: ; sfigurare.
DEVISE , s. f. C'est un composé de figures
et de paroles , exiriman'- d'une manière al-
légorique et cgurte, quelque pensée, que!»
M#
D É V
qui; sentiment. h;ifr:ia , un:on d'un cor/a
ii-uraio.,^ à un mucia. L.i ligure refrésentée
otii» i-i oeviic , e»t «pt-tiiOc W corps de \i
olyne. Ì.J J^:iru dtlL' imfrt.ta. Las pàrules
t):iv i>ih , V. n. ^'entretenir familière-
men'.. J''" " ■■'"<. tc'iii'J rJi'ii/njrc ; discorrere
j irriaiiMi-tt- il ti' vieux. Cnijcchieran.
DEVOlfc..viïiNf , s. m. fii.ix de vsntre.
J)idri<.u ; diitrui; t^scita; liussu di ymcrc ;
"'SriVLE'.ÉE, part. V. le verbe.
D£.VOlLt.MtiNl , i; m. A.:tion i,i.r la-
ou-ne i-n dévuiie et découvre ce q.ii etuit
£. ché sous des voiles. .Vv.'.am.-«(o,/u .«■c.afi;
t\r,i a .^io. Le dévoilement des My>'-res.
DEVUl.tK, V. a. Hausser , relever le
voile ù'niie Kt^ibieuse. /l^^^r '^ ''v^'n;,™
lever une RL..èi^uf à^. "=' Vff-y'"!-;
nacarc; ,ct<^tLlcr d:i' voti una Monaca. - hg.
Découvrir l'.e chose q.u etoU cachée qui
TcLr^rc i mu,:.J.s,arc. On ^ oevoUe le
'"ïjLVOI.I ■ v. a. Etre eng-igé à quelqiie
îlg'r:%.u:chc\omma di danaro. - ttre obh-
Bé'a quelque clmse par la Lo, par 1. coutu-
me pur rt,om>e>eté , ou par U bien,ean,.e.
£f«/»*/-«..to. »«-■ i<.nutç,; dovere. Un his
do"%e,pe'cta*son pere. ^" "-"■"'; ^" ;-,-;,:
lieur doit tenir sa parole. - n ic ou "-i^^\''»
tates que les uns peuvent av.-r sur i^s au-
tres Cedere ; dov-re ; essere intcnore. J.«.-
rreyerocunU nceatlvu. Les lU.d.rnes ne
Vlo.v^ut rien aux Anciens. ..on lu cedono,
roTsono •'.Ignori. - four marquer qu , y a
une espUe ae iuslice , de raison, qu une
chose Joit. Dover.; esser necessario ijar di
mestiere A la vie quii mene , il Oiit être
bien riciie. - H >e.<i't iussi de tout ce qu,
peut arriver, ou qui arrivera intani, ni. ment.
£ar d'uopo; bisognare; convenire , css.rn.-
cessarlo ; far di mestiere ; rfun;rj. lous lei
hommes doivent mourir. - Pr"^^;,^» 4" ^^^
h;,mme qui do.t b=-'^"""P • ,1^ ."^^ ' "^ '■^^
d'argent qu'il n'est gros , qu ,1 doit au tiers
et au qjarr. Uomo carico d: debiti- ,
DEVUiR. s. in- t-e a quoi o., est obl.çe
psr la Loi, par la coutume , pjr 1 honneiete .
pn.r la bien.éance. Dovere; dóuo ; obbi^o ;
uffinoiobbUsaiioneicaico. - On appelle au
Collège: Devc.r.le thème, la ver„on et les
autres choses q^^e le lèsent donne a fa,re
a sa cl.n^.e. Il tema , e i' altre cose cae un
Maisiro ordina di fart ç.\ suoi sco.ari. - ie
mettre en devoir de taire quelque chose.
Prepararsi; anar^-ckiaril; melensi mutato
il ordine di Jir qualche co^i. - Kanjcr quel-
qu'un a son devoir . c'est ! obliper a taire ce
qu'il doit, iilettcr al dovere. - Derniers de-
voirs ; les honneurs cunebres qu on tait aux
entcriemcns. 6/.'u.'Hm''''i?'y- - Un dit , par
compliment , i'irai vous rtuCre mes de.oirs,
pour dire , i'irai vous renure visiie. i>a:o a
%r la mia obbhia-.,-on:. ...
DEVULK, s. t. lerme de leii do cartes,
qui se dit lorsque la personne qui tait |ouer,
ne f it aucune levée. Il est oppose a vole.
FairJ la devolc. i'erder tutto. _
UEVOI.U, UE , iitlj. Acquis , tchu par
ccrtiiins droits ■.e-.Biieiiriaux.i^ci'^/i'M. - On
dit au. si en ternies rie Palais , l^roces dévolu
à la Cour. Causa éevulnta al Sencto.
DE'. 1>LU , s. m. Ce mot na d u.age qn en
cariant d'un tléi.étice vacant per l'incapacité
Ecc'é.iistiaue de celui qui en est en piss-s-
Sion ■ et on dit , dans cette accej tion , prcn-
,lr- un dévolu , obtenir f.n dévolu , pour
«lire, prendre, obtenir en Cour de Rome,
les provision, du Bénéhce qu on preienri eire
am.i vacnt. Vn devoluto. Et i^ter un ck-
volu, pour dire, faire signilicf la provision
obtenue. - On dit aussi à peu près, dans
la même acception , un tié.ieiice tombé en
dévolu Devoluto. .
I DE\0LUTA1RE, ."it'i. et s.m. Qui a
obtenu uu dévolu. Colui che ottum un de-
tvluw.
D È W
DEVOLUTIF, ivE , ad]. II se dit prin-
cipalement d'un appel qui donne la connais-
sance d'une attaire a un Juge supérieur. Di
devoluto .
DEVOLUTION, s. f. Acquisition d'un
droit dévolu- Uevoluto.
OEvOKAM , A.NrE.ad). Qui dévore.
D Volante ; che divora; che injoia. - tig. On
dit , estoni. iC nevorant , appétit dévoriiU ,
flammes dév\.raiites, air dévor.int. òtemaco,
appalto ûivoianu ; j.anime divoratrici , che
consumano; aria soline.
UEl'tjRAliiUR, s. m. T. peu usiti. Qui
dévore , qui manine beaucoup et avec aviaité.
Ghiottone ; diluvione; mangione. — hg. Dé-
vorateur de livres. V. iJévoreur.
DEVOkt', ìe, part. V. le verbe.
DtV UREH , V. a. il se dit au propre , des
betes t'érocej qui déciurcnt leur proie avec
les dent>. Divorare; int^ojare. :>Q drt aussi
d un ciocodile , d'un brociiet. - On dit d'uu
livnime qui niange guii uinnit , avidemen*. ;
il ne muii^e pas , ,1 dévore, l^on mancia ,
ma divora ; et u'uu homme pressé d'une
Violente faim , que la taim le dévore. Ui-
voiata liai, a fame. — lig. /'erdre , ruiner,
cunsLuner. Consumare ; distru^'jere ; roviiare.
Wn leu secret ine dévore. Le temps dévore
tout. - Uévorer un livre, c'est le lire promp-
tement. Divorar i ùon ; leg^t-rjU con fre-
stLiia , co/i avidità. — Dévoier de> yt.ix ,
c est tenir les yeux hxement .^.ttuchés s.ir
quelque chose qu'on vouidroit avoir en son
pouvoir. Divorar co^ii occhi; desiderar viva-,
mente. — Dévorer un attrou: , c'est cacher
le ressentiment. Dissimiuar un a^ronto.
DhVuKEU.-x UE LI. ivEs , s. m. Rick.
Qui lit beaucoup de livres, et promptenitnt.
Lfivorator dl hi^ri.
Di.\ or , 0 TE , s. m. et f. et adj. Pieux ,
attaché au Servi.:c de Jieu. Di voto; devoto.
— Ce qui e.\cite a dévotion. Chant dévot ;
lieu tort dévot. Canto divoto; .uoi;o che spira
divoi'oae. — Ironiquement on dit un dévot,
les dévots, pour Oire, un faux dévot, des
hypocrites, bacchettone ; chiesoiastro ; torci-
collo ; srajfiasanti ; ipocr'to. — On dit d'une
femme qui est sous la direciion u'un Ecclé-
siastiq'.ie , qu'elle est une de ses dévocea,
pour «ire, spiri'uellemeni .rltectioniiée. Ona
sua divota. Lt d'une fausse dévore, òantessa.
DEvOfEME.»!', adv. Avec dévotion.
Divotaraente; con divo\'one.
DEV O liEUiLMEN i .Dites et V. Dévo-
tement.
Dt-S'OTir^UX , Et;sr. , Dites et V. Dévot.
DEv\J 1 ÎO.\ , s. f. i'ic;é , attachement au
service de Dieu. Divoiione. b<e meure dans
la dévotion. Darsi al.o Sj'lrita 0 ail'anina.
Etre dans la dévoiion. i.ar sulla sita spiri-
tuale. - Etre a \.\ dév jtion de quelqu'un, c';st
être .'i son entière disposition. Dtpemiere dall'
altrui cenno , dall' altrui volere ; esser devolo
a qualchedimo. - On dit aussi, l'ottrande e,t
a dévoiion , pour dre , a volonté. I^olon-
taria oiìeria ; per mer a divozione.
DEVOUE', k'e, part. V. le vcibe. -
On dit , qu'un homme c,t entièrement uévoué
à un autre , pour dire , qu'il est prêt a suivre
ses Volontés en toutes choses. Dato ; pronto
DE'/'JUÎ'^MEN r,'s. m. Abbandonnemen't
entier au/ volonté, d'un a. lire. Divozione;
ossequio ; rispettoso ajje'.to ; osscrvanyi ; rive-
renia. - Action du satrihe de sa vie pour
le salut do la patrie, avec des cérémonies
pjriiculicres et dans cert.i'ues conjonctures.
l^oto ; obiyla\ione ; conseera\:one con nialedl-
lioni , esecra\iont , ec. .Sacrifiyo della pro-
pria vita a salvamento dit ben pubblico. Le
dévoutmcnt de Codrus , celui de Décius,
sont célèbres dans l'Histoire.
UEVoUER', V. a. Dédier , consacrer ,
donner sans léscrve. Dedicare; coasearare;
aH.r're. - v. r. -ic sacrifier , se consacrer en-
t'èvement. Darsituttu; consenrarsialservjila
di juakheduno ; dar la vita ; saerijìcarsi per
il ben pubblico.
DEVOYE' , ÉE, part. V. le verbe. - T.
D I A
de Maçonn. Tuyau dévoyé ; un tuyau de che-
minée , tjui , après avoir m.onte verticale-
ment, se détourne de sa ligne droite. Obli"
■ìlio ; piegato ; che non va per diritto, — s. m.
Il se uit de ceux qui ne sont pas daas la
benne voie pour le salut i et dans certe ac-
cejit, on on <iit , ramener les dévoyés. Ri-
con.'urre i traviati.
UEv OYER , V. a. Détourner de la voie ,
du chemin. Sviare; trar dl via; traviare;
divnagare. En ce sens , il vieillit. — Il se
dit aussi iiour marquer l'effet ordinaire
des indigestions. Cagionarla diarrea ^ la sec-
correrr.!.
DEUTERONO.ME , s. m. Nom du c'i;-
quièmclivie dti [Vntateuque. Deuteionomio.
DEUX , ad;. Nombre qui suit immédi..te-
men' l'unité , et la do,.b'e. Due. - 11 est
queluuefois subit. 11 marque la col'cction de
deux unités; c'est le premier des nombres
pairs, et le second des caractères de l'.i:-
thmétique. Il se hgureain.i. 2. Il due. -Lu
deux, i'n due. -"En 1 . de U'ason. Deux et
lui signifie, deux en chef et un en po'iite.
Due e uno. — Partager en deux , c'est sé-
parer en deux parties. Dividere indue pa-ti-
— Donner des deux, c'est appuyer en même
tein, les deux éperons. Dar dtsproni; spru-irr
con/or-ja. - Au Jeu , on dit por'cr ses di ux ,
pour dire , jouer seul contre deux. Gi-.A-ir
so'o contro due. — hg. et fam. l'orter' s-s
deux; exercer deux fonctiuns dfféren:ei. -
Au Tricrrac , amtiier un double-deux , c'.^st
amener un doubler de deux. Duino. — D^ix
a deux, adv. i^eux ensemble. A coppia , .1
duca due. — A deux fois. La seconda voit.. ;
DE'JxitME, ad). Nombre d'ordre. Se-
cond. Secon lo. 1! Cit le deuxième.
DEUVÌEMi:.'V1I:N r, adv. En second lieu.
In sec nd ' l.ogo ;seconda riamentc-
DEX 1 Ei<l 1 E' , s. f. Adresse. Destrc;-^a;
dest.rilà; altitudine; alle\\a. — fig. On le
dit de l'adresse de l'esprit. Accorte\\a -^ de'
' DLX'rRr.%^f- M-nn droite. Destra^Ki^ii
à la d-'Xtre de Dieu. Il ne se dit qu'en ces
sortes de plira»es . où même il est vieux. .'>.■
dente , o ch: sied: alla destra^ Dio. - T.
de Stason. .Se di: d'im bras , soit nu ,soit g.rni
d'un fanon. Kniccio.
DEXTREMEM.adv. Avec dextérité. II
est (an. Co/l ..'a<f;vjî.i i deliramente; soit i-
mette ; int;ejnouïfnente ; in ''nttriosam.nif-
DEXr IbORD, TRIBORD. ES 1 !-
BORD, Tii/S'nOiD. s. m. T. Je /.i ; .
C'est le côté du v.-.iise.iu q.ii est a ni.n
droite ce celui qui , é:an: à la poupe , ! it
face vers la proue. La di.-itca del vasceìl.' .
considerando l'uomo ai poppa voltato e a '- "
dardo lap'ua. ,
DtXTitOCHÈI'.E.s. m. T. de Bla.op.
Le bras droit , soif nu . soit habillé , ou g. r.ni
d'un fanon. Ilr.iccio destro.
DEY . s. m. Le chci du ConverneiiK-n' île
Tui'ii, Vassal du Grand- jeiRncur. lllici.
DI, DIS, 1 .de g'amm. Par:icu'e ou pré-
position insép.irable, c'cit-à-dire . qui ne
fsitpoii'.t un mot toute seule , mais qui eitm
usa^e dans la composition d.iî cert:.ins m-.:..
Quelquefois elle .■u,gmente la siînilîcanon 1 u
primitif, comme dil.i.cr . dissimuler , di^Ku-
dre , m.-.is plus souvent elle signi.'ie diviuj 1 .
séparation , distinction , distraction : i ar
exemple, iiaroitre , disparoitre , ijf.ice, i^'>'
Brace , parité , disparite. Conpaiire ; .11'-
pari-e ; srayt , dis/rraria; par'ti , dispai ■ .1-
L>1A , M it donile, C!i..rrL-tiers se scrv.nt
pour faire alUr lanrs cheveux à !>,auche, c r.\-
me ils se servent du m.ir iLirhau , pour !.i
faire aller à droite. A sinistra; dalla p.i :
sinistra. — prov. On dit d'un homme i .! i
l'on ne sauroit faire entendre raison, q.i il
n'entend fi Dia ni à Hurhau. V.
DlAlihTES, s. m. Alal.idie ';ui empoche
de retenir son urine Diabete; d-i'--tica
DIAÎJtriQUE, s. m. et f. T. de .U.7.
Celui, c'Ilc qiiales diabètes. Diaiit.io.
du patisce il diabeUt
D I A
D I A
DIABLE , s. m. Démon , Esprit malin , ; Ve ; mentir en Di,ible , ou cornine tous les
inauv..rs Aiipe. Umvulo i Demonio; Anicio , D..,!iles ; il \'a battìi comme le Uisbie , en
ribelli ; sfinio injernaU.-'DrVit -, dans tous : Didble et demi. - Dioble. T. d'Urnythul.
les artic'es ujiv.-ni et dans SCS dérivés » est du òyn, ài Bout-de-petun. Croto/a^o , vulp
jtylt pjpii! ire ou fira.lier. - On dit dV-n ] J.V !jci-,i;j Irdicr.j. - Diabie de mer. Num
jboir.ir.c iji.';;ic-t, qui ro-ile tonîovirs d. ns <:a 1 q..'oi; cljt.n' a i i grande touille ou M.icroul
tète qut'ru? dc>st;u ciin'rr..ir-.;
!K)5 de
autres , qu" >\m.A ■; Hurt, le Oi.^We le bere;.-,
cu db oluineut , le Di.b'ele berce. Vom Ir,-
quieto t che non tmc'a aliruiln riyo^ùìj^stojo.
— prov-etti^. hes m^-nteurs sont les enl^ns
du Diable. I mentiun 107,0 figli dj m^vc'o.
- Une chose e>î a!.ée à tous les D.bles,
gupnd 0:1 rij sitit ce q..'e!ie est dîver.ae. Il
î)ia.yl l'ha puirala y:a. - D'un mîch'nt
hcn-.me .*n d;î; J! ne craint ni Dieu ni Dî.ibî^.^
Vom scclUi.^.to che ron urne ne i}i<- , ne i suol
fastinhi.- iirov. et fig. Pour dire. q,ie los
jeun"; gens on: roii;our> quelq.ie chose d'j-
eré. hle, n.ijiqu'ilv so'en; L ids, on dit , q.:e
IcD, b!ec..i-li ittqiiaiidil étoi-ieunc. Cu-
yjntjçj ra/ r,-.V.-^j. - En iKirhnr de quel-
que sccidtn- cl: s, i-nr-nd. de quelque jr i-.d
v:c.irmc , 01. di. iu-? le Di.-ble c t aix v=ches. I rij ; diavo'.eri t ; Inc^nicmabitilà
il di.iyuh vna caccaeo la coda - Qu.md D-AB^Esit, s. i. Terme d'injurequi se
il nrt^ve d: grand- m.i'heuri , on à::, les j dit d'une méc;^ante femme, ac.njtre. ZJ/j-
\^inre dctt.i d^* Francesi Diav
dl rién. - i>i .bie. T. de Charron. \"uiru:e a
deux roues «vecbque;îe les Ouvriers char-
pentiers *rr.n*. luttent Î.1 plupart de leurs bois.
DiA3i,lL;vl.1N! , adv. Excessivcment.il
est i:im. Lcceszivamenti; stranam-^nt ■,suinm.i'
m^nie i f.vimentc. — DìabIemeaLÌ"id. Hrul-
iiislrio. u..iblimentrivhe. RiccflKsimo. ec.
UIAdLl-Rit, s. f. iorcéierie, milétice.
Diaiorri.' i s.,rt:us'0\ matefiiw. Il se mè'e
de !.i Di^Weri'e. - P.ir e.xtensiwi . il se dit
fam. des mauvais eff'ts dont on ne connoit
point Id cause. /.' Oicvoto se ne impaccia ; v'e
qujichc iiavJ.eria. W y i quelque d^abler
la-Ued. ns - K:ch. Mcch-inte h
umcre y cMtlv^ t.mure jcaj-pnccio ; fi.
Drb'es îe s.~!it (iécHf.inés. /.' D-avoU
scatenali. - ir'airele Di.<ble contre queU^u'un,
c'est faire du pis qvi'on peut c-mtre lui.
Fa'e il D'à volo con no (juaùuno \ enrr.^- nc^le
fu-U mciAori. - Dire I ? Diable de quelqu'un,
• J, 1..; r»._. .* : -..':
don.-!
r:it!osa. — D -os le même sen> qu'on dit bon
D .,ble , p.-<uvre D.^b .■ ; on dit ausii bonne
D-dDie.se.ji,tuvrî Di hle.se. V.
c'est p.^rîer mal do lui. Pi
i-una fer,c:a. - I: 1
es' no:r, c'est-.^.-dir
qu'il le p.'r^î:. E^li none cosi cattivo come
mj.^tra aU'.j, pjr:iif I. ~ On dit d\:ne cho:e
facile, qu'il ne se fiut pas donner au Didì-'e
pourh fiii-e. ^"tifo/ici7«. - Tirer le Di.ible
par la queue, c'est avoir delà peine à vivre.
Stentar a v'rere. - D'une chose qu'on croit
im -.ossb'c , on dir, qu'elle se fera , si le Dia-
ble s'en mêle. Sara fatto te il Diavolo vi
caccia la cft^a. — On dit aussi, pour mar-
quer qu'on dcvar'prvuve quelque chose: Que
pinhle avez- vous fait ? Que Di .ble avez-vous
di' .' A quoi Diable s'amuie-t-il ? Che dlascar.c
avete fatta '' Cota Diavolo avete detto? Or
che Dlavo! fa cg'. ì - D'une cliose mal-fai'e,
cn dit qu'elle est à la Diable. Alla peggio ;
vtallss'mo ; p£sj::nai.-:ente ; fatto a lascia pw
din, ~ Di:b*e , se drt lìg. d'un méchant hom-
ne. niav-ilo'y nahisso\ Diavolo scatenato.
Cesi un Diable , un Di ible incarné. — Dans
cette acception , cn d*; faire 1; Dioblo, faire
le DiablL- à qu.tre , pour dire, s'em.f^orter ,
fciire du vac.irmc , du désordre. Fare il Dia-
volo ; fj'e il Diavo'o a pef^lo ; infwiare. —
Quelquefois il signine ,_ faire des merveilles
dans quc'que occasion, /'.tr prodigi -.far il pos-
sibile. — On dit ausii fii;. c'est le Diable , c'est
là le Diib'e , pour dire , c'est-la ce qu'il
y a de fâcheux , de dii'ficile dan! cette affaire.
Qjii sta il niavJo i la diffico'là consiste , ec.
— D'unh:)nirTieextraordinairedansses mœurs,
dans ses mnières, s-^'' en bonne, soit cr. miu-
Taise f art , c'est un Dr;ible, c'est un Di..b!e
d'homme. Egli sa dove i' Diavol tien la coda ,
<g'- ha il Dijvol ntir ampjlU. - C'est un bon
Dnb'e, veut dire c'est un bon garçon. V.t
buon «omo; un hraviiomo. ~ C'est un mé-
chant Di.ible , c'est-a-dire , i! e'.t fin et malin.
Il Diavol di colla troppo è cat'ìvo, — Un pau-
vre Di.ible ; un misérable , un çueux. Un
foveroD!.ivo'c. - Un srand Diable ; un sranti
nomme fort et pvi.ian;. Vn grand' uomo e
Tnolî-i potent.'. — On c.-t qu'un hoTime a le
Diable au con-s , po.irdire, qu'il .a heaucoun
d'.dresse , d'csv.rir, de force, etc. Avere il
Diavoli.nelra.'V.pola;avere a Diavolo in t.sta
— Vn diab't_ d'.-fr-^ire : un diable de néi^oce ;
méchante affaire , néchant négoce. Cattiva
faccenda. — Au Diable celui qui le fera ,
c'est-à dire , que personne n'osera ou ne
pourra faire ce dont il s'acit. Sfida il Dia-
vo'oafarUiaUota. - EnDiab'e, façon de
parler^ adverbiale: firt extrêmement. Fo-tf
eccessivamente ^ al''ecc.'s-.o : peners.^mcnte'
te<t!a!mentc^, c.me il Diavo'o , 0 sia. cun
lfu>do c coitumt di Diavolo, frapper en Dia-
D.AilLtZ.jr, Sorte d'exclamation. Vous
. _ .. _ _ . ■nseiîjez de faire cel.i , Diablezot; c'est-.a-
t pas si D.able qu'il i dire_, je ne suis pas assez sot pour le faire. iT,;
I n'est pas si méchant Jossl sciocco a far una talcosa; nonsonocosi
s^J'to àt far qudlacosa.
D.AJLOTIN, s. m. On appelle ainsi la
fiîv.re d'un peti: Diobie. Di.noletio. - fis.
Un méchant petit en;ant. Facimale ; figltuo-
laccio ; fanaullo insolente. - Certaines peti-
tes paies de chocolat couvertes de petites
d/a^ées. l-'asticclu d: cioccolata,
DI ABOlIOUE , ad|. Qui est , ou qui vient
du D:ab e. D: ffoilci, ; da Diavolo ; del
Diavolo. — fig. Tout ce qui est extrêmement
méchant dans son genre. Infernale; pessimo.
Arnhce di.^bolique.
DIABOLIQUE.MENT , adv. Parimemé-
ch.nceté diabolique. Diabolicame:
pcr-
vcrsam.nte.
D1AÌ30TANUM . s. m. T. de Pharm,
Km.làtre propre pour dissoudre les loupes.
dì -.botano,
DiACARTAME, s. f. T. de Mcd. Elec-
tuaire purgatif qui tire son nom delà moêle
du car;ame. Diacartamo ; elet.'uario seda ,
pif-gativo., la cul hase è il cartamo.
DIACHILON , s. m. Emplâtre composé de
mucila?es. Diaiuilonne.
DIA CODE, s. m. Syrop composé de têtes
de p-'vf'ts blancs. Vtacodion; d-apavero.
DIACONAT, 5. m. Le second des Ordres
sacrés. Diaconati.
DlACO.NEsSE.s.f. Onappellûitamsidans
la primitive Esi'ise , les veuves ou les filles
desriné^s à certains miiiistèrcs ecclésiastiques.
Diaron-ssa,
DI.ACRE, s. m. Celui qui est promu au
second des Ordres sacrés, rlaono.
, PIADE.^ÎE, s. m. Sorte de bandeau qui
étoii h marque de la Royauté oarmi les
Anciens , et dont les Rois se cei^noient le
frontj Dia.'.:r.a ■. crcnc - Dans la Poésie ,
Diadème s'^maloie pour Royauté. V.
D!A(;N0.SE , s. f. T. de Mcd, Connois-
saiice que l'on peut avoir par des signes de
l'état présent d'un homrie m.ilade ou en santé.
"Ra:,'NOSTIQUE ,_adi. T. &s Méd. Ils»
ditdess.^sne5 et symp'ômes q'.ti induîuent la
nature et les causes d'une maladie. Diagno-
stico ; indì.-atìvo.
^ DIAGONAL, *t.E, ad), et s. f. T. de
Mi'hém. Ligne qui va d'un angle d'une figure
rectiligne , à l'angle opposé , en passant perle
centre. Oiapona'e.
DIACONALEMENT, adv. D'une ma-
nière diagonale. Diaconalmente j per via dia-
go- al,.
DIAGRE'DE , s. f. Préparation de Scara-
D I A 247
menée n»ec du coi::g et du soufre. ZJiajfii.'o;
solutivo cajiliardo di scamonea,
DLALECTt , s. Douteux. L'Académie
Françoise fait ce mot masculin , e' c'est l'u-
sage le plus suivi; cei.endant Danet , Ri-
cheiet et l'Auteur du N jvitius le fun' du genr»
féminin. Langage lur'iculier d'une Viile ou
d'vine Province , dérivé de la Langue géné-
rale de la Nation. Dialetto,
DIALECTICIEN, s. m. Celui qui fait
ou qui enseigne la Dialectique. Dialettico :
toslco; LoL-o.
DIALECTIQUE, s. f. Logique, art de
raisonner Diafttlca; Logica ; Loica,
Di A EC TiQUEMENT, adv. En Dialecri.
cren. Lolcamenre î a josi;ia de* liiialettict i
Dovrehhesi anche poter dire : dialetticamente.
DIALOGATE, s. m. et f. T.peuusii;.
Celui , celle qui fait des dialogues. Dia-
logista.
Dialogue, s. m. Entretien de deux oa
de plusieurs personnes. Dialvro ; cnfcrentir.
Ils ont eu un long d-alogue cnsemhle. En ce
cas, il est du style familier. - Entreiienpaf
é ri' de deux ou ; liisieurs personnes. Dialogo,
ec. Les dialogues de Cicéron.
DKl.i IGUL' , ÉE , part. V. le verbe.
DIALOGUER, v. a. Fa, re parler ent'e
eux jijusieurs personnages II n'a tl'u..-'geq.i'au
passif. Dia/ogi-i^are i far pa-'a'C in dià'oQo.
DIALTHE't, s. m Onguent comm.sé de
divers ingrédiens, c :rin<ipâ!emen: de mu-
cilage de euim uives Diahea.
DIAMANT, s, m.Pierreprécieuse. hi'us
brill.inte et lanlus durede toutes. IJijmai-tc:
les Poètes disent uiîsi , .4i.'.i-.iiiTre. Di..mint
rosette , ou rose , est un di.imant tai'lé i
face:tes par-dessous comme par-dessus. Dia'
mante sfaccettato.
piA.'.i.AN r.AlRE ,s. m. Lapidaire, ouvrier
qui tailie les di.-.mans , et qui en l'ait trafic.
Giciel-tere,
DIAMARGARITOV, s. m. Médicament
don: les perles font le principal Ingrédient.
Medicamento fort'-ficante di cul Le perle soii9
la hase.
UIAME'TR.AL, A'..E, ad]. Appartenantsu
dinme're. Diamcf-alc ; di d-ametro. - Il n'a
filiere d'usage qu'au féminin , et dans cette
phrase ; Ligne tiiamétrale. Linea diametrale^
diametro.
DIAMETRALEMENT, adv. D'un bout
du diamètre à l'autre. Diamct'alm:nte. Les
deux pôles sont diamétralement opposés l'un
a l'autre.- fig. 11 se d'tdes personnes qui ont
^■ii .scn:im«ns , des humeurs, <'es intérêts
directement contraires ; des choses morales,
et des propositi'. ns qui sont contraires l'une à
l'autre. Diametralmtnte contrario., opposto^
discordante.
Di.iiVjETRE, s. m. Ligne droite , qui
passar.- p.-r le cintre d'un cercle, le divise cn
deu\ parties ég.-les. Diametro,
DIAMORU.vl . s. m. Syrop de mr.res pro-
pre pour les gargari.mes. Diamoruix , sitop^
' DIANE"", ''s.''/."T""M'ilitsire. Bat'erie de-
t.i.mbour.i la pointe du iour. Z)/a/ia. Battre la
tti=ne. Katterla dianir.
DIANTRE, s. m. Mo- ti^s-familicr dont
on se sert pour éviter de d''e'e Diable. V.
pi.ANUCUM-, s. m. Rob fait av?c des
noix, iioh -y tobhof~tlo col sugo di noci verdi
e col meli
DiAPALME , s. ni. Onguent dessicatif,
fort propre à ré.oudre les matières. DÌapal"-
rtt-, un^ue^to disseccativo,
DIAi-'AS.ME, s. m. Toute sorte denoudres
proiires i p.)rf>iTier le corns. Po've-evdor'f-ra.
DIAPASON , s. m. T. de Mus. E'eiidus
d.^s sons qu'une voix ou un in.truiiT'nt 1 eut
l'arcourir depuis le ton le plus b.^s j.., qu'au
ton le plus h.nit. Diupa'cn. — Diai as'>ii on
Echelle campanairé^ ou B.'iMn de Jacob. T.
de Fondeurs de cUclies. In-tru.-nent dont on
seserti-.oir déterm'n "ria grosseur, i'i'-aisseur
et le PC 1.1, d'une cloche. Baston dl Giacobbe
o SC.7Ì.1 am- ancria.
DIAPEDESE , s, m. T. de Méd. Eruption
i-.«
D I A
D I É
D I F
du s.inR parles pores ces vaissesiix. Uscita dì
sanane da'' fori di' vasi ddcorfa.
IJIAI'EN fK, s.f. T. diMiis. Les Anciens
dcsi^noiciitpar ce mot, ce que nous aiipellons
quinte , et qui es: la seconde des conson-
iiuncc>. Dutf^'Jti.
DlAl K<i NI- , adj ■ de t. g. Transparent , qui
donne passsg-^- aia lumière, jyta/ano; trasfe-
ritici tiacl-:ii!^i icUucido,
DlAl'HANt'IIE', s.m. Cemotn'esten
USiRC qu'en iern;es de Sciences. Transpa-
reiicc. Dr.:li"-i'ì; trasyannxa.
UlAi^KCtMX, s. r.i tiecuijire purgatif,
cloiit ies daccs som la b..se. pUjimco ; dia-
Jtnicvn.
DlAi'HOi'.ESE, s. m. T. de Mid. Evs-
tuaiion par Jsspores de la pcau. DiaJ^rcsi.
DlAHrtOKKTK^ut, id). de t. g. T.
Je i'hi.imaùc. Il se dit des remèdes qui agis-
sent par li :r.^nspiration , qui purgent les hu-
meurs en anissant |.arles sueurs. Dtajorcticv ;
luiurijlco.
DiAl-HÀAGME , s. m. T. d;Anat. Muscle
très-large et îcr: mince, situé a lu b.'se de
la poitrine, q;i'tl jéi^arc d'avec !e bas-ventre.
2) ! affanni: a \ dtjjra^ma; diafiasma ■■, dtafia^'
mate. - l .àz botan. Cloison tran>versi.le qui
«oupe une sdique , ou un autre fruit capsu-
laire. Syaniif.tnlo.
DIAl'i:lRAG.UATIQUE, adj. de t. g. T.
■d'Anat. 11 se dit des ar'.eres et veines répan-
dues dans le di.ifragmc phrénique. Frenico dd
diaJ'iWnr.a.
DlAl-'RE', ÉE , part, du verbe Uiaprcr
«lui n'est plus en u>ase. Varié de plusieurs cou;
leurs, l'icdiiato; yeiïato , o chiaij^ato di varj
colori. Hors du Blason , il vieillit. - il y a une
espèce de prunes violettes qu'on appelle pru-
jics diaprées. Sona di si:sina.
DlAmUN, s. m. tlecfuaire dont les pru-
nes t'ont la base. DÎapruno ; diaprunls.
UIAHKURE , s. f. Variété de couleurs. Il
est vieux, varietà dico/o'i.
DlARRHK'E.s. f. Dévoiement, toute
sorle de déjections de matière liquide, plus
frétiuente que dans l'état naturel. Diarrea;
andata ; soceorren^a.
DIARi^HODUN , s. f. T. de Pharm.
..Composition Oli entrent les roses rougis.
X>.i''rndon.
D1A.<1HR0.SE, s. f. T. d'Anat. Articu-
lation mobile , faite par des tètes reçues dans
des cavités plus ou moins profondes, qui per
mettent aux os un mouvement en plusîeur
I !l s« dit de certains remèdes sudorifiqtlîs et
e de farces ou de scè- \ dessicatifs. Dl:tet'iCo ; sudorijîeo ed i
poivres. Diatriontftf^creon
DICELIES , s. f. ione _
nés libres conservées de l'ancienne Comédie.
Dicelie.
DICELISTES, s. m. ul. Farceurs qui
iouoiem les di jolies. D'.ceiisti.
Dl( fK>TÛ.\iE,adj. i .(i'yij:ron. La Lune
est iliLi.otome, lorsque l'on n'en voit que la
moitié. Dicotomo ; dispartito.
DlvJHOlUMiE, s. f. Etat de la Lune,
lorsqu'on n'en voit que la moitié. Dicotomìa ;
spartimcnto in due parti.
DiCTAiViE , s. m. Sorte d'Iie'tbe qu'on dit
avoir la vertu de guérir les ]y\d\^s. Dittamo. —
Dici. imo de Crète. \ . Fraxinelle.
UICT.AMEN, s. m. T. oo^m^r. Sugges-
tion , mouvement , sciuiinent de la cons-
cience. Dettame della e:jsc'en\a.
DiClAfEUR, s. m. Souverain Magis-
trat de l'ancienne Rome, qu'on nommoit en
certaines occasions iniîïortanles , et seule-
ment pour unc..'rcain tems.iO/r^jfi^rt:.
DICTATURE, s. f. Uignité de Dictateur.
Dittatura ; disaitâ del Dittatore.
DICI h', ÉE, p.irt. V.le verbe.
_ DlCiE'E, s. f. Ce qu'on dicte pour être
écrit en mcme-temps par un seul ou p^r plu-
sieurs. Licione o altra cosa che ci detta a'
scolari 0 altri. Ecrire sous la dictée de. . . .
berivcre sotto la dettatura di.
DlClER , v. a. i'rononcer mot à mot ce
qu'un autre écrit en mème-temj)S. D.ttate.
— Suggérer à quelqu'un ce qu'il doit dire.
SiigSeihe CIÒ cke si ha da dire -yiaetter le parole
in bocca ad alcuno. - lig. Inspirer , soit en
bien , suit en mal. La railon nous dicte cela.
La rag. otte , ovvero la natura ci detta j ci
blCflON . s. f. Elocution. La partie du
style qui regarde le choix des paroles. Di-
tione ; clvcuyone ; manieia , tnodo di dire.
DlCnuNNAlRE, s. m. Vocabulaire,
recueil de tous les mots d'une Lan>;ue, mis
par ortire. Dizionario ; vocabolari^; lessico. [
- Recueils faits par ordre alph.ibétique sur
des matières de l'oé.ie , de Géographie ,
diHistoire , etc. iJiiivnarto.
DlCTIONNARlSfE, s. m. Trévoux. Au-
teur d'un Dictionnaire. Autore d^im Ui^ie-
DICTON, s. m. Mot ou sentence qui a
pa>sé en provorbe. Detto ; motto ; sentenza ;
proverbio sentenzioso.
DICTUM , s. m. Mot emprunté duLatin.
Le dispositif d'une ^enttnce , d'un Arrêt. De-
seni. Diartrosi.
DlA'iCORUIUM.s.m. Sorte d'Opiat flit . , ,_
'de Scord um. Diascoidio. 1 DiDACTl^UE . ad;. Qui est ^fopfe
DlAsErfESfE, s. ni. Electimirepurijstif = ' - ": ...!.•,„. ; ..;.,. _ ii ,
dont le sebeste fait la hase. C'eiuario pur-
gativo , la cui base è il s:heslen.
DIASENE,!, m. Electuaire dont le séné
fait la base. Diasena.
DIA'sOSTlQUE, s. f. N.im qu'on donne
à la médecine preservative, Ltt diasostica.
DIASTASE.s. in.T. d'Anat. V. Luxation.
Diastole , s. f. T. d'Anat. Mouvement
I)ati>.rel et ordinaire du coetir , lorsqu'd.se di-
late. Diastole.
DIASTYLE, s. f. T.d'Archit. Edifice dont
les colonnes sont é'o'^nées l'une de l'autre de
trois de leursdiamètres. Diastilo.
DIATESSARON , s. m. T. de Médecine.
Remjde composé de quatre ingrédiens , et
qui s'emploie conire les m. ilat'ies froides du
cerveau et de l'estomac. Confioil^ione di
. Quattro droyhe. - Sorte de Thé. laque. Sorta
M Teriaca- - T. de Mus. Nom que les Grecs
donnoient à l'iniervalle que nous apijellons
quarte , et qui est la troisième des conson-
rances. Diatessaron \ diaresseroa.
DIATO.MOUE, ad), de t. g. Qui pro-
cède par les tons naturels de la gamme.
j>iato/iico.
D1ATR AGAÇANTE, s. m. Electuaire dent
le principal ingrédient est la gomme de ce
nom. Diadrasanle.
, DIA rP.lUK , V. Dissenation.
DIATRIONVIPEKECN , s. m. T. de
f,„fl>«rn>. Kcmcde Cbinpoié des trois sortes de
DiKlEflQUE, s. f. T. de Médecine. La
parue de la Médecine qui a pour objet de
conserver par la diète , la santé a ceux qui
€P. ioiiijsent , de préserver de ma.îâdie cev.x
qui en son: nitnacés, et de guérir ceux qui
en sont atteints. La dietetica.
DiLU , s. m. Le premier et le souverain
Etre, par qui tous les autres sont et subsis-
tent. Dio i l'f.tse-e supremo ; Iddio ; Domc-
ncdio. — On dit d'un homme mort, qu'il est
devant Dieu; et ironiquement d'un méch.ant
homme mort , que c'est une belle ame devant
Dieu. Aljrto. - prov. La voix du Peuple est
la voix de Dieu. V. Peuple. - Coque fcir.-
me veut , Dieu le veut. V. Femme. - Tout
va comme il pl.iit à Dieu, t'est-àdire , qu'un
laisse tout aller à l'ob.mdon. V. ce mot. —
Dieu le veu.llc , a Dieu ne plaise , pour m.-.r-
quer le désir ou la -.rt-inre que l'on a de quel-
que chose, l'iaceia al Cielo; Dio 'è voglia ;
piacesse a Dio; Do il volesse \ faccia Dio ;
Uio mtn guardi ; Dio n.jn voglia ; non piaccia
a Dio. - S'il plait à Dieu , façon de parler
conditionnelle, dont on se sert en parlant
des choses , oa qu'on souh.iite , ou nu'on a
intention de faire. Con l'ajuto di Dio ; con
la Dio grafia. - Dieu vous bénisse ; Dei
vous consente ; Dieu vous ai^iste ; Dieu vo..;
soit en aide ; lorsque quelqu'un éternuc , et
lorsqu'on veut marquer à un pauvre qu'en
n'a rien à lui doBner. Iddio v'ajuti ; il CiU
vi prosperi , v'assiita ; Lidio v- /.ia bjr.e ;
vaiti , rimanti in pace , vati con Dio. - Di'.ii
vous conduise , Dieu vous le rende; quard
on souhaite du hien a quelqu'un, ou qu'i n
le remercie de celui qu'on a reçu. Dio vi ce.
servi , vi conduca , ve lo renda , ve ne aia
merito, ec. - Bon Dieti ! grand Dieu ! vr.ii
Dieu ! Termes d'admiration et d'étonnemcn^.
Oh buon Dio ! Dio ! Oh Dio l - Sur mon
Dieu. Devant Dieu. Dieu m'e't témoin. Diaii
m'en est témoin. Dieu le sait. Termes d'a:-
finnation et de serment. Dio lo sa ; Dio il s.i ;
Dio sa ; salto Dio o Idd'o ; mi sia Dio t.sti-
monio ; affé' di Dìo. - Ainsi Dieu me soi; en
aide , formule dont on se sert quand on ).: -tj
serment. Cosi Dio m'ajuti ; ce- ji tristo o a'. -
litlte mi faccia Iddio ; se Dio mi salvi. Die a
sait , façon de parler ordinaire , pour assurer
fortement ce qu'on veut dire. Sallo Dio;
Die ve lo dica. Dieu sait si vous serez bien
reçu. Dio vel d'ca corne sarete ben accolto,
— Far la grâce de Dieu , termes dont let
Princes souverains se servent dans leurs ti-
tres, pour m.iroucr ou'ils ne tiennent leur
iiistruiie. DiiT.iscalico ; inÎuuttivo. - il est i Etat que de Diçu. f^r n'a-jia di Dio. - On
subst. en parlant de l'art a' enseigner. L'arte a; pel'c communément l'Hosnc consacrée , le
didascalica. La Didactitiue. ^ ! lion-Dtcu. // santissimo Sagramento. - On
DlE'REiE , s. f. Une des quatre opér.i- j dit d'une personne qui a un grand attachement
tlons de Chirurgie par laquelle on sépare à quelque chose, qu'elle im f.ilt son Dieu.
les parties dont l'union est contre l'ordre Idolatrar tiunlche cota ; farne il suo ido'a , il
naturel , et par laquelle on forme un ob;tacle suo Dio. II fait son Dieu de son argent , de
la réunion. ZJiarcji.- r. ./.■ t/-.im. Division son ventre , etc. — fip. On dit '
d'une Dipthoni;ue en deux syllabes. Dieresi.
D1ERV1LLE,s. m. Arbrisseau qui ressem-
ble au Syringa. Il y a encore une autre pl.inre
de ce nom qui porte un fruit pyramidal.
Sorta d'ar'ooscello venutoci dall' Aniciica , che
produce fi^relttr.i di color giallo.
DIE'iE , DIESIS , s. m. T. de Mus. Sorte
de marque , qui étant mise dev.int une note
:lcmi ton. Diesi ; die-
de vivre qui règli
fait hausser la n>ted
sis. Cette note est d
DIETE , s. f. Rèi,
le boire et le manger. Dieta ; regola di vitto
Diète bianche. Data lattea. Faire diète. Far
dieta; ^tar a regola. — Assemblée des Etats,
soit en Allemagne , soit en Pologne , soit en
Suède. Dicta ; assemblea i^enerale de* Frin-
e'pi d'Allemagna , ec. - Certaines assem-
blées qui se tiennent dans quelques Ordres
religieux entre deux Chapitres généraux ;
pour ce qui regarde leur discipline. Vieta,
assemblea. - Rich. T. de Cbancel. Le che-
min qu'on peut faire en un jour. Dieta ,
nn tV
des Grands de la terre : Ce sont les Dieux
de la terre. 1 Del della terra. - L'écritnre-
S.;inte appelle aussi lig. des Dieux, Icsliom-
mes qui ont l'autorité. Uei ; Dio. J'ri dit:
Vous êtes d3s Dieux , c'est-à-dire , des Juges,
Gi..iic/; Ctuiiicitori. — Dieti, se dit encore
abusivement d.;s fausses Divinités , et aup!.
les Dieux. / Pei de'dentiii. - Dieux! GranJl
Dieux! Sorte d'exclamation. Oh D.il Ok
Cieli! Oh Stelle. C'est pour marquer la sur-
prise et l'é onnemcnt.
DIEU-DONNE', surnom que l'on dosne ■
à ijuelTues Piinces dont on n'espéroit pas l«
ii.iissance , et qu'on croit (;ue Dieu a accolées
aux prières de son Peuple. Decdato.
DIFFAMANT, ante, .ndj. Qui diffiime,
qui est dit , qui est lait pour diff.mfr. Vint-
peroso; ignominioso; vergognoso; dijf'amdto*
rio ; vituferalivo.
DIFFAMATEUR, s. m. Celui qui diffame.
Diffamatore ; maldicente ; sparlatore ; male
' DIFFAMAI ION, s. f. L'action par laquelle
DlETETli^Ut, aiij.de t. g.T. dcMéd. on diffame. Vijfamaiione ; maldiceti\a; if
ira\ione
r> I ï
trdl'one ; viormur.i-,'onc.
■ Dir F A.MA P )i .E , adi. "Is t- ?• Q " '''^'-
me , q.ii cjt fjit , q.ii e»t dit pour dirTamer.
Jnfjmi ; d-ff^.i^rorìo ; suti ico.
Di.FAMC, tE, V. pan. le verbe. -T.de
Bldsoii L'jn di;f«iné ; an Lion qui est s.ins
■ ^a^ite- D rTirnjto.
D.ffAMi.l, V. a. D-L-rier , d-'slijnorer,
perdr ■ de re^ata[i^>o. D'ffjmare; screditarci
l'i.'i-l'E:Œ.\ ÉE , pirt. V. le verbe.
I\r.EKe,Vl.M ;Nr, ^dv. d versement,
d'.i c n>..niére ^diifircnte. D' f^rcnicmiiu ,
div.ri '-niritc i d: una munUra divina.
. DiF:£RtNC£, s. I. Diver.ité , dissem-
. , b'-iii:e t di>ii:.c ion qui esc enrre les cho>es.
Z) ^ir^q^a i àSvario ; diversi: j ; disfama ;
dtscû'^i^nia; iissom'-s'i-inii- t>irt(îrence nora-
fc.e , e^seiiti^iie , Ié.;êre , e'c. — On die ,
fcïire de la d tî-iren-e , Id diït,?renCï , ponr
dire, Oire l,^ liiK.nction. D's::n^u:ie. - T. de
toeiquî. La qai!i:é essentielle qji distingue
çntr*t:lles les es lèces du inèrne genre. D'.ff:-
\ j rtn\a ; s^icic:, d/^'dn^iunc. U.ie dvîâiiition est
Cl ri >iee de îenre e de diiTérence.
P," E vF.M ,îf, HE, PL- V. le verbe.
U;FÌ?ERcVC1£.<, V. n. n stinsuer, mè-
tre o.- U ditfiriuce. S'ffircn\iT: ; divin'.p-
«jrj ; distingufe; ds/jri' dj nl^ro ; fa' dif-
Tcr.ii. - T. ài M.i:hém. D.lîércnoer u:ie
q I i ■•é, c'jst en prendre la pnrtie infiniment
1 ■ " 7 rf.niz'jir- u.ia .]uaneUd.
"iR^Nf, ENT.-., idj. Divers, dlssem-
. q li n'eîî po;.»t de mé-ne. D\'l:rerif;;
'. .{'Si'ntiU^ dtiu>;ujti i dtîfjari; ,Usu-
l :iu ; dissum'^ua.zte i discordi i dis~
.1 ^_
.!-rERENT,s. m. Débit , contestation,
ç . ci'e. D:sp'iîj ; nsst ; l'c'^io \ c^ntesj ;
di , -T.-.v; d'dircn^j ; cû-israsto , hritfj ^ jue-
s:' ::. — Ls chose Contestée. La cosa i>:r
ciù ;' 1.1 ' -i io , si c in conusa. Il faut p^r-
tsi-r I d ;-?.-ent.
li'FFtkiis'nHL, ELLE, adj. T. de M.<-
fV 1. En usape dans ces phrases; Qjinri'é
c ': 'rjn-ielle : une quan'ite infinîmen" petite.
(_ r-ri dif.-'-ini'^/i. Le ca'ciil de ces so--
r - cjjiinciîés. Cti'culu d'ffirim a'e — On
c i-.ii au sjb.t. fem_. une dmé-entielle ,
j. - : rr!^ , «ne q.iaiiti-é différentielle.
DlfiERER, V. 3. Re-.irder , remettre à
l'.-i j.rre tçm is. Difirire; rìtardjxt , fra-
/.":,■ r-.i m:njr in hin^o \ indug-.ir;\ p'ocrj~
J' ,;-,. _ V. „. p.:rîez s.;ns diifér?r. Partite
J - ' . , încoitaneiite ; «cîjj indigio. v. a.
^ -' ' vers , è'.-e Hiifirent , lii.semhTjW'.
r .hn ; dlf:rire ; esser di^'.nnte o dls'
FICILF. . adi. <!? t. e. Qui «t ma!-
enibl-. DljPc'U ; w^-^uco/t j ifVff-
; yir.-.-oto ; ..™«,. ; tahuri.,..! ; d.ro.
nme d itìcile , ou faire le dillicile abso-
, sianiiie être nnl-aisé à con-enter.
■ i^ahiU ; aj,"r3 ; strano ; A/^ç.rrro ; (iJJi-
r"tClLE^MEN'Tr.Vdv":'Av''e'c"eine. D./-
*! - '• ; 7r^,^'-jt:iViUin<nt£it.-t!tvsament£.
^ "iCULTF.', s. f. Ce qui rend une chose
d ;ii;r>, emiièchement, obi-acle. D'iiicalti.
'Biuj/r- l•o^■^Jlt ; gravcixa ; fatica ; st.n'o ;
'tiiticUi \ impti.7n:ito- ~ Q les-ion '^■^ -ile
!» rî.iudre, oSjjctìob, obscurité. D'Bi-uhh;
|o*y.-,oni ; aicfità ; duhb' . Le nœ.id , le
ipoJT de la d'm.ult». - Rich. Contestation.
■D'r^-rn^j ; co:i:i<a. - Une v.ro-.esi-ion qui
r.= ' .fTre point de la d'fS.-*i'-é, c'est-à-dire,
r ' 'e est incon'c t.:bl--. Veri, ; incontra'
'■:■'.- F ire d!Îicu''é de quelque chose,
c c' V avoir de la répusn.Tnce , en f,?ire
sc-,1 '.i'e. Esser rttrjro Alléguer de; rais.>ns
jcon-p.-. Maoyer d::ici ; dijfflcolti. - prov.
)et fie. ''•n '^ir d'un homme, q l'-l est le père
i«!>s d iTu-u'-Ji , «ou- d:r.> , n l'il allègue de.
i€limc.i!-é. sur totr»sch. lies. £/■: cacapens!;-i;
iKomo sttt-ro , ctie h ot^ni co'a pone iitffico'çà.
l— S.Tiis n'ffij'.il'é , adv. In^i:hif.bl»ment , sans
iflou-c. i.-.T;a/ë/'o; sei} 7 d:ihhh; ccrtarn:nte;
Und:^^'-^-:n:ine
I DlFtlCULTUEUX.EUsE.a.li. Oui forme
I i)U-t. FruiifOis ItuLiea.
D I G
de! difficultés s.ir toutes choses, qui se tend
diificdi; .ur rou:. Uljficuitoso ; inquieto; sli-
tte ; tematico ; fisicoso j capriccioso ; incun'
tentabile ; che muove dubbj ; mette dificoltà
in o^nl cosa.
_DiFfv.).>.ME, adj. de t. g. OéSsu-é,qa-
n'd pas \i ligure ou le» proportions qu'il
clevroit avoir. Difformi ; deforme ; so^^o ;
scontraij-at:^ ; disjormato ; moLjatto ; 'ijy-
stijosi. - ni,. Des cho>ei morales, rien n's>t
SI diiTJrme que le vice. Deforme i brutto;
jo^j ; laido.
DiL'i\jRME', ÉE, part. V. le verbe.
D.i-cOR .ita, v. a. i. de Palai;. Oier la
for.n ■. ,Ji^.>rmarc ; tor ta /orma , la Jìgura.
Dlr'F.jR>iifE',s. (". Laide.ir, dé:.iut dans
les pro|jort;o.ls. Oifforraita ; dijorm'ta, b'in-
te-.^a ; Laid..\T^a ; SfToporjix^ne. — On le dit
au>ii !ig. de» choses inoral.2s : ditìormité du
vue.
JiFFRACTION , s. f. T. d'Opt. Inflexion
ou detaur 4.1e subissent les rayons d? lumiere ,
en rai.'U» ia surtace d un corps. D:^ra-{ijr,e ,
mflcss.one a pUgamento de' raggi n^L correre
su la superficie d'un corpo.
Dli-fdi, USE , adj. (J.ii est Ions , qui
est trop étendu dans >es di.cours. D ffnso,
prol'.sso. - iiyle diifas , se dit d'un >;ylc
lâche et trop étendu. Siiie diffuso , prolissa ,
sn.ir.'ato.
DlfFU'iE.MENr , adv. D'une minière
dittuse. Olfftsamente ; prolissamente ; atta
disrisa.
Diffusion, s. f. Action ce ce qui
s'é^aiid , qui i'étend , ou l'erFsrt de c--tte
1 acrion , ou '.'eiF.-t de ce q.ii est dirt'us. J)ij-
J-isio li ; dff,:idim:nto ; spargimsnto. Le vice
d'un di.cjurs ir .lixe. fr.,:tssÌ!i.
D!GA:> TRIQUE , adj. T. d'Anat. Il se dit
de certains mjscî.s qui ont comme deux
ven'res. Digastrico.
DifJi.vE', tE , part. V. le verbe.
Dii^t.vE.i, v. s. F.;ire la coc ion des ali-
me.is qu'on a pris, ûigerire ; cuoc r. ; smaltire.
- Des ii.inie.irs, des urines ne son; pas digé-
ré--s , lor.qu'e'le, ne son: pa. da.n l'état où
elles doivent être. _- (ig. Examiner, discuter
une aff.iro , la réduire par la méditation ,
dans l'ordre , dans l'étaj où elle doit être.
D gerire ; o dinare ; disporre ; dilucidare.
- Soutfrir patiemment quelque chose de fâ-
cheux, .iijierlre , sopportar con pa\i.n^a un'in-
giuria^ un affronto o simili. Cela est bien dur
.i di.îierer. - v. n. T. de Cliim. Etre mis
en di.;cs:ion. Dige.ire.
DlGI^i rt, s. m. Recueil das'décisions de;
plu. I.^nieux J.iri .consultes Rom.-îns, compo-
sé par ordre de l'E-npereur Justinien , qui
leur donna force de Loi. tJigeno ; pandette.
DlGt->TtUR , s. m Machine ou va>e pro-
I pre a cuire promiitement des viandes , et à
tirer d:> la gelée des os mimes. Digestore.
DIGE-iFIF , ivE , adj. et quelquefois
sub.-. Q u a'de à la digestion. Digestivo.
DiGtjnaN, s. f. Coctici des vimdes
dan. l'eitoroac. Digestione ; digesiiminto ;
dgirimema ; sma'timento. - T. de Chim.
Action et m... iire de digérer les matière..
l! diferire. - fig. Un mauvais traitement e^t
de dvire di^-stion , pour dre, q.i'il est d îHci'e
a supporer. PiffcHe a tol'era'c; che non si
può fxcilmtnte s.rpportare , diserlc. - (3n di'
aussi qu'un o ivraie ti'esprit , une en-rcprise
son* de A'^kTti digestion , pour dire , qu'ils sont
d rtic '". , -cnihv,, e'c. Offlcil'.ifatcoso, ec.
D G~STOISE , T. de l'hys. V. Oi.-steur.
DKrirALE, s. f. 'i'l..n;e p;irR.tive . ain i
nommé , i;,'rce que la fleur ipproche de la
h^uri ti'un Dé à coudre. Digiicllo-, digitale;
" p:GirATl'dN,''"s'. f. T. d'Aratom. Ma-
nière dont deux muscles den'e'és par leur
ex-rèm'é opposée s'endenter.t l'un dans l'au-
tre nif'ta-^ione.
DIGNE , ad|. de t. g. Qui méri-e quelque
ch .se. Degno; nicritivale. - D'^jne de croyan-
ce , diene c!.> foi. P^giodi f;.U. - C'e.t un
d'gne l-wmme , un fort honnête h-.mme. Un
gran galantuomo. — Cesi un digne suist :
... r> I L 141»
'.*'*",?"'*• •">""'"« capable de quelque em-
ploi. Un de.iaj soggetto. - On tfit qu'un
homme a fat; une action digne de lui, et on
le du, soit en bien, soit en mal, selon les
q.ialitéi^de celui de qui l'un parle. A^ioii
degna d un tal nom.» ; corrispondente al e sac
viril! o rijj. Cela e.t d ^ne de lui. Va .nlj
digne d'.ui tel père. iJi^ne récomi<en.e de
se, travaux. Giusto , debito pr.imio de. le sue
fatiche.
OlG.^EiMENT, adv. Se! an ce qu'on mérite,
D.gr.amc'ite \ menta nertte ; gl.istum.nte ; se-'
condo il merito , secondo il Hjvsre. - D'uiie
manière digne , grande et noble. Egregiam.n-
te; eccdie.iteminte ; beiistlmj ; nobilmeile-
elegaatem-nre ; con gracia ; con mag,iincen:a.
U remplit dignement sa charge.
Dl!j.''<l TAIRE , s. m. Ce'ui qui jouit d'i ne
digniie d.as un Chapit-e. Canonico che lia
.pia:che dignità. Ojgidi d'cesi ancne assoiu-
lami-iti d'gnita.
DÎJ.MlE', s. f. Mérite, importance,
beauté , ejl.it, grandeur, gr.ivité, décence,
nob.esse ae par-jles , de ^..j.-t , de m.^tiere,
d action. lmportai\a ; mento ; grandina ;
pompa ; decenta ; piceo ; nobiltà ; Ugg aSria
di p.trolt , della materia , delle anioni , d:ua
soggetto che si prenda a trattare - Eléva-
tion , distuiction ém nente. Dignità ; g'an-
^;j;a. Soutenir la di.inité d; son ranj ,
de son caractère. - Charge , office considé-
rable. D gnita i titolo ; posto ; stato ; auto-
rità ; CL,n.il^ione ; g'andei\a. Parvenir au»
disnicei. ttre con>ti-ue en (!i;nité. - sn
quelques Egliics; certains béiiérices suxqucls
est i.nnexe.- q leìque pirtie dj la J.iriidicion
tcc!esi..stiqu3 , que'que prééminence , ou quel-
que fonction ii.irticiihere dans tes Ch.'pitres
cornine ci-l'e de Prévôt, de Doyen , de T.V-
sorier, d'A diidincre, e-c. et dan; le C.œ'T
comme ce'le d,- Chan-rc , etc. D en m *
DiGO.vj ou DIGUJN. V. de Mar. C'est
le baon qui porte un pendant, une flamme
ou b.ind;r._.l? , arboré au bout d'une vergue.
Bastoni di banderuola.
DURES .IF, ivE, adj. T. nouveau. Qui
fait digression , qui va par digressions. Di.
DÌGÌE<iSìOfi . s. f. Ce qui est dans un
discuurs_ , hor, di principa' sujè-. Digres-
sione; dtgresso; intramessaj interrompimento;
ine dcri\i.
DIGUE , s. f. Anus de terre, de pierres,
de bois, etc. urin.inalement con-re les flo-s
T^^/?*^'c-',.'*'-'''"'i''7- - *■«• Ob.tacle- V-
un chev.l; lui donner de l'é,.éron. Spronarli
pogm-e c:>"o sprone.
DiLAC-.'RAUGN, s. f. Acf.-n tîe dilacé-
rer. Laceratone ; strucciamento : dilacera.-
ment,*.
IVil-'fr^M;, ^^ ' P"'- V- I-? verbe.
DlLACEXtR , V. a. Déchirer quelque
c.os-, mettre en pièces avec violence, la-
cerare ; dilacerare ; stracciare ; sjiia-ciare ;
smembrare ; metter in pc^ji ; dilaniare ; far
piLAPlDATiON, s. f. Dépense folle et
desordjnnce. Scialajuatura , sclatacjuam^nrm
to ; dilap'J.tmento.
DlLA'iDE', ÈE , part. V. le vcrbe.
DfLAPI;)E<, V. a. Dépenser fo'lemert.
et avec de-ordre. Di'api.'.are : scialac-uar:'
spender prL.f..san:nte ; consimare ; f^'rare'
disperdere il sud; prodigal\-a'e ; siraciare à
DI ATABILITE, s. f. T. de ^hys
pnété de- ce qui esr dil. table. Dilatai
Dilatable, adj. de t. z. ouipeu
li-ré, é'tìi. O-laeaiUe . ^-c.
DILATAYEUR, s. m. T. d'Anat
de deux mjs.les du nez , et du la
£ evalore del naso , ed Io-tiroideo
DILATATION , s. f. Extension , re'î-
chem.-nt- Dilatazione ; dilatamento ; dja-
Instrument de Chirurgie dont on se stn fguc
Pro-
Nom
.-y. IX.
de !a
lì© D I M
cuvrir et dilnter quelque cavité. Il y en a de 1
plusieurs espèces. DUatjtore; sfcculo. - En
Fhysiol- .Synorn. de Diastole. V. I
DILATE', ÉE, part. V. le verbe. |
DILATER , V. a. El.irsir , éteiulre. DiU-
tan ; allargûn ; stendere ; slargare ; ampliare.
Dilater une plaie. — Karéiier. Rarefare j
iiUiere. L'air se dilate par la chaleur.
DILATOIRE , adi. de t. g. T. de Palais.
Qui fait dllVérer. Dilat<jria.
DILAYE' , ÉE , part. V. le verbe.
DIlA'VER , V. a. Dittérer , remettre à
autre temps. Digerire \ Indugiare; rUardarei
mandarin lun^o. Dilayer un payement. Il est
vieux. - V. n. User de remise. Procastinare.
DILEC ; iON, s. f. Amour , chariié. Ter-
rne tie dévotion. DiU\ione. - Le Pape et
l'Empereur se servent aussi de ce terme en
écrivant i certains Princes. Dilettone.
DILENLVIE , s. m. Sorte d\ir2;ument qui
contient dii.ix propositions coiurarres ou con-
tradictoires , dont on laisse le choix à l'ad-
versaire , pour le convaincre égalemeet , soit
qu'il prenne l'une , soit qu'il prenne l'autre.
Vilerrma ; argomento cernuto.
DILIGEMMENT, adv. Avec diligence ,
promptement. Diligentemente-j con dili^en-^a ;
prestaminre\ sollecitamente. — Exactement,
nvec soin. Attentamente ; diligentemente ;
ttudio<amente', accuratamente ; esattamente.
DILIGENCE, s. t. Prompte exécution.
DiUgenyï ; celerità ; yrestexy ; sollecitudine.
Aller en diligence, faire diligence. - Soin,
recherche exacte. DtUgenja ; esattela ; stu-
dio ; attenzione i cura estjuisita ^ assidua; ri-
cerca sollecita. — Poursuite. Procedere contro
di alcuno per vìa di giustizia j litigar con ca-
lore. Faire ses diligences contre quelqu'un.
Son plus grand usage est au pluriel. — Voitu-
re de bateaux ou de carrosses qui vont plus
vite tj.ie les autres. Vettura che s'usa in
Trancia , e pereto possiam chiamarla ; la Di-
iigenui-
DILIGENT, ENTE , ad]. Prompt à faire
les choses , expéditif. Diligente ; sollecito .
esatto ; pronto ; spedito. Courrier diligent.
— So!f;n?ux , laborieux, vigilant. Vigilante;
afento; studiose^ laborioso i assiduo. Ecolier
diligent.
DILIGENTER, v. n. Agir avec diligence.
.Affrettare; spedire; sollecitare ; avacciare;
far con dilì^en\a. 11 est plus souvent rèe. et
quelquefois actif.
DIMACHERE.s. f. G'adiateur qui com-
battolt avec deux noignards ou deux épces.
Gladiatori che combattevano con due pugnali ,
o con due spade,
DIMANCHE, s. m. Premier joiir de la
semaine, consacré particulière ment au Service
«le Dieu, et qu'on appelle Jour du Seigneur.
Domenica.
DIMENSION , s. f. Etendue des corps.
X)imensionc; miutra,
DIMINUE, £E, part. V. le verbe.
DIMINUER , v. a. Amoindrir quelque
chose , en retrancher une partie. Diminu're;
sminuire -^ -samare ; menomare ; minorare ;
stemufi ; aller;geiire. 1! ?e dit aussi danf les
■ tltoses morales : Son m..lhear a diminué son
crétlit, etc. — v. n. Devenir moind.'-e. Dimi-
nuire , o dlmint.irsl ; scemarsi ; decrescere ;
4iscadcre ; scadere ; ca/are j impicciolire. La
ch'^Ieur , la fl>vre diminue.
DIMINUTIF, IVE, a:!'|. Terme qui dimi-
rue ou adoucit la force du mot dont il est
formé. Diminutivo. - Il est an^si subst. Une
cho^e est le dimiiurif d'une autre, pour dire,
qu'elle e^t en petit , ce que l'autre est en
§rand. Un d'minutivo. Ce iardin-l.i est un
iminutif du jardin des Tuileries. (2j'el gi.ir-
■ elmo c in piccnln ciò , che e nel erande II
eiardno delle Tuitlerie.
DIMINUTION , s. f. Amoindrissement .
rabflis , retniiKhemcnt d'une nartic de quel-
que chose. Dimi'tupcne ; dlmtnuimento ; sce-
matnento ; appiccnhmento ; mcnumamento ;
Musique. On, appelle Diminution , lorsque
d'une, note on en fuit {^lusieursi
I S DIR
n. Lettres par lesquelles I A'"-'qu!î et en Ar.bif, sur les c5tcs <!e U
, Dio(
aux Ordres
D
DIMISSOIRE,
un Evêiiuc consent ou u
soit promu à la Clèrica
par un autre Eve?, le. Dimiisoria.
DlMbSORIAL, ALE,adi.Qui n'a d'usage
qu'en cette uhra>e : Lettres dimissoriales ,
pour dire , cTes Lettres qui contiennent un
Dimis^o.re. Dimissorie ; lettere dimlssoriali.
DlNANUEitlE , s. f. Qui se dit de toutes
sortes d'uitensiles de cuivre iaune. Ce mot
tire son nom de Dinant , ville du pays de
Liège. Utenûli d'ottone.
DlNANDIER, s. m. Gr. Voc. et autres.
Celui qui vend ou qui fabrique de la din,:n-
deric. Ottonaio. .
DINOE , s. t. On appelle ainsi quelquefois
une pMule d'Inde, pjlanca ; tacchina.
DINDON , s. m. Coq d'Inde, eolio d'In-
dir ; Gal'o d' India ; tacchino.
DINDONNEAU, s. m. Petit Dindon,
jeune Coq-d'Inde. Pollanca; pollo d'Inaia
Sto
din-
impa-
DlNDi)NNIERE , s. f. Gardeuse
dons. Custode de'galli d'India. - On
par mépris , dindonnière , une Des
de campagne. Pam-gella usata alia
gna , allevata in campagna.
DINE', ÉE, part.Dcii/iato.II ne s'emploie
guère que passivement , comme dans cette
phrase: qui s'attend à l'écucUe d'autrui, a
souvent bien mal diné. Chiper la man d' auri
s'irthocca tardi si satolla.
DINE'E , s. f. Le repas ou la dépense
qu'on fait à dîner dans les voyages. Il desi-
nare ; il pranzo ; le spese del desinare cosi
degli uomini , che delle cavalcature. - Le
lieu ou l'on va diner, en voyageant. I//«o^o
01-2 i viandanti s'arrestano i-er desinare.
DINER, ou DINE', s. m. Repas quon
fait ordinairement sur le midi. Il desinare;
il p'antfi. C'est aussi la viande et les autres
mets qui composent 1: diner.
DINE.R , v. a. Prendre le repas du mitu. i
Desinare ' pranyire ; mangiare a desiiia'e.\
- prov. S'il est riche , qu'il dine deux fuis.
DINEUR , s. m. Celui dont le repas ; r n- I
cipal est de diner. Pesinatore. - On dit .ussi,
c est un beau dineur , un grand dîneur , pour
dire , un grand m .ngeur. ''Iar.i;iacore ; giuoi-
tor.e ; leccone ; pappacconc. , ,-, .
DIOCESAIN , AINE , s. m. et f. Qai est
du Diocèse. ;.i;u.-e.>-ino ; della Diocesi. - Oi^
dit, EvcHue Diocésain, potur dire, Eveque
du Diocèse dont on parle. Il rescovo dioce-
su...,. En cecas.il est adj.
DIOCESE, s. m. Certaine étendue de pays
sous la Tutisdiction d'un Evêque. Diocesi.
DIONYSIAQUES , s. f. pi. Fcres citez
les Grecs , en l'honneur de Bacchus. Dio-
nis'ache . o sia feste in onore di Bacco.
DIONYSIENNES , T. âTHist. anc V. Dio-
nysiaques. _ , „, . ,
DIOPTRE , s. m. T. de Chir. Instrument
qui sert à ^'atcr l.i matrice ou l'anus, afin
u'examlner les maladies de ces parties. Spe-
culo , o dilatatore. - T. de Mar. Trous
percés dans les pinnules de l'alidade , d'un
asrrol.ibe. Diottra ; htchi , incastri delle
'" dYoPTRIQUE , s. m. Partie de l'Optique
qui explique les eiTcts de la réfraction de la
lumière. Diottrica. - Il est aussi adj. Ce qui
a raiMiort à li Dioptr^que. Dottrico.
DlO.iPYRE, s. !. Arbrisseau dont le fr
est stomacal et cordial. Sorta d' arboscello.
DIPHTHONGUE, s. f. T- de Gram
Réunion de plusieurs voyelles qui ne forment
qu'un son et une syllabe. Diitoiiio.
Dll'LOE', s. m. T. d'Anat. Meditu'hum.
Substance spongieuse qui sépare les deux ta-
bles du errine. yT/'''''e i m-'''^'""'- „ . .
DIPLOP.l\TlQUE, s. f. On appelle ainsi
l'art de reconnoitre les di|.lomes authenti-
ques. Diplomatico. „. ,
DIPLOME . s. m. Charte. D ploma; pa-
tente; rescritto. - Les Lettres-l'atcntcs du
Soiiv»rain, Diploma: lette'.i ; patente.
DIPSADE, s. f. T. d'Hist. nat. Serpent
trèj-vénimettx , qu'on trouve sur-tout en
- - D ,
DIPTERE, s. m. T. d'Archit. Edifice
entouré de deux rangs de colonnes , et qtii
tn a huit à la face de devant , et autant à
celle de derrière. Dittero. - En T. d'Inscct.
On le dit des insectes qui n'ont que deux
ailes. Dittero.
DUE , V. a. Exprimer, énoncer , faira
entendre par le secours de la parole. l'ire;
parlare ; prononciare ; favellare ; ragionare.
- Se dit des actions, des regards, etc. qui
expliquent quelque chose sans p.jr_o1e. i)ir^ ;
d\ij , segnale, ce. Mes yeux vous disent qi,e
je vous aime. Le cœur me le disoit. // cuve
mei presagiva. - En Poésie; Chanter, rac i -
ciU'orarc; vantare. - P>éciter. Rieitarc. D.r •
sa !ei;on, son chapelet, son Bréviaire. - D r,-
la Messe ; célébrer 1» Messe. Celebrare , !ii
la Messa. - Offrir. OfT'rire ; esibire. J'ai
trouvé toutes ces étoffes si chères, que ;e n'ji
rien dit. - Ju^er. Dire ; giudicare ; pens ne ;
far giudizio. Je ne sais que dire de tout c^'i.
- Dire. On s'en sert en diverses façons . :
parler prov. Cela s'en va sai
dire , que la chose est certaim
dire; senz'altro ; ser^a djbb'i
incontrastabilmente. C'est tour dire. N.-n
p:ò dir più. C'est-à-dire , c'est la même cl- ■
tiue si on disoit , cela signifie. Vale a d -r ;
e cela signifie? Ch: vuul dir.
ouvèr J dire; trouver à reprendre.
ï"roi'ar a dire ; trovar n ridare , bias'ma-e ;
liircndere. U y a bien à dire ; il s'en fitifr
beaucoup. Assai manca ; v' i una gran ditfe-
rei^fl. Cela vous plait à dire; pour signiher,
qu'on ne convient pas de ce qui est dit pac
manière de flatterie. £' la vostra bontà che
vi fa parlare , che vi fa dit
- Dire à quelqu'un son "■
les répro hes qu'il mèri
s.i'. — Une c'iiise ne ctt nvn . plfui Mut,,
qu'elle ne signifie rien'. A nulla s*rve ; i-
inutile. — Des yeux qtii ne disent rten ; qui'
ne sont pas animés. Occhi poco , o n-jlU
. C'est le contraire de ce qu on dit.
Occhi che parlano. - En Poésie t'a la fin du
.No
, est l..i faite
. Dirgli il fat!»
■icii . pour dil
Il dit , pour dire ,_ il p.;r!-
e.it alasi parlé. Dì'
ditto. - Dan, li
.l'ai dit , pour m-r»,
qncr qu'on n'a nlus rien i d.re. Ho detto; ki-
finho : non ho più che dire.
DIRE, s. ra. T. de Prat. Ce qu'une dej
Parii»s a avancé. Il dello; a detti. Le dire
des témoins. Le deposiiioni de' lest-nwnj. An-
dire dos Experts. A detta de' periti. - kn-
conversa'ion , on dit , au diro de tout !«■
wonA?. Secondo che dicesi da tutti. - Prouyet
son dire. Provarci!, che si air.rma -Uh,<:a
dire, est l'élégance du discours. Il ben dire;,
l'ornato parlare. On dir qu'un homme est sut
son bien dire , lorsqu'il est en train de p."
Esser sul dire. 11 ne se prend guère o
ma.iv ise part. - Soi-disant , l . ne râlais»
On l'emploie quand on ne veut pas recon-
noitre les qualités que prend quoiqu'un. Che
ridice; ossidi anche in Italia s mtro.luet lit
Maniera Francese ; se dicente. In tei soi-
disant Docteur, sot-disant C-rt'ntilhomme. —
EnFr.nce , on apnelloitles Jésuites quelque'
tems avant la suppression de leur ordre, jes-
soi-disans. / Gesuiti; i se diecnii Gesuiui
có-"'miné-ient, E.t-Gesuiti.
D1S.ECT, EcrE, adi. Droit. Diretto;
volto per linea retta. - T. d'Astrnn. On dit
qu'un astre a un mouvement direcr, pour signi-
fier qu'd se meut d'Occident en Orient ,c(
suiv. nt les signes du Zodiaque, nirctto. - T.
de Géné.al. lisne directe , est la ligne dej
ascendans et descendans , et qui est opposée i-
lali^ne coIlatér.a!o. Linea d'retta. - Seisnei»
direct ; le Seigneur immédiat dont iine terre
relive. Signor diretto , /mwr.^'.tto. - SeiçBcu-
ri» directe , c't>st le droit d'un Se-çnetirsurim ;
héritacte qui relevé dirr-ctement de lui. wiM
feudale , signorik. - Haraii£ue directe , pat
DI 5
'Ifpposition à discours oblique, c'est (fil 3 nd un
■ Auteur rapporte un discours ,_ comme si la
personne pjrloit elle-même. Discorso direno,
DlREC r£ , s. f. L'étendue du fief d'un
teiRneur drecr. Il distretlo d'un feudo.
DlREC lEMENr, lit. Tout droit, en
ligne directe. Direttamente ; dirittamente.
— tig. S'adresser directement à quelqu'un,
c'est ne pas cliercher d'entremisepour parler.
' A dirittura. —Directement opposé. Diretta^
menu contrario.
DIRECTEUR, s. m. Qui conduit, qui rè-
gle, qui dirige. Direttore. — Directeur de
conscience eu simplement Directeur; celui
qui a soin de la conscience de qiieîqu*i:n; ri-
cettore i confessore. — Celui qui préside à de
certaines compagnies. Direttore.
DIRECTION, s. f. Conduite, administra-
tion, garde qu'on a d'uae cbpse, z?i>t7:o/ï«;
governo ; condotta. — Lieu ou l'on traite des
Finulìce^.O'jlfìiio delle Finance. - L'assemblée
des Directeurs nommés p.ir les créanciers ,
pour avoir soin des biens et des affaires des dé-
biteurs. Direx'one ; amministrazione. - fig. La
direction de l'intention , est l'action par la-
quelle on dirige son intention. // diriger Pin-
teniione. — La direction de l'aimant ou la
direction magnétique est la propriété qu'il a
ce tourner un de ses pôles vers le pôle Arc-
tique. La direzione dUla virtii magnetica ,
• delia calamita
DIRECTOIRE , s. m. Ordre pour régler
la manière de dire l'Oiti.-e et la .Vlesse pour
■ l'année courante. Direttorio; calendario ; or-
dinario. II se di: aassi d'une espèce de Tri-
bun.-l en AllemaRne. Z)ircr.'or/o.
DIRECTRICE, s. f. Celle qui gouverne ,
qui règle. Direttrice ; colei che presiede , che
dirige. - En T. de Géom. Ligne le long de
laquelle on fuit couler une autre ligne ou sur-
face , dans h génération (Tune figure plane
Jans celle d'un solide. Direttrice.
DIRIGE' , ÉE , part. V. le verbe.
DIRIGER , V. a. Conduire , régler. Reg-
tere ; iovernare ; resolare ; diriggere ; indi-
rizzare. - L):riger son intention , c'estlarec-
liiier. Dirigere ; indlrf{\are. — Diriger ses
pas , son vol , ses regards , etc. Vo'scre; di-
TÌ\Zare il yasso , il vo!ù ^ gii sguardi . ec.
UlRIMANT, ANTE, adj. T. de Droit
Canon. Défaut , empèc'nement qui emporte
la nullité d'un mariage. Impedimento diri-
merre.
DISANT, T. de Palais, qui se joint au
pronon Soi. V. Dire, subst.
DISCALE, s. m. T. de Comm. Déchet de
poids d'ime marchandise qui se vend au poids.
Ca.'o, consumo.
DISCALER , r. n. 7". de Teintariers Pour
marquer la pe rre du poids que la soie fait par
la cuite. Sminuire ; comuma'e,
DISCEI'TATION , s. f. Dispute , discus-
sion. Discettarione i disputa; contesa.
DISCERNE^, ÉE, part. V. le verbe.
DISCERNEMENT, s. m. Dis-inction que
l'on fait d'une chose d'avec une autre. Diifi/i-
S'one f discernimento. — (ig. La facultédebien
istinguer les choses et d'en juger sainement.
Discernimento ; giudizio.
DISCEÂNER, v. a. Distinguer une chose
■d'une autre , ou en juger par comparaison.
Discernere ; distinr^uere i dlj§'erer,\iare ; scor-
fere.
DISCIPLE, s. m. Qui apprend d'un Mai-
be quelque Science , ou quelque Art libéral.
Discepolo; scolare; discente.
piSCIPLIXABLE, .idj. de t. z. Capable
J'è-redisciplmé; docile. Discip'i^iihile; disci-
flinevole ; addottrinevole ; amni.i.strevoU ; do-
tile ; pùghcvoU.
DlSi.lPLI.VE , s. f. Institution , instruction,
éducation. Disciplina; insegnamento; insli-
tupone ; magistero ; educatione ; ammaestra-
Wirtrj. - Kèglement , ordre , conduite. Di-
Jciplina i regola ; maniera di vivere. La disci-
pline Ecclésiastique. - Fouet de corde'ettes
ou de chai.ies dont les personnes dévotes se
servent par mortificmon. Il se urend aussi
jour les coups de discipline. Disciplina. Or-
D I S
donn?r ta discipline.
DISCIPLINE', ÉE, part. V. le verbe.
DISaPLINt-R. V. a. Instruire, régler,
former. Disciplinare ; ammaesirare^ instituir£\
educare— Donner la discipline- Dltcîplinarà ;
fcrcuuUrc o percuotersi colla disclpUna. 5e
discipliner. DjrsiU disciphna.
DISCOBOLE, s. m. Athlète qui hUoxl
profession ài l'ertercice cìu Disque oiî i^aîet.
Disccbolv , cioè Atleta destinale as^i "<;'■-
cin dJdrscû.
pi^COX riNUATlON , s. f. Interruption.
Dlîcontlnuayone ; intermissione i tntcrrompi-
mc7to i traUsciamcnîo ; interruzione.
DiSCONlIXUE\ SE, part. VMe verbe.
DISCONTINUER , V. a. Ne poursuivre pas
ce qu'on avoit comme.ncé pour quelque tems.
Discontinuare i inzcrr^mpcre ; intraiascîcre.
— V. n. Cesser. Cessare i dis continuare. La
pluie a discontinué.
DISCONVENANCE, s. f. Manque rie con-
venance, disproporttJii. Dispwpu'\tone\ di-
scordanza ; differenza ; disparità.
DISCONVENIR , v. n. Ne pns convenir ,
ne pds demeurer d'accord d'une chose. Di'
scepare; d' scordare, non esser d*accordo i esser
di diferente sentimento.
DISCORD. s. m. Il est vieux. V. Dis-
corde.
plSCORD, adj. Qui n'a point d'accord.
Discorde ; discordanti ; scordato.
DISCORDANT, ante, adj. Qui n'est
point d'accord, ou qu'on ne peut que diffi-
cilement accorder. Discorde , discordante \
discrcpante i differente \ dlsiiinil; ; contrario*
— On dit, des humeurs discordanres , pour
dire, des humeurs incompatibles- t-^TTîor; /n-
compatlbili y contrari, discordanti.
DISCORDE , s. f. Dissention , division en-
tre deuxou plusieurs pcnoixiits. Discordia; di-
ssensione, divisione; disconsentimento. — ^om
d'une Divinité fabuleuse qui prciide aux dïs-
senrions. Z,<2 Discordia, — tìg. Pomme de dis-
corde , c'est une cause de division. Il porno
della discordia.
DISCORDER, v. n. T. deMvtsique. Etre
discordant. Discordare ; essere scordator.
DISCOUREUR , EUSE , s. m. et f. Grand
parleiir , grande parleuse. Il se prend ordin.ii-
remei.tpour une personne qui dit des choses
en I-ir, ou qui promet des choses qu'elle ne
tiendra pas. Cicalone; parlor.c ; paroîajo;
gracchiatore : imparolatj ; cianciatore ; lin-
guacciutoi aliJrguaio -y parabolano. Au fem.
Ciarlitrice ; femmina linguacciuta.
DbCOURIR, V. n. ( lise conjuge comme
Courir. ) Parler sur une matière avec quel-
que étendue. Discorrere , parlale , ragionare ,
favellar dUtesamente. — On dit qu'un homme
ne fait que discourir , pour signifier , qu'il
ned eque dw^s choses frivoles et inutiles. Ci-
calare ; chiacckerare ; berlingare j ragionare
in:tr.imcnte.
DbCOURS, s. m. Propos, assembbge
de r-reles , pour expliquer ce que l'on pense.
Discorso ; favella ; ragionamtnto ; parlare.
— Une pièce d'éloquence ; un ouvrage ora-
toire , snit en prose , soit en vers , écrit ou
prononcé. Discorso ; orazione ', ragionamento ;
predica e sirùli.
•DISCOURTOIS, OISE, s.m, ctf.Qui
n'est pas courtois. Scortese i Incivile; lillane.
Il e".' vieux.
•DISCOURTOISIE, ç.m.Manque de cour-
toisie. Scort.-sia\ inciviltà; rustu'ie^a. II est
vieux , et ne se dit que par dérision.
DISCRASE, s. f. r. de Méd. Mauvais
état du sang. L'opposé de Crase. Discrasia.
DISCREDIT, s. m. Dimin-jtion, perte de
crédit. Discredito.
DISCREDITE', ÉE, adi- T. peu usité. Qni
est tombé en discrédit. D:scrcdtrato.
DISCRET, ETE, adi. Aviié, prudent ,
judicieux , retenu , qui sait parier et se taire
j propos. Discreto ; prudente ; circospetto.
— Tiîre d'honneur pour les Prêtres et pour
les Docteurs. Pmdeitz; dlsc-eto. Vénérable
et discrète personne. — Dans quelques Maî-
sçn* Keiiiisuses , on appelle discrets , Msres
DIS 2^1
dîscrèfes , les Religieux ou Religieuses cui
entrent dans le conseil d.i iiii^érieur ou ce la
Supérieure. Discreto ; discreta. - T. de Ma-
tlïém. Quantité discrète , est celle qui est op-
posée a la continue, et dont les parties sont
séparées les unes des autres , comir.e les
nombres. Quant'rà discreta.
.DISCRETEMENT, aàw. D'une rnsniere
discrète, sagement. Discretamente', prudente-
mente i giudjclosamenie ; saviamente; censì-'
deratamente.
Discrétion, s.f. Prudence, îudicîeuse
"retenue , circonspection dans les actions et
dans les paroles. Discrezione ; circonspeyont ;
consuUra^June ; prudenyï; avvertenza. — Ce
qu'on ^a^e ou ce qu'onjoue , sans lem.:;rquer
précisément, et qu'on laisje n la volonté de
Celui qui perdra. Vtscrcijor:;. - Se remettre à
la discrétion de quelqu'un , c'est se rappor-
tera son jugement pour u:\e affaire, dans la
confiance qu'on a en sa sagesse. Giudiclo ; di-
screzione; discernimento. — Se mettre à la
discrétion de quelqu'un, c'est se livrer en-
tièrexent à sa volonté. Abbandonarsi ail* al-
trui arbitrio^ e volontà. — Se rendre à discré-
tion , c'est lorsqu'on se soumet a la volonté ,
et qu'on se rend à la merci du vainqueur. Ar-
rendersi; rendersi, o darsi a discrezione. —
Vivre à discrétion , se dit des soldats qui vi-
vent chez leurs hôtes sans discipline et sans
payer. Vivere a discrezione^ <3 spese altrui^
soìiiato alle spese , su le sycs;. — Hlch. Aee
de discrétion , c'est l'àse où l'on peut du'-
cerner le bien du mal. Cli anni della disert-
D/SCRETOIRE , s. m. Lîeu où setiennent
les a-isemb'.êes des Supérieurs de certaines
Ccmmunautés. Discretorio.
DISCULPE', LE, pirt. V.Ie verbe.
DISCULPER, V. a. Justirier d'une faute
impurée. I>;jfc».''far« ; semare; scolpare ; ses-'
gionar^. - v. r. Se purger, se défendre soi-
même de quelque f;iute. Scolparsi.
DiSCUKSlF, IVE, ad], i. de Logique.
Q.ii tire iineproposirion d'un autre par le rai-
sonnement. ÙiscorsivB,
DISCUSSIF , ivE , adi. T. de Méd. II se
dit des remèdes qui résolvent, qui dissipenc
les humeur;. Risolvente.
DISCUSSION , s. f. Examen , recherche
exacte. En général signine_ l'examen de lit-
térature, de science, d'affaire ,etc. ou l'ex-
plication de quelque point de critique. Dis-
cussione ; disamina j esame. — 1 . de Fiat,
Recherche et vente en .Tustice des biens c'un
débiteur. Discussione; vzndìta, - Dispute»
contestation. Discussions ; dibattimento , dif
DISCUTE,K, v.a. Examiner , considérer
avec exactitude une question, une affaire, etc.
Discutere ; esaminare ; discussare j considerar
sottîlmtr.tc. — Discuter les biens d'un débi-
teur , discuter un homme , c'est rechercher et
faire vendre les biens d'un débiteur pjsqu'à la
concurrence de la soaxne due. Stjp^iare i
beni d* un debitore e venderli ail* incanto.
DISERT, [ERTE. zdj. Qui parle aisé-
ment et avec ouelqu? élégance. Ornato dici-
tore; ben partante; facondo.
DISERTE.MENT, at!v. D'une manîère di-
serte et polie. Orniitamente ; con facitità , e
cita di pû'-ole.
DISETTE, s. f. Nécessité, manque de
quelque chose néçeisïwç-. Penuria; scarsella ;
difetto ; bisogno ; necessità ; indigenza; care-
stia; inopia i strcmitàì strette^ia ; disagiai
fame. Etre en disette. Penuriare*
DISETTEUX , EUSE, adj. Qui manqtie
des choses nécessaires. II est YÌewx.Bisognos. ;
penurloso ; necessitoso ; disagiato i indigente j
scarso; malagiato ; meschino.
piSEUR , EysK,s. m. et f. Celui, ce'Ie
li di'. Peu usité. DiseVir de bons mots. Mot^
tcKgiatore ; muttcggcvole ; /acc'o j piacevole i
\,coso ; burlUro. Diseur de ncuvclìes , ou
nouvelliste. O\ioso; sfaccendato. Diseurde
rien. Cianciatore ; ciar:cioso ; pippione. Diseur
de sornettes. Diseuse de bagatelles. Ciancia-
tore j bagattcUierc; che dice delle baje y Jred^
li 1
Ml DIS
iure , inutllltì , inei'i. - On ditfam. un beau
diseur , en parlant d'un homme qui affette de
bien parler. Bdiissimo favUlalorc ; bd dici-
tore \ iegg-ail'^o yarintvrc. — Diseur de bor.ne
aveiitur:;. A^irjh^io,
Dl,)G.v.ACE , s. f. Perte , privation des
bonnes grâces d'une personne puissante.
Duc"'\'''i 'à-spo. - Tomber en disgi
C'adire , veiin in disgrû\ta d'ali
tune , malheur. Disgra-^ia ; dtsavvcnturi
Juriur.i.1 i sàasi'ra; avversità j svtntura
JcHc'ta ;
ïnfor-
DISCÌRALIE' , ÉE , part. Che
\:a ; c-iduto
D I S
DISPARU, UE, part. V. le verbe,
Ul.-sFtNDltUiliMENT, adv. l'eu usité.
Avec beaucoup de dépense. On dit plutôt
A gr inds Irais. A cvsiu, coauraie sycsa ', di-
cndio
:ntc.
disgra'
dtsgra-
Un (lit (l.ain nomme est dl, gracié
àc lan^-ure ,pour dire,qu'iU quelque chose
de dé;ii;uré , de diftorme en sa personae. Di-
javv. n'unte \.iis^arisccnu■, sparuto.
D1.->C;RAC1ER , v..a. Priver qi.elqu un de
ses bennes gr. ces , cesser de le tavoriser.
Pr:var delia sia^ia , del favore , dJla prote-
ùone\ tralasciar diJavorlri\ non av^repiu tn
*'î5itGRAClEUSEMENT , adv. T. non
«■fu,'/i. D'une m.nic-re désagréable. Incivil-
mente; rou unente; scortesemente.
DLSGKACIEUX , tusE , ad|. Qui est de-
sagré.ble. Uuro; spiuccvjle; nocevule; srare
a comf urtare ; aspro ; acerbo ; jast:dwso ;
sa\!evoit \ disobbligante ; scortesi i incivile ;
™BÎSGREGAT10N , s. f. T. de Philos. 1 .e
blanc eau. e la diserécation de la vue , c'e,t-
à-dire , la blesse" et l'cftare , a cau.e des
rayons qui la frappent de tous les côtés. D.-
'^DbJOlNbRE , V. a. Séparer des choses
qui étoient jointes. 11 ne se dit point des cho-
ses matérielles. Separare; disgiugnere.
DliJ''lNT , oiNfE , part. Disgiunto.
- T. de Mus. Degré disioint , est la m relie
d'une no-e a une autre , qui ne la suit pas
immédiatement dans la gamine. Grado dt-
'^Ubj'oNCTIF , irE , ad). T. de Gramm.
Qui sert à séparer, a disjonidre. £><i.j;u/i-
tiro ; separativo, l'articule disjonctive. iarti-
'dI'J.JN-IIÓN , s. î. Séparation. Di-
sgiu\ione i separatone; scongiugmmento ;
icollei:amento. , _ ,, . „
DISLOCATION , s. f. Déboîtement d ..n
os- Dislociï^one. ,, , ,
DISLCOaiî', ir, r.3-f-^''-'-e verbe.
DISLOQUER , V. .1. Mettre un os hors de
ss place. l)is:oS:ire ; slamare -.muovere ,cjva:
di luogo. - Kici. ». r. Se déraettie. Dish-
ga'si. fig. et fam. ("In dit, cela lui h (li-.lo-
qué la ccrv.l'a , pour dire , cela lui a mis l'es-
pri' hors de son assiette. CU hsJiUto voltar i:
DHpXrATE, s. f. Mot emptjntéderEs-
pagnol. tc.n , inégalité dans la conduite ou
dans les disccurs. Scapata ; sear'amento ;
seappu-co. - 11 est aussi ad"]. Vcila des
choses bien disparates , poir dire , des
choses qui ne vont poir* ensemble. Disapa-
rato ; dtrg unto ; diss^mil. j discordante ; dis-
30rn-i;'i.in!C i di^:onvri..vuU. _
Dl >t'-. •! TE' , s. f. Inégaîi'e, diiterencc
qui se ren-.onîrc entre l'.es choses qui se peu-
vent comjarer. Disparità; d'sianag'.ianxa;
dijieren^a ; divano j dissin.g'iania ; </;-
se^ nvenienia ; varietà; diver-'ità; distlmili-
DlSPARl TION , s. f. Action de disparoî-
re. Spart\'one; di'e^noi recesso; discosta
mento i a'i.-ni.Tnnento.
D.SPA.KOITRE,;
s'évaniuir. Dupai'
dalla tr.s<n\a di akuro. - ie re-ir.r vf"""-'--
temenr , se cchcr. S/iiirre; partirsi à^tla
fretett^i di a' cuna-; ritirarsi in /retta ; invo-
Ur<i.i'!i guari"! altrui.On\e\>riiunàt}/*y^r,
ild p.irut. - fii;- H se dit d'une chose qu'^i
ivi.ii, «t qui tou; d'un cou? ni se trouve p'u
tiiere tpanto , non trov.,rsi. Pavhis de Ram
il, ',n! dis- .-ru. Solo s p ariti; te at son volati i
ii Mav-/l gli lui fortuti via>.
Aptitude
lelquecho.
; inclina-, o,,
DIS
pt-n haut, inclination à fair©
DuposiX'one ; attitudine, naiu-
Onl'cNUlEljX, EUSE, ad]. Qui coûte
bL.iutoup , q u occasionne un;; dc^vense con-
sidcr.'ble. Uisf.naioso. V . Ci'ùttux.
U;j.'£.\ ,Al vE, s. m. T. de fharrn. Livre
dan, lequel est décrite la cumposiaon des
médic.im. ns. K'cettaiio.
Dl.jl't.i^^A 1 tuR , s. m. Celui qui dis-
ribue. Diipeiisatore ; distributore.
Dbl'ENSA i ION , s. 1. Distribution. Di-
spensu-!'onc ; aistrùulione.
Ulji'ENSA 1 KlCE , s. f. Celle qui distri-
bue L)ispens-itr.cc.
Dis ii.'>sE, s- 1. Exemption de la règle or-
dinaire, permission. Dispensa; disptrsj^ione,
c.,r.cessl.,n il.ugame aiia legg^ i 'icenia i per-
missione piiVUigntxseri\ione daj.jaU' ecarico.
Ub.-'tN.it' , ɣ, part. V. le verbe.
DiiPENJER, V. a. Accorder une dispense.
Dispensare ; conceder dispenta ; permettere ;
dar licenza. - Pour s'excuser pohment de
faire cela. Perdonatemi ; scusatemi. - Distri-
buer, Dispensare ; compartire ; distribuire.
l . de t'harm.teie. L'.ciion de peser et
de préparer les drogues qui doivent entrer
dans la compo.ition des médicomcns offici-
naux et magistraux. Pesare e scompartire gli
inarediemi. .
DlsiE.><SE, ÉE, part. V. le verbe.
UjSPt.<..E;<. , v. a. Rép.wdre , jetter ça
et la. Spargere in tjuà in là ; dispergere ; spa,-
paj;li..re ; sparnicciare , distribuire in più parli,
— 11 se (Ut aussi des personnes , et signihe ,
les séparer , en les mettant , en les euvoyaui
en divers lieux , ou bien les dissipant, les met-
tant en désordre. Dispergere; sparpagliare;
sharagiiarei sbaraaare; dissipare; disjaie ,
disu
son*, de
"/
far agevolmente elle SI s
lit qui a beou.oup de di-.pu
eu, tic. - Le dessein, la re>i,
jn a de faire qucl.jut- cho-e , et
o.i l'on est a '.'c'g,.rd de queltju.
•ne; intenl;i.nc ; pensi,ro ; voion
d.i/osition de partir. — Achemi.
ekiue chose de prochain. Dis-^,
a^ecchio ; indizio. Ces fluxion
sposirions a 1(1 goutte. - '1 . depbi.
Disposition pro
v.iiQ cho,e,pour re. e
D:sp.s-:-.efrossin,
en inauv.u.e disi'Osr
cr mal-
Ul 'PERSION
d'etie disper
s. f. Action de disperser
,é. Dispersione; dispergi'
, g. T. de Droit,
i peut disposer.
UijPONlULE, adi.dt
Il se dit des biens dont
Jieni di cui si pilli disporre,
Dlil'Oi, ad), m. Léger, .ilerte , agile.
Agii: ; destro ; fresco ; snelle ; svelto ; sciolto
di membra; gagliardo,
DliVOSL', tE, part. V. le verbe. - Un
hoinme bien ou mal disposé ; un homme
b-en ou mal in'entionné. h'cne , o maie di~
Ui^
renilo
lato.
OSER, V. a. Arranger, mettre le;
ciioses dans un certain otite. D.sporre; ac-
conciare ; assettare ; accomodare ; metter i>
orJ:ne,in as«Mo. -préparer a que'que chose
engager qui'quun a fai.-e ce qu'on sou.iaite
diliu. Disporre, indurre ; accmodare a/ar
eh.cchessìa ; persuadere ; preparar l'animo di
alcuno '. appareccSia lo , tirarlo alla sua vo-
lontà. Oi.|>o4cr ;i la mort. - v. n. Fairede
q..e!.yie chose ou de quelqu'un, ce que l'on
veut. D'i «rre ; dareasuo talento ; comandar
da pai. one ; allenare ; prevalersi d'una perso,
na. ~ pcov. i.'hom-.ne propose, et Dieii dis-
pose , pour d're , que les proief; des hoi-.mf s
ti-urn.-iu souvent tout au co.i^raire d? ce
qu'ils ont pe.isé. L'uomo propone e Dio di-
■"'dìs'kOSITIF, s. m. T. dePalais, L'endroi,
de l'Arrêt , d'; 1 1 Sentence où le Juge or-
e. {hielia parte d'una Senicnìa y in elei
ìd],T.iUMéd,V!:i-
e , l'é'at prtich.,in
:voir uni nouvelle fcrrr. e.
Ltre en bonne, uu
c'jstse porier b 'n,
il biiona^ o in cattiva
disposizione ; essei bene o mal disposto.
DI-.Pi\OP();..rKjN , 4. f. Inégali-c, d!>-
coiivenance , manque de proportion en're
des choses coniparées. Disiropi.ij!„ne ; .'i-
sparltà ; d'var'M; diversità, disuguaglian\-i;
DbPRO!\5RTIONNÉ , èe , part, et ^f].
Qui n'a point de convenance , de '..ropor-juii.
Disproporjionato ; sp'opo'Xionato ; imp:^-
"dIsPiIgI'OKIÌONNER, v.'a. Cr, Vcc'.
ce. F.irequeles choses ne soientpas propcr- ■
tionnées- Sproierilonarc.
DI .''UTABLE, adi. det.g.Quipeut être
disputé. Disputabile,
DliPUTE, s. f. Déb;t .con'esfation. /?>
sputa ; contesa ; rissa; bistitc-amcnto; liti*
s'o ; "luist'ujne, - Acti-ms pu'ol'que» qi.; se
font dans Ics écoles, pour .iti'erde. qiu;s*ions
Disputa; contriivtrs'a i quistione; ditesa,
DlSPUTf, tE, adV. part. V. le verbe.
DISPUTER, v.n. etact E:re en débat,
avoir contestation. Rissare ; aiterc,ire\disceU
lare; ijuistionare ; p\itire ; contrastare ; con*
tendere ; gareggiare ; hatostare, — Contester,
pour emporter, ou pour conservar que'que
chose. Disputare; pareggi -ire ; agognare; pr»
tendere ; conceiide.e. - fig. Dis, u:ei 1-' terrein;
se Héfendae , autant bien qu'il se peut , dans
quelque contestation que ce soit. Vife.ider vi*
vamente la sua ragione^ le su: cose , ec, - S©
dit en bonne ou in-nivaise part des p-ersonnes
et des choses qui paroissent avoir des qur.lités
si égales , que l'on ns sait laquelle l'env'Orte.
Contendere ; gareggiare ; non cederla la bei*
lel^a , lit hrutie;;;^.! , in 'o„ntà , in feete^ia ,
ec, - Agiter des questions d» ^-^rt et f^'.-u-
îrc. Disputare ; contendere ; contri^stare ;^ '/—
fenderla proi ria opinione ■ming'ijnà. l'altrui^
— pr.jv. Disputer sur ta p.jin'e d'une ai-
guille , c'e<i! dis'-utcr p.-uri!es choses de rien.
Disputai-dell' umbra del!' asino. - Disputer
le vent. i'. de Alar. Faire tous s;s ef-
forts , et employer tout ce gu'on a d'.^uresse
et d'expérience d ns la Marine , pour passer
au v.eiu d'.in autre vaissoa.i, et pour em^iè-
cher (iv.'il ne monte lui-uijme au vent de
vous. D sputar il vento .td un altro bastimenti f,
nemico.
DbPUTEi.'R , s. m. Qv aime à dispu'er,
:3..tred.re. D.vum:<src ; luistionatjre ; cou*
l.diceo',
Db;'t).sinF. IV
,.,.. ., ^^ea'jueWecliose-/', .
,-atorio\ prcyarci'vo. R.mcde disposilif-
DIsPOSl ION. s. f. Ar;angemsiit, situa-
,ion propre et conven b'e fies c'>o. ;s. />;>; "-
ùone ; compart'me.ito ; situa^.-,,-: ; ori'ine:
collocriiMe ; accoiciameiaa. - L'. cticii i-; r
.iqj T,e on dispose d: quelque chose , ei l'et-
f t qui en réj.ilie. // disporre , e'I disp.isto ;
a iettireveni'enilo s o altramente. - Poe.voir,
u-ori'"' lie disposer d'une c'iusc. Esse, nella
put està; nel potere ; faeolta di dare; star in
mano , giacimento i libera volontà i arbitrio.
Ul-iQJE, s. m. Sorte de pA'tque tes An-
cteu. dans leur:. i.ei;.\ et dr.ns l'euri exercices
ietv^en' ou loin ,. po'ir faire paroi' re leur
forco ci'.eur adre5:e. ;>;.<.-f>; - Ce t-.rme est
aussi en usapc ,, en.i>ar!.;iir d'-s astres , j ."ree
qu'à no; ye'ux , ile araissent ronc's et i lats
cornine un d suite. D'sco talare , lunare, «.
- T. d. I!/..,n. U iv.rtio des tkurs radié»
qui en oc;"'i>e le centre. Ùisco; talamocìa
p.i-re i-/>'o:e de' disco, _
PISQUISITIOV , s. f r. .■leP'-.'acf. ExJ-
m n , r''c!:erc^e d? qu; I ;ue vc't'é dans I»
sci i.ces. Vii.ìa'iiyi^ne;i.anie; iiccnaK...lJ .
DiS'inCTEUR. 5. m. T. impropre. \
dites Di.seuucur. , . .
Dissime ilON, s. f. Act!M) de ce!. i , ■
dis eque un coips, ou l'é:.u d'un cor; s e's-
séque. Diiseca\lont , incisione del carif* ,
umar.O' i
D I S
BrSSEMBLAdLE , aà]. de t. g. Qui n'est
pa> jt-mb.b.e. ,^is>i-iiiu i diverso ; dtssumt-
gLiariUt dljt^rcnu t ciss, migiUyu^ , discorde y
dtjfji ; diisiitiaiu ■-, disjormi*
Dl ■>>!■... itJuANCE, .. f. Minque de res-
seml)!.;icc. DliSim:j.Uniii ; dliui,ujs-""',l- i
dupante t dJinn^Ai dasi/iUitudine i dlv^f
tttà ; dtiCi/nvcnun^u.
Ui>JtAiiO.'4 , >. f. Discorde, désimion.
pissin^turic niscordla; contrasto.
DI ^iW^XJl: , É^ , part. V . le verbe.
Ul>)E'OuER, V. a. T. de vlilr. Ouvrir
le corjs d un ..nirnjl j-oiir en fjice Tdiufo-
mie. lyotomiiì^zi, mcldire. - On !e dir aiij>i
p»r cxt niiun . en ^..rldnt des simp.es et des
fruiti. Niurr-'^^ac.
' Di.>sH2U£-R,s. m. Celui qui dissèque. Il
' ne sj dit ..ù.Te qu'zvj*; un rdi. Anoi^inista-,
\ thc /i s:i:.::c, t.ic:s:ira d; CJ.Uy.rt.
Di .iEK fATEUR, s. m. Celui qui d.>ser;e.
IJ ne se prend suòre qu'en m.iuvaise part.
I Disputatori i cSi j;j suiU d'stcrtaiioni.
\ DI > ^tR r.'V riO.N , s. f. Discour. jù l'on
j. «Xomine soijniusement quelque mitiéro ,
I quelque que^^lon', quelque ouvrage d'espr.t,
I tic. D'sseiCtz^iond. - Discoari savant que l'on
I £tit ijr qut*!qu'." m.itiere. Dissertation,.,
I DISNERrtR , V. 11. Faire une dissertation.
I Btscjmn scient^Jicjmente i Jar una dissjr-
I 'buSlDENT , s. m. T. d'Hist. Ecc. mjd.
I Nom qu'un donne en Pologne , a colui qui
I profejia une Eutre Rciiiion que la Caihj-
1 hque. D:sit.!eiic.
I OlSSlMlLAiÀE, adi.de t. R. T.dcDidact.
Ce qii it'e>r p.s de mcme genre, ou de mê-
me esijcce. D'ssimdare.
pisilMJLATEJK, s. m. Qui dissimule.
Dlssimulatort i chi dissimulai injignttorc. 11
est de peu d'usage.
DISSl.MULATIO.V , s. f. Déguisement ;
art , soin de c-ichcr ses seiitimens, ses dei-
Oissimitla-^-o-e ; finzione ; îinaim^nto ;
n:nto ; tnfiitj J infinta ; dopp:t\ia.
■I-SIULE', É£, p.;^rt. V.le verbe.-- ad).
Ijucfois subît, fin , couvert , artifi-
c . , .iccoutumé à dissiiiuler pour surpren-
ez ; lelqu'un. L'om sitr.u'.ato, finto, doppio.
il\ i-iliVlULER, V. a. User de dissimulation.
Vi ''.inuiart, ; simttlan; finjere astutjmerte,
tLjinctre ; nascondere il sito pensiero. Qui
re ^ait pas tiinsimi.ler , ne sait pas régner.
— Faire sembl.nt de ne pas rem.irquer, de
ne l'as tes* :^nùr quelque chose. Dissimulare',
infi^mre di non vedere , di non udire ^ ec.
D:^ '.-niiler un affront.
DISSIPATE'JR , TRICE , s. m. et f Oui
dé;.e:^se ma! à propos. Dissipatore ', dissi-
^"b'iSSlPATlON, s. f. Action par bquel'e
une chose se Cinipe. Dissipamento; .'Issifa-
Xfone ; disfatta ; scif anione ; sciarrit:nintj ;
sci^tiacy/amentoisprccatura] distru^one', con-
sumim 'i.to. — ng. Di.»;rsctijn, in.|*ijiication,
l'é'at d'une per^onnj dissipée. ZJ<(j/>j;.',iî ;
à Sfatane; diva^artento,
_ DISSIPE' , ÉE, ri". V. le verbe. - Esprit
dissipé . c'csvà-aire y qui ne donne jam !^
attention à rien. Distrjt:o i disattento, sba-
dati ; Use, plicato. •
DISSIPER , v. a. Diisiper, écar-cr , dé-
faire, (Ivtru r-, consumer. Dissipare: dtsf.ire;
iit:rug;-r: ; ridnr al nulla ; sbarag.'ir.re; di-
sunir: i di^perscre ; sciarrare, — fig. DUiiper
les fa tinn , L-s c.b.Ls, etc. c'is: les sp-
paiser , te. faire cesser. Et dans le même
sens, d"ssi. er des l'auji bruir». Il -.t ..ussi
téc. Ces vapeurs 5e ^onr di>âi)ées. Oue'ya-
JC-? si !vn dissipici , discolti. *~
DIS'"-iiLU, UE, idj. I! ne se prend que
dan, le se ; reorsl ; et en |:.rlint des -oer-
for.p.es. '.m,ad'';uç . d.'b:'.v.hé; et en "3''.-.r.:
des choses .««cif, qui iprt? ;R dó-C;leni?cr.
Disoiuto ; iir.piidico ; sresolato ; sfrenato ;
D I S
la
DISSOLVANT, ANTE
inii; Quia la Vertu de
u; dissoiiit'vo.
DISSOLVANT , s, m. Corps propre i
di T. dfCii-
Di,so:,tr.~
opérer une dissolution. Dusolvente ; disso-
lutilo. C'est un synollimt ce i\ieiis;ifc;e.
UlJjJLUb^t, jcj. i. de Cnmi. Vui peut
être dis.oji. i/is.oiuaUe.
0\i suLu.vit.N 1 , -dv. D'une manière dis-
solue. sJ.suiutamei.t^ ; sjrei.atamu.ie ; ai.a
scapestrata > a.ia dtscoita ; tlccr,\tosament,, j
tiiicotarnente i perautum^nte.
Ul^iijLUWc . tvt.,adi T. de Chimie. V.
Dl^.olïjut.
Ulj.)Ol.UriON , s. f. Séparation des
parties d'un corps nsturel q.u se di-,i0.u.
iJ~s.,iu\'une , sauniimento , sttmpcramenîo.
Uis,ol..;ioii des humeurs. Uiscrasia. - Ls
d;,>olution du .:orps et ce l'ame , c'est la sc-
paraciun. i^a s,.paia\!oa., ii scioniiin.nto aei.'
antma dai coipo. — Ut^sulution c'i.i'. nl.iri.i-
i,e , c'est la rupture du lieu coiiju^.:!. l^ts-
so.uiwne dcL matrimonio. - l'. oc Cliimie.
Séi/aratioii qui rcu.iit les corps soiiues en
tonne liquide , par le moyeu des dissolvans.
Vissuia-jtvnc, — Dcrcâlcmeiiî de vie. Dcb.tu-
che exce^^ive. Un tutcini assti q,.e Cv- mot
emporte l'o.ibli de toute retenue. Il >'em;.;o.e
partie. ilieremi^nt pour oj^j-rinier la ïreq..trnta-
:ion ues temmes prostK..éej. Dissoiuijutie ;
disonesta; sjrenata licenza ; dtssoi-ute^^a ;
D I S
»îî
sjru
tua.
DI>iij.NA.\CE, s. f. T. de Mus. Faux
accord. O.scurdaitza , dissonanza.
.Dl.)0.-.A.N1 , A.srt, ddi. T. de Mu-
sique. Qui n'est point o'accurtl , qui n'est
r^^s 0, u* le ton. Dissonante-, cLscordante i
disco.de.
Dio jOUDRE , V. a. Pénétrer un corps dur
et compacte , et le réduite en forme liquide
p^r le moyen des dissolvans. Dissolvere , di-
sci^igiicre ; àtsctorrc ; sciogùere , sttm^trare.
L'eau regole dissout l'or. — Dissoudre un
mariage, ctc.c'sstie rompre. Sciogliere à
matrimonio — v. r. Discio^iiersi ,cc.
Dl5j>OU.>, ourEjpart. V. le verbe.
DbiUAUE', £E , part. V. le verbe.
Dl>SuADt.\, V. a. Détour.ier de quel-
que dessein. D.s-uaderc ', sconsif^liare i stor-
nare ; disconst^iiare; dsstorre i rimuoverei
sconfortare,
Di>-iUAS10N, s. f. Effet des discours,
dev ri.i onsqui dissuadent. Dissuasione.
Dlj>YLLAj£,adi. de t. g. 1 . de Gram.
Qui est de deux syllabes. Disstllabo,
DlS'l ANCE , s. t. L'espace , liniervalle
d'un lieu a un autre. On le dit aus^i c^
temps. Distançai intervallo i iontan.ti'^a.
- hj. Litfereuce. Diferenia ; aisiar.i.:.
Du Créateur a la créature , la distance est
UI .TANT , ANTE, adj. Eloigné Dista.-.te ;
lontano i discosto.
ObTtNDuE, v. a. T. de Mid. Cjuscr
une tension knîe contre nature. DistcnUcrei
"DlJrENTlON, s. f. T. de Chir. Il ne se
dit qu'en ..aîL.nt des nerfs qui sont trop ten-
'lus. itirumcntuj tiramento.
Di j i ILLA fEUK , s. m. Celui qui fait pro-
teiiioa de distiller. D:s:iilat*^re.
Ubrii-LAriON , s. f. ,^ 'action de distil-
ler, l,j cl'.oseu'stillct. Diitillaxii^tie.
DI3iILL.ArUiR£, îg). T. muiiii. L'art
d.s il;i.îoi.-e , c'est I.. Ctimie. Lac'àrri.a.
DISTILLI-: , ÉE , pi-.rt. V. le verbe.
DI.T;LLi1R, ». a. lire- p.ir r,iLn,bic le
su. de qu^iqoc chose. Lamb'ccnre ; disti., arci \
itjlare. - hg. Di:-t;!'cr quelque chose, c'c.t!
lé;!.-r.chcr , !;. ré,iind.-e , la verjer. i'^-ar^eiei !
si.<nde'e; v:rsareijàr pio^.re. Dis. lite sa!
raj,e , se diiti.îer en 'armes. - v. a. Debout- j
ter , wj.O' r. Disli'.lare ; ^tccio'are ; stilltre. ■
- Di.'ilier son t-spru. Lcmbi^-caistlL ter- I
■.:L.
3;=;TÌKCT, inxte, at". Difiétcnt, se- i
p-ré <;..;; nifre. Ois^intoi.-iv.rso. .«/.iri/u. I
- n^iiret net» Distìnto, cù:a:o ,j*ieciso. Idée !
" Viisn.N'CTEMFNT, adv. Nettement, clni- !
rein r.r. Disùntamtnte i ci.iara:>icitt£ ; parti- ■
' DU rÎNCTlON , s. f. Division » scpaw- i
I fion. Disunitone ; divistone ; stfarii\ivnt —
l}\lietnnce. Di:,tini:one , dij^ren\a 11 l^ut tair»
tlistinctiûn de Oeiitilhoinme a Otntilhomirie.
— l'relcrcnce , prérog..ave , j.ni;u!.:rité av»n-
tageuse. Accogùcr.\e , Cort,.su, un^.i partico-
'""■ ^Traiter qiielq.mn avec tistiriction.
- omcier de di.,î:nction , homme de grande
distmcuon , se uit ces personnes de granue
naissance , ou qui se sont signalées | «r leur
mente. Lom laauardevou , u^m vaienti i
oj/.{-ale ai mento, risptitaiiUe i ec. 11 se f.ic
aussi des choses qui distinguent. Act.oii ,
emploi , charge de distinction. Hajj^aardc-
veie i d. molta consiaei anione . - l:..\plica-
tion de divers sens qu'une proposition peut
aso.r. Distinzione. - Distiaction» ce l't-
Cole , c'est de. distinctions en u».";ge d^ns
les disputes de l'Lcoie. Distln-^ionc usata mue
DijTI.N'GUÉ, ÉE, part. V. le verbe.
adi. inerite (Ustin.,::é , qualité distinjuce.
."^lerito swso.are , ,t:ulnto ; ,;:iai::a rinuarde-
i-oU, cor.si.ierabile , pa.ticotare ; esistita , ec.
Do 1 liNGULR, V. a. Discerner par la vue.
ou par les autres suis. Distinguere ; discer-
née i rajj.guiar,. ; ravlsare. - Uiscerner. par
opération de I esprit. Diîtiiigt.er le bien et
le mal. Discerster U bene c it mule , cono-
scerlo i saperlo distinguere. — Diviser, sépa-
rer , marquer I. d tîerence. Distinguere ; dtfi-
/cr^r.i:arei separare. Distingue.- les temps ,
les q.i,.iies , les âges , les lieux , les intérêts ,
etc. - U.ins lécole , distinguer une propo-
sition , c'est faire une distinction, tur una
dtstmiionsi distinguere- - Se distingu. r ^ar
par Si valeur ; se sign.ilcr. Serrtalarsi.
DliTlQUE . s. m. On a; ptl!e airsi deux
vers L-atins ou deux vers Grecs qui tcufcf-
ment un sens. Distico,
D1;;ìOR:>ION , s. f. II se dit d'.-n-
partie du corfS qui se tourne d'un seul v.0-
te par l.i relaxation des muscles. Storcimen-
to. Distorsion de bouche. Storcimento di
bocca.
DiSTRACTlF, ivE , adi- T. inusité. Oui
donn« de la distraction. Atto a distrarre,
DISTRACTION , s. f. Inapplic-ition d'e--
prit. Distrav. ne i distrlame.ito ; dis.tpamm.
to ; svagamento ; vasa-^w.te. • Démembrc-
meat .séparation d'une partie d'avec son
tout. Distraiicne ; alier.a-i:i,„c ; trasporto :
cessions ; sepam^ioni. En ce sens ii ne se
dit qu'en p.,rl,.nt d'aff.ires.
DIS TRAIRE , V. a. ( Il st; conjugue com-
me Iraire. > Uetoutncr de q-.ielqae appl.ci-
•|on. Distiaere ; distrarre ; stanare ; storre ■
disapplicare. - Dcìourr.er dimdesssin. d'-
stoshere; distornate i /rastoenars i divlurc\
distrarre ; dis^.iadeie, - Tirer , -.ép^rtr
une psrtie d'un tout, vtcD.iUcrei snie,: -
biare; separare y alienare i meti.r a pj/te -
sottrarre. '
DISTRAIT , AI TE , rart. W le verbe - If
est ausii sci. cì «e du n'une p rsçruie qui n'a
nube ai.Llici.lion aii.x choses ati.\.-i.ielJes il ea
t.u!i!r.-it avoir. Distratto i clsuttento ; disa-
f. tetto; .badalo. '
UlS ; RiiJOE' , ÉE , psrì. V. le verbe. -
Ï. de Hetnt. Un .oir.-ripe bien disiribiié
ce- |o..rs ou des orcbres bien di.r.ibjéesl
fiitura ten ord-nata j chiaroscuil tene acm-
par: ri.
LI.'jTRlBUf.R , V. Déj-ai'T, partager en-
tre I losieurs. J.li«r..M,iV. v ,:ivic'<,-»j impar-
tt-e. ; £„.-n/ v«..'i.- ; disp.i.^a's - T. de Palai'.
UistriDj.er un procès, e'cst le donnera un
CooieilUr four le .-a^ por er. D.ritpicc,. m
a ,:n òtnat.re acc i ne/accia U telaio- e tm
Oi.-ìjlo. Uivuer , i'ì.;;i >.;;■. ranger Ordi-
nar.; dtspore ; d..tr,rui.'e i schierare. Dis-
tribuer bici.L mi-ete^. Pi^rihutr par ordre.
- Ln f. al.:.pr,„. C'est^de bien ép.:Bdre
1 encre sur les coits des bslles , ce qui se (.-,it
en tournant les mau lies de ces b..lles dans
les mains Me'tare i n:.^^il. - Distribue,- Ta
lettre, c estremplir une casse. Scur.it^jrre
DbTlîIBUTiL'R, T-utCE, s. 1'. ec>.
Qui distribue. Vistribuiore i diitniutrict»
ìH D I VI
DISTRIBUTIF . IVE , ad). Qm distribue,
ejui pjrtdge qui donne ou rend a chacun ce
qui leur fit (in. IJistrîbuttyu ; che dà ad ognuno
il suo , c-o Clic su tocca.
Ul'ì 1 RltJU 1 lUN , s. f. L'action de distri-
buer , ou l'crtet de tette action. UUtribuiiu-
ne ; iispiniayonc , divisone ; dispcnsamcnto ;
disftììid. - T-de i'rai. Orare de dutnbation,
c'est le rôle qui se fait d.i créanciers sur un
bien adjupé p;.r décret. D'isuibuiion cradiiak.
- Les deniers qu'on distribue aux Chanui-
nei . à c.-.use de leur présence actuelle au
service divin. DiiinluTionc; e per lo piu , le
Aisirihu\ioni. -T. d' Imprlm. L action par
laouelle on remet d.nis la casse touies les
lettres d'vme foime qu'on a tirce. òcom/.o-
siiiore. - T de l'cint. Une belle distribution ,
c'est uiie bc'.le ordonnance. Scompartimento ;
accordato ; accordato ; accordamento.
DISI RIliUl IVEMtN r , adv. T. de Lo-
tique. Au sens dislnbutif , séparément , seul
a seul. Il est opposé à collectivement. Dis-
zrihitivamcntc. ..„ , ,^ t- i
DlSTillC r , s. m. T. de l'rat. Etendue
rie Juvisdiction. Uutntto ; luosn soecctto
alla eiuriih'one dì alcune. - H- Lela n est
pas de mon dis;rict, cela n'est pas de ma
compétence. Sun tocca a me a giudicare :
t me non appartiene il portarne giu.ii^io.
DIT, s. m. Bon mot. Apophtiiegme. Det-
to: motto; apoff.Bma ; apotegi- - ■ "
— 'prov. 11 a son dit et son dcdi
il chanpe d'avis q.i.:nd il lui p'a .
sa parole, il.est suiet a se dédire. Banderuo-
la d: campanile ; e'rrUlaio.
DIT , 1 rE , part. Detto , ec. - iurrom
né. Detto ; chiamato per sopranome. Cllar-
les V. dit le Sage. - Il se )omt aussi avec
les ari'des et les pronoms , et a la torce du
relatif pour les choses ou pour les person-
nes dont on a parlé. Il n'a guère ri usage
qu'en style de pratique , de formule. //
d-ttu ; il predetto. Ledit tel. Ladite maison.
- Dans le n-.éme sens il se joint encore aux
Edverbes sus , dessus , devant , après , des-
sus-dit. Ci-dessus dit , etc. Suddetto ; so-
fra.Uelcu , ec. j n ,
DITHYRAMBE , s. m. Espece de Poé-
sie en l'honneur du vin et de Bacchus. Dui-
D r V
plusieurs façons. Diversificare; furiare; iif-
ler.,.<arc.
DIVHKSION , s. f. Action par laquelle on
détourne. Diversione ; divertimento ; distorna-
mento.
DIVERSITE, s. f. Variété , différence.
Diversità J varietà ; di^ferenìa ; dissoml-
sii.
rdii
é tracte
DiVliRTI , lE , part. V. son verbe.
UlNtKllR , v. a. Détourner, distraire
Divertire ; rivolgere altrove ; distornare ; it
siorre ; volgere. En ce sens , il vieillit. — ti
matière de hiiances on dit ([u'un homme .
diverti les, deniers, pour dire, qu'il les a
employés a un usage diftérent de leur des-
tination. Distrane i danari ^fonvertir In altro
uso — Détourner , transporter ailleurs , vo-
ler , dérober. N ascondere furtivamente ; fra-
stornare; involare ; portar vim di nascosto;
celare. — Désennuyer , réjouir. Divertire;
ricreare ; soUa\-,are. - v. r. ie réjouir , pren-
dre du plaisir. Ricrearsi ; divertirsi , sotla\-
^arst i prender i lacere ^ diletto , ec.
D.VERriSÒANT , ANTE, ad). Qui diver-
tit , qui réiouit , qui récrée, vlleuevule ; pia-
cevole ; soliollevote ; ricreativo.
DUtiUlviblvlENF , s. m. Récréation,
plaisir. Il se prend ordinairement j.uur un
laisir honnête. Divertimento; ricreazione;
passatempo ; spasso ; suila%%0 ; tranuilo.
ppelle dans les opéra , divertissement ,
les tcies de danse et de ch.nit qui tout par-
tie de chaque acte d.ms un opera , ou qui
; terminent. Les divertissemens de cet ope-
<i son; bien amenés, lise dit aussi en ^arljnl
e la CumLdie. lnterme\\o ; hallo ; haiieuo.
- Uivcrtiïiement de deniers , divertis^e-
lent de fonds : l'emploi qu'on lait d'une
oinme d'argent a un usage citiérent de ce-
li auquel elle étoit destinée. Disirauon
't danaro.
DIVIDENDE, s. m. T. d'Arith. Nombre ' ii'gnV
DIX
la f.icï , de la bande et autres pièces qui n'oilt
que la moitié de la largeur. Divisa.
DINISE', ÉE , part. V. le verbe.
DIVlbLR, V. a. Partager .séparer en
deux ou trois, ou plusieurs parties. Divide-
re i separare ; distribuire ; spartire ; scom-
partire ; 3comme\\are ; Mseagliare. — fig,
Alettre la discorde , désunir. Disunire; se-
discordia , la ^i{ianìa ; metter dli
di<
alle Ja
de t.
Qui
DITHYRAMBIQUE , adj^ d
appartient r^u Ditliyrambe. Ditimmoieu. \jit
tippelle ans<i Poé'e dithyrambique , celui qui
fai: des DiiV.yr.tmliss. .
DITO,'/'. deion:m.i?ouT signifier : d:t , du
dit , ou du susdit. Detto ; suddetto.
DITON , s. m. T. de Mus. Intervaje com-
iiosé de d-u^ tons. Ditono.
DIVAGUER , V. n. S'écarter de l'ob-
jet d'une question dans la discussion , dans
la cpnvcrs:;tion. J'asare ; divagare; sbale-
strare ; pagar tlnqiie soldi ; uscir del se-
minato. .... _
DIVAN , s. m. On appelle ams: en Tur-
quie le Conseil du Grand-Seigneur. Divano.
DIVE , ad), f. Vieux mot qui signitioit
Divine. V.
DlVtRGF.NCE , s. f. T. de Géom. Etat
de deux lignes qui vont en s'écartant. Dl-
'"ijlVERGP.NT , ENTE , adj. T. de Gco-
tnét. On donne ce nom à des lignes^ qui
vont en s'écariant l'une de l'autre. Divcr-
DIVERS, ERSE . ad). Diticrent, dissem-
blali'e , qui est de nature ou de qualité ditlé-
rente. Diverso; differente ; dissimile; vaùo;
dlssumielUnte ; dispari ; dUfLrme. - Il sign;-
«ie avissi pUisieiirs. 11 a p-rlé; i diverses i.er-
sonnes. iLeli ha parlato a diverse , a varie ,
a rni persone.
blVERSh.MENT, adv. En diverses ma-
nières , diii'éremment. Diversamente ; dige-
rentemente ; in vario modo.
DIVERSII-IAULE, iad,. de t. R. T. /«..-
ine. Qui peut se varier , se diviser, the può
UE , part. y. le verbe.
a diviser , selon la règle de division. Divi-
dendo ; numero da dividere. — 1 erme atiec-
té aux Compagnies de commerce , il signihe
le produit d'une action. Il prodotto.
DIVIN , INE , adj. Qui est de Dieu , qui
aiiparticnt a uieu. Dlvmo ; di Dio. — On ap-
pelle les fois Personnes delà Trinité, les
Personnes divines, l^ersune divine. — Un ap-
pelle le tilide Dieu, le Verbe divin. Il di-
vin Verbo. — Divin, se dit hg. de ce qui
semble être au-dessus des forces de la nature.
Divino ; celeste ; celestiale. — iìg. De ce qui
est tres-exellent dans son genre. Divino ; sin-
ijolaie ; eccellente ; muraviglìoso ; sjuisito;
ottimo ; suvranctiirale.
DIVINAI lOi'^ , s. f. L'art de predire l'a-
venir , et les moyens dont on se sert lîour
j-.rédire , pour deviner. Uevlna\ione ; inJo-
vinamenio ; incovlna\ione ; augurio ; predi-
■{Ione ; divmamento.
DIVINATOIRE, adj. T. tie Li-.rir. On
a donné le nom de b.iguette diviu.-toire a
une baguette de coudrier ou autre , ad moyen
de laquelle certaines personnes prétencent
découvrir les sources et les trésors cachés.
Bacchetta indlvtnatoria.
DIVINEMENT, adv. P.nr la vertu , par
lu puissance de Dieu. Divinamente; per ope-
ra , per virtù di Dio. — iij. et fam. Excel-
lemment, parfaitement. Divinamente ; ottima-
mente; maravigliosamente ; mi:abilmcnte ;per
ecce':en\a. ,
Dr\l.\iSE, ÉE,part. V. son verbe.
DiVl.MStR , v. a. Kecunnoiiie pour divin.
Divinltjare ; far divino.
DIVlM'TlI' , s. f. Essence divine , nature
divine. Divinità. Tout étoit rempli de sa
divinile. Ogni cosa era ripiena della sua di-
vina maestà. - Il se prend aussi pour Dieu „
m.èine. La divinità ; Iddio. - Pour Its faux j al dieci per cento.
Dieux des Paiens. Le divinità de' Pagani; DIXIEME, adj. de t. p. (On pro
l falsi Dei. - Oi\ i'cn sert encore hg. et Di/.ième. ) Nombre d'ordre. iXcmo. I
.ibiisivcmcnt en Poésie , quand on parle d'il- ! xième jour. — D'xicme , s. ni. La ili '^
ne belle femme. C'est une divinité. LIU è 1 panie d'un tout, /«i decima parte.
una divinità, una h:lle\ia celeste. DIXIEMI-MENT , a.lv. En dixii:me lita.
i..l«r.^.lr.r . 1.^, p.. UIVIS.ll est exposé a Indivis. V. Ce mot. l/„ ,(,f;„,o /„o^o.
DIVLRòLtlLK , v. a. Varier . charaet ta DIVISE , s. f. i . it lilason. U se ait de j DIXME , s. f. ( On oc prononce pouii
DIVI.^EUR , s. m. T. d'Antli. Nom-
bre par lequel on en divise un plus grand.
DlvfsiBILlTÉ , s. m. T. Didact. Qi..
de ce qui peut erre divisé. Divisibilità.
DIVMBLE. adj. de t. e. Qui se p...i
diviser. Unislbile; separabile.
DIVISION , s. f. Séparation , partage.
Divisione ; spar:ì{ione ; distribuitone ; pani-
\ione ; ame-^l^mento ; partipglone ; distaiiuj.
tura. - T. de Khét. La distribution qu'un ('r*-
teur de fait son discours en plusieurs parues.
Divisione. T. de Prat. Sans division ni dis-
cussion ; solidairement l'un pour l'autre , et
un seul pour le tout. V. Solidairement. - lii;.
Désunion , discorde. V. - Une ries qujtrj
premières règles d'Arithmétique , selon l,i-
quelle on divise une somme , un payement,
un tout en plusieurs parties. Divisione; p.r-
tiyone. — T, de Guerre. Se dit des pariics
d'une Armée entière qui est campée en .*r,
dre rie bataille et des parties ri s'inctes t:'; !i
bataillon qui défile , soit par demi-ranï , s,:t
par quart de rang. Divisione- -T.de M ir.
Un certainnombre l'C vaisseaux d'une An ;
navale, qui sont ordinairement comm, ,
par un Officier - Géirér.il. D'vlslone. - . .
d'Imprim. C'est le nom qu'on donne a ....u
petite ligne ou tiret qu'on pl.icc au bout dus
des lignes, où il n'y a qu'une p.T.ie d'un
mot , iiour marquer que le reste e>t à U
suivante ; c'est aussi un trait d'u-
nion de deux ou de plusieurs mots qui {!>.;-
vent se prononcer ensemble. Divisione ^cf
ispartirc.
DIVORCE , s. m. Rupture de mari.-.e.
Divorilo ; separaiione tra marito e moglie.
- Quelquefois les simples dissentions qiii
naissent dans le m.iriage. DlrsensLnc ; di-
sunione ; disputa ; contrasto ; litigio. - P -
scntion entre les amis. Disunione, ce. - \ :
séparation volontaire d'avec les choses, i'-
quelles ont étoit fort attaché. Divorilo ; sc-
parallonc ; ailenauone.
DIUKE'TIQUE , adj. de t. g. Apéritif, qui
faituriner Diuretico; aperitivo; cher'ii.o^:
l'urina. — 11 est aussi subst. C'est un bon i •
rctic|ue. Gli e un buon diuretico.
DIURNAL , s. m. Livre de prier?;
contient rOlTice Canoni.il de chaque i
l'exception des Matines, et quelque f^'
Laudes. Diurno.
DIURNE, ar'j. T. d'Astron. D'un i
ou journ.nller. Diurno ; del di.
DIVULG.ATION , s. f. Action de
guer , ou état d'une chose divulguée. 1
gallone; dìvoìg mento ; pubbiicaiìonc.
DIVULGUE', ÉE, part. V. le ve;
DIVULGUER , v. a. Rendre pul
qui n'étoit pas su. Divolgare ; dlv
far noto al pubblico ; far comune ; dLj.'
DIX , adi. numer.il, de t. g. et q ■
foli s. m. Nombre pair composé de de;
cinq, et qui suit imniérii.iteinent le n
de neuf, en y ajoutant une unité. /'
dieci. - Dans le discours ordimire ,
prend pour dixième. Decimo. Innoi ;
Iir.ocenio decimo. Le dix du mois. / .
ou a' dieci del mese. - Mettre son
au denier dix , c'est en tirer le i'
denier d'intérêt. Dar il d.inaro a ■■
Fo
DOC
' BÇ, qui ne sert ou'à ilonper'îa première
syllabe. ) C'est ordinairement la dixième
tie des fruits , et d'autres choses que
n pay« à l'Eglise ou aux Seigneurs. La
decima. - On ;ippelle grosses dixmes ,
les dixmes nu'on lève sur les gros fruits ,
comme le ble , le vin. Dicimc del s'aiij .
del vino. - Menues dixmes ; celles qui se
lèvent sur le menu eram et sur le menu
■ bétail. Decime sul hcstjme minino, e sulle
Haiie , dal grano in fi.cri. - Vertes di.\-
mes , celles qu'on lève sur !es légumes , le
chanvre , etc. Decime de' Usuim, canapa ,
uno ; ec.
DIXMÉ , ÉE , part. V. le verbe.
DIX.VIER , V. a. Avoir droit de lever la
diyTie en un \\e\x. Decimare. -Wic dit aussi de
e : q 'i actuellement lève la dixme. Deci-
r .: . ritcìiùtcr le dactne.
I iXMtU.H, 5. m. Celui qui recueille les
B ^ njj. Colui che ilscuote la decima: esat-
ru 'e .
!'I7.AIN, s. m. Ce qui est compose du
r rote de dix. S'tania di dijci versi - Il se
^ "i.iid'un chapelet compose de dix gr..in5.
IH/^IKE, s. f. Tot.-il des choses ou des
F'- ' -.ina composées de dix. D.chia. - T.
c'Ari:h. Nombre , dizaine , centaine, tiu-
m.'T , dec'na , ec.
DiZ.t^AU, 5. m. Il se dit de dix gerbes,
et dix bottes de foin. Dieci covoni , o dieci
faccetti di strame , v jìeno jccu/ci inricme.
DiZEMER, s. m. Chef d'une dizaine,
eu qui a dix personnes sous sa charge. C'est
un no. m de certains Officiers de ville. Capo-
dicci ; Caporale di quartiere.
. D-LA-RE', T. de Mus. Par lequel on dé-
signe le ton de ré. D-la-n.
DO . s. m. r. .!.■ Mur. Syllabe que les
iraiieiis substituent en solfiant à celle d'ut,
dont lis trouvent le son trop sourd. Do.
DOCILE, adj. de t. g. Qui est propres
■tecevcir instructiofi , ou qui a de la disposi-
tion à se laisser conduire et gouverner. Do-
ct.e ; adi.cttrinevcle ; amwaestrevole ; inse-
Sncvoh ; dsc-plinevoie ; disciplinabiU.
DOCILEMENT, adv. Avec docilité. Con
■ducil'tà ; augmente. Ecouter docilement les
avis. Ascoltare con docilità , di tuona voglia .
vouniieri, cort attento animo , studiosj.-mntt
d'ÙcÌuTe''; s. f. Qtialité par laquelle on
eJt ducile ; disposition naturelle .i être ins-
truit,.! se laisser gouverner. Docilità , bontà ;
tutri^me; facilità ali' imparare.
O ^CIMASIE et DOCIMASTIQUE, T.
'■ -ve. L'art d'assayer en petit les mines ,
> oir le; mct.nix qu'elles contientiLm;.
;.re de la Métallurgie, qat s'occ.ipe
-- ...li des mines en grand, ha Doci-
DOCTE , ad), de t. g. Savant. Dotta ; ern-
iltu ; scientifico ; scUnxiato. - un livre docte,
e docte dissertation ; qui contient beaucoup
d^'tla , ou erudita
sub.t. Les doctes.
Savamment , d'une
■dîtamentc ;
imente ;
de dûC'riné"'t'n"7;?
diss!rtai^\,i:e. Il e t a. .s
ï do*ti ; le penon: djtte
DOCTtMENT, .-.dv
manière dccte. Dottar.
ta^unt':mentc\ scient'ficamente ; sa
gr^Und.-mente; da scienziato.
DOCTEUR , s. m. Qui est promu d.ini
une Université, u plus haiit degré de que'-
gue F. ci.lté. Dt -tore ; laureato. - Docteur-
Ré:ent , un Docteur qui enst-i'ne pubi quc-
Itîer.t, Dot'-ore y l r.f.ssore ; nta^-sto- catt ■•
iranre. On le dit i.'n. d'un homme iç'C't ''
quoiqu'il n'a:t p.-.s é'é reçu docteur. Dotto-
re; nom dotto , erit.lito , sajsio , ahi'e , sac-
certe. — D'un habile homme en quelque es-
pèce de choses que ce soit, qujiaue ce n-
Soit pas une self nce. D.orlor;.
DOCTORAL . ALE , adj. Appartenant
au Docteur. Vcf orale ; di dottore
DOCTO.UT , s. m.' Degré , qtlalité de
fo"Tr'''- ^-"^^rif """'-''' • ^~""'° '^'^'''^ "'
BOCTORjIrÌe". s. f.. Acte qu'on fait en
D O I
Tliéologie pour être reçu docteur. Tesi , esa-
me fuHlico di chi vuoi ricevere il doltoiato ;
anmeestramento.
DivC-nilNAL , ALE , ad). .Se dit des avis
que des Théologiens donnent en ma:iere de
doctrine. Dottrinale.
DOCTRLsE , s. f. S: voir, érudition. £>of-
trma ; sapere ; scienza ; enid!,iune. - Maxi-
mes , sentiniens , enseignemens. Dottrina ;
mass me ; inscrnamenti.
DOCUMENT , s. m. T. de Prat. Titres,
preuves par écrit : enseignement. DocLmenro;
tr.olo; prova.
DOULCAGONE , s. m. T. de Géem. Fi-
ngure terminée par douze côtés. Dodcca-
"dÒDÉCAHÈDRE , s. m. T. de Géom.
Corps sohrie , régulier , dont la surface est
f"'f? de douze pentasones réijuliers. Do-
■■dÒDI.N-AGE , s. m. Term, de Boulang.
blutoju l.iche, destine à tirer le gruau. Stac.
DÙoinER , SE DODINER , V. r. Se
dor.ùter , .ivoir beaucoup de soin de s"a per-
sonne. Il est fam. Crogiolarsi ; careifiarsi ;
i"''JJ'"'L:- covare ; vivere nella molleua'.
DODO , s. m. Mot dont on se sert en
parlant aux enfans pour les uivrter a dormir.
Ninna; nanna. Faire dodo, l'ar la nanna ;
DODU , UE . adi. Gras , potelé, plein
oe cMair , qui a beaucoup d'embonpo'nt. I!
est l.un. Grassotto ; grassoccio ; passato ;
/> "-^iie ; cresciutocelo ; fatticcia ; paffuto ; cor-
.DÓGAT s. f. Dignité de Doi;e de Ve-
nise , ou^ de Gènes. Dignità dCDoi-e. -
■fems qu'on a été Doje. tempo m citi un
Ve>%e e vissuto nella sua disnitì.
DOGE , s. m Chef de la République de
Venise ou de Gènes. Dose.
DOGMATIQUE ad',. <fe t. g. Qui regarde
les dosiries de la Rel^ion. Dogmatico. - On
tilt absolument le dogmatique , pour dire , le
style dogmatique. Suie dogmatico. - Philo-
sophe dogmatique : celui qui établit des
dogmes dans U Philosophie, filosofo dor.
matico.
DOGMATIQUE.MENT. adv. D'une ma-
niere doe;n\mti»s. Dogmatlcamnie. - li.^.et
lam. 1 arler doe.matiquemei.t , c'est parler
d im ton décisif. Decisivamente.
.DOG.MATISER, v. n. Enseigner une t-oc-
me (jiisse ou dargereuîe. Ûcmmatisare j
'seiinar falsi donimi. — D.^biîer ses opi:;ions,
■; raiionnemer.s d'un air trop décisif, et en
homme qui veut lé'^emst. Far 11 saputello ,
'' ser sacente.
DOGMATISEUR , s. m. Celui qui dog-
itiso. Il se prend toujours en msuvaise
part. Disieminatore di tolsi dommi.
D(>GMAT1STE . ,f m. m,i étabilL des
dogmes , qui dogmatise. Co.iii che do-na-
li\\a.
DOGME, s. m. Point de djctrine, eiT-
Sf-'snement reçu , et servant de règle. Il se
eit princij,;lement en matière de Religion.
Ot.gr,ia , Jomma. - Les dogmes tle la Philo-
sojhie , les ventés qu'elle enseigne. Le verità,
• prtnciri jilesûjicl.
DOGUE , s. m. Gros c!:ien courageux ,
jont en se sert pour girder des maisons
des basse-cours , ou pour taire des comb.ns
Cintre des taureaux et des bêtes fcroces.
dTìGL-ER , SE DOG.UER . v. r. Terme
m aiopii Se it des béliers et des moutons
qui se frappent U téle les uns conue les au-
tres. Cessare.
DOGUES , s. m. pi. T. de Mar. Trous
u sont dans les plats bordi des deux côtés du
gr nd inàt , rour arotirar les couets de la gran-
de vole. Fori ; buchi.
DOG'JIN, INE , s. m. et f. Mâle et fe-
I V- ^ fi '• ^■, "\- f 9" "« It'nonce point
le G. J.."artie delà m:.!n uu du pied del'hom-
me. V.to. - Ssjrte de ine:.iire delajyaadeur
iff
D O r.
ilu travers d'un doiet. Diro ; misura. - n".
Puiss.ince. Le doigt'de Dieu est ici. Înqucslo
SI montra d divin potere. - On emploie ce
mot dans beaucoup de f.içons de iiarler : Un
dogtdevin.fnrf/ro^ivino. - Toucher aa
li'*'" '°"^'"' '°" ""'no. - Montrer au doij-.t.
Mostrar a dito. - Savoir une chose sur le
bout du doigt. Aver una cosa su te dira , o
sulle punte delle dita. - pruv. et lig Il'ne
lautpas mettre le doigt entre le boiVetl'^-
corce , pour dire qu'il ne fju- pas trop s'inac-
rer dans les démêles entre proches, comme
mari et teinme , trère et sœur. Tra carne t
ug'ia non sia uom che mi pugna. - Mettre le
doigt dessus. Trovar subito cloche s! cerca-
•nettervi la mano sopra. - Donner si.r les
doigts a quelquun. Riprendere; corre g-re ■
dar sulle dita. - U s'en mordra les doins
c est-a-dire , qu il s'en repentira. Se ne meri
deratldito. - Compter sur les doigts. Contar
aita Joggta delle donne , e de' •.n^iulli •
contar sulle .tita. - Avoir de l'esprit a'ub nit
lies doigts, c'est être adroit de la main. Sa-
i cr giuocar di mano ; esser destro d: ma,:.< ;
itser destro di mano ; ,i i'<r green desterità. -On
du aussi avoir de l'esprit jusqu'au bout des
doigts, nour dire, faire par, itre de l'esnrit
lusques dans les plus petites choses Aver som-
mo ingegno. - Etre à deux do gt; de l,i morr
du precl^llçe, etc. E,sere in srandrisehio dì
morie, molto vicno al treclpi-io , ec. - Ne
taire oeuvre de ses dix doigts. Tjtrr^ un po/
trône. Etre pansé au doig- et à l'œil. £sser
servito con tuita puntualità ; n.,n marcar di
nuli.-,. - Toucher du bout du doist à quelq.te.
chose. Es,er assai vici lo di ijuatc.W cAr;
aver.a i}uasi sotto la mano. - Je n'en me-'
trais pas mon doigt au feu. Io non vorrei
giurareche cios.ay.ro ; nonne metterci !a, Tara
at/uoco.- On dit de deux bons amis r, -
ce .sont les deux doigts de la main. £<sSr
-.te aillée m un nocciolo ; esser come passate
e colombi ; esser pan: e cacio — D'ii-»
chose d_ont on donne peu , qu'on n'en"Ì
qua leche doigt. ^Uerne appena per gustarne.
- .'»e lécher les doigts de quelque choîel
Lecar.-e.ie le dita. - prov. Toucher , ou ,V-â
toucher une chose au doi^t et à l'œil , „ouc
dire, voir évidemment. Veder chiaro ■ evi
dentemente, all' e^ldenia. - T. d'Astron. Û
la L'Ine"°yr,"'° diamètre du Soleil ou de
unTil?.'^& .'• "• ^^ "''" "" ^ <=°""'>
DOL , s. m. Vieux mot, qui n'e^t n'u?
UOLtANCtL, s. f. R-iwe. Von ptincinal
usage est au pluriel et il n'est plus que du
;-yle familier. Dogl.en-^t; doglianza : guère-
la; jue'e.a-K:nto ; querimonia.
DÓLF.AU. s.m_ TeTArdois.OntXrioi^t
on se sert ooiu- tailer l'.nrtioise et lui donner
4-a'or™^ •^Tl Sorta d'ascia de' ta-
\ DOLEMMENr", adv. D'une manière do-
pOLtNr, ENTE, ad). Triste, a'jîli^é
p.ain-if. II se dit plus ordinairement en pïai-
sintcrie. Dolente; aj/iiito ; accorato; ad-
di'lor.ito.
D.)LE', ÉF, p.irt. V. le v»r^-
DOLER, V. a. T.d'Art..Eg-i;-r. appla-
mr rendre unie la superficie c'un morceau:
de bois. Fialhre; e.-ual,re ; pareggiare ; puli-
re ,c far iitc-o il lernamr.
boi IMAN s. rn.KH.',itTurc en usage-
au Ihéatre. Abito Tur:h,sco che s'usa i^
DOLOÎRE. s. f. Instrument d» Toi
neher , qui sert .i unir le boi.. Manna:.:.
- C est aussi une picce du Biasoiu Asc-a^
''pOM !ou DON , s. HT. Titre d'honneur
q 11 vient du Latm Dominus. 1! n'->st d'u
jat-e en Franç.vs que pour cerî.iins'Or,Ires
Ueligieux, comme les Ciiartreux , Benedir
îjnt.etc. et on l'écrit alors par une m ' con
tormemeut à l'e-ynologie. Ce titre' se doni
ne en Espagne aux SeciJiers. il n'éceit autri-».
»f/: D O M D O Ml
l\ en urse q.. pou, 1. b.u.e noMe«e.,r , «rdre iH. scç.n.je hiérarchie ^^^^^^
DON
•s- riLVcmi i-re.qiie M^^i c.minun que celui i ""t.
èe mi.n»ieur en Fnince. .1 >e )uim toujours | pire
»ux nom» de b^i ttinc Ep^tn^^'s . e' iJinais
aux noms <le l,imiile. Dun. . . , , .
DO^l.^.lNE , s. m. Bien , tonds , l;éritsg.e.
Patnn,vn,oi utdita; po<>Cis]v,u. i^bsolu-
ititiit, 1c Domaine, t'est !e Ootnuine tiu
Roi le uonij ne tle la Couronne. /( Htsio
J'aliii!iun:u. - i.n I . de Dr^it. romaine si-
enihe proiTié-.^ li'une thoie. D^mni„,rru-
priiià. On di/.irc.oe tleo.x sortts oc el.-m«i-
ii s .avoir le (^.maiiic direct et l'utile. U
"dOmVni'a .', ALt , .dj. Qui est du Do-
fn.''inc. t>v>ii(...:a.c
De 'ME . s. ni. Ouïrape d'.-\rchi!ectu'-e
<levé en roiï'. , en forme de coupiç ren-
*irséc i.i-i'es'.us du reste du b.i^imenr.
CuLoh.' - T. de Chin». Vaisseau de terre,
eu. ddus cer-.rne> diit;!l,«.vn> on i.bce
pp.r-dessui une cornue . at'i dvWigor 1j
flamme de rouler dessus. On le iionune aussi
itor
qu'on le..
sut le
Anges intérieurs. U^-
""dumÎKe' , e'e , part. V. le verbe.
UOMlNt.R, V. a. CoÊTmandtr, .ivorau-
tomé et i-uissiiiee absolue sur que, que tlio:.e.
/jrirJ'nV^s/'i.'" i''-Wi"r«- -,li s='du lis. dé
ce quiio.oit le plus |>irmi plu>ieur. chose»,
de ce qui e^t le plus tort. S<iyi^l)bundjrc ;
/ rti.vmi.'.^irt. - Des lieux ckvé. o'où l'on
.lécouvre uiie&r.r.de étendue de n. js , ouqi.i
tiennent en sujétion les lieux pU.s bas. ii-
i^ti
r.O.ViÈlilF. , s. f. Titre que i renrent
2 uniques AHïjyes , qui sont ou qui e ount
ts espèces d'ilôpitiux- Jitolo di a. cune
Sadu , che sor:o <j che erano unn Sf^-cìc di
"'boM'^STiCITÉ , s. f. Etat de domesti-
-ue. y./,i.f<i did^me-Mco, d.senuo.e.
D;).^cS I IQUF. , s. m. et t. 5(rv,;eur,
icrvaite qui sertdjns une mai»on. Servidun ;
famiglio; s-.rvp. - Col'ect.vement ,_tojs les
Serviteurs d'une m-ison. La fmisli'' i '
tervidori. Il a clK.nsé foti; sun oon-.estique.
- L'i.Térieur de la mai on. Je nf veux pas
«u'on ssche ce qui se Lit o.n^ mon dome»-
ticue, c'est à-dire , ce qui se passe ehez
tnoi. Gli affari domestic! , di casa ; ciò che
" DUMEStÎQUE , adi. «fé ,'• g-.Quiestde
la maison , qui appartient a la ni.iy.n. Uo-
mes'k^i d'i casa; casereccio; casal/ito; di-
nastico - Il est quelquefois oppose a etr.n-
ler. Domi Slieo i dtmesiicu ; interno ; nat:\i>;
latrio. 11 se dit aussi des animaux prive,
%m demeurent d.ins les maisons. Domestico;
''dOMESTIQUEMENT , adv. A la ma-
nière d'un dorr,e<tl(Hie A maniera dl serro.
— fammilicremen' D^mesncamcnte , cimie-
ttcamente ; familiarmente ; con dimesti-
* B'oViiCIlE , s- m. Habitation, maison.
Il ne se" dit guère cu'en terme de prjfi.iue.
Domicilio ; abitaiioae ; dimora ; aher^o ;
ricitto. , , .,r 1 1-
DOMirii.iÉ, IF. . i:='"-.,y,-„'<',j:7''«-
DOMiCI; UR . .SE DOMICILIE;< , v. r.
T. de Ht. t. S'h.Vninier. II n'a pre_^q-e poinr
d'usase fiue dans les temps fo'ir.eicu pan.
Fit'ar il domicilio ; stantia-'! ; ahirnrc.
D()MUlC.\'n'''N. s. l.T.d'A'trolosie.
1,'Ac'ion de domificr. I! far luioicoio , o
U
t,.ui que la rai^o
domine ddi.stoiui
que la toison doi
iiler nos faisions
coman.iarc ; a^en
LOf.ilN.C AL
au 6eii,neitr. JA
L't.)raison Uonii
que Nc.trv-.^eitiu
l.'vra::olle V..1111
r; ; star sofra. - Il
e sur les passions,
ictions , pour dire ,
1 maitresse , et rc-
Aktioiu. L/oininare ;
r LU.
ri..r , les Jours
■ Dimanche. l.e
replier la Uomii
DCMiFIFR. V. .1. r. d'Astrologi!. C'est
partsfter le C'el en ses douze m^i -ns , at n
Se dresser I? ihêive ou l'horoscoire dequtl-
ou'un. r.r 'a nascla. ,. _ . , .
D >MINA.\T , ANTE, ad]. Qui domine.
I)t,ii:lranic ; sisnoregsiaRte ; precomi^ante.
- Fi'f dom n.uit , '>eisneur domiu-mt ; le
Fief et le S-'isn^-ur de qui re'ive un autre
Fief ou un autre Seiyieur. Feudo dummr.r.tc ,
'"BomVnANTE , s.f. T. de Mus. La note
■ ni fai' la quinte au- dcsu-i de la n<;te loni-
iue ou fond.meniale. Dominante. Et Sou.-
3ominante , '■•• note qui h. ■ h tioarîe ai:-dci-
•us d ■ I? "■l'ione, òettidtmrnant.:.
DOMINATEUR , s. m. Qui domine , qui
a autorité et puisse ne» M-Hver;:i.;e. Dom--
na'eur de l'univers II est du s-yl? soutenu.
Dominatore ; signcrc ; soirano ; jifKuf>i-
'"dOM1''J.'\TI'"'N. s. m. Pui'.rnce, em-
pire ni'ori-(< souvcr.i.ie. Domrio; sis'y-
ti» j W*"" » liominaiionc. |An6e$ du prcininr
Qui aop..rtient
:«le, c'est le iaier, 1 riére
r enseien.i a se. Di.cipl^s
ca'e. - On appelle iJonu-
11 marque d..ns le C.'lcu-
u iêi&neur, c'est-a-clire ,
a i^oincnicaU. — On tlit ,
aie . en , -riant d'un frem-
ur qui prei.hc les jeiltioii, des Dim. 11-
S dans une l-.H,ll>e. l'rtn.çar l aimuaL ,
a tutte U Oamcnicne d.U anno. D-ini-
,1. T d'hisl. nat. Quelque» auteur» disent
que ^ ét.iit un voile d.iit le» lemme »e cou-
vroientla tête, quand el.e» jppro.hoieu' de
!a sainte I able. Il est plu» vt.is.n.b . b!e que
le Dominical éioii un hniie oi, mouchoir d. ns
lequel on re^evoit le corps de i\otrL-.-)ei-
eneur, et on le conser^oit dau» le ternes
des persécutions 1 our p uvoir communier
dans sa maison. De.mn\ae. . .
DOMl.SO, s. m Dn ai pelle ainsi le ca-
m.il noir que les Lcc'.ésiastiqu. s portent pen-
dant l'hiver. Cait'cdo. - bone d'....bit de
bal Lai/ucc'.-' , et quelque paît, ba,.tj. -
lorte de jeu q.ii se uit . vet de» peia, car-
ré loues marq.és de ditiéreus poin's. isuiiu
DON'ilNOIl^RlE, s. t. Ai.irch. iidi»e de
liapier m.irhré , et autres pap ers colore».
DUiVilNuTiER, s. m. Marchand de dom-
no'ene et Estampes. Colui che vende cane
co' orale. „ ...
DUM.M.AGE, s. m. Perte, deTiment ,
préjudice, l'ann,, ; ,rei.:Ldiii.,\ scai -t^ . di-
scal ito ; lesione i detrimento; noci.mer.lo;
fcrnive ; dannetsiameiit., , scucio- - i . de
Pr.-.t. Dcpen., doinmase et intérêts, x/a/in/,
Interessi ; e spese. -^ On dit , c'est dornmai-.e ,
c'est praiid dommaçe , pour dire , ces une
chose (àch-use , c'est un (^raiid m.jheur, c e r
-, ne traode pcfic. Is^t <•" Sfa" danno , cs.i
i fccral. de ...
DOi\iMA(j!r..^i;LE ,^ .-tdj. de t. r. Qui ap-
port
i^^.yiVllVl/,VJI...l*'l-». , -'1. -.- -. r.-, X -
lorte du dommase. JJanr.oso ; noci t'a ; ir.-
Vudi^aU ; isiiiale ; svantaaiiosoj. , ernicioso ;
noc.-.-j'e ; .la'ii.evce ij.rei.iudij.... -.
DOMPTAULE, ;d,. de t. »;. ( I e P se
fait sen-ir d.-'iis la prononci.nion sou'eiuie J
Ou'on peu' compter, qu'on ptut adouc-r.
ion plus prund us.-'^c est avec la nés-"*"*'
Domabile: l'^mevolc.
DO.Vll'TE'. EE . P--'rt.. V. le vtrb;?.
DO..;I>TEa, V. a. Suhiu?,ii -r, réduire sou'
•on obéi. sance, v.'incre.surmon-er.L'u.-^."^
soesioi"" '< sottnmettere ;yicere. - On n
di' a.u.si des anim.'ux , et il sinnilie , les as»u
ic-Ttir, leur f:ire pc.-d'e leur féioc^té. Doma-
re ; aievoir.re'; addimcsrcarç ; amirian^aie
/arageyole, mansueto c trattabile. - U.imp ei
">es passions, sa colère , son courage. Ut^n.aie
J-enari , rintii\iare , sottomettere , mort:J.ca
le ras ''on r
Dl 'MVrEUR , s. m. Qui domnfe. Oi
an'ellc H-rtule, le dumi.'eur d.^» m.>nares
doirutenr des iia'i.,n-.. Il ne se d
tlioni ; aa.^omesziciuore.
DO.viP 1 11-VEMN ou ASCLEPIAS, s.»;
Hl. me ainsi noramée , p»rce qu'i-lle est ua
iréseivati! contre le venin. Elle e.t >uilo-
nuque , et on lui attribiie plusieurs au tes
ve'-tu». AscUuiade ; viicetasrico.
DON, s. m. Préieni , urutitic .tion qu'on
fait a quelqu'un. X'c'iu ; <^o/ijril'o ; yresente;
r.jjaia. - Don mL.t.;ei , c'est la don..tion
mutuelle qui se toiu le m.Ti et la ti mine,
_e l'usuttuit de leur bien, dont le survivdi.t
doit jouir. Donazione reciproca , mutua. -In
apiiel'e, d^n du Koi , cm. ine» gr. ces u'il..-s
q le le Pnnce accorde. Dono. - Don gra-
tuit, le don que le» as»enib ées du Clergé, un
ks Etats de» Hrovince» tout au Roi. 'Uor..i-
tito. - Don du Ciel , dons de la n..tur- ,
dons de la grace . dons de Dieu, dons du
i. tsprit , les av..ir.,ses qu'on areçu» de
Dieu , de Kl ll.iture , etc. Doni; ^ra^-e ;
Javuri del Cielo , de la natura, ce. - Ui -->
certaine aptitude qu'on a a quelque cbo e.
Oono ; Jaculià ; facilità ; prlvilei^io. » L';i
dit aussi en plais. -nt.nt , (|u'une temme a le
don des larmes , pour dire , qu'elle pierre
quand elle veut. Es<u taie hunmc in ta.e.i.
- Abusivement , il a le don de déijl.ur? ,
le don de se faire hjir d; tout le niou.l-.
Eg i ha la sorti , i.' ,.0110 di farsi odiare ,
dl syiacere a tutti.
D> NATAiKE, . dj. de t. g. Celui ou cele
à qui on l.iit une donation. Donatano.
DCJNArEUR, TKic.'.,s.m._et I. Cehi.
celle qui a fait une donation. Datore ; .^^-
""iJwNATlF , s. m. T. d'Hist. anc. Prés t
qu'on f.iit à une per»onne ; en ce sens ^e
terme est vieux: on dit 1 lu'ot gratitic. ■
il ne s'emploie proaremeni qu'-.n t arlai.- >' s
libér.ili'és que le f.l.igii'rat , ou les Cor. tils
de Rome faisoient au peuple ou aux sold. -s.
Do-aiivo. - T. d'Hist. Eccl. d'Aiigeicrc.
Bénéhce donné et con''éré à une per-.it: e
p.-r le Fond.iteur ou le P.itron , sanspre'-u-
t..tion , institution, install.ition pai l'ordin.-irc.
Bene,\o.
DoN.A'lON, s. f. Don qui se fait p.c
que'q.ie acte puh'ic. Dona^'one.
DW.\C , Particule q^.i sert à marquer la
conc'usion d'un r.iis.jniem nt. Diin-:..: ;
a.liinque. - On s'en seri que'qjçfois_ au ; i-
meucemeH' du dl, cours , par une tii^ure 1 1:
I Rlét.-r que. Dun<iue. . .
DONDON, s. f. On appelle a.nsi farri' ?
rcment une femme qui a be. ucoup d'ur ' 1
1 oint et d 'a frâch^ur. hada'ona; c.-.>t .-
■or- i.i ; •ireh'ata: /o';-i.-:j; schia*t.,na.
Ds)N'ON, s. m. P.nie la plus fi t'c 01
U plu» élevée du Chà:eau, et qui est ^r i-
nairemt-nr en forme de tour. Torri . o -
r/oric d'una tocca. ~ 'l , d' Archltcct. \
t e'it pavi'îvin élevé au-dessus du c. -
d'une mais.-n , pour iou>r de qiielqu-
vue ; c'est aussi dan, les anciens c\ •
une tourelle en manière de Ruétite, cl
;u' une r,rosse '00'. Torricit'a.
DONJONNE', ÉE, ^di. T. de Blasor 1
■ours .-.u châteaux qui ont , .
DONNANT, AstTE , adj. Qui aim <
donner. S,.n plus gr.ind in.icp e-t avec 1. -
l'at'v". Lil'era'e ; generoso; che d'i Vo/è'tr
DONNE', tF., p.irt. V.I- verbe. - ir..v.
\ cheval donné, etc. V. Cheval. - T e
Mathém. Q.ian'ités données, ou simplem r.t
données , Tes qu n ifé» connue» , dont or. se
sert dans la so'u'ion d'un problème , t" ut
trouver les quantité» inconnues. / dati ; /*
;;i,i-r'rj date , o cognite.
DONNF.K, V. a. Fore don, faire pr.- ••■il
■i quelqu'un, le pr.'ii!"i"r de queKpie c'- ■-
Da'e: donare. - fhi dit: donner un .•■ ■ .
me fête , une ctilla'iou , donner le h I , ■ r
're, ré.;aler qucltiu'un tl'un festin , d'iii I I,
'une fè-e , e'c. d.ns le v.ème .eus , d . r
.1 dîner, (l.inn^r à min".er , disnner à so . '.
-lonner la cs>médie. Dur una Jes'a ; • ■• '
dcù-
thlm^ui DÌ,m'a"r"i'i -to'smi 'o'ìsloeator di sa' vie . 'soii sai.Ê pour ses amis, 1">"'' *.jj }
DON
^11 sserifieroit sa vie, qa'il répaniroitson
sang pour l'amour d'eux. £jii danbòe ^ ver-
senbbi , muterebbe U sangue per gU arnici.
— Donner et rerenir ne vaut. F. oe Cout.
Pour dire, qua celai qui tait une don.tui^iî,
ne peut pas , sous peine de nullité, ajoatcr
une clause qui e.T ditrutse l'effet. Cela a
paî-é en proverbe, pour dire , qu'on ne peut
retenir ce que l'on dor.r.e. D^re, e ilunerc r.u/i
rai:. — Se donner a quelqu'un; se mettre,
s'attacher au service de quelqu'un. Oirsi ;
attaccarli al servisio di alcuno. — Se mettre
sous la domination de quelqu'un. Oarsli s^t-
tomutersli porsi sotto ta dominazione ài alcu.
no. — Livrer, mettre entre les ui.uns. i?rfr£ ;
coisis^-are-y rimanere. — Donner une chosC
i l'esioi , a l'éprouve, c'est Id donner a quel-
qu'un pour l'essayer, pour l'éjjrowver avcint
qu'il l'achète. Uan una cosa alia prora.
— Donner sa fille en marnge à quelqu'iui;
et sitni'lement, donner sa filie à quelqu'un;
c'est la marier. Dare; accordare; concedere In
matrimonio; maritare unaJisUaola. - On dit
au jeu des certes, donner, pour dire, don-
Het le nombre des cartes qu'il taut a ceux
avec qui l'on |oue, et a sji-mème. Z?ur£ /■;
^arte. - Apporter, présenter. V. - Payer.
V. - Ganser , procurer , taire avoir. Dare ;
ragionare ; procurare ; esser causa o cagione ;
generarci produrre. - ng. Donner la vie;
causer une sensible ioie qu'on n'attendoit
point ; et donne- la mort , causer un e.\-
trème déplaisir. Dar la lita , o la morte.
— Accorder , octroyer. Dar^ ; acc^r.Ure ;
f emettere ; cor.cMre. - Attribuer. Ûa'c ;
ascrivere ; attribislre. - Il se prend en ote
en plusieurs autres sens diiferens, qui ont
si peu de rapport les uns aux autres , qu'il
DON
u soja. — Donner la main, c'est tendre la |
main. Parler la mano. — Donner la trit-ia a
une temme , c'est lui aider à marcîier. Dar
la mano. — Donner la main , sisnifie aussi
épouser , V. - Céder le pas, la place d'hon-
neur. Donner la main chez soi , donner la
porte , le pas. Cedere il passo ; dar il luogo
d ai^re. — Donner les msins ; acquiescer,
cûusen;ir,V. — Donner jour , donner heure,
t'est .isstgner , m.itquer un certain )our,u:îe
certaine lieure. Pare ; assegnarci jissare il
giorno, Cora. — Donner assisr.ation , c'est
marquer un certain heu où l'on se doit trou-
ver. Oar ui appuntamento. — Donner assi-
gnation ; assigner par un exploit, a compa-
roitre pardcviint lé Juge. V. Assigner. — Don-
ner le bon jour , le bon soir , souhaiter le
bon jour , le bon soir. Je vous donne le
bon |ojr , Je bon soir , termes de salutation
familière, io vi do , io vi auguro il buon di,
la buona notte. — Donner son temjjs ; em-
ployer son temps. Impiegare , consumar il suo
tempo. — Donner audience ; donner atten-
tion , écouter. Oar udien-,a ; forger orecchio ;
star attinto , ec. — Donner carri,ére à un che-
val; tdire prendre la carriere, le pousser à
toute bride dans la cartière. Dar ca'riera ad
un caval.o i dargli stimolo a do/pì-o sprone.
— fig. Donner cirrière à son esprit. Et dans
le même sens, se donner carrière, se donner
du bon temps. V. Essor, rem;s et Camere.
— Donner de l'air a une chambe , se donner
de lair, se donner des airs. V. Air. — oe
donner garde , se donner de garde de quel-
qu'un; en donnera garder, V. Garde, Garder.
— Donner à penser , à songer, donner à quel-
qu'un sujet de penser. Dar pens
celle
-Oonn
,. „^ ._^, .-- , . e.iîendre ; taire entend.-e, taire comprendre.
faut les expliquer séparément ; ainsi on dit: I Dar ad intendere ; persuadere ; liimostra'e.
donner un coup de poing, un soufflet, un — Donner a discourir, donner a parler;
' ' ' donner matière de discourir , de parler; et
coup de bâton , un coup de pied , pour dire, I
frapper. Uar u.l f-vj/îo , una [.Lanciata ,uia\
iastj'iata , un caU'o. - Donner u.i demen-i,
pour dire, démentir quelqu'un. V Dém.-ntu-. j
— n.nner une exclusion, donner l'ab.^lu- 1
donner la bénéd ction, pour dire , ex-
:, absoudre, bénir, V. - Donner avis,
.,r part de quelque chose , c'est avertir.
tar yartec'pc ; dar avviso ; dar nuota.
— Donner de; louanges , pour louer. Don-
ner de l'encens. i9jri.7t-£n/o, ec. V. Louer.
— Donner des preuves, des marques, c'est
faire connoi.re p; r les etfets. Uar prove ,
sa?;i , segni. ~ Donner assurance , c'est as-
surer V. — Donner croyance , c'est ajouter
foi. Oar fedi ; prestar fide; credere. - Don-
ner un livre , un ouvrage au Pubh'c , c'est
le rendre puh'ic , le taire imprimer. Dar un
Ûbro ai pubblico ) pubblicarlo colle stampe,
— Donner le nom a un enfant, c'est le tenir
sur les Fonts. V. ces mots. — Donner pa-
role , donner sap.ro'e , c'est promettre ,
engager sa foi . Dar la parola ; dar Lx fede ■
promettere. — Donner ordre a quelque chose,
c'est y pourvoir. Ordinare ; dar ordine ; ri'
durre in hMn ordine. — Donner conseil ;
donner des cunseio, des avis, c'est* conseil-
ler , V. — Donner la loi , c'est imposer ta
Joi , comm.inder. Dar la legge ; comandare.
— Donner le ton , soit au propre , soit au
fiïuré. V. Ton. - Donner exemple , don-
«èr l'exemple ; être le premier à taire quel-
que chose que d'autres t'ont ensuite ; et il
se dit en bie.n et en mal. Dar esempla.
— Donner borf exemv'le, c'est avoir une con-
duite exemplaire. Dar t)j.>n esempio. — Don-
ner un Arrêt , une Sentence, c'est rendre un
Arrêt, une Sentence , les foire, les pronon-
cer. D '.re una Sentenza. — Donner des bornes
à ses désirs , à son amb'tion , c'est borner son
amb'tion , ses désirs. Mater freno ; limitare.
— Donner chasse, donner la chassse, c'est
poursuivre, V. l'oursuivre; Chasse. — Don-
mer cassate, tlescasssdes, c'est -fair e accroire
<iuelque chose de faux. 11 est farn. Dar ha-
gians; dar pannane; ficcar carde. — Donner
une baie , des baies , c'est faire croire à
tiuelt^'un quelque chose d'absurde pour se
•oquer de lui. H est fam. Dar U ha/a; dar
Dici. François-ltaliea,
il se prend toujours de mauvaise p.irc. Dar
eh', dt-e ; far parlare; somministrare ; porger
mat. ria di discorrere. — Donner a coarre ,
donner bien de l'exercice ; susciter des em-
barras , des aft'aires a quelqu'un. Me-ter^tn
faccenda ; dar faccenda , dar impaccio , m.,-
lestia , brlgi^. — Donner à connoiire ; faire
connoicre. Dar a conoscere ; far conoscere;
mostrare. — Donner à deviner ; déher de
deviner. Dare ad indovinare, je vous le
donne en dix j c'est-a-dire , en dix coups ,
en dix fois, le la dò ind'eci. - je donn;r
le soin , la peine , la patience; prendre le
som , la peine , etc. Darsi la pena ; plj:!arsl
Ç incomodo , ec. — Se donner l'itonueur; et
il s'emploie aussi en plusieurs m.inières de
parler qui sont toutes de civilité et de com-
pliment. Je me donnerai l'honneur de vous
voir, etc. Io avrò l'onore; io m'ascriverò
ad onore. — T. de Citassi. Donner le cerf
aux chiens; lancer le cerf. Donner les chiens,
d<ins le même sens. V. Lancer. — »on..er
le feu trop chaud, trop ardent i la viande,
c'est la f.iire rôtir à trop grand feu. Donner
le four trop ch^ud à du pa'u , à de la pâtis-
serie. Do.- H fuoco troppo ardente. — Domier
l'alarme : ii leur donna l'alarme bien chaude.
D.tr l'alarmi ; metter in alarmi ; dar paura ; a -
terrire. - Bonner, s'emploie aussi très-souvent
dans un sens neutre, et signifie, heurter,
frapper , toucher. Dare ; urtare; battere; per-
cuotere ; dar di co{{o ; intoppare ; abbattersi.
— fig. et fam. Se donner de la tête contre
les murs; prendre inutilement beaucoup de
la peine. Dur.irfatlca per Impoverire. — Don-
ner des éperons à un cheval , donner des
deux ; appuyer les deux éperons dans le fi.mc
d'un cheval. Dar di sproni ; tpcc.tr gli sproni.
— .ì'osolumenl et simplement: donner; aller
à la charge contre l'ennemi. Ai:^uffarsl ;
appiccare ; attaccar la îii(/'a , la battaglia.
— Donner tête baissée, etc. V. Tète. — Un
homme donne d.ins les bâ'.imens , d<ins les
tableaux, lorsqu'il fait dépense enbàtimens,
en tableaux. Spender volentieri in fabbriche ,
in pitture. — Donner au hut_, V. But, — On
dit , que le Soleil donne a plomb , pour
dke , qu'il dards ses rayons à plomb. Sa:-
DON 2fr
ttrt ; iare. Et que le vent donnî dans les
voiles. Sahare; dar nelle vele. - Que du vin
donne dans la tète , pour dire , qu'il entête.
V. Entè-er. - Donner djns une embuscade j
tomber dans une embus, ade. Donner dans les
ennstn\i. Dare neU'imlioscata. - Donner dans
le pie^e , dans le panneau , il se dit des ani-
maux qui tombent dans un piège, dans un
panneau, etc. Et hg. de ceux qui se laissent
tromper. Ab.olument dans le même sens ,
donner dedans ; on lui voulut faire croire
telle chose , il donna dedans. 11 est Tamil.
Dar nella trappola , nella ragna ; incorrere
nell agguata. - Donner dans le sens de
quelq-.i un , c'est se rencontrer de son senti-
m>nt, ou s'y conformer. Incontrarti ; ah-
battersi net sentimento di alcuno. — Donner
de l'Altesse ; de l'excellence à quelqu'un;
traiter quelqu'un d'Altesse, d'Excellence , lui
attribuer ces titres. Dar deli'A.'tena , deh'Ec-
cellenia. - Donner , signiiie encore , en
parlant des fruits de la terre , rapporter abon-
damment. Fruttare ; produrre.
DOSNZUK, EUSE, s. m, et f. Celiû.
■ Ile qui tionne. U n'est- guère en u.age
que dans le style familier. Datore ; datrice.
- Donneur d'ordre, T. de Comnerce. Celui
qui passe son ordre au dos d'une lettre de
chîngç. Otrsnte.
DU.V r, t'articule de grand usage , qui se
met au heu de la préposition De , èl des' pro-
nomi relatiis, de q.ii , duquel, et de laquoP»
ou desquels et desquelles, v; cui ; del o.i dal
quale, an della, et della quale; onde. - Il se
dit aussi pour; Avec lequel, avec laquelle,
avec lesquels , ou avec lesqusMes. C»n cul;
con quale. - Pour , de quoi. Di che ; del
quale ; di cui; onde.
D!J.N:i.ELLE , s. f. Terme de mépris, qui
signine une hlle ou une femme d'un ctat
mediocre , et dont les moeurs sent suspectes.
U est fam. Don;dla; ma detto mo:teg:;evo'-
mente. - Petit poisson de mer, qui "d'i ff ere
peu de l'anguille ou du contre pour la fi'ure
du corps. Dsniella ; don^eliinj.
D JKADE , s. f. Poisso 1 de mer , qui a des
eculles de couleur d'Or. On l'a aussi appelle
Brème ou Brame de mer. Orata. - Cons-
tellition. V. Xiphias. - T. de Bot. Dora-
aille , Cétérac. V.
DORAGE , s. m. T. de Chapel. Manière
de taire patoirfe un chapeau plus (in par le
dehors. Il mettere una pena o fianchetti a'
cappelli. - T. de Pâtissiers. Couche légère
de jaunes d'oeufs sur la croûte de la pâtis-
serie. Il c'dor giallo che si dà sopra la vasta,
V. Dorute.
DORCAS , T. d'Hist. nat. Gazelle. V.
D')RE', ÉE, part. V. le verbe. - Doré,
: se dit aussi des choses qui sont d'un jaune
brillant. Dorato; biondo come oro; hion.icg^
giante. — T. de Vénerie. Fumées durées j
fumées de cerf qui sont jaunes. Fate gialle.
DjRE'NAVAN'T , adv. de temps, par
contraction de d'ores-en-a-.-a.it : Désormais,
a l'avenir. D'or innanzi ; da quinci innanzi :
ntlVciVznirc. ^ '
DOAER , 7, 3. End'jire d'or moulu, ou
couvrir de feuilles d'or, d^tût: ; indorarci
disanJâre^ appiccar L'oro; ricczzr l*oro. — Ï',
de PâiissUrs. Donner à I3 pàté une co-'our
i-ume et kiisance , par le moyen de ì.iunes
d'œufs qu'on étend dessu». Dir l* uovo per
inglatlir La posui ^ ver darle colore. — On dit
po^t. que le soleil dore la cime l'.es monta-
gnes , poiir dire» qu'il Teclaire de ses rayons.
/ ra^gi del sole , fpuntandoy indora/to la cima.
de^ monti. — Qua les moissons commencent
à se dorer , pour dire , qu'elles commencent
à jauiiir. Le messi comcnclano a biondegg'are^
ad iîii'allire, — Dorer , T. ds Mar, Donner
le suit .1 un vaisseau. Spalmare.
DORF.OR . EUSE . s. m. et f. Celui, celle
don: le^metier est de dorer. Mettiloro; do-
ratore \l i de raiore. Doreur sur cuir. Orpellaja^
Doreur de livres. Legatore di libri.
DORIEN , adj. m. Qui se <iit en parlant
d\n des modes de I.1 m'uique des A.nciens,
et d'an dialecte de ta lar-sue Grecq'.ie. Dar'.^*
Kk
2r8 D O R
DORIQUE , sdi. Se dit é\\n des cmi|
ordres d'Arclutecture. Di^rko. — Dorique ,
T. de Gramm. Le dislecte doriqi'e eit un
des qua'.re diAlcctes ou rnsnières de parler
qui avcient lieu parmi les Grecs. DiaUtto
"dorloté, ÉE, part. V. le verbe.
DORLOTER , s. m. Dclicatcr , trnîter
délicatement, avec comjiliiisrnce. Il est fam.
Careggiare i lusingare ; tra:t.ir molUmente.
— V. r. Se déliciter , chercher ses aise?.
Crogiolarsi; careggiarsi; viver neiU agi , nelle
ildìcau\\e ; cercar i suui coKoiU ; star in farta;
covare* ' .
DOl'MANT, ANTE, ad|. Qui dort. Ch:
dorme. Il est aussi subst. Et ne se d'.t que des
Martyrs qu'on appelle les' sept dormnns. /
sette dormienti. - On appelle esu dormante ,
de l'eau qui ne court point. Ac-jua stagnante.
Verre dormant, cliiisiis dormant, un châisis,
un verre qui m s'ouvre point. Vetriata ,
finestra che non s' ai-re. Le dormant d'une
croisée. Telajo maestro. Pene dormant; pont
dorm.-nt; un ponf-levis qui ne se lève point,
et un pêne qui r.e peut s'ouvrir ni se fermer
ou'avec la clef. Ponte Icvatujo che n^n s'alla;
stanghetta che non i a sdrucciolo , ma che si
m:ove solo per me,?" della chiave. - En T.
de Marine. Les manœuvres dormantes ou les
dorm.:ns sont les bouts de quelques cordages
qui manœuvrent souvent, lesquels sont fixes,
quoque le reste du cordage ait dti mouve-
ment. Manova stabile. , „ , . „
DORMEUR, Ei'SE, s.m.etf.Celui, celle
qui dort , ou qui aime a dormir. DormigUo.:^;
dormiglioso . ^ ...
DORiMILLEUSE , V. Torpille.
DORMIR I V. n. Scposer, être dans le
sommeil. Dormire ; pigliar il sonno ; rij:oiare.
— On dit fig. q.iand on veut penser à quelque
affaire pour prendre son p?rfi, qu'il f,.u: dor-
itiir dessus, rormir sopra checchessia ; jarvi
lunga consideratone; applicarytsi s.narnuii:.
- fig. Agir négligemment, I. user peidre ses
droits, faute d'agir. Dormire; Icllare; trascu-
rare; sdare; stare ajato; sbavigl-.are. -prov.
Des discours ennuyeux , et qui ne mentent
point d'attention ; on dit que ce sont des con-
tes à dormir debout. Cantajayole; r.icconti d:
hiona donna; r.icconti nojosi ; novelle scipite
che ccncilijiKo :l sonno. - Les enfans riisenr.
que leur toupie, leur sabot dort; qu'ils tour-
nent r'un mouveineet si vite, qu'il est 'mper-
ceptible. Girar sodo. - prov. et fig. Dormir
comme un subot ; dormir profonn>;ment , et
sans aucun mouvement. Dormir come unghiro.
- Laisser dormir une afi.'ire ; ne pas la pour-
suivre , ne pas la réyeïWtt. Lasciar dormir:
un affare. - Dormir , se dit fig. des eaux
qui n'ont point de mouvement, ou dont le
inouvement est imperceptible. Scagnare; non
iscorrere j star ferma ; impadulare ; impadu-
larsi ; rimpolpare ; covare. — On dit i;rov. il
n'y a point de pire eau que celle qui dort,
pour dire , qu'd n'y a point de gens plus
dangereux que ceux qui ne font pas p.iroitre
leurmauv3Ì;e volonté, Knirha'P.e , ou qui sont
taciturnes ; mornes , mélancoliques. Bisogna
guardarsi dall' aciue chete ; da coloro che
fanno la gafa morta. -' On dit , en varl.uit
"d'un us.-.go pratiqué en. certaines Hrnvinces,
).iis » ilormir Noblesse , lorsqu'un Gentil-
homme qui veut f.iire commerce , déclare ,
pour ne jioinr perdre sa Noblesse, qu'il n'en-
tend faire le commerce que durant un cer-
tain temps. r.ir una d'ckiaraTione che s'intra-
prende a far il traffiro per un tempo ; scn\a
vti'er derogare alla propria nobiltà. - Dur-
mir , s'emploie quelquefois subst. Cela l'oc-
cupe à tel point qu'il en perd le dormir.
1/ dorri''e ;di>rmi'^!oni; riposo; sonno.
DORMrrlF, ad]. Qui provoque à dormir.
Jl est austi siibst. Sonnifero; fiddornurttatorc ;
chef' dormire; nari. lien.
DOROIR , s. m. T- de Vergei. Patlss.etc.
Petite brosse avec Liquelle on dore la pâle ,
etc. Per.nJlo.
DORÛNIC ou DORONICE, s. f. Plan'e
radiée. ^1 racine passe pvur ette mortelle
DOT
aux chiens et aux v.-.tries. Quelques Médev
cins soutiennent qu'elle l'est aussi pour les
hommcj. D'autres la croient salutaire , tt
l'eu. ploient en certaines occasions. Doroiiic.
DOKQUE, s. f. 2'. d Ichtiol. hpaulard. v .
UO.O.-IL, ALE, adi. 1- d'Anat. Qui ap-
partient nu dos. On désigne par ce nom ;
pris subit, les muscles qui concourent au
mouvement de bras sur l'épaule. Dorsale.
Le gr.iiid dorsal ou le Torclie-cul. Aniscal-
tore J ta:is..:mo del dorso.
DOkK)lt<., s. m. On appelle ainsi dans
les Couvens, un licU où couclient les Reli-
gieux ou les Religieuses. Dormitorio ; dvi-
m(.ntonu ; dormitoro.
UOKuKii, s. f. Or fort mince appliqué
sur la superncie de quelque ouvrage pour le
dorer, j^oracura ; doramento ; indoramento.
— i . de fàtisserie. C'est un appareil de
jaunes d'œuts , dont les Pâtissiers se ser-
vent pour mettre leurs ouvrages en couleur.
// c irrito de' pasticci /atti con tuorli d'ulva.
D>Jl\VCrli\lUiM,s. t. l'Unie legummcuse.
Elle est detersive et astringente, Oortcnio.
DoKYiHOKES , s. m. pi.//", d'tìist. anc.
Gardes dea Empereurs; ils étaient armé, de
piques. Leur poste étoit important; il condu.-
soit aux plus éminentes dignités. Dorifori , o
Guardie imperiali.
DO.>, s. m. La partie de derrière de l'ani-
m;il, entre les épaules et les reins. Dorso;
schiena; spaile; tergo; dosso. — prov. Eaire
le £ros dos , taire l'homine import.int , le
cajjible. Allacciarsela ; av,.r gran fava ; fir
U grande e 'l grosso ; Jar del granai; star m
SUI grande , o in sul mille. - battre dos et
ventre. V, Battre. — Tourner le dos, signi'ie
s en aller. Voltar le spaile ; dare il dost.,.
- Venfuir, V. - Tourner le dos à qjt !-
qu'un ; le quitter , l'ab.uulonner. Voiler U
spalle. - lig. et fam. Un liomine a bon dus,
qui est assez riche , assei tort pour porter
tout ce qu'on voudra lui imputer , lui impo-
ser. Aver buone spalle, - Avoir quelqu'un
a dos , se mettre tpieiqu'un a dos ; avoir un
ennemi, se faire un ennemi. Avere, o farsi
unjienitco. — Dos du nez, c'est le sommet
u ncj qui règne tout le long de cette par;ie.
>orso , o spina d^l naso, - Dos du pie et
di la main , c'est le côté extérieur de la
main ou du pié. Dorso del pude , o della
mano. — hg. Le dos d'un couteau, c'est U
partie opposée au tranchant. La castola d un
co'.tclh. - Le dos d'une tiuise ; l.i l'.uiio
sur laquelle on appuie le dos ; siège a dos.
Spalliera. — Dos d'âne. Une chose est en
dos ti'iiiie, quand elle est en talus de deux
cò;és. A schiena d'asine. Toit en dos d'àne.
i'etio a capanna.
UO^E , s. f. Certaine quantité de chacune
des drogues qui entrent tl„ns la composition
d'un remède. On le dit aussi de diverses
autres choses, par extension, i-^oîd ; dose.
- .Se dit aussi de chaque prise. V. Prise.
— iig. et fam. Une dose d'.'mour, une do>e
de jalousie. L'na dose , una buona dose d'amo-
bOs'sÉ ou FLACHE , s. f. T. de Charpent.
La première et la dernière planche qu'on leve
d'un arbre que l'on équarrit , où l'écorce p,i-
roit d'un côté, piallaccio; sfasciatura. — En
Arch't. Hydraul. Syn. de M.drier. V.
DOJSEKtr, s. m. T. d'Archit. J'etit
pila, tre s.ii'Iant. Filas:rino.
DOSSIER, s. m. Partie d'une chaise ou
d'un banc qui sert à appuyer le dos. i'*'<i/-
liera. — Dossier d'un ht; une piece de bois
fort larRe lui joint les deux colonnes de
derrière. Li piece d'étoffe qui coucre le
derrière du lit. Spalliera ; dossiere ; dossicro;
capoletto. - Dossier, se ait en Pratique , de
plusieurs pièces ou procéduresattachées sous
une m'."me cette ou étiquette. Le scrittore.
DOT , s. f. ( Le T se prononce. ) Le
bien qu'une femme apiiorte en mariage. Il
n'a guère tl'usage au pi. Dote ; dota. — Ce
qu'on d^.iine à un .Monastère , lorsqu'une fille
se i.iit P^eligieuse. liote ; dota.
DOIAL, ALE, adj. C« qui appartient à
D O U
u dot. Dotale, — Deniers dotaux, qui ont'
été apportés par la femme en dot. Ôcnaii
dotali; ricali in dote.
DOTA nON , s. f. T. de Jurispr. L'action
de doter , il se prend aussi pour les- biens
donnés en dot. On ne se sert ordinairement
de ce terme que pour exiirimer ce qui est
donné aux Eglises , i4ôpitaux , communautés
et relisieux et relieieuscs pour leur ingres-
''°" f" "'i?ion- L>ota^ione; assegnamento,
DOTr.', EE , p.irt. V. le verbe.
DOTER , V. a Donner ,i une fille de quoi
se marier. Dotare; da- la dote. - Etablir un
certain revenu a quelque Béné.'ice ou Corn-
munaute. Dotare ; assegnar una rendita.
UOTERELl.L, s. f. T. d'Ornithol. Espèce
de pluvier ou de i,ui^nard. Sorta di piviere.
, DOUAIRE, s. m. Ce tpie le mar, clonne
a sa femme , en faveur du m.aiage qu'il
contracte avec el'e , et pour en jouir en cas
quelle lui survive. Assigner le Douaire. Dou.-.ire
coutumier , c'est-à-dire, e'tabli et ordonné
par la Coutume. Douaire préfix , est celui
que ch;cuii assigne à sa voionté. Vedovile-
sopradào*c. '
DOUAIRIER., s. m. T. de Prat. Il se dit
d un entant qui se tient au dou.iire de sa ■
mere , en renonçant à la succession de son
pere. Colui che nnunjia all'eredità paterna.
Contentandosi de' beni materni.
DOUAIRIERE, s. f. Veuve qui jouir dii
douaire. I! ne stf dit que des personnes d'jn
rang distingué. Vedova , che gode d'un ve-
dovile.
DOUANE, s. f. Lieu oi'i l'on est oblit.é
de porter les marchandises pour acquitteF
certains droits. Z?o^.inrt. - Les droits qui se
payent ; ux Bureaux de la Douane. Dogana;
gabtila ; gravei^a della dogana.
DOUANF.R , V. a. T. tnusité. Faire doun-
ner une étoffe , c'est l'envoyer à la Do.iane
pour y^ être visitée et plombée. Gabellare
le merci , consegnarle alla dogana pagandone
DOUANIER, s. m. Celtii qui est préposa
pour visiter les m.^rchandises que l'on porte
à la Douane , et pour recevoir les droits qu il
faut qu'elles p.iyent. 'Doganiere.
DOUBLAGE, s. m. T. de hUr. Second
bordage ou revêtement de planches qu'on
met i des vaisseatix dci'iné; à des voyaees
te long Cours, l'oderà di contrahbor.ic. - F.rt
T. d'impitm. D;:.^»ut d'impression , lorsqu'on
remarque des mots et des lignes marquées
deux différentes fois sur une" feuille de pa-
pier imprimée. Doppieggiitiura. — En T. de
Maniif. en soie. L'action de joindre deux fili^
simples de soie pour en faire un fil com»
po5c. Addoppîjt^ira.
DOUBLÉ, adj.de t. g. Qui vaut, qui pèse,,
qui contient une fois jutant. Il est oii;iosé à,
simple. Doppio. — 1\ se dit aussi des chose»
plus fortes , de plus gr-inde vertu que les
autres de même nature. Encre double , dou-
ble bière, Catholicon double. Rinforzato;
migliore. — Dins les Rubriques Ecclési.isti-
qiiC) , on appelle Fêtes doubles , certaines
Fêtes dont l'Office est plus solemnel que dans
les autres ; et on les appelle doubles , pour
les distinguer des simples et des semi-doub'cs.
Feste doipie. — t )n appelle Acte double,
celui dont on fait deux ori;.',in5UX semblables,
pour, on laisser un entre les mains de cha-
cune des parties iniéiessées; on met à la fiiv
de pareils actes , fait double entre nous.
Doppio ; diiflicaio. — T. de Mus. Le double
d'un air; le même air qu'on figure sur le
simnie , par l'addition de phii.ieurs notes qui'
varient et ornent le chant. // doppio. — Dou-
blf Bidet ; un BMet qui est de | lu; h.iute
tai'le que les EiJcts ordinaires. V. Bidet.
- f.,m. Double Coquin, Doub'e Fripon, etc.
Briconaccio ; furfantacelo ; fiirfaìitjne , «.
- En Mi-tbcmaiiquc. Raison double. Le rap-
port de deux quantiiés, dont l'une est double
de l'autre. Ragione doppia. - Mot .à double
entente; un mot qui a deux sens dlftérens.
Paro'e doppie; ehi possono avere diversi ut-
tendiminti, .
D O U
DOUBLE, s. m. Une fois autant. Ui»p-
pio; duc valu tanto. — On dit, au double.
pour dire, beaucoup plus. Il dopalo , astai
pia ; ':-o/to più. — On appelle aussi double
tie compte , un dss originaux de compte que
le comptable garde entre ses mains. Il dop'
fio d'. an conto. — On dit, mettre une chose
en double , pour dire , la replier sjr elle-
r.inie. Dopri^rt; raddoppiare. - On appelli
; nctrac, gagner pittit; double, lorsqu'on
' douze puirits de suite, (^tn^er doppio;
: noj- marcio. ~ Espèce de monnoîcqui
deux deniers , et dout le six taisoient
•j. Doppia. — On dit, il a tant, et
'. double avec , pour dire , pas ddvan-
. E nienti più ; e nulla di piit.
uwuBi^ii', ÉE, part. V. le verbe. — T. de
MT:iié;n. Oii appelle, raison doublée,
«ison de carrés. Ainsi 16 est à 4 en ra
doublée de 4 à 2, comme le «arré de 4 est
■u carré de 1. Kagion doppia.
. DOU8LE.-ÌU , s. m. f . d^Archit. Arc-
doubleau, vuùtequi joint un pilier à un autre.
Arco dof'pco.
DOU3LE-C?>0CHE, s. f. T.di MiWjue.
£!,-c-or,a.
DOU8f.E-DUIT TE ou .MONTADE, s. f.
T. di Orapcrie. Détaut qui provient de ce
que les (ils de la trame se trouvent doubles
en q leiques endroits. Doppioni , ofilad.jp-
vii .i' np'reno.
I JÉLE-FEUILLE.s f. Plante dont la
- cit irréiu'ière , disuosée en é?i , et
.'la-t: de celle de l'Ouhris. Ojria.
' J3LE.MENT. adv. Pour deux raisons,
, iX mii'.ijres. Doppiam^nts; duplicata-
• ; a d.ippij ; il doppio ; ai di.-ppio.
i ' lUBLEMEN r , s. m. T. de l'r.it. Qui n'a
d'u,.i;;e que dans les aHnres de i-ir,:.ih;es ,
et dont on se sert d.ins les Enchères , pour
dire , -.îne to's autant. Raddoppiamento^
DOUBLER, V. a. Mettre le do ab'.e , met-
tre une fois autant. Addoppiare; doppiare;
raddoppiare ; duplicare. — Doubler le pas ;
sller plus vite. Affrettare, accelerar il paiso.
— r. de Mjr. Doubler le Cap j passer au-
tìela do Cap. Montare un capo. - Joindre
une étoffe contre l'envers d'une autre, òop-
f-^.-src , foderare. — On double un corps
' , i , quand on joiiit un autre corps
; à la tiCfl de derrière de celui, qui
>;a fait. Unire una fabbrica detto ad
.- , .. ( a g'à fatta. — T. de Guerre. Doubler'
lei r.inj;s, dojbler les files; y mettre le dou-
ble de ce qui a coutume d'y écte. Raddop-
piar le file. - Au Théà'^re; dojb'er un rôle,
un acteur; iouer un rôle au dé'.iut de l'ac-
teur qui en est ciiarsé en premier. Far U
farfs d'un alrro , ojardue parti. — Au (eu
«lu B:!'ard. Doubler une bille, la faire toucher
tontre un des bjrds du billard , et la faire
revenir plus près du bord opposé. Tar biglia
doppia. — On d:t au jeu de Hiiume , la ha'le
a doublé , quand C;ie a touclié deux fois la
terre, et alors il est neutre. I occ.tr dse volte
terra.
D0U3LERIE , s. f. T. de Cmm. On
flome ce nom f'dns quebues Provinces t!e
■f rance à ce q«'..n appelle ailleurs , linge
puvré. Te'!; a opera.
D. )UBLEr , s. m. Deux morceaux de
«ristai mis l'un sur l'autre , a^'ec une feuille
icolorée entre-deux , pour inniter les émé-
Ijudes , les rubis , etc. Spec:h:et:o. — On ap-
pelle aussi dou'>let , au jeu de Tri trac ,
t|u:'nd les deux dès amènent les mcnses
points. Pi-ri-iia.
DOUBLE FTE , s. f. Un des jeux de l'Or-
•gue , t>ii sonne cle l'octave au-de>sus du près-
tant, uno de* tasti dell'o'7ano,
DOUBLLUK DE LAINE , s. m. T. de
Man:jt. de Ltlne. Celui qui dans les manu-
factures de Lainerie ev*- chargé de doublet
la laine sur un roxier. Addoppiatore,
DOUBLEUSE DE SOIE , s. f. r. de Ma-
nuf. éi Soie. Fille qui apprête la soie a erre
filée i):r le mou'w.ier , et la dou'jle sur les
J-.iindres. Addoppiatrice. I
• DOUBLOIR, s. m. T, de Ma.iu/. en Soie. I
D O U
Machine qui saatient les rochsts* AJJop^U-
eoju.
iJOUBLON , s. m. Espèce de monnoie
d'Êipagne , qui estd'er, et que nou» appel-
loiu f^istole, Doob'ione , dopyiom, — Tcr/m
d^Imynm. Faute qui condisce a corni*oser
deux lois de suite un ou pluiiâiirs mors. Z?^-
f.-Ut-a(ur.t i diipucato.
UOUtìLuRfc, s. f . L'éroîTe dont uïe au-
tre eit doublée», fodera; soppanna— ï. d'Or-
Jevr. Ce qui revct inîéneuremenc les tjba;ii-
riis d'écailSe , de vernis ou âueres , dont le
dessus n'est pas du même méiaÎ- Fodira d^oro
o d argento i ce, cfte si nituc m uuj. sCììcol-i.
Dv-> JC , s. m. L. d'Hcsc. n^:. Aniuul qji
paitieifje des G.isnons i d^i Babouins et d^s
^injjes , s.uii être précìsémciit d'aucun de
c-js trois giures. Sorta d'animale che ha ddia
ichnmia.
UOUC£--AMER£. V. MoreHe.
UUUoliArùE, adi, dt: t- S- <^utest d'ime
douceur t'auc. i?j/«,-;^,io ; sdoUinatJ, smac-
cato.
DJUCEMENT , adv. D'une manière
douce. Ada^lij ; lineamenti ; plan piano ; c<>.i
poca Jof{a. Heurter douceoient a U porre ,
w'eic-a-dire , avec peu de bruii, i'iaio; dot-
ctmentt, — Celte âlfaire veut être trâirée ,
v'ùLit ctre nijuiée d.iucemenc , c'est-à-dire,
•iélicjîement. V. - i^aisib eioent. V. - C'e^t
une chose qu'il faut ijire doucement , c'esf-
a-dire , sourdement, sans éclat. / aciiartcnu\
scn-{a romorc ; chicamcnte. — On dit, apre;
de ^rdiides douleurs , qu'on esc bien do.ice-
iTietit, pour dire , qu'on est bien soul.tgé.
Esser moito sUUva'.ot atUviato da un datore.
— L'internent. — iVlédiocrera^ntbien. ^^^id^'ij
adujii/ ; assai bine i mcàljcrsmintc hns* —
.Tov. Aller douceuienî en besogne; et tan-
tótil bi^uitie ^aîieinînr, màrem-M: , s^iuj rii?n
précipiter. Vantôt il sisnine Ijchement, mol-
lement. V'.css movS — On dit , doucement,
par une sorte de rij;riinjnde. V*us parlez
b en haut , doucement. Piano ; un po' più
piano i ada^'o; cucarevi*
DOJCEXRUX. , EUSE , adj. Qui est doux
sans erre agré.ible. Sdo.c'nato ; smaccato. —
11 se du hft. de» person.ies et des cnoses qui
sont particulieremea: proi..res avtx personnes,
et signifie , qui paroit trop doux e: alfecté.
Hcllimbustj ; sma-i-^icroso ; asscuatu\\o ; at-
lUlatu^^o ; sclp'.CQ \ dola di saU ; ckc sta su
VattiUitura. -On ditauïsif des vers douce-
reux , une lettre doucereuse , des clioses
doucereuses, pour d.re , des vers, uue let-
tre , des propos d'-imour , mais ùun amour
fade. Insipidoi sdolcinato. — U est aussi subs.
C'est un doucereux. Bellimbusto. — On dit
d'un homme , qu'il f;iit le doucereux auprès
des femmss , pour dire , qu'il cherche a leur
pl.iire par des galanteries fades, farli ^erbmo^
il vago , /*/ galanti^
DOoCET, ETTE, ad). Diminutif de doux.
Il ne se dit que des personnes , et il n'.i gu.i:re
d'usage que dans ces exemples fam hors ;
F;!Ìre le doucet , fdire la doucette. Far il
òdio , il civiui 10 , e avtr al-juanto dd sczmo.
— MinedouCïtte. V. Mine, — Douce:, es:
aussi quelquefois subu.
DOUCETTE . s. f. V. Cami^anelle.
D JuClU.4 , s. t. Qualité de ce qui est
doux. U s't.ri;iloie au propre et au h^r. dans
la plupar: des sens de -Doux. Do!c:{ia. —
Au lig. Piaceri ; gusro ; difetto ; agio \ dot"
cj^l^j amabilità ; era^'a. — Il se prend plus
particulièrement , et cl*ane manière absolue ,
pour façon d'a4Ìr douce , et éloignée de toute
sorte de vulences. Dolceiia ; aff.iblUtà ;
huntà i ècn'grjttà. — Conter des douceurs,
dire des douceurs h une femme ; la cajoler ,
lui dire des choses flatteuses et g.iljutes ,
comme si l'on étoit amoureux d'elle. Paroline
doici ; parotinette; piacevoUn: salanti ; motti
amorosi. — On dit, d'une aîT^ire dont on a
tire quelque profit , dont on a eu quelque ar-
gent , qu'on a eu quelque douceur, 11 est
m. Se n*é ricavato qu.a.cti. ^vsa.
DOUCHE , s. f. Epar.chement de certai-
nes cavut chaudes et minérales qu'on fait
D o u ifj,
tomber de h.-.ut sur une partie malade , pour
la sûal,.»er , pour la juérir. Doccia ; doccio j
il djLCtare ; docciatura.
DOUCHE', ÈE, ii.-.rì. V. le verbe.
DOUCHER, V. a. Donner la djaclie. Doc-
e tare.
PpUCLV , s. m. T. de Mar. L'e.iu douce
mêlée ave l'eau de mer. Dolcigna. En T. de
dçJard. Espèce de pommier. Sorta di meUi.
V. Pommier.
DOUCINE , s. f. T. d'Arcliit. Moulure
ondoyante , moitié convexe , et moitié con-
cave. Gola ; onda ; intavolato ; sima ; scima.
- T.deMtniis. Espèce de rabot qui lert i
faire desmouljrcs. Pialletto di scornicaare.
DOUClK , v.j. T.de Alanui.de Glaces.
Minoeuvre du.poli des glaces. Ripu'ire.
DOUE', E'E . part. Dotato ; fornito; car*
redato ; fregiato; adornj ; provvisto.
DOUKG.'NiE. s. f. Fille ou femme d'un
certain ai;e, qui est'clMrgife de la condjit*
d une jeune personne. Il se dit souvent en
aenigremert. Donna attempati , che è pre-
posta ad ir.v'sllar su le gi.,var.i.
D.3UELLE , s. f. T. ri'Archit. 11 se dit de
la coupe des pierres propres a fa;re des voù-
Ues ; de 11 courbure d'une voûte. Spisolo.
DOJiR, v. a. T. de Prat. Donner, assi-
gner un douaire. Assssnare , aisicurar alla
moglie l'usufrutto d'uria parte de' propri beni.
7 Avantaçtr, favoriser , pourvoir, orner.
Il se dit des ayantases , des grâces qu'on re-
ioi; du Ciel , de la nature. Dotare; adornare;
tnr-Jare : arricchire ; privilegiare spetialmcnte.
U.JUG=.R , ( dseau à ) T. i'.iidols. 1ns-
tru ne.;: ,i i sage de ceux qui travaillent l'ar-
doise dans les ardoisières. 5c j 'l'è '.'o.
P JUILL-'^GE, s. m. T. de Manuf. .Mau-
vaise fab.-ic ition d'étoiie , q.ù prov ent de ce
que toute; les trames ne son: p.-.s de la même
qualité. Cattiva Tjalità d'una sioffa eh: pro-
cede da'f'a d-versità delie traîne.
DOUILLE . s. m. Manche creux d'une
bayonnette , du fer d'une pi:]ue , etc, .Ma-
nico di bajjnn:tra , o dl picca. - Tout c mj| ,
anneau , ou tuyau de métal. Ghiera , canna ;
cannello ; tuba, tn psrlant de la partie d'un
marteau da.is laquelle on enchâsse le mmclie.
Occhio. Douilles ou poches, T. de Draperie,
Défaut dans la fabrication du drap. Tasche.
DOUILLET, ETTE . adj. Doux et mollet,
tendre et délicat. Morbido; morbidetto ; pas-
toso ; ntollicello. - Déiicat avec affectation :
il ne se dit que des personnes. E§'emina:o ;
delicato i del'c.itui-io. - Il est aussi subst. il
fait le douillet , c est un douillet , pour si-
gnifier un lijmme qui aime ses aiies , qui
se dorlote. Leiioso ; che si crogiola , si ca-
reggia. - On dit d'un homme qui a la goutte
au pied , et qui a encore de la fo blesse , qu'il
a encore le pied douillet. Egli ha ancora il
pie indolen\ito.
.DOUILLETTEMENT , adv. D'une ma-
nière douillette. Mollemente; morbidamente;
delicatamente ; lep'osamcnte.
DOULEUR , s. f. .Vlal aue soulîre le corps
ou l'esprit. Dolere; dosila; aganno; cordo-
glio; cruccio ; angoscia ; pena ; amarena ;
attrist.inento. — On dit prov. pour un plai-
sir , mille douleurs , pour dire , que si on
a quelque plaisir d'ns la vie, il est suivi de
mille amertumes. Per an gusto , mille a -fan ni,
- prov. A la Chandeleur , les grandes dou-
leurs , pour dire , le îr.md froid. V.
POULOIX , i'E DOULOIR , v. r. Se
plaindre. Il est vieuï. DjUrsi; Cimentarsi.
DOULOUREUiEMEN T , adv. Avecdou-
leur. Dolorosamente ; amaramente ; aspra-
mente ; crudclni:nte ; acerbamente ; affauio-
DOULOUREUX , euse , adi. Qui cause
de la douleur , qui marque de la douleur. Do-
loroso ; dolorifico ; aspro ; amaro ; crudele ;
acerbo ; addolorante ; afflittivo. - Il se dit
aussi des parties du corps qui sont si sensi-
bles , (].\'ori n'y sauroit toucher sans causer
de ladjuleur. Sensitivo; stnsibile.
DOU TE , s. m Incertitude. Dubbio; dub-
bictà i dubbieira ; ixeerte-Ta ; dubbiosità ; csi-
i(jo D O U
t^licne ; Auhit:ixione, — Meure
téroquer en doute; douter. Mcti
mari , rïvûcar m dublfio. ~ Sjiis doute , ;.dv.
Assurément. Il se joint qaelquirfois avec Que.
Stn%a dubbio i senja Jallo \ c^namence ; in-
iluh'itatiiKzntt ; jitr certo. - Crainte , ap-
préhension. Timore ; ansietà ; tcmenia ; ap-
prensione ; lospetio ; paura; dubbio ; dotta;
dottanra. - Scrupule. V.
DOUTER, V. n. Etre dans l'incertitude.
Dubitare ; subbiare ; stare , o esur in dub-
hio , ncli'i-ccrte\-\a. - On dit d'un homme
hardi à décider sur des matières de Doc-
trine , 0'.l sur d.-s atïjires importantes, ou
3 ni fait des entreprises hasanlées , qu'il ne
oute de rien. Ardito; riso'uto; temera-
rio ; ec. — U s'emploie souvent avec le pro-
nom personnel , et alors il signifie quelque-
fois , croire sur tnielquo apparence , con-
jecturer, soupçonner. Sospettare; ava odore,
seal^rt , indizio d':ina cosa ; essere il sospetto;
accsrf.trsi: avvedersi; insosfettirsi.
DOUTEUSEMENT, adv. Avec doute.
Vubbicmentc ; dubbiosamente; ambiguamente;
duhna'ivamente ; incertamente.
DOUTEUX, EUSE, adi. Incertain, dont
Il y a lieu de douter. Dubbio; dubl-^vso ;
iiicer:o ; dubbieyoU ; mal sicuro ; yrobUma-
lico. - A-.nbisu. V. - On dit qu'une piece
tJ'or ou d'argent est douteuse , lorsqu'il y
a heu de sourçonner qu'elle est fausse , soit
«lu cô-édumeal, soit du côté de la fabri-
que. Aft"ic(J dubbia, che si teme non sia falsa.
- T. de Comm. Débiteur douteux est celui
duquel on est incertain de recouvrer le paye-
ment de ce qu il doit. Dubbioso.
DOUVAl-V , s. m. Bois propre à faire des
douves. Pt\ii di Ugno di chesij'ar.no le dogi".
DOUVE , s. f. P'anthe servant à la cons-
truction d'un tonneau. Dosa.
DOUVE , s. f. Fiante. On en distingue de
deux sortes, la grande et la petite. Toutes
deux sont une espèce de renoncule. Elle
croissent dans les lieux humides, et causent j
aux moutons, lorsqu'ils en m.ingent, imein-
fl.immation d'entrailleiqui les fait périr. Spc- j
^ie di ranuncolo , vfii corvino. - T. d'Hydraul. i
Se dit du mur d'un bassin contre lequel l'eau
bat. Muro interiore d'una vascaoaltr» ricetto
à'ae-via.
poux , OUCE , an|. Qui est d'une saveur
qui fait ordinairement une impression agréa-
ble au goiV , (jui n'a ncn d'aigre , d'amer ,
de piqu.^nt , ti'apre ou de sale. Dolce. - (.'n
dit qu'un potage est trop doux , et qu'une
sauce est trop douce, pour dire , qu'il n'y
a pas asse?, de sel. Dota ; dolce di sale; in-
sipido ; scipito. - Oli appelle sauce douce,
«ne sauce faite avec du sucre et du vinai-
ere. Saverc dolce. - E;ux douces ; toutes
l'es eaux des rivières , des fontaines er des
lacs , p:r opposition aux eaux de la mer qui
sont salées. Acqac dolci. - Il sediiasssi de
tout ce ([ui fait une impression agréable sur
les autres sens , et qui n'a rien d'aigre , de-
lùquant, ni de rude. .Senteur douce, ha-
leine douce, doux parfum, etc. Dolce;
grato; soave; dilettevole ; pradno; gustoso.
- Tìiille-douce ; graiure (aite sur des plan-
ches de ci;ivre avec le burin , ou avccl'eau-
frrfe. Rair:. - Taillet-douccs ; des images
tirées tur ces sortes rie planches. Rami.
- Faire les yeux doux ; comi>05er ses re-
gards de telle sort' , que les yeux en p_i-
roissent i lus doux. Occhitiflare ; far l'occhit,-
lino. — Fî*ire les yc.ix tloux à une femme ; I
hii témoigner de l'amour, lui rendre des
soins. Tare all'amore ; fare agli occhi ; va-
rhetrgiare. - On dit qu'un cheval est fort
doux- "Olir dire, qu'i. ne fatigue point le
Cavalier ; ce cheval a \i% allures fort dou-
ces. Dolee; «Ac n-n /i<<i«i. - Onditau^i,
qu'un cheval est doux , pour dire , qu^l n'est
pas fringant, ni ombrageux, etc. Q}''"o ;
thc non si cmora ; che non è om.roso. — Qu une
voiture e« douce, pour dire , qu'elle ne fati-
euf pas. Dolce; che non conquassa. —^ En
parlant de la constituiion de l'air, il signi-
ie, q^i est d'ime icirpétJturc .lËr^ibU , qui
D O Y
doute , i n'est ni trop c'naud ni trop froid , et qui
'.chia- est c.ilins. ylrij dolce, temperata, quieta,
trancjuUla. — On dit, un doux zéiihir, pour
dire , un petit vent friis et a^ré^ble. Lfolce ,
Luve {'■j/i'O. — Une pluie douce ; une pluie
menue , plus chaude que froide, qui tombe
sans or.i,?e. Pioggia minuta ; acquerella ;
pioggerella; piojgetta. - Tranquille. Un doux
somm.^il , le doux silence des bois , un doux
rei'OS , G^c.Ooice ;tran-juillo; placido. — Une
douce mélancolie ; une douce langueur ; une
mort douce. Dolce ; gradito ; grato ; placido ;
tran lutilo. - 11 se dit hg. de Thumeur et de
i'esi;rit, et sijAiiiiie , humain, traitable , af-
fable , bénin , clctiicrit ; et il est opposé à
rude , laruuche , fa.heux, sévère, violent.
ÛUee ; affabile ; umano ; benigno , ec. V. Af-
fable , etc. - ityle doux; un style qui n'j
rien de rude, qui est-isé et coulant. Stile Ja-
cilc , andante , naturale. — Vue douce ; une
vue qui .1 d'agréables repos , comme des pr.ii-
nes , de petits bois qui sont à une médio-
cre distance. Vista amena, grata , gioconda ,
dilettevole. . VtiV.ei doux; un billet de ga-
lanterie. Vigl'c to amoroso. — Douces ^^-
roles ; des paroles obligeantes , flatteuses ,
ou de galanterie. Paroline dolci; motti ga-
lanti , cortesi. - Il se dit encore de tout ce
tiui fait une impression agréable sur l'esprit.
Dolce; giocondo; gradito ; lieto; gustoso;
dilettevole; comodo ; piacevole ; grato; gey.-
tile ; soave, ~ Des métaux dont les parties
sont bien liées , et qui se plient aisément
sans se casser. Dolce ; trattabile ; pieglieva'.e ;
arrendevole ; agevole a lavorarsi. — Tout
doux , façon de parler dont on se sert povir
reprendre quelqu'un qui s'emporte trop. Pian
piano ; adagio. - Filer doux. V. Filer. - En-
tre doux et hagard , f.içon de parler pro-
verbiale ; moitié rude et moitié doux. Tra
brusco e dolce. -Cela signifie aussi, ni bien
ni mal , et plus souvent encore , avec un
mécontentement déguisé sous une apparence
,1e douceur Ne ben , ni maie. - Venir a
doux, l ■ de l e:nturiers. On At qu'une cave
vient à doux quand elle jette du bled à la sur-
! face- Nascere , o venir a colore. V. Adoux.
j DOUi^AI.N , s. m. Petite pièce de monnoie
qui valoir dou/.c deniers. Sorta, di moneta che
valeva un so/tio , o sia dodici danari.
DOUZ.AINH, s. f. collectif. Nombre de
doute ; assemblage de choses de même na-
ture , au nombre de douze. Domina ; dodici.
— On dit lie. et *am. à la doui.ii.ie , d'une
chose , d'une l'ersonne commune , de peude
valeur, de peude considération. Un Poète a
la douzaine ; un l'eintre a la douzaine. Poe-
Pirrorda domina , di do^x
b0U/.E, Nombre qui contient dix et deux.
Dodici. - Quelquefois il se i>rcnd pour dou-
zième. Nous avons aujourd'hui le douze du
mcis. Le douze de la Ivine. On dit aussi ,
l>.)ui. douze , pour Louis douzème , qui est
un de nos Rois. Ce mot n'est guère en usage
en ce sens-là , que dans ces exemples. V.
Douzième. -'f. oe Librairie. Livre in-douze,
lorsque la feuille est pliéc hi-,*vuzc. Libr., m
dodici.
DOUZIEME, adj. de t. p. Qui est immé-
diatement après l'onzième. Dodicesiiro ; do-
dicesima ; duodecimo. — Il est quelquefois
MniX.nyù(.Unad..dices!ma.
DOU/IEME.VlENT, adv. En douzième
lievi. Per /« duodiCtina volta ; in duodecimo
DOXO'.OGIE , s. f. T. de Bréviaire. Qui
sedit du G/o-ifl l'atri, et du dernier verset
d'uneHymne. // Gloria l'atri , e l'ultimo
sctrn d'un Inno.
DOYEN, s. m. Le plus ancien cn récep-
tion dans un corps , dans une compagnie.
nee.uw; il più aniiano. - D >yen du Sacré
Collège; le premier Cardinal Evèque. DiCdrro
del Sacro Collegio. - Titre de Dignité ecclé-
siastique. XJcrano. Titre de Dignité . d.insles
Facultés de l'Universiié. Decano; il più an-
liano. - Le -1.-Î ancien, selon r.ìse. Il più
vecchio; il più anziano ; superiore in età.
DOYENNE', s, m. La dignité de Doyen
D R A
dans itneEglise. j7(;ca«jfo; dignità del Dtcano,
- En quelques endroits ,la maison du Doyen.
Casa d:l Dicano. - Espèce de poires qu'on
ai. pelle polies de Doyenné. \'. Hoire.
D-<ACH.vlE, s.f. ( Un prononce Dragme.)
Esj.-ece de monnoie d'.Tgent dont îe servoi-.".:
Ics Grecs, et qui pesait la huitième part;;
d'iine once. Z)nimm.i. - On s'en sert pré>en-
tement , pour sinniiier ce poids. Dramma;
" DRACOMTE, s. f.f. d'Hist.nat. Pierre
fabuleuse que quelques-uns ont prétendu se
tro.iver dans In tere du dr.;gon. vracomte.
D.<ACU.SCULE,s.m. Petit ver qui s'.-n-
gendre sou, la pe.ui. On le nomme aussi Ci i-
DilAfJAN , s. m. L'extrémité de la poupe
d'une g.ilère. Dragante.
DRAGEE, s.f. Amande, pistache, ave-
line et petits fruits couverts de sucre durci.
Confetti ; xueehenni ; chicche ; dvlci. — Le-
meiiu plomb dont on se sert pour tirer aux
oiseaux. Migliarola ; pal Uni. - Mélange de
divers grains qu'on laisse croire cn herbe,
pour le t;.>nner aux chevaux. Ferrala. - Dra-
gées de Tivoli T. d'Uiit. nat. Concrétions
;jierreu;es , qu'on trouve H Tiv-jli qui tes»
semblent à des confitures. Confettidi l ivoli.
DRAGEOIR , s. m. Espèce de boîte ordi-
nairement d'argent , dsns laquelle on ser»
voit autrefois des dr.igées sur la hn du re-
pas. Scatola da confetti. - T. d'Horlogers et
d'autres Artiitts. Rain'.ure faite dins "inté-
rieur d'un cerc'e , ou d'un filet formé à l'ex-
térieur , pour faire tenir ensemble deux \i\'e-'
ces. lut iccaiiira.
DRAGEON , s. m. Bouture, bourgeon qui-
pousse au pied des arbre; et des plantes»
Figliuoli ; r'mefS'ticc; ; polloni.
DKAGËONNER, v. n. Pousser des dra-
geons. Pullulare ; rifit^iiare.
DRAGON , s. m. hs]ièce de monstre aqui
la Fable donne des eriffes , des ailes et une
queue deserpeiit. Orcgone ; dra^o. — On ap*
pelle fig. ot f,im. Dragon , les personnes ma-
lignes, d'humeur fâcheuse et ac.'rià*re. 5//^;
loso; indiavolato ; bisbetico. — Il se dit aussi
des petits enfans , quand il sont mui-ins et
médians. V. ces mots. - On appelle Dragon
de vertu , une femme dont la vertu est aus-
tère et firo'.'.clle. Donna di virù austera e
iicomportabile.- En style oratoire, le Dragoni
infermi, se prend pour le démon. Il dragone
infernale. - .Sorte de tache qui vient daiis la;
prunslle des yeux des hommes etdes chevaux,
Panno. - Sorte de Troupes qui combattent
tantôt à pied, tantôt à cheval. Dragona,
soldato che combatte a pie e a cavallo. — _T«.
d'Astron.Constcilationdel'héinisi lièrehoreal.
Dragone. Et l'on apiielle la tòte et la qiieus-
du draaon , les deux points opposés , Oli
l'Ecliptituie est coûtée par l'orbite de la^
lune. /; capo eia coda del dragone. - Dragon
ailé ; sorte de lézard .ilé , comme une chau-
e-sotiris , qui a quatre pieds, et qui se cach*
dans des airres. Sp.ite di luce-t' la
— Dragon de mer , ou Vive, poisson à n.i-
geoires épim uses , qui se trouve d.ins l'O-
céan et la Méditerranée. Ragana; dragone
'"d'r.'VGONADE, s. m. 7. i'Hi.<t. moi^
Nom donné a l'exécution faite contre les
Cilvinistes en France en 16^4. On dimit
pg. dénient en It.dien ; Dragona'.a 0 esccu\lone
dl' C.llv.-i
DRAGONNE', adj. T. de Blas. Use dit de»
animaux représentés dvec une queue de dra-
gon. Dra^'nnato.
DRAGONNEAU , s. m. V. Dracuncule.
DR.1GUE, s. f. Instrumcntfait en i-elle re-
courbée , qui sert à tirer des sables des riyiè-
r<-s , et curer des puits. Cucchiaia. - T.at.
Mar. Gros cordage dont on se sert sut le*
vaisseaux , pour arrêter le recul des caiionj.
Cavo da ritener! cannoni. - Drague d'.ivl-
rons , c'est un paquet de trois aviror». Tre
rem! legali insieme. Gros cordage dont on
se sert pour chercher une ancre perdue au
fond de la mer. Cavo du pescar l'ancore, - î«
D R A
ée Fkhe. Espèce tie filet dont on se sert pour
prendre òa yoiiicn ; a: , iur-iou: dei hiiurei.
D:\AOUh', LE, part. V.le verbe.
DRrtuUKR, V. a. T. de Mar. Chercher
«ne ancre perdue d<>ns îa mer, avec le cor-
jiit;e , appelle dr.ieue. Pescar L* ancora ptr-
dutJ. — T.de/i'.V'Ln. Nettoyer le tond d'un
canal, d\,ne rivivic , et*, avec la drague.
Narare.
DRAINE, s. f. T. d'Ornlthoi. Snerre.
DilAM^TIQUE, adj. de t. g. Il se die
des ouvrages qui sent faits pour le Théàrre ,
et qai représentent une action tragique ou
comique. X>ramfnatico. — 11 est quelquefois
sub.tjnïif, et S's;niiie le genre dramatique.
Il d'd.nmatico\ îi s^nerc ditimmatico. — Il s'é.
t^nd ..usii à d*..uîres oavrvjvse^ui ne sont pas
f"!!. pour te Théâtre, et ou l'aureur q^iitte le
rcct pour faire parler les personràSges qu'il
il." HltRt. Lo stile ûrjmmstico.
■'.^AiVlL, s, m. Pueine composé po'.ir !e
Ti j '"re , et représentant une action, scr
C- lue, soit trafique. Drumma.
.;AN£r, i.m. T.diFédic. File: que
t! : \ hommes tr. îiient en mer, aussi avant
., ^ y peuVLnt enrrtr. Sorta dî srrcscico.
_ l).vAP , s. m. Espèce d'é:ofte d^ laine.
Jj-.-ri'. — Drap d'or , drap de soie ; mais
" ...}. le mot de cran est mis seul, on
r:d tOLijourî qi.'il est de uine. Panna.
d'ur ou d'argent, locca à'^oro o d'jr-
--■: sc.jl'.i d*oTo t di Sita. — i)n appelle
. ca ^ieH , une piece de drap, de velours ,
ere. qu'on étend sur le prie-Dieu des person-
nes du premier ran^ , et qui leur sert de mar-
che-pied. — Drjp mortuaire; une pièce de
drapoude velours noir , ect. dont on couvre
la bière ou le cénotaphe , au service des morts .
Panno funebre , di mo'torio, — Lisceuil ,
grande picce de toile qu'on met dans le Ht,
pour y coucher. Lenzuolo, - On dit , se met-
tre entre deux draps , pour dire , se
coucher, se mettre dans on lit. Coricarsi;
forù a Utîo. — prov. et Hg. Mettre qneîq.i'un
en bfaux drsps blancs j parler désavrntageu-
i sèment de quelqu'un, s'achsrner à en dire
éa m;.l. y. Draper. - Drap d'or. T. d'Hist.
rcr . Se dit d'une sorte de coquillsge univalve
f-' "nredcs rouleaux, dont le compartiment
c -iu-ré. Spci'£ dì n'cchio,— Drap de cu-
r. : • i'. de^ i^èiéric. C'est une toile sur la-
', i on étend la mouée qu'on donne aux
•-! s , quand on leur fait la curée de U bète
f .. l'i ont prise. TovjQÎia da. cani o per il
' APAN r. s. m. T. di Papet. Pbnche
. sur I?q-ieîie on couche les feuilles de
r les unes sur les autres , a mesure qu'on
ve de de^ui les feutres. Ponidore.
^PE', ÉE . port. V. le verbe. - B?s
:' ; des bas_ de I.iine préparés d'une
nianîère , qui semblent à du drap. Cal^t
./...'-.;fj. - T. de Botan. Se dit des teuilles ,
.des (leurs et des ti^^es de quelques plôntes qui
,îes ont velues, épaisses et cl' un tissu serré.
ViAl'tAU, s. m. Haillon, vieux mor-
:;e linge ou d'étotTe. Cencio ; straccio dì
■' Uno o lana. - Drapeaux, au pluriel,
j. V... sle ce qui sert .î emmaillotter un enfant.
\Fe\i: i /asce. - L'enseigne d'un Régiment ,
.d'une Compagnie d'inf-interie. Stendardo;
.handUra ; in^et^na^ ; vessillo, - T. de Méd. et
,de^ Chirurg. M .larie des yeux , qui est une es-
1 péce d'excroissiiace variquevtse sur l'o^i! ,
' entrelacée de veines et d*artères gonfléesd'uu
Sflrg épais , et accompagnée d'intlammation ,
|d'u!cér.'.tion , de douleur et de démangeai-
iSOn. Siiff^u\ionc. - Ojidic qu'un homme
'a un draoe.iu , qu'on lui a donné un dra-
ï>eau , pour dire , qa'il a un emploi d'En-
.seigne d.ms ri:,f..nîerie. Alf.:rs. - fì». Se
^ranger sous les drapeaux de queîq.i'un ;
prendre, embrasser son v^^ù- Abbracc:ar ii
partito di alcuno ; mettersi dalla sua parte,
DRAPER, V. a. C -uvrir de drap. 11 ne
se dit ?w propre , que des carrosses , des htiè'
res et des chaises à porteurs , qu'on trouve de
D R E
D R o
iGr
- T. d--'Heint. etdeiciilp
h-ibiller une fisure , repré^enier les liibllle-
iner.s. Panr.tssiarc. - fig. Se r.iillcr fortement
de r,.ie cu'un , et en dire du mal. C'ar,ijrc ;
sc^r^iisjar£ ; Uvar i fv^^î ad alcuno i bacttr
LA cassj ad.iorso a uno.
DRAFEÎUE , s. t. M -nufactnre de drap ,
mé;iir de f,.ire des dr.ips. il se dit aussi du
commerce des drjps. !ilar.:J.jitura di druffi ;
dmpfiaiij. - Diverses sortes de drsps. pji-
rt/nj ; draf-yaria ^ dra^-pària. — T. de Peint,
et d'.; òcalpt. La représentation fiie> étotfes et
des h.ibits. P ,innc^s^amcnto \ par.ne^iacura
?"sbrînu?n!
- En r.
DRAPIER. , s. rn. Marchand ou
de drap. P.mritjuoio; y^innieri'
d'Ornhhr! M.irtm-pècheur V.
DRASTIQUE, ad), de t. g. Il se dit des
remèdes dont l.;ct'-on est promute et vive.
Drastico^ o sia purgante chi astsce franta-
menti , e con violenta.
DtiAVE, ou ORAVA, s. f. Pbnte cruci-
fère , qui croît aux pays chauds. Elie estapé-
ti.'^ve , incisive et carminative. Draba.
DKAYER, V. a. l. di Corroyars. Otcr
de dessus la vjchc , avec U driyy:re , tout ce
qui peut y être resté de la chair de l'animal.
DRAVOIRE, s. f. T. d: Corroyciirs. Cou-
teau â revers , qui sert à crayer les cuirs.
CoUcllo da scarnare .
DHaYURE , s. f. T. de Corroy^urs. Ro-
gnure de cuir t.inné, qu'on c;i!;Tede dessus
la peau , du côté de la chair. Carnìccio*
DRECHE, s. m. Marcderorj!; , qui s'em-
ploie pour faire da la bière. Ciò clc resta dell*
or^o dopa che se ne spremuta la birra.
DREGE , s. m. i . de Piche. Sorte de h!et
dont on se sert sur les côtes de l'Océan , pour
prend.-e de turbots , des soles. Drega. — T.
d'Econ. rus!. Espèce de peigne de fer , qui
sert à séparer la graine du lin de la tige, ^orta
dì pettine , con cut sì distacca il iinsemc dalla
pianta.
DREGER , V. a. T. d'Econ. rust. Sépn-er
la ;;raine du lin, de la tige, par le moyen
de la ÓTCgt.'Distaccare illinsemt dalla piarita.
PRENNE , s. f. r. d:Hist. nat. Espèce de
grive , la plus grosse de toutes , mais la
moins bonne à manger. V. Litorne.
DRESbE', ÉE, part. V. le verbe. -
Dressé. '/'. rfi F;i//;on/i, Apprivoisé. Asttre^
u la'con: maniero.
D.ESÎE'E, s. f. T. iTEpiaiiur. Fil de
laiton qu'on a fait passer par l'engin. Filo
d'ottone pafsaro ail* argano.
DRESSER, ». a. Lever, tenir droit, faire
C^ijr droit. Dri\-^are i addrirl\iare ; ridare ;
./Vijjjrc ; aliare; levar su. — Eriger , éle-
ver. V. - Dresser un lit ; monter , tendre un
ir. Dre"ïer une tente ; tejidre une tente; et
dreiS'.r un é.hafatid ; construire un échafaud,
Piantare una tenda ; aliare un palco. — Ap-
planir , rendre uni ; dresier ime aliée , une
terrasse, un parterre. Appianarti spianare;
uguagliare. - Il se dit aussi du linge. Dresser
un mouchoir de cou , dresser des rabats ,
pour dite , les repasser. V. ce mot. — Dresser
un bulFet; l'.-rrranger, le garnir de sa vais-
selle. Apparecchiar la credenia. - Dresser le
potage , dresser le fruit ; (.réparer le ponige,
préi?3rer le r.iit et le mettre en ctat d'être
servi . Preparare , apparecchiare la mines ti a, le
frutta per il desinare , cc. - Dresser une bat-
terie de canons ; mettre une batterie en état.
Piantar una batterìa. - Dresser un uiège ,
une embuscade; tendre un picge._ Tendere
insidie ; lacciitoll , agguati. On le dit russi au
figuré. - Dresser un plan , dresser le plan
d'un ouvrage , dresser la minuto d'un acte;
faire un plan , faire la minute d'un acte.
Pare ; formare, — Dresser un projet, dres-
ser des articles ; mettre des articles, un iirojet
p.^r écrit. Formare un progetta ; dare iscrìtto. —
Dress.-r un contrat, une obligition , une re-
quête,etc. mettre un contrat, uns obligation,
quête , etc. d^ns la forme
oda lutto un.TCjr-oiia. [écrire des mémoires. Vistendercî mettere irt
ulpt.Drareruneh^ture; • iicntto ; fare frmarc; scnvert ; ordinare ;
comporre. — Tourn;=r droit vers qufîqie en-
droit. Volgere ; rivolgere ; dninare. -Dresser
son intention; diriger son intention. V. ces
mors.- Instruire, former, façonner ; dresser
un écolier , un videt , un soldat , un cheval ,
un oiseau , etc. Addestrare ; iormare ; indi.'
un cheval. Ridurre un cavallo. — II est quel-
quefois neutre. On dit fig. les cheveux lui
dressèrent à la tête , pour dire ,^ il eut hor-
reur de ce qu'il ouit ; cela lui Ht horreur,
Atf gli rinarrano i capagli in capo ; o sul capo,
~ ì . de Graveur en pierre fines. Vo\\i le cail-
lou sur une plaque de fer , de minière que-
touïjes traits de la scie en soient ïlricés.
Lisciare; lustrare, — T. de Paveurs. L\^i\^:icçt
le pavé également , en le battant avec la de-
moiselle. Mal-^erangare. — T. de Charpent,
Menuis. etc. Unir les planches par les côtés,
pour les rapprocher et les pouvoir mieiix a;-,
sembler. Pulire; eguaOre ; rp.'tter n filo; af-
facciare. — T. de Sert:ir. Taillandiers , etc.
Applanir et mettre les faces de niveau, ere,
soit i la Hme , soit au marteau. Far puri;
egualire. — T. de Chapel.V)o<.\t\'ir i : feutre I*
figure d'tm chapeau , a; rés qu'il a été foi.lé.
Stirare per mettere in jornia. - Che;, les mê-
mes Artisans , unir et apv'an'r les bords et
le haut de la tcte d'un chapeau , en le tour-
nant et passznt souvent sur une plaque cl:aud&
de ter, ou de cuivre. Uisfare. - En generi f
aurrès des Artistes , c'est le synonime de-
polir, unir, j: latir. V. >
DRESSEUR , s. m. T. de Cardiers. Tuyati
de fer creux , dont ces Artisans se servent
pour redresser les peintes qui se sont déran-
gées sous la pierre. C'/'-i'jîjro.-o. - Les Char-
bonniers appellent ainsi celui qui trace et
unit 19 terr.iin sur lequel on doit élever uii;
fourneau : c'est aussi cslui qui dres-ie et ar-
range les bois, drhonajo che disegna il terreno-
da ìnna'larvi il forno.
DRESSOIR , s. m. T. de Graveurs en p'er..
res fines. Plaque de fer très-polie , sur la-
quelle on adoucit les cailloux , en les frot-
tant dessus avec la p!)udre d'émeril. Ruota-
d'acc'ajo. — lLi\ T. d: Cardier. Outil qui sert
à redresser les dents des cardes. Cannella, —
En T.d'Epi.iglier. Engin. Argano. - En T.
de Cuisine, Assemblage <!e planches arrêtées.
horiîoîUalement entre deux monîans , sur
lequel celle qui est chargée d.ms les cuisines
de tenir la vaisselle propre, ja fait égoutcr-
et sécher , après l'avoir écui;ée. Le dressoir
est proprement une armoire à ditîérenî
rayons, qui n'a ni dessous, ni dessus, ni;
porte. Spi{ie di scan-j'ta ave siponeilvasscl--
l.ime ripulito perchè possa sgocciolare e pros-
ciugarsi,
D.ULLE , s.m. Eveillé, un peu libertin ^
qui aime à faire des tours un peu gaill.irds.
Uestfam. Furbo; maliyato , marinalo ; bìr-
hone. — Vieux drille ; un sold.it qui a de l'ex-
périence , qui a vieilli dans le service. Sol-
dato tstirano. — Ins-rument d'usage dans plu-
sieurs arts avec lequel on fait tourner un forêt..
DRILLE , s. f. Chiifon de toile quiserti
fjire (lupa.ier. Cenc'o; straccio,
DRILLER , V. n. Courir , aller vite et lé-
gèrement. Il est bas. Correre yelccemcnrc , e-
con lei^^ereila,
DRILLER , s. m., T, de Papet. Celui qur
fait commerce de drilles et vieux drapeaux ^
pr/>pre5 a faire du p.i])ier. Cencia'juùla.
DRISSE, s. f. T. de Mar. Cordage qui ser:
■i hisser , ou à amener la vergue ou le pavil-
lon le Ion; du mât. virii;a.
D.\OGiMAN , s. m. Nom qu'on donne au:
Interprètes et aux Triichemens dans le;
échel'es du Levant. Vrjgmano ; interprete,
DROGUE , s. f. Sorte de marchandise qti ■
vendent les Epiciers , et dont la plus grandV
partie sert à la .Médecine. Droga -, ingrediente,.
— fig. et f.^m. Ce qui est mauvais en son es-
pèce. Cajtivarobbai cattiva mcrcaniiaicaitiyj!
et dresser uamémoire, drescer desmémoiresj moneta , en.
DRY
DKOGUE', EE, pirt. V. le verbe. i tt.Aufrefois on disoit , à droiture
iîl
D R O
UROGUtu, V a. MiSdicamenter , donner
trop de r<;mc<lc% , pucger avec des drosiuei.
Dcr troypc metficine i cartiU^r dì rcrn^d;. Se
clrosiier trop. Huorer lite alla sonica.
DROGUhlUE, s. f. T.êcni.lque. Toute
sorte de cruaiiji. Dro^^cria.
DIlOGUtr , s. m. Etoftc fdite ordinaire-
ment de laine et de f'il. Drogluiiti.
DKOGUlS'.il , s. m. Cabinet, nrmoirieoà
l'en mat différentes sortes de drogues , ou
<le cnriositifs de l'Histoire tiiUicdh . Armadio
didrosl":; j.ii'inaîu di storia naturaU.— On
le dit aussi d'ur.e liuite portative. Scatola da
tic syortar int;rt:dicnti,
Dr'vOGUISTE , s. m. Vendeur de drogues.
DROIT, oiTi; , a«i. Qui nest pa: courbe.
D/i^^.-Perper.Ji.uUireàrhorisan. ZJnVu;
erto ; cretto ; f .v/ cndkoUrc ; apUn-.ho. — Qui
est debout , qui ii'esi pss couché. In picli;
ritto; dritto. - Ce qui est opposé i gauche.
Destro ; dcstre.l.A m..in droite , i'aîle droite
d'une année.- iig. Juste , équitable horuiéîe,
sincere. Dritto ; S'.i«" ! sincerai schietto;
enoraio; ir.tc^ro. Homme droit et incorrupti-
ble. - On dit qu'un homme a Tesprit ou le
sens droit , pour dire , qu'il pense bien sur
chaque chose. Spirito, siiidlçio ,dtscirnlnicnto
ciuitOi perpetrante. — A droite, adv. A m.i.i.
droite. A distia; a man destra; dalla faru
iss.ra.-h droite et à gauche ; de tous côtés.
A désira e a sinistra ; pcroini dove; in qiia-
Ina-jue parti.
DROIT , s. m. Ce qui est juste- En ce
scn-i, on dit, qu'une chose est contre tout
<;ro;* et r.iison , pour dire , qu'elle est injuste
et décaisoR.iable. Dritto; ciò che i giusto e
ragionevole. - Justice. Giustizia , i! giusto; il
gius. F.-'iro droit à clacun. - Lei ecntc ou
noi; écrite. L: 'essi ; i"s ; rìiis. Droit civil ,
Droit canon. Droit counimier. - Jurispru-
dence. Giurisfrud:n\a; fins ; les^i. Etudier
le Droit. -Autorité, pouvoir. Diritto; pa-
tisti ; gius. II est en droit de dire ou de faire
telle chose. - Prétention fonHée sur quelque
titre. Crus; direno; ragii.-r.c ; pretensione.
Renoncer .i son droit. - En T. de i'r.i:ique.
Une fille est usante et iouissante rie ses d-uits,
lorsqu'elle est maieure et cju't'Ie a la dispo-
sition de son bien. Che può disp rre de' suoi
ten'. - prov. et (ig. C'est le droit du |eu ,
pour dire , l'ordre , l'usage. L'uso ; le stile ;
ti ccnii^eto; il solilo; q:id che si pra-ica.
— Prérogative , privilège. Di'itto. Droit
il'aîncssc." - Toutes les iiipos^ions etab'ies
j:oiir les besoins de l'Etat. Gavèila; di\:o ;
diritto ; dosana : impesta. Droit sur le vin ,
sur le bois. - Sal-iire qu'on tniio, pour cer-
taines vac.itions. Difillo. — A bon droit, adv.
Avec r.iison , avec justice. Con ragione : con
giustizia ; mcr!i.mer.:e. - A tort ou à droit ,
adv. Sans examiner sila choseest i'.'.ste ou in-
juste. Per diritto o a torto j Incsnimodo; a
torto II a ras'one.
DROIT , adv. Directement, sans detour-
rer. Diitio; a dirittura ; dirittamente; ritto.
Aller firent .nu but. Aller droit .i ses fins.
— fig. F. ire marcher droit , c'eit .faire fair
son t'cvi-'r- à que'fu'nii. Tener in dovere.
DROITE, s. f. La main droite. La des-
tra. - Dooner la droite à (quelqu'un , le met-
tre il sn droite pour lui faire honneur. Dar
la destra.
DROiTF.MENT , adv. Equitablement.
Con dirittura ; con giustizia ; eoa rettitudi-
ne ; dthitjmente ; giustamente ; rettilmente. —
Judic:cus?ni3nt. Oiudicìosi:mence ; sensttta-
ricnte ; s.ivìainente i con giustei^a. U pense,
il i'iRt droit miei'.t.
DROiriER, 1ERE, ad]. Qm se sert or-
dir.iirement de la main droite. Il est opposé
i gaucher. Manritta ; che si serve della man
éest a. . ,
D'KOITURE , s. f. Kcuité , rectitude ,
sincérité. Dirittura j ernità ; ntti'udine ; pro-
bità ; schic'fexia ; eardiJcT^a d'i:r.imo ; inte-
grità. — En droiture , adv. Directement ,
ìiar la vois ordinaire. A diiittum ; iiiritt.inier.-
D.\OLt , ad), de t. g. GjilUrd , plaisant ,
qui fait rire. Fiacerolc ; -goviale j giocoso ;
•tig^icvote \ bi -
On drôle de corps. Un uom fiaccvole imot-
itss-v^'U : lu.-curo ; /aceto. — On die, dun
homme tin , rti-é , d^nt il faut se oéher ,
oue ^'ei' un drôle. Furbo ; maliyato ; ma-
riuolo ; suce.nte ; :Co{i..n-no. ^
URuLi-MtNT , auv. D'une manieredrole.
Il est fam. Con garbo ; con nella ara^ia ; i-U-
cevolmiinte ; gustosamente.
UiiuLEKlK., s. f. Tr^it de gaillardise , de
bouftoiinerie. 11 est fam. i'tacevoiena, galan-
teria ; bujfbneria ; scher{<^ ; motto.
L)KOl-libi>E, s. f. Femme de mauvaise vie.
Cvrtii;iana ; / utcanclla , e'c. V. l'ulani.
UKO.viAUAiKK. . s. m. tspèce de cha-
meau plu; petit , qui a deux bosses sur le
doi , et qui va plus vite. Ur<,:nedano ; spelte
di cammei. o.
DKO.VlE , s. f. Terme de grosses forges. La
piece de cli.irpcnte la plus ione qui soit em-
ployée dans les grosses forges , a soutenir le
m..rte.iu , .; f. vuriser sou actio.., et à résis-
ter à sa ré'.ctioii. Albero , o stile del rna-
f. T.d'OrnithoL^
m. jorte d'emp'àtre corn-
j bude. U^piiatiirio ; mu-
ni. Nom du chef de ]\.:
1 Liège. Nj.-ne d'un cuf
DRONTE
DRO;'AX
posée de poix et
"D.toSS.^RT, s
tice en H./l!ande e
gmstiiieu m Olun
UOòbK. s. t. /. rfe AUr. Cordes ou pa-
lani q.ii servent à appro.hcr ou a reculer
une (lece de canon de son sabord. Ai;{.i ci
bocca d cannone.
DROiiEU.<.,s. m. T. de Draper. Celui
q.ii, dons les iniunuactures en laine, donne
I hiiile aux laine. , c: les passe ^ la tr-iice
CI de. Cardati^re.
D£<OUILLIr.! fES, s. f. pi. T. de Fcche.
Sorte de /ilets cliarges de p.omb , dont on
se sert pour prendre des maquereaux. Jorio
di rete da piend^r sgombri.
DROUiNE, s. t- T.deChaudroan.Espcie
de havre-jac que les chaudronnier, de campa-
gne portent derrière le dos , et dans lequel
ils nietient leurs ootiU. iiisaecia , tasca de'
Calderai
D..OUÌSAGE , DROUiSEE , DROUv
,SER, lermes ce Di.ipcnc, syr.ooimes fle
Cardage , C.tdée, Calder. Cardatura; car-
data. Cardare Con i caldi grandi. V. Drous-
'^DKÒUSSETTES , s. f. pi. T. de Dra-
perie. Gr.;ndes carde» pour travailler la lame.
Cardi da cordare ia lana.
URU, UE , adj. Il se dit des petits oi-
sea.É.-i qui sont prêts à s'envoler du nid. Uc-
cellino già Jurte e pennuto , onde potere su-
ditt.-e ; atto a volar vid dal nido. - lig. et
f.im. ViF, cai. l^ivace ; vigoroso ; sano ; ga-
g iar.io ; gajo ; nl'.egru ; giojyso. — fci'ais , eii
quantité. Il se dit d.'S bé> , des herbes et do
bois. Folto ; denso ; spets.j; serrato ;abbcn-
dante. En parlant des _b es. Impagliato. Oe
l'herbe, on du ait aussi ri^ogiioia ; Jolta ;
fitta. — Dru et menu, auv. Ue.iucoup , en
gri'nde quantité. Copiosamente ; aibondante-
me-ïtc ; spesso e minuto ; ajusone ; a josa. ~
Dru adv. En grande quantité , et Ion près
a près. V. Dru et menu. - Kich. Autre-
fois il signihait vass.'l , ami fidèle , personne
amoureuse j et drue , au fém. Concubine.
Drudo; druda.
DRUIDE, s. m. Nom des anciens l'rètres
Gaulois. Druido , m.igo e sacerdote appresso
pli antichi Britanni-, e l Calli. - Aujour-
d'hui , on dit d'un homme tort âgé , et qui
a bc.^ucou[> d'expérii-nce et de fine>se , c'est
un vieux druide, l'.jii e un vecchio accorto e
s.r'-o , un valentui:nio . sj-eeimentato e satace.
DRYADE, s. f. Nyn.phe des hoh.Dria-
da : .iliadi ; ninfe d-'b..sehi. V. Hamadryade.
DRYUPTE.lIDE,s. f. \'. Fougire.
D'J , particule qui tient lieu de la preposi-
D U 1
tion De, et de l'article Le. Dello, dcU<
del. Les richesses du Pérou. Le richei\:
Ve-ii.
DJ , s. m. Ce qui est dû. /' debito at i
il credito. Je vous demande mon dû. ./
domando ciò; di che m'andate debitore. - '
devuir, ce a quei on est obhsé. Il do'
i'obplrjjO. C'est le di de ma charijo. /
ohh: 'i;o del lt:io ln:picto.
UU . UE , part, du verb- Devoir. V.
DUALI -ME , ou DI^!E1^ME . s.
Ter-ne de Théologie. 0]>in\ot\ qui suppose i'-
ITincipes , deux Dieux , ou deux êtres i
déijendans et non créés , dont on ref, ■:
l'un comme le principe du bien , et Va.r
Comme le principe du mal. Dualismo ,
"^ DUBItTtìON , s. f. Tfrm« de Ré:l.
lue. figure par laquelle uu Oratctir {.<-.\ •■-
blan! de douter dVnie proposition qu'il '
i»rouver. Dubita;'One.
DUC, s. m. Au'refois on appellai'
Us Chefs et es Génér.iux d'.'Krméa. P ■
Capitano, o condottiere d'eserciti. - Au
d'hui il se d t de quelques Princes Souv-- r
qui n'ont i;as la qu.iliié de Roi. Duc:.
Duc de P.rme. - En France et en A
terre c'est un titre de dignité , (lui c
première parmi la noblesse. Duca. Les I
et Pairs ont séiice au Parlement. / D
i Fari hannoposto in Senato. - Oisei'i
turne à pluir.ige doré, la qusvie coutt-
bec croclui , et des plumes en forme do
lies , uix deux côtés de la tête. Le
.hathuant. Allocco comune, cul molti .'. ■
.inche il nome di Gufo. Le gr.nd Dtic ,
srand Chathuant. (;»/o rej/c. Vulgairvi
Cufo grosso; barbagianni salvaticv. tj;
Duc (l'It.'.lie- Gufo comune , o minore ,
eairement , Barbagianni.
DUCAL , ALE , adj. Qui appartient
Due. Ducile.
DJCALEs, s. f. pi. T. de M.-ir.iiJja.
en laines. Serves façon d'Atim.ile. Rasce
ducali.
DUCAT, s. m. Pièce d'or fin , d r
v.i'eur est différcn'e , suiv.mt les dm
|iay>. U y a aussi des ducats d'.irgent.
cato. — Or ducat ; l'or qui est au ti'r
ducat. Oro la cui bontà e tine^.t i ugi..
quella del ducalo.
DjCATON' , S. m. Demi-ducat, c-
de nionnoie d'ar;enì. Ducatone.
DUCÉNAIRE, s. m. /. d'Histoire
maine. Oflicier des Armées Romaint-.
avoir le commandement de deux cens i;
mes. Ducem.io , o sia Capitana di duge.
DUCHE, s. m. Terre , Seigneurie ài
quelle le titre de Duché est attaché. Dad^
duchea ; ducato. — Quelques-uns disent, (
Duché p.nirio , et c'est d-rns cette _ se
ihrase qu'on peut l'employer au féminin.J
Du.-hé-temelle , c-:lui qui p,ir les lettres f
rection passe aux femelles , a défaut des (
les. Diicea , che mancando i maschi pu
aile feniniine. '.
DUCHESSE, s. f. La femme dun Dix
ou celle qui possède quelque Duché.
DUCTILE , adject. de t. g. Qui se pg
étendr:! uvee le marteau. Il se dit de
taux. Dun lie ; che regge al martello ;
s'assoni lia li, piastre o lamine.
DUC I ILI IT. , s. f. Qualité par la<;«|
métal est ductile. Duttilità ; ptocrieq
hanno i metalli di reggere ai martello ,
sottig'iarsì , ce.
DUEGNE, Cr. Foc. V.Douesne.
DULL , s. m. Combat singulier j
assigné ii'nommc à homme. Duello.
de Gramm. Nombre des noms et des ■
dont on se sert d.ms la Langue Greca
dins quelques autres , quand on pafl
de IX lersoimcs ou de deux choses. L
DUELLISTE , s. m. Qui se plaît i!*
bittre en duel. i5i,;//j/i.'c. Quelques-uns or)
dir . duellisu , e duellatore. t
DUIKE , v. n. Vieux mot qui n'est pU
D U P
tri uçage qu'au fam. pniir dire, convenir ,
|)laire/^.îsrrii'iiri; ; yijccre \ convenire. Cel^
ne me duit pas. Ciò non m'iisS'''"^'' i '■'"' '"'
t-ÎJ'-c ; non ml convUnz : non m* accommoda.
UUITE , s. f. icrmt d: Drapme. Le ni
fîe trame qu'on lance avec la navette entre
les intervalles des fils de U chaîne. Filo di
rifieno.
DUITS, s. m. 1)1. T. de PsV/«. Pèctienes
de pierre qu'on con^tru t à l*embouchurc des
rivières. Chiusa di ptali c pietre aWimbo'.-
• "dulcamara , ou DOUCE-AMERE.
: V. Nobnnm.
; DULCIFiCATION , s. f. Terme de Chi
ï nie. C'est une op'iration par laquelle on a
i prétendu temptrer l'activité des articles rni-
i néraux , par le moyen de l'esprit d^ vin.
i Drk'jiCj\ione, Les .tcides ainsi corricés ç'ap-
pellent acides dulcihés ; quelques ancienshur
• ûjit dciiné le, nom A^.icqiia temperata.
DULCIFIE , tE , part. V. le verbe, et
. Diil^ilication,
DULCIFIER, V. a. T. de Chymie. Tem-
pérer la violence ries acides , rendre doux.
, Addelcire ; dalcilzc.ire; doiafic.T..
iHJf.lE , s. f. Le culte de Dulie est le
lu'on rend aux Saints. Dulia.
'lENT, adv. D'une manière conve-
ce qui se doit , selon la raison , selon
ie; i.nnes ; justement. 11 ne _ se dit guère
c; len terme ae Pratique. DelKtamente ; se-
.. i.i.' c;ni Tcg!>la\ a ténor di ciò che i pres-
L , corne convien ti.
I JS.s. f.' et ordinairement Dunes , au
. n;s sablcneuses qui iVtendent le Ions
rds de la mer. Danai scanno, banco ,
di sabbia i vìontìcclto dì rena.
^ETTE, s. f. Le plus haut étase de
e cu de la poupe d'un vaiseau. c'o-
J catsuo.
l'i,.), s. m. T. de Musique. Composi-
tioi de Musique faite_ pour être chantée
p ,r éeux voix , ou exécutée par deux ins-
I' r,:iis. Duetto ; canto , o suono a due
i-DENUM , s. m. T. d'Anat. Le pre-
?> intestins grêles, ainsi nommé à cause
longueur , qui est de douze travers de
Duodeno i tl primario intestino.
?Ul'E ,s. f. Celui, celle qui est trompée,
'facile à tromper. Corrivo; merlotto ; ba-
ttio ; facile ad esser ingannato o uccellato ;
Imiticlìióne. Il n'v a pomt de mot Italien qui
laóh-esponde précisément aux difi'érentesFi:ra-
•ses Françoises o.'i ce mot est employé. Etre
'dupe de qwelqu'un. Rimanere scatelìato^ sca-
^raeehia'o , ssarato , smaccato , scornato. —
Sorte de jeu qui se jouent avec des cartes,
'QU celui qiti tient la d i^e se donne la pro-
nsière carte ; celui qui a coupé est obligé de
prend,-e la seconde ; les autres ioueuij peu-
Vent prendre pu refuser la carte qui leur est
présï.Tée. So^ta di gluteo di carte. On ap-
pelle Dupe ceiui qu; a la main , parce que la
main ne change point , et qu'on imagine qu'il
■y a du désavantage à l'avoir. Banchiere.
DUPE', ÉE, part. V. le verbe.
■ DUPER, v. a. Tromper, en faire accroir;.-;
'r^-i-T-.^^.: ; uccellare', sonarla ; piantarla ad
- ':::Harl.
l'-RlE , s. f. Tromperie , fourberie.
; frode ; beffa ; truffa ; furberia ;
: -aratte ìa ; g-.bh :jntr.to.
ICAr.\ , s. f. Le double d'une
■ , d'un brevet. Il duplicato; copia.
- entend encore quelquefois par dupli-
"." e lepli du parchemin, qui est rendoublé
in certaines lettres de clnncellerie , et sur
eqiiel on écrit les sei-.tences et arrêts d'en-
.e'gistrement et vérification , les prestations
le serment , et au-.res mentions semblables.
ìddoppiatura della pergamena di patenti , e
dÓÌ'LICATION. s. f. T. de Géom.Dou-
'lement , multiplication par deux. Duplica-
■■^c; radloì.'p'nmer.to.
.DUPLICATURE, s. f. T. d'Anat. Se
« ae certaines parties qui, se replient sta
DUR
clle^-mêmcs , ou de l'endroit oOi ellts sent
doubles. Doppiatura ; raddopniamenio.
DUPLICITE', s. f. Il se di: des choses qui
sont doubles, et qui devroeut être uniques.
^"rF'-Ha ; duplicità ; diip/ica\isne, - tig.
r.iauvj!,e roi. ZJj;./Ì£^^a j duplicità; injîir.i-
mento ; Ji'i\'one ; simutatione.
. UUi'Ll^dE, s. f. T. de Prat. Réponse
a des répliques. Risposta; replica ; contrar-
nsfoita.
DUPLIQUER, V. n. T. de Prat. Fourn-r
des dupliques. Contrarrispondere; far contrar-
nsposta ; rispondere al rispondente ; replicar
un'altra vo.ta.
DUR, DU.CE , ad). Qui a de la dureté.
Uuro; fermo ; sodo. - Qui n'est pas tendre.
J^i'ro ; che non è tenero ; che non i- molle.
Viande dure. Carne dura, mal cotta. Œufs
durs. Or j sode. - Dur d'ore:ile. On le dit
d un homme qui est un peu sourd. Un poco
sordo ; aver le campane grosse ; aver male
campane. - iig. Fàtheux , rude , inliuin.in,
insensible. Il se dit des personnes et des
choses. Duro ; acerbo ; grave ; molesto ;
crudo ; aspro ; crudele ; severo ; pungente ;
tormentoso ; importabile ; gravoso ; affannoso ;
dispiacevole ; barbaro ; spietato ; inumano ;
J^",".' '■"ÌTO i ruvido , rigido ; brusco ; intrat-
tabile. Caractère, ame, cœur dur, termes,
paroles, manières dures. — Vie dure, rude,
austère. Menar una vita stentala , rigida ,
austera , misera, disagiata. — Dur a émouvoir,
d.i.- a di-érer. Diincile. D:£lciU a d^gt ire;
di^Lcile a commuovere. — tig. Difticile a
difiérer ; fâcheux a souffrir. Insoppart-ibile;
ditflcile a digerire , a trangug^iare. - T. de
i-e.iit. Pinceau dur; qui n'a pas de grâce, de
délicatesse ; où les traits sont marQiiés trop
fortement. Crudo ; in maniera legnosa. Un
morceau d'Architecture est dur , pour dire
qu'il est travaillé grossièrement. Chi Ho; gros-
solano. - Tète dure; vin dur, etc. V . ces
mots. - Dur , adv. Durement , difficile-
ment. V.
DURABLE, ad), de t. g. Qui doit durer
long-temps. Durabile ; durevole , conservabile;
duraturo : permanente , stabile ; che starà ;
che resterà.
DURACINE . s. f. Espéce de póclie de
bon goût , et dont la elisir est plus ferme
q.ue celle des autres pêches. Pc«-.: ou persico
duracine.
D-URANT , Préposition servant à maroupr
la durée du temps. Per ; nei ; dufaite '; in
tempo. Durant sa vie. Per tutto il le.npo di
sua vita. Durant l'hiver. Nell'inverno; in
tenrpo ti' inverno,
DURCi , lE, part. V. le verbe.
DURCIR , v. a. Rendre dur. Indurare;
render duro ; far duro ; addurare. — v. n. et r.
Devenir dur. Indurire ; indurare ; divenir
duro ; fortificarsi.; farsi forte , fermo , sodo.
DURE , s. f. CoucSìer sur la duro , sur la
terre. Sulla terra ; per terra; sul p.-zvimento.
— Il se d;t plus particulièrement des ilcii-
gieu.x qui couchest durement. Letto diiro ,
niente morbido , durissimo,
DU.^E'E , s. f. L'espace de temps qu'une
chose dure. Durata; dura\ione , lunghe\\a;
durabilità; duramento ^ durevolel-ja.
DURK.ViSNT, adv. D'une manière dure,
.ivec dureté. Duramente; con dure^^a. - lig.
Sévèrement , cruellement. Holiamente ; as-
pramente ; crudelmente ; ruvidamente ; con
mala grafia ; duramente.
. DURE-MEKE . s. f. La mem'arane exté-
rieure qui enveloppe le cerveau. Uura.-nadre
ou dura madre.
DURER , V. n. Subsister pendant un
temps; continuer d'être. Durare; sussi'tere;
conserivrsi; mantenersi. - Absoliim. Durer
long-îein;.:s. Sussistere ; durar lungamente ,
per lungo tempo. Voilà une étoffe a durer.
- Souifrir , resister. Durare ; continuare ;
sostenere ; soffrire ; resistere. On n'y dure
point, on n'y peut tenir. Non vi si può
resistere. — prov. II faut faire vie qui dure,
cour dire , il faut ménager ce que l'on a ,
épargiier quelque chose pour l'.wenir, Bjjo,
. C Y S i6i
gna badar di' avvenire. - Le teitiis dure il
i celui qui attend , pour dire , que l'im'.aîiçn-
I ce de voir arriver une chose qu'on attend,
tait trouver le tem:;s leng. Le ore sono anni
per chi aspetta. - Ne pouvoir d.irer en [ilace.
I a^ i" inquiet , qu'on ne peut demeurer
tl.ir.s la ir.er.ie situatton. Non potere star ahi
I mosse. — Ne pouvoir durer dans sa peau ;■
ne pouvoir ss conterir par excès de joie,.
ou ae q;ie!qu'autre passion. Non capire, non
, capire in se stesso , nella pelle. - tam. D'ilu
I ho.m-ne tacheux et difficile , on dit , qu'on
, ne sauroit durer avec lui. Non si può duiarlx
Ia trattar con lui,
DUKET , ETTE , adj. Diminutif de d;iret.
Djiretto ; durotto ; un poco dwo. Il est fan
.DURE TE' , s. f. Fermeté , solidité , cv> qui
j lait qu une chose est diiiicile h penéiror ,
I a entamer. Sur.^a ; dwità ;, duriiia ; noit.
I iJuro. (Jn le dit nuol-iuelois par opposition
I a ce qtn est te-rre , mou. - Humeur cur
s amasse et qui s'endurcit en quelqu'endrólt
du corps. Callo ; durila. - On dit qu'u.-i
I nomme a une dureté d'oreiile, pour dire ■
qu li eiitend un peu dur. Sordastro ; dura
d orecchie. -■ hg. Dureté de style. M-inère
rt écrire ou ri n'y a ni facilité , ni agrénient.-
òtt'e incolto, stentato. -Dureté de ninceai:;
cn parl.'nt d'une manière de peindre siche
I et sans grâces. Maniera stentata , gretta ,
j legnosa. - fi». Rudesse , insensibilité, iiiliui
mamte , V. ces mots. - On appelle dureté;,
des discours durs , ofTe.isans , etc. Paro'^
dure , ruvide , villane.
DUWLLON, s. m. Espèce de petit caUiï
ou de dureté. Callo ; durera. — Duri!. en?
en T. de Msnuf. Se dit jussi de cert.iii-.py"
dureiés ci'on trouve d,ins la laine, liloccilil
DUKIUSCULE, adi. <le t. g. Diinimitif;
Un^peii dur. Duretto ; aljnanto duro.
. DV FROA , s. ta. Plante qui croît en Amé-
rique. Sa gr.iine ressemble â celle tki milon:
mêlée avec le vin , el'e cause une joie m'-'
sensée, et fait perdre h mémoire. Sorta di'
pianta Americana.
.DUVET , s. m. La menue plume des
oiseiîi'.x. Penna matta ; calugine ;-calust!ne ;
pe.uria. — fij. Le pre-r.ier poil qui vient au
menton c-t aux joues des jeunes gens. La-iu-
gine ; prima barba-; calugine ; peluria. — Ès--
uêce de coton qui vient sur certains fruits.
Lnnugin'.
DUVETEUX , adj. T. de Fauconn. Se
oit des eii-r iix qui ont be.-.vicoup de plume?
m.-illes et déiicates proche la chair. Pien di'
peluria , dr calumine.
DUU.'VIVIKAT, s. m. Qualité de Duumvir; .
lyuumv'rato.
DUU.MVIR.S , s. m pi. Titre que les
Romain; donnoient .i diSérens M'.gistraîî ,
quand il y en avoit deux pour là même
fonction, quoieiue dans la suite ils n'aient
pas toujours cte fixes à deux. Duumviri.
DYNA.MIQUE, s.f. La science des forces-
ou puissances qui mettent les corps en mou--
vement. La scienza delle ftir[e moventi.
DYNASTE, s. m. Petit Souverain; Prince
dont les Etats étoient_ peu con>ider, hles , ,
ou q-ji ne règnoit qu'à titre précaire. Signori
o Principe precario; d'nasta.
DYNASTIE , s. f. Suite de Rois ou de-
Princes d'une même race qui ont rogné dans
"■1 pays. D'najtia.
DYP TIQUES . s. m. Registra oii l'on,
conservoit chez les Anciens les noms des
Consuls, des Magistrîts, etc. Il y avoit aussi
ties Dyptiques dans les anciennes Eglises,
Diptiei .
DYSCOLE, adj. de t. g. Celui qui s'écarte
de l'opinion reçue , ou une personne avec
qui il est difficile de vivre. Discrepante ,
discordarle.
DYSPEPSIE . s. f. T. de Med. Digestion .
laborieuse., Digestione laboriosa.
DYSPNEE , s. f. T. de M-d. Difficulté de
resniration. Dispnea; difficoltà di respiro.
DYSStNTERIE , s. f. Dévoiement avec
douleur d'entrailles , espèce de flux de sarj.
Dissenteria ; disenttiìa, .
ZO+ E A U
UYiîrNTEKlQUE . JÓj. Ae t. g. Qai
a-L.nriiert à b dviSentcrie. Dusinçuico.
•fevSTOaiiï.. s. f. ï . <^- .'"'i- Accou-
UYòUial. , s. f. T. de ivi^d. DiiTicuUe
4'urin«r. Own»; dusuria.
E
^."LLclÎ c.rtns.e d.,ns b L.r.suc
T., i sortes d-e , l'é ouvert , l'e mu<:t et
V ^tmé i'^-r cv m^le , d^n. c mot fc.me-
";ct et le ircis>c.t,e est ferme '^' ^'^";;,
^":,1" - On apv.elle . tuvetjr d'eau ,
celli cui ne boit qi-.e de. 1 «■"'•. *'"',û ,;/",:
ou*^, m»l-b.Lile , que le To^n^',%^':; f "
est c:.p.b!e de le perdre , on d ou , «
noierolt dans un verre d'eau, m'-^-f.^^,
ckitr d'aC'iua. -t-iu . s ''"■'.! ;,,Jroit-là .
^s^s.'^'r-':"un:'sc^;|2e^:
n'est pire eau que celle qui dtrt V . Dorrair.
^ Eau douce, se dit de le.ai des r.v.eres
des 6u:,s . des Us , et a la d'^erence de
feàu de la mer. Acqua dolce. - Eau, se dit
à l'égard de ses difîérens usages. Eau chaude
eau bouillante. ^'««<: cMa; acuaholUm
Eau ferree , où 'on a éteint un ter ci.md.
A%ua ferrata. Eau p»r.ée V, ce mot. E»u
battue: que l'en a versé plu.ieurs foi. d un
vasi d^.ns un SMtze. Acva sbiittuia, diluai-
rat i. E^u blanche, où l'on met du son pour
U faire boire sux chevaux. Beverone. - h3U
taptis-ale , dont on se sert en donnsnt le
Sacrement de Bar'éme- ^P",f ""i^" n"'.»
• li l uteua. - Eau bénite. Celle qui se benit
dani l'tllise , les Dimanches . avec dos cé-
rémonies patticuUçrf s , et _Dais so.emnelle-
n-.ent à Pique et à la Pentecôte. .^^-^.m santa;
acqua benedi'ta. - prov. On oit d.me v.w.c
„ro-estatic>n d ; service et d'anut.c. que c est
ie l'eau bijnite de CuM. Cjrt:!;ian:ria. -
l)rov. et baiS. D'une oSfaire qm ne réussit
point, on dit qu'elle s'en va en eau d; bou-
EAU
stillkUj del vicino. - Eau , signifie quei-
que»ois , mer , riviere , lac , eiaiig. Acjua ;
marc ; ]t~mi ; iaijo ; fdtudc, te. — on dit,
a ficui c'ciU , pour dire , au niveau de la
superncie de l'eiu. A Jivr d'acqua; a super-
ficie tieu'ae'iuj. - Un dit tig. de ceux qui
ont rir.ibli i«iir$ affairei , qu'ils sont revenus
sur 1 e,u. io/ju !rrn.:ti asaUa. - hg. Battre
l'eau, c'tst tr.ivailUr inutilement, perdre sa
peine, t^esture ; tsitcr L'acqua in un murtajo.
- tig. Un homme nage entre ceux eaux,
lorsiju'il se ménage entre deux parti» con'.rai-
rcs , sans se déclarer. Sur jra due acjue ;
star sospeso ; stare m dubbio. - fig. Nager
en grande eau, c'est être dans l'.'.bunddnce ,
ou se trouver drUS les occasions de taire
plus grande foraine. - fig. U laut laisser
Couler l'eau , t'est qu'il faut laisser aller les
choses comme elles vont, sans s'en mettre
en peine. Lasciar andare i'aC'jua alla a^na,
o aJo 'ns:ii. — hg. Un homme qui e>t dans
un état , oiV il ne lui m.mq'.'.e rien pour être
a son aise , est comme le poisson don» 1 eau.
£ssir Come il pesce nell'acqua. - prov. Un
homme a mi> de l'eau dans son vin , ccst
qu'il a modéré son emportement , ses pré-
tentions, etc. Metter dall'acqua net suo *-''^'
- Suet s..ng et eau , c'est Uire des erforts
extraordinaires pour venir à bout de qaeiqi-te
chose. En ce sens , il se dit anssi d'un hoin.ne
qui sounre txtraordinairc-inent. l'ius souvent
des peines d'esprit. Sxdar sangue e acqua.
- Un dit de deux per.onncs qui ont de
l'aversion l'une pour l'autre , que c'est le teu
et l'eau. Essi son cani e g^tti. - Q.i'un iia-
vire l..i[ eau , pour dire , qu'il y entre de
l'eau par quelque ouverture, i-aracqua. — Un
■ qu'un vais. eau , une tbtte , sont
É B E
con(!e, etc. V. Lainer.
t.'^UX ET FU.KtfS, s. m. pi. Jurisdic-
tion qui coiinoit de la chasse, de la pèche,
des bui> et rivières , tant au civil qu'au crimi-
nel, r turni c boschi.
tUA.ll , lE , parr. V. le verbe.
tii.-iiiiK, VEli-^HlR, V. réc. S'étonn-r,
être surpris. U vieillit. òr«firj/j wa-'<3v.'i;.'ij. -
Pre_. ..
tamilier,
vertu
dil aussi, qu un vaisseau , une iijt...e , ...-•..
allés tiiire de l'eau en quelque lieu , pour
dire, qu'ils y sont allés le fournir d'eau bon-
ne a boi e. Par acqua; .rov vedersi d' acjua
dolce. - Qu'un poisson est d.> bonne eau,
pour dire , qu'il ne sent pomt la bourbe.
fesce che non su^ di Junjo. - tau, se dit
aussi de certaines eau.i , qui en passant au
travers des minéraux , contractent quelque
vertu médicinale, soi", qu'on s'y b, igne , soit
qu'on les boive. Acqua ; acqua iiuiierale , o
di miniera. Un dit plus souvent les eaux.
i'«7«e.— On appelle ea.i.certanes humeurs,
cert.inei sérosités qui se trouvent, qui s'en-
gendrent djns ie Corps de l'animal. ^C7«J i
umore. - ie i.rend aussi pour sueur. Acqua;
sudore. - On dit hg. et lam. d'un homme
devant qui on fait ou l'on dit quelque chose
qui le met en goût, cui donne envie, qu on
lui Lit venir l'erui a'ia bouche , que l'e..u
lui en vient à la bouche. Fa- venir l'acvia, o
l'acuoLma alU bocca. — Eau, .si^nihe aussi
point, on dit qu'elle s'en va en eau a; noi
Sin. hr -equa da cechi ; non conchiuderi
,XH dar In nulla. - fi;:- Potter de l'eau .
la m T , à la rivière , t'es: porter des choses
«n rn lieu où il y en a depi une grande
abondance. ?onar acqua al mare ; portar
Ic-n' al bosco ; yo'iar cavoli a li.-.naïa. — un
se° s'en de la même pl'.rase en diverses aurres
oct.-'sioiis. Ainsi on dit h%. et prcv. que c est
DCrier de l'ep.u .i la mer , à la riviere , que
de donner à une personne trcs-nche, et qui
n'a besoin de rien. Dans le même sens, c est
une goutte d'eau dans la mer. Ou c una
fava tn bocca al leone. - On dit d un ra-
■fcoùt , n'un fruit , etc. qu'il ne sent que I eau ,
liour dire , qu'il ne sent tien , qu'.l est insipide.
Von sa che d'acqua ; non ha sapore veruno.
- l'au, se prend plus particii'icrement pour
la pKiic. Acqua ipiossia; pior.t. - On Ait.,
Vie les eaux des rivières sont débordées ,
les chemins inondes, he acqui sono ingros-
sate ; le acque sona alte. - Que les eaux
sont b.isses , qu.md 11 n'y a plus guère dar-
cent dans le coffre , dans la bourse , ou
plus p.uèrc du vin dani le tonneau , dans la
touteilie. Zssere al basso: esser m J on ih.
- Qu'un homme est oblige de recevoir le.
eaux de son voisin , pour dire , les catix
i-Uiviales qui tombent de dessus le toit de
U maison de sou voisin. B-icever l acque ,
'tn style populaire, faire de l'ea
iichèr'de l'eau, far acqua, orin.-. ; orinare;
pisciare. - Fondre en eiiu j c'est verser des
larmes en abondance, itr-.^jirsi tn lairitne.
- L,-,M, se dit aussi d'une liqueur artid.ieile ,
exprimée de quelque plante , de quelque
drogue , ou tirée par l'alambic , ou compo-
sée de difiérens sucs. Eau rose. Eau de cni-
Corée , etc. Eau de-vie. Eau d'ange , etc.
Acqua rosa ; acqua di cicoria ; acjuavita ;
nciua d'anseli,ee. - Les Chimistes font
différentes sortes d'eaux. De l'e.ni forte , de
l'eau résale. Acqua forte ; acqua seconda ;
acqua di partire ; acqua recale. - E;,u-forte.
Oli nomine ainsi une csrampo gravée avec le
seul secours de l'eau-forte , et dans laquelle
le burin n'a pas travaillé. Intaglio d' acqua
forte; rame ad acqua forte. - Eau, signihe
suc en parlant de quelques fruits , particu-
lièrement de la pèche et de la poire. ó«£0.
- E..U , se dit aussi du lustre , du brillant
qu'ont les perles , les diamnns et quelques
autres pierreries. Occhio; acqua. — On dit
îU'i'.l, donner e.-'U à un dr.ip , a un cl'.apeau,
•■,,ur dire lui donner d.i lustre. L:s:r,ire ;
Vjr l'acqua. - On ai pelle couleur d'eau ,
,;ne certaine couleur qu'on donne au fer poli,
iiov'lle le rend bleu.itre. Color d'acqua;
1 ,--urr:"io. A veau-l'eau , V. Av.d. - En
I i) de brapcr, Lainer e» premiere eau , sc-
' ELSAiilsiEMENT , s. m. Eton.-.ement ,
surprise. Il vieillit, òturore ; animiraiion. ;
mara viglia,; sb.ilorduncnto.
tii.^ivht, ÉE , part. V. le verbe.
EbARiJtR, V. a. Uter les parties excéJ ii-
tes et supertlues de quelque chose. Dlharb^r: ;
-■-.-'; tosare; les Ch^ipcliers disent, J»f'.!.
T. de Graveur en t.iille-douce. tw-
leyer avec le ventre du burin , ou av,c
l'ébarboir, la petite lèvre ou barbe qui r-.te
au hard de la taille , aiin que le trait |-arui.>.-
net. i orre il riccio.
ËtiAKiiOiR, s. m. Outil qui sert â ébaii-.'c
quelque chosS. Cesello, ciaipola , cesoja .U
riluttare , tosare , torre il riccio , ec.
tUAKUJl, lE.adj. r. de M..r. Dess -
ché. il se dit d'un vaisseau dont le bordale .=:
desse. hé par le soleil ou par le vent. H::.-
~'.nto scommentaio.
EiiA r, s. ;n. FaSsC-temps, divertisseir.nc.
Ire ses ébats. Il n'est plus que du s- ;
tu se dit guire qu'au pluriel. ; .-
passatempo; trastullo ; soll.:'\ ;
ricred^i,.il( ; spasso.
* EaAriE.vlliNT, s. m. .Signifie lari: -
chose, et ne se dit guère qu'en raillant, r
vieux. V. Ebat.
» EBATTRE, S'ÉBATTRE, v.r. S,
iou-r , se divertir. U est vieux. SoUar,-: • ,
. spassarsi; diportarsi , divertirsi; trastulla .' .
EliAUBI, lE, atlj. Etonné, surpris (1 -
miration. 11 est popul..iro , et ne s'em, ' .-
j qu'en plaisantant. Attonito ; stupefatto ; i.::/--
I niito ; adombrato , ec. V. Etonné.
I EBAUCHE , s f. Ouvrage di Peinture et
I et de SculptLire, qui n'est que grossièreu . J
commencé. Abho^:[o ; sehtjo ; bo\\ettù , r
la ; macchia ; d'st-gn-.tto. — 11 se dit li/. '
ouvrages d'esprit. Abbo-{\o ; abboxfam. - -
\ abbo{\itura.
1 EisAUCHE . ÉE, part. V. le verb-.
I EBAUCHER, v. a. T. de l'élut.
I Sc.ilp.Com.nencer grossièrement un ou--
1 lui donner les premiers traits. Al'bo\:
digrossare ; adombrare. — Il se dit h ■
ouvrâtes d'esprit. Abbi,\\.ire ; attor-
- T. de Charpcnz. Il -e di: d'une pièce i'
q ai esttrnitlée au cordeau, lorsq.i'onla c r
■ ivec la seie , ou la ccugnée, avant >'
' - '- vec l'herininerte. 6f
la lave, ou U..I. oY..» . ..^ .^.... .
un peno di lesta. — T. de Tailleur d
Dresser à pans une hase ^ une colonne ,
avant que de l'irrondir. ibfjiare.
E.SAUCHO.1.1 , s. m. Outil de h
d'ivoire, dont les "Jculpteurs se servei.
ébaucher, .'.carpelli, da .arrossare.
EBAUDHSEMtN'T , s. m. Ac ^
s'c'naudir. Gioja ; allesre\-,a ; esuli.. ^
''' eÛaUDIR , S'EBAUDIR, v.réc. Se r
avec exccs , et témoigner sa joie en .1 1
sautant, ou de quelq.io autre manier-
blable. Il est vieux , et no s'ein«)loie
plaiinKant. Esultare ; menar /esta.
EBE , s. m. T. de M.^r. Qui se - .; -
plusieurs Provinces du retlux de la mer. n
"ebÈNE , s. f. Le bois de l'Ebénier, L
rno d'e!a-:o.
EBEMER . V. a. T. d'Ebé-:istes ei
tiers, etc. Donner à du b jis la cou -
l'ibene. Part il colore dell'ebano.
i E'iENlER , s. m. Arbre qui vient
Indes et en Afrique, et dont le bois •-
dur , et erdinairement noir. Ebano.
EUENlsTE , s. m. Ouvrier qm ;
en ébene et en .-".itrî sorte de bois pr
ou en ouvrase de maïqncterie. E'a '
EB:^.i\,TAUDER , v. a. V. et dite
ÉBIZELEI
E B R
EBIZELEX . y. a. T. d'Arts. S/a. de
Chanitremer. \.
EËLOUI . lE , part. V. le vîrb?-
EBLOUU< , V. a. Empccher l'usage de la
vue par une trop grande lamière. Ablj^iiin;
ahbarbagUarc; appannar U vista; thhaiinarc;
dît nigk occhi. - On dit figur. c'est ime
beauté qiii éblouit. BcU.t. cht âbatlia. - fis.
Surprendre l'esprit par qaelaue chose de vif,
de brillant, de spécieu.-!. AbiaslinTc; aiia-
tmure ; incantare ; abharhagHan ; far trarc-
d'Jt. - Tenter, iéiunt.' Incantati ; impa-
niare; inhnocchiari. V. Séduire.
.EBLOUISSANT, ante, adi. II = les
signiticat:ons de son verbe , au propre et au
tlgiiré. Abbaglianti ; che abbaglia.
EBLOUISSEMENT, s. m. DitSculté de
TOTr, causée par trop de lumière. Il est im-
possible de regarder le soleil s.-;ns éblouisse-
ment. Abba^^liamento ; abbagUaej'.nc; abbar-
bagao; offiisç.imento di vista. -"Diîfi'cultc de
voir, occasionnée par quelque vapeur, ou
car qudque autre cause intérieure. Bagliore;
tarbarlio; occhibaglialo; trayegsole.
£BORG.\E'. eI, part. V. iV verbe
EBO.'<GNER, V. a. Rendre borgne. Cavar
un occua ; jar losco o Usco. - On dit très-
souvent , pi,r exagération , éborgner quel-
qu un pour dire, lui faire grand mal à l'œil.
- hg. Un mur ou un arbre ebor^ne une cham-
bre , un appartement, lorsqu'il lui ôte une
^";,'* ^^ '' ^"^ • ^^ ^°" '""'■• ^'""■^ '" ''"".
flR/"in^ •, '^■^' ^"'H- ^y"- 'l'E'êter, V.
Ì.BUU1LLI, lE, part. Consumato il fuoco-
€Onsumato bollendo troppo.
, E^OUILLIR, V. n. Diminuer à force de
boui.hr. Il ne s emploie guère qu'à l'infinitif
et au participe. Consumare, diminuire pir
teverchia boLuiura ; cuocer trorpo.
EBpULEMENT, s. m. Chfite de la chose
%ui s ofcoulc. Frana ; scoscendimento ; sjon-
carìsrito ; ajfondamento.
EBOULER , S'EBOULER, v. r. Tomber
«n ruine. Il se dit des terres, des bîtimens
flui se détruisent , qui se dérangent qui se
renversent.. Ammottare ; smottare ; fran.ire ■
scoscendersi. '
..E'^PULIS , s. m. Chose qui s'est ébou'ée.
Vin eboulis de sable, de terre, etc. Frana;
fitta ; scoscendimento.
FROtinnci ivvi;>
EB'oURGEONNE' , ÉE
parr. V. le verbe
T. de Jardin.
. t. E C A
de SiS branches , en les coupanf , 6\\ in les
''°î?fin"î\,, i-^-'"'"'' ; àiramorare.
ìì^^ì^h^'.'M ' P^"- V. le verbe.
EBRANLEMENT, s. m. Secousse, action
par iaquef e une chose est ébranlée. Scossa;
crouo;erolUminto; scuotimento ; conruasso;
"""f-li se dit aussi fig. - Ebranlement,
/ -de Mar. Secousse de toutes les parti-s d'un
^''fhÏÀ'^.PÏd"" '^<'"P^- ^". Scuotimento.
i „^'*?A-^^ER , V. a. Donner des secousses
a quelque chose, en sorte qu'die ne soit plus
dans une ferme assiette. Scna:ere; sm-overe;
cru. lare ; conquassare. - il se dit tiz. des
personnes, et signifie émouvoir quelqu'un,
e.onner . faire qu'il soit moins ferme dans
la situetioa d'esprit où il étoit. Scuotere;
'ri-'onre- commuovere. - T. de Guerre. On
flit que des Troupes commencent à s'ébran-
ler, pour dire , à se mettre en mouvement.
Cominciare a mjicversi. _ On le dit aussi
tles Iroupes qui commencent à branler et
Î,\fl"p'^ '^'^~ mouvement poua prendre U
tuite. Piegare ; esser presso a voh-rsi alla
fuga a da' le spalle al nimico. - Ebranler
un cheval , T. de Manège. Ce ^,t n'est pas
généralement adopté. Quelques Ecuyers l'ein-
ch°e'vaÙx'' ?'r ^-^^""^. "lativement a^x
chevaiLx quils mettent entre les piliers, pour
Il Z^J^^'-^'i^^ «'"."S Je P"ff«. Scuotere
EiJRASE', ÉE , part. V. le verKc
E8RASE.V!ENT,'s. m. T. i'i^'r" Elargis-
sèment interiei-.r des côtés ou jambages d'une
F?nhr,«l '' c" "!"'"• L" ^"^i=" 'lisent
nmorass^r. Strombare.
FKRPr ul'iS ^^ ' ?."'• V- le verbe.
EBRECHER ,v. a. Faire une brèche. Ebré-
unr^."^".,"^'"' "]> "'°'''> etc. s'ébréchcr
une dent. Il ne se dit qu'en ces phrases, far
FRp'ir'iSc.^'r'"' '''"°'°' '"l'alio 0 simile.
FKPrvèô'^^'P^'-V- le verbe,
d'un .nfi^PxV^- "■ °'" '" -"''i^^es fécales
JaacfullT ^ '""■'' ^'P''!''-e dalle merde un
EBRETAUDER v ^ T .r. r>
Usité dans les ManùfaVtur'e, ^e No^ST
C est tondre une étoffe de laine en première
prima '"'''"'""ement. Cimare per la
EBRILLADE. s. f. T. de Manège. Se-
va n. ^ I ■' ''""•"^ ""^ '^ ^"^^ ' à un che-
sL'fl- '■'"'^""' ' °" l'""' le f'''" tourner.
itfj
EBOURGEONNEMENT, s. m Retran- i'ÂVw-;;;,'"''''^""'' °" f»"" le (■'ire tourner.
Chement des bourgeons superflus des arbres EBROUEMENT s m T ^. ir • r-
fruitiers pour les soulager, les conserver, que f.i, le ch.val „ ,;'Ji?-,T:'''r^%''^'- ^e
fruitiers, pour les soulager, les conseï
et leur taire porter de plus beaux fr
Cfdr!i.ar:s-r.i,ie; lo spampanare.
EBOUKGEONNER, v. a. Oter des bour-'
?/°7tV'/ ",°"^^°"'' 1^" ''es arbres. Accecar
EBOURlf e"éÉ , ad). Se dit des personnes
«ont le vent a mis en désordre les cheveux
la perruque ou la coiffure. Arrufato ; rah-
/BOURIFFER, v. a. V Académie n'a point
lyj- "a '■•'';''• 'i '* ''" ''i' ''e"' ' q"' met
en désordre les cheveux , la perruque , etc.
Arru?are ; rabbaruff^are ; disordinare ; scon-
ciare ; scarvrtiliare.
EBOURRER , v. a. T. de Chapel. et Cor-
royeur.Otet h bourre Lcv.ir la borra. Lei
Chapeliers. Purgare alla falla.
EEOUZINE', EE,part. V. le verho
EBOUZINER,y.'L T. de Maçon. Oter
le bouznn d une pierre , c'est-a-dire , cette
croûte tenere qui tient autant de la terre que
ietr *"""■ •^'"'^'""' '^'^^' '"'"' """-e una
'JTRAISOIR, s.m.r. d-Arts. Nom que
S'';1»%'T"'-,''"""^"' " ""e espèce de
pelle de fer dont il se servent pour t.rer la
disTn't ."^".rr.""^.'- ^'''""- '^^^'''"es tms
VV^A^PuRâi'r^'"- ^- 'e verbe.
Cher, un arore , ou l'effet de cette action.
*^J^r.:mari ; troncar i r<:m'.
^BRANCHER , V. a. Dépouiller un arbre
Did. frun fois-Italie»,
EBRO-^ER S'EBROUER , v. r. T. de
Manc-ge. Il ^e dit d'un chevjl nui fait un ron
5*S' ^ '" ""^ ''" obi"s qui l'eiFraient.
EBROUSSÉ , .ÉE . adi T. de Foulonnier.
FRP i lÏÏ^i^.''"' '*'"" Efi!-^- Pdo alizto.
F?Rn ?--p' ^^' P=,îî- V- le verbe,
blic^w""^' "■ 1-D'^"'i;''er. rendre pu-
r £u7inarli^ ì'ocTfìll""' ~ •^'^'"'""e-- v.
EBU.A,RD;]!'m."'coin de'bois fort A,r
qui sert :i prendre des bûches. B^ct-a ■ tclta '■
conio da spaccar legna . > i^H-a,
EBULr ITIO.V , s. f. Espèce de m=Iadie qui
cause sur la peau des.élevures ou tâches L^
ges. Ebolliiione ; ebjilimento dd sansuc - 1 e
mouvement que prend un liquide qui'bot>t
sur le teu ; eti! se dit , en Chymie ,^de deux
IT 'l"n ''"'j en se pénétrant , fon paroitre
boMm.nto;imlollicamcnto.
.hCACHE , EE, part. V. le vorbe. - On
dit , un nez ecache pour dire , un nez carniis
et applati. /Vajojc/iiaccMfo V Pam,,,
ECACHEMENT. s. m. r;;>,7x''7FroK
sure , contusion, b-isiire d'un corps dur. Atn-
"^"1^^^-"^^!° » tnfragnlmento .
ECACHER , V. a. Ecraser , froisser, briser
par une pression violente. Acciaccare; am-
la ciré, e est la pétrir avec un instrument
nomme Broie. Impastare la ara
ECACHEUR. s, m. Se ait de rOuvri-t
EGA
(fui ecache l'or. CoUlche ,-.a-ci<tVoro
Uc^uTa ""''"' '" "''-«"•em. Lo sgrJfTc
ECAILLE, s.f.Petitepartiedure etor-
dmairement transparente , d'une figuré rond!
tes donnent le nom dCVMes I A.T"'"
guelque, fleurs sur les chatons , sur les bui-
Uneboited'.ecaille.t'../„„7..fiVX„%.
Z,;.'.f% l"'- Petites parcelles de couleur
rec.upesde marbré q le les'^Óu.iis d'î;'''^ °''
sens .contraire, pour dire , qui e t èouv 'r
d'^S-^^-',VJ^=^;;^^<^
tsjuamea'pcsc!.- S'écaiKer, r. r On diî
Si',"!" '/^•"■" ^ '^caille,,, qu'un enduit d'or
deb Une , dazur, etc. s'écaille, pour sicnifi-;
que les couleurs s'enlèvent et séSér^rS ,
petites parties com;ë'dès'écïl«'"L':!
Ecaillale"'"'' '''• ~ ^" ^- ^' Sa'^^'s T.
EC.AÎLLER, ÈRE, s. m et f r.i •
ca1l're'?i;^-?'yr "'" «"""''eVl.ùitfef IVé.
EÇAILLEUX, EUSE, adj. Oui s'clèv^
5^V". v ".^"f,'""" > eue SI scaglia. - T.
YcTrLLoâ'','':.",;'''"ff-jf-i-Ec=iii.:
,Vf„ -,/ /;,/■' m- X. de Alaneg. et
ch=;ï'!vf-J/;-:;;r °'- ^"' °" --het^d'.^'
EGALE , s. f. Couverture extérieure pf
qui renferme la coque dure de certains fruits
comme les noix. Guscio. - l4 coS/-
d ceuts et la peau des pois , quiVe We aùiniì
dscuisent.tcalesd'cetrfs.G«.:î.;„;:-,r:.Sc
FCii-h' " • P"^- ^- 'e «rbe.
cJ3 /i*'-"- \'^'" '«•''e- Sgusciare;
ScoZZ' ^'"'' • ^" '" '"'•y^" "^^ ^'"'i.
E<:A.NGUEyR , s. m. r. d'Econtirt. ruse
SctwlàZT """^"^ '* ''" ' '* ehanvre, ë^cl
ECAQUEUR, s. m. T. de P!c<,. r i •
qtu^ca,|le hareng. Colui ct^-^V^
ECA\WL'r¥k'v"-r^V- '« '«='-
n^^ftt^u JblLLhR, V. a. Ecacher, écraser
ecìrlatf •"s'7 'r'r' ' «*'■"«?-?.■
v:h 7^ / ^^',*- f- Couleur rouge et fort
Vive. Colore scarlatto, scarlaltino. ~ 11 signi!'
he aussi.l étoffe «.éme teinte ainsi. Scarlàl"ò.
scarlattina ; panno scarlattina. - Fcarl^.i
eu croix de Cìisvjlier oi, croix de JérSém*
X4 X
iC6 EGA
T. de Jariinasi. Plante qui à l'extrémité de
sa tige prodiut beaucoup de bcutoiis formant
un parasol .elesqueU s'étant ouverts semblent
autant de petites croix d'écarlate. bpe^udi
*' ECa'RLATIN'F. , adj.f. Fièvre qui rend la
peau très-rouge, feiiriicar.'-mnii.
ECARUNGUE, V. Carlingue.
ECARQUILU:', ÈE, part. V. le verbe.
ECARQUIFXEMENT , s. m. Lacuon
é'écarquiller. 11 est hm . Lo allarsarc , o af-nr
iene e/i ocelli, oit gjmbe.
ECAROUILLER , v. n. Eorter , ouvrir.
H ne se dit que dans ces phrases du styla fam.
Ecsrquillerlesinmbes, ecr.rqudler les yeux.
j4ir!re , spalancare gli occhi ; allargare le
samhc. . , , , e r
ECART, s. m. Action de s scarter. Salto i
haha : sbaito. - On (Ut qu'un cheval a pris
un écart, s'est donné un écart , pour dire,
e-.i'il s'est estropié en faisant un écart. - En
T. de Danse. Faire im écart. Porter le P'^a
à quartier, à côté. F«'."n quarto.^ ng.
Faire un écart dans un discours; s ecarter
mal-à-propos de son suieî; et d'un nomme
qui n» tient pas d'ordinaire une conduite
bien réçice, on dit, qu'il est su|et a taire
des écarts. Traviare ; uscir del seminato ;
anfanare; saltar di falò in franca. - Les
cartes qui on' été éctrtécs. Scariu ; monte.
- Enf i-'i Blason. II se dnde chaque quar-
tier d'un écu divisé en quitre. Oi.arti deUo
seudo^ - T. de Mar. C'est h lonction et abou-
tissement de deux pièces de bois savoir . de
deux bordages, ou de deux précemtes en-
taillées. Parellatura; farei a. - Ecart simple
du carré. T. de Charp:nt. C'est qua.-.d les deux
pièces de bois ne font seulement que se tou-
cher carrément. Vsnatura ; intestatura. - J\
Fécart , adv. Eu un l.cu détourne , en un lieu
écarté. A quartier , à part. In disparte ; lia
"ÊCARTABLE, ad), de t. g. I.deFauc.
V. etriifesEu-arti-ble.
ECARTE', FE, part, du verbe Ecarter. V.
ÉrARTFLE'.ÉE, part. V. le verbe.
ECARTELER, v. a. Maire en q .a're
ruartiers ; ^orte de supplice qu on tait suuitrir
à des Criminels de Lèze-iVlajes-e au premier
chef, en les tirant à quatre chevaux. SgBJ^fjrc
- v.n. T. de Bla.cii. Partager l'ecu en qua-
tre. Inquartare. .. ^ , r>, t^;
ECARTELURE, s. f. T.deBlason. Di-
vision del'écu ccartelé. Inju.TJtatura.
ECARÏtMENT, s. m. T.deDoe^majie.
Phénomène par lequel des petits gr.uns a cr-
éent se détachent d'un bouton d essai, ei
ïont poussés au loin. Cet inconvénient
lieu quand on le retire de d""""'
É C H
É C H
noufle
immédiatement après son ecla.r. ^'o^io.
ECARTER, V. a. LloiRuer , chasser au
loin , disperser. Allontanare ; scostarci cliMn-
mare- svla'e ; sh,nianare. - Détourner. V.
- Dans l'un et dans l'autre sens , ecarter les
nalheurs, écarter la tempête ec.irter t?s
mauvaises pensées , s'ecar er de son devo r
s'écarter Jii bon îens , s écarter de son su|et
dans un Sicoin^. Allontanare; scostare ; rimo-
rere; salare ; frastornare. - Epiirfiner. V.
— Ecarter à certains ieux de -artes , sienne,
mettre à part . reieter des crrtc; dont on ne
veut peint se servir, s'en óetc.'re. icartare j
metter a monte. - S'écarter, f . de Docimasie.
Se dit du bouton de fin , qui et. n: exi.ose a
l'air tmssi-tôt que l'essai est passé, pétille^ et
lance au loin de petits friins d .rsent. C est
ce qui dsns les monnoies se nomme l^essir.
Ouand on a lai sé ftp r le rulot pisqua un
certain point, alors il ne se vessit iJus , il
se raméfie. Sccrp'are. E'arter. l .deHr^";
rie. Il se dit lor-que le cordon , qui est torii.e
Tur le levain autour du douvin , couvre toute
1» superficie de la cuve, et ne Lusse aucune
dairiere , ni mir. ir. Arpannare.
ELATÌR V. a. T. de Drap. Presse^r mé-
diocrement et sans cartons les draps qu on ne
»eu' pas l.i'ïter. Strignere. c„ ,„
RCATOIR , s. m. I ■ r!' Fourhsseur. 'sorte
^«eiieletquiiect à iertjr, ou resse:tetvU-
sieurs pièces d'une garde d'épée l'une contre
l'autre. Ciappola. , „ ,. j
ECBOLItiUE, adi. de t. 6- H ss oit des
remèdes qui précipitent l'accouchement. Le-
bolico; che accelera il parto.
ECCHYMOSE , s. t. l . de Chirur. Con-
tusion légère ou superlicielle, qui_ n offense
que la peau ouïe corps graisseux. Ecelumosi;
"eCCLe'ÎIARQUE , s. m. T. d'Hist.
Ecc'. Titre qu'on dunnoit autrelois a ceux
que nous appelions aiqourd'hui Marguil-
liers. V. ., „ , ,.
ECCLESIASTE, s. m. Nom d un des livres
sapientiaux de l'Ancien Testament. Jjccle-
siaste. ,. , „ -
ECCLESIASTIQUE, ad), de t. g. Qui ap-
partient à l'Eglise , uu corps du Cierge. i,cc/c-
slastlco ; di Chiesa. - Qui est o tàlise. te-
clesiastko. En ce sens , il s'emploie souvent
substantivement. L'Ecclesiastica. - subst. Un
des livres de l'Ecriture-Sainte. Ecclesiastico.
ECCLESIASTIQUEMENT, adv. En Ec-
clésiastique. Ecclesiasticamente ; da Lcclesias-
•o • a maniera d* Ecclesiastico.
ECCOPE, 1. de Chir. Opération par
laquelle on retranche quelque partie gatee ou
superflue. Tanlio; troncamento d alcuna parte
del corpo. ... t a^
ECCOPROTIQOE, ad], de t. g. T. de
Pharm. 11 se dit <les purgatils doux, tarlan-
te dolce solutivo , r.er.tile.
ECCOKTHATIQUE , ad), de t. g. T. de
Pharm. 11 se dit des remèdes contre les obs-
tructions ou qui, appliqués sur la peau, en
ouvrent les pores. /?:jow-i/ai'>;o « '"doripco.
ECCRINULO&IE, s. {. Partie de la Mede-
cine qui traitede s excrétions. E.crinolofia.
ElfERVELE', ÉE, adj. Qui a l'esprit .e-
ïer , évaporé , qui est sans |ugement. òeeryei-
ìjto ; s'irellajo ; cerydUno; sventato. - H
se prend quelquefois subit. Civcttinu ; jariai-
Lno i farfalla ; frasca ; f-itteUa. ..
ECilAl AUD , s. m. Assemblage depiece
de bois , qui torme une espece de planclier
sur lequel les otivriers montent pour travaille,
aux lieux où ils ne peuvent atteindre autre-
ment. Ponte; tavolato; palco ; bertesca.
Ouvrâtes de Charpenterie, élevés ordinaire-
ment pir dégrés en forme d'amphitheatre.pour
voir plus commodément des cérémonie, pu-
bliques ou autres spectacles. Pa/co. - Espèce
dethei.re de Charpente dresse pourl éxecu-
tion de quelques Criminels. Palco. -- i . de
Constr. Charp. V. Echafaudage. .
ECHAFAUDAGE, s. m. Construction d e-
chafauds pour bâtir , pour peindre , ou pour
faTe quelqu'autre chose semblable. 11 s em-
ploie quelquefois au tiguré. 1/ /a'- fo""-
- Echafatid.if,eetEih..faud. T. de tharpent.
Mafonn. et. L'assembl.ige de plusieurs pièces
de bois et de planche, que l'on suspend avec
des cordes sur les côtés d.i vaisseau , pour y
charter , ou calf.iter. Ponti attaccato] per i
Ca'afanl o mastri diasela.
ECHAFAUDE'.Ée , ,.art.V.leyen;e.
FCHAFAUDER , v. n. Dresserdes eçlia-
fauc.s. il ne se dit_ que de ce <iui regarde la
construction des bûtimcns. F.ir ponti.
E( H 'il.AS , s- m. Bàtoli de quatre ou cinq
pieds, de long que l'on f.che en terre pour
soutenir un sep de vigne. On se sert aussi d e-
chalas pour soutenir de petits arbres , des
arbus'es. Palo ; broncone.
KCil «LASSE'. Et, part. V. le ve;be._
ECHAIAS-EMENT, s. m. T. de l' i-
rreran. L'.ic-ion d'éch.dasser. PaUre.
tCHALA's.SER, v. a. (.'arnir une vigne
i'i-.h^hs. l'alare.
r.CHALIER, s. m. Clôture dun champ
faite avec fies branches d'arbre , pour en
fermer l'entrée aux bestiaux, Chiudenda ;
pocher la morue Estremità della *:n\a,
LCHAMPl , i£, part. V. le verbe.
ECHA:vU'lri, v. a. V. de Peint. Couronner
une figure , un feuillage , un ornement , en
séparant les contovirs d'avec le fond. Campire,
ECHANCRE'.ÉE, part. V. le verbe. - T.
de Kotan. Echancré, se dit des feuilles flviit
les bords sont eniamés , comme si on en avoit
emporté:unepieceavecdes ciseaux. Spaccato,
ECHANCREK. , v. a. Tailler , vid;r , cou-
per cn-ded,.ns en forme de croissant. Il se
dit des étoiïes , de la toile , du cuir , du bois ,
elc. Incavare.
ECHANCKURE, s. f. Coupure faite en-
dedans eu forme de deroi-cercle. Incavatura ;
""elHÀnSÓlE , s. f. T. de Galère. La
Chambre de l'Argousin. Scandolaro. - tn
T. de Couvreur. Peut ais à couvrir des toits,
Assicccl-a.
ECHANGE, s. m. Change d'une chose
pour ur.e autre. 1! se dit ordinairement des
immeubles. Cambio ; scambio; permuf.i.
ECHANGE', ɣ , part. V. le verbe.
ECHANGER, V. a. Faire un échange.
Cambia: e ; scambiare i permutare ; far cambi»
' 'échalote , s. f- Espèce d'oignon. Il y
en a une espèce aiipellée Echalote d'Espagne ,
dont les tubercules se nomment Rocambole.
ci. 'Ha scflorna ; sealasao.
ECH-A MPÏ;AU , s. m. T. de Pèche. Bout
de U ligne où l'oa attache l'^.-mei^on pour
" t'cHANGISTE , s. m. T. d; Palais- Celui
qui a fait un échange. Permutatore. _
ECHANSON, s. m. Officier qui sert à boire
auKoi, ou a un Prince. On n'appelle plus
ainsi ceux qui font cet oftice , et ou ne s'ensert
que quand on parle du grand Hchanson. Cop-
piere ; coppieri} ;mescitor di copya ; ^ineerna,
- Ons'en sert encore dïu. lafable, ouen
racontant quelques histoires de l'Antiquité.
ÉCHANSuNNiERIE , s. f. Corps des Of-
ficiers qui servent à boire au Roi , aux Prin-
ces, etc. Le lieu où est la boisson du Roi.
""ecHANTIGNEUL . s. m. ou ECHAN-
TIGNOLE, s. t. T. de Charron. Ce sont
des morceaux de bois longs d'environ un pié,
de l'cpaisseurde trois pouces, qui sou. emmor-
toisés pour recevoir l'essieu en de. sous , et
qui servent pour l'a.suiettir et le tenir ea
place. Coscialetto. - Echant.giiole. T. de
Charpenterie. V. Chantignole.
EiJHANTILLER , T. deJurispr.V.E.chm'
tilloniicr.
ECH,^HTILLON,s.m.Petitmorce.ui(:e
quelque choie qua ce soit, qui sert de mon- ,
tre DOur faire cennoitre la pièce. Mostrai .
scampolo; seampoletto. - En l. dejurisir,.\
Modèle déterminé par les rèà'emens et co
serves dans un lieu public , pour servir ,
réder tous les poids et mesures dont les Marj
chancls se servent pour fixer la forme et quf
lite de certaines marchandises qu'ils débitent
Campione. - U se dit fig. des choses d'e*
prit , comme quand on montre une vingtaine
de vers d'un Poème, ou autant de ligne, d'
(.ièce en prose , ou dit que c'est un échanf-
Ln de la piece. Mostra; fU» •. s^'''"'-
- Echantillon signifie quelquefois mrsu,-
grandeur : on dit : des bois , des tuil'is i
ï.rand. du petit échantillon , de sembl.ib'.-: ,
de diftVrents échantillons. Grossej^iJ , o >-.■--
sura. - En T. d' Artillerie. Une piece de b..,
garnie de fer d'un côté , sur lequel sont t,.i,-
léeiles dltlérentes moulures du canon; vu
sert pour m.irquer ces moulures sur le
mol. le du canon , en faisant tourner >.e
mode sóuiréchanri'lon , par le moyen dun
moulinet attaché au bout du trousse.ui. Mo-
' ' t'cHAMTlLLONNÉ , ìe , part. T. le
""^Échantillonner, t. a. Conféi:erua
poids , une mesure avec sa matrice orisinale.
Confortare; cnfcrire.
F.'HANVRER, v. a. T. d'Econ. rust.
E.tianvrer la filasse, lui ôter les plus grosses,
chcncvoies. icotolarc; torre la lisca alla
stcyPa de canaio.
ECHANVRfllR, s. m. T. d'Econ-rusU
Instrument avec lequel on échanvre la Wawfct
icocoU^
É e H
ECKAPPADE , .=. f. T. de Graveur en
Bois. Accident qui arrive lorsqu'en forçant I.i
riiistance du bois, l'orni! échapiie et va tra-
cr un sillon sur luie partie déjà gravée.
ÉCHAPPATOIRE, s. f. Défaite, subîer-
fiige, moyen adroit et subtil pour se tirer
d embarras. 11 est du stvle familier. Suttcr-
jusio ; scampo ; scusa ; ilgiro.
ECHAPPE', ÉE, part. V. le verbe. Il
faut remarquer que ces mots est échappé, a
echappéne sont nullement synonime*. Qu.^nd
le mot Echappé est joint avec le verbe Est,
Il dciigne une chose faite par inadvertance
•ou |iar oubli : ce mot m'est échoppé , c'est-
*"°'p M'ai prononcé ce mot sans y prendre
garde. M'é usuila ii bocca. Lorsqu'il est joint
au verbe A 11 désigne une chose non faire
fiar inadvertance ou paroubli. Ce que je vou-
ons vous dire m'a échappé;, c'es--â-ri-re ,
J ai oublié de vous le dire. M'i fugcho dì
menu, m'i uscito âdU memoria ciò ck' io
foava dirvi. - On appelle un cheval qui est
c.'.gendré d'un Barbe et d'une cavale de
P^ys , un échappé de barbe. Puledro di har-
bero.-h%. et fam. D'un jeune homme in-
cof.s:deré et emporté , on dit que c'est un
chfval , qu'il fait le cheval échappé. Cai'ailo
3car-tfaio. .
. ECHAPPEE, s. f. Action impnidented'un
jeune hom:ne qui sort de son devoir. Scap-
K"!"- ~ L'on dit , faire quelque chose par
échappées, pour dire , faire quelque chose
par intervalles , et comme à la dérobée.
t_<zr corne il grillo, chi o e' salta, o gli sta
Jirmo. - Ech.ippée de lumière. T. de Heint.
l-iim^ere qu'on suppose passer entre deux
corps très- proches l'un de l'autre et qui
éclaire quelque p?rtie du tableau ; laquelle,
sans cela , seroit dans l'ombre ou dans la rie-
mi-temte. Accidente : sbattimento di lume.
- Ech.iopéedevue , se ditde ceitainesvues
resserrées entre des montagnes , des bois et
des m.usons. Vistarincuiaia -.Jh^a ; lontanan-
za. - T. d'Architict. Une hauteur sufiisjnte
pour passer facilement au-dessous delà rampe
d'un escalier. Vano d'una scala,
ECHAPPEMENT, s. m. T. d'Horlog. Il
sedit on general de l'espèce de mécanique par
laquelle le régulateur reçoit le mouvement de
la dernière roue, et ensuite modère le mou-
vement de cette roue même, pour ré:;ler
Ihor!o;;e ou la pendule , ou la montre. Scap-
É C H
, Echapper , v. n. T. de Jardinage. Se dit d'un
j arbre qui pousse avec trop ie vigueur ; et
I cumme il seroit danjercu;; <te le laisser agir
habile Jawïinier^doit l'arrêter
É C H
16 J
-.cciata , unf •'i.me ;
En T. de Maçcnn.
Si vivement , un habile Jawïinier^doit l'arrêter
en coupant toutes les branches qui s'échap-
pent trop. Andar In TÌi:oglio. - En T. dt
Manèi;e. Ethnpper un cheval , le partir de
la iTi'i.'i , expressions synonimes, c'est ex-
citer et sollicker l'animal à \\:ie course vio-
lente , rapide et furieuse. Spronate.
ECHARA ou EiCHARA, s- m. Corps
marin ce substance pierreuse , de couleur
blanche , criblé de trous disposés réjulicre-
jnent comme ceux d'un reseau , ce qui lui a
■a.'t donner le nom de dentelle de mer et de
manchette de Neptune. Madrepora reticolata.
ECHARBOT, s. m. T. de Botan...y.
M.icle.
_ ECHARDE, s. f. Pîqusntde chardon , ou
éclat de bais qui entre dans la chair. Sverrà ; I
scheggia.
t^,ri AKDONNE' , ÉE , part. V. le verbe.
ECHAROONNER, v. a. Oter , couper,
arracher les chardons d'im champ , d'un
jardin. Torre l carduni.
ECHARDOiNiNOIR, s. m. T. d'Econ.
rust. Petit crochet tranchant qui sert a échar-
donner les terres. Strumento tas'icnce net
nion
ECHAPPER, V. n.Evatler, esquiver, se
sauver des mains de quelqu'un , d'une pri-
son, de quelque péril, etc. II se met avec
la_preposit;on De , quand il sisnirie, cesser
d'être où l'on étoit ,' sortir de, etc. Scaiz-
TTc; scappare; lussiti i salvarsi; schivarsi.
- En ce sens , il est aussi réciproque. Il se
met avec la préposition à, quand il signifie
n être pas saisi, apperçu, etc. Echappera
lafuteur, a la poursuite , etc. Sfuggire; non
esser veduto o colto. - Une chose est échn'i-
pee de la mémoire, lorsqu'on ne s'en soij-
»:£ntplus, qu'on l'a oubliée. E'ie est échap-
pée de la niain , lorsqu'on la laisse tomber par
me^^rdc. Fusgi'eo uscir della memoria; ca-
der di mano. - On dit , que rien n'éch^ope
ilj prevo-^tnce , aux lumières de quelqu'un
pour dire , qu'il voit tout, qu'il prend eardê
a tout, fladare a tutto ; prevedere ; antivede-
re; scorgere. - Laisser échapper l'occasion.
^ e estperdre l'occasion. Perdere , olasciarfug-
' t'rl'pccaiione. - Au récipr. S'emiorter in-
^ consirierementàdireouafaire quelque chose
contre la raison et la bienséjnce. Scappare ■
scappuccia-e ; trasardare ; uscir de' convenc-
. l-''. 7 P" ™°f «" échappé à quelqu'un , lì a
laisse echapner un mot , lorsqu'il lui est arrivé
oe.ir; un tel mot par mé!;arde, sans y penser.
; et çon-resa volonté. Scappare; fiir-girc; uscir
dirocci. - _P est quelquefois actif. Echapper
ledunjer , echap-jer la potence , échapper la
co.e. tt alors il signifie Eviter. V. - prov.
• i,„ rf" ^''"^' C'^" "'t^'' heureusement
un reni emment. Scansare ; sfuggire fortu-
natamente; scappare da un sran'pericoh, -
ECHARNER , v. a. T. de Mégissier. Oter
la chair et la graisse qui restent attachées à la
peau. Scarnare.
ECHARN'OIR , s. m. T. de Mégiss. et
Corro) eurs.lnixti»vism aveclequelon echarne.
Coltello da scarnire,
ECHARNURE, s. f. T. de Corroyeur. Res-
tes de chair ôtés du cuir pour le préparer.
Carniccio,
ECHARPE, s. f. Large bande de tafetas,
d'étoffe , ou de point, ou de dentelle d'or,
d'argent, que l'on portait autrefois de la
droite à la gauche, en forme de baudrier ,
et qu'on 3 porté depuis en forme de ceintu-
ron. Ciarpa. — Parmi les gens de guerre, la
couleur de l'écharpe marque le pa"rti. Ainsi
liç. changer d'écharpe , c'estchanger de parti.
/' oltar bandiera ; cambiar partito, — Bande
de taletas que l'on porte passée au cou , pour
soutenir unbras blessé ou malade, laida.
Coup qui va en écharpe, c'est un coup
d epée qui va en travers. Un traverso, manro-
. — Le canon tire en écharpe , lorsqu'il
tire en ligne transversale , en travers , de '
biais. Tirar costiero; per traverso, — prov. et
hg. Avoir l'esprit en écharpe , c'est avoir
l'esprit embrouillé , de travers , gauche ,
«"■al lait , troublé , ahéré. V. ces mots. —
Sorte de vêtemers que les femmes mettaient
sur les épaules , quand elles sortaient en ha-
bit négligé. Ciarpa; iciVr^i. — Echarpe ou
Chape u'une poulie. T. de Mcchan. Pièce
hxe de bols ou de fer , dans laquelle la
poul;e est suspendue. Hnnello ; sciarpa, -
E" T'. '^* Menuisier. C'est une demi-croix
de iaint-André qu'on met derrière les por-
tes ou fenêtres de forte mér.uiscrie , entre
les barres pour en affermir l'assemblsge.
Spra traverse di ri.ifor;o, - En T. de Ma-
Çunnerie. Espèce de gros cordage qui sert
a retenir et a conduire un fardeau lorsqu'en
le monte en haut d'un bâtiment. Canapo. On
dit aussi Echarper , pour dire , Hàler et
chabier ute pièce de bois. Legare e tirar in
altounpe-;xo di legname o altro peso.— Echar-
pes, en T. d'Hydraul. Tranchées creusées
dans les terres en forme de croissant , pour
ramasser les eaux dispersées d'une montagne
et les recueillir dans une pietrée. Fossi se-
tnicircclari per raccogliere e condur l'acque
ECHARPE' ,"■££, part. V. le verbe. -
Echarpe, adj. Se dit dans l'Art militaire , pour
avoir beaucoup souffert , ou beaucoup perdu
par le feu ou le fer de l'ennemi. Disfatto ; ta-
gliato a pcT{i. On dit aussi qu'un ou.rage
est écharpe lorsqu'il peut être battu par un
angle moindre que vingt dégrés. Che c im-
ECHARPER, V. a. Donner vin coup d'es-
I framsçon. Da.
sfregiare ; sberle far,
V. Echarpe.
ECHARHIR, V. a. T. d'Eroupicres, Ou-
vrir et de hirer la lame as-ec les mains. Allar-
gare ; sfdacciare,
ECHARi, tRSE.adj. Chlche , trop épar-
gnant. Il es." vieux. V. Chiche. - Echars ,
•lai. m. pi. T. de Alar, Se dit des vents foi"-
bles et gui passent subitement d'un rumb à
1 autre. Vento che gh.oca , ma sempre saetto
° J ì^'^^ » contrario ; vago : incostante.
* ECHARSEMENT, adv-D'une manière
chiche. Il est vieux. V. Chichement.
, ECHARSER, v. n. T, de Mar. Le vent
I echarse, c'est-à-dire, qiril est fcble , in-
constant , et peu fdVor..ble. Giocare che fa il
vento di prua.
ECHARSETE', s. f. Défaut d'une pièce de
monnoie qui n'est pas du titre ordonné. Scor-
sela ; SJetto d'una moneta scarsa.
ECH.ASiE, s. f. 11 n'est guère d'usage
qu au pluriel , Echasses , et il se dit de deux
long barons, à chacun d;s:iuels 11 y a une
espèced'étrier attaché , <.u un fourchcn du
boiS même, dans lequel l'on met les pieds,
soit pour marcher dans des marais , comme
font les Pâtres d.uis le Poitou et autres lieux ,
soit pour paroi ;re plus grand et divertir le
peuple, comme font les b.iteleurs. Trampoli,
- Echasse en Architecture , règle de bois
mince en manière de tasse , dont les ouvriers
se servent pour jauger les hauteurs et les re-
tombées des voussoirs et les hauteurs des
pierres en général. Regolo , o misura. —
Echasse d'échafaud , i. de Maçonn. et d'A-c.
Grandes perches de bout nommées aussi
bahvaux , qui liées et entées les unes su-
ies autres , servent à échafauder à plusieurs
étages , pour ériger le murs , faire les rava-
lemensetles regratemcns. Stili. - Echasse,
l. d Vrnuho!. Oiseau qu'on nomme aussi
grand chevalier d'Italie. Imar.topo , "Vulg,
.jngeletto ; merlo acquatico; cavaliere grande
, ECKAUBOULÉ, ÉE , adj. 0,ii a des
echaboulures. Pien di cossi, di rossori, di
, ECHAUBOULURE, s. f. Espèce de petites
elevures rouges , qui viennent sur la peau.
Danaio; rossore ; riscaldamento.
ECHAUDE' s. m. Espece de pâtisserie
taire de pare echaudée. Ciambella.
CHAUDE' , ÉE , part. V. le verb".
ECHAUDER, v. a. Laver d'eau chaude
et bouilanîe. Sciacquare con acjiia calda.
Tremper dans l'eau 'chaude. Scottare; dar
una sccttatura. - Jetter de l'eau chaude
sur quelque chose , échauder de la pAte.
Spru^are ; sbruffare con acqua calda, -
S'échaudcr , v. r. signifie fig. ;èìre attra-
pe , recevoir quelque perte , quelque mal
dans une affaire. I! est du style familier.
Scottarsi, - On dit d'un homme qui a reçu
du domm.ige dans une affaire qu'on crovoit
bonne , qu'il y a été échaudé. Egli v' e s'tata
ECHAUpOIPv^ s. m. Lieu où l'on échaii-
de. Il se dit aussi des vaisseaux qui servent
a cet usage, ii-o^jo dove si danno te stotta-
tu'a; e le caUaii.oU o caldaje che servono
a tal uopo. - Quelques Bouchers donnent
ce nom a Tuerie. Amma-,-tatojo.
ECHAUFFANT , AMrE , adj. T. de
Thérapeutique et de Pathvlog:c. Qualité qu'on
attribue a un remède , à un aliment , et
même a toute cause non-naturelle , qui peut
produire l'état de chaleur anisia'e augmen-
te , qu'on nomme échauffement. On dit aus-
si suhst. Un échauffant pour dire un remède
un aliment qui échauffe. Alterante; che ris-
"eCHAUFFE , s. f. Terme de Tanneur.
J"-uve potir faire tomber le poil des cuirs.
ÉCHAUFFE , F,E . part, V. le verbe. - Il
est que.i;uefùis sutst. et n'est guère en usa-
ge qu'en cette phnse , sen'ir l'échauffé
qiu si^nUie , e.\halcr une certaine odeur cau-
L 1 i
1(58
É C H
sée par une dialeur excessive. Jvsr ilcô il WOnUf et p
ùsctldato; ntuUlre. Liiine échauffée. Lana], scala portât.
É C H
WOnUf et pour descendre. Scala a pluoli;
Kiscal~
. a. Donner delà chale
che ha creso li rucaido.
ECHAUtFE'E.s. f. ï.dc ?onta,ncs sa-
lantes. C'est ainsi «ju'on nomme dans ces
fontaines le premier travail du salma^e.
RtiCalAamcnlv. , , ,.,
ECHAUtFEAiENT, t. m. L'action d e-
chaufter , ou l'effet de cette action
iavitnto i rcsca!.iaxione.
ECHAUtlEK, , . ,
Scaldare ; riscaldare. - On dit hg. qu une
chose échauffe le sang >- la bile a un homme ,
peur dire qu'elle le met en colere , ou quel-
le l'impatiente. Scaldale ; mjiammare ; ac-
tendcn il sangui, la bile, tt tbm. ne m e-
ctlauffez pas les oreilles, pour dire , hnissez
un discours qui commence à me mettre en
colere. Riscaldare gli orecchi. - Il est quel-
quefois neutre. Il ne saurait echiufter , pour
^ire , il ne saurait reprendre de la chaleur.
Scaldarsi; prender calore. - Il est aussi quel-
quefois ree. Scaldarsi. - S'echaufter sur la
voie. T. de Chasse. La suivre avec ardeur.
Inseguir ta fiera con calore. - Se mettre en
colère s'emporter , se passioner Accanirsi ;
invelenirsi ; accendersi i infiammarsi a ira ,
d'amore , ec. . ^ ^ . ,
ECHAUFFOUREE , s. f. Entreprise mal
concerlée , téméraire , malheureuse ; certai-
nes rencontres imprévues à la guerre. Il est
fam. Impresa mal concertata , tresca.
ECHAUFFURE, s. f. l'etite rougeur,
petite élevure qui vient sur la peau, dans
uneéchatiffaison. Riscaldamento ; rossore.
ECHAUGUETTE, s. f. Guérite , petite
loge en lieu haut et éminent dans une place
forte , pour découvrir ce qui se passe au.x
environs. Veduta ; vedetta.
ECHAULER , V. Chauler.
ECHAUX, s. m. pi. T. d'Econ. rust.
Eigoles , ou fossés destinés à recevoit les
eaux , après qu'elles ont abreuvé une prai-
rie. On les appelle aussi fossés dcgouts.
Fosse per lo sculo dell' adjue. .,,.,,
ECHE'ANCE , s. f. Le termt ou échet le
pij^ement d'une chose due. Scadenia,icrnune.
'ECHEC , s. m. ( Le dernier C.
prononce point. ) Terme qui se dit au jeu des
Echecs , lorsque l'on attaque le Roi , en sorte
qu'il est obligé de se retirer , ou de se cou-
vrir. Scacco. - On dit , Echec et mat , quanti
le Roi étant attaqué par quelque piece , ne
peut plus se couvrir ni se retirer. Scacco
matto; scaccomatto. - fig. Tenir des trou-
pes , une armée en échec , empechei
une armée d'a::ir , de rien entreprendre
Badaluccare ; tener a taia. - 1 «"'r une
place en échec; la tenir en crninte detre
assiégée. Far mostra ili voler assediare — fis-
Tenir un homme en échec , empêcher un
homme de se déterminer. Tenere a bada,
trattenere ; ritardare. - Il se dit fig. d'une
perte considérable que font des troupes.
Rotta; sconfitta; perdita.- On dit aussi,
c'est un gran échec a sa faveur , à sa lortune,
i son honneur , etc. Disirava ; colpo sfortu-
nato ; cioUo; scossa. — Ecliec , s. m. pi.
Jeu qui se joue par deux pericnnes sur un
tablier ou damier, avec huit pièces et huit
pions de chîHquecoté. Scacchi. — Les pièces
«lont on joue à ce jeu, considérées toutes en-
semble. Scacchi.
ECHELETTE, s. f. Petite échelle que
Pon attache i côté du bât d'un cheval , pour
•orter , pour y acrocher des gerbes , des
cottes de foin , de paille , etc. Scaletta da
basto. - En T. d'Archit. , d'EcoB. rustiq. et
Arts mécaniques. C'est une petite échelle.
Scaletta.
ECHELIER, ouRANCHER. s. m. T.
iArchit Pièce de bois traversée de chevilles ,
qui sert à monter au haut des grues , des en-
gins , etc. Scala a pluoli disposti a guisa di
rastrello dopi io.
ECHELLE , s. f. Machine de bois com-
poste de deux longues branches traversées
«'espace en espace par des bâtons disposes
en sort* '\^^ ''<"> *'*" puisse servir pour
^. di lepno. - Echelle de corde,
se dit des cordes disoosécs en forme d'é-
chelle avec un crochet de ter au bout d en-
haut. Scala di Curda. - Dans les_cirtes géo-
graphiques , et dans les plans , c'est une li-
gne divisée en plusieurs espaces dont cha-
cune m.ir'jue une lieue , ou un nulle , ou vine
toise , etc. pour mesurer les dist.nces des
lieux dans la carte ou dans les plans où on
les met. Scala di piedi , braccia , o altra
misura. - tn peinture , ligne droite divi,ée
en parties égales et proportionnelles. Scala.
— i-'Iace de commerce sur le. côtes , dans
les mers Ou Lev„nt. Scalo; scali di Levan-
te. - jKarure de rubans disposés en tonne
d'échelle , que les leinmes portent sur v.n
manteau , sur une robe de chambre , et qui
descend depuis le sein jusqu'à la ceinture.
Guarnigione di nastri. - Lchelle , J ■ de
Jurisprudence. Espece de pilori ou carcan ,
et un signe ou marque extérieure de justi-
ce , apposé dans une place , carrelour , ou
autre heu public. Ce terme est souvent
Confondu avec celui de pilori, berlina ; iu-
gna. II ne laut pas confondre cette échelle
avec celle de la potence ou gibet , qu on
appelle échelle patibulaire. Scala dellajorca.
Ces échelles étoient quelquelois appellees
Lcheûe à mitres ou à mitrcr.i- L'échelle
fuyante l. de Perspective. Ligne droite ,
verticale dans un dessein de perspective,
et divisée en parties inégales , qui rep^re-
senteni des pies , des pouces, etc. Scala a un
j-iano digradato. .
ECHulLER , v. a. T. de Coutumes. Qui
signihe exposer quelqu'un sur une échelle en
public , en punition de queque crime. L'erre
in gogna . u la berlina. _, . ,, .
ECriELLElTES. s. f. pi. T. ic Musi-
que et de Lutherie. Ce sont des morceux de
bois secs et durcis au feu , qui composent
une espèce d'instrument de percussion. Specie
di dabbudà . , , •
ECHELON , s. m. Petite piece de bois
qui traverse l'échelle , et sert de degré pour
iHonter. Piuoio di scala portatile - 11 se tu;.
aussi fig. de ce qui sert à mener d un rang a
un autre plus haut. Scalino ;iradmo.
ECHENAL , ECHENtAU , et ECHE-
NET l. de Jurispr. s. m. Goutiere de
bois p'our recevoir l'eau de dessus les tous.
Gronda, o. . , „ , ,
tCHKNlLLE, F.E, part. V. le v
ICUENILLLU, V. a. Otet l
Levar i bruchi. .„ , r .•
ECHENILLOIR, s. m. T. de Jardinage.
Outil dont on se sert pour ôterles chenilles,
Ceseja per Uvar i nidi de' bruchi. _
ECHi:NO , s. m. T. de Fonderie. Bas-
sin de terre très-séche où le met.'! tombi
pour couler delà dans le moule, fossa.
ECHETS , s. m. pi. T. d. Drap, òynonime
d'écheveau.
ECHEVEAU, s. m. Fi!,.soie
reii'.iés en plusieurs teurs , ahn qu ils ne se
mêlent point.. Al<if<!.Mii. .
ECHEVELE, ÉE , adj. Qui a les che-
veux épars et en désordre. U se dit plus
cominuncment d'une femme . que d un
humme. Scarmigl'ato ; scapiiliato ; arruj-
É C H
F.CHINE , s. f. L'épine du dos , lapartiJ»
de l'animal qui prend depuis le milieu des
épaules jusqu'au croupion. Schiena. - On
appelle par raillerie , une grande personne
maigie : longue échine , maigre ethnie. Spi-
lunsone; mingherlino. - Membre d'Archit "
turc convexe , taillé en quart de cercle. On
le nomme aussi Ove. V.
ECHiNE, ÉE, part. Dilombrto.
Ei-HlNt'E, s. f. Morceau du dos d un co-
chon, òctdena ; p:-^lo dl porco.
ECHINER . V. u. Roin,,re l'echine. Di-
lombare ; romper la schiena. - Echiner de
coups , c'est battre outrageusement. \ .
ces mots. - hg. Tuer , assommer d.ns
un combat , dans une déroiue. U est eu
style familier. Uccidere , ce. V. Assommer ,
ECHINITE , s. f. T. d'Histoire nat. Our-
sins fossiles' pétrifiés. Echtiute.
ECHINOPHORA, s. t. Plante ombellifere,
pui est regardée comme un panais épineux.
ECHLNOPUS , s. m. plante. On en co -
noitde deux espèces, le grand et le petit. !..
sommet oe leur tige est armé de tètes sj Ii-
r'iues, qui portent des fleurons évases, -.js
planies.sont sudorihciues. On les emsiloie
rbe.
chenilles.
ECHF.VIN , s. m. Officier élu ordinaire-
ment par les Bourgeois, pour avoir soin de
la police et des affaires communes d'une ville
pend.mt un certain temps. Scabbino ; priore ;
console. . „ , .
ECHEVINAGE, s. m. Charge d'Echevin.
Le temps de l'exercice. Consolato ; priorato;
carica dello scabbino.
ECHIF , ivi: , adj. T- de Vénerie. Vora-
ce , gourmand. Vorace; incordo.
ECHIFFRE , s. m. T. d'Archit. Mur
rampant sur lequel pcrteut les marches et la
rampe d'un escalier. Muro da scala.
ECMILLON , s. m. T. de Mar. Nuage
noir qui s'a'longe en en diminuant du côté
rie la mer ei'ot'i il puise l'eau avec beaucoup de
force. Scioat,
deu.. ,...
dans la pleurésie, tchmopo,
ECHIQUETE', ÉE , adj. T. d Armoiri.-,
Pour dire , fait en façon d'échiquier. Scie-
cato ; fatto a scacchi.
ECftlQUlER , s. m. Tablier sur leqti-l
on joue aux Echecs , et qui est divise t .•
plusieurs carrés ou cases de deu.x coulei ■
Scacchiere; tavoliere. - On appelloit au
fois en Normandie , Echiquier , une Juris...;.
tion où l'on décidoit souverainement destni-
férens importans entre les Particusers.^ 1; y
a encore en Angleterre , une Jurisdiction
qu'on appelle l'échiquier , et qui legle toutes
les affaires des finances. Sarta di 'Iribun^u.
-Filet carré, soutenu par deux demi-cer-
ceaux qui se croisent au milieu , auxquels c^t
attachée une perche , et dont les pécheurs
se serventi! Paris pour pêcher de petits po.^.
sons. Bilancia. En T. de Jard. V. Quinconce,
tCHlUM.s. m. V. Vipérine.
ECHO, s. m. ( Prononcez Eco. ) I
Poètes ont feint une (Nymphe de ce n
fille de l'air, qui étant devenue amourtu-.
Narcisse, dont elle ne put se faire aiir..- .
fut métamorphosée en rocher et ne con...-
va qu; la voix. Ce rr.o! est féminm en ce
sens ; mais il est masculin , brsqu il sipiulie
le rétlécl.iisement, et la répétition du son q,;!
frappe centre quelque corps qui le ren- 1 -;
distinctement. Eco; Ecco. - Le lieti on i;
fait l'écho. Eco;luoîo che Js eco ; dove u
voce ripercossa torna ail orecchie. - uf.
l/n homme est l'écho d'un autre , lotsqiul
répète ce qu'un autre a dit. Far d pjp.:-
railu. - Des vers en écho , sont des vers
dont la dernière syllabe , ou les deux ou
trois dernières , étant repétées , (ont i.ii
mot, qui ajouté aux paroles precedente!,
en achevé le sens, ou leur sert de répon.c.
Les exemjiles en sont fréquens dans ' t
Poètes, et principalement, dans les p.jic-
' ECHOIR, V. n. Au présent de Vindicatif,
il n'est guère en usage qu'a la troisième per-
sonne du singuher. 11 se dit ordinairement
des choses qui arrivent par sort ou par cas
fortuit. Toccare in sorte; venue, cader in
mano , in potere. - prov. Si Je cas y échoit;
si l'occasion arrive, si l'occasion s en presen-
te il est du style familier. Se occorre ; se
avvieni ; se accade ; se si presenterà l'ocasio-^
ne. - Il se dit du temps préiix auquel on doit
faire certaines choses , et des choses qui se
doivent faire dans des termes prehx. Le
payement doit échoir ; la lettre de change eA
échue. Scadere ; cadere. - Il se dit aussi des
peines imposées a ceux qui contreviennent
aux lois , et en ce sens , il ne s' .emploie guère
qu'a l'impersonnel , et '«•!', "".,"=T= H tit
ment di Pratique A cela .1 ny j>-h>^|
iunciiic i U 11 y cchoit aucune peme ««li««f
É e L
W. Ncn porta ^mmtnita , » pena affluiva
Kon s' incorre in ammenda , ec, — II se con:
truit quelquefois avec les adverbes bien
et mal , et alors il se èh particiiiièrement
ëes personnes, et signi:îe , rencontrer for-
tuitement. Capitar bene • male ; avvenirsi j
* ÈCHOME , ECHEOMES , s. m. T. de
' Mar. C'est uns chev.lle de bois ou de fer ,
qui va en amenuisant par les deux bouts »
et dont la longueur est d'un pied, ou envi-
ron. Scarno.
ECHUMETRE. s. m. T. de Mus
Chr..me:re. V.
ECHOPPE, s. f. Petite boutique, qui est
j Ordinairement en appentis , et adossée con-
; tre une muraille. Botcesucc'a. — Echoppe
pointe ou aiguille d»nt les Graveurs se ser-
' rent ro""". sraver sur le ve.-ni; dur Stilet-
ta d' acciajû. - L'Echoppe des Orfèvres
une espèce de petit ciseau. Ciafpolcita-
— L'é.hoppe des Sculp:eurs et des
Graveurs sur métal, soit en creux , soit en
relief, est un de leurs petits ciselets. Ce-
seliino — L'échoppe des Serruriers , est une
espèce de ciseau pour relever leur gravure.
•X^giiuolo.
ECHOPPER , V. n. T. d'Arts. Se servir
^ de réclîoppe. Servirsi della ciappola , cesel-
,ÊC.H(50AGÉ , s. m. T. de Mj.-. V. et
dites Echouement.
ECHOUE, ÉE , part. V. le verbe.
ECHOLE.MENT, s. m. T. de Mar. Le
1 choc d'via vaisseau contre du sable , ou un
basfond sur lequel il ne peut passer, faute
j d'y trouver assez d'eau; ce qui bien souvent
le bris* , et en cause la perte. IncasUo ; arre-
naminto.
ECHOUER , v. n. Etre porté , être pous-
sé c.ns un endroit de la mer où il n'y a pas
assez d'ecu pour fiotter. Donner sur le sable,
sur un écueil. Il se dit proprement des v::îs-
seaux. Arrenare ; incagliare i toccare ; inves-
, tire i dar in secco , o sulle secche. On le dit
aussi des personnes. Nous échouâmes sur
un tel banc. — 11 se dit des baleines. On
trouva une baleine gui avoit échoué à la
cô:e , sur h côte. Trojommo uns balena
, the aveva dato in secco. — Il est quelque-
; fois ac'if. Ce Pilote échoua son vaisseau.
t Quel yilotofece arrenare , naufragare la sua
1 nave. — Echouer sur !e rivage. T. de M^r.
; Jouer pour faire échouer. Andar a toccare
i o incagliarsi. — fig. Ne réussir pas à ce
' qu'on a entrepris. Arrenare ; incagliare in-
j lopp.!re ; n»n riuscire ; dar in nulla ; man-
I tare.
; ECKROroES , s. m. Cette piante ne dif-
fère de l'éciiium cu viperine , qu'en ce que
' la circonférence de ses Beurs est égale , au
, lieu que le bord sunérieur de la vipérine
est plus oî'^ongé que l'inférieur : toutes deux
ont les mêmes qualités. V. Vipérine.
ECHU, VF., part, du verbe Echoir, V.
ECIME'. Et , p?rt. V. le verbe.
ECIMER , V. a. Couper la cime des ar-
bres. Dtc'mare ; scoronar e'I alberi.
ECLABOUSSE', ÉE, part. Zuccherato;
■ ïatchcroso; ;:en .)' sch-jvi , di pillacchere.
ECLABOUSSER, v. a. Faire rei;,i"ir de
labuue sur quelr|iie^ personnes. ImtV.lacche-
Tare ; schi-{\ar il fan^o i empir di :^acchere ;
"eCL^BOUSSURE, s. f. Boue que l'on
fai- reiaiilir sur quelqu'un. Zacchera; schifo
di fango ; pi' laccherà.
ECLAIR, s. m. Eclat de lumière subit et
«e peu de durée. 11 se dit principalement de
tet éclat de lumiire q.ii precide le tonnerre.
£aleno; lampo ; bagliore; balenamento. — fi^.
Passer comme un éclair, c'est passer vite, ne
durer fuère. Passar corne un lampo. - poé".
*f fis- tes écliirs de ses yeux , pour dire,
1 éclat de ses veux. Ba'eno; raggio; il lam-
ptlsia.'e ; il folgorar degli occhi. - En Ch'-
Biie , la liimiirc érincelante qui paroit à la
surface du bouton d'or ou d'atgeot qui reste j
sur la «upelle. Splendore, '
É C L
ECLAIRCl . iB , par-. V. le vstbs.
ECLAIRCIE , s. f. 1 . de Mar. Endroit
clair qui paroit au Ciel, en temps de brume.
Chiarore.
ECLAIRCIR, V. a. Rendre clair, renùre
plus clair. Schiarare ; rischiarare ; schiarite ;
ripulire ; lustrare ; dar luceniejia. — Rendre
moins épais, et se dit des choses liqtùdes.
Allungare un liquore ; renderlo più Jiuido.
— Diminuer le nombre. Consumare; scemare ;
diminuir il numero , eroncare una parte, — tig.
Rendre éfident , intelligible. Dilucidare ;
schiarire ; spiegare ; appianare- - Eclaircir
nn doute , une d:ìticulté, c'est les résoudre.
Scioglurc un dulbio , una dijf.cullà ; appia-
narla. — Eclaircir quelqu'un . c'est l'instruire
d'une vérité , d'une chose dont il doutoit.
îschiarire ; istruire ; infurmarc.
EClAIRCISSE.MEM" . s. m. Explication
d'une chose obscure. Dilucidazione ; splega-
^:t./i; ; dichiarazione ; schiarimento ; rischut-
ramcnto. — En matière de querelle, une ex-
plicaùon que l'on demande à un homme ,
pour savoir s'il a dit ou fait telle chose ;
ou si , en la disant , ou en la faisant , il a eu
intention d'offenser. Conferen\a , abbocca-
mento per dire ognuno te sue ragioni.
ECLAIRCISSEUR , s. m. f . peu usité. On
le dit par mépris à eus Charlatans de litté-
rature , qui se vantent de pouvoir éclaircir
sur le champ chaque di.'Scu.té. Saccentone.
ECLAIRE, s. t. T. de Botan. Plante qu'on
appelle autrement Chélidoine : il y en a de
deux espèces. La grande, dont la racine est
grosse comme le petit doigt, libreuse , rou-
geàtre en-dehors , et jaune en-dedans ; elle
a de grandes propriéiés en .Médecine. La
petite, dont les feuilles ressemblentà celles du
lierre , sert aussi à pîusiers remèdes. Celido-
nia ; cenerognola maggiore , e minori. V. aussi
Eclaireîte.
ECLAIRE', ÉE, part. V. le verbe. - On
dit qu'un escalier est bien éclaire, pour dire,
tjn'il a_ un grand jour. Une sale de Bal bien
éclairée , pour dire , qu'il y a un grand nom-
bre de lumières. Ben tllujr.inato ; ben chiaro.
— Il se dit tig. d'une personne qui a de grandes
lumières, beaucoup de connoissances.iJorro;
istrutto ; illusninato. — Une maison , un jar-
din ) sont trop éclairés , lorsqu'on y est exposé
à la vue de trop de monde. Troppo scoperto;
troppo esposto alla vista.
_ ÉCL.AIRER, v. n. impersonnel. Faire des
éclairs. Balenare ; lampeggiare ; folgorare ;
folgoreggiare ; cormscire. — v. a. Illuminer ,
jeter , répandre do la clarté. Le Soleil
éclaire la terre. Illuminare ; far lume ; dar
luce. — fig. Donner de l'Inteiligence , de la
clarté à l'esprit; et alors il est actif. IlLimina-
re ; illustrare ; rischiarar la mente. — Epier,
Observer. V. Ces mots. — Eclairer , v. n.
Apporter de la l.imière i quelqu'un pour lui
faire voir clair. Far lume. — Etinceler, pétil-
ler, V. - T. de Peint. Distribuer les lumiè-
res d'un tableau, y répandre des clairs avec
intellÎEtiice. Lumeggiare.
ECLAIRETTE , s. f. T. de Botan. La
petite chélidoine, rfiémorroïdale.l'aureillette,
la petite scroful.iirc , la petite éclaire. Ccli-
do'ia , o cenerognola minare. V. Eclaire.
ECLANCHE, s. f.La cuisse d'un mouton,
qu3nd elle est séparée du corps de l'animal.
On l'appelle plus ordinairement Gigot. Lac-
chetta ; coscia di castrato.
ECLAT, s. m. La partie d'un morce.nu de
bois OLii est brisé , rompu en long. Scheggia.
— 11 se dit aussi des pierres, de la brique,
des bombes , des grenades , etc. Scheggia.
— Eclat, s. m. Lueur brillante, effet de la
lumière. Splendore ; lume ;^ lampeggiamento ;
v'ie^ia ; lume ; lustro. — tig. Gloire , splîn-
deur, magnificence. Gloria ; splendere; lustro;
scicco; magnificen\a. — Eclat , se dit aussi
ties sons , et signifie grand bruit. Strepito ;
fragore ; fracasso ; romorc ; schianta. — Un
éclat de voix. Strido ; clamore. — fig. Une
action a fait éclar, de l'éclat, grand éclat,
beaucoup d'éclat , lorsqu'elle a fait beau»
«oup de bruis. Hu faite gran romere, — Ru-
DES Kf^
meur. Scandale. V. - Un éclat de rire, pour
dire , un grand brait qvi'on fait en riant.
Scroscio di risa,
ECLATANT , anth , adj. Qui a de
l'éclat. Splendida ; rihcenie ; splendente ; ri-
splendente ; sfavillante ; luminosa ; che spicca ;
vistoso. — Qui liit un br.iit pçrçant. Strepito-
so ; sonoro ; acuto ; penetrante ; squillante»
ECLATF,', ÉE , part. V. le verbe.
ECLATER , V. n. et r. Se rompre , se
briser par éclats. Schiantare ; spenarii ; scro-
sciare. - Faire un grand bruit. Scoppiare ^
far remore; stridere. — fig. Eclater, s'éclater
de rire. Scoppiare ; sganasciar dello risa ;
sgangasciare. - Eclater en injures, en invec-
tives, en rerroches, c'est s'emporter jusqu'à
des injures, des invectives et des reproches.
l'rurompere in ingiurie , invettive , rimproveri,
- fig. Ce qui viînt tout d'un coup a la ccn-
noissance de tout le monde, après avoir été
quelque temps caché. Manifestarsi ; palesar-
si; mostrarsi. — Une personne éclate, lors-
q.i'elle fait paroitre son ressentiment. Dar
nelle furie , nelle smanie ; far palese il sue
sdegno. - Avoir de l'éclat; briller, trapper
les yeux. Hjsplendere ; splendere ; rilucere ;
scintillare; sfavillare ; ccrruscaré.hri ce sens'
il se dit fig. de l'esprit , de la gioire , etc!
Risplendere ; rilucere ; comparire.
ECLECTIQUE, adj. d.;.t. g. Il se dit des
Philosophes , qui , «ans adopter de système
particiili-jr , choisissent les opinions les plus
vraisemblables. iLcletico,
ECLECTISME, s. m. T. de l'Histoire de
la pliilosophie ancienne et moderne. Nom
qu'on a donné à la philosophie éclectique
et qu'on appelle aussi le'Pl.tonismo reformé
et la philosophie Alexandrine. Eclctismo,
ECLEG.ME, s. m. T. de Pharm. Médica-
ment pectoral , de consistance épaisse, qu'on ■
fait succer aux malades. On l'appelle' aussi
Looch. Loc ; loco ; lamhinvo.
ECLIPSE, s. t. L obscurcissement du Solei!
à notre égard , par l'interposition du corps
de la Lune , ou de l'obscurcissement de la
Lune par l'interposition de la terre. Eclisse-
eccliss:; eclissi; ecclissi; deli.jiiio. - tig. et
fam. Un homme a fait une ec'ipse c'est-à-
dire , qu'il s'est absenté tout d'un coup , il a
disparu. £^.'i è sparito. - 11 n'y a poinr de
gloire éclatante qui ne soit sujette a souffrir
de temps en temps quelque éclipse. Â'on v'i
gloria per luminosa che ella sia , che non sia
soggetta ad, esser talvolta ecclissata.
ECLIPSE , ÉE , part. V. le verbe.
ECLlPòtR, V. a. Cacher, couvrir en tout
ou en partie. Il ne se dit au propre , que
d'un astre, qui, par son interposition, en
cache un autre , en intercepte la lumière.
Ecclissare ; ecliseare. - Il se dit fig. du mé-
rite , des talens. Oscurare. — 11 est aussi
réciproque , et se dit d'un astre qui soiilTre
éclipse. Ecclissarsi ; abbuiarsi ^ perdere il lume,
- hg. S'absenter, disparoitre, V. - II se dit
en ce sens, de certaines choses qui viennent
comme à disparoitre tout d'un coup. Sparire;
disparire ; dileguarsi dinanti ; scomparire.
- Echprer le hef, ou l'éclicher, 7". de Ju-
rispr. coût. C'est le démembrer. Smemhrar-
ECLIPTIQUE , s. f. Ligne ou cercle qÙ'i
partage le Zodiaque dans toute sa Ion!-v-:eur
en deux parties éiîales , et que le Soleil ne
qtiitte jamais. Ecclittica. - 11 est aussi adj.
Qui 3 rapport aux éclipses. Ecclittico.
ECLISSE, s. f. Petit bâton "plat que l'on
couche le long de la fracture d'un bras , d'une
jambe , etc. pour le tenir en état , et faire»
que les os puissent se reprendre. Stecca.
- Petit rond d'osier ou de jonc, sur lequel
l'on met égoutter le lait pour en faire des
tromages. .Graticcia di scheg-ie,
ECLISSE, ÉE, part. V. le verbe.
ECLISSER , v. a . .Mettre des éclisses le loue
d'une fracture. Ksrre.'i, adattarle stecche a
una frattura.
F.CLOPPE', ÉE , part, du verbe éclopper,
qui n'est point en usag». Il signifie , qui a
çi.«lç'.(« JBcsminsdité qui fait qu'il marche
179 ÈCO
avec r cîne« S^^aneato ', impedito H'un pltdei
Xpppuio, — Il se dit aussi de toutes sortes
d'inStmiris qui réduisent en quelque langueur.
Il est Lim. A/j.'iifu; maU^la'.o ; maiaticcio;
infirma. - T. de B!as. Edoppcse dit ri une
partition dont une pi>:ce paroit rompue.
Rotto. „ _
ECLORRE, >-.n. Il prendi auxiliaire Erre
dans ses temps composés. 11 n'a suere d uwge
au'* rmiinitif et aux troisièmes personnes
c quelques temps ; il se dit des anim.nix qui
naissent d'un ceuf, comme des oiseaux , des
insectes , etc. Schiudere ; nascere ; rcnir alla
luce. - 11 se dit aussi des ileurs qui com-
mencent à s'épanouir. Seh:udçrc ; i<licrs'rH ;
aprirti; shvcci.iri. - On dit tij. le lour vient
d*éclorri , commence d'éclorre , pour dire,
le jour vient de paroître , commence a pa-
roître. // e'ornv c spumato , sprinta ,eommcia
« spuntare ; il di schiarisce; si schiude. - Il
se dit fis- des pensées , des desseins qui
commencent à p.iroitre , après avoir été
cachés quelque temps. Apparire; venir Juon;
mostrarsi ; vinir aL* luce.
ECLt-lS , osr. , p.irt. V. le verbe.
ECLUSE, s. f. Clôture faite de terre, de
pierre, de bois, sur une rivière, sur un
canal , ayant une ou plusieurs portes t|ui se
lèvent et se baissent pour reteiiir et l.iclier
l'eau. Cueraita; cateraitoh ; pcscaja. - Se
prend p.irticalièrement pour la porte qui se
hausse et le baisse. Imposta ; sportdU della
tarer ana. , • * .,
ECLUSÉE , s. f. l.a ^unntité d'eau qui
coulé depuis qu'on a Ikhe l'écluse , iusquà
ce qu'on l'ait refermée. Cb/«. Moudre par
édusée. Micinare a raccolta. - T. de Lomm.
d- haif. Un tr-.in de bois de charpente ou
dé ciiautTaée. d'i'ne longueur et d'une brpeur
convertible pour pouvoir en;rer dans es
différentes écluses qui se rencontrent sur les
canaux et rivières pour en tacihter la com-
munication. Fodero. ,,„., ,. n \ ■
ECLUSlEa.s. m. T. d'HidrauUrJcCchu
oui (gouverne l'écluse , et qai a soin ce la
manoeuvrer quand il passe des bateaux qui
montent ou qui descendent le canal de 1 éclu-
se. Custode della cateratta. _
FCNFI'HIS , s. m. T. de Physijite. bone
d'Ouragan. Ecntfio. V. Ourasan.
ECOBANS, r. de Mtr. V. Ecubiers.
ECOaUAGE, s. f. T. d'^.snc. L action
é'éc^hMT. liniclanento del terreno.
ECOnUE , s. t. T. d'/lgric. et de Jard.
Espèce de pioclie recourbée comme une
houe , armée d'un manche de trois pieds de
loneueup. Muna. ^ „ , . , -
ECOiJUER, V. a. T. d'Âgncult. Lorsqu un
champ est res'é plusieurs années en iriche,
on coupe, on brûle les bruyères, les genêts
et autres l.ross^ulies qui s'y trouvent, on pelé
ensuite la surface de ce champ , à peu-près
comme on pelé celle des p-e; dont on veut
cn'ever le gison pour en orner des larduu.
Peler ainsi' la terre , c'est l'ecobuer. Ster-
pare, bruciare y e ripulir il lerin
EdOCHEI.ER , v. a. f-/ if.
.Ra-
masser le grain couoé ou fr.uche , avec des
fourches et fjuchets , et en faire des t.is
qu'on m"ttr.; ensui-e en nerbes. /iccovonare.
ECOi-RAI , Ec 1FR0I , s. m. J. de Cor-
Jonn. Bourrcl. etc. T:ib;e sur laquelle plusieurs
Artisans travaillent, posent leurs outils, tail-
lent et 1 '•é'iirent leur besogne. Hanco.
ECOINSCM , s. m. Nom d'une pierre qui
fait l'encoignure de l'emtirîiure d'une porle,
d'une fenêtre, rierra riiua.!rara , cne forma
Van-olo de! vano d'una: orla o Jinestra.
FtOI.ATRK , s. m. Se dit en quelques
Egl-ses Cathédrales, d'un Ecclésiastique et.-
bÎi pour cnseign-r la Tliéoligie. leologah.
fcC'LE, s. f. Lieu où l'on enseigne les
Belles-Lettres et les (jcicnces. Scuo/j. - On
appelle petites écoles , celles oj l'on montre
à lire, à écrit^, où l'on en!c:gne la Gram-
maire , et c'est de celles-là ou'on entend
parler, qu«nd on dit, Mai-re d'école; aller,
envoyer à l'école. L: scuole basse. - Faire
ricole buissonnière. V. ce mot. - Un chçval
t C O
3 ie l'école , ou il a été dressé au manègï.
Cavallo disciplinato. — Les lieux où l'on
enseigne la Théologie , la Hiiiosophie , selon
les principes et dans les termes reçus dans
la plupart des Universités. La scuola , et
plus souvent îe scuole. — Un vaisseau que le
Roi f.i!t armer pour l'instruction des jeunes
Orticiers et des Gardes- .Marine. - Secte ou
doctrine de quelques particuliers. L'école
d'Epicure , de l'Iaton , de Saint Thomas ,"
etc. La scuola d' Epicuro , di Platone , ce.
— L'Ecole de Rome , de Lomb.irdie , de
Florence , pour dire les Peintres fameux de
Rome , de Lombardie , etc. dont les ilisciples
imitent la manière, La .Scuola Romat:a ,
Lombarda, Fiorentina. — L'Ecole de Titien,
l'EcHle de Raphael , etc. Les Peinues qui
ont appris sous eux, ou sous leurs disciples,
l'art de peindre dmi leur manière. La scuola
di Tiiiano , di lUfaello , ec.
ECOHEtl , 1ÈRE , s. m. et f. Celui ou celle
qui va à l'école , au Collège. Scolajo ; scolaro;
studenti. — Celui qui apprend quelque chose
sous un Maître. Scolaro ; discepolo. — Un
homme peu habile , peu avancé dans une
profession , n'est qvi'un écolier. Scolajo; prin-
cipiante; soro. — lam. Prendre le chemin des
écoliers , c'est prendre le chemin le plus
long , selon la cout\ime des écoliers. Andar
per ta più lunga.
ECONDUIRE, V. a. Refuser à qtielqu'un
ce qu'il demande. Il ne se dit que des per-
sonnes. R'cusare ; dmcs^re.
ECONDUIT , ITE , part. V. le verbe.
tCONO.M.\T , s. m. ( On écrivoit autre-
fois (économat. ) Charge , emploi , ofììce
d'économe. Il n'a guère d'usage qu'en parlant
de l'administration des revenus d'unEvéché,
d'une Abbaye, et autres Bénéfices pendant
la vacance. Economato.
ECO.'MOME , adj. de t. g. Ménager, mé-
nagère , qui sait c|)argner la dépense. Eco-
nomo , ce. V. Mé.mger.
ECONOME , s. m. et f. Celui ou celle qui
a soin de la conduite d'un ménage , de la
dépense d'une maison. Economo; spenditore,
— Le père Econome, la mère Econome, c'est
le Religieux ou la Pveligicuse qui a soin de
la dépense du Monastère. L|£conomj; l'eco-
noma; spenditore; spenditrtce, — Celui qui
est nommé par le Roi pour administrer les
revenus d'un Evéché , d'une Abbaye , etc.
pendant la vacance. Economo.
ECONOMIE, s. f. L'ordre, la règle qu'on
ap;)orte dans la conduite d\in ménage, dans
la dépense d'une maison. Economia : ordine;
arte mil' amministrare gli a^'ari domeitici.
— Un homme vit avec tro|) d'économie,
lorsqu'il vit avec trop d'épargne. Et on dit
des retranchemens qu'on fait m<i!-a-propos
sut certaines petites choses , que c'est une
économie mal entendue, une mauvaise éco-
nomie. F.conomia ; risyarm'o. — ù^. L'ordre
par lequel un Corps polititiue subsiste prin-
cipalement. Economìa, — fie. L'harmonie
qui est entre les parties , les différentes qua-
lités du corps physique. Economia animale,
— L» disposition d'un dessein, la distribu-
tion d'un discours , d'une pièce d'éloquence.
Testitiiri d'un diicorso ; disposizione, ordine
d'un disegno , ec.
ECONOMIQUE, adi. de t. g. Qui concerne
l'économie , le gouvernement d'une famille.
Economico. - subst. Il sicnihe cette partie
de la l'hiloiophie morale qui regarde le goii-
veriicmenr d'une faniille. Ecttnuimca.
ECtJNOMlQULMENE, adv. Avec éco-
nomie. Economicamente ; con economia; con
"^Économisé. HE, part. v. le vevbe.
ECONOMISER , V. ». f;ouverner , admi-
nistrer avec économie- Amministrare a do-
vere. — User d'économie, Kisparmlare i
avan\are ; far ma%seriy.a.
ECOPt, s. f. Espèce, de pelle creuse à
rebords, dont on se sert pour vider l'eau
de, bateaux. Ootaiia ; gotjiit a mano ;
palata,
ECOPERCHE , s. f. Nom d'une machine qui
ECO
sert à élever des pierres, des fardeaut, Hié
et qui fait partie, ou s'âioute a un gruau,
à un engin. Falcone con taglia chi s* assiti â^^i
a un ingiS^-O'
ECORCE, s. f. Peau d'un arbre ou d'une
plants boiseuso. Buccia ; curuccij ; scorda ;
suscio. - On dit aussi , i'écorce de cert.uns
fruits. liucc.a. - fig. .Superticie, apparencr.
Scorda ; aypann^a ; corteccia estcnote. — Il
ne faut pas inetrre le doigt entre le bois et
l'écorce. V. Doigt.
ECORCE', LE , part. V. le verbe.
EC<.)RCLt;, V. a. Oter l'écorce du bois.
Sconarci d'l--uccij.re\ sbucciare \ scortecciare,
ECURCHE-CU, (A) adv. En gliss-i::,
en se trainant sur le derrière. A sdrucciu. >.
— Par fores , de m.iuvaise grâce, avec rc|-. ■
gnance. Il est hn'i. Per foria ; cU mala srùy.:.
KCORCKÊ',£E,part. V..!e vcibe. - T.
de Blason. Il se dit des anîni.Tnx q.ii soiu
totalement rcUi.es, ou de gueule. /icj-rc^^/jntj.
ECORCHER. V. a. Dciiomller un animol
de sa peau. Scortirare\ sc':ojare ; d/'scuojjrj.
— Emporter, déchirer, ôter une partie fie
la peau d\m animal , ou de Técorce r\:ii
srhre. Scorticare i dihucciare; pelare. — L'niî
une boisson
!i;i"
est rude au naL'is ,
à la gorge, on dit quii les écorche. 5cc;-v-
cjre il palato. — T. de Sculpt. Oter du ri' ■
d'une hgure qu'on veut couler en pliTc .
autant d'épaisseur que le Sculpteur veut e;.
donner au plâtre. Levar una pelle. — ijt;.
Exiger beaucoup plus qu'il ne taut pourd.-;
droits, salaires, vacations ou marchandises.
Scorticare ; far pagar molto ; vendere tri :
caro. — fig. et f.im. Ecorcher le Fr.Tnç .
le Latin , etc. se dit de quelqu'un qui e ■
mence il parler ces Langues , et qu'il 1
parle mal. Cominciar a parlare una lini,:..^
e parlarla mate ; barbugliare. — Un mot e. e
écorché du Latin , lorsqu'il est nouvc-Hc-
ment tiré de cette Langue , et qu'il n'cit
pas encore bien ét.ibli. Vocabolo preso , tulio
dai Latini e non ancora ben ricevuto,
ECUixCHEKIE , s. f. Lieu où l'onécorche
les bêtes. Scorticatoio ; pelatojo. - fij. Une
hôtellerie où l'on fait payer plus qu'il ne fan; ,
c'est une écorclierie. Scorticatojo.
tCORCHEUR , s. m. Celui dont le mei :c
est d'écorcher les bctes mortes. Scortica,\>re.
- fig. et fam. Un Hôtelier, un Procureur,
un Aiarchand , etc. qui exigent trop , sont
des écorcheurs. Scorticat.'re.
ECORCHUHE , s. f. Enlèvement de !a
peaa en quelque partie du corps. Scorticatur.i,
ECORE, s. f. T. de Mar. Escarpement
d'une côte. Co'ita traraiiata , dirupala.
CCOR.'>JE', ÉE , part. V. le verbe.
ECORNER , V. a, Rompre une corn».
Scornare ; rompere le corna. — Il se dit ans i
des choses qui ont des angles. Scantor.v. ;
smussare. — fig. et fam. Ecorner que''; c
chose , la diminuer. Sminuire ; scemare ;
ECORNIFt.É , ÉE , part. V. le verbe.
ECORNIFLER, v. a. Chercher à manecr
aux dépens d'autrui , cheicher de franches
lippées. 11 est du s'yie famil. Scroccare,
ECORNiFLERIE, s.m. Action d'écornitlor.
Scrocco ; lo scroccare ; il fare il parassito .
ECORNIFLEUK . euse , s. m. et f. C-Kii
ou celle (|ui écorniile, parasite. Parassito;
leccatore; leccardo; leccapiatti ; scroccone .
ECORNURE , s. f. Eclat emporté de
l'angle d'une pierre , d'un marbre , etc.
i.->i.;<.'o. .
ECOSSE , LE , p.irt. V. le verbe.
ECOSSER , V. a. Tirer do la cosse. Sgu-
sciare; cavar del gliseio,
ECOîSEUR , EUSE . s. m. et f. Celui . ( .
celle qui écosse. Colui, colei che sgusci.-..
ECOT , s. m. La quote-part que dtit
chaque personne pour un rej^as commun,
La dépense qu'on fait à l'hôtellerie , au
cabaret pour un repas. Scotto. — La compa-
gnie des personnes qui maniîcnt cnsembla
dans un cabaret, brigata , comragnia di per-
sone che mangiano in un'osterìa , nella ta-
, verna , te. - Tronc d'arbre où il reste encore
ECO
"ics bouts, de branches coinées. Toppo^
ECOTE, LE. .-ìdi. T. de Blason. Il se dit
des tronca et des br.^nches dunt les menues
branches ont é:e coupée*. Njiiiroso.
ECOUANE, s. f. T. de Mounoie- Sorte de
lime propre aux Ajaiteurs e: TaîKsresses ,
servant a rcd.iire les espèces d*yr et d'<ir^ent
au 1, ûids ordonné. Livia da as^iustar U
ECviuANA, ÉE , part. V. le verbç.
ECv)UAN£R, V. a. T. de Mona. Réduire
les espèces d'or et d'argent aa poids ordonné.
AsE'tiitar U moneti co' la lima.
ÊCOaEÎS, s. m. pi. r. Je: Marine, V.
Conerà.
ECOUFLE , s. m. Sorte de Milan. Sona
éi nrhbio.
£CUULEMENT , s.^ m. Le fi-
moiivemt-nt de ce qui s'écoule. Scorrinunto ^
CùU.Tjinco; corsai fiosso i ellus'ont 'y ~
mtn'.o \ sbandimento \ getto. — fi^. Ecoule-
jnens de lumiere ; écoiilemens de la grâce,
ECOULER . S'ECOULER . v. r. Couler
hor^ de p,:i:-!q',îe endroit. Sconcre ; c mrc -^
tohrc\ i£:siar^: rpj-.dcr.i ; eff ndcrsi. — fi^.
Le tem;^s s'écoule , l'arçent s'écouie , la foule,
la f.rresse i'écmile , c'est-à-dire, le tem.Ji
passe , l'argenr se dissipe , U foule diminue
Scor-ctc -, svanir*; dtt^ffua/si; scemj'e. - Le
terii î e;r é(.ou!é , c'eît-â-dire , q.ie letemp-
prénx C'ir ex;»ii'é. l'assato e il tcmyo , spiralo
fi il termine. — Une chose s'écoule, s*e>r
écoulée de la mirnoire; c'est-à-dire , qu'elle
s'évhupre , qu't^IIe est échappée de la mé-
moire. Fut ?ir dalla memoria ; usc'r di minte.
ECOU l ;E0N, s. m. V. Esco.jr-eon.
ECOU:-iTE", ÌE, part. V, le verbe.
ECOURTER, V. a. Rotjner , couper trop
«ourr. Âccûrj'jrt ; scortare ; accortare ; scor-
€iart\ str mjrc. - Un habìf trop cour:, bien
éco'.irré. Troppo corto. ~ Ecour'er un chien ,
un cheval, c'est leur couper Ii <i'jeue et le'i
orei'lc"i. l .tgiiar la coda e rorecch:.--[\ se di'-
a.Hsi d'un homrne qui a les cheveux coupés
fo-r coirrs. Scodare.
ECOUTANT, ANTE, adj. Qui écoute.
Ascoltante i ascoltatore ; che ascolta. — Avo-
cat écour.int. Il n'^ d'us-ige qu'en plsîs.'tnt.-'nt ,
pour sienitîer un Avocat qui ne plaide point.
AvvocaTo ascoltante.
ECX)UTE , s. f. L'eu d'où Ton écoute;
sans êfre vu II est plus ordinaire nu pluriel.
Sort.i ,/■ Tr'hur.a. — fig. Etc aux écoutes,
c'est c:re arrenrif îi remarquer ce qui se
passera dans une affaire, ahn d'en tirer ses
avantaf,**^. Spiarci ce car ntove ; yo' m^nte;
J'ar Culi* occhio teso ; raccorre î hrocolì.
— D.ins Ie> Monastères de filles, une Sœur
écoure , est la Religieuse qu'on donne pour
accorn;),iener une autre Reliç;ieuse , ou une
Pensianii.iire qui va avi p.vrloir." L'AscoltJtrice.
^Ecoutes, s. m. pi. T. de M -r. C.j'-dafi:?s
flui font deux b". niches , et qui sont .".marrés
aux coins d-es voiles par emb.is , pour les
tenir dans une situation qui leur fasse recevoir
le ve.1t Scotte.
: ECOUTE'. ÉF, psrt. V. îe verbe. - On
>aopel!e , en T. de Manèe,e. Des mouvem?ni
eco.itcs , pour dire , faits avec justesse et
■îirétrîsinn Movimento a^s'ustato.
; ECOUTER, V. a. Ouir./Ì5cc//Mre;«nf/W;
foriere orecchio. - Un homme qui p.irle
'Isntcmont , et Qui cr-^it b-en dire, s'écoute
parler, et absolument il s'écoute. i*on;^re;
fosarfj. - Donner audience à quelqu'un.
Darud'u":-^a\ ascoltare; dar or: ce 'do. — Don-
■ fier quelque croy.ince , ou quelque consen-
tement à ce qu'un hom-ne propose , ou
iirendre plaisir a l'entendre. Ascoltare y udir
i^oUnticri. — Ecouter la rsison ^ se rendre
a la rai>cn. Ascoltare-y dar ascolto ; arren-
der t',,
ECOUTEUX , adj. T. de M^rèee. Se dit
J un cheval dU'rait par les objets qui le
fra-- t Dlsa;r:rito.
£COUT^LLI^ , s. f. Sorte de trape , d'ou-
vwt«e 4*as le tillac d'un vaisseau, par où
É C R É C R i7ï
n descend sous !e tillac. Boccaporto; lat-\ metter in ìscrkio. — S'engager par écrit.
■orto. f OóbUgdrsi per iicr'tto , o m Iscritto. — fiï.
ECOUTILLONS, s. m. pi. T. de Mar. Ce j Composer quelque ouvrage d'esprit. Il se dit
nt de peùtes ccouîiiles , que l'on fiiit | aussi pariiciilióreinent du sty'.e. Scrivere ;
les pdnneaiut , c'est-à-dire , dans les , conporre. - £nseij;ner par écrjt que , . . Scr>
ECKir, ITE, part. V. le verbe. - On Hit
aussi, il est écrit, pour dire , il est décidé.
Sta scritto ;_ è scritto; è decìso. — ivi:ìrqué.
Scntto; Spinto. - Il se dit aussi d'un pspier
sur lequel on a écrit. Carta scritta ; foslio
scritto.
ECRIT, s. m. Ce qui est écrit sur dj
3- jier. Scritto ; scrittura. - Il ^e dit principa-
lement , d'un acte , d'un mémoire portant,
promesse , convention. Scritta ; scrittura ;
obbligo ; promessa fatta in iscritto. - iVIet-
tre par écrit , c'est rédiger par écrit , écrire
es qu'on a lu , ce qu'on a pensé. Mettere,
ridurrei distitd re In iscritto. - Ecrits, au
pluriel , se dit des ouvrages que l'on com-
pose sur quelque mai 1ère. Manoscritto; ma-
nnscritto. — Les leçons, les cahiers qu'on
ecnt, sous un Professeur qui les di.te. Gli
scritti ; le legioni dutate dal Professore ;
^r:rore , cf .
tCRlTEAU , s. m. Certaine inscription
en grosses lettres , que l'on met sur un
pai'ier, sur du b.jis , ttc. pour faire con-
noitre quslque chose au public. Cartello ;
irscniione. - Ecrileau , t. de Tondeur de
draps. .Sillons qu'on fait dans les poils d'une
piece avec les forces. Sca/e.
ECRITUIRE . s. f. Ce qui con-i-nt ou
reiiterme les choses nécessaires pour écrire
encre . p.ipier, plume, c.nnif, etc. Calamaio'.
- Grifter ce l'Ecritoire , est un Gr.'fl'.er
crit les rapiiorts des Jurés ou Euptrts
trapes, ou portes qui ferment les écouiiiles,
Sportdlctti.
_ ECOU VETTE , s. f. Vieux mot. Vergette,
époussette. V. ces mots. - T.de Boula.-ijers ,
i^etit bal.^.i. Granatino col manico.
ECOU VILLON, s. m. Vieux linge, attaché
-i un long bâton , avec q.'.oi on nettoie le
four, lorsqu'on veut enfourner le pain, ou
avec quoi l'on nettoie le canon , lors-u'il a
tiré , et qu'on veut le recharger, ou le ra-
fraîchir. Ecouvillon du four. Sp!fi\atoio.
Ecouvillon du canon. Lanata.
ECOaviLLOI>(N;-.', ÉE , oart. V. le verbe.
, ECOyVILLONiNEa, v.a. be servir de
l'écouvillon. Ecouvillonner un csnon. Passar
la lanata, o ripassar U cannone. Ecouvillon-
ner le four. Ssa-.-:are il forno.
F.C."HRiVCri()UE, aSi. de t. r. T. de
rh.irm. Remèdes apéritifs , qui ouvrent ,
débouchent les vaisseaux, les conduits. Ape-
r:tiyo; deostruente.
ECR.^N, s. m. Sorte de meuble dont on
se sert l'hiver, pour se parer de l'ardeur du
teu. Parafuoco.
F.Cl\.\ÌE', ÉE, part. V. le verbe. — fis-
Trou appUti , trop bas, trop court, comme
en ces exemples; Il a le nez écrasé; le
comble de cette maison n'a point de çrace ,
il est trop écrasé. Schiacciato. Ediii;s écrasé.
Nino ■
ECRASER , V. a. Applatir et briser par
Ie^l!u:ds de quelque chose, ou par quelque
eiî'jrt. Schiacciare ; stiacciare ; pestale ; tn-
jfap^nere ; gualcire ; tunmaccare. - Ecraser
quelqu'un , c'est le ruiner , le détruire entiè-
rement. V. ces mots.
ECRE.M"^.', ÉE , part. V. le verbe.
ECRtMEK, v. a. Oter la creme de dessus
le lait. Levar il fior del latte. - fij et fam . . . . -
E. Temer une affaire , c'est en tirer tout ce i ote s? cause, tt , ^.. _,„.
qu'il y a de meilleur et de plus prohtable. i °^ ^l.it , l'Ecriture -Sainte , ou s
Il se dit aussi d'autres choses, quand on en ' ' "
tire ce qu'il y a de meilleur. Sfiorare; torre
il metlio.
EÇ:ŒNER. v. a. T. de Fond, de caract.
Evider le dessous des lettres qui sont de
n.iture à être 'évidées du co'é de l'œil ,
comme les f et les fi. Vuotare , o torre il
EC RENOIR , s. m. T. de Fondeur de ca-
raff. Couteau .à écréner. In::rument propre
à évîHïr les lettres. Liscino per il riccio.
ECRFTE', ÉE, part. V. le verbe.
ECRETEil, V. s. T. de Guerre. Enlever
crê'e , le sommet d'un ouvrage te! qu'une
uraiile , une palîss.-'de , etc. Decimare ;
ti-'fa'c; lor yia la cima.
ECREyiSSE,s.f. Poisson qui, selon l'opi-
nion vulgaire, va presque t-^up urs à reculons,
et qui est du cenre des tc*:.cées. Gambero;
Srancliio. — On appelle yeux d'écrevisses, de
certaines petites pierres qui ont la fo
en Mjcon. Cha'rpent etc. Scr'
ECRITURE , s . f. Caractères écrits. Serie
fra ; caratt:ri ; scritto ; la cosa, scritta.
- La maniere de former les caractères. Scrit-
tura ; carattere ; mano. - T. de Prat. Les
écrits qiion tait et qu'on produit pour défen-
Qumd
. . --..... , „„ «....j-ltment
I Ecriture , ou les Ecritures , on entend le
Vieux et le Nouveau Te.tameiit. La Scrittura;
V à"'""^" ' '" ^"S'" ^"'"•'ra ; U
vn'ii' ^^ ^agre carte; le sagre pag'ne.
ECRIVALN, s. m. Qui montre à écrire.
Maestro .i' scrittura ; che insegna a scrivere.
1 écrivent bien ou m-il. Scrittore.
qui compose quelque livre. Scrit-
tore i Antore. - Sur les v.,isseaux et les
gileres ., il y a un Officier qu'en appelle
I Ecrivain , qui tient registre de ce qui esc
dans le vaisseau , et de tout ce qui s'y con-
et qui a le titre d'Ecrivain du Roi.
Ceux (
Aureu
Scrivano di vascello.
ECROU , s. m. Le trou dans lequel entre
la VIS, en tournsnt. Ciocci, la; cavo d-lU
vue. - Article du registre des emprisonne-
ment , contenant le p.ur et la cause i our
laquelle on a mis quelqu'un en prison. Ke-
g-itro de carcerali. - T. de Mécan. \Jni
...... P'f« ','== bois , de fer , etc. qui a un trou
d'.in œil, et qui se trouvent dans les écre- j telatit a la pross.?ur d'une vis; et qui sert à
vi,, es, et don* on se sert d.-ns la Médecine, j l'^ serrer. Milnn'e ; isda ; galletto. - En
Occhi di gambero. - prov. Un h=mme va | {'^"''•""t ""^'' [^^^^ <!'- 'a dépense de bouche de
a recu'ons , comme les écrevisses , qusnd ( '^ y-'-''.*'-^" "" R'^i . on dit écroue. Articol»
ses att.-iires reculent, au lieu d'avancer. F.ir j^," ''J''^ ' ° "^j'a dclU provvisioni da hocc
come il flamberò ; dare addietro. — Signe
u Zodi.'que , qu'on nomme autrement , le
ancer. Granchio ; cancro.
EC.-\IER, s*£cR.iER , V, r. Faire un grand
cri, \\T\f- excîïmation. Erclamare; gridare
ECRILLE ,' s. m. Td'Econ. rust. Clayon- ! ^'^J.i!f',fS:''fì • S''
della Ca<a R.alc.
ECROU ELLES , s. f. rl. Tumeurs rltui-
teuses et malignes, Cdu'ées par des huneurs
roides, et qui viennent aux pr,rties glandu-
leuses, m.iis plus ordinsirement à la gorge.
on fermeles déchirées des ètar^
pour empêcher le poisson d'en sortir. Can- j
niccio. i
ECRIN , s. m. Petit coffre où l'on met
de^ bdKues , des pierreries. .Scrigno.
E'"RKE , V. a. Tracer, for-ner , (igurîr
des lettres , des caractères. Scr: ere. — La
manière d'ortographier. Scrivere corretta-
mente. — Ecrire des lettres missives. Scriver
lettere. - T. de Prat. C'est mettre par écrit
ECROUE', ÉE, p.irc. V. son verbe.
ECROUER , V. 3 Ecrire sur le regis'tre des
em.sr'sonncruens , le jour, la cause, et par
miel sersen- un l-o-nme a éé mené en prison.
RefKtrar^ sul libru de! c.ircrier,,
■tCR(MJI, iE,p5rt. V l»verb-
ECRtUlR , V. a. T. d'Art. Battre un mi-
tal a froH , pour le rendre plus dense , et
f pou-Ku donnerdu rassort. Sattere a freddo;
battendolo a freddo.
ta' h
m raisoas, pour défendre sa caiae. Setiyert ' ECS.OUISSEM£NX| s.ra. Actiond'écroulr,
lyi ECU
evi l'effet da cette action. Il baiiefi t frtâit.
ECROULK', ÉE , vart. V. le verbe. .
r.CROULEMENT, s. m. F.boulemcnt. \ .
ECROULFR , S'ECROULhR, v. r. Tom-
ber , en s'jfSiisant. Affundarc ; profondare i
tmmottdre ; scesccndsre ; sprofondurn ; tob-
' ECROUTÉ , ÉE , part. V. le verbe.
ECROUTER, v.a.Ocerla croûte. if/ojta-
rc i scortcceian. . ,
ÈCRU , UE , ad). On appelle soie ecrue,
celle qui n'a point été mise a l'eau bouillante.
On appelle iil écni , celui qui n a point etc
lavé. Crudo. . ,
ECSARCOME, s. m. Excroissance char-
nue, fjcrucenïa carnosa.
ECÏHESE , s. f. r. it VHist. £«/. C est
le nom d'un edit fameux rendu par l Empe-
reur Heraclius , qui étoit une conlession ou
exposition de foi en forme de loi , portée
par cet Empereur , pour calmer les disputes
qui s'<?toient élevées d^-ns 1 hf.lise , pour sa-
voir s'il y avoit en Jesus-Christ deux vo-
lontés, comme le soutenoient les Catholiques,
ou s'il n'y en =voit qu'une , selon opinion
des Monothélites. Ecusi o çdutod Lracho
ECTROPlON , s. m. T./le Med. Renver-
sement de la paupière inférieure. On 1 ap-
pelle communément , EraïUement. V .
ECÏYLOTIQUE, ad), de t. g. T. de Phar.
11 se dit des remèdes propres a consumer les
callosités et les durillons. Corrosivo. .
ECTYPE, s. f. T. d'Antiquaire. Copie,
empreinte d'une médaille, d'un cachet; copie
figurée d'une inscription. Impronta.
ECU , s. m. Espèce de bouclier que les
Cavaliers portoient autrefois. S'citdo ; pavese;
pahese. - La figure de ce bouclier , sur
lequel se peignent les armoiries, icuao. - Se
«lit d'une pièce de monnoie d or ou d argent.
Ecu d'or , écu d 'argent , ou plus ordinaire-
ment, écù blanc. Scudo. - prov. Un homnie
qui a beaucoup d'argent comptant , est le
père aux écus. Danajoso. - Monnoie de
compte , de la valeur de trois livres , ou de
jurnois. bcudo da t'C lire.
nonnoie de compte, valant
soixante sous tourno
— Ecu-quart ,
soixante -quatre sous.
Scudo di
nia'
quattro soldi. - Quart d'écu, pièce d'argent,
qui selon le temps, a valu plus ou moins ,
comme quinze sous, puis seize , nuis yin.çy;.
Onario di scudo. - Ecu de òobiesWi, T.
itAstronom. Constellation dans l'hemisphere
austral assez proche de l'équatcur , entre
îintinoûs, le sagittaire elle serpentaire, icudo
di Sohieski. .„ , ,. t- „ j
ECUBIER, s. m. T. de Mar. Trou rond
au côté de l'avant d'un vaisseau, par lequel
on fait passer le cable pour mouiller. Cubia;
occhio delle [:omone. -.Piece de bois ou lo
trou est percé. iìMoni da. cubie , e trave.se
da cuh'ic, « t , f r
ECUEIL , s. m. Rocher dans la mer. Sco-
,Uo ; secca ; pericolo. - fig. Choses dange-
reuses pour la vertu , l'honneur, la fortune ,
la réputation , etc. i'cojf/o. .
ECUELLE , s. f. Pièce de vaisselle d ar-
gent d'ét.iin , de bois , de terre , etc. qui
fert Ì mettre du bouillon du potage, etc.
Scodella. - tìg- Rognef l'^cucllc a quelquun,
lui retrancher de la subsistance , de son re-
venu. 11 est familier. Scorciir U ^•''««î"-
- prov. Celui qui s'attend a l'ecuelle d avi-
trui , a souvent mal diné , c'est qu'on ne doit
guère compter sur les autres. Chi per man
2' altrui s' imbaca , tardi si saloll.i. - Un
appelle archer de l'écuelle , un arclier qui a
la commission de prendre les menuans , et
do les mener à l'Hôpital. Birri .sbirri che
trrcstcno i mendicanti , per condurrli allo
Spedale. - Ecuelle à vitrifier .synonyme (e
Test , ou de Scorificatoire. V. - Ecuellc
d'eau.' V. Hydrocotile.
ECUELLE'E , s. f. Plem une écuelle. t//ia
scodella piena, ou simplement , nna scodella.
ECUnSE' , ÌlZ , part. V. e vcrbe.
ECUISSER , v. n. Faire ecl.ater un arbre,
«u l'abattant. Stiantare ; seliiMCare un albero,
tftsctndsrn.
È C V
ECULE'.ÉE.part.V. le verbe. 1
ECULER , V. a. Se dit des bottes et des
souliers qui s'abaissent par derrière sur le
talon , pr.r la faute de celui qui marche.
Scaica^nc-.re. - Il est ausî'aéc. Scalcagnarsi.
ECULON , s. m. T. de Blanchisserie. Vais-
seau de cuivre étamé , d.ms lequel on reçoit
la cire fondue pour la verser dans les movdes :
il y en a à un , à deux , à trois becs. Citc-
ch'AJa de' Ceraiuoli. , , . .
ECUME, s. f. Espece de mousse blanchâ-
tre, qui se forme et qui surnape surl'eau,
ou sur quelqu'autre liqueur agitée ou échaut-
îée. Schiuma; spuma; spiuma; stima. — La
bave de quelques animaux , lorsqu'ils sont
échauffés ou en colère. Scliiuma ; spuma ;
bava. - La sueur qui s'amasse sur le corps
du cheval. Schiuma. - T. <i£ Mon. Nom que
les Ouvriers donnent à la litarge. Lttariinos
ECUME , ÉE , part. V. le verbe.
ECUMER, V. n. Jeter de l'écume. Schiu-
mare; spumare; fare schiuma; diichiamare;
spitmcisiare. - V. a. Oter l'écumo de ce qui
bout sur le feu. Schiumare; Levare , torna
la schiuma. - k<r,. et fam. Un parasite, un
écornil'eur , qui "va écumer les marmites.
Scrocchino; scroccatore; scroccone. — nf^. et
fam. Prendre çà et là. il va par-tout ecumer
Aesno\.\ve\\ci.l\acco[;liirijjua e li. — Ecumer
les mers écumer les côtes , c'est exercer
la piraterie. Il se dit toujours en mauvaise
part. CorscgBiare; andar in corso.
ECUMEUR, s. m. Qui écume. 11 n est point
en usage au propre ; mais on dit au fi:
un écumeur de marmite , pour dire, un pa-
rasite ; et un écumeur de mer, un corsair
un pirate. V. tous ces mots.
ECUMEUX , EUSE , ad). Qui jette , qui
pousse de l'écume. Ce mot est du style poé-
tique. Spumante; spumoso ; schiumoso. _
ECUMOIRE, s. f. Ustensile de cuisine,
f.iî en forme de cuiller plate , percée de
plusieurs petits trous , et qui sert à écumer.
ECURE' ," ÉE , part. V. le verbe.
ECURER, V. a. Nettoyer, frotter, éclair-
cir avec du sablon, de la lie, ou autre chose
semblable. Il se dit de la vaisselle , de la
batterie de cuisine , ou autres ustensiles de
même vtîXme.Forblre ; pulire, nettare ; lavare
di cucii
ECUKETTE, s. f. T. de luth. Sorte de
Grattoir dont les facteurs de musette se ser-
vent pour grater certains endroits des chalu-
meaux et des bourdons. Rastiatojo.
ECUREUIL , s. m. Petit animal sauvage ,
quadrupede , vivant dans le bois , sautant de
branche en branche. Scoiattolo.
ECUREU.SE , s. f. Femme qu ccure la
vaisselle et la batterie de cuisine. (Juattera.
ECURIE, s. f. Lieu d'une maison, destine
à loger des chevaux. Stalla. - Train, équi-
page , qui comprend Ecuyers , Pages ,^ car-
rosses, chevaux, mulets , etc. d'un Prince,
d'un grand Seigneur. Scuderia.
ECUSSON, s. m. Ecu d'armoiries. Il ne
se dit qu'en T. de Blason. Scm'o. - T. de
Jardinage. C'est une manière d'enter , de
ZreSeri Impiaslrasione ; innesto a occhio. --En
'f . de Pharmacie. C'est une espèce d epi-
thême , fait ordinairement avec de la Tlié-
riaque , dans laquelle on aioute encore des
poudres aromatiques, des huiles essentielles,
et qu'on étend sur de la peau, à laquelle
on donne ordinairement la forme d'un cœur
ou d'un ovale. Pittima , o Scudicciuolo.
- Ecuisan à la Monnaie, est le revers ou
côté opposé à celui d'effigie. Autrefois on
l'aiipelloit Pile. Scudo. - T. d'inseet. C est
une petite pièce triangulaire , qui se trouve
au haut de la réunion des étuis des insectes
coléoptères à leur naissance du corcelet , ou
d'étuis à moitié mois. Scudo.
ECUSSONNE', ÉE , part. V. le verbe.
ECU.SSONNER, v. a. Enter en écus^on.
Annestare a occhio ; appiastrare; impiastrare ;
innocchlare ; inoculare. .
ECUSSONNOIR, T. de Jardinage. Petit
instrument tranchant «t pointu (jui sert a
Ê D I
^reffef «S écusson. Coltella da far {Il inntiil
a occhio.
ECUYER , s. m. Se disoit autrefois d'un
Gentilhomme «lui suivoit et accompagnoit un
Chevaher, et portoit son écu , lui aidoit i
prendre ses armes et à se désarmer. Scu^
diere. - Aujourd'hui. Ecuyer est le titre qi.e
portent les simples Gentilshommes et le_,
Annoblis. Gentiluomo; patrizio. — Celui a(ai
a la charge , l'intendance rie l'écurie tl'im
Prince , aun Seigneur. Scudiere. — Celui ipit
enseigne à monter à cheval , qui apprend
le manège , qui dresse les chevaux au ma-
nège. Scudiere ; cavalierino. - On dit qu'un
homme est bon Ecuyer, pour dire , qu'il cjt
bien à cheval, qu'il monte bien un chsv.il.
Buono, ralente cavalleriiìo. - Il se Ht auisi
de celui qui donne la main i une Diiiii.--
pour la mener. Scudiere ; cavalier servcnu.
— Ecuyer tranchant , est l'Ofiîcier qui coupe
les viandes à la table d'un Prince, d'un Sou-
verain. Scalco. — Ecuyer de cuisine , est le
maître Cuisinier d'un Prince ou d'un grand
Seigneur. Capofuoco. - Ecuyer,!'. de re-
nelle. C'est un jeune Cerf qui souvent ea
accompagne un vieux. Corhiatto che accori-
pap.na un cervo pià atte 7 'ato.
EDDA , s. f. Nom d'un célèbre recueil
mythologique des peuples du Nord. Eù.i,i ,
nome d' una famosa colle^ion mitûlosica dc*_
popoli settentrionali.
EDEN , s. m. Nom que l'Ecriture-Sainte
donne as Paradis terrestre. IL paradise ter'
resrre. ,
EDENTÉ, ÉE.part. V. le verbe. - On
dit , une vieille édcntée , pour dire , une
vieille qui n'a plus de dents. Vecchia sdenti
EDENTER, v. a. User, rompre les dent!
d'une scie, d'un peigne, etc. Sdentarti
romper i denti d'una sena, d'un pettine, ec.
EDIFIANT , ANTE , ad). Qui porte à la
vertu et à la piété , par l'exemple ou par te
discours. Edificante ; edificatorio ; esemplarci
di buon esempio.
EDIFICATEUR, s. rn. Celui qui édifie;
qui fait un édilice. Edificatore.
EDIFICATION , s. f. Action do bâtir. 11
ne se dit guère su propre , qu'en p.arlant
des Temples. Edificazione. — Il se dit au (>%•
des sentimens de piété et de vertu que l'on
inspire par l'exemple ou par le discours»
Edificazione ; buon esempio.
EDIFICE , s. m. Bâtiment. On ne s'en
sert èuère (ju'eB parlant des Temples , du
Palais et autres gr.nnds bàtimens publics.
Edificio; edihyo; fabbrica.
ÉDIFIÉ , Et , part. V . le verbe. - Touché,
Il se dit toujours en bonne part. 11 s'en re-
tourne très-édifié du sermon. Il est oppose i
scandalisé. Edificato ; compunto ; commoss»\
ben impressionato. - On dit, mal édifié, pOUl
dite. Scandalisé. V.
EDIFIER , V. a. Bâtir. On ne s'en ser
guère qu'en parlant des Temples et autr»
grands bàtimens publics. Edificare ; fabbri
care ; costruire ; alfare , o ergere un tempta-i
un grande edifi\io. - On s'en sert fig. et alali:
on'l'opi>ose d'ordinaire à détruire. Ainsi l'oi
dit d'un homme , qui loin d'ét.iblir la pau
et l'ordre dans un lieu où il a autorité, ;
apporte du désordre et de la confusion,
qu'il détruit , au lieu d'édifier. Distrugur-
in vece di edificare. - fig. Porter à l,i piété
à la vertu par l'exemple ou par le discours
Edificare ; impressionar bene ; dar buon esm
pio. - Satisfaire par son procédé. Appagart.
contentare ; soddisfare.
EDILE, s. m. Magistrat Romain , (Jl
avoit inspection sur les édifices publits.SU
EDILITE',' s. f. Magistrature de l'Edile
Edilità. , ^ , i
EDIT, s. m. Loi, Ordonnance , Coni:
p:^,,^:n,^ ^lì ^nììvpr-j'ììi. Editto i Ordititi*
EDITEUR , s. m. Celui qui prend solj
de revoir et de faire imprimer 1 ouvrag)
d'autrui. Editore, ,, ,. , '
EDITION, s. f. Publication d un livn
E F F .
Edii'oni; puhblicjiianc ftr ila delie stampe.
— l-ri ressìon.£J îù>nf ; impressione', stampa.
EDI r UE, 7". li'hist. anc. Celiii a qui la
garoe cies tcini le5 du l'aganistne éibit ,;on-
tiee : ili y exerçoient les mêmes fonciic.-is
eue nos S.icrisuins. E-iituo, o sia ilagrestaro.
tDOi^ER, V. a. r. ifs Pa:ckeminur. Ex-
primer re,ni d'j côté de la flear d'une pecu.
itremcr l' acfita dalla pjrte del buCLO,
EDREDON , s. m. Duvet de cèrtiins
ciseaux du Nord , qui sert à faire des cuu-
ver'ures. Lanusit^ , peluria di ceni uccdLi
del \urte di cui si fanno coitr^ncini.
EDUi-CORATlON , s. f. Action d'édui-
corrr. AJJolcifnenta ; innac^juaminu.
KDUì-COaE', EE.part. V. le verbe.
tDULCOivER, V. a. Verser de leiu sur
des substances en poudre pour enlever les
parties salines qu'elles pourvoient encore
contenir. A.Tdalcire. . ,
EDUCATION, s. f. Le soin qu on prend
de l'iiisau.tion des enfans , soit en te qui
renarde les exercices de l'esiirit , sjit en ce
qui rcs-itde les exercices d.i corps , et prin-
cipalement en ce qui regarde los moturs.
Educaûone; alUxamcnta.
EFAUflLE', ÉE, part V. le verbe.
I Et AUFILER , V. a, Tirer la soie d iin
' riibjn ou d'un bout detotfe pour |uger de
I sa qïia!:té , eu pour en faire de la ouate,
i Sfilacciare ; salare. ,. ^ . . ^ ,
i EFFAÇABLE , adj. Qui peut être effjce.
' Cile può scancellarsi.
I EtiACE', ÉE, part. V. le verbe. - Il
est a"s>i adj. Ce soldat a les épaules bien
! eff cr',1. Smtle ben froporiionate.
' EFFACER , V. a. Oter la Maure , 1 image,
le carôCtcre, les couleurs, les traits, l'em-
p.-cinie de quelque chose ; rayer , raturer.
Cancellare ; scancellare ; cassare ; spugaere ;
da- d: fcnna. - On dit , effacer la mémoire,
«ff«cer les idées , eff.;cer de la mémoire.
Scancellare ; far uscir della rneiue. - Il se
dit ausii de la beauté des femmes. Cette |
femme é-oit belle, m^is le tem'^s a fort ef-
fccé sa beauté. Far: smarrire ; /'ar perdere.
- 11 se dit aussi fig. des choses morales.
Scancellare. - Un homme a efface la g'oire
' de ses Ancêtres , il a tfficé tous ceux qui
■ V- ■ recède , c'est qu'il les a surpassés en
en mérite, en b; les actions. ò\pra-
ï . '£ , sorpassare 'i eccedere; oscurare; su-
fj' ; vincere ; fare scomparire. - Il se dit
' ïu's de plusieurs autres choses. Cette Dame
i eft.ço toutes celles qui étoient dans i'ass?m-
iblée, (Our dire, qu'elle paratia plus belle.
Ou. sia Da^a v'nse , superò in ii^'i-yj tutte
iP'altre. - Dans certains exercice, du corps,
tcom:ne l'escrime, la dan^e , le manège , on
dit , effacer le corps , eff.cer une épaule ,
lete, pour dire , les tenir dans l.i position qui
I donne le mo:ns de prise , le plus de grâce.
: Stiir bine in i;:i-irdia. - Effscer , en b.iguet-
■tant, i. de Chapcl. Mêler les différentes
^matièr.'s en si petites parties , les unes avec
les aut.-es, que l'œil peut à peine les discin-
igucr. M:s:o ar bene.
EtF.^ÇU.>E, s. f. Ce qui est effacé, soit
Ipar accident, soit à dessein. Cancellatura;
^czr.cella-ilone ; cancellamento ; cassazione ;
/«.co.
! EFFANE', ÉE, part. V. le verbe.
I EFFA.\tR , V. a. T. d'.4grlc. C'est la
Imème chose qu'effeuiller, mais il ne se dit
ique lies b'és. V. Effeuiller.
) EFFARE', it , part. V. le verbe. - adj.
iT. de Blason. Se dit d'un cheval qui est levé
sur ses pieds. Spaventato.
EFFAREU, V. a. Troubler quelqu'un, de
manière cu'il vienne à avoir quelque chose
de rui^e, àe hagard dens la mine , dans l'a;r ,
dans les yeux. Avtr l'aria stravolta , feroce;
aver rjspetto, le senìhi^n'^e iT un uom turba-
to, smarrito, truce, istillilo. — Il se joint
avec le pronom personnel ; mais son plus
franti usaiie e^t au principe, et signifie, qui
est tout hors de sci. Esser turbato ;fuor di se.
EFFAROUCHE', ée. part. V. le verbe.
EFfAROUCHER, v. a. Epouvanter , ef-
Dict, Fra'ìfoisiiulien.
E F F
frayer, faire éloigner. Spaventare \ ssomctt"
eara-y Si-'aurin i /.ir J uggire. — prov. Eriarou-
cher les pigeons, c'est éloigner û'une mai-
son ceiix q_ui apporrent du proht. Ttmr sassi
al. a CuUnuaja ; svljr gU awittcori. ~ tìg.
lieiicre moins rruitabîe , tijn.ier de i'éloi-
gnemen: , degoîicer. òfavintare j dis^uîtare i
dar avicrsiûne.
EirrtCrJt , IVE, adj. Qjï est rc.;!iement
et de tait. Efcnlv^. — i}vi Homme e:>t eiiec-
, tif", sa parole est effecdve , lorsqu'il fait ce
qa*iî dit, <|ai m promet rien qa'il ne tasse.
Uomo di furola.
E- FiîClIV E.iENT, aiv. Réellement, en
efcet. Ljfituvam.nte ; in fatti i eoa tjfeUo \
realmente ; cj^ittuatmente.
EirrECTUE.', ée, p..rt. V. le verbe.
ErfLCiU£R, v. a. Mettre a eitet, en
exi^cacton. Evacuare ; es^^uire i mandare ed
tjjcttjj ; recare , porre in eff-tto^ tn esecuzione,
EtFE.vilNA nuN, s. 1. 1. inusité. Aczion y
mjiiìcre des teinmes. Li?l:mi'iati\zc.
EftE'MlNE'.ÉE» p.irt._V. le verbe. - Il
est aussi adjectif, et signìùe , <]m tient de la
foibleise de U temme. Cœur eftéminé, mine
erfimmée , visage efféminé , air etlémii.é.
Kjf'cmmtnaio \ delicato ; U\ioso , morìiìdo ;
m^Lte ; donnesco ; j^raniimU ; d* animo ri'
lassato. Il est auiiiòitbsc. C'est un efì-iiniaé.
Eff E'.iiNER, V, a. Rendre foible comme
l'e>t L/rdinairemcnt une lemme, ilj/emmlnare ;
riUssjre ; am.-noiiirc ; ammorbidire ; dissoL-
EFEENDi, s. m. Homme de loi chei Ìss
Turcs. Achmet Eft'^nûi , veut dire, Acmost
homme de loi. Ksis Effendi , le chet H-s
hommes de loi : ce qui répond a Ct'.ance-
lier. tH\,idi.
EffERVESCENCE, s. f. Mouvcmenrqui
s/excits Qàw-i une liqueur dan* laquelle il se
fait une combinaison de substances , telle*
q.ie des acides qui se mêlent et pruduiient
ordinairement ds la chaleur. Il ne f:iiit po:nt
vontondre effervescence avec termentaûon,
m avec ébuliitian. Ej}ervesccn\a.
EFFET , s. m. Le qui eit produit psr
quelque cause. Effetto. — T. de Peint. En
l'arlant de certaines touches de lumières qui
font un bel effet dans un tableau , en dit ,
voila un bel effet de lumière. Hci risalto di
Luce. — On dit aussi , en T. de i'eim. Un
bel effet de clair-obscur , lorsque l'un et
l'autre sont bisn ménai^és et bien entendus.
B<n lumc^-^iazo. — L'exécution d'uno chose.
Egitto ; elf'efione i esecutione ; successo j
nascita. — Pour cet effet , à cet effet , â
qu«l effet , et à Tcffet de , façons de parler,
qui ont cbajune leur signmcation et leur
usnî^e. Pour cet effet , signifie , pour l'exé-
cution de quai , et peut s'empUyer ."ort bien
dans toutes sortes de styles. A cet effet,
signifie la même chose; mais il est un peu
moins en us.'jie. Perciò; per tal effetti. — A
qutfl effet, signifie, à quelle intention? pour-
quoi ? Perchè ? a che /arc ? per quai motivo ?
— A l'effit de ... . signine , pour l'exécu-
tion, pour r.iccompliiscment de . . . Il n'est
que du ityla de Pratique. Feri ad eletto di.
— Portion, partie du bien d'un particulier,
d'un homme d*affaires , d\m Iviarchand.
Beni ; roba ; mercan\te. - En effet , adv.
Réellement. V. — Il s'emploie flu-.s! par ma-
nière de conjonctiion , et n©ur servir de liai-
son au discours. Ed In vero ^ infatti.
EFFE'JICI-E', ÉE , part. V. h verbe.
LFFEUiLLEa , v. a. Oter U's feuilles.
S/o^!'-.:re. — V. est auîsi réc. Sflgl-^^rsi,
EFFICACE, :?:îi. de t. g. Qa\ produit son
eff-;t. Ejjicac-: ; vigor -so ; possente ; che pro-
duce il suo e^!.t:o neW opimre. — Les Théo-
logiens appellent ^race efficace , Î.; c^race qui
a toujours son effet. Gra-{ia c^iace.
EFrlCACE , s. f. La torce , \a verni de
quelque cause , pour faire son effet. Effica-
cia ; Jorja ; virtù ; valore:, po^^anTa.
El FICACEMENT, adv. D'une manière
efficace. E^lcjcemente i con eff.cacia.
EFi-ICAClTË', %t f. Il sìgaifis la même
E F F i7j
j cìioss qu'efficace , subst.-,n;if ; mais il est
beaucoup plus en usage , et il se dit princ-
''''r^.°iîîi5C-,Ç"'^'''' ^^ '•■ ^'■•i"- £jficac!a,
EFtClLM , E.sr£, adi. Oiiproduirun
ettet. Il n'est en usage qu'.iu^temiiiin , et'^
, en cette seule phrase du style didactiii:!-; ;
; v^ause etticier.te Le soleil est la cause eln-
cie.ite de la chaleur. Efficiente.
EhFlNli , s. f. Fisure , représentation
dune personne. Il ne se dit guère que dans
les exemples suivans : On doit porter res-
pect a rerngie du Prince , c'est-dire , à la
representaiion du Prince, soit en relief , soit
en plate peinture. Après la morr des Rois
et des grandi Princes , on expose leur eiîî-
gie en public , c'est-à-dire , leur repré^en-
lauon en cire. EJifia ; imagine ; rtmt'o
- Ehuie en T. de yionncie. Le cô é de
la piece où l'on voit sr..vé en relief l'i-
.nage du Prince Regiun!. Riiracto,
— On dit exécuter un criminel en effi -ie '
■)our dire pendre un t.-h'eau à une potence |
dj.ns laquelle le criminel qui est en fuiie ,
est représente comme souffrant le supplice
auquel il a été condomné , ei où son nom ,
et l'arrêt qui le conda.-nne , sont écrits ait
bas. In effigie.
EFFIGIE' , ÉE , part. V. le verbe.
Ef FiGIER , V. a. Exécuter en effisie. In-
piccare , arretrare , ec. i,i effigie.
ErrILF,', s. m. On appelle ainsi le linge
qui estemlé par le bout, en espèce de fran-
se , et qu'un porte d ns le deuil. Manichette
sjliati , da lut:o. - EtTlIé , en f . de Jardin.
se d:t '.ine branche , un d'un arbre trop
menu. Sottile.
EFFILE', ÉE , part. V. le terbe. - On
dit avoir la taille é.iilée , pour dire , avoir
une taille trop menue et trop déliée. Et
avoir le viiage eftiié , pour dire , avoir le
visage é.roit et long. Sottile ; gracile ;
1. Défaire un tissu fil ,i fil.
: ; disunir l^in/Uato. S'éf-
EFFILER , V.
Sfi.are ; sfilaccia
ner.v. s..-,fila.
EFrlLOQUE , .>di. f. T. de Ruban. Se dit
de la soie non torse , qui par ce défaut est
aussi appellée , soie folle. Seta sfilata.
.EfFILURE ,s. f. r.peii usité. Fils ûtés
d un tissu d'une toile , d'une étoffe, fj-
lucla.
Ef FIOLE, ÉE, part. V. le verbe.
Et FIOLER , V. a. Oter la fiole ou la feufl-
le des blés , lorsqu'r.vant l'hiver elle pc isie
trop fort. Il se d t'en plusieurs endroits,
pour effjiicr et e.neuîlier. Sejare o .'_fo:,iar
i! grano che lussureggia perchè va in sjver:i::i
ritaglio.
Ef FLANQUE, ée , part. V. le verbe.
EFFLANyOER, V. a. Une se ditpropro-
ment que des chevaux , que l'excès d'i tra-
yait, ou le défaut de nouriture "a m:.ij;ris ,
iuiq.i'à leur rendre les rtancs creux ei abat-
tus. Dimagrar un cavallo , stenuarlo ; sgr.-^p*
p.ir'o. — Lime à efflnncuer. V. Lime.
. EFFLEURACiE , s. f. T. de Chamoii. Ac-
tion d'effleurer les peaux de mouton , ce
bouc , e'c. Lo sca'fiie le pelli.
EFFLEURE', éf. , oart. V. le verbe.
EìFlEU.ìEX , V. a. Ne f-ire siniolemsnt
qu'enlever la superficie , effleurer la peau.
Scalfire ; scalte^ire, Elfletirer la terre , etc.
Muovere ; intaccare ; sollevar leggiermente,
— fig. Toucher lé.^é.-ement une matière i.ins
l'approfon'iir. Toccare ; passar leefier/iicnte ^
"eFFLÈURI . lE , part. V. le verte.
EFFLEU.UR, v. n. T. de Chim. Tomber
en eSlorescence. Far fiorata , o muffa ; ve-
"'EFFLOaÉsCtNCE , s. f. Changement
qui arri'.'e à une substance minérale, lors-
qu'elle est ch.irgée de parties salines qui se
montrent n la surface , et y forment un
enduit scoiblable à de la moisissure. Efflo-
rescenta.
EFFLOTE , adi. T- àe Marine. 11 n'est
guère d'usage et ne se (^;t que d'un navire
qui s'sst iiiv.é d'une flotte avee laquelis
M m
, allvntanato '
174 E F F
il alloit de compagnie. Scos:
della lloiu:. „ , „, ■ I
EFFLOVES , s. m. pi: T. rfe P/<y5,;«.
Oi> se s<.Tt quelquefois de ce terme pour dire
émanations. FMuyj.
EFFONDRE, ée, part. V. le verbe.
EFKONDREiVitNT , s. m. T.riejjrdm.
Action d'eftundrer et de foiiillct des terres.
Affondamintn ; scat'amer.to.
EFfONDRF,.'<,v. a. Remuer, fooillerdes
terres en y mcl.iiit de l'engrais Agontiare ;
siav.trc concimando - Enicncer , rompre ,
briser. Sfondare , ce. - Vider. En ce sens,
il ne se dit que des voUilies qu'en vide avant
que de Ib5 mettre cuire. SbiidcUan j cavar
le interiora. - Effondre un dr.ip aux a] prêts,
en T. di Draperie. C'est rompre U laine ;m
lieu de la tirer à la superficie , ce qui arrive
qurnd" on laine à sec , et lorsqu'on emploie
d'abord des cluirouns neufs. Sfondare a
panno. „ . ,
EFFONDRILLES , s. f. pi. Les parties
grossières qui restent au fond d'un v^'^e ,
dans lequel en a fait cuire ou infuser quel-
que chose, fondislltiolo j yusatura i i/0/2-
daccîû.
Ef FORCER , S'EFFORCER, v. r. Em-
ployer toute sa force à faire quelque cho-
se , ne pas assez ménager ses forces en
faisant quelque chose. SJor\arsi i fare sfor-
ma. — Employer son industrie pour parve-
nir à une tin. Sfor-^arsl ; procurare ; tenta-
tare ; dcr opera ,■ far ogni sJor;o ; far il po-
EFiCRT,' s. m. Action f-iite en s'efFor-
Îant, en y «mploy.-;nt beaucouii de force.
1 se dit des actions du corps , et de l'esprit.
SfoTio. - Ouvrage qui eit produit par une
action où l'on s'est efforcé de faire tout ce
qu'on 'pouvoit. Ainsi l'on dit d'un excellen-
te pièce d'éloquence , que c'est un effoit
d'esprit , le dernier effort de l'esprit; et d'u-
ne excellente producion de l'art , que c'est
un effort de l'art , un des plus grands efiorts
de l'art. S_lor[o d'ingegno , dell' arte. ^ - Il
se dit aussi des choses qu'on ne fait qu'avec
beaucoup de peine , et en s'incommodant.
!>}or\o. Faire les derniers efforts. Anahhai-
uirsi. - On dit qu'un cheval a fait un effort,
pour dire , qu'il s'est b'cssé en faisant un
effort. Stonilatura. - T. de Mican. La force
avec laquelle un conis mis mouvement,
tend à produire un effet , soit qu'il le pro-
duise réellement, soit que quelque obstacle
l'en emi-cche. Sforzo; nlso.
EFFOURCtÀU, s. m. T. ie Miçor.n.,
ec. AîSCinbUige fort et massif d'un timon et
de deux roues montées sur leur essieu , qui
sert pour transporter de très-gros fardeaux ,
comme poutres, etc. Carretta formata d'un
timone e di due ruote : quelques-uns la nom-
nient. B^m,cola.
EFFRACTION, s. f. T. de Prjt. Fractu-
re , rupture que fait le voleur pour dérober.
frattura ; rottura.
EFfRAlSER, V. a. 7. de Jardin. Quel-
ques Auteurs ont employé ce mot pour
prendre la terre avec les doi^fs , et avant ([ue
d'arroser une plante emponée , en remplir
les fentes que la sécheresse , ou la mauvaise
qualité de fa terre ont pu occasioner. Turar
con sciolta ì crepacci delle piante.
EFFRAYANT, ante, adj. Qui donne
^e la frayeur Spa-^entosoj sparertevoU ; cor-
' Éf^r'aYÉ'Tée . P"t- V. le verbe - T.
de Blason, se dit d'un cheval qui est dans
une action r.^mprnte. Spaventalo.
EFFRAYER , v.. .Donner de la frayeur.
Spaventare ; atterrire ì impaurire ; shigottire ;
sp-aurirc'i metter terrore. — v. r. S'étonner,
prendre de la frayeur. Atterrirsi ; sblgcttirsl ;
morridire.
EFFRENE , ée , adj, Qui est sans frein ,
srrs retenue. II ne se dit p,uèrc qu'au figuré.
Sfrenato; .ttardelleito ; licenzioso; discolo..
EFFRITE' , ÉE j part. V. le verbe.
EFFRITER , v. a. T. de Jardin. User ,
fjiuiser une terre, .Sfruttan un terreno.
, époti-
paventa-
EGA
E'FFROI , s. m. Frayeur, terreur
vante. i^.i-..:/iro j terrore ; p
mento. , , ,. ^ . . ,
EFFRONTE , Ìe , ad]. Qui est impudent
et qui n'a honte de rien. iT/.'cciato; sfron-
tate ; Sfavai do; petulante; impudente; prò-
tene. - II est aussi subst. l/ro s}ccclaia\un
petulante ; un impudente ; faccia invetriata ;
fronte i.-.caii:ta.
EFFRONTEMENT, ad v. D'une maniere
effrontée, impudemment. Sfacciatamente;
protervamente; impudentemente; sj-.ontata-
mcnte ; ajfacctatamente.
EFFRON I ERIE , s. f. Impudence. Sfac-
ciateli.: ; Jt'acciatagsine ; àrditela ; svergu-
gnatciia ; impuder.ia ; tracotan\a ; petulan-
za I baìdanla ; arrogania .
EFFRuYAtìLE, adj. de t. e. Qui catise
de l'effroi. Spaventevole ; orribile; orrendo;
spaventoso ; terribile ; che fa tremare. ~ '^•■T
exagération: extrêmement tliiKrme. Orri-
bile ; brutissimo ; lailissimo. - Excessif i
étonnant, i-rodigieux. V. ce mot.
EFFKuYAaLl.MENf ., adv. Dune ma-
niere excessive et prodigieuse, h
mente ; smisuratamente ; oltra mo,
, oltre
""efJ'ÙMÉ, ée, part. V. le verbe. ,
EtFUMtH , V. a. T. de Feint. l'emdre
les ob'iets moins sensibles, leur donner de
la légèreté , et répandre comme une espèce
de vapeur qui empêche d'en distmâuer les
détails S/umare ; tignere cou poco cotorc e
molta tenipera. „ „. .
EFFUolON , s. f. Epanchement. Je-gusio-
ne ; spandimcnto ; effondimento ; s tarsi-
menta ; vj/-Mm£/!to.- tig. Effusion de cœur;
vive et sincère démonstration de confi. al-
ce et d'amitié. Effusion di cuore ; canfMnM.
EGAGUOFILE, s. f. Pelote de poils, d;
crins ou de soies qui se forme dans I esto-
mac des animaux quadrupèdes , et sur-tout
de ceux qui ruminent, l'allottola di pcU;
ermi o sete , che si forma nello stomaco de
quadrupedi. .
EGAL, ALE, ad). Pareil, semblable , le
même , soit en nature , soit en quantité , soit
en qualité. EgnaU ; uguale ; pari; coeguaU.
- Un dit, (|ue tout lui est indiffèrent , qui
i'aime autant d'une manière que d'une au-
tre, liidiffetente ; lo stesso ; tutto i iste.':so ;
uguale. - fi'.',. Qui est toujours le mcme
tguatc ; inaitcrat>iU. - Vax , qui n'est point
rdboteux , qui est de niveau. Uguale; unito ;
piane; liscio; pari. - Uniforme. V.
est quelquefois subst. 11 n'a pas son
Non ha t'.^g-:ale ; non v'è il
EGA
EG.ALiT£ , s. f. Cont'ormité , r>m'.{ , rai>-
port en-.re des choses égales. Uguglianjai.
ugualità ; parità ; proporiione ; conformità.
- Distribuer avec égalité ; distribuer en uar-
ties égales , en portions é,;ales. Distribuire,
a parti uruali. — Uniformité. V,
EGALURES, s. f. pi. T. de Fauconn.
Mouchetures blanches qui sont sur le dos
d'un oiseau. Macchie bianche che i falconi
hanno sul dosso.
EGARD , s. m. Considération , circons-
pection , attention , marque d'estime. Ri-
guardo ; rispetto ; considerazione ; dimostra-
ùone di stima, d'ostemio. - Avoir égard.
V. Considérer. - On dit , eu égsrd , pour
dire, ayant égard. Avuto r'guardo ; per ris-
petto. - A retard, façon de parler , qui tient
lieu de préposition. Pour ce qui regarde , pour
c qui concerne. ïn .juanto a. . . per quel che
concerne, o riguarda. - K l'égard, signihi
.lussi , par comparaison , par proportion. In
riguardo ; a confronto , M proforiione ; m
paragone. - On dit aussi , à d:fferens rg ,rdî ,
sous divers éc,..rds , pour dire , sous différen-
tes vues. In vario aspetto ; sotto diversi riguar-
di o censideratj.oni. - On appelloit autrefois
Maîtres-Rgardi dans les Communsu'és de
Marchands , ceux qu'on nomme auiourdhui
par corruption , Maîtres et (,ardes ; et Ion
disoitti'unc pièce d'étoffe qu ris av(>ient exa-
minée et anproiivée , que cette pie c eroit
égardée. Ce nom s'est conservé dans quelques
endroits. Arpruvatcri. - Egard est encore a
A-lalte , le nom o'un Tribunal qui )uge par com-
mission liS procès entre les Chevalit
bunale che per dcputaiione giudic
Cavalieri.. ,- . , rf-,
EGAPK TE , part. V. le verbe. - Un
appelle hg. Brebis égarées, ceux qui sont
sortis du sein de l'Eglise pour embrasser I hé-
résie. Pecorelle smar ite ;! traviati.
EGAREMlNT , s. m. Méprise d un yoy.i-
gcur qui s'écarte de son chemin. Smarrim^cnta^
di strada ; sviamento ;trùvian!enlo -11 s em-
ploie ph-.s ordmsircmenî au figuté. Errore;,
traviamento ; sviamento. - 11 se dit aussi du
dérèglement des moeur.5. Iranamento; di-
sordine: liis.wlutcxia. - Egarement d esprit j
Alién.iîion tl'esprit. V. ce mot.
EGARER, V. a. Fourvoyer, mettre, ti-
rer hors du droit chemin. Traviare; sv.ire;
forviare ; lare smarrir la strada - Jeter
l'erreur " '--■ '
le Vai de'
■traviare , fon
;far uscir della
„,„,.,. sviare - Es.-^r.c
11 i'a'bouche 'd'un cheval : lui gâter la houcne,,
al. len le menant msl. C:rastar la bocca d ur,
A l'è- I cavallo. - Une m.-.ladio, une ffflic:ion.i c.'are
^d^:;df^uÀr;.e:ais:iT.n^.v.|r„pn.-.^^vjm.^|o.^^^^
"pf-°AIF ir „=rt V le vcrbe. - T. de sconcertato il cervello , lo ';" .t'^'io "c.r Jc ;
Fa^^^^Mi^^h^^^;::^^^^^:"-. 1 -f^"- -1 " «^-v-^- (;!r^^^';:^}
.....ichialo. „. -, .
EGALEMENT , s. m. Distribution préa-
lable qui se fait avant le partage entre ries
enfans héritiers de leur pore ou mere , qui
avoient donné , en avancement (1 hoirie , aux
uns plus qu'aux autres. Ugui^' lamento. ^
EGALEMENT, adv. D'une maniere eg.T
le. Egualmente ; ueuaiir.cnte ; a un.(an ; a un
modo. - Autant, Vareilkment. V.
EGALEU, V. a. Rendre égal. Agguaglia-
re ; adeguare ; rendere , far eguale ; ndarre al
pari. - Rendre uni. I^areseiare;_ spianare ;
appianare; agguagliare; apparctg.are; ridur-
re in piano. - Etre égal , se rendre esij a
quelqu'im. Adeguare ; agguagliare ; andar
del pari. - Egaler quch.iu'uii a un rutre j
prctcnrre qu'il lui est cgal. Faragonare ;
"'ÉGALISATION, s. f. T. * Prat. Action
par lattrtelle on égale le prrt.iije des lots. Ag-
guagliamentti ; adeguamenr.'.
EGALISE', EE, part. V. le verbe.
EGALIStR , V. a. I. de Prat. Rendre
égal. Egaliser les lots d'un partage. Adeguare ;
"'E"G5(LÌsÙR'Esfst''f. T. de Poudrier. Lei
restes de .la pouore qu'on a tan>isce. fol-
verir.o,.
j ne trouve pas , et qui neanmo
I perdue. Smarrire ; perdere
de son ch
^ S'écarter
se fourvoyer. Smarrirsi;
^^ , .idi. T. de Manège,
"cheval blessé au garot. ferito,
viarsi ; perdersi; andar fuori di via.- us.
Se tromper dzns ce oui reg.irdc la R.nrrle
cu la Foi. trrare;fanir la strada; ■J"™'".-
traviare. - S'éloigner du suiet que 1 ont tr.iite.
Traviare ; saitar di paio in fraica ; uscir di
propositi'; lorviare.
EGAROTE' , ÉE
Il sé dir d'i ■ '
nel garr.-tto. .,, , \.i
e'ìAYE , tE , psrt. y. le verbé.
EGAYER , v. a. Réiouir , rendre gai.
K.i/.V-' rare ; divertire ; tener allegro ; ricrea':..
- Un" homme, un Auteur s'égaye , orsquir
dit quelque .hose d'agré;We qt;i n'est pas-
touî-i-fa.t de sonsuiet. User di proposito a
bel diletto per divertire. - Egayer un ou-
vrage ,éer.4r son s-yle , égt.vçr son suiet;
le r''n Ire^Jus aeréobfe , .plus libre , le trat-;
ver d'une manière plus riante, plus fleure.
Render pia giocondo, P±'''"'"^ ' /f^Ìj^':.
vole. - En ce sens, on dit aussi, •-^^l"!'"
b.itiment , égayer un tableau , "«J^:,
rie . etc. A.lornare ; "'''"'■J'"/', /'■'"'" >^'''
Icrhdra citi allegra una fabbrica, una.
i:itfurà%-^i^y'r "n deuil ; commencer
EGO
à porter un deuil moins grand, moins esact,
moins régulier. Cominciar a portare U friccji
bruno. — Egayer du linge , c'est le laver dans
tle l'eau cbire i)our en faire sortir tout le
savon. Sciacquare ; dar una jciaC'juaU. - T.
«le Jardin. Oter les bronches oui étouffent
tro|) un ; rbre. 'ironcan i lussuress'i^nù ru-
VJÎi sf-ondart,
EGIDE , s. f. C'est ainsi que l'on nomme
fir:!Ciilièrement le bouclier ou la cuirasse de
allas. Es-da ; scudo di Palladi.
tGILUl'J , s. m. Ulcère au atind angle de
I'-l:!. Egiiopc.
EGLA.\ïiER , s. m. Rosier sauvage, ro-
; r de chien. Rovo Canino. Arb.iste qui
-.t ordinairement diins les buissons et
les haies. Kosa car.ma. — Quelques-uns
tV-ussement donné le nom d'cgl.uitier au
irgu^rdou Bcdegard , qui est une espé-
de chardon , qu'on nomme autrement
-don de fs'otre-Dair.e , chardon laite. V.
i^ .-don.
jLANTINE , s. f. La fl.nir de l'Eglantier.
4 ya! valica , o iia canina.
.KiLliiìE., s. f. L'assembl'je des Fidèles.
' . a ; adunarla de' Fedeli. - On donne
>i le nom à'Êiî'ise aux uarties de rEi;lHC
■ erselle , en les distinguant par les noms
lieux. L'Eglise d'Orient , l'Egiise d'Oc-
t , l'Enlisé Latine , r£:;lise Grecque,
i -. La Chiesa d'Oricr.te , d'Occidinte ; !a
'- '::ta Latina; la Chiesa Greca, ce. -_On
et aussi par extension ) des Assemblées
. ..'tiques et sch'niDiiq.jes. Les Eglises pro;
■ intes, etc. Chiesa. - Temple consacré il
; , lieu destiné à la cé'icbratioi» du Ser-
divin. Chiesa ; 'l'tiitfio. — L'état du
>- vrté , comme ct.'nt plus particulière-
! -;.: dévoué ati service ile l'Eclise. Hom-
r. . r 'Eglise. Eedesiistico , del Clero. - Un
c pciie Cour d'tglise , la Jurisdic'ion de l'E-
vcque ou de l'Àrchevcque. Cliirisdlyunc
Ecclesiastica o sia del Vi.seovo e del Mecrv-
polieano .
EGLOGb'E, s. f. Poéile pastorale, où
<"'jrdir?ire on fait parler ties Uergers. £5/0-
i- ; Foes'a pastorale.
i.GOGER , V. a. T. de Tanneur. Otcr
Ics c:,:rémités superfiues du veau , du coté
eie !a ciiair , comme les oreilles et le bv>u-
rc la queue. Tagliare le stremità suferjlue
de 'ie pelli.
:, .CINE, s. f. T. Je Tailland., etc. Scie
in , scie à cheville. Oattnccio.
^OISER , V. n. Parler trop de soi. Ma-
car sopra 'modo le cose sue 9 farellarne
L .-o ; menar rampo.
L>:;pISAiE , s. m. Amour-propre qui con-
' 'e à parler trop de soi , ou qui rapporte
1 - : à soi. Disordinato arrìor di se stesso , per
. dUri riferisce a se t.^ni eos.r. — L'opinioij
certains Philosophes qui prétendent qu'oii
I " ■ eut èrre sûr que de sa propre existence,
e, inione dì alcuni Filosvji che non ammetto-
710 altra certe^la , Juorchè quella della propria
tsistenla.
EGOISTE , s. m. et f. Celui ou celle qui a
le vice, cu qui suit la doctrine de l'Egoisme
\'. ce mot. ,
FGOi<.GE,ÉE, part. V. le verbe.
'% -iOixGEti , V. a. Couper 1,! gorge. Sean-
. ; sgc^^are. — Tuer de quelque manière
ce soit. Scannare ; s^oiìare ; stro^^are j
'Solere 'y uccidere; amma^'ìare i mettere
*:/•/ di spada. — tic. Ruiner la réputation,
la fortune , les affaires de quelqu'un , lui
porter un préjudice considérable. Ridurre
in cattivo stato ; conciar male ; spiantare ;
EGOSILLER , v. a. Ejorger. II est vieux
en ce sens. On s'en sert au'iourd'hui par
«xagération avec le ï>ror.om possessif ; et
a'ors il sii;ni(ie , se foire ma! à la gorge , à
fctce de crier. Sfiatarsi per lo soverchio
sridare. — 11 se dit aussi d'un oiseau qui chan-
te beaucoup et fort haut. Àmmazrarsi di
<antire.
EGOUT , s. m. La clu\te , l'écoulement
«es esux q.ii vie:ii-,ent ij; (ii:c!f;ue er.drok.
E G R
Grondaia , caauta , scorrimento d'aejue ve-
gnenti da qualche luogo. Toit a deux câoùts.
Fcuo a capanna. - La ch.'ite et l'écoule-
ment des eaux de pluie. Caduta e scorri-
mento dell* aequa piovana , sia per via di
gronde , sia per via di /ùssaielU. — Cloaque,
coudait ptr où s'écoulent les eaux et les
imiiiijndices d'une ville. Chiavica ; fogna ;
smaltitoio.
tGuU rÉ , ,ÉE , part. V. le verbe.
EGOUiTER , V. n. Il se dit de certai-
nes clioses dont on f.iit peu à peu écouler
l'eau. Sfrondare ; sgocciolare ; asciugare.
— Egûucîer les peaux, i . de Tanneurs.
Etendra les peaux sur une perche , après
les avoir rmcées en eau coiirintc. Ssror.d.:re.
— T. de Chapel. La façon que l'on dcn*ie à
un chapeau avec la picce tie cuivre , lors-
qu'au sortir de U foule , et er.core tout chjl.d
et tout mouillé , on le int;i sur la forme de
bois , pour le dresser et rep.'.'ormsr. Spa~
lutare.
EGOUTTOIR , s. m. T. d: Cartonr.ier.
Aïs sur lequel on fait égautt;r les iormes.
Sgociotatojo ; scUatijo. — Ces: .lassi un
ustensile de cuisine. Sorta di stoviglie da
eus ma.
EGXAINER , V. a. T. d'Ecor.. nst. V.
Egrener.
EGRAINOIRE, s. f. Petite cage où <;ue:-
ques bâtons qu'on lève servent de porte, ò ur-
ta di gabbia,
EGkAPÉ , ÉE , part. Y. le verbe.
EGRAi'PLR , v. a. T. dAi,ric. L)épf>«;'-
ler la gr.niipe de scn raisin. Sfraneliare ;
spiccar gli acini 0 i granelli dell' tiia dai
grn, yolo.
EGt^ATINÈ , ÉE , part. V. le vcrbe.
— O.T dit d'une_ planche gravée , qu'elle
n'est tju'égratiaée , lorsque le cuivre n'a
ijas été coufé avec hardiesse et netteté.
lialie leggiermcrt: intagliat:) , foco incise.
_ EGRATIGNER , v. a. Entamer et dé-
chirer légèrement la peau avec les ongles ,
avec une épir.jle , pu quelque chose de sem-
bl..bie. Giajji-re; sgrcjfiare. - Il se dit aus-
si d'une certaine façon qui se fait sur quel-
ques étoffes de isoie , avec la pointe d'un
1er. Cincischiare. - U se dit encore en
Peinture , d'une manière de peindre à fres-
que. Sgraffiare; difignere a sgiajjio o sgraf-
'tGRATINEUR , EUSE , s. m. et f. Celui,
Celle q.ii éiratigne. 11 se dit des Peincres.
Ssrajfiatore:
EGR.AriGNURE, s. f. Légère blessure
qui se fait en égratignant. Grc^iatura ; gr<if-
f.o i s^ra£io. — C)n dit quelquefois d'une
légère blessure, que ce n'est qu'une égr.A-
tigiuire. Leggier Jerlta ; ferita in pelle in
pelle. — Li mnrque qui demeure , quand on
a^éié égratigaé. Margine, segno d'una gr,ìf-
"eGRAVILLONNÉ , ÉE , part. V. le
verbe.
EGRAVILLONNER , v. a. T. de J.ir-
dir.age. Lever des arbres en motte, et en
rctr.'nther une partie de la terre , avant
que de les replanter , afin que Us racines
puissent proiiter des sels de la nouvelle t/r-
re. Cavar le piante della terra colle tue ~^ile ,
e scalcamele alquanto , prima di ifapian-
tarle.
EGRENE' , ÉE , part. V:Te verbe.
EGRENER, v. a. faire sortir le grain de
Pepi , la graine des plantes , détacher les
gr.'.ins "de U grappe. Dlsgraneilare ; sgranare.
lì est aussi rèe.
EGPJLLARD. arde , adj. Vif, éveillé,
gaillard. Destro; vivace ; snello ; svelto ; lesto;
saio. — On l'emploie aussi au suHstantif.
EGRILLOIK , s. m. V. de Viehe. Grille
pour empêcher que le poisson ne sorte d'un
étanc. Inferriata ; graticola.
ECRI.SE' , ÉE, part. V. le verbe.
EGRtiitR, v. .^. Oter les parties bnites
d'un diamant. Sfregar il àiamaiite greggio;
lavorarlo.
LGRISOIR, s. m. T. de Diar.tcntjin.
E G L
27)
Roîte dont on se sert , lorsqu'on égrise les
diamans. lag.iajuola. Les Vitriers. Grisa-
l'-jo.
EGRUGE', ÉE , part. V. le verbe.
EGRUGËOIR , s.m. Petit vaisseau , ordi-
nairement de buis, dans lequel on égruse,
on brise de sel avec un nilon. Mortajetto,
- En T. de Filassier , CàrJier , ee. Instru-
ment qui ressemble à un b.nc qui n'a que
deux pieds à un de ses bouts et qui est garni
a cette ç.\trè,nité d'une rangée de dents sem-
bhbles à celles d'un râteau , l'autre bout qu
porte par terre est chargé de pierres ; en
peignant l'extrémité du chanvre femelle avec
les dents de l'égruseoir , on fait tomber le
chenevis avec ses enveloppes. Pettine dit
EGRUGER, v.a. Casser, briser, mettre
en poudre dans l'éàr.igeoir. Acciaccare ; siri-
eioLire ; pestare.
EGRUGEURE, s. f. Parties menues d'un
corps diu: sc:iarée> par la friction. Residuo
d'un cor^o duro ridotto in polvere.
EGO'LULE', ÉE, part. 'V. le verbe. -II
est quelquefois siibst. et on le ri: ng. ci bass.
d'une personne qui dit des grosiisretés. Sioc-
cato ; disonesto nel parlare.
EGUEULER , v. a. Casser le haut d'un
goulot d'un vaisseau de terre ou de verre.
■sboccare ; romper il collo , o la bocca d'un
laso , d'un fiasco. — fig. e; boss. Un homme
*'cgi'.eu!e de prier, à force de crier ; lorsqu.!
fîrcertv trier, il se fait ma! ila gorge. .ïjîa-
t.fs' ; -ro-ar:; affocare ajlria di gridare,
EGUILLETTE , s. f. '/. tVIchthiolop.ie.
Sorte de poisson appelle ainsi dans la Breta-
gne , et ij.ie l'on nomme ailleurs Orphie. V.
- EguilLttes , T. de Corderie. Menues cor-
des tcrm nies en pointe, setvant à divers
usages. Ai:hetti.
^t'GYPflAC, adj. m. T. de Pharmacie.
Nom {[u'on donne à divers oniçuens détersifs
ou corrosifs. On trouve irm lés dispensaires
un onguent Egyptiac ncir , un rou!;e , un
blanc , un simple , un composé. Egiziaco.
EGYPTIEN, ENKE, s. m. et f.'Vagàbondî.
qu'on appelle ;tussi Bohémisns. V.
EH I Interiection d'admiration , de sur-
prise. Eh ! oh !
fHANlJHE', V.Déhar.ché.
EHF.RBER , T. de Jardin. V. Sarcler.
EHONTE', ÉE, adj. Qui est sans honte,
sans pudeur. Il est vieux. Sfrontato ; svergo-
gnato ; ga^l'o/To i impudente,
EHOUPE'.ÉE, part. V. le verbe.
EHOUPER, V. a. T. o'Ei;ux et Forêts.
Couper la cime d'iin arbre. Scoronare ; spun-
tare ; dicimar un albero.
EfACULATEUR,s. et adj. m. T.d'Anae.
Ils; dit de t-ielques parties qui ont r.-;p;iort
à l'éiaiulation de lasemence. Ejaculatorio.
EIACULA TION . s. f. T. de Ph>.s. Emis-
sion de la semence avec une certaine force.
Eieculaiione.- Prière fervente, et qui part du
sentiment. Giaculatoria ; or^-.ionejaculatoria,
E.'ACULATOIRE, T.d'Anat. V. etdi-
tes Eî,icii'.ireur.
ETAMBER, v. a. r. de Manuf. de tabeic,
f.îamber le tabac ; c'est séparer de chaque
feuille la t;rosse côte qui la traverse. Separar
la costa dal'e foglie del tabacco.
EJARRER, V. a. T. deC'-ape!. Enlever
avec une pince les brins de iarre que le feu-
tre a poussés au dehors, en re.itrant. Cavare
i peli v.:nl.
EJECTION, s.f. 7. rfr M;<f. On appelle
élection des excrémcns , la sortie des m.i-
tières féciles, des urines eî des cracliats. il
mandar fiori , o sia l'uscita degli escrementi,
ELABORATION , s. f. T. de Médecine,
Action par la(;ue!le une chose est achevée ,
perfectionnée pour les usages auxquels la na-
ture l'a destinée. Elaboratezza,
ELABOURE', ée , patt.du verbe Elaboii-
rer, qui n'est plus en usage. II signifie, tra-
vaillé , et ne se dît qu'en plaisantant, et
dins_ cette phrase ; artistement é'abouré. j{r-
tifrto f allerte lavorato ; clahorcto.
ELAGUE' , 2f , r-'tt. V. !e vsrbe.
i.7<^ E L E
ELAGUER, V. a. Ebrancher , dépouiller
un arbre de ses br.inchesiusqu'à une certaine
hauteur. EcL.ircir un arbre , en coupant une
pnrti« de ses br;inci;es. Dir^mjre; rhTjondii-
rj ; fotitr:. - En parlant des ouvrières d'es-
prit. Tr^-ncarc le suvcrchit co'e ; ripulire.
BLAGUEUR, s. m. T^rmc di Jard:n.
L'homme charge de l'opération d'élaguer.
Pottiwre.
ELAN , s. m. Animal qui se trouve dans
les nays se;it?nTÌenaux. Alce ; sran Ìlsiìj.
ELAN'CE' , É». , part. V. le verbe. - T. de
Blasnn. Se dit d'un cerf couvert. Li-crato.
— Il se dit i-roprjment d'un chev. 1 (^l^ a
psturellement le boy.'U étroit , ou qui est
devenu cfilanquc par le tr.ivail , cu faute de
nourriture. Stcruato \ dimagralo ; sparato.
— i'ir dérision , se dit d'une personne qui a la
taille trop effilée. Srsoli;no ; sottile ; min-
fherlino \ sparuto ; spafurello ; spilurr^onc. -
In 7'. de Jaidiiias<:. 11 se dir d'une branche
menue et longuette qui ne peut se soutenir.
l«-7.<, : SOltiU.
ELANCEMENT, s. m. L'impression que
fait en quelque p?rtie l'ii coriis , une doule.ir
subite et d^ peu de durée, provenant de quel-
que cause interne. Spasimo; pun^icne ; diJore
acuto^int:nso. — En T. dedévotion. Un mou-
vement affectueux et subit; et c-n ce 'sens,
il n'a guère d'usage qu'en cette phiase; les
élancemens de l'.nmo vers Dieu. V. Elan;.
ELANCER , RELANCER ,_ v r. Se lan-
cer , se jeter en av.int avec impétuosité. Lan-
ciarsi ; arventini; sbal-^ire ; saltare; sca-
rliarsi. - V. n. .Vc dit de la (i>^u!eur_aigue que
ronsouflTre, pareille à celle que fait sentirla
pointe d'une aiguille ou d'une alêne. Spasi-
ÉLANS, s. m.' Mouvement subit, avec
effort. Lancio ; sballo ; gran salto. - Mou-
vement affectueux ou douloureux do i'ame.
Lancio; muovimenio aj^:ttuoso verso Dio;
spasimo,
ELARGI , lE , part. V. le verbe.
ELARGIR , v. a. Rendre plus larne. Allar-
gare ; slargare ; ampliare ; far più largo ; di-
latare. — Oli dit de quelqu'un , _qu'il s'él.T-
git , pour dire, qu'il prend plus de terrain ,
■ d'espace; qu'il éîer.d , qu'il agrandit sa ter-
re , son parc , etc. soit par acqurition ou
autrement. Ingrandirsi ; allargarsi ; accresce-
re ; distendere t ampliare un giardno , una
passes <lone , ec. - T. de Guerre. Elargir ses
quartiers ; les étandre davantage. Allargare;
distend, re i .^Jinicrl. - Mettre hors depri-
son. Scirceiare; spr'^ionare\ far use r ds p-i-
eione; mettere in libertà. - T. de Graveur.
Elarslrles tailles; non pas rendre les tadics
plus larçes, irais rendre plus larges les es-
paces q'.ii Je" séparent. Tar piit radei: incisu-
rcitagi; del bulino. - v. r. Devenir pUiOar-
ge. AUaigarsi; amp'arsi; slargarsi ; dila-
tarsi ; distendersi. - Le visage lui est élargi.
E' ingrassato.
ELARGISSEMENT, s. m. Ausment.afion
de larseiir i élarpissement d'un canal , d'une
rivière, d'une al'ée , d'une route d.ins une
forêt, d'un chemin. Allargamento; ini:ran-
Aimento per largo. - Délivrance de prison.
Sprigijnamento ; rilascio , Uberaiione dal
ELÀRGIS^LTIE, s. f. La largeur qu'on
ajoute à nn li.-ibit , à un meuble , pour le
rendre plus large. Allargciina ; ciò che s'ag-
giugni per al^'ilcr: una g-'nnclla ,una vesle,ec.
ELASTICITE' , s. f. Propriété d'un corps
cul a du ressort. Elasticità.
ELASTIQUE, ad], de t. g. QiJ a du res-
sort , ou qui produit le ressort. Elastici' ;
motlegsiante. - Force ou vertu élastique: la
«jualite p.'r laquelle un corps fait ressort. For\a,
virtù elastica.
F.LATfRIUM, s. m. T. de Pharm. Suc
de concombres sauvages , épaissi par évapo-
ra •ir..-.. Elaterio.
ELATINE , s. f. Plante. V. Velvote.
ELEAGNUS, s. m. Arbrisseau dont il y a
p'visieuis espèces , '•e entr'autrcs , q'J on
somme aljyiei de UohÊme ; son fruit est s«ni-
E L E
blablo à celui de l'olivier. Elegano.
ELECTEUR, s. m. Celui qui élit. Il ne se
dit gucre que des Electeurs de l'Empire.
Elettore.
LLl CTIi", ivE , ad]. Qui se f.-it par élec-
tion. E'e'iiv.y. Royaume éle.tif , où le Roi se
fait par élection. Regno eUrtlvo.
ELECTION, s. f. Aciicn d'élire, choix
fait p.-,r p!u*i?tirs personnes. Elcyone; eleg-
gimenio: scelta. - T. de Pr.it. Faire élec-
tion do domicile, pour dire, marquer un lieu
où l'on recevra les assignations et autres actes
iudicirires. Fare eU\iun di domicil'-o. — Oi\
appclU les Prédestinés , des vases d'élection,
et ce titre se donne à Saint Paul , nar excel-
lente. Vasi d^eleiione. — Tribunal compcé
de plusieurs Officiers, comme Présidens,
EUii , etc. pour juger Us différens touv.hant
les tailles , les aides et gabelles. Ma^istra\,
delle grave\\e , day, ec. - Toute l'erendue
de pays qui est du ressort de ce_ Trlbun.il.
Distretto , Giuridi\ione del Magistrato de'
da-ji , ec.
!■-! rCTOHAL , ALE, adj. Qui appartient
à l'Electeur , aux Electeurs. Elettorale. - On
d.-'nne le titre de Prince Ebctoral, au hls
aîné d'un Electeur. Principe elettoralt.
ELECTURAT,s.rn. La dignité d'Electeur.
Elettorato. — L'étendue de pays s. Laquelle
est a**Tclié ur^'îre d'Electorat. UEletiorato.
ELECTRiCE, s. S. La femme d'un Elec-
teur. Eleit^ice.
ELECTRICITE', s. f.Propriétédesco-p^
qui et. nt frottéî » en attirent d'autres. Elet-
tricità ; vinù elettrica.
ELECTKIQUE , aç!j. de t. ;. Tout ce qui
a rapport .à la propriété d'attirer , par le
moyen du frottement. Elettrico.
ELECTRISL', ée , part. V. le verbe.
ELECTRISER , v. a. Communiquer la h-
culié é!ecfr'i[ue. Elettri\Tare ; communicare la
ELÈCTUAI.'^E , s. m. Espèce d]opiat com-
posé de plusieurs ingrédiens d'élite , qtii le
rendent excellent et souverain peur la s.ir.fé.
Elettuariii; cUttovario ; lattuaro ; lattovaro;
laitjvario.
tLEGAMMENT, adv. Avec élésance.
Elegjnt^n-.ente ; con clc^m-^a ; delicatamente.
ELEGANCE, s. f. "Choix, poliiesse de
langage, Elgan\a; elcgan-^ia;^ pultte\ja di
\ lingua ; deicate\ia. - Un certain goût hn et
délicrt qui se fait sentir dans la Peinture, la
Scul[iture , l' Achitecturu etdans quelques au-
tres Arts. Ehgania; leggiadrìa; graTij.
ELEGANT, A>:rî7 , adj. Choisi , poli.
Elisant:; ornato; ben ordinato ; pulito ;Jino.
- Il se dit aussi par extension , de tous les
ouvrages d:s Arts susceptibles d'élégance.
Elefante; adorno d^ ogni grai'a , e beltà;
aytierenre; de'icato \ gentile; v'-stoso.
EI.KGiAOUE , adj. de t. g. Qui jnpartient
à l'Eléi;ie. Elegiaco. — II se dit principale-
ment d:s vers latins ou crf es. Versi elegiaci.
ELEGIE , s. f. Espèce de poésie qui s'em-
ploie durs les sujets triâtes et p'a'ntifs, prin-
CTaKinent dans ce qui regarde l'amour.
Ehnia.
ELKGIOGRAPKE, s. m. Auteurd'élé-
gies. IJcK.iaco; òcrittor d'Elegie.
ELf^^ii'NT, s. m. _ Corps simile qui en-
tre dans la composition des corps mixtes.
Elemento. — On ilit encore des choses à quoi
une personne s'r.dontie et se plait le plus ,
que c'est son élément. Esser suo ehmento —
Aui'luriel. T. de C'i)m. Les parties les plus
simples dont les cens sont composés. Ce mot
est synun>me des principes. Elementi; piin-
cipi. - Les 1 rinc'pes d'un art , d'une science.
/ frhnicUm.-.ntid-una scienla^ec.
FU MENT AIRE , adj. de t. g. Qui ap-
partient .T l'élément. KlementaU ; elemen-
tare ; c'ement.trio. - Géométrie élémentaire;
les élémens de Géométrie, Geometria de-
mentale.
ELF.Ml , t. m. Résine d'Amérique, tr»'
découle d'un arbre , et qui entre d.iii5 les
emplâtres et les onguens émullicns , résolu-
tifs, détetiifs, etc. Elemi..
É T. E
ELEOS.4CCHARUM, s.n.T. de Cliym;
Huile essentielle, incorporée avec du sucre.
Olio cssenirale , incorporato con incchcro.
LLEPHAiNT, s. m. i.a plus gr.mde dei
bcîes à quatre pieds, qui a une trompe, et
dont les deins principales , quand elles sont
détachées de la gueu'e de l'ai'.imal , s'appel-
lent ivoire. Elefante ; liofante,
ELEPHANTIASIS, s. f. Espèce de lèpre
qui rend la pe.au ridée, comme celle tie l'é-
léj lint. Elefantiasi; eltfanzïa ; elelanziast,
iLF.lHANTIN, ine, »s\]. Rest. et au-
très. Qui a rapporta l'éléphant. Elefantino,
ELEl'HAS, s. m. Plante Ubiée et en nias-
qtie, aînsinommée, parce que sa lèvre sunO-
rieure a quelque rapport avec la trompe d'uit
éléi-lunt. .'rorfd '/i pianta.
ELEVATION, s. f. Exhaussement. Elc
vf^joncy elevamento. -^ Elévation du terrain,
ou simplement , élévation ; un terram élevé,
une éminence. Altc^^a j eminen\a ; clevate\~
îo ; prominenx.t. - òe dit aussi p.-^r opposition
à i>!ati , etsigulfie représentation d'une face
de bàtimrnr , desîince au crjyon , à la
plume ,_ .tu burin , etc. L'albata ; il disegno
della faccia ; del prof^stto d'un edijitjo,
- L'élévation de l'Hostie, ou simplement,
l'él'.'vation ; quand le Prêtre é'ève l'Hostie à
la Messe, lilevalionedcll' Ostia. -"ï .A'-\U-
thém. Elévation du Pôle, et simplement
élévation; la hauteur du Pôle sur l'horison.
Altei'^a del Polo. - T.de Méd. Elévation du
pouls ; le mouvement du pouls , lorsque
le battement est plits fort qu'.i l'ordina're.
EUva\iû!:e del polso, — fig. Constitutioi>
en dignité. Eieva-{ione ; csalt.i[!one ; eleva-
mcnto;esahaniento. - Mouvemenrvif et affec*
tueux rie l'.ime vers Dieu, et certaines priè-
res qui excitei i ce mouvement. Elevazione »
innal-{amento dell' anima verso Dio. — Gran-
deur de courage , noliles^e de sentimens.
Allena; grandc\-{a; n^^hiltà d'an'mo, dico.,
raggio. — Un homme a beaucoup d'élévatîer»
d'esprit , dans l'esfrit , lorsqu'il a un esprit
sublime et caii.li'e des plus grandes choses,.
Aver nobile y sublime, elevato ingegno. —
Noblesse et sublmité du style. Ekvalena ,.
sublimità distile. — Elévation de voix , c'est
le passage d'un ton à un ton plus haut. Eleva-
zione ; alzamento di tuono.
ELEVATOIRE , s. m. Instrument de Chi-
rurgie ; dont on se sert jiour relever les os ^
comme ceux du crâne , etc. lorsqu'ils ont été
enf.iRcés. Elevatore
ELEVE, s. m. D'sciple qui a été in-friur^
forme par ouelnue .M î're , en l'art de Peint.
.•>cul|n. Arcbit. etc. Allievo ; alunno ; scolaro.
— Par extension , on dit , c'est m.^n ELve ;
c'est un homme que j'ai instruit. Discepoli
allievo .
ELEVE' , ÉF. , p,-.rt. V.le verbe. - As-oîr
le pouls élevé; avoir le mouvement , le hat-
teinent du potils vif, plus fort, plus fré-
quent qu'à l'ordinaire. Aver il polso piiì fre»
quente.
ELEVER, V. a. Hausser , mettre , porter-
plus haut. Elevare; aliare; inalbare; levar
in alto ; e'gere. - Elever sa voix ; parler pluii
haut qii'.àl'ordmaire; et hg. Elever son style i
prendre i;n s'vie plus subl/ue. y/.'^cr Kt rocel,
sollevar lo stile. - Le soleil é'ëve les vapeurs»
les attire en haut. Innalzare ; attrarrei va-
pori.- Elever son cœur, son esprit, soit
ame .î !i)ieu ; porter ses pensées, sesdesirç
vers Dieu. Âixare; innal\are ; sollevarla-
aiorCy lo spirito, l'animoverso L)i.ì.~^]e-/\ "
quelqu'un aux ch.-.rpes , aux dignités , ai _
honneurs. La faveur l'a élevé de bien bas*
Dieuéljvc les uns, abaisse les autres ; et oit.
dit encore , élever quelqu'un au dessus des
autres , pour dire , lui donner la nrélctence
sur les autres. Innjliare ; promuovere ; sol-
levare. — Construire , bâtir , dresser , éri^ '
V. ces mots. - Nourrir un '•nfint jusqu '.i
qu'il soit en âge de raison. Allevare ; nu,:
un fanciullo. — On le dit aussi des autres ..i
maux, et même des arbres et des piai
Allevare ; coltivare. — Instruire , doniKi .
l'éducation. Allevarci educare ; costumi^--
ELI.
iisciplinare ; formar; ; istruire ; aJJottrii'rt.
— V. r. On tilt qu'une ^emf ète , qu'un ora^e
s'est élevé, povir ci-te , qu'il .'est ex-itè,
qii'il s'est ému une terr,, ète , un oracle. Sor-
gerc ; solhvdni una !:rvf!.stj. - Les vapeurs
s'élcvcnt de terre, its fumées s'élèvent au
ccrveru , pour dire , qus les v.peurs se por-
tent cn-haut, que les fumées se portent au
cerveau. Aliarsi da terra; salir al cervello.
— fig. Dans le même sens : il s*€Ìeva un bruit
djns l'assemblée. SoileT::rsì ; al\arsi; sorgere
onhishìsUo, €c. — Vélfver , se dit aussi dcns
le br.i^^ige de l'Ecri'.iTe , pour dire , accuser,
porter témoignage. V. ces mots. - S'enor-
gueillir. V. — Se dit encore au neutre et au
téc. en p.nrlant de la perù, pour dire, qu'il
y sur .'ient desbubes , des pustules. Gonfiare^
generar hol'.iccelte.
£1 tVURE , s. f. Petite br.be , bou'on qui
vient surla peau. Boila-, holllcceUa \ erf.ato ;
torf.cttc'.
£LlCTROIDE,adi.T.d'Anat.Seditd'une
membrane des testicu'es. Vaginale,
ELICE', ÉE, p-rr. V. le verbe.
ELII-'ER, v. a. Faire une élislcn , retran-
cher une lettre , supprimer dans l'écriture
ou dan, la prononclstion. Elidere ; sottrarre
vna lemra ; far un' eiisione. - Il est auisi
réc. C-itte !eta*e s'elide , pour dire , souffre
éliiior. S*iudi ; si tronca.
£LîG!BiLlTE' , s. f. T. de Droit Canon.
Cap>cité d'c:re élu. Capacità di poter essere
t/:i-o.
lL'^ìTlLE, adj. de t. g. Qui peut être
ih. ;■ l:t,i>il: ; elcigib U.
] ELI'.ìE', HE, lìaf. V. le verbe.
ELl.MEil , S'ELIMER , v. -. S'us«r à force
I J'ÈTe rcrti. Logorarsi ; sdn:cirsi ; cagnare,
\ EL:>,:/JE, s. m. T.deMcr. Cord-- .-.vec
1 un ncs..d ccu'ant , qui sert à entourer les far-
I deîux pour les mettre d-rs un vaisseau, ou
I les er t'r»r. hrcca ; et quelques-uns , Eiinga.
EXINGUER, v. a. T. de Mar. Me-tre
1 une éiinjue au'our d'un fardeau pouri'en--
barquer ou le débarquer. Circondar un peso
' colla hrjca per issari'o a bordo , o sbarcarlo.
£LL\"GUET, T.ieMar.Y. Linguet.
ELIRE, v. a. Choisir, prendre par pré-
férrnce. Il se dit principalement des person-
nes. El.rrere ; scegliere : scern ; trasceiitcre.
: — Il se dit aussi en parlant de la grâce. Ceux
! <tue Dieu a élus, etc. Quelli, che Dio ha
I ttetii , ec. - Elire sa sépulture ; marquer
' le lieu ui'i l'on veut être enterré. Fareleiione
di se;olt:!ra. - T. de l'rat. Elire domicile ;
assener un Heu certain et connu, où tous
les 5c:es de .Tustice puissent être signifiés.
El:r;-re dcmicilio.
FlllSlON , s. f. Suppression d'une voyelle
d:'t,s \\n mot à la rencontre d'une autre
Toyellî. L'é'.ision se marque en Franço's par
' une apos'rorhe comme en ces mots; l'.ime,
^ qu*«''lc, s''!. Eiis'orie ; accorciamento diletterà,
ELITE , s. f. Ce qu'il y a de plus excel-
lent en chaque eenre , et de plus digne
d'è*re cbo'si. Scelta ; deUtto ; (iore.
ELIXATIOX, s. f. T. dePharm. O'pc-
itation par laquelle on fcit bouillir un remède
dsns une liouêur convenable , et à petit feu.
Opcraïjone /.t.naceuliea , <he consiste nel Jûr
^iûlUre un r'mcdio a J'ucco lento in licore op'
fur-v.o : e/L'i^iior,:.
ELIXIR, s. m. Liqueur spirittieuse , ex-
traite des parties d'une ou de ph'.sieurs subs-
Itances. La même chose que teinture , quin-
itessence , extrait ; l.i substance la plus pure
i^ie i*oa tire de cert-ines choses. Elisire;
.ejisirvite. - fîg. Ce qu'il y a de meilleur dans
■ un discours , "dans un ouvrage. I.' fiore ; il più
«;/r.i; il flù siulr-ro.
ELLE, Pronom rersonnel féminin. II est
■touiours rcbtif. Essa ; ella ; lei ; colei.
ELLEBORE, s. n. Herbe inédicinaîe qui
rentre c'jns becucorp de remèdes, et que
.''on croit propre a s;érir la folie. Il v en a
;<ie deux sortes : le h'anc et le noir. £Vc.iur_
i.Jirj, t:ro. - yrnv. O.i dit d'un ho.-nme
«■ai a l'espri' -rouble et qui n'est pas en son
«co sens , quii abescin d'ellébore. E$li ha bi-
E L O
j3^io dell'elleboro per cavargli la pa^^itt del
capo.
ELLEBORINE , s. f. Plante ainsi nom-
mée , parce que plusieurs de ses espèces ont
les feiiiPes semblables à celles de l'ElIebore.
Ellcccina.
ELLIPSE , s. f. T. de Gramm. Retranche-
meiitd'unou de plusieurs mots qui seroien'
nécessaires peur la régularité de la construc-
tion , m?i; que l'usage permet de supprimer
Quand on dit , la saint Jean , nour dire , la fête
qe saint Jean , c'est une el'iuse. Ellissi. — T.
de Géom. Courbe qu'on forme en coupant
obliquement un cône droit par un plan qui le
tiaverse entièrement. Ellisse ; elissc.
ELLIPTIQUE , adi. de t. g. Qui tient de
l'ellipse. Ellittico.
EL.ViE , ( Feu Sr. ) s m. Nom qu'on donne
à cert..ins .fei.x qui voltigent sur la surfsc- de .-
eaux, qui s'attachent quelquefois aux m.i-s
d'unvaissrau, et qui parois^entordinairem en-
après une tempête. Les Anciens le nommoien:
C.Tîtoret Pollux. Fuoco Sait' Elmo.
» ELOCHER , V. a. Vieux met. Ebranler
une chose qui tient par 'es racines. Scuotere
dalle radici,
ELOCUTION , s. f. La p.-rîie de la Rhéto-
rique, qui a povir objet le choix etl'arranïc-
ment des mots. Il se prend ccmmunemer.r
pour la manière dont on s'exprime. £/yc.v-
^ione ; stile ; dicitura,
ELOGE , s. m. Discours 3 la louante de
qutr'qti'un. Elej'o ; encomio ; panegirico. —
Simples ioUr-:nges. Elogio ; enc<jmio j panegi-
rico ; lode.
ELOIGNE , £E , rart. V. leveib?. - Vc
homme est bien éloigné de faire une cimose ,
lorsqu'il n'en a pas l'-ntentinn , ou lo pr, iv.ir.
Egli è assai lungi dal fare , ce, — l , Didact.
Causes éloignées , les causes qui ne sont pas
immédiates. L^ coji o cagioni rimote. — Une
chose est fort élcianée de la vérité , pour
dire, qu'elle est très-fausse.£«crm6./(o Lì;:^/
dal vero.
E'LOIGNEMENT, s. m. Action par la-
quelle on éloigne , on s'éloigne , ou l'etïet de
cette action. Allontanamento ; rimozione j
discostamento ; recesso ; dileguo. — Antipa-
thie , aversion , soit tjour les -personnes , soit
pour les choses. Antipatia; avversione \con-
trjgg'znio. — D'un homir.e qui vit dans U'.ie
grande inattention pour les choses de son
salut, on dit qu'il vir dans un grand élcigne-
mcnt des choses de Dieu.- .Alienazione. L'é-
loignement c ; Dieu est une chose terrible ,
pour dire , que l'état d'un pécheur dont D'eu
s'é'oiane , est dépIorsWe. Abbandona di Dio.
— Absence. V. — Di-t.-.nce , soit de lieu,
soit de tems. Lontananza ; distança. — On
le d,c des objets gui terminent la vue
dans une distance fort éloignée. In ion-
tanan^a. - L'endroit qui paroît le plus éloi-
Rré à la vue , dans un tableau. On voit
dans l'éloisnemcnt , des Bergers ou- En
ce sens , il n'a guère d'usage , qu'étant em-
ployé avec la préposition Dans. In lonta-
ELGIGNER , v. a. Ecarter une chose ou
une personne d'une autre. Allontarx's; sco-
stare:, slontanare \ rimuovere; separare. — T.
dépeint. Une fifture s'élcii^ne bien d'ns un
trbleau , lorsqu'elle parcît bien éloianée.
Eugf^ir bene; s/iyndar a d^ivere. — Unepersonne
ne s'éloigne pas de auelque chose , lorsqu'elle
n'y témoigne pas ce répugnance , ou même
qu'elle y a de la disposition. Non ripugnare :
non aver difficoltà di,,,, — S'éloicner du res-
r-ect q-a'on doit à quelqu'un ; manquer à son
devoir , manquer au respect eu*- n doit à
quelqu'un. Allontanarsi , scostarsi .ia' dovere,
re. -iletarder, ditférer. V. - Donner de
l*iiliéna:i*>n. Dar aversione ; alienare ; far
lin^i ; se Ttare,
ÉLONGaTION, s. f. r. d'Astren, ArtV
compris entre le lieu du soleil, vu de l.i,
terre , et le lieu d'une planète , aussi vue de
la terre. AHontanameito , o sia ijntananfa
apparente d'un pianeta -'al sole.
ELONGEK, V. r. I. dt Mar, Se mejtce
É M A Ï77
de Icn» sn lonR à côté de quelque chose. Met-
tersi a t.indaa randa,
^ELOQvEMMENT, adv. Avec acc-uence.
Eloiuentemente ; /acondamenti ; con clo"
' EL'OQt'ENCE , s. f. L'.rt de bien dire et
de p^mu'dGt. Khjuen\3 ; f.icondia; copiadt
dire ; Ijulitczza nel pnrla'C.
ELOQUENT, ente, adj. Q"! .-> l'.'rt de
bien dire et de persu. der. Eioc/unte; fiicor.„
du; ben parlante; buono e canato c'cito'e,
— Il se dit aussi ^^s disv-ours e: des ouvrages
d'esprit. Eloquente; facóndo; ornato. — II
se dit des termes dont tp se sert ptnir s'ex-
primer; alors il signifie , mble , choisi. S'ex-
primer en termes éloquens. Vocaboli scelti ^
nobili, elofiienti. — On dit fig. que les lar-
mes sont éjoquentes , pcrdire, qu'elles per.
suadent mieux que tout ce qu'on (ciirroit
dire. Eloytettc ; cbe r:uove ; cire persuade,
— Dans le même sens , la colère est élo-
quente , pour dire , qu'elle rend éloquent.
Eloquente; che rende el, verte,
ELOQUENTISjIM.-: , adj. superlatif. Met
nouveau. Très- éloquent ElO'juentistimo,
ELU ^ s. m. En mati.-re de Religion , pré-
destiné ala vieéternclh. Eletto;predestinato,
— Officier d'une Election , d'Uit la principale
! fonction est déjuger en premiers instance,
des contestations sur le tVit des Tailles ,
.Aides et autres im; osttions. Vffiyale dit
ttla^istrato de' da\} o gabelle , ce.
Elu , VE, n^rt. du verbe Elire. V.
. ELL'CID.\Tip.\ . s. f.T. pr., usiti. Eclair-
cissement , explication. Oiluctùa-y one ; scLia-
' ELUCUÌ3RATI0.V, s. f. T. Dfdact. Ou-
vrage^ ccinpCï.- à la lum'ère de la lainre ,
è[:;î-;j-d!re , à f-irce de veilles et de t,-.iv.-il.
Elucuhra\ion{; opera Ja::a con tutta la dtU-
senta,
BIUDE', ÉE, part. V. le verbe.
ELUDER , V. a. Eviter avec adresse. Elu-
dere ; scansare i schivare ; sfuggire ; in~
gannare.
ELUE, s. f. La femme d'un E'u. La ma~
glie d'un Upiii.ih cosi chiima-n. V. E'u.
ELYSE'E, s. m. T. de Myth. I. Séjourcù
il n'y a d'admis que les Héros et les hommes
vertueux. — Dans le même sens , on dit , Les
champs élysées , ou les champs élysiens ; et
alors il est adjectif. Gli eli'j; i campi eliti.
ELYSIENS , adj. V. Elvsée.
ELYTKES , s. m. pi. 7. d'Insectol. Etuis,
fourreaux , ce sont ces plaques dure; et ccail-
leuses, c|ui recouvrent le; aile; des coléop-
tères ou insectes à étuis, comme on le voit
dans le hi.nneton. Elittre.
E.yi.'ML , s. m. Com;jûi:tion faite de verre
csic'né , de sel, de métaux, etc. que l'oa
aiiplique avec le feu sur des ouvrages d'or ,
d'argent, de cuivre , de fer , etc. iiour les em-
bellir. Smalto. - L'ouvrage émaillé. Opera,
lavoro di smalto ; smaltatura. — Une por-
celaine est d'un bel émail, c'est-à-diro, quand
les couleurs en sont vives «t brillantes. Bttla
vernice; ht! colori. — fig. et poét. La varié'é ,
la diversité des tleurs. Smalto de' fiorì, — fig.
L'émail des dents; l'écl.-t des dents fcrt
blanches , la superficie luisante qui couvre
la partie osseuse de la dent. Smalto de' denti,
— Emaux , au pluriel, se dit ini couleurs eC
des mér.-.ux en ; rmoiries. Smalti.
EMAILLE'. ÉE, p.art. V. le verbe.
EMAiLLER, v. a. Orner, embellir avec
de l'émail , ap; liquer de l'émail. Smaltar.: *
coprir di smalto. — iìg. et poét. Orner, eir.-
bcIÌT. V.
E_MA1LLEUR , s. m. Ouvrier cui travaille
en émail. Smaltis-a; smaltitore. Emailleur à
"eMAILLUiÌE , s. f. Artd'émailler. L'am
dello smaltare. — L'ouvrage de l'é-TiailIure.
Smaltatura ; smalto.
EMANATION, s. f. L'action d'emanar.
Ettana^rne. — Qiiehuefois , la chose qui
én-ane. EmanaTJo-.e ; dcri"a7jun{ ; d-pendenra.
.EMANCHE', ÉE, .-dj. t.d» BbsoD. Uso
dit des partitions d« l'ccu eù les pièc9s sont
tyS E M B
cncUvc-îS l'une d.ins l'autre , en forme de
pyramiccs triiinaalaires. Inchiavato.
EMANCUJAi'ION, s. _f. Acte iiiridique,
par loqjcl on est énuncipé. Emancuayione ;
v>anc;ipa-{loni. „ , ,
EMANCll'U' , EE , part. V. le verbe.
EMANCIPER , V. a. Mettre un (ils ou une
filie hors rie l,i imissince paternelle, et mettre
im Mineur en état rie jouir de ses revenus.
Èmancif.trc ; m.-.nccfpare f cmdBccyyare
- ï.r. iig
donner troj) «ie licence , sortir
des teimës du devoir , ne pas garder les
mesures néces-ai.-es et convenables H l'état
où l'on est. Alt'raidtarsi ; mettersi la aja ;
mcîtcrii ml ii--t\\o ; frammettersi dovi non
tocca ; uscir d:!l dovere : tursi la liccn\a di
fare, di dire, ec.
EMA.\E', EE, p.irt. V. le verbe.
EMANER , V. a. Tirer son origine. Ema-
nare ; f recedere; deriva.e.
EMARGEMENT, s. m. Action d'émarger,
cu ce qui est po"^ c" marge d'un com;)te,
d'un mémoire, etc. Lo scrivere in marsine;
le nule, o a' irò scritio in marsMC.
EMAR(jER, V. a. l'orrer, arrêter quelque
chose en m.;riiO d'un cem;s-s , d'un iiwen-
tjlre. Scrivere , n^t.irc in margine.
E.\llìAiJv<UI\E', ÉE, p.irt. V, le verbe.
EMli.'vBOUlNER, v. a. Engafier quelqu'un
?3r des c.-.resses, par des paroles flatteuses, à
«ire ce qu'on soi;hji;e de lui. 11 est fjm.
Allettare; linir.sr.ic; uccellare; dar il comi'
no; carrucolare ; inifnstccchiarc; inus^iolirc;
inu-jzo'iri.
EMBALLAGE , s. m. L'action de celui
qui eir.b.-iUc , et ks choses qui servent à
emballer. Lo imlalìare ; e 'l mùntile o invo-
ttie , in cui s' amiiasiiano le mcrcanlil.
EMBALLE', e'e , psrt. V. le verbe.
EMBALLER, v. a. Empaqueter, mettre
dans une balle. Abballare ; imballare ; jar
balle; inviliifparc; involgere; Usare in balla.
EMBALLEUR, s. m. Qui cmb.ille , des
marchandises , des bardes , etc. Clui che ju
le balle. - fi|. Hâbleur, qui en fait accroire.
11 est pop. Parcbolano ; carutajo ; bubboLne;
appaltone.
EMBANQUE, T. 't/lar. Etre embanque;
être sur le gr,-nd banc de Terre -neu/e.
Giunto al banco di 'terra nuova ; imbancato.
EMBARCADERE, EMBARCADOU.v,
s. m. T. de Mar. Lieu où les Espaenuls lont
leurs embarquemens sur les côtes de l'Amé-
rique , qui sont mouillées de la mer du Sud,
et qui servent de port à ^luelque ville. I.uof;a
d' Imbarco dùSpasnuoU nel mar pacifico.
EMBARCATION, s. f. T. de Mar. Nom
tiue l'on donne à de petits navires de dilFé-
rentes espèces , p.ir rapport à leurs voilures,
leurs mâ;ur;s ou leur grandeur. Nave.
EMBARDER, v. n. T. de Mar. .S'éloigner.
Scostarsi ; allarivrsi. - Obliger un v.aiitcau
«jul est il l'ancre , à se jetter de côté ou
d'autre , en lui faiitint sertir son gouvernail.
far allar^a^si , o scostarsi.
EMBARGO, s. m. T. de Mar. Arrêt, ou
ordres que les Souverains donnent d'arrêter
tous les Vaisseaux dani leurs Ports , et d'em-
pêcher qu'il n'en sorte ^aucun , afin de les
prendre e: retenir eux-mêmes pour le service
de l'Etat , et les contraindre de servir en
jiay.ant ; c'est ce qu'on appelle prûprenicnt en
France , fermer les Ports ; et ce que les
Anglois et les Hollandois api'cllent presser.
Serrare il Porto , c metter C imbarco sopra i
tastimenti ; cii> che lor riet.t la sortita.
EMUAKILLER , v. .n. T. de Comm. Ren-
fermer d.-'ns un baril. Chiuder in un barile.
F.MBAR(,)UE', ÉE .part. V. le verbe.
EMBARQUEMENT, s. m. Actii.n do
s'embarquer, ou d'embaripier quelque tiiose.
Imbarco ; imharcamenta.
EMBARQUER , v. a. Mettre dons la bar-
aue dans le navire , dans le vaissdu. 11 se
it (les hommes , des armes, des vivres , de;
marchandises , etc. Imbarcare ; mener nella
n.ìve. - S'embarquer; rentrer dans un vai,-
seau , ou dans nuelqu'autre bltiment , pour
faire route. ìmbmarii ; entrar iielU r..:ys.
E M B
- fig. Engager a quelque cUoîC. Imbarcare;
impegnare. — lì esc aussi réc. Imbarcarsi ,
im.f)Li^narìi\ intriijarsi, — fig. et prov, ycm-
barquer sans biscuit. V. Biscuit.
EMBARRAS, s. m. Obstacle qu'on ren-
contre clans un chemin , dans un passage.
îmh.iTra'i^\o ; impacch ; intrico ; imhro^iio ;
dlUicultà ; ostacolo ; imyeduncnto. ^ — La
confusion de plusieurs choses difficiles à
débrouiller. Improt^Ho; confusione ; gin^frajo y
riMtJssata i sarbusUo; mata mcna^ intrico \
gruppo ; inviluppo ; nodo* — La peine que
donne une multitude d'dftaires qui surviennent
toutes à la fois. Impaccio., imbrogli» ; Inirigo;
impiccio ; impiglio j franger.te. - L'irrtîsolu-
tion dans Istiu^Ue en se trouve, lorsqu'on ne
sait quel parti prendre , ni par quelle voie
se tirer de quelque pas ^\ìX\Q\\Q.ìmharra\^o\
inquietudine \ stretto y francince. —Embarras
d'esprit, irrésQLjtîon a*esprit. Irresoluzione.,
E M B
adattare un cerehione di ferro ad una ruotila
EM3ATTU..UE , part. V. le verbe.
EMBAUCHE, Ée , p^rt. V. le verbe.
EMliAUCHcR , V. 3. En-ager un parçoa
pour un métier &<ìi\'ì une boutique. 11 est
ìam. impegnare , prendere un lavorante., gar^
rune , o bardotto per un dato tempo i.j una
bottega. — Enrôler un homme psr adresse*
Indurre artiSidos^tmente qualcbeduno ad arrQ»
lani y a Jani soldato.
EMBAUCHEUR , s. m. Celui qui engage
un jeune garçon pour un nititiir ,011
l'enrôle pour so'.djt. Il est fam. Coiu
obbliga f he conduce un gar\one , ce. ad una
bottega ; o induce ad arte qualchcduno ,
arrolarsi.
EMBAUCHOIR , T. de Fermier. V. Eq»-
buuuioir.
EM8AUiViE\ e"e, part. V. le vorbe.
EMEAUMEMENT, s. m. Action d'em-
ini:erti\{a i a^'ànr.o di spirito. — En parhint I bsum&r un coriìS morì. Lo imbah
de m:t!..dis, c'est un commencement d'obs-
trucrion. Princìpio d' osìruyone -, di rltura-
mcnto de* meati d'alcuna parte del corpo.
EMaARRAJSANT, ante, ad). Qui cuuie
de l'embarras. S come do ; incomodo , che dà
impaccio.
EMBARRASSE, le, part- V. le verbe.
EM3AKRASSEK . v. .-_. Causer de l'en-
barrjs. ImpACciarc ; impedire j imbarraware j
d.ir ingombro i ingombrare. — Empêcher la
li'ierté dvi mouvement. Impacciare\ impedirei
disagiare ; scomodare , i^rre la libertà , la
facoltà di far cualchc cosa. - fig. Embar-
rasser une affiiire, une question i la rendre
obscure, pleine de d'fiìruUés , mal-uisée à
démêler. Imbrogliare ; inviluppare ; Intral-
ciare ; intricare \ dare stroppio. _ - Mettre
en peine , donner de l'irrésolution. Imbar-
ra\-^urc ; in-juictare , noja/e i molestare \ d.tr
naja , In^juietudine , bnpacciu, — v. r. H
s'<;mb.:,rrdsse de tout, pour dire, les moindres
chose* lui font de la peine. Abbindolarsi ;
darsi briga y fatici , pcislero d' ogni menoma
cosa. Ogni piccola cosa g'i dà naja, impaccio.
~ On di'" : ne vous embarrassez point d.ins
cetre affr-'re-là , pour dire , ne vous en melt.'/.
pas , car vous vous y trouverez embarrassé.
Non v^ impacciate ^ non v* intrigate in quel
, On dir aussi , ne vous emb.Trrassez
pjint de ceae aiTaire-Ià, pour dire, ne vous
en inquiétez pas. Non ve ne date fastidio i
non ne siate in pena ; non ve ne pigliate pen-
siero , briga y a^'anno, — On <lit d'un homme
malade , que sa tète s'emb.irrasse » pour
dire , que le transporr au cerveau commence
à se former 1 ou qu'on cmint qu'il ne se
forme. On dit aussi, que sa poitrine s*em-
b irrasse , et qu'elle commence à s'emplir.
Il capo , il petto comincia ad aggravarsi ,
impacciarsi.
EMB.^RRURE, s. f. T. de Chir. En?Ì!-
some. Espèce de fracture du crâne , dans
laquelle une esquille passe sous l'os sain, et
comprime la dure-mère. Foittura dU cranio y
In cui una scbegs'a sotto rosso sano ^ com-
prime la dura madre,
EMBASE, s. f. r. de Maréchal grossier.
Ressaut qui se trouve à (;ue!t|ues enclume-;,
lorsque la t.b'e n'est pom' '^-
s^iue la t.b'e nest pomt de mvcau avec
la bicorne. Klsalto,
EMBASEMEN r,5. m. T. d'Archit. Espèce
de piédestid continu sous la niasse d'un bâti-
ment. Im'fjîsamcnto i base.
EMBATAGE, s. m. Ai>plication des ban-
des de fer sur une rou2. Lo metter cerchioni
di ferro ad rma ruota.
fcMi'.ATE', ÉE, part. V. le verbe.
EMBA'IER, v. a. Faire un bàt pour une
lij'.o de soxT.mQ. Far un basto. — fig. Charger
quoiqu'un d'une chose qui l'inco.mmoils ; il
est fam. ìrhtt^re y caricare il basto addosso
a uno.
EMBATTES, s. m. pi. Vcnts régléi qui
soutient sur la Méditerranée a;-rès la cani-
f.ilu. y enti regolari che spirano sul Mcd:tcr-
ranco dopo la canicula.
EriliATTRF , V. a . T. de Miirécli. Couvrir
vu'.j ro;:e avec des b.'iulcs de Ui. Idettere^
E.slBAUMER , v. a. Kemj;lir de baumc e
d'autres drogues , pour empêcher la ciirrup-
tion. Se dit des corps morts. Imbals'.
irnÎutlsam.ire. — Parfumer, renip'.ir de bonnt
odeur. Dar odore; olire j gettare., rendere buoi
odore ; spirare gran fragranza % profjmare
- Uri vin embaume la boucne , biriqu'il
un odeur exquise . et im fumet d'JlicieuK
Toccare .t msr fer P ugola,
EMiiiì'Gu'INE, e'e, part. V. le verbe.
t M135.'GUINER , V. a. Mettre un bciiuìn
Imbacuccare ; camuffare ; mtttcrc
bacucco , la cujf.a •, ec. — Envelopper la tèt
de bnge , ovi d*aurre cbo';e en forme
bé,^uiii. Imbacuccare ; incappucciare ; /.-.•.
perucciate ; imbavagliare ; camuff'.ire. —
et f<;m. Nkttre quelque chose dans la tête
dans l'esprit, entc:er , persuader. Son pK
. rand uîage est au passif, ou après \t pronoi
pirsonntl, H se prend toujours eu mnuval«
;ïtrt Imbcrt^nare ì cucciar in capo; ficcar
umore , ec, V, En'èter.
E.vlBtLLE , T. de Mar. La. panie
vcissc.'U , qui est coirprise depuis la her(
da grand mut, jusqu'à celle de IVivan
d-jpuis le srand màt, jusqu'au dogue d'amnr
Parte deWopera morta , detta da un discola
all'altro.
EMtìELLI. II, part. V. le verbe
EMDELLIR, v. a. Rendre beau, orne
Abbellire ; adornare ; ornare ; fregi:
falconare i acconciare; imbellire; far h'elU
dar garbo. - v. n. Devenir bsi-u. Dive
beilo; abbellarsi ; farsi bello.-- Embjìlir
onte , embellir une hi-itoire ; l'orner a'
dépens de la vérité. Iperboleggiare; inorp
lare ; magnificar con paiole.
EMliELLISSEMENT. s. ra. Actioir f
laquelle on cml}ellit. Ahhellirr.ento ; adora
mento ; adornatura. — La chose
fait remb-Iirsscmsnt. Abbellimcn
mento ; fngio.
EMHERLUCOQUER . ST-MPiERlUC
QUER, V. r. II e;.t pop. Se coiPàrd'i-neo
nion , s'en préoccuper tellement ,
jtiïie aussi m;il , que s": on avoit la berli
Imhcrtona'si ; ìncapprìcciarst.
EMBESOGNK', êe, part. du verbe inm
Embèsogner. Occupéâ quelque l'/l'iire. I!
fam, et se dit pix plaisanterie. /i^Ja'^nJd
faccendiere ; negoiîoso ; hrigante ; pieno
'bri '
SI
puir dé':crininer la grandeur de la pUt:
de dessus d'une montre. Calibro , o mis-
per la cartcHa,
tMliLAVE', KE, part. V. le verbe.
EMBLAVER, v. a. Semer une terrt
b'é. Seminar: un terreno a erano; rlngraSt
EMiLAVURE, s. m. Terre cnscmen-
de b'é. i erreno seminato a grano, 'f.i
EMJLE'E, s. f. Ce mot ne se dit qu)|^
biiilenif nt avec la pré, osition de , et $i| '
du pi-cmier cif^rt , de plein saut ■
guère n'iisdgî q^io d.ins- ces phr-ises. f
emporter une N'illc d'emblée. Pn\
Città di prima giunta , di lancio .
provviso' — ft^t Emporter ime affau
E M B
en venir à bout promptcraent e; d'un
rr effort. In un rr^troi all' im^rcn'vl
loi, lit yrimo lancio.
(.EMAllQUE , ad). Qui tiect de
. :ne. LinbUmatico.
il'.LEME, s. m. Figure symbolique,
t"ordtn.iire accompagnée de quelques
:-. sententieuses. Eznhuma,
"ìLEPv , V. a. R.-vir avec violence , ©u
^>rise. Vieux mut qui n'est plus en
, L't qui ne s'est conserve que dans cet
des Commandemens de Dieu , er
François : L'avoir d'autrui tu n'em-
. flnharc ; invulan,
■ US , adj. |)I. T. tU Comm. Espèce
r.bolr.ns. Embllci.
ODiNtmt, s. f. T. lie Mar. On ap-
msi ijlusieurs miinus bouts de corde
i .rj-freau de l'an re est enviionné
I di. i' ancora ; gh-rlanda.
BOLHE, S'EMBOiRË , v. r. T. de
Pein:. S'imbiber. ïnheversi; in\ufi.-arsî; p;-«-
scingaru'.
£i\it) )1SE, ÉE , part. V. le verbe.
EMBOIStR, V. a. Enr.ager quelqu'un par
de petites fl.uteries , par des Cajoleries et
par c!e5 promesses, a faire ce qu'on souiiai'e
de lut. Il est pop. Adescare; invescare ; c:-
veitare ; incarrucolare ; iHu^Glire ; tirar con
re?:» e lusliìfhe ; ciurmare,
E.MBOISLUR, EUSE, s. m. et f. Celui,
celle qui eir.boise. Ciurmadore ; incantatore;
emboîté, ée, part. V. le verbe.
E.M.SOITEMENT, s. m. La position d'un
D5 dans un autre, incasno ; incastratura.
E;v1B01TER . V. a. Enchisser une chose
dans un iiu;re. Incastrare. — lì se dit aiivsi
des assemh'ages de Menuiserie et d'aut-es
ouvrages de bois. Incastrare ; congegnare;
mettere. — Emboîter des tuyaux , c'est
mettre le bout d'un tuyau dans un autre
tuyau. Incastrare ; congegnare ; commettere
un tul-.j dentro r altro ; imboccare.
EMBOnURE , s. m. L'endroit où les
choses s'emboîtent, l'emboîture des os. Va-
folo; incassatura; cavità. — L'insertion d'une
ïhose dms une autre. Incastro ; incastra-
vra ; imhocca'.rtra. — Les emboîtures d'une
>prte , ce sont les deux ais de travers en-
laut et en bas , dans lequel les autres ais
;ont e>r.boitcs. Traverse di sopra e di sotto
id tc!.!ÌL' d^rtra porta,
■EMBt.>L!SA1E , s. m. T. d'Astron. In-
■er.-.il.iiicn. Etnlolismo ; cemholismu ; cem-
Jol'srifi.
E.MBOLISMIQUE . ad), de t. g. T. de
pitorol.Intercalj.re, et «e dit des mois sur-
'outéî c'ans certaines années psr les Chro-
'=••■">. P'J'if fûrmer le cycle lunaire de
■ .ilis. Err.f-olisinico.
'NPOINT, s. m. Bon état ou bonne
-■ du cr >s. Il ne se dit que des yer-
■r.ri'-s un ;ieu Ër.!SS£s. Grasseya; J.csclie",a
E.V13. JRnURÉ . e'e , pan. V. le verbe.
E:'iaORDl RER ; v. a. iMettre un» bor-
. i-.n rrbleau. Incorniciare.
JSSER , V. a. T. de Mar. Amarrer
f'.'u de m.";n:ere qti'il ne puisse éviter.
.arsi in mudo che la nave non pn-
• prrr.r al vento ; imhorehiarc.
ri^yOKZ, s. m. T. de Mar, Nœud
lait sur une mar-œuvre , et au.iuel
e un amarrage. Intagliatura di una
-' con un altro cavo ; imhorchiamra.
>UCHE', n'E, part. V. le verbe.
B^Kon. i'e dit, d'un cornet, d'une
, d'un cor don: le bout est d'un émail
du corps , etc. Che ha il beccuccio
■ru ccl.jre.
L'CHER , V. a. Ce verbe a diverses
rions , selon les divers sabitantifs
■ quels il se ioint. Emboucher une
":te^un cor j mettre une trompette,
/ a sa brjuciie , aHn d'en tirer le son.
. i'-ctarc ; ctromhttare ; dar fiato a ur.a
''■■', ec. - Embou-her un chev;;l ; l.ii
'■'i UB mors convenable à sa bouche. Far
If'
E M B
Imioccature a' c.:v.ilU. — Emboucher quel-
qu'un; le bien instruire de ce qu'il a à dire,
lui faire le bec , lui fi:ire la leçon. Il est fam.
Imboccare ; imbeccare ; mettere in becca le
parole ; ammaestrare , insindr di nascoso di
ciò che si dee d'.re. — Un homtne , luic-
fe:nnie , sont mal- embouchés , lorsqu'ils par-
lent impertinemmcnt , qu'ils disent , ou des
iniiires , ou des paroles indcce.'ites. 11 est
tdiTi. Essere sboccato j p.irlare stioccatamente.
— y. r. 11 ne sff dit que d'une rivière qui
se jette dans un autre , ou qui se déoharge
dans la mer. Imboccare; sboccare; riuscire ;
e. tirare; metter capo; metter foce ; far foce.
E.MBOUCHOIK, s. m. Instrument de bois
dont on se sert pour élargir les battes. Forma
EMliUUCfiURErs- f. L'entrée d'une ri-
v.ore dansia mer, on dans ime autre riviere.
Hocca ; focù ; imboccatura. — Embouchure
d'une baie , c'est l'entrée de la b.iie. Hocca
di tttta baja f di un porto, — La paitie du mors
qui entre dans la bjuche du cneviil, Imboc'
calura ; mo'so ; peno. — Embouchure de ca-
non; l'ouver.'ure par laquelle on le charge.
iiccca d.l cannone, — La manière dont on
cinbuuclie certains instrumens. Imboccatura.
— Embouchure de trom/>ette , de flûte et de
flat;eolet ; ta partie de ces ÎHStrumer.s que
l'on met dans la bouche, pour en jouer ou
pour en sonner. Bocchetta,
E.MBOUQiJEa , V. u. T. de Msr. Entrer
dans un ditroit, dans un canal. Imboccare,
, EM:-iOURBE', e'e, part. Qui est enfoncé
dans la bourbe. Infangalo; ammelmato ; im-
pantanato,
EMBOURBER , v. n. Mettre dans un
bourbier. Infanga.^ ; mettere , gettar in un
pantano, — Il se joint avec le jjronom per-
sonnel. Le carrojse s'est embourbé , nous
nous sommes embourbés. Un Cocher , un
Charretier s'est embourbé, pour dire , qu'ils
ont embourbé leur voiture. Sfo dare; am-
mcmmare ; ammelmare ; Impantanare '. im;-an'
tanarsi, — fig. Embourber quelqu'un dans une
mauvaise aftaire , pour dire l'y engaf;ner si
avant , qu'il ne s'en puisse tirer que diffi-
cilement. Il se dit aussi , en ce sens-là, avec
le pronom personnel. S'embourber dans une
méchante affaire. Ammelmare ; impelagarsi ,
perder la scherma ; avvilupparsi ; esser più
intrigato che non è il sartore a vestire un
gobbo,
EMBOURr.E, E'E, p:-t. V. le verbe.
EMtiOURi!:ER , v. a. Garnir de bourre.
On rit: plus communément Rembourrer. V.
EMBOU.<SE', e'e, part. V.le verbe.
. EAIBO URSEMEN f . s. m. l. inusité. L'ac-
tion o'embourser. Imborsavone; imborsatura.
E.viEO'J.^SER , V. a. i.iettre en bourse.
Inthorsare ; metter nella borsa.
LMiîOU riR , V. a. T. d'Orfèvre et de
Chautlron, lifi]Qvet un ouvrage en bosse, en
consôrv.->nt le dessous concave , lui donner
du relief , le tourner en rond. Mettere in
E!\;kiUT15SOIR,s. m. T. d'Orfevr.Oviûi
dont on se sert pour emboutir, bottoniera.
~ T. de Cluutiets , ée Scrrur, etc. Pièce tre
fer bien rreinpée , qui a un creux pour for-
mer la tè-e des gros clous. Chiodaia.
EMiJOUTE', e'e, adj. T. de Blason. Il
se dit non-seulement dos pièces oui ont un
cercle ou une_ virole d'trç;en£ à leur extré-
mité ; mais même des ms'nches de martea.i
dont les bouts sont garnis d'un émail dif-
feient. Guerr.lca.
EhiBRAQUE", e'e, part. V. le verbe.
EMSRAQUER, v. a. T. de Mar. Tirer
une corde à force de bras dans le vaisseau.
Imbracare , o sìa tirar una fune a for^a di
braccia .
EMBRASÉ, e'e. part. V. le verbe.
E..1BRA SEMENT, s. m. Gr.nd incendie.
Ir'cen u,i ; combustions ;abhrucia!Kento. — lig.
Combtistion , désordre , grand trouUe dans
un E^at. Incendio ; combustione,
EfolERASER , V. a. Mettre en feu. Ab-
bruciare ; infiammare ì ardere ; accer.dere ;
E M B
179
! avvaTp.tre ; ajjta'nmr.re • ir.iota'!. — Il '
i ploie ausai avec le ]>ronom jjersonnel. Cette
; matière s'embraic facilement. Accendersi ;
j infiarr.marsi, - Embraser , le dit fig. de li
.guerre, de l'amour. A:cer.,'.ire , appiccar il
yjitoco della guerra; acceniere; muovere , cc-
: citar /' amore,
EMBRASSADE, s. f. Action de deux per-
sonnes qui s'embrassent en se serrant entre
leurs bras. Abbracciata ; abbrarc'aminto.
EMBRASSE', e'e, part. V. le verbe. - T.
de Blason. Il se dit d'un écu parti, coupé
ou tranché d'une seule émanchure qui s'étend
d'un tlanc à l'autre. Abbraccia!},
EMBHASSEMENT, s. m. Action d'em-
brasser. Abbracciata ; abbracciamento ; ab-
bracciare, — La conjonction de l'homme et da
la fem;r,e. Abbracc:ar.t:nto ; cong'ttsnimento,
EMBRASSER, V. .i. Serrer avcc'les deux
bras, en signe d'amitié. Abbracciare ; avvln-
chiare; strignere colle braccia, — Un homme
embrasse bien un cluvil , pour dire, qu'il
le serre bien avec les cuisses , pour être plus
terme. Strignere bene un cavallo ; e-ser bert
accomod.ato in sella. - fiij. Contenir, ren-
fermer. Abbracciare; cottenere ; comprendere*
— Entreprendre une affaire , se charger d'en
prendre le soin. Incaricarsi d'un affare; ac-
collarsi i abbracciare ; addostarsi ; caricarsi ;
assumere ; prender sopra di se, — prov. Qui
trop embrasse mal étreint , pour dire , que;
qui entreprend trop de choses à la fois ,
n'en fait bien aucune. Cl.i molto abbracci.! ,
poca stagne, — Embrasser un narti, embr.is-
ser la vie Religieu.e, eiibrassér la défense,
la cause de quelqu'un, embrasser li querelle,
embrasser la profession des armes , pour
dire, s'y attacher , la choisir, la pré.'erer.
Abbracciare ; appigliarsi. - En .irchit, V.
Ebraser.
. EMiJRASURE. s. f. Ouverture cii'on pra-
tique dans les batteries, d.'ns les b.istions,
ou sur les murailles des Places fortes, pour
tirer le canon. Cannoniera, — L'espace qi;i
est en-dedans aux ouvertures des muraillis,
à l'endroit des fenêtres ou des portes. Vano-
ri' una finestra , d* una porta. — Le biais qu'orr
donne a l'épaisjeur des murs , à l'endroit
des fenêtres. Sguancio; schiancio.
EMB.iENÉ, tîE, part. V. le verbe.
EMB;<Ei\EMENT , s. m. T. impropr:^.
L'action d'embréner. Lo smerdare ; imbrat-
tamento.
. E.MBRENER, v. a. Salir de bran, ie ma-
tière fécale. Il est bas. Smerdare ; imbrat-
tare , insudiciar di sterco , di merda, — tìg;
S embrener dans quelque affaire ; s''>ng.T,.!.T
mal-a-propos dìns une méchante afiaireT If
est bas. Ammemmire; m-irarsi la un forno;
impiastrarsi ; impelagarsi
E.\1BREVE'. É."., adi. T,de Charpcnt,Se
dit d une piece qui cn soutient une autre
par snn on-ailie. Indentato ; intaccato,
E.MBREVEMENT , s. m. T, de Charp.
C est une m.-!n;ere d'rntailler une pièce <.'.i
pois , afin d'emuècher qu'une autre pi^c-.'
jointe e: assemblée avec la premiere , ne
se hausse , ni ne se baisse. Indentatura ;.
intaccatura,
EiviBROCATION.s.f.T.deCbir.Espèce
d arrosement et de fomentation qu'on fait
en pressant entre les mains, sur quelque par-
tie malade , une éponge , des étoupcs ,. e;c.
Embr cca^ior.e : embrocca ; docciatura,
EMBROCH.'Î , ÉE, part. V. le verbe.
EMBSOCHEl , v. a. Mettre en hroch-j
ou à la broche. I tfiljari ; porre ntllo scl-.i-
dione , n-zllo sfi:i!c. - On dit bassement ,
embrocher quel.ju'un , pour dire , lui donne •
un coup d'épée ou travers du corps. Dar un. ■
spaiata , una stoccata; infitar alcuno i pas ■
sarlo da banda a banda colla spada
EMBROUILLE. Ér, part. V. le verb-.
E/yiBROUILLEMENT, s. m. Embarra's,
confusion. Imbriglio; corifusione ; impiccio;
garbuglio ; intrigo ; disordine ; scompìglio ;
guaiiahiiglio ; avrilimpamento,
EMBROUILLER , v. a. Mettre de la con-
'usicn , de l'obscurité. Imbrogliare iintiigarci,
E M E
!vv*.T;«r.; ;.<../.;<.«; '-"/f^^" j/^f/f, |
hìiVaie i intartusUare. - v. r. rcrcre lu i.i
,ie"sa i.enséc, de son discours. i'ir,gar>i;
Ì„Us Voiles, T: ri..- Mar. c'est les cursuer
lards i cmro losco; nebbia Jult.1-
FMBRUM, iii.part.V. le verbe.
un ton de cou'eur trop sombre c-t trop ncir
dans un tableau. C^rkar d: color, scuro i
^EMBRYOLOGIE, s. f. T, de M^d. Traiti
^uf le lœms pendant son sépour dcins la ma-
L'iBRVO.^ , s. m Fœtus qui commence
à se'form-r d.^ns le ventre de la mere. Lm-
hrh.n- tctJ ;r.i'i.rmc; abbailo Ad trino. - Un
dit fi"; ou P-nr mépris , d'un fort l'^tit hom-
me ,"que ce n'est qu uii embryon. Lmorto^,
omhciatwlo. - H se dit, en Botaniqtie , des
Shntes, et des frtiits qui ne sont pas encore
5<!,,-ploi)'>és dans Ics germss des semences
«t des boutons des arbres qui le contiennent.
'^ EMBrVoTOMIE , s. f. T. de Chir. Dis-
section anatomiqiie d'un embryon. ±.m*"0-
tomxa o s'a Dissey.one anatomica a un im-
*"e1;1BRVCJLKi'e', s. f. T. de ^hir. Opéra-
tion par laqueUe on ttre ' <="»■'"' <;" l'^'^l
de la mère, dans un accou-hement con r-
nature. EmirlulchU o sia cs.raponc ddjao
ne' paru non naturali. !,„:,« \r
EVIB'J, UE, !'••'"■ du verbe Emboire. V.
_ I se dit d'un t.-.bleau. dont les couleurs
et les différentes touches .'eviennent matves,
*t ne se discernent pas. Proscmsato.
EMBUCHE , s. m.Entrepnse secrctte pour
sufprendre quelqu'un pour lai n">r^ J "!
plus d'usage au y,\miA. Imboscata , msiiia,
"^EM^àOSC ADE, s. f . Embûche dressée d ins
un bo» ou dans quelque lieu couvert , pour
surprendre les ennemis. /mooicaij ; ayfosa-
""ï ' li-itIsnUF ÉE, part. V. le verbe,
tMBUsSuER , VEivfeuiQUER , v. r. Se
mettre .en embuscade. Imboscarsi ; stare ,
mettirû m^^-iaco.
EMENDE, e'e, P="- Y-,'^,^?'^''?.- • „
EMENDtR, V. a. T. de P.dais. Corriger,
réformer. Ammendare; ccrrc^sere; riformare.
EMERAUDE , s. f. Pierre précieuse et
«llanhane de cou eur verte, bmeralio.
EMERGENT , ad', . T . de Phys. 1 n'a pu.re
d'usase que dans certe ,.!iruse : les rayons
dmcrgens, pour si&niftcr , es r.:yons de lu-
mière <iui sortent d'im milieu après l'avoir
traverse. Emergente. . .
EMERI s. m. Pierre ferrur,meiise fort
dure , dont on se sert pour polir les mé-
taux et les pierres. Smeriglio.
EMERILLON , s. m. Oiseau de Fairon-
«orîp n il est des i>lus petits. Snic f^ito ,
w///o«. - f. l Corderie. Crochet de
fer qui est tellement dispose dans son manche
au'il Y peut tourner avec beaucoup de f.ici-
\^^ Ratsia. - En T. d'ArtiUerk. Peti-e
pièce de canon qui n'est plus d usage. Sme-
''"'eMÎ-RILLONNÉ, ÉE, part, du verbe.
EmerH.lonner , qui n'est point en iv.nge. Uai,
vif éveillé comme un emerillon. il est fam.
Vilace : lesto ; brioso ; svelto ; destro ; snello.^
EME'RITE, ad), m. U se dit de ce.ui qui
ayant exercé un cmi-loi .peixbnt un cert-un
tem'>s , le quitte p-^ur louir ies .honneurs
et de la récompense de ses services. Che
ha s -rvito ; che ha U suo conpcdo ; che ha
"'ïXÎERSK)rs.VT.'dfX;?i.>. !'«<';'
en parlant des planètes , qvtard anres avoir
ilé cachées par l'ombre ou par 1 "'terposi-
tion d'ime autre planète . elles commencent
à repsrr.i're. Emersione.
EMERVK1T.IJ-' . e'c. part. V. le verbe..
EMERVEILLER, v. a. D«n»er de 1 jdmi-
E M 1
rat-ji, étonner. Il n'a guère d'usage que dans
le pasiil. Mjrayigliare ; Jarc strabUire ; re-
care , casîonare stupore, maravigliare. - v. r.
Avoir de l'admiration , s'étonner. Il est fam.
òtrahilire ; maravigliare ; meravigliare; rna-
wigliarsi ; t rendersi , o farsi maravigliai
upirsi ; trasecolare.
É.iiE'RUs, V. iiér.e batsrd. .
EME'riQUE , ad|. de t. g. Certain vo-
mitif qui est une préparation d'antimome.
Emetico. - 11 est aussi subst. Un émétiqui.
^ÊmETO-CATHARTIQUE, s. et adj. T.
de Méd. Remede qui purtie par haut et par
bas Lmaocatartico , o sia purgante per aUo
e per basso.
EMEUr , s. m. T. ie Fauconn. Excré-
ment des ciseaux. Cacatura , feccia degli
ÉMEUTE, s. f. Tumulte séditieux, sou-
lèvement dans le peuple. Ammutinamento ;
commovimento ; sedii'one ; sçllevauor.e ; tu-
multo , abbottinamento.
E.VIEUTIR, V. n.T. de Fauconn. tienter,
se décharger le ventre. Cacare , parlandosi
d:gli uccelli di preda. .
EMtUTlTlON, s. f. Action de requérir
une dignité. Il chiedere una dignità.
E.^i^t', ÉE, part. V. le verbe. .
EMIER, V. a. Froisser entre les doigts,
m.cttre on petites parties. Stritolare; smi-
nunire; tritare; sbriciolare.
• f.MlETih', ÉE, p.rt. V.leverbe..
EMIETTER, v. a. hmier ,. réduire du
pain en petits morceaux, en miettes. òt>ri-
ciolare; ridurre in bncioli.
EMINCE', ÉE , part. V. le verbe. - s.
Vr.e émincée de poularde, rocchetto. \ .
EMINCER, v.a. Couper de la viande en
tranches fort minces. II. ne s'emploie euerc
qu'au participe, ijctteggiare ; ridurre m Jette ;
"'"emTnEMMENT , adv. Excellemment ,
-ar excellence , au plus haut point , au sou-
erain degré de perfection. Eminentemente;
.n grado eminente ; excellentemente; perecccl-
UnXu; in supremo grado. - On le dit aussi
dans le style didactique , par opposition a
formellement. V. ,, „ ,
EMlNtNCE, s. f. Hauteur, lien eleve,
lieu éminent. Eminenza ; allena ; collina ;
altura.^ Titre d'honneur qu'en donne aux
Cardinaux , et au Grand-Maître de Walte.
nfa.
E M M
, religiosa; Il fare i yoti soUnni.
EMMAGASINE' , EE , part. Riposto nel
1 magsivno.
EM.vIaGASINER , v. a. Mettre en un
nURasin. Porre in un Maga-nir.o.
E.MM AIGRI, lE, part. V.leverbe.
EMMAIGRIR, V. a. Rîndremaiçre.D--
magrare ; smagrare , ce, — v. n. et •". 1. s:-
gniiie la même chose, et on ne pronume
plu; qu'Amaigrir. V.
Ei'.iMAlLLOTrE'. EE , part. V. le
verb.'.
E.MMAILLOTTER, v. a. Mettre un en-
fant dans son maillot. Fasciare ; acconcur
un bambino nelle fasci-
E.yliMANCHÊ', ÉE. part. Chehad'r.^-
n:co. - T. de Blason. Il se dit des h.ic;; -,
taulx , etc. qui ont un manche d'un éma.! u.i-
lérent. Manicato.
EMMANCHEMENT, s. m. T. de Do
sein. Il se dit des jointures des niembre^ i
tronc d'une lijiure , et de la ionction des ; ' -
ties d'un membre les uns aux autres. Au.::-
calura.
EMMANCHER , v. a. Mettre un mancl ■ a
quelque in>lnl;neut. Porre, mettere un m.m \ .
EM.MANCHEUii, s. m. v)ui emm.;:. e
un instrument. Colui che pont i maniclu .i .i
EMINENT, ENTE, adi. Haut, élevé.
Eminente; eccelso; sollevato ; alio. - "?.
Excellent , et surpassant tous les autres, tmi-
nenti ;eccdlentc iSopravan\ante,gran.il.simc.
-Imminent; et signihe , qui menace, qui
est tout proche et comme présent; e' il n est
en usage que dans ces phrases: Inerii émi-
nent , danger éminent. Eminente ; imminente ;
prors-mo: ,.
EMI.\'ENTIEL , rt.r-E, ad|. T. d'Algebre.
Vi se di' d'une çs|)èce d'cqu -ion. Err.iiicr^iiile.
ËMINENTISSIME, ad], superlatif, i itre
donné a.ix Cardin.'ux. Lminintissww.
F'VliR , s. m. Titre de dijnité que les Ma-
horaétans donnent a ceux de la race de Ma-
hon-iet. Emir , nome che i ^Turchi danno a
discendenti di M.tomettu per via di donne.
EMISSAIRE, s. m. Cdui qui est envoyé
secrettement pour découvrir quelque cnose ,
pour semer des bruits , pour donner des avis ,
etc. Il se prend ordin:.irement an m^iuvaise
part. Ma.iiUtario; emissario. - U se dit aussi
de ceux, qui sans avoir été envoyés, ont
une correspondance secrctte -avec un liarti ,
avec des étrangers. Spia. - D.ans 1 Ancien
Testament , on appelloit Bouc émissaire , un
Bouc que l'on chassoir dans le désert , après
l',--voir ch'rsé des malédictions qu'on vouloir
dét.nirncr d ^ di-s;ui le nowie.Caproemissario.
EMISSION , s. f. r. Dida.t Action par
laquelle quelque chose est pcissée au dehors.
Emiliani ; il m.-.ndare , lo spinger fiora.- T.
de Jurispr. Canon. Emission des vœux ; pro-
iionîiaùsn solemiiclls des vceux. Frejesnaiic
EMMANEQUINER, v.a. T. de Jardi:
Renfermer les racines d'un arbre ou du
l.lante dans un mannequin fait exprès pour .
conserver la motte de terre et la transport,
à l'endroit où l'on a dessein de la pl..nre
Porre in una cesta le radici d'una piantai e
'eM.'vIÀNTELÉ , ÉE , adi. 11 n'est en us.-j
qu'en ce seul exemjde ; Corneille emm..;.'
lée. C'est tine espèce de corneille qui est i
plumage gris cendré sur les ailes , et w^
sous le ventre. Cornacchia di color me^
bigio e me^o nero.
E.V1MA:,1NË', ÉE, part. 'V. le v:^
- Gens emmarinés , T. de Mar. Ce sont l
par de longs voyages, se sont a^i
a la mer , ou ceux qui se sont emh -
depuis peu, et qui ayant été tiavail! ,
mal de mer , sont remis, et se portent biL
Marinari fatti o immarlnescati,
EMM.VRINER , v. a. Garnir un vaissc
de l'équipage nécessaire pour le nK<.,;
Marinare ; ammarinare.
EMMENA(;E' , ÉE , part. V. le verb ?.
EMMENAGEMENT, s m. Action d: ■
ger les meubles d:ns une m.iison où '. ■
loger. Lo acconciare , lo mettere in^ or.
mobili in una cisa , in cui si ra ad ahii.: .
E.MMENAGE.K , S'EM.MENAGtÀ .
r. Mettre ses meubles en ordre q.iand o
a transportés d'une maison dans une.;'
Disporre, acconciare, mettere in orù'n. .
luogo i mobili in una casa. - Se poiirvr -
meubles de menage. Provvedersi , forn.
mobili ed iisten'lU di casa. .^ .
EMMENAG0GUtS,5. m.pl.T.dc . : ;'
Médicamfns ciui provuqu.;nt lés règles. .ìì-
dicamrnti che prom:iovo':o i mensfiii.
EMME.V ALOGIE , s. f. T. de Med. Tr.;
de> nKMistrues. Trattato de' menstrul.
EMMENE', ÉE.part. V. le vcrfce.
E.'.lME.ViiR , V. a. Mentr du lieu o
est, en quelque autre. Condurre via ; me' .
i^or\irre , traire seco.
EMMENOTTE'. ÉE, part. V.le v
EMMENOETER, v.a. Mettre c;
ou des menottes aux mains d'un prist
d'un escl-'ve. Porre le m.inette.
EiMMIEtl.E' , LE , part. V. le vsrb-
rôles emmiellées : en p.-.rhmt d'un •
flatteur, et qui est d'une douceur ...
Paroline dolci . melate.
EMMIELLER, v. a. Enduire < -■
Ungere di mele. - Mettre du mie! cl :
liqu'eur. Condir di mele ; conciare cv
- Emmieller un étoi , T. de ,W«r. i
le vide qui est le Ions dos tourons (.es ^'
dont l'é'.ii est composé. Riempireiino^-'ny
EM.MIELLEUR , s. f. Cataplasme aom i
Maréchaux se servent pour guérir les en»|
EMO
r.'î et les foulures des cheveux. Cataplasme
l^''i^^H9.y-ï'-^'' ^E. P-"' V. leverbr.
r.Al.M. lObfLER, V. a. Envelopper quel-
r,; .-.-. de :ourrjrci et suîres choses , -poiir la
r-^.s cuadement et à son aise, |)rinci|«le-
:r,;;:t p.,r la tere et pr.r le cou. Il est fam.
!=:.r. U-c.-arc; initavjjH^ri i imhjtu^ccan ;
ir ,>■;, ,jri. - Luu fem.ue s'emm.touiîe , est
e;; nr.^iiïlce djnisescoirt>s, lorsqu'elle s'er.-
.v.-.o;,pe et se cac'.ie dans ses coiifes. Imba-
(l:ccar:i ; ci;, 'irs:.
n;!\'9;> -•■^!-'^'„^ ^^' P"'- V. le verbe.
EM.^IOK I AliER , ï. a. F ire entrer ildiis
une ni^r-.,i.e le bout d'une piece de bois ou
oetir. /-jf JCC.I/-Ì , incistrare a dcntcin «rro i
adiiinljrc , hurnare.
Z.MMOTTE", ÉE, adj. T.dcJard. Il se
ii_: des arbres don-, la racine est entourée
<i u.ie motie de terre qui les conserve dans
le trj.-isport. A b.ro svilto col sito pane.
E.\!..!USE[,E', ÉE, part. V. le verbe.
EM.'.UjELER.v. a. Mettre mie muselière.
MÎ'^lun , porre la mus uii.-a.
t.VlOI , s. m. Souci, inquiétude. Il est
vieux. AJf'inno j inijuUtudinc i fastìdio ;pena;
E.-vîÛLLIE.VT , ENTE, .ini. T. de Méd
Q.ii amollit. EmoUUnCi ; moliìjica'lvo.
E.v.OlUMENT , s. m. Proht , avantage.
£moU:mcnto ; profitto ; utlU ; guad^sno . - Les
«roiits et av.,n:,.ïes ccsueis qui p.-ovienne.i;
o -.'.ne cliarse ; et en ce sens , il est opposé
flux revenu; lîxes et cert.-.irvs , et il ne s'em-
ploie q:i'.m pluriel. Ic.isuati; 'HutiU.
E.MÛLU.VIEXTER , v. n. Gagner. II se dit
en mauv.iise i).;rt. Ouada-'nari.
E.Mp.NCTOiRE , s. m. .Certaines glander
»ux ôines , aux .-'ssellcs , derrière les oreil-
les , etc. servant à la décharge d'S immsurs
superflues. On s'en sert ordi.n.nirement au plu-
«icl. GlanduU cscetorU.'— Ouvertures du
•corps soit naturelles, soit irtiiicielles. Hmiin-
tO'lo.
EMONDE , s. f. T. di Ftiuconn. Fience
ces o:seaux de proie. St:rco d:gu eccùu di
'ûp 'i:a.
£.^;ONDF.', ÉE, nart. V. le verbe. j
tMON.JEil, V. .1. Couper, retr.-mch?r d'un
■ ti" i , certaines br.inchesq,ii empéche.i; que '
les ïutrci ne profitent. Potarti rin-.ondan;
ruu::argi; alberi.
K.MO.NDES, s.f. pi. Brandies superflues
c . ,1 retranche des arbres. Frasche; potature.
E v^j; d'oliviers. Libile.
, ■ ■K)RCELEa, V. a. T. fra usité. Ré-
t . îi plusieurs morceaux. Peu usité. Sml-
' )T10N , s. f. .Iltération , mouvement
'■ ; ''ans les hume.ir>, dans les esprits,
' :'òiie. £motio,-is; mozione.— On dit,
I .1 de l'émotion dans le peuple , pour
' " , qa'i! •■ a de la disposition dans le peu-
■ I se soulever. Sommossa ; commovi-
: /lgita\!on; ; tUfUttUo.
.>TTER, V. a. 7'. dejard. Oter les
- : de terre atîachées à la racine d'un ar-
^'^. Staccar i! pans. — Plus proprement c'est
roinpre les mottes soulevées par la charrue.
Kon^per le lolle.
£Mi JUCHE' , ÉE , pnrt. V. le verbe.
^E^VOLTCHER, V. a. Chasseras mouches.
£MOUCHE r?;. m. Le màlc de l'épervier.
.Un .e nomme aussi Tiercelet, ainsi que tojs
^es maies des oiseaux de proie diurnes. T r-
{uo'o. - En r. de Tanneurs. La queue des
lœuti, vaches et veaux qu'on prépare dans
les ''.■nn'?nes. Lonja.
.M.WriS°i^^' ^- =• ni se conjugue comme
.v^Jucire. ; Aiguiser sur une meule. Arrotare:
•ier i'; ^''j-^^,' '•"'• ^~^'" l'" f^itlem.é-
= ?..-„ '■(^■^'^"^'^ les coutL-aux . les Ciseaux et
^"c'^^.'^'remens. Arrotilo.
.y'^}"-^. us, participe. V. le verb;.
un dit au i.ropre et au n^uré, comb..îu-e
a ter émoulu, pour dire,' combjtre tout
- anZ'r ",?■"""«• ^-"'^rsl a spada tratta.
r„. ,^ j" ''V^n'e qui a approfondi quel-
que m.tiere depuis peu die tt;ms, qu'il en esc
irai, eiBoulu. Freteo nella ma'er^a
FvirM^'v^^n' '^^> P''"- V. le verbe.
E.V10U:,stR, V. a. Rendre moins tr.in-
cnant, moins perçant , ô:or la pointe a -m
ime.it qui perce , qni co.ipe. Rir.tun.ire :
spanzare; render ottuso. - il est au. i r-c
Les lerremens s'émoussent. Perdere il fi. o '■!
'fÉZ'/'"'"''"'''' ''''■•^"Ir ottuso. - iig. Les
afflictions emoussent l'esprit, pour dire
^b^ttentl'es,-.-,t. Indebolire; scemar le for-,' ;
ajif attere. - Il se dit en parisnt des .l'rhrès
et sigiyhe , en oter ia mousse. Levar la
comi"^"^'^'""^',^- ■'■■ f " " <^°"":"S"^
cornue mouvoir.; Mettre en mouvemen'
'aire mouvoir. Il ne se dit guère q.ie dé-
parties les plus subtiles et lïs pi.is mobi-
lesduncorps, comme sont les humr'iirs 'e;
^•ipeurs, les esprits. Smuovere ; soU'va-e ■
Mìa"' ~ '.' '/>'' =■""" «iei'l'omme. Cette
Médecine n a f.iit que l'émouvoir, ellenel'a
V^s purje. Smuovere : sommuovere. — Exci-
ter, soulever, et se dit en parlant des flots
ae la mer, d'.me tempête, etc. Al.irs on
s en sert dans 1 actit et dans le réc. Sotl-vare-
agitare ; commuovere. - Exciter quel.iue
mouveni-nt, quelque passion d.-ns le cœur;
causer d.i trouble , de l'al'ération dans les
I esprits. Muovere ; eccitare ; sollevare ■ ac en-
\dere; commuovere. — On dit aussi au r-'c il
I s'éniut à la vue du péril ; il ne sauroirVoit
Ì ca homme sans s'émouvoir.. Sommuor^n^ ;
smuoversi ; commuoversi ; turbarsi ; aiter.ir^l.
- Lobietémeut la pui;sance , pourÙTe
que la présence de l'ob'iet excire le dc/r'
Muoverei eccitare. - EmûuvL.ir ineséd 'i n
une querelle; les excitor , les f.ire naiire!
Comrauovcre; sollevare ; eccitare; far nascere.
- Emouvoir une dispute ; la commencer la
taire naître. Sollevarci destare; far nascere
una contesa.-^moavaìr i\ compassion, émou-
voir a sédition ; porter à compassion , etc.
rV,'!l' " '^""'P-'ssione , a sedi^iofe.
r^în'^'.'r';?' ^^' P=" Impagliato.
.t,il.J.AILLE . ,v. a. Garnir de nsil!e.G;«r-
n:re ; copnr di paglia. - Envelopper de
paille. Avvolgere di paglia ; acconciare nella
ig'ia. - Remjlir de ua::ie. Empir di rasila
/-MPAILLEUR, EUSE, s m. et t! f
d usage. Celui , celle qui emp.-.ille des ch.-i-
utres meubles. Che riveste le sedie con
EMOUCHS-TTE , s. f. Sorte de capara-
jOn , qui est fcit de treillis ou de réseau
."ec de pentes cordes fl.jttantes tout au-
O'ir , et qui sert à garantir les chevaux des
^l¥?"9"^^''P^' '■ "-■ T. Inusité. Celui
^ PmJ^VÎ^Â'"^"'''':^. Che cr.'.,-:a le mosche.
,,,^'V9UCHOIR , s. m. Q.ieuede cheval,
"•"t-iee a un m..nche , c; dont on se sert
^.,^ J^'CLumiuii-c i'rj.tuoij-Itj4,
EMPALE' , KE , part. V. le verbe.
EMI'^LE.ViENT, s. m. Suw.l.ce q„e l'on
fait souffrir par le moyen d'un p.,1 aipi , tici'é
dan; le fondement, et qui traverse tout le
coros. Impa a-^ione.
EMPALER, v.a. Ficharim pal .li-u d.ms
le fondement d'un homme , et le faire sor-
tir p.ir les épaules , ce qui est une sorte de
supplice fort en usage parmi les Turcs. Im-
pal. ire.
E."ClPAN, ou AMPAN, s. m. Sorte de
mesure qui est depuis l'extrémité du pouce
jusqu'à celle du petit doist , quand ces deux
extrémités sont aussi éloignéesl'une de l'au're
qu'elles peuvent l'être. Pa'mo. '
E.MPANACHE-, ÉE , part. V. le verbe.
nL'cnnacchiiico.
EMPANACHER, y. a. Ga-nir d'un pana-
che. Gfic-nir di pennacchio. S'empanaclîer.
k.\lPA\NER', V. a. T. de Mar. Mettre
1 vaisseau en panne , di;30ier les voiles de
sorte qu'il s'avance pas. Metter in panna.
■ II.
E M P .g,
I EMPAXON , s. m. T. de Charpent. Cne-
1 vron de croupe qui s'assemble à l'arêtier , et
[qui pose sur k-si>l..tes-formes Irtvic-llo
^Mp^jQJETE; ÉE,p^n-.V.ie verbe.
' quet. AjfardeUa'e Jar unfardelo , ,in pie^o .
un rinvotto.^ - v. r. Venvelo- f^^r. Avvolgersi,
mviupparst r.'.' panni, o simile. - Il se dit
ues personnes qui sont pressées dans un car-
"'"l-^",'. '??-i;"'^"^'^^' «"^- Essere stivato.
tMPA:<ER , i'EMPAREK , v. r. Se saisir
dune chose, s'en rendre m,î:re , l'occuper,
1 envahir. /n7f::,/r,-.ncrji ; ir.iroisèssarsi ■ usur.
pare ; to/rappigitare ; appropriarsi; insigno-
rirsi. - lise dichg. des p.i.ious. /mi,/iro-
nirsi , tnstgnunrst ; impossessarsi : signoreg-
giare; dominare ■ ' a a
» E.yiPARL.IF.RS , s m. pi. Nom qu'on
nonnoit autrefois aux Avocats plaidans. Av
,E.ilPASME, s. m. Poudre pr.rfumée qu'on
E vîti^^t?, '-'^•'^• f"'-^"' P'oiumata.
EMPATE', KE, part. 'V. le verbe
E.VIPATELEP .-v': a. T. de leUi. Don-
ner le bleu auÂlai..es et aux éfflfes , parle
"empâtement, s. m. T. d'Archit. Epais-
set»- de .Maçonnerie, qui sert de .>ied à un m'.r.
Jcdû , o moasamerio d'un ed-f.-io. - Pie-
ces de bois qui servent de ba=e à une grue.
"S.l'a^iasrua , o macchina ad alberare.
EMPA 1 ER , V. a. Remplir de , àte. il n'a
gu're dusage qu'en que'aues rencontres,
comme, cela m'a emnité'les m:inî, pour
dire , cela m a rempli les mains de pâte, ou
de quelmi autre chose , qui fait l'efïet de la
pâte, l-npiastncciare ; impastare ; intrìdere ;
mr.ittare. - Rendre pâteux , et alors il ne
se dit guère quen_ ces phrases, cela empâte
la langue , cel.i m a tout emnàté la bouche.
Impastar la bocca. - T. de Peint. Empâter
un .dheau de couleurs ; coucher les coideurs
avec I abondance et la consistance nécessaire
pour être maniées d'uae f.içon moelleuse'.
h ?"» >7 ^- t ^^■■•^•S""- D" ^l^=i" sont
b en empâtées , orsn.ie le tr.-v,iil des tailles
et des points rend le moelleux de laPeinture.
Larnagione ben rivelata , morbida. - T. de
Mjr. taire des empâfires, mettre les d'eux
bouts de deux pièces de bois, l'un a côté de
'"■'•r''^'i:-'^' '" ^'^^ Wiiidre. Combaglare.
- T. d Eeon. rust. Donner ,ux chap.ns , pou-
lardes et autres vola lies , de la pà-eoud-.
parons d'orge , pour les engraisser. Ingrassar
tt polLime con pasta d'orto.
ti KpAJURE., s. f 7\ de Mar. La jonc
r?n„1^. "•' '"1",',"^^ •""'> "'■^es à côté
lunedelar.-re. Paleltaiura . o paW'a.
EMPAUME". ÉE, part. 'V. le verbe
EMPAUMER V. a. Recevoir une b,-|!e .
un e'cuta plein dans le milieu de la paume
de la m.,in ou ou batoir, et la pousser for-
tement. Kic^ver la pal. a nella palma della
mano , o co'la paletta , e risiignerla forte-
mente. - lig. ie rendre maitre de l'esprit
0 une personne , pour lui C:ire faire tout ce
q 1 on veur. Ciurmare; dar finocchio ; abbindo-
la-e; preoccupar lo spir^ ta di alcuno. - Em-
p.iumir une ifì:iire ; la b en prendre , la bien
t manier. Aver la chiave d'alcun negozio ; ave-
re , o tener buono In mano ; av.r buona ma-
no tn cncccnessia. - fi;;, et fam. Emoauner
'a parole , Veuip.rer de la carole. Pigiar U
parola. - Empaumer lu voie. T. de Chasse,
.le ait des chiens , qui rencontrant la piste
la suivent et l'-mnoiicent par leurs abo s.
suT'" •• "'"""''' '' ■'"'' ' '■Ji^'tire; essere
'"eMPAUMU.^E, s. f. T. de Vénér. Le hatit
de la tête du cerf on d.i chevreuil , où il v
' ïî',"-,?-". ?;"'''^ andûi.illes. Palco.
, fcM E^U. s. m. T. peu usité. Ente en
eccrre. Nesto a scudìscio.
EMPECHE'., LE, part. V. le verbe.-
tam. f'.mb trasse, occupé. V. ces mots.
E,VU'ECHEMENT , s. m. ObstTdè oa-
posit.jn. impedimento, impaccio; ostacolo;
opposi-^LOue, '
N n
282 E M P
EMPECHER, V. a. Apporter de l'oteta-
de... Se défendre de... s .ib>tenir àe... Aste-
nersi ; contenerli; riunirti i rimaner di non
fare ; trattenersi, . , , v
E^41'ElGN£ , s. f. Laparuc: do dessus d in
soulier. T^mit'io. 'r ,* a l-,
EMPElLEMENT , s. m. T. d'Areh't.
Hydraai. L'eiKlroit ql; l'eiiu srrive dans un
itioulhi, etoci l'on modère son cours par le
moyen des pelles. Doccia del la gora che per-
cuJie nelle raie , ddUwotade.Usoradun
mulino.- C'est ^jssih pelle oubondepm.r
faire sortir ou retenir l'eau d un étang , d un
'' EMHELLOTESl , SEMPELOTER . v. r.
T. de Fauconn. Il se dit d'iui oiseau qui ne peut
diflérer ce qu'il jvjle , sa nourrrture se met-
tant en pelotons. Injorenirsi e non poter di-
*^Fi\iPEN\'F ÉE, p.irt. V. le verbe.
EMI'ENKELlE , s. f. T. de Mar. Pet.te
ancre qu'on mouille au-devai.t d une grande ,
et qui y est attachée. Ancora da pcncUo.
Mouiller l'Empenelle. in:/.. W/'!«-
EMPENNELLE't.s , ad:, f- 1>'- Terme de
Marin. On dit que des ancres sont empeu-
nellées lorsqu'on en mouille deux a la suue
J'iine de l'autre. .4ncor.'<mfcnncW<i«.
EMPENNER, v. a. ( Les dent NN se
prone ncent.; 11 no se dit que des (lèches , et
E M P
E M P
r^ ivi i " . ,
i)ices principales, l'une porte des baies noi- 1 jne. l.'Imyerio.-l\ se dit aussi pour les pei-
resed'aiure de', blanches. Elles sont d'un tics . V Imperio, o s,a l popoU sogett, all'
n:^ ^'i;^1^'lter"t {?:^S;c';^"!" t^ 'TmhÎK' , ÉH A,.n. v. le ven. .
leau , eue "'-s^'t^';'^!?.' "=_*,_';:';,,.,:„. il,„„„v tiMPiRÉR , v. a. Rendre pire , faire de-
signifie . les earnir de P'"'^"' ^"^'"""^-V^r
EMPEREUR , s. m. Monarque , Chef
Souverain d'un Empire. Les Empereurs Ro-
mains, Empereur d'Orient , d Occident ,
l'Espereur de la Chine , du ■T^'P»" .i "
quand on dit , l'1-mpereur .sans addition ,
cela s'entend de rEn^pereur de 1 Al!emacnc
et c'est toiijours ainsi qu on le nomme au 1 ar-
lement. ïmperadore ; Imperatore. - Oua-
Ques-uns se servent mal-à-prqpos du terme
empereur, en parlant ànmreAhoun^,^
que les Soltfats Romains déleroient par ac-
clamation à leur Général , après uue expé-
dition heureuse , mais en ce cas , il. faut con-
server le mot latin , Iwperator.Cicçtm hit
salué Imperator, après lexpédition delà y'"
licie. L'empereur D.mitien fut salue plu-
sieurs fois /ra;.«ra/or. ïmperadore; heceraie;
Capitano Generale. - Au Çoliese , on ap-
pelle Empereurs , les deux écoliers qui son.
les premiers de leur classe. IraMr«''o".
EMPESAGE , s. f. L'action d'empeser, et
la façon dont une chose est empesée. L ina-
midcre; ildarlasalda.
EMPE.SE' , EE , part. V. le verbe. - On
di* fie. et fam. qu'un homme est empesé,
qu'une femme est empesée , lorsqu '^ o" ™
air trop composé , et des manières affectées.
Affettato ; leùiso ; che fa il prosane; l asiet-
,ft^l{t;iicaU'^'e'tto. - Qu'un style est em-
pesé, lorsqu'on y lemarque une trop grande
affectation d'.utangement, d'exactitude et de
pureté. A frettata; freddo; ricercalo.
EMPESER , V. a. Accommoder ifi'f':
svec de l'empois. Inamidare ; dar la salda; dar
7.,.,,,Vo - T.dcJisserands. Donner la colle
i\i toile. I,7,^oU'rr.i-e,- Empeser une voile.
T. do Mar. La mouiller , parce quelle est
trop claire , et que le vent passe au travers.
Jnamidarl.iv'la, ta.^narla. e r- , ■
EMi'ESEUR , EUSE , s. m. et f. Celui
celle qui empèse. Colui , colei che tnam^dA.
EMt'ESri', ÉÊ, P"t- V. le verbe.
EMPESTER, V. a. Infecter de peste, de
mai contagieux. Appestare; impestare; infet-
tare; appiccar la peste. - Ce- Empuantir,
infecter de m.TOvaise odeur. Appestare; am-
.jnorbare ; impui^olire ; ) aire di pessimo
" EMfÈTPÉ.ÉE.part.V.lcverbc.
E.MPETKEK, v. a. et r. Emharasscr. 11
se dit proprement des pieds. Inpastoiare ;
impacciare. En par^wt des chevaux , r/jn
balzare. - H s emploie aussi fam. et lis.
Utrisarc ; imharai\an ; ingombrare ; tmpe-
'''eMPETRUM , s. m. Bruyère .i fruit, ou
Ciupiirine. l'Unie dont on connoit deux es-
Lie , lorsqu'on s'en bassine les yeux
"&'r1iASE , s. f. Manière ponipeuse de
s'expr:n;r et de prononcer. Enfasi. .
L..)! HATIQUE , adj. de t. g. Qui a de
l'eniph.ôc. Enjatieo.
EiMPHATlQUEMEKT , adv. D une ma-
nière emphatique. iEn/Aticanjenti ; conenja-
'k.MPKRACriQOE, ou f.mpl\stique,
ad'i. de t. g. T. de Phatm. Il se dit de> ine-
uicamcns visqueux , par opposition aux Ec-
phr.ictiques. Eir.plasttco. ,, , j-
EiVlFHYSE.ME , s. ra. T. de Med. Maladie
' qui fait enfler le corps ; tumeur lormee uair.
Enfisema ; enfiato prodotto da aria riserrata
in aicuna parte di corpo. „ ., , ,
EMl'iiYTEOSE, s. f. Bail a long'
nées, pour dire, vingt, tr-inte années, et
qui peut durer jusqu'à quatre-vingt-dix-neu.
ans. Enfiteusi; livello. e /- , •
E.MPHYrEOfE, s. m. et f. Celui ,
celle qui ioiut d'un fonds par bad emphytéo-
tique. Liveilano ; enfiteiiticario. .
EMPHYTEOTIQUE, ad:, de t. g. Qui
appariieii' à Femphyiéose. Enfiteutico. _
E.MPHYTENTICAIRE, s. in. T. ae J -
rispr. Celai qui donne un bien a titre a em-
pl-.ytéo'.e. Enfitcnticario.
tMPlETANT , adi. T. deBlas. 11 se di,
de l'oiseau de proie qui est sur sa proie ,
et la tient avec les serres. Aberrante.
EMPIETE', ée, part. V. le verbe. , .
EMinETER , v. a. Usurper dans 1 Héri-
tage d'auttui. Usurpare; allargarsi ; d.si:n-
dcrsi usw"ando sa Valtrui possessioni. —La
mer empiete sur les côtes, une riviète em-
piete , lorsqu'elle prend sur le terranvVoisin.
Distendersi. - fig. Entreprendre sur quel-
qu'un au-delà du droit qu'on a. Usurpare ,
mater piede. ,
EMPIFFRE . ÉE-, part.. V. le verbe.
EMPIÏFRER, V. a. Faire manger exces-
sivement. hr,pir.\are ; empiere jino a ^ola ;
iar mangiare a crepa pelle. - I s emp.oie
'aussi avec le pronom personnel, il s em-
piiTra tellement à ce repas , quii en tut
nial.-'do. Impiniarsi ; carricar la h.-iUstra-
- Devenir excessivement gras et replet. 11
I s'est bien empiffré depuis peu. Jutrassarsi ;
impinguarsi. ,r , i
EMPILE' , ÉF. , part. V. le verbe.
EMPILEMENT , s. m. T- de Lomm.L ac-
tion ouUi manière d'empiler. L'ammucchiare;
accumuUm:n:o. ., r •
EMPILER, V. a- Mettre en pile. 5ti
venir de pire qualité , de pire condii- .
mettre en :)ire état. Peigiòrare ; deterior.y:;
far peggiore. - V. n. Devenir pire , tomber
en pire ét.it. Pet^giorarc; deteriorare; diy:r.-
tar peggiore. ,
EiVli'lRlQUE, adj. de t. g. Qui iie s'at-
tache qu'à :'expérience_dans la Meuecmc,
et qui ne suit |,as la m-.'tliode ordinaire . ,
l'Art. Il n'a guère d'usage qu'en c-'
phrase : Médecin empirique. Medico cj , -
r;<ro. - Il est quslquefois îubst. Un em : ■
que. 11 se prend le jilus souvent pour Ciur
latan. V. „
EMPIRISME, s. m. Caractère ou c;
noissance pratique ds l'Em|>irKiue. E:!:,
'"eMI'LACEMEMT , s. m. Lieu , pi
I considéré* , coimie propre à y faire
bâtiment, un jarc •. , etc. Il se dit i-
ordinairement des places environnées ■
rues, àe b'uimens. Sito; luogo ; rei:icr.
- Laction de placer certaines choses .'j
le lieu qui y est destiné. Colleca-(mne :
situare ; il porri ; collocare alcuna cus.i
luor.0. , .
E.M"LA1GNF.R , V. Lamer.
EMPLASTIQUE, adj. syn. d'Emphn.
tique. V. ,...,,
tM?LASTRATION , s. f. T. de i :
inusité. L'action de couvrir une plaie o i
emplâtre. Impiastramento. — T. de Jar.u
Se dit d'une en'e en écusson. L'cmpiastran
r.aesto a seudicciuolo.
EMPLATRE , s. m. Onguent étendu
un morcenu de linge , de cuir, ou autre
se, pour l'appliquer sur h p.irtie ma..u
affligée. Impiastro ; cmpi.ist.-o.
EMPLATRER , v. a. I . de Doreur
cuir. Etendre le vernis sur les peaux;
leur faire prendre la couleur d. or. .'
niciare , impiastricciare le pelli per ,
" EMPLATRIER , s. m. T. inusitr. I
de TApothichairerie , ou l'on met les eu
très. Lui^go da riporti gli empiastri.
EMPLiìTTE, s..f.-Ach-itde marchaiu
Coir.rra ; incetta. „ „ , ,
EM.'L1, -s. m. T. de Rajfin. de S,.
Salle-basse dansktiuelle ou plante les lot.
pour les emplir de sucre clanhe e"
Standone dove si riempion le /orme d. ;
chcro chiarito c perfiiloaaio.
EMPLI , lE , part. V. le verbe.
EMPLIR , v. a. Rendre Plein. .£■
empire ; colmare ; ricolmare ;.fornire ; ,.
^^^r:^=y;:^nirb:irt.r;i:S^iiSi^
; ,1. e- i '- 1 „,-|,ij,e c,,;te dansées tonnes .lantci:. dam
t.MPlRANCH , s. f. T. de Comm. mari'..
Déchet , corruption , d.mimuion occasionnée
vuir la temnête. Guasto.
EMPIRE, s. m. Commandement, pms-
sance: autorité. Imp-.no ; comando; auto-
rità ; podestà. - On dit en ce sens , l'empire
de la raison , l'empire d°s passions , l'empire
de la mort , l'empire de l'amour. Limpero , il
poter della roigione , delle passioni, ec. -
Avoir i\i l'empire sursoi-mê.-ne ; savoir coni-
m..nder à ses passions. Saper dominare ; st-
gnoreggiare le sue passioni ; saperle tenere a
fr-no. - TraittT Quelqu'un avec empire ;le
tr.iitcr avec orgueil, avec hauteur, avec
rudesse. Trattare imperiosamente , con im-
perios'tà , con alte-e\\a. - Domiiwtion , ÎMo-
n irchie. laperia ; Dominio ; Mon.trc.ii.i.
- Le temps que dure le re.êne d'un Empereur.
Heenj ; tempo in cui regna an ïmperadore.
- Tous les pays qui sont sous la domination
d'un f rond Roi. Imperio ; Keg.no
chïi - On appellî le B.\s-r.mviro
j'empii. Kiempirlef'u , ,. , ,
£,MPLl^l . s. m. L'ussge qu'on fait de quel'
nue chose. Impiego; uso. - On appelle em
l^oi d'argent, la col'oc.ntion de I argent. V
Collocation. - L'emploi d'une somme , --
r.xtion d'employer une somme , ri en laC;
mention dans un compte, soit en mise, SOI
en recette. lAtnvor)t ; imp-eito d'una sona-
di danaro. -L'occupation, la fonction dilli
personne qu'on emploie. Impiego ; cartet
EM.'loYe", s. m. Officier 'commis dar
ics Fermes. Il y a be-mcoup .d'EmiIove
dans les Fermes tlu Roi. Ministro , USivalt
et qu-lque ■•art, Impiegato.
EMPLOYÉ . EE , part. Y- le verbe.
EMPLOYER , V. a. Mettre en usagi
Impiegare ; adoperare ; adoprare ; metb
in uso ; Kettere in opera. - Avec le pr."io
personnel ' , s'occuper , s'appliquer ,
Îilonar- 1 Occuparsi ; applicarsi. - Emi-hyer u:,
les' der- dune phrase ; ,e servir, faire u---» -'
iiicrs temps' de î'Empîre Romain , qui se ppcn- I une piiraie. .V.-.-nVji; ''"•"?! >'".'' ''''"l , ',
nntJdinairement depuis Valétien. Ilh.isso ployer une r.ison . une "";« ^ ;,^".»^;;,
rm"r^. - Il se dit encore plus p.irticulitre- pour en tirer quelque preuve. Me'urin"'^
ml^t et abjoliuncnt de l'Emi-ir; d'Allema- ^ far uso ; servirsi. - Employer une partie d*
E M !»
lin compte ; 1^ mettre , la tirer en ligne de
compte. Mettere a rcgluro ; accendere una
partita in conto ; notarla a libro. — Donner
de l'occupation , de l'emploi à un homme.
ì''-,-icgare \ occupare ; indìrinar alcuno in
.-■ C'.'.a cosa.
■il'LUMË, ÉE, pr.rt. Pen.iaio. V. le
â'->ÏPLU.\!ER , V. a. Garnir de ji'.umes. II
I ■ -.viire d'usdge qu'^-n parlant des petits
r r^j.iiix de pl.iiT.es dont on garnit un cU-
^ -:n. Guerr.ir di piume.
i -W-OCiiE' , ÉE, part. V. le verbì.
EMPOCKIr.R , V. a. .Mettre en poclie. Il
t; ;!i- proiirement de l'argen: , cu ce quel-
(jLi'. .l're chose qu'on serre dans sapocbeavce
G. i?i.,.ie sorte d'empressement , d'avidité. il
es: uni. imborsare \ intascare.
F Mi'OIGNE', LE, part. V. le verbf. - T.
de B!ason. Il se dit des flèches ou javelots au
nombre de trois liées ensemble p«r le milieu.
lr!f.:-;r..;lo.
. t:.".U^OlGNER , V. a. Prendre et serrer
avec le poing. Impugriare ; aeca^lire ; alf-
krancaie\ ajsavi§nare i assnantare ; asgtaf
[an.
E.MPOINTE , ÉE , part. T. di Draperie.
V. le verbe.
EMPOINTER, V. a. T.d'Fp!rsI!er. For-
nie-- U pointe à uiic épinsle. far la punta
agU siila. — En T. de Drap, Empointcj ,
o.i appointer ou pointer une pièce d'étotfe.
t'es- y /aire quelques points d'a'gu'Ile pour
la contenir dans la forme où eie a été pliée.
Ai-puntare. Etoffe enipointce, c'Cst celle dont
ks plis sont arrêtés par quelques points.
t',Ty:r.o appuntato,
E.'.lPCilNTEU.H., s. m. T. d'Epinglicr.
Ouvrier qui forme 'a pointe aux épingles,
t'o/ai che fa la punta agi' spilli ; agn-^^a-
tore.
. EMPOIS, s. m. Espèce de colle faite avec
«!e r.'.midon , et dont on se sert pour rendre
le l:nge plus ferme et plus clair. Salda ;
EMPOISONNE , ÉK , ratf-. V. le verbe.
— On appelle louanges empoisonnées, des
lounnges données à dessein de nuire. Lodi
infat; . airclcnarc.
■empoisonnement, s. m. Action d'cm-
poiscnner, Attossicamcnto ; attossîcùjior.e ;
tive'inamcnto.
EMPOISONNER . v. a. Donner du poi-
son-. , à dessein de faire mourir. Avvelenarci
a^:cssictire ; attoscare ; tossicare ; dar il tos-
s .-' , il boccone , l' acquetta. - Infîcterde
jii. Avvelenare cibi, fontane, re. porre
r:nelose ; intettar di veleno. — 11 se dit
1 '^es choses qui font mourir par ur.e qua-
■ enéneusc. Attossicar di udare ; ammorba-
ipestare ; appurare » render pessito
- ; al/e^iarc ; avvcteiare col pn^^o. — De
ce qui corrompt l'esprit et Ics mœurs.
.-nare; corrompere, - lig. Rapporier une
: , en y donnant un tourmalin , con-
r.tentiou de celui qui l'a dite. Travcl-
- il senso deli' altrui parole ; dar una catr
: • ■ntttfrfrr^io'-.e.
:-\lPOiSONNRUR, FUSE, s. m. etfrm.
* ■' , celle qui empoisonne. Avvelenatore.
n dit (15. d'un mévha.u Cuiìir.ier .d'un
^is Pàtis'ier , que c'est un empoison-
r. Cattivo cuoco. — Ainsi que d'un hom-
';-ii débi'e une doctrine pernicieuse, Av-
I •; :^ore ; fcc'rniale ; ucn pernicioso,
"^ MPOISSER. V. Poisser
IMPOÎSSONNE', !E, part. V. le verbe.
t •.;P01SS0NNE.\1ES'T , s. m. Action par
;^Je on peuple un étang qui a été pè-
^ - Il mettere pesci , o pcsctatelit in un
i i z'.j'jo , in un canale , ec. acciò moltl-
; EMPOISSONNER . v. a. Peupler , gar-
' nir de poisson. Idetter pescuirelll In un ser-
' batojo, in uno stagno , acciò mchiplichino.
EMPORTE', e'£, part. V. le verHe. -adj.
' Vicient colère , fougueux , qui se laisse en-
I tramer psr ^.^ pas;io:i. Irr.<etiioso ; st\-{pso;
tntcaoso ; Jurioso j colitico ; furitçr.ào. U
E ÌA P
est auss: quelquefois subst.
EiVlHOKlEMEMT , s. m. Mouvement
déréglé, violent, causé par quelque pasïioii.
Impeto ; trasporto ; trasportamento. — Mis
absolument , li signifie , emportement de
colère, turare; impeto di col/ira-
tiViPOiiTE-intCE . s. m. T. de plusieurs
Artisans. Instrument propre à découper.
A'tampo i stampa. A la Monnoie , syn. de
^^oiipoir. V. — 11 se dit ou figuré, d'un Sa-
'yrKiue. Satirico ; mordace. — Emporte-pièce
i . de Jard. Outil de fer ou d'acier, trèi-
traachant , qui empute , entaille et enlève
a soi , lorsqu'on le retire , la pièce qu'ii a
coupée poiu- greticr, coni.nc ob dit, en
emporte-pièce, òtrumento prop.lj da /are ii
nesto a sp-uco o a bietta.
. tlvI'O.vlEK , v. a. Enlever, ôter d'un
lieu, l'urtar via ; trasportar att.'uve ; sttapor-
tare. - Prendre une chose en un heu , et l.i
porter avec soi dehors. Portare, - Un aine
emporte les deux tiers du bion , peu; u:re ,
que le droit (i'.,i-iesse lu: donne cet av.iiitauo
Sur ses cadets, fogliere ; ricevere, - Enttai-
r.er , arracuer , enlever , emmener avec
eitort , avec rapidité , avec violence. Porter
Via; trascinare , condurre e for-^.i. — K)n dit
d'un hjmme qui est moit de "i.i ncvre , ou de
quelcja'autre maladie .- cette inûLidie l'a em-
porté. Q-ietla mala-tia l' ha ucciso , io ha
tortatuv.a, — (.lu'unj-emède emporte !a fié-.
vre , pour dire , qu'il la guérit , et la chui»;
Cuarlie ; rnandar Via , febbre ^ caejiaria,
— Que le jus de citron emporte les taclits
(genere , pour dire , qu'il les fait disparoître.
Tor via i fare sparir U macchie. - U se dit
ng. des g>assions, et sibiline, tirer l'-inie de
sa situation ordinaire , jetter dans que'que
Sxcès biamubie. Trasportare ; strap-^rtar'e ;
Jàr uscir de' gangheri, - Absol. s'emporter,
c'est se fâcher violemment j s'»baiKÌonner à
la colere, incol/orlrsl i adirarsi i montarin
codera. — Gagner, obtenir. V. - Avoir le
dessus, excelier. Superare ; vincere , preva-
i-.e; avere la superiorità i lasciarsi aietru ;
esser teriaca d'alcuno, — .Toint avec le pro-
nom , signifie , peser davantage. Sbilancia-
re ; pesare di più, — tig. Emporter la balance;
Prévaloir. V. — Emporter une Place; s'en
rendre maitre en peu de temps. Insignorir-
si ; Impadronirsi, — Attirer , entr.iiner ])ar
une suite nécessaire. Portar seco di neces-
cui ; di conscguenia, W. Attirer , Entraîner.
— S'emporter. T. de Jardin. II se dit d'un
arbre qui ne pousse que du haut, ou presque
p\/int par le bjs et par les côté;, i'eiùr
innanzi , o crescere troppo rigoglioso.
EMPOTER , v. a. 1 . de Jardin. Planter
des fleurs ou des arbrisseaux dans un pot.
Pof« puinie in un vaso. — Empoter. 1 . de
Cuisine. Mettre une pièce dans uii pot ou
dans une terrine avec du bjuillon , anrès
l'avoir tait frire. Métier In pentola , o Iti le-
' Em'i'ÔÙrTe ', s. f. T. de Jurls^r. Il se
d:t dans quelques Provinces des fruits , l.i
récolte, la moisson encore sur pied. I- rutti
'''ÊaIPOULETTE , s. f. T. de Marine. ,V.
Ampcuitt'e.
EMPOURPRE, ÌE, part. V. le vcibe.
— Du r.iisin , é^s tlîurs empourprées, l/'ve,
EMi'óuRPRER, v. a. Colorer de rou-
ge ou de pouri.re. Il n'est d'usage qu'en
poésie, ou même i! vieillit Jnyennigllare ;
innostrare; tlgn^-e', colorir di porpora,
EMl'RElNURE , v. a. Imprimer une figu-
re sur quelque chose. Imprimere, stampare',
lnpr»ntar£. - lìg. C'est une loi que la nati^
re a empreinte dans nos cœurs. Imprimere;
EA.l-'REINT, EIMTE , part. Y- '= vf'be.
Ervii'REI's'TE, s. f. impression, marque,
fieure de ce qui est empreint. Impronta ;
Imi^ronto; impressione; stampa. — iig. L'cm-
prein'e du doiet de Dieu. Impronto , ce.
— Empreintes dans l'iistoire naturelle sont
des Pierres sur lisq-ieiL-s on trouv; la ii/
E M P 2:'2
itire de plantes , de poissons , etc. Impronte.
— En T, d'Anatem. Petites éminences su-
penitielles qui donnent attache a des liga-
nuns ou à des muscles. Impressioni,
EMi'RESi.£', ÉE, part. V. le veroe. - .idj.
Qui agit avec îrdeur, .;ai se donne beaucoup
(;e mouvement pour le succès de ce qu'il a
entrepris. DUigcnec ; sollecito ; attivo ; affan-
none ; faccendone,
EMPRESSEMENT, s. f. Acrion d'uns
personne qui s'empresse; mouvement que se
donne celui qui reciisrche une c.'.ose avec
.irdeur. Premura ; era ; dUigenia ; solleci-
tudine,
EMPRESSER , S'EMPRESSER . v. r. Agir
•ivec un ardear inquiète pour ia;ie réussir
quelque chose , s'agiter , s'inquiéter , se
tourmenter, se donner beaucoup de mouve-
ment pour le succès d'une atïaire. Affrettarsi;
esser sollecito , premuroso.
- EMPRIMERIE , s. f. T. de Tunnturs, Cure
( cal on m.et les cuirs en coudtement. TVuo-
""Él-ilPRISONNÉ, ÉE, part. V. le verbe.
•> E.vlPRLSO.\\EM2NT.s. m. Action p.ir
• .quelle qucl:|u'un est mis en prison , ou
I effet de cette action. Incarceraxione; incar-
cerazione ; lo imvri^ionare.
EMPKISON.'VER, v. 5. Mente en prison.
Impi tgtonare i incarcerare; ingihliare.
li..tlitUNT , s. m. L'action d'emprunter,
-•t la cl ose qu'on emprunte. Prestito; Im-
-estlto; ii.utuo, — tig. Beauté d'emprunt;
une h?jute qui n'est point naturelle , des
vertus dont cr< n'a que l'apparence. Che non
"'rwî^n'V ',&'.'",» •''"'•■'"' • contraffatto.
EAIPRUNlf, EE , p.iri. V. le verbe.
- On dit , qu'un .''vre a paru Sous isn nom
emprunte, pour dre, qu'il a paru sou; un
.lutre nom qje celui de son Auteur. AWe
Jinto. - Conter une histoire sous des noms
empruntés ; la conter sous des noms dé-
giMie.-, sous de faux noms. Nomi imag'narj.
— Avoir un air emprunté , avoir un c:r em-
barrassé, contraint, qui n'est point naturel.
Aver l aria d'uomo impacciato.
EMi'RUNÏER, V. a. Demander et rece-
voir en prêt. Chiedere , torre o ricevere in
prestito. - tig. E.mprunter le non) , le br.is,
la piume, le crédit de quelqu'un, pcur dire,
se servir du bras , de la F'une , du»nom
du credit de quelqu'un. Prendere In prestito;
servirsi ; valersi. — F.m; runter une pensée
< un Auteur ; employer sa pensée , se servir
de sa pensée. Rubacchla-e.
E.MPRUNTEUK, EUSE.s.m. et f. Celui,
celle qui^ emprunte. Il se dit .-ss-?! ordinai,
rement d'un homme accoutumé a emprunter.
Colui che prende in prestito; mutuante.
E.XiPUANTI, lE. part. V. le verbe.
EMPUA.NTIR , V. a. Infecter , réja-.^.'r»
une mauvaise odeur, la communiquer, i^i.;-
*\'\1PUANTISSEMENT, s. m. Etst d'une
chose qu- s'empuantît. Pu:t7a ; cloaca.
EMPYEME 1 s. f. Sang épanché dans
quelque cavité du corps , et particulièrement
dans la 'luiirine. Empiema.
EMPVRE'E, ad). 11 ne se dit qve du Ciel
le plus élevé ou l'on établit le «ijour des
bienheureux. Le Ciel emi>yrée. /. Ciclo em-
pirei;, — Il est quelquefois subst. L'empycée.
L*cmi-ireo.
E.MPYREUMATIOUE , adi. de t. ç.. T.
de Chymie. Qui a une odeur et un goût de
brûlé. Cmpireumatico,
EMPYR-.UME, s. m. Odeur désagréable,
que prennent les liqueurs distillées a trop
grand feu. Emplreuma.
EMU , UE, part, du verbe Emouvoir. V.
EMULATEUR, s. m. Qui est touc»- i
1 d'émulation. Il n'est guère que du style sou-
Iten.i. Emulo ; ermi'r.tore.
EMULATION, s. f. Espèce de jalousie qui
excite à égaler ou à surpasser qucl.-^u'un en
quelque chose de louable. Emulazione.
. EMULE , s. m. Concurrent , antagoniste.
I Emulo ; rivale ; concurrente ; ant.tponisîa,
- 11 îe dit iiiissi de deux hommes qui sont
IS'n i
iS4
E N A
L
resardds corr-rs étant d'un mt'rite ^?al,enl
quelque art , en quelque yrolession. tmiilK ; |
riraU- - 11 est qucki'.iefy.s iem. Cartha£,e
étoit l'èmulo de Runie. Emula.
EMOLGEN f , ENTE , st!|. T. A Anat.
Il se dit des artères qui portent le saiigû-ns
les reins, et des veines qui reportent le mê-
me sanE. i-.'mi/.'4'.-/!(e. , . , •
EMULSION , s. f. Potion rafrrichissante,
dont U couleur et la consistance approchent
fort de celle du lait. Emulsione.
EMULSIONNE, ÉE, part. V. te verbe.
EMUI SIONNEK , v. a. Mettre des quatre
semences Iroides dans une liqueur, d.ms une
potion. AifiarecMaie a suua d' emulsioni ;
Jhr un'emulsione. ,
EN , Préposition qui sert a marquer le
rapport au lieu , et signifie Uans._ En , se
prend dans une aciepticn moins déterminée
<]ue Dans. C'est |>ourquoi , En se met devant
un nom sr.ns article. Etre en France. 1 asser
en Eîqaene. Vivre en sa maison , etc. In.
- En, sert aussi à marquer le r.qiport au
temps , et signifie , durant , pendant. En Hiver,
en Eté , en tout temps , en temps de paix.
NeW inverno ; nella state ; in osnt temfo ;
in tenia ili f.ue , ec. - Il se met aussi pour
marquer le temps qu'on emi>!oie a laire quel-
que chose. Il arrivera en trois purs, bt U
y a cette différence entre cette dernteije
phrase , il arrivera dans trois jours , que la
première signifie , qu'il sera trois lours en
chemin , au lieu que la seconde veut dire ,
qu'il sera arrivé le troisième iom.hsl','"'"-
vcrà in tre euriiî; nello sia\i^ di tre giorni.
— Il sert ei.core à marquer l'et.it , la t.i>po-
sition d'une personne ,_d'urie_ chose. Etre en
vie, en bonne santé "
En , sert encore
i iui :
N C
:. f . dVi'or/oj. Faire te-
son ariire ou sa ti^e. Fermar
u albero.
ItNT , T. de Comm. V. Ar-
ENAKk
rhement.
ENAitRHF.R , T. de Comm. V. Arrher.
EA ARTht<0->E , s. f. Cavité dim os dans
laqu-lle e^t reçue la tèie d'un autre os.
EN Ab, V. et écrivez (Enas.
Ei\CAiiAiNEMEN I , s. m. T. de Mar. La
partie du côté d'un navire qtii rentre depuis
la liijne du iort jusqu'au plat-bord, iiien'raia
delia harìda i:dl'opera morta di una nave.
K-\CA.J>.<fc.', LE, part. V. le verbe.
ENCAUKEMENT. s. m. Action d'en-
cadrer, ou l'ciiet de cette action, io /ncur-
ENCADRER , v. a. iVlettre dans un ca-
dre , etc. Incorniciare.
ENCAGF.', ÉE, p,nrt. V. le verbe.
ENCAGEK , V. a. Mettre en cage. In-
gabbiare ; mettere in g.ìhb:a. - Et par piai
santerie , .Mettre en \>tiiofi. Insabbiare ; tm-
pngionare. ,
E.-vJCAlSSE , EE , part. V. le verbe.
ENCAlS.stiVLENT , s. m. Action d'encais-
ser , ou l'eftet de cette action. Lo incassare.
~ On dit faire un chemin par encaissement,
pour dire , y faire des irancliécs qu'on rem-
plit de ciilluux. ?ar ghiaiata. Faire un lardni
par encaissîment ; y planter des iitbres dans
les trous qu'on a remplis de bonne terre.
far un orto , o giardino piantando iti alben
in formel e o fosse piene ai buona tcna.
ENCAlSiEH , V. a. Mettre dans une cuisse.
Incassare ; adattare ; acconciar nel-C caise.
— Encaisser des orangers, des grenadiers;
rouer i 'es metrre dans une caisse remplie de terre
la manière ou l'état, et tantôt il se ressout | préparée. I,.,c.5.^r^r.«^™_
par Avec. Etre en manteau, en deuil. 1 rtn- , trv(.,AN , s. t. l.r P™'"^ J'V = "r".,,
HO. n,^^. ^ , „ „^;rto I un Sergent pour vendre les meubles a l en-
par
dre un malheui eu k»"^"^-- ,- c''^'" I rl,;.r» ~T„
ton mantelio; esser vestito a bruno. Soppor- \ cliere^lr,^
tar con paycn-ia una dissiai'-'. - Tantôt il
se résout par Comme , a la façon de ... en
forme de . . . Agir en Roi , en maitre. Parler
en étourdi, en écervclé , etc. FuWa rfa «c,
ia padrone. Parlare da scimunito , da
tato, ec. - Il setter
qui fait aeir , la lin pour laquelle on f.
Suelque chose. En mémoire de
e . . , . In m.emoria , o per memorr
miio , ec. - 11 sert aussi a marquer , à quoi
on est occupé. Etre en oraison. Esse< in
oraùone. - A mriquer le progrès d'une
chose. De m,,l en pis. Di male w j:ej;s;o.
De plus en plus. Di yiìi in dà. - On s en
ENCANAILLE.ee, part. V. le verbe.
EX'CANAILLER, s'Encanailler, ». r
r I Hanter de la canadla , avoir commerce ave<
, de la canaille. Vivere , trattare con pcison.
. vili , con canaglia. - Quelquefois il est actit
rquér le motif ! Yotre souocr étoit bon , mais l.i compa;
_ I étoit mal
.. en dépit j 1^'- ^'
rhoisie
vous nous aviez (
sert aussi dans la sip.r-ification de Selon. V.
ce mot. - T. de Frat. En tant que , pour
dire , selon que. In nua.ito;per qu.irtj. - En
tai;tque, a aussi quelquîfois la siRiiiiication
de l'our , de l'ar . d'A , et en h.-heii , on
dit toujours. I;i. - lia encore plusieurs autres
usages , que l'on trouve à l'ordre des mots
avec lesiuels il se loini.
EN , Pronom relatif , ou Particule rela-
tive , qui répond à De , e' qui ser : à diîifjner
une cho'e dont on a déjà parle , et fait le
même effet que si on répétoit cette même
chose. Cette aff.jire est délicate , le su ces en
estdou'eux, c'est-a-dire, le succès de cette
affaire est douteux. On ne doit jamais se
repentir d'avoir bien fait; il ne s'en repent
pas aussi , c'est-à-dire , il ne se repent pas
aussi d'avoir bien fait. etc. En Italien, on
se sert de JVe , à la place de ce pronom. - 11
se met queltiuefois sans relation à aucune
chose qui ait été exprimée auraravant; m.iis
cependant il ne laisse p's de marquer quel-
que cho.se de soiis-cntendu ; et quelquefois
aussi il se met sans relation à aucune chose m
exprimée, ni sous-entendue, mais seulement
par une certaine redondance que l'usage a
autorisée et nndue élégante.
ENALLAGE.s.f. T. de Gram. Lat. Oui
consiste, dit-on, i ch.m^er le temps. Tes
msdc» d'une Langue. L'EnalhiRe n'a aucun
fondement, et ce qu'on veut a;ipelVr ainsi,
jicut s'expliquer par l'ellipse. £nalta£e.
-, Con persone vili, indenne di noi.
EXCAN rKlS, s. m. T. de Méd. et Cktr.
Tumeur de la c.ironcule lacrymale. E^cre-
scenri carrof della caroneula lacrimale.
ENCANTRER , v. a. T. de Mr.n::f. de
soie. Ranger les canons dans la cantre. Im-
pancare. , „ ,
ENCAPÉ , adj. T. de Mar. Etre .is-ance
entre des caps de certains p.irages. Esser
Ira due o più capi. ,
ENCAPUCHONNÉ , EE , part. V. le
vcrbe.
tNCAl'UCHONNEB.S'ENCAPUCHON-
NER, V. r. ie couvrir la tête d'une sorte de
Cfpuchr.n. Il est fam. Imhaccucarsl ; incap-
ENCÀQUÉ, ÉE, part. V. le verbe.
ENCAQUER, v. a. Mettre dans -
que. En. aquer du hareng. Mettere , acconciar
l'arinshe ne' barili. - li se dit fig. en parl.mt
des cens oui sont pressés et entasses les uns
sur le
- II se dit fîg. en parl.mt
ssés et entassés les uns
carrosse , ou dans que!-
utros da
qu'auiri' voiture. Stirare ; calcare.
ENCARTriNNIR , v. t. T. d'imprim. et
de Libr. Mettre des cartons dans un livre.
M-lt:r le cartucce. ,
F.NCASTKLE', EE , nart. V. le verbe.
ENCA-fTELF.R, VENCASTELER, V. r.
11 se dit proprement d'un cheval, qui a le
talon trop serré. Rattrapparsi , o sia inca-
stellarsi.
ENCASTELURE , s. f. Douleur dans te
cied de d=.vant du cheval , causée par l'être-
ctssempnt de la corne des quartiers , qui,
ress-^rrant les deux côtés du talon , le fait
boit.T. Incasrellatura.
ENCASTILLAGE, s. m. T. de IVl.ir. La
partie du yaisseau qui se vait depuis l'eau
r N C
iusmi'ati haut du bois. V. Accastillat^e.
ÉNCA'îTRE', ÉE, T. d'Auhit. part. V..
le v,'rbe.
ENCASTREMENT , s. m. Action , ou
effet d'encastrer. Incastratura; inca.'.satura.
ENCA,SIRER, v. a. Ench.rsser ; unir
que'que chose à une anr; prr le moyen d'une
ENCAVE', tE , part. V. le verbe.
ENCAVE.VlENT, s. m. L'action d'encaver.;
h^t mettere m cantina.
ENCAVtR , V. a. ivlettre en cavité. Il ne
se dit que du vin ou autres boi, sons. lAettcn
in cartina il vino; o simile.
ENCAVEUR , s. m. Celui qui encave.
CotulcU ripone i vini o ^iir.ili nella cantina.
ENCAU.ViE , s._ m. J. de Méd. Pustule
causée par unejirùlure. i^a/^.j di scottatura.
- C'est aussi la marque cjue Lusse une brû-
lure. Cicatrice.
ENCAUSTIQUE, adj. de t. g. Il se dit
d'une peinture , d'un t^-bleau dont les cou-
leurs sont préparées avec de la cire. £/!ìbi--
stico , o sia pitrura di cere colorate.
ENCElNDiiE , V. a. Environner, entou-
rer , enfermer. Cigncre; circondare ; citorniar
,{i mura, di fossi , ec.
ENCEINT , EiNTï, part. V. le verbe.
- Une femme enceinte, est une femme grosse
d'enfant; alors il est adjectif. Donna incinta ,
gravida.
ENCEINTE, s. f. Circuit, tour, clô-ure.
Ricinto ; circuito ; y/ro ; contegno. - T. de
Chasse. Ce que fait le Veneur dans un bois,
après avoir détourné un cerf pour maïquer
le lieu où il est , en semant tout au'our des
branches et autres brisées. Ricinto della
caccia.
ENCENIES , s. f. pt. Fêtes chez les Juifi
en mémoire de la purification du Temple par
Jui^as M.ichabce. Encenia ; eneenie.
ENCENS , s. m. Espèce de gomme aroraa-^
tique. /ncf.ito. - lig. Louange. V. '
ENCFNSE', ÉE , part. V. le verbe. '
ENCENSE.MENT , s. m. L'Action d'en-*
censer. Incensamento; lo incensare.
ENCEÌV-.ER , V. a. Donner de l'encens;
Incensare; d.ir l'incenso. - fig. Encenser quel,
qu'un ; le flatter par des louanges. Incensare;
adulare ; lus'rirare; dar l'incenso.
ENCENSEUR, s. m. Qui donne de l'eni
cens. Il n'a d'usage que dans le fisuré. Lei
Poètes sont de grands encenseurs. Colitiche
dà incenso; ad-îatorc ; liisini;hiero. '
ENCENSOIR, s. tr. E-èce de cassolette
qui l'Oi.J i de petites chaînes , et dont on sé
sert dans l'Ei'lise pour encenser. Incensic '
turibile. - Mettre la main à t'encenîO'_r , ^
ditfc. de ceux qui entreprennent sur l'juto*
rite de l'Eglise. Oar di mano all' incensitrti
- prov. et fig. Donner de l'encensoir parBfi
nez; donner des louantes ou'tées, qui foitÇj
voir qu'on se moque de c-olui qu'on 'me 5!
ou donner des loujnies grossier;; qui bles-
sent plus, qu'elles ne flattent. Dar l'incen'
si> , ec. V. Encenser. - ConstellaHon dé'
l'hémisphère austral ; on l'appelle aussi Au« i
'ENCEPHALE, adj. de t. g. T. de Méd.
11 se dit des vers ([ui s'engendrent dans f»
tête. Encefalo.
ENCE'PH.-^LITE, s. m. T. d' Ht st. nati
Pierre qui imite le cerveau humain. Pietre
filmata detta Encefalite.
'EN^'H^INR'. k'f. . part. V. le verbe.
ENCHAINE.MF.NT, s. m. Hors d'usage au,
propre ; au tig. Liaison, ou suite de plusieurs
choses de même nature, de même qu.alité, j -•'
Serie; conrcuione ; se[iiito.
ENCHAINER , v. a. lier et attacher avec
une chaîne. Incatenare; mettere in catena ii^
o al ferro; legar con catena. - fig. Captiver, ,
erse dit particulièrement des amans. /»«- 1
tcnar i cuori ; cattivar amore. - Se dit aussr
des choses, des propositions, des raissonne-
mens qu'on lie les uns aux autres , de maniere
qu'ils dépendent les uns des autres. Conca-
tena'c ; con'izîtcrc. ,
ENCUALNU.UÎ, s. f. Eiichainemcnt.U ne
E N e
! M dît que fies ouvrages de l'art. Ineaetneiura;
1 Us-imcr.tj cj;î cjh::.:.
EIvCrlANTË' , EE , part. V. le verbe.
— Fji;pjr encliantem.'nt, et plein d'ench.m-
temtns. Incantato , fado fer via d' incanto.
— hj;.. Merveilleux, cxiraurdinsiri:incntb=ou,
I 5urp''cnjnr. V.'ces mots.
ENCHAN rtLER , v. a. T. A Conm. de
\de vin. Mettre, étendre sur des chantieri.
iA':tt:'i U l'Otti scpra i scali.
\ ENCHAN I"£.VlIi.\ 1 , s. m. L'efFet des pre-
tendili clnrtr.es, djs p.Tclci m iniques, etc.
incantesimo; incanto i malia; stregheria; fa-
o. - Au pUir. il se dit aussi quelquefois
pour i'actiun même d'' l'eichanteur. Incanti;
incar,t.ii,io,:i ; incantj\i.,ni ; incantamenti ;
streyi:o. - iig. Tout ce qui e>r merveilleux
suri renaiit. Incunt.i ; maravu'lia.
EN'CHAN riiR, V. a. Charmer, ensorceler
par de i sons, par deip.irules, par des figures,
par des opécitions magiques. Incantare; ani'
mal'are; affatturare. - ti?. Surprendre, en-
Sager ii.ir ries paroles , par des attraits, par
«'belles paroles , de belles i.rumei.ei. h-
cantare ; ciurmare j d.ir finocc.'iio ; far parere
cosa p.:r uri' altra. — Ravir en admira-
tion. V. Kavir. -
ÊNCHAN FEUR, ERESSE . s.m. et f. Celui
ou celle qui ench.uite par des paroles, par
«les G ór.itioiii magiquei. lncant.icore ; ma-
li rj- ; ■ncant.mte. — Iig. Un homme qui
su-,. , -.1.1, oui trompe pai- son beau larija^e,
I ai s artAces. Ciwmacore. - 11 se dit auisi
ine pprt: Plato.i e;t un grand ench.;n-
:iei parUt.re. - Il est quelquelois ad],
ree-trd cnchttnitur. IncintevoU ; ci.e
■ : ci-e aliena ; che Innamota.
'■^'i^ -Ea, v. ,1. T. de Comni. Enfer.
i 'oaril dans une seconde futaille. Il se
icuîièrement des tonneaux qu'un rem-
poudre à canon. Chiuder una botte^
■ile in un alt'o.,
.M.\i'FXON.NE',EE, part. V. le verbe.
HAPF.RONNER , v. a. Couvrir la
.n chaperon. 1! ne se dit que des
r.ics funèbres. ln:appueciare, - T. de
..'. Mettre le ch.ii)eron sur la tête de
: de uroie. Incapycllare.
1. ;, HAHBOTE.ÉE, adi 't. inusité. '&o\.\-
lev ta-.troub'é, conh\-,. Scnmpig'iatt.
EVCHA^SE', ÉE , part. V. le verbe.
' ^- 1 \4ASStU , V. a. Entailler , mettre ,
l'.ir dans du bjis, dans de la Lierre,
■» l'or, de l'ir^cnt, etc. Incastrare;
■ '-e. - fis. Enchàijer un pa^saçe , un
■-1 ' r';-.i^toire d.-ns un discours » pour cire,
■'i.er, l'y faire entrer. Incastrare; at~
lnJhASSURE.s. f. Action par Uquelle
Inse eit encliàs<:ée Ineastiaiura ^ in-
■ ':ir-a. — Ce qui résulte de celte action.
l .- '-rnstn'a; ircas'riuiira ; inc.issat'ira.
£:>.CHAUÎSh', îdi, 1\ de Blason. Ces. le
:onT-ir? Ho cb;:: i'. *.'. Chape.
, ENCHAUSSE.Nf R, v. a. T. de MSfflssier.
Mett;e les peaux dans la chaux. Incalc'nare ^
.. ;„ cit 'cilla
.THAUSSER , V. a. T. de Lrdin. Il
' d^s Icauines que Von couvre d'e paille
- .. .:e fu'nier, pour les faire bhnoliir , ou
loar les préserver ce la gelée. Ricoricare ;
Eî^CH \U-;SENO!R ou ENCHAUX, s.m.
"^ .' -V.' !!.T. Vase dans lequel on met
i chaux, yila da porre in calci-
■ :r : OTS , s. m. pi. T. d'Ardoiserie.
: r' î hoi; »our conduire Tcau du fond
carrière d'irdoije , jusqu'à un ruisart
t'Ie se perd dans les terres. Docce o
-■■ dì le;no.
. : :-HE:iE, s. f. Offre que l'on fait au-
i'^ de quelqu'iin , pour une chose qui se
■ ;r Justice , au plus offrant , ou que
) iMii'.e à_ ferme, incanto ; offerta che si fa
" ria v:nàtta air incanto. — Folle enchère.
: i^'i- de la lìeine que doit porter celui rjui
1 'j!t une enchère témérairement , et (ans
i pouvoir satisfaire. Cià che si paca dall' uf-
n N C
/erette in unt vendita ali' incanto •. allorché
non può soddisfare a quella cÀ'cj/i ha of'eitj.
— prov. l'ayer la follc-enchère de quelque
chose j porter la peine de sa témérité , de
son imprudence. Tagtiarsi le legne addosso;
po.'tar la pena della propria temerlzà^ o Ini-
ENdHERI , lE , part. V. le verbe.
tNC;!ERI;\,v.a. Faire une offre au-dessus
de quei-.Ki'u.i , mettre en;uère sur queique
cliose._ Offerire all' incanto. - liç. A|otuer à
ce qu'un autre a fait , le surpasser en quel-
que chose , soit en bien, soir en mal. Supe-
rare ; sopra van-tare ; vincere ; assit' snere ; ac-
-xrescere ; far /i:t, — Rendre uite marchandise
plus chère. Rincarare ; incanire ; far caro.
— V. n. Devenir cher, hausser de prix. Rin-
carare ; crescer di preX\0. En pariant du bied ,
RicocCir.:
ENCHERISSEMENF, s.m. Haussement
de prix. Il rincarare ; l'aumento del pre\^u ;
ritoccamrnto , o ritocco del §r.inif.
Ei\CHEtiI.SiEUR , s. m. Celui qui met une
enthere. Colui che accresce il pri\\o nell'ÌK-
canto ; il m.tiecior off^ercnee,
ENCHEVAUCHURF. , s. m. T. d'Art.
Jonction par feu'llure ou recouvrement. In-
cavalcatura ; soprapponimento.
E.NCHEVEl RE' , ÉE, part. V. le verbe.
ENC HE VETRKR , v. a. Mettre .m chc-vè-
tre , un licou, il n'est guère en usage au pro-
pre. Incapestrare. — v. r. Se dit d'un thcval
qui eii£;aiie un pied dans la lon^e de son licou.
Iicapestriirsi; avvilupparsi ne' cai-estro. - iig.
et fam. Prendre un engagement dont on ne
peut plus se dedire. Incapestrarsi ; aliacciarji.
ENCHEVEl RURE, s. m. Assenb'.-?,;; de
solives dans un p'.Ti.ciier pour environner le
fjycr d'une cheminée , et porter les barres
de fer qui le soutiennent , et pour donner
passa.^e aux tuyaux de cheminée «ïui p.issent
derrière. Travatura , o impalcatura fatta a
modo da poter reggere le soie de' cammini.
- Le mai qu'un cheval se fait à un pied ,
en l'engaseant dans la lon'e de son hcou.
0_i:.l maie che talora si fa un cavallo nell'in-
capcstrars'.
ENCHU"RE.\'E , EE, partie. Molestato,
travasi iato , attaccato da corica , da gra-
ENCHIFRENEMENT , s. m. Embarras
dai;s le naz , causé ordin.iirement ])ar un
rhum? de crveau. Corit-ta ; sraveJine.
ENCrilFREXER , v. l. Causer un rhume
de cerveau qui embarrasse le nez. Cas'onar
una co'-':7 I , o ffravedine.
tNCHV.ViOSE , s. f. T. de Méd. EfTusion
saudaine du san; dans les vaisseaux cuta-
nés , telle que l'effet de la pudeur , tle la
Cl 1ère , etc. EncMmos'.
ENCLAVE, s. f. Lgs bornes, les limites
d'une ferre o» d'une Jurisdiction. Distretto.
- E-endue de terre qui avance et qui est tn-
cLvée cl,.ns une autre. Avanzare; stendersi;
inoltrare. - On dit , qu'une l'.iroi>îe est une
enclave d'un tel Evèché , povir siçnifier une
Paroiise d'un Diocèse qui est enclavée dans
un autre. Aniesso ; dipen.'ljnte.
ENCLAVE', E'E. prf. V. le verbe. - T.
de Blason. Se rii- d'un écu p.srti, dont l'une
des partitions entre dans l'autre par une
loneu^ lis'e. Incassato.
ENCLAVEMENT, s. m. L'effet d'enc'a-
ver. Lo unire o ags't^St^.ere un terreno , un
disl'ttt,, ad un altro.
ENiXAVER , V. a. Enfermer , enc'orre
une chose dans une autre. Il ne se dit jucre
que d'une pi ce de terre, d'un Iiéritaje eu
d'une Jurisriiction. Chiudere ; serrare {com-
prendere ; a[gi::snere. - Enclaver , en T.
d'Archit. C'ect encastrer les bouts des so-
lives d'un plancher dans les enîaiiles d'une
poutre. Incastrare gli assicetli- C'est aussi
arrêter une pièce de bois avec des clefs ou
boulons de fer. Inchiavardare. Enclaver une
pierre , c'est la mettre en liaison ar.rè; coup
avec d'autres , quoique de différentes havi-
teurs. l"c.istrare una vietra.
ENCLIN, INE, au/. porté de son naturel
E N C 2S,5
à quelque chose. Ce mot sp dit pi 'ôt du
mal que du bien. Inclinato \ dedito j procliv: :
portato ; suss'-tto.
^ ENCLIQ^EIAGE, s. m. I. d'Horlog.
Mechanique que l'on ein; joie Icrsqu on veut
qu'une roue ne tourne que dans i.'n sens. IL
Mecanismo per cui me^jo una ruota non può
sirare che per un verso.
E.VGLiyUEfKR, v. n. T. d'Horlcg. Il
se dit de la manière don; un cliquet s'eni;,iEe
dans les dents d'un tochet. Aiunisra cch cui
il fermo ì che alcuni aicf.n crlccketto ^ i.i^rana
ne' denti d'una ruota. t
ENCLITIQUE , adi. f. T. de Gramm. e
svir-tout de Grammaire Grecque ; il signifia
meline. Une enclitique est un petit mot qite
l'on joint au mot qui b précède. E/jc.'/r.-co.
ENCLOITREK , v. a. T. peu us,tJ. Mettre
dans un cluitre. Raechiir.Ure in un chrostro.
ENCLORRE, v.a. Clorre de murailles,
de liaiei,de fossés, e- e. Chiudere , attorniar
di mura , di siepi- Euclorre de l.aies. Assie-
pare. Enclorre de tossés. Affossare. - En-
clorre les fauxbourg» dans la ville ; donner
une plus grande enceinte à la ville , cn
sorte que les fauxbourgs en fassent panie.
Ingrandire la città col mettere ! torshi nel
suo ricinto. Chr..dere i borghi, attorniarli di
mura. - On dir dans le même sens , il a
enclos ce pré, ce bois dans son parc.
ENCLOS', OSE , part. V. le verbe.
ENCLOS, s. m. Espace contenu dans une
enceinte de maiss.ii , tle haies , de murail-
les , de fossé,, etc. Chiuso; ricinto. Il ;e
prend aussi bout l'enccinie même.
ENCLOTlR, S'E.XC.OTIK, T. r. T. de
Chasse, Se terrer , entrer en ferre. Intanarsi.
ENCLOTUKE , s. f. T. de £rideuses. Bord
qu'on lait autour de la broderie. Orlatura
del ricamo. ,
ENCLOUÉ, É£ , part. V. son verbe.
ENCLOUER. V. a. i'iquer un cheval jus-
qu'au vif avec un clou , quand on le serre.
Inchiodar un cavallo. - t)n dit, qu'un che-
val s'.-st encL'ué, pour dire , qu'en miTchant
il a rencontré un clou qui lui est entré dans
le pied. Farsi un' inchiodatura. - Enfoncer
de force un clou dans la lumière d'un ca-
non, pour empêcher que les ennemis ne s'en
servent. Chiavare ; inchiodare le artis-ierìe.
ENCLOUES ou ENCLOU:>ES, s. f. pi.
T. de Maçons. Crochets de fer qui soutien-
nent une eouttière. Uncinetti di ferro.
F.NCLOUURE.s. m. le mal, l'incommo-
di-é d'un cheval encloué. L-chiovuturj. - fie;,
et fain. Empêchement, .bst ..de, difficulté. V.
-^ En T. d'Artill. L'action d'enclouer une
pièce et l'effet de cette act'on. Lo iacl.io~
dar le artislic-ïe.
ENCLUME, s. m.Masse de fer sur laquelle
on bat le 1er , l'argent et autres métaux.
Licud'rne ; ancudine. — prov. et fiit. Êt;e en?
tre le mr.rteau et l'enc'ume , avoir à rontfrit
des deux côtés, être ente deux m-iix é/.ale-
ment fâcheux. Esser tra l'ancudine e'imarm
tello; star serrato tra l'uscio e 'l mr-o; esser
tra le forche e santa Candida. - Être fort
embarrassé^ se déterminer enfe deux partis
qui paroissent é^.ilement hasardeux et difîî-
elles. Stare infr.r due. - / . d'Anai. Osseler
de l'orsane ds- l'ciiie. Ueudi-.e.
ENCLUMEAU ou tNCLUMOT.s. m.
T, d'Arts rnic Petit er.cHime rosé sur un
'Sied de bois ou de plomb (|ue l's-n met sur
l'établi , pour n'être pas obligé d'alUr for-
ger de petites parties au grand enclume.
Ancudir.efa ; ancud'netto ; tasselietto. - T.
de Chauderon. Petit enclume à main , d.-nt
on se sert pour r''(ltess. r les chauderons , etc.
ou pour river leurs clous. Tasso o tassetto
ENCOCHE , s. f. r. d'Arts mie. Entail-
lure , etc. V Coche.
ENCOCHE', ÉE, p.irt. V. le verbe.
ENCOCHEMENT, s m. T. inusité. L'ac-
tion d'encocher. L' incoccare.
ENCOCHER , V. a. Mefre la corde d'un
arc dans la coche d'une flèche. Incuceare ;
mitttr nella c«cca.
2S6 E N C
ENCOCURE ou ENCOQUURE, s. f.T.
ii Âiar. Er.droit au bout de chaque vergue
où on amarre les bûuts des voiles. IncoC'
catara, .
tNCOFFHE , ÉE , part. V. le verbe.
ENCORRLK , V. a. Enfermer dans un
colVre. 11 "G se dit ordinairement que des
choses que l'en serre avec iividite, ou même
cvcc quelque sorte d'injustice, incassare;
serrare ; racck'ruîcre^
ENCOK7NUKE, s. f. ( On ne nrononce
point n. ) Undroit où aboutissent deux mu-
railles qui font un ciiii. Cantar:ata; ansolo;
tunto- l-'i^ire d'encuicr.ure. Cantone.
ENCOLLAGE, s. m. 1. de Doreurs. L'ac-
tion d'étendre ta colle sur les peaux ou cuirs
avant de les .irgenier. Il dar la colla.
ENCOLLEK, v. a. T . e immun à plusieurs
Artlst:s. Donner une préparation de colle a
Fouvrapc- Oar la coiU. Chez les Doreurs,
c'est placer une coucha de la mat ère qui
doit servir d'assiette il l'or. Dar la colla ii
limbtllucci. Chez les Tisserands , c'est gom-
mer ou induire de colle. Imbo-r.imare.
ENCOLLUKE, s. Î.T. de Forcerons. 1.^
réunicn de plusieurs pièces de fer soudées
les unes aux autres.^ Riunione di più pc\\i
di ferro rtsaUcù Insieme.
ENCOLUi^E, s.'.f. Toute cette partie du
cheval, qui s'ctend depuis la tête jusqu'aux
épaules et au poiirail. Aria , aspetto ; pre-
epauies et au poiiraii. jtrta , aspetto ; pre-
senfa del cavallo ; più propriamente intendesi
della parte che è dal capo sino alle spalle e
al petto. — Il se_ dit n;. et fam. des hom-
mes , pour signifier , l'air , l'apparence ; et
il se prend ordin.iiiement en ^mauvaise part.
Ariai Ci-a; apparen-ja. - En T. de Tailleurs.
Echancrure d'un habit proche du cou. icoU
latura.
ENCOMBRc ,s. m. Vieux mot qui signihe
Empêchement ,, Embarras. V.
ENCOMBRE , ée , part. V. le verbe.
ENCOMBREMENT , s. m. Action d'en-
combrer , o.i Teffet de cette action. Ingùm^
hro ; imharaX{p ; impaccio.
ENCOMBRER , v. a. Embarrasser une
rue , un passai^e , ou quelqu'autre lieu , de
gravois , de pierres, etc. InQomhrare ; «m-
piere ; riempire.
* ENCONTRE , s. m. Aventure. Vieux
mot qui n'e^t plus en usaçe. Incontro ; avven-
tura. — A l'encontre » prtiposition qui si^niue
contre. )1 est vieux. Contro. - tig. Aller a j
rencontre de quelque chose , pour dire , s'y
op;ioscr, y être contraire. 11 est fam. Andar \
alP incontro , o incontro: opporsi. 1
ENCOQUEll , V. a. T. de Mar. Faire
rouler un anneau de fer d'une corde coiure
la vergue lïour l'y attacher. Incoccare.
ENCOQURE ou ENCOÇUDRE , T. de
•Mar. V. Encocure.
ENCORBELLEMENT, s. m. J. d'Archit.
Saillie perlant à f.iux au-deU clu nu du mur,
comme une console , un corbeau, etc. Sporto;
fictnhatcjo.
ENCORE, adv.de temps, qui s'emploie
Four le passé , pour le présent , et pour
avor\\r. Ancora; puranche; tuttavia. — De
nouveau. Donnez-moi encore^ i boire ; je
veux es;: ver encore, etc. Dl nuovo ; di bel
Ttncvo; :i,i' altra volta; daccapo, — De plus.
V. ce mot. - Qii.'îlquefois , du moins. V.
Moins. — En Poesie , on dit indifféremment
encor ou encore, selon le besoin. — Encore
que , conjonction. Bien que , quoique. An-
corché; b:*-cbè\ nnantnni-tc ; sebbene.
ENCORNAIL , s. m. T. de Mar. Trou ou
Biortoise an haut d'un mit. Incorrct.ra.
ENCORNAILLER,s'ENCO:iNAILLER,
V. r. T. Ivirlei j!ie et bas. Epouser une tt;m-
me d-iiit la conduite n'a pas clé rtgulicic.
Prender un.i donna sosputa.
ENCORNE, adj. de t. g. Qui a des cor-
nes. Il est fam. Cornwo; che ha corna. — On
appelle javart encomi , un javart qui vient
sous la corne du cheval. Giarda.
ENCeîRNER, v. a. T. Inu site. Rey ât]r vn
arc do C'jrnes atix deux bouts. Guarnir di
çjriu U dut estremità d'un arco.
E N C
ENCORNETER, v. a. T. inusité. Mettre
quelque chose d<in» des cornets de papier.
Mettere dentro i artoccj.
EN1..OULOIKE , ou COULOIRE , ou
PUH KlNlti<.h , s. i. i. de Manu/act. de
Drap. C'e^t une forte pièce de bois qui est
a rav.;nt du métier: elle est traversée sui-
vant sa longueur par une grande lente dans
laque. le passe l'etulie a mesure qu'elle est
tiasue. òfarra. ,
ENCOURAGE , ÉE , p.ut. V. le verbe.
EaCOoRACjEiviUV J , a. m. Ce qui en-
courage, incorag'jiamer.to,
J:..\ii..OUKAUc.i<., V. a. Donner courage,
excittr, inciter, incoraggiare; animare; ec-
citare ; inanimire ; dar animo.
UNCUUKIK , V. 0. ( Il se conjugue com-
me Courir. J Attirer sur sci , mériter, tom-
ber en ... Il ne se dit que des maux ou des
peines qui viennent clés l'uisjauces s.'.périeu-
res. Incorrere; tirarsi addosso.
E.NCOURXiiNEH, v. a. ï. inusité. Fer-
mer, environner de rideaux, de courtines.
Incortinare ; ci.Cùndar: con cortine.
ENCOUkU, ve, part. Incorso.
ENCRAS ■>ii, ÉE, part. V. le verbe.
ENCKASiEK , V. a. lUndre crasseux, flac-
chtare ; insudiciare; lordare; sporcare. — v. n.
et r. lnsn.ji::arsi. — l\ se dit aussi iig. et fam.
de ceux qui s'avihssent en se mésalliant , ou
en fréquentant mauvaise compagnie. Avvilirsi.
ENCRE, s. f. Liqueur noire dont on se
sert peur écrire. //icAïujrrû. Cette encre est
trop blanche. Cornet à encre ; bouteille à
encre ; tache d'encre ; encre en masse.
— Composition noire et épaisse dont on se-
sert pour imprimer. Inchiostro da stampa.
- Encre ruuge , eiìcre Virte , etc. de, li-
queurs ou compositions dent on se sert pour
écrire. Inchiostro russo , verde, ec. - fig. et
fam. Ecrire de bonne encre , de la bonne
encre à quelqu'un , pour dire , écrire en
termes forts et pressans , et même m=naçans.
Scrivere di buon inchiostro. - Encre de la
Chine; composition séche et noire qui vieni
de la Chine , et dont on se sert pour des-
siner. Inchiostro della China.
ENCRENE'E , adj. f. pris subst. T. de
srosses lorties. L'état que le fer prend soui
le mjriè.iu lorsqu'il y est porté pour la se-
conde fois , au sotur de l'alrineiie. t'erro
ENCRER , V. a. T. d'imprim. en taille
douce. Distribuer l'encre sur une planche.
Inchiostrare.
ENCRIEI'» , s. m. Petit v.nse où l'on met
de l'encre. Calam.i;o. - Encrier , l. d'iin-
prin. i-l.!nche de bois sur l.iquelle sont at-
tachées trois autres pLuches, dont un; torme
un dosseret et les deux autres deux joues
coupées et taillées en diminuant du côté
ouvert et opposé au dosseret. Calamaio.
ENCROI.SER , V. a. '/'. de AUnuJ. La
façon de donner de l'ordre aux diiureni
brins do soie , de fil , de laine , etc. qui
composent la cli.'ine. incrociare.
ENCROIX, s. m. T. de Mianuf. Ce sont
trois chevilles placées à demeure sur les
tr.iverses de-deux dus ailes du moulin , en
haut , qui servent à porter les fils encroisés
pour ourdir. Incrociatura,
ENCRO.UE', adj. Il se dit d'un arbre qui
est tombé "sur un autre lorsqu'on l'abactoit .
et qui s'est embarr.issé dans ses branches.
Impacciato ne' rami d'un albero.
ENCUlRASiE', e'e , part. V. le verbe.
ENCUlRAiòEK , S'ENCUIRASSER. v. r.
Il se dit de la peau , des métaux , du linge,
des habits, des étoffes, etc. lorsque la cras-
se, la graissa, la iioudre et l'ordure s'y amas-
sent et s'y cpaisissent. indurirsi ; incttvjare;
for callo.
ENCULASSER, v. a. T. d'Annurier. Met-
tre la culasse au canon d'un arine a leu.
Muur la culatta.
ENCUVE', i-;'£, part. V. le verbe.
ENCOVEME.NT, s. m. T. nusité. L'action
d'encuver. // metter nei tino.
ENCUVER, V, a. M.Uie dans une cuve.
END
Metter in un tino.
E.VCVCLOPtDIE , s. f. T. Didact. F- -
chainement de toutes les sciences. £r.. -
clcredia.
EN-..VCLOPEDIQUE , adj. de t. g. ( '
appartient a l'Encyclopédie. Enciclopcd:eo.
ENLîECAGONE. V. et écrivez Hcu.;-
cagone. V.
hNDECASYLLABE, V. Hendécasyll br.
ENOtMlvUE, adj. de t. g. 11 se dit ...
ce (lui est j.araculier à un peuple , à u;..;
nation. Ende-nio ; proprio d' un paese.
ENDENTE . s. f. i . de Charpent. Liû! > :i
de deux pièces de bois qui de distance i i
distance entrent l'une dans 1 autre. Intacca::, a
di due pe\\i di lenno.
ENDEiS fÉ , E'E, adj. T. de Blason. Il ■
dit o'un pal, d'une b.!nde et autres [ù::-,
composées de triangles .-ilterné> de di.'.i,
émaux. Dentato.
ENDENIER, v- a. T. impropre. Mf,
des dents à une roue de mou'ln , ou a t.
autre machine. Porre denti alle ruote di :..
lino, o d'altre macchine.
LNDENTURE, s. f. T. de Jurispr.Syn.
de Charte-partie. V.
EXDETTE', ÉE , part. V. le verbe.
E.\lJEl'TER,v. a. Ch.-,rgcr des dettes,
engajsr dans des dettes. Indebitare; car.':.i-
n:ir debiti. - U est aussi réc. Il s'est "tort
endetté. Indebitarsi ; contrattar debiti.
ENDEVE', E'E, adj. iMutin, chagrin , im-
paîi-.nt, emporté. 11 est aussi subst. Il est pop,
Coliertco ; sti'iloso , ce.
ENUEVEK , V. n. Avoir grand dépit de
queique chose. U est pop. Arrovellarsi; adi'
tarsi; arrabbiare; sttnire.
ENDlAilLE', e'e, adj. Furieux, enragé,
extrcnicment lacchant Acni son genre. Il est
fam. et se dit aussi au subst. Indiavolato ;
in/,iri.ito. , .
ENDIMANCHE , EE, narr. V. le verbe.
ENDL\lANCaE.<,.'>'ENDIMANCHhK,
V. r. Mettre ses habits du Dimanche. T. de
Plaisanterie. Qui se dit d'une personne da
peuple , qui a mis ses beaux habits. Il estfam.
Vestirsi i conciarsi dal di delle feste.
ENDi'.E, s. f. Pl.mte potagère du nombre
des chicor.icées. Inilivia ; endivia.
E.VDOCIRINK', EE, part. V. le verbe,
E-\DOCTU!\tlé,v.a. Ensciuierqu-lque
science, quelq le doctrine. Une >e dit guère
en ce sens-là qu'en plaisantant. Addottrinare^
ditttrinare 'f instruire ; imburiassare ; ammae-
strare. — Us,. Inîtruire de quelque chose, don-
ner dos lumières nécessaires sur quelque af-
taire. Instruire ; imboccare.
Ei\'DOi\I.'ïlAGE'. E'E , part. V. leverbei
END j.MM ACER ■ v. a. Apporter du dora-
mage a. . . Il ne se dit que des choses. Uatt'
net^i^iare ; dann'tieare; nuocere.
ENDURMEÛK , s. m. Il n'a d'usageq.i'au
fig. Flatteur , Eiijolleur. V.
ENDOi<.\ll, lE, p.|rt. V.le verbe. -On
dit , un esjirit endormi , pour dire , un stu-
pide. Stupido; balbacciont.
ENDOAMIR, V. a. (
comme dormir. } F.-^ire de
tare ; assonnare ;
indiir sono. — h};. Amuser qii
de le tromper , et de l'cmpcclier d'ajir.
Addormentare; tenera bo,ia; frastenere. -^
Kn';ourdir. Indolenzire. C;la m'a endormi la
jambe. — v, r. Commencer ,i dormir. Addo-
rientarsl ; addormirai ; add.trinire ; as^or :-■ :
asionnarsi fprendersonno ;lasciarsi vin,
sonno. — fig. etfam. .S'cndiirmir , potir
négliger une afT.iire , m.mq.ier àia vîgil
à l'aciention nécessaire. A.idorricntars: .
neghittirsl; infansardirsi. — ii'endorm;r
le vice, dans les vol.q'téi , pour dir,' ,
meurer et croupir d.uis les vices , '
les voluptés, dans lei délices. Marcire nel
viva ; 'C.
ENDOSSE , s. f. Le faix et toute la peine
de queitiue cho'e. U C';i(r.\r\. /tdd.issamento;
pena; fatica; trcomodo. Donner l'enHosse.
liivesciare una cosa in ahiino , darslienc U
cura , perne II carico sopra di lui.
Il se conjugue
mir. Addormcn*
conciliare '
Iqu'im , alin
E N D
ENDOSSE", LE, part. V.leverbS.
ENDOSSEMENT, s.ni. Ceq-.ieronécrit
au dos d'un acte. Il se dit siir-tout en par-
lant t'es lettrci de chan;e. Oiraia.
hXDOi^tK , V. a. "Meure sur son dos. I!
r'. ^.icre (.'usnge qu'en cette phrase: En-
i ,-r le hirnois, la ciirasse- Addossare;
- -'.i le dit aussi en pl.i;s3n:erie , en par-
i " t'e celui qiu prend le ;>nrci de la robe.
:i aH:lMagis!riiiitrj.- h^.ChôTisrcus'.-
:i rii quelque clioïe de dés^Sréaole, de
ex. Il est lam. Addossare, dar il carico;
..-.'.ir la cura; te. - Endosser une lettre de
c):o:.je , «ne promesse, etc. pour dire, met-
tre le reçu au dos de la lettre, ou sim-
plement la signature, ou l'ordre dépavera
urieaviTe. Farlas-rcta. — Endosserun l'ivre.
r. de ticiuur. V. Nerver.
E.VDU^SEOR, s. ra. Celui qui met son
nom sur le dos d'une lettre de change, pour
U tr.-niporter à q-.ielqu'iin. Cirants.
ENDoUZlWtK , V, a. T. de Boya:,iicr
Tourner les cordes en rond et les assembler
pardurtz.-.ines Fartt do-^ne dicerd:dtbudtlh.
ENDKOl r , s. m. Lieu , place. Lnoso ;po-
sta ; fum. - il se dit aussi du corps. Part:.
— Des cho-es qu'on xange et qu'on coupe.
Parte. — D'une ;-.artîe d'un discours, d'un
Poème, d'un Traité. Lnoso; passo.— k^.
■Un homme se fait voir par son bel endroit ,
"lorsqu'il se fait voir car les choses qui lui
sort les plus avantajeuses; on dit au con-
traire , qu'il se montre nar son mauvais en-
droit , par son vilain endroit. Lato ; caiio ;
■•'^rio. — Prendre quelqu'un par son endroit
seiiij'ule ; pour dire , ie prendre par ce qui
rintéresse le plus, frerderiino . toccarlo r.^l
E N F
ENDURÉ, ÉE , part. V. le verbe.
E.\'DUi'Jî.R,v. a. SouîFfir. S oFi-orrare; tol-
lerare ; comportare ; paii-e. — Supporter avec
l),itience , avec fermeté, avec constance.
paure ; sopportare ; tollerare con paifcnia.
— Permettre. V.
EXEOREME , s. f. T. de Méd. Espèce de
nKìge ou subst.-.nce 'légère qui najc au mi-
lieu de l'urine. Encorema ; specie di paarto che
scorassi neW orina.
ENERGIE, s. f. ElTicace, vertu, force.
Il se dit principalement (!:« discours , de la pa-
role. Enereta ; efficacia; fùria.
ENERGIQUE , adj. de t. g. Qui a de l'é-
nerrùe . Energico ; che ìlice con energia , che ha
energia.
E.'.iiRGIQUEMENT, adv. D'une m.^n^ére
énerì,:qje. i:^nerglcamenti ; con ctr^ia.
ENERGUMEXE, s. de t. ç. l>o,$é.J4 du
Diable. Eticrgumento ; indunoaiato ; ossesso;
invasa:o ; arrittì\io.
E\EH.VAriO.N',s.f. T.d'Aiat. On s'en
sert pour exprimer les tendons qui se rem-ir-
quent dans les diiVérentc-s parties dos muscles
croits du bas-vcncre. I.tterserjoite lendliosa
de' muscoli retti dell' uidome. - i. de Méd.
Dîb'litation , AlToiblissement. V.
Eà'ERVE', e'e, part. V. le verbe. - Eu
T. de Drap. Un drap tnervé est celui qui ,
ay.'ir.t été tjtigué aux apprêts aperdusaforce
et son maniement. Snerbato.
ENERVER, V. a. ASo.b'.^r par la àChi-^i-
clïe , ou par quelqu'juîre cause. Enervare ;
deâolire ; ajfrallre ; sjasiiard.:
— IÌ3. Les voluptés énervent le courage,
pour dire , qu'elles amulissem .qu'elles atÂ.i-
bîissent le courage; et le trop de soin, le
■fiù ilio , nella Fifle più scnsitile. — Le 'i>e5u j trop d'ornement énervent le style , pou:
.côté d'une étofi'e , et il est opposé à l'en- i dire , qu'il le rend moins fort et moins noble.
vers. Verso; lato. — En mon endroit , en Sneryare; affievolire ; infiacchire. — Ener-
votre endroit , en son endroit , en leur en- I ver le chanvre. T. de Filassier. L'aiToiblir.
Jrtiit , adv. Envers moi , envers vous , en- i Snervare.
vers lui, envers eux, a l'endroit d'un tel. j E.NTAITE', ÉE, part^. le verbe
Ces fcçonî de parler ne sont en usage cu'en " '
Pratique, l'ersj di me; verso di vai', ec.
- On dit aussi , en T. de Prat. Chacun en
droit soi , pour dire, chacun pour soi, cha-
'«un pour ce qui le regarde. Ciascuno per se ,
•dal canto s^o.
ENDUIRE , V. a. Couvrir d'une couche,
ifioit de chaux , soit de plâtre, ou autre ma-
?ère détrempée. Intoiicare ; intonacare ; dar
' :fjr.a:^. - T. de Faueonn. Dijérer. V.
-OUÏT, ITE , port. V. le verbe. ■
■ DUIT, s. m. Couche de ch.iux , de
, etc. 11 se dit proprement de colle
- . .ip! !iqi\e sur les murailles. Iniciico;
' .' ■- KO ; inios.icatura; intoniccto.
iNDURANT, ANTE, adi. Qui sou.'Fre
3 ;. -.ent les jr-i-ires. Tollerante ; patiente.
- i' s'emploie ortlin.iirem£nt aveclanég.i-
- - C'est un homme mal endiiraat , peu
t :r,;n: , uour dire, que c'est un homme
:e,_ e; (jji a le resse.ntiraent vif. Impa-
iroherartte..
^^>URC1 , lï , part. V. le ver'oe.
OL'.ICIR, v.s. Rendre dur. Indurire;
^re ; f-_ir duro. — Rendre fort , rendre
- v.'i. lidurire; affir{are ; render firte ;
•5; inra-.li'ir.lire.— Accoutumera cequi
-, IJcheiix, virM.e. Indurare alla Ja.
■il!a pena , ee. avvef^are ; rcnd:r pa-
. tjll:-a".'.i. — Rendre i.mpitoy.ib^e ,
^■^•\q. Iicurirt; inasprire; tncrudeltre;
. ". Devenir dur. ïnd-trirc ; indurare j dl-
'.uro. - S'endurcir au travail , à la
; , pour dire , s'y accoutumer. Avvex^ar-
1 -■ - fia. Dans le même sens ; s'euuur-
V. rUns Je vice, au crin-e; s'endurcir aux
"^'"efid'aiurui. Ouirarri ; indurars i.lnda-
firsl;.!' venir cra.ie'.e, o*tlnaro. ce.— L'Ecri-
ture Sainte dit, que Dieu endur;it le cceur
■echeurs, pour dire, qu'il les aban-
a leur croDreaveugîemeiir. l'.iurire.
■ ■ ^URCIS^EMF.NT , s. m. Hors d'us^je
.■.:-)re. fiî. L'é'at d'une ame quiii'ap't:s
- itiraer.t pour \i vertu et pour les choses
^■•eu. Induramento; estina^ijne; darexi/a
ENfAITEÀU , s. m. Tuiie creuse qui se
met surle faite d'une maison, i cgola ; tegolo ;
tigoletlo; te-.oHno.
ENf AITÈME.NT , s. m. Table de plomb
qui se met sur les faites des maisons cou-
vertes d'ardoise. Lastra di piombo per le co-
perture de' nui.
ENf .^1 TEK. , v> a. Couvrir le faite d'une
m,nison avec de la tuile ou du plomb , etc.
Coprir u.la casa ; far la coperta 0 copertura ,
sia con cribrici, sia con lastre ài piombo.
ENEA.\C£,s. f. L'âge demis h naissance
jusqu'à douze ans ou environ. Infanzia ;
puerizia. — On appelle enfance , une pué-
rilité , quelque chose qui convient à un en-
fant. C'est une vraie enfance ; et en ce sens,
il a un pluriel. Ce sent là des en.f^ançes.
ilasaiyira ; puerilità ; bambina^j^ine. — Etre
en entance , tomber en enfance , se dit d'une
vie:!le personne qui est imbecille , qui n'a
plus l'usage delà t!i'<iO'.\. Rimbanhi'e. - hg.
Commencement. L'enfance du monde. Vin-
fa.it^ia;laculla; il principio ; Il cominciamento.
ENFAN r , s. m. Fiis bu hlle ,par relation
au père et à la mère. IPigllo ; fiutinolo. — Un
appelle Enfois de Fr.mce , les Princes, cn-
fans légitimes des Rois, et cei;c.qui descen-
dant cies aines. 1 ii:ali di Fradicia. - On
dit, en'aut ce Paris» enfantée Lyon, en-
fant d'Orléans, etc. pour dire , natif de
Pans, de Uyon , d'Orléans, il ::':5:que du
style familier. bl.ti!vo ; natio. - fig. Nous
souimes enf^ns da Dieu pyr la gr.'sce; tous
les Fidèles sont enfans de Oieu, eiifans de
l'Eglise. Figli ,fis!iuo!i di Dio. - En style de
l'Ecriture iainte. Enfans de lumière, enfans
detér.èbres.F/ji'iA/iiCi!, delleicaebre. - On
appelle les enfans d'un ivliître de jeu de
Piume , les enfans de !.i b.illo. FisHuoli de!
pad'onedel giuoco della palla a corda, — fi>-.
Enfans de la balle; ceux cui exercent la-
profession de leur pères , et qui sont cen-
sés la faire mieux que les autres. FìgiLi-jli
dell'arte, cioè quelli che j<s"ono a far it me-
stiere , la pr..fissiont delp.tdre. — Oarcin ou
fille en bas-age , et iuiqu'a l'jge i!< aix ou
E N F 287
douze ans ,_ sans aucune relation au père et ;V
la mère. Bambino; fanciullo; in/ante; ra-
gallo. - prov. Faire l'enfant; badiner comme
un enf.ant, s'amuser à des choses puériles, f^ar
ruiUuare , bambin.tgs'ni , bambol.ggiare. —
Eiùans trouvés; ceu.-< qu'on trouvctxposés ,
et dont le père et la mere ne se font pas con-
noitre. H.imbini , farciuLli eseosti. - Enfant
de Chœurj^ celui dontl'empiai est déchan-
ter dans l'Eglise , et de servir à quelques au-
tres fonctions du Chceur. Cantori, — Autre-
fois enfans perdus, c'étoieni les soldats dé-
tachés qui cc.nniençùient l'attaque un jour
de combat. Soldati esposti i primi in un as-
salto , In una ba:c:gUa. - Enfant, est aussi un
terme dont on se ser' par flitterie e; per fa-
miharité. C'est un ho' enfant; mon enfant.
>.'nbuonragaiio; figiìuolmio. — En ce sens ,
on le fa;t qiwlquefois lem nin au singulier'
en parlane d'une fon ieune lille. Voilà unf
belle enfant, etc. Ecco una bella raganinao:
,fanciullitta.-Ot\ s'en sertaussi enpàrlantdei
inférieurs. Allons , en.^niis ; courage , enfans.
Animo, figliuoli; coragg'o, figliuoli. - Mon-
enfant , est aussi un terme dont on se sert,,
lorsqu'on veut parler avec quelque honnêtet?
à des gens extrèn ement infériètirs. Fi-liuor
EN'FANTE' , ée , part. V. te verbe.
ENFAN FEMENT, s. m. Action d'enfar.-
ter. Pa.-lo; il partorire; l'infantale, -fi»..
D'un A'-iieur qui campose avec beaucoup ûe
cimcu're , en dit qui; lorsqu'il trav.iille , il'
est dans les douleurs de l'enfanteir.e.it. £ç«.
aojï're i dolori del parto.
ENFANTER, V. a. Accoucher d'un enfant.
Partorire ; injantare ; dtre , metter alla tua
an bambino. - On se sî'rt d'ordinaire de ce»
mot en.anîer , absolument et sans régime»
Enfanter avec douleur. Partorir con dvloreJ
-11 se dit fi?, des productions d'esprit. Cet,
Auteur tous les ans enfante de gros volumes-
Partorlre ; produrre ;. dar alla luci un' ovcra.
.ENFANTILLAGE , s. ra. Discoiu-s .ma-
nières qui ne conviennent qu'à ua enfant. It
se dit des personnes (jui ont passé l'enfance.
Bambinaggine ; bamifolinaggim ; fianciullag--
gine ; ragaiiata ; firascheria ; puerilità.
ENFANTIN, ine, adj. Qui est d'enfant,
Infa-^iiU ; fjnciulUsco; bambinesco; puerile,.
ENFAtvlNE' , ÉE , part. Infarinato. - prov»
On dit qu'un homme est venu la gueule en-
farinée , d;re ou faire quelque chose, pour-
dire , qu'il est venu inconsidérément, et avec
une sorte de coafiime.Egli i scioccamenteve—
nulo a dire , a fare ,.ec. - Un homme est enfa-
riné de quelque chose, de quelque science ere*
lorsqu'il n'en a qu'une légère teinture. 'fj^
sere infarir.aro ; aver una mediocre cognitiont
di rhcccnessl.j.
E.\FAR!NER, v.a. et r. Poudrer de h~
tm'!. Infarinare.
ENFER, s. m. Lieu destiné pour le su--
plice des dumnés. Inferno. - En ce mot, le
pluriel n'ajoute rien à la signification du sin-
gulier. Ainsi au foi^d des enfers, ne veutclire-
autre chose qu'au fond de l'enter. Nel pr.-,—
fondo dell'inferno. - Il se dit aussi su nluriel „
du lieu où etoient les âmes mie Notre- Sei-
gneur délivra après sa. mort. Limbo. — fi"g„
D\in lieu où l'on se c'épiaît , où l'on est ex-
trêmement incommodé , où il y a beaucoua..
de confusion et de désordre , on dir , que-
c'est un enfer. Egli' e un inferno. — Porter-
son enfer avec soi ; porter son supplice avec
soi. Portar seco il propria Inft'no , irj>ropri.->:
supplii'c. -ii^. etptov. Tison d'enfer; in»,
méchant homme q-ii excite et qui porte aiu
mal. ou qui c-iuse de grands maux par ses
disciiirs , ou par son exem"le. Ttuone d'bt-
10. - fig. Lçs Démons, les Pu.ssances de
ifer. L'inferno; i DcmonJ; la potestà delle-
tenebre. - T. de Ckyn. Vaisseau propre à cal-
ciner le merau-e qu'on appelli aussi enfer-
de Boyle. Circiilatario, — h'.\ pluriel, i! se.'
prend pour le lieu où les payons croyo^ent-
'''''lx?r,?iî\%""°^?''' après 1.-1 mort, rnferno..
ENFERME , e E , part. V. le verbe. - ijj
s'emplv-ie comme siiist. dans cette phruis.:;
aS8 E N F
sentir l'enfermé ; ce qui se dit d'une chose
flui sent iB.mvais ; 3 cause qii il y a long-
?ems quelle n'a é:é à l'a.r. ^^«^^^'''^^^^^^j
sent l'enk-.nié , et d.«.s ce sens, on d.t aussi
et mieux , Renlerme. V. ,,
ENFiiRMtK. , V. a. Fermer un lieu en telle
soneciai les personnes qui y sont, nepuis-
y n mises, n. puissent ,.as être dérobées.
Chiudere; serrare; svUrc; nyorie. - U se
dit !b'..lumL-nt , pour dite , mettre un homme
tf un Hôpiul f^^Z-i^fZ-J -, r.t.
^f:^?e^;rd'.:r;me-ie,demeurer^lans
une Flace qui va être assiégée pou. la ue-
fi^ndre ChLurst in una Citta che e in j-ro-
un Cloi-re ; se taire Kémeaìi. Chiudersi ,
Zrars inLn Metro -. farsi rensiosoca.^
"vale. - S'enfermer; se retirer dan. sou ca-
binet, et n'y vouloir vo.r P"J°""J^f *'"^'"'
in casa. - ii^. Contenir , Comì-rer.i.re. V.
FNfERRt', i^E> P'«'t- V.leviibe.
ENFEU.<Hl^. V. a. et r Percer avec une
rfpée . une piqué , une '"''<^'',";", ',"".'' ''^•
Infihare ; injiharsl ; ^■assarda banda ahanda.
- hF Venterrer , se nuire inconsidérément a
soi-mcm3 par ses paroles, par sa conduite.
^"i'NaCtliKl'vt'a. T. de Chapd. Serrer
1. bas de la forme avec une hcelle ou cordon
i l'endroit que les Chapeliers appellent le
lien Metter il cordone a un capseUo.
FNFILADE , s. f. Il ne se dit proprement
oue d'une Ionique suite de ch.imbres sur une
5 /me li ne. hleontro-J,:ga distant i stanne
înÎta - lis. Une lonsue enldade de discours ,
unelonsuë et ennuyeuse suite de distours.
AHiaia cicalata. - Au Trictrac. Jeu mis en
un tel eût, qu'on ne peut presque éviter de
perdre le toiir. Scme^lio , sconcerto dd
^'eNBLÉ, É.. P"^V. le verbe
ENFILEMENT, s. m. T. de Mar. Se dit
deT c.bles qu'on tourne en rond autour du
cabestan. Avoliatura della Bomona.
FNFILe'i, V. a. Passer un hl par le trot)
tftfne aigu lie , d'une perle ,. etc. Infilare ;
infil^are^- Enfiler ^^" ^^^V ^^fr Z
chemin et le suivre. Andar diritto per una
Za7a.- prov. Enfiler la venelle ; s'enfuir. V
- fis et finn. Enfiler un discours ; s'enpgcr ,
s'ei'ubarquer dans un lor.ï discours, /'ift^î-i-
re farìn-asliata. - Enfiler une minchie ,
k c;non de la Place enfile la tranchée .
pour dire, qu'il U bat en hsne droite. Z^-
toecare una trincea. - S'enfijer , se dit au
Trictrac, quand on met son leu dans un tjl
flésordre, qu'on ne peut eviterde perdre
le tour ou plusieurs nous. Jiconitie.'dre ; di-
sordinar il suo giuoco. -ï.^^ Vl. / vi:,nr
dit que le cabestan enfile le cable eu virant
lorsque le c.ble tourne en rond au'our du
cabestan. La somona , o sheiiino s avvolta
ENFIN , adv. Apres tout , pour conclu-
sion, bref, cnunmot.finJ.m;"";"'.'"';!
ella fine ; in somma ; in sostan\.t ; m conclu-
"enflammé, ée, part. V. le verbe.
ENFLAMKlEK. , v. a. Allumer , meti-re en
feu. Infiammare, ic. V. Allumer. - Il est
iussi réc Iijiammarsi ; ec. - H- Echauff.r ,
donn" 'leU chaleur, de l'ardeur, Hiam;
m<,r";«r--rirf,:rc; i-./u««. - Exciter, Irri-
ter V. - Use dit auîsi fiR.de l'amour, il est
réc. jicccnderst; infiammarsi; avocarsi; at-
dere d'amore , di collera , " • , ^ ..
ENFI.E'. ÉE, part. V. le verbe. - On dit
absolument, un homme enflé, pour dire.
unbiimmohydrOiMdue. IiJro//Ci/.
ENFLECllUREà, s. f i-l. T..de Mar. F i-
pires ou figulr;. Cordes qui t_r A-ersent
Tes h.iUbms. et qui servent d editloi;
E N F
ENFLER, V. a. Remplir de vent ou d'au-
tre ciiv^se qui donne une plus grande exten-
sionquel'ordinaire , qui lait excéder la gros-
seur ou lu mesure ordinaire, Gonfiare ; em-
pier di l'.ilo u di vento ; enfiare ; }ai rilevare.
- fig. Miller le cœur , entier le courage ;
auEmenter le cour^^e. A.Laisar il cuore; au-
mentar il Coraggio. - tuorgueilur , donuer
delà vanite. Gonfiare ; insupert>ire ; Jar di-
venire vanaglorioso. - lie,-etiam.Onai(d un
glorieux , qu'il est ei.tle comme un ballon.
Lgti e gonfio come una palla. - lis.,tnher
son ityie; écrire d un style empouie. .Joi-
vere in istile gonfio, amfolloso. - c.nnec ie
cahier . entier les ròlss ; y mettre des cho-
ses inuules ann de les grossir. AggH'gnere
HT ingrossare. - Entier la dépense j y ein-
pk-yer de lausses parties pour la gto.sir et
la faire monter p'u. naut. Alterar un conto
di spese. - Il est aussi n. et réc. dans le pro-
pre et d..ni le figuré. Gonfiare, er.jiate ;
sonfi.irsi , ec,
tMFLURE , s. f. Tumeur, extension,
Tosscur , bouiSssure qui survient exiraotui-
nairement en quelque endroit du corps. L,on-
tieua ; gonfiamento ; goujugione ; gonfio ; en-
fiato ; cnjiagione ; eiji.ilione ; enj-^mento i
enfiatura. - ng. L'enikire Ou style , le vice
(l'un style entle. Ani^oUosiia. - L entiure
du cœur; l'orgueil, la vanne. Lnfiamenlo,
■nfiatura di mente ; gonfiamento ; goi!fii\\a ;
sup^rcia, .tw. w n- f
b.\FUNÇAGE, s. m. [T. de Tonnelier.
Lacuon de mettre des londs à un tonneau.
/( mettere, l'aggiustare Ujondo aile botti. _
ENfUNCt'.E'E.part.V. le vetbe. -Avoir
les yeux entonce, d.ns la tête, pour dire,
avoir les yeux cieux. Aver gliocchi aj/ossaii ,
'" EnI- ONCEiMENT s. m. Ce qui paroit de
plus éloigné , de plus reculé clans un lieu
enfoncé. Lontananza ; sjoiidato. - L action
d'entonter , de roni|Te, de briser, liomyi-
mento; rutt.ira; attcitamento.
ENlONv.tR. V. a. Mettre au fond , pous-
ser vcrslefond, tane pénétrer bien aVont.
Âfonàaie; immergere; conficcare ; Jar en-
trate; tubare. - Enfoncer son chapeau tl.-.is
sa tète; taire que la tête entre plus avant
dans le chapeau. Lalcure il cappato ,n capo.
- T. de 1 onneher. tnloncer un tonneau ,
mettre des tonds a un tonneau. Mettere, ag-
oiustare U fondo alle botti. - Rompre , briser.
Abbattere; atterrare; sUndare ; lomyere;
affondare. - Enloncer un bataillon , un es-
cadron , les rangs ; les percer, les rompre,
les renverser en Uonnaiit dedans, òoaui^ii.1-
re; dar nd mei%o , e distare; sparpagliare;
sconfiggere. - v. il. AlUr .lu lond. y.tt..,!lars, ;
immergersi; andar a tondo.-", f- "^"C;
trer bien avant vers le tond, vers le boui.
Internarsi; innoltrarsi; immergersi ; penetrai
addentro; cacciarsi iiwanxt. - l.g. bedonner
tout entier à quelque chose. Immergersi,
abbandonarsi; darsi a£aiio a... ; tngojjarsi.
E.XFONCEL'R , s. m. Il u'a guère d usage
que dans cette maniere de parler prover
biale : enfonceur de i.ortes ouvcries ; se dit
d'un homme qui se vante d avoir tait une chose
tres-tacile , comme si elle eut cte lort clitti-
cilc. Gonfijiiiigoii; arcijanfano j soppoiiieiei
■''^ENFtiNÇOlR, s. m. T. de Mégissier.
Espece de pilon qui sert i fouler les peau;;.
E N G
ert de p8U d'usage , en parlant des person»
nés. Rinforzare; rinvigorire; afionare ; 'n-
joi-aie; miortiie. - v. n. et r. Devenir
plu^s lort. Injortire. iinfori^re ; diven'ii fric ,
" E^rÒRMER. V. a. T. de Chaud. Donner
en i,fos a une pièce la forme qu de oui;
avoir quand elle sera finie. Par U prima
les n.iUDins, n m"' >■-'■-"» ■ -, ., ■
pour m.ntet aux hunes , su haut des mati.
CiUclk.
■" ENFONÇURE. s. f. collect. Toutes le
pièces qui tont le fond d'une futaille, ou:
fonne.iu, etc. Fondo ; legname ctieja il Joii..,
delle botti. — L'assemblage des ais que loi
met au bois d'un lit pour en soutenir la pail
lasse , les matelas. Paneonediid una lettiera.
- Eiifonçure. 7'. de Cliir. U se dit en geiieral
d'un atr.isscmtnt de plusieurs pièces du
crâne qui a été Iracissé par quelque coup vio-
lent. On en distingue trjis espèces , Icn-
;.ie.me, l'cmbartute et le camarose. liât-
tura d.l c-jfj'O.
FNfOlK'l, lE, p.-rt. V. le verbe.
tNFORCliU V. a. Kei-.dre plus fort. Il
tNÎ- i.)UI , lE . part. V. le verbe.
LNfOolR, V. a. Cacheren terre, ii^r-
tiirare, nasconder sotterra, injossare. - t. i
(lit ng. qu'il ne faut pas ei^luuir le talent y, !
a plu a Dieu de nous donner. Nasconde c ,
lasciar injruttuosu. ,
tNFUvKClifc.' , EE , part, hjorcato.
LNFUURCHdMENT, s. m. - l.dArc.v!.
Premières reioinbecs deb angles, des voi:;ti,
dunt les vousioirs sont a branches. ò/.;.o./
c:sl' angoli, ec - En » . d'AgricuL. òotce de
'^'iNtOURClfLi^,' v. a. i\ioniu- a cheval
i.n.bedeça, i„mbe delà. 11 est i..m. .n^/ca-
IX kit arcioni^ la scLLû^
tl\FUUi<CHU.\E , s. f. r. de Chasse. Se
dit de la tète o'un ceri dont l'exiremitc du
buis se termine en fourche, faico b Jorcato.
tNFwUKi3E', Y:t.,\>..rx..li'jonaio.
1:.NFOUa.m:.K , v. a. Mettre c.nsie four.
Iiijo.n.ue; n.elter^ m Jorno. - l.g. et lam.
bien cnlourntr, mal cnioutner ; bien com-
mencer une iltaire, ou la Cummtncet mal.
Aver cura aiio injoinare ; incamminare , m*
rollare bene o mule una cosa.
tNf RAYEURt, s. t. 1 ■ de Drap. V. Mon-
ture. IJiroxiatiire.
LNr RblNDRE , v. a. Transj,res5er . vio-
ler , rompre, contrevenir à. . . 11 r.'a d'usage
qu'en p.,rlant de 1 raité , de Loi, de l^nvilege ,
d'Urdoiinance , et autres ciioses semblables.
yiolare ; trasgredire.
EN FREIN r , EiNTE , part. V. le vetbe.
tNrisUt,)UL', E'F, , part. Incdi ,i.eciato.
E.NF:;oi)Utr.K , V. a. Faire i.ioine.B
se dit en plaisanterie et par mépris. Jn-
cdpyucc:.tre ; Jur /rate ; Jar religioso ctauf
ENFUIR . S'ENFUIR , V. r. Fuir de quel-
que lieu. Fuggire i ir.gamliare i darla a gam-
be ; battersela ; caicogr.are ; darsi alla Jo-
ua ; dar dede caicagne ; dcr le spcUe ;
'giuoear di calcagna ; scapolare; scappare;
svignare ; smucciaie. - Un dit fig. dune
hqucur qui sort , qui s'écimle ri un pot , d un
vase (lu'elle s'enfuit. Irapelare ; versan
spillare scappare. - Use dit aissidu vase
ineme doti la liqueur sort. Versare per Jt
rotture. , ,r i l
ENFUME', in, part.,V..le verbe.
ENFU.MiiR, v. a. Norcir pai la fumé».
Affumicare; dar fimo , siifiiimicarc ; annerir
con fumo. - Incommoder p.ir la fumée. Af-
fumicare ; far fumo. - Enfumer des renards,
des blaireaux; les obliger par l-> l;™j;= *
sortir de leurs ternets. tnfumer des mou-
ches à miel. Affumicar U volpi, i tassi, u
'"eNFUTAILLÌ-.R ,y. a. T. deC<,n:m.m^
tre des marchandises dans une futaille. Imbet-
'""FNGAf^É'', F.'E, r"». V. levtrhc. -II
esllniTsi quelquefois subst. Un nouvel enga-
ce. Un nuovo arre'au. ■„..,,.,
ENGAGEANf , ante .adi. Insinuant,
arru'flnt AtirAtt'vo ■ lusiu^hicvo *
ENGAGEMENT, s. m. L'action d'en^a-
ïer , ou l'effet de cette action. l'^S^-o 'J'^
pugnare. - On appelle ens-iç"""' . "f ''^
gneurie eng.jée , un domaine engayc. i «
l-iu. - Une promesse . un .•'•",'i«"'f"','Xt
.b'ittntion qui est carîc (nie ' "" "?*' '''":
en liberté de faire ce que Ion veut, j •^'"''
sa ; obbligo ; impegno ; patto ; "•;° « • "",(
ven-done. - L'enrokm.i-.t d'un ">!''■" t,"
même l'-rgent qu'il « n reçoit , en s enr «t
Arruolamento. - Enit.-.;.<=mcnt (l'un ma .îlot .
T. de Mar. La conventwn qm ^e f^'t »r=
lui , de la part , du Capitaine . ou dj'_M.^;;'
de vaisseau. AniioUinento di "^".^ /-r-
E N G
ENGAGÉ . EE , part. V. le vebe. - 1! est
'«ussi quelquefois subit. Un nouvel engage.
i/n nuovo arrulato,
ENGAGER , v. a. Mettre en gage , don-
ner en gage. Impignjri ; instassi -ire — Don-
ner pour assurance. Dar Inpc^na. — fig. En-
gaeer sa foi, sa parole , son honneur. Im-
fignar la sua parala , Il suo onore* — Eng^^er
son cœur, donner sun cçcar , aimer. Dar il
suo cuore , gh affati ; cman. - Obliger à
fdire quelque cnose ; et le plus souvent,
obliger sans vioUnce. Impestare y obbligare-^
muter in ohhlic.o , in dovere dì — Engaeer
le combat ; obliger à combattre. In^a^s''^''
la biiuaglia. — On dît q^i'une escarmouche
a engagé le combat , pour dire , qu'elle en
a été 1 occasion, Esser cagione. — T. d'Es-
crime. Engager le fer; saiiir avec le fort
d^ son é,jée le foible de celle d? rer.nemi ,
en sorte qu'il ne peut plus cetourner le fer.
Quelquefois toucher le fer de son ennemi.
'loccare, - On dit, qu'une chose eng^^ge
I:i poitrine , pour dire , qu'elle cause de
rû;)pre>sion à la pjirrine. Opprimere , aggra-
vare. — V. r. S'obliger , promeir;e. Ln^^e-
gnarsi\ obbligarsi ; promettere. — S'obliger a
servir quelqu'un pour un certain temps. Ar-
rotarsi. - On dit d'un m.ilade , que sa poi-
trine s'eng'ge î qu'elle s'emb.irrasse , qu'elle
ï'em;>!ic. Sgravarsi i imbara\\arsi. — S'en-
detter, T. — S'embarrasier , s'empêtrer. V.
— fig. S'embarrasser , entrer dans unjï affaire,
d.ins une entreprise , plus avanf quM ne fau-
droit. ïmfj ugnarsi y imoarai\arst; ec. - Sen-
gager dans un bois , dans un defilé : c'eit y
entrer trop av.int. Impegnarsi ; andar troppo
innanii.
ENGAGISTE, s. m. Qui jouît d'un Do-
maine du Koi par ensaaement. ^^rwjvo.
ENGAINE', e'e, part. In^uainato ^ fig.
Inguantato.
ENG AINER , v. a. Mettre dans une gaine.
Ingainare \ porre nella guaina.
ENGAlLAGE, s. f. T. de Teintur. Ap-
çrêt que l'on donne aux éfolTei qui doivent
être mi.es en noir» qui consiste à les faire
boLpllir dans une dccoctiou de noix de galle
et d'.iutres inprédienî. Vingallata.
ENGALLEK , v. a. T. de Teintur. Don-
ner l'enq illage Incalnre.
EXGA::.TKEMA\DE ou EMGASTRE-
JWITHE , s. m. r. de PhysioL V. Ven-
triloque.
ENGEANCE, s. f. Race. Il ne se dit
proprement que de quelques animaux domes-
tiques , et particulièrement de certaines
' espèces de volatiles. Ra\ia \ spi\li ; sorta.
— 11 ne se dit des hommes, qu'^-n mauvaise
part, et par injure. Maudite, mauvaise en-
g'^ nce de vipères. Maledetta ^ cattila rana;
ENGELUKÈ, s. f. Enflure aiix pieds »u
aux mains, causée p3r un froid excessif,
et rccompnçnée à'inrt:;mmatJoii. Fcdi{^r-one,
ENGENDRE' . e'e , part. V. le verbe.
ENGENDRER , v. a. Produire son sem-
' bldble , comme font les animaux. Il se dit
I -ts cominunémcnt du mâle. Generare j In-
lurc i produrre ; dar res:ere, — En parline
; ersonnes divines , on dit , qoe ie Pere
-ndre le Fils de toute (.'cernite. Il Padre
t-:i-ra il Figliuolo fin da tutta P eremita.
~ Ouelqiefois , produire quelque chose qu?
ce -ioit , et de quelque mnniere que ce soit.
i.cr.irjre -y ingenera-e ; c a ginn are \ produrrei
l :r venire. - En ce sens , il est encore réc.
(.'•r: s'engendre dans les entrailles delà ter-
'-. formarsi. - li;^. Etre cause ou occasion
' r v-i-îîque chose ; et il ne se dit guère qu'en
r-. Liv.iise part. Generare ; produrre ; iidrir-
re ; Jar venire^ ; far nascere ; esser cagione.
— V est aussi réc. Les procès s'engend.-ent
' n^nt dans les famillei. Nascere-, sul-
^■^'GE', e'e, part, V. le verbe.
-' .sGER , V. a. Vieux mot, qui signifie
ii.i^.rr.;ser, Charger. V.
[ NG El^ BE' , e'e , part. V. le verbe.
ENGE(\BER , v. a. Metnre en ^erbe. ac-
Diciiona ire Franco is-ItatUn,
eevomri. — Entasser des dicsssles unes sur
les autres. Ammontare i accumulare^ V. En-
tasier,!
ENGIN, s. m. Industrie. Il n'a d'usage
qu'en ce vieux proverbe. Mieux vaut enjvn
que iorce. ini;:sno ; industria. — Initru-
nient d.iiis les nii^caniques. Argano •ftngrgio i
macchina ; cavalittta da vitrui/io detta cuioi-
sicoccra. — Avrfnt l'ubage des canons ,on R^'
pelloit du nom d'engins de j;ueire , les m.ich:-
nes dont on se servetta l.t guerre. Macchine
militari ; strumenti bdlici.
tN;;i>^OiME, 1. de Ciiirurs. Embarru-
re. V.
LWGLOBE', e'e, part. V.le verbe.
ENGLOBER, v. a. Réunir plusieurs cho-
ses , pour en former un tout, tiiunire ; con-
globare.
ENGLOUTI , IE , part. V. le verbe.
EMGLOUTIK, v. a. Avaler gloutonne-
ment. Ini^kiottire ; ingujjre ; ingollare ; in-
gorgiare ; ttanguggiare. - ti.;. Absorber, 'v'.
~ Consumer , dimper des biens , dss
riclicses. Dilapidai: , dissipare ; mandar a
male. — Infe.ter d'une mauvaise odeur ,
qui saisit le cœur , etc. Appestare j ap/it\-
^are ; aUci\are ; ammorba/e ; putire Jiera-
' LNGLUÉ , e'e , pcrt. V. le verbe.
ENGLUER, V. a. frotter, enJ.iire de
glu. Impagliare y invescare ; Litrider di
ENGONCE', e'e, part. V. le vcH,.
ENGONCtil , V. a. Rendre la t.:ille con-
trainte , gênée. Salir troppo , e far parere
svenevole , disadatto ; àicesi degli abiti mal
jatti.
ENGORGÉ , e'e , part. V. le verbe. - Il
se dit d'un cheval dont les jambes sont ple:-
nes de mauvaises humeurs. Impedito ; che ha
crepacci. — Des moulins sont engori^és ,
quand l'eau est si haute , qu'elle empêciie
les roues de tourner. Ingorgalo ; che non pub
giare.
ENGORGEMENT, s. m. Embarras for-
me dans un tuyau , dans un candii. Intaiancn-
to ; ingorgamento ; itubara-^\o. W se dit parti-
culièrement des vaisseaux du corps humain.
Ingor^amcnro.
ENGiJRGER, v. a. Boucher le passaje
par où les eaux doivent éco.i'er. Intasare;
ingorgare ; turare ; impedire i! varco a* fluì'
di. — Il est aussi réc. Ce tuyau s'engorge.
Ingorgarsi.
EN.ilJUE', e'e, part. V.le verbe.
ENGOUE.ïlEN f , s. m. Empêchement
causé par quelque chose qui engoue. Ad'o-
gamcnto i so^ocayone ; 5t>#bir4m::«/o. — Préoc-
cupation en faveur de quelque chose , entê-
tement. V.
ENGOUER, V. a. Embsrrasser, emtècher
le passage du gosier. Afogar: ; soffocare ;
saf^ugare. — fi^. S'engouer, c:re engoué d'u-
ne personne , d'un ouvraj^e ; c'est se préoc-
CLiner .ivantageusemont d'une personne , d'un
ouvrage , en être entêté. Incapprkcirsi ; im
bertunarsi.
EN" lUFFRER, S'en'gouffrer , v. r.
Il se proprem-înt , des tout bil'ons de
ven; , lorsqu'ils entrent , qu'ils s'enferment en
quelque endro t. hsolfars! ; riserrarsi. - Des
rivières ou des ravines d'eau , lorsqu'elles
tombent et se perdent en quelque ouverture
de ia t'^rre. Sprofondarsi ; abissarsi ; mna-
bis.uirsl.
LNCOULE , e'e , p,irt. V. le verbe - T.
de Bl.ison. Se dit des pièces dont les extré-
mité, entren: dans des gueules d'animaux. In-
gollato.
ENGOULER , v. a. Pendre tout d'un coup
avec la gueule. Ce chien cn.:;oule tout ce
qu'on lui iette. Il est pop. ingojare ; inghiot-
tire ; inrollare.
ENGOULEVENT, s. m. T. d'Ornithol.
Crspaud volant. V.
ENGOURDI, IE, part. V. le verbe. - «e.
Vn esiJrit engourdi; un esprit pesant , lourd.
V. ces mors.
EiNGOURDia , V. a, Reiidre comms per-
E N G rSp
dus , tndormir une partie du corps , en
sorte qu'elle soit presque sans mouvement
et sans sentiment. Intormentire ; stupefare;
intcrmentire ; indolenzire ; assiderare ;' imi'
ridire ; aggranchiare. - On dit (ig. l'oisiveté
engourdit l'esprit ; la mollesse engourdit le
courage , etc. Stupefare ; annegghittire.
— Il est aussi réc. Les mains s'engourdissent
par le froid , etc. Agg'lacclarsi ; agghiadare ;
aggranchiare ; intormentirsi ; assldciarsi dal
EN^iOURDISSEMENT, s. m. Etat de
quelque partie du corps qui est engourdie.
Intiniiamsnto ; intiriiy.niento ; raggrln^amen.
'o i agghiadatnento ; assideraiione j stupore.
- ng. Il est dans on étrange enjourdisse-
-ment d'esprit , etc. Stupore; stordimento i
indolenza.
ENGRAIS, s. m. Il se dit des herbages
ou l'on met enj^raisser certains animaux
domestiques , qui servent à la nourriture
de 1 homme. Erbajo ; pascolo ; pasco ;
pastura. - La pâture qu'on donne à des
volailles, pour les engraisser. Ciò che si
dà al pollame per ingrassarlo. — Les fumiers
dont on amende les terres. Letame ; c
ENGRAISSÉ, ÉE, part. V.le verbe.
ENGRAISiEMKN r , s. m. T. d'Agri-
cult. L'action d'eujraissor les terres. Ce
qui peut rendre un fond plus gras et plus
lertile. Concime. - En T. d: C%arpent. As-
sembler par en-rai,seraent ; joindre juste
deux pièces de buis en faisant entrer a
force les tenons dans les mortoises. Intac-
catura formata dell' intaglio col dente.
ENGRAISSER, v. a. Faire d.'ïenir gras.
Ingrassare ; impinguare ; far grasso. - En
p. riant des terres : (aire divenir fertile. Con-
ci-na'c; leta-nare ; ingrassare. — Souiller ùs
Braisse, rendre sale et crasseux. Insudiciare;
imbrattar d'untume, dì grasso ; lordare ; mac-
chiare. - V. n. et r. Devenir gras , et prendre
de rembJnpomt. I'ijr.-isare ; divenir grasso}
impinguarsi. - On d:t tìg. et fam. qu'un hom-
me s'est engr.sissé dans une affaire , pour di-
re , qu'd y a fait un grand e.iiu , un gmnd
proht. Arricchirsi; Impinguarsi m un negozio.
- S engraisser des niiscres publmues , du sang
delà veuve et de l'orpJielin. Impingunrsi ;
Igratsarsi delle pubbliche calamità , del san-
guedalla vedova e del orfano. - D'v.enir sa-
le et crasseux. Insudiciarsi. — En p.nrl.mt du
vin et de certaines liqueurs. S'épaissir , coiv
tracter une certaine graisse. Passare, ir.ceL-
conir; ; guastarsi.
ENGRANGE', ée , part. V. le verbe. •
ENG.<ANG2R, v. a. Serrer des grains
dans la trange. Hipporre nel granajo , nella
capanna.
ENGRAVÉ , ÉE , part. V. le verbe.
EN'GllAVER, V. a. Engager un bateau
il.ins le s.;ble, de sorte q.,'il ne f.otte plus.
Arrenare ; incaglUrc. - Il est aussi réc. Notre
bateau s'est engravé. Arrenarsi.
ENGRELE', ée, adj. T.de niason. Il se
dit de certaines pièces honorables del'é.-u,
qui sont dentelées tout autour. Dentellato ;
spinato.
ENGRELURE, s. f. Surte de petit point
rrès-étroit , que l'on mît à une denteile.
Smerlatura. -'X.Ae Glasjn. Bordure engrê-
lée , qui n'a de largeur que le qustt de la
bordu:'? ordinaire, Ucnr.uu-a.
_ ENGKE.NAGE, s. m. Disposition de plu-
sieurs roues qui engrennent les unes dans !?■:
autres. Incastraara; imboccatura de' denti
d'una T. "Ita cori un' altra.
ENGRENî', E'E, part. V.le verbe.
ENG,sKNER, v. a. Commencer à ree'tre
son blé dans la trémie du moulin , pour
moudre; cmjrener la trémie, il se dit plus
souvent , absolument. Puisqu'il a engreno ,
c'est à lui à moudre. ¥orre il grano nella
trami,gi:'a per macinare. - OndltHg. et iam.
il a bien enf,rené ; il réusstr.i dans cette ;t-
faire-U ; il a bien commencé , les premières
démarches on' été bien fai'^s. Dans le .on-
ttuire , il a m,il engrené. Chi ben eomlneU h»
Oo
aqo E N J
la meli iell' opra ; sartor che non fi il nodo
il funto fcrdc- - Mettre en bon point les
chevaux , en Iss nourrissant de bon srain.
Ingrassare. - v. n. 5c dit d'une roue dont les
3en-s entrent dans celle; d'une autre riiue ,
en sorte que l'une fait tourner l'autre. Cette
petite roue engrène bien d.ins ccîce sr^inde ;
ces deux roues ennrennent bien , s'cm;rennciit
bien ; et alors il estréc. Incastrare; ir^g'anare.
- tn^rentr la -..ompc. T. de Mar. Faire
ioucr la pompe, pour vip^r 1 eau. ingranar
Jj tromba; c^io'tar U tromba jiache iasct, e
""ÊnGKEnÏÏ'RE , s. f. T. d'Hor'.og. Se dit
d'une roue dont les dents d-.ivent entrer
Jans celles d'une autre roue. Incastro; im-
"eNGÎu, s. m. Esiièce de tigre qui se
trouve dans la basse tthiopie. Specie di
'"eNGRC-SSE-, e'e. part.\. le verbe.
ENGRO.SSER , v. n. Rendre une femme
enceinte. 11 est fain. Ingravidare , impregnare;
Tender incinta. , ,, , ,
ENGRUMELE.e'e, rart- V-lsverl'e- ,
E.MGRUMELER,VENGRUMLLEB,v.r.
Se mettre en prumea.ix. /.^.^rumarsi ; agim-
moUrsi; quaf'.iaisi; rappiijUarsi msrurni.
ENGUlCHURE.s f.T. de Chasse, ti.tree
de la trompe. Inbocc.:ti.ra di-I corno da caccia.
ENGYiCOPE , s. m. T. d'Oft. Machine
plus connue sous le nom de Microscope. V.
ENHAHDI, IH, part. V. le verbe.
EiNHA'.iDIR, v. a. Encourager, rendre
hardi. Incoraopiare ; cn:mare ; inanimire ; dar
animo; rincorare; avialorare.
ENHAR.\iOMQUK,.d|. de t. g. T.de
Mus. Qui procède par quarts de ton. knar-
ENH ARNICHE, e'e, pnrt. V. le verbe.
ENHARNACHER , v. a. Mettre le liar-
rois à un cheval . V . H.irn.icber
ENHUf HE , T. de Mar. V. Hucbe.
ENJ \BLER , v. a. T. de Tonnel. Enfoncer
les futailles, ou mettre des fonds, en ar-
rêtant les douves d'cnfonçuresd-in» la rainure
flui règne tout autour du jable , en-dedans.
Capruer.inare. _ _ ,
ÉNJÂLER, ou ENJAULER, v. a. T.de
Mar. Mettre le jar à une ancre, torre ti
ceppo all' ancora.
ENJAMBF.- , e'e . part. V. le verbe.
ENJAMSE'E.s. f. Le pas ,1 espace t;'i on
enjambe, l'action t^'-i'on fsit pour enìjinber.
ENJAMBEMENT , s. m. T. de PoiT-sle. 11
se dit du s€ns qui commence d.ns un vers ,
etfinitdans une p.irlie d'une autre vers. Rom-
pimento del verso , o sia la m'erru^ione _ à un
aenlimcnto, d'una sementa, d un perioda ,
the passa d'imo in altro verso. .
ENJ AMUER , V. n. Etendre la ïambe plus .
qu'à l'ordinsire , pour passer p.ir-dessus ou |
au-deli de quelque cliase. t.tr un gran passo ;
stender le ganike. — M.irclier a gr.nnrl prs. 1
Spacciai il tcmno , mettersi, o cacciarsi la vi.i, .
c la strada tra v.ambe ; battere ; andar rafo , \
e In ^rt«a.-- Il est quelquefois actif. Eni m-
ber le ruisseau , eniim ber deux marclies a la |
fois, j^ccava'ciar un ruscello ;_ scendere, o ;
salire due (radini a un tratto. ■■ hs. Avancer , ■,
passer sur quelque chose |,l'is f;iiil ne faut.
Stendersi; inoltrarsi ; ar.in,are. - On dit
eu'un vers eniambe sur le vers suiv.int, lors-
que le sens d'un vers n'est .ichevé qu au com-
riencementou au milieu du vers qui le suit.
yerso rotto ; inte-roito ,ec. V. Uup'mbement.
— Usurper, empltìter : et en ce sens .il est
«uelquefois actif. V. Empiéter. -- On dit
d'un homme qui a Icsiambcs extraordinairc-
mem longues , qu'il est haut enjambé. i/.i-
luntone; fuse; agnolo.
ENJAVKI.E', e'e, p-Tt.V. everbe.
ENJAVELER, v. ;. Lier des bic's , des
avoines , qui (itoiiiit en (avelie, pour en
faite des serbes. Ai.imannaie ; accovonare;
far icovni.
' ENJAULER. V. Fn.a'er.
ENJEU , s. m. Ce que l'on raet au leu ;
E N L
en comtocnçant à jouer, pour être pris par
celui qui a.ener.i.Lj fauata. .
EM iMAIlQUE, .dj. de t. g. (lui ap-
partient a l'cnigme j qui renferme une eniâme.
Er.igmaticv i enimmatico.
tNlG.vi/i î lyUK.VlEN'T , adv. D'une ma-
niere émi.m\:\i\v\Q.Enirmattcariente.
E.Mv.iviL , s. '. Exposition o une chose
naturelle , en termes obscurs et métaphori-
ques qui la déguisent , et qui la rendent
très-d'îf.c-.le a deviner. Eniimna; enigma;
indovinigli/. Certain» tableaux qu'on expose
d«ns les Ctllèces , pour exercer l'esirit des
Ecoliersa U.vJiier le sens caché sous les heu-
res, fittii.-e emiylunat'che.- Ui>cour,don!on
ne l'eue. re pas bien le sens. Enigma ; pa:-
late oscuro.
ENJOINDRE, v. a. Ordonner, com-
m. prier expressément, hsingneic ; ordinare ;
impaire ; prescrivere ; comandare ; commet-
' ENJOINT, IN-,-E, part. V.le verbe.
E.NJjLIE', e'e, part. V. le verbe.
ENJ'JLlV E.uEN l , s. m. Joli ornement ,
ajustement. Ai>beUimento; adornatiira ; ab-
bellitura ; acconciatura ; ornamento ; affa\-
^"eNJÒlÌVER, v. a. Rendre joli, rendr:;
plus joli i line se dit point des personnes.
Abbeiiire ; imbellire ; affazzonare ; ornare ;
adornare ; agcn\nre.
EN.IOLlVi.UK , s. m. Qui pare , qui en-
jolive. Adurnatore ; ornature ; acconciatore ;
l:,ndat.Tc.
ENJOLIVURE, s. f. Eniolivement. Il ne
s d.t qu= des er.j Jivemens , qu'on (alt a d"
certains peiits ouvrages de pende vakur. U
- mento ; fregio ; ornato ; abbjiimento.
ENJOLLE', t'E , part. V. le verbe. ,
ENjOLLtK , v. a. Surprendre , attirer,
engager p.ir des paroles flatteuses, tromper.
11 est fam. Abbindolare, adescare; infinoc-
cliiare ; ucecllare ; carrucolare ; far a girare
colle rMchelle. , „ , .
ENJOLLEUR, EUSE, s. m.etf. Celui,
celle qui surprend et qui attire par des paro-
les flatteuses. Ciurmadore; bindolerie-, un-
guento da cancheri; aggiratore. Er.ì'Jìeuie.
E N L
- Enlacer des papiers ; les passer tous daiH
unmémel.-cet. //liiVjarf.
ENI.AiOl , lE , part. V. le verbe.
ENL.AIDIR , V. a. Rendrs laid. Pi forma-
re • sturrra'e; svisare; travisare; far brutto.
ENLAlDlsSEMENr, s. m. ï'. inusit-.
Action d'enlaidir. L'imbrunire; il divenir
bruno , sjcrmato.
ENLAKMSiv , V. a. T. de Faiseurs de
filets. Pratiquer de grandes mailles à côté du
hlft avec de la fictlle. /Ije/uênere alla rete
un' timir.ait- ratura di funicelle.
ENLASSER , v. a. T de Charpent. C'est ,
après que les teuciss et mortoises sont fa-'s ,
percer un trou l'u tr. vers pour les clicvli. r.
Far un foro per imperniare le intaccature a
"ENJOUÉ', e'ï, adi. Qui est d'hvimeur
gaie , b.idine , fo à're. Ucto , festevole ; pM-
cevole, ec. V. B.din , Folâtre. - H fe dit
aussi d'es pièces et des productions d'espnt
qui sont fort p'ies. Leggiadro; ameno ; gio-
condo ; piacevoh. „ . , ,,,
ENJtjUE.vlENT, s. m. Gaieté. Ailegna;
piacevoleua , giceondità.
ENlVkt.', tE, part. V. le vêtue.
tNlV.vE'klEK r , s. m. ( Lapteiniere syl-
l.be est n3s.ile, ainsi que d'tivvrer. ) Etat
d'une l'ersonne ivre : il n'a d u^açc q.. au li-
gure, îùbbrena ; ubbriacheiìd ; o£uscamento ;
ENIVRER , V. a. Rendre ivre._ Ubbria-
care ; incbbriare ; inncbbiiare ; imbri,tca:t ;
fa' divenr briaco. - Il est aussi réc. II s est
enivré à ce repas. Imhriaccars: , mnebbriarsi ;
ec. - On dit, par extension, que le t.ibac
1 enivre, etc. Inebbiare ; far girare u capo;
. dar nel capo. - fie Les louanv;e< , les flatte-
; ries enivrent , pour dire, qu'elles renyilis-
sent l'esprit de vanité. Dar nel capo ; incb-
\br'are. - La prospérité enivre. ■ far i(r,;rc//
\ca o\ dar nel capo ; far dare volta al cervello.
i ENKIRlDl'iN, 5. m. Petit livre portatil
> contenant des remarques , d es préceptes , des
princÎTes secrets. Enc'iiridro; minutile.
ENKISM.', E'E. adj. T. dcMcd. Corps
■ enfermé dans une pellicule, une membrane.
' Chiuso in una pellicola o membr.ina.
KNI.ACI.', k'e , part. V. le verbe.
t ENLACEMENT , s. m. Action d'enlacer,
! ou Tcfllt de cette action, /(//■.-mamjnfo j al-
la-C'.Mura ; annodamento ; legatura.
ENLACER , V. a. Mêler, piiser des cor-
dons, des lacets l'un dans l'autre. A'iacciae;
annodare ; ajjibbiare ; legare ; strigner Con
lacco. - Enlacer des branches d'arbres_ les
unes dans les autres. Ir.tralciurci inirteeiare.
dente m terjo
ENLASSURE, s. f. T. de Cha'ptvur.
Trou percé avec le laceret au 'r.vers d-.s
tenons et mortoises , pour les t heviller et les
lier ci:semble. Foro da imperniare le iaiac-
ENLEVÉ. e'e, part. V. le verbe.
ENLEVEMENT, s. m. R^pt, ravisse-
ment; act'on par laquelle une i>frsciine est
enlevée inalsré elle , ou par laquelle une
cliose est enlevée m.-'ltré celui à qui elle ap-
pMt tient. Kat o j rapimento; togUmento ;
ENLEVER , V. a. Lever en haut. Inai
\i:re ; aitare; lev ir in a to. — Lever en haut
avec rapidité, avec violence. P. rtar /n a/(o ;
mandar aL'ani. Ravir, emporter , emmener
par force. Rafire; togliere , prendere , con-
durre , t'rae , porta' via perjur^a. - Enlever
un corps; | rendre un corps mort peur I_e
porter en terre , ou pour le mettre en de,' ôt
dans quelque Eelise. Prendere un mo-to per
portarlo a se/ipellire. - La Justice n enlevé un
corps , pour dire, qu'elle s'est s.nisie ducada-
vrc d'un homme tué , noyé , etc. La Ciusti-
tia hapreso , ha rollo un cadaveio. Enlever
tics marchandises, se hirer de les acheter , de
s'en fournir avant qvie les autre. Marchands
s'en soient fournis. Levar iuercan\ie ; far
incetta. -X. de Guerre. Enlever un quar-ur,
enlever un réettmcnt ; surprendre ec fcrecr
tles trcuT>es dans leur (jtiartier. Sorprendere ,
investir il nemico ; assalirlo aile tende -En-
lever u.;e place , une province ; ôter une
province à renneml , e: s'en rendre maitre
en peu de tems. Invesiir una f "j,îj ed ir.»
si::w'-:en:- - T deS.r-ur etTailland.FoT^
Eer. V. - On dit nu réc. Que la peau s'en-
lève , lorsque quelque ébulltion de saPK, oi»
que'.^iu'autre cause que ce soit , la faitéltver.
lio.rj.arsi; sollevarsi; enfiare. - Il se dit
aussi dti co-ps mê-ne ou des parties d^^nt U
pe. us'estélevée. Gonfiar: ; enfiare. - Trans-
porter d'admiration , i.-.vir, charmer. V.ce»
in-rs. - Oter, de mcnii-re qu'il n'en resta
aucun vestige. Cavare ; to/'>'i:re ; scancellar: i
fare tparre. - i. de Clia'se. Enlever la
meute , c'est entraîner les chiens par le^ plu»
en rt chemin où l'on a vu le cerf , et oi'i l'oa
rc r.'uve la voie. Metter i cani sulle fatte per
la p'ìi corta. . ,
I ENl.RVEUR, s. m. T. MV.it. p:u u'iie.
Enieveurs de quartiers ; on appelle .■>insile_ï
soldats qui forcent et cnlovent les ennemis
dins leurs quartiers. Soldat' die aisallscono
e sorprendcno i nemici ne' lorquartieri.
ENLEVURE , s. f. Petite vessie ou biibe
qui vicn> sur 1.1 peau. Aujourd'hui , ou ne dit
phis qu'Elevure. V.
ENLIE' , ÉE , part. V. le verhe.
ENlIER , v. a. r. de Mafon. EnR.nger
l'un dans l'autre , les pierres et les briques e»
bâtissant les murs. Collegare.
ENL1GNE', l'e, part. V. le verbe.
ENL1GNER, v. a. T.d'Ar^hit. de Cvr-
pent. d'Imprim. etc. Rédiiirc la snrrace t. 'u
corps ou de plusieurs corps contiïtis, a i'-
même lii;ne. ì'are%gìare ; conguagliare ; e- •
gua'e ; /iirpar.-; sp an.ire.
ENLUMINE", E E, part. V. le verhe.
ENLUMINER , v. a. Colorier une es-
t.-.mpe , y mettre des couleurs convenable!.
Cuhlire , tlliuBuiiut , miniare rami , imagiiu
E N O
Stampate » carte geografiche. — Rendre ronge
€t entlammé ; et en ce sens, il n'a d'usage
qu'en parlant du teint , du visage, Ti^nere^
culorire , infiammare , far rossiBS'-<ire U guan-
ce. — prov. et bjss. ^'enluminer la troène,
le museau, enluminer sa troène ; boire ;tvec
excès ; et ceb , pjrce qu'ordinairement ceux
«.j.u boivent ex ejsiv-ement , ont le visage furt
roLige. Fare il naso russo ; ariufiarsi col vino.
ENLUMINEUR , euse , s. m. et f. Celui ,
celle qui t'ait mitier d'enluminer des estam-
pes, des cartes de Géographie. Miniatore di
rami , di carte geografiche.
ENLUMINURE, s. f. f. L'artd'enluminer.
l'jr: d'appliquer des couleurs sur des est.'.m-
l*es , etc. Miniatura \ farce di m in. 'il re ; dì
LuIvTÌr rami^ stampe. — Énkiminure, sÌgriilie
: L^.si l'ouvrage de rEnluniineur.i/2iim<:i stam-
l-j. , imagine miniata , colorita.
ìlNNEAGONE . s. m. ( Les deux NN se
prungncj.-nt. } T. de Géom. Figure de neuf
cû:és. t,n nage no -^ di nove lati.
E:.NfcMl, lE » s. m. et t, ( Prononcez
- r,ime s'il y avoitEnemi , c'est-à-dlre , avec
K ouvert.) Celui, celle qui hait quel-
\:ji, qui veut du mol à quelqu'un. Ni-
. . ,■ j nemico ; inimics. — Absolument le
1 dTÛ contraire qui fait guerre ouverte. AV
tn.cui inimico j nimico -^ la y arte , o far-
ri.ua avvirsaria. — Il se dit pour m.inpjer
î^uie sorte d'aversions , d'oppositions qu'on
1 ;;ur avoir pour des choses mauvaises ou non-
iijî, justci ou injustes. Ncm'co \ contrario \
di vzrsQ. - On appelle le Diable l'ennemi \S\\
ç-iire humnin, ou absolument l'eimemi. //
.:.' i/co; il demonio. — Il ss dit aussi des ani-
inj.ix, pour marquer réversion qu'ils ont les
i .iS pour les autres. Nanlco. - De toutes le
..uTës choses qui ont de l'antipathie , del.
cuntruriété , entr'eliis, soit en physique, soit
en morale. AVffiiVo ; avversv\ contrapposto'.,
o^^^fito ; of-posto.
LNNEiVU, lE, adj. Il se dit dans le même
seni , qu'ju subst. Un voiiin ennemi , des
peuples ennemis. Nemico; nimico; inimico.
l'oJt. La fortune ennemie , les destins cn-
•\i , les vents ennemis, tanî.nica^ la con-
..: , l'avversa fortuna i le nnnlche stelle^
■ ■crso destino i i venu contrer}. — T. de
. .r. Couleurs ennemies, des couleurs qui,
. - leur opposirion , produisent un ton ô.ir.
^ .,ri nemici^ opyosti.
ENNOBLI , lE , part. V. le verbe.
ENNOBLIR , V. a. Rendre plus conside'ra-
b'e 1 plus noble, plus illustre. Nui>ili:are ;
illustrare; spUheir^ ; annobilire; ingentilire;
aggentilire; far nobile.
^ENNOIE, s. m. C'est le serpent à dcjx
têtes, parce qu'il a la queue arrondie, et
presqu'aussi grosse que la tète. Anfcslhcna\s£r'
perte con duc teste.
ENNUI , s. m. Lassitude, langueur, fa-
ti:;ue d'esprit , causée par une chose qui dé-
plaît par elle-mcme, ou par sa durée ? ou
par Id disposition d.ms laquelle on se trouve.
Noia ; tedio ; fastidio ; annojamento ; rincre'
scimento j so\idniento ; sa~^ievolc\\a. — Géné-
ralement, fàcncrie; chagrin, dépUisÎr, souci.
V. ces mots.
ENNUYANT, ante, adj. Qui ennuyé.
Nojoso ; nojevole ; increscevole ; fastidioso;
duro ; tedioso ; importuno ; stucchevole , mu~
Usto.
ENNUYER , V. a. Lisser l'esprit par quel-
que chose de désagré.ihle ou de troo l'.n:;.
Annoiare ; attediare ; nujare ; tediare ; ir/asti-
dire; infradiciare ; stuccare ; ristuccare ; in-
quietare ; increscere ; recare , o dar noia o mat'
tana; far afa; seccare, — v. r. Trouver le
tems long. En ce sens, on s'en sertimperson-
nellement.No/jri/ ; annoiarsi ; avere a recarsi
anoja , ec.
ENNUYEU5EMENT. adv. Avec ennui.
Noiosamente ; stucchevoLn^nte ; increscevole
mente ; fastidiosamente ; Con noia j con incrc-
scimento.
ENNUYEUX . rusE, adi. et quelquefois
rlVrìv"." e"n^"e. Noioso , ec.V . Eniiuyint.
ENOhELER, V. a. ride Faucon. Ins-
E N Q
truire l'oiseau , rjccoutiimer aii gibier. Am-
maestrare, ndJcsiran l'uccello.
ENONCE', s. m. Simple énoncé ; faux
énoncé , c'est une chose aviincée sans preu-
ves , une cfiose .ivancée cjutre la vérité. Un
scmcl'ce cfdtto', una falsità avanxata.
ENONCE' , E'E ," part. V. le verbe.
ENONCER , V. a. Exprimer ce qu'on a
dans la pensée. Enunciare; isfrlmue; si-U-
p^rc ; ailcgare; nominare. — T. de Pral.
Enoncer taux ; avancer quelque chose contre
la vérité. Dir falso ; enunciare , a'Jcgare una
falsità. - On s'en sert pKis ordinairement au
récipr. Si>les;arsl : esfrlt.icrsî.
ENOVtlATlF, ivE, adi. T. de Palais.
Qui énonce. Ei:unciatii'0.
ENONCIATION , s- f. Expression. Enun-
cla^ione ; espressione. — hhniire des'é.ioncer.
Enunciazione ; locu-^ione. - T. de Logique.
Proposition qui nie ou qui affirme. Enaitcl.:-
jlene.
ENORGUEILLI , lE , part. V. le verbe.
ENORGUEILLIR, v. a. ( La premier:
syllabe est nasale.) Rendre orsueilleux. Cor-
fiare ; render superbo , oriosl'oso ; far mon-
tare In s::perbla. — V. r. Vénorpueillir de son
savoir, de sa bonne fortune, etc. l.isupcrbirs-.
Insuperbire; Invanire ; levarsi In superbia \ su-
perbire ; argcgltarsl,
ENORME.adj. de t. g. Démesuré, exces-
sif en gr-indeur ou en grosseur. Enorri:; smi-
surato ; eccessivo ; sterminato. — Il j-;.-(Jui;g.
et il ne s'appliq.ie (ju'aux choses mauv.iists.
Enorme ; nefando ; disonesto ; scdh-'tr.
ENORMEMENT . adv. E.\t:ess'vemenf.
Enormemente ; grandemente ; smisuratamente;
sterminatamente.
ENORMiTE' , s. f. II se dit quelquefois de
l'excès de la grandeur de la taille, tnorrntà;
smisurata grandei^a. ~ fig. Atrocité. Enor-
mità ," air, cita ; eccesso; eravetia ; f.erevia.
ENOUAGE, ENOUER, et ENOiJEU-
SES. 7. de Manuf de Draps. V. E;-in(;,
tpinceier et E'.iinceuses.
F.NQUERANT, ante, ad). Qui s'en-
quiert avec trop de curiosité._ Il est familier.
Curioso ; Indajatore ; Inquisitore ; Investl-
Haipre,
ENQUERIR, S'ENQUERIR, v. r. S'in-
former, taire recherche. Il se dit des person-
nes et des choses. Informarsi i ricercare; tn-
eerrogûre i inquisire; investigare; Indagare;
esaminare.
♦ ENQUERRE, V. a. Vieux mot qui signifie
la même chose qu'enquérir, et n'a prequ'uu-
cun usage que dans le tìlison où l'on appelle
armes a enquerre , des armes qui ayant cou-
leur sur couleur , ou métal sur métal donnent
lieu de s'intormer pourquoi on les a faites
contre les règles ordinaires du Blason. Che
danno luogo ad indagare l'orlg'ie : a cercare
ll_ principio. — Faire enquerre d'un terme
d'Art. Mettre un mot à l'cnqu^rre, par ex-
tension et subst. Se dit de la recherche de
l'érimologie , de l'acception d'un mot ou de
l'éclaircissement d'un fait de Littérature. 7{;-
cerca ; inrestlgarlone ; lndiga\lone.
ENQUETE, s. f. Recherche qui se fait
par ordre de Justice. Inyilsi^ioie; in forma-
Itone ; prjcesso informativo. - Enquête ; en
matière civile, est ce tjui s'appelle Informa-
tion e.n m.itière criminelle. V. ce mut.
Les informations ont été converties en en-
quête , lorsqu'on a civilisé un procès cri-
minel. V. Criminel. - I! y a dans les Par-
lemens , des Chambres qu'on appelle les
Chambres des Enquêtes , qui sont celles
où l'on juge les appellaiioiis des senten-
ces rendues sur procès par écrit i et on les
.Tpp»llecmelquefois absolument, les Enquêtes.
Tribunale, o Magistrato per le cause d'appel-
laflone.
ENQUETER, S'ENQUETER , v. r. S'en-
quérir. Informarsi ; chieder nuove d'una cosa ,
d'una persona. — On dit prov. il ne s'enquête
de rien , ou absolument , il ne s'enquête ,
pour dire , il ne se soucie , il ne se met en
peine de rien. Non curarsi Jl nulla.
ENQUETEUR, s. m. Juge ou Officier,
E N R 2r)i
commis pour faire des enquêtes. Giudice j
ENQUIS isE , p-rt. Il n'a plus d'usase
qu en style de Pratique. Interrogé ; on le dit
rvo'^i'^S^.ÎÏ ''" '^'■'™'"els. Interrogato.
ENRACINE', EE. part. V. le verbe.
ENRACINER, sen-raciner, v. r. Pren-
dre racine. Son plus grand usage est au figuré.
Abbarbicare; allignare; radicare; barbicare;
Jar radice ;,alleficaie ; inveter.tre.
E.VRAGE, E E, part. V. le verbe. - fatti.
Un mal enrasé, une douleur enragée ; c'est
un mal viole nt , une extrême douleur. Dolor
disperato, fieri<, imo , crudelissimo. - On dit.
d un homme qui se laisse emporter par sa
passion, à taire des choses hors déraison,
qu'il est enragé de f.iire ce qu'il fait ; et
d_un homme fougueux et impétueux , que
c-^est un enias-- ; dans ce sens , il est subst.
Disperato.
ENRAGEANT , ante , adi. Qui cause
beaucoup de peine , un clngrin violent. II
est firn. Doloroso ; crudele; disperante; at-
tresrjnte.
ENRAGER , v. a. Être saisi de la rage.
Arrabbiare ; divenir rabbioso. - fig. et fam.
Il se dit de celui qui souffre une douleur
excessive. Arrabbiare ; morir di dolore ; esser
travagliato da dolore eccessivo , incomporta-
bile. - D'jn besoin vif. et accompagné de
douleur, d'un desir ardent et violent. Morir
di voglia; aver gran desiderio di ... - £tre
d=ns une grande colere. Stii^lrsl ; Incollerirsi;
tcorrucclarsl ; invelenirsi. - 1! se dit sussi
d'un dépit, d'un déplaisir grand et sensible.
Arrabbiare ; disperarsi ; acciapplnare ; arrovel-
lare ; stl:;l'rsl ; scorrubbla^sl.
ENRAYE', E'E, part. V. le verbe.
ENRAYER , v. a. T. d'Art. Garnir une
roue de rais. Commettere ; incastrar i rajjt
delle ruote nel «0550. - Arrêter une roue par
les rais , cn sorte qu'elle ne tourne point,
mais qu'elle ne fasse que glisser. La roue
ou'on avoir enrayée, se rompit. Il se dit d'or-
dinaire sans régime. Cette descente est trop
roide , il faut enraver. Legare , arrestar le
ruote. - fam. et fig. Arrêter la trop grande
vivacité de qucltju'un. T renare, arrestare l'im-
pelo, la vivacità di alcuno. - T. d'Agricult.
Tracer le premier fillon. Assolcare; far il
'"eNRAI'URE, s.. f. Ce qui sert à erroyer.
Legame con cui si ferman le mote d' una car-
rozza o siml'e, nello scendere per una chixa
trovpo rapida.
ENRÉGIMENTÉ , ÉE , part. Ridotto in
'"ÈJ^IEGÌMKNTER , V. ,1. De plusieurs
compagnies séparées , en former iin régiment.
Fare un rei^gimento.
ENREGISTRE', ÉF. , p.ut. V. le verbe.
ENREGISTREMENT, ■*. m. ( Plusieurs
prononceni et écrivent Enregistrement.) Ac-
tion d'enregistrer; Reglstr..\lone: registratura.
- L'acte qui s'écrit sur une Déclaration ,
sur un Edit , sur un Privilège , etc. pour
faire foi_ qu'ils ont été enregistrés. Atto di
^ENRècrSTRER , v. a. f Plusieurs ne pro-
noncent ni n'écrivent rS. ) Mettre une chose
sur les réfiistres où sont contenus les actes
publics, pour la rendre plus authentique, et
lui donner plus de force. Registrare; porr.:;
" F.NRHU.\ÎE' "èE , part. V. le verbe.
ENKHUMER.v. a. Causer du rhume. Le
moindre changement de temps l'enrhume.
Infreddare ; aceaîarrarre ; cagionar Infredda-
tura. — Il est aussi réc. Couvrez-vous bien
la nuit, ou vous vous enrhumerez. Copritevi
bene alla notte , altrimenti infredderete , o
pigllerete un'imbeccata.
ENRHUNER, v. a. T. d'Epingl. PLicer
la tête à l'extrémité de la hanse. Metur la
capocchia tr>,'li spilli*
ENRICHI . lE , part. V. le verbe.
ENRICHIR , V. a. Rendre riche. Arricchi-
re; 'nrlcchlre; fare o render ricco. — Orner
par quelque chose de riche, de précieux,
Oo i
igga E N 5
Arricchire; ornxre ; adornare; f.-csìare. - En-
richir un ouvrage d'esprit, im t'oeitie . un
conte; y ajouter des orneineni. Arricchire ;
fre-iare ; abbiiUre, - i.nvKn:r une Lr.ngi.:e ;
la rendre i.Ur, abondante , pki. rithe p^r de
nouvelles phr-óes que l'iisase .idppte. /ìrric-
ckire una linoni , renderli yi:i dùv:\:osa.
— Au récipr. Devenir plus nclie, plus or-
né , tant au propre qu'au lisuré. Arricchire',
avenir più abbondante , ji.à copioso , più
ornato-
ENRICHISSEMENT , s. m, Pirure , orne -
ment q.u enrichit. 11 se dit aussi fig. Abhel-
Uincnto ; edurnamenro ; ornamentu ; J regio ;
lng:mt.ijmento ; ado-iiatura; ricch^iie; f'reci ,
ed ornamenti onde ii aoûclla ^ si affa\{oria ,
s'nrriccl-iice un'oiera d(U\irte o deLto spinto.
ENROCHEMENT, s. m. T. d'Architect.
U^draiit. Fondation c.u'cn établit dans un
endroit aquatique , et où l'on ne peut pas
taire d'épuisement. Fondantento di setto o
thij]ata.
ENROLE, ÉE, part. Arrotato; intruppa-
■ to. V. le verbe.
ENROLEMENT, s. m. Action d'enrôler,
ou de s'enrôler. /^r.'cj/^ira.vifu. - L'acte, la
fejille où l'enrôlement esc écrit, icratura
d' arrolamento. ,
EN.iOLtR, V. a. Meîtte , écrire sut le
rôle 11 se dit particulièrement des gens de
guerre. Ar'olarc ; scrivere alla barca ; assol-
dare ; mettere al ruolu. - v. r. Se fjire sol-
dat. Arrotarsi per soldato; farsi scrivere alla
banca. - On dit uar exteniion et fam. qu un
homme s'est enrò'é dans une confra
E N S
HN'SANCLA.NTE', ee, part. V.Ie verba,
ENSANGLANTER, v. a. Tacher de sang. Il
souiller de san:;. Insangfinare ; sam^uinare ;
lordare, bruttar di sargue. - On dit 113. qu'un
l'.-ince a ciisan^bnié son règne .pour dire ,
qu'il a été cruel , qu'il a Icit mourir becucoup
de monde, i'rincipe che s'è lordalo di sanguc ;
che e stato cr.r.Ute , barbaro , tiranno , spi-^^
tato. - On du qu'il De faut |)as ensanglanter
la scéne, pour dire, qu'il ne laut représenter
aucun meurtre sur le Théâtre. Insanguinare
ta scena.
ENSEIGNE, s. f. Marque, indice servant
à faire recoiincitre quelque chose. /««g/w i
segnale; contrassegno; segno; indiiio. — On
s'tn sert plus ordinairement au pluriel. Jai
été chez vous , aux enseignes que ... a telles
enseignes , que . . . /«li^; ; segni. - On dit
aussi à bonnes enseignes , pour dire , a bon
titre , à juste titre. V. Titre. - Le tableau,
la hiiuie , ou autre chose qiie l'on attac.ie
ou que l'on pend .à la niaiion d'u.i M^rchanò ,
d'un Artisan , d'un Cabaretier , pour la de-
signer. Insegna. - 11 signitioit autreiois les
perte l'Infanterie , et qui set-
e , dans 1
ociéià. Arrotarsi
;t adj. Qui a 1."
ato; arruntotato:,
■ enroué ; da.is
Voce
E N S
EN'SERRER, v. a. Enferm3r , enclortf.
est vieux , et n'a d'us.ige qu'en l'oésie. V.
;s mots. - Mettre dans la terre. Mettere,
chhtdire , riporre nella stufa.
ENjEVELI, ie, part. 'V. le verbe.
EN lE'i'ELlR , v. a. Envelopper un corpi
mort djns un dr.?p , dans un linceul. Sep-
teliire. - On ditti?, d'un Gouvsrnei't, d'un
Commandant , qu'il s'e.>t enseveli sous I»
ruines de sa Place , pour dire , qu'il s'est lait
tuer, en défendant si Pbce (usqu'à l'extré-
mité. Scpotto sono le ruine di , ce. - hg.
Qu'un homme s'est en.eveli dans la retraite,
tUns la solitude , pour dire, qu'il s'est eut i-
remcut retiré de tou: commerce du monde.
Seppellirsi, rintanarsi in una solitudine. —Èire
enseveli dans une profonde révtric , rèver
profo.idement. Être enseveli d.m^ le chasrin;
avoir un cbaprui mortel. .Son wsm est enievcli
d.iBì l'oubli; il est entièrement 01 Wié. On
appttle un homme enseveli d.n> les livres,
! un homme tiui lit sans ces-.e , q.ii énuìie
sans relâche. Esser profondAmente r'/Tim:"'»
in un pensiero; ess-.re mort-ilnenre accorato,
I a£liito. Il suo nome è sepoho neW ohb io ;
è sepolto ne' libri. - Être enseve'i d-ns
drapeaux q_. ,. . ,
vent à distinguer les corps , et a Icî ^«'-y • ;6", ' jt^""" ■•- ■•;•-'• "--
recornc-ître plus facilement aux soldats, mais I la debau;he , d^n^ la crapuU- J'Y.' M..i.^<-if=^_
il ne 'se dit plus guère' en ce sens. Un dit | tout entier. V, Ab.indcnner, - E-re en-.eve t
n.îaiimoiiis enco'e tambour bjttant et en- | dans le sommeil, c'e,' torm.r pr.ilondem-nr.
i;;iies déployées. '/<K«ia; bandLia ; v,s-\£sscr sepolto altamente , o proj. ndamentt
une corr
impegnarsi.
ENROUE', EE ..part
voix rauque, AJfioeatû ; ar
fi,.co; rauco; roco. - V
cette phrase il est adv. tari
rauca, o roca , o jt'Ca. * ^
ENKO JEMLN 1 ,s. m. Etat, incommodité
de celui qui est en.oué. Fiocaggini ; rauce-
dine ; affiocalara ; ajjiocamento ; fioehena ;
ii..cae''ione,
ENROUER, V. a. Rendre la voix rauque,
moins nette, et moins libre .«.u'à l'ordnaire.
Cagionare fi.,ch-\\a , raucedine. - Devenir
enroué, perdre la voix. Ajjiocare; arroca-e.
ENROUILLE , ÉE , parr. V. le ven»-.
ENROUILLER . v. a. Rendre roulle ,
engendrer de la rouille sur — Arfagginare.
irrugginire: inrugginire; Jar russi""'"- .~. "
est aussi réc. Le fer s'eorouille. Arrugginire ;
arrugginirsi ; irrugg'nirsi ; divenir rugginoso.
— On dit fig.la province enrouiile un hi.m.ne.
L'oisiveté enroaiUe l'esprit. Arrugginire ;
arro\iire ; inrugrlnre; far ro%xo.
EN:ìOULEMENT, s. m. r. d'Arcliit. et
«îe Jardin. Ce qui est tourné en spirale. Spira;
voluta. „ . / „ , !
ENROULER, v. a. T. peu unti. Rouler I
une chose dans une autre. Avtoliolare.
ENKUE, s. m. T. d"A?nciilt. '.illou fort
large, composé de plusifii'' raies de terres
lel'evées na'r la charrue. Pwca.
ENSABLE', ÉE , part. V. le verbe.
ENSAiJLE.VltNT , s. m. Amas de sable
formé par un courant d'eau , ou par le
vent, fianco ; alzamento di rena fatto da un
"ensabler , V. a. Faire échouer sur le
lable. Il ne se dit que sur lés rivières. 11 est
aussi réc. Arrenare; dar in un banco di rena;
incai;i'jre. .
ENiACHE, ÉE, p-rt. V. le verbe.
tN>ACaER, ». a. Mettre d..ns un grand
sac. Iisjccare : mettere in sarca.
ENiAFlìANE.^, i'. inusiti. V. Safraner.
ENSAI INE', f.'e, part. V. le verbe.
ENSAINKMEM , s. m Acte parlequeI_on
ensaisiiie. liic.^sn'l'one ed approva\'one d'un
hNiAl'slNEK', V. a. Eniaisiner uncontr.it,
il se dt du Seigneur censier ,_ lorsque par un
jet , il rectonnoìt uà ccucrcur pour son
jiouv. ..a ter..>ncier. R erosare ed afp'.ovarc
sa ..uuvo Ciiuiiéui'j , » livellarlo.
.JÌ'o ; stendardo. - Ls charge de cekii qu
porte le ir pfau, qu'on aiipelloit Enseune
La carica d'Alfiere. - Enseigne de diamans
enseigne de pierreries ; plusieurs pierr— ■'■
mi es en ordre , en to
quelqu'au re figure don
. - ^- roîe , ou de
on se servait au re-
.«..,. . V. ........ ... io aitrtgio]:. — En-
seigne de poupe, T. ;c Mir. - Le piviUon
qui se met sur 11 powe. Bandiera di poppa.
— Enseigne ou marque, /'. de Draperie. Ces!
une m.irq.ie que lesOurdisseurs font à chaqua
n.ur de l'ourdissoir. Passino.
EN EIGNE , s. m. Celui qui porte le dra
ENiEVELlSS~-MENT,s. m. Action d en-
sevelir. Il sei-idlue; il dar <eto!:ura.
ENSIFORME, i.dj. T. d'Anat. Syi\on.Ì9
Xiphoide. M„cronato. r . , ■
ëNjIMAGè , s. f. T. ie Miriuf. de lame.
L'action d'ensimer. Vntiira di'la lana.
EN^I.vlER , V. a. T. de Maniif. Ensimer
de la laine , c'est l'mbibtr d'huile. Ungere.
EHSORCI-.LP, e'e, part V le vitbe, J
ENSORCELE.i . v. a. D.'nner par (*e
nrétendus sortilèses , par m. l-'nces , des
iladies ex-raotdmaires , ou de corps oa
î i d'esprit. Ammaliare ;
ifTatiurare; affascln-ye}
et par exatérat'on»
pour
pe.iad.n> les occasions. .^//îe«. - Il y a •■"■.■ • ^ "'""•" 'r-,"J T'
de> Officiers qu'on appelle Enseignes, drns indorare. - On tìit !a „„„„„-„„
la Gendarmerie , d.ns les Gardes du r:o.ps, . qu'une femme a en^rr-cele ^ f q^"" ;
1; sur Ì 'rv^t'r'w ;J" '" ■ c&é^^u'i' f^i-è t^^k^^U^
"eNSEIGEE'^c'e'! -,!rtr'll ne se dit que jusqu'à b folie, j.isqu'a la fureur. Amnuû
des dvjses. V. U ve'be
Ln'iU^ -nLiEN f ; s' m. Instruc-ion , pré- ! '"eNsIjRCELEUR s. m. T^/"""«l^Cehi
.Pte. Il se dit ordaiLircmen^ en parlantdes 'f^^^^^^^^^jy^^^^.Uorti
fatucchiero : s'lrcgi.ne. . . „
ENSO.,CE.L, '-..MENT, s. m. Action d en-
sorceler , ou l'effet Mtéterdii de ("te .'Ctrcn.
Malia ; Incanto ; fascilo ; tncanteumo ; aslat-
tnra^i.-ne;amnia'iamcnto; anmalia'urtl. - U
s'emploie ausii fig. dans le mémo sens qu en-
'"eNsÓUFRE", E'n[ part. V. le verbe
choses morales. Ammaeso amento ; inscgn
mento; documento iinstrinio-ie; ricordo. - Au
pluriel. T. de l'rat. Les pièces qu. servent a
prouver, à étf.blir un droit , une possession , |
une quilité, etc. Fournir des titres et enseï- '
gnemens. On ne le dit guère seul et sans le
mot de titres. Documenti.
tNsElGNER, V. a. Instruire. Ammaestra- 1
re; insegnare; instruire; addottrinare. - Mon- 1
trer q^ielque science, en donner des leçons. 1
hisegncre. - Indiquer , donner connoissance
j de quelque chose que ce soit. Insegnare ; mo-
strare ; additare ; in.Uare.
I ENSELLE',E'ï, participe du vetbe Ensel-
, qui n'est point en usage. U se dit d un
cheval qui a le dus un peu enfoncé comme
le siège d'une selle. Sellato ; che ha la schiena
chi piega troppa verso la pancia.
ENSLi.'lBLE, adv. L'un avec l'autre, les
uns avec les autres, une chose avec un autre.,
In.-ieme ; in compagnia ; l' uno coll'altro ; una
Î.'\s'")ÛFRÉR' .~v.' n". Enduire de soufre.
Exposer à la vapeur du soufre. On dit plus
"rnsÔUFROm!".'^'"- T-'''f Manuf. Lieo
où l'on exiiûse les soies et l^s éteftcs de lai»e
s„:
F.NSOU:'[.E
LNsOYER,
,,.., = . 'Wi'.
, ENEUBLE. V. Ensuple.
a T. de Cordcnn. Attacher
du m qu'on emploie pour
coudre la semelle du soutier. Attaccar la *«•
tola al fi'o o Sfûg} da cucir le scarpe _
INSOITE , l'renosition qui est toujOHn
co-a coii-a'tra 1 Suivie de la particule de, et qui signifie après.
ensemble', s. m. Ce qui résulte de l'u- 11 ne se dit P"i" qu'en «^ f J|'''^'';7^-^;
nion des i.ariies d.fféremes q.. composent un Ensuite do cela , ensuite de quoi ^<>y°"'>
?«u". ny'â de belles fittures^dans ce' tableau, dopo diche. - U est atjss, «i/- Hnaute n<»»|
de beaux morceaux dans « bâtiment : mais ferons le res'e etc. iJo/^o, a fo.
l'ensemble n'en vaut rien. L' Insieme; tl ben- \ tNiUlVANT, F. de, Krat. 11 ^n b
d-us'a.;e tiu'en quelques Phrases qui nnarquen-
po.'ériorlté de temps. Le Dimanche ensui-
i.ir , etc. 'icguen'.e ; dopo.
ensuivre, s'ensuivre, v. r. Nuivrt'
re -i rèi U ne se dit que dans U Morale
,:> ,|,. . la t'roisiéme personne , tant du singu;
ÈN'"E.VlF.'NCETt;v a. Jeter delà semence ' lier que rli' ",''.';'='• ■?;f,''ï'i; '''i'énfr'^de'."™
!a:i- uno terre , dans un champ , en quanlité dietio. - Denver, P^""''",' "'^'/. "f,, V'
,«« ,re \-,minar.-- lementare. I se dit d'une conséquence qu on tire ticq
LNSERiŒ'TÊ'E ,'part. V. le vcrb.. I ^>J pnncipe, S^B"i'c ; nascere ; trom>«
il mul'nsieme ; tutto ; ta com
poti-lione. . 1 P
ENSEMENCE , EE , part. V. le verbe. v
LNSE.VlENCEMKNr, s, m. T. d'Airic.\ _
L'.ictiun d'ensemencer. Seminamento ; semi- i e*rc
seminatura. _ . _ ) f.^ 'i
E N T
froalcre ; dcrlvart , te. V. Dfriver . «ts.
El ce sons , on s'en ssrt souvent à l'imper-
s. inel. Il s'en%uit delà que . . • Qjtindi ne
! i: , ni awieiii che, ce.
...NSUl'LK, ENiUB.E, BSSOUPtE, E»-
5 or 3 LE, S. I. L .ginéraL J^Our:luiJiC. XoLM
le> mji'.eri des M-mufac uncrs en ijie , en
l.ilne, en lil , stc. on: An en.ubies. Ce sont
t.. X roulea.ix cj« bjii , duOt l'un est p'ucé
- ovant du in«>tier , et l'autre au derrière.
'-".line qui est por'ée sar ces rou'eaux ,
-Toiiie de desiu» l'ensuple de derrière;
. L-toffe frthriquée , s'enroule sur celle de
^ ■■ :i'. Les Tis.er.ir.dï n'on- qu'une ensjple.
: -.''.tu. Lt (jotite eiiiU^le q.ic quelques-uns
1 ".iinent Eniupleau. iujòiedo.
r.VSu.'LtAU, s. m. 2'. d: Maauf. V.
V Pile.
:; -iTABLE, EE, uar-. V. le v?;be.
1 :> f AK:.tWcN r, s. m. La ssihie qui est
■ I .'u: d,:> miiti d'un ba iment , et qu' en
^ lU-nt U cauvertu e. Catria ccl^' cdif.^iot
t .\iom. — i- d'ArcliU. L'artlirrave , !j
1: e et la corniche , prises ensemble, irn-
F.NlAHLEi, s'zMrAnLER, ». r. T. de
}• iiL'se. On d.r d'un chev.il, qu'^; s'sn-able ,
1 iie les hjmliei devn-.ent les épaules,
' A il m..iii.' de dea.>; . i>res , un' sur les
■■ .jN que sur les ch M^emen. do oïdiO. //i;a-
'■ . ,.■./ ; ta ■ inuvt,tdti>.
V\T.\'- HÊ, e'e , p<r. V. le verbi.
E «TACrJEK, V. ^1. Intcc .», gâter. Il est
s x. .ïcijii e ; imt'fatejfj ; cjatami-iare ì
:- j'£ ; intaccare \ m-j^^j'/ïa^c ; macchiare.
- :ii;. D. Rs les choses morales, p'wicare ;
es .r macchljiu. Ê're entaché d'avance. i'i\-
: «TAlLLt.'s. f. Co.be f.iite dans une
) .;- de b^is, 'out y en emboî*er une autre.
i ';f.*i incavy y tuca ., tagl'a-. ir.cacc.ifu rai
I - ■ .Ito ; incait'o. Entaille c. rrée. IntcgUu a
:'i!'û, o ad ttj tattica. Enta lia de queue
: de. Incavo angolcre; a coda di rondine.
. riMille perd.ie , ou à bouts perdtrs , à
', >1 : , c'cit aliirs que les deux morceaax
c. bois qu'on veut joindre , sont coupés en
ci- mfrein. Inlaslio a crcscen-^a . o incastro
.' .r.icer^a. — E'it.ille pour limer les sces.
o' , un bliot d.' boii fendu , d.uis lequel les
l'siers fviit entrer le fer de kuis scies,
< ! ils veulent en limer les dents. Mona
Ilare U s^s'"- ~ Entailles ou dents d'affiit
'' b rd , l.àt Mu'. Ce sont ries hoches^,
« 1 *ches , qu'on fait au derrière de l'aftiic
I les flisq ie> , pour y mettre le traversin ,
' liei se pose le coin de mire. D^nte del
v'^AiLLE'." ÉE , pBrt. V. le verbe.
■ sTAILLEii, v. a. Tailler, creuser une
.? de bois, en ^orte qu'un autre puisse
-Tfbjî.er. Intapiiare; far una tacca « in-
. turci , fcr f^otcr intaccare , congigaare ,
^'r^rc un cirro legno.
.fNTAil. ' 'B P., s. f.V. Entaille.
ENTAI.INCv.'EH, V. T.ilineuar.
F"^ A^.IE'. e'e, part. V. le verbe.
ENTAMER , v. a. Faire une petite incision ,
iniL- i-e:iie d^cli rure. Sca'fire ; caitcnre.
— (>rcr une refi*e p?r*ie de que que chose
en'ière. Conùr.c'ar a levare una parte di al-
cuna coti ; cominciare a farne tjto . a consii-
\ maria. - fit;. Cotnmencer, V. Entamer une
i aft'iire , une n^c-^oci-tion- Intavolare , o inti-
I lajare un n,(,s7;o. - En'amer un cofis dj
trou:ies ; commencer à l'ouvrir, à le rompre.
Cornine ar a mzrtsre in rotta ^ a sbaragliare ,
< disjriiinar il n^m^co, - Un homme se
laisse entamer , lorsqu'il souffre qiie d'au'res
entreprennent sur ses droits , sur sa charee ,
ou lorsqu'il se laisse fie hir, i our f.i!reqL:elqi,ie
chose con're son devoir, ou contre sa résolu-
tion. Piatire- cedere ; lascarsi far torto.
. ENTAMUSE. s. f. Petite d'cl-irare, pe-
tite incision. Scalfittura \ caturittura; intac-
tcvira. — En n.irl.'nt du rain , on appelle
entamure, \-^ "remier morceau qu'on coupe
J'un u;.in. O .'iccic. - L'en'amure d'un jam-
bODjI'euvenure d'un jaii^un. /^cooi.ic.ara
EN?
tó^.Vrff* unprescìt.tto.
EN TANT (^UE » Ccnionction dont on se
sert ijoursptcih^; et pour res:reinrtrj quelque
iùés, quelqac proposition, i.i ;aj/::o ; corne;
in ]ualicà di ^ ce-
ENTA^jE*. e'e, part. V. le verbe.- On
dit fam. qu'un homme est entaisé , lorsqu'il
est coa'r.iiaC dans sa taille , qu'il à !a tète
e:!t\;iuc2 tians les épdules. Autcciato ; mac-
ctannUro , rusLicco ; rt/^jo.
Lt^ I A^^EMEInT, 5. m. Amns de plusieurs
cba»es enrassées les luiessur L. a...tres. tr'ac-
ch'.oi Ciivuh; monter ammasso , b'ca j in-
l pfamcn:u. — 11 se dit hg. des .jti^ires. Va
Cùiiiulo , un mondo d* ajfarl.
ENiA:>5£R, V. a. .»iettre dans un tas.
Ammoniart ; accamu;art ; tintma>sar:^ ; am~
mucckiar^ y atTimonf.cci.CiC, metter tn monte.
~ rig. Accum.ùer, amu.^er l'iui s-.ir l'autre,
en gr.3n.ie quanîité. Accumulare ^ far niasaX'
yno , tC.
lNI E , s, f. Greffe ; un scion d*arbre ,
lor^qa':! e.t grette sur un autre ."rbre. i'i-
netioi niseo\ ina/\a yer annistan. - L'arbre
môme uu l'on fdit uue QuiQ. Annesto., in.ics:^ j
'eNIÉ. es, pm. V. !e vetbe. - T. de
fî'rison. Se dit ces p.^rtitions. d^s bandes,
pjux, etc. qui entrept les un. d-ni les .lutre^
en ondes. trt'ustJtj.
ENrELECiUE. s. f. T. Didact. employé
par Ari. o e , et iar U sign lic-ition duqj.:! ,
les r'Ji.losjphsi sont peu d'accord. Il sièî'-ihe
lu torrpe eiienti(.!Iu , qui con>'itue un nin-
Vidii Or.n» son e>[ct-*^ » et qui le meut con i-
nùmcnt vers lev hns convenables a s^n or-
g.[nisa:ion. Telle esi l'ame v(5:;é:ativc d.n.
ie- la.ues , selon la rhiKs^-hie ancienne, tî
l'a ue Sensitive d.uis 'es animaux. EntUcchia.
E\TEi^Db:iVlt,^r, s. m. Hi:i>Sônce, L-
cul'é do l'ani-; , par Ijqjelle elle conçoit ,
connoî; et iTo'^rprend. ïntulttto ; tniendi-
mcniu\ inti lincili. - ^.'iis , jugi^inent , bon
esprit. JnteiUttu j ingegno ; m^nu ; inidli-
^cn^a ; giud:i'o y senno » inundtmcnto , co~
ENTENDEUR, s. m. Qui entend et qui
conçoirbien quelque chose. Il n'a o'uiâgequ'en
ces taçoni de parler provcrbi.iU-s : A bon
entendeur , snlut. A buotio inunditor , salute,
A bwn entendeur, peu de p. aule*. A buono
ìnundUoTC , poche paroU i o a buono inundi-
tor , tl ps'-l.ircor'o.
EN lEND^lE , V. 3. Oiiir. Liundcn ; udi-
re ; sentire, - Enreiidre la Mcsse assister à la
Mesii. Vdir la Messa. ~ Je ne l'ù jain.ii';
emcndu , pour dire , je ne l'ai poin: oui
prêcher , plaider , chrnter , joiier du luth , e^c.
Io non i'ho udito, non Vho mai inteso predi-
care , perorare , cantare , ec. — D.ins le sens
d'ouir , prè er volunti-'rs l'oreills » et se
donntrl.iuatience d'écouter. A.^coUare\ por-
gere, o dan oreechlo \ udire. - Comnrendre ,
Concevoir en soa esprit, avoir de rniìell:j;er.-
ce de qu?tque chose. Intendere ; compren-
dere ; Citprre. - Je m'entends bien , Je sais
Wen ce que je veux dire. Io m^intendo; io so
quello che io voglio dire. — Entendons-nous ,
pour dire , comprenons bien les n»tentions
les uns des autres, ou écoutons ce que cha-
cun de nouî dit. Intendiamoci. — .Soyons
bien d'inîel'if.ence et de concsrt ^ntre nous,
pour re'ussir dins ce que nous vou'ons fa re.
Intendi mmoceU/ra dì noi i andiamo d*accur-
do. - Kn'endre Imesse , entendre malice à
que'fî'ie cho'.e , donner un sens fin ec mjlin
a rj-jt^j.^ue chose, figliar a ma.U \ interpretar
s.ni^trarmnte \ storcere; dar ir.tirprcta\ionc.
- A ûir connoissance et pratique si'une cho-
se, ï lîcnd.'r bene ; avere cugnc-^-one ^ spcrien-
p ; esser p'-atlco ; esser perito. — D ns le mê-
me sens, C'n dit ?b>. m^iis fjm. il l'entend,
oour d're , il sait bien ce qu'il fait , i! est ha-
bi'e. Rsh l' intende ; e^'i è capace ; e^U è va^
'ente. Et au contraire , il ne t'^nreud point,
;»ûur dre, il ne sait ce qu'il fiit. E^'i non ne
ta un acca; n»n se n'iitende ; non sa qujl ch
ri peschi^ — Donner son CTisentement , ccii-
âëuûr a approuver i et alors il n'ëst p»> {
E N T 293
propreinent actif, mais on s'en sert neuîra-
lement avec la proposition à. Co.nscnttrc ;
accor.scntire \ accordare ; dare orecchio ; dar il
consenso , approvare. - Donner à entendre ,
laisser e.TLei.dre se dit 'ic.ir in^iaLC-r , dire
quelque chose , FOur faire. lr.!:ai:are ;
mostrare di.... fa' capire, — On dit .lussi quel-
quefois , comment l'intend.il ? Comment l'eo.
tende;-vou$? pour dire , de quel droit f^it-il
ceU ? Corne i'intcnce c^li? Corne ve l'intendere
voi } Che ra[siune , con che gius fa egli,
o J^te voi te tal cesa? - il ejt ì;u:ìì r. uvee
la préposition à. S'entendre à quelque cliuse;
la savoir bien faire , s'y prendre bien. Inten-
dersi ; aver cognitione ; avere spettcnia, fra.'
Itca di alcuna cosa ; saperla maneggiare , o
trattare a dovere. - Av-.*c la préposition avec.
Avoir iiitell;f,ence s^crcite. Intendersela con
<jualchcdur.a ; aver pratica , inteUigtnix
segreta ; indettarsi. - Voultir , avoir inten-
tion. Je vous le promets j m.is aussi j'eu-
tends que voui fassiei., .. c'est-à-dire , m»n
inteniion est. Io intendo ; voglio ; è mia
intenùone. .
ENTENDU , UE , part. V. le verbe. - In-
telligent. Il se dit atissi , sans l'adverbe bien,
et sans rien a'iouter. V. Intelligent. — Il se
dit aussi de certaines choses ; et en ce sens ,
il se prend pour bien assorti, bien pratiqué ,
oarf.iit en son genre. .Sc/iyai(o ; hen ordinato;
ben inteso ; b^n aggiustato \ elegante. - Oil
dit d'un Tableau, que l'ordonnance en est
bien entendue ; qu'il est ôtspoié avec boau-
toup d'nrt , avec ordre , et sclcn les ré.çlcs.
Pittura ben intesa ; che ha te dovute pnprietà,
- F.iire l'entendu , faire le cap.^ble , :e suf-
fisant .l'important. Far il saccente , il dotta-
rello , il sapiiulL ; allacciarsela. — Bien en-
tendu que , espèce de voiûonction , qui sigiù-
he , a conditon pourtant que. Ben inteso die...
a coiidi\iune c!:e... purché. - On ledi: =usii
absolument, et il sièniùe ; Sans do',;te , assu-
rément. V.
ENTENNES , T. de Mar. Les tnrenr.es
d'une (nacf'ine à ma er , sont trtis mâts qi.iì
sont planté* sur le càté de la m.icliine , où
Sont frapi ées les cal ornes qui servent a éle-
ver les mâts. Appoggi e bighe della macljna da
alberare.
ENTESTTE , s. f. Il se dit proprement de
l'interprétation qu'on donne à un mot éqiù-
voque , et qui peut recevoir pKuicurs sers.
òign'f cagione ; sijn-Jtcato ; senso. — Oli dit
prov. l'enrente est au diseur, pour dire, qua
celui qui parle , sait le véritable sens qu'il a
voulu donner à ses paroles. Il dici'.ore sa ii
vero senso delie site parole. ~ II se dit aussi
du goût, de ì'es;>ril d'un Peintre. Gra-jia; càr-
dine ; disposii'.one ; accorda.
ENTER , V. a. Griffer , faire une ente.
Ijinestare ; annestare ; far un innesto. — Òri
dit f\^, qu'une maison , qu'une famille est entés
sur un? au're , pour dire , qu'elle y est entée ,
et qu'elle en a pris le nom et les armes. Il se
Hit aussi , l'oriqu'un homme joint ensen-bìe
diverses quali'é>. Jnneslar; ; aggiugnere. - T.
de Chargent. J.iindre bout à bout et .i plomb ,
deux pièces de bois de Chirpcn'e de mcivie
erosseur. Iineuare. -T. de Fatxonn. C'est
lorsqu'un oiseau a une penne froi^sée , roisj-
pue , albrenée , la rejoindre à une autre. Il
sedit ausii de la penne cu'on raccommoder
l'oiguille ou au uiyau. Iiis]uittire i linnestar
TNTr'RINÉ , ÉE, part. V. le verbe.
ENTERlNE.vlEN F , s. m. T. de Pratique.
Quand il se dit d'une simple reqviè'e , il si-
gnifie l'admission d'une requè'.e. Ratifcca^io-
ne. ~ Q.iand ii se dit d'une reqnète , è^t^a^i
grâce , d'une remission , etc. il si£r.ine Vé-
rific.ition , Homologation. V,
ENTERINER , v. ^ . .Accorder ce que l'on
dem .nde. 11 ne se dit pronrcment , <;u'eii T.
''e Prat. Ratificare. - Entériner des bttres'
déclarer juridiquement qu'elles doivent avoir
leur effet. Dans 'e mè.ne sens, En'érin<sr
une <;rce, en'ériner une remission , etc.
D-ch arar v.rdo-
Ei^ IEAUCElE , s. f. T. de Méd. H«j.
294 E N T
nie ou descente des intestins dans I« pli de |
Taine. Crepatura,
ENTEROLOGIE, s. f. T. de Méd. Traité
sur les viscères. Tranato su i visccn dd corpo
ENTERRÉ , ÉE , part. V. le verbe. - On
appelle une niiiison enterrée ; maison dont
la si'uatien e« trop basse, liaisa; sotterrino.
ENTERREMENT , s. m. Inhumation , cé-
rémonie itvec l.iqiielle on met un corps en
terre. Eteaai^-, /unerall , ce.
ENTERlitR , V. a. Inliumcr un corps
raort. Scpfdlirc ; sottcrarn:. V. Inhumer.
- Enterrei la synagogue avec honneur; ter-
miner une f-ftaire , sortir d'un en?aeement,
d'une liaison , avec bienséance , et d'une ma-
niere irréprocluWe. icppcUirla sidacogn con
onore. On dit , d'vm homme qui a été accablé
par la chjte d'un hà'inient, qu'il a été enterré
sous les ruines. Egl': c stato sepolto sotto U
ruine. - On dit aussi fig. d'un homme qui a
quitté le grand monde , pour se retirer dans
la Province , qu'il s'est enterré dans la Pro-
vince. Rintanarsi nella Provincia ; lasciar II
gran mondo , il tumulto. - On dit qu'il s'est
enterré tout vif , pour dire , qu'il s'est entiè-
rement retiré de tout commerce du monde.
S*è sepolto vivo ; si c appartato , allontanato
dal mondo. - fig. D^n; le même sens. Enter-
rer son secret , 'enterrer ses talens ; les tenir
cachés. Nascondere ; tcn:r nascoso , celato.
- Enfouir , mettre dans la terre. Sotterrare ;
metter sotterra. .
EKTES , !s. f. pi. T. de Chasse. Peaux d oi-
seaux remplies de paille ou de foin. On les
met dans les filets pour tromper les oiseaux,
qui en les vov.-nt viennent s'y icter. Stam-
pe seccali per'adescare s^i "'"■' « /'"'' "'^"'
nella rete.
ENTETE' , ÉE , part. 'V. le verbe. - Il
r'a gi^ère d'usage que pour sicnifier , trop
prévenu , fortement préocupe. Prevenuto ;
preoccupato ; impressionato, ce. — Il est aussi
siibst. et alors il sisnifie , un homme oui
s'attache opiniâtrement aux choses dont il a
été une fois préocupe. Capone ; caparbio ;
ostinato. „ ■ ,
ENTETEMENT , s. m. Grand attache-
ment aux choses dont on est prévenu. Capo-
neria; capanaggine; ostinazione i pertinacia;
caparbicna ; durera. ...
ENTETER , v. a. Envoyer a la tcte des
vapeurs incommodes et fâcheuses. Il peut
s'écrire sans régime , on avec régime. Dar a^
capo ; dar nel cape ; stordire ì ojjuscar
la mente. - On dit lip. une les louanges entê-
tent , qu'elles donnent de la vanité , de_ l'or-
gueil. Dar nel capo ; far insuperbire ; inva-
nire. - Préocc Jper , prevenir en laveur d une
personne, ou d'une opinion. V. Préoccuper.
- II s'emploie , dans le même sens , au tèe.
et se prend touiours de mauvaise part. Inte-
starsi ; incaopricirsi. — II semploie absolu-
ment, pour' dire, se préocuper , se lai.ser
prévenir. Esser ucmo di prima impressione ;
preoccuparsi. - Entêter. T. d'Epingl. Atta-
cher la tête à l'anse de l'épingle, far il capo
o la capocchia alla spilla.
ENTHOUSIASME , s. m. Mouvement
extmordmaire d'esprit , causé par une ins-
piration qui est , ou qui paroît divine. Il
se dit plus ordiniiirement des Sibylles , de
la Pythie , et de ceux qui prcnonçoient
les Orpcles du Paganisme. Etmisi.umo% fu-
rore ; sollevazione ; eccesso di mente — Mou-
vement extraordinaire d'esprit , par leeiuucl
un Poète, un Orateur, tout homme qui tra-
vaille de pénie , s'élève en quelque sorte , àu-
jcssi'.s de lui-même. Estro ; entusiasmo ; fu-
ror poetico. .
ENTHOUSIASMÉ , ee , part. V. le
ENTHOUSIASMER , v. a. Ch.irmer ,
ravir en admiration. Hapire d'ammirazione ;
incantare. V. Charmer. - Il est aussi roc.
Cet homme s'enthousiasme aisément. Il se
prend plus souvent en mauvaise part. In-
cjppricirst ; Imbertonarsi , andare fuor di eer-
Tclloì cff'anuarsl.
E N T
ENTHOUSIASTE , s. de t. g. Visionnai-
re ; fanatique. On apptlloit ainsi , certains
Hérétiques qui se croycient inspires. Entu-
siaste.
ENTHYM L-ME , s. m. T. de Logique, Ar-
gument qui ne consiste que dans l'antécédent
et le conséquent. Entimema.
ENTICHE', e'e, part. V.Ieve.-be.^
ENTICHER , V. a. Commencer a gâter,
à corrompre. Son plus grand usige est au
part. Ma^iagnare \ intaccare ; corrompere.
— 11 se dit tig. en parlant de mauvaises
opinions , en fait de doctrine et de reli-
gion. Il est fam. Esser macclûcto della pece
ereticale i ostinarsi nell* errt^re , impressionarsi
ENTIER , ERE , ad). Complet, qui a tou-
tes ses parties , ou que l'on considère dans
toute son étendue. Intero ; intiero. — On y
joint quelquefois le nom de tous , pour ap-
puyer davantage. Attendez une heure toute
entière. Aspettate un' ora intera, — li s'appli-
que aussi ;;nx choses morales, Vivre dans
un entier détachement des choses du monde.
Intero ; absjluto ; totale. — En son entier,
en leur entier, kçons de parler qu'on em-
ploie subst. pour marquer qu'il n'y a rien de
changé , de j;àté , d'altéré dans les choses don:
on parle, qu'elles sent encore au même état
qu'aup.Tav.int. In intero ; illeso ; saldo ; sa-
no j chei: nel primo stato. — llsignine aussi.
Opiniâtre, attaché .ì ses sentimens. Ostina-
lo ; capaibio. V. Opiniâtre. - Un cheval
entier , un cheval qui n'est pas hongre. C aval-
lo intero.
ENTIEREMENT ,adv. Totalement, tout-
à-ia:t. Interamente ; totalmente ; cjfatto ;
del tutto ; pienamente ; onninamente ', assolu-
tamente.
EN i ITE , s. f. T. Didact. Ce qui cons-
titue l'èire , ou l'essence de quelque chose.
Les Scholastiques l'emploient peur si.tiiiher
une forme abstraite quelco.ique , générique ,
spécifique, individuelle , propre, acciden-
telle , modale , etc. Ainsi ils disent; l'eniiie
de Pierre , sa cotporéité, son animalité , sa
rationalité , sa paternité , sa pétreité , pour
signifier la qualité par laquelle l'icrre est être ,
corps, animal, raisonnable, pere , Pierre.
Entità ; entitade ; entitatc.
ENTOILAGE s. m. Toile à laquelle on
coud une dentc-lle. lela rada e per lo più
fatta a maglio , che serve a guarniiwni d'abiti ,
o di ornamenti donneschi.
ENTOILE', ÉE, part. V. le verbe.
ENTOILER , V. a. Remettre de la toile
à la dentelle d'une cravate , d'un mouchoir
de cou , etc. Aggiugnere , rimettere nuova
tela. - Entoiler line estampe, une carte de
Géographie , les coller sur une tode. Incollar
sala tela.
ENTOIR, T. d'Agriciih. V. Greffoir.
ENTOISE' , ÉE, part. V. le verbe.
ENTOISER , V. a. T. de Mafonn. Arran-
ger carrément des inatétiaux , comme r.ioi-
lons et plâtras , [lour ensuite en nitsurtr
le cube. Far m/j«/i; in quadrato pcrmisararne
il cubo.
ENTOMOLITHES , s. m. pi. Terme de
Litiiol. Helminthùlites ou vers pétrifiés. El-
mintuliti.
ENTONNE' , ÉE , part. V. le verbe.
ENIONNEMENT , s. m. l. bas et peu
usité. L'action d'entonner une liqueur. L'im-
bottare ; metter il vino nella botte.
ENTONNER, v. a. Verser une litpieur.
dans un tonneau. Imbottare ; metter vino
nella botte. - On dit f.un. d'un homme qui
boit beaucoup , qu'il entonne bien. Imbot-
tare , bere soverchiamente. — Se dit aussi du
vent , lorsqu'd entre avec impétuosité dins
un lieu étroit: et en ce sens il est ree, In-
gol/arsi; riserrarsi. - Entonner , v. a. Mettre
en ton. intonare ; intuonare ; dar il tuono.
- \\ se dit .nussi absolument. _ Ce chantre en.
tonne bien -, ila mal entonné. Intonar bene;
intonar male. — Chanter le commencement ,
les premières paroles d'une Hymne , d'un
Psciiv'.r.iu , <l'vu>« Anti«iine , d'un air , tcc.
pensi
E N T
Entonner le Te Deum , etc. Intonar^ dar
il principio ai canto.
tNTONNOIR , s. m. Intrument avec le-
quel on entonne une liqueur. Imbuto, — En-
tonnoir de bois pour les tonneaux, Pever.t.
— Entonnoir à poinlre. Imbuto a polve,
- T. d'Anat. Cavité ou fossette qu'on trouve
entre la base du pilier antérieur de \a vc'ro
da cerveau, et la p-irtie antérieure du po:
de réunion des nerû optiques. InJundito,\
et c}ue!ques-uns , Imbuto. — Inbtrunient ,
Chirurgie , dont on se sert pourconduÌr_
Ciiutere actuel sur l'os unguis , dans l'o;
ration de la fistule l'acrymale. Lanmllo
introdurre U caustico attuale , per bine:,:-
V osso iirguis n&W operazione della Jìs::l„
la e ri ma U.
ENIORSE , s. f. La même chose que
Deterse. Storûlattira. — Se donner une
entorse. Storcersi un piede. — On dit tìg.
et fam. d'un homme en pUce , en charge ,
en faveur, dont on a diminué IV.utorité par
quelque moyen , qu'on lui a donné une cn-
rorse. Scavalcare i scavalUrrc alcuno -y /aria
cadere di ^rado , di ^rj^M. - Donner une
entorse à un passai_ie , le détourner de son
vrai sens , de son sens naturel , et lui faire
signifier autre chose que ce qu'il signihe.
EN TORTILLE' r e'e, part. V. le verbe,
fit;. Période entortillée, style entortillé ,
'e entortillée , un style emb.irrassé-,'une
pensée confuse. Intralciato ', stentato ; roto*
ENTORTiLLEMEMT, s. m. L'action de
ce qui s'entortille autour de quelque chose.
Torcitura ; avvolgimento ; attorcimento. —
Hg. L'cmharrrs et !a confusion du style. In-
trjlcim^niu , avviluppamento , Intrecci&mento
'en i ORTILLER , v. a. Envelopper dans
queque chose , envelopper tout autour en
torliliant. Avviluppare; inviluppare jJjjvû/-
p.cre j attorniare ; ravvolgere. - On dit des
cîioses qui s'attachent à d'autres, en faisûiit
plusieurs tours , qu'elles s'y enrorîijlciit, Av*
viùcchiarsi ; avvolticchiarsi ; arrinchiarsi ;
attorti^iîarsi ; avvolgersi ; attorcersi. — tìg.
Emharasser , confondre les membres d'une
période. II entortille ses pensées de façon
qu'on n'y entend rien. Avvolserci Intralciarci
imbrusliare.
ENTOuR , s. m. Environs , circuit. Il
n*a d'uscpe qu'îiu pluriel. U s'est assure des
entours de la pl.ice. Contorno \ dintorno^
vlclnan{a. — fig. Un homme s^it bien jircn-
dre les entours, pour dire, (lu'il sait rnettre
ddns ses intérêts ceux qui ont du crédit sur
PesLirit des personnes dont il a besoin. Sa
menare la barca.
EN (0U;;E' , e'e , V. le verbe.
EN j CURER , v. a. Environner, cein-
dre;. Attorniare ; circondare ; accerchiare ^
ci^/icre .
ENTOURNURE, s. f. Echancrure d'un
manche dans la partie qui touclie à l'épaule,
ENTR'ACTE , s. m. Espace , intervalle
qui est entre deux dctcs d'un Drame. Inter*
medio ; tempo che passa tra un atto e l* altra
d'un drama , d'un* opera , ce, — Ce qui se
chante, se joue , ou>e représente entre It*
actes d'une picce de théâtre , pour délasser
les spectateurs. Intermedio,
S'£NTR'ACCU.SER, v. r. S'accuser l'un
l'autre. Accusarsi l'un l'altro.
S'ENTR'AIDER. v. r. S'aider mutuelle-
ment. Aiutarsi vicendevolmente ; porgersi
scambievole ajuîo*
i.NTRAîLLES , s. f. Intesîîps , boyau».
Viscere) Intestini ; interiora. — Dans un sen»
penerai , tous les vistcrcs , toutes Icb parties .
cnftrmées dans le corps des iuimmes et de»
rnim.iux. Visceri j interiora. — fig. AtTcction»
V/scere-y anima ; cuore. — On dit fig. qu'iUl '
homme a des entrailles, de bonnes entrailles,
qu'il a les meilleures entrailles du monde, '
pour dire, qu'il a un cceur très-tendre et
t. C'i-sen.sible pour ses rmis , pour ceux qiM
iourtrent. Avsr buor.t viscen , buçn tuate»
E N T
«. Cn dit (ig. Enirillles , pour dire , ses
mfans , son enfant. I fisliuoU -,11 frofrlo
sans'-c ; le yrofrx yisccn. - On dit , les en-
trailles de !n miséricorde de Dieu , pour di-
re, la ter.dresse et la bonté que Dieu a po'.ir
îes hommes. Vìscere dilla misericordia di
Dio- ~ Les lieux les plus protonds de la
terre. Viscere d.tia. terra.
S'LNTR'AlMiLR, v. r. S'aimer l'un l'autre.
A-rarn d'arìior reciproco , mutuo ; amarsi
i:.: l'aitroi amarsi scambli^olmeaic-
KNTR.AINE' , e'e , part. V. le verbe.
ENiRA1.\"EK. , V. a. Tri.iner avec soi.
Trjrc-nare ; st'ascir.are ; traere ; trarre ; con-
durre seco. - Il se dit ti?, de tojt ce qui nou;
poru- à quelqje chose svec force , et com-
n. :7i:l'ré nojs. Attraete ; strascinare ; r.\yi.
r . Òn (iit , qu'une chose entr.tîne avec
e ' res sui-es fort fjchevi.es, qu'elle cause
h coup de mslheurs. Tirar seco, menare;
e. ' -~Ti ; ftodirre.
ì XTRAIT , s. m. T. de Charpent. Pie-
: . hois qui traverse et qui he deux parties
i »es duis la couverture d'un bitiiaent.
TR.M'ETE', adi. T. d'Arckit. Un pi-
r .^ntrape'é , t'est ur. bout de mur à la
', e' M ccmb'.e , dor.t le profil a quatre ou
e 3a;. Muro dì facci di un letto rotto o
i '. rRANT, ASTE , adj. Insinuant, enga-
. Il Pit de peu d'usage Er.tranre.
■ N e NTR'APPELLEi< , v. r. S'appeller 'un
; -'. Chiamarsi l'un l'altro.
\ FRAVAILLE' , e'e, adi- T. de Bla-
r se dir des oise.iiix qui ont un baton
e.itre les ailes ou les pieds, lor-
r''. TRAVE', ÉE , part. V. le verbe.
ENV'RAVE'<, V. a. Mettre des entraves.
Impastoiare ; metter le pastoie - T. de Fau-
tonn. Raccommoder les ets de l'oiseau , de
sorte qu'il ne puisse se déchapéronner. Ka-
conC'J'c , a.^arcar i ^ett.
S'ENTRAVER ri'< , v. r. S'avertir mu-
tuellemenr. A^yertirsi l'un l'altro ; darsi
set!iTih:evo'meite awso,
ENTRAVES , s. f. pi. Ce qui sert a lier
Iles i-Ttihes d'an cheval , ou pour le dresser
à l'ambi? , ou pour l'empêcher de l'éloigner
■troT) c'uliei-. où l'on veut qu'il passe. Pastoja.
lOter les entraves. Spastoiare ; disjer-are.
(| - fig. Obsf?cle , empêchement. En ce sens
il il se'met quelquefois au singulier. Ostacolo;
'"Tnt'rA'VON , s. m. T. de Manège et
■ "L.:réc'-:l. 1.2 partie de l'entrave qui en-
vrécisément le paturon du cheval. Il
itile pastojc in cui si serra il pie del
TRE, Prépo'-irion de lieu. Au milieu,
îu r.rès au roiiieu. Tra; tra, inmeno.
TTii. I' a été trouvé entre les morrs.
nel minerò ; in melij ; con. — Dans ,
T-i le remettrai en're vos mains. Nel,
r j ; nello. — Il se met aussi avec 'a prépo.
i • jnde. On l'a retiré d'en're ses mains.
Dzt ; dalla ', drillo. - 1' se di^ aussi de ce
quiestdans tout l'esnacc enfermé par l?s deux
exTcmi'és d^nt on parle. En-re les deux
' pôles. Fra i dm fol'-. - il se dit encor? du
ifjmps. En're on?.» heures et midi , et l'on
dit en're deux soleils , vrs dire , entre le
lever et le co-.ic'.^er du «oleil. Tra ; tra. — On
dit aussi , il y a cette différence en're une telle
chose et une telle, pour dire, il y a cette
idifférence d'rr.e telle chose avec une telle.
Vî'e questo di vario fra la talc e la tal cosa.
'-On se sert aussi de cette prépo.i-ioii ,
■pour exnrimer ce cui tient de deux choses.
.Le erti est enrre le Mine et le noir, etc.
Tra; tra. — Certe préuosition est une de
c-'e. qui entrent en la composition des
1. '".. et d'^s verbes. Entre-deux, entruli-
«■ - . etc. A'ix verbes actifs zvec le pronon
nnel , elle si^niiie une action récipror^ue.
•-?-n'iTe, s'en're-ba'tre , etc. E!:e S'-
: aussi , d^ns la co-mosi'ion de qiie!.'.;e.;>
- ^5 , un« action dimioutive. Entt'ouvrir ,
E N T
er.trc-voir , etc. V. tous ces mots, chacun à
kur place.
ENTRÉ, ÉE, part. V. le verbe.
ENTRE-dAlLLE" , êe . uni, II ne se dît
que d'une porte oj d'une tenètre qui n'es:
pas entièrement fermée. Socchiu.fo.
^ i'EMREBAlSEK , v. r. .Se baiser ]*un
' l'.ïuîre. li.zcfarsl viccndcvolmcnu , a vicenda ;
darsi scambievoli k^ci; bAciarsli'un L'altro.
. EN i RE-BANDES, ou EN VREBATES, s.
t- pi. T. de Ivianutactitre de ia:ni. Le com-
mencemen: et la fin iJ'une pièce d'ctcfte de
1. ine. L< usiate di stoffa di lana-
ENTRE3A3 , ou ENTREBAT . s. m. T.
di Dra~. iJe.Tii-c!aire-voie. Di tance inégale
des nls ds la laïae d'une étotTe. Crespi.
EMR£.CHAi , s. m. ^urte de mouve-
ment qu'on t.-it diiiiï la danse h;:ute , où l'on
croise les ji'mbes en saut. nt. Scambietto.
ò'ENTkE-CHOC^UER . V. r. 5e choquer
l'an l'autre. Urtarsi l'un i'uUro ; scor.trarsi^
- fîg. be contredire svec aigreur, i'oj-.poser
l'un a l'autre pour se nuire. O-ircg^.t-rg j Cy/r.-
craddirsi L'un l- altro Cx.n a—arcUa.
E.\TkE-COLUN.nE. ou HNTRE-CO-
LUNNEMENT , s. m. l.ri Archit. L'espace
qui est entre deux colonnes. Les Architecce^
ne se server.: guère dece mot qu'ju pluriel.
Dans les entre-colonnes. I/U^rcoîvnnlo; in~
urcohnnlo.
EKT.vECOUPE, EE, part. V. leverDe.
EN TRECOUPER , v a. Couper en divers
endrc'it'i , p^r divers endroits, i a^lu^gîan.
- On dtt tìg. qu'un style , qu'un discours
est enrrecoiiué de digressions , de citations,
de parenthè«e>. interrato y troncato. - Les
soupirs en:recoupeiU la voix. Trincare ,
m^\\aì la voce. — Ventrecoup'-r , se dit des
chevjux et autres animaux qui se blessent en
se frottant un pied contre l'autre qu^nd ils
marchent, Offcndersinclle gambe -, darsi d'una
gamba coli* attra.Oïi dit plus ocdinairemcnt se
couuer.
ENTRE-DEUX, s. m. Partie qui est au
milieu de deux choses avec lesquelles elle a
relation ou conîigLiiîé. 'l rameico; sparti-
mento ; età che e tra dui ; il mt-i^o. — Entrt-
deux de morue , la partie qui eit entre 1.ì
téte et la queue. Il m^no ^ ciò che è tra
capoccoda. — En 7*. rf^ Z)v^j^'. Banqueroute ,
Témoin. On dit ainsi de quelques endroits
d'une étoffe où elle n'a pas été tondue assez
S'ENTRE-bONNEF , v.r. Se donner mu-
tuel.emenr quelque chOiC. Oarsl mueuamcnrtt
scambievolmente ; /arsi vicendevolmonte un
^i/alcl'.e dcno.
ENTREE , s. f. Le lieu pdr où l'on enrre.
Erit.'atii; ingresso ; adito. - Plus ordinaire-
ment, l'action d'en:rer suicmnellement d.-ins
une vil'c , et la réception solemnelle qu'en
fait à un Roi , à une Reine , a un Légat , etc.
lorsqu'ils entrent en cér emonie dans une vi'le.
Entrata. — Emrées au pluriel , se dit du droit
qui est attaché à certaines charges, de pou-
voir entrer dans la charribre du Roi à des
heures où les autres courtisans n'entrenr
point. Iniresso ; ent ata. — Entrée , se prend
aussi quaiquefois pour séance drns un Tribu-
nal , .1UX Et^ts, dms une Diète, d.ms une
Assemblée. V. Séance.- On dit d'un homme
qui entre Siins payer, a l'Opéra , à la Comé-
die . qu'il a îon entrée a l'Opéra, à la Co-
médie. Aver l'entrata. — Occasion, ouver-
ture. Ingresso ; occasione ; opportunità ; agio.
- Commencement. A l'entrée de l'hiver,
l'eniréede son Pontificat. Ingresso ; f.rlncipio\
cominc'tamcnto. — Dès l'entrée de table ,
dés le commencement du repas. Dal prinripio
del desinare , o delld cena. — ^e Hit aussi de
certain* mets qui *:e servcn; ...i commence-
ment du re, -as. Un umido; nntipaito. - Le
droit qu'oii paye pour les marchandise'; qui en-
trent dans une Ville .dans une Province, dans
un f^oyaume , etc. Gabella , dû-{io d'entrata, j
- En'rée de BdUet , partie d'un B;'i!et, i
î'iquelle y tient le même heu que les entr'ac-
t^s dans les pièces dramatiq^ies. Actes d'un
SoU^tf lorsque duque acu est un sujec ^
ENT 2q5
détaché. Tntrcd'j^ionc ; corr.pitrsa di hallo,
— L'entrée dune rivière , c'est son embou-
chure. Imboccatura, bocca d'unûume. -D'ea*
trée. ndv. D'abord. 11 vieillir. V. Abord.
ENTREfAM ES , s. f. pi. Dans ces entre-
faites , sur ces entrefaites; pendant ce temps-
ij , pendant que les clioses éloient dans un
tel crar. Intanto ; 'm questo irtelo ; la questo >
o in quel mentre ; in qu-csto tempo.
VENTRE- FiiAPPER, v. r. S e frapper l'un
l'autre, liattcrsi , percuotersi insien-.e.
ENTixE-iENT, s. m. Manière .-droite de
se conduire dans le mondi>. 11 est fam. Dis'm-
voit<:ra ; garbo ; destret-ta,
S'ENTR'E'GORGE.K. , v. r. S'ésirgerl'cn
l'autre. Scannarsi , 5jo;ïjrji l'un l'altro ; sve-
narti scamblev^jlmentc.
ETTRELACE', e'e, part. V. le verbe
. ENTRELACEMÉN Y, s. m. L'ét.-,tde phi-
sieiirs choses mises et entrelacées les unes
d ins les autres. Intrecc'.cmento ; intrecciatura ;
tntrecc'o
ENTRELACER, v. a. Enl.icer l'un dans
l'autre. Intrecciare ; commettere insierne. —
tij. Entrelacer un discours, ce citations , de
moralités , etc . y en faire entrer , y en mêler.
l.ureccii-e ; c.-llcsare.
E.^TRtLAC^, s. m. T.d'Archlt. Plusieurs
cordons ou chiffres enlacés l'un dans l'autre.
Ir.rrecc'ratura.
ENTRtLAPDÉ, e'e, part. V. le verbe.
- Viande entrel.rdée ; mêlée <te eras et de
m.-^i^r^ . Carne cbe ha di crasso e di ietjzr.'.
ENT,-;ELARDER, v. a. Mettre du lard
entre les ih.-'irs. Lardellare. - Il se dit fig.
en parl.mt de certaines choses à m-nçer,
lorsqu'on y enTemèle d; certain; inqrédiens.
Afescere ; mescolare; forre; cordir:. - fi*'.
Entrelarder un niscou s , un ouvraee , tTe
vers, de pass^tt^sGr^Cs ou L.tins; y insérer
t'es veri, e'c. Il est firn. Inserire; infilzarci
trapor-e ; f-amrmttere.
ENT E-LiGNE, ou IN' E'LIGNE, î.f.
E.isce entre deux 'isnes. I-terUnei; f;. {'j
cbe i tra verso e >vjj. - Ce qui eit écrit d ns
ce* ospnc. <•£■.'.,,. i-.e.r!'-eato.
ENTifE-LUirE, v. n. T /.<ii< ,«/■.-,;'. Luire
S'ENT.<F-\i"aNGe'$^,''v'V. ^em nser l'un
r.iurre V^r ' ,-,1 , d'yoras' /u^ farro.
ENTFE E El , v. a. 'nsérer, ne' r une
chose ave d aurres. Ftamm.ttere : f'ammi-
schiare; frapporre; mescolare, ~ fam. v. r.
V. S'en-rem-'tre.
ENTRE.ViETTEUR, euse , s m. et f.
Celui, celle qui s'fnrcmet,quis'eni;jloie dans
'ine .".ff.iire entre Heux ou olusieurs personnes.
Menano ; rtcdiatore , interpositore ; concilia-
tore. - On ne s'en sert îtuère au féminin,
qu'en mauvjise lart , et en parlant ti'une per-
sonne oui se rré'e de quelque commerce illi-
cite. RnOiana.
S'EN TREMETTRE, V. r. S'em.loyer rour
une chose qui recarde l'intérêt d'un autre.
Intripparsi ; intramettersi ; jrapporsi ; im-
pt garsi ; adoperarsi. — Se mê'er d'iincaff.iirc,
aîir d.ins une affaire, er entrer pour cela en
néeociation avec ceux qu'elle regarde princi-
palement. Intram:tt.rsi ; tram. tursi ; in—
frapparsi ; entrar di meno ; impacciarsi ;
ENTREMETS, s. m. Se dit proprement
de ce qui se se'r s„r t.ible airès le rò i et
'int le fruì-. Tramesso ; piatti di mexio.
ENTREMIS, tsE, part. Frapposto ,ec.
EfvTREMiSE, s. f. Interposition, action
d'une personne qui inter"Ose ses ofììces , -ii
rifé , etc. l-^terpos\ione ; tramessa. — ,^t
lement , ministère , média'ion par la-
quelle une chose se fait. Mini<tero ; m'.d'a-
: - En-remises , T. de Mar. Petites
pièces de bois , qui étant noséei dans un
e:u entre l-s au'res , les tiennent su-
je'tes, et sei-vent aussi à les renforcer. Ri-
scontri, e ri,mp'-menri. - Entremises emmor-
toisées , dans les ai;;utUetres . et réenant !»
lonw des serre-h.iiirtuiè-es. Riempimenti in-
rl-:n*Ti , ^.Tn • co'ìtradr.rmienti.
ENTRE-NERFS , s.m.pl. T. de Rcliun,
2o6 E N T
Lés espaces que laissent emr'eux sur le dos ,
K-s ficelles auxquelles les livres sont cousus.
lo spnpo che è tra le cornes'""'' ■"'' '''>"°
"^ s"eNTRÈ-NU1RE, V. r. Se nuire l'un à
l'sutre. Nuocersi sciimbUvolmerit:. _
ENTR'OUIR , V. i. Oair imiiarfaitement
que'que chose. Udin aliu^nto ; sentir qual-
che cosa; intendere un fuoco.
ENTRElAi, s. m. Allure ci un cheval,
latiuclle apvrorhe de l'amble. Iramasso.
'T>£NEKk-P£KCER. v r. be percer les
uns les autres, {cirsi l'un l altro.
ENTiic-PLANTER , v. a. T. dJs'
Planter quelque chose entre deux, ttaa
^Tml'ElPOINTILLÉ, E'E, T. de Gra-
yeurs en bots. 11 se d.t des ta;lles entre les-
quelles ri va du pointillé. Funteeeiato
ENTREPOSEUR , s. m. Commis des fer-
mes , qui vend le tabac aux debit.ms. Oistn-
butor del tabacco. . ,,
ENTREPOT , s. m. C'est un l.eu ou Ion
met en dépit des march.mdises que Ion veut
porter ] lui loin. Luogo di conserva i maiat^mo
■■ dcyi
ENfHEl'RENANT, ante, ac]. Hard.,
qui se pone aLsément a quelque entreprise.
Ardito; audace; eora;stoso; animoso. - Il
se prend ordinairement en mativaise part ,
et smnilie témér.,ire , et qm entreprend sur
le droit d'atitrui. Temerario; audace; usur-
'"eNTRE"BENDRE , V. a. ( 11 se, con-
îugue comme Irendre. ) Prendre la résolu-
tion de faire quelque chose , quelqu ac-
tion , quelqu'ouvrsfie. Intraprendere ; im-
prendere ; figliare a J.ire. - S'ensager a que -
que chose, à certaines cond.tions Impe-
tnarsi ■ obbli'arsi. - Entreprendre que.qu un;
le poursuivre, le persécuter , le pousser, le
railler. V.ces mots. - Embarrasser , rendre
perclus. Ingombrare; inùrii\ire; aesravurc .
- Avec la préposition Sur , il se dit pour
Usurier. V. - Attenter à V.
ENTREPRENEUR , euse ,s. m. et f. Ce-
lui , celle qui entreprend à tonait quelque ou-
vra-'e coosidérnble; comme des foriihcations ,
un pont , le pavé d'ime Ville , la tourniture
tljs vivres , etc. Appaltatore ; imprenditore ;
iniraprendkore ; intrapensore..-V\m particu-
lièrement : un Architecte qui entreprend un
édifice. Capo maestro d'una Jabbrica. - 1
s'emploie quelquefois au féminin , en parlant
d'tme femme qui entreprend quelque besogne,
et qui a plusieurs ouvriers sous elle. Uonna
che lia motte lavoranti sotto di se.
ENTREPRIS. ISE, part.-k\ . le verbe. -
- adi. Embarr.nssë , Perclus. V.
ENTKEPRlbE , s. f. Desscin/orme , ce
que l'on a entrepris. Impresa; mtraprcndi-
inento. - Violence acuon inpi.te par a-
quelle on entreprend sur le bien , sur les
flroits d'autrui. Vsuryaiione; attentato i vio-
^'s^ENTRE-QUERELLER .v.r.Se querel-
ler l'un Vautre, l'ir.tire; bisticciare ; batostarc;
darsene infino a' denti. , , , ,
ENTRER, V. n. Passer du dehors au-dc-
Ams. Entrare; andare, penetrar dentro. -On
dit qu'un ch.-peau ne peut entrer, n entre
pas'bien dans la tète , pour dtre , . que la
tête ne petit entrer , n entre pas bien d.in.
le chnpeau. Entrare in capo. - liit- Ne tau
TCs entrer dans le Sanctuaire , pour dire qu il
re Lut tas vouloir pénétrer oans les Mystè-
res que Dieu n'a point révèles, dans les se-
trtts que le> Princes veulent cacher. Entrare
in sagrestia. - prov. et lii;. Entrer en nanse ;
s'eneacer su se trouver enpar.<î dansune.il-
fairc dan-, une intrip,ue , dans une guerre,
dont on n'a été Icnn-ttros que spectateur.
Entrare, n ballo ; in dania. -^Emrer en Ke-
liei< n ; prendre l'habit de Religieux ou de
RcliRieuse. Entrare in Kelisior.e; Jarst Heli-
rioso - rnircr en condition, entrer au ser-
vice de quelqu'un i c'est divenir domestique
rie c,ui:Ma\w. Entrare al ser,!:;,odi alcuno
- Le ijatlenicnt n'entre qu'aptes la i.-'H.t
E N T
Martin ; le Parlement ne recommence, S ]
tenir ses séances , qu'après la S.iint Martin.
Onditla même chose des autres Tribunaux.
Aprirsi un Tribunale. - Entrer à table; com-
mencera se mettre a table pourdiner ou pour
souper. Cominciar il desinare o la cena ; en-
trar :i tavola. - Dans le même sens: le Pré-
dicateur ne i.M que d'entrer en Chaire ; le
Prêtre vient d'entrer à l'Autel. Cominciar la
Predica , la Messa. - Pénétrer dans qtielque
chose. Le coup entre bien avant d-ins les
çhz:rs. Entrare; penetrare; internarsi.- A peu
près , dans le mtine sens , un brutt entre d.nç
la tête, dans les oreilhs , qu'il importune ,
qu'il étourdit. V. ces mots. - On dit fig.
qu'on ne sauroit rien faire entrer dans la teie
d'un homme; qu'on ne sauroit lui rien taire
comprendre. Qu'on ne peut lui faire entrer
une chose dans la tête, qu'en ne peut la liu
persuader. Cacciare, ojare entrare m C'ipo;
persuadere. - hg. Entrer dansle sens, donila
pensée d'un Auteur , etc. pénétrer dans le
sens, J-;ns la pensée d'un Auteur, etc. tn-
trare n-ila mente d'un Autore , ec. intendere ,
capire, penetrar il senso, il pensiero di alcu-
no. - Entrer dans les sent.mensde quelqu_un;
se conformer aux sentimens de quclqu un.
sentimenti di alcuno ; confi
E N T
S'ENTRE-SUIVRE , v. r. Aller de suit»
l'un après l'autre. Seguirti; succedersi; venir
diitro o dappoi.
ENTRETAILLE , s. f. T. de Danse. C'est
le nom d'un pas qui se fait , en jettant im
pied .1 la place de l'autre. Trir.d:ita. - l .Ai
Gravure. Taille legete qu'on glisse entre des
tailles plus fortes, pour représenter les corps
qui ont du kiisant. Incisura pm dolce.
S'ENTRETAlELER , v. r. 11 ne se dit
qu'en parlant d'un chev'.,l qui se heuite Ic-i
■ ibes l'une contre l'a — ~— -i' -'
Ferirsi le gambe ; dd
i. - Une chose n'est jamais entrée dans
iciprit, dans la pensée , dans la tête, dans . i-
magination , pour dire , qu'on ne l'a jamais
--■■'- qu'on n'y a pas même songe. Entrare;
entrer quelque chose dans un traite , dans un
livre, dans un discours i l'y mettre, 1 y pia-
cer. Inserire; far entrare. - Entrer dans la
composition d'un remède ; faire partie d un
remède. En ce sens, il se met aussi imper-
sonnellement. Entrare ; servire ; adoperarsi.
- 11 entre tant de drap , tant d'étofte dans
cet habit, ditns cet ameublement, pour dire,
qu'il tant t.,nt de drap , tant d'étoffe pour cet
habit , pour cet ameublement. Et dans tou-
tes ces dernières |)hr.-ises. ce verbe est com-
me impersonnel. Entrare ; bisognare; esserme-
stierc. - Entrer dans sa vin.eticm_e , dans sa
trentième année ; commc^ncer à être dans sa
vingtième, dans sa trentième année, intrjr
nei ventesimo , nel trentesimo anno. - llg. En-
trer en discours , en matière ; entarner un dis-
cours, une matière. £ntr.ir£ in parole , in ma-
teria i cominciar un discorso. - Entrer en
colere, en furie, se mettre en colère, eiifu-
rie. Entrar in collera. - Entrer en charge,
en exercice; commencer a être en charge,
en exercice. Entrar in impiego , in eserci\io
d'una carica. - Entrer en déh.ince , «n soiip-
çon , etc. concevoir du soupçon , de la oe-
hance. Entrar in diffidenui , in sospetto ,ec.
— h%. Entrer dans une artaire , dans les attai-
res ; prendre part dans une affaire, soit
pour la conduire , soit pour en tirer de
l'u'iliîé. Entrare, aver parte , interesse in un
affare. — 11 y a un très-grand nombre o au-
tres phrases qu'on placera ailleurs , et qui
presque toutes se rendent en Italu-n , par les
mots. Entrare un Ccminciare. - Entrer d.ins
les affaires du Roi, et absolument , dans les
affaires; être intéressé dans les termes, les
Sous-ferines , les Traites et au'res objets
de finances. Esser interessato ; aver un interes-
se - fip. Entrer dans les secr;ts, d.ms les in-
térêts ,'dnns la douleur de qiiel';u'un ; avoir
part aux secrets , aux,i)laisirs de quelqu'un,
prendre part .i sa douleur , à ses intérêts. En-
irar a rflrte; aver parte. ^
S'ENTRE-REPONDRE, v. r. Se repondre
l'un à l'autre. Rispondersi a vicenda.
ENTRE-SABORDS, T. ^e Mar. Bordages
qui sont entre les ouvertures des sabords. La
lode-a o -avole di fodera tra i sportelli.
' S'ENIRR-SECOUKIR, v. r. Se secourir
mutuellement. Aiutarsi , soccorrersi scamoie-
volmente , vicendevolmente. .
ENTRESOL , s. m. Logement pr.Ttiqué
dans la liauteurd'un éta.^e. Sofjiita; scffitco;
me-ilanino. - Plus coivinunément, un oje-
nent pratiqué dans la partie supérieure ou r??.'
de-cluas»4e. Soffitta,
I . ,
et qui s entrecoup _.
d'un pic contro l'altro.
ENTRETAILLURE , s. f. Blessure que se
fait lui-même , un cheval qui s'entretsille. F*;
rita , piaga che vien a' fie d'un cavallo che si
urta , che si dà d'un fie contro l'altro.
ENTRETEMS , s. m. Intervalle de teras
qui s'écoule entre deux actions. Intervallo.
ENTRETENEMENT , s. m. Subsistance,
ce nu'on donne a ciuelqu'ua i)our vivre , pour
s'habiller, etc. 11 est peud'usige, excepté
en style de finances et de Palais ; on die
plus ordir; irement. Entretien. V
ENTRE i ENIR , v. a. Tenir ensemble.
Reggere ; congiugnere ; sostenere ; tener colle-
g.ito ; tener insieme. - S'entre-tcnir , se tenir
réciproquement. Sostenersi, reggersi a vicen-
da , reciprocamente. — Tenir en bon état.
Conservare; mantenere in buono stato. - Faire
qu'une chose , qu'une personne subsiste , coa-
(inue d:.ns un certain état. Mantenere; con-
servare. - Entretenir un homme d'espé-
rance , l'entretenir de belles promesses ; l'a-
muser en lui faisant espérer, en lui promet-
tant beaucoup de choses. Intrattenere i teneri
a bada ; trattenere. — Fournir les chos.;s né-
cessaires à la subsistance. Nudrire; mantene-
re ; sostentare ; far le spese. - On dit
d.ms le même sens, et au réc. 11 a de
(pioi s'entretenir honnêtement. E^H ha di
che mantenersi ombratamente. — Entri' --'-
une femme ; faire subsister une femme
laquelle on est en commerce. Mante
teirere ,far le spese ad unadonna.-\Jnhmr\rt\e
s'entretient du ieu, lorsqu'il y gagne de quoi
s'entreten r. Guadagnarsi giuocando quante
basta per vivere, per mantenersi. — Parlera
quelqu'un , teriir quelque discours à quel-
qu'un. Ragionare; discorrere; trattenersi]
conversare, tener ragionamento. - Il est atiss
réc. Les amis s'entretiennent par lettres. G..
amici discorrono , favellano insieme per vit
di lettere. — Entretenir ses pensées, sei
rêveries ; penser à quelque chose , méditer
rêver. V. ces mots. - S'entreter.ir de Dieu
parler de Dieu. Ragionar di Dio, delle cos,
di Dio , ce. - S'entretenir .ivec Dieu ; pen-
'.i; 1_ 1.. Ji lìtn., Tf»t.
DÌeu , méditer la parole de Uieu. rrii*
tenersi cou Dit.
ENTRETENU, UE, part. V. son verbe
— On .appelle dans les troupes , Capit.iini
entretenu, un Capitaine payé par le Roi
quoiqu'il n'ait point de Compagnie sur pied
On dit plus ordinairement , Capitaine re
formé. Capitano che ha la paga , senia aver
la compagnia. - T. de Blason. Se dit de
clefs et autres clioses pareilles, liées par leur
anneaux. Attaccato.
ENTkEITEN , s. m. Subsistance, ce quoi
do-me à quelqu'un pour vivre et pour s'hi
biller. Manienimento ; sussistenia ; sostenti
mento; intrattenimento; sussidio. — Cequ
l'on dépense pour maintenir une chose e
état. Spesa di mantenimento. - .Simplement
ce que l'on donne i sa femme, » son nls,
son domestique pour subsister, et pour se
menus iilaisirs. Spese minute. - Conversa
tion , lés discours , les propos dont on set
tretiem dans la conversation. Convc-taiitfue
ra'dvnamento ; conferenza, confabulauo«i
-'Oii appelle entretiens Si irituels , des dit
couri de piété que les Ecclésiastiques Ml
dans les assemblées convoquées pour cet eftjt
et on dit quelquefois, qu'uri homme fait II
entretiens dans une Congrégation , "•'ns "
Séminaire , pour dire , qu'il y fait des dit
1 cours spirituels , des instructions , des exnj)
tation
E N V E N V
«tions Spirituelles. Trattenimenti spirituali* . Ha fatto gonfiare , enfiar la bocca. - Enve.
tNTKtrOlLli, s. f. Espèce de réieauou nimer une plaie; U rendre pliis douloureuse
de denteile qu'on met entre deux bjndes de . plus <iimcile a guérir. F.
.our servir d'ornement. Heticei
ENfRtTOISE, s. i. T.deCh^ri'. Pièce
de bois qui se met entre d'autres pour les
, «outenir. Traversa^ traverso. — fntretoise
l croiiée , un assembir.ge eu torme de sautoir.
[ Iravcrsa a croce. - 1. d'Artillerie. Pièces
I de bois qui joignent ensemble, et encretien-
■^^r-f Uc A^,,^- ♦!->£-., .o. /f« l'affût d'un canon.
nent les deux tlasque;
CaUstreiii.
y£NTKE-TUER.v.r. T.^:.f-ï^i.Setuer.
S*éeorger l"ua l'autre. AmmaT^arsi^ scannarsi
l*un l'.iiirû.
ENTREVOIR, v. a. ( 11 se conjugue
comme voir. ) Voir imparfaitement
en passant. Scorgere; vedere un poco
minclar a vedere. — Il se dit aussi des
de l'esprit. J'ai entrevu les desseins de cet j crociatun
iprign^re, incru-
delire , inasprire una piaga, — Envenimer
l'esprit de quelqu'un : l'aigrir , l'irriter. V.
ENVEiiGER. V. a. T. de Pa^ct, En-
verger la teuille de papier , c'est la bien
étendre. Stendere a dovere i fogli di carta.
- T. de Vannier. Garnir , enlacer de petites
bronches d'osier. Intrecciare con vetrlcl. —
Enverger. T. de Mznuf f/c J'o:>. Faire croiser
les îiis de soie sur ses doigts, de manière
que l'un ne puisse pas passer devant l'autre ,
pour les d.sposer ensuite sur des chivitles.
''eNVERGEURE, s. f. T. de^ Manuf de
soie. Petiis bouts de ficelle très-une et tres-
co- douce, qui servent a enverger les chaînes
' avjnt de les lever de dessus l'ourdissoir. In-
homme , etc. Accorgersti avvedersi; aidar-
prcsentire. — v. r. Avoir
une entrevue. Accontarsi \ abboccarsi; far
congresso. — Se rendre visite. Visitarsi,
ENTKEVOUS, s. m. T. de Maçon. L'in-
tervalle d'une solive a l'autre dans un plan-
. cher , et les espaces garnis de plàrre , qui
sont entre les coteaux d'une cloison. Spazio
in un palco che e tra una trave e l'altra.
ENTREVUE, s. f. Visite , rencontre en-
tre de ^oc ou plusieurs personnes pour se voir,
pour parler d'affaires. Conf'erenia ; congressi;
Collocu\tune\ abbùCcamento\ convcrsa\ivne,
EN TriUQUES , s. m. pi. T. de litholog.
Sorte de pécrihcation animale. Entrochl.
ENTK'OUVERT , erte , part. V- le
verbe.
ENTR.'OUVRIR,v.a. Ouvrir à demi. 5cc-
■hiudcre ; a^rir a mc\lo. - Il est quelquefois
réciproque. La terre i'&rMio'syxQ. Schiudersi;
aprirsi; spaccarsi; fendersi.
ENTUkE, s. f. L'endroit où l'on place
Aine ente, l aglio o r.-.cca per l'innesto, — Peti-
tes pièces de buis qt'i ç li traversent une grosse,
pour toriuer des cCi Ions des deux côtés ,
«ommcddnslesrouti dc^ carrières. Piuoli.
ENVAHI , lE , parr;A-. le verbe.
ENVAHIR, V. a. Usurper, prendre par
force, par violence, par fraude, iujuste-
inent. Sorprendere; usurpare; impadronarsi.
ENVALER, v. a. 1". de Pêcheur. Tenir
linverveax ouvert. Tenere il negossa aperto*
ENVELOPPE , s. f. Ce qui sert à envelop-
per. Invoglio ; involto ; invoglia ; coperta.
— Ecrire sous Tenveloppe de quelqu'un ; met-
Ire sous l'adresse de quelqu'un des lettres
2 Ili sont pour un autre. Scrivere sotto coperta
lalcuno. - T. de Fortif. V. Villon.
ENVELOPPE' ,ÉE, parc. V. le verbe. -Se
trouver enveloppé dans de mauv.-jises af-
fciresis'y trouver engagé , embarrassé. V. ces
mots. —Discours, raisonnement enveloppé,
obscur, embarrassé. Ojfuro; intralciato ; înf
LNVEiloPPEMENT, s. m. T. deCoyim.
e:vyu usité. L'action d'envelopper. Invilup-
i^^'.rto.
ENVELOPPER , v. .a. Mettre autour de
quelque chose une étoffe , un linge , etc. qui
l'enferme ,quirenvirùnne de tous côtés. Invi-
luppare; diviluppare ; involgere; rini<j/'g-:re ;
rinvoltare. —Cacher, déguiser. Inr.'iV^j/-.: ;
' nascondere; celare; immascherare. — Un dit
en ce sens , envelopper quelque chose ; qu^nd
on raconte en paroles couvertes et honnêtes
/- le chose de trop libre. Parlar fotto
yjra, — fig. Environtier , Entourer. Ac-
-- ..r^iare un esercito o simile. Etre enveloppé.
îL^iser aearcMato. — Tig. Envelopper quel-
■ <^u'un dans une accusation , dans une dépcsi-
■ tion , dans un crime ; le comprendre avec
d'autres dans une accusation , dans ime dépo-
sition, dsns un crime. /rtrn'^jrtf, comprendere
ENVENIMES ÉE , part. V. le verbe.
ENVEMMER, v. a. Infecter de venin
communiquer une qualité venimeuse. Awe
lenare ; attossicare. — Une herbe a envenim _
la bouche; lorsqu'elle y a causé des élcvares.
Dicttoimdîrc Frani^'ois-ltdlicn
ENVERGUER, v. a. T. de Mar. Attacher
les voiles aux vergues. Infzrlre una vela , o
fiorire; inancennare. — Enverguer tout proche
delà vergue, sans laisser de jour entre-deux.
Inferire stretto, con buona volta nei mataffioni.
ENVERGURE , s. t. T. de Mar. L'arrange-
ment des voiies avec les vergues et les màis.
Situazione e dimensione de" pennoni; in Jnt^nna-
fura. — L'étendue qu'il y a entre les deux ex-
trémités des ailes dé;- îoyées d'un vol.icile. Lun-
helia che è da un sommolo all' altro àeW
li stese d^urt uccello*
ENVERJURE. s. f. T. de Papet. Les fils
detaitonqui composent les formes. I fili d'ot-
tone , di Cui son co toste le forme.
ENVERS, Préi^Oiition. A l'égard de
Verso. — On dit» je vous servirai , je vouî
aiderai, jo vous défendrai envers et co;ure
tous , pour dire , contre tout le monde ; et
alors on ne se sert d'envers, qu'en le joi-
enrnt avec centre. Contro,
^ ENVERS, s. m. On appelle ainsi dans
une étoffe, le cô;é le moins beau; et dans
un ouvra^ie de tuile, comni3 de; collets,
manchettes , chemises , le côté de la couture.
U verso Ì il rovescio.- On appelle, une étct^e
à deux envers, celle dont les deux côtés
sont également: beaux , c'est-à-dire, propre-
ment , sans tr^vQi%.Pjnnoadue rovesci. - K
l'envers , adv. lia différentes sienirications,
selon les différentes choses où on l'appli-
que i ainsi, mettre un manteau à l'envers,
c'est le mettre du mauvais côté de l'étoffe.
Mettre un collet et de manchettes à l'en-
vers , c'est les mettre en sorte que le côté
de la couture soit en-dehors. A rovescio.
Tomber à l'envers, c'est tomber sur le
dos. Cader supino ^ a rovescio ^ colla panda ^
col ventre in aria. — II se dît toujours de ce
aui se fait , ou de ce qui arrive au contraire
e ce qu- devroit être.
ENVERSAIN, s. m. T. de Drap. Etoffe
qu'on nom. ne autrement Cordillac de Crest.
Spelte ûl sottigliume cosi detto.
ENVERSER , v. a. T. de Draper. Enver-
ser un drap. C'est le travailler avec des char-
dons usés pour emporter ce que les No-
peuses en ont détaché. Arrovesciare il panno.
EKVI, s. m. Il ne se dit qu'en cette fa-
conde parler adverbiale; à Penvi , avec ému-
lation. A gara ; a prova ; in emula-jicne ; a
concorrenza ; a competenza.
ENVIE, s. f. Déplaisir que l'on a du bien
d'autrui. Invidia. — Faire envie; causer , pur
son bonheur , l'envie d'auîrui ; et l'on dit ,
dans ce sens-là, qu'il vaut mieux faire envie
que pitié. E* meglio far inviduz cke pietà.
— On appelle aussi envie , ce mtme déplai-
sir , quand il cit causé par le désir d'avoir ce
mêm^ bien. Invidia ; gelosia. — On dit ,
porter envie à quelqu'un , pour dire simple-
ment, souhaiter un bonheur pareil au sien,
sans en avoir de dénlaisir. Portar invidia ad
alcuno ì invidiare. L'on dit dans le même
sens , sa fortune est digne d'envie. Esser
degno d* invid'a ; essere invidiabile. — Désir,
volonté. Voglia; desiderio; b'ama: foja. —
Passer son envie de quelque chose ; satisf;
E N V 297
lui en est passée , pour dire , il ne la desire
plus. Appagare ; soddisfar la voglia dt
— Faire passer l'envie de quelque chose à
quelqu'un; c'est l'en rass.isier, ou l'en dégoû-
ter. V. ces mots- — Il se dit aussi dos m trques
cT le des cnfans apportent quelquefois en nais-
sant, et qu'on suppose erre uno suite des im-
press'ons reçues par leurs mères , pendant
qu'elles étoient grosses. Nascerla; vogua,
— On appelle aussi envie , cert.iins petits fi-
lets, souvent douloureux, qui s'élèvent de
!â peau autour des ongles. Setola.
EWIE', ÉE, part. V. le verbe. - Une
charge, une place bien enviée, pour dire,
une ciiarge fort recherchée , fort souhaitée
de tout le monde. Desiderato; ricercato i
a.nblto ; bramato.
ENVlEiLLI.iE.adj, Il n'est en usage qu'au
figuré. Pécheur envieilli ; erreurs , hbbitudes
en vieillies, Peccatore invecchiato , infracidato,
ostinato'- errori, ahitl invecchiati.
ENVIER, V, a. Avoir du déplaisir du bien
d 'autrui. Il se dit plus souvent des choses
que des personnes. Invidiare; portare invidia,
— Envier, simplement; souhaiter pour soi-
même un bonheur pareil à celui qu'un sutre
possède, sans être tâché qu'il l'ait. Bramare;
agognare; appetire; desiderare; ambire. — Dé-
S'rer. Voila le poste du monde que j'envierois
le plus ;qae j'aurois le p[Lis (iésiré. V. Désirer.
ENVIEUX , EUSE, ad). Qui porte envie.
li c5t iuss! iubst. //ïiit^.'cjy ; Invido; astlvso*
ENVIRON, Prép. A-peu-près ; un peu
oUis, un peu moins. Circa; incirca; intomo.
ENV;R0NS, s. m. pi. Lieux d'alentour.
Conforni ; confini ; vicinan\e j luoghi circon-
'environné', ìe, part. V. le verbe.
ENViRONNEi< , v. a. Entourer , en-
fermer, être autour de quelque chose ou de
quelqu'un. Attorniare; circondare; cìgnere ;
accerchiare. — fig. Les dangers l'environ-
noient de toutes parts j il est environné de
ilatteurs , etc. Attorniare; circondare.
ENVISAGER, v. a. Reé<)rder une' per-
sonne au visage. Guardare in faccia ; vedere
in viso , o a faccia a faccia ; fissare in volto ;
guatare. Envi^iagez un peu cet homme ; il
n'oseroit seulement m'envisager. - Il se dit
fig. des actions et des affaires. Guardare ;
riguardare ; mirare ; rimirare. — De toutes
les choses sur lesquelles on porre sa réflexion ,
et que l'on considère en esprit. Considerare}
guardare ; osservare ; esaminare.
ENULA-CAMPA\A,Pla-.te. V. Auree.
ENUME'RATION, s. f. Dénombrement.
Enumeraiione ; annovero ; annoveramento ;
numerazione ; novcra^lonc.
ENVOI , s. m. Action par laquelle on
envoie. U se dit particulièrement des mar-
chandises. 5/-'^:y.'<?n^. — Envoi , dans de cer-
tains ouvrages de Poésie , comme les Chants
Royaux et les BalUdes, c'est un coupleL <iai
termine la BaUiide , et qui sert à -idres^er
l'ouvrage à celui pour qui il a été fait. Ri"
ENVOIE . T. de Mar. C'est ainsi mie Poii
commande au Timonier, de pousser (a barre
du gouvernriil , pour mettre le vaisseau
vent devant. Il timone alla banda ; orra alla.
banda.
ENVQIER , 7. de Mar. V, Avoier.
S'EWOILER, v. r. T. de Serrur. Se cour-
ber. Se dit du fer à la trempe. Imbarcare ;
"eNVOISINÉ, ÉE, adì. Celui qui a des
voisins. Il est fam. Che ha vicini.
ENVOUTER , V. a. T. imtsité. Prétendre
faire mourir quelqu'un par le moyen d'tine
image de cire. Spc\ie di fatucckierïa per cui
si pretendeva recttr morie altrui con una effi-ie
di cerj.
ENVOLER , s'envoler , v. r. Prendre
son vol , s'enfuir en valant. Volar via', in"
volarsi ; fuggire -y scappar via. — On dit tìg.
que le temps s'envole, que l'occasion s'en-
vole , que le temps , l'occ.ision passe rauide-
ment. V^U il tempo; l'occasione se ne fugge.
le désir qu'.jn a û'ane chose; et on dit, l'envie —Lorsqu'on cherche iine personne ou'iine
pp
29$ EPA
chose en un endroit où elle n'est plus , on
«lit, il n'y a pIu'. que Is nid, les oiieaiix s'en
sont envolés. Gli uccetlini se ne ionu vuUii.
ENVOYE' , s. m. Minisrre d'u.. Prnice
Souverain , ou d'une Kéijublique , dans la
Cour d'un autre l'rlace; et c'est un grade
inférieur à celui d'Amb.issadci.r. Invidio ;
licai». — On appelle lu temme d'un Envoyé,
J'Envoyée. Le /iios-ii W'«/i imiaio.
if:NVOy t' , LE , part. V. le verbe.
ENVOYER, V. a. Donner ordre , faire
en sorte qu'une personne aille , eu qu'une
cliosc soit portée en un certain lieu. Inviare;
mandarti spedire; tr.imettere. — prov. En-
voyer en l'autre monde ; (.-ire mourir. Man-
care all'altro mondo. — Se dit aussi d.ins les
choses morales. Les biens et les maux que
IJicu nous envoyé. / h^ni ed i mali, che
Dio ci laaida. - De toutes les choses qui
nous viennent de Dieu. Dieu nous a envoyé
de la pluie , du beau temps , une bonne an-
née , e:c. Mandare ; accordare. — La rate
envoie des vapeurs au cerveau; le vin envoie
«les fumi'cï à la tête. Mandare; j'ar salire.
EOLI?YLE , s. m. Uoule de cuivre , de
fer, etc. qui a une petite ouverture , et qui
étant rt^nplie d'eau, et approchée du feu,
fait du vent iu'qu',i ce qje l'eau soit entiè-
rement évai uré^'. Eoliyita.
EONl b ou EONS, s. m.pl. T. de Thcol.
Mot tiré du Grec , <iui signifie iiecle, Ettr-
I)i:é. Secolo; Kternir.i.
EPACTE , s. f. Nombre de jours qu'on
BJoute à l'.innée Uinjire , pour l'égaler a
l'innée sol. lire, et q.ii sert aussi pour trouver
leiour de l'âquo et les Fêtes mobiles, E;'arM-
Ei'AGNEUL, EUI-E , s. m. et f. iorte de
chien ^q chasse , à Ions poil , dont la race
vien^ d'Esi-a^ne. Cane di Spagna.
EP.iiS , AissE , ad). Se dit d'un corps
solide , considéré par rapport à sa profon-
deur. Crosso ; sycsso ; sodo ; denso ; fino.
— On dir , un homme épais, j>ar opposiiion
à un homme d'une t;iille déliée- Aiiicc'ato;
fatticciato imi^cùaishero. - Un cheval^épais,
pour dire, un cheval qui n'est pas fin. Corpac-
ciuto; di grosse membra. - Brouillard épais,
ténèbres épaisses , un air é|).iis , nuit éoaisse^
ignorance épaisse ; un Kr.ind brouillard , des
ténèbres obscures , un air grossier, une nuit
noire, et une ijSnL;r.-!nce profonde. Folto,
demo; crasso ; glasso ; spesso. - On dit fit:,
d'un homme , qu'il a l'cprit épais , l'intel-
ligence épaisse ; qu'il a l'esprit crosiier ,
lourd , pes..nt , qu'il a peine à comprendre.
Dans le même sens i un homme épais.
Grossolano ; stupido ; grosso ; ra^io ; mate-
riale ; di sgrossa pasta. — Se dit aussi d'un amas
de certaines choses qui sont près à près.
ïolto ; fitto. - D'une chose liquide qui prend
une consistance moins claire , plus ferme.
Ce syrop n'est pas assez éjiais ; de l'encre
trop épaisse. Spesso ; troppo sodo : crasso ;
tenace ; grosso, - Il est quelquefois subst.
et signifie Epaisseur. Une pierre qui a deux
eieds d'épais. 11 y a rie la neiee deux pieds
d'épais. Altera ; grosse^^a. - Il est quelque-
fois adv. comme en cette phrase ; Cette
graine ne se do t pas semer si épais. Non
EI'aVsSRUR , s. f. La profondeur d'un
corps st'lide. Grossena; U grosso; l'altc^ia
el'iin solido ; lo spesso. - L'épaisseur d'un
bois, d'une forêt ; l'entlroit où les arbres
sont le plus près a près. llfoUo. - L'ép.iis-
seur des brouillards , l'éoaisseur de l'air,
l'épaisseur des ténèbre^. Densità ; spesse\\a.
F.PA1'><1, lE, part. V. le verbe.
EPAISSIR , v. a. Rendre é|)ais. Spessare :
tondcnsarc ; hr denso. - II est aussi neutre.
Le bouilli n éiaissit en cuisant. 11 est enccsre
réc. Le syrop s'émissit. Spessare; spessire;
cytssarsi ; spessirsi. - La ra'lle d'une femme
s'épaissit, lorsqu'elle grossit. /fi.trujKire. - fig.
L'esprit d'un homme s'épaissit. Divenire
fitiifido . grossolano , materiale.
EPAISSISSANT, adi f- de Theraupeutique.
V. Iicrnssan» [nrrns ativo.
£PAl5SISSEMtMT . s. m. Condensation.
EPA
ConAu'nsamento i lo spessire. — L'état de ce
qui est ÓÌ...1ÌS). Sycssàna.
EPA.Vii'KK', EE , part. V. le verbe.
Ei'AN!Hi\£MENT , s. m. L'action d^épam-
prer l.j v:; iic !>yamp2najjune.
EPAM'.'KER, V. a. Otcr de la vi^ne tes
pampr«;s inuîiîes ç\\\\ em]>cchent que le raisin
ne mâriiso. Spamyanarc^
EPANADa'LObR, s. f. T. de Gramm.
Figure t!j cîictiun. Epanadiplosl.
EPANA'i KORE , s. f. l. di Rhétor. Fi-
gure \}ù<: Li,îl;e!le on emploie la mcoie par-
ticule au coinmoncement de uluiieurs mem-
bres. i:ynn,Uara.
E'-'ANCHfc' , LE , part. V, le verbe,
EPAN'CHEMENT , s, m. EtTusion. Span-
dimenio j spargimento ; effusione. Epanche-
ment de bile. — Son plus grand usage est
au fi^. Epanchement de cœur , épanchement
de iuie, I:ff'us/one.
Ei-'ANCHEK, V. a. Verser doucement,
répantlre. Spargere; spanderò ; vsrsard. 7 fig.
Ep.nncher son cœur ; l'uuvrir avec sincérité ,
avec tendresse, avec confiance, etc. Aprir
il .mo cuore.
El'ANCHOIR , s. m. T. fHydrauL Espèce
de canal qu'on fait pour faciliter l'écoulement
Hes eaux d'une fondation. Fogna, a fossa
Joi^'iata p:r Jo scolo dilV acjiu.
EPANDRE,v. a. Jeter ça e' là en plusieurs
errlroifi , éparpilier. I! se dit des chose;
'iqn'd^-s , et de celles qui peuvent aisément
s'am.isser ensemble, et aisément se séparer,
conini^ de l'cm , de la pjilb , du fo'tn , du
'■l'inter, du sable , de; piècxîs d'.irgent , etc.
Spander: ; diffondere ; disperderà : spargere.
- On dit fit;, les Celres s'epanaîrent dans
l'Afrique, etc. Il est vieux , et l'on dit au-
jourd'hui , Répandre , Hans le même sens.
V, ce mot. — V. r. S*crendre. Diff'ondcrsi;
spandersi \ sgorgare. Les eaux s'ép.mdirent
p;ir la campagne. V acque si stesero, inon-
darono , dilagarono 1 ec.
KPANDU , UE, part. V. le verbe.
EPAIVNELFR. v. a. T. de Sculpture. Cest
couper à pan». Le Sculpteur statuaire, après
avoir dét- rminc la base du bloc de marbre
qu'il veut employer, et avoir fait le lit pour
\d plinthe , é;)annele le bloc , c'e>î-à-dire ,
qu*aprèi avoir dessiné avec le cr^yon sur ce
bloc , et arrêté les m.isses principiiles de son
sujet , jl fait donner plus'reurs iraits de scie
ou de ci.e;:u pour )^:ter en bas Ijs superfluités
et fiôja^.er de sa mnsse la tête, les bras et
autres p.irties , suivant son modèle et lei
traits qu'il a formés sur le marbre. D gros'
ssrc ; dar la p -ima forma.
, EPANORTHOSE , s. f. Figure de Rhéto-
rique, par tiiquclle on feint de réfracter ce
q'.i'on avoit dit, ce mm e tron foih'e , et Ton
ajoute quelque chose de plus fort. Emeri'
dj\'one.
F.IMNOUl , ïE , part. V. son verbe.
VEPANUUlR,v. r Se dit des fleurs qui
commencent à dér-oyer leurs feuilles, età
sortir dLi b;>uton. ScliiuUrsi ; ap'l'si \ shuC'
ciani; al/arsaril. - D; ns le hi;uré , il est
actif en cette phrase: Ep;nouir la rate, pour
dire, réjouir, il est fam. V. Réjouir. — Son
vtsage s'ép.moui'', son front s'énanouit , pour
dire qu'il se déride , qu'il devient serein.
Se^enar^l; asserenarsi
EPANOUISSEMFNT. s. m. Action de
s'éi'.mouir. Al'ar[uimento i aprimento ; dtla-
ra-jio.ne. - Epanuuissoment de rate, épanouis-
sement de cœur. Allargamento.
EHARCET , s. f. Espèce de foin fort
commun en D^u'-hiné , sur-*^nut auprès de
Die. Sa graine tient lieu d'avoine et d'orge.
Spc-cjc di cedrin^ola o tr foglio.
EPARFR, s'epartr. v. r. t. de Manèee.
Se dit d'un cheval jorsqu'il détache des
rua'^es. Sprangar calci*
EPAHGNAlVT, ante. adj. Qui use
d'épargne , qui ménai-e ce qu'il a en son
pouvoir. Pifcû ; che risparmia.
E»*AKGNE, s. f. Parcimonie . ménage dans
la dépense. K'sparmio ; parsimonia ; econo-
ia. - On appelloit autrelois l'épargne, ce
EPA
qa*on appelle aujourd'hui le Trésor Roval^
où l'on jKMte l'argent du Roi. L* eràrio»
— Il se dit aussi du m^*njgement que ''on
fait du tem|>s. Risparmio. - En f . de Gra-
vure en bois. Ouvrage f«Ìt en taille d'épar-
gne , se dit d'une mi-nière de graver ou en-
taillera buis, les pierres , les métaux, etc.
qui COI ii>te à tailler et enlever le fond de
la m.-.'icre , et n'épiirgner, ni l.iisser en re-
lief que les );artie$ qu'on veut f;iirc paroitre
A la vue, ou qui doiveiU marqiier et impri-
mer. Intaglio di riIie.vo, — tn T. d*HydrauL
Ajuta.;e. V.
EPARGNE, ÉE, part. V. le verbe.
EPARGNEE , V. a. User d'épargne dans
!a dépense, employer avec réserve , ména-
ger la dépense, fiisparmtare ; sparai^nare^
— Epargner sa peine, épargner ses pas, oa
s'exempfjir de la peine , >'exem:>rer d';igir.
Risparmiare ; eslmer.ii. - l! se dît d.ms les
chuses mjra'es. Ep.irgnez-moi le ch'!;rin,
la douleur, la contusion, la honte. R'^
■e. - Ne
isp.
mei.irgnez pas; emrUiyez-
librement. Val:ri.vi di me ^ d,. Il' opera
mia ; non rrj risparmiate ; coman-^atemi in
ogni occoricn^a, - Eiiari^ner quel'.ju'.m ; ne
lui pas faire tuut le mrtuv.iis tr.mement qu'on
pourroit. Risparmiare ; aver riguardo ; aver
qualche rispetto ; verd^-n^rla ; sparagnare.
— Cet h^mme n'épargne personne, qu'il
médit de to.f le monde. Dice male di tutti ^
n^jn la perdona a ncf-u/io ; non risparmia
a'cuno. - T. d'Art. Ménat^er qu.Mque chose
dnns la m.cÌère que l'un tr 'V.u'le , et faire
en sorte qu'on en tire quelque embellisse-
ment , quelque ornement qui n'en soit pas
détaché , ou qui fasse même une pièce utite.
Servirsi del comodo di alcuna cosa ; metterci
a profitto. . .
tl'ARPlLtE. EE.part. V. le verbe.
tPAR')LLE>, v. a. Epandre dru et me-
nu, ci et L'i. Il se dit des clmses légères,
minces , et qui sunt en netit corps. Sparpa-
gliai e ; sp.irnallar; ; dispergere: sha-.dare ;
spargere in q.ià e in là. - O'i di' fi^. et fnm,
d'un dissipateur , qu'il a bien éiiarpillé de
l'argent , pour dire , qu'il a be.iucoup em*
ployé d'argent en folles dépenses. Spendere.
— r. de Peint. V. Disperser.
EPA 'S , ARSE , adj. Epandu ça et I.i ett
divers endroits. iJisperso ; sparso ; sparpa*
giiatj. - Piice de bois qui en're dans les
brancards et les ridelles des ch.irriofs. Peli»
di lejno. - T de Mar. B.^roll qui soutient
le i...vi!lon. Bastone dilla hand^eia.
EPARVIN, ou EPERVIN.s. m. Tumeur
dure, bosse qui vient aux j.irrets d'un che»
v.tl , qui lui fait lever la pimbe plus haiit
qu'il ne feroît sans cela. Spavenio; spavento.
— E xostose. V.
r.PATt', ÉE , part. V. le verbe. - T. de
Mar. Ancre épatée , celle qui a perdu une
de ses pattes. Àncora, cul manca una marra
o patta.
EPATER , V. a. 11 n'a puère d'usage qu'au
part, épaté , qui ne se dit au propre que
d'un verre qui a le -lied cassé. Biccluere^senût
piede , che ha il piede rotu. - Nei épatéi
un gros nez large et court. Sr'accrato.
E:'AVE , adj. de t. g. Il se dit des chose»
é!;.'rées , et dont on ne connoit point te
maître, le iiropriétaire ; mais principalement
des chevaux , vaches et autres bestiaux. Che'
non ha padrone. — 11 se dit absolument, et
alors il est fém. Les épaves appartienneBC
au S'eigiieur , sur la terre duquel elles it
trouvent. î heni che non hanno pndrone^
son derelitti , scadono al fisco. — Il se 4St
aussi des choses que la mer jette sur In
côtes. Heni , danari , o simili che il mm
getta su la spiaggia, e di cnì^ non si sa chi
ne sia padrone. - Droit d'épave , est le
droit qu'a un Seigneur , de se saisir, de s'ap-
proprier les choses épaves qui se troiivMt
sur ses terres. Diritta, gins di impadronim .
de'l'-ni derelitti.
EPAUFRURE , s. f. T. deMaçonn. Ecl.ii
du bord du parement d'une pierre, emporli.
par un coup donné de triiYcrs, Schcgiiia,
EPA
EPAULARD, s, m. Orqie. Grand poisson
de mffr , de U forme d'un dauphin , miis
beduc^u;) pluì gros. Il s'en trouve qui pèsent
ja^qw'a mille livres. Ordì.
Ll'AULF. , s. t. Partie, membre du corps,
e ;i esc au-dessous da chignon du cou , et
>-' jumt au bras dans l'hom^ie, et a la jambe
clivjnt d^ns les aninuux a quatre pied;.
: i j ; ofi7.Tj. — Hiu-s-T les é^jaules , 'é-
;.,. ^iier , en haussùnî: les épaule» , qu'une
ciijse déplaît , qu'elle choqua , qu'elle sur-
prend » et plus sou/ent , qu'elle n'ins;>ire
que da méjìris. Fan spaîiuut ; riscrign^rsi
nUic syaUs. — fam. i^lier les épaules, baisser
les é^jaules ; recevoir une chose tàcheuse ,
et deia^ré.ible , avec soumission. i2(J/r:g/itrMt
nelle spalle \ yicgan , abbassar te spalle.
— hg. et tdm. l'rèter l'éi^auU a quelqu'un ;
lui aidsr , le soutenir. Fwe spalla ; dare ap-
} ""Sioj parjere a;uto;spa!Us^iar:. - pousser
te '.emps .ivec l'épaule ; sub>is:er avec peine
tu attendant mieux, ou gagner du tems pour
attendre quelque conjoncture plus f.ivorable.
Menare H can per l'a/a ; stare a sopratcl.ni.
— L'épiu!;: d'un b.iition , le flrnc d'an b.is-
tion , et an^le de i'éiiaule ; l'angle qui est
enire le flanc et la face. Fianco. — Epaules
d'un vaisseau ; v;rures de l'avant. T. de Mar.
Ce sont les parties du bordale , qui viennent
de l'éperon vers les h.mbans de misène, o.'i
il se tonne une rondeur qui soutient le
vaisseau sur i'eau. La lar^hcua dt prua del
vascello , che si chiama il susuga» a prua ,
e sostegno alla mura.
EPAULE , e'e , part. V. le verbe. - On
appelle îig. une tìile q.ii est déjhonorée ,
une hêce éi)au!ée. Giovenca.
£l'/iULE'£ , s. f. Enort que l'on f.iit de
répaule pour pousser quelque chose. S/ario;
for^a fatta colle spalli.
tPAULEMEXT, s. m. T. de Fortifie.
Espèce de rempart fait de fascines et de
terre , etc. qai sert principalement pour
couvrir une ba terie de canons, pour cou-
vrir des troupes. Gabbionata i fascinata.
— r. d'Archit. Toute portion de mur qui
S-*rt à soutenir un chemin , un terr.iin ,
ei^. Muraglia dt sostegno. — Bpaulemeiit d'un
tenon , T. de Charpent. C'est un- p.irtîe
un des côte» d'un tenon qu'on diminua
lus que l'autre, afin que la pièce de bois
n ait plus de torce. Taglio a spalla d'un
^tilo di legname.
^^ EPAULER, V. a. Rompre ou démettre,
"isioquer l'épaule. Il n'a d'usaçe nu'en par-
it des bètes à q.ntre pied*;. Spai. are. - Il
ît quelquefois réc. Ce cheval s'est épaulé.
Spallarsi. - Wz,. Assister, a^xÒQr.Spalle^s'^are^
Jare altrui spalla ; ajutarc ; sostenere i soc-
<orrerc, — On dit des troupes qui sont expo-
sées au canon , qiul fdut les épauler , pour
«lire, qu'ii faut les mettre à couvert. Spai'
Uggiare ; coprire.
EPAULE TTE, s. f.LaT)arrie du corps de
] : î qLii couvre le dessus de l'cpaule. (hiclla
( ur:c de! busto che passa su le spalle , e a
*. •'. s* ajyihc.an Le maniche. Anciennement,
H^.iUne.
El'AULIERE . s. f. T. d'Wse. anc. La
r^r ie de l'jr Tiiire d'un C<ivaUer, qui couvroit
1:^ émules. Spalhcsio.
FJ'AURE ou Ei\\UVRE, s. f. T. de Mar.
S 'live qui sert à f^ire la levée d'un bate-iu
f -cet. A::iicc/U , onde si fanno la panche
K-'c harchj da fiume.
EPH'AUT:\£, s. f. Sorte de blé, froment
fort cmniin en Allem.ft^ne. Quelques-uns
l'appjll'^n: 'Vjment locar. 11 y a encore une
*'^"ece d'épédUîre qu'on nomme seigle blinc.
' ■ -iceUu ; spelda ; spelta ; -^^a ; or\uolo ;
1. '!î'E , s, f. Arme offens ve et défensive
' '*on porte à son cô-é. Spada. — Coup
^ : Ì3 Svadi'a i spadacciata. Fil d'é-iée.
f ■ ', taglio iella spada. B vat^role de l'épée.
r.-:fje. - On aupeile abiolu.-neut i'épée,
rjtat des gens d'énée , oarticuliérement nar
opposition à U r^>be. A-ine ; miHi-a. - Une
chose qui n*a point de suite , qui n*a point
EPE
d'efTet , c'est un coup d'épée dans l'eau. Fan
un oiicù neli' acjua. — lig- D'-un hom-ne
ddfùit , vjill.in: , on dit que c'est une bonne ,
iiue rude épée. Buona spada ; prima spada.
— Un appelle par mépris, traîneur d'épée ,
un brétiur , un batteur de pavé , qui porte
une longue épée sans aller à la guerre. .S>j-
d.icano* V. Bréteur. — ti^. \Jï\ liomine se
tait tout blanc da son épée, pour dire , quM
se vante d'avoir beaucoup de pouvjir , de
crédit pour f.ure réussir iine atïaire. Gorjia'
nugoli i mtUant.itore. — Epées , f. de i*îa-
nu/act. en soie. Une des parties du chevalet
a ur^r le; soies. Staggi.
Ei^ElCHE , s. f. X-. d'Or-ïithcl. Oiseau un
peu plus yros que le merle du genre des
pics, et qu'on nomme aussi Cul-rou^e. P/c-
ckio vano ; pìcchio sarto . ec.
EPEIGNE'E , ad).^ ï. T. de Tonncl. On dit
qu'une dcuve est épeignie quand e!!e eit
rompue dans le iab'.e. Z^opj rotta alla ^ina.
EPELÉ, ÉE, part. V. le verbe.
^EPEEEtl, V. a. Nommer les !e-tres de
l'alphabet , et en former des syllabes , en
les asiemblant l'une avec l'autre. Compitare^
accopf-iar U lettere.
Ei'ENFHEjE.s. f. T. de Grjw. Figure de
diction qui se fait lorsqu'on infere une lettre,
ou même une syllabe au miheu d'un mot.
Epentesi.
Et^E.<DU, UE, adj; Qui est tout étonné,
qui a l'espri: comme troublé par la crain.e ,
ou par quelque autre passion. Smarrito ;
stordito i sbalordito ; attonito ; stupcjatto j
trasognato ; tratto di se.
EPEKUUME\T,adv.VÌo!emmentef d'une
maniere éperdue. Il se dit des désirs violensi
et particulièrement de l'amour. Sviscerata-
mente ; appassionatamente ; vivamente ; ah-
bandonataincntz J s.n-{a ritegno , o rigu.tr^'.o.
EPEKLAN , s. m. Espèce de petit poisson
de mer. Surta di pesce.
EPE.IOjV, s. m. Une petite branche de
fer ou d'autre metal, qui se met autour des
talons , et du milieu de laquelle sort un pe-
tit morceau a plusieurs pointes en torme
d'étoile, appelle Mollette, et dont on pique
son cheval aiin iju'il aille plus vi'.e. Sprone-y
speroni. — tì%. et fam. Un homme a besoin
d'éperon, pour dire, qu'il tant le presver,
l'exciter. Aver bisogno dt sprone^ di stimolo.
— Il se dit aussi de certaines rides qui se
voient au coin de l'œil des personnes qui
vieillissent. GrÌn{e ; lujh: dell'angolo de^U
occhi di chi iavccclna — Er/.ot que quelques
animaux , comme le coqs , ont au derrii^re de
la jambe vers le b,ts , et que les chiens ont
audorrière des jambes de devant. Sprone del
gallo t o del cane. - Pointe qui_ f.-'it la proue
des G^'l'^res.L'épe-on d'un Vaisseau, qu'on
nomme aussi, scalcine, cap, ou avantage,
est 11 partie de Pav.int du v lisseau , qm se
termine en pointe , en faisrnt une erinde
saillie, et s'ivancela première en m-n.Sp oiie
dl galei. y. Av.niMge. - M se d.t ;;ussi d'une
sorte de furtificanon en an^Ie saillant , qui
se flit, ou au mdeu des cour'ines , ou au-
devant des pones, pour les défendre. .i';j'*o'!f,
— On appelle encore éperon, toiu ouvrage
en poltre , qiii sert à rompre le cours de
l'eau devan: tes piles des ponts, nu sur les
bords des rivijre>. Sproni. — Certains ou-
vrages d? m.l^,■'.mnerie terminés en pointe,
faits en-dehorj d'un bâtiment ou d'une mu-
raille , pour les soutenir. Sproni delle mura.
— T. de Soîan. La pointe de certaines fl-eurs.
Spror.eila. — v>n appelle encore épe.ons,
des branches qui sont courtes , droites , re-
g.ird'.nt ''horison , et qui sont placées en
forme d'éperon. Sprjcco\ sprccchctto\ spia-
ne. — Eperon de Chevalier, T. de Hotan.
V. Conio.ide., .
EPERONNE. EEiadj. Qui a des éperons
aux talons. Clic ha gli sp'-oni. — Il se dit aussi
des coqs et d^-s chiens. Gallo ^ can: spronato.
— On d r ausii d'une personne, q-i'^^l'e a les
y?ux éperonnés, qu'elle est é.ieror.née, pour
dire , qu'elle a les rides au coin de l'ϔl. Che
ha srin{o , grinioso , rugoso Vandalo degli
E P I ,2t)Çt
occhi. - li se dit encorj i;; fliurs qui ont
dei éperons. Fiarl t Sfror.dU , o a sprone.
EPEROXNlEìl , s. m. Ar-.h^n qa, fait oa
qui vend deî éperc.iii, des mords, des étriers,
etc. Monulu ; bnsH^ju ; synnr.ju.
EPER VI£R , s. m. <.)iseau do Fjuconneris.
iparv'c'i. - i"or:e Ai fi!;t à iirend.-e du vo\%-
ion. H.crednc. - T. rft CA;>. Biiid-ge pour
les plaies et frjcture^ du nez. f amjitur^ per
Uijagi-i çjrjuurc dil n.iso.
Lr'Hc.liE, s. m. Jeune hom:îie arrivé à
I âge de i/ubvrté, c'est-j-dire , ,i qur.torze
ans. G!ov.nuira ii ^•rlma barba ; che ha finita
quattordici anni.
EPHEORE.s.m. Arbrisseau semblable àia
prele , mais plus gr.ind , et qui porte une
espèce de petite mure rouge et aigre. Codn
cavallina.
^EPaEDRE, s. m. Cliez les Anciens,
cetoit un athiète qui deneuroit impair, c'est-
s-d|re , sans antagoniste , n]>rès qu'on avoit
régie par le sort ceux qui dévoient combattre
enseirb'e. Il étoit oblie;i< de se b.ittre con-
tre le dernur vainqueur. Athta che rim-mcva
scn\a antagonista, che perdi) era costretto tt
eom.Ki:t:re coti' ultimo vincitore.
EPHELIUES , s. f. pi. Taches larges .
rudes , noirâ.res qui viennent .nu visage par
■ ardeur du iioleil , ou p.^r quoînu'inHamma-
;ioi>. Lentinine; linti;gine. — iaches Ir.rges,
ordinairement brunes , quciquei-ois rou^^es »■
qu' surviement aux femmes srosses, et aux
nlles qui at.ei-nent la puberté. Chiose; dû'
ncio ; chiau'-
El'K£.,iLi<E. adi
Ij. de t. g. Qui ne dura
qu"un lo.j. 11 n'est guère en usage qu'en
ces nhrases : fièvre éphémètre, des animaux
ei/Jiémòres ; fleur éphémère. Effimero ; che.
di:ra un liori-i.
EHHE.aE'RiDES , s. m.p!. Tables Astr«-
nomiques , par lesq.ielles on dé'erininc pour
chaque jo..r le lieu de chaque Planète dms
le Zodiaque. Effemeride; ejemeride; diario;
calendario ', giornale.
EPHiiiTRlE, s. m. Nom d'une sorte
d'Iubit et de surtout usité en Grece. Efe"
stria. — On donnoit aussi le nom d'Ephestrie
à une ancienne fête tn l'honneur du divin
Tirési.is , dans laquelle on promenoir sa statue
habillée en femme , et on l'habilljit au retour,
en habit d'homme. Efftstrie juron dette al-
cune f:ste in onore di Ciri'i.i. - On a nummi
Ephestries , quelques mascarades moderne» où
l'on a vu les mêmes changçmens. Mascherate
rai'pri.rentanti le feste di Tiresia.
El'HETF.S , s. m. Nom de certains Ma-
gistrats Athéniens institués par le Roi Dé-
mophon , poi:r juger !<?; meurtriers. ESetl.
EPHIALTtS ou CALiCHEMA:< , s. m.
Asthme, oppression nocturne. y. Cauchemar.
EPHOn, s. m. Espèce de ceinture à l'usEge
des Prêtre i Hébreux. Efi.d.
EPHOàES, s. m. pi. Juges Lacédémoniens
éî. blii p.'r Théo;jomne, pour «ervir de frein
à l'au'orité Roy île. Ef..ri; efforo.
EPI , s. m. La tête du tuyau du b'é dans
laquelle est le grain. Syi^a- Poét. on dit aussi
Arisii. — T. d'.irch't. Hidraul. Extrémités
d'une digue construite en maçonnerie, ou
avec des coffres de charpente remplis de
pierre, ou d'un tissu de fasciu-.^e , etc. ]>our
contraindre le courant d';il.-T d'un certain
côté. Pignoni. - T. de Cl.i-. E-.pè.-e de
bandage. V. Spica. - Epi d'eau, T di Botan.
Genre de plante à fleur faite en forme de
croix. Votamogeto.
EPIALE, adi. T. de Méd. Esnèco de
fièvre continue dans laquelle on sent, avec
une chaleur répandue nar tout le corps, des
frissons vagues et irréguliers. Spt\ie di feb-
EPIAN ,"'( Vulgairemen; PIAN } s. m.
Maladie commune en Amiriqiie . qu'on ne
croit pas différente du grand mi' vénérien,
mai; plus cii\ée à guérir. Malattia endcr-vrit
ncW Indie Occidentali , poco diversa dalla
"ePÌCARPE, s. m. T. de Pharm. To)ique
qu'on applique au poit;net, sur le pouls. On
Pp 2 •
3oo EPI
«lit aussi Péricarpe dans le même sens. V.
EinCAUME, s. m. T. di Chir. Ulcere sur
le noir rie l'œil. Olcen che Jormasi ndta
rin-illa ricli'ùcà.io.
El'lCE, s. f. Sjrte de drogue .nromatique,
cliiuide et piquante , et dont on se sert \m\t
assaisonner des viandes, comme sont le clou
de girofle , la muscade , le gingembre , etc.
Sn'l'' i a-umatu ; mUcuglio d' aro:m. - rjm
<l'E|)ice; une esvéce de jjain qui est fait de
farine, de miel, d'épices , etc. i'a/ia V'P-
olo.
pato i mastacciuoio. - On ai>pelle hg.^L
fim. un liomme qui est Im et rusé , tirie
ép'ice. yipistnllo vecchio ibwna spcsti; roba
lina ; rutta scaduta ; cornacchia l'a campante.
- Autrefois en appelloit éiices , les dr..Rées
et les coi.fitures. / cori/m!. - Au pluriel,
ce qui est dû aux Juges pour le Jugement
d'un procès par écrit. SfortuU; emolumenti;
tinorar'O^de' Gi'tdxi.
EPiCE.ÉE.prrt. Con itoconaromati.
EFICEDION, s. m. T. de la Poesie Grec-
que et Latine. Voème ou Pièce de vers sur
la mort de quelqu'un. Epicedio.
EPICENE, ad|.Nom que l'on donne aux
mots communs aux deux sexes. Les mots ,
Enfans , P.'.rens , sont Epictnes. tyiceno ;
comune al due sessi. _ j n / ■
EPICER V. a. Assaisonner avec de 1 epiçe.
Condire cun delle spe\ierìe , o specie. - hg.
Epiccr rudement; taxer trop haut les epices
d'un procès. Esiserc groste sportnle.
EP1CERAS71QUE, ad|. de t. g. T. de
Wéd. On appelle ainsi les medicamens qui,
par leur humidité tempérée , ont la vertu
d'adoucir l'acrimonie des humeurs. On 1 em-
ploie aussi subst. Epicerastico ; addolci-
" EPICERIE , s. f. Nom collectif qui com-
prend non-seulement toutes sortes deiJices,
commelacanelle.la muscade, le poivre, etc.
mais encore le sucre , le miel et toutes les
drogues médicinales qui viennent des pays
éloignés. Sie\ierie; sm'ie; aromaù.
El'lCHEKEME, s.f. l. delogique. Nom
«lue l'on n donné aux syllogismes dansles-
«luelsl'on ioint à chaque prémisse sa preuve ,
au moins lorsque chacune en a besoin, tpi-
cherema. ._,.,,
EPICIER , TÉRE , s. m. et f. Celui .celle
oui vend des é;uceries. Droghiere ; d'oghiero.
EPICRANE, s. ro. Ce qui environne le
crme.Ei-icranio.
EPICURIEN , s. m. Au propre , un secta-
teur d'Epicurc , et par extension, un vo-
luptueux , un homme qui ne songe qu'a son
t)I.^isi^- Epicureo.
EPlCUREIS.ViF., ouEPICURI^ME.s.m
7. Philosofh. Doctrine morale d'Epicure.
Epicurimo, epicureismo. Par extension lise
>. dit de la manière de vivre en Epicurien.
Éricurei'no.
EPlCi'CLE, s. m. T. d'Astron. Petit cer-
cle imaginé par qucUiues Astronomes, et
«lont le centre est dans un point de la cir-
conféi-ence d'un nlus pran'l cercle. Epiciclo.
EPICYCLOIDE, s.f.T.deGéom Courbe
«ngendrée par la révol.ition d'un point de
la circcnférence d'un cercle , qui roule sur
la partie concave ou convexe d'un autre
«ercle. Epicicloide.
EPI-D'EAU, s. m. Plante aquatique qui
croît dans les étangs et les m.arais. On l'em-
ploie pour soulager les grandes douleurs de
iagou**e. Po'amoijeto.
Ei'lDEMlE , s. f. T. de Méd. Attaque
Rcnér.ile ou l'opid.ure rie quelque maladie
rui riépcnd d'une c use commune et acci-
dentelle , comme l'al'ération ri? l'air ou des
alimens. Efi 'cm\a ; ardi^ix" ' influença.
EPIOEMIQUE , ad|. de t. g. Qui tient de
J'épidcmie. Epidemico.
EPIDEMIUM, s. m. Plante qui croit sur
les hautes montagnes d'Italie. On l'élevé ai-
sément dans les ijrdins. Speiie di pianta rin-
frescante detta epidemia.
EPIOERME, s. m. La premiere peau de
Vaiimil et la «lus nijnce. Epidermide
E P 1
l'écorce extérieure des plantes. Ku«(4.
EPIE-IDYME , s. m. Eminence qui s'élève
autoiir de chaauo testicule. Epididimo.
El'iE', ÉE,'part. V. le verbe.
tPiER , V. n. Monter en épi. Spigare; far
laspga Les paysans disent Spighire. - v.
a. Observer secrettement et adroitement les
actions, les discours de quelqu'un. Spiare;
osservare; noia-e ; ailocchiare; ags"_ardare;
espiare ; codiare ; cercar noti
mouvement des ennemis
Stare attento ; osservare ;
EPIEKRt' , ÉE , part.
EPIERREMENT,
- Epier le
r le moment.
attendere.
l . le verbe.
.l.de lard. L'ac-
tion d'épiarrer. Il torre o buttarvia le piene.
EPIERRER , V. a. Oter les pierres d un
iardin , d'un champ , d'une vigne. Levar le
l'ietrc ; rurgar dalle pietre. ,
IPIEU, s. m. Sorte d'arme dhast a fer
plat e- pointu , dont on se sert plus ordi-
nairement à la chasse du sangher. Spiedo da
"mÒASTRE , s. m. T. d'Anat. Partie su-
périeure duhas-ventre. ffigastr/o.
EPIGASTIUQUE, ad'j. de t. g. Ce qui ap-
partient à l'éiiigastre. Epigastrico.
EPKtEONNE', ÉE, part. V. le verbe.
EPIGEONNER , v. a. T. de Maçonn. Em-
ployer le plâtre un peu serré , en sorte que
sans le plaquer ni le ieter , on le leve avec
la main et la truelle par poignée, comme
aux tuyaux rie cheminées qu'on fait de plâ-
tre lur. Adoperar il gesso quasi sodo.
El^IGLOTrE, s. f. T. d'Anat. C;est le
nom que l'on donne à la languette qui cou-
vre et ferme la glotte. On la nomme autre-
ment Luete. Epigluira ; epiglottide; ugola-
EPlGiUMMATlQUE.adj. det.g. Qui est
de l'Epigramme. Epigra
EPIGKAMMATISTE, s.
Celui
, qui
mpose des Epigrammes. Ep
epigrammatista.
EPIGliAMME, s.f. Espèce de petite Poé-
sie , qui consiste ordinairement dans une
seule pensée . dont la force est presque toute
dans les derniers vsrs. Epigramma.
EPIGKAPHE, s. f. Inscription qu'on met
sur un bi'iment , pour en marquer l'usage ,
le tems de sa construction, etc. Iscri{:one;
titolo; epigrafe. - Sentences ou devises que
quelques Auteurs mettent au frontispice de
leurs ouvrages, et qui en indiquent l'objet.
Epierafe ; is:ri\ione.
EPILEPSIE, s. m. Mal catliic, haut-mal,
que le vulgaire api>elle mal de Saint Jean.
Convulsien irréguliere de tout le corps, ou
de quelque partie , particulièrement de la
mâchoire inférieure , qui saisit subitement ,
et fait tomber le malade. Epilessia; malca-
duco ; mal m leuro , benedetta ; battigia.
EPILEPTIQUE, adi. de t. g. Qui appar-
tient à l'éiiilepsie. D'epilessia ; che appar-
tiene all'epilessia. -\\ est quelquefois subît, et
alors il ne se dit que des personnes. Su'iei à
l'érilepsie , attaqué d'épilepsie, Efiletico; che
pat'see d'epilessia.
F.PILEK , V. Dépiler.
EPILOGUE, s. m. La dernière partie , ou
la conclusion d'un discours oratoire. Il se dit
particidièrement He la conclusion d'un Poème.
Epilogo; epiloga-Jone; cpilogatura ; h
l"'V\
du!
fola. - En J. di Botan, Il se dit aussi de | trina.
EÎ'ILOGUE', ÉE, part. 'V. le verbe.
EPILOGUER, v. n. Il signifie fig.censu-
rer , trouver à redire. 11 est quelquefois actif,
et du style fam. Criticare; censurare ; crivel-
lare; apporre al sait , al sole , alle pandette;
EPII.OGUEUR, s.m. Qui aime à épilo-
guor. Il esf fam. Censore.
EPIMEDIUM, s.tn.T.deBotan. Genre
de pl.:n'e à llcur en croix composée de qua-
tre lé'a'es faites enforme de n\ym.Epidemio.
EPINAKD , s. m. II n'a d'usage qu'au pi.
Sorte d'herbage que l'on mange cuit, prin-
cipalemen' en Carême. i;v/njci. - Une fran-
ge est à graine d'énin.ird< , lorsque ses grains
n forme de Efa'^S d'spinards. Spein di
E P I
M>INARDE, s. f. T. d'ichtlot. V. EpU
noche.
EPIN'CAGE, ENOUAGE, NOPAGE ,
s. f. T.'de Drapeiie. L'action d'éi^inceler le
drap. Kivediiura; rivedila.
EPINCELER, E'INCEIl, ENOUER ,
NOi'hR, v. a. T. de D-aperie. (.)ter les
nopesou nœuds, pailles et autres ordures du
drap avec des pinces. Ce sont de_; femmes
qu'on emploie à cor ouvrage , qui s'apoelle
.lussi Es])outter. Rivedere il panno; pi^iîcarc
co'le mollette.
EP1NCELEU3ES . E^INCEUSES , EPIN.
CHELEU^ES, ENOUEUSES, N'OPSU-
SES, s. f. pi. T. deDrapcre. Les fem nés
t^ù épincèlent ou énouent le drap. Le rive*
ditore.
EPINÇOIR , s. m . T. d'Art. Gros marteau
fondu en angle par les deux bou's, i|mì sert
particulièrement aux Tailleurs de pavé. ;•«,-
EPINE, s. f. Espèce d'arbre ou d'arbris-
seau dont les branches ont des piquans. Spi-
no ; pruno. - Il se dit aussi des piquans
qui viennent à l'épine et à quelques auTes
arbres , comme aux sauvageons des pruniers
et des poiriers , et à quelques arbustes , tels
que sont les rosiers , les gtoseillers , les ron-
ces, etc. Spine; stecco acuto. - fis. Diffi»
cultes , choses qui donnent bien de la peine.
En ce sens, il ne se dit qu'au pi. Spine;
pene ; fastidi ; difficoltà. - prov. 11 n'est
point de roses san; épines ; il n'y a point
de plaisir sans quelque mélange d'ennui , de
chagrin. Non v'e rosa sen\a spine ; non si
puo aver il mele se :[a le pecchie. — On ap-
pelle l'épine du dos , cette suite de vertè-
bres qui règne le long du dos de l'homme,
et de plus eurs autres animaux. Sp'na; ossa
del file delle rene. - EnAstronom. On donno
encorelc nom d'épine à ccriaines éminences
qui en on' à iieu-prèsla figure, i'/fjn o cresta.
- Epine b'anche , Noble épine. T. de Isotan.
V. Aubépine. - Epine noire. V. Prunellier.
EPINE-A.-IABIQUE, s. f. Plante de la
même nature quel'épine bianche. Sa racine
est astringente et propre au flux des femmes,
au crachement de sang et autres fluxions.
SpéXie di spina bianca.
EPINES , s. f. pi. T. de Chymie. C'est le
cuivre hérissé de pointes , qui reste après
l'opération du tessuage et de la liquidation,
ÉPINETTE , s. f. Instrument de musique
à clavier et à cordes de fil d'archal , plat
petit qu'un clavecin. Spinetta. - Epinette
rouge du Canada. T. de Bot. C'est l'espèce
de Sapin d'où découle le baume du Canadi,
Larice , da cui stilla la trebentina del Canada.
- Spinette. T. d'Ecun. rust. Espèce de cage
tres-étroite , destinée .i renfer ner la vo-
laille qu'on veut enaraisser.5ti.i.
EPINE-VINETTE, s. f. Espece d'arbris-
seau où il y a des niquans , qui porte un fruit
rouge et aigre. Suivant les endroits on lui
donne aussi le nom de Vineitier , cpine-vi-
nier Enine aigrette et le nom latin de Ber-
bcris'. Crespigno ; crespino ; berberi; berbero,
EPINEUX, EUSE, ad). Qui a des mqiianj.
Fpinow; che ha spine. - Plein de difficultés,
d'embarras. Spinoso ; malagevole ; iniralciatt.-
- Il se dit aussi des personnes, et signifie,
qui fait des difficultés surtout. Fisicosoi
l'antast-coi accapensieri. - T. de Mar. Oa
'dit qu'un endroit est épineux , pour dire, |
qu'il y a beausoup de rochers, qiiidecou-'
vrent de bisse mer, ou qui sont découverts.'
Luogo , o fonda spinjsa. - En Anatim. Il
se dit de quelques muscles et de diflerentes
n3r<\Q^ Spinato; spinoso. .,
EPINGAŒ, s. m. Nom d'une piece de
canon qui ne passe pas une livre de baliC.
Spini-arda.
EPINGLE , s. f. Petit brin de fil de laiton:
ou de cuivre, poiniu par un bout , quia
comme une tète à l'autre, et dont on se
sert pour attacher quelque chose. SpUlo;spu-
leiio ; spilla. - On appelle épingles de dia-
mansj celles qui ont de petits .diamans su
E P ì
Tieu de tète. SpUìo di diamante. - prov. et
fig. Tirer son ép'me,\e du jeu; ss retirer,
se dMager d'une mduvji5e jtt.ilre, d'une par-
tic périlleuse. Far Lfn o da Icpie vecchia;
uscir d'un /ondo sciita iucca. -On dit lig.
et dm. d'une fe.nme fort ajustée , et
avec une .-■ffectation contrainte , et d'un
hûmme qui affecte trop de propreté , qu'elle
est tirée , qu'il est tiré à quatre é^jinjles.
jissettûiuijo ; atthîatu\\o ; vestito ait' Ul-
tima ycUt.lia. - il se dit aussi d'un dis-
cours affecté , etc. Studiato ; affettato ; riczr-
c.i.ta\ «.- Au pluriel, tig. Ce qu'on d nne
à des servantes d'hôsellerie pour les services
qu'elles ont rendus. Benandata ; mancia.
— Cela s'étend aussi à ce qu'on donne à une
femme , quand on fait quelque traité avec
"^eAnGLETTE , s. f. T. d'AnillcrU. Es-
pèce de petite aiguille de fer dont on se sert
peur percer les gargousses, lorsqu'elles sont
introduites ('ans les pièces , avant que de les
irorcer. Stonacatelo da cannoni.
ÈPlNfiLlER , I..RE , s. V}. et f. Faiseur ,
Marcliand ou M.irJiande d'épingles. Syil-
leitajo. , „ .
E:'1N!ERE , adj. f. Ce qiu appartient a l'e-
pine du dos. Spinale.
EPlNIERS , s. m. pi. T. de Chasse. Bois
•u fourrées d'éiines , oùles bétes noires se
retirent. Alacciiione ; splnuto.
EPINOCHE, s. m. NomquelesDror.uis-
tes donnent au cifé de la meilleure guilité.
Caffé di pr'.tna sorte. - Epinoche ou Epinarde,
ou poisson epinarde. Très-oetit poisson d'eau
douce qui est armé de piquans sur le dos.
Spillancola.
EPINYCTIDES , s. f. pi. Tumeurs ou pus
fuies grosses comme une fève, qui s'élèvent
la nuit sur '- peau. Epinitildl.
EPIPHANIE, s. f. Fête de la mjnifest.-.-
tion de J. C. aux Gentils, et particulièrement
«lei 'Adoration des Rois, appellée communé-
ment le jour des Rois. Eyifania.
EPIPHUNEME, s. f. Figure de Rliérori-
jie. C'est une exclamation scntentieuse qu'on
jit succéder i quelque récit intéressant. £,-;-
nenta.
fEPIPHORE , s. f. T. de Méd. Ecoulement
fcontinuel de larmes avec inflammation ,
1 routeur et \>\zoieTntriX. Epìfora; distiUa\Lonei
EPU'HYSE, s. f. T. d'Ansr. Eminencc
Icartilasineuse, unie au cor. s d'un os. Epi-
\j^SL j protuberania cartUa/.nosa continua ad
OiOSSO.
llLOCELE._s. f. T. de Méd. Hernie
la chute de l'éniploon dans l'sîne
rscrotum. Ernia prodotta dalla caduta
tplco nello scroto.
.PLOIQUE, ad), de t. g. Qai appartient
Rplonn. E^^'plcico.
"PLOMPHALE, s.;. T.deMéd. Her-
e i'omhilic , c.Tusée par la sortie de
'Fépîploon. Er l 'a ombilicale.
EPli;LO0N , s. m. T. d'Anat. Membrane
:très-iTiince et très-fine, plus ou moins far-
cele de graisse , qui couvre les intestins en-
dcvanî. EpipLo.
EPIQUE, adi. <'e t. Poème Epique, est
un e^rand ouvrage de Poésie , ou le Poète
;raconte quelque action héroïque qu'il em-
.belli' d'épisodes , de fictions et d'évênemens
mervcilleui. Poema erica. - On dit aussi,
un Poète Epique. La Poésie épique. Epico;
EPISCOPAL, ALE , adi. Qui appartient à
l'Evcque. Episcopale i vesc vale ; vescovile.
: EPISCOPAT, s. m. Dignité d'Evêque.
Episcopato ; vescovado.
EPlStUPAUX , s. m. pi. Nom_ qu'on
: donne en Angleterre , à ceux qui tiennent
four l'Eniscoriat; et on le ditpar opposition
EUX Presbytériens. Episcopali.
EPISCÔPISER, v.n. T.fam. ttpeuusiti.
Aspirera l'Episcopit. Prendre des airs et des
i manières d'Evêque. Aspirare alla dijniià
■ r escorile, o farla da vescovo.
£P1S0DE, s. m. On appelle ainsi , dans
EPI
' la composition du Poème épique , ou du
I Poème Dramatique , toute action que le
I Poète emploie , (lour étendre l'action prin-
cipale , et potir l'embellir , mais qu'il doit
tOLij-^iirs lier ivec son sujet. Episod'o.
El IsUDlER, V a. /. de Littérat. Eten-
dre por des é^istdes. Ep sodiare ; far episodi.
E'-|jOD1QJE, adi. Qui arBartiem a l'é-
pisode. i/.,j„Aci,.
E liPA^TIQUE, ad], de t. g. T. de
Pll.:rqi. Medic.meni topiques, qui attirent
fortement les humeurs en-dehors. Epispas'
tico .
EPI'iSE', ÉE , part. V. le verbe.
EPlSiEK, v.a. Entrelacer une cordeavec
une autre , en mêlant ensemble leurs tils ou
<otdori. Impiombare un cavo i ingrossar una
June ; intrecciare.
EPlSiOlR, s. m. T. de Corderie. Cornet
ou corne a épisser. Instrument pointu par
un b.jut , de bo^s de g-iinc ou de buis , de
1er ou de corne , avec lequel on épisse les
cordes. Cavl^l'a da impiombare; intrecc'ati^jo.
E.^IS-iURE , s. f. 7 . de :aar. et de Corderie.
C'est un entrelacement de deux bouts de
cordes que l'on fait, au lieu de faire ur.
nœud , arin que la corde puisse passer dans la
poulie: ce qui ne se pourrait faire, s'il y avoit
un nœud. Impiombatura; intralciamento.
, EPIS rE..iONARQUE, s. m. Ancien titre
d Office d.ins 1 Ei,lise Grecque. Oili-isr ec
c.csij?^tiqLie , qui avoit l'inspection de tout ce
qui spparten&it à la Foi. Ei istemor.arca.
. EPJiTOLAIRE , adi. de '• ?.. Q'", •''PP^r-
tient à l'épine, qui regarde la manière d'é-
crire des lettres. Il n'a puère d'usage qu'en
ces deux phrases ; Style épistolaire ,1e genre
epistolaire. Epistolare; pistolare ; da lettere;
di lettera. - Il se dit aussi des Auteurs dont
les lettres ont été recueillies; et alors il est
subs;. On le trouve parmi les épistolaires.
El istolano .
. EPiSTYLE , s. f. Ancien. T. d'Archlt. Au-
lourd'hui. Architrave. Pierre ou pièce de
bois, tiLii pose sur le chapiteau d'une co-
lonne. EpistlUo ; architrave.
EPlTAPfiE, s. f. Inscription que l'on met
sur lin tombeau , ou qui est faite pour être
mi^e sur un tombeau. Epitafio ; epitaffio.
EPITE.s. f. T. d'Arts mie. Petit coin,
ou cheville rie bois carrée et pointue , qui ,
étant mise dans le bout d'une auTe cheville,
sertà 1.1 crossir. Caviglia a conio.
EPI TftALAME, s. m. Poème , qui se fait
h l'occasion d'un voyage, et à la louange des
nouveaux mariés. Epitalamio ; cjnru nûjiale.
EPITHASE,s.f.Lan5rtieduPoèmeDr.i-
matique , q;:i vient in;m;'diatement après la
por^'.se ou l'exposition, et qui contient les in-
cidens qiii font le nœud de la pièce. Epitaji ;
rir.'.rfcrio d'un componimento teatrale.
EpITHEME, s. m.T.dePh,irm.TopIqi:e
spiritueux qu'on applique sur la rét-ion
■ la région du
, etc. Pittima;
coeur, du foie, de l'estomac
.'EpTrHETEr's'- f. Adjectif, qui, étint
joint à un substantif, y désigne, y m.irque
y {.M conncîrre quelque qualité. Epiutu ;
'■'EHTHYMBRE, s. f. T.deBotan. Cus-
cute c;u! n.TÏt srirla sarriette. Epiîimbra.
EPi!"HYME, s. in. Fleur médicinale,
qu'on apporte do Candie et de Venise , insis
3Lii périt bientôt, si elle ne se trouve ?rès
e quelqu'.iutre plante qui U nourrisse. Epi-
timi' ; epitimio ; tracapello.
EPITIE.b, s. m. T. de Mar. Petit retran-
chement de planches , fait le long du côté
du vaisseau, pour mettre les boulets, ou en
quelqu'autre lieu. Casseta da palle.
EPITOGE, s. f. EsBèce de ch.i])e-on ou
de capiice que les Présideus .i Mortier , et
le Greffier en chef du Parlement portaient
autrefois sur la tête dans les grandes céré-
monies, et qu'ils ne portent plus que sur
l'épaule. Zimarra ; ^amarra.
EPITOIR, s. m. T. d'Arts mec. C'est un
instrument ce fer, long d'un pied, qui est
pointu et carré , et don. l'usage «st d'cuvrir
, , .. E P O 3oi
le bout d'une cheville de bois , et la renfler
en y mettant un coin ou épite qui est une au-
tre petite cheville carrée de bois. Eerro dei
serrare le caviglie.
EPI rO.ViE , s. m. Abré;é d'un livrs , et
particulicrement d'une histoire. Epitome;
compendio ; sommario ; ristretto.
• E^rOMER, V. a. [rév. ce. Autrefois
réduire un livre en .-ibregé, faire un abregé.
Epitomare ; abbreviare ; compendiare. '
EVI 1 KE ,5. f. Lettre missive. II ne se dit
guère que des lettres Aes Anciens. Pistola ;
epistola ; lettera. - 11 se dit quelquefois , de
certamis lettres en vers, et aussi-bien do
celles des Modernes , que de celles des An-
ciens. Lettera in versi. - Epitre dédicatoire ;
la_ lettre qu; se met à la tête d'un livre qu'on
dedie a quelqu'un. Lettera dedicatoria -Le-
çon tirée de l'Ecrirure-Sainte , et plus or-
dinairement, des E.ii-res de .Samt Paul , ou
^,■'"'■^5 Canoniques , qui se dit un peu
avant 1 Evangile, et qui se chante parle
SoiidMcre , dans les Messes hmtei. Epistola.
- On appelle le côté de l'Eritre , le coté
droit de l'Autel, en entrant dans le Chœur.
Il corno destro dell' Altare.
EPirRO.'E, s. f, Fieure de Rhétorique,
qui consiste à accorder quelque chose qu'on
peut mer, atin de f.iire recevoir plus facile-
ment ce qu'on veut persuader. Eplstroje ; per-
EPIPROPE, s. m. Nom que les Grecs
modernes donnent à une espèce d'Arbitre,
<jui termine leurs diltérens lorsqu'ils veulent
éviter d'être traduits devant les Magistrats
'I lires. Arbitro appresto i Grec'' moderni
EPLAIGNER, ou LAINER , v. a. T. ife
Drap. Garnir le dr.'p et y faire venir le poil
avec des Chr.rdnns. Garbare
EPLAIGN; UR,s. m. l. de Drap. •Limanti
celui qui éi.lai(;ne le drap. Gar^atcre.
EPLORE', ÉE, adi- Qui est tout on pleurs.
Lacrimoso ; piangente ; addolorato; lagri-
EPLOYE', ÉE,'adi.T. deBlason. Il n'a
dusaje qu'en cette phrase; Aijle éployé ,
un aigle dont les ailes son: étendues. 5';/i:-
Sato.
EPLUCHAGE , s. m. T. de Chapcl. L'ac-
tion d'éplucher. Scelta de' peli. - Les otóa~
res qu'on ôte en épluchant. Mondatura. V,
Jarre-
EPLUCHE', ÉE , part. V. le verbe.
EPLUCHE.MENT, s. m. Action d'éplucher.
Mondatura; mondlficamento'; nettamento.
EPLUCHE.1 , v. a. Nettoyer , en sépar.-nt
avec la main les ordures , et ce qu'il y a de
mauvais , de gâté. 11 se dit principalement ,
des herbes et des graines. Mondare ; nettare ;
mondif.care; scegliere; sbucciare. — Oter
de la vermine. Spidocchiare. - fig. et fam.
éplucher uii ouvrage , éplucher la généa-
logie, la vie, les actions de quelqu'un ; re-
chercher ce qu'il peut y avoir de mauvais,
de reprochable. fnveni^are ; esaminare : pitar..
darla nel sottile. - T: de Chapcl. Nettoyer
le poil , en ôtJnt le ir.rre , les parcelles de
peau ou d'épiderme , que le Tondeur a enle-
vées de dessus l'animal, elles séparer du poil
(in. Accoppare ; scene ; svanare, — Eplucher ,
Uh\n^. ■ipela-.are.
EPLyÇHtU..< , cvsE, s.'m. etf. Celui,
celle qui épluche. Il se dit aussi au figuré. J;i-
ves'igatore ; sottile ; disaminafore.
EPLUCHÛIR , s. m. T. de Vannier. Petit
couteaupour éplucher la besogne. Coltello di'
^ EPLU'CHURE, s.f. Les ordures que l'on
ôte de queÎTue chose qu'on ép'uche. Mondi-
glia ; mondatura ; marame ; sceltume ; j/-<z^^j-
ture ; pattume,
EPODE, s. f. T. de la Poésie lyrique
des Grecs , qui signifie, la troisième partie
d'un ch.mr divisé en strophe, an*istro-,he et
énode. Epodo. — On appelle sussi les Exodes
d'Horace , le dernier des livres de ses Poé-
sies Lyriques. Lultimo libro del Canzoniere
d'Or -71.'.
EPÓINW. É£, part V. le vcrbe. - adj.
3o2 E P O
T d'Manèee etdeClusîe.Unchevalepoin-
té', e.t celui qui s'est dénvs les hanches par
mièlqu'effort. Un chien de chasse est epointé ,
forsqv.'il s'e^t cassé les os des cuisses, òaan-
'^"e'fOINTER , V. a. Oter la pointe à quel-
auc inST, ni'jrr. Seuniare ; çtiustarla pitr.ia.
EPOiN IURE , s. f. r. d: Vtncrk. Mala-
die qui arrive .nix chiens. Slogamento , ci rot-
tura dilla coscia.
n'Oli, s. m. pi. Cors OUI sor/ 3U sommet
de la têts du cerf. Cornicela che sane in cima
a palchi iCun cervo.
El'ONGE , 5. f. E'pece de piante manne ,
attachée .-ux rochers dans la mer , dont on
S"sertàdivcrius.iges, en la trempant dans
de l'eau ou dans une autre liqueur. Spugna.
- Passer l'éponge sur quelque chose de pe'nt
ou d'écrit, c'estl'eftacer.V. -hs.Passerle-
pon« sur quelque action; en ehaccr le sou-
venir, l'oi.b'.ier, n'en parler plus, iioppri-"-
f di'mentkare , «c. — prov. Un homme boit
comme une éponge , pour dire qu'il boit
beaucoup. Darfindoa'fiascl.r, ber: a pu-na
gola. - lie. Presser l'ei onge : contraindre a
restitution ceux qui ont pris indûment les de-
niers d'autrui , dont ils avoicnt le maniment.
Obirsarc, costr'ismrc alla res:u:i-ion!. - Un
apoelle aussi éponee , ce qui forme le talon
des animaux. Tmîlo. ~ T. de Mance'. ". 'i'
Marceli, lise ditaussi d'une tumeur qui vient
aux jambes des chevaux. Cappelletto. -
Epon:e d; rosier sauvase. V. Eç'anticr.
EPONCJK' , ÉE, r^Tt.V. le verbe. ^
EPONGER , V. a. Nettoyer avecune cpcn-
ee. Niitarc, ripulire con una spugna ; passar
"ep'cJNTILLE, ESPONTILIE, s. m. T.
àe Mar. Pièce de bois (lui sert n divers usages,
selon qu'elle est longue et grosse. Hun «//o.
- ti'OntiUcs, oupo;iti;ies d'entre les ponts ,
ce sont proprement des étances , qui sont
posées sur un des ponts du vaisseau, pour
soutenir l'autre pont qui est au-flessus , e'ant
mises sur les batots de ce pont. Colonnetta e
fiimcllciti. , , n •
EPOPt'E, s. f. Caractère , genre de Poe-
EPOQUE , s. f. Point fixe dans l'Histoire,
dont on se sert dans la Chronologie , ou dont
on peut se servir , pour commencer a comp-
ter les arnées , et qui ordinairement est
marqué par quelque évincment considérable.
Epoca. ,, , ,
EPOUnnE', ÉE, part. \. le verbe.
EPOUDRER , V. a. Oter la poudre de
dessus des bardes. Spolverare ; /cv<ir yia la
polvere ; rin'l're. „ , .
EPOUI-FE', ÉE, part. V. le verbe.
EPOUIEER , S'EÎ'OUFFER, v. r. S'en-
fuir secrcitement , se dérober, disparcitrc.
Scappar via; srisnare ; /l'syirsi nascosa-
mente. ,, . ,
EPOUIU.K, Le, part. V. le veroe.
EPOUILLER , V. a. Oter des poux. Spi-
doechi.:r.-- hvar via i pidocchi.
£POUM'''NNE', LE, part. V. le verbe.
EPOU.MONNER. V. a. etr. Fatiguer les
poumons. Il est fam. Sfiatarsi ; seccarsi i
folmoni a f~.'rja di gridare.
EP0U5.A11.LES. s. f. pi. La célcbr.arion
du mariage. Spos.il'yo ; sposamento ; dispo-
samento : si>onsali-{ic.
F.POL'SF.' . ÊE , part. V. le verbe.
EPOUSÊ'E , s. f. Ce!'-; qu'un honmc vient
d'époMS-r , ou qu'il va épouser. Sposa.
EPOUSER, V. a. Prendre qi mariage.
Sposare. - fig. i'attncbcr par choix. Darsi;
EPOÙSEU!^ , s. m. Celui qui esten dis-
Îiosi'ion de se mirier , et connu pour tel.
I est fam. Scapolo , che è in grado di prender
motl'e. ,, ■ ,
f PT/USSETE' , EF. , part. V. levcibe.
EPOUSSETER, V. a. Versetcr.nctti.yer
avec de.é|"nis.t-tes.5(<'T;o/3r^'; icoppetfare;
renar coll.! spax-ola. - iv/.- Battre. Il est
firn. St>:\\are ikistonarc; y.rcuctere.
EPOUSSETOia , s. m. 2. de Metteur en
E P H
icnvre. Petit pinceau de poil fort doux pOlit
ôier la poussière et le duvet qui pourroient
être restés sur ledi.imant, ayant que de 1 ar-
rêter dans son œuvre, pennello da spai^ulare
EPOUSSÉTTES, s. f. pi. Plusieurs brinsde
bruyère , ou de )onc , ou de poil , |Oints en-
semble, dont on se sert pour nettoyer les ha-
bits, leshariies, etc. il vieillit. Spanol" i
"tL^l'oÙTI , s. m. T. de Drap. V.tiope.
EPOUUER, v. a. T. de Drap.V.tvm-
'VpbUTlEUSE, s. f. r. de Drap. V.
Epinceleuse. .
EPOUVANTABLE, ad|. de t. 5-0/"
cause de l'épouvante. Sp.iventcvoU ; ornbde;
impauranti; orrendo ; spaventoso. - 11 se dit
géncralement, de tout ce qui est étonnant ,
incroyable , étrange , excessif, et se prend
ordinairement en mauvaise pïrt. Straordi-
nario ; eccedente , ci:. V. Etonnant , Incroya-
EPOuVaNTABLEMENT . sdv. D'une
manière épouv;'n;..ble , extrêmement, avec
excès. Sp.^ventevolmente; terribilmente, ce.
V. Extrêmement , Excessivement.
EPOUVA.'sTAIL , s. m. Haillon que 1 on
met au bout d'un biton dans les chenevie-
res , dans les champs, d.ns les jardins, pour
épouvanter les oiieaux. Spauracchio t spa-
v:ntacchio. - On le ditaussi d'une chose,
d'une personne qui fait peur , sans pouvoir
faire de itì.I. Spauracchio, .
EPOUVA.N'TÊ, s. f. Grande et soudaine
peur, causée par quelque chose d'imprévu.
Sp.ivento ; terrore ; paura ; spaventumento.
LPOUVANfE', ÉE.par:. V.levetbe.
EPOUVANTER, V. a. Causer del épou-
vante. Spaventarci atterrire; sUsottirc ;
esanimare ; impaurare ; spaurare ; intimo-
rire. - 11 est aussi rèe. Spaventarsi; sbaldan^
'' EPOUX , OUSK , s. m. et f. Qui est con-
joint par mariage. Sposo ; sposa. - On dit,
en parlant de Notre-Seigneur Jesus-Christ ,
qu'il est l'Epoux de son Église, l'Epoux des
Vierges , le céleste Epoux. Et on appelle
l'Eglise , l'Epouse de Jesus-Christ. Lo sposo
celeste ; la Sposa Hi Cesù Cristo. - On a,)-
pelle aussi les Religieuses et les tilles qui ont
f.->it va?u de virginité , les Epouses de Jesus-
Christ. Et dans les Cantiques des Cantiques
.... A'.. ..W^rtliiTTipnt Pf-nniiY Pt l'F.DOUSe. L
on dit absolument , l'tpoux et l'Epouse. Lo
Sposo ; la Sfosa.
EPREINDRE , V. a. Serrer , presser quel-
que chose , pour en tirer le suc , en exprimer
WnK. Srrcmcre.
EPREINT, EiNTE , part. V. le verbe.
F.PP..E1NTE , s. f. Douleur causée par une
matière acre, qui donne d? fausses envi.;s
d'.VIer à la selle. Pondi -, dolor desìi intestini.
- Epreintes , T. de Chasse. Sont les tici:tes
Aei\ou-rf:'i. Pasture della lontra.
EPRENDRE, S'EPRENDRE , v. r. ( II se
coiijueue comme Prendr-;. ) Se laisser sur-
prendre par une passion. Il n'a guère d'usage
qu'ju nnrr. Incapricc'rsi ; imhtrtunars'.
EPREUVE , s. f. Essai , expérience qu on
fait de quelque chose. Saggio; prova; spe-
rienia ; tentativa. - On appelloit autrefois ,
l'énreuve du feu , du fer chaud, de l'eau
bouillante , de l'eau froide , l'épreuve que
les personnes accusées de quelque crime ,
dont il n'avait pas de conviction , étoient
obligées de subir , pour justifier leur inno-
cence , Cl» marchant sur des fers chauds , sur
des charbons ardens , en mettant la main
dans l'eau bouillante , ou étant jtttées dans
l'eau froide. La prova del fuoco , del ferro
infocato , dell' acqua fre.ia. - Une cuirasse
evt à l'éureuve du mousquet, lorsque le mous-
quet ne la perce point. A botta dì moschetto;
a tutta botta. - Mante.iii h l'épreuve de la
pluie ; que la pluie ne perce point. A lutta
pr, va. - La vertu d'Lin h.^mmo est à l'épreuve
de la mé''isance . pour dire , qu'elle est .;u-
ile^siu de la méd'sance , (lu'cH.; ne craint
point Ics attaques , les atteintes de la me-
E P U
disnnce. Superiore. - fig. Un hoiTime est i
l'épreuve de tout , est a toute épreuve ,
lorsqu'il est d'une probité reconnue , d'
fidélité incorruptible. A lutta prova ; a
te prove. - On dit qu'un h^nime est .i
preuve de la tentation ; pour dire , qu';' :
siste il la tentation ; qu'il n'est pas à l'éprcu- .
ve de la tentation , pour dire , qu'il y suc-
combe. Resistere , o sogeiaccre alla tenu- ■
■{ione. - i. ttlmprim. La feuille d'impression
qu'on envoie à l'Auteur , pour en corriger
les fautes avant que de la tirer. Bo^j.1 o 4o;j« ;
figlio stampato per correggere. - Il se dit
aussi , des premières feuilles qu'on tire
d'une estampe, l'rove; prime stampe d' un
EPRIS , I5E , part, du v. Eprendre.
Preso ; acceso ; infiammento ; innamorato ',
invaghito.
EPROUVE, ÉE, part. V. le verbe.
EPKCiUVER , V. a. Essayer. V. - Fai-
re expérience , connoitre par expérience.
i'rovare ; espsrimtntare ; Jar prova , spe-
"tMlOU VETTE, s. f. T. de Chir. Use
dit de certaines sondes. Tenta; tasta. - Ma-
chine dont on se sert , pour éprouver la force
de la poudre. Provino ; provetta.
EPTACOKDE , s. m. Lyre à sept cordes,
C'éîoit la plus célèbre de toutes , et celle
dont on faisoit le plus d'usage. Lira di seu:
corde. „
EP r AGONE , s. m. T. de Geom. Figure
à sept côtés et a sept angles. Ettagono. - Pia-
fortihée , qui a sept bastions. Ci'tià ; /or
te^ia ettagona , che ha sette bastii^ni.
El'UCE', ÉE , part. V. le verbe.
EPUCER , V. a. Oter chasser 1er puces,
Sptilei.ire ; tor le pulci. .
EPUISAB; E , ladj. de t. g. Qui peut ctrt
épuisé. 11 est de peu d'usage. Esauribile ; chi
'"'ePÙINE' ,' e'e , part. V. le verbe.
EPUl.St.MENF , s. m. D ssipation di
forces et d'.'sprit. Rif.n'nemo ; dissecca-
mento ; dissipu^ione. - Il se_ dit ausi oe
Finances , lorstiuelles ont été épuisées pai
des dépenses excessives. Dissipayone ; ta
lamento. .
EPUISER , V. a. T.inr ,_ mettre a sec
Disseccare ; rotare ; ciiv.u l'acjua ; p'oscit
rare ; asciugare ; esaurire. - Il se dit aussi
en parlant du sang , de l'humide radical
des esprits vi'-ix , et de tout ce qui cot
tribue à l'entretien des forces naturelles
Rifinire ; consumare. - fie. De plusieurs cht
ses desquelles en tire et qu'elles ont p-isqu
les affoiblir, les incommoder. Votare; es»
rir: ; disseccare ; prosciugare ; consumait
"'"'tFUlsr.TTE , s. f. T. d'Oiseleur. Petit
rets ou filets rour prendre les serins
une volière. Ret'e~lla,
EPULIE, s. f. T. de dur. Tubercule.»
excroissance de cliair qui se forme aux get
civs des donts molaires. E/JH.'/'i/i.'.
El'ULONS, s. m. pi. Nom de certaïf
PrêTesde l'ancienne Rome , instituées poi
présider aux festins qui ^c faissoient enlhoi
neur des Dieux. II veilloient aussi au bo
ordre dan; l?s sacrifices. Epuloni.
FPULOTIQUE , ad|. de t. g. T. d
Plljrm. Il se dit des médic.-.mens topiques
vropres .i cicatriier les p'aics et les ulcère^
Il se p'-nd aussi sibst. Cicafiiiante. .
EPURE , s. f. T. ci'Archit. Dessein e
grand de quelque édifice. On fait ausM di
épures sép.arées de chaque partie. Pu»
EPURE' , ÉF , part. V. le verbe. - C
dit, ries sentimens épurés, des intentioi
épurées, "our dire_, des sen'irnens noW'
I et détachés de tout intérêt. Sentimenti no»
li ; inlen-Jimi rette , purgate.
E'URF.R . V. a. Rendre pur. Par^an
\ purificare; affinare; lipurgare. - Epureri
Auteur, retrancher d'un Auteur , ce gu^
I peut y avt.ir d'obscène et de trop hbre..n'|
rer le Thcitre , se dit des Pectes quito i
E Q U
i3es Pièces de Théàrre, où il n'y a rien qvii
, puisse bleiicr Is ; udeur , et qui , par leur
.exompie , portent les autres a b même mo-
|de>ne. liif-uri^arc: Uvarc ^ «^iiVe /*: osc^~
\mtà* -* Epurer son cueur , se» sentîmcns ,
ses intentions ; chasser de sca e>;TÌt et de
son coeur , les pensées , les sen^ïnîenî con-
tra'res à la Keli^ion , aux bonnes moeurs,
et a la droiture, turij^ctre. — Epurer le goàt ;
II' r. r.'-lre pivi» j-ur et plus (lé^icat. Rd£iiar
S Ttnderlo yiù s^u'sifo^ - v. r. D-^-
lus pur. Purgarsi , furificarsi ; a£i-
lig. L cprit , 'es mœurs . le sryle s'e-
: , pour dire , qa'iîs se perfectionnent.
\ tlGE, ou PETITE CATAPUCE , S. f.
H - qui ( urge violemment par haut et par
Ii'.f-'AN r , s. m. l.d\Astrcn.C^r<:U que
ic ::ciens Astronomes imaginoient djns le
.icerck' dirérent ou excen'rique , pour
r ou puur réjiler certains mouvemens
> pl;'néres. Epiante.
JARRI. lE, part. V. le verbe.
.-v.'.K;UK , V. ?. TaM^er à anples droits.
S^/i-^^ÎJ-^e ; render quadro ; o ad angoli retti.
- i .d'fivrlug. C'est aggrandir avec TEquar-
r '\:\liK&^QY. , s./. T. de Cbar-
-•dt de ce qui est équ.irri. Rijuadra-
■■.j/rjturj. - Cette j..oatre a quinze
■ d'équr.rrissage , c'est-à-dire , quin-
tes en tout icns. In riquadratura ; în
BARRISSEMENT, s. m. L'action
rlr. La squadratura d'un >v{;o di
L ARFlISSOlR.s. m. T. d'Ho r log. Es-
j broche dVcier tr=mpé , un peu en
. qui a plusieurs pans ou faces é^^ales ,
' les H^rlo^ers se_ servent pour crui-
troui. Allargatolo.
-ATEUR, s. m. ( Prononcez Eqoua-
t '. ) Un des prnndi cercles de la sphère,
sjl.nent distant des deux pôles. Equatore-^
F' i ATION, s. f.f Prononcez Eqourt'on.)
\ -ron. Ditfcrence m.irquée jour por
.nrrc l'heure vraie , indiquée par le
. solaire Ejua^iune. - T. d'Akèbre
un , ou forma'e qui indique une éga-
V Lieur , en*re des quantités dittérem-
v'>rint.'es. Ejua-^ione. - T. d'Horfog.
rue de PHorloEierie , qui indique les
:-.s du So'eil , ou la différence de son
■ ju méridien. Delà on appelle Pen-
1 Montre à équation , celle quimcr-
Li? k^i deux temps , par le moyen de deux
'ip'nlies. Mostra a tempo menio.
EQUERRE » s. f. Instrument servant à tra-
er an aui^ie droit , dont se serven*- ordinai-
: les Marbémaîiciens , les Ciiarpen-
. les Maçonî , etc. 5'7«airi2. - Fausse
-e Squadra zoppa ; pifTirello. — Equer-
Hois a épaulement. T. de AîenuÎs. et
..".t. C'est une équerre pour f;îire des
iiens. Oiia'^tjhuono. — T. d'Architcct.
:'-■ €U. ll^se dit d'un lien de fer coudé,
u on met aux poteaux corniers d'une en-
oienure de pr>n de bois, aux portes de,
lenui.erie et a d'autres ouvraees. Squadra \
'« por-e^ ec. - T- de Mar. C'est le nom
'_ue Ton donne ^-m^ la Manche, à U jonc-
ion de deux uicces de b >iî , mises dans !
■n vaisseau , l'uno :i côté de l'autre. C'est ce
u'on anpelle ailleurs , Empature. Parellu'
ara ; p^jniKi.
EQUESTRE, adj. de t. g. (S'Use pro-
lonce. ) II n'est d'us.ige qu'en ces phra-
es : Statue équestre , figure équestre ,
'ui est une statue d'une personne à cheval.
statua equestre ; fi^ws cjuatn. - D^ns
ette phrase on dit , l'Orf're equestre ,
"our déii^ner l'ordre des Cheva'ierî Ro-
mains , er encore aujourd'hui , la noblesse
itU s?cond rang en Pologne Ordine equestre ,
•av iHeresco.
.EQUIANGLE, ad]. T. de Géom. Qui
<6nifie , qu'une tijiure , un tiiangle , etc.
E Q u
a iis angles égaux à ceux d'un sutre. Ejvian-
° ÉQUICRURAL , adj. T. Giom. Il se
dit d'un triangle dont deux côtéî sont
ég.-iiix , et cj.i'on appelle plus comm.încTient,
Trians'e isoscele. Iriansola enuururi ,
LsosciU.
EQuIDISTANT . ante, adi, Ce (;ui ,
dani toutes ses parties , est égaîement éloi-
gné drs pacies d'un autre corps. Etjuidi-
' EQL'IGNETTES , ou Equilles de Girouet-
tes s. f. X. d: Mjr. Ce sont certains pe;it>
bois qui servent a tenir le Juut et lo bas des
girouefes. Sfi/oa da vena.
EQUILATERAL , at.e , sd',. T. de Gécm.
11 se dit du tri.inRlî qui à les côtés éiaux.
Trhnsolo cpdUtiro.
^ EQ'u'lLA i ERE , idi. <îe t. g. T. de Géom.
■Se dit des figures dont les co:és sont égaux
à ceux d'una atitre. £q:ii/j:cro j chi ha lati
esua'.i.
_ EQUILIBRE , s. m. Etat des choies qui,
étant pesées, sont d'un poids si égal, qvi'el-
les n'emportent la balance d'aucun côté.
Eiuliibro ; contrjpyesamcnto ; i'julUbra^ionc.
Mettre en équil bre , être en équilibre. Mci-
tirc o stari a bilico , o in equilibrio, — fig.
Mettre dans l'équilibre, tenir dans l'équi-
libre , mettre d.-ins l'égalité , tenir d.ins l'ég:-
lité. Eittîliihrari ; mitttre , tenere in ejuili'
bra. Oter l'équilibre, ibiiancijre. — fig. Faire
l'équilibre , pour dire , rendre les choses
égales. i'(7r£^^;,;r£ ; adeguare; agguagliare;
eiuiponderare. — En T. de Feint. Le mot .
équilibre s'entend i>rincipalement des figures i
qni par elles-mêmes ont mouvement j telles
que les hommes et les animaux. Pofidera-
EQUILLE , s. f. T. de Salines. Croûte
qui se forme au f^>nd des puëles par la grande
ardeur du feu. Ciofo.
EQULLtR , V. a. T. de Salines. Rom-
pre et enlever l'équille. Sgro/jre.
EQUILLEUR , s. m. T. de Salines. Ou-
vrier , qui après la salinaison est obligé de
dé'f-c'î-r réquille. Sgru/a-ore.
EQ;1MULTIHLE , adi.r. d'Arith. Nom
que l'on donne aux nombres qui contiennent
leurs sous-mu'tiples , autant de fois l'un que
l'autre. Douze et six sont équimultiples de
quatre et de deux , parce qu'ils contiennent
l'un quatre et l'autre deux , un nombre de
fois é",al. E^.,imo:t;p::ce.
EQUINOMES , i dj. T. de Géom. On don-
ne ce nom aux angles et aux curés de deux
figures qui se suivent toujours dans le même
ordre. Eful-omio.
EQOINOXE , s. m. Le temps de l'année
auquel le Soleil , passant par l'équite-ir , fait
les nuits et les jours éeaux £;.
EQUINOXIAL , ALE , •
E Q U
3c3
Più battelli ccndotil insieme da un r.avi-
cellùjo.
EQUIPE, ÉE , part. V. le vetbe. - Ft;iiipé
en guerre. Amaro tu guerra. — \. de bl.:sun.
ie dit d'un vaisseau qui aies vodes et cor-
dages, formio.
EQUlFfE , s. f. Action, entreprise
indiscrette , téméraire , et qui réu>-it m.^l.
A\ione ; impresa temeraria , armclucvoie ,
biajlnevole.
EtjUli'E.VIENT , s. m. Action d'équiper.
La provijicn detoutcequi est nécessaire à
la subsistance , a la manœuvre , et à la sûreté
idj. Qui appar-
jie. -il est aussi
subit, et alors c'est la même chose que l'E-
quateur. VETulno\iaU'j VEqnatore.
EQUIPAGE, s. m. Se dit du train, de
'a suite , mulets , chev.iux , carrosses , va-
lets , bardes , etc. Ejuipaggio ; treno ; arre-
dj ; sa'nicria. — On dit, il a ui équipage ,
pour dire , il a un carrosse. 11 est venu
avec son équipage , pour dire , il est venu
avec son carrosse et ses chevaux. Carro^-
^a. — Erre en bon ou mauvais équipage ;
erre b'en ou mal vêtu. Esser bene o male
in arnesi. - Un homrne_ est en mauvais,
en triste , en pauvre équipage , pour dire ,
(jue sa santé , ses affaires sont en mauvais
état. Essere in cattivo , in pessimo stato. —
Equipage , c'est le corps , fiu la troupe des
Officiers Mariniers , des Soldats, dos Ma-
telots, des Mouîses et Garçoils qui servent
dans un vaisseau , et qui le monten'. £| /'-
^g>;io. - Equipage d'atelier 7". d\4rts mêc.
Tout ce qui sert pour la construction , ou
pour le transport des matériaux , c'est-à-dire ,
les grues , les chèvres , les crics , etc. Aura\.
^' EQUIPE , s. f. T. de Rivière. Nombre de
bateaux appartenons à iin même vaiturier.
allestimento d^una nave ; corredo.
EQUIfER, V. a. Pourvoir quelqu'un des
citoses qui lui sont nécessaires, fornire; ac~
conciare; arredare \ corredare. — U est aussi
rie. Idcttersi in arnese , ce. — U se dit aussi
d'une flotte , d'un vaisseau d'un navire , d'u-
ne galère, pour dire , les pourvoir de tout ce
qvii leur est nécessaire. Allesûrc J armare ,
guarnire ttna nave i attrai^are.
EQUIPOLLE', ÉE , part. Compensé,
compassé, paragonato ; compensato. — T.
de Ùlason. On dit C'uq points d'or équi-
pollés à quatre d'azur , pour signifier ,
neuf carrésmis en forme d'échiquier, dont il y
en a cinq , savoir : ceux de quatres coins et du
millieu , d'un émail difiérent de celui des
quatre auTes carrés. Lquif^Uente.
EQUIFOLLENCE , s. f. T. Didact. Il
ne se dit guère que d.'iis cette (.hrase : L'è-
auipotience des propositions , pour dire ,
des propositions qui reviennent , qui équi-
valent l'une a l'autre. E}uifolUn\a ; e./ui-
yatenta,
EQUIPOLLEXT, ENTE, adj. Qui vaut
autant que... E]uipollente \ equivalente. — l\
est aussi subst. et signifie égal en valeur,
Ejuivalente ; ev"valcn-{a. — A l'éauipollent,
adv. A proportion, à l'.iveB.int , selon U me-»
sure et le rapport qu'une chose peut avoir
avec une autre. A pro^oryone.
EQUlPOLLtR , v. a. Valoir autant que...
Equivalere ; esser equivalente.
EQUITABLE , adi. de t. g. Qui a de
l'équité. Equo ; giusto \ r^tto ; che opera con
equità. Qui est conforme aux règles de l'é-
quité. £;ao ; giusto, ragionevole.
tQUllAliLEAiENT , tdv. D'une maniè-
re équitable , avec équité et justice. Giusm
lamente ; rettamente ; con equità , giusti^a ,
retm.dine.
EQUITATION, s. f. (l'U se prononce. )
Cavaicamento. L'art de monter à cheval.
La maniera , o l*arte di cavalcare.
EQUITE' , s. f. Ju.tice , droiture. Equi-
tà; gusti-^'a; r.itiiudir.e. - Lr. Ju rice exer-
cée , non pas selon î.i rigueur de la Loi , mais
avec une modéraiion et un adoucissement rai-
sonn b'e. Eiuità.
EQUIVALEMMENT , adv. T. de Philos.
D'une m.«niére équivalente. Equivalente»
" EQUIVALENCE , s. f. T. de Philos.
Valeur égale , é^.iliié de vol;.ir. Equiva-
lenza.
EQUIVALE.NT, ente, adj. Qui est de
même prix , de même valeur. E-^uivalente ^
di valore , di pregio uguale — Il est aussi
subsf. L'equivjle;ie.
EQUnALtìlP, V. n. (II se coniugtte
comme Valoi;. J v. n. E'.re de rrème prix,
de même valtir que quelque chose. Il est de
peu d'us.^aeii l'iniuùtif. Equivalere j esser di
prei'io , di ta\re uguale.
EQLIM riF , ai'i. det. R. Qui a un
Double sen. ^ qui peut recevoir plusieurs
.nterprét.iriuns , et qui Convient à différen-
tes choses. Equ voco ; ai:.b'guv ; dubbio^
- U se dit aussi , d." rou'c, les choses sur
lesquelles on peut Taire des jugemcns opposés.
E:uvi-co ; non bene si.uro ; non bene siabi-
Uto , dubbia
EQUIVOQUE . s. f. Mnt qui a un double
sens , mjt couver', er-'Ciir. Equivoco ;equi-
EQÙIVOQUER , V. n.'User d'équive^ue»
Ce/, ERG
y alarsi , servirsi d'e^juhoci. - v. r. Dire un
mot poi\r un amre. 11 est tam. f^LiKjcjre;
far tniivuco ; sbti^Uaic ; dir una carola per
E R R
TI altra. , ,
tKABLE , s. m. Arbre du genre de
ccu\fl"i nen'rtent pointde Iruit. Acirij;iiccra.
ËKAD1CA1U-, ivE, .K(i. T. d= Méd.
Ceriains remèdes violens , qui emportent
la maladie et toutes ses taiiie». tradica-
"eRADICATION , s. f. T. de Phys. L'ac-
tion d'arracher quelque chose par la racine.
tRAt'LK', EE, part. V. !e yerbe.
ERAFLtPv, V. a. Ecorther légèrement,
éflourer la pejii. Scalfire ; scorticare.
EkAFLUKli , s. f. Ecorchure letere. òcai-
filtura; sca'.filto.
ERAlLLf . ÈE , part. V. le verbe. - On
«lit qu'un homme a l'œil eraïUé lorsqu il a
n.nturellement des filets rouges dans 1 œil.
Scercelltno ; sàarpelhno ; che e scirpellato-,
che ht le palpare di svito arrovesciate. - Brail-
le se dit aussi d'une étoffe, d'une toile , d une
raie dont les fils s'emr'uuvent , se séparent
et se relichent pour avoir été tires trop vio-
lemment. lOgnato. T- j Mjj
tRAlLLLMENf , s. m. T. de Med.
Ectropion. Renversement de la paupière
inférieure. Arrovesclatura della palpcbia in-
feriore. ,, ... ...
ERAlLLER , V. a. 11 se djt des toiles et
des étolfcs de soie, donile tissu est relâche
ou effilé. Rainure. .
ERAILLURE , s. f. La marque qui reste
à une étoffe de soie , ou à une toile , quand
elle est éraillée. // menare.
ERATt.' , É£ , part, òen^a mit'^a.
ERATER , V. a. Otcr la rate, lorrc ta
"e'rE , s. f. T. de Chronol. Point fixe , d'où
l'on commence à compter les années. £r.i.
- La suite des années que 1 on compte depuis
'^eÏœCtÊu R ,'a'di. T. d'Anat. C'est le nt)m
aue l'on donne aux muscles qui servent a eie-
ver certaines parties. On le prend aussi subst.
ERECTION , s. m. Institution, établisse-
ment. Erelorie; instlttiiiotie ; sfondaiione ;
siabillmentj. - L'érection d'une statue, d un
monument , c'est l'espòce de consécration que
l'on en fait , en l'honneur d un Prince , ou
de quelqu'.iutre personnage illustre, brettone.
- T. de iVléd. L'action de certaines parties
du corps. Erezione
ERGOTER , s. m. Pointiller ,_ eonfester
mal-a-prupos et avec importunite , chicaner
dans la députe. 11 est fam. Contendere; pia-
tire ; contrastare ; bstleciarsi j batostare ;
questionare; tacolare. - hg. Trouver a redire
à tout. V. Epili)suer. ../-,•
ERGOTERIE, s. f. T. peu usité. Çhica-
ne sur des bagatelles. CaviLla-jione ; il quis-
l COrp'». i:.'i.,.i-"t.
EREINTE", ÉE, part. V. le verbe.
EREINTEU v. a. i'ouler ou rompre les
reins. Sfilar le' reni; slambare.. En parlait
des chevaux , Sgroppare. S creintcr Slom-
barsi- rua-.tarsiiljilo delle rene; dtlombare.
ERER4iriOUE, adi. d* V 6- Vie erc-
mitique , qui se dit de la vie que mènent
les Solitaires dans le désert , par opposi-
tion à la vie cénobitique , <iui est celle
des Rtligieux qui vivent en commun, t-re-
" ERESIE , s. f. Genre de plante à fleurs
monopétales. Cenere di piante monopetali.
ERESIPELATEUX. V. ErysipéUtcux.
ÉKESIPELE, V.Erysipele. .
\ EREf HliA'.<f- , s. m. T. de Iwcd. Tension
violente des libres. Tensione violenta delie
fRGO-GLU ,-F2çon de parler familiare ,
dont on se sert cour se moquer des grands
raisonnemens nui ne concluent rien. Voce
di dlrisione di chi si fa hige d'un lunso racio
namento che non conchiude.
ERGOT , s. m. Espèce de petit, onf. e
pointu , qui vient au derrière du pied de
ouelques .mimaux. Sprone; sperone. - u^.
2t fam. Se lever sur ses ersots . parler
avec colete , et d'un ton her et élevé.
Montare , saltare m sulla bica ; entrar ,n
collera - Nom d'une maladie qui attaque le
stilale , et qui en rend le pain très-d.-ingereux.
Oli dit , du sciale ergoté , ou ble cornu.
Allosliaio.
' ERÓO TEUR , s. m. Pointilleux , qui con
teste mal-à-propos. V. Pointilleux. . i
ERIDAN , s. m. Constellation de 1 hemis- 1
phcre austral. On la représente sur les globes
par la figure d'une rivière, tridano.
ERIGE' , ÉE, part. V. le verbe.
ERIGER, v. a. Consacrer , élever. Innal- |
lare i ersere ; fabbricare ; levar in alto;riy
lare. - Eriger une commission en titre dot- j
fice; faire d'une commission .-.movible, une
charge dont le Prince donne des provisions.
Fare ; cambiare. - Eriger une terre er. Com-
té , en Marquisat, en Duché; en faire un
Comté, un Marquisat, un Duché. Stabili-
re ■ creare. - v. r. S'attribuer une autorité ,
un' droit , une qualité qu'on n'a pas , ou qui
ne convient pas. Arrosarsl ; assumersi ; aseri-
'"'eRICîNe', "ou ErvINE,s. m. Terme de
Chir. Petit instrument terminé par un cro-
chet , dont on se sert pour élever et sou-
tenir les parties qu'on veut disséquer.
EkÎgONE , s. f. T. d'Âstron. Constella-
tion de la Vi -rge. £riso;;f.
EKINACE'E , s. t. T. d'hist. nat. bot. Ar-
brisseau dont les branches se disposent en
rond, et «ont garnies d'épines vertes et pi-
nn;iiite^ Svetic di finestra detta hrinacia.
^ ERÏsSÔn'ou RiSiON , s. m. /. de Mar.
Grappin , ancre à quatre bras dont on se
sert d.uis les bltimens de bas-bord , et d.ms
les galères. Grappino ; ferro di quattro marre ; \
""ÉllMlN ^''s. m. Dans les Échelles du Le- 1
vaut , droit de Douane qui se paye pour
l'entrée et la sortie des marchandises. iJfVoi
pabella , dvs.:na che si paga ncsU scali del
'tcv.inte rtr l'entrata o uscita dt mercanzie.
ERMINETTE ou HERMINETTE, s f.
T. de Menuis. Outil pour appbnir et doler
le bois. Viailctla da pulire. - 11 y a une sorte
d'Erminette dont se servent aussi les Char-
pentiers et les Menuisiers François : Un
l'appelle , à marteau. Ascetta da legnaiuoli ;
ascia torta. , „ , • • .,
ERMITAGE , s. m. L'habitation d un
Ermite. Romitorio ; eremo; eremitano; ere-
mitargio ; ercmitoro. - fig. Lieu écarte et
solitaire ,' et semblable à ceux que les Er-
mites i.hji,iisent pour leur retraite. Eremo.;
Inoro solitario , disabitato. - Une maison
cc.iVtée et champêtre. Eremo ; casa cam-
pestre , posta in luogo foco abitato. _ ,
ERMITE, s. m. Sobtaire qiu s'est retiré
dans un désert pour y servir Dieu, homito;
ElldsiON, s. f. T. de Méd. Action de
toute liqueur atiJe qui ronge quelque subs-
tance. Erosione; corrosione.
EROTIQUE, adi. de t. g. Qui appartient
à l'amour, qui en procède. Jmjror/o; erotico.
EROTOMANIE , s. m. T. de Méd. Delire
amoureux. Delirio ; farnetico amoroso.
ERRANT, ANTE, adi. Vagabond, qui erre
de côté et d'.iutre. Errante i vagabondo ;
vagante; erratico ; randJgio. - Le Juif err,-:iir,
qu:; le vulgaire croit être un Juil allant de
ville en ville, et qui sera ainsi errant iusqu'a
la fin du monde. L'Ebreo errante.- Celui qui
est dans l'erreur en matière de foi. Eretico j
errante; che erra in materia di fede. - Etoiles
errantes ; les Planètes , par opposition aux
Etoiles fixes. Stelle erranti o erratiche. - hg.
D'un homme qui change souvent de demeure ,
qui voyase sans cesse , on dit , que c'est un
Chevalier errant , un .'uif errant. Cavaliere
errando ; che va cercando avventure. - 11 est
aussi quelquefois subst. et alors il signifie,
celui qui erre dans la foi. Eretica.
E R U
ERRATA , s. m. T. emprunté du Latin.
Liste (ics tautes survenues dans l'impression
d'un ouvrage. Errata.
ErlRAl lOUE. adi. de t. g. T. de Mcd.
Irréguli-.T , déréglé. Erratico ; irregolare.
EilRE, s. f. Train, allure. Ce mot n'jst
en u,.ige qu'en ces façons de parler; Ai.-.-
grand'crre , aller belle erre , pour di
aller bon train, aller vite. V. Train. - •
aller grand'erre, aller belle erre; faire n
grande dépense. Far troppo grande sf.i.: .
spender trovpo. - T. de Mar. Mdrche, i ;,-
teur ou vitesse d'un vaisseau. L'andare a' -i
vascello ; il suo portamento. — Erres, .-n
I pluriel , se dit des traces eu voies du ceri.
I Lraccia ; orma ; pedate. - fig. Suivre les
' erres, marcher sur les erres, aller sur les
I erres de quelqu'un; tenir la même conduite
que lui, suivre les mêmes voies, être dans
les mêmes sentimens. Seguir le tracce , /c
I f fil/arc ; camminar su l'orme di a.cuno ; an»
I dur m sul fatto. — En parlant dJaiTaires ; re-
I prendre les premières erres , les dernières
erres; recommencer à travailler sur une af-
faire , et la reprendre où on l'avoit laissée.
Ricominciare , ripigliare un lavoro, un aff.trc
intralasciato.
ERREMENS, s. m. pi. Erres. II n a d usage
qu'au fig. et en parlant d'affaires. On le dit
plus ordinairement qu'trres. _V.
us orainairciii^;»L ,ji.i m.^,. . .
ERRLR, V. n. Vaguer de côté et d'autre,
aller ç.i et là à l'aventure. Errare ; andar
vagando all'avventura. - Se tromper, avoir
une fausse opinion. Errare ; ingannarsi }
anfanare ; sbagliare ; prendere errore o ab-
batìlio. . .
EH.REUR , s. f. Fausse opinion. Errore;
eresia ; falsa opinione. - pi. Dérèglement
dans les mœurs. Errore ; colpa ; fallo ; mani,
camento. - Faute, méprise. Sbaglio; errore;
fallo ; abbaglio. - Erreur de calcul ; man-
quement d..ns le calcul. £rror di conto , di
i calcolo. - Dans le même sens , erreur dans
I la Chronologie. Errore di Cronologia. - Au
pluriel. Il se dit quelquefois pour signifier de
1 longs voyages remplis de traverses. Il n'esl
euère en usage qu'en cette phrase : Les
I Irreurs d'Ulisse. Le avventure di Ulisse.
ERKINE, s. f. T. de Méd. Remède qu'on
introduit dans les narines. Il y en a de deiu
sortes ; ceux qui ont pour objet, de fair*
éternuer , tels que le tabi c , la betoine , etc.
Starnutatorio. Et ceux qui ont pour obiei
d'arrêter le san; , tels qiie le corail , le vi-
triol , etc. iV'/"" i f.'"''^o.i """î''- , „
ERKONÉ, EE, ad). Qui contient de ler
reur. Erroneo ; enonico.
ERS , s. m. Vesce noire. Plante legumi.
neuse et annuelle. L'ers est incisif, abstersif «
purifi.int. V a encore d'autres vertus. £rro
v—r-iolo ; lero ; orobo ; rubiglia ; moco.
'eRUCACìUE , s. f. Plante. Espèce di
I roquette , qui croit dans les blés de nO
Provinces méridionales. Spe-{;e ai ruchetta.
Ei^UCTATION, s. f. Eruption des ve|i
tosités de l'estomac par la bouche, avec U
bruit désagréable. Il ne se dit qu'en Mède
cine. Erutta-iione ; il ruttare ; il tirar rutti,
ERUDIT , adi. Q"i a beaucoup d'érudi
non. Erudito. - Il est aussi subst. et quelqui
fois se prend en mauvaise part. Erudito.
ERUDITION , s. f. Grande étendue d
savoir, connoissance fort étendue d.ins U
Belles-Lettres, et dans toute sorte de Litté
rature. Eruditone. - Remarque, recherò»
savante , curieuse. Erudizione. _ ,
EUUf;iNEUX, EusE, adi. Qm tient r
Il rouille de cuivre , ou qui lui ressembi
Rupinoso. ,„,..., r,.
ERUPTION , s. f. T. de Med. L évacuant
subite et abondante d'un liquide , tel que
sang , le pus , les vents , etc. ou la sort
des taches , pusttdes , boutons , ou aiitr
exbanthèmes à la peau. Sortita. - Ton
I sortie prompte et avec effort. Eruzioni
I "eRYNGe",''Óu PANICAUT . ou CHAI
DON A CENT TETKS , s. m. Plante do
I les feuilles encore tendres, se mangent ce
htl
ESC
ftt«s au vmalsre. Sa racine est apéritive ,
Kopre aux maladies du foie , et contre le
pojion. trinalo ; erlnse. - Il y a aussi un
Iringe nijrin , fort commun aux environs de
\ enise , et qui se mange commi le terrestre.
tn.igio m,:r'no.
EKVSJME , s. m. PLnre qu'on appelle
., tKVSil'liLATEUX, EUSE.adj. V" tient
^1 erysipcle. Ens.ythuso ; apparuncnu a
. ÉfxYÎlPÈLE , s. m. Tumeur superficielle ,
mil jtimatoire qui s'étend i.icilement sur la
leau, nui est accompagné d'une chaleur acre
et brii'anre. KiiipoU.
L'y, Mot fait par contraction de la prt^-
posicion Eu , et de l'article r'uricl Les,
voi-.r si^nrlier Dins les. li n'a plus d'usaje
c,ue d,mi cette locution, IWaires es Arts,
et en queluj-s ai-.tres qui so:it ptiremcnt du
stvle de l^ratitjue. Nei; r<.i/o.
i-SCABEAU, s. m. EiCASELLE.s. f.
i:«5e de bois s.ips bras m dosvier. òcaiicilo.
-,.iS. etiam. Clianger d'escabelle ; changer
(1 etât , de fortune , de situ,aion. CansUr di
u.ro , i- fo'!,:ra , di hc;o.
, -^t-ACHE.s.f.Mor.'de cheval différent
'I canon , en ce que le canon es rond, et
, ESCADRE , s. f. Nombre rie «.iletìs ou
Ç.C vaisseaux de suerre 5ons un même Chef.
^ lua-jra. - Cliet d'e;cadre; Officier-Général
c'è .alarme su-d-.-sijus du Lieutenant- Gc-
n-.ral et au-dessus du Capitaine. Capo di
ESCADRO.V, s. m. Troupe de Cavalerie,
ci-mposee ordinairement de quatre compe-
- i';5. Petit corps de Cavalerie rangé , mis
'-, ' ° ,;'' P'-""'' '^«ifr.bittre. Squadrone ; schiera
ESCaDROXke:^ ^ y_ „_ Se mettre en
c i...-run. Schierarsi ; sijuadranare. - Deux
rri'upe^s de Cavalerie escjdronnent ensemble
r^qu e.les se |oi,ïn?nt pour former un même
fndron. Unirsi a/o'r-are siùaàro-'i
ESÇALAHE. s. f. Attaque d'une 'piace
. .,c des ec.!c!l_C5,- asssutque l'on donne avec
< Ci cclîelles. icacala.
vìrì\^^^ù,'. ■-=' !"'"• V. le verbe.
KsCALADfvli, V. a. Attaquer , em:>orter
l'T escalaue. icj/ari;. - Escalader une mai-
.yn , une muraille ; monter avec des échelles
< >ns une maison, par-dessus une manille.
.^tj/arj , salire , montare con scale in una
, ESCALE, s. f. T. de Mar. Faire escale
...r.s un Port, e est y mouiller, y re'àc.'ier.
tj-e scala; fistiar pareo ; dar il /ondo 'n
1.-. porco-, lectcryi i' ancora. - Il se prerd
s ir 1rs cò-esd'A.rique, pour ce qu'on nomme
'.i:-: Echelle dan; le Levjnt ; c'est-à-dire
■ eu de commerce , où les Marchands
-res vienn; n: apporter leurs marchaiiuise.
Européens. Scalo d'Afri-a.
':^CALIF.R, s., m. Dcsre", la partie du
< ^^ent qui sert a monter, et à des.endre.
' ''CALIN, s. m. Pièce de Monnoie des
i-bas. Piccola moneta d'argento de' Paesi
, ;.SCAMpTE , s. f. T. de Joueurs de go-
'^:as. i>Q:Ke balle de liiee que les joueurs
^e 5obe;eîs prennent 'n.^bdcmenr entre l-urs
«nigts peur faire leurs tours. Palluitolir.a
Ci ftivCoUrort.
vìrìW'Àl^r^ò ^"^ ■ ^'"- V- 'e verbe.
ESCAMOTER , v. a. Uter, changer, faire
«lisparoitre quelque chose p,.r un tour de
main, sans qu'on s'en api.erçoive. Fare spa-
rire ; .spdare ; giiwcar di m ino. - Par ex-
tensiontdérchei subtilement s.ns qu'on s'en
apper<;oive. liubt...iare; carpire ; ruïare. Au-
aii FraiKois'^'''"" "^ correspond e.x3c;ement
^ESCA.vloTEUR, s. m. Qui escamote.
. n. Se .
, s'enfuir en
ESC
■ESCAMPETTE, s. f. Il n'a d'usage qu'en ,
.Jtte piirau* popuUire ; 11 a pri, la pourre '
a escampette, pour dire, qvi'uii nomme s'est i
eiKui. Uar/a a j,ambe ; sbrattare il paese;
non istar a dir al citi vienne ; giuocare o
rr.iner lo spadone a due garnie.
t^CA^OOLE,s. t. T. de Oa/ire. Cham-
hre de I Argousin dans une galère. Eican-
a../a ; scanaoiaro.
toCAP, s. m. r. de Faiiconn. Faire esfap
a un oiseau lui faire coi.r.oiîre son gibier.
lna:caic all'uccello la preda.
LSCAPADE . s. f. Echappée. Scappata.
EiCA.'h, s. f. T.d'Ar.hit. Le tl.t d'une
colonne, mais qui n'est proirement que la
parue mierieure, et la plus proche tie la bjse.
X. trtio scapo della colonna.
L^CARBALLE , s. t. Nom que Ton donne
n.ins le Commerce . aux de.ics (l'EÌc';.ii.ui; di
pouls de vingt livres et au-dessous, ^i-or;^;
aentt rf cl cl ante.
tSÇARBlLLARD , arde, adj. Eveillé ,
gai , de b„nne humeur. Il e.t aussi sub^t. e;
'eito ; disinvo'tu ; accorto ; ftceto ;
graiieso; soilaneiole.
t3CARb;Tt , s. I. T. de Mar. Sorte de
petit vaiiseau rie bois creusé, quia env.ron
huit pouces de lon^ , et quatre rie large.
Cassetta che serve per t rtrcri deiL'equipa^iio ,
e SI dice gavetta.
ESCARBor, s. m. Sorte d'insecte, dont
quel(.".ic<-uns ont des ailes, des cornes etc
^ca'.if.igy:o.
EoCAHiiOUCLE , s. f. Espèce de rubis
qui a beaucoup a éclat; et est d'un rouge
ionce. Larbuichio.
£'<CARCtLLE , s. f. Grande bourse à
. rntK,i;e. Il n'a d'usage qu'en pUi,anterie.
ocarse.la ; tvrsa ; saccoccia ; tasca.
ESCARE, V. et écrlve^ e, carre.
tSCARGOr, s. m. Espece de limaçon à
çcquillw-. Lumaca; chiocciola. - On dit d'un
hoi-.iiTTe mal fait, qu'il est fait comme un
escargot. Ai-injato ; sformato; svencm'c.
ESCARLi.NoUE où CUMRE-OUILLE
s. t. V. Carlingue. '
ESCARMOUCHE, s. f. Combat qui se fait
par des gens détachés en petit nombre, qu.md
nenx armées sont proches l'une de I autre.
Scaramuccia ; badalucco ; guerriciuola.
EsCARMOUCHtR . v n. Combattre par
escarmouches, òcaranmcciare ; badaluccare;
/ar delle battaglieite. - Il se dit aussi he. des
disputes et des contestations. Disputare ;
contrastare sfiorando soh le quesiiûii. — li est
aussi réc. S'escarmoucher. Oijendersi lefger-
3o5
F, S C
ESCARPOLETTE, s. f. Esnèce rie siège
siispendu par des cordes , sur lequel on se
met pour être poussé et repousse ri.,ns l'air.
oindolo ; aondolo ; s'.romerio -er d ncotarsi
- On dit, ou'un homme û la tè'te a Tese, rco-
lette pour dire, qu'il est étourdi. 11 es'l^';^.
Ol^ci ta ; Lit ijriatv.
suf b^lt','';!^'^; l\ ^^ ^'"""i "°''^ 1"' " '■'^'■"le
pori ..pplication de quelques caustiques. £^«.
atéc Cï"" '""''■''■ 7 "s- Ouver-ure faite
avec vu.ience ,, avec fracas. Spacca, u,.,
,,t,t^AK^E,-E, 3. f. i. dVMoZf:. V.
donne l'^Xv'-'"-'^"''' '^'"""•- Nom qu'on
X ndrle^r," ""'" 1"',^'">"ent d'Ale-
ï en d'Am-r'^T Esçart d unce. coton qui
Coiore d^Jm-nca """ ""'^ " *'"5eiile.
«i'^'n'^^^F^'^ ,'. ='*'' ''^ '• «• T. de Fou.
:a::"r:ppî'''"'"' ''" " """"• '>" ''-"<"'■
tSCAuDE, s. f. T. de Rirli-^. Petite
barq'ae qui sert sur les marais et sur 1 es ri-
viei j> peu on'^der ihU, ,. , A
, ■ ,-i r- ■ r:i- ''^- ^"rchetta.
t -CA '. EjjnDE . s. f. T. de Manéa- S^.
le°ch" alV h7"^'"r-' '""^""î" -™ Pr-sfr
t^CriARA f ^1^""" ''' """none.
.^'^'^^^''-^^^''■(■Métécte fort dange-
■eu^ ces mers du Le-ant. L'est une nii-e
^',T,T\' ' °" '^'' "'"^ ionsue queue , qui s'àl-
-"■* e'".Î?r„jL'"'"' • "''"' «" '"^ '''=^''
^"J:^-P°"''f- •"'?<^ "n grand bouil-
i tromba d'acqua
lonnement. 'lr<
■'fiacre .che
grand'hâ^''i'l'l,'/,; "• ""l'/'"" • s'enfuir en d'artillerie semblables à de grosses .rquebus'cs'
/ktire i darla a.ambe ,/''"' '• '"^'""/'•"•-' ' ''<>"' Çn se sert prir.cpdemenc sur les ftalères,
' . '"" ramne, ec. * iromboai dicayailette,
ICtl iJcnnnir,' /-rin.-o.'.-rt-, /,'..„
K'.CARMOUCHEUR , s. m. Qui va à l'es-
carmouche. Badaluccalore; cixe scaramuccia;
scorridori da cominciar la battaglia.
ESCAROTiOULS ou Esct u.o rrouEs
s. m. pi. et ad). Remèdes caustiiues qui brû-
lent la peau et la chair. £jf.ir„j;c-o.
ESCARPE, s. m. Le mur intérieur du fos-
se, celui qui est du côté de la Place. Il ne se
dit guère que par rapport à la contrescarpe.
Scarpa.
ESCARPÉ , ÉE , part. 'V. le verbe. - adi.
Rocher eicari^é, montagne esc. rpée, chemin
escarpé, pour dire, qu'un ruch.-r, une mon-
tagne est fort rude, et rie très-diffi-ile accéi.
irariipato ; erto ; scosceso ; a scarpa ; di'
rupato.
EiCARPEMENT, s. m. T. de Fonif.c
Pente, bcaria.
ESCAKPtR , V. a. Coiioer droit de haut
en bas. Il ne se dit que d'un rocher, d'une
montagne , d'un fossé, et choses sembla-
fa es. 1 agitare ascarpa ; tender erto, scosceso,
c-'ut^ato.
ESCARPIN, s. m. Soulier à simple semel
le, ou.; l'on portoit autrefois dans des mu-
les. Scirpino; scarpetta. - Au i^Iiiriel: espèce
lie torture, où l'on serre les pieds. Stanghett
o dado.
E>CARP1NES , s. f. p!. T. de Mar. Pièces
d'artillerie semblables à de grosses arquebuses
icti Dcnnai'rc rrançoh-Ita lim.
partcule a , amM on dit, faire quelque chose
e,Î^"r.""-''' r ''''■" «■•i"^irement, à son
escient: po„r dir.., sciemment, et sich^nt
bien ce que l'on fait. Il vieillit, sàpiitamcn, ■
icientemenie ; con cognipone di cauta - X
non escient, adv. / out d- bi.n «-îc f=- .
l.,vieiilit. Da senno; tU t^^ITH^^Zl
d'ut^e^bj^li^f' '• •"• T-'-eFauconn. Oiseau
Ji^^^'iVF' '' *■■ Malheur, accident
q.'fa.ttleléJa, et q.,i est accompagné de
.p.elque honte. Disgracia che reca dilnon,
es^^irp^j;;r;^^,2Tt^^;lr
Metteur en oeitrre. Demi-cercle de pierreries
r.JT'^ '■' S°r5^.'.« ^^ rejoint par cl"
,f\^te^''-''5'-8-''''''-,Cf'''.«lle
..b,o l.e dun inaitre. Schiavo; cattivo. - On
lie liE. esclaves , ceux qui , par flatterie
par mtcret.se rendent dépenVans de quei:
qu un , et tont avu^lément tout ce qu'i s
croient lui devoir , Lite , soit bien , soit inà
!> chiavo; servo, si.;setto. - Un homme est
esc.ave de sa p^ro,.-, pour dire, qu'il est reli-
gieux a tenir ce qu'il promet, et au contr.ii-
re, n être pas esclave de sa parole; n'être
pas exact a la ^^tâ.r.Mantenltore o manca-
tor dt parola. - On dit en Poésie . esclave .
pour dite, amant. Schîavu: ar-arte- r.-o
tSCOCHER , V. a. T. de Houlatlg. 'ga^tre
la rate du plat de main. Percuotere la pasta
colla palma della mano
Ev6jFF10N.s.m.Ccifuredetètepct,r
des femmes. Il ne se dit guère qu'en style
'''•'I5'^''>, *■' P"'' nicpris. Il est pop. CufFan-
ESCCGRIPHF , s ni. Qt/pr'endfe
ment sans demander. Scroccane; lainnceUo;
sfacciato ; colui che fa vento a do eh' e'
trova scn^a clìi'.der hcen-^a. - On appella
encore amsi les hommes de grande t;'!'»
et nial bâtis , dont on veut se moquer lì
est burlesque. Sgangherato ; sciamannato ;
bertuccione. '
£SCOM£ , s. f. T. de Caliere. Grosse
Scó ESC
cheville de bois où s'attache «ne grosse
cori'.e appellce Astroc, Sca/mo.
E:>COMPTE, s. m. Remise que fslt au
p.-.\ciir , celui qui veut iiirc fayé av.uit
l'i-tlicance. Scor.tj ; ditra^ianc ; atj.dco ; di/-
Ja!co._Ou disoit autrefois txcompte. Faire
l'escompte. Kcctm a un di.
F.SC:0.*-iPTE', £E , part. V. le verbe.
LSCOMl'fl.R , V. .1. Foire l'escompte.
Scontare; shcticrc; dajalcare; ciffuUare. Au-
trefois , Excompter.
F.SCOl^EaCHE, V. Ecoperclie.
ESCOrETTE, s. f. Anne de feu, espèce
rie carabine que l'onportoit ordinairement en
bïndoulière. Il est vieux. Si>e^ic di schiopye ,
o di carjhin.i che yortavtisi ^ ,irmacollu*
ESCOl'ETTERlE , s. f. S.ilve , décli.irge
de plusieurs escoi>ettes , carabines, fusils et
tnousqiiers en mcme-temrs. Sslva d*aictnb:t-
sûîe; sparo di molli schioppi.
ESCORTE , s. f. Compagnie pour la sû-
reté de ceux qui mdrçbent. Scorta^ suida.
— Faire escorte , servir d'escorte. Scortare j
servir di scorta.
ESCORTE', ÉE, part. V. le verbe.
ESCORTfR , V. a. Accompagner pour
mettre en iûreté, pour mettre dans le che-
miii. Scortare ; accompagfiarc per sicurc-Jia.
ESCOT , s. m. r. de Mar. C'est l'angle le
|lus bas de la voile laiine qui esttriansulaire.
La scotta .della vela latina ; la parte dell' an-
golo infriore.
ESCOUADE , s. f. Ccrtaui nombre de
gens de x\<:A dctacbés d'une compaRnie ,
qui sont commai:4^'S p.'ir un Bas-Ol^cier.
Il ne se dit guère qu'en parlant du Guet à
pied. Squadra d' irt/antcrij.
ESCOl'E, V. et écrivez Ecope.
ESCOUFLE ou LCOUtLIi , s. m. Milan
royrl ou Mil;,n huau. lsilbt'i> reale ; nibhio
maisiorc; nibbiu colla cada biforcata, q-ael-
qucs-uns discn' , b'.Uar.o. .
FiCOURGE'E, s. f. Fohet qui est \a\x de
pKisieurs courroie» de cuir. Scunad.t ; sjena.
■ ESCOURGEON , s. m. Espèce oe israni
qui est une scrte d'or,^e bâtive , qu'on fait
ordinairement m.ins-'r en vecd aux chevaux.
On l'appelle aussi .Soucorgeon ou iucrioii ,
orge d'automne ou de printems , orge carrée ,
orse grosse , orge prime. Orip autunnale ,
« d'inverno , o pieno.
ESCOUSSE , s. f. Mouvement, action,
course qui strt à mieux s;;u:er, ii_ s'élancer
avec plus de force , avec plus de Icgerott. U
est fam. Rincorsa.
ESCRIME, s. f. Art de feire des armes;
exercice par lequel an .ipprend avec des fleu-
rets .1 se b.ittre i\ l'épée seule , ou i l'épte et
ïu poignard. Schema; schermo. — tìg. et farn.
Un bômme est hors d'escrime , on l'a mis
hors d'escrime, pour diro .qu'il ne sait ou il
est, r.u'il ne peut plus se défendre. Tor/f uno
fuori di se medesimo.
ESCRl.MER , v. n. S'exercer , se battre
avec des fleurets. Tirar di spjda ; liuocar di
scherma ; schermire. - tig. Disputer l'un con-
tre l'avUre sur quelque ma.iére d'érudition ,
de science. Disputare ; ijucstion^isi^'e. - Il
est aussi réc.fig. S'escrimer dequelque chose;
sovoir s'en servir. U est (nm.SaperJare uso di
alcuna cosa ; sapersene servire. — En pbiisan-
tant : un bomme escrime bien , s'escrime
bien de iv,«:hoire , pour .dire , qu'il minge
fceaucoun. 11 est bas. Dare il tonante (>' den-
ti ; sh.yiere il dente ; Jar baiare i denti.
ESCRIMEUR, s. m. Q«i,entend l'art d'es-
crimer. Schermidore; scheicùtóre ; che sa l'arte
della tchirma.
ESCROC, s. m. Fripon, fourbe , qui a
accoutumé de tirer , d'attraper quelque chose
l);.r fourberie , par ÌKi;.udencc, pi.r artifice.
Scroccone; arc.idore; bar.tcùere; truffatore.
F,SCRv>QUE', KE, part. V. le verbe.
. ESCROQUER, V. a. firerqutlque chose
i'unc personne ytt fourbfrie , par artitke,
Auneic.zre ; scroccare ; truffare \ sgrajfenare J
bMolarei arpi'c; clbind..lare; giuntare. —
Oiiditprov. d'un Parasita, qu'il escroque un
^jmt. Scioccare ; an-^QQt^ la lubarda^
r: S p
ESCROQUERIE, s. f. Action d'escroquer.
Truffa ; frode; incanno ; baratte: if ; giunteria;
Skerminelia.
■ ESCROt^UEUR , EUSE , s. tit. et f. Celui ,
celle qui eM.rt.-que. Onne leditj.-'mais qu'avec
régime. C^lui che scrocca; cherubacchia; che
truffa.
Ê-Sl-.MI, T. de Mus. par lequel on dési-
gne le mede ou ton de Mi. Mi.
ESPACii, s. m. Etendue de lieu depuis
lui certain terme jusqu'à un autre. Spacco;
distar,\.i. — L'étendue du tems. Spazio di
tempo; intei vallo. - On appelle espaces ima-
ginaires , des espaces q\ii n'existent poiiif , et
qu'on a cru être hors de l'enceinte du monde,
Spa^] ima^inar/. — T. d'Imprrm. Ce qui sert
à sép.irer dans la composition les mots les uns
des autres. 5/ifl;io.
ESPACE*, ÉE , part. Distìnto con qualche
spailo ; spauieijiùato.
ESPACEMENT, s. m. T. d'Archit. Dis-
tance entre un corps et un autre. Spazio ; di-
ESPACER , V. a. Ranger les choses de
telle ni.iniére , que l'on laisse les espaces né-
cessaires entre-dciix. Separare; porre qualche
spazio ; qua/che distanza. - On le diiprinci-
pidement des lettre» , des mots et des lignes
d^ns rlm;rimcrie. Spa-jiegciare.
ESPAUE, ou ESPADON , s. m. T. d'E-
ccn. ruse, et de Corderie. Palette dont on
se sert pour espadcr le chanvre ou le lin.
.<;c.^to!a.
ESPAOER , T. d'Econrust. et de Corderìe.
Se servir de l'espade pour faire tomber les
cheiievofcs du lin ou du chanvre. Scotolare,
ESPADEUR, s. m. T. dTcoti. rust. ce.
Ouvrier qui ,ilwe le chanvre en le fropn.int
avïc le tranchant d'une palette ou espade
sur le bout d'une planche posée verticale-
ment. Scotoiatore.
ESPADON , s. m. Grande et large épée à
dtux maini. ò/-ai/onc. - Sorte de poisson , du
mi lile duquel soie un os plat , qui est comme
un espadon. Pesce spada; glave.
ESPADOMVER8, v. n. Se servir de l'es-
padon. Servirsi dello spadone ; manessiarìc
bene.
ESPAGNOLETTE, s. f. Sorte de ratine
fine. Sorta di rascia finissima. — Espèce de
ferrure pour les fenêtres. Spai;nohtta.
tSPALE , s. f. On appelle ainsi l'espace
qui est entre le premier l>inc des rameurs et
la pmi;ie , dans une galere. i^'aWerj.
ESl'P A LIER , s. m. Rameur qui est le pre-
mier (l'un banc dans une galère. Portolatto ;
spalliere. - Rangée d'.irbres fruitiers , et dont
les branches sont étendues , couchées , dres-
sées contre un mur , soit avec des clous .soit
avec un treillage de perches , d'échalas. Spai-
Itera.
ESPALLEMENT, s. m. Terme en usage
parmi les Commis des Aides. V. Jaugeage.
ESPALMF.' , ÉE , part. Spalmato.
ESPALMtK., V. a. Enduire desuif fondu,
et îiutre composition, le dessous d'un vais-
seau , d'une galere. Spalmare ; uenere le navi.
ESPAKDILLESI, s. m. pi. T. de Cordon.
Souliers de corde. Scarpe o calcare dt/uniin-
"eV'pARGOUTTE , OH PETIT MU-
CUE 1 , SPt HGULE, s. m. Plante. Il y en a
de (itux espèces. Les lleurs de la grande sont
incarnates en-dehors , et iauiies en-dedans.
Celles de la petite sont jaunes. L'une etl'iu-
tre croissent .lUX environs de Narbonne. On
tes emploia contre l'esquinancie. Astro; in-
ijuina'e; asteroide.
F.SPARr,s. m. T. dcTeintur. ec. Pièce
de bo's cylindrique, scellée par un b«.iutdans
un mur. C'est s.ir i'cspart qu'e'ii tord les soies.
Cavtpl'atoio.- Esparts. T. de Chaironn.Nom
que l'on donne aux quatre morceaux de la ci-
vière qui sont emmortoisés avec les m î-
tresses i-'èrcs, 1 ravrrse v siasc' ''''^•' barella.
F..SPATULF, s. f. Plante |..irgative et r>'-
soluîive , qui s'.q>pclle vulgairenîent; Glaïeul-
puant, et qui croît daui les lieux, humides.
Spatula fitiiia.
ESP
ESPAVRE , s. f. T. de Mar. Certaines sa-
lives (lui servenc a faire la levée d'un bateau
funcel , ou autres. Leva.
ESPECE , s. f. T. de Logique. Ce qiii est
sous le genre , et contient sons soi jilusieurs
individus. Specie ; specie. — Il signifie aussi
sorte , et se dit des choses et des perstinnes
singulières- Spc\ie ; sorta ; ra^^a; ■qualità. On
ne le tir d'un homme que par dérision. — T.
de J.irispr. Un cas particulier sur lequel if
faut opiner. Specie ; caso ; fatto ^'articolare*
— Dans les phrases où le mot espt.ce est mis
jinr opposition il argent, il signiiie denrées.
Si je ne le paye en .rgcnt , je le psyerai en
espèces, comme blés, vms, etc. V. Den-
rée. — Les diverses pièces de monnoie. SpC"
eie ; moneta ; monde, — Payer en espèces
sonnantes; payer en espèces ri'cr, d'argent,
et non pas en papiers. Pai^ar in contanti.- On
appelle dans le Satrernent de l'Eucharistie,
espèces , les apparences du pain et du vîii
apiès la transsubstantiation. ófcWi. — Dans
la Philosophie Schola^titjuc ; les images , les
représentations ries objets sensibles , lesquel-
les sont reçues dans les sens, et delipcnées
dans l'imagmrition. Specie ; idea. - l . de
rhaim. On donne ce nom aux poudres com-
posées , comme celle de la confection d'hya-
ciiiihe , de la corfection d'Alkenr.e , etc.
Polveri compc^'e ; mistura di polveri.
ESPERANCE, s. f.Attented'un bien qu'on
déiire , et qu'on croit qui arrivera. Speranza .
spene. — lise prend qoelauefois pourla jier-
so.inc , pour |.i chose de 1;.quclle on espère.
t;e fils est l'esi-crance de toute sa famille.
Vous êtes toute mon csi-érance. Qtiel figlici e
la sp eran^'i , ec. Voi siete tutta la mia speran-^
la. — Uni- des trois Vertus Théologales , par
larjuelje nous espérons posiéder Dieu, et
obtenir les moyens nécessaires pour cette
hn , par les mérites de N.S. J.C. Spaan\a.
Rep. litre quelqu'un de vaines espérances.
/ r.:nquillare ; rener in tranquillo.
E.'^PEKE', ÉE, part. V. le verbe.
ESPER1ÌK, V. a. Attendre un bien qu'on:
désire, etque i'on croit (jui arrivera. Spera-
ÈSP.'ÉGLE , ad';, et s. Fin , subtil éveillé.
Scaltro ; fu) ietto ; astuto ; furfantello ; sma-
liziato ; cave7\a ; cav,-\iuula.
ESPiEGLÉXlE, s.Jf. Petite tn.ilice (lue fait
un enfant vif et éveillé. Ce mot est fam.
ainsi que le précédent. Aitu\ia ; malixia ; sa-
Sacini ; sçaltiimento.
ESPIA'ACE, s. f. T. de Mar. Vaisseai»
dont on se sert en France et en Ang'oterre,
pour iiire le commerce aux Iiules. rìn.ìira»
ESPINGARD, s. f. i. de L'art. MtUt.
Petite i>ièce d'Artillerie qui, comme l'éme-
rillon , ne passe pas une livre de balle. Spin-
sarda.
ESPION, s. m. Qui épie , qui se mêle
parmi le ennemis pour épier, qui fait le
métier d'épier. Spione ; spia ; spiatore; esplo-
' ESPIONNÉ, ÉE, p.irt. V. le verbe.
ESP!ONNE;<.. v. a. Servir d'es.,ion. It
s'em])'oie aussi ',\i>c^^mmK.Spiare;osservaref.
codiar:.
ESPLANADE, s. f. F.siiace uni et décou-
vert au-dev.int d'un lieu b.ri, au-devant d'u-
ne Pbice fortifiée. Spianata ; spianato. L'a-
pl.in.idc de parapet s'appelle aussi Glacis. V.
ESPOIR , s. m. Espérance. Speratila ; fi-
ducia. — T. de Mar. Foucor.neau , ou petite
pièce de bronze, qui est montée sur le pont
d'un vaisseau , et dont on se sert pour les des-
centes Ht'ccaccia; tromboni.
tSPONTILl.ES , V. Epontllles.
ESPt INTON , s. m. Arme d'hast , sorte de
dcmi-])ifuic , que portoient le« (Jfticiersd'In-
fanroric. Spumone.
ESPOUTIER. T. Se Drap. V. Epinceler.
ESI'RINGALLE, s. f. Espèce de fronde
dont on -.'e sèrvuit anciennement dans les
armées. Sorte di frombola.
ESPRIT, s. m. Substance incorporelle. I'
se dit de Dieu. Spirito. - On appelle la troi-
sième Pcrsoniie de la Trinité, le Saint Es-
; E S Q ^
I fnt, l'Esprit Consolateur, l'Esprit vivifiant.
' J.0 Spirito Santo ; Lo Syìrito Consolatorc ; lo
Spirito vivijicantc. - Dans c«tte dernière ac-
ception , On appelle l'Ordre du Saint-Es-
prit , un Ordre de Clievalerie institué par
1 1 Henri 111. Et on ;ippe:l-; Croix du S'aint^Es-
])rit. Kl Croix d'or boutjiiiiée que les Che-
v.iiiers portent att-iciiée au corojn bleu ; et
absolument, Sji;i'-£.s:>rit, la Croix en bro-
derie d'argent que les Clievaliers partent sur
leur juste- an- corps et sur leur mintij.i.
VOrdim, o U Croce .klio Spinto Santo.
— Esprit, se dit aussi des Aa^es. Esprits
ciileit.'s; Esprit, bi;n-lieureux. Siiinto ccU-
!t' ; Anjtlt ; Sfinti beaci. Ce dtrnier se dit
aussi des âmes qui sont en Paradis. — Il se
dit pareillement d^s mauvais Anges ou Dia-
bles'. Esprit de té.ielires , eiirit im;Tiuuiie,
malin esprit. Spinto dciii t^n^brc ; spiruu 'm-
mondo; ma'ii'no sditilo. - tv"t tollet ; un
dëmon famiier qu'on supiiose l.iire du bruit
et du désordre dans les inii.ons. Spintojol-
Uiîo. — Esprit tam'lier ; u.i bon Ovi inaaVais
génie , qu'on dit qu'il s'attache a d^me.irer
auprès d'un homme jiour lui faire du bien ou
(lumai. Spirito familiare ; genio i demonio.
— Esprit, vertu, pLiis,ance surnaturelle qui
remue rame , qui opere dinsl'am^. Spirito-^
virtù ; potenza. — En [. de I Ejriture-Sainte.
Se prend en pluiieuis sens. lise tìitpriiicip.ile-
inentpar opposition a la chair. Spinto. — l'ar
«pposition a la lettre. La lettre tue, et l'es-
prit vivilie. Mes paroles sont esprit et vie.
La lettera uccide , e lo spinto vivifica. Le
mie parole sono spirito e vita. - Les grâces Sì
les dons de Dieu. Spirito , grafie , favori ,
<lonì ili Dio. - Inspiration. V. - Il se dit
aussi de l'.ime de l'no.Time. Spirito; ammi.
— Rendre l'esprit ; mourir. tsaUrt , render
lo spirito ; spirare ; mori'e. — 11 se prend
quelquefois pour le, facultés de l'.ime rii-
Sonnible. Spirito; iatet'etto ; irigesno. — La
facilité de l'imafìination et de la conception.
Spirito ; insegno. — L'imaginatijn seu'e.
. Imasinativa : spi/ito. — La conception seule.
Insceno i cervello ; mente ; spirito. — Le ju-
gement seul. Giudizio \ spirito ; discernimento.
— L'humeur des personnes. Spirito; genio;
K-nore. — La disposition, l'aptitude qa''jii
a à quelque chose. C.'t homme a l'esprit da
-jeu ; il a l'esprit de; aifaires , etc. Spirito ;
abilità ; disposi\ione ; attitudine naturale.
— il se dit de la perso.nae, par rapijort au ca-
ractère de son esprii. Car.va:re. — On appelle ,
b^aux esi>rits, ceux qui se distinguent dacom-
inun , par la politesse de leurs discours ou
de leurs ouvra;es. Hello spirito -, beli' in-
eejno. — Esprits forts , ceux qui , par une
folle présomption , veulent se mettre ûu-
des>us des opinions et des maximes reçues ,
sur-tout en matière de Religion. Spiritiforti ,
increduli. - Il se |;rcnd quelquefois pour le
principe , le motif , la conduite , la mjnière
d'a;iir. Esprit de charité i esprit de pàix J
eiprit de vengeance, etc. Spirito di carità ^
sp'rito dì pace t di vendetta ^ ce. — 1! signifie
aussi le sens d'un Auteur. Spirito , mente ,
sento j p nsiero , i.ica d'un Autore, — Le ca-
ractère ù'ii.l Auteur. Carattere; spirito d'un
Ajtore. — T. de Cnym. C'est un fluide très-
subril , ou une vapeur très-volatile. Espr.'tde
viMi esprit de soufre , de sel, etc. Spinto di
■V'HO , di \oìi'o , dt saie ì ec. — Esprits, au plu-
riel, sont de pitlts corps légers , subtils et
invisibles , qui portent U vie et le sentiment
diins les parties de l'animal. Esprits vitaux ;
estiriti animaux..V/--'r/ v^ra/i; spiriti animali'
ESQUALV.ESQUEIN, tSQLIN, s. m. 7".
de yiar.Cs sont les planches qm bordsnt les
deux côtés di l'acastillage de l'arrière , au-
dessus de 'a lisse d.l Vib^rd. Fodera di poppa.
, El )UiF , s. m. He-.it canot don: on se sert
rs usa^^es d.:ns la navigation, Scltijfii;
•ola ; pali '
Lan
ESQUILLE, s. f. l'etit éclat d'un os frac-
ture. Sckegja; scheggia d'osso.
, tSQUlMAN', s. m. i. de Mir. C'est
le nom que les Hollandois donnent à l't^f-
ticicr Marinier , qu'on appelle Quartier-
E S S
Maître. C'est celui qui a l'œil particuliè-
rement stir le service des pompes , et qui
est comme l'Aide du Maître oti Contre-Maî-
tres du Vaisseau. Quartier Maestro,
ESQUL^JA^•C!E , s. f. Milidia qui fait
entier la gorge , et qtii empêche de respirer ,
quelquefois même d'avaler. 5'cAcri2.7{ia ; sdii-
nan^ia; squinanlia; andina.
K.)ÓJ1.\'L, f. f. T. de Manège. Un cheval
for: d'esquille , est uu cheval tort des reins.
Un cheval foible d'es<|uine , est celui qii est
sujet .1 broncher. Cavallo forte ; debole dì
sckieni. - Sorte de phnte.'V.Squine.
Ei'^U130r, s. m. Espèce de tirelire ou
de |)eiit tronc ^ui est dans la boutique des
ii.irbiers ; et où l'on met l'argent de ceux
qui viennent s'y faire raser. Cassuta de'
E^'^UI'sSE, s. f. Ebauche , premier crayon
de qut.q.ie ouvrage qu'tm Peintre mérlite de
taire. S c'ir.-.o y primo concetto ; dij:r^ni:c^..>,
- Premiere ébauche coloriée, ic.i.'tfo; ^■.'-
bo^lo ; boiietto, — Le premier m.-dele que
tout les iculpieurs , en terre ou en cire.
jdoiie.
EVOUISSE, ÉE , part. 'V. le verbe.
ESiJjiVjER, v.a.T. de l'einrure. F.nire
une eiqiiisse. Sehi-ii.ire ; accennare con le/ss-
rijsimi tjcclii il primo concetto.
E s QUI V E', ÉE, part. 'V. le verbe.
ESQjP/EK., V. a. Eviter adroitement
quel4,.e coup, quelque choc. lls'emp!oi£ .tu.u
neurralement. £wrdre; sciilvare ; sdiifiire;
scansare ; fuggire, — Il se dit ansy de; per-
sonnes , des rencontres , des affaires. Schi-
vare ; eludere ; sjug^ire ; evitare. — v. r. Se
tirer subtilement sans rien dire, d'une com-
pagnie , d'un endroit où l'on ne veut pas
denie.irer. Ucsttam. Schifarsi,
EbQ'JlVES, s. pi. i. de Ra/finaje de
sucre. G.iteaax do terre qu'on lève de dessus
les pains de sucre après l'opération IloteUe
di terra prosciugata.
EiSAI , s. m. Epreuves qu'on faitde quel-
que chose. Prova ; saggio; sperimerito ; spc-
rienia ; cimento. — Faire l'essai des viand-;5 et
du vin dev.:nt le Roi ; en mr.nger, en boire
une petite partie , pour assurer q.ie le Roi en
peut user sans danger. Assagijiare ; far il
saggio o la credenza. — C)pér ition par la-
quelle On s'assure de U ]>ureté d'un métal , ou
tià 11 nature de celui tpii est contenu dans une
mine. Saggio. ~ Une petite portion de quel-
que chose, ([ui sert <i juger du reste. Sag-
gio ,saggiuolo.— il a dit aussi des petites bou-
teilles où on ne tient du vin qu'autant qu'il
en faut a peu près potir l'essayer ; des peti-
tes taises ou l'on met du vin potir en goûter.
Saggluolo ; saggio. — Le, premières produc-
tions d'e.prit qui se font sur quelque matière ,
pour voir si l'on y réussira. Saggio, — Cou()
d'essai ; le premer essai que l'on tr.it en quel-
que chosv. La prima prjia ; il primo saggio.
tSS.llE, s. f. Racine qu'on emploie dans
les Indes , pour teindre en écarlate. Radice
con cui si tigne di scarlatto neW Indie,
E'i'iAliVl, s.m. Volée <ie jeunes mouches
à miel, qui se séparent des vieilles pour aller
ailleurs. Sciame ; sci'amo. — U se prend aussi
iig. il sortit du Nord plusieurs essaims de
iSarhares. Sciame , grau numero di Harkarì.
ESSAi.'VlER , V. n. Use dit des ruches d.'où
il iort un essjiin. Scianiare ; Jarlo sciame,
E'JSANGE', £E , part. V. le verbe.
EiSAN'JER , V. a. Laver du lingp sale
avanîque de le mettre dans le enviera lessive.
Sciac juarc ; risciacquare; sciaguattura; dt'
guadar neW acqua.
ESSA;<rE', ÉE, part. 'V. le verbe.
EiSARTER. , V. a. Défricher en arrachant
les bois , les épines. Diverre ; divegliere , di'
ve!l:re; sverre; svellere; sterpare.
ESSAYE', ÉE , part. V. le verbe.
ESSAYER, V. a. Eprouver quelque chose,
en faire l'essai. Saggiare; assaggiare; prova-
re ; far il saggio , la prova. - Essayer d'une
personne, essayer d'une chose; i.iireupe ex-
périence , une ijreuve , i)oLir voir si l'on s'en
peu; iiccoinmoiJcr, sielleestbtjmie, propre.
E S S 3o'»
Provare ; sperimentare, — Tâcher , Dire ses
ertorts ; et alors il est neutre. Tentare ; cerca-
re; provare; sfjr\arsi. - v. r. S'éprouver,
voir Sion est capable d'une chose. Proversi.
ESSAYEUR , s. m. Ciììc'er préposé pour
faire l'essai de la monnoie , et des ma'.ietes
d'or , d'argent destinées à la fabrication , et
voir si elles sont au titre autiuel elles doivent
être. Saggiatore.
ESSE, s.f. Cheville de fer , tortile , faite
à peu pr;is en forme d'S , qu'on met au bout
de l'essieu d'nn carosse , d'une charrette ,
d'un charriût, etc. pour empèchcrque la roue
ne sorte. Aceiirino. ~ Morceau de fer en
forme d'S , dont on se sert pour accrocher les
pierres qu'on veut élever dans un bâtiment.
Uncino. - Les crochets qui sont au bout du
fléau d'une balance. Ganci della bilancia.
- T. de Carriers, Martea.i courbé , et for-,
m.int le croissant qui sert à sous-élever les
pierres , etc. l'icclietto da sollevar le pietre ,
snriovcrle , spellarle , ec,
ESSEAU , s. m. 1 . d'Oi.vritr.-enbois, Ais-
ceau. V.
ESSENCE, s.f. Ce par quoi I.i chose est ce
qu'elle est ; ce qui constitue la chose. Essenza;
natura ; costitutivo d'una cosa, -i.de Chym .
L'huile aro:natique très-subtilc qu'on obtient
par la distilUtion des plantes. On dit, essen-
ce de romarin , essence de canello , etc. Cela
s'appelle »ussi huile essentielle. Esser.ia ;
estratto.
ESSENIENS,_ s. m. pi. Fameuse secte de
Philosophes .'uifs . dont les opinions s'accor-
doient sur quintile d'jrti«Jes avec celles des
i^ythagoriciens. Esseni,
, ESSENTIEL, elle, ad). Qui appartient
a l'essence, ce -jui est de l'essence. £s«nî;;'î/c.
- 1! se dit on matière d'affiires , et sigi" te ,
absolument nécessaire. Esscn\iale ; assoluta-
mente necessario — On a des obligations es-
sentielles i quelqu'un , lorsqu'on en a reçu
des services très-importans. Importante ; di
gran ri' levo ; esseniiale. - Un homme est essen-
tiel , il est un ami essentiel , pour dire , que
c'est un homme , un ami solide , et' sur qui
l'on peut compter. Uomo , amico da farne
capitale , da contarvi sopra. — Il se met quel-
quefois subst. L'essentiaU. - Il se dit aussi en
Âlédecine. On appelle maladie essentielle,
celle qui blesse les fonctions par elle-même,
sans dépendre d'aucune action contre luttirc.
Essenziale.
ESSE.-MTIELLEMENT , adj. Dieu est es-
sentiellement bon, l'homme est essentielle-
ment raisonnable, pour dire. Dieu e>t bon
par son essence. Èsseniialmcnte. — 1! signifie
aussi quelquefois, eu matières irapocrai.tes ,
So\\ii'e<nc:iu. Essentiatmentc,
ESSE lA , ou SOUA , s. m. T. de Méd.
Ampoule ou pustule écaillcuse qui s'élève sur
la i>eaii. Ampolla ^ bolla escarotica.
ESSEULE' , ÉE , adj. Qui est ab.uidonné
par ses amis et ses connuissances. Aiihan-
donato.
ESSIEU , s. m. Pièce de bois ou de fer pas-
sant dans le moyeu des roues d'une chiirrttte,
d'un carrosse , etc. Sala della carola,
ESSI.'vlE' , ÉE , p.irr. V. le verbe.
ESSl.slER, v.a. T. deFauconn. Amaigrir
un oiseau , peur le mettre en état de mieux
voler. Smagrire ; macerare ; dimasr.trc.
ESSONNIER, s. m. T. de Blason. C'^st
un double orle qui couvre l'écu dans le sens
de la bordure. Ôuadrato,
ESSv}R, s. m. Vol <pi'un oisenu de proie
prend en montant fort haut en l'-iir , et s'ii-
bandonnant au vent. Volo. — U se dit fig.
d'une personne , qui après avoir été quelque
teins dans la sujétion et dans la contt.iinte,
s'en tire tout d'un coup , et se remet ci: li-
berté. Pigliar campo ; uscir di don^eUìna ;
sdontarsi ; prender rigiigllo ; saltar la grana-
ta. - hg. Donner l'essor à son esprit, a sa
plume ; parler ou écrire avec queli.'ue sorte
d'élévation ou de liberté. Dar ca-iiera , la-
sciar lìbero il varco allo spirito, alla penna.
EiSO.VANT, ANTE, adj. T. de fcliscn.
Il se dit des oiseaux qui n'ouvrent l'aìic qu'à
Q^
EST
regardent | ainsi de? domestiques qui portent la tivrée,
1 et qui m.rclKtit en manteau , n la dift '
3o8 EST
tlenii pour prendre le vent , i
je Soleil. Soran'.c. , ^ , . . . ,
ESSORE' , i-E , part. V. la verbe. - T. de oes Laqu.is qui n en ont
BLisun. Se dit des toits d'un émail datèrent | nal .i t.;nt d'E,t:i|iicrs. I
de celui des maisons. Teso/jto.
ESSOREii , V. a. Exposer à l'jir poijr sé-
cher. Far asciu,;art;f<ir seccare.- v. r. Pren-
dre l'essor. 11 ne se dit qu'au propre, l'rcndir
il volo ; setccar un volo.
ESSOIULLK, ée, part. V. le verbe.
ESSORli-LER, V. a. Couper les oteilles,
Mo\\are ; scortar U orecchie. - fij. Couper
les cheveux fort courts. Il est fam. Tagliar i
eapein molto corti; usare. .
ESSOUFFLE', le , part. Çui est hors
d'haleine pour avoir coutu , ou f»it quel-
»|ii2 autre effort. A.ieUmc ; ansante ; tra-
Jclato
er le mont
mosto dal
ESSOUFFLER , v. a. Mettre presque hors
d'haleine par un mouvc.ncnt violent. Far
perifere , far cascare il fiala.
ESSOUaiSSE', EE , pjtt.V. le verbe.
ESSOURliSER , V. a. T. de Manège.
Couper un c.iriilbge nomnné Souris , qui
est dans les naser.ix d un cneyal , ce car-
tillage fait qu'd s'ébroue. L asiiar qiiei.a car-
tilai-ine che i nelle nari de' cavalli e che g"
fa "shriiffare. ,
ESSUCQUE.e'e, part. V.le verbe.
ESSUCOUER, V. a. T. usite dans quel
3nes Provinces , pour dire ,
'uno cuve. Svinare ; cavar
lino, , . , „ , . ,
tSSUl, s. m.Lieuoul on étend quelque
chose nourla faire séc!-:er. 5:;/!.po/i/.
E.iSL)iE-MA!N , s. m. U se dit du linge
3ue l'on met sur un rculeau de bois , et qui ,
ans les Sacristies , Us Sén-.uwires et autres
Commun.-iUtés , sert à essuyer les mains.
Bandinella; asciusatojo - Linge dont le Pie-
tre se sert il l'Autel , pour s'essuyer les mains.
Asclif.a^oio.
ESiUYE' , E'E , p.irt. V. le verbe.
ESSUYER, v. a. 0:er l'eau, la sueur ,
ou quelqu'autre cl-.ose d humide en frottant.
Rasciugare ; as.l:-;are ; sciupare ; tergere.
- .fis. F.ssuvcr les larmes de que. qu'un ,
consoler quelqu'un ; esiuyer ses la.mts,
se consoler. Asciugar le lagrime ; consola-
re, — Sécher , et se dit principalement du
vent et du Soleil. Asciv$ar ; rascluscre ;
seccare ; diss^cccre ; f-rascin^jrj - 11 se dit ;
fig. en parlant dos périls ou l'on se trouve
exposé. Sriyonare ; sostenere ; patire ; es-
ser; e:yC'io a... - hr,. E>suyer djs anronrs,
«ssuver la honte, essuyer des reproches :
les sciavi-.-. Tollerare ; ecnryonare ; mandar
irà; sortirei sopportare isust^ntre ; sgonare;
smaltirà. „
ES5UYEUX , V. Ecouvillon.
EST , s- m. La p.iriie uu monde qui est
à notre Soleil [evsn:. Levante ; Oriente. On
se sert aussi du mjt i'Est. - Le vent qui
vient de ce coté-là. Levan.e ; euro. - Est-
No"'l-Eit. T. ,deMar.tVem entre-m!ti yen,
rji lire son nom d» l'Est et du Nord. Greco-
/tvuKfe.-Est-S^d-Eit, Vent cntre-mltoyen ,
qui t-re scn rum de l'Est et du Sud. Sciroc-
co-levante. - E'.t-quarr-de-Nord-Eit , ou
nuart-au-Nord-F.-.t. Qii.-rta di leva-re a Gre-
to. — Est-quart-de-SuJ-Est jOuquart-au-Sud-
Est. Quarta di levant: a <;:rccco.
ES-yACADE, s. f. Sorte de digue , faite
avec de grands pieux , pljr.tés dans une ri-
vière dans un c.mil , pour en fermer l'en-
trée *ou pour en dé-nurner le cours. Pal:\-
lata' — T- de Mar. i'iusicurs grosses et lon-
Èiies pièces de bois , garnies de fer et de
chaînes , que l'o.i met àrentrée d'un port ,
pour le fermer. Catena , e s' intende d'una
e più ir,ivilnca:er.a:e,o finale.
ESTADOU, s. m. T.de Tahiti. Cornell.
Espèce de sc'e -. deux l.imcs. Sega a mano.
isTAFFETI F. . s- f- On appelle ainsi , en
plusieurs piys . un Courrier qui ne porte son
pac;uet, que d'une poste â Iv.utre , pour le
omettre à un autre Courrier, qui le j-orte
à In uosio suivan:.'. Staffila.
J.STAFI lEU ,s. m. En Italie , on appelle
Ce Cardi-
extension , nous
appelions Lstaiiiers , de grantls l.aqtuis.
òrjjtft'^r.-.
tSrAFiL.\DE, s. f. Coupure faite avec
une éiée , un rasoir , ou itiitre iiiitfument
tranch.Uit , principalement sur I2 visage.
Sfregio ; staffilata, — Il se peut dire au fam.
d'une coupure à un manteau, à une robe, etc.
Straceiaiiira ; s'^uarcio,
EfAr iLADL', ée , part. V. le verbe.
EiLAHi.ADER, v. a. Faire une esta-
filade , donner une estafilade. Sfregiare; far
un taglio sul ,iso.
ESfAIN.V, s. m. pi. T. de Mar. Deux
pièces dt; bo's d'ime même lij;ure , qui
font portion de ceicle ; et formtnt la ron-
deur de l'arrière d'un vaisseau. Alette di
poppa.
LSTALAGE, T. de Forges. Et.-ilage. V.
ENTAME , s. f. Ouvrage de Ids de laine ,
passés , enlacés par mailles , les luis dans les
autres. Stame.
E.STA.M1NET, s. m. Assemblée de bu-
veufS et fumeurs. Le lieu où elle se tient
porte aussi le même nom. Cet usage , qu
vient des Pays-Bas , s'est établi à Paris , sous
le nom de t..bagie. Bettola.
tSTAMOY.s.m. T, de Vitriers, Ais gar-
ni d'une platius de fer où les- Vitriers font
fondrel.i soudure etla poix-resine. Vassoj.j
da salinatura,
EjrAWVE, s, f. Image que l'on tire sur
du papier , sur du ve'-n , avec une planche
de cuivre ou de b«is , qui est grevée. Imafi-
glne ; effile; stampa; rame. — Estampe^ en
nidiiièrciioire. Me^Taiinta, — Estampe. T,de
plusieurs >4«.f. V. Etampe.
ESTAMPE', ÉE, part. V. le verbe.
ESTAMl^ER , V. a. Faire une empreinte
de quelqu.ï matière dure et gravée , sur une
matière plus molle. Stampare; imprimere;
''estampille , s. f. Marque dont on se
sert en 1 lusieurs Etats, eijq-ui se met au lieu
de st0;ii..ture , ou l'vec la signature même sur
des brevets , commissions , lettres , etc. On
en met aussi sur des livres. St.impatella ,
e lin pronta ; marca della carta , o di nei-
canile.
ESTAMPILLE, ÉE , part. V. le verbe.
ESTAMPILLER , v. a. .Marquer avec une
estampille. Marcare , imprimere , apporre la
marca , il contrassegno.
ESfAN'C, adi. m. '/. de Mar. Epitl.ète
qu'on donno à un navire bien clos, sans
voie d'eau, et eu bon état. Ii:n ristoppaio.
E.TANCES , s. f. i . de Mar. Ce sont
des pli ers posés tout le loi;^ des l.iloires , et
qui soutiennent les barrotiiis. Colonnette e
puntcileiti. - Estance .i taquets, i . de Mar.
Echelle de fend de cale , avec sa tireviêille.
Scala al ruRlello.
ESTAnES , s. f. pi. T. de Soierie, Pièces
de bois r^M font partie du métier des étof-
fes de soie. .Staggi delle casse,
EsTAfFUii; s.m. T. deComm. Celui
qui tait cession de ses biens en iustice à ses
créanciers. Cedente, che fa cessione de' suoi
ES'fAVlLi.ON , s. m. T. de Gantiers,
Morceau de paau ta liée et disposée pour
faire un gant. Pelle ta^lia'a da formare un
''"^TEMERAIRE , s. f. T. de Galere.
Pièce d« bois qu'on a'piste aux e.M.-èmités
des m.tdiers. S 'amenai:.
ESTER, V. n, Il n'est en usage qu'au
P;.l.iis , ^»ù l'on dit , e:ter en jugement , pour
dire plartler en son nom ; ce gue ne peuvent
f.^ire les Mineurs, n'on-émancipés , et autres.
.Stare in gluiiiio,~f.itii 'i droit; se dit d|un
contum.ix ,. qui ,.ay.int laissé passer le ciiiq
r.iïiiic-i depuis le Jugement , ne peut plus
proposer ses moyens de justiiicatipii , s.-ins
obtenir en CliancelUtie , des Itîtres pour
ester à droit, Ktscnitu percuis'aceerda a an
EST
conivmaee , che ha lasciato cor^'cr cln-jne anni
dai Hi et sua ccndannaitìone , di produrre le
prove .ti sua difesa. — Ester a droit; compa-
roi're , se prc.^nter devant le Jujje où l'on 1.
été assigné. Comparire , presentarsi in giù-,
EsIEPE, s. f. N.-itte de jonc qui vient
de Provence , d'Iialie et du Levant. Stu„jt.
ES-rE.iLEl, s. n. Oiseau aquatique de
Cl e d'Acddie. Uccello di palude dell'
EViÉRLlN, s. m.T. d'Orfévr. Poid^de
vingr-hait Mains et demi. Fesa direni' otto
grani e meyio.
ESrtRRE , s. f. T. de Mar. Les aven-
turiers de l'A.r.éri-iue entendent par ce mot
Uiio e-uèce de petit port, de cale, calan-
qu-?. V.
ESilMABLE, ad), de t. g. Qui me:i;e
d'être estimé , c-jnsidéré. St mahile; appTe\-
cabile : prese ^^-ie ; appre-^-^ativo.
ESTLVJATIUK , s. ni. Qui prise una
chose , qui en détermine la v.ileur. Stiin.\-
tore ; apprr.\jtore. — On dit lig. juste eju-
mateur de I.'; vertu , du mérite , des ouvrages
d'esprit, etc. Stimatori; appre\\atort ; pre\—
^ti'ore.
ESTIMATION , s. f. Prisée. Stimai-W ;
sthna ; esi!ma\oae. F'alre l'estimation. Far
"estime, s. f. Le cas, l'état tiu'cn fait
d'une personne, de son mérite, de sa ver-
tu. Stima; conto; yrcfio; apyre\\amento ;
considerayom, - T. de Mar. Calcul que-
le Pilote fait tous les iours du sillage du
navire , al;n de juger à peu près_ du lieu
où il est , du chemin qu'on a fait 5fi.ji.J
della distonia , corso , c cammino della'
ESTIMÉ , ÉE , part. V. le verbe.
ESTIMER , v. a. Priser quelque chose,,
en déterminer la Voleur. Stimare ; appie\-
\are ; estimare ; valutare ; stabilir il pre\io..
- Faire cas de. . . Stimare ; csiimane j
appreiiare ; pregiare; considerare \ far cjnto;.
aver i.i ccnslderaifune , in pregio ; tener a-
riguardo ; tener per merlttvoìe , ce. — Croi-
re , penser , presumer qu'une chose est ,.
ou n e;.t pas ainsi; et alors il est neutre,,
mais pourtant , on le fait quelquefois .ictif
en ce même sens. Stimare; cred-tre; gitiJ:*-
care ; presumere ; supporre ; pensare ; ima*
^'e'sTIOMÈNE, adi. ''■e t. R- .Q-'' ";^?.-,'-
qui ronge , ciui corre"?. Il se dit en Mede—
L ,i,> , i", u'-Orei corrosifs qui consument-
le-. th.nrs. Corrosivo. , ,
l.SriSSU:<ES , ou BROCHES, s. f. pi.
T. de Manuf. en soie. Petites ttiiig'es de tet-
c-ji retiennent le ronue'-ins. St'ccwole,
ESI IVE , s. f. T. de Mar. il se dit prin-
cipalement des galères. Contrepoids qu'oiv
('.i.nne à chaque côté d'un b."uiment_ pour
bsl.incer sa charge , en sorte qu'un côté ne-
pise pas plus que l'autre, la estiva ; la verAf
st'va.
EsriVER, V. a. T. de Mar. Presser leï.i
eff. -sdïin ?rrimage svec^ quelque machiae-i
d'u e grande force. Estivar In trave,
ESTOC , s. m. C'étolt autrefois une épée-^
longue et étroite , qui ne servait qu'A per-
cer. Stocco. - Il se pi-end aussi pour la
pointe d'une épce , en ce. te phrase : Frap-
per d'estoc et de taille. L'unta della tp^dit.
— Li™e d'extraction. Stocco ; stirpe ; ler-"-
gio ; ee,po. - Au P.ilais et chez les Not.i -
bitn» de côté c<toc et ligne , pour dire ,
bi^ns propres de ligne. ììeni di fair ■
- Oiiditfnm. dites-vous cela de votre e.ro e?
Cela ne vient pas de son estoc, pour dire,
dites-vous cela de vous-même? Cela ne
vient pas de lui. Va se. - Brin d'estoc ;
long bâton ferré par un bout. MaT^a fer-
rata. . .
ESTOCADE , s. f. On appelloit ainsi
au'rel'ois , une longue épée ; mais auioiir- '
d'h.ii , il n'est plus en usa^e tuie pour dire;-
un çraiiH coui> d'épée allongé, que d.ins la
Salle d'Armes I» appelle , botte. Svaccati,-''
EST
fij. et fain. La demar.Je que fait un impor-
tun , un escroc qui veut eini;runter ce qu'il
n'est pis en ét.i! <te rendre , et que souvent
même , il n'ii pas intention de rendre, ûj-
manda ; richiesta di danari. - Donner des
estocades. It'jr U frccùa \ frccci.ue.
EilOCAUER, V. 11. l'orter des estoca-
n des. SioccHc;i:ijr::; 'vjttcrsi,Ji ir:<oUo suc-
co. - tii. et lam. Ciji.uier , se presser l'un
l':;u:rs p.ir de vives rj'sons , par de* «rau-
ir.fns. Disputer c \ qucsiiune^^iûri ', tenzonare
\.~.ii;:tcnu.
E>rOC4GE , s. m. T. de Coutume. Droit
de qui.tr;: deniers dû au iici^neuc, quand
on vend quelque hériti?se. Sorta di diritto
S^inûrlU.
E ^ i OMAC , s. m. On appelle ainsi , d^ns
le corps ds l'àniinul , l.i u.-:riie intérieure qui
rtt,óitles aliinens quM -.îrend. U se dit plus
c: t.:iiairement de l'itom.ne. Stomaco. — Bon
es*:moc. oro-Tî^fc/ifi. — Kstoin-.c cib:I?. StO'
>'.j.-tjj;o ; Jtjm.uo iebcU. —La partie ex-
icneure du corps , qiu répond d la po. trine
e: i l'sîtomac Îiocca ditto siotizaco. — 1>jds
Iti vo'.iiileî et dans les autres oiseaux que
Icn nan;e; ce qui en reste, sprcs (lue les
c. : ses e: les ailes en ont été iîvées. linose
i; t;;ie des vu.-.des cuites. Patj di fernicc;
i, > î'O.'H.'iQUÉ , ÉE , part. U est tout
f,::.r..;iiuc. Liti /m il iruacio.
:: sro.MAQueR, VEsTOMAQUER , V.
. >: tenir itren^é contre quelqu'un de ce
:; a dit ou t'mt , le trouver mauvais,
, .it fini. Ofir.drii; cvcr a mali ; r^-
: • ptr male ; tc.izrsi uffiso ; pisli^zr il
: VJrOMBER , ou ESTO.VIPER , v. .i. T.
L'oint. Desjînsr avec des couleurs en pou-
, q.iC l'on applique .ivec de petits rou-
< c'è papier gris ou de ci.amois , dont le
'. sert comme de ;>tnjcau. Oisegnjre con
. \ ■■l in rclvcrc.
l'-TOÎ^UiAU, V. et dites Etoquicii.
L •■ÏAhC , adj.T. rie .\lane3e Un cheval
c Tac , est un chevil qui a peu de corps
e; de ventre , qui est étroit de boyau. 11 est
vifux, l<tr.icco\ s^roppanato-
LbTRADE, s. f. Chemin. En ce sens , il
r. \it plu; c;i usage ijue dans ces laçons de
! -l'cr iiiiiées parmi les s«ns de guerre,
t : te l'esT.Tde , qui sìe.iìiìs, battre la c=.-n-
1 ?-.s avec de la CavaUHe , peur avoir des
r .voiles des ennemis. Hjsttrc la strada :
b:::rc il cammi.no. Batteurs d'estrade. V.
— Un assemblage fl'ais, posé d.ins une çartie
di la chimbre , et un peu plus élevé que
le reste du plancher. Palco a palckct:o ari-
tsTRAGOy, s. m. Herbe odoriférante,
'. tongus et menue , qu'on met ordinairement
; dans les salades. Sfrpcntaiia.
' E'JTRAMAÇON, s. m. 5orte d'épée qu'on
porroit aurrefois; il n*a plus d'usage qu'en
• c phrase ; Vt\ coup d*estramaçon , pour
■ , un coup c:-.*. trancliant de t'épée. Îrcra~
. y.ni ; fondini:.
iL^fRAMAÇO.NiNE', ÉE , part. V. le
f ÉSTRAMAÇONXER , v. a. Donner des
'■ coups d'es:ramjçjn. Il n'a gnèra d'usage.
Dar di taglio , éfi fendente.
ESTRAi'ADE , s. f. Un appella ainsi un
arbre, une e.pice de porcnce , au haut de
laquelle on élève les criniir.els , pour les lais-
ser tomber à quelques pieds de la terre. Cur-
da ; colla ; supplìzio delta corda-. — Le sup-
plice même qu'on fait sculfrr à un soldat,
en l'élevant .TU h.iut d'une longue pièce de
bois , les mains liées derrière le dos, avec
I tine corde qui soutienr tour le poids du
corps ^ et le laissant to.T.ber cvec roideur
I lusqu'à deux ou trois pieds de terrei Strap-
gâta ; tratto di corda. - Double estrjpade ;
. on tour que font les danseurs de corde , en
passant deux lois tout 'e corps entre leurs
bras , et la corde qj'ils tiennent. Doppia
ttr-y^a:-,.
ESTRAPADE , ÉE , part. V. le vetbe..
ETA
I ESTRAPADER , v. a. Fare souffrir î'es-
■ trapade. Dar la corda ; dar la strappata.
Lol'.-lAi'AioE', e'e, part. 'V. le verbe.
EìT:IA1'ASj.:R, v. a. t. de Manèg
1 Fatiguer , excéder lui cheval , en lui faisant
! taira i.n trop long manège. i,trappa\\.ire un
"c1'i;ÌAPER LE|CHA'J.V:E,v. . r.U'ASr^-
Scier ce qui en reste après la moisson, ùe^a/c
la stòpcia.
Ej'1 AaL'OIRE , s. f. T. i'Asric. Longue
serpe en forme de croissant , attacnee a
t'e.^trcmité d'un long bâton , avec laquelle on
scie ie cnauine. Fciciuoia.
tS l'KAHONTlN , HA.MAC, s. m. T.
de Mar. C'est une e'p^ce de lit que les Sau-
vages suspendent en l'^air , en l'attachant à
deu.f arbres ; on s'en i^rt aussi dans les
vaiîsc.-.ux. Strapunto che serre per dormi/c
neL.t banda.
E>I"!IASSH-, s. f. T. Jt Comm. Bourre
de soie. On l'appelle sussi Cardasse, fi-
lalicci di bonoto sfarfallalo.
EJ.JK AQUELLE, s. f. T. de Verrerie.
Pele de fer ou de tò.e pour enfourner. ?aU
da infornale.
EblÀELAGE. s. m. T. deCout. Droit
qui se leve sur la sei par quelques Seigneurs,
lorsque les voitures des Fermisrs passent sur
leurs terres. PeiasJo sil saie.
tSlKIBORD, T. de. Mar. V. Stribord.
ESTROPE, T. de Mar. V. Etrope.
ESfROflAT, s. m. l\ peu usité. Gif:a\
de proleision qui e=t estropié ou qid fait
semb!i.n- de l'être, il est fam. l'c\i:nte ; men-
dico i stroppiato ; perdig-orno,
ESTRO.^IE', ÉE, part. V. le verbi.
ESI ROt'lh.R , V. a. Oter l'usase;d'un mem-
bre , soit p.tr une blessure , soit par quelque
coup. On le dit par extension, des mal die .qui
òtent i'usage de quelque partie du corp5. Stor-
piare; stroppi. in ; guasta- le mcmira. -Terme
dePtint. et deSculpt. Estro; ir une figure;
n y p?.s observer les proportions. Stroppia-
re ; storpiare. — fig. tstropiier un passage ,
une pensée , etc. en retrancher ima partie
essentielle , qui en altère le sens. Slropiare ;
Guattari.
EblURGEON , s. m. Sorte de gros pois-
son de incr , qui monte dans les rivières ,
comme les saunrons. Storione.
. ESL/LE , s. f. Plante. Il y en a de plu-
sieurs espèces. La plus connue se nomme
petite éf.'.le. Elle est hydragogue. Esula.
. ET , ( On ne prononce pas le T. ) Con-
jonction qui lie les parties d'Oraison , com-
me les nnms , les pronoms , les verbes et
le; adverbes. Elle joint aussi les membres
d'une période , et les périodes même.
Ed'j e.
ETABLAGE , s. m. Ce qu'on paye pour
l'attache , pour la place d'un chevd , d'un
bctuf, etc. dans une écutie , dans une
étable. Siatlagio. — Le droit qui se paye
aux Seignems en plusieurs endroits , pour
avoir la permission d'exposer des tnsr^ han-
ses en vente. Quel che si dàp:r ottener la
t:cer:j di sporre in vendita .j.ialctie mer-
canti t.
E TABLE . s. f. Lieu où l'on met des
bœufs , des vaches , des brebis et autres
bestiaux. Slatta. — Et..ble à cochons. Por-
cile. — Autrefois , écurie. i)n dit prov.
fermer i'étab'.e , quai:d les cliev.-.ux n'y
sont plus. V. Cheval. - T. de Mar. L'a
continuation do la quille du navire , la-
quelle commence à l'endroit où la quille ces-
se d'être droite. PU di mola. - b'aborJer
de franc ét.ble. T. Je Ma: C'est lorsque
ceux g.ilères , ou deux v.'isscaux s'appro-
chent en droiture , pour s';,border , ou s'^n-
fjr.cer avec leurs éperons. Attardarsi di
planta ; dare di punta Li una galera ; darle de
ETASLÉ, ÈEipait, Messo, ritìnto nel-
la nal/j.
ETAiiLER, V. a. .".lettre dan: une étable.
:V/et;;re nella stalla ; djre s-alta.
ETABLERIES , s. f. pi. X . inusili Diver-
E T A 3oq
ses ét.bles en un même corps de logis
ScuJer'e.
ETAtJLI , s. m. Grosse t.^b!e dont les
Menuisiers , Ssrruries , Arquebusiers et au-
tres ouvrit rs se servent pour poser les
ouvrages auxquels ils traïailient. Banco j
par.ca
tlASL! , lE, p.-'rt. V. le verbe.
ETASLi.<, V. a. Rendre stable, fixer.
S:a':llÌT!; f.siare ; rendere slabiie e fermo ;
ass:cu'are ; potare. - Un homme e,t bien
établi dans une m.^ison , auprès d'un Prin.
ce , lorsqu'il y a beauroup de c.-d-t Bene
stabilito; natta accreditato. - >'écablir un»
espèce de Juridiction , une espece d'empi-
re ; se piocurer uno gr.tnde fortune , se fairo
une espèce de Jurisdiction , d'empire ; etc.
Farsi ; proacciarsi ; procurarsi. - Mettre
d-.ns un ef.it , dans un emploi avantageux,
dans une co.-.ditiun stallie. Collocare ; 'stahi-
l-re. - Kn ce sens , établir ime fille , pour
dire la marier. Ma.-l:are; collocare, o sia-
h:lir in luatrlnonio; rl.u ricapito; alLgare
in ma'rimar.lo. — Donner commencmeiit
A quelque chose , être l'auteur de quelque
chose qui a , ou qui peut avoir cours d?ns
la suite. Il se dir d'-s loix , des opinions et
autres choses semblables. Stabilire; ercire;
dar principio; avvalorare. — C)n a éraîili
que , il est ét.bli que .... C'est une cou-
tume reçue eut), et c'est une opinion, c'est
une coutume établie. £"' usanxà , 0 opinio-
ne ricevuta , staillita che , ce." - Instituer •
et il se dit, tant des clioses qu'on institué
pour toujours , que de celles qu'on n'institue
que pour un temps. Stabilire ; fondare. - Eta-
blir les voiles T. Je Mar. V. D-esser lès
voiles. — L'n vaisse.-.u est établi sur ses amar-
res , lorsqu'il a ioté ses ancres , et qu'il c~t
amarré pour séioiu-ner. Metter a se^ro te
vele ; mettersi a se^no alla vela ; ormeiglarsi
a segno. — Etablir un fait j'dcdu-re , expo-
ser un flit. A lieu près , dans le même sens
et.-.blir l'état delà qtijstion. fosare ; stai'l-
llre. - Prouver une proposition. Stabilir- -
fj-idare.
ETABLISSEMENT , s. m. Action d'éti-
bllr. Stabilimento. - Ci cpil est établi pour
l'utilité publique. Stabitimer.to ; statuto.
- Et.t , poste avantageux, condition avan-
tageuse. Stabilimento ; posto ; carica ; impiero^
- Institution , premier commencement. Ì<r:-
turione ; staiilinente ; prì.-clplo ; comincia
n-.er.io. - T. di .guerre. L'ét.iblisse.uent des
quartiers ; la distribution des trouries d.ins
les lieux qu'elles doivent occuper durant
quelques temjis. Diserihii^n: Je' quartieri.
- L'e"sUiS!."menf d'un fait , d'une question ,
d'un droit ; l'expositi-n ,d'un fair, d'une ques-
tion . d'un l'roit , etc. accompagnée quelque-
fois d? preuves.. Stabili-Xento; fondamento.;,
"'ÉtXTìLUPE , T. de Mlir. V. Ftrave-
ETADOU , s. m. V. et dites Estadou.
ET.\G£ , s. m. L'espace entre deux plan-
chers dans un bâtiment. Apparlr.mento; pia-
no. — ()rdinriir;me:it , qurnd on parle des
ctates séparcmetit, on appelle premier ét.-fte,
celui qui est au-dessus du rez-de-chaussée'
Primo piano. - Il se dit .lutsi d'un étate qui
est au rez-de-crauFîee. Oiart'ere a terreno.
- fiE. Degri d'élévation."^ (Jrjû'o ; ordine;
cond^i'Oite. '
ErAGE',Ér.,pr,rt. Raffi'aio.
ETAGÎàR, V. a. U se dit en parlant tife-
la coupe des cheveux. Rajfi'a'c i capcfli
„ETAGUE IT.AQUE ETAQOE\-lT/t..
OLE, 7 de Mar, V. 'tacle.
ETA!, s. f. V. d:M-mn. V. ET=y.
ETAIE, s.t Pièce de bois.donc on se s»rt
peur appuver une nuir.iil.''e, une poi.tre, etcì
da-is un bitinient qui menace ruine. Pun--
tcllo, — T. de Blason. Chevron qui n'a qu3
la moitié de la largeur ordinaire. Capriolo,
WaIEMENT, \r. et écrivez EMyemenr..
ETM.'.i, s. n. La partie la plus fine d'e-
ia laine , qu'on peigne et qu'on ne cart&e
pas. Slami,
nMta
. II ii€ se {lit
3ie ETA
ET AIN, t. m. Métal blanc , très-Icger , et
qui crie lorsqu'on le plie. Su;no. - On nom-
me le Biimutli , étiin de gl.ics. V. Bismuth.
— On aj'.peiîe cuin d'antiKioine , une cer-
taine préparation d'antimoine , par laquells
il prend une couleur et une consistance
presquo serablal'.e à celle iì l'étain. Stagno
d' anùmoniu, , , , , .,
ETAL, s. m. .Sorts de t.ible sur laquelle
on vend de la chair de boucherie. Uanco
del heccujo. . . j
ETALÀCjE , s. ta. Exposition des mar-
chandises qu'on veat vendre. Méchantes mar-
chandises qu'on étale , et qu'on déploie pour
servir <le montre. Mostra di mircan\U' — Cer-
tain droit qu'on prend sur les Marchands ,
pour leur permettre d'ct.iler en quelque pla-
ce. Dayo chcpasa-A fir afoni Ma
le imrcar.^it. - hj. L'.ijustemcnt, I
Te , princi[>alcment dtî feinr.ies. Il n<
guère qii'eii plaisanterie. Acconciatura ; ab-
telUminta ; apparato per far pompa , per
apparir billo. - Faire étalage de son esprit ,
^e Sun é;oqucnce , de sa qualité , de ses
richesses , de ses alliances ; f.iire un étalage
d'érudition, etc. Et dans toutes ces phrases,
il se prend tou'iours en mauvaise part, pour
dire , en iaire montre , en faire parade avec
affectation. Far pompa; .far mourra. - Eta-
lages , r. de grossis Jorges. l^artie du four-
neau des grosses forges. Br.icciuoli.
ETALF\ LE, part. V. le verbe.
ETALER , V. a. Exposer en vente dans
une boutique , ou d.ms qc.tlque autre lieu
commode. Il ne se dh que des marchcndises ,
des denrées , et autres choses semblables.
Il se met quelquefois absolument. Esporre ;
metter in vcndna. - A peu près dans le
même sens , étaler son leu, montrer toutes
ses cartes , les étendre sur la table. Mostrata
il suo giuoco ; far vedere le sue carte. - !ig.
Etendre , déployer , montrer avec ostenta-
tion. SpieguTe ; spandere ; far pompa ; far
mostra. - lig- et lam. Etaler sa marchandise:
faire par.ide de ce qu'on fait , de ce qu'on
a de rare , de singulier. Far pompa o mostra.
— Et-ilur ses raisons , son éloquence , ses
talcns , son savoir, ipiegare ; esporre ; pro-
durre ; mettere fuori. - T. de Mar. Etaler la
marée , c'est mouiller pendant un vent et une
marée contraire à la course du vaisseau , en
«ttendant une marée favorable. Dar fondo
per la marea o flusso ; ancorare ; sta/lare.
ETALEUR, s. m. r. de Conim. 1-etit
inarchand qui étale sa marchandise dans lus
rues , sur les ponts. Merciajuolo ; mercante
da banchini. ,. „ , . i j i
ETALIEi^, ad]. Boucher qui vend de la
viande sur l'étal. Seccajo che vende la carne
'"ETALÌNf:UER.ou TALINGUER, v. a.
T. de Marine. Et.illngiier les cables , c'est
les amarrer a l'araannçau rie l'ancre. Ormeg-
giar la gomona alla ç'cala.
ETALON, s. m. Cheval entier, qui sert,
«u'on emploie à couvrir des cav^Sis. italiane.
- Modèle, prototype de poids, de mesures,
qui est regie , autorisé et conservé par le
Magistrat , et sur lequel les mesures , les
poids des Marchands doivent être aiuités ,
rec'iiiés , éi;.ilés. Campione.
FTALONNF.', ÉE , part. V. le verbe.
ETALONNE.MENT ou ETALONNAGE,
s. m. Ac'ion d'étalonner, i'rui/.i, o afji/utii-
mcnlo d' un peso o misura col campione.
ETALONNER, v. a. Im; rimer certame
marque sur un bois, sur une mesure, pour
certifier qu'on les a a)u.t^s , reoihes svir
l'ét.alon. AsS'"""^ ' f-" > " '' """"' '"'
campione. , ™. ., ^ y , •
ETAMAGE , s. f. T. d'Arts. L action
il'él:!iie-. Lo stagnare.
ETAMIÌOT , s. m. T. de Mar. Piece de
bois qui sirt a soutei.ir le château de poupe,
et sur-tour le Kouvernail. Rtiota di poppa.
FI AM -RAIE, s. m. Eumbraies , Etam-
liaics, Etambr:.is , Eîambre, , S,-rrcs de mats ,
s. m. i.I. Ce sont des ouverture rondes , la:tes
aux ponts du vaisseau , pour passer les mats.
ETA
ETA
ou bien deux grosses pièces de boîj i qtiij temps. PunteHo.,
accolent un trou rond qui est dans le tillac, | ErANÇONNE. ÉE , part. V. le Verbe.'
par où passe le mat, ahn de renfoncer le ETANÇO.NNEMEN T , s. m. T. de Mi-
tillac en cet endroit , et de tenir le mat 1 neurs. Le travail qui se fait
plus ferme. Boccaporti e mastre digli albe
— Une toile poissée qui se met tout autour
iti mits , sur le plus haut tillac , de peur
que l'eau ne les pourrisse. Manica delr al-
bero. — Se dit encore du lieu oi'i porte le
pied ou nût , dan» le fond du vaisseau. Scossa
degli alberi. - Etambraie du Cabestan. Ou-
vertures par où passent les cabestans et les
pompes, l-îi.co dell'argano, delle trombe,
ETAME', tr. , part. Stjgnato.
ETAMER , V. a. Enduire d'étain fondu
le dedans des vaisseaux de cuivre ou d'autres
ouvrages de fer. Stagnare. Etamer une glace.
Imf.'iombare il vctrj.
ETAMEUR, s. m. T. d'Arts méc. Ouvrier
qui étame. Starnutare.
ETAMl.NE, s. t. Tissu peu serré , f/it de
crin , de soie , ou de Ul , pour passer le
plus délié de la farir.e , quelque poudre ou
liqueur. Buratto. — fis. et lam. Un homme a
passé par l'Jtamine , lorsqu'on l'a examiné sur
sa doctrine, sur sa conduite, sur ses mœurs,
ou qu'il a passé par le grand remède, pour
quelques maladies secreites. Il se dit .lussi
des choses qui sont examinées en détail et
.à la r\ç,\\Q\\T. Stacci.zrc ; vederla fil fio \ scan-
dagliare ; esaminar per lo minuto ; minutare.
— Sorte de petite étofte mince, et qui n'est
pas croisée. Etamine de Lude , de Uheims ,
du Mans, c'est-à-dire, qu'on fait cu ces
villes-la. Stamigna- — Etuinines, ï. de Botan.
Petits filets qui s'élèvent du centre de la
fleur, et qui portent des sommets , où est
enfermé une poussière qui fait germer les
graines. Stami.
ETAM1'£ , s. f. T. d'Ans méc. Outil
d'acier ou de fer avec Icciucl on fait un trou
à une pièca , ou on lui donne la figure re-
quise. St.imps. - Quelques Artisans donnent
le nom d'étampe À ce que d'autres appellent
plus proprement Polni,on. V. ce mot.
ETAMPE', iri, part. Forato; bucato.
ETAMPER , v. a. T. de Manège. Etamper
un fer de cheval, c'est y faire les huit trous.
Far i bncht , o fori de' chiodi a ferri d'un
cavallo. — T. de Chapel. Passer sur les bords
des chapeaux Toutil qu'on appelle piè:e ,
Un d'en ôter les plis , et en faire sort'
pour ctançon-
ner les gjleries dt^i mines. Armadura.
ETANÇONNER, v. a. Soutenir par des
élançons. i-'un*.:llare ; rinhancare.
E TANFlCriE , s. f. T. de Carrière. Haa-
t2ur de plusieurs liis de pierre , qui font
masse ensemble. Alte\{.i di più strati nell»
cava di pietre ; e propriamente è il torlo o
Cerro del masso.
ETANG , s. m. Grand amas d'eau sotitena
par une chaussée, et dans lequel on nourrit
du poisson. Stagno; acTua morta ; lagume,
— Etang de mer , ou étjng salé. C'est un
étang de certaines eaux dont la mer s'est
déchargée, et qui d'ordinaire retiennent leur
sel. Stagno d'acju.i salata ^ o di m.ire.
ET.ANT ou ESTANT , s. m. T.d'Eattx et
Forêts. Il se dit du bois qui est dobjut sur
sa racine. In piedi ; sulped.de ; sul sua fusto.
ETjVPE , s. f. Lieu dans une ville , dans
un port j oj l'on décharge les marchandises »
les denrées qu'on y apporte de dehors. Luog»
d'una città a d'importo, ove si scaricanit
le merci o derrate , che vengon di fuori; sca..
ricatojo. — Amas de vivres et de fourages,
que l'on distribue aux troupes qui_sont en
route. Viveri e foraggi che si distribuiscono
a' soldati che sono in marcia. — Le lieu où
l'on distribue l'étape aux Soldats. Luogo dore
si distribuiscon i vtt'er! t' soldati , che sono
in murcla. — Brûler l'étape, pour dire, ne
s'arrêter pas dans un heu d'étape , et passer
plus loin. Passar oltre sen^a fermarsi ; bru-
dar gli allogglanienti. — Ce qu'on distribue
au.': troupes pour leur subsistance. Viveri.
ETAPIER , s. m. Celui qui a soin de
fournir et de distribuer l'étape aux gens de .
guerre. Colui che distribuisce i viveri , e
fara'^td a' sold.ni.
ETAQUE, r. de Mar. V. Itacle.
ETaRCUKE , s. f. T. de M.ir. Ce mot se i
c!it par qi.rìlqiies-uns pour désigner la hauteur i
des voiles. La tombata delle vele.
ETAT , i. m. Disposiiion dans laquelle se
trouve une personne , une chose .une aff.iire.
Stato ; condiiione. - L'état du Ciel ; la ilis-
position où se trouvent tous les Astres les
uns à l'égard des autres dans un certain
de' Cieli , degli
ahn d'en ôter les plis, et en faire sortir moment. 5.'<tfo , rfi . . , , . .
ce qui pourroit y être resté d'eau. Pianare astri. - Et.it d'un être en génér.al , et dans
colla paletta.
E f AMURE, s. f. Ce qu'on emploie pour
étamer. Staf;nat.ira.
ETANCHE , T. d'Arehit. hydraul. Mettre
à ctanche un batardeau , c'est le mettre à
sec par le moyen des m.ichines qui en épui-
sent l'eau. Asciugare. On dit auisi que des
pertes d'ékluses sont bien étanciias , lors-
qu'ellas ne perdent point ou presque point
d'eau, lien ristappate ; ben turate.
ETANCHE', LE, part. V- le verbe.
ETANCHEMSNT , s. m. Action d'et.in-
cher. Sta-'.nnmento ; ristagno del sangue.
Er.\KCHE:i, V. a. Arrêter l'écoulement
d'une chose liq.iido qui s'enfuit par quelques
ouvertures, of.i^/îj.'i.'; ri.Tragnar«. — hg. Etan-
cher ses larmes; cesser de pleurer; étancher
les larmes di quelqu'un ; faite cesser ses
pleurs. AscUijar l: lagrime; frenare il pianto.
- Etancher la suif; appaiser la soit. Disse-
care; cavare, spegnile, estinguere la sete.
ETANCHOIR. s. m. l.de Tatiael. Vcùt
couteau dont on se sert pour garnir d'étoupe
les fentes d'une futaille. CoUetlo fer ristop-
par le botti. , , . „
E r ANÇON , s. m. Picce de bois que l'on
met au pied d'une muraille pour la soutenir.
;•'^^I<r^■o.Etançons pour reprendreson œuvre.
Armadure , o armature di sostegno. - En '/ .
d'iniprim. Pièces de bois qui sont par-dessus
le .
empêcher que la. Presse ne
ni d'autre lors<iu'on tire le b.irreau. l'unttllt.
- En T. de Mar. tpèce d'étais que l'on met
quelqu-fois , sous tous les baux lorsque les
vaisseaux sont amarrés au Port pour long-
le sens onthologiqae , c'est la coexistence
des modifications variables et successives ,
avec les qualités fixes et constantes. Stato,
— Être eu état de grâce , être en état de
péché mortel. L'état de grâce , l'état d'in-
nocence , etc. Essere in istata di gra\ia ,
in peccato mortale. Lo stato di grafia ; h
stato d'innjc:n\a. — Mettre les choses en
état ; les inetire au point où elles doivent
être. Aleiter le cose in istato , nel debito
ordine. — l'enir une chose en ét.nj la tenir
ferme , afin qu'elle ne branle pas , qi''elle
ne se démonte pas. Feriaare ; arrestare ;
tener saldo. — Tenir quelque chose en éiatj
la tenir prête, 'tener pronto; tener all'ordine^
o in ordine. — Tenir les choses en .état.,
absolument , c'est les tenir en suspens , les
laisser comme elles sont. Et de mc.n? on
dit , toutes choses demeurant en état , i-
dire , qu'il n'y sera rien changé, et i;.,'
demeureront dans leur situation et dans
force et valeur. Tener in sospeso ; ten.-r
cose nello stato in cui si trovano. — T. de
Prat. Un procès est en état , quand les deux
l'.irties ont fait les procédures et les pro-
ductions nécessaires pour le faire juger , et
le mettre hors d'état; faire quel<iue nouvt 'le
procédtire qui en recule le jugement, i'..'-
cesso ; lite matura. — On a adjugé ■" n"
Ecclésiastique pourvu en régale d'un liénélice,
l'éîat de ce Bénéfice , pour dire , q.i'on lui
a 'adjugé la recréance , la possession provi-
soire. Possessione prvvisaria. — Un accusé,
un criminel se mer en état , pour dire ,
qu'il se cend )irisunni,'r , afin de se jumljet
uu de f«ire entériner sa grâce dans les for-
ETE
«leî. Costituirsi prigione. — Vous pouvez
fjlre état ; vous pj.ivei être assuré , vous
pouvez coruprer l;i-dessus. Far capitaU ', cari'
tare ; esser sicuro. - Faire état , sis«i<ie
avtssî, faire cas, estimer, présumer , penser.
Stimare y pensare ; credere ; fuidiczre ; sup'
pone. — Faire état ds veiîir en tel rçmps;
se proposer de venir en ce tenipi-Iâ. far
conto ai venire in tal tempo ; proporre ; di'
terminare. — Liste , registre , mémoire , in-
venMlre. V- ces mots. - EiJT-mior cl'un
Régiment ; certain no:r.bre d'Officiers , et
;■', re; personnes nécessat.es pour le ser-
' Miérsl d*un Rét^inient. Stato massìore.
: itat-Ma)or , lès principaux Officiers
iMace de guerre. Ststj mussiore. — La
- e soniptueuse , simple ou modeste dont
l'bii!^. Les St)urt;eQÌses portînt au-
'..li un aussi grcnd état qtie les femmss
-■!ité. Lussi>\ sussiego. — Profession,
\ in. Statu ; gradin ', CûnMïii}ne. — La
•n de la |>ersc»ne , en tant qu'elle
. itime ou bâtarde , noble ou roturière.
. . . , cûnd-xj.o.ie i nascita. - Of-ice , Charge.
Z. , -'-".-o J n£t\:o. — Gouvernement d'un peu-
ple ^■ 'v.-nt sons !.t doî-nina'.ion tl'un Prince ,
t' ■ M Répubiiv^ae. 5r(ïro ; domcnio. — Les
qui sor.t sous line même dominatiju.
; dominio ; signoria ; r:i;no. — L'état
i stiqu» j le! Etat» du l'ape. Et de
: , 'es ÈtoîS de yénise , <!c To.cane, etc.
^'o Leciesiastlco ; lo Stato Veneto^ di
■ ■ .a , ce. — On appciitì en France, les
I , ou Ëtats-Gér.cr.Tux , l'assemblée des
\dres du Rcyaitme, qui sont le Cler-
Noblcsse et le Tien-Etats. Stati ge-
■ — Et:its provin.iiux; les Etats d'une
y ;<•. Stati provinciali.
' . .-\U , s. m. Petite m.ichine dont les
^ - : i.TS er quelques autres ouvriers se ser-
. pour tenir fermes et serrées les pie-
'.lU travaillent. A'orsa. Etau à main.
:o. -' Jl signifioit autrefois !e devant
■ijutique sur lequel on met l'étalage.
iviLLON , V. Estavi'lon.
.'i' ou ETA.I, s. m. T. de Mar. Gros
: ^ à douze tourons qui sert à affermir
.VirjTf/o. Faux étay. Contrastra^Uo.
'VE' , tE. part. V. le verbe.
VYiiMtNT, s. m. Action d'êtaver, ou
i.o ce qui est étayé. // pmieHare ; c
•--> dt'la cosa puntellata.
7.YEK, V. a. Appuyer avec Aes étaies.
^i.irc ; sorreggere ; sostenere con puneiUi\
::.irc ; rlnfcimare. — On dit tig. Sa for-
iir.,- chancelle , elle a besoirj d'être étayée.
'"iortinere ; res^cre.
ET ÇŒTERA , V. Et.
' ETE, s. m. Celle des quatre saisors de
'année, qui est la plm chaude , et qui coin-
■nence au sols'ice de Juin , et finit a l'équi-
aoxe de Seutcmbre. State . estate.
ETEIGN'OIR , s. m. Instrument creux en
orme d'entoniioir , pour éteindre la chan-
lelle. Spegnitoio, Et quelqaes-un; , Spengi-
,. ÉTEINDRE, V. a. Il se dit du feu qu'on
^ait mourir , qu'on étouffe , dont on f.-.ir
tesser l'action. Spegnere ; estinguere ; smor-
•l'e ; ammorbare. — Eteindre les couleurs ,
' i^ières d'un tableau ; en affoiblir les
-ir> , les lumières. Apimorttre ;/ar i^mor-
. j: noioriarc i c^lo'i , le luci. ~ Il est
rie. Ce feu s'éteint. Qiiei fu-.co si
■ • — Amortir, et se dit de la chaleur
'- ou cachée qui est en quelque chose.
. ;': ; aiiiinoTit'.re. — Eteindre la foif;
■t.incner la soif. Spegnere ; estinguere la sete:
fissitare. — fjg. Faire cesser. Spegnere; esiin-
{■nere; far cessare; sedar). - 11 se dit aussi
e luelques passions .itdentes. Estinguere ;
^ ^e ; attutire ; rintn^^a'-i ; accììcrare ;
;.r£. — Abolir, faire qiie le souvenir
choseseperde entièrement. £if//î^eTj;
':; spegnere; cancel'arc. — Eteindre une
; l'exterminer entièrement. Sterminare;
':?Stre. - On le dit aussi des Maisons et
- : ;:i;tés qui fi.iis5ent. Spegnersi, - Eteln-
ETE
dre et amortir une rente ; la racheter , la
taire finir. Estln^u^te.
ETEINT, EiNTE, part. V. le verbe. - Un
homme a les yeux éteints, pour dire, qu'il
a les y^2\.\\ sans feu et s;;.ni vivacité i et il
3 la vcix éteinte , pour dire» qu'on a peine
à l'enrenJre p.uler , tnnt il a !a voix foible.
Occhi s;entl; voce, focca.
EFEN'DAGE, s. m. T. d'Imurïm. As;em-
b!age de cordes tendues d'un mur à l'autro,
à peu de distante d;.i plancher supérieur d'une
chsiinbre , sur 'lesquelles les Iniprinieurs font
sécher les feuilles imprimées. Stinditoj-^i ,
sfand.'tojo.
ETENDARD, s. m. Enseigne de la Ca-
valerie, liandura; ^•:nd^riÎo\ ins<:(jna. — On
appelle Etendard sar les G.i^èrês , ce qu'on
appelle Pavillon sur les V?.i':>edux; et dans
ce sens on dit, Garde de l'ctendard. Bun-
dlcra\sunda'do\ pianali. — 11 se dit de toutes
sortes d'En5£Ì,;nes de j;uerre , soit pour l,i
Ovalerie, soi: pour l'Infanterie. Se^nc^crdo ;
bandiera, ~ fi^. Arborer l'étendart de , . .
pour dire , faire profession, faire parade de...
Inalberar l* inugna i far pompa.
ETENDOÏR, s. m. T. d'imprim. Petite
pellô à long n.^nvhe , qui sert à placer les
feuilles imprimées sur l'étendiige. Gruccia.
ETENDH.E, v. a. Déployer en long et en
I-i/ge. SundiTi ; diitcndirej sciorinare. - On
dit d'un oise.iu qui dénloie ses aî'es pour
voler, qu'il étend les aîles Sbenderei sfic-
gizr i' ali, — ïltcndre Ic!. br-'^s; les déployer
de leur lon^. Sbarrarsi nelle braccia. — Eten-
dre un homme sur le carreau; le tuer, le
renverser mort par terre. Amma-^-farc ; cuc-
c-arz, ec. V. Tuer. — Allonger, f.nire qu'une
chose tienne plus d'espr.ce en longueur ,
en l'atténuriUt et la rendant plus mince.
DistcridùT£\ diiata^ci aUun^arc\ assûttlgli
— étendre ses troupes , son armée ; leur
donner plus de terrain , plus de front. Dlsun
d'ire, — T. de Peint. F.tendre h lumière ;
groupi>er ensemble plusieurs parties qui na
tureUement reçoivent h lumrère , et dont
lei obiets ne sont séparés que par des demi-
teintes adouc'es. Sfumare. — Augmenter ,
«E;randir. V. — v. r. Tenir un certain espace.
Stendersi. — 11 se dit fie;, de plusieurs autres
choses. Distendersi ; allarparsi \ andar lor,'
tano. — On dit , tant qu'une somme pourra
s'étendre, pour dire, qu'on ne veut dé^ienser
que cette somme-îà. Ascendere ; andar sino
a ... — fi^;. S'étendre sur quelque sujet; en
psrler au long. Distendersi ', ragionar disti-
samcnce , at/a discesa su qutiiche sospetto.
- Durer. V.
ETI-.NDLf . VE . part. V. le verbe.
ETENDUE , 5. f. Di.nension d'une chose
en longueur , largeur e* profondeur. En ce
sens , il n'a t^uère d'usage que dans le di-
dactique. Este/isiane. — Dans le discours
ordinaire , na se dit que par rapport à la
superiicie d'une chose. Estensione \ distesa y
dTO/-:>^j ; r/Vo. — IJ se dit aussi du temps,
et de '.plusieurs autres choses. Estensione.
ETER.NEL , ELLE , arj. Qui n'a K.mdis
eu de commencement, et n'aura iamais_ de
fin. Eterno ; eternale ; chs non ha princìpio
ne fine, — Il est quelquefois subst. et se dit
seulement de Dieu. L* Eterno. — Qui n'aura
iam^iis de fin , quoiqu'il ait eu un commence-
ment, La gloria <» la morte eterna , che non
avrà fine. — Qui doit durer si îons-tcmps,
'TJ*on n'en sait point la fin. Eterno; perpe-
tus ; lunghissimi', interminabile ; scn\a fine.
ETERNELLE , s. f. Plante qui produit
des fieuri jaunes en forme de bouquet. La
fieur se conserve long-temps, quoique cou-
pée. Semprevivc.
ETERNELLEMENT, adv. Siins commen-
cement et sans fin. Eternamente ; *:/• eterno,
~ Sans fin , quoiqu'il y ait eu un commen-
cement. Eternamente ; sempiternamente ; in
perpetuo ; in sempiterno ; eternalmente ', sen^a
mai aver fine. — Ìl se prend queiquefois pour
continuellement, sans cesse. C<-'/:£Ì/i»jratf/i;e;
incessantemente j s^mprem.f.i.
ETERNISE', E'£, part. V. le verbe.
E T H Sii
, ETEnSTSER . v. a. Rendre éternel. Faire
qu'une chose ne iimsse point , qu'elle dure
tres-iong-temps. Eternarci perpetuare ^ im~
Jttortalare; fer eterno; insemprare,
ETERNITE' . s. f. Durée qui n'a ni corn-
mencememt r.i fin. Eternità. - Durée qui
a un commencewert , et n'a point de fin.
Eternité bienheuteuse ; éternité malheureuse.
Eti.nttà beata , srentu-atay ce. perpetuità i
secoli eterni. — Il signifie aussi un fort long
ler.i-^-;. Eternità ; tempo liiighissimo. — De
toute éternité ; de temps immémorial. Da
tempo immemorakUe.
ETERNUER , v. n. Faire un, effort in-
voloiuaire avec une respiration véhémente,
exciree par quelque picotement qui se fait
au fond des n.iri:ies. Starnutare: starnutire
ETERNUME.NT, s. f. Mouvement subit
et convulsif éti muscles qui servent à l'ex-
piration, dans lequell'.iir, après une grande
inspiration comnuncée et un peu suspendue
est chassé tout d'un coup et avec violence
par le nez et par la bouche. Starnuto.
ETERSILLON , s. m. Pièce de bois dans
les galeries des mines pour soutenir les ter-
res. Puntello.
ETESIES, s. m. pi. Nom <Ie certains vents
q.ii soufflent régulièrement dans certaines
saisons, et pendant un certain temps sur la
.Mediterranée. On dit aussi, vents Ethésienî.
Etis;:^ ; venti particolari.
ETE VE', EE , pat;. V. le verbe.
E VETEMENT, s. m. T. peu usité. L'action
deie'er. Lo seoron.'.re , o scaf-X-are.
ETETER , V. a. Couper la tête d'mi arbre.
Scoronare , scapc%-.ar un albero.
, ETEUF , s. f. Petite balle dont on joue
ji^ la longue paume. On ne prononce point
l'F du mot_é:euf , si ce n'est en Poésie
quand il suit immédiatement une voyelle.
Palla. - prov. Renvoyer l'éteuf; repous-
ser avec vigueur, soit par des paroles, soit
par des effets , une injure qu'on nous veut
faire. K'm.mdar la falla.
ETEULE ou ESTEUBLE, s. f. Chaume.
Ce qui reste sur la terre du tuyau des grains
quand on a fait la moisson. Stoppia.
. ETHER , s. m. T. Z?.-^«f. L'éten*.e
immense d'une substance subtile et fluide
dms laquelle on suppose que sont les corps
célestes , etc. Etere ; etera. - T. de Chim.
ïther, ou ligueur éthérée , est une liqueur
trospiritueuse , produite par le mélange de
lesHrit-de-rin et de l'huile de vitriol. "C'est
de respri:-.-ic-vin dépouillée d'eau autant qu'il
est posîibii. Etere, spirito di vino raffinato.
ETHERE'E , ad), de t. 5. Qui est rie cette
substance subtile et fluide, eue les Pliiloso-
phes appellent^ éther. Les Poètes a.-pe.lent
le Ciel ; la voûte ét'nérée. Eter:o ; aereo,
ETHIOPi- ou ETHÎOPS MINE'KAL, s. m.
Mélange de mercure et de so..fre, sait par
trituration , soit par le feu. Sa couleur i.cire
lui a fait donner ce nom. Alistv di mercuria
e di \ol/o , c-ti a covone dei coivr nero si e
dato il none di Etiope.
ETHIQUE , s. f. T. Didjct. Morale.
Enea ; murale. - Les E-liiques rt'Aristote ;
les ouvrages moraux d'Aristote. Le Etiche
d'Aristotele.
ETHMOIDAL, aie , adj. Oui apparfienc
à l'os e'hinoïd». Appateieate'ali' etir.eide.
^ ETHMOIDE, s. m. T. d'Anat. Nom que
l'on donne à un de^ li;..it os du crâne , qu'oa
nomme l'os ethmoide. L'etmaide. '
ETN^RCHIE, s. f. T. d'bisi. Province
ou l'Ei-brar.nie commande. EtnarcHa.
ETHNARQUE. s. m. Nom de dignité;
celui qui commande dans une Province. £r.
narca; Cvm.miante d'una Provincia.
ETHNIQUE, adi. de t. g. les Auteurs
Ecclésiastiques emploient le mot- ethi.iijue ,
pour dire , gentil , payen , idolatre. Etnico i
gentile; ido-at.o ; pagano. ~ Les Grsnimaî-
riens appellent mot ethnique, celui qui dé-
signe nuib'tant d'un certain v-yi, ou d'une
certaine Ville. Frnnçois , l'arisicn , sont des
mots eihniques. A'.'itante d'un certo paese,
''una certa città.
3ii^ E T O
FTHOI-OGIE , s. f. Discours ou traite
SUT les ir.œiirs et les mjnitres. Discorso ,
o ita-i.no st,rra i eostumi e us.v-l;. . .
ErH')Pt-'£ , s. f. l'eir.fure et oescripjion
c!es mœ.ics et des passions (la quelqu un.
Etapta .
triER , s. m. Fossé f..it pcir r.rt , ou na-
turellement et qui se <lcsorç,o dïPS la mer.
Fogna. - Le errai qui sert a cor.duire I eau
de la mer chus les marais s.iisn5. t-ySta^ a.i
ETINCIXA.VT. ANTE. !>( Y Qu' étincelle.
Si-ntinanUiinU3rtt-,sJ^yM.int^-,si Under.'.!
ETINCELER , v . ». briller, leter des edats
de lumière. ScintUUrc , sfavULau; disfaril-
lan ; trillar: ; ii'Ur.d.:r:. . , „ •
ÈilNCtLl^ri E, s. f. T. Inusué. l'ci.te
^tincePc. Scint'lUt;.t. _ „ . r
ETINCF.Lt.E s. f. Petite étincelle de feu,
blcuetie. Scintilla if-iynU. - lise tli: fig.
des lumières de l'esi-rit. .Santida , J^rUla
Ai roeionc , dl cora^$io f ce. .
ETINCELLE , ^dj. T. de^ B'nson. Ecu
étii-.cel'é ; ce'.iu qui est seme à ctm;elies.
^■^ETINCÈLLEMENT , s. m. Eclat de ce qui
des pl-intes et des br.-.r.ches qui , rour être
trop serrées , sont fo.bles et menues J\iy.cT
scudisci a rami sotitU , stentati , lursU c
E T O
l'étoffe ; dépenser beaucoup en habits et en
meubles. Il esc fam. Sycnd:rc multo in abiti
c moKili. - Ce mot s'étend aussi à la ma-
ticre de q^ielques autres ouvtjses de Manu-
f.icture. Mauria. - fig. Condition. Ce mot
ne s'emploie guère que pour déprimer, que
pour òétài,rt.x. Condizione ; r.asc:ta. — Kii.i-
de Foiier d'étjin. li;.S;.e étoff.'. Composition
deijlomb ut d'éuin. i/ainc rt'injenor (jujiui.
ErOri-K', ÉE , part. V. le verbe. - Che-
val bien etorté. Cavaito di ricco yc.o. - Un
homme bien étoHJ- ; un homme bien vêtu,
bien meublé , im homme qui a en .ibowlance
toutes scsaises et toutes se» commodités. Ktn
vestilo ; ^£1 aS'ûto ; hen in arnesi,
ErUFftK., V. a. Mettre de l'étoffe, de la
rr.;itiere dans la qiar.tité , et de la qu...i:é
qu'il taut a quelquo ouvicge de Maïuifncture.
Guarnir bene. - Giitnir da tout ce qui est
nécessaire, soit pour la commodité, sou '
E T O
ETONNANT, ante, adi. Q-» e'torne; ^
qui surprend, tilaraviiiioso ; stupendo ; sor- ,
vrendente \ straordinario.
ETON.NL", ÉE, part. V. le verbe.
ETONNEMEN r,s.m. Surprise causée par
quelque cl-.ose d'inopiné, itopore ; sorpresa.
- Admiration. V. - fig. Ebi,.nlcment se-
cousse. \'. - Etonnement du sabot, i. dt
Maréchal. Maladie du pied du cheval. Mal-
'^'ììl ONNER , V. a. Surprendre pzt quel-
que c'îose d'inopiné. SH;;uttiie ; impaurire;
siordi'e ; sbalordire ; int.r.ecrarc. - hi. Ebccn-
1er , faite trembler par quelque grande .quel-
que violente commoiicn. Scuotere j crollare;
smiovere. - v. r. Etre étonné. Stupirsi . ec. .
- i;tre surpris , trouver étrange. ItUrari-
sliarsi ; stupirsi. ^ ™, , «
I EIO0UÉi<.ESSES, s. f. pi. T. ic Dra-
Grande Còrde pour carder Us draps.
aire , soi; nour id t,t'iiMiiui..ii^, ^"" ;--"- \r--'- -- - -,
nent. il se dit ■ principalement d un U..rrf;«cç;iA o fr.iirf.
Et iOLClGIE , s. f. Partie de la Médecine
ma tr.-.i-e des causes des nnUu'ies. Ltiolosia.
^ ETIOUE, ad;, de t. g. Atteint d'une m.;-
Udie qui desséche et consume ™vite l|iab -
tude .du corps, htico ; tisico. - C)n appe.k
fièvre érique', une hlvre lente , longue e
•^"^'"■'"^j^ieï^^M^^e'raSi/u^^ï
î(it'"n ce sens'de queUiues animaux. £r/coi
tisica; stenuaio; m.icttento.
ETIOUETE', EE. pstt. V. le verbe.
FTIOUETER. V. a. Mettre une étiquette,
distinguer par une étiquette Wor.r. ; segnare;
vorre n-a savr.iscnit.t o bulletta.
' PT10UK.TT . s. f. Petit écriteau qu'on
„a?q"on a«ac':ie sur un sac de procès
rontênant les noms d« à.'^-"fji;X^;.
défondeur , daPrccureur etc. .Vo;■M>«•^^.. ,
èulle-ta. - fig. et prov. Juger et condamner
sur l'étiquette du s:ic . ou absolument . si r
réticue-:e ; porter so« jugement sur quel-
que à To-re touchant quelque personne, sans
avor beaucoup examiné les pieses . les ra..
fons Ciuiicar coli' accetta. -Or. nppelle
au si étiquettes , ces petits «ri.eaux qu on
î:^i.?1^^;S.'à%^rp!;q^de
B:;;rE;=^r,"^;l^i^^dÇ^;
de lin.,»ur. Dans le commerce on dit, i..-;-
Xeua. - Or sppeV.e , en parlant eu çere-
„nrial de la Cour d'Espasnc, et de quelques
"ur Coun.é:i.T..et,es du i-'? = • le d.ta,
de ce qui se doit f..:re lournellemçnt. d..i
1-1 Maison du Uoi , et dans les principales
cérémonies. Eticlietla.
ETIRE s. f. r. de Corrf.enrs. Instrument
de fc' oi'de Cf.ivre plat, dont on se sert
Sour étendre les cuirs, pour en .'.bnttre le
^nin du côté de la fleur ou yoil ou bien
Snur les décrasser. Faro da st.r:saere.
•^ rV RVR V. a. T. de CL'dror.n. Il se dit
de l'action de bà'tre des me'taiix sur Ten-
(U,me , soit à chaud, soit .i froid , pour le
albni;er et les étendre., JJaîW^ a raa-J.-.-" i
J!, rendere. Martoau -i étirer. Cortola da met-
te e in fondo. - T. de Corroyeurs.Sr: servir
J« retire. Shrescijre.
ETOCAGE, s. m. T. de Drap. Opér.-tion
de cardcr avec Ics étoqu.-resses. Cardatura
to' c'ardi secondi, o Brandi. _
tTOi-FE , s. f. Ouvrage de soie, de lame,
d- 'fii d'or , d'.irpent , etc. pour faire des
hib^ts , des meub'.es. etc. &toJ^; dr.ippo
F.'otîcs de so'eur.cs, rayées, chi-iées, etc.
/^.7ir.- di sel.: Usci , r-r-ati , a furia , ec.
Uùiii étoffes, iatieliumi. - Daivier dans
EfOOUIAU , ou ETOTEAU. s. m. T.
d-JJorl. et Ouvriers ei Jer. l'ente cheville
qu'on met d.ins certains cas à la circonle-
rence d'une roue, liuolo.
ETOU , s. m. T. de iiouchers. Esyece de
chev.let S',.r lequel en égorge et ecorche
les moutons et les veaux, banco. .
ETOUFFANT, Ar.TE , ad]. Qm fait
qu'on étouftc , qu'on respire nitl. Lh.e affofa \
che sc.j;\.ca ; che nslie il respiro. - Qm
étoufTe . qui respire mal. Ansante ; anelante ;
stranbaszialo.
El'OUf FF.', ÉE, part. V. le verbe. - D.nis
l'Ecriture-Sa^nte , on appelle vi:.ndc5 étouf-
fées, la chair des animaux qu'on avoit tues
sans verser leur sauf:. Carne d' animale suh
focato. - Etoufté, r. de Doclnias. Il se dit
ii'i-n essai qui est recouvert de scories. On
ûic encore , dans le même sens , l'essîi est
noyé. Sas^io spento. - En T. de Jardin. On
dit un bois , un arbre étouffé , quand ils sont
entourés d'autres arbres toiiRus qui leur
"VrO'UFFliriîtNT", s. m. DlfTicu'.té de rcs-
pirer. Affhgamento ; soffogamemo ; sojjucf
mento ; s;iJjoca\ione.
ETOUFtER, V. a. Suffoquer, faire perdre
la rcspiraion , la vie. Affogare; sogocare;
seiein- soffogare ; fir perdere il respiro. - 11 «*' M""'
Ir,. ,ncnn'\u'nt"'stcìla-. esalaxiône. - C'est qu>.(ois neutre ; avoir la respiration empf enee.
u!s le cTntre o'i se' réunissent plusieurs i<./?«c<,r. ; per.Ure il respira. - hp. Etotif-
I. .- ,„, „l,,.;p.,rs roiite~ d'une ter de rire ; rire avec exe
lll^lll^lll. ±\ >C M.v l'iii.vn'"'*-"'- -
rrosse , d'un lit , et de quelques autr
cubles. lien guarnire ; corredare ; fornire. _
El CILE, s. m. Astre, corps lumineux qui
briUe au Ciel pend?iit la nuit. 5f;;/.i if"^"-"-.
- On appelle proprement étoiles . celles qui
étant lumineuses par elles - mêmes , se dis-
tinguent par une scintillation semblable. Çe
mut s'étend néanmoins quelquefois aux pla-
nètes qui nous paroissent plus petites que
la Lune, comme Jupiter, Mars, Vénus, etc.
qu'on appelle , étoiles errantes. Stelle erranti.
Etoiles fixes, sont les vraies étoiles qui pa-
roissent comme attachées au firmament , et
t^uiours a la même è.istance les unes i^i
autres. Stelle fisse. - On appelle étoile du
berger , la planète de Vénus. Elle s .ipocl e
aussi étoile du maiin , lorsqu'elle préced.: le
Uver du soleil. Diana ; josloro;vencre mat-
tutina; stella dclmattuiiiio. Et étoile du soir,
lorsqu'elle paroit après son coucher. Lspero;
venere ves,ertina, steia delUsera. - prov.
Loger , coucher a la belle étoile ; coucher
ie\\<^t%.Dorrr.ir all'aria; allo scoperto. - On
appelle étoile , ce que les Astrologues pre-
teadent qui intlue sur le tempérament et sur
la fortune des hommes. Stella ; sorte , destino.
- On appelle abusivement étoile , étoile
toxb.r.te , ctuile qui hle , ces météores que
l'on voit courir dans l'air la nuit , et s etein
allées d'un parc , ou plusieurs route-^ d
forêt. Crocicchio dove metton capo pni viali,
o diversi viottoli d'un bosco. - 1 . d i.niinm.
C'est un Astérisque. V. - T. de Mnnege.
Marque blanche sur le front d un cheval.
c'-mt le corps est d'une autre couleur. Stella.
r.îole de mer, T. d'hist. nat. Inssi^e de mer
quidi'tcenomasa figure, étant comme div-
sé en cinq parties qu'on peut nommer rayon;
Stella di mare, • marina.
ETOILE', s. m. T. de Chir. On donne c
nom .1 deux espèces de bandases, l'un pour
la fracture des omoplates, ru du sternum,
l'.iutre pour la luxation des deux humérus a
la fois , ou la fr.H-;i:re des deux cl-.vicules.
Taseiatiira per U /r.tttiire dello sterno , e le
Ussa-t'on't dagli om^ri. ^
ETOILE" , ÉE , adj. Semé d'ctodes. Le
del étoit fort étoile , pour dire , fort sercm.
S.-elhto; sereno. - On appcl'e une boutsille
é.oilée, une bouteil'? où il s'est fait quelque
fêlure en forme d'étoile. Incrinata. - En
T. d'hist. nat. 11 se dit de tout ce qui est
découpé il rnvons comme une etode. Stellalo.
ETOILE'Ê. s. f. T. de Fleuriste. Tulipe
d'un beau violet et d'un beau blanc. Sorta
di tulipa-io bianco, e violato.
ETOLE, s. f. Longu" hnnde d'etofTe large
de trois ou quatre pou- e; , sur laquelle il y
a d.'s croix de g.-.lon ou de broderie , que
les Prél.its et les Prêtres se mettent .nu cou
quand ili font cert:iines fonctions ecclésiasti-
ques. et qui pend des deux côtés par-devant
liusqu'ii nu-iambe. Stola. ,_,,,, ,
' êrONNAMMEN F , adv. T. f.imdicr de
nouvelle création. Proitigieusemciit ; d une
maniere étonnante, hiarayisiiusttnmtt.
.^1 de rire ; rire avec excès. 11 est Ij
Sbellicarsi dalle risa ; ridere smoder.ilamenle.
Supprimer, cacher, dompter. V. — Ue-
iiire , disi'per , faire cesser. V.
LTO'JFFplK, s. m. Espèce de cloche o«
àe b.iite fa^e de mét;.l , dont on se Sf"
lur étouffer et éteindre des charbons, ri
ÉtOUI'AGF. . s. f. r. de Chapcl. Ce
reste de retuffe après avoir fabriqué
quatre capades qui doivent former le C
pe.-.u. fiTta da raegiu^nerc.
ETOUÎ'E, s. f. La partie la plus gros
■ a filasse , du chanvre ou L
i',. et fam. Mettre Is fefl
Feu.
le rebut de
étoupcs. V. te.
ETOUPF', ÉE, part. V. le verbe.
E rOUPtR, V. a. Boucher avec de ViB
ou av-c quelque autre chose de semB
Turare; stoppare; intasare, rttur.ire. — - . .
Chapel. Fortifier les endroits foibles d^in)
ch.qieau avec la même étolïe dont on a tait;
les ci^VT^Avs. liaggiugnere. .r ■>.
EPOUi'FRlE, s. f. T. de Comm. Toile j
d'étoui e. 7.7.3 di stoppa. , . «.« I
ETOU;'lLLE,s.f i:dePvrctechn,e.m-i
che de coton filé et roulé dans la poudre. i
■ 'pîf OUPILLER , V. a. T. d' Artlf.cier._G:.^\
nir les artifices d'étoupilles. MeKjri^/i rtoj' j
vini a' fuochi artificiati. „ , ,,
ETOUPIN , s. m. T. de Mar. Peloton dei
fil do cirret pour boarri-r la poudre quant j
on charge le canon. Stoppacciolo , o stof y
'"FTt^UP.REr.IE, s. f. Action d'étourdi.,'
t ou l'habitude ils faite des actions d étourdi
E T R
SiolìJilld ! stoUdicâ i stufij-ti ; sioliiyj ;
tilordagglne ; sccmpunj > i""''SS''" i sccm-
ETOUKDI , lE , part. V. le verba. - Arris
•qii une grande dùuleiir est passée , et qu'il
ren reste (j.i'un lecer ressentiment, on oit,
yue la partie est encore toute étourdie. In-
ijrrj;„c!ioiinJolcn-,Uj. - adj. et 5iib>t. Oii
?îit sans considérer ce qu'il isit. Jnsj.ts^i.;
io ; stulidu ; s:olto ; sbahstrjto ; icem-
. stordiio ; inconsUcrjio ; imprudent:. — A
'urdie, adv. A la manière d'un étourdi,
TSidérément. V. Ktourdiment.
I. roURDI.\lE\T, ^dv. A l'étourdie. Stor-
c:i :-ncnu i incunsiderdîjmint: 'y sbaUstra:a-
7r..r,rc; all'imballala.
El OUilDIR , ». a. Causer dans le cerveau
q '.o,^u cbranleineiit qui trouble , qui surprend
e;i swelque sorte la (onction des sens. Sij-
loi.Ure ; aïo'dirc. - Etourdir les oreilles ;
iniiortuner , fatiguer par trop de paroles.
Atordir U orecchie. - fig. Causer de l'éron-
nement, de l'embarras. Stordire ; J]ir rima-
ne-: attendo, sialordito; sbigottire; sbalur-
■ - S'étourdir sur quelque chose ; se
■re de quelque chose , s'emnéchT
iriKC. Dilagarli ; siaiaii ; distrairs,.
etouruT; se préoccuper, s'entêter. V.
- ).ird]r la grosse faim ; l'appaiser. Calmar
e ; appagarla. - Etourdir li dojleur;
-''''™/'. empêcher qu'elle ne soit si sen-
. Aadormentar il dolore ; acchetlarlo.
'' I ,"?■,''* l'^ffliciit-n 1 etc. pour dire ,
-'r la douleur , se distraire, l'ar divir-
\ ■ ; dissipare; dhtrarre. - hg. Une viande
n es: q^etourdie, lorsqu'elle n'est qu'à demi-
'''c -^Arfî?^??/'^^"'' 'o""ra ; dar un bollore.
EiUURDIiS.'W'T , AN-TE , adi. Ou
étourdit. Che stordisce; che asso'-di
ETpURDlSVE.'.fENtrs.nTlmpr'ession,
ébranlement cause par quelque chose q,,,
étourdit. Stord'rr.ento ; sbalvrdmenlo ; in:ro-
namzr.to.- Il se dit fie;, du trouble que caus'
lin m?iheur, une mcchinte nouvelle. Stor-
cimento; stupore. - Eîprit d'étotirdissement
pour dire esprit de vertige. V. ce mot
EroUi<N£AU, s. m. Oiseau noirâtre mar-
«nie re petite; taches grlsts. Stomt. ; stornello.
Un appelle encore étourneau, un cheval
o un poil gris-munâtre. Jtor/ii;/,?. - jm J
.CeLhjryenr. Fauconneai. V.
■^-^^^^'i'Ç^' V'I- '^° '' 5- Éloigné , loin-
tain de dehors. En ce sens, il n'est en usaee
que dans ces phrases : Terres étrange?:
Nations étranges ; venu d'étran^te pays. S es?
vieux, hstraneo ; straiiere : forestiere. - On
^it vous pouvez entrer, il n'y n personne
,tfétr.inge , pour d.re , qu'il n'v a personne
«HI n. soit de votre connoissance. II est pop
^é,nv epersoradisusgei-one. - fig. Qui n'est
pas dans l'ordre et djns l'usase commun
J(/Vio ; stravjgaile.
lTD^^iǧ'• ''^' P"t-V. le verbe.
é,nIil^'^^^'^"l.^C' =-•'■ D'^e manière
étrange, contre l'o-dre etl'usi!:» co-miu.T
extrêmement , excessivement. 'Stranamente.
T. Extreme:Tient , etc.
flol-n^^^^^'f-^' V.=- Changer d'un lieu,
éloigner d un hiu, désaccoutumer d'y venir
icacaa'e; allontanare ; far t'i'Sslre ; sviar'-
?'">-s7çar.- da andar in un luogo. - Il se dit
••■im. des personnes. Allontanare; scostjre-
',V^!-"P"-r~ " «"quelquefois réc. S'éloi-
^Snlr Ïh '"" °"- '°" "O'' ""tume de
"'}}'■ AUuntr-.arii ; scostarsi , ec.
ETRANGER, ère , ad,. Qui est d'une
Z,T°"- l"-""'/'"/' foresìì-ero. - H est
iue^uefois silbst. I forestieri ; i stranieri
- T. de Comm. On d t . l'étranger au sin-
..iilier, pour dire, les éiransers. - Il se prend
£??■■"■ «"='.<!'■'!, ne sonf pas d'une famille,
lune Compagnie, d'une CommuuHuté. Seal
wre; che non é dei casata ; che non è parente
Ya^?.,, " '" «"-anger à la cause, lorsqu'il
iw ™ l"''"°", ^ '^ ""'«• StranUro;ag.
Jl T '■ ''" ""■' '•■' "' hre con... - Les
S/Jn ^' ?--S'^:^^ appellent corp"
■attT"dL\ "' " q^ii se trouve contre
latur. dans le corps de i'an.m.il , soit qu'il I
VLCtionnaire trancjis-liaiicì
E T ìt E T R
viînr.ê de (leliors, comme des morceaiUf de 'profession il est \. ■ j , ^'^"-"'
llTi, ù- ' ' "^ "■■ ' • le verce. — n-;
t'nnahit.un pourpoint est étranglé lorsqu'
est trop etroi:, qu'il n'a pss assez de tour.
Aòiio troppo seretto , meschino. - On le d^'
aussi de^ certaines choses qui n'ont pas la l,ir-
^^PTh"i V -" [["'r^.';', .?'"'•'■■ Troppo stretto.
^,tTKANi,„E-LO'JP, s. m. 1. de Botar..
ETRANGLEMENT, s. m. T. de Méd.
Resserrement cvcessif. Cor.trailur.e. - Jl se
ait encore en parlant de certains insectes,
tels que I Araignée, la Gué le , etc. dont iè
corps est corii losé de doux parties unies par
un filet tres-délié, qui se nomme étrangle
msM. Strettura. '- Vn 'r.""</')(/yJ.W.''°On
, l'endroit d'une conduite
eiitend par ce
où le tuyau se rcserre , et
est si considérable que l'ea
a y passer. S t-angolatoio .
ETRANGLER , v. a. E.,ire perdre la tesoi
- trottetrea.
a de la peine
quelques nuances près . e mot nui corres
f ™artich"'u"V"S '"'■V" be-i 'co"sL ?lr
ru» nî particuhers des termes dont cha-
que plu-ase est composée. - Être , dans «
u ,nps ou ce verbe prend l'auxiliaire. Avoir
est quelquefois synonyme d'Aller. V. - On
Çti^.T^m^Ver'si-fîi/'r^;-'^.
_^miei , étant jo nt avec leur p.r: e. - II
\Z u""' \'^''"l'5!'e'- en quelques tempj
î.ellemVnt " "'"' ^"'°" ">«" ™Pers^n!
ç.iRAi'^t^LfcK.v.a.l'.iireperdrelateioi- nellement ^ ""^^ ""P
ation et la vie en pressant le gosier, ou en E 1 RP '« m r.» • . r
e bouch.nt. Strangolarci stronare ;^û,?i- =nn»IU^'.f: ?.' ??'''" «"•■E^'-^^i "«■
IL L K»^3>.uii. le t;osier, ou en
le bouchant. Strangolare ; stro-jiare ; soffo-
gare; sofiocarc; affogare. - Trop resserr^-r,
ne donner pas l'étendue nécessaire. Ris-f-^ner
trailo ; serrare. - fig. Etrangle." une affaire ;
juger a la hâte, sans l'avoir assez examinée.
Spacciare ; spedire ; giudicare con troppa
fretta. ~ Il se dit aussi de quelques endroits
cl un discours où l'on ne s'est pas assei éten-
ou. Troppo Conciso. - Il est qje'quetoii neu-
tre. Secourez-moi, j'étrangle, juccorrcicnj!
lo effigo. - hg. Etrangler de soif ; avjir
grande soif. Morir dt sue. - En T d'Ar-
e-j'icier. Rétrécir l'orifice du cartouche d'une
lusee en le serrant avec une ijcelie un peu
torte. Stra^;alare; strignere fortemente.
ETRANGUlLLON.s.m.Sor-e de mala-
ladie qui est aux chevaux ce que resquin.-'ncie
est aux hommes. Stran fuglion! . - Il v , une
espece de poi-e tort .=ipre qu'on nomme Poire
d etranguillon. V. Poire.
ETRAPE. s. f. Petite faucille qui sert à
co'.iDer le chaume. Falcetto.
ETRAPER, v, a. Etraper du cliatime; le
couper avec une étrape. Jadiare le s'ocie
ETRAQUE ,s. m. f. de Mar. La largeur
du bnrdage. L3'ghex-;a delta fodera.
_ETRAVE, EfAULUREou ETAiiLE, s.f.
l. de Alar, l'icce de bois courbe, qui forme
la proue d'un vaisseau. Ruota di prua.
ETRE , Verbe que les Grammairiens ap-
pellent le verbe substantif. Exi.ter. Essere.
- On dit, cela est, cela n'est pas, cour
mre , cela est vrai , cela n'est pas vrai.
{/questo è ; questo non e ; quisto e vero ; o
l-iesto non e vero. - Et , cela sera , cela
le sera pas , pour dire , cela arrivera cela
1 arrivera pas. Q^uesto sarà, o non sari;
ivierra , o non anerr.i. — Ce verbe sert à
lîtriDuer quelque chose à un sujet, soit tou-
hant 1 espece et les proptiétéi . soit tou
hant le
Essere ; stare ; trovarsi. — On appelle ti»u
remeiit les aises et les comin.dités de la
vie . Je bien être ; et dans cette phrase il
s emploie subst. Gli a;i ; i comodi ; il ben
essere. - Être , sert aussi '^ marquer le temos
qu on emploie a quelque chose . Stare ; durare;
trattenersi. — Il se dit encore de ce qui peut
'{■-"■et I de ce qui jieut s'ensuivre de quelque
c.iose. Il l'a traité outrageusement , et ii
nen a rien été. Quand il l'auroit mjltr.ii-é
qu'en seroit-il? Accadere; riiultare. - Anp'ar-
Vs"'''- J°»l-^,« à, Die" . etc. Ogni cosa e d!
D,o Oueljishuolo ernia , ec. V. Appartenir.
- On dit s-peu-pres dans le même sens
c est a vous à parler , c'est au Ju^e à pro-
noncer. A voi toccai a voi sta ; a\oi s'ap.
paniene, ec. - On dit, je suis tout à vous,
— - j - ^i-Mnicii. essere', entf f-\n
ir?^f cf-i'^^s-qSr^rS"^^-
iè^;Sant.^^^;u'iï-,-^.^^-';i;^.
'sllles'Vh' 'k'"- "'• t-«„desrés, corridors,'
s Iles, ch..mbres. etc. d'une maison : et so4
r'us fe's'1 rè'"r "' ''^"^"^ Phr^se;.■ I aie
é- es Vf;,. ''^ cette maison ; il connoit l«
f PÇCI lE . part. V. le verbe.
Pltf/é'^o^'^^'; ^- "■ '^?"='" *'^"« ' ^'=n<i'-*
? '" V^U"- - 1 . de M.inese. Etrccir im
cheval , c est le ramener insensiblem-nt s ir
'"ET^i^^NTvr-^-^ctirZ
^quelle on étrécit , et'l'ét.rde ce qui^est
!• THPir Vni'Jç"' '■"'"^''{'^"'o; strettura.
Ueux morceaux de bois percés de plusieurs
trous , et loints avec des chevilles -Ils ser
v^em au même usage que le sergent. Mor-
ETREINDRE.v. a. Serrer fortemente,
li.nt. Strijnere ; serrare ; ristrignerc ■ stri
enerç. - prov. Qui trop embr.isse , mal
etreint , qui entreprend trop de choses 7e
réussit pas. Chi troppo abbraccia. nulla strjg^e
- .Etremdre les nœuds . les liens dW
icfjijmi fiSii am'Ci7ia , ce.
flcFi'v- ' ^'"î^ • P"'- V-'e verbe.
laoïZ^'n^'î-' ?• f- ^."^«'"«"t, action p.ir
laquelle on étreint. 11 est vieux. Stref-, ■
■■rettura; nodo. ■Jt'eua ,
ETRENNE s f. Présent qu'on f.it fe
'"'" de I année, eu ce sens, il esc
qualités, le heù, le temps, etc" phtsT7dinaire au nWl' ^a ", '«"» . il
'are; trovarsi. - On appelle tì^u- ,;/„„- "''!. ?'^__P'''M- ^^g'-.'" i r-arc
pus , je suis dans la disposi-
. , „ "y"'' !•= »"is nans la (iisposi- j dans a s!
,--■ formule de compirment à la"' fin"'d\'ine
lettre a un inférieur. Io son tut:
a' vostri cenni; a' vostri comand-.
msrquer l'origine d'une chose , 1" -eu nou
elle vient , l'auteur qui l'a faire . de quelle
«ri/iw.- Les Marchnnd's appellent étrcnne'
le premier argent qu'ils reçoivent dins il
lournee, dfns la .em..ine. La pr.n,., ,."_jill
del giorno. - Avoir l'éirenne d'une c'-ose
se dit du premier usage qu'on en fait Avr
i guanti. -riy-r
ETRENNE. ÉE , part. V. le verbe. Rega.
lato ; che ha 'avuto la mancia
ETRENNER , v. a. Donner les étrenne,.
Dar mancia, ola maicia , la strenna; Ve-
M rchan~d ^r' '' P".'?'".'!^' achète l u„
Marchand. Lon-.prar il pnrr-j,. - Avoir le
cór"'sTrvì"£Ì""; '''°'" <"'; "'^ P"'"- «-
core servi. Esser il primo a f-ir uso ; a s'r-
et V» /,"ÎS """• ~ " ^" 1"«lq"efoi' neutre.
et se dit du premier argent que reçoit un
MorCand de sa marchandise dans la iourné"
dans la semaine. Rueverc U primo danaro in
, ETRESILLON , s. m. Pièce de bois n,:
iTserti'des' ''■""'"' .°'-' ^l'-cboutant pour Sir'
Il sert a ides murs qui déversent, et tout ce oui a
besoin d être appuyé de même. P. -.iella
- Etresillons pour la fuui;ie ou l'e.Ncavition
il r
3i4 E T R
des pmts , etc. Armature fcr sostegno de' ,}■■''' f'^"."
fondamenti de' fi\x}., esimili. , "
ETREilLLONiNE, EE.part. V.le verbe.
ETRESILLONNER , v. a. Mettre des
étrésillons. FuntclUre un ir.uro che pende, o
sbonxola ; armare.
ETRE-.StS , s. f. pi. T. ie Cartier. Feuilles
de paii-T commun collées ensemble. Carta
ordinaria a far carte da giuocj.
ETllIER , s. m. Espèce d'anneau de fer ou
d'autre métal , qui pend de p.-rt et d'autre
^ar une cov.rruie , i une stile de cheval, et
■ nai sert .1 appuyer les pieds du cav.iher.
Staffa. - lis. et f.im. Un homme est terme
sur ses étriers , lorsqu'il n'est pas aise a
(•branler dans ses m.'.ximes , dans ses réso-
lutions , d^ns ses oijirions. Essere fermo in
seìU. - fiî. Faire perdre les etriers a cjuel-
«ju'un; le 'd^co.^ce•-.e^, le mettre en desor-
dre. V. Désarçonner. - On appelle, bas à
étrier , des bas qui n'ont point de pied
'qui sont coupés en étrier. Calie a staffe^ _
a staffata. - T. de Chir.Nom d'un bandage
dont on se sert pour la saignée du pied.
tasciatura yer le cavate di sangue dalyiede.
— T. d'Anal. Nom qu'on donne a un des
quatre osselets de la caisse du tambour, ainsi
nommé .i cause de sa ressemblance avec un
■étrier. Staffa. - T. d'Arts. Bande de fer,
faite en fo'rme de crsmjon , par le moyen
de laqaelle on joint une principale piece de
bois, de pierre, etc. avec une autre. Stoffa.
— Etriers , ï. de Mar. Petites cordes , dont
les bouts sont joints ensemble par des épissu-
res. Cavetti impiombati ; staffe.
ETRIERE , s. f. T. de W<:n4;e._Petit mor-
ceau de cuir placé à chique côté de la selle
à l'effet de tenir les étriers suspendus , et
relevés en arriére. Reigiitaffile.
ETRILLE , s. f. Instrument de fer^ avec
lequel on ôte la crasse , l'ordure qui s'est
attachée à la peau et au poil des chev:
Strcgihia ; striglia.
EI'RlI.rj-.' , LE , part. V. le verbe.
ETRILLER , v. a. Frotter avec l'étrille.
Stregehiarc ; strigliare ; fregare ; ripulir colla
striiUia. - fig. et fam. Etriller quelqu'un; le
battre. Dare una streishiatura. — On dit
aussi d'un homme qui a eu une maladie
violente , qui a perdu beaucoup au jeu , eu
autrement , qu'il a été bien étrillé. Esscn
ridotto rt' verde i dar trentuno.
ETRir-E . ɣ , part. Sventrate.
ETRIPER , v. a. Oter les tripes d'un
iiniirial. 5ic.'7rr<iri ; cavar le interiora. — fig.
Aller à éti ipe cheval , c'est presser un chcv.-.l
excessivement. ^/ïJûr a spron battuti ; a tutta
briglia ; a tutta carriera , a briglia sciolta.
— S'é'riper, au récipr. en T. de Corderie,
se dit d'un cordage dort les filamers s'échap-
pent de ttus côtés. Disfarsi; non aver i
sistcrixa.
ETkIVIERE , s. f. Courroie servant
porter les éu\ets. Staffile. - Fotict deci
pour battre, pour frap] er quelqu'un. Staffile;
sfer-ja. - Donner d«s coups d'étrivieres ,
donner les éirivicres , c'est battre, frapper
;:vec des ctrivières. Dans ce deri ier sens,
ttrivières se dit toujours au pluritl. St^aff'
lare ; sfcryire. — fij. Maltraiter extrême-
incnt , et d'tme manière déshonor.inte.
bistrattare ; strapa\\.:r: ; trattar male ; vili-
rendere.
ETROIT, CITE, adj. Qui a peu de lar-
peur. Strettu; angusto. - Un dit en parlant
il'im bomiTÉe , que c'est un front étroit , un
crâne étroit , pojr dire , qu'il manniie de
jugement, fronte, cranio stretto. — On ap-
pelle, ^énie étroit, esprit étroit, un p.éiiie
un esprit de petite éietidue. Ingegno corta ,
limitato , ristretto. — fig. Etroite alliance ,
étroite amitié , étroite imion , étroite fami-
liarité , étroite correspondance , li.iison fort
étroite ; une alliance , une amitié , une
imion intime, etc. .Stretta nl!ean\a ; stretta
amistà; amiei\ia ; unione intima. - Fn style
didjctinue » prendre quelque cliose dans le
sens étroit, c'est prend-r quelque chose dans
toute la rigueur de \i lettre, Nel sìsnificaiii
E T U
- fig. Ce qui est selon la ri»u4-:r
'ie la loi, de l'ordre, etc. par opposition à
relâché. Stretto; rigido; rigoroso. - A l'étroit,
;dv. U.-ns une espace étroit. Alla stretto;
in iuci'o ristretto. -~ fig. Un homme est à
l'étroit , réduit à l'étroit , lorsqu'il est pauvre,
qu'il n'a' pas toutes les commodités oe la vie.
Et l'on dit dans le même senf, vi^re à l'étroit.
Vivere nelle stretti.\ie i essere a distretta o
" ETROITEMENT, .tdv. A l'étroit. Stret-
tamente ; allo stretto. - fig._ Etroitemeiit
uni , étroitement joint ; extrêmement uni.
Stuttamente uiùto ; perfettamente congiunto.
- Etroitement, avec certains verbes, signifie
aussi fig. à la rigueur. iirctranicnK; rigoro-
sanunie ; a tutto rigare. — Expressément,
sur toutes choses. Espressamente ; precisa-
mente ; singolarmente.
EFRON , s. m. Matière fécale nui a quel-
et I que consistance. 11 se dit de celle de l'homme
cl et rie ouelques animaux. Par politesse, on
évite d'e se servir de ce mot dans la con-
versation. 5f.-i7:-(0,; i(ro;iço/o.
ETRONÇONNE, ÉE, part. V.le verbe.
ETRONÇONNER, v. a. T. de Jardin.
Couper entièrement la tête il im arbre. Sco-
■■ nare ; tagliar a corona. ,
ETR(3PE , s. f. T. <l^ ^i'"'- En general,
.. I'e>;trcmité desquels on a coutume
tre une co'sse de fer , pour accrocher quelque
chose. Scioppcli. Etiope à cosse. Stroppolo
RTROUSSÉ, ÉE, part. Aggiudicato.
ETKOUSbER, V. a. Adjuger en Justice.
Aggiudicare ; assegnar persentenla.
El RUFFE' , ÉE , ad). T. de Chasse. II se
dit d'un chien devenu boiteux par quelque
défaut de la caisse. Allappalo; sciancato.
E'IKUFFURE, s. f. Etat, ou mal o un
chien boiteux , dont la ctusse ne prend pius
de nourriture. Difitto d'un cane sciancato.
ETRUSQUE, adj. T. d'Arts. Use d^ de
ce qui est fait dans le KOÛt des anciens 1 en-
cans qu'on nommoit Etrusques. Etrusco ;
toscano. ,. ,. . ,.
ETUDE , s. f. Travail , application d es-
prit pour apprendre les sciences, lesLetti;es,
les Beaux-Arts. Studio; lavoro, applieaiwnt.
di spirilo; lo studiare. - On dit, qu un jeune
l-.omme a f,-it ses études, pour dire , qu il a
étudié en Grr.n.man-e , en Rethorique et en
Philosophie, i.icvi'ne clc ha J alto i suai stui,.
Cours 'd'études. Corso ,li stud). - Les c
roissances acquises avec apphcation d esprit.
Studio; coi^niiiemi. - On appelle étuoçs , en
m.itière de' Peinture , différens desseins en
figutes et essais que les Peintres font ries
parties qui doivent entrer dans quelque ou-
vrage, itudi ; disegni 0 modelli carati dai
nati.rale. - fig. Application d'esprit , som
particulier qu'on apporte pour parvenir a
quelque chose que ce soit. Studo, arte , cura,
diligenia particolare a fare alcuna cosa. - Le
lieu dans lequel un Procureur ou un Notaire
tr.iv.iillcnt ordinairement. Stud:e ; scrittoio ;
banco. - Le dépôt des minutes et des pa-
piers que les Notaires ou les l'tocu'eurs con-
servent chez eux, et des Pratiques qu ils
ont. Scritture che sono in deposito negli stut.;
de' Noti,} o Procuratori. - En ce sens ..on
,1: fol = vendu sa Charge dix nulle
.,,^,, t. ,^.. étude dotile mille francs.
ETUDIANT, s. m. Ecolier qui etucie. Il
est plus usité au pi. Studente; studiente.
ETUDIE', e'e, port. V. le verbe. - ad).
Feint , affecté. Studiate ; simulato ; ajfettato.
- Fait avec soin et application , bien tra-
vaillé , bien fini. Studiato j ben lavorato.
ETUDIER , v. n. Appliquer son esprit ,
travailler pour ,-ipprendre les .Sciences , les
Lettres. Studiare ; dar opera alle scicnie o
alle lettere ; attendere allo studio. - v. a.
Tâcher d'entendre , de comprendre une
Science , un Auteur
EVA
ir.'arar a mente. - Méditer, préparer, tcm-
pcser. V. - Observer avec soin i'hurneur, le
i;ér.ie , les façons de faire , les inclinaiicns
3'inie personne. Studiare ; osservare; esa-
minare. — Avec le pronom personnel, et
suivi de la préposition à , il signifie , s'ap-
pliquer , s'exercer ,i fcire quelque chose ,
n-rditer de quelle manière on peut s'y pren-
dre. Studiarsi; insegnarsi ; procurare di ■ . .
ETUDIOLE, s. t. Petit cabinet à pluv.eurs
tiroirs , qui se place sur une table , pour y
Serrer des papiers d'étude, ou autre chose.
Studiolo ; stipo.
El Ul , s. m. Sorte de boire aiustee à li
figure de quelque chose que l'on veut con-
server. Astuccio ; guaina. Etui de chapeau.
Cappelliera. Etui à peigne. Pettiniera Eu..
couteaux. Coltelliera; puaina di coltalo.
Etui à ctire-dents. Pennariwlo. Etu:s pour
couteaux de table , pour voyage, etc. liunc
da posate , da riagg'o , ec. Et plus proire-
ment, Custodie da posate , da viaggio, ce.
ETUVE , s. f. Lieu pavé de piene c-t
voûté , oue l'on échauffe par le feu , pour t.iirc-
suer. Stufa. - Etuve de corderie. C'est un
lieu muni de fourneaux et de chaudières ,
où l'on goudronne les cordages qui duivun
servir aux vaisseaux. Stufa da catrame pei
incatram.Tt i fili. - On appelle aussi et , ve
dans les Offices, un petit iour ou lesOtticitri
mettent sécher les biscuits , les pâtes et ..li-
tres confitures sèches. Stufa.
ETUVE', ÉE , part. V. son verbe.
ETUVE'E.s.f.Cert.iine manière de cuire,
d'assaisonner des viandes, du poisson, .s'.'i,
fato. - U se dit aussi des viandes mémos
■ass.-iisonnées et cuites de la sorte. Stufaio.
ETUVEMENT, s. m. Action d etuver.
romcnt.illi ni ; fomento ; suffumigio.
ETUVER, V. a. Laver en appuyant dou-
cement. Il ne se dit guère que d'une pl.ie ,
d'une partie malade. Fomentare; sprundie;
"eTUVISTE, s. m. Qui tient des b.ilns et
étuves. Barbier étuviste. On dit à présent,
baigneur. Stufajuolo. .
ETY.MOLOGIE, s. f. Origine d'un met,
dérivation d'un mot formé d'un seul ou ne
plusieurs autres. EtimoUgia } origine d' m.
vocabolo. .. rt - .
ETYMOLOGIQUE, ad|. Qui. repru
les étymologies. Etimologico; d'etimo. osli
E f Y.MOLOGISTE , s. m. Qui tr.iv,-,:!.
sur les étymologies , qui traite des c
logies , qui fait les étymologi
Etir.iolo-
franc
"EVACUANT , ANTE . EVACUATIF
IVE adj. T. de Méd. Qui evacue. 11 es
au'si subst. Evacuativo ; evacuante.
fVACUATION, s. t. Décharge d humei:r
ou d'excrémens qui se fait de tout le orps
fu de quelqu'une de ses parties. £1. usa
■ione - U se dit aussi des matières cvj
cuécs. Le evacuaiioni. - Il iç dit encor
quand on parle d'une place évacuée , c
conséquence d'un traité , d une capitidation
L'uscir delle truppe da una citta, da un
f.rteiia ; il lasciarla libera m cunseiuciii
d'un trattato. -,, , i.
EVACUE', ÉE , part. V.le verbe.
EVACUI R , v. a. Vider , faire sort;
se dit de l'effet que font les reinti.
purgeant les mauvaises humeurs. 11 1"
réc. Ev.7cu.ire; rotare ; espellere ; iiiaii.--
fuori. - Il se dit aussi d'une garnison qiis-
■fait sortir d'une place par un traité , par uni
capitulation. En ce sens , il est actif, hv.
cuore, torre una guarnigic- ■ '--"'■'"•
lasciar lihti
EVADE , ÉE , part. V. le verbe.
EVADER , S'EVADER, v. a. Echappe
Tiigrire , ec. V. Ech.^pper. .
EVAGATION, s. f. Action de m.ircii'
comme au hasard .sans route certaine ,'
sans terme connu. U ne se dit guère qi
dans le sens moral, ivagaiione ; svasamenlc
dis
applicarsi ed imparare , ad intendere, a ca- ^i-f^-i^'f.f oNNt ir , part. V. le verbe
pire .ira cosa. - Tâcher de mettre diuts sa f.V AL jONNE ^ LE '^.l^y^LTONNEP
r.iéir.vii e , d'apprendre par cocur. 5ruAarc;( bV ALI UiNl>Li\ , jl-is^
EVO
f. r. Prendre des airs trop libres, on abu-
ser de ses forces. Il est fam. Iranarc (on
troppa JoJTiïUaruà , o abusjn dille propria
fon'-
EVALL ATION , s. f. Apreciation , esti-
niattcn. Estima\iûiic ; apprciîJ'mnto , scima-
menio ; il valutare.
EVALUE , ÉE , part. V. le verbe. '
EVALUER , V. a. Apprécier, fixer le prix
de quelque chose, rcULiire l'estimation d'une
; chose à un certain prix. Valutari; apprii-
Xarc ; stirtiarc ; dar ta valuta,
. EVANGELIQUE . adj. de t. g. Q,ii est
de l'Evangile , qui est selon l'Evar.jiîe.
.Evangelico i'raniilùo.- Quelques Héré-
■ tiques prennent le titre d'Evangeliques ,
comme un titre distinctif de leur Cornmu-
.niûn. Ainsi , parmi .les Can'ons Suisses,
ceux qui ne sont pas Catholiques s'appel-
'lent, les Cantons Ëvangeliques. Cantoni
Pr. t-n^inti.
E\ ANGEUQUEMENT, adr. D'une ma-
niera tvangciique. Lianselicamente.
E» ANGELISE' , ÉK , part. V. le verbe.
EVANGELISER, v. a. Prêcher l'tvan-
;gile. II est aussi neut. E\ angeli^iare i van-
eelixiare : predicar il vangelo.
EVANGELIS.ME, s m. T. d'Hist.Eccl.
Ancien nom d'ime féie ce l'Eglise Chrétienne.
EvansJ:!<no ^ . .
' EVANGELISTE , s. m. Ecrivam sacre
Sui a rédigé par écrit la Vie et la Doctrine
e JesusChrist. Il y en a quatre. Etani^iista ;
vangelista. — On appelle au Palais , Evan-
ïéliste , les Canseiiler qui tient l'inventaire
d'un procès , pendant que le Rapporteur lit
,I;s pièces. Ajutamc. — On appelle encore
Evangeliste , celui qui dans une Compagnie
littéraire est nommé peur être témoin et ins-
pecte ;r d'un scrutin. Censore^
EVANGILE , s. m. La Loi de Jesus-
Christ , et la Doctrine qu'il a enseignée.
Vangelo ; Evangilio ì dottrina , insegnamenti
il C:sù Cristo. — Les Livres qvii contiennent
la doctrine et la Vie de Jesus-Christ, écrits
(isr saint Matthieu, saint Marc , saint Luc
et saint Jean. Vangelo ; tvangelo ; evange-
lio ; vanselio. — Cette partie, des Evanpites
que le Hrêtre dit à la .Messe. Evangelio.
— Le commencement du premier Chapitre
6e saint .lean , qu'un Prêtre récite en meua
.un pan de son étole sur la tète de la person-
ine a l'intention de qui il le récite. Fan^s/o ;
tvangelio. — fig. et prov. Tout ce qu'il dit
n'est pas mot d'Evangile , pour dire , qu'il
ne faut pas croire tout ce qu'il dit. Non è
>n vangelo. - prov. D'un homme qui croit
tela comme l'Evangile, Evangelio ; casa cer-
'jssima.
EVANOUI, lE, part. V. le verbe.
EVANOUIK, yEVANOUIR, v. r. Tom-
ber en défaillance. Svenire; tra-mortire \ venir
■neno; trambasciare ; sd:lin;:*ire ; si.ncop-wa-
■e , misvenire ; afînire. — Dispproitre. Il se
lit des choses qui se dissipent en telle sorte
ju'il n'en reste aucun vestige , aucune mar-
jue. Sparire ; svanire ; dileguassi. — T. d^Al~
•ehre. Faire évanouir une inconnue d'une
■quation , en y susbtituantsa v«!tur. Far spa-
Ire un' incognita.
EVANOUISSEMFXT, s. m. Déraillar.ce,
iCrte de connoissance avec une cessation su-
ïite des sens et du mouvement. Deli'juio ;
■venimen to ; sfinimento ; tramortimento ; tram.
*jseiamento ; sincope ; sincopa ; smartlmento
U spirili.
EVAPORATION , s. f. Dissipation lente
l'une proportion de l'humidité d'.:ne liqueur,
ni de quelqu'autre ma:ière par le moyen du
eu ou du soleil. Evapora\ivne ; ev.iporam:n-
o ; esalamento ; vcpora\'one. — îig. Léeére-
e d'esprit. Evaporui'one ; vanità : lepgere.ia
ti mente , di cervello.
EAVPORE' , K'E , part. V. le vsrhe. - Un
eune homme évaporé , esprit évaporé, tête
ivaporée. Vano; leggiero. - lise met quel-
^uetois subst. C'est un évaporé , pour dire ,
:'est un étourdi. Svaporato ; dissipato ; sven-
'tioi (arriva ; valuhile i UgS'eri; avvtntdio^
EVE
aifvtntatelto.
EVAPORER, S'EVAPO.RER, v. f. Se
résoudre en vapeur. Evaporare ; vaporare ;
esalare ; svaporar: ; sfumare j perdersi ; spi-
rare ; mandar fuori il vapore , gli spiriti.
— fig. Un homme s'évapore en vaines idées,
en chimères , en imaginations , lorsqu'il se
met des chimères dans la tète. Pascersi di
clìimcre , d'idee vane ; form:ntirU. - On di:
absolument , qu'un jeune hoiììme s'évapore,
pour dire , que par ses discours et par sa
conduite , il marque une grande légèreté
'j'esprit. Evaporarci; svaporarsi. — Lorsqu'un
homme, qui menoit une vie réglée, com-
mence à changer ile conduire , on dit, qu'il
commence à s'évaporer. Comincia a darsi al
bel tempo , ai piaceri ^ alla diss'paîicne. — rig.
Evaporer son chagrin , évap'arer sa bile ;
soulager sa colere , son chagrin, sa douleur,
par des discours , par des plaintes , etc. £î
dans cette acception , évaporer est actif.
Svampare ; calmare i acchetare ; tranjuillare ;
mitigare ; addolcire.
EV.ASé', e'e , part. V. le verbe. - On
appelle nez év.^sé , un nez don: le» narines
sont trop ouvertes. Naso che ha larghe
narici.
Ev'ASEMEN'T, s. m. T. d'Archit. Dans
les bàtimens , lorsque deux murs qui forineni
un passage, s'ouvrent et s'cljrgissent à quel-
que distance , on dit qu'ils sont éit'is , ou
plutôt travaillés en évasement. Strombatura.
- T. dt Jardin. V. Evaser.
Ev'A!>EK, V. a. Elargir, rendre une ou-
verture plus large, ii ne se dit que de cer-
taines choses. Dilatare ; stargarej allargare ;
sircmbare. — Evaser un arcire. l . de Jjrjit.
C'est faire prendre i la masse de ses br.:n-
ches la forme a'un verre, d'un gobelet,
en supprimant toutes les branciies de iin;é-
rieur. Vuotar un altero.
EVASIO.N' , s. f. Action p-ir laquelle ob
s'évade. Tuga ; fuggita ; scappata ; repente
partita.
EUBAGES , s. in. pi. Nom d'une classe de
Druides ou d'anciens Prêtres Gaulois, qui
s'occupoient sur-tout de la Physique , ne
l'.<itron»mie et de la Divination, Nome d'u-
na classe dì Druidi.
EUCHARISTIE , s. f. Le Saint-Sacrement
du Cor|.s et du S.ng de JEiUS-CHRIST ,
contenus sous les espèces du pain et du vin.
Eucaristia; il Santissimo òagramento deli'
Altare.
EUCHARISTIQUE , adj. de t. g. Qui ap-
partient a l'Eucharistie. L'Académie de
France n'a point adopté ce terme , quoique
plusieurs Ecrivains s'en soient servis. Euca-
ristico.
EUCOLOGE , s. f. Nom d'un livre où
se trouve tout l'Office des Dimanches et des
principales Fêtes de l'année. Libro contenen-
te l'Ujrnl.j delle Dominiche e delle Feste
principali.
EUCRASIE , s. f. T. de Méd. Bon tem-
pérament , tel qui convient à la nature , à
l'âge et au sexe rie la personne. Ecrasïa , o
sia buon temperamento conforme all' età e al
s:sso ddU vcrsona.
EVECHE, s. m. L'étendue, le district
d*iin Diocèse sujet à un Evêjae. Vccovado ;
Diocesi — èLe terme c'Evéché , renferme aus-
si çiuelquefolsles Archevêchés. V. — La t)i-
sntre' Episcopale. Vcscavado\ dlcnhà vescovi-
te. - Il se prend aussi pour^un Siège Euiscopal.
Dans cette acceotion , on dit, qu'une Ville
2 Qcé érigée en ÈvècUé , pour dire , qu'on y
a ctûbli iiu Siège Episc0p.1l ; et on rppcile
tvèché , toute Ville où il y a Siège Episco-
pal. Vescovado ," Città vescovile. — Le Palais
où demeure l'Évèque f^cscov^do } palalo
EVEIL , s. m. Avis qu'on donr:e à quel-
qu'un d'une chose qui l'intéresse , et a la-
queile il ne pensoit pas. .it est Lin. Aviiso}
nuova tr.teressanU che £Ìugne iTt/'Cnsata ad
alcuno. \
ÉVEILLÉ , e"e , Fsrr. V. le vcibe. - fig.
Gai 1 vit, Y. — Acdent, soigneux. òolUiito}
EVE 3i5
ardente. — Une femme est fort éveillée , lors-
qu'elle est un peu coquette. Donna vanarel-
la ; c.yettuola ; sman^iera. il se prend aussi
quelquefois subst.
EVEILLER, V. a. Faire cesser le sonv
med , rompre le sommeil. Svegl'are; risve-
gliare ; destare ; rompere altrui il sonno. - fig.
Donner de la gaieté , rendre plus agissant et
plus vif. Scuotere ; ravvivare ; rallegrare ; dar
brio , vivacità. - v. r. Cesser de dormir.
Destarsi ; svegliasi.
EVENEMiiNT.s. m. L'issue , le succès
de quelque cliose. Evenemento; evenimento;
esito f riuscita ; successo ; riuscimento ; succe-
dimento ; avvea'mento ; accadimento ; acci.-
dente. - A tout événement, adv. A tout ha-
sard , quoiqu'il arrive. In .gni evento ; m ogni
caso ; checchessia che avvengn. — Aventure
remarquable. Avvenimento; avventura ;>gran
caso.
EVENT , s. m. Espèce de corruption,
qui vient de ce qu'un aliment ou une liqueur
commence à s'altérer , et qui donne un mau-
vais goût. Sapor di stantìo , di vieto , ài ran-
cido , di riscaldato , di guasco. — tvent , se
prend aussi dans quelques phrases seulement ,
pour l'air agité; ainsi on dit, mettre à l'é-
vent, pour dire, mettre ,i l'air ; et cela se
dit principalement des harùes et des mar-
chindises qui viennent d'un lieu soupçonné
de peste. Seiarir.are ; sventare. - Donner de
révent .^ un muid de vin, c'est y donner de
l'air en faisant une petite ouverture par ea
haut, far un furo a una butte per darle arie,
— fig. et f.im. Avoir la tète a l'évent , c'est
avoir l'esprit léger , .être évaporé. Et on
ppelle lètea l'évent , un homme étourdi et
Pun esprit léger. Ccrvel d'oca ; salt.inseccia;
ervello scarrucolante ; frittella ; nom voluhi~
le, leggieri. - Event T. d'Artil. Diflérence
du diamètre d'un boulet à celui du calibre de
la pièce. On dit , ce bou'et a trop d'évent ,
pour dire , qu'il a trop peu de diamèttte. Dif-
feren\a che e tra il diametro d' una p.tlla e
la bocca o calibro d' un arma da fuoco. On
dit aussi ; Vento della palla. - Events , s.
f. pi. Conduits que l'on forme d^ns l.T fon-
dation des fourneaux d?s fonderies , pour
que l'air y circule, et en chasse l'humid.té.
Sfiatato/.
EVENTAIL , s. m. Papier , taffetas éten-
du sur de pstits bâton; pîaîs qui se replient
les uns sur lei autres , et dont on se sert pour
s'éventer. Ventaglio. 7 Bâtons d'un éventail.
stecche. — Eventail qui ioue bien. Ventagli»
che cede bine, — T. de Jari'i.i. Tailler un
arbre en éventail , c'est lui en donner la
forme. Tagliar un albero a ventaglio - Une
espèce de machine qui est faite de carton , et
suspendue au plancher , et dont on se sert en
quelques pays , pour donner du vent et de
la fraîcheur en Tagifan". Rosta ; ventola,
— En T. d'Emailleur. Petite platine de fer-
blanc ou de cuivre qui empêche l'ouvrier
d'être incommodé parle feu de la lampe à
laquelle il trjv.iilie. Falettlere.
eVENTAlLLISTE, s. m. Ouvrier qui
fait , qui monte les éventails. Colui che fa
EVENTAIRE, s. m. Plateau d'osier , long
de trois pieds , large de deux , sur lequel les
femmes portent les fruits et les herbes qu'el-
les vendent. Paniera di vetiîce.
EVENTE' , ÉE , part. V. leverbe. - adj.
et subst. Homme qui a l'esprit léger , évapo-
ré. Avventato; avventatello ; sventato; stor-
dito ; cervellino.
EVENTEMENT, s. m. T. inusité. Vnc-
tion d'éventer. Il ventilare. - tventeraent du
vin. Vino sventato ; gu.isto.
EVENTER , V. a. Faire du vent en agitant
l'air avec un éventail, ycntilare ; far aria.
— Mettre au vent, exposer au vent, exposer
à l'air. Ventilare; spiei:arc al vento ^frcd.lare,
dîcesi di cosa calda cal si espone all' aria-
— Eventer le grain ; le remuer avec la
pelle , pour lui donnet de l'air et le rafraîchir.
Sventolare. — DonniT de l'air , déboucher ,
ouvrili Sytntsrt; aprire; sturare; dar aria.
Ri i
3i6 EVI
- fig. Eventer v.n secret , un complot ; le
découvrir, le rendre, public. Scofrin ; i,a-
Usaramjnifestar^.-'EyentiT la mine , even-
to-la mèdie; (ic'coiivrir une sffaire secrette.
Sventar la mina. - T. de Vénerie. Eventer U
voie en i arl.int d'un chien qui rencoi-.tre
la voie si fraîche , qu'il la sent sans met-
tre !e nez à terre ; ou qu.md après un long
défaut , les chiens ont le vert du cerf qui est
sur le ventre dans une enceinte. Trovarti
silo scn-,a ilularl. - Eventer les voiles. 1 .
tle M.:r. M'ettre le vent dans les voiles pour
faire route. Veritilarc ; spi^eare al rer.tu j c'ar
le veh y venti. - v. r. Se Rater , se corrom-
pre , s'altérer par le moyen de l'air. Alterarsi ;
*"EVf NV!LLER'rS'£V£NTILI.ER , v. r,
T. de Faucon. L'oiseau s'éventille , lorsquil
se secoue en se soutenant en l'air. Dibattere,
'ÉVIìNNTÓIR , s. m. Sorte d'éventail fait
grossièrement de plumes étendues , ou d'o-
sier , etc. servant principalement aux Kotis-
seurs et -aux Cuisiniers pour allumer les char-
bons. Ventarola ; ventar:io/a.
EVriNTRt'.ÉE, part.V.leverb«.
EVENTRER, v. a. Fendre le ventre
d'un animal , et en tirer tes intestins. Sven-
trare ; sbudellare ; sviscerare. - iiç. et pop.
S'éventrer , faire les derniers eflorts. tar
eli ultimi sforai j far cani sfory) ; arrab-
battarsi. ,. „ ■
EVENTUEL , elle . acl|. Il n'a guère
d'usage qu'en parlant des Traites faits enire
Souverains , et fondés sur quelque événement
incertain , qui ne dépend point des Parties
contractantes. Eventuale ; casuale ; erte e
fondato su qualche evento incerto.
EVENTUELLEMENT , adv. Trév. ect
En cas qu'un certain événement arrive. Ca
EVEQUE, s. m. Préhnt du premier ordre
de TEglise ; et chargé de la conduite d'un
Diocèse. Vescovo. - On .nppelle Evêque m
panilus Infidelr.im , ou plus ordinairement ,
Èvèque /;; partibus.; un Evêque pourvu par
le Pape d'un Evédié , dont le territoire est
actueilimcnt au pouvoir de Infidelles. Vd-
scavo in panilus. - prov. et fig. Devenir
d'Evèque meunier; pr;ser d'un état de di-
gnité à un état fort inférieur. Tomr.r di b.:-
dcssa conversa ; tcr.iar di Papa Ì- escovo ;
•l'i ir.-sscre tornar sere ; di buona badia a de-
bole cappelle:. _ „ ,- /-,
EVERDUMER, v. a. T. de Confiseur. Oter
le duvet aux amandes , et leur donner «ne
couleur verve. Tirer une sauce , une liqueur
vene Far verde.
EVFRRS , ÉK, part. V. le verbe.
EVEKPsER , V. a. 1 . rie Meute. Oter de
dessous la languì d'un chien un nerf sani
lequel il ne peut mordre. TasUare il filetto
EVEÌ'vSION , s, f. Ruine , renversement
d'une Ville, d'un état. H.iina; distruiibnc;
"eVEPTUER , S'EVERTUER , v . r. S'ex-
citcr soi-même , et s'eflforcer pour se porter
à que'que chose de bon , de lourble , de
. convenable. Sformarsi ; ir,s:;narsi ; afaticarsi;
adop'a'si ; mettere stud-u.
EVEUX , adj. V. de province. Un terrain
év^ux ; c'est celui qui retient l'e.iu et qui
devient comme de la boue , quand il est pe-
'^'^EUFRAI'^E, s. f. Petite piante annuelle
nui ne paroit que dan', l'été et dans l'automne.
Son principal usage est pour les maladies ats
■^IeVÏCTION , s. f. T. de Palais. Action d'é-
vincer. tvi\iope.
EVIDE' , I ît , part. V. le verbe.
EVIDEMMENT , a<tv. D'une manii-rc
évidente. Lvidentcmcnte ; chiaramente ;
nanifestamcnte; yahaiilmentc; adevidepv.
EVl'iJENCE, s. f. Qualité de ce qui est
évident. Cela p^iroît avec évidence. L'éyi-
denre d'une proposition , d'une vcriîe , d u-
«e fausset;, Eyiden\a; chiare\\<t ; «n.-ic--
o
luce picr.t ; chiaro lume '; dimostramento.
— Mettre en évidence ; faire conncître clai-
rement , msnifestement , évidemment, V.
ces -n -ti. .
,EVll)EiNT, ENTE, adi. Clair, manifes-
te qui se cor.ntît d'.ibord et sans peine.
Evident: ; chiaro ; manijcsio ; palpabile , ap-
parente. ir:consttatabile.
EVIDER , V. a. En T. de BL^ncItissase.
C'est f.îie sortir l'empois qu'on a mis dins
le linqe en le frottant. Ramir.orhiiire ; levar
ta salda. -T. de Tailleur. Echancrcr. In-
canire. - T. de Fourbisseur , de Serrurier;
de Tourneur , etc. Fjire une certaine cane-
lurc à un cuvraae , pour le rendre ou plus
léeer, ou plus airéabl.-. Assoitinliarç ; rM-
scanalare - Ëvider , en i . d'Jrckit.
Tailler à jour quelque ouvrage de pierre ou
de ma bre. Lavorar di straforo. - En T. de
Chau,ir.,nn. Mettrela dernière mainiTi-éuvre.
Finir il lavoro.
EVIER , s. m. Conduit par ou s'écoulent
les. eaux , les lavures , et les autres immon-
dices d'une cuisine , etc. Aquaio. _
LVILASSE , s. m. T. de Comm. Bois
d'ébene de Madagascar. Ebano del Mada-
F.VINCÉ , e'e , part. V. le verbe.
EVINCER, v. a. T. dePaUis. Déposséder,
dépou'.l'er juridiquement quelqu'un d'une
chose dont il est en possession. Ripetere d
suo da altri posseduto.
EVH'E' , ad). T. de Blason. Il se dit des
animaux qui n'ont point de marque de sexe.
Castrato.
EVITABLE, ad), de t. g. Qui peut être
évité. 11 est de peu d'usrge. Evitaoue ; c/ie.
pui> evitarsi , scansarsi , sfuggirsi,
EVITE', E'E.p.-rt.V. le verbe.
EViTE'E , s. f. r. </« Mar. Largeur d une
rivière ou dun canal suffisant , polir qu'un
vaiiiian puisse tourner libremeet. Canale da
navii'are in un fiume, - Espace de mer ou
le vaisseau peut tourner à la longueur de ses
am.irres. L'acqua che ha un bastimento ali
ancora per girar sulla gomena ea_ ormegji,
— Tour qu'un vaisseau a fait en évitant , ou
tournant sur son cable. Lo scapo che prende
un vascello girando colla sua gomena mtot-
ncora
EVITER , v. a. Esquiver^, fuir quelque
cliose de nuisible , de désagréable. Evitare;
schivare ; scili/are ; cansare ; sfiisgire ; scan- |
sare ; campare. - T. de Mar., 11 se d;_t quand i
un vaisseau présente l'avant au point dou
le vent so.ifil? ; on dit alors , qu'il évite au |
vont. Maure . o presentarla pnuialventj. |
Vil le présente au cour.int des flots , on dit
alors , qu'il évite à matée. Mettere la pr-aa
" Ê\''itÊrnÏTE', s. f. T. Didact. Durée qui
a eu commcr,ccin?i;t , mais qui n'a ))omt de
tin. Eternità che ha avuto principio, e non
"Tu'MÈNiDES , s. f. pi. T. de Wytltol. \
Noin des furies d'crter. Furie ihfirnali ; tu- \
rmnidi.
EUNUQUE , s. m. Celui à qui on a cou-
pé les pafiiïs nécîss.^ires à la génération.
1! ne se dit que de l'homme. Eunuco; cas-
trato. __ ^ , . ^ .
EVOCARLE, ad). T. de Palais Qui se
peut évoqu;T Che può essere avocata, con-
dotto a un a'tro I ribuna'c .
EVOCATION , s. f. L'ncion d'appellerà
soi , de faire venir j soi. En ce sens , i
ne se dit que des Ames et des esprits. Il
chiamar fuori l'ombre de' moni ; il chia-
mar i Demoni o altri, Spirito perche cvmp.ya.
- T. de Pr.if. L'aciion de tirer une c.uise
d'un Tribunal à un autre. Lo avocare una
'' EVXCATOIRE , ad). Qui a l.i vertu cTé-
voquer. Il n'est en usage qu'en cette phrase :
CéJuie évocatoire , qui est un acte qu'on
flit signifier à la p:irtie , pour lui décl.rer
qu'on 'entend se pourvoir au Conseil , ahn
d'ère renvoyé à un autre Parlement. CtAi/a
0 atto per cui si intima allaparteche la causa
E X A
j avocala a un altro Tribunali.
E's'OLUTlON , s. f. Mouvement qr.e-
font des ;rou,->es , pour -.irendre une nouvelle
dijpoMtion. Evaù:-:ione; esercizio militari o
marttnno , o navale.
EVOQUE , Éa , part. V. le verbe.
EVOQUER , V. a. Appeller , faire venir a
so>. En ce sens, il ne se dit que des Ames ,
des esprits, etc. Chiamar gli Sfirit' .l'omi^re
de' morti. - Tircrune cause d'un Tribun, il i
un autre. Avocare , avvocarca se una causa;
tirarla a se ; chamar al suo l ribunale ; tirar
alla sua giurisdilione. , , .
EUPATOIHE , s. f. Nom de plusieurs
plantes qui sont en usage en Médecine. La
plus connue est celle qu'on nomme Aipre-
moine. On l'emploie dans les maladies f' i
foie, dans b dissenteriei Eupatorio; ci.'a
^"k'JPHEMI.SME, s.m..T. de Rhétor. F)-
gure ]y,ir laquelle on déguise des idées ec;.--
gre.iblts, odieuses ou tr sies , sousdes nonis
qui ne sont point les noms propres de ces
idées. E-finisino. , , , „
EUPHONEl , s.f. Son agréable d une sej.i ;
voix, ou d'un seul instrument bien touch--,
11 est opposé à. symphonie , qui se dit tu .
mélange de plusieurs sons. Ei//u.ii<i.
EUPHOREB, s. m. Genre de pbnfe de II-,
classe des Tiihymales. C'est aussi le nom.,
d'une -emme médicin.de. Eufo:hio. .
EUPHRAGE, V. et écrivez Eufraise. ■
EUROPEEN, ÉENNE , ad). Qui apiiar-
' tient à l'Europe. On ne dit point European.-
C'est par cette seule raison que ce root se-
mer dans le dictionnaire. Europeo.
EU^iUS, s. m. Mot latin inusité. Vent-
d'Orient ; l'Est ; le vent d'Est. Euro ; Le--
'"eurythmie , s. f. Bel ordre, belle pro-:
portion. Il se dit de la beauté qui résulte de
toutes les parties d'un ùuvra<;e d'Architec-
ture. Euritmia ; convenienza ; bel ordine ; attat
dispc tiriune. .,.,-.
EUSTYLE, s. m. T. rf'/îrr/i/f. Espece i
d'éd-tîce dont les colonnes sont i)lacées a la.
distance de deux di.imètres , et un quart de-
colonne l'une de l'autre. Faharica a colonnt:
ben disposte. . ^ t-
EUTRAPELIE. s. f. Eficj-r/. Gr. Voc.tc.
Art de plaisanter avec finesse , ou cette hu-
meur gaie et badine qui s'exerce psr desi
pensées ingénieuses , appellées vulgairement,.
Ijens mots. £i/(,'/ife';.!.
EVUIDER, V. et écrivez Evider.
[■UX, pluriel du pronom personnel Lui..
Essi; loro. .SI- s
EX , Préposition empruntée du Latin , qui<
e-itrc d.nns la composition de )jlusieurs mots.
rrançois , qui servent à marquer ce qu une
personne a été, le poste cm'elle a occupe..
Tels sont les mots de Ex-lVovincial , fex-.
Rpc'eur , Ex- Jésuite , Ex-Oratorien, etc. t.x„
EXACORDE , s. f. T. de Musique. Instru-
ment à six cordes, ou système harmonique
comtiosé de six sons. Strumento di sei cordi,
o sistema armonico di su suoni.
EXACT , /ve rE , adj. Régulier , ponctuel,
soigneux, qui'O'oserve ponctuellement tout
ce qu'il faut, jusqu'aux moindres chose.!.
Essato ; puntuale ; assiduo ; diligente ; «««f-
to ; avvertilo ; sollecito ; regolare. - 1 se dit
aussi des choses qui se font avec tout le soia
et toute 11 ponctualité possible. Esatto ; ac-
curato ; l'edile. .. !■
EXACTEMENT , adv. D'une maniere
exacte. Esattamente ; accuratamente ; dUigtll"
temente; st:tdi..^amenee ; puntualmente.
EXACTEUR , s. m. Celui qui est commis
pour exiger des droits , et qui les exige au-
delà de ce qvu" est dft. Esattore ; riscuoiitot
del pubblico; collettore.
EXACTION , s. f. Action par I,iquelleoil
exige durement plus qu'il n'est dû. ConOf
sione ; es.Ttione infiiista. „ .^
EXACTITUDE, s. f. Soin qvie Ion ap-
porte pour faire exactement les choses. Lstit-
texia ; puntualità ; accurateXyi ; diligenit ,
cura; sollecitudine; industria i i(dulitt>-
E X e
f.XAEDRE , s. m. V. He!tió<!r<ì.
EXAGERATEUR , s. m. Qui exagère.
j4n:iùfiC(2torc ; csjgirdHCt f ri.isnijicatori ;
chi lantia CJmpiif'ù,
tXA;;ERATll?, IVE, adi. Qu'exagère.
qui rrnyliiie. Esas^ranti i che esagera,
EXAGERATION , s. f. Hyperbole , dis-
coLirs qui ex.igère , soit en hien , soit er,
îTîal. E^jge'a^ione ; iperbole ; amflijìca^ione.
EXACTE ! E' , EE , part. V. le verbe.
EXAGE;<tR, V. a. Représenter psr le
disco'.irs lei choses beaucoup plus grandes,
ou plus petites , plus louiblcs ou plus mdv-
v^ii^s qu'elle» ne le sont en effet, i! s'emploie
aussi neutral'Mnent. Essr:r,irc ; tunpUficare ;
a^^rjndlr con caroli ; herbvL'Hà'^sre ; mctur
tXAGONE, V. Hexagone.
EXaLTATIO.V , s. f. 11 n'a guère d'usage
tT':e p*iur sijînifirr réîév3*ion du Pape au
P ■-■- !r.c;.t. Lsaha\ionç'j eUvafii.nej cfalta-
7 : jrc>. — Et pour signiher une fere de l'an-
r ^ , qu'en nomine lE'xnltation de la Sainte
' '' -;. L'ysaliùxjore dei la S ama Croce. - T.
V C;iym. L'ex iltarion des seîs , des soufres,
^.écaux , c'cit-à-dire , l'opération par la-
e on les ép.ire , on les pjriiie au plus
- deerJ d>j:;t lis sont c^i-.-'ules. Purifi-
-!t-; affinai:ento, — T. d'Astrologie. Une
te est dans son ex;<lt;tÌLn, quand_ elle
lins le signa où les Astrologues préten-
«:-.-. qu'elle a le plus de vertu et d'intluence.
£;.i 'tavûne d^un pianeta.
FXALTB' , ÌE , ptrr. V. le verbe.
F XALTER , V. a. Louer , priser , vanter,
£r par le discours. Esaltare; mapnifi-
; eseolUre i a-^^anJire ; innal-^ar con
t Sodare; vr.ntare. — T. de Chym, Ele-
. augmenter , redoijiler la vertu d'i.n
■il , etc. A^nare; purificare ; purgar:;
.^r.are. — En .4lch n-.ie , c'est rendre
i.-al i)[us parfait qu'il n'étoit. Affinare.
■ ^.A.ViEM, s. m. (L'N tin.-Ie se f.;it sen-
; Tiins en Latin. ) Recherclie exacte,
. .ause, discussion ex.tcte. Esame; di-
nune; Jf.r;3fn//i(i. — Les questions qu'on
I : a quelqu'un , pour savoir s'il est capable
(' 1 l! ii;r6 , de l'etnploi où il veut être admis.
/.:7:c-. - Exc:men à futur, ï. de Palais.
E .:in;n de téincins fait psr précau-icn ,
av. r.t qu'il y ait orocès formé. Disamina o
c:.-rr.: di testimonj prima che il processo sia
U r-..iro.
X ;i..MINATEUR , s. m. Qi! a h commis-
examiner. Ksaminatr.re ; rei isûre.
■.■iiMlXE' ,t.E, part. V. le verbe. -On
ti^. ^c^u'un habit, que dj linge est bien
c\ î.iiiié , pourdire , qu'il est bien usé. 11 est
l^r.i La'iora ; sdrucito.
EXA.-VllN'ER, V. a. Faire l'examen de
quelque chose ou de quelque personne. Esa'
rninare , rivedere. — Regarder attentivement.
Esaminare ; rif '-tardare aceuraramcr.tc ; dis.Z'
minare^ osservare con attenzione. — v. r. S'user.
1; est fpm. Sdrucirsi; logorarsi.
EXANTKE.MB, s. m. T. de Méd. Tonte
s';:5 d'éruptions à la peau; soit avec solu-
■ de continuité, comme les pustules Ad
ite vérole ; soit sans solution ds conti-
■ , comme le scorbut. Eflorescen-ie.
X\RCH.\T, s. m. ( Prononcez Exsr-
C3t. ) La psitie d'Italie où cominardoir TE-
xarque , et dont Ravenne éioit la Capitale.
esarcato.
EXARQU E, s. m. On anpelloit a'nsi ceUii
3ui ccmmandoit en Lvilie pour les Empereurs
e Co!istintino|i!e et qui résidoit ordi.naire-
ment à Ravenne. L'Exatane de Ravenne.
Cctoit au,si dnns l'Eglise Grecque une di-
gnité Ecclésiastique , immédiatement au-des-
sous de celle de Patriarche. Esarco..
EXAL'CE , ÉE, part. V. le verfce-
EXAUCER, v. a. Ecouter fjvora'olement
une prière , et accorder ce qu'on dem.-:nde.
Esaudire; udire; aecondisandére ; pif tarsi
«'.' preghiere di alcuno. - 11 se dir aussi des
pers.-nnes. Esaudi-e ; essere cand'io.
EXCAVATION' , s. f. L'acion de cret:-
«X » Oli le creux qui a eie (ai: dans quelque
E X C
E X C
3l7
terrain. Scavamento', scavo; a/Tondaiura. de l'ellipse que décrit une planète, Ecccii'
EXCAVER, v. a. Gr, /oc. ec. Creuser. ! tridtà.
Scavare.
EXCEDANT, ante, adj. Qui excède.
Ec:..{;r.t:.~ Il est aussi subit. Le nombre, la
q.:.iM;itéqui excède. Il sovrappiù ; lUcccd^nte
EXCÉDÉ , ÉE , part. V. le verbe ■
E.KCfcUER; v. a. Outrepasser, aller au-
delà de certaines bornes, de cettaine me-
sure. Eccedere ; trapassare ; trascendete ; su-
perare; passar il sejno ; oUrefassa.'e ; passar
i termini ordinari , prescritti ; s/ogj:are ; li:-
smodare. — T. de i'rat. Battre outrageuse-
ment, il n'est gì ère en us?-ge qu'au prétérit,
et se joint presque toujours avec battu. Per-
cuotere , legna -e, bastonar malamente. — 11
se dit aussi dans le discours fam:l;tr, en par-
lane de certaii.< s choses qu'on pone jusqu'à
l'excès , et au>delà des bornes ordinaires.
Amsi des gcr.i a- qui on aura flit si bonne
chère , _ qu'ils auront mangé pKis qu'il ne
faut, diront , on nous a excédés. Siamo
stati ammainati; ci hanno Jatto crcpare.
Un homme a qui on fera des railleries trop
fortes , ou qu'on imnortune , dira , vous
m'excédez, lu m' hai Jracido ; v^i m'an-
noiate; mi avete seccato. — fi se joint
aussi avec le pronom personnel ; et d.ms
celte acception , en dtt , qu'un homme
s'est excède de débauches , pour dire, qu'il
a fait des déb.iu.;hes excessives ; qu'd s'est
excédé de travail , pour dire , qu'il a tr.;-
vailli jusqu'à l'excès ; et qu'il s'est excédé à la
chasse ^ pour dire , qu'il s'est abandonné
au plaistr de la chjsse , jusqu'à sa fatiguer
extrêmement. Rovinarsi j uancarsi severe
EXCELLE.MMENT , adv. D'une manière
excellente. Eccellentemente ; perfettamente ;
ottimamente ; ejreslamente ; a maraviglia ;
per ecceltenla.
EXCELLENCE , s. f. Degré de perfection
au-dessus des autres. Eccellcn-,a; perfeiione ;
singolarità; es^uisite-^-^a. - Par excellence.adv.
Excellemment , à merveilles. V, ces mots.
- Par excellence , se dit aussi dans une ac-
ception différente , en parl.mt de ceux
qui ont tellement excellé dans un certa-n
genre, que le nom appeliatit, qui eit com-
mun a toutes les personnes célèbres d.ins le
même genre , est devenu pour eux comme
une espèce de nom propre et particulier.
Amsi , en parlant de Salomon , on dit , le
Sjge_, et en parbnt de saint Paul, on dit,
l'Apôtre : et cette sorte de dénominal ion ab-
solue est ce qu'on appelle coniiiiunément,
par excellence , et ce qu-; les gens de Lettres
aTîpcllent, par antonomase. Per eccellenza.
V. Antonomase. - On dit , en parlant re
Dieu , que c'est l'être par excellence , pour
dire , que c'est le souverain Etre , et que
toutes les créatures n'ont l'erre que psr «a
participation- L'essere ,o Vente pir cccellent^a.
— C'est aussi un titre d'Iiouneur que l'un
donne aix Ambassadeurs , et à qiielques per-
sonnes îi.rées. Il est au-dessous du titre A'k\-
lesss. Ecccllenîi.
EXCELELNr. ekte . adj. Qui excelle.
EccelUnte ; squisito ; eminente ; impareggiabile;
che non ha pari ; perfetto.
E.XCELLEN ElSSlME , adj. de t. e. Très-
excillcn!. C'sst un titre de dignité qui se
(ionne aux Sén.iteurs de Venise assemblés en
Collège en présence du Doge. Ecccllentis-
sino. — 11 est encore en usass dins le style
iitmi:;er.. J'ai vu son livre , il est excellen-
tissime. il nous a donné d'excellentissime
vin. Lihro eccellentissimo; vino deiieatissimo^
sqitisaissrno , eceellcmissimo.
EXCELLER, v. n. Avoir un certain de-
gré de perfection au-dessus de la plup.irt des
personnes d'une même profession , ou au-des-
sus delà plupart des choses d'un même genre.
Eccellere; eccedere; superare; avanzare; s^-
pravan\we ; vantaggiare; yiicere in pregio ,
''EXCÏNTRiciTÉ, s. f. T. d'.Astron. La
diitance qu'il y ^ entre ie cernie et le foyer
j EXCE.NTRIQUE , adj. de t. g. Il se ^k
I de deux ou de plus.eurs cercles engagé» l'un
d.-ns l'autre , qui ont un centre dilrérent. Ec-
centrico. _ .
EXCEPjE, Sorte de préposition. Hors,
à la réserve de.... Fuorché; salvo ;eccctluato;
tolto chi ; trattone ; fuorich'e ;jutr solamente ;
eccetto che.
EXCEPTÉ, ÉE, part. V. le verbe.
EXCEPTER , V. a. Désigner quelqut;
chose , quelque personne , pour n'être point
comprise dans lui nombre , dans une règle oi'i
il semble qu'elle devroit être. Eccettuare i
trare , e escludere ; cavar tUl numero ; n»rz
includere; eccettare.
EXCEPTION, s. f, L'action par laquelle
on excepte. Ecceiioiie,eecettua\tone;esclusii}-.
ne. - A l'exception de... sorte ce préposition.
Excepté , hormis. V". - T. de i'al. :Aluven ,
hn de non recevoir ce qu'on appcrte poiir sa
défendre d'une dem.inde , ijour n'y pas
répondre. Ecce:^icne.
EXcE'S ^ s. m. Ce qui excède les bornes
de la raison, de la bienséance , ce quipass^
les mesures. Eccesso ; loprappiù ; esorbitanza;
dtsorbitanra ; soprabbond.in\a ; s/u^gio. —jje.'
bauclie , dérèglement. Eccesso ," disordine i
dissoLiite-ûa ; intemperan\a. -l.de Prat. Ou-
trage ; violence. Offesa ; eccesso ; Utragcio ;
insulto. - A l'excès, jusq„'i l'excès, âdvi
Au-delà des bornes de la raison. Oltremeéo ;
fuor d'ogni misura., cc.\ . Excessivement.—
Il se dit aussi du vice poussé au-dt!â de toutes
bornes. Eccesso; dismisura^, disorbita.nra i
smoderatela.
EXCE>.SIE , ivE , adv. Qui excède la rè-
gle , la mesure , le cours ordir.iire des cho-
ses ; qui excède les bornes de h raison ; et
dans cette acception , il se dit des choses
morales. Eccessivo ; eccedente ; soverchio \
esorbitante; smoderato; smisurato; trasmc~
iato ; straìocclierole ; sopragrande ;stcrmt:ii:r
tu ; sfermato; distemperato; sfoggiato. — ij
sedilduvice. Avarice, intempérance, pro-
digalitéexcessive. Avarijia ; intemperari» !
prodigalità eccessiva , smodata , s:>iisiira:a.
— 11 se dit .Tuisi de» p'jrsonne». Il est ex-
cessif en tout ce qu'il fait. Egli va fino all'
«cçMM in tutte le sue cose , in tutto ciò eh'
' EXCESÎIVEMZNT, adV. Avec excès, f .--
cessivame^::e ; eccedentemente ; distemperata-
mente ; sfojgiatamente ; smoderatamente ;.
disordinatir.':ente ; estremamente ; enormemen-
te ; strao-Jiiaricmente ; troppo; Meramente i
sopramcdo ; ohramisura; stranamente; fuor
di_ regola , di misura , de' termini , d'cgit
misura; ji,cr di modo, di soverch'o ; _for-.
misura ; a dismisura ; con esotl-itan^^a ; sbra^.
catomente.
EXCIPER , V. n. T. Je Palais. AIléeuT
une exception en Justice. Il n'a d'usage Qu'a-
vec la particule de. Dare, o oppor eccei'ons.
EXCIPIENT, s. m. T. de Pharm. Subi-
tanee molle ou lir;uide , qui sert*! rassembler-
et à lier les divers ingrédiens d'une prép.irji-
tion pharmaceutique , ou qui fournit un vé-
hicule ou une enveloppe à lue drogue sim--
pie. Mucilaggine.
EXCISE , s. f. T. dé Comm. Impôt mis
en Angleterre sur la bierre , le cidre , err.
Assisa , o impcs\iane in Jrghi/eerra su la-
birra , sul cidro , ec.
EXCITATIF , adj. Qui est f ropr» à ex-
citer. Il n'est guère d'usage qu'en Médecine;.
Incitativo ; movente; provocativo.
EXCITATEUR , .\trice , s. m. et f. T.
de Monastères. Celui, celle qui dans unì Com-
munauté réveille les mitres. Risvcgliature , o
Risvegliaerice.
EXCITATION , s. f. Action de ce qui:
excire. Eccitamento ; cccit.izione.
EXCITE', ÉE, part. V. le verbe.
EXCITER , V. a. Provoquer, énrouvoir-..
Invitare ; Incitare ; ccc-tarc ; provocare ;
stimolare; muovere. - Animer , encouragerv
Causer, taire naître. Use dit aussi dçs ciitu.
3iS E X C
SCS morales. Eccitai; infiammare; coniMuo-
vere ; invoslUre ; deslare, suscitare ; Kcctn-
etere ! generar brama ; conjariart ; svegliare ;
invûK^^rc; vuj^nert, .
EXCLAMATION, s. f. Le cri que Ion
fait psr admirr.tion , par ioie, par ihdisiia-
tion , etc. F.sclama\ione ; scumatione ; in-
du ; schiamalio. - l-igure de Rhétorique,
par lapvielle l'Oratexir elcv.mt la voix et
employant une intctiecîion, soit exprimée ,
soit sous-entendue , lait paraître un mouve-
ment vit de surprise ou de quelqu autre sen-
timent, excité par la grandeur et 1 impor-
tonce d'une clioss. Esdamaimne; lilama-
^' EXCLURE, V. a. Empêcher d'être admis
ëans une assemblée , dans ime société , etc.
Escludere; ributtare; rimandare. - Ketran-
cher quelqu'im d'une compagnie ou il avoir
été admis. Escludere ; scacciar v,a ; rimuo-
yere. - Empêcher d'obtenir une charge , une
dignité, etc. /iîcWcrc.
EXCLU , UE, ou EXCLUS, USE, part.
EXCLUSIF , IVE, ad). Qui a force d'ex-
clure. Esclusivo. „ ..^ , . - ,
EXCLUSION , s. f. Déclaration par la-
quelle on exclut de quelque honneur , char-
ge , dignité, prétention, assemblee , etc.
^EXCLUSIVEMENT ,adv. En excluant, à
l'exception. On se se. t de cet adverbe, qu.:nri
on limite certaine étendue de tcms ou te
lieu, dans laquelle on ne prétend point com-
prendre le dernier terme. Lsclusjyar,icni..
- 7. d<:i'j/ji>. JusqU'* ^entenceddlnulve,
«xck'isivcment , lorsqu'un Juge supérieur ren-
TO.e à un Juge inférieur un procès criminel
pour l'instruire iusqu'a la sentence .sons la
donner, fir.o a senten',a eselusiyamente dcji-
""ÉXCOMMUNICATION , s. f. Censure
ecclésiastique, par laquelle on est excommu-
nié. Scomunica ; scomumeamento ; scomumca-
sione ; cscomunicar^ione ; sco7mmicas-oric. tx-
lommunication majeure , qui retranche en-
tièrement de la communioii de 1 tj;! se, et
«Je toute communion avec les Fidelles. Sco-
munica MMsi'orc.Excommimication mineure ,
qui mterdit seulement l'usage des i.cremens.
^EXCOMMUNiE', tE, part. V. le verbe.
- Quelquefois il est subst. C est uneexcom-
nrnnié. Uno scomunicato.- On ditfam.qu un
homme a un visage d'excommume , pour
dire, qu'il a un méchant visage. Faccia da
'TxœMMUNlER , V. a. Retrancher de
IaCommunionderEslise..?c<3m::mcJ«;«<ro-
"ticonlTim:TT.t. de Chir. Ecpr-
clmre de la peau. Escoriazione ; scortica-
mento. . , \r 1 .*.Ua
|^S8^K:^.'^¥:^èclfE^o;cherla
peau, ou quelque membrane. Scorticare; tat
""e "CRF ^'lENT , s. m. Ce cui sort du corps
•le l'anm.al piir li voie d'une séparafon na-
turelle'et ordinaire. Dans cette acception,
en appelle gros excrémens , les matières
fécales , les délections du ba5-ventre. On
comprend aussi sous le nom d'excrcmens
l'urine la sueur , la salive , et ce tiui sort
du ne^'quand on se mouche. Escremento -Jec-
^U escremento. - T. de l'I^ys. Se dit aussi
des ongles, des cheveux, et des cornes des
animaux, kscrcmento. - l.g. et par mépris.
Excrément de la terre, de la nature , <u
tc-nre humain ; une personne vi.e et mcpri-
sab'c. Feccia difoiolo ; borda-aa ; scliiana-
"fxcktMfNTEUX. EU3E, EXCRE-
NlENTlELou EXCRLMENTI riEL, ELLE,
adj. T. de Méd. Qui tient di l'excrément.
tscrcmenioso ; cscrementale ; escrcmentt\io ;
/tfi:ii,ju. On dit aussi excréracntitiel. _
•* EXCRETEUR, trice , V. E.xcrétoire.
^XCR£Ï1U^' ) s. f. T. de Mc(J' Ad'wi'sr
EXE
lamelle la nature pousse au-dehors les hu-
meurs nuisibles. Esercitone.
EXCRETOIRE, aui.de t. g. T. d'Anat.
Une se dit qu'en parlant des vaisseaux et des
glande! qui servent à filtrer et à pousser les
liqueurs au-dehors. Escrctorio ; vaso escre-
tore.
EXCROISSANCE , s. f. Superfluité de
chair , qui s'engendre en quelque partie du
corps de l'animal. Escrescenza.
EXCRU , adj. 1 ■ peu usité. On dit, un ar-
bre excru , en p.irlant de celui qui a pris sa
croissance hors delà forêt ou du bois. Albero
cresciuto J:tori del bosco.
EXCUBITEUR, s. m. T.d^Hist. Garde
du Palais des Empereurs Romains. Guardia ;
sentinella.
EXCURSION , s. f. Course , irruption sur
le pays ennemi. Scorrerìa ; iniursione,
EXCUSAhiLE , ad), ds t. g. Qui peut être
excusé , qui est digne d'excuse. Scusabile;
escusAbtìc; de^no , meritevole di scusa.
EXCUSAÏION, s. f. T. de Jurispr. Raison
que quelqu'un allègue, pour être déchargé
d'une ruttile , ou de quelqu'autre charge pu-
blique. Discolia f sgravio.
EXOUiE, s.l. Raison que l'on apporte
pour s'excuser, ou pour excuser quelqu'un,
de ce qu'il a fait ou dit. Scusa; scusa{tone ;
discolpa. — Terme de civilité, dont un se
sert envers quelqu'un, pour le porter a avoir
de l'indulsence pour quelque faute légère.
Il n'a guère d'usage qu'avec le verbe taire,
comme ; E.ûre des excuses à quelqu'un. Je
Vous en demande mille excuses. Clùedere
scusa , perdono.
EXCU'iE' , EE , p«rt.,,V. le verbe.
EXCUjEil , V. a. Donner des raisons pour
se justiner , ou pour justifier quelqu'un auprès
d'un autre , de quelque faute. Scusare; scol-
pare ; seugicnarc ; escusare. - Recevoir, ad-
mettre les raisons que quelqu'un allègue pour se
justiher. Scusare ; ammettere; ricevere le scu-
se ; asselvere. - l'ardonner , supporter, tolé-
rer pour quelque con>ldération. Scusare ; per-
donare. - Excuseî-moi, terme de civilité,
dont on se sert ordinairement , qiunH un con-
tredit quelqu'un. Scusatemi, perdonatemi.
— Excu^jcr de faire une chose ; dispenser de
la faire. 11 m'a convié à souper; mais je l'ai
prié de m'en excuser. Esimere ; scusare.
- i'excuser de faire une chose ; s'en dispen-
ser. Scusarsi ; chieder perdono , scusa , liccn-
EXÈAT , s. m. Mot pris du Latin. La
permission par écrit qu'un tveque donne a un
Eccìésiastiq.ie , son diocésain , pour a-ler taire
dans un nutre Uiocese, les tonctions de son
Ministère. hATfJt. _, ,,
EXECRABLE, adj. de t. g. Détestable,
dont on doit avoir horreur, tsarasile ; as-
hominevvle ; dei:s;abile ; esecrando ; iniquo ;
scellerato. — 11 se dit par exagération-, des
choses extrêmement mauvaises. l'essimo;cut.
'E'xECkAELEMENT,adv. D'une manière
exécrable. Abbomineyoïmente; pessimamente;
in un modo esecrabile.
EXECRA llOiM, s. f. Horreur qu on a de
ce qui est exécrable. Eseeraitone; dctestayo-
ne ; abhomina\:one; abbomtnio. 7 Impiéce ,
profanation des choses sacrées. Esecrazione;
imprcc:iuor.e; maledizione.
liXEtRATOmE , adj. de t. g- T. de rhéo-
logie. Qui appartient à r«xécratiun. t.sccra-
toiio.
EXECRER, v. a. Vliux mot. Avoir en
exécration. Détester. Detestare; abbomi-
nare.
EXECUTE', KE, part. V. le verbe.
KXECUTËK, v.a. EtFeciuer , mettre à
effet. Ese.nuirs ; eli'etluarc ; adempire ; ese-
guire; mandar ad effetto.- Des Musiciens ont
bien exécuté une Musiq-,ie , pour dire , qu'ils
ont bien joué , bien ch.intc. Suonare ; cantar
bene. - T. de Hrat. Saisir les meubles do
q lelqu'un par Justice , pour les faire vendre.
Sciuessrare; stacsire. — T. de Guerre. Exé-
cutiîc miliiair«mem i se l'a; en parlant des
E X É
SolJ^ts (fti'on punit de mort pouf aToii" co3*
trevenu à un ban publié dans l'armée; es
parlant des rigueurs que des troupes exer*
cent contre des bourgs et des villages . qui,
ne se soumettent pas aux contributions tl'une
armée, d'une garnison, Farun* esecuiion ml*
litare. — fig* Faire mourir par autorité de
Justice. Giustliiare. , „ . .
EXECUTEUR, TRICE , s. m. et f. Celui,
celle qui exécute. Esecutore; eseguitore ; mi-
nistro. — On appelle. Exécuteur, Exécutrice
testamentaire , celui ou celle qu'un Testa-
teur charge de l'exécution de son testament.
Esecutore o esecutrice testamentaria. — L'Exé-.
cuteur delà haute Justice. V. Bourreau.
EXECUTION . s. f. Action d'exécuter.
Esecuzione ; eseguimento ; adempimento. —,
Exécution de meubles. _ Stasgimento ; se*
qnestro. — En matière criminelle , se dit de
l'action d'infliger au .Patient la peine, à la-
quelle il est condamné. Esecuitone. - T. de
tiuerre. Exécution militaire , se dit , soit des
Soldats qu'on pnnit de mort ,_ pour cause de.
contravention à im ban publié dans l'armée ;
soit des bourgs et des vilLiges , contre les-
quels on exerce les rigueurs de la guerre,
faute d'avoir payé bs contributions. Eseew
lion militare. - Un dit d'un f cintre , d'un
Graveur , etc. que son exécution est facile ,
agré.ible , grande , soignée, légère, lourde,
pincée, etc. pour dire , que ses ouvra-
ges sont exécutés facilement , etc. Ce
mot reçoit toutes les ép.thites d'éloge et de.
blime. Maniera facile , Jranea , svelta ,
gretta , stentala , ec. - On dit d un homme
capable d'exécuter hardiment «nielque chose ,
ou'il est homme d'exécution. Uomo di risti*
"kt'ŒCUTOlRE , adj. de t. g. T. de Prat.
Qui donne pouvoir de procéder .i une exécu-
tion judiciaire. Esecutorio.- s. m. Acte qui
donne pouvoir de contraindre au payement,
selon les formes )udicia:res de la Jusuce. £«-
cutorio ; mandato esecutivo.
EXEDRE,s. f. Or. Koc. Salles desassem-
bles'des anciens, sur tout celles qui servoient
à leurs entretiens littéraires. Luogo ornato <U
sedie , djvesi ragunavano Filosofie Rettoriei
scr fare le loro cjnfierenie.
EXEGESE, s. l. T. d'Hist. et Belles Ict-
très. Explication , exposition de quelques
paroles par d'autres qui ont le même sens,
quoiqu'elles n'aient pas le même s-jn. Sposi^
xione esegetica.
EXEGETES , s. m. pi. T. d Hist. aite.
C'étoient chez les Athéniens des Junsconsut-
les que les Juges consultoient dans les causes
capitales. Ctureconsulti di Atene, che dice--
''Txf.ritTiQUE , s. f. T. d'Alg'ehre. Qui
s'est dit de l'art de trouver les racines des
équations d'un problème , soit en nombres,
soit en lignes, selon que ce problème est
numérique ou géométrique. Esegetico. V. aussi
ïx'iMPLAlRE, adj. de t. ç. Qui donne
exemple , qui veut être propose po.ir exem-
ple, qui peut servir d'exemple. Esemplar:-,
chepuo servire d'esempio. - On dit, d.ms le
didact. Cause exemplaire, pour dire niouelc.
Esemplare; nodello. ., ...
EXEMPLAIRE, s. m. Modèle, patron.
Il est vieux en ce sens. Esempl.tre ; modello ;
idea; copia. - Dans le style did :ct. Le pro- ;
totype , le premier modèle d--- cliaque chose. '
V. Prototype. — Chaque livre imprimé en un .
ouplusiciirs volumes. Copia; esemplare.
EXEMPLAIREMENT, adv. D'une ma-
nière exemplaire. Esemplarmente ; con esem-
plarità.
EXEMPLE , s. m. Ce qui peut servir de
modèle , ce qui peut être imité. Esemplo ;
escmrlo ; modello ; esemplare. - Faire un
exemple de quelqu'un , le t.utf servir d'exem-
ple ; le iiunir , pour aiiprendre aux autres les
peines 'auxquelles ils s'exposeraient, sils
commettaient les mêmes fautes. Dar un esem-
pio ; far che la punition di alcuno serva d e-
sempio, - Se dit aussi d'une chose qtu est pa-
EXE
teille à celle dont il s*ag;t , etquî sert pciir
l'autoriser , U cortirmer. Èsimj^iot fcragone.
— Par exemple, adverbe, dont eu se sert
poxif confirmer ce qu'or, a r'it , et pour i'au-
toriier par l'exemple de quelque chose de
semblable. On supprime quelquefois le par,
et on du seulement , exemple. Per cscmyie ;
gscn:piigr^lia ; vcrhi£rj~,ta ; esemyitiraiU ;
esscrr.fi ^ra\ia. — Exemple , en faitd^écriture ,
est fem. e: signiiie le patron, le modèle sm"
lequel l'Eci-lier qui apprendo écrire, for.ne
ses côractéres. Esemplare. — lise dit aussi des
lignes , des cardctères que l'écolier forme sur
ce patron. KscmfLjre.
EXEM?T, TE. adi. CLe P ne se pro-
nonce point. ) Qui par la nauire ,_ par droit ,
p.-îr privilège , n'est peint sujet , n'est
point r'SJuietti à quelque chose. Immune ;
esente ; /ranco ; lìbero \ prìvHì^iMo, — On
:at*peìle exempts, les Ecclcsiasiiques séculiers
ou réguliers, qui ne sont point soum^àla
Jurisdiction de l'Ordinaire i erdans cette ac-
ception, exempFeit subst. PrhlUsiato ^ che
non c sossizto aiyesc<.vo diocesano . - GâTànù^
préservé. Esinu\ immune\ prearvato,
EXE.MPT, s. m. Officier de certaine
compagnie de Gardes. Ajiucntc ^ et dans
quelques Cor^vs , Caporale. A I.i rigueur, un
Exempt n'est ni l'un ai l'autre. V. Exempt ,
^EXEMPTE*, LE, part. V. le verbe.
EXEMPTER, v.^. ( Le P ne se pro-
nonce pOTit. ) itendre exempt, affranchir.
Esentare ; esen^îonare ; esimere ; privile-
giare ; /rancare ; liberare ì/ar esente, — Dis-
penser. V.
EXEMPTION , $. f. ( LeP se prononce. }
Droit, grâce , privilège qui exempte ; im-
. munite. Escr.^ione i franchigia ; immunità 't
' ptivUep'io,
EXERCE, LÇ , part. V. le verbe.
EXEPvCER, v.a. Dresser, former, ins-
truire à quelque cV.Oie par des actes frcquens.
Esercitare ; avyi\Xiir£\ assu;/arc ; accostuma-
re:, addestrare. — S'exercer. Âàdurarsi; escr-
ciiarsì ; applicarsi; cl'ituarsi ; assue/arsì , ec*
— Faire mouvoir pour mettre en état , ou
pour tenir en état de mieux faire certaines
fonc:iûns. Esercitare \ /ar durare /atica. -
fie. Exercer son éloquence, son esprit, son
industrie, sa jlume , employer son éloquen-
ce . çon esprit , son industrie , sa plume.
Ì '.-citare; infiggere] metter In uso ^ in
.'. - Excrcc-r sa mémoire; apprendre
. ^Mit (juelime chose par cceurpour fortifier
i.. iwivnoixt.Escf citar la memoria*- iÌg. Exer-
cer U patience de quelqu'un; mettre sa ps-
tience à ré|)reuve , en faisant ou en di-
sant des choses capables de l'impatienter.
Cimentate ; CiCTC!tare\ provare. - Pratiquer.
Vsare ; cs^rcU^r un^ arte , una prc/cssionc.
— Exercer une charge ; en faire les fonc-
tions. Esercitareuna ccr'ca \/arne le/unzioni,
— Exercer son droit, exercer son action; en
Uîer, les f^ire valoir. ^«rWrWj valersi dclsuo
diri:to.~ Exercer sa libéralité , saclémence,
sa vhsrité : faire òqs actes de libéralité , de
clémence, de charité. Esercitare , pratica-
rei ec. — Exercer l'hospit.ilité ; praiiqiier
l'hospita'îté : et dans le même tems exer-
cer sa cruauté sur... Esercitare; praticare;
tRCtter in prat'-ca.
EXERCICE , s. m. Action par laquelle on
s'exerce. Esercl\io ; cccupaiione ; lavoro.
Fràre de l'exercice, fjr moto. — T. de
Guerre. Faire l'exercice; s'exercer au ma-
niment des armes et aux évolutions mili-
taires. Far sii ese-ci^L ~ Au pluriel , se dit
particulièrement des diverses cho-^es que les
Jeunes gens apprennent d.:ns les Académies,
comme , monter à cheval , courre la baeue ,
fçire desnrmes , d.inser, voltiesr , etc. E.-:£r-
ci\i cavallereschi; noblUexercly. - Exercices
spirituels ; certaines pratiques de dévotion ,
qui se font ordinairement dans les Commu-
nautés , où l'on se met en retraite, fjjrc/^;
sp:rituaii. - Exercices, signifie aussi Toccu-
pation d'une Acai^éinie. Eserciy-Q. - Au Col-
IfEc; certaines cor.tirentes où les éçgliers
E X o
{ rçiiOr.dcnt sur quelque partie des H.;m!n:-
» lés. Esercii; scolajiicijUiurari. — Exercice,
signirie aussi pratique. Exercice ée piété ,
exercice de toutes les veruis, Ir'r.uica , o eser-
cq'(j fie, o di pini ; esirci\io di tutte L
ruta. — Travail pour exercer le corps. Eser-
cizio del corpo ; Lavoro per esercitare il corpo,
— l^a t'onction d'uiìe Charge , principale-
memqu.ndelle est exercée par des OiTiciers
■ilternatits. Escrcijio , fun\ione d'una carica.
— fig. i'eine , fatisue , emb.irras. Esercizio ;
pena ; torryuato ; jatica '. impaccio.
EX£RClT.iNT, s. m. (ir. Voc. On don-
ne ce nom a ceux qui font ce qu'on appelle
l'exercice de la retraite dans une Con-;mii-
naUiO Keli^ie^ise. Esercitante.
EXEKEìiE, s. f. T. de Chir. Opération
par laquelle oa retranche du corps hu-
j m;.tji ce cui est étranger , nitiiible , inii-
tile ou superila. Opération chirurgica per cui
si ttyf;lic o recide dal corpo umano ciò cr.c e
estraneo , ncccrole o inutile.
EXl-RGUiì , s. m. Petit espace qi.ii est pr.-.-
tiqjéaubis du type d'une mi;dai!le , et qui
en est scparé^ar une ligne. Esergo.
EXFOLIA i IF , IVE , adi. òe dit des re-
mèdes qui sont propres à exfolier les oscatics.
Che fa sfaldar l'ossa.
EXKOLIATIOX , s. f. T. de Chir. Ce mii
arrive à Pos, quand il vient a sV-.vioîier. Sfal-
dar i:^a.
EXFOLIE' . ÉE , p^rt. SfalJato.
EXfOLlER , S'EXFOLIER . v. r. T. de
Chir. II se dix des os , lorsq.i'.l s'en enlève de
petites parcelles par feuilles et par cclacs.
Sfalda-c. .
EXFUiMÉ, ÉE, part. Mortif.cato.
EXtUMER, v.-a. T. de Peint. Eteindre
le trop d'éclat de quelque partie d'un tableau.
^Xonifïcare.
EXHALAISON , s. F. Sorte de fumée plus
ou moins visible , qui s'exhale de quelque
corps- Esalazione : vapore.
EXHALATION, s. f. T. de Chvinie.
Oî'ération par laquelle , au moyer. du feu , on
fait élever et dissiper les parties volatiles de»
substances. Evaporatione : evaporamento,
EXHALE', ÉE, part. V. le verbe.
EXHALER , V. a. Pousser hors de soi des
vapeurs, des odeurs, des esprits, et autres
choses semb'r.bles. Il est aussi réc. Esalare;
mandar fuori. — ò'évaporer. Svaporarsi ; sfi-
niate} esalare} svaporare, — fig. Soulager ,
faire dissiper, faire évaporer. Svaporare ;
sollevare ; alleiiare; dissipare; fare sva-
nite.
EXH.4USSE' , KK, part. V. le verbe.
EXHAUSSEMENT, s. m. Elévation. Il ne
se dit qu'en termes d'Archit. et en nia;ié.-e
de b.'i:;m<'nt AlteXia ; elevazione,
RXHAUSSER , y. a. T. d'Ar.hlt. Elever ,
rendre pkis élevé. Il ne se dit qu'en matière
de b.Viraent. Innabare; sollevare.
EXHKREDATION , s. f. T. de Jurispr.
Action par laquelle on exclut, on prive de
rhérédité. Il n'est en usage qu'en par'.-^nt de
l'hérédié paternelle ou maternelle. Discrc-
^.XHtREDE , ÉE , part. V. le verbe.
EXH£1<EDEK , v. a. T. de .lurispr. Di-
shéruçr. Uired.irc; escreditare; privar dcir
eredità} diseredare} discreditare; dliedttarc.
EXHIBE , ÉE , p,-rc. V. le verbe.
LXHIBEK , V. a. T. de Hrat. Représenter
en Justice. Il se dit des papiers tiui concer-
nent quclqu'affaire. EsiHre ; piodurn; pre-
sentare ; mostrare } far vedere.
EXHIBITION , s.'f. T. de l'r.-.t. Représen-
tation fé papiers. Esitili ; csibi-^ione ; pre-
EX'HORTATION , s. f. Discours par le-
quel on exhorte. Esortazione ; cor.frto ; con-
lannamento; l'escrtarc, — Ditcotirs chrétien
£t pieux qu'on fiit en style fainijer , pour
exciter à la dévotion et à bien servir Dieu.
Esortazione ; discorso , ragionamento pio,
EXHORTE, ÉE, part. V. le verbe.
EXHORTERJ. v. a. Exciter, tkher de
porter i quelque chose. En^rjer à quelque
E X O
019
action. Esortare; confortale. - On dit qu'i'.n
l'rètre , un Confciicur a exhorté quelqu'un
à la mort. Esortar alla morte j confortare ;
asii<tcre a hin morire,
LXHU.VIATION, s. f. Action par laquelle
on exhume un corps, en vertu d'une ortlun-
na:i<.e de .Tustice. Esutna-jione ; // disotterrare,
E.XHJME' , ÉF. , part. V. le verbe.
E.XHUMER, V. ,1. T. de Prat. Déterrer
un corps mort par ordre du Juge. Disotterra-
re ; discpi'ellire.
EXKiE', ÉE, part. V. le verbe.
EXIGEANT, ANTE, adi. Qui est dans
l'habitude d'exiger trop de devons , d'aîte.^^
rions. Esibente } che pretende , che esige trop-
po , che ha troppo grandi pretensioni,
EXIGENCE, s. f. Besoin. Il n'est en usa-
ea qu'en ces phrases: .Selon l'exigence du cas ,
du tems , des aff.iires , poiu- dire , selon quï
le cas , le tems et les .-ffaires le requièrent.
Ssigenxa ; hiso^no ; ccconenja. SecOtido ch'il
<:aso , /■/ tempo , $li affari richieggono.
EXIGER , V. a. Obliger à faire qnelque
chose en vertu d'un droit légitime. £i/^cri ; ri-
scuotere } pretendere ; dimandare ; richiedere.
— Faire payer , faire fournir quelque choss
p.ir une espèce de droit soutenu de la force.
Esigere i richiedere per foryt. - Obliger à
quelque chose au-delà de ce qui est du. i.si.
sere ; pretendere. - fig. Obiiser , engajer ;i de
certaines ciiuses , à de certaine devoirs; et
en ce sens , il se dit ordinairement des choses
morales. Esigere ; domandare } richiedere.
EXIGIBLE, adi. Qui peut être e.\;gé.
Esigibile } riscuotibile } che può esigersi; ri-
scuotersi,
EXIGU, GVE, adj. Fortpe;it, modiautï.
il est fam . Piccolo ; piccolissimo j madfao }
esiirtto } pocoltno.
ÈXIL, s. m. Uannisscment. II fài-.t remar.-
quer que bannissement ne se dit que des con-
damnations faites en Justice , et qu'exil est
une peine imposée par l'autorité souverai-
ne. Esilio ; esijlio } bando ; sbandigt&ni ;
sbandimento \ shanileggiamento. — Se dit iig.
du lieu où demeure un homme accoutumé
d'è:re plus agréablement ailleurs. Esigilo;
esilio.
EXILE' , ÉE , part. V. le xerhe. - Il est
quelquefois subst. Esiliato ; sbandito.
EXILER , v. a. Bannir, envoyer en exil.
Esil'-are } sbandire } sbandeggiare } mandar in
esilio ; dar bando. - Reléguer. V.
EXILIfE', s. f. IT. dogmat. Petitesse,
iblesse. Inedia ; hgju-cua ; pic:iole-,ta.
EXINAMTION, s. f. T. de Méd. C'est
la mcme chose qu'Evacuation. V.
EXISTANT, ANTE, adi. Qui existe.
Esistente ; chi esiste; che e in atto.
EXIS 1 ENCE , s. f. L'être actuel , l'état
de ce qui existe. Esistenza ; l'essere in atto.
EXISTER , V. n. Etre actuellement , avoir
l'être. Eiisterc ; essere. - T.dePrat.Sedit en
parLint des biens et des effets civils qui sont en-
core en natiu-e. Trovarsi; essere in un luogo.
- On dit d'une dette déià éteinte , qu'elle
n'existe i-lus. Debito soddisfatto , pa"ate,
EXODE, s. m.. Le second deslivres de
l'Ancien Testament. Esodo. — T. de Poésie
anc_. Poème plus ou moins châtié , accompa-
gné de chants et de danses , et porté sur le
théâtre de Rome pour servir de divertisse-
ment .iprès la Tragédie. Intermerro; e^cdh.
EXOINE, s. f. T.'de Jurispr. Certificat,
ou autre ;icte qui prouve que celui qui devrait
comparoitre en personne, est dans l'impossi-
bilité de le faire , au moyen de quoi il est
excusé. Attestato che dichiara , non potersi
presentare in Giudizio una persona , che do-
vrebbe comparirvi penonalmente.
EXOINER , V. a. T. de Jurispr. Excuser
ou proposer l'excuse de quelqu'un qui no
comparoït pas en Justice, comme ilestobliei
de le faire. Presentar attcstali di scusa perco-
lili , che non putì personalmmti comparire in
Giudizio,
EXOINEUR , s. m. T, de Jurispr. Celi:i
qui propose l'ixcuse d'un autre qui ne com;^a-
roìt paì en Jvis'.ice , comme il est cbligc tie le
3-0
E X P
faire. Colui che si prcsznta in Ciuduio ptr 'M
iUrOy ed esibisce attcstati , die profano , eh
tei'n^n tuo comiarire persunalmcnie.
EXOMIDE , i.f. 1. dHist. anc. Sorte de
VLtemem des Grecs, qui leur serroitetrc-i-
«eraent le corps , et Icwr laissoit les epjules
découvertes, ireste corta , strilla e scn\a ma-
■niche , eia usata àa' Greci.
tXOMOLO&ESt, s. f.T. d Are. Hist.
Ecclés. Confu-ssion. 11 paroit qviiUe iietoi:
ordonnée mie pour les pèches publics. Lon-
■''ËXOMPHALÉ, ou OMPHALOChXE ,
s m. -et f. T. de Mcd. Nom gener.que des
/fl'érentes hernies de l'ombilic , ou du nom-
'''EXoî'HrÀli.MTE'; s. f. T. de Chir. Sortie
de l'reil hors de son orbite. Malattia ene Ja
ehe l'occhio sia come scassato.
EXORABLE, ad), de t. e. T. reu w«-
Qui peut être fléchi. Cne si lascia vclserc da
'"eXÒKBITAMMENT , adv. Excessive-
ment , d'une m.Miière exorbitarite. •i"""'-':
tamenic ; eccessivamente; sbardcltatamente ,
smûderalawcnt:. _ ..
EXORBITANT, ante , ad], bxcessn,
<iuip.isìe de beaucoup l.i iusre mesure. ìJor-
ìitante; smoderato; sbardclUlo; eccessivo;
"^EXORClSÊ , ÉE , part- Y- 'e ''«^''e. .
EXORCl!>ER , V; n. Comurer , se servir
des paroles et desccrtîmomes de 1 £e.lisepour
chasser les démons, tsorcn^re; congiurare:
far eli esorcismi. - Exorciser le.™, 1'
«1 , etc. prononc.r les prières de 1 Eglise sur
leseK reaii, etc. Benedire l'acqua, ti sale,
te - \\ se dit aussi f.R. et t,im. et par exager.!-
tion , pouf dire . exhortor^iuelqu un le pres-
ser si fortement, qu'on le ramené a la raison.
Scongiurare ; esortare. , ,
EXORCISME , s. m . Paroles et cérémonies
dont on se sert potir chasser les démons.
esorcismo; scongiuro. -, , . •
EXORCISTE , s. m. Celui qui exorcise ,
nui fait les exorcistnes. Esorcista. - Un ap-
pelle aussi exorcistes, ceux qui par !;;s fonc-
tions de leur Ordre , ont le droit c exorci-
ser, tsorctsia; sconsiuratore ; cacciaaiaioii.
- Un des quatre Ordres qu'on appelle Mi-
neurs. Esorcista. ., .- j, „ jv
EXORUE , s. m. Premiere partie d un tlis-
cours or..toire. Esordio; frincieio ; proemio.
EXOSTOSE , s. f. T. de Chir. 1 umeiir
osseuse contre nature , qtu s eleve sur la
surfice de l'os. Es.stosi. .
tXOTERl.QUE, au). Vulgaire, public,
et commun a tout le inonde, l olgare ; co-
a!e
"'fXOTIQUE, ad"), de t. g. Q.ii ne croît
point dans le. pays. Esotico; avveniticcio;
ayfcnticci^ ; iuresticru. rvj„.
EXPANS'.iiLE, ad], de t. f. T. Didact.
Oui est capable d'cxparMOn. Espansivo.
i-XPANSÎON , s. f. Action ou et.it ri un
corps qui se dilate. Sfandimcnto ; dilaïaiione.
- T. (l'Anaf. Prolongement de i;.i?Kiue par-
tie. Espansione. Expansion membraneuse.
T.sr:insione membranosa. ., . ,
» EXPATRIAT ION, s. f. r.cur nor. Ab-
sence , ékignemer.t de son pays par bannis-
sement . elc.Haiido.
EXPATRIE, EE, pi". Y: le verbe.
EXPATRIER, V. a. Obliger quelqu un
de quiiter sa patrie. Spatriare ; pnya, della
patria; far abbandonare la patria. - v. r.
>b;:nclónrer sa i>atrie l'our s;établit aiUeurs.
Atb.-r.donnr la patria ; spatriarsi. _ .
EXPECTANT, aste, ad). Qui a droit
d'.ttt-ndre, d'espérer, qui a une expectative.
j^spettante ; che e in aspettativa ; die ha
rari"" di sperare. ,. „ . , , -.
EXPECTATIF, IVE, ad). Qiu donne droit
d'attendre , d'espérer. In aspettativa, lin est
guère en usape qu'en cctis phrase : Urace
expectative. Gra\ia cspeitatr.a. ....
ÈXPECTATION , s. f. T. peu usiti. At-
tente. EspettaVi-re.
EXPECTATIVE, s. f. Espérance, attente
E X P
fondée sur quelque promesse , sur des belles
apparences. Aspetiaiiva ; espeitatlva ; spe-
ranza ; e!fc:taiione. - Espèce de droit de
survivance que l'on donne en certains pays.
Aspettali va. - Il se dit aussi d'une Leiire ,
d'un Bref du Pape , qui donnoit assurance .i
un homme de le pourvoir d'un certain Bé-
néfice quand il viendroit a vaquer. Aspetta-
tiva. - òe dit aussi d'un acte de Théologie
qu'un Etudiant soutient , lorsqu'un Licencié
prend le bunnet de Docteur. Esame o tesi
pubblica d'un Liccnliaio-.
EXHLCTORaN 1 , ANTE , ad). T. de
Med. Wedic-.:mens qui lont sortir par les
crachats les humeurs grossières et visqueuses
attachées aux parois de> bronches et des vé-
sicules f ulmoniales. Esiettorante; che spurga
il petto. , ^
EXPECTORATION , s. f. Ev.-icuation
par les crach.its, des humeurs attachées aux
bronches ou aux vésicules du poumon. £if'»'^
la-ione ; l'espiitsion del catarro del petto per
"via dello spurgo. , „ , u
EXHECiO.xE', EE, part. V. le verbe.
EXPEC rUKEiv. , v. a. Chasser ].arjes
crachats les ni.iuv-dses humeurs qui etoient
.ittachées aux bronches. Mandar Juort dal
petto ; espuri;are.
EXPEiJlc' , t.E , p.irt. V. le verbe. .
EXI'EUIENT, s. m. Moyen de terminer
une aftaire. Espediente ; spcdicnte ; me\\u
opportuno da conchiudcre, terminare un affare,
c,:rip,:,sj. - On dit, il e,t expédient, pour
dire , il est a vrofos , il est néces.aire; et en
ce sens , il est adj. Espediente ; spediente;
utile ; necessario ; opponuau ; Ja a'uvpo , ja di
mestiere. - On dit ou Palais, cet Arrêt a eie
rendu par expédient , poiir dire , que les
Avocats n'ont point plaidé , mais qu ils se
sont conciliés , soit tntr'eux, soit par 1 avis
des Gens du Roi , ou d'un ancien Avocat.
Composii'j.ie aW amichevole. ,
EXl'tOlER , V. a. Dépêcher , hâter 1 exé-
cution , la conclusion d'une affaire , d'une
chose. Spedire; spacciare; affettare l' esecu-
xion d'iir.a cosa; sbrigare; laminare; dispac-
ciare; d.trfine con prestcna. - Se dit aussi
des personnes , pour dire, terminer les affai-
res qui les regardent. Spedire ; terminare ; de-
ddere; conchiudere. - prov. et en plaisanterie.
E.-ipédier un homme ; finir promptement
quelque chose de f.icheux pour lui. Spedire ;
spacciare. — Faire mourir vite. Spacciare ;
giustiiiare ; far morir presto ; mandar per le
poste atl'aliro mondo ; mandar presto cogl.
Angeli a cena. - Expédier des lettres, des
provisions, des brevets, etc. les revêtir de
toutes les formes nécessaires pour les rendre
viilalilcs. Siedirc. - En T. de Comni. taire
partir des march.iudises. Ainsi on dit expé-
dier un voiturier , un vaisseaii , un ballot
])0ur quelque ville. Spedire ; J'aie una spc-
■ EXPEDITEUR, 5. m. T. de Comm. Nom
qu'on donne i A.rosterdam , .i certains Com-
missionnaires auxquels les Marchands qui
font le commerce par terre av-; les i'.iys
étrangers , ont coutume de s'adreser pour y
faire voiturer hurs marchandises. Spedi-
rioniere., ,. « • / ,.
EXPEDITIF , IVE , ad). Qui expédie
promptement les affaires dont il est charge.
Éspcditivo ; speditivo ; atto a spedire j die
'expédition, s. f. Action par laquelle
on expédie. Spedivone ; presterà \ espedi-
-.ior.e. - Il se dit des dépêches, soit lettres
particulières, soit ordres, in. tructions , mé-
moires, soit .ictes de Justice. i>.icc;o;/;i.-
difione. - On appelle aussi expcdiiton ,
la copie d'un acte de Justice signée par un
OiVicier public. Copia d' un aito , ci' iir.a
scrittura piudiiiate. - Expédition^ militaire ,
ou siin;)lement expédition, se dit d une entre-
]jrise de guerre. Spediiione ; impresa militare.
- On appelle un homme d'expédition , un
homme actif, h.irdi , qui vient promptement
f habilement à bout de ce qu'il entreprend.
Como speditiva, - Expédition , sisnitìe aussi
E X P
diligence. Speditione ; presterà ; éHtgenid J
sollecitudine.
EXPEDITIONNAIRE , ad), de t. g. Il ne
se ilit gtiére qu'en cette jihrase : Banquier
txpédiuonraire en Cour de Rome _, peut
signiher, celui qui fait venir des expéditionf
de la Cour de Rome. Spediiianiire.
EXPERIENCE , s. f. Epreuve qu'on fait de
quelque chose , soit .i dessein , soir par hasard.
iperienya ; csperien\a ; sperimento ; prova.
- Connoisance des choses acquises par uii
long usage. Spcrien\a ; esperien\a ; pratica ;
"^'exVeRÌMENTAL , AIE , ad). Qui est
fondé sur l'expérience. Sperimentale; espcri-
mentale.
EXPÉRIMENTÉ , tt. , part. V. le verbe.
— adj. Instruit par l'expérience. 5/cr;m!nta-
to ; espcrimentaio ; esperto ; che ha sperien-
'.a; versato; iilruf.o ; spetto.
EXPERIMENTER , v. a. Faire expérience
de... éprouver par expérience un remède,
une recette , un secret. Sperimentare ; pro-
vare ; cimentare ; far sper\e:\\a o prova.
EXPERT , s. m. Se dit d'une personne
nommée par autorité de Justice , ou choisie
par les parties intéressées pour estimer cer-
taines choses et en faire le rapport, ferito;
esperto- Jugement , rapport d'expert. Perizia.
EXPERT , ERTE, ad). Fort versé, tort
expérimenté en quelque art qui s'apprend par
expérience, Esperto ; csperimentato ; speri-
meniato; versato; pratica; spetto.
EXPI.ATION, s. f. Action par laquelle on
expie. Espia\ivne ; purgai-one ; spursamenn .
di peccati. - Sous l'ancienne Loi , les JiiiB
avoient une fête , qu'ils appelloient la fête
des Expiations. La festa delle espi.iiioni.
- Se dit aussi de certaines cérémonies que les
Romains fai, oient pour app.iiser la colère du
Ciel, marquée par des prodiges. £t?iu;iûn«.
EXPIATOIRE , adj. de t. g. Qui expie.
Espiatorio ; espurgatorio; purgativo ; che serve
ad copiare un peccato,
EXPIE', ÉE , part. V. le verbe.
E.Xi'lER , V. a. Réparer un crime envew-
Dieu , une faute envers les hommes. Espiarti
'"ÉxpÌLATION , s. f. T. de Jiirispr. Sou"
tr.iction en tout ou en partie, des effets d u'
hérédité non encore niprehendée par Hier
:ier. Espilaiione ; ruberia.
EXPlRANi , ANTE, ad). G'. Voc.
va mou "ir. Moribondo ; spirante.
EXPIRATION , s. f. La tin d;un ter
dont on est convenu de part et d autre
sp'rare d' un termine ; la 'Cadenia , il
d'un termine eoivenuto. - T. . de l'hys. V
tien par I ique'le on rend l'air qu'on a ati
cn-ded.ins. E'pir.i'Jone; esalazione. .- T.^
Chim. Se dit de tou'es sort-îs o'évaporationr,
et de séparitions des parties subales dm
corps qui se mêlent dans l'air. EspiraiioiU
esalationt. ,, , , • ,_
EXPIRE', ÉE , part. 11 ne s'emp.oie qua.
parl.mt d'une chose qui est finie et qui ay*
une durée. Ainsi on dit , le temi-s est exinté,
la trêve es exjiirée. Spirato e il tempo yi
spirj'a la tre-fia. Mais on ne dit pas d"*
homme qui vient de mourir, qu'il est e,X]>irjl,
on dit , il est expirant, il a expiré a tel»
heure , il es' mort. E^li e spirante ; egli e a»l\
esterni' crii e all'agonia; egli e moribond»)
egli è sriraro , e morto alla tal ora.
EXPIRER, V. n. Mourir, rendre lanje,
rendre lo dernier soupir. Spirare ; morirti
mandar fuori l'ultimo spirito ; esalare lo sn-
rito ; cullare il Jiata estremo. - Il se dit fig
de certaines choses morales. Spirare; Jinin
termin.ire ; aver /ine. - Prendre fin. Spirarti
terminare; venir a jine , al termine. - "•*
Rendre l'air qu'on avoir aspiré. Il n est «I
usage que dans le did.ict. Sp'va-e ; Jitiare
alitare ; sfiatare ; espirare ; mandar Juan i
EXPLÉTIF, IVE, .-id). T. de Gramm. Si
dit de certains mots qui entrent dans uni
phrase, sans être nécessaires au sens. Esple
''""^^""'^•'""^ """explicable
E X P
EXPLICABLE, adj. Qui peut être expl!-
S"e;. Ce passage est explicable , n'est pa>
exp.ii:.ib.e Son plus grand usage est avec la
negative. Sf>ùgjt,à ; cs^UsMU ; che può
apugars:.
EXl'LlCATIF , I VE, adj. Ce qui explique
le sens oe qLielque chose. LsiUcaityo; d:i.hia-
rat. ..
EXPLICATION, s. f. Discours par lequel
on e.x'j.ique un sens obs.ur. Spiisailont ;
cip.icc\.onc ; dkhUrcyonc ; spiegaminta :
tchiariminto ; u-.urprc^-^-ont j lu'uiLne.
- Avoir une explication avec quelqu'un ;
le taire expliquer sur quelque ciiose doi.t on
pourroit e re otfensé. £siluai:or.e ; car,/-,
ren-^-xpcr ischlinmcnto dipjrou smUcrumcnic
'J""î: ".'-' simple intv.r|)rétation que l'un
tait dun Aiitnir, et les leçons sur la Sphè-
re, sur .a Ceographie, etc. SpùsaiLac d'un
EXi'ÙdTE, adj. de t. g. T. Dldact.
Cl.iir, tormel, distinct, développé. £sfi«,roi
esfrexso; dichiarato; formulici chiaro
EXPLlCirtAltNr, adveibe. T. Dldact
El. termes tormeis et clairs. Esp/icitamcmcl
t.pr,s,am:nt,; in modo cspUcUo ; fermai-
mi-nti -^ cfua'issimam.nu.
EX.'LIOUE; , ÉE , part. V. le verbe.
EXi'LiQ.EK, v. a. Eclair Jr un sens
ObiCar , le donner cLiremen: a entendre .
rendre un discours intelligible. Spi"-ari ■
tspucarc; amodar;; d,sp:;,r,.i c ; d.churarc ,
tydufp.,rt ; scMslic'c ; :„tcrf retare. - Inter-
pretar un Auteur, i^usa^c; mtcrprttarc un
Autore. - Déclarer , donner a entendre
quelque chose, òpugare; isftlcarc ; d;chU-
rarc duaTamcntcminiji>tarc. - .S'exiliquer;
exphqjcr ce que l'on pense, rendre pki,
dar -ce que l'on a dit. Sfiigani ; mun'ùsur
dichiar.-.ndo i esplicarsi; chiarire. - l-ns.^l
gner. V.
EXi'LOIT, s. m. Action de guerre siana-
Ue et mémorable, hatto iilustrt ; a-jion'
Tisa segnaiata , gloriosa , memoranda.
lorieux exploits. Gloriose gest:,. - he et
ironie. De quelqu'un qui a fait qucbue
, se mal-a-propos , on dit , vous Lvez tait
un bel exploit. Vol avete fatto una bella
*gent pour asiig.ìer , pour ajourner , s.ii-
, etc. C f.!jjn«; int^mayone ; staggimen-
to. - Souiìl.r tm exploit; donner un exploit
■ turtn-em^nt et sans que la Patrie s'en apper-
#?'"; '^ìf "'■ ''','^' . " "■'Slire senia che
' êtE'^f^"^'''!*^'^/-'^"' r''^'- E- Q-Î P^"'
«tre sai^i et vendo par Justice. EiTcuti-o ■
; Èi^^:^, ""'k"'-SS'"' '.'■^nàuta per via d'i
wt^t.^ia. - Uj, est en état de pouvoir è're
' t^Tr, " '•■''''^- ^■' "«''"* ""•> " F"'''
; EXPLOITANT adi., m. Qui exploite.
' n ne se dt que des Sergent , des Ar-
chers, etc., iiesso; kirro: ec.'chedàle
ea^l ^ni ; c-.t statuisce.
EX'LOITATION . s. f. T. de Palais.
; i. -ction d exploiter ne> bois et de faire va-
Kur une terre, une ferme , etc. fa:'i/o de'
POKhi , e governo o coltivazione d'''un pu-
'JJ', ce. - Exploitation des minss, T de
Sca-Td'h^ °"'"* " '* '""■"' **'* •"'"^''■
^^^ 'LOITE-J'É'E , part. V. le verbe.
t.\. LUI rtR, V. n. Faire quelque exploit.
F^ '^ )Tl ',"" ^-^ ^" 1''«" P!»i"nterie.
ta- gualche bella alone; segnalasi con mal-
che impresa. - Faire les fonctions d Huis.ier
ou de iergent. Citare ; intimare ; stae-ire
h;»„ "^^ '^"V °" "1" P''°''- 3 "'•'I ex.jolrer
^fT^i'J;e^iai::'ii-^B
« débiter 7es''bols''dàns !a''fnV/, ' -f"^?""'' ",.->re cans un i,eu sa
ft're v.'.ir -Ar sel mains.*^ Cb w"'"! ' J' unj'r ■? 'e mettre dans un chemin ou dans
"^'i/sryaUreun f-rr,,], ,„ j'^ \ " T^'e , pour se déch.ircer du soin de le
i-'iUi^nnairc tran^Qu-ltancn.
E X P
EXPLOITEUR , s. m. T impropre. V. et
FY,', . '.''.f •c?"';se"t- ''i'ssoistaesuorc.
tX.'UU.vA I EUR , s. m. Celui qui va .
qu on envoie a la découverte d'un pays, pour
I f," .'"«'■'J'iiiorre l'étendue, la situation, etc.
1. sem;. u,e aussi en matière de négociation,
pour s.^niuer ceux que l'on envoie dans lej
^.^J ^■['^•'•seres, pour en découvrir les sen-
titiens , les ma.i.eres de penser, etc. Espio-
rantc, esploratori.
vei^.ft^'^h"'-''''-'- ^ ^^■'='' ''""f. '"^"-
uQ^^r» . *' impétueux que produit la
poudre a canon. Tur tuiminant , et les iné-
'ënû™men,*'V'* " '^^ '""'^° • '""q»'-'*
Bufe ifaV^^^' f'^' '• f- '•'''• X*""^'?"- Fi-
gure par laquelle, pour mieux faire connoit.-e
urls.i ,n. V"" ',«*f*"l"-' P^r diltérentes ex-
leS u'^£^ •. '• ^-J ■ •'f /'""^-- Acte par
lequei le détenteur d'un hér tase ch„reé d-
redevances foncières , l'abandonne a «^01
-• qui elles sont dues. Cessione de' beni del
.."i^r " """■""' ' '^ ''-^'-«"^ " ««-
tXPO.VENTIEL, ELLE. adi. r.rf.Gcom
transcendante. Il se du d'une q'iamilé élevée."
mmé^r'v 'r'hf ^T ''"i'^»'" est indéter-
L^tr, '.''•"^"'''*- t.'fienxiaU.
tlon^de"^'"^/^"^-^' \- '■ '• <<'- Comm. Ac-
.n.^rch.nri,ses . soit qu'elles soient du c'ru du
P'-ys ,_ soit, qu'el.es y aient été apportées
tam-n^o^ . •'I'r.q..ées. Asporta-.ione ;\raspol
EX.^ORTtt^, v.n. r.\//c-„;,™ Envoyer
ou trans, orter des marchandises d'un Etaî
,"X,"^,''"'''e- Asportare.
j."''y,^'^''^Tî,A'-rE,s. m. etf. T. de
i ra,. Celui , celle qui expose un fait ou
qui expose ses prétentions dars une requête
di'Arit"hm""v"V"'"'''''''"' ^'P'""nte^- t!
de dét au re On"'" 'T""'~ '^ "''i'"'
. n, 'L ^"r^>- On appelle encore . expo-
mi ssince ?, ''"' *=''l'"'"e le degré dune
puissance, tsponente.
im^ rl^îr*^? ■ ^■-"'' Ç*.1"' est exposé dans
^/4uî,i,„, présentée à un Jugé, i^o.,,";
tXPOMit^, y. a. Mettre en vue. Esporre ■
^Poiremeturjuorii mettere in .ista - [U
poser le iamt i.icrement, l'exposer dans une
le mLt generation des Fidelles. Et dans
le même sens , on dit, exposer des reliques.
ts(,orrei Santissimo Sagramelo ; Jarespo-
siyone delle reliquie, ec. - Ex/ioser en ve.i-
b vf f t,<it des choses que l'on expose à
vendues , que de celles dont la vente n'est
connue que par des aifiches publiques. Esp.,r-
re, o porre in vendita. - Exposer de la fausse
monnoie; débiter de la f.iu»e monnoie ré-
pandre la lausse monnoie dans le commerce
^pacc are monua falsa. - Placer , tourner
de cert.in core, hsporre; apporre ■ stua-e
n''si,r^"'n"; "'-'''"''* • expliquer , faire con-
nsitre. Uciarare; spigare; esporre; mani-
festare ; palesare. - Ex,,.oser un tex'e le
texte de la Sainte Ecriture, pour dire l'in'e'-
preter, l'expliquer. En ce sens , il vieil^J
V. ces mots. - Exposer sa commission; dé-
clarer le si'iet de sa commission. E,porre ■
d ch'arare ; manifestare. - Mettre en péril
mettre au hasard. Esporre ; arrischiare ■ a,'-
>e.iturare ; porre a rischio ; spoire. - Sex
poser a la mort, s'exposer au hasard, etc
L<porre ; anischiarsi ; cimentarsi, m.ttersi a
pencolo a rischio, aripenta^io. - Exposer
un enf,u.t. Certe phrase a d.fFérentes ac-
ceptions, selon le temps et les personn-s
dont on parle. En parlant du temps d^s
anciens Fayens. exposer un enfant, c'est le
mettre dans un heu sauvap.e et écarté , p...ir
'pJi;-î!îf ' "^■'""'O" «i'"" l^it. i^arra-.ione :
ré"iî^;',>eXi^r 'r-'^'--"'- - ^"ter.:
../,„.. •'^"'"- '^'posirione ; sposi-
ï^'"^o!T""'' ■'-*'="'?'■-'«; intcpreta.
ioiie, spiegajione ; manijestaiione - Fv
q-' ont- atanii' '"'''■ ^ P-'-''"ès enf.ns
^e'uv'e"nt pt es"ZUir ^'jA^r^^" '•"' ""
!o esporre che si jlT'iambKf "''"''' '
A^^u^^l^tp- ^ ^'"'""''i'} """''^ fi"-
^ fftf , a beLa posta ; a bel diletto ; a belìo
,\,', /•' "'""'"""t^i "ppcstatom.nte. - On
.i.ion naturel e poiu- certaines choses nu'il
s=mS.e^,a„ exprès po.ir cela. Semfrl'ZÎ
,et^l'f^^ ■ ^- ■"•>'" '""^'"^ envoyé à des-
de oX P°;.'^r les lettres, des nouvelles,
"es ordres, etc. Le Roi a envoyé un Exurèt
-"em d'udrò"""- "// <*'' "'"' "fii'-"
TonJ,f .1 ""■ ^" "F-csso; una per-
vywlf"' " '""'■' .P" '""" cosa. -
si "'nel"ót^,r„V! •'^'- Q-"' ''\'" '"-"^^
t r £u.rt' "„ Â '""f- '■""'•'" l'«" ^^ àoa-
' Éx1'lk"slXrEXT 'a-dvTn -ir'm"""- '
r-, »-i*»L-i,-» i , uc\ . en termes exnreç
mZ'e"""""'' "^"-'--""•'C : determinZl:
exSfh""'' >^^. ari. Énergique, quî
on^'^x'^im?!"^' '; ^- A"'°" par laquelle
Esoef, f ""■" ' '? '"' ''^ q^'^'q^'S chose.
- Lei tirLT"-" -; '" 'l"-'r"rci spremitura.
serr n. ^' ■" '^ n>anière dont on se
^^i^r'ï':^^'"--"^''"™-^-
EXfKLylABLE , ad-,, de t. g. Oui peut
nég^atÌve^Ti; ^' '"" '^ '''' ^"^ <'"'-«'-
papote '"'" "f""'"' . 'P-'Strsi coït
l^pPpR™E.ÉE. part. V. le verbe.
tXPRLMER, V. a. Tirer le suc le i,«
dune chose en la pressant. Spr^eh-JlU
c-re, cavare; estrarre. - Enoncer , re-.résen-
ffr'^^^ j-'l'''"'^'"''' '"•"■'/''•"'■ U suo cor-
etto; dichiarare; descrivere con chiare-.-.a
al viro - On dit, qu'une p.ission est bi-^iì
exprimée dans un tableau . dins un dfsà.iin
d ns un Poeme , pour dire , qu'elle y est
b en représentée, bien décrite. ii.//a eïpres.
stone; ben espresso. '^
La^ln"' ,o^!F^^*^ • "'''• •'^'^' emprunté du
tion quy.n doit a ce qu'on entreprend de f. ir»
FYiî'ii''c/'"'""''''" = P"-profssio-.e.
FYPT- t^lo' ^^ • P""' V- le verbe.
EXPULSER V. a. T. de Méd. l'oussct
' ''lite évacuer. Il n'a d'usage
„ti""''j"i"' >-'">-"<^i- 11 n a a usage oti'en
pirjant de la purgatlon deshumeurs. £i- -Uere-
Pr"?' ri' '""■"'■'^f^on; estrudere. -T dé
rrat. Chasser quelqu'un , le déposséder d'in
Cacc ""^ ™"'°" '''"" '' ^'"'' *" V'0"ession.
LXPULSIF;T;radi""'di'Xî-f^^,i
pousse dehors . qui fait' sortir. Espulsili,
che spiane t-iiori. "<>c ,
est^dTas^sé']-''''!'- f- Action par laquelle on
est chasse d un lieu. Espulsione; cacc'amr
Î^Juifii"^"'""'"'- ~ ^- ''^ ''^'^<'- A-lion pir
laqu.le la nature ou certains médicamens
déchargent le corps de quelque humeur ,,."!
Tif "" •""fbihque, soit par la voie d«^s
>..le, ou des urines, soit par tome autre
sn,"^Jne""°'" "" ^^^'éwks. Espulsione i
EX 'ULT.'ilCE ,
ixpultrice, qui a la
d). T. de Méd. Force
ertu d'expulser. £i^-,..-_
BpURGATOIRE, rdi. Nom que ''on don-
I ne a un catalogue de livres qui sont âuZ\
Ss
822
EXT
a Rome iiisqu'i ce qu'ils aient cte piirpes et
corrigés; ciiif>;rens de ceux qui sont deimi-
tivement prohibés. Espiirgaïuuo.
EXQUIS, I5E, ad). Excellent en son espèce,
tres-bon. Si^isito ; esv'isito ; ottimo; fnh-
bato;ccceiUntt; scelto. - Avoir le discerne-
itient elicmi- Esser uomo di fijiissimo S'udivo.
EXQUISEMENT, adv. f . /,-!«j;k. D one
manière exquise. Hors d'usage, biuisun-
"* EXSICCATION , s. f. T. de Chimie. Des-
sèchement. Essìcavonc. _
EXSUDATION , s. f. Action de suer. Ira-
'^ExVÛdER , V. n. t. de Phys. et de MéH.
Sortir en manière de sueur. Traspirare , o
uscir fiori a maniera di sudore. .
EXTANT, ANTE , adi. T. de Prat. Qui
est en nature. Esisfenie.
EXTASE , s. f. Ravissemcn d'eçprit, sus-
pension des sens , causée par une forte con-
templïtion de quelque obiet extiaorrimaire
ou su'naturel. Est.isi ; raym-.ento i ratto;
uscita fuor de' sensi. - fi^.R^vir en extase,
être eii extase , être ravi en extase , pour
dire , ravir en admiration, être ravi en at mi-
lation , avoir un extrême plaisir de quelque
chose. Rapire ; far andare in estasi ; Jare
strahilire; rapir d' ammirazione d: stupore.
- T. di Méd. Se dit d'une maladie sopo-
reuse en apparence , mais mélancolique en
♦ffev , dans laquelle ceux qui s en trouvent
affectés, sont privés de tout sentiment et de
tout moiivemeut , semblent morts , et pa-
Toiîsent quelquefois roioes comme des sta-
tues. Estasi. _ . .
EXTA■^IE', ÉE, part. Rapito m estasi. _
EXTASIER , s'Extasier , v. r.Etre ravi,
en ex'asp. On dit dans le même sens, être
cxt.nsié. Esser rapito; divenir estatico; andare
iuor di se per la pioia , per lo stupore , ec.
ìXTATIOUE , adi de t. R. Qui est cause
psr V^M^sQ^Eslalico; d'estasi.
EXTENSEUR, ad), m. T. d'Anat.Se dit
«les différens muscles qui servent a étendre
les parties. Us sont opposes aux fléchisseurs,
il est aussi subst. Estensorio ; disicnd't..rc.
EXTENSIBiLlTE-, s. f. T. ZJi^^cf. Pro-
priété de ce qui est extensible, j^aalira iti
cii) chf- e tstentiHle. rr r>- 1 ^
EXTENSIBLE , ad], de t. e. T. Dif'act.
Qui peut s'étendre. Estensibile; esteusno;
"extension , s. f. T. Didaçt. Etendue.
astensione idistcndimenco. - L'acticn de ce
nui s'étend. Distendimento ; stendimento;
stensione. - T. de Chir. Action par bquelle
on éterd une partie luxée ou fracturée ,
pour remettre les os dans leur situation na-
tutelle. Distendimento; stendimento; stira-
mento; stiratura. - Extension de nerf; le
lelachement qui arrive a un neri, lorsque,
par quelque effort , il vient a s étendre plu=
nu'il ne faudroit. Allentamento ; distension di
Tiemi. - Extension de privilège , extension
d'autorité; augmeii'ation d'autorité , de pn-
\\\h2.e. Estensione; allargamento. - h?.. L ex-
tension d'une loi, l'extension d'une <-hu:e ;
l'explication d'une loi , d'une clause dans un
sens plus étendu; et dans un sens i-l'eu-f"
pareil, on dit , qu'un mot siRnifie telle et telle
chose par extension , pour dire qu outre sa
signification ordinaire et naturelle, ilsigmhe
encore tell» et telle chose. Estensione.
EXÏENÙATIF, ivE, adi. 7. /«'"."«. Qm
extéinie. Che smaur'tce , seema , dimmuisc:.
EXTENUATION, s. f. Affoiblissement,
diminution des forces qui se fait peu .1 peu.
Estenun^ione ; sieniiaiione ; offra imento ,
indeh lim.nto delle .for^e. - On d, aus 1
l'exténuation d'un crime, d'un tait , etc.
D?mfn,) ■•.«. - T. de Kliétor. Il se dit .l'une
figure par bquelle on dimmuequelque chose
i^dessein. Elle est opposée a l'hyperbole.
EXTÉNUÉ, ÊE, part. V. le verbe. - On
dit avoir le vi-.ase exténué, pour dire , avoir
le vi';aEe décharné. Esser magro , scarno ,
muciUnte ; ayer il yiso affilato.
F. X T
EXTÉNUER , V. a. Atténuer , affoiblir
ni a peu. Estenuare ; stenuare ; smagrire ;
affralire. - T. de Prat. Ou s'en sert, pour
dire , ati'oiblir, diminuer. Minorare; scemare ;
dimìntù-e, . .
EX TE'RIEUR , s. m. Ce qui paroit de quel-
que chose au-dehors. Esteriorità; l'esteriore;
ciò cl-e è di fuori. - 11 se dit aussi des person-
nes, soit pour le corps, soit pour les mœurs.
L'esteriore ; l'apparenxa ; L'estrinseco.
EXTE'iUEUR. EURE, ad). Qui est au-
Ashon. Esteriore; eitrinsceo; che e aijuon.
EXTERIEUREMENT, adv. A l'extérieur,
au-dehors. Esteriormente ; estrinsecamente ;
di fut.ri ; in fuori. . ^ .
EXTERMINATEUR , adj. et subst. Qm
extermine. Sterminatore; esterminatore.
EXTERMINATUJN , s. f. Destruction en-
tière. Essierminavone; esterminio-, sterminio;
; — : — ■ .»---«i;r.,T,»^.ïfo ; distruzione^
!it de la méthode
rovina, -'l .de Mathém.S-
par laquelle on fait évanouir d'une équation,
un»= quantité inconnue. Evanescen-^a,
EXTERMINE', ée , part. \'. le verbe.
EXTERMINER , V. a. Détruire , faire
périr entièrement. Estermmare ; sterminare ;
diitrue^ere ; mandar in rovina , in preçipiiio ;
metteri in conquasso. - fig. Exterminer les
vices , exterminer l'héré;ie ; les détruire ,
les extirper. Sterminare ; estirpare ; scaccia-
re; dist'uggere , ec.
EXTERNE, adi. de t. g-, Qi" est au-
dehors, qui vient du dehors. Esterno; estrin-
seco; esteriore. - On appelle externes, dans
les Collèses et dans les Académies , ceux
qui n'y solit pas en pension, et qui viennent
de dehors apprendre les exercices ou étu-
dier. En ce sens , on le fait quelquefois subst.
Esterno ; di fuori. - 'i. de Gcom. Angles
externes ; les angles de toute hgure rectili-
ene qui n'entrent ooint dans sa formation ,
mais'quisont formés par ses côtés prolonges
iu-èchovi. Auioli esterni. . ,,,.,_
EXTINCTION, s. f. Action d etemrtr,.,
ou état de ce qui s'éteint. Esiiniionc; spesni-
men-o; ammortamento. - hg. L'entière ces-
sation d'actiori des principes naturels , des
f..cultés mtunWes. Estiniione ; mancamento;
cessa-ion totale. - fig. L'extinction a une
race ^ d'une maison , d'une ligne , d'une
branche ; la fin d'une rate , d'une maison ,
d'une liçne , d'une br.indie. Estinzione.
- L'extmction d'un crime ; la rémission ,
Pabolition, la prescription d'un crime. V. ces
mots. - L'extmction d'une rente ; l amor-
tissement, le remboursement d'une rente.
Estini'one. _ .
EXTIRPATEUR , s. m. Qm extirpe.
Es'iriatore;che eitirpa , estermina , distrugge.
F.XTIilPATlON , s. f, Action d'extirper,
de déraciner. U n'a çuère d'usage au propre ,
qu'en parl.mt de certaines exctoissances, de
certaines tumeurs qui ont comme des racines.
E^thravonc ; estirpamento. - fie. Destruc-
tii n 'otalc. Estirpaxione ; distruzione intera ;
"e'xtÏhPÉ, ÉE, part. V. le verbe.
FX TII'.PER , V. a. U ne se dt au pronre,
qu'en parlant des maiiv.ii.-es hcrho> , lorsqu'on
les déracine de telle sorte , qu'elles ne pui-
sent plus revenir. Eii/r/iarc ; svellere; ster-
rare ; sradicare. - T. do Chir. Extirper iin
cancer , extirper tine loupe ; arracher entiè-
rement un cancer , une loupe. Estirpare ;
{radicare. - Extirper se dit aussi fig. de I en-
tière destruction de certaines choses perni-
cieuses. Estirpare ; dissipare ; àisperdere ;
distriqrere interamente; sterminare. - Extir-
per une famille, une rare , l'exterminer .
la d,"ruire eniiorement. V- Exterminer.
EXTI"^P1CE , s. m. T. d'Amiiuiré. Ins-
pecnon des entrailles des victimes , dont les
Anciens tiroient des présages pour lavenir.
EXtÎsPICINE , s. f. T. d'Antiquité. L'art
de deviner par l'inspection des entrailles des
anirn uix. Aruspici.^ _ ^
EXTr)RNE , EXTORNER, T. impropres
de Jeneiirs de Uvrcs. Les véritables terincj
t X T
sort Pestcn" , Restorner.
EXTilKl)UE', ÉE, part. V. le verre.
EXrOKQUER, V. a. Tirer, obicnir pat-
force . par violence , per menace , etc. na»
pire ; svellere ; strappare ; torre per for\a j
angurie: e; far soprw.i, ansherìe. - Extorquer
l'aveu vì'iin crime. Faj conjessare un delitto d
ÈXl ORSION , s. f. Exaction violente,
coi.tu'iion. Estorsijne ; esa\ion violenta ^
ahjs'ciia ; avania; sopruso.
EX TRACTION , s. f. Opération de Chi-
mie , par laquelle on tire les principes de»
corps irixtes. Estraiione.- Dans l'Arithmé-
tique , l'opération par laquelle ou tire les
racines des nombres. Estrazione. — Extr.ic-
tion, sienifie aussi l'origine d'où quelquun
tire sa naissance. Stirpe ; legnaggio ; origine^
estrazione ; natcità. - Extraction , en T. da
Chirure,ie , se dit d'une opération par laquelle,
à l'aide de quelque instrument, ou de 1 opé-
ration de la main , on tire du corps quelque
matière étrangère qui s'y est formé-- , ou qui
s'y e;t introduite contre l'ordre de la nature»
Estrazione. . _,
EXfRADOS, s. m. T. d'Arjhit. Cert
le cô*é extérieur d'une voûte , onpose a
la douelle, qui se nomme quelquefois In-
trados. La parce esteriore d' un arco , o-
volta.
EXTRADOSSE, ÉE , adi. T. d'Archit.
■Voûte extradossée , e;t celle dont le dehors
n'est p.^s brut. Arco , o volta , i cm spigoli
son pan dalla parte il fuori , o che formant
una superficie piana.
EXTRAIRE , T. a. (Il se conpittue comme-
Traire. ) Tirer quelque chose d'un corps
mixte , par le moven de la Chimie. Estrar-
le ; cavare ; far estratto. - Tirer d'un li-
vre , d un registre , d'un acte , les passa-
ges les rensêignemens dont on a besoin.
Estrarre ; cavare da un libro , da un régis-
tra; ec. - Extraire un livre , extraire ujn
procès ; en faire un abréfié , un sommaire.
Ertrarre ; far un ristretto , un compendio,
-T. d'Arithm. Se dit des racines, de»
nombres; ainsi extraire la racine carrée,
la racine cubique, etc. d'un nombre, cest
le diviser en telle sorte , qu on ait la raci-
ne carrée , la racine cubique , etc. potir quo-
tient. Estrarrc la radice .juadrata , la cu-
bica , ec.
EXTRAIT, AITE, part. V. le verbe.
EXTRAIT , s. m. Partie d'une susbtance
oui en a été tirée par un dissolvant coiivena-
hle. Estratto ; es.<enxa. - Ce qu'on extrait
de quelquelivre , de quelcpie registre Entrât-';
to. - Extrait baptistaire ; l'extrait du régis- 1
tre des baptêmes. Fede dì battesimo. - Ex-;
tr,-;lt mortuaire ; l'extrait qu'on tire du resis-;
tre des morts. Attestato cavato dal regis-
tro , dal libro de' morti in una Parocchia ,
Ospedale , ec. - L'abrégé ; le sommaire d un
procès , d'un livre, etc. Ristretto ; epitome;
''"eXTR^'iUDICIAIRE, ad) de t. g. T. de
Procedure. On appt-Ue aitisi les actes O" si-
gn-iications qui ne sont point relatives s
procès actuellement pendant en Justice. Esita
*'lfxTRÀjUD!CIAIREMENT , adv. Hor;
de la forme ordinaire des Jugomens. òtra-
fiiii.iicîalmevte. _ .. , /\
FXTRAOHDINAIRE, adi. de t. g. Q»
n'est pas selon l'usage, selon la pratique or-
din-,ire qui a quelque chose de plus que 1 or-
dinaire.'- Estraordinario ; straordinario; stra
no;tn,isitato ; stravagante. - Les Prince
donnent quelquefois le titre d'extraordmairi
l des A-nbass' dcurs . à des Envoyés; et loi
dit Amha'sodcur extraordinaire, biraortu-i
nario. - On appelle Courtier extraordinaire
un Courrier dépêché pour des occasions par-
ticulictes ; et on |e dit au.s. au «'b=';""
C,,mcr. .fr^o,rf;«.ir;o, ou simplement ,W
dinario. - Extraordinaire , signifie 8us<^,q"|
est smsuher , qui n'est pas commun._ Haro
singolare; straordinario; particolare ; ""'|« 1
m/rayieiicso. - EWraeràuaire , se prei"
EXT
souvent en mauvaise p.irt , pour rïdfcule ,
choqujnt , hizarre, extravagant. V. ces inors.
— <v>ji appelle procédure extraord:naire , la
prcct-d.trc c.vile. Juger à l'extraordinaire ;
c'est i-iger ju criminel. CnminaU. - Un
appelle (;uestion extraordinaire , la torture la
plui rude qu'on dunne a un accusé pour lui
faire dire la vérité, lortura straordinaria.
— Extraordinaire est aussi subst. et sigiuue
«e qui ne se tait pas ordinairement, Straor'
Jinanu ; fuor del solito ; Juor del cunsutto i
cosa insoìUa. —On appe'le extraordinaire»
dans les comptes des dépenses ,^ ce qai
est outre la dépende ordinaire. tlstraoïAl-
nar:o. — Extraordinaire » se dit aus^i des
nouvelles que la Cîzette publie hors d.i jour
ordinaire, fo^lutco d'avvisi ; ^ai^nta strao:-
dinaria .
£X f RAORDINAIREMEXT , sdv. D'une
façon extraordinaire. Estraordtnarlamcntc ,
straordinariamente. — Bizarrement , ridicu-
lement , d'une manière ciioquante. V. ces
mots. — Extrêmement. V. — Procéder ex-
traordijiairement centre quelqu'un i procéd.T
crimincik'incnt contre Uu. fruadcrc cruni~
nalmme-
EX FRAPASSE , ée , ad). T. de Peint. Ce
(pli n'tst point contenu dans les bornes in-
diquées par la nature. Che accede i iimiti ,
le corivenienle del sito ; s/cc^lato,
EXTRAVrtGAMMENT » adv. D'une
niJnitre eAtravc-;;iue. Estravagantemente.
EXTRAVAGANCE, s. t. iiizârrie , fo-
lie. Siruva^an^a ; estravagan^a ; bi\-i^rria ;
fantasticheria i arfÎsogolu ; cafricciu. - On
appelle aussi extravagance , une action ex-
trjvagante , un discours extravagant, òtra-
yff^,i.'!{a ; scioccherà.
EXTRAVAGANT , ANTE , adj. Fou,
bi.'. irre , tantasquo , qui est contre le bon
sens , contre la raison, il se dit des person-
nes et des choses. 11 est aussi siibu. Strava-
game; estravagante ; Jantastico ; cscrar.o ;
capriccioso ; bisbetico. — On appelle extrava-
gantes , certaines Constitutions des Fapos ,
reciieillies et ajoutées au corps du Droit Ca-
non. Estravagaitl.
EXIRAVAGUER. V. n. Penser et dire
«les choses o.'i i! n'y a ni sens ni raison. Far-
neticj-c\ âzlirarc \ di cose scvnce.
EXTRAVASATION. s. f. T. de Méd.
Action , mouvement par lequel le sang sort
de ses vaisseaux Stravasameiito.
EXrRAVA5E'. ée , part. V. le verbe.
— Sang extravasé. òangue stravasato , stra-
venato.
EXTRAVASER. s'Extjïavaser , v. r.
'II ne se dit proprement que du sang et des
humeurs qui sortent des veines , et de
leurs vaisseaux ordinaires , et qui se répon-
dent sous la peau , dans les chairs e* d^ns
quelques parties du corps , où ils ne dui-
ventpas èlre. Spandersi ; stravarsarsi , stra
vert arsì.
EXT.-^ÊME , adi. de t. 5. Q.ti est au der-
nierpûint , au souverain de^ré- Quoique ce
mot tienne lieu de superlatif , pour signi-
fier trè-^rand , très-grande , i! devient q'. '-
quefois positif; ainsi on dit, les mau:. *.s
plus extrêmes. Estremo; violento; imimn'
ïo; eccessivo. ; grandissimo. - Il signifie aus";!
excessif , et se dit d'un homme qui ne garde
aucune mesure , qui va toujours dans l'excé;.
Cet homme est extrême en tout. Uomo cc~
'.edente in ogni cosa , che si porta sempre agli
'.stremi. — 11 est quelquefois subst. et sie,nihe
Dpposé , contr;iire. Le froid et le chaud sont
es deux extrêmes. Il freddo e */ caldo sono
•due enr.m'. - On s'en ser' aussi dans la Mo-
rale. Gii estremi. — i . de Ge'om. On appelle
ïxtrêrne d'une proportion , le premier et le
luatrième terme. Estremo.
EXTREMEMENT:, adv. Grandement,
)eaucoup , au dernter point. Estnmamcn-
i ; grandemente ; sbracatamcnte ; somma-
nente.
EXTRÈME-ONCTIJN . s.m. Celui des
ieptSacrem^ns qui se confère en appliquant
es oamtes Huiles sur un malade en péril. Es*
F A B F A C 3:3
trema Unzione ; Olio Santo. J sont semblables a celios di Serpolet. Elie
tXl'ivc.UTÉ.s.f. Le bout d'une chose, cruit djns les lieux pierreux. L'inlusìo.i de
Fabregue est souveraine cantre \d morsure
(ies diiimaux venimeux , contre la dirììculté
d'uriner , et contre plusieurs autres maladies.
Ollnupodìo.
FABRICANT, s. m. Qui entretient un
ou plusieurs ircticrs , ou l'on travaille
i des éiorles de soie , de laine , etc Fab-
bricaiore.
PAKRiCATEUR , s. m. Il ne se dit guère
au propre qu'en cette phrase : Fabri,„:eur
de fausse nicnnoie. F^lsumancti ; /aUijica-
tore ; falsatori d: monete ; colin che /alseg-
gia la moneta. - fig. Fabricateur de fatix
Actes, comme d'un Contrat, d'un Testament,
d'une Transation , etc. Falsario. F.ibricateur
de calomnies , de nouvelles. Fabbricatore di
calunnie ; inventore di nuove.
la panie qui la termine. Estremità \ capo
giunta , termine d' una cosa. — Le dernier
point, le de-nier moment. Il signiiìe encore
les derniers mo.mens de la vie , et h^. on
le du des Villes asiiégées. £^trc/n//à ; estrc'
mo i i' ultimo periodo ; i' u'.timo mornenio ,
'c. - Le plus triste état ou l'on puiise être
réduit. Liserc aj^li esinrr.i , ail' estremo , in
somma miseria, — 11 se prend encore pour
excès. V.— un excès de violence , d'empor-
tement. Il s'est porté contre Uu à la derniè-
re extrémité, ton ogni eccesso; strabocche.
loimentè; dirottamente; disordinamente \ Ju'
EXlKiA^Ù^UE , adj. T. D:dact. Qu
vient de dehors. Estrinseco ,; esteriore j c,
Jaori. — En parlant oe monnoie , on appelit
valeur extrinsèque , la valeur que leiouverjii
donne aux monnoies , indépendamment du
poids. Valore estrinseco.
£XlUAiii>Cfc.Nt_E , s. f. T. de Mid.
Commencement d'eiulure. Principio à' en-
fiagione. ,
liXuBERANCE,s.f.iur.ibond.ince, abon-
dance inutile. Ksuberan\a ; sopra[?bondaa\a\
ridon.ienia ; eccedenza.
EXUiitRAN f , ANTE. adj. T. peu mité.
Surabondant. Sopprabbondante i eccedente ;
ridondante.
tXJLCERATION , s. f. T. de Méd.
L'action de causer ou de produire des ulcè-
res. Lsulceraiton.'y esulceramento , uUera\i^n:.
EXUi^CiLst, Et, part. V. le verbe.
EXULChlvhR, v. a. 7. de Méd. Causer
des ulcères. Esulcerare ; ulcerare i piagare i
impiagare.
EXULTATION , s. f. Vieux mot. Grande
ioie. EsuLta-jione.
EX-VOTO , s. m. Expresion empruntée
du Latin. 11 se dit ries tableaux , ces figures
qu'on place dans une Eglise , en mémoire d'tm
vœu tait en maladie , en péril. Ex voto ;
ioto ; tabella.
EZOUR-VEDAM , s. m. T. d'Hist. mod.
Ancien Commentaire du Vedam contenant
l'exposition ces opinions religieuses et phi-
losophiques des Indiens. E\our-ved.im.
EZ.TERI , s. m. Pierre de la Nouvelle
Espagne , qui a beaucoup de rapport
le laspe
diaspro s
Spagna.
olto
F, s. f. Suivant l'ancienne appellation
prononçoit eiT
i appellai
Cette dénomi
est aujourd'hu
lettre de I Al|>habet , et la quatrième des C'
sonnes. F
iAUaiCATION, s. f. /.ction par laquelle
on exécute certains ouvrsges de main. Il
s'applique sur-tout aux arts qui emploient la
lame , le coton , la soie , etc. Fabbricajione j
manifattura. - il se dit aussi principalement
de I exécutton d'une Ordonnance qui pres-
crit la fonte et le monnoyage d'une quantité
de metal. Fafbncaiione della moneta. - tìg.
La fabrication d'un faux acte. Falsifications.
FABRICIEN , .î.m. Celui qui est chargé
du soin du temporel d'une Eglise. On le
nomme communément , AL.rguillier. Operajo
'fa'hRÌQUE , i. f. Construction d'un édi.
hce. Il ne se dit guère qu'en parlant des Egli-
ses._ F.iW.-,m ; edificazione; constru-.i.mc ;
edificainento. - FitbtKiue , en pr.rbnt d'une
tghse faroisiale , signine aussi tout ce qui
appartient a cette Eglise , tant pour les fonds
et les revenus affectés ii l'entretien et à la ré-
paration de l'Eglise , que |.our l'^rgente-
terie et les ornemcns. Fabbrica. -'T. de
Mar. La construction d'un vaisseau, selon
la maniere propre a chaque nation Fabbrica;
costmi'one. ~ La façon de certains ouvrages
et de certaines manufactures. Fabbrica;
fattrica^wne ; manifattura. - On dit lig. et
tam. et en mauvaise part, que deux hom-
mes sont de même fafricue , pour di-e
qu'ils ne valent pas mieux l'un que l'autre!
tssi sono d' un pelo ed' una tana. - Au
pi. T. de Peint. Se dit des édifices des rui
al nés d'.Architettture .etc. dont on orne les
fonds des tableaux. Fdiric/ij i edlliu- ie--i
d' architettura. "'fii'y /'ii'
FABRIQUE' ,;ée, part. V. le verbe
FAKRIQUER , V. a. Faire certains ouvra-
ges àem.m. Fabbricare ; edificare ; cos;r„:.
. ,re. - i. de Mar. Construire. V. - fie Fa
„nt 1 briquer un mensonge , une calomnie , pour
Ua I diri» rr.ntr.^,...a.. 1.......,^..- .. _ ' K^*»»-
moderne , qui prononce Fe. [dire, controuver , inventer un mensônce
nation qui est la plus naturelle, I une calomnie Fahbricire ; inventare- con''
li la plus usitée. C'est la sixième trovare ; fingere ; macchinare. - On dit a peu
prés dans le même sens , fabriqu
c-, V. j • . -. , "• f''"'"l",e'' un testament , une dor.ation
rA, s. in..Notedu mtisique la quatrième de : etc. pour dire, .'aire une fausse pièce un
la gamme, ra. i laux acte , un faux tci'ament etc Fa'lse-
FABAGO , ou. FAUX CAPRIER, S. m. fMr, ; falsare; falsificare; contraffare una
l'iante. Ses feuilles sont épaisses et appru- ' scn.rura.
client de celles du pourpier. Onladitbonne FABULATEUR , s. m. T. inaxzri Cor
contre les vers. Fabaria. teur de fables. Favoleggiatore. '
Faille , s. f. chose feinte et inventée
pour instruire et pour divettir. Favola. — Le
sujet , l'argument d'un Poème Epique , d'un
Poème Dramatique , d'un Roman. Var^o-
mento d'una Favola, d'un Poema, d'un Dram-
ma. — Dans un sens collectif , il signllie
toutes les fables de l'antiquité Païenne. La
favola. — Fausseté , chose controuvee. Fa-
vola ; fi\ione ; falsità. — On dit qu'un hom-
me est la fable du peuple, la fable de tout
le monde , la f;ble de la Ville , pour dire ,
qu'il est la risée du peuple , la risée de
tout le monde. £r:/i è favola al volgo , ec.
FABLIAU, s. ra. Sorte de Poème torta
la mode dans les premiers âges de la Poésie
Française. C'étoit un Conte en vers. Sorta
di poema de' primi tempi della Poesia , che
era ima novella in versi.
FAbREGUE , s. f. Piante dont les feuilles
leggiatore.
t .^bULEUSKiMEN f , adv. D'une manie-
molo f^^ or ""'■""""' 'fi"'"""!"' i con
"fabuleux . EUSE , adi. Feint , contro.,-
ve ,mvet,;e. Favoloso xfav^.'esco ; che ha del.
ia favola ; finto ; tmaginato.
FABULISER , v. a. j-. ,„„,■„-. Aiou^er des
^abl« a une histoire. Favole^^giart ; raccontar
IM^^V^,' '• "• ^"'?" ""i => écth
^%['p^'i',-.^'""'''Sg-atore: scrittore di favole.
ba^m?n'^ Il 'J-A- ^'" Î'" <=»=é d'un grand
ba'iment. 11 se dit particulièrement du côté
par lequel on entre. Facc-ata; prospetto - /'i-
cia o fonte d'un edificio. '
FACE , s. f. Visage. Dans le sérieux il
ne se dit en ce sens , qu'en .arlant de Ui'u
Faccia; vi,o ; volto. - Dans le uyle fam.'.er.
on dit quelquefois , une face réioiiie , une
S S 2
S24 F A C
face enTimir.ée. Viso lie-o ; ridente ; /accia
«^'ma a. - Voir en tace , reKsrder en lace ,
couvrir U face , se couvrir U face, il lui a
fîit en fa».e. Federe ^ mirare ^i;u{trdarclnjac-
cia. Ccprir il volto ; coi;rirsi la J'-'CcU. ts'.i
gli ha détto in faccia, l'eindie de tace. Hi-
trarrc in Jccci'a. — F.ice , se dit aussi de la
superficie d:s choses corporelles, facùa;
lato ; patii di suytrfiiic piana. - Face d'un
corps ou d'un solide , en Géométrie , c'est
une des tisi. res qui composent la superficie.
lacera ; snpcrfiie. -Se dit auisi du côté
«le devant, ou d'une des partie, considéra-
bles d'un édifice. Fauiata; lacci o Jrontc
d'edificio; prospetto. - On appelle les faces
d'un bnstion , les deux côtés qui sont en-
tre les flancs et U pointe d'un bastion. Fac-
ci d'un hast'onc. - Faite face , fsçon de
parler dont en se sert en T. de Guerre,
pour mari|uer le côté v^rs lequel une armée
«ampéî eu r-ingée en b..taille , a le visage
tourné. Èssere a fronte , in faccia , a rin-
contra al mir.ica. - Faire face , se dit he.
en pMiant de quelqu'un qui est en état de
satisf.iire à ce qui lui arrive. Far fronte;
esseri in caso di soddisfare a' pruprj 'impegni.
— Faire volte-face; tourner le vissce , f.;ire
tête, etc. Far fronte; mostrar la fronte;
opporsi. — T. de Manèsc ,On appelle belle-
face , le» chevsux dont le ciìanfrein est blanc ,
c'est-à-c'ire ', que l'étoile ou la peloîte qui
est située .iu mi'ieu du front , se propage
et s'éterd en forire de bande jusqu'aux na-
seaux. Cavallo sfacciato. - Face se dit tif».
de l'état, de la siruation des affaires. Fjc-
<ia : aspetto ; slato ; s-tuaiione deali affari.
— k\\ jeu de la Bassette , on appelle tace ,
la première carte que découvre celui qui
tient la bónque. Carta di faccia ; la prima
carta. - Fjce et face , T. de Blason. V.
Fasce et fasce. - Fn T. d'Archlt. Fasce,
Bande. V. - En face , niv. En présence.
In faccia ; al cospetto ; alla prescr.ia. - Vis-
a-vis. Faccialmente ; /;; faccia ; dirimpetto ;
di rincontro ; faccia a faccia ; in prospetto.
— En face d'Eslise ; devant l'EpUse , et «u-
vantles cérémonies et les forme-, ordinaires
de l'Fglise. In faccia di santa Ch.ieta. - A
F A C
eorarc ; travagliare ; pungere j d^r c^'^lone ,
ûiSi-usto. — V. r. l-'rciicire du ctisi^rm , st
oléie. òt'iii re ; stii-^uu j ^irçjj.
F A
e
iioso , ehi sta
adir
alterarsi ; imOj oncia
ncui^erirsi ; accendersi
crarsi. 11 se cu aussi
lim^ier-
AI.E
,/ sriilo ;
itiarst i e
sonnel.
FaCHLRiE , s. f. Déplaisir , chagrin ,
regret. 11 vieillit Dispiacere ; disgusto i aj-
Janno ; rammarico.
FALHhUX , EUSE , ad). Qui fiche , qui
donne dti chagrin , qui in^ou.mjde. òpiu-
cevuic ; dis^ijcevole ; doloroso , /.istidioso i
tormentoso ; noioso ; increscevole. — i^cniblc ,
dilìicile , mal-aisé. V. ces mots — Ni„l-<iise
a contenter, bigarre, peu ti.ntabîe. incre-
scevole ; fastidioso ; molesto ; importuno , ca-
priccioso; intrattahiie. - *Jn du im^enoii-
ntllement , il est fi-heux , pour dire , c'est
une chose fâcheuse, tlia è cosa sptacevoi- •
crudele , tediosa , discara , nojcvole , ec. - i'
est quelquefois subît, et et alors il signihe ■
homme incommode , importun , ennuyeux.
V. ces mots.
FACIAL
appartient a
tAClENDE, s" f. Cabale , intrigue. Il
ne se dit qu'en mauvaise part , et dans le
style f.:milier. V. Cobale , intrigue.
FACILE, adj. de t. e. Aisé a faire, qu'on
peut (aire s.-ns peine. Fan/t ; agevoU. - On
dit qu'un homme est de facile .iccès , pour
dire , qu'il est aisé de l'aborder et de lui
p. rler. Benigno ; trattabile ; dimestico ; cor-
t'^c. — Condescendant , commode poLir le
commerce ordinaire de la vie. Compiacevole;
ai;evole; facile; trattabile; condiscendente ;
arrendevole. — Cln dit, un pinceau, un ci-
seau , un burin facile , en parbnt d'un ta-
bleau , d'une sculpture d'une gravure qui
semble n'avoir point coûté de peine a l'ar-
tiste. Pennello , scalpello , bulino facde ,
asevolc. - Se dît .lussi en m..uvaisc part ,
d'une personne qui n'est pas ferme dans les
occasions oi'i il le ^ faut être , mais q ji se
trop aisément. Debole ; troppo
; che si lascia menar per il
adi. 7". d'Aneti. Oui
Del -'
façons. Enti e "" "om
s'iUe cerimonie. ~ Soin
circonspection trop exacte en de cert.nnes
chu>es. Studio ; cura; ddi^enta , atteni-one
soverchia per ifualche cosa. - ÀlTéterie , mi-
nauderie. V. — On dit , d.ins la conver-
sation . de; gens d'une certaine façon, pour
diiL-, des gens d'an certain rang, d'un certain
caractère, i'ersone d'un cert'ord.ne, d't.natal
piale condition;; d'ix certo carattere. - De
façon que , adv. I ellement que. Di modo
che i di maniera che ; talmente eh'. ;ingjis)X
che. - En telle sorte que, de telle manière
que. In modo , in maniera che . . . in tal
guisa , in tal modo. — On dit aussi adv.
en aucune façon , ea nulle fi.qon , etc. It
niun modo ; m venin modo. - Façons de
v.iisseau. T. d: Mar. Ce sont les diminutions^
qu'on fait à l'avint età l'arrière du dessous
d'un vaisseau. La stella di una nave. -Fa;
con. T. de Comm. Nom du ling' ouvre qui
se fûbriquo dans la, ville de Cjen. Rin-
franto.
♦ FACONDE , s. f. Vieux mot qui
fie éloquence. On s'en sert encore d.ins les
poésies bat'ines. Eloijucnia , facondia
aller
ndevoïe
la face", autre adv. En présence de. . . à la
vue de. . . In faccia ; in presenta ; alla pre-
sen\a ; al cospetto di. . ■ — De ijrime face,
adv. D'abord. Il est vieux. Di prima fre-nie ;
di subito.
FA-CK' , ÉE , part. V. le verbe. - adj. Il
ne s'emploie guère que dans cette phrase du
style familier: Un homme bien f.-cé , pour
dire , un homme qui a le visage plein et une
belle représentation. Uomo di bello aspetto ;
che ha bella presenta.
FACtR, V. a. T. du'ieu de la B.>ssette.
C'est amener pour face, une carte qui est
la même que celle sur laquelle un joueui; a
mis son argent. Pigliar di faccia , o in faccia ;
alla prima carta.
FACETIE , s. f. Bouffonnerie , plaisante-
rie de paroles ou de gestes, pour divertir,
pour faire rire. Faceta ; motto ; dettj argu-
to e picervole.
PACETIEU.SEMENT , adv. D'une m.inie-
re facétieuse. Facetamente ; con modo j aceto ;
pìaccvoìrrente.
FACETIEUX, EUSE, adj. Plaisant, qui
divertit , qui fait rire. Faceto; piacevole;
meiteggiaiore j buriicro ; lepido; festevole;
solhrievole.
FACETTE, s. f. D-minutif, petite face,
l'im des côtés d'un corps qui a plusieurs pe-
tits côtés. Faccet:a.
FACETTE', ÉE. p.irt. V. le verbe.
FACETTEK , v. a. T. de Diamantaire.
Tailler à facettes. Affaccettaie ; tagliar a
faccette. . . ...
FACHE , ÉE , part. V. le verbe. - ad|.
Indispettito ; adirato ; scorrubbiato ; do-
''■"«■ ,. o . .
FACHER , v. j. Mettre en colere. Stini-
re ; far prendere ira ; provocar: a sdegno ;
miwe/rc adira ; iff.-.dert ; stu\xiearc. — Cau-
ser du dcilaisir. Ajf.isgert ; adUlvrarc ; ac-
_ i- AGILEMENT , adv. Aisément, avec
facilité , sans jieine. Facilmente , agevolmen-
te ; con facilità.
FACILITE, s. f. Moyen , manière fa-
cili de faire, de dire , eic. Facil'tà ; agc-
vole^\a. — F.icilité d'esprit , facilité de gé-
me , c'est une certaine aptitude d'esprit , de
génie, qui fait qu'un homme conçoit, pro-
duit lacilemcnt les choses. Facilità ; pron-
te\\a.^ — Facilité de style ; une^ disposition
.Ì écrire d'une maniere claire et aisée. Facili-
t.i ; chiare-{\a. - Fucilile de moeurs ; une
disposition naturelle a vivre , à s'accorrimo-
der aisément avec tout le monde. Facii'tà;
piacevoltila ; dotcetja ; agtvoU\\a ; trattabi-
lità. — Indulgence excessive. Accondiscen-
deny ; indulgenia eccessiva.
FACILITE , ÊE , part. V. le verbe.
FACILITER , V. a. Rendre facile , aisé.
Facilitare: agevolare; render facile , agevole.
F.^ÇON , s. f. Manière dont une chose
est fai-e , la forme qu'elle a. Maniera ;
foggia ; lavoro ; modo. - Le travail de l'ar-
tisan qui a fait quelque ouvrage. Fattura ; la-
voro ; fatica ; opera. — F. de Pratique. La
f.içnn d'un arrêt , pour dire , la peine que
prend un GrelîÎLT à dresser un arrêt. Fa-
tica di distendere , di comporre una sentenza.
- T. d'Agriculture. Labour que l'on donne
à latebre , à la vigne. Lavoratura; arat::ri;
lavoro. - Manière de faire , d'agir, de parler,
de penser , etc. Modo , maniera , foggia
d'operare , di uemare, ec. - FaçDn de parler :
une phrase. Modo , maniera ai dire ; frase.
- fain. L'air , la min ■ , le rr.aintien , le
pnrt d'un? personne. Il se dit aussi des
choses. Cera ; faccia ; gra-^ia i garbo; appa-
renta. — Manière d'agir contrainte et em-
h.irrassante , par trop de cérémonie et de
circunspcctiun. C'est un hunime plein de
' FAÇ- )NNE , ÌE,'part. V. le verbe. _
Etoffe façonnée. T. de Manufact. Celle qtH
està dessin. Drappo _ -
FAÇON.VER , v. a. Donner I.i façon a
un ouvrage , l'embellir , l'orrcr. 4^àîîi
raffazzonare ; pulire ; fregiare ; ador
abbellire; affusolare; pulire ; aggentilire. -
T. d'Agricult. Se dit du labovir qu'on donne
à la vigne , aux terres. Arare ; lavorar la
terra ; dar la prima , seconda , o tcr-^a ara'
tura; coltivare. - fig. Former l'cvpnt , les
mœurs , par l'instruction , par l'usage. F..™»-
re; Coltivare ; instruire. - accoutumer, v
U est aussi neu-re dans le style familier
alors il se dit des difficultés^ qu'on fa't d .ac
center quelque chose. Far di moite i
FAÇONNILR , ItRE , an. Qui est in-
commodé par trop de cérémonie», par trop'
d'attention et de circonspection d.ins de pe-
tites choses. Ceremunioso : cirmoninso ; nO'
jevole ; che sta troppo su le cirimon'e.
FACTEUR , s. m. Faiseur. En ce sens
il n'a guère cVuvaie qu'en ces phrases
Facteur d'orgues , l'acteur de c'avocins. Ar-
tcf ce ; artista; facitor organ'' , Ai grav' celli'
bali. - Celui i|ui est chargé de q lelqu
négoce , de quelque trafic pour quelqu'un
A'{cn'e; fjctore. Parmi les Nigocian
l'.il'pelle aussi Commissionnaire ; dai
tains cas , Courtier , Commis , et dans 1 O
rient Coagis. - Celui qui porte par I
ville les lettres de l.i poste , et les distnbu
à leurs adresses. Colui che porta , per l
città , le lettere della pò , - . . -. ,
e<se sono indirinaie. T. d'Algebre et d Arith
Chacune des quantités dont un produit e
formé. Fattore.
FACTICE , adi. de t. g. Contrefait pi
art , imi'é. On le dit par opposition
naturel. Fattiiio ; artificiale ; fatto con atti
art^^tivato. - Mot factice , terme facUCI
HI mot qui n'est pas reçu dans une langue
mais que l'on fait selon les règles de I ani
logie. Voce, vocabolo formato secondo len
gole dell' analogia d'una lingua , sehb,
sia ricevuto. _
FACTlliUX, EUSE, ad), et stihst. Q
se plait à faire des cabales d.'.ns un EtaÇ
dans une Ville , dans une Société , ou <J
est de quelque cabale , de quelque factl»'
Fazioso ; capo di partito; sedijioso ; tunt"
FACTION , s. f. Le guet que fait I
cavalier , un fantassin , qui est à son t«
en vedette, en sentinelle, pavone ; aUur~l
servip.le ; sentinella. Etre en faction Oli ij i
faeton. Essere in sentinella. - Parti , cib. i
dans un Etat , dans une Ville , dans i
Corps , dans une Compagnie , etc.ra;ii)n|
/'"fAciTÒNNAIRE , adj. T. de Gueni
1 Qui est obligé à faite fatti»". t'4« (d'I
; chose.
F A G
lîorte ;chi{'i scntinelh. .
: tAC rOKAGE , ;. f. T. </« Çomin. Droits
' et aipt'^r/enieiis qui les Néiocians assgnent
; auxfjcc.-.iri oa Commissionnaires qu'ils em-
I ploient pour vtntire ou ôciieter leurs m.ir-
' chmdises. Drito Hi comi::us:oni.
1 FACTORERIE, s. f. ( queiqjes-uns di-
I sent Factorie.) C'est d.m> les Indes Onen-
' talîs , le 'ieu, le bureau ou sont les Facreurs
' ou Cjmmis des Compagnior de Comtnirce.
Ì Te rOTON , s. m. Celui qui se mêle ,
.;;re de tout dans une maison. 11 est
• ne se dit guère qu'en dénigrement.
.;' ,T« i aipalicnei mestolone ; arfdc-
' TU.M , s. m. ( On prononce Fac-
: Lïii.jsition du flit d'un procts, etde;
r.'ùne des parties, y^jfj, aliis^ijor.i;
ti ,l':inj causa , d'una ilu.
. ! ÙRË , s. f. Mémoire qu'un mar-
•?nvoie à celui qui lui a do.ir.é corn-
et qui contient la qaa»dlé et la
des marchandises qu'il lui envoie,
r-rix de ch.icune. fattura,
L'Lb. , s. m. T. d'Astron. Taclie lu-
. q l'on ao;ierçoit quelquefois sur
i' . lì Macchia luminosa c!u scorsesi q'-^ai-
c .■ .'.M nd sole.
1 ACULTATIF , IVE, adi. Q"' donne la
! facu'té. Il n'a guère d'usage qu'en cette
plirase : Br^f facultatif, qui se dit d'un Brei
par leij.iel le Pape donne un droit , un
pouvoir qu'o:i n'aurait pas sans cette dispense.
Breve che Ja facoltà , potere.
FACULTÉ , s. f. l'uissance , vertu na-
turelle. Facoltà ; potenza i podestà. - Le
talent ou la facilité que l'on a à bien faire
qiieliue chose. Facoltà ; dono ; talento.
Le pcfuvoir ou le droit de faire une cho
F.ic^'tà i /acuità ; podestà ; privilegio.
Ir.i :iie . vertu naturelle^ des pUn-.es , des
c'ri-, -, médicinales. Virtù; foi-{à ; proprietà
r.i . a'x. — Le corps ou l'assemblee des
i) - jiiFi , des Âlrûtresquiprofessent ou en-
nt certaines Sciences dans les univer-
La Tacultà ; // corpo de' Dottori , Pro-
. etc. Quand on dit la Faculté , ab-
,!, cela signifie la Faculté de Méde-
- Au f luriel , lès biens de chaque par-
. Facoltà ; /acuità ; rtcche-tZ- ; entrât:;
'-:i! Jl fortifia. — Les dCRrès , en
. psquc's un Gradué a droit de requé-
Ijinénce. En ce sens , il est terme-
■q.te. Diritto; ^ius ; raf^ioni.
OAISL , s. f. Niaiserie, inîitie, ba-
, j=t-!e, chose inutile et frivole. .yaocc/iJU'i;
: Jrieiit ; gofferïa ; freddura ; frascheria ; ha-
eatte'ta ; chiappola; ghierahaldana.
; FADE, ad), de t. g. Insipide, sans goût ,
sou de peu de goût. Scipito; insipido. — Se
tsentir le cœur fade , pour dire , avoir du
MégoiV. Essere stomacato; aver nausea. — QSi
i^n'a rien de piquant, de vif, d'agréanle. Sci-
ppilo; insipido. Couleur fade. Colore smorto;
'dilavato. Louange fade. Lode insipida , no-
t, jerole.
■ : FADEUR, s. f. Q.nlité dece qui est fa-
de , de ce qui est insipide. Sciplcena ; ins'pl-
',dej{j, — Il se dit fis. soit de la nvne , des
manières e: de l'entretien, pour signiHer un
'certain manque de grâce, d'agrément et de
vivacité ; soit des louanges et de la complai-
sance , vOLir marquer un excès de flatterie.
Scifiti-^ia; in^ipide^ia ; spiacevolena ; scc-
tatura ; seioccfie^ia. — U.:e louante fade.
Faj:idrasai:^ine ; scipiterta.
FAGARA , s. m. T. de Botan. En Fran-
çois. Frèp.e épineux. Frass'no spinoso.
FAGARE. s. m. T. de Botan. Fruit des
Indes dont il y a deux es!<è-es, le gr.ind et
le petit. Celui-ci à la figure et la grosseur
:1e la Cubebe. Ils sont l'un et l'autre apj-
matiques. Frutto Indiano aromatico , i:t'o
Faf.aro.
f AGOT, s. m. F.iisce3u de menu bjis, de
branchages. Fisiel'.o ; falcetto ; secca'ic-:ie.
— Paquet de bardes, de linge, d'herbe, etc.
En ce seas il est pop. Fagotto ; fardelli) ;
F A I
fardellttto. — Plusieurs pièces de Chsrpen-
tcrie et de Menuiserie , liées l'une avec l'au-
tre , et SI bien travaillées , qu'il n'y a plus
q l'a les assembler pour en faire un corps,
i.n tou'. Legname affastellato ed apparecchiato
per -jua'chg lavoro. B.'irque en chaloupe en
t.'goT. Lancia , o sim:le in pe-^i'. — C'est
un fagot d'épines , se dit prov. d'un homme
chagrin , de mauvaise humei-.r , et qu'on ne
sait par o.'i le prendre. E^U è come la lancia
di MonterappoCiy che pungeva per tutti i versi.
— lig. et prov. Un homme sent le fagot,
pour dire , que sa religion est suspecte. Vom
sospetto In materia di reUsione ; che pi\{ica
d'eresia o d'eretico. — prov. Conter des
f.igots i conter des fad.,ises , de sornettes.
Raccontar favole , novelle, frottole ; ficcar
carote ; dir pan^aae . sc'occHene. — tn T.
de Guerre. On appelle fagots goudronnés ou
ard^ns, des fagots secs et goucTronnés, qu'on
allume pour les ietter dans les ouvrages
des Assiégeans. Fascine impeciate e accese.
- Fagot , 7*. de /.i.'r/i. Basson qu'on peut
démonter , et par conséquent en faire une
eî;-ècc de fagot. Fagotto.
FAGOTAGE, s. m. Le travail d'un fai-
seur de fagots. Lj affastci'lare.
FAGOTAILLE, s. f. T. peu usité. Gar-
nture de chaussée d'un étang , laquelle se
fait avec des fagots. Fascinata.
FAGOTE', e'e , part. 'V. le verbe. - On
dit prov. et fig. tf'un homme ir-'l fait, mal
vc!u : voità uii homme bien fagoté. Uom
disadatto; fastellone; fastello mal lesati.
FAGOTER, V. a. ,'slofre en fa;ots. Aff'a-
stellare;afasciare; fa' fastello. - ng.etfam.
.Mettre en mauviis ordre , mal arranf-er. Af-
/jstdtare ; mettere a catafascio; alla rinfiisa;
mescolar più cose insieme.
FAGOTEUR , s. m. C°lui dont le métier
est de faire des fagots. Colui che lavora a
far fastelli, fasci ; che afiste'la.
FAGOTIN, s. m. Singe hab'llé , que les
Opérateurs ont avec eux sur le^ théâtre.
Bertuccia vestita. — Ce nom a oasié au valet
d'Opérateur, qui amuse le Xiti\t>\s. Brighella;
pagliaccio ; Ianni ; hugone. - fig. On du d'un
miuvais plaisant, que c'est un fag'otin. Egli
FAGofiNES , s. f. pi. T. de Coram. Petites
parties de soie f.^.ites par des particuliers.
Sete collettizie f o sia in piccole partite.
. FAGOUE, s. f. Glande qui est au haut
de la jioirrine des ,-nimaux, et que dans les
veaux <m .-.-pelle Ris. V.
FAGUENAS, s. m. Odeur fade et m'J-
vaise , sortant d'un corps mal-propre et m 1
disposé. Tanfo; puno ; Ic^^o ; cattivo odore
che c^ala da un corpo sudicio , o infermo.
FAIDE, s. m. T. de Jurispr. Droit de
venger un meurtre. Diritto di vendicare un
FAIF..\CE , s. f. Sorte de poterie de terre
vernissée , ordinairement à fond bl.anc Ma-
jolica ; terrapiia.
F/'IF.NCÊRIE , s. f. L'eu où la faïence
se fabrique. Fa'vbrica della maiolica.
FAÏENCIER, 1ÈRE, s. m. et f. Marchand
ou Marchande qui vend de la fa'ience. Coiti
0 cole'' eh: veni'- la maio'ica. - Il se dit aussi
de celui qui f,.briq le de la faïence. Vasel-
laio ; fihh'icante di .-. tjolica.
FAILI.N'E , s. f. r. de Comm. Serge de
lame qui se fabrique dans la Bourgogne. Saja
di Iiur,'ogna , così dette,
FAILLI , s. m. Marchand qui a fait ban-
(jueroiite. Fallito} fciliiore. Un failli ne peut
être ni Consul m Echevin.
FAILLI, iE,part. i' n'a ô'us.Tge que dans
le sens de finir, et dans ceUii de manquer à
faTe. V. le verbe. - T. de Blason. Se dit des
chevrons rompus dans leurs montans. Man-
cante. — A coup •failli , façon de parler, qui
se dit de certains jeux d'adresse , comme au
volant , o.'i , si-tôt qu'un des J meurs a failli ,
un autre prend sa place. Alpr'mo che manca,
eh: lascia afder il volante , la palla , ec. al
pri^i't chi perde.
1 FAILLIBILITE' , s, f. Possibilité de faillir ,
F A 1
32,5
(îe se tromper , sujé.ion à l'erreur, raiuib.'
Utài il pv:cr fai/are.
FAILLIBLE, ad), de t. g. Qui est sujet à
Terreur , qui peut se troiri-'t-r. IciluiU ;
xo^scrto ad eitorei che fi^o ir.^annaìsl , pren-
tier urcr^.
FAILLIR , V. n. Faire quelque chose con-
tre son devoir , contre les lois- Fallire ; fal-
lare ; errare ; piccare ; commetter fado ; mai-'
care. — Errer , se tromper , se ir.épreRdre cn
quelque chose. F*/.t/c i errare -, iLgLìinarsi ^
prender errore, aci^i'Uo. — Finir , manquer.
Fallirei mancirc ; finire; venir meno i tcr^
minare. — Ou dit t'am. et comme prov. le
cceur me faut, pour marquer qu'on se sent
quelque foibisîssc , quelque épuisement, et
qu'on a besoin de m-nger. // cuor mi man~
CI ; vengo men^ ; Ìo svengo ; mi sento s\e*
nire ^ mancar il cuore. — On dit aussi ar-
arriver à jour fa; 'ant » pour dire, arriver,
lorsque le jour est prêt à manquer. G/r*-
gnere j arrivare su la sera ; al cadere del
giorno ; su l^imhrunire. — M.nquer à exécu-
ter , à faire. 11 vieillit. J'irfi la , srns liillir.
Io anderò là ser.ra fallo ; io non mancherò
d*andare in quel luogo. — On dit , qu'une
chose a ("aill: a arriver , d'arriver, pour dire ,
qu'elle a été sur le point d'.uriver, qu'il a
tenu à peu qu'elle n'arrivât. Poco è manca'
to ì mancò poco ; è stato sul punto di , ec.
- Faill'r , se dit aussi de» NUrchsnds cu
Binciuit^rs qui ont fait banqueroute. Fallirei
far fallimento.
FAILLI FF,, s. f. Binqueroute non frau-
duVuse. Fall'mento; il far punto.
.FAlLLOIïE, s.^f. T. de Mar. Les Ma-
rins nomment ainsi le lieu cû le soleil se
couche. Luogo del tramontar del sole.
FAIM, s. f. Désir et besoin de m?nger.
Fame ; appetito grande ; voglia , bisogno di
mangiare. — On appelle faim cnninc , une
maladie d?ns laquelle on a toujours faim ,
sans se pouvoir rassasier. Jlulimo ; faîne ca-
nina; appetito; male della lupa, — On dit
fiç. que des î;ens crient à la faim, pour dire ,
qu'ils sont pressés du besoin de maniaci*. Veder
la fame ; ved^r la fame in aria ; essere scan-
nato dalla fame\ morir di fame. — Mourir
de faim , pour d;re , manquer de^ choses né-
cessaires à la vie. Morir di fame ; esser po-
Tiim chasie le lonp hors du bois , pour dire ,
que la nécessité contri^int les pens à s'éver-
tuer , l'our avoir de quoi subsister. Bisognino
fa trottar la vecchia ; bisognino fa Fuomo in^
gcgnoso. - fig. La faim insati.ible des riches-
ses, des honneurs, pour dire , l'avidité ,
le désir ardent de posséder les richesses , les
honneurs. Fame \ avidità; bramosia ; voglia
tntensti ; ciipidi^'a ; passione.
FAIM-VALLE, s. f. M Indie qui vient
aux chevaux , dans l'attaque de !..rucl!e ils
tombent , comme s'ils étoient morts. Alale
de^!*L,r-^iiolo ; speùe d: mal caduco de^ cavalli,
FAÎNE, s. f. Lefrui-duhè:re. Faggiuola,
FAINEANT, a^te, adj. et suhsr. Pa-
resseux , qui ne veut point fr.ivtillsr , qui ne
veut rien faire. Infingardo; scicperaso; per-
lone ; perdì^iornv; poltrone ; pigro ; neghitto-
so ; sfaccendato ; anneghittito \ fuggifatica.
FAINEANTER , v. n. Etre fainé;int , èfre
à ne rien faire par paresse. Il est f&m. /w-
poltronire ; inf.'-gardire ; sdarsi ; fuggir la fa-
tica ; perdere il t:mpo.
FAINEANTjSt , s. f. Paresse , faitardise ,
caçnardise. Irìfingardia ; ir.fmgarderìa ; irf.n-
gardagglne-y pigriya-. Untela ; neg^f.Unia i
FAINEAU , s. m. T. peu usité'. Dimin. de
faìne. P-^ i-piand duhècre. Fargiucltna.
* FAlNTIbE. s. f. Vieux mot. Trom-
perie. V.
FAIRE , V. a. Ce verbe est d'une si erande
étendu'-ì , que pour en marquer rous les sens
et tous les emplois, il faudrait faire presque
autant d'articles, qu'il y a des termes dans
's Langue, avec lesquels i! se )0'nt. On ne
s*e*;f proposé ici , que de rapporter dans le
meilleur ordre qu'il sera possible , les princir
325 F A I
Tules acceptations qu'il peut avoir , et sous
cliiCiine (bsqu.slles on peut ranger diverses
iiiùases. Quant aux laçons de parler adver-
biales et figurées , qu'il sert a tormer , on se
contentera au»si d'expliquer celles dont le
sens dépend uniquement du même verbe j
et pour touifis les autres ou tn renvoie l'ex-
plication a chi.cun des mots qui servent a
les former. - Faire, signiii.» créer, lormer,
produire; et il se dit généralement , de tous
les ouvrases que Dieu torme ei produit, de
quelque maniere que ce sr,ii. On le dit aussi
des causes secondes. Fare; creare ; furmarc;
yrodurre. — Fabriquer , comp^SE; , donner
une certaine forme , une certaine ligure ; et
il se dit généralement , de toutes les pro-
ductions de l'art et de certains ouvrages que
l'instinct tait faire aux animaux. 11 se dit
aussi , dans le même sens , des ouvrages et
des productions de l'esprit, tare-, comyorre\
formare; scrivere ; Jescnt-ere. - Opérer, exé-
cuter , et il se dit , t.^nt de. eftets , que Dieu
opère , que de ceux que la nature ou 1 art
opere par quelqu'agent que ce suit, lare;
operare.- Dans le meinestnsd opérer, d exé-
cuter , se dit aussi de tout ce qui rcg.-.rdele
travail des mains, et l'activité de l'esprit.
Eare ; eseguire ; mandar ad effelto. — On
dit , c'est un homme à tout taire , pour dire ,
c'est un homme capable de taire tout le mal
possible. Uvm capace d'ogni cosa ; aisposio
cl mal fare. - Pratiquer, commetire ; et il
se dit de toutes les actions de morale , bon-
nes ou mauvaises, et de toutes les fautes
d'esprit et de jugement que Ion commet.
Faire une bonne, une méchante action ;
faire une oeuvre de charité; faire le bien,
faire le mal , etc. Tar una buona a una
catlha anurie. Far un' opera di canta,
fare il bene ; far il male , ec. - Ob.erver ,
mettre en pratique; et en ce sens , il se dit
des choses qui sont d'oblig.-itidn et da pré-
cepte. Faire ce que Dieu ordonne, f,.ire la
volonté de Dieu , faire ce qui est de son
devoir , etc. Fare ; osservare ; praticare ;
cscsuire. - Dans le même sens , se dit aussi
de l'exécution et de la pratique de certaines
choses qu'on est obligé , ou comme obligé
d'accomplir ,d.'..chever, de terminer en un
certain tems. Faire la quarantaine. Un Eco-
lier qui fait son cours de, etc. l'are la .jua-
ra.itena. icolaro che Ja il suo corso dl , ce.
— Se dit aussi en parlant des choses qui mar-
queiit espace et étendue, et qui s'exécutent
et s'accomplissent par le mouvement d'un
lieu a un autre Fare ; cun-.pire. - Accommo-
der , mettre dans l'état convennble a la chose
dont on parle. Faire une chambre, faire un
lit, (aire la couverture, etc. Ripulir una
atanla ; rifar un letto ; far la rimboccatura ,
te. - Faire , suivi ou précédé de la préposi-
tion De , oji d'un équiv.ilcnt, sisnifie aussi ,
user, disposer; et il se dit , pour marquer .i
quoi on peut employer une personne , l'usa-
ge qu'on peut faire de quelque chose. Fare;
scervirsi ; valersi. - Donner une certaine
forme , accoutumer à certaines choses , ii cer-
taines habi'udos; et en ce sens , il se dit ,
tant de ce qui regarde le corps, que de ce
qui concerne l'esprit et les ma-urs. Les voya-
ges l'ont fait à la fatigue. Il est fait au chaud
et au froid. Se faire au bruit, se faire , à
tout. Ce Général a fait de bons Officiers.
Fare; avvt\\arc; assuefare; Jormare; usare;
addestrare , ec. V. Former , Accoutumer ,
Façonner, etc.- Faire , se dit aussi , pour
marquer le besoin qu'on a d'une personne ,
d'une chose ; et dans ce sens , il se joint
touioiirsavec le verbe Avoir. Si vous n'avez
nue faire de ce livre - l.i , prêtez-le-moi.
J'en ai à faire pour une heure, esc. Aver
bisoeno; mestitr.-. - On dit aussi, qu'on n'a
que faire d'une personne , d'une chose , non-
seulement pour faire entendre qu'on n'en a
pas besoin , qu'on ne s'en sert point , mais
aussi , pour marquer qu'on n'en fait nul cas.
On se sert .-lussl de la même manière de
p.irlcr , pour faire connoiire qu'on désap-
prouve quelque chose , qu'on le trouve mau-
F A I
vais. Uonfar conto y non ïstîmare ; non cu-
rarsi di,'., j dtsapprovart ; aver discaro ^ ec,
— Fuire, se dit iiuâsi dans le sens de s'occu-
per, a'emfjloyer le terni. (^Lie ferei-voiis
rantût ? (^ae tjices-voui imjoiird'huî ? Je
n'ai neii a taire, etc. Che fanu ? In che
v'occuperete? lo non ho mente da fare ^ ec,
— (Judiiti un veut marquer qu'un homme est
presque toujuurs appliqué a une mcme cho-
se , comme a l'étude , au jeu y etc. on dit ,
qu'il ne t'aie qu'étudier , qu'il ne lait que
jouer. £iiU non fa altro che studiare , che
Stuccare i c^ii n^.n attende , non bada ad al-
tro che , ce. — Ne taire qu'aìier et venir, ne
taire que dormir, etc. pour dire, être dans
un mouvement continuel, dormir s.Jisccssc.
essere scini-rc in moto ; non Jar altro che an-
dare Vimre j non far alito che dunnirc. — Un
iiomme ne t.iit que de soràr , ne tuie quo d'.ir-
river, pour dire , qu'il y a trèi-peu de
tema qu'il est sorti, qu'il est arrivé. Àf
pena appena e^/t è uscito ; è i^iunto or ora ,
ec. — faire, se dit aussi, de cerE^mei fonc-
tions dé guerre , auxquelles on cbt actuel-
lement occupé. Faire sentir.&lle , taire la
Kaide , etc. Far la sentinella ; far la guar-
dia , ce. — Faire, se dit ausM , des ditiéren-
tes prolessJons qu'on embrasse j et dcj diifé-
reni emplois , des dirterens métiers qu'on
exerce. Pi^f essaie; jur professione ; cscickar
un implico i occuparsi ; darsi a un mestiere , a
unajacolta, ec. - Faire protession , et taire
métier, se disent encore ^dans d'autres sens,
propres et ligures, qui se verront .iu\ mots
de Métier et de TroleiSiun. - Kei re:>enter ;
e^t il se (iit des ditî^rens personnages qut les
Comédiens représentenr sur W ihéatre. fjre ;
rapfresentaie. - Et parce que les hommes
qui veulent paroître ce quiU ne sont ^as ,
sont des espèces de Comedi;:ns qui reprcsci.-
tent un personnage , on die d'un hununequi
veut paroître gr.ind Sei^^neur , atlligé ou dé-
vot , et qui ne i'est pa^ , qu'il lait le grand
ieiijneur , qu'il t'ait r^ffligé , qu'il tait le
dévot. Far il grande -j far li b:i;nore\ far mo-
stra d'essere ujfuttu , addolciato jjar ti diwto.
— Dans ce sens, et dans celui de teindre,
faire se construit avec quantité d'autres
siUjstantifs et avec plusieurs adjectils em-
ployés substantivement. Faire semblant de....
taire mine de.... pour dire , feindre de.... Far
mostra \far vtsta di...fini^ere\jar L viste ; s:-
nadare. — Quand les substantits ou adjectils
sub'itantifiés, avec lesquels Faire se construit,
marquent quelque mauvaise qualité morale,
comrTie,imijerttncnt, fanfaron, etc. alors il ne
sigili he plus simplement, représenter a d£ssein
de paroître, mais, agir de la même sorte que,.,
il. fait l'unpertinent : il fait le fanf-irua ; il
fijit le diuble a quatte. Far l'impertinente ;
niiUantiirsi ; far il diavolo in tin canneto;
Jar il diavolo e peggio. — Faire , signinc aus-
si , lormer , composer de manièrequeles par-
ties servent .1 former , à composer un tout,
et que diverse i cliose.., diverses quantitcs5.tr-
vjiit a en tonner , à en composer une. Deux
et deux font quatre. Toutes ces somme^-la
ensemble font celle de tant, etc. Due e due
Jan. 10 o son -juatro. Tutte quellesomme insie~
mzjanno tanto , ascendono a tanto » formano
la sommo di tanto -, ec, — Faire , signifie
aussi , rendre de telle ou telle qualité. Ren-
dere i far diventare i fare, — taire , se dit
avec le pronom personnel, pour dire, em-
brasser un c'îat, une profession, iîefaire Re-
ligieux , se faire Médecin, etc. Farsi A*-//-
i'/ojo; abbracciar lo staio rclisroso ; farsi
Medico, ec. Publier , répandre dans le Pu-
blic qu'une chose est, en donner un? cer-
taine opinion. On le faisait mort ; on le fait
riche , etc. Far credere ; dar ad intendere ;
dlvtil^'are-y pubblicare:, spacciare; dire. — Faire
savoir, pour dire, apprendre. Faites-moi
savoir de vos nouvelles. Et faire à savoir ,
terme de Formule , pour dire . pub'ier. On
fait à savoir que.... V- Apprendre et Publier.
— Causer, attirer, exciter, être la cause,
être l'occasion de quelque chose. 11 se joint
jussi dans un icns à peu près pareil avec U
F A I
plupart des v^hes infinitifs ; et il se dit;
de tout ce qui est la cause prochaine ou éloi«
jnée de quelque chose , de tout ce qui donne
lieu, de tout ce qui donne occasion aune
chose , h une action. Fare ; casionare; recare;
produrre ; eccitare. — Pousser au- dehors,
laisser aller , laisser écouler. Faire de
l'eau; pisser. Far acqua; orinare; pisciare^
— tiure du sable , faire une pierre ; jetée
du sable , jeter une pierre avec l'urine. Aij/i-
djrficn. — On du aussi, d'un bateau, d'un
vai.,5eau, qu'ils font eau. V. Eau. - Faire,
en parlant d'argent ou des autres choses dent
on a besoin de se pourvoir , sit^nihe , amas-
ser, assembler, mettre ensemble. Il tâcli»
de vous faire quelqu "argent. Voilà tout l'.ir-
Rent qu'il a pu taire. Adunare; accumuU::;
ammassare ; raccogliere. — En ce même sci., ,
un dit, en F. de Mar. Faire du bois, lane
de l'eau , faire aigadc. Legnare; far ac^ua ;
tar provisions di le^na , d^aajua. — Le mo:,
laire, est appliqué a beaucovip d'usages d,:ni
la Marine, comme; faire le nord, le mo ,
pour naviguer au nord , ou sud. Far r<j:i.: a
tramontana, a me^io j/or/itj. — taire cai. i ,
se dit principalement des galères , lorsq.;''. -
les s'éloif^nent assez de la terre , pour :a
perdre de vue. Far canale.- Faire vent
riére ; prendre le vent en poupe, fona :
correre in poppa. - Faire pavillon; at!
uil pavillon quelconque, suiv,-.nt les cire
t.;nces. Al^ar bandiera ; innalberarla.- F. ; r ,
s ein]tloie aussi pour sujjpléer , remi.»', o-r
quelqu'un. Je ferai pour lui , c'est-a-dir .
je ser..i son commissioiinaire , son^ atm.; ,
sa caution. Io farci per lui ; faro le ^-e
veci. - Faire bon pour quelqu'un , c'e.t
e;re sa caution. Far bu^no per alcuno; esur
suo mailevadore. - Faire les derniers bc, ;
s'engager a suppléer de son arjent ce > i
manque à une somme promise. Vbhiij^ar,: .\
suj-ylire dd suo al danaro , che '
d'una
lima pn
F.iire
quelquefois simplement , peindre. Faire THi,-
toire , faire le portrait, faite les animaux,
c'est peindre l'histo're, le portrait, lessni-
muux. Fare, dcsciit ere , dipignere la stu'.'j ,
il ritratto, ec. - Faire, en p.irlînt des irn;-
pes et dautres choses de même nature , si-
gnifie , lever, menre sur pied. Faire i
troupes, faire des soldats, etc. Far ht.:
truppe; assoldar rente. - Ce Prince n'a
encore fait s.i Maison. Cet Amb. ssadevir i. i
pas encore fait son irain , son équipage. Fruì -
ledefsi di servidori , car:fi\'{e , ec. — F-ûre ,
en parlant de inarch.mdises ou d'autres ^;l:i'-
scs que Ton veut vendre , s'emploie p-i.'
morquerlepri.»! qu'on en demande. Combi.ii
faitej-vous celte étùffï-l.l ? Vous la f.'iu.s
trop cher. Quanto rendete, quanto dimana.i-
te , quanto fate pagare questo drappo ? l '^
ne vjietc troppo; è troppo caro. - tjutres le*
difìcrentcs sisnilicatioiis et les dlfférens i r.i-
plois que l'on vient de martiuer du Y'i^f
faire , il en a encore d'autres , suivant Iff i
avec lesquels il se construit. Il se joint avi -
vers subtantifs,aveclçqueisil forme des |.l.i
ses, que l'on peut résoudre par les verbis
primitifs ou tlcrivés , qui répondent à cha-
cun de ces substantifs. Ainsi, faire don , se
résout par donner; faire oft're, par offrir,
ftire honneur, par honorer; f.ûre des c.i-
resses , par caresser.; faire service , par sct-
vir , faire commandement , par cuminan-
dcr ; faire défense, par défendre; (aire des
plaintes, par se plaindre; faire une Rrace , .
par grr.rifier ; faire gloire , par glorifier ;
faire séjour, par séjourner; faire des allées
et des venues , par aller et venir ; et ainsi
d'une inlinité d'autres. 'V. Donner, Offrir,
etc. - Faire , s'emploie d'une mnnière re-
lative , avec la plupart dt-s autres verbes;.
et alors il prend toujours la qualité et la
signification du verbe qui l'a précédé , et au-[
quel il se rapporte. Ainsi, on dit, qu'un!
homme n'aime pas tant le jeu qu'il fai-i
soit, pour dire, qu'il ne l'aime plus t.iiit
I qu'il l'aimoit ; qu'il danse mieux qu'il n a
jamais fait, pour dire , qu'if danss inieu»'
1 FAI..
«u'nn'a iamiîs ddnsé ; qu'il se soucie mom;
du bien , qw'll n'.ivoit fait orni m autre
'tetni's, vovir t'ir'- , qu'il s'en soucie moins
•qu'il ne s'en seroii soucié autrefois. Comme
ces sortes He piir.isessont ordinaires, on croit
(ju'il suffit d'en avcir marqui ici des exem-
ples d.-ns chaque sorte de verbe, actif , neu-
tre et réciproque. Fare. - Fnire , se dit nb-
isolumeiit, en parlant des jeux dos cartes,
où chacun donne les certes a son tour; et
de certains autres ieux , où cbacun , tour
à tour, est cbli^^é de faire quelque cliose.
A qui est-ce à faire ? A chi sta a dar le car-
te , a far le carte. — Faire , s'emploie d'une
imnniere neutre , dans le ser.s d'agir, de tra-
va'jer. Faire bien, faire mal. .F<ir bene;
t:'r:ìic\ operare; lavorare i csl'e, — On
Cl civoir à faire à quelqu'un , iioi'.r dire,
L.. j lui parler , à l'entietenir d; quelque
ci ^ vi , à traiter de quelque chose avec lui.
Wvf chi fare] aver qualche negozio , qualche
afare da' trattar con alcuno. - Faire, s'em-
^^ioie aus^i pour servir , centrihuer. En ce
, on dit d'vme raison , d'une preuve qui
: , qui confirme ce qu'un homme a
v.incé, qu'elle fait pour lui; et au
ire, qu'elle fait contre lui , pour di-
r_ . qu'elle lui est désavantageuse. /iirfsr,
> C'-'rro di lui; serve; è ranta-jstosa ; e in
■'j j' • [■:.o !uo. — Faire , se dit aussi ou neu-
o.ir signifier, être convenable, être
.-nt. Ces deux choses font fort bien
L)!e. L'or fait bien avec le verd. Far
cjr bene ìnneme; accordarsi ; conve-
-.:; essere confaccyole ; far buon ac-
. - Ft.ire , s'emp'ole aussi imper:onnel-
■ d..ni le neutre , pour marnuer la
rurion du temps , de l'air.. Ainsi , on *
. i;i;'il fait nuit,^ qu'il fait jour, qu'il
* .'lud, qu'il fait froid , pour dire,*
:'t nuit, qu'il est jour , que le tem> ]
• : ..ud , que le tems est froid, etc. Si
■ ■■ . ; s>i fa sio'no ; /a caldo ; fa fred-
■-. — il s'em^îoie aussi imper'onnelle-
, pour matqiier^ la nature, l'état, la
:ou , les qu:î!ités de certaines choses.
,i'-*r vivre en :epAYS-ia. Il y fait bon ,
. ,' ..'vzr* son cari in quel faese ; r' è caro
.-■. i'i si sta bene , ec. — Faire , s'em-
,, - .',,uis le réciproque ; et alors il si^ni-
:■ , Cl e praticable , être produit , formé ,
: j , arriver , veniraêtre. Fare; acca-
. nter efrere ; essere eseptiblU ; potersi
i,jfirare. — Il sienilie a'..ssi , dans le
> venir. Il se fait vieux. Efli invecchia;
■ . -. ìC:'l:io. Les.atbres se fout beaux.
.1 A h:'i si f.inno ^ o diventano helli. — Fai-
?. s'vTip'ci^ aussi împersop'',el!crnent dans
réc. étaler, il se réso it par les vtb;! Etre
■Arriver. Ainsi ou dit, il se fait bien ces
ip>es dont on ne peut pas rendre raison.
; peat-il faire que vous n'en sachiez rien?
Hir dire, est-il cossible que?.... Essere;
c.:J:r:; avvenire; succede-e ; darsi. — F.îi-
, se prend -ussi subst. dzns la Peinture ,
:l,I irure et Gravure, pour dire,m-'ni'^
' peindre, de sculpter et ce graver. Aia-
F-AJSABLE, adi- de t. s. Quipeiifse faire,
- n'e^tpas impossibie. FartibiU ;fattevoIe ;
c f .-iô farsi ; che non è ImpossibHe. — Une
lose «st faisable , pour dire , qu'il est per-
s de la f;'.ire , qu'on peut la faire avec
stice , qu'elle nerénupne point. a l'équité.
itt'hile ; c.'ie pui> farsi sen^a Ingiustizia;
.cito ; permesso.
FAISAN, s. m. Espèce de coq sauvace ,
à se nourrit dans les bois. Fagiano. On
■pelle Poule fal<;am> , la femelle du faisan.
isiana. — Ou aprelle faisan-bruyant, une
uèce de canard. Sorta d\injtra,
FAISANCES, s. m. pi. II .se dit ds fout
' j'ni Fermier s'oblige par son bail de
VI de fournir , sans diminution du prix
I; Ç:o che ilfittutria è tenuto di dare ,
/; Ulto.
l^AhANDf.', ÉE. part. V. leverhe.
F».ISANO£.AU,s. m. Jeune faisan. Fd-
■ nttta.
F A I
F.MSANDER, v. a. Carderia viande ius-
qu'a ce qu'e'Ie ait un certain goût de venai-
son. Lasciar frullare , o stagionare la carne.
— V. r. Acquérir du fumet. Mortificare ; pren-
der odore di selvatico.
. FAISANDERIE . s. f. Lieuferméoùl'on
élève des taisans. Fagiania.
FAIiANDIEll, s. m. Celui qui nourrit et
èlève des faisans. Custode de' fagiani.
FAISCEAU , s. m. Amas de certaines cho-
ses liées ensemble. Fascetta. - En parlant
des anciens Romains , on appelle faisceaux, ab-
solument , des trousseaux de verges liées en-
semble avec une biche au milieu. Fasci ; fas-
cio di ve-ghe.
FAIjEUR, EUSE, s. m. et f. Ouvrier,
ouvrière. Celui ou celle qui fait quelqu'ou-
vrage. Facitore. !l ne se dit guère d^'S arti-
sans , dont la profession , l'art , le métier a
un nom particulier , comme Serrurier , Cor-
donn er , etc.
FAISSELLE ou FESSELLE , ». f. T.
d'Econ. rust. Vaisseau pour faire des froma-
ges, yasndnfaril cacio.
.FAfSSERlE, ojFESSERIF. , s. m. T. de
Vannier. Ouvra;^e de Vannier à claire-voie.
Lavoro del Vanlerajo.
FAbSlER , ou tESSIER , s. m.T. d'Arts.
Vannier qui fa:t des ouvrages a claite-voie.
1' filerai o.
tAlT, FAITE, part. V. le verbe. On dit
prov.aussi-tôt dit, aussi-tôt fait, pour dire ,
que l'exécution suit de près la pj-role , h
promesse , l'ordre. Detto fatto. - Quand
on parle d'une affaire qui vient d'être con-
clue , d'è're terminée , ou d'iine personne
qui vient de mourir, on dit, c'en est fait.
hi'a è finita ; ella e spacciata ; non vi e più
iui^io a dar inJ'ttro , a ritrattarsi. — On
dit , d'un homme qui est dans im âge miìr,
que c'est un homme fait ; et d'un jeune gar-
çon qui commence à devenir Rn'nd, à deve-
nir sage , que c'est déjà un homme fait.
FAIT, s. m. Action, chose t'.ite, ce
qu'on fait , ce qu'on a fait. Fatto ; anione ;
opera. — On dit, les hauts faits, les beaux
faits d'armes , pour dire , les exploits mili-
tarres. Et pour dire , qu'on sait la vie et les
actions de qucl'iu'un , on dit , en plaisantant ,
qu'on sait ses faits et gestes. Illustri imprese ;
cesta. — Voies de fan ; les voies de vfolence
dont on use, sans avoir recours à la Justice.
Opeia di fatto. — Prendre quelqu'un sur
le f':it , c'est le surprendre dans le temps
même d'une acrionqu'il veut cacher. Cogliere
sul fatto; sorprendere in fragranti , nelt' atto
di.... Etre pris sur le fait. Mangiar il cacio
nella trappola. - T. defalais. Fiendre le fait
de quelqu'un ; intervenir en cause pour lui.
On le dit aussi dans le discours ordinaire ,pour
dire , prendre sa défense , son parti , s,i que-
relle. Prendere il fatto e causa di alcuno ;
prender le sue veci ; aswme'sì , addossarsi 11
carico, l'assunto di difenderlo, di far le sue
parti.— Fait, signifie aussi le cas et l'espèce
dont il s'agit , soit quand on raconte quelque
chose , soit quand on agite une question.
Fatto ; axjone j storia. Le fait e=.t. Fatto sta.
— Mettre en fait, poser en fait ; avancer
une proposition qu'on soutient être véri-
table. Avanzare ; affermare ; sostence. -
F.'tit , si^nihe encore ce qui est propre et
convenable à quelqu'un. Cli> che conviene;
che è acconcio per alcuno. — Il se dit aussi
fam. de la part qui appartient à quelqu'un
dans un total. Parte , por-June , fatto
proprio ài ciascuno. — fam. Donner le fait
à quclq i'un , lui donner son fait ; se ven-
ger de lui, ou par quelque discours , ou par
quelque violence. Dar ad alcuno il/aito suo,
il suc conto. - Dire a quelqu'un son fait ;
répondre ouvertement , avec force , lui dire
ses vérités. Dire al alcuno il fatto suo. - En
T. de Jurispr. On nomme faits etaiticles. les
."■aits sur lesquels , en matière civile , l'une
des Parties fait interroger sa Partie adverse.
Et l'on appelle faits justificatifs , ceux qu'un
accusé aliègue, pour prouver son innocence.
F A L S.r^
Fan! ; prove. - Fait , en T. de Mar. E-)i-
ihete quon donne .i un vent qu'on présume
devoir durer. P ento f.sso. - É)e fai-, adv
En^ effet, certainement, véritr.bleinent l'i
vieillit , et n'a plu; d'usage que dans le stvl--
taîciiier. Infatti; veramente; invero. -'Fa
fai; ,. adv. tn matière , en fait de procès de
Letterature , de Religion , etc. In fatto ; in
rnatena. - Si tait , adv. Excusez moi , p.-r-
donnez-moi. llest;)op. Slhbene; scusat-t~i ■
perdonatemi. - Tout-à-fait , adv. Entière-
ment. Affatto ; assoluumente , ec. V. Entiè-
rement.
l'AlTAGE, s. m. T. d'Archir. Pièce de
liois qui tait le sommet de la charpente d'un
oa-iment. On nomme encore ainsi une tab'j
do plomb creuse ,. q,ie les Couvreurs mettent
au haut d un toit. Trave che regge il coml-
enoùì i e lastra di piombo che il cuoprc. - T
de Jurispr. Droit qui se paye annuellement
au Seigneur par chaque propriétaire i-our
le faite de sa maison. ÎJritto annuo che pa'asi
al.Signore da' proprietà-; delle case per il comi-
gnolo o colmo. - Le Uroit qu'ont en certains
lieux les habitans , de prendre dans les bois
t^u Seigneur une piece de bois , pour servir
de comble ou de faite à leur maison. Gins
che hanno gli abitanti in certi luoghi dì prendere
un peno ai legname ne' toschi del Signore,
perd cjrrugn ola delle case.
CAÌ-fioR,' '■"'■/'«".'«'"■ P->resseux.
FAlTARDbE, s. f. Fainéantise, lâcbe-é
parfsse. I! est vieux. V. Fainéanti-e. '
FAITE, s. m. Le comble d'un édifice. Col-
mo ; comignolo ; la più alta farte d'un tetto .
a un e!l,]-\io. - Jl se dit aussi du sommnt des
arbres. Cima; sommità; vetta. - On dit l\--.
le faite des grandeurs, de la gloire, du
bonheur, etc. Il colmo; il sommo ; l'an -e-
fr"\^- '''''' erandejie , della gloria , della
FAlflEKE, s. f. Espèce de tuile CPurhe
dont on couvre le f,i-c d'un toit, 'ligcla-
tegoiino. — Faîùére d'une tente; c'est l.i p'er-^
che qui est au haut d-? la tente , et qui est
m|5e d'un bo-t a l'autre , pour soutenir la
toile. Asta.
FAIX , s. m. Charge , fardeau , corps pe-
sant , qui porte sur une chose , et qui la
charge, i'esoj canea; fascio; sema. - fie.
le faix des affaires , le f-ix du Gouverne-
"i-"'.' ^ f'X" ' '' """''" ' '" """^ -f-s'i
^Bari, del Governo. - On dit aussi, qj'uii
b.i-iment a pris son faix , po-ur di'e , qu'il
s'est aftaissé autant qu'il le devoir. Fabbrica ,
edifixio che ha preso il suo stabilmcnto , là
sua fermei^a. - Faix de pont . T. de Mar.
Ce sont des p'anches épaisses et étroites,
qui sont entaiPées pour mettre su.- les baux
d 'IIS la longueur du vaisseau , depuis l'avant
(usqu'à l'arrière , de chaque côté , à peu crès
au tiers de la largeur du bàt'm.'nt. Tavole
di ponts indentate , dette a' le volte , seconds
corsìe. - Faix de voiles. C'est la ralingue dû
haut de la voile, qui soutient le doublage en
formant la tè'ière. Guarnimento dell' înver-
gal:ira o testata della vela .
F^ICIR , ou FAQUIR , s. m. Fsnèce de
D'.rvisou Rehgieu:: M .hométan. fuA.>.
FALACA, s. f. Pièce de bois sur laquelle
on .j'tache ceux à qui l'on donne la baston-
nade à Alger et ailleurs. Pmeone su dl cui
Si attaccano coloro, a' quiliù vuol dare la
èa.rtonata. - 11 se dit aussi de la bastonade
même. Bastonata.
FALAISE, s. f. On .appelle ainsi des terres
et des rochers escarpés le long des bords de
la mer. Spiatiglaalta , emeglii, scogliera.
FALAISER , v. n. T. de Mar. La mer
falaise, quand elle vient se hri;?r sur une
falaise. Frangere ; il mare frar.ge ; la scogliern
FALARIQUE.s. f. Les Anciens désignoient
par ce mot , tantôt une espèce de dard com-
posé d'artifices , qu'on tiroit avec l'ire con-
tre les tours d'une I^lac*: assiégée , pour y
mettre le feu ; tantôt une poutre ferrée à
plusieurs pointes , et chargée d'artifices ,
qu'on jettoit avec la baliste ou la catapulto.
' *»
Sorta ii iiavdloto lungo tre yidi , che lan-
ctiivjsi colia batista. ,,,/>- r
FALBALA , s. m. Bandes d étoffe ,.plis-
séei et misis pour ornement sur les lupes
et les échjriies des femmes , ec sur les meu-
bles. GuJ"!';!"'-"" >*•'''?''«•'•. . . ,. .
FALCADE , s. f. 'l'. de M.nege. Espece
de courbette ou d'allure, dans hquelle le
Cavalier retenant le devant , et d.lisent^i.t
le derrière , oblige ce même derrière u (tes
tems si courts , si subits et si près de terre
que les h.mches coulent en quelque tacci.
ensemble, òorra di mar.tgS'" < che da alcuni
e detto a ripelionc , da altri sbilanciane e
^'fALCAIRE.s. m. T. d'Wst. Soldat qui
portoit une épie courbe comme le cnneterre.
'^''FALaDlE" Q.UA.a'É''FALClDlE , s.
f . T. de Jiirisir. Droit qu'a un héritier institue
en pays de Droit écrit , ne retrancher un
quart sur les legs . hdéicomm.s, etc. lorsque
îes legs p.iyés , il ne lu. reste p.s un quart de
la succession du testateur. Falcidia.
FALDl.TOlRE, s. m. T. ice/». E -
péce de tabouret plat en usage en quel-
ques cérémomes de PréUts. Faldistoro Jal-
'''fALIBOURDE, s. f. T. populaire Men-
sonee, conte. Bugia ; favola-, novella.
FALLACE , s. f. Iromperie , fraude. Il
est vieux. Fatlaccia ; Jrude incanno i trec-
chcria ; trodoUnia. - f. de Logique. La lai-
lace d'un arsument. FaUacia d un are^mento.
FALLAClEUStMF.Nr, adv. Avec fal-
lace. Il est vieux, fallacemente; cou insanno i
frodolenccmcnlc; astutamente.
^ FALLOIR , v.n. Impersonnel. Etre de né-
cessité , de devoir , d'oblig.it'.on , de b.en-
sé.ince ; en ce sens, il n'a guère d usage a
l'infinitif. Bisosnarc ; convenire ; jar di me-
stiere; far mestiere; esser di insogno, di ne-
cessità, d'uopo. - Un dit communément et
est un faire le faut , pour dire , e est
absolue. Ella i cosa assoluta-
ra- eli è di asso 4.ta necessita.
""Et on' di",' èn "parlant à un Marchand,
à un Ouvrier , combien vous faut-il pour
votre marchandise, pour votre peine ? pour
dire, que doit-on vous payer pour votre
niarch.indise , pour votre peine .•■ Unanto ci
■vuole; cosa fietcndctc; nuanio.» ha da pa-
eare , nuanio costa. ? - Si taut-il , façon de
parler familière , dont on se sert , pour
dire , quoi qtiM en soit, il est de nécessite
ab,o!ue. Fa d'noyo; i di necessita; bis.^s'ta
assolutamente ; è necessario. - Falloir , se dit
aussi dans I3 sens de Manquer, et alors il ne
s'emploie qu'jve: la particule En, et le i>ro-
rom de la troisième personne, tn ce sens ,
il se conpi^ue avec le verbe Etre. Il s entant
de beaucoup. Assai manca. U s'en est peu
UWn. Marcii poco. ,, , , , ,
FALOT , s. m. Espèce de grande lanterne
eue l'on porte ordinr.irement au bout, d'un
Éàton. Lanternone. - On appelle falot, dans
Ja Maison du Roi et des Princes , un prand
vase qu'on remplit de suif, de poix-résine
et d'autres matil-res combustible; , pour
ëclaire.- d.in; If s cours, ^aso pieno di materie
comhft'ii! i'i che si tien acceso la notte ne' cortili
de' Principi per far lume.
FALOT, OTE,adj. et s. Impertinent,
ridicule, plaisant, drolc. Ridicolo; strava-
gante ; scondito ;sciapito; babbtone ; curioso ;
strambo; insulso.
FALOTEMENT, adv. D'une maniere
bien falote- Scioccamente ; impertinentemente ,
iufìonc^camc'^te ; ridicolosamente.
FALOTIER, s. m. Gr. Voc. Celui qtii est
eVi.irgé d'.illumer les falots dans la Maison dii
Roi. Colui che è preposto ad accendere vasi
fieni di materie combustibili nt' cortili del
Zie al fai mio. , „ ,
FALOUi-tDR , s. f. GrosfaRot de quatre
ou cinr: bûches de bois flotté, liées ensemble.
fastello di liiatro o cinque legne.
FALQUER , v. n. T. de Man'egc. Faire
talquer UH cheval; le faire couler deux ou
fam.
unenéce
FAM
trois tems sur les hanches , en formatât un 1
arrêt ou demi-arrêt, t ar il maneggio detto
del repeilone. V. Falcade.
FALQUET, s. m. i. itOrnith. Hobe-
"rALiÏFlC ATEUR , s. m. Celui qui falsifie.
Faaano; _f.i!saiore; JalsiJ-.catore.
i- AL:>itii-AilUN , s. l. Action par la-
quelle on ialsiue. falsificatone ; Jalsifca.
nunto. - Lachoje laUiliêe. taliiJica\tone.
FALSllr lE' , EE , part. V. le verbe.
rALjii'lER, V. a. Contrefaire que'que
hobe , comme l'écriture , le sceau , le ca-
het de quelqu'un , avec dessein de tromper.
■alsij.eaie , i-faisare; Contrajfare; alt.rarc.
-Al.érerpar un mauvais melange, falsare;
J.ils:ficiire ; Jalsegniare ; adulterare. - ralsi-
ucr fle la munnoiei l'altérer quant à la valeur
intrinsèque. Alterarla moneta. _
t-ALlKAi'vCK.,s. m. Nom general et co!-
lectil dt\ vulnéraires de Suisse. Il sigr.ihe en
Allemand , chute et potion , parce qu'on
tait prendre des vidnéraires a ceux qui ont
taii des chiites. A'oms che i bvi-tferi aanno a
tutti i vulnerari in generale.
FALUN , s. m. Nom quon donne aux co-
quilles brisées qui forment les tallinieres ,
et qu'on emploie en engrais comme la marne
frantume di nicchi. V. Falunière.
FALUML', ÈE, part. V. le verbe.
FALUNER, V. a. T.- d'Agric. Répandre
du lalua sur une terre. Concimar la terra con
jrantumi di n:cehi. .. ^ -.r
FALUMERE, s. f. Or. Voc. etc. Amas
considérable de coquilles brisées , qu'on
trouve en masse a une certaine protondeur
de terre , et qu'on emploie en engrais com-
me la marne. Ammasso il jrantumi di nicchi
che trovasi sotterra , e che serve di concio alle
terre. , „ ,
FAME, s. f. Renommée. Un esten usage
qu'en cette phrase de l-'r.itique : n.ét. ba en
sa bonne fame et renommée. /'ama ; i.puia-
lione ; credito ; buon nome.
FaME'.ée, ad;. 11 ne se dit qu'avec bien
:par I
tion. Av
11
ala riputa'
que de la tonvers
buon nome ; esser in puona (
•ione; esser in credito o diffamato.
FAMELIQUE , adi. de t. g. et subst. Qm
est travaillé d'une faim extraordinaire , et
presque continue. Famelico; affamato; /a-
mulento ; pHycato della fame. - Visage ta-
mélique , mine faméUque ; le visage , a
mine d'une personne qui est travaillée de la
faim. AffaiP.atu\-,o ; sparuto. '
FAfViEUX, EUSE , adj. Renommé, célè-
bre, insigne dans son genre. Famoso; rino-
mato ; celebre ; ir.siene ; illustre.
FAMIL1AR1.se', e'e, part. V. le verbe.
FAM1L1AK.ISEK, SE 1" AMILI ARisER,v.r.
Se rendre familier. Addimesticarsi ; addo-
mesticarsi; dimesticarsi; uuirefamigllarmente;
divenir famigliare ; trattar alla dimestica.
- Absolument , se familiariser ; prendre
des manières trop famil.ères. Addimesticarsi
troppo ; volerne troppo ; farsi di casa pili
che la scopa ; affratellarsi. — On dir d'un
homme qui s'est accoutumé à supporter cons-
t.-mment la dotdeur , qu'il s'est familiarisé
avec la douleur. Assuefarsi ; avverarsi ;
adurarsi ; abituarsi ; far callo. - C)n dit
aussi d'un homme , qu'il s'est familiarise
le style de Virgile , de Cicéron , pour
dire , que le style de Virgile et de Cicéron
lui est devenu familier et aise, qu'il se l'est
rendu comme çropre ; et dans ce sens , il est
actif. — On dit pareillement, qu'un homme
s'est familiarisé une Langue é.-rangère, pour
I dire , qit'il la parle , qu'il l'entend comme sa
1 LiiUgue naturelle. Studiar molto un Autore,
una Lingua , ec. sicchi: il di lui stile o quella
lingua li diventi famigliare , sicché l'intenda
'familiarité, s. f. Privante, manière
de vivre familièrement .-ivec quelqu'un. Fa-
miliarità; famigliari'.^; d!mestichi\{a ; intrln-
sticlieli-ì. - On dit quelcjucfois en mauvaise
p.irt , (ju'un homme 3 eu dïs familiarités
FAM
avec une femme. Usare la âlmôstlchc\^al,
— prov. La tamilidrité engendre le mépris.
La jùmisltarita fa disprenlaminto , o ginera
diSf-nliQ.
FAiMiLlER , s. m. Celai, qui en use d'une
fjijon trup f.imilière. F aniiluirc \ dimesticai
ch^ usa con soverchia Jamitjliarûà. - Fami-
liers , s. m, pi. C'est le nom que portent en
H'.pcigne et en Portugal , les Ofiicitr> de
rinquisition , dont la fonction est tie Ijire
arrcter les accusés, it de les accomp.igner
;iu supplice. Famigliari son detti nella òya-
^■la e nel Fortogallo eli VBÌ\Lali dUl'ln^.L^
shione -
tAMlLIER, ÈRE, àdj. Qui a Iiabitude
particulière avec quelqu'un , qui vit avec
lui librement et sans fatjon , sans cérémun -: ,
comme on a accoutumé de vivre flv;c I_s
gens de sa f'iimille. Fcmiliare ; famlslld. ,
dimestico i domestico j intrlnszco ; ani.\j.
— On dit , qu'un homme prend des =t,r,
familiers, qu'il a des manières fumilicr^i ,
pi*ur dire , qu'il prend trop de liberté .-, c
ies gens qui sunt au-deisus de lui. V- 6e t\)i: i-
li:iriser. — On appelle discours familier, ^^\ e
lamilier : un discours, un style naturel, et
.iisé , tel que celui dont on se sert oiil'^ i-
rement d.tns la ccnversation entre hum
gens , et dans les lettres qu'on écrit .1
amis. Discorso , stile familiare , Jami,..
piano. — ht on dit, qu un terme e-.t tdni 1
pour dire , qu'il n'est pas assez respecv;
eu égard aux personnes à qui , ou d-j.
qui l'on parle. Vocabolo troppo J ami i:..
termini troppo famÎQUari, — Epitres t„!i,!-
lière^i les Lettre^ que Ciceron a écrites a ics
amis. Lettere „ Lj-i^toUjavir^Uan di Lu...-
rone. - Fumllier , sijnitie aus^i , qui es: ad-
venu f..ctle par une grande habitude, p.ir im
long usajie. Fam/gllare ; abituale ; consun:).
~ Esprit familier i une s^/rte d'esprit qLi'.i^.
prétend qu'il s'iidonne au| rés d'un hoauie
pour le servir. Spinto Jamisfrarc.
FAAULlEaEiMLNT. ad). D'une mnni.ic
frimilit'rc. Famigilaimente ; /amiliarmcr.ic ;
fam:gUarescj.mi.ntc ; domesticamente i .: /lï
dimentica ; lntrinsecant<:nte.
FAMILLE, s. f. coll. Toutes les per^.n-
nes d'un même sang, comme cnûns, tr. r ^ .
neveux , etc. Famiglia. - En ce seni . ■
le nom de h fiimille Royrile , on coni 1
les enf.ins et les petils-enf^ns du Kui
lUal Famiglia. - On appelle h!s de 1..1,, , . ,
un jeune humme qui vit sous l'autorité iw ^u
p-bre et sa mère. Fidlo di famiglia. - T. ot.-
Peint. La Sainte Fatnille, est un tableau >;.:i
représente Notre-Seigneur , la \'ier£,e, ^ i;.t
Joseph , et quelquefois Saint Je^n. La .''.: ..m
Famiglia. — Famille, signifie aussi, r -c
maison , et il se dit en ce sens, dt- cçi.>
sont du même s.ing par les mj'es. Fan:
casa i casata j stirpe ; schiatta. — i
les personnes qui vivent dans une mêni_
son , sous un même chef; et en ce stu- ,
n'est î;uère en usage que dans cette piu.ii^-
Chef de famille. Caro di jamnjia. - Im
parlant des Grande d'Italie, se dit de r. ,,
les domestiques d'une maison. Fan.-
famigli ; serventi ; servitori d^ un Ò1,
— F.unille, se dit encore parles Naturj i
d'un assemblage de plusieurs genres 0 ;
pèc^s qui ont entr'eux uh grand nomlue .
r;:pi;ortb. Fum'^Ha dé filante^ di nicc'-i . •■'
FAMILLEUX, euse, adj. T. de Fa.-i^or.
Un faucon familkux , qui veut touiours man
gcr. Famulcnto ; che ha sempre fttme.
FAMINE . 5. f. Disette publique de pain 0
des autres chosi's nécessaires àia nouriir.r^
Fame; carestìa; penuria dì viveri. - m
et iig. Cricr famine sur un tas de hK
pbindre comme si l'on manquoit de
quoiqu'on scit dans l'abondance. K^u^
o .^chcrrar in briglia.
FANAGE , s. m. Action de faner ■
d*un pré fauché, et le salaire ^^ ce >
son^ employés à cette besoçne. IJar '■
Vcrha d' un prato dofo che il falcia'-^
' serata ; e V salario che si da egli epa-
' in c:ò s'ad^prano, r- . ,t 4 Tcr^\
la
FAN
FANAISON , s. m. Temps de far.er le . IncolUri,
iom.Scgacura del fimo; tempo della raccolta FANON
•de fieni. •-
hARAL , s. m. Grosse lanterne dont
le; vaisseaux se servent dans la navigjtiun.
tariaU. - Feux qa'oii allume durant la nuit
s r ks tours à l'entrée des Purts, et le Ion
i is plages maritimes , pour indiquer au
y,jiiseaux la route qu'ils doivent tenir. Fanai
FAN
FANATIQUE , adi. de t. g. et sub-.t. Fou,
extravagant, aliéné d'esprit, qui croit .voir
des apparitions , des inspirations. Il ne se
. dit guère qu'en fait de Religion. Fanatico;
. FANATIS.ME . s. m. Erreur du fana-
tique. Fanatismo. - Entêtement outré et
■bizarre. Capptnsr'ta; caparhi^rii; ostina{hne.
- 11 se du aussi d'une secte de fanatiques.
■fanatumo.
FANE, s. f. T. de J.-rdin. Feuille. V.
FANE' , ÉE , part. V . son verbe.
F.^NER, V. a.Tourner et retourner l'herbe
« un pre fauché , pour la faire sécher. Far
secare l'erba tagliata. - F'éirir. V. - v. r
Se flétrir, se sécher. .4,7.«./re; disseccarsi;
seccarsi ; alidirsi ; illanguidire. - On dit fig.
0 une femme dont la beauté commence à se
diminuer, qu elle com.-nence à se faner. B;ltà
€he viea mena , c/ie sparisce , che si sfùlora
syft,.js , languisce 1 svan< se' *
FANEUR EUSE , s. m.' et f. Celui , celle
qui tane les foins. Giornaliere , o Contadino
che Uyora di rastrello per soleggiare ,u seccar
t erba segata.
^FANFAN , s. m. T. familier, dont les
tner.s et les nourrices se servent pour cj-
resser leurs enfans. Vuce di cui le ml^rl
L%t''" " """""' ''"^'"' "fî^ «'/'"'-
.FANFARE, s. f. Air de trompette, en
Signe de reiouistance. Voce finta per espri.
î.-". '/,''"""' f'' trunée o simili , in s-no
il giubbilo ; clangore ; trombina. - Sonner
de^ taniures. On appelle ainsi les airs qu'on
au lancer du cerf. Dar fiato a' corni
i-A.\hA.<ON, s. et aaj. ipui fait le brave,
1 ■•/..-"t"'^ ^ ' ^'^ ■ ^= 1^'' "e ''«t pas!
I t-l.ian^atore ; vantatore ; ostentatore; vana-
\ glorioso. — Oui e'itpi're* r:^ k^,„ ».^"a
t, .,a ,. . r'- ''^■'??re s.-, bravoure , qui
■ b veut trop fa.re pircirre. Esa.-eranf ■ niil-
' '""'ajore ; vantatore ; che la spaccia da
' srande. F.ire le fanfaron. Far U nïl^i^ da
' ?'""■ ." " ^^ ^" ^'"■' <ie tout homme oui
«e vante trop en quelque chose que cTsdt
I «t,t. Arcijanfano ; millantatore. - TI s,V„i.
, fie aussi faux brave, poltron qui f^Te
; -brave. Spaccone; smargiasso. ~ Ci^W, W-
« v=_n,e au-delà de la vérité , ou deT
D. ^nseaiKe , qui promet par os-entafion nluc
■z:l:^oT' ""'" ^'''■■'"'''' -'--"rcT;
• FANFARONNADE, s. f. Rodomon-ad»
1 vanterie en paroles. Al///^„,,ri^,,?',?";'^^^^^
. ne; /J.T.iny; burbanu- vantn- ,,,■,, ^
.FANFa'RÔNNERIF;. f. f!'H;\' tud'"'I-
FANFRELUCHE , s. f. T. familier .,
^». se cat par mépris', en pariant d'un 'oJne-
C^ZliJ'"'"'' " ^' f^^" «i- valeur.
élâ^.?^^'' ' ^7^ . ^Boueux , plei-n
' •'"■' '''''" l"^sata , che ha cura del
, s. m. La peau qui pend sous
-,. o-.- un taureau , d'un bœuf. Gio'aia ■
pagiolaja. - 11 se dit a.iîsi des barbes dune
baleine, barbe , o targ:gli d'una bzlena.
-.1. de M.nege. Un assemblage de cri.is
qui tomn; sur a partie postérieure des bou-
lets du pied ri un cheval , et cache l'ereot.
éM^'""' ~, Ornement de U largeur d'une
etole , qu= les Hretres et les Diacres portent
V ,n"' ' «'l"''" appelle ordinairement le
MM.pu-e. V. - On appelle aussi fanons,
les deux pendans de la mitre des Evèque^
fj-ione. - 1 de Mar. Prendre le i.non
de 1 ariiraon. C'est le raccourcissement du
point de la voile, que l'.n trousse etTamasse
avec des garcettes, pour prendre moins de
r/m ; 'n *■'" "* " '"'' Vi'sn de très-gros
temps. Ce mot est particulièrement pour la
voile d artimon et quelquefois pour la mi-
meTiana.- fanons , f. de Chir. Sorts
<i appareil qu'on met a la iambe ou a la
cuisse, quand elles sont fracturées , pour les
artermir et es tenir droites. Fasciature ndU
Satura ddla gamba o della coscia ; canale
Jatto con pannolino addoppiato e avvoltolato
dalU^aiiti , per sostegni, della gamba , o
coscZjratturata. ^ '
cuk^^J^'^'^ • ': f'„J-'™=SÌnation. la fa-
culté Imaginative de l'homme. E.i ce sens
Il n a dusjge q.ie dans le Didactique; e?
alors plusieurs écrivent Phanuisie .suivant
1 origine, l-antasia , imaginarione. - II si-
.Mihe généralement, esprit, pensée, idée
Fantasia; pensino; idea; mt.ite. - HÙmeiu-
envie,desir volonté. Fantasia ; voglia';
volor.t.t; desiderio i capricc-o. - Opiifion
sentiment , goût. Opinione ; parere lidea '
l'JlL" 'v"'""'°- ~ ^-''Prics. boutade, bizar-
rerie. V. ces mots. - prov. Fsnt.-.isies mus-
quées sont des envies, des pensées bizar-
es et capric,e-..sn. T^-lie , idee strane,
capncctosc. - Chose inventée a plaisir, e
dans laquele on a plutôt suivi le caprice
tiue es reeles <h> 'i... r'. ...:.-■ ^■'i"'-=
FAR/ 329
[ Templeî on de monumens que les Païens
elevoient aux Héros déniés , aux Empe-
reurs , après l'apothéose. Tempio che ì Pa-
gani ergevano in onor d'un Eroe, d'un Im-
peradore.
^Ay-'^i s. in. (On prononce Fan. ) Le
petit d une biche. Cerviatto ; cerviaitello ;
cerbiatto; cervetto ; ^-.rvietto. - il se dit
^"è'l,^K"^i'^"• «''^" uievreuil. Caprioletto.
FApNWciv , V. n. ( On prononce Fan-
ner. ) il se dit des biches, des chevrettes
ou femelles de chevreuils , qui mettent bas
leurtaon. Figliare ; ma dicesi solo delU
cervia , e della cjprii.o:a.
FAQUIN , s. m. T. de mépris et d'iniure
pour signiher un homme de néont , un Lm-
me qui t.:it des actions indignes d'un hon-
nête homme. Briccone ; ghiottone ; barone;
'nascal-^nne ; fuifante. - Figure d'un homme
de bois , contre lequel on couroit autrefois
avec une lance pour s'exercer. Saracino ;
quintana ; ckintanj.
FAQUiNEKlE , s. m. Action de faquin.
Il eitt«m. Hr.cconerla if-rfauf.ria ; gagliaf-
fagjine ; aiione vituperevole , indegna.
FAQUIll, s. m. V. F..kir. '
FARAILLON, T. de iVlar. Petit banc de
sable separé d'un plus grand par un petit canal.
papier de la C,„,i. . c est le coller. (
^^'•'t^onmirc trunçois-HaUcn.
, ^- "- "V « M'ui'Jt SUIVI 1
que les règles de l'Art. Capriccio. - En ce
sens,. on dit d'un Peintre, qu'il peln" d»
fantaisie pour dire . qu'il peint sans avoi?
fÎnZ^a ''" ^' '"■oposs d'imiter. Far di
^Iff^^QUE, adi. tle t. s. Capricieux
sniet a des lantaisies , a des caprices. Eii-
\arro ; cappriccioso; lunatico; fantasli-o-
aromatico ; J^ceioso ; stravagante; faluiico'
- Biznrre , extraordinaire dans son genre.
closT' '^'""■^^"'^ ■< straordinario; capric-
^â^ZiZ, »)™^^^f|^tasque. Cattivo umore;
capriccio ; fantasticheria.
FANTAiQU£MENr,adv. D'une manière
fantasque et bizarre. Fantasticament^'f^tt-
d'une r 'l"''^-' 'v™-.-^''''l='.' « Pisd. soldat
/i"L- T d'inlantetie. Fantaccino;
flÌ^!^'^°%^'^'='''-''^'-5-Chimér;que.
Fantastico ; finto ; unaginato ; chimerico.
- Oui n a que I apparence d'un être cor-
^°Jr^-:'maM:.ìo ^'""""'"ì chinerko ;
''FANJASTloyER, v. n. T. de Peint. Tra-
■ailler de fan;.iisie. Fantasticare ; far di fan-
tasta, di capriccio.
FANTO.VIE, s. m. Spectre, vaine ima»e
1 on voit, ou quon croit voir. Fantasima ■
Jamasm; larva; spettro; ombra; befana,
-Z Uiimere qu on se forme dans l'espri'.
Fantasima , chimera ; idee vane ; visioni
- Une personne , une chose n'est que le
lan.ornede ce qu'elle étoi:, de ce au'ell-
devroit e're , pour dire , qu'elle n'en a plus
que 1 apparence. Essa non e più che l'ombra
di CIÒ eh ella era. - Au pluriel, et dans Io
style oidactique, se prend pour les images
les espèces qui se forment dans rima»iiM-
tion , ou qui restent des choses qu'on a vues.
tattasime ; immagini.
FANTON, s. m. V. Fenton.
FANUM , s. m. Mot emprunté du Latin.
On s en sert peiu- désigner Iss espèces de
FARAIS , s. m. T. de Pèche. Ficelles neu-
ves avec lesquelles on fait des rets pour la
pèche du corail. Funicelle, conçut si fanno
le reti per ta pesca del corallo.
FARCE , s. f. Mélange de diverses vian-
fles ou seulement d'herbes , d'oeufs et d'm-
grediens , hachés menu et assaisonnés , qu'on
met dans le corps de quelques animaux , ou
dans quelqu'autre viande. Riempimento ; n-
P_uno. - Petite comédie plaisante et bouf-
fonne , qui se joue ordinairement après une
piece de théâtre plus sérieuse. Farsa burUtt.:.
- Il se dit lig. de toutes les actions qui ont
quelque chose de p!ais.uit et de ridicule. Com-
media ; cosa ridicola.
FARCEUR , s. m. Comédien qui ne joue
que des tarées. II se dit par méprisd'un Acteur
qui charge un rôle comiqi.e. Fc-sonaggio che
rappresenta commedie , /arse. — Se dit aussi
au nguré, d'un homme qui fait des bouffon-
neries, qui est dans l'habitude d'en faire.
Jiut/one ; commediante.
FARCI , lE, part. V. son verbe.
FARCIN , s. m. Sorte de gale , de rogne
qui vient aux chevaux, aux mulets. Seaùlia.
rogna de' cavalli.
_j,^FARClNEUX , EUîE , adj. Qui a le farcin,
FARCIR , V. a. Rem: lir de f .ree. Empire
di condimento. — fig. et ram. Se farcir l'esto-
mac de viande ; se remplir l'estomac de
beaucoup de viandes. Fare una corpacciata ;
impinzarsi - On dit aussi fig. farcir un
livre de Grec et de Latin , farcir de ci'a-
tions , etc. En ce sens, il se prend to l'iours
en mauvaise part. Lmpi/e; caricar di Greco ,
FÀRCIS5EUR , s. m. T. pet, usité. Qui
forcir; Charcutier, ialsicc'aio
.FARCISSUilE, s. f. T. peu usité. L'.ic-
tion de farcir. Il riempire di condimento ; riem-
pimento.
FARD , s. m. Comiiosition artificielle
quon met sur le visage, pour faire p.ifolTe
le teint plus beau , po t rendre la peni i lus
belle. Eetletto ; fattibclo ; liscio. - Il s ^ à-x
hg. des faux oi-nemeiis en miiière iì'lIo-
quence. Liscio ; ino rp e' lamento ; i^;,-^ o
.falso omamenlo in mater'a di Letter:. - fi»,
et tam. Déguisement , Feinte , Dis^imuir-
FÀRD.A.GE, s. m. T. de Mar. Assrn,-
blagede tagots , ;qu'on met au fond d- cilo
qiiand on charge en grenier. Stiva a snu'a
di scccatiece per cjri:are a cassa '
FARDF.' , ÉE , part. \'. le ver'oe.
FAKDEAU , s. m. Faix , chargò Pc ■. .
carico ; carica ;soma ; salma. - 11 se di- ...'
fies grands emplois qui sont acconipagn». !>
plusieurs gbhâations , et qui uemandent b"ii
Té
S3o FAR
coup de soih et de trjvail pour b:en s en K-
oui-ter. Pcso;car,coisomj , incarico ; cura.
— F^-'ieju. C'est ainsi mi'on nomme duns
les mines , les terres et les rochers qui me-
raceiit débouler. Terra , rupi c pietre che
Kiinaccian di ammottare o scoscendere.
FARUER, V. a. Mettre dii fard, lyciare;
imbiettare ; imlhceare. Se farder. Miniar-
si aivmjrsi; sirclibiarsi. - h^. Donner
B une chose un faux lustre qui en esche
les défauts. Inorpellare; imbiaccare. - tôr-
<ler son Unciage ; remplir son discotirs ,
son laneage de faux ornemens d éloquence.
On dit de môme , f.>rd_;r vine pensee. Lis-
tiare ; adornare i abbellire co.t falsi o vani
FARDES T. de Mar y. Fargues. •
1 AUDEUR, s. 6'. î oc. et autres. Mot
ceu usi'é qui se dit dì celui qui donne un
fa»x lustre à sa marwiiaiidise , pour en
cacher les défauts. Mercante che liscia le sut
"'y\Rt , <;. m. V. Phrre.
FARFADET.s. m. Lsrnt follet, lutm ;
«lans l'opinion du peuple /)/<!vû/<.-«o, d,a-
rolino ; JÒUatj. - H: Ln homme Irivole.
l/onu Involo, leegieri , yoUbite. ,
FAKFONTE, i- i'Ornithol. \. Roi-
te'
F A S
FARFOUILLE, i-E, part. V. le verbe.
FARFOUILLER , V. n. et quelquefois actif.
Fouiller diPS quelque chose avec desordre
et en broui"...ut. 11 est fam. tritS'irc ; rir.ic-^
stare ; mescolare ; canjondere os'u cosa nu
'Targues , s. f. p1. t. de Mar. Planches
eu cordages qu'on é'.eve sur le pht-bord
d'un vaiiser.u , et qtii tiennen; lieu de gar-
ile-corps , et servent à cacher a 1 ennemi
ce oui se passe sur le pont. Falche , difese
''^FARIBOLE , s. f. Chose frivole , vaine.
11 est firn. Chiarpola ; baja ; chiappolena;
chiacclùcra i hicchuicchi'. ; ciance.
FARINE . s. f. Grain moulu, réduit en
poudre. Farina. - On appelle prov. et hg.
Gens de même farine , des gens qui sont
sujets aux mêmes vices , eu quj sont de mê-
me cab.,le. l'ente d'un filo e d'una buccia ,
" FAIUNE'", i"^^ T"de''Pe;iuure. Farineux.
FARW". , v. a. T. /■« ii'iié. Jetter de
la farine sur dupciìon pour le faire frire.
■^'fAi'TnET, s.m.T. inusité. Déiàiouer qui
r'a qu'une de ses fuces marquée de foints.
■'^FARINEUX, EUSE, adi. Qui est blanc
de farine. Infarinato ; asperso di Janna.
- II se dit aussi, de ce qui t^entde la niturc
ie la farine. Furinaccioo Dans ce sens , il
s-emploie aussi subst..I^r,"«.;. -/^fineux
se dit aussi de certr.mes choses ^lon' ' 5°"
une espère de poussière bianche sembU;ble à
ie la forine. Farinaccioio; che stsjarina la-
bilmente. -T- de Peint, to'.oris farineux : le
colori" d'un t.Weau dont les teintes sont
fides et dont les carnations, sont trop blan-
th-s et Ici ombres troj! Rri'.es. Sbiancato.
-T. de Sculpt. tigure tarinnise ; une hsiire
de cire qui n'e«t pas sortie nette '"•u moule
et qui a asviré une partk- du pla're , ou dont
le plitre a aspiré l.i cire. K.vo.o ; Af,'"" f' '
hahavettt. - tn T. deUrd_ 11 se d t d u n
fruit qui manque- d'eau , ce qui en tend le goul
lrès-m.-.uv,iis. Stopposo. , , r ■
FARINIER, s. m. Marchand de farijie.
Tarina''uoio\ venditor di fa-ina.
* FARINIERE, s. f. T. di province. L'cndroit
où l'on serre la furine, luoso dovt si r/one
'"fARUÌUSE , s. f. Espèce d'alouette qui
fait son rJd d.iiis les près , et qui est de
Il moi'ié vlus lictite nue l'alouette prainai-
re. Allodola matto'.ma , petragnola, cor-
"n^' OUCHE, ad), de t. g. S.iuv.-.ee , qui
ii'<4t iioiiit arr'tivui.ii , qui s'Époavaiite et
s'enfuit quand on l'approche. En ce sens ,
dit q-ie des bétes. Feroce ; fiero ;
; cnJJe ; iniru'tabtU. - l\ se dit
par ex.cnsiou , des personnes, et siijnitie ;
■ope et peu tr.iirable. feroce ;
intratCabU:\ iin^rati.-abile; fantastico; ru-
ido; scortesi. - l'eu sociable, qui craint ,
-;ui fuit la société des hommes. Inraita-
bile ; feroce : ritroso i schifo ; solitario.
- On dit ^u.si , mine , air f.irouche ; œil ,
regard farouche. Fsroci; ; terribile ; sdegnoso ;
'" FARREATION , s. f. T. d'Hist. Rom.
Coiifarreation. V. ...
F.4bCE, s. f. T. de Blason. Piece hono-
rable qui occupe le milieu de l'écu d'un
côté à l'autre , qui est faite comme une espè-
ce de règle , et qui a de largeur le tiers de
la largeur de yécw.Fascia. - En Archit. Face,
FASCE'", ÌE , adi . T. de Blason. Charsé
de faces ég.ilcs en largeur et en nombre.
FAiCIA-LATA, r. d^Aiat. emprunté du
Latin. Muscle de la cuisse fort long , pres-
que tout membraneux, et qui a très-peu de
ventre. Fascia lata.
FASCICULE, s. f. r. ie Pharm. Une
certaine mesure d'herbes, qued'jutres appel-
lent une Ijrasiée. Fascetto ; Jasocolo.
\ FASCIE , s. f. r. de Conchyliologie. U se
dit des bandes ou b.ndelctte> qui se trou-
ent sur la robe d'un coqudlage. Lista ; stri-
"fASCIÉ, éf., adi.T.^cC.nJi.r/. Qui est
nirqué des l,.scies , ou de bandes , bai.delet-
es. Listato. „ ^ .
FASCINAGE, s. m. Ouvrage fait avec
F A S
; FASTIDIEUUX, euse , adi. Qui catise
del'cn.àii. Fastidioso; nojoso; teiitaso ; in-
Qcs Liscine-», fascinata.
FA->'^-lKA TlON , s. f. Ensorcellement,
espèce de charme qui fait qu'on ne voit pas
les choses telles qu'elles sont. Fascina\ione;
fj'cino; malia ; fattura ; fattucchieria; af-
j.isclnamcnro.
FASCINE, s. f. Gros fagot de branchages,
dont on se sert pour combler des fosses , ac- I
commoder de mauvais chemins, et aider a ]
fi.ii-e des b literies pour le c.inon , et pour
d'autres ouvr.r.;essembl..bles. tascina;jastel- \
loda er^iir fissi ojarnpan.
l-A^ClNc-'.EE ,pîrt. 'v'. le verbe.
FASClNtK,v. a.Eiiiorcelerparunesorte
de charme , qui fait qu'on ne_ voit pas les I
choses comme elles sont. ACascmare; an-
maliare ; affatturare. - tig. Charmer , eb otiir i
par i:i\ f.iux éclat ,,en imposer par une b?.le ■
apparence. A fascinai e ; abbagliare ; cj/u- i
^'"fA-.EÒLE .'s. f- Lésume , espèce de fè-
ve , do b.iricot. Fag'utolo ; fagiolo.
FASIER , v. n. f . de Mar. On d.t que
les voiles fasient , pour dire , que le vent n y
donne pas bien et et (;ue la tulingue vacille
Duiours. Sbattere , o ril'neare.
FASSUUE , s. f. r. .te .Hannf en soie. Par-
tie de l'étorte fabritiuée eivre I en,uple et
le pcittne, sur laquelle les e^polins sont ran-
gés quand la nature de l'étofte en exige.
Qiielta parte dd drappo tessuto che non e an-
cora avvolta, al subbio , „ ,
FASIE, s. m. sans pi. Vaine ostenta-
tion, affect.;tiondenaroì're avec éclat. ra<ro;
boria ; superbia ; alterigia ; pomposa graiide^-
^"fAÌTE.?,'". m. pi. On appelle ainsi les
t.-!bles ou livres du Calendrier des anciens
Romains. Fasti ; Calendario degli antichi
Romani. - Fas'es consulaires ; les tables oa
les noms de tous les Clon^ids sont rar.Kés
dans leur ordre chronologique Calendario
de' consoli. - fig. et dans le style souteiju.
Le; Rtwstres publics contenant de grandes
et mémorables aciioiw. U ins ce sens on
apncHele M-.-tyoïoge , les fas'es saci-és de
l'Eglise. Fasilipiib liei resisti i ; Hartirologio;
'T^SfnilEUSEMENT , adv. D'une ma-
riera fastn,: case. F. isti diosamente j importu-
. numcnic i udiosiui'nte.
FA.>TuEUi>LisltNT , adv. Avec faste.
Fastosamente ; alteramente i buibani^samen-
le; alti',lós.inunte.
FfoìUEUX, EUSE, ad). Plein de faste
et d'osten'dtion. Fastoso; Jastig;oso , bur-
bar.Tnso; borioso i vanagtor^oso ; aiterò; al-
''•«''"': _,- f - ■ /I -r
i- A 1 , S. et ad|. m. sans temmm. ( Le r
se prononce. ) Impertinent , san, jugement,
plein de complaisance pour lui-même. Scioc-
co ; impertinente ; moccicone i balordo ; che
l'AlÀL, ALE, adi- Il n'a point de pi.
au masculin. Qui porte avec soi une desti-
née inévitable. Fatale ; destinalo ; inevita-
bile. — Qui entraine avec soi quelque; uite
d'événemens imnortans, qui décide de quel-
que chose en bien ou en mal. Decisivo,
- Funeste , qui produit de grands md-
heurs , qui a des suites m.ilheureuses. Fa-
tale ; funesto ; infelice ; disgraziato ; sven'
turato.
FATALEMENT, adv. Par fatahte , par
une destinée inévitable. Fatalmente ; fata-
tamente ; per fatal'tà ; destinatamente,
— Par un malheur extraordinânaTe. Fatal-
mente i miseramente ; infelicemente ; sgra\ia'
mente.
FATALISME, s. m. Doctrine de ceux qui
attribuent tout au destin. Faiatismo.
FATALL.TE, s. m. Philo^o•.hede la secte
de ceux qui podmsttent d'autre cause de
l'Univers , et d.ms l'Univers , que la fatalité
ouïe destin. Fatista. , . ,,
FATALI lE', s. f. Destinée ine-vitable.
Fatalità ; sorie ; destino inevitabile.
FAriDIQUE , .iri). de t. g. Qui déchre
ce que les destin^ ont ordonné. 1! n'est guett
en luaeeqiiedansla Poé.ie sublime. Fatidieoi.
indovino; che dke le cose avvenire.
FATIGANT, ANTE, ad|.Q.ii danne de
la fatigue. Faticoso ; penoso ; difficile. - U
signifie aus i Ennuyeux. V.
"FATIGUE, s. f. Travail pénible et capa-,
ble délasser, fatica; pena ; ma/awvoKtJj}
aff'mno; n<i;a. - Lis,i-ude causée par le
triï.iil. Staictieiia ; fatica del lavoro. - Oa
dit de quelqu'un , qu'il est homme de fatigue^
pour dire , qu'il est cap.ib'e de résister a lit
f itigue. Uomo forte , vigoroso ; che pub ri-
si.rere alla fatica. - Ou di, da même , lia
che'v.il , un habit , un manteau de fatigue.
Cav.i'h, ce. che resiste aUa l'a'ica.
FATIGUE', U , part. V. le verbe. - On
dit en pe-.nuire , qu'un ouvrage est fatigué »
1 l'orsqu'a force de le vouloir finir , on lui ote
tou'e son aisance et sa légèreté. A faticato,
- Couleurs faciguées; celles qui ont été tro?
! tounnentées sur la toile , et (lui ont perdu
leur fraîcheur. Colo.i imbrattali ; cJorilo
smontalo , che ha perduto la freschelia.
FATIGUER , V. a. Donner do la fatigue,
de la peine. Stancare ; faticare ; Jai.gare;
straccare; lassare ; afrali'e. - h-e.. Iniportu-
ner Faticare ; tormentare ; afiaiinare ; dar
noia ; iravagliare ; molestare.- v. n. jSe
donner de la fatigue. Atjaticars' ; (y"'.'*-
tiea ; faticare ; penare ; l'iniari:. - Kn i. «
J.irdln. Fatiguer un arbre, c'est lai laisset
trop de fruit ou trop de bois. Indebolire, ^
FATRAS , s. m. T. qui se dit par mepm
d'un amas confus de cho-;es qu on regarde
comme frivoles et inu'iles. Fascio , m««*i(J,
cumulo, ammasso, monte di cose inuti'i, 0
di poco r-ero ; buonore ; guaxitbuglio f.:t eig- ^
g a . - Un r tras de parol« , pour d.ro , etcì
P ro!e>s su erdues et frivoles. Ci/a(ìa/'i;i-u .:/
'"fa FRASSER , v. n T. inu.sitd. S'occi^ • r
il des bag.uclles. Impiegare il tempo m lu
""FATUAir>E, s, m. T. d'Antimiite.
thousiaste , qui se croyant ou se disan' i^i-
p-ré, annon<;oit les choses futures. Indo-.
'^"fATVISMEj S. m. X, inusUé, Esprit et.
iûractère de fat. Fatuità*
FATUITE', s. f. Imperrinence , sottise.
Sduccr.c^ia ; stoitdciia ; i7nptr:incn\a ; stra-
FATL'.M, s. m. Mot emprumé du Lstin ,
pour si^nirier !e dîitin , djns.ladociriii;; des
Fae..lib:ci. f^to ; d^stMo.
f AUBER r , s. m. V.drouiUe. 7". de }.Ur.
Sotte de ojLi fait de nls de viejx cordages ,
avec lequel en neaoie le vaisseau. Rjt..i\{i;
f AL'KERTER , v. a. T. di IJlar. Nettoyer
le viisse.u avec lef.(ub.rt. R.tt.i\\aic.
FAUBÛ'oRG , s. m. La panie duwe Ville
qui est au-delà de ses portes et de son eaccin-
te ^ ou !es bàtiin'.iis qui sont sur Us avenues
de Ij Ville. Hor^a ; lubioiso.
FAUCHAGE, s. m. L'action de faucher,
la peine de f.ucher. Tciliam^iuo de' funi ,
t'IsaU'o dd talùator:.
, FAUCrIAl VON . s. f. Temps o.'i l'on fau-
c'-.e !es prés. Tewfo ^ stJa'one dei tjjuah:en-
\ 'j racco/:a de* fient,
-C^AKD, s. m. l.d'Asnc. Fauci!-
c un long manche. Roncj.
uCHE, s. f. Action de faucher. Il ta-
£ linmto ie' fient,
FAUC.WE' , ÉE , p=rt. V. le verbe.
FAt'CaE'E.s. f. C'est ce qu'an.Faacheur
"^ ' couper de foin d^ns un jour, /"j/c-'j-'j ,
"--ï-'o ciò che un/jUiaiorefuò sesJre in
tv.HER.v. a. Couper avec la faux.
■ e ; segaiecin Jaice. - On dit (ig. que
rî f.mche tour , que le temps fauche
. pour dire , que îa mort et le temps
';nt tout. Li mune , il lan^o coiU
■ c: diftni^^ono o^uicoij. — Faucher, v,
n- 1 . de iVIjncss. Il se dit d'un chcvil qui
ir i e en demi-rond une (les jambes de de-
vi. . C'est une manière de boiter qui patuit
plus au trot qu'au pas. Mandera ài sbdiotr^r
le -i^n^kc.
_ FALICHET, s. m. Râteau avec les dents
de . ;s , qui sert aux F..nours à amasser l'iier-
be ! j , :hée et fsnée , aux Uatceurs en grande ,
V^ .' séparer la paille battue d'avec le blé.
i^ .('.'(>; riistrelUno,
-CiltUR , s. m. L'ouvrier qui fat:-
;.:i coupe les foins, les avoines, ial-
i-iLlCHEUX , s. m. Espèce d'araignée qui
1 a le corps petit , et les jambes tort grandes.
Sorla di rasno campaenuolo*
FAUCHON, s. m. I . d'Asnc. Petite lame
de faux emm.-inchée d'un morceau de bois
d'un pied de longueur. Il sert a couper le
' chm/ne tout prés de terre. Falcetto.
1 F.AUCILLE , s. f. Instrument dont on se
; sert pour scieries blés, et qui consiste on
une l'i^me d'acier , courbée en demi-cerc'e,
a ui a de petites dents , et qui est emmin*J'.ée
ans une poianée de bois. FjtlciujU,
FA JCILLOX , s. m. 1 . d'A;ric. lnstr>
ment f.J: en forme de faucille. KMCone.
FAUCON, s. m. Oiseau de proiel, l'un des
plus nobles entre les oiseaux de leurre. Fai-
ecne ,fj'.co. — l . de Mar. C'est ime espèce
de canon qui a trois pouces de dia.netre , et
'dont le boulet pèse une livre et demie.
■ Falcone; falconetto.
FAUCONNEAU , s. m. Petite pièce d'Ar-
tillerie. Falconetto.
FAUCONNERIE , s. f. Art de dresser et
de gouverner les faucons , et toutes sortes
d'oiseaux de proie. Falconeria. — 11 stgui/ìe
aussij la chasse avec l'oiseau de proie, la
volene haute et basse. La caccia dei/alcone.
~ Le lieu où sont les oiseaux de proie. Fal-
coneria.
FAUCONNIER . s. m. Celui qui dresse et
?ui gojvctre les oiseaux de pruie , et qui les
jit vuler. Falconiere. — ivionter à cheval en
fauconnier; monter du côté, droit, du pied
ot^y. comme font les Fauconniers , parce
qu'ils tiennent l'oL.eau sur le poing SJuche.
Sa/ir acavallo dalla yarte destra. - On ap-
■pelle Grand Fauconnier , l'OfSciet qui a au-
torité Sur tous les Fauconniers et Officiers
de la Ftiuconnerie, Gran Falconiere ; taUo-
ni^r magf.orc.
FAUCO.NMERE , s. f. Espèce de sac ou
de gibecière, dont les Fauconniers se ser-
vent four poter les menues hacdes dont ils
ont besoin. Tasca de' Falconieri. — Ij se oit
de toute; sortes de i^ibeciires séparéLS|
selle
en deux , que l'on met a l'arçon de 1.^
pour purter les menuts hardes. iio'^ia ; bi-
saecia o tasta da sella.
FAUDAGE , T. de Diar. Marque ou fi!
de soie que l'on met aux étolfes de laine
en les pliant. Apfuntatiira e marchia, del
panno,
FAUDES , V. et écclvei Fauldes.
FAUDE-l , v. a. Plier une étctFe en
double dans sa longueur , ensorte que les
deux lisicres se touchent.^ Fiesare.^ — iM.r-
quer avec de la soie une ctoiïe pliée. A2..r-
chiure con uri filo di seta ìe pannine picsate.
FAUDEf , s. m. r. J< Uraperlc. E.pèce
de ctge a jour qu'on met sous les métiers
et les tables pour empêcher que le drap ne
tombe .à terre , et qu'd ne se salisse. Can-
ccilo ; caniccio j graticolato ; rastrelliera , o
F.AV E'J;< , s. f. Gr.-ce , bienfnit , marque
d'amitié, de bieiivaillance. raiore; sf'l'^i
benefi'^io ; piace'c't servirlo. — Faveur, se d.;
ausji des marques d'amour qu'une femme
donne a un iioinme. Ora-Ja ; favore ; peiio ,
o se^r.o d'aj^tto. — En ce Sens , on dit , les
dernières faveurs, pour dire, les plus ^ton-
des marques d'amour qu'une femme ^pui.-se
donner a un homme, savori ; srj;i. ; il ir.a!,-
slor pesno lamjre. — Ft-veur, se dit aussi de
la bienvci l.nce , des bonnes grâces du Prin-
ce , du Public , d'un Sei-s-iieur. Fatare ; sti-
ma ; a^yrova\ione i a^t\ione ; bonaivolen^a .
- Credit , pouvoir (ju'on a auprès d'un Ptii.-
ce dont on est aline. Favore ; amore ; prò-
teiione ; credito. — Faveur , se prend aussi
dans le sens de recomm.Tndation et de crédit
auprcs d'un perscniie puissante. Trouver
faveur de quelqu'un. Incontrar srajia presso
di alcuno. - Lettres de f.veur ; ce som des
lettres de recommandation. Lettere di rac-
comanÌj\:enc. - Faveur , se dit, aussi pur
opposinun à ris^ueur de Justice. Cra^ia.
- On dit , en faveur de.... pour dire , en
considération d'une chose à venir , en consi-
dération de quelqu'un. Ingrazia j in n^^uar-
do ; in favore di.... ; in cons dtra\<otie. - A
l'avantage , au profit. Avant-isgio ; in uiHc;
a favore. - On dit , à la faveur de.... pour
d're, p:T le moyen, par l'a'de de... Coli'
aiuto; col soccorso ; per via di... — Prendre
faveur ; s'accréditer. Prender roga , ec. V.
Accréditer. - On appelle , mois de faveur,
les deux mois de l'année ou le Collateur d un
Bé'iéh :e peut le conférer à celui des Gradués
qu'il en veut gratifier. Mesi M favore, di
grazia. — On appelle encore jours ce faveurs,
les d-x jours que le débiteur c'une lettre de
chanse échue , a encore pour la payer.
Giorni di grafìa , di favore. — Faveur , est
aussi le nom de certains rubans très-étroits.
Castrino.
FAUFEL, s. m. T. d'Hit, nai. Espèce
de noix qui se trouve aux Indes Orientales,
et ou'on appelle autrement Arec. Areca ;
faufl.
FAUFILE', ÉE , pirt. V. le verbe.
F.^Ut ILER , V. a. Faire une fausse couture
à longs points, et en attend.int qu'on en fasse
un aure à demeure. Im^jtr/Ve. — ^fig. Se
faufiler avec quelqu'un d'amitié, d'intérêt,
tie plaisir, etc. Mesckiarsi ; insinuarti; cac-
ciarsi ; entrar in lega d'amicizia , d'interesse
con alcuno.
FAULDES, s. f. ni. T. cTEaux et Forêts.
Charbonnière. Fossés où l'on fait du char-
bo.i. Carhn.:/e , e lors' anche Celine.
FAUNALLS , s. f. pi. T. d'Hist. Rom. Fêtes
des Romains en l'honneur du Dieu Faune.
Feste in onore di Fauno.
FAUNE, s. m. Dieu ^^ .npètre des Ro-
mains. Faunv ; Iddio de' H2r,:pi.
FAVORABLE, acj. de t. g.Propîce^avan-
ta^jeux , tel qu'en le dési.-e ^ou• io^rqu'on
se propose. Il se dit des personncr^et des
choses. Favorevole; propìzio; secondo;/aìo~
ra'tile; pro-pero; cortese. - Se dit aussi de
certaines choses qui mériient d'être exceptées
de la Hjueur de la Loi. Favorevole. - iiles-
sure favort'ple -, une ble.SiU-e qiti n'est pas
dangereuse. Ferita lefsieri , che non è pe'i-
FA VORABLEMENT.adv. D'une manier-
favurahif. Fay^jahtimerte ; faroreyolmente ;
cotteserncnrc ; ^raiiosajr.ente.
FAVORI, ITE, s. m. et f. Celui, celle
qui tient le premier r.in^ dans la faveur ,
(îans les bennes gr.ces d'un Roi , d'un
grand Prin..e , d'ime gratide Reine , d'une
grande t-rincesse. Favorito. Le favori d'u.i
Rei. Favori:o ; cagnotto di Corte , d'un Re.
— tìg. et en style ruét'quc ; les f; voris de li
fortune , les fi vor'S des Muses , les favoris
d'.Apolàn. Gli amati dalle .Muse ; i favoriti
d'Apollo , dilla fortuna , ec. Etre le favori
de qtielqu'un. Ejjer r.>c:rio d'a'ci.no.
FAVORI, irE, adj. Qui plait plus jue
tou"e autre chose du même genre. Favorito ì
gruto ; amato a fr.:ffrei!\a ; che è più grii"
dito , c-e rissce p'iì ce o.
FAV0R1>;E' , te , part. V. le verbe.
F.'ÀVOPliER, V. a. F.ire favtur, traiter
favor.>l)Ie.nent , a puycr de son crédit. Faro-
■eiiiare ; favorire ; fav.rare ; aittare ; di-
j.ndere ; proteggere. — Il .e dit aussi de tout
-•e qui est conforme à nos souhaits, et qui
seconde nos desseins , nos désirs. Favorire ;
secondale ; esser propi\io , prospero , /aix-
""fAU-PEBDRIEU ou FAUPEKDRIEUX.
s. ni. T. de Fai.conn. Fattcon qui j tei.d des
perdrix. Falcone che prcide le p.rnici.
F.^USSAIKE, s. m. Celui qui altère des
actes , ou qui en fait de faux. Falsario i
falsatore. , .
FAUbSE, EE.part. V le verb9.
FAUSSÊ-SRA:E, s. f. t. de Fortif. Che-
min couvert qui rèttne autour de l'esctrpe,
sur le bord (lu fossé ciu ..ôte de la Place,
Falsabraca.
FAUSSE-COUCHE , s. f. V. Couche.
FAUiSE-COUPË , s. f. T. d'Orfèvre. .Ma-
niire de vase détsclé , orné de cÌ5eI'..re ,
où la coupe d'un calice ;.i.roit être embsîté^:
et reteniK». Coyp tri-o.
FAUSSE-EQUER;1£. s. f. Instrument ("ont
les Charpentiers se servent pour les nn;;leî
qui ne sont pas droits. La fausse- iquerro des
Nlenui'-iers s'arpelle aussi Sauterelle. Sjucdi.t
\epra i pig'ere'lo.
FAUSSt-ErRAVE. s. f. T. deMar.Vxkcc
de bo s que l'on appliqtie sur l'éîrave , en-
dedans , pour la renforcer. Contraruota dì
'^' FAU5SE-FLEUR , s. f. T. Je Sot-in. Cel'e
qui ne tient à aucun embryon. Fiore im~
FÀUSSEMFNT, j-dv. Contre la vérité.
Falsimcnte ; con filsUà.
FAUSSE-PLAQUE , s. f. T. d'Hcrtor.
Plaque posée sur la p"atine des pihers , et
sur laquelle est fixé le cadran. FaUo .^ua-
FAUSSE-QUILLE , s. f. T. de Mar. C'est
une , ou plusieurs pièces de bcis, qu'on ap-
plique a la ouille par son dessous , peur U
conserver. Contraclù-^lia.
FAUSSER, V. a. F»ire ulier, faire courber
un corps so'ide , en sorte qu'il ne se re-
dresse point. Piegare ; storcere. — F.-usser une
curasse; l'enfoncer sans la percer tout-à-
f lit. Acci.iccar la cor,i\ia ; colpir ser\a sfon-
dare la cra^-ia. — Fausser une serrure , c'esc
en gâter les ressorts par quelque effort. Gua-
star gli ingegni. - Fausser une clef, c'est la
forcer en sorte qu'e'le ne puisse plus ouvrir.
P'egare. — Fausser, s'^n'fie aussi violer. En c»
sens, il ne se c.t è*iere que dans les plitas s
Miivantes; Fausser sa foi , fausser sa tari,'' ^
f.Tusser son serment, fausser sa preme ^r ;
ce qui vaut autant (.ue si on diioit , viclei;
Tt 2
sa parole, manquer a sa prameîse, etc. Vlo- .
lare ; nimicare ; non attcnen , non osseryjr la ]
promessa , ec. — fam. Fausser com]iaer,ie ; !
se dérober d'une compagnie , ou nunquir à
s'y trouver après l'avoir <frumU. Parùrsi 4i\
sopfiatto t o mancar di trovarsi in un luotio i
conferme si ca i-'romcsso.
FAU.ìEvLANCESouPa5se-volants
T. Ai Mar. Ce sont des c;nons de bois iail>
au tour. Cinr.orù di Ugno.
FAUSSET , s. m. Dessus de voix aiRre,
et ordinairement forcé. Falsetto ; sop an-^.
— Petite brochette de bois , servant à bou-
cher le trou que l'on fait à un tonneau, pour
goûter le vin , ou quelque autre liqueur qui
est dcdins. Zjjfo ; syrarshcita da tarer i'
foro d^./lo spl'U.
FAUSSE r£', s. f. Qualité d'une chose faus-
se , ce qui rend une chose Taisse. Falsità ;
false-^\a. — Chose fausse. Falsità; men^osna;
cosa falsa. - Dui>licité , hypocrisie , m.ili-
gnité cachée. Voffiei-^a ; malizia ; Ipocri-
sia ^ ec. V. Dunlicilé , etc.
FAUS.SURE, s. f. T. de Fonder. Courbure
d'une cloche où commence son plus grand
élargissement. Curvatura d:Ua campana.
FAUTE, s. f. Manquement contre le de-
voir , contre la Loi. Falio ; errore ; colpa ;
peccato ; mancamento ; trtjnsgredimento ; tra-
sgressione. — Mancviement contre les rèçles
de quelque Art. Difitto ; errore. - Man-
quement, im'jerfection en quelque ouvraRe.
bifeiio. - Faute, au jeu de Paume, se dit,
quand celui qui sert , ne touche pas le pre-
mier toit. Fallo. - Manque , d-sette. Biso-
gno ; penuria ; mancanza ; difalta. — On dit
fam. ne vous faites pas fau-e de cela , pour
dire , nî l'épargnez pas. Non vl risparmiate
tjuesia cosa : non ve ne fate carestia. — On dit
fam. d'un homme , s'il arrivoit faute , s'il
vénoit faute de lui , pour dire , s'il venoit à
mourir. Se venisse a morire , a mancare ; s'egli
morisse. - Et on dir , dans les lettres de
cachet, si n'y faites faute , pour dire, n'y
mannuez pas- Badate a mancare , a trasgredir
l'ordine. - Faute , dans le même sens de man-
que et de disette, s'em|)loie adverbi.dement,
tantôt avec une préposition , et tantôt sans
préposition : Fau'e d'argent , faute d'ali-
ment, etc. V. ci-dessus. - Sans faate , adv.
Immanquab'ement , sans faii.-.r. òen^a U'I-''-,
senia dubbio ; uiJaUihilmenie ; sicurustr-.a-
mente. - ¥:m-e T._d'H}dran. Nom evo
l'on donne a Vendrait par ou . eau se perd ,
soit dans les tuyaux de conduite , soit d.ins
les bassins et réservoirs. F<i//a d'acj'ia.
FAUTEAU, s. m. T. d'Hist. anc. Bélier
dont on se servoit autrefois dans des siège
pour enfoncer^ des portes
l-AU^ ETTii, s. f. Petit oiseau dé p' .image I pour dire , que l'angle que font dsux
tirant sur le fauve, qui charte agréablement, [n'est pas droit. A sotte srjuaJra ,
Capinera. Fauvette de haie, ou Fasse-buse, siuadra. — f
Stcroagnola. A Bologne , Al _
t'WOX , s. f. Instrument d^-nt on se sert
pour couper Therbe des prés, les aVoines;
et qui con, iste en une grande l.ime d'acier,
large de trois doigts ou environ , un peu
courbée , et emmanchée au bcuc-d'un long
bâton. Falce fienaia , o fienaie ', ou absolu-
ment , falce. - T. d'Anat. Faux de la
dure-mère , c'est un repli do la lame inter-
ne , qui s'étend depuis le bord de la crête
de l'os etmoide, le long delà îuture sasittsle,
iusqu'à la partie moyenne de la cloison
transversale. Falce. - T. d'Astrcn. La lune,
ou toute autre Planète est en faux , quand la
partie éclairée paroît en forme de favicille
ou de faux. Falcato. — T. d'Hist. nat. Oi-
seau de la taille du h.éron ; son bec est noir ,
fort long , et en fijure de faux , d'où lui est
venu son nom. Falcinello.
ï-'*UX, s. m. 1! est opposé à vrai. Discer-
ner le vrai du feux. Distinguere il vero dal
falso. — T. de Prar. Ari^uer une pièce de
MuK , s'inscrire en faux , c'est soutenir qu'une
pièce produite au procès est fausse, et s'obli-
ger à le prouver. Asserire , che una cosa è
falsa i obbligarsi a provare la falsità d'una
cosa. ~ On appelle au Palnis, crime de faux,
le crime de celui oui altère une piece , qui
sciemment en produit une fausse , tiui dépo-
se , etc. IJelllto di falso , del falsario , di
falsità. - Au Quadrille, à l'Hombre, et aux
lutres iéu,r où il y a une triomphe , les car-
te* qui ne sont pas triomphe , se nomment
fausses. Carte false ^ inutili.
FAUX, adv. Faussement, contre la vérité.
Falso i falsamente. — A faux , adv. Injuste-
ment. V. ce mot. — Aller à faux en quelque
endroit; c'est manquer d'y trouver ce qu'on
cherche. Non trovare ciò che si cerca ; andar
inutilmente. — Une pierre , une poutre porte
à faux , pour dire , qu'elle ne porre pas à
plomb sur ce qui la doit soutenir. Et fig. un
faux , c'est-à-dire ,
abattre des
murs. Sona d'ariete,
FAUTEUIL , s. m. Gr.^iide chaise a dos
et à bras. Sedia a bracciaolt. , _ , .
FAUTEUR , TRicî , s. m. et f. Celui,
celle qui favorise , qui appuie v.n parti , une
opinion. 11 ne se dit guère qu'en mauvaise
part. Fautore ; ftyoreB; "
F.I-
FAUTIF , IVE, adj. Sujet à faillir , à man-
oiier il se dit des personnes et des choses.
Fallace ; fallibile ; soegello a fallire a pren-
dere errore , o cader in er-ore. - Plein de
fautes: et alors il ne se dit que des choses.
ti-to d'errori o falli; scorretto; difettiioso.
- T. de Charitent.Boh f.iiitif, c'est une pièce
de bois qui n'est pas carrée , et qui est de-
fecfueuse. Legno mancarle.
FAUVE , ari), de t. g. Qui tire sur le roux.
Fulvo ; rossiccio ; di color leonino. - On np-
p'Ue 'es cerfs , daims , biches et chevreuils ,
Bêtes fauves, ialvaggine; animali selvaggi ,
^ome cervi, daini e capriuoli. - Il est aussi
un siibs». collectif dont on se sert pour signifier
Eêtps fuves. Selvaggine. — 7. d'Hist. nat.
K»m d'un oiseau .^es Iles Antilles, ainsi ap-
pelle de la couleur de ses plumes qui sont
assez recherchées. Sa grosseur égale celle de
la poule d'eau. Sorta d'uccello acquatico delle
FAUVET , s. m. T. f.u usité. Le mâle
^e 11 (auvette. Capinere ,
Faux , se prenrl. lussi ,
le' ; ainsi on dit , faux ami. F.iiso an. ^
i'fdele , finto. Faux frcre. Fa'iu fratu:^ ,
fiuto. - Un homme qui , dans le dessein de'
tromper, affecte de bons sen'imens , est un
lîoirme faux. Uomo falso, finto, simulata.
Il s'emploie aussi pour irrégu'ier: ainsi on
appelle armes fausses , des armoiries faites
contre les règles , ou métal sur métal. Arme,
stemmi falsi , fatti contro rcfjla. - V.
prend aussi pour discordant. Faux ace-
faux ton. Falso ; discordante ; dissona
- On appelle fausse corde , wns corde
n'est pas montée au ton qu'il f.iut. ;".(
corda. — En peinture , on arnelle faux .
qui n'imite pas exactement la nature. /-
— Faux, se dit encore en diverses ai,
siriiifications ; ainsi on aiipelle fausse r'-r-,
d.ins une Place de guerre, une porte t^t .:;-
née pour faire des sorties , eu recevoir d,;
secours en cas de siège. Porta da scecc-:o.
— On appelle fausse clef, une clef qu'on E,ir-
de furtivement pour en faire un mauvais i;.,i-
ge. Controchiave ; chiave falsa. - Faux , se
dit encore en divers autres sens, selon les
divers su.bstantifs , ave;; lequel il se joint;:
ainsi on dit , faux germe , f lux bourdon ,
fausse peUiréiie, e'c. V. Germe, Onurdon, etc.!
- i'aire fausse route , en T. de Mirine. Tenir'
pendant quelque temps une route différente'
de celle du lieu où l'on a dessein d'aller ,.
pour dérober la connoissance de son dessein,'
sur-tout aux ennemis. Fare falsa rotta.
FAUX-BRILLANT, s. m. Ce qui a plui-
d'arîparence que de solidi'é
réelle. Falso lustro; apparenta
V. - ■■
de beautii-
steriore; vano-t
FAUX-ETAMIORD, T de Mar. Piècfc
de bois , apphquée sur l'étambord , pour la;
renforcer. Contraruota di coppa.
FAUX-FEU, s. m. Un arme fait faux-feu,,
lorsque l'amorce prend et que 1'. rme ne tire
p.is. Dicesi quando prende fuoco salamente il
Au pluriel. T. </i A/jr. Certain!
qu'il est fonde sur une chose qu'en su'U'ose i signaux que l'on fait avec des amorces de
" - - " -■ ■ poud-e. Fammata.
FAUX-.TOUR , s. m. V. Jour.
FAUX-MARCHER, s. m. En Vénerie,.
se dit de la biche qui biaise en marchaatv.
ou da cerf après qu'il a mis bas. Andatura
storta .
FAUX-PLI , s. m. T. de Marrf Pli d'une
étoffe qui n'est pas où il doit être, et qui
en dérigure la beauté, Accostolatura , o piega
falsa.
FAUX-PONT, s. m. T. de Mar. Espèce
de pont que l'on fait .i fond de cale , pour
la conservation et pour la commodité de 1s
carfr'ison. Fonte a cassa.
FAUX-RACAGE , s. m. T. de Mar. Se-
cor "i racage qu'on met sous le premier, afin^
j'il soutienne la vergue , au cas que le
premier soit brisé par quelque coup de canon.
Contra tro^a ; o trions da ah!'o[^are i peU'
noni in combattimento , o sia catena eia
'"'fai X-RINJOT, V. Safran.
FAUXSABOROS, s. m. 7". de Mar.Cesont
des figures de sabords, faites dans le bois,
ou bitn aver de I.i i^einture. Contrasportelli,
FAUX-SAUNAGR, s. m. Vente, débit
de faux sel. C^'ntrabbando di sale.
FAUX-SAU\IE.K, s. m. Celui mil vend,
qui débite du faux sel. Contrabbando di
sale.
FAUX-SEMBLANT, s. in. Appar-ncc
trompeuse. Fa/sa apparenta; falsa dimostra-''
et qui ne l'est pas. Posare in falso ;
essere in falso.
F.^UX, AussE. adj. Qui n'est pas vérit,i-
ble , qui est contraire à la vérité , à la règie.
Fa'so; non vero; fallace ; erroneo; menjo-
snero. — Oui estsmposé ou altéré contre la
boum foi. Valso ; supposto ; alterato ; falsato;
falsificato. — Faux Monnoyeur. V. Mon-
noyeur. — On appelle faux sel , du sel qui
n'est p.^s pris d-ins les greniers du Roi, et
qui se débite en fraude. Sale di contrabbando.
— Un faux exposé, et en T. de Prat. Un
faux donné a entendre contre la vérité.
Une chose donnée à entendre contre la vé-
ri:é. Un fais.} supposto ; una fa''a tertimo-
nian\a o esposiûone. — Qui est feint et i.on-
trefait. Falso ; finto; cont affa'to; art'iit^ato.
Faux cheveux , fausse barbe. Cap. gli posticci;
barba posticcia. - Une f lusse houte , poui;
dire , une m.uivaise honte , une honte qui
n'est pas fondée en raison. Vergogna irra-
g'onevole .fuor di luogo. - Se dit aussi des
choses qui ne sont nas telles qu'elles doivent
être dans leur genre. Fausse pointe , pensée
f^ausse. Pensiere fa so , Concettino) argujia.
Fausse éloquence. Falra eloquenia, ec. - fig.
Dans les ouvrages d'esprit , fi ix brillant;
des pensées (lui ont quelque éclit , et qui
n'ont ni justesse, ni solidité. Concettini; ar-
gutie. - Il siitnifie aussi , qui n'est pas de
la facon (pi'il doit être, ou qu'il a accoutumé
d'être , ou que l'on voudroit qu'il fût ; et
c'est d.ins ce sens que l'on dit , faux bond ,
faux pas , fausse dL-marche. Rimbalzo in
fallo; silrr'cciolo; operatone imprudente.— fip.
et fam. Un homme a tait fajix bond , quand
il a m.intpié à ceux avec qui il avoit quHrpie
engao.einent j et on dit de même d'une
femrne qui a manqué à son honneur , qu'e'Ie
a flit un fjux bon(J à son honneur. Mancar
a"Jt an'c- . al prnpr'o onore ; far falio. — On
d;l qj'un bitimont est fait en fausse-équcrre ,
"fF'AGE , s. m. T. de Jur!<rr. Contrai
d'inféodation. Tenute d'un ficf. Contralti]
d' inf'euda^ione. Dispenden\a d'un feudo. j
FEAL , adj. m. Vieux mot , qui sigoin»
fidelle , et qui n'est en usage que dans le;'
Lettres Rovaux. Fido; fedele. - On dit aussi '
c'est son féal , c'est mon féal, pour dtrc
c'est son fidelle ami , c'est mon fidelle ami,'
mon intime, 11 est fam, Fido, (are,fedtle
Iflfiwo , intrmxeco amUo.
FF.BIUCITANT, ante , adi- et s. Qni a
fa fièvre. Il s? i\t particulièrement de ceux
qui pnt tjr'i; fièvres inrermittenteî ; ou cjui
r'ont I O'iu de fiivre lente. FMricitiinte ;
FEBRIFUGE, s. m. Remcile qui chasse
la ^èvre. Febbrifugo ; buono a cacciar la
fibbie.
FEBRILE .aflj. de t. g. Tout ce qui a
rapport à la tit:vre , comme principe, effet,
sym,itomc, etc. Ainsi on dit, cause fébrile,
chsleur filirile , délire fébrile. FdbriU ; di
febbre ; lia ^febbre.
FECALE, adj. f. Il ne se dit pjucre que
dans cette plirase : Mntière focale , pour signi-
fier les gros excrémens de l'homme. Escre-
mento ; f^ce ; merda.
FECËR . V. n. T. Je Chimie. Se dit des
rigueurs au fond desquelles il y a de la lie.
Far rasatura o feccia , o stdimento.
FE'CES, s. m. T. de Cbim. Le se'dlment
mii se dépose ?u fond d'une li^iueur qui n
fermenté, et alors c'e^t un synonyrne de lie.
Le déiijt que font des liqueurs filtrées et
clarifiées, leccia; fondigUuulo ; sedimento ;
posatura.
' FECIA L ou FECTALIEN. s. m. T. d'hisc.
1 Tcm. Officier rubli: cbez les Romains du
, Collée? des- Féciaux. Tettale.
FEÇIAUX , s. m. pi. l'rètres , dont la
: principale fonction étoit d'intervenir d?ns les
déclarations de guerre et les traites de paix
ou (l'alliance , et de consacrer ces actes pu-
bics pjr des fc>rmal:té; rélie;ieuses. Vedali;
\ nome d'tin Collfg'u di Sacerdoti, che consa^
i cravano gli atti di dich''ara\ion di guerra, i
; tTa"a:i di •■ tee , e sirtiili.
, FECOND. ovDE, adi. Qui produit beai-
ì coup par voi? de la génération. 11 se dit
' proprement des femmes , et des femelles
des .inimaux. Fecuitdo : frrtHe. — Fertile ,
, et abondant. Feconda; fertile ; copioso ; ah-
tftd.mte. — La ch.cleur féconde , la lumière
I féconde du soleil , nour m.irqiier que ta cha-
1 leur du so'eil contribue e.-itrèmement à toutes
1 Tes productions de la terre. Calore fecondo;
1 ÌK« feconda , che fertHi^^a , che feconda.
\ — fig. Avoir l'esprit fécond; avoir un es-
! prit qui produit beaucoup». Ingegno fecondo.
! — Et un sujet fécond; une matière féconde,
t c'est un sujct, une matière qui fournit beau-
I coup. 5 sgc'to , materia feconda , che sommi-
f Histrt gr.,n cof'a di dai.
FFCOND ATION , s. f. C.r. Voc. et autres.
' C'est, dans l'économie animale, la fncidté
prolifique , la fécondité réduite en acte , le
moment de la conception. Fecondarione.
FFCONDR', ÉE, part. V. le verbe.
; FECCNDKR, v. a. T. de PHvs. Rendre
• fécond. Fecondare; render fecondo; ferii IÌ7-
! FÉCONDITÉ , s. f. Qualité par laquelle
une chose e.t féconde, soit dans le nropre
soit dans le figure. Fecondità ; fertilità ; ab
FÉCULE rs""."! T. deMéd. Pondre blan
che assez semblable à l'amidon, qni se separi
du suc exiirimé de certaines racines, commi
la brilline et le pi.?d-de-veaii. Polvere bia^i-:,
che s! ricava dalle radici del gichero , brio
I nia, ec. - Sédiment qui se dépose au fond
! o'un"^ liqueur trouble , qui a eu le temps de
se déposer. Pjsatitra ; fondigliuolo.
; . FECULENCE . s. f. Les Médecins ap-
pellent de ce nom le sédiment des urines.
: Vosat:,ra dell'orina.
FECULENT, ente, adj. T. de Méd "
• sedlt des lioueurs qui déposent une li'». et
^i n'ont pas la nureté qu'elles doivent'""'''''
■ Feccioso ; imfi/ro ; che genera feccia
FE'E', s. f. C'étoit autrefois, tlon l'cpi-
I mon du peuplé , une espace je Nyinube
! enchanteresse , qui avoir le don de prédire
l'avenir , et de f. ire beaucouo de choses
, au-dessus de la nature. Fj" ; ■acantatrice.
[ FEE' , ÉE , part. V. le verbe.
i FE'ER, v. :-. Enchn-'ter. charmer, viewx
I ttat. qui se diioit ai;trefuis en parlant de
F E L
certainç enchantemens qu'on attribuoît aux
Fées. Facjre. Il n'a d'usage que dans cette
pluM'^e vïi'ie des vieux contes de? Fées : J.;
IMI fée et refée. Io vi fato, o v^ incanto
FEERIE , s. f. L'art des Fées. Fatatura ;
f.'.tagione , incantesimo \ incantamento ; in-
FEINDRE. V. a. Simuler, se servir vin?
f.'usse 3pp.nrence pour tromner, faire sem-
hLmt. Fngcre^ simulare ; infignzi e ; infinget e ;
fur vista tH... — Inventer, controuvpr. Fin-
gere ; imaginari\ inventare. — v. n. Hériter à
faire quelque chose , en f.iire difTicuUé. En
ce seu'i , il ne se dit euère qu*avcc la néga-
tion. Esitar-: ; star infra due; dubitare^ star
in forse. — Je ne feindrai point de vous dire.
10 non esiterò a dirvi '^ io non vi dissimulerò ;
io n n avrò timore di dirvi , ec. ~ On dit
d'un hornme et des animaux, qui après une
Hisposirion boìi-ent encore un peu j qu'ils
feignent en mar.-hant. Ranchettare ; -ropplcan
IVanto.
FEÎNT, rNTE. part. V.Ie verbe. - On
appelle porte feinte, colonne feinte, fenêtre
feinte, etc. la représentation d'une porte,
d'une colonne , etc. que l'on fait pour la
symétrie, fjno finto ; colonna finta , ec,
- T de Mus. Demi-ton ou dièse. D-esi.
FEINTE , s. f. Dissimulation , déf^ï.ise-
ment , artifice par lequel on cache une chose
sous une apparence contraire. Lfi^nlmcnto \
fin\ionc ; dissimiila\ione ; doypu\^a \ finç^î-
mento^ ; fi{ioric. - il se dit , en maxierc
d'escrime , quand on fait semblant de vou-
■jir porter le coup en un endroit du corps ,
t qu'on le porte en un autre. Finta. — en
terme d'Imprimerie , ce mot si^ini^ie que
1.1 i>lupait des lettres ne sont imprimées qu'à
oitié. Sy!\jjcatura.
FEINTISE, s. f. Feinte, déguisement. II
t vieux. V.ces mots.
FELEi s. f. Barre de fer creuse , dont les
\'itriers se servent pour tirer le verre fondu
des creusets, et pour le souffler. Canno diftrro
•r si'ffiare { vetri.
FELE* , ÉE , part. Inclinato ; Incrinato. V.
le verbe. — fiç. et fjm. Un homme a la têie
fêlée , le timbre fêlé ; il est un peu fou. E^r.
ha dato il cervello a rimpcdulare ; è fior de*
gansheri ; ha II cervello fatto oorioli\ ha un
ramo dì paiya.
FELER, V. a. Fendre un vase, un cristal,
un verre, etc. en telle sorte , que les pièces
eu demeurent encore jointes l'une avec l'au-
tre. I! est aussiréc. Incrinare ; far pe.'oi cre-
polare ; screpolare ; fendersi ; rompersi.
FELICITA riONf, s. f. Compl^-nent que
Ton fnit a quelqu'un, pour lui ma.^quer la p^r'
que l'on prend à ce qui lui est ^-nvé d'agrtîa-
ble. Il ne s'emploie guère q"- avec le mot de
compliment ou de lettre. n>n^ratula7'One.
FELICITE', s, f. Bé-it^ide, grand bon-
heur. Felicità ; heatltud^^ ." sonno contento.
FELICITE' . ÉE ..-art; V. le verbo.
FELICITER , V a. F-^ire compliment a
quelqu'un , lui m.-q^ff l^ie l'on prend part :i
sa joie Ciin"ra,'^^^^^^ i raUerrarst con aicuno
delle s'ue feiìc-'^' - v. r. S'applaudir , se sa-
voir bon 2x^' iiallesrarst ; menar Jesta ; pro-
var contf*^^ > Joddisfa%ione ; applaudersi ;
gloriar'''' compiacersi di cosa ben fatta,
P£iLE)S. f. T. de Verrerie, Morceau de
fçf .n forme de canne , creusée dans toute sa
l,,ipueur, qui sert à cueillir la matière dsns
.es pots , pour en faire le verre à vitre.
Canna,
FELON, ONNE, adi. Rebelle, traitre.
11 se dit proprement d'un Vassal, lorsqu'il
fait quelque chose contre la foi qu'il doit à
son .Seigneur. Fellone^ ribelle; traditore.
- Crviel , inhumain , b.irbare. 11 vieillit en
ce sens. Fellone; fello ; malvagio ; scellerato ;
barbaro; crudele i spietato ', Inumano , Inglustoi
di mai tilcnto,
FELONNIE , s, f. Rcbelìion d'un Vassal
contri3 son Seigneur. Filloma ; ribellione.
FELOUQUE , s. f. Petit bâtiment de bas-
bcrdi età rames , qui n'est ea usage quç dans
F E N
333
Ta mediterranee. Feluca.
FELURE, s. f. Fçnte d'une chose fclée.
Fessura ; cr.patura ; fenditura.
FEMELLE, s. f. Anim-I destiné prr U
mture à concevoir et à produire son sembla-
ble par sa conjonction avec le mâ!e. Il no se
dit proprement qu'en parlant des bérps.
Femmina. - On se sert pourtant du m)t fe-
melle , en parlant des femmes , pour I'o-mìo-
ser aux maies. Femmina. - T. de Mar. Les
femelles sont des anneaux qui portent le gou-
vernail. On appelle mâles , les fers ([ui en-
trent dans ces anneaux. Femminelle.
FEMELLE,, adj. de t. g. Il se dit des
oiseaux , ctdequelquesplantes. Fe'vm'ra. Un
serein femelle, du chanvre femelle. - Los
botanistes appe'lent llniri femelles , celles
aui n'ont point d'e'jmines .. et dont lepistile
devienr fruit. Fiori fémmine.
.FEMELOTS, s. m. pi. T. de Mar. Pe-
tires femelles. Femminelle ddl' a^uglic del
thvcnc.
FEMINIM, INE, adj; <2uf appartient à la
femme, qui est propre er particulier à U
femme. F^mminno; (minino ', femmineo i
/■'.minco ; femminile ; fcminHe. - Qui res-
semble àia femme , o-i qui tient delà femme.
Femincsco; fenunin^co; femminile ■,. f cm*
minino ifcminale ; ,afmmfna ; debole ; effe^
minato. - T. de (?"a'nni. Qui est du genre
oDpiK.é au mascu'ti* femminino ; d: genere di
femmina. — En français , terminrâson dont
la dernière lettre est un E muet, comme en
belle , ou dans laquelle les consonnes qui
suivant TE murt , r,e se prononcent point
ord-naircment . comme en belles, disent,
prennent , etc lermina'^ione , desinenza fem-^
Ff^ vl'iNI't , ÉE , part. V. le verbe.
FEMINISER . V. p. Faire du senrs t^mi-
nin."ll ".e se dit que de certains moti nui
é*-oi*ent oripinairetnent masculins , et qu<î
l'usage a rendu féminms. sare del cenere
fcmlnino ; dare una tcrjnìna^ione o deslnen\.i
*'f£Mm'Ê , s. f. La femelle de l'homme.
Fcmina ; femmina; donna. - Celle qui est ovi
qui a été mariée ; et en ce sens , il e^t oposó
à fille. Donna ; fcmm-na. - Prendre femme j
c'est se marier. Prender moglie ; ammogliars'\
menar mollile i prender donna. — Bonne
femme, outre sa sipnification ordinaire, veut
dire encore . une femme âgée , et quelque»
fois atissi Ton anpe'le de la sorte une femme
de |ieu» une paysanne. Buona donna; donnit
atteirpata. — Femme de chambre , c'est une
ferirne ou fille qui sert une dame à la cham-
bre ; et en ce sens , on dit , femmes au plu-
riel , pour dire , femmes de chambre. C'j-
- Femme de charge ; celle qui est chargée du.
soin du linpe , de la vaisselle d'sreent, etc.
Donna di servigio, che ha cara delle bianche-^
rie y del vasellame d'' argenta , ec. — Sage-
Femme. V. S.-i-c.
FEMMELETTE, s. f. diminutif. T. gui
ne se tlit que par mé|TÌs , et pour signifier
une femme d'un esprit très-simnîe et très-
borné. Donnicciuo/ai donnuccia •,beri,hinilla ;
baderla ; pettegola.
FEMUR, s. m. Mot Latin, que les Ana-
tomistes ont transporté d.ms notre Lan2;ue ,.
pour signifier l'os de la ellisse. Femore i osso
FENAISON, î. f. La saison où l'on coupo-
les foin;. Lj fuice i il tempo della se^'ati/ra.
FENDANT , s. m. Un coup donné du tran-
chant d'une épce de haut en bas. Il est vieux. -
Fendente ; colpo di taglio. — Faire le fendant,
faire le mauvais, faire de grandes menaces >,
parler comme un fanfaron qui veut se faire
craindre. Fare U bravaccio , lo smargiasso ,
il rodomonte. -
FENDERIE", s. f. T." de Forges d'è fer.
L'art et l'action de f?jidrelefcr er de je sé-'
parer en verçes , arrts au'il a été mis en
barres. L^arie e ration: dl fendere il ferro dt
lamiera. — Le lieu où l'en fait agir ce qui
sert à la tcnderie. renUra o disfcndiao dovi
33 V F
sifindsll ferro di larr,
E O
se ne fan dell*
ycrghe. . . . .
VENDEUR , s. m. Celui qui fend. F:ndi-
tore ; caliù che sfaccJ , chcj:nde. - yruv. et
fig. Feiideur d.- ii^isciiix , t'e>t un lionme qui
fait le mauvais , q li menace, ipuccune ;
smjrjUsso f divoramenti.
FtNDiS , s. m. 1 . d'Ardois. La der-
nière division d'un bloc su-ivant son épais-
seur. L'ultima fariì{ione del ceffi di la-
t E.^iì^UX , s. m. Outil qui sert a fendre ,
à (^ivscr. Si'um.nio di lc;ioo d'accia] o da
tfùcear cliecchcssij.
FiiiNORK, V. fl. Couper , divKer en long.
render, ; spulare ; dhhl.re ; shnierc. - b>m-
plemeiit, diviser . séparer les parties dun
corps con-.in,i , soit en long , soit autrement.
Fendere ; fj^-care: i:-rirc:siuarciar£\ solcare.
endere ; sfazcare; a::rire; s luarerare; solcare
- iéparer p.'t torce' des choses qui ont quel-
que union. F endr; !a presse , U-nure les b;,-
tailloni, etc. llutayere, arrir la /alla, ta
caUa , i haltagiicni ; farsi Ureo ; dar den-
tro , ce. - V. n. Ï. ne .s'emploie que hg. et
dans cesphr.iscs : La-ète me tend , le cœur me
feiid , pour un viulen- mal de tête , un grand
sentiment d: coini-assnn. llmn ioLcrdtcafO
che m'uccide ; ho i! caporotto, tanto mi duole i
mi si schianta il cuoi e ^ mi sento lacerar il
cuore. - V, r. Deven.r di'isé , separé, s en-
tr'ouvrir. rendersi ; spaccarsi ; aprirsi ; scre-
pola, e : far pelo.
FrKDU, UE. psrt. V. cveibe.
FLNE.TRAGIÌ . s. m. cdlcctit. Toutes Ics
fenêtres d'une maison. Le }n:sz:ed'un ediji-
Vo. - L'ordre, 1j l'isposuio. fOi.tlesiours,
pour les fenêtres d'une miison. L'ordine , la
dlsfvsiyone o compartimento d^U finestre;
iljìne.'erato. , ^ ,• ■ ,
• F&NEraE, s. f. Ouverture fai-, d=ns une
mii'aille pour donner du jour ; et i-î bois et
>; vitrage dont elle ests^rnie. Hncsirt. - X-
t)'.înat. Nom que l'on donne aux deiLX cavitw
<le l'os pierreux placé dans le fond delaciis^e
«lu tambour de l'oreille. Finestra. 11 y a la
fenêtre ovale et la fenêtre ronde. La /inesi'a
evale e la rotonda. - Fauise-fenétre. T.
d'Archit. Fenêtre feinte pour la symétrie.
Finc't'a fir.ta.
FENIL , s. m. Le lieu où l'on serre lesfoins
à la camp.neiie. ycnilc ; fienile.
FENuUlL , s. m. Sorte de plante aro-nati- 1 i,""'''
mue. Finocchio. La gr.'.ine de la même plante, d Arclnt.
Sementa d! finocchio ; ou simplement , Jmoc-
' FÈNOUILLETTE. s. f. Eau-dc-vie .ccti-
fiée ctdi^t.llée <vec de la Rrame de teno.,|.
Aciuavite di finocchio. - Espèce de ponim,
qui .lie no.'it du fenouil. Sorta di mela che ha d
gusta dfl finocchio. .
F£N TK s. f. Petite ouverture en long.
Fesso ; crVpatura ; fessura ; fenditura ; cre-
paccio.-Ali pluriel. Les gersures ou interva!-
les vides de rothcri|UÌ occompasr.ent souvent
les sillons métalliques , et sont quelquetois
remplis de même. Fessure ; divisioni ; filoni.
- Fente capdlaire , T. de Ç/u/-. hspçce de
fr.-,cture fort étroite , et quelquefois si fine,
qu'on a de la peine a la découvrir, trattura
capillare. - T. d'Anat. La ci'Vité d un os, qui
«itftr(.;-3. loi-RUO et profonde, i'injirj.i.
- Greffer en fen-e. T. de Jarain.iV- Griffsr.
l EN lO.N, ou FANTON . s. m. T. d'Arts
méch. Sorte de ferrure des'inée à servir de
chiinc .1UX tuyaux d;s cheminées. Latina , o
ipranraa I , ver saldc\x.tde' cammim.
FF.n'U-(;HEC, s. m. l'I-nte légummouse.
Sa gr.rnea l'odeur ftrte , quoiqu'assez aerei-
b!e. Ell2 est emolliente et adoucissante. .//cK-
ereeo j fienogrcca, „ „ . ,
FF.UOAL, AIE, ad). Qui concornî le
Fief, quiapT)ariifntauFÌ!;f.ì"<;'"'j'«-- l'foit
féodal , est le droit qui traite des lieti. Oji/j
fÉÓdALEMENT, adv. En vertu d.i
droit de Fit i". In virtù , per ragione , per cvisa
Ji fius t'euj. l .
FE01).»I I r£',s.f.r.rff /«'•.•»;•'■. Qualité
rie Fief. La fé. et hommaje, Fc'adalita,
FER
FERi s. m. Métal d'un clair gris et bril-
lant, tort dur, dont on fait toutes sortes
d'armes , et la plus grondo patrie des ins-
truinens qui servent aux artisans. Ferro.
— prov. et iig. U tatit battre Icter) pendant
qu'il est cliuud i il faut poursuivre une .>ti"uire ,
pendant <iit'.;lle est en b^n truin. ïâijo^na bat-
tere ilfer.-o , mentre eh' c!;ii e caldo. - tig.
On dit d'un homme robuste , et qui réjt.te
aux plus grandes fatigues , qu'il a un corj'S
de fer , que c'eit vin corps de fer. Esser di
f:rro. — Les i'oetei qui ont partagé le tem>
en quatre siècles, ont appelle siècle de l'or,
le siècle le plus dur et le plu> barbare , en
l'oppo.ant au siècle d'or et au siècle d'.ir-
gent. Letà , il secolo del Jerro, uaaifiro.
— Le fer a'une pique , le 1er d'une Kince , le
fer d'une ileclie ; la pointe de 1er qui est au
bout d'ui.e piciue , d'une lance , d'une flèclie.
il ferro , ou ta p.tnta d'una lancia, d'un dar-
do, ic. — Se battre a 1er emolu ; se battre
avec des arm-.i alliées ; ce qui ne se dit
proprement, qu'en parlant de certaines oc-
casioni des fv't.es et de tournois, dans les-
quelles on se battoit avec des armes alitlées,
au lieu que d'ordinaire,^ on ne s'y servoit
que u'arnKrs rabattues et émoiissées. battersi
eoa armi aliilaie o tagùenii. - fig. Se battre
à icr émolu ; disputer, plaider, contester
sans ir.énagtm^nr. iiat^stare \ tenzonare; al-
tercare con tutto calore. - li^. Battre le 1er ;
faire ries armes , et s'excrt<^r à l'escrime et
aux ileurets. Cacar d'armi', far it scherma.
— fer , en styl.; oratoire et poétu',.ie, se
prend pour poignard , é;ié; , sabre , et ,;ené-
ralemtnt pour toutes Sortes d'armes sembla-
bles. Ferro; acciaio; pui^nale ; spada , ce.
— Un dit, emp'oyir ter et leu, qu.ind un
Chirt.ryen se s;rt de l'un etdel'iaure peur
la guérison des plaies ; et alors !er se prend
poun'instrumem de ter dont les Lhirurfjiens
se servent en cette occasion. Adoperare Jerro
e fioco. - hg. Employer le fer et le feu; em-
ployer les remèdes les plus violens. Adope-
rare , usare i rerned} più violenti, — Un .;p-
pe'le, fer de cheval, ou absol. fer, le demi-
ctrcle ou la sole de fer dont on garnit la
cerne des pieds des chevaux, t'erro.— I . de
Fortif. Fer i cheval; un ouvrage f.;it en de-
mi-cercle au-dehors d'une l-'Uce. Cette sorte
de Fortification n'est plus guère en us.ige.
ferra da cavallo. -En T.
, on appelle Fer achev.l,
Un escalier qui a deux rampes, et qui est fait
pareillement en demi- cercle. U se ditausii p.-.r
extension de deux pentes douces qui :«nt en
demi-cercle dans des i.irdins. fadisUone. —
F'r à repasser et Fer abîolument se dit auîsi
d'un instriynent de ftr dont on se sert pour
iniirla surfat« du linge , des dentelles et des
étotfes , et Uu- donner de la consistance .-.u
sertir du blancKin^ge. Liscia. - Fera souder,
'i'. de plusieurs Aiiistes. Instrumens enim.^n-
chés ou sans manch»_ avec un bout rond ou
qu.irré pour appliques la soi:dure.5a/Jj(c;d.
- Fers , au pluriel , -.e dit des chaînes ,
des ce; s, des nienotres , (.«;. Ferri; ceppi;
catene. - fig. et poi', i^^fjt J. l'escla-
vage , et l'engagement di .s une passion
amoureuse. Esser in ceppi ; ess.,(^ii^(^i.^j^
in ischiavitù di danna , d'amor., _ Jg ,(„
au!ii de plusieurs instrumens et oi-H; ^g f^f
qui servent à divers usages. Fers ■. friser.
Fini , ferretti da arricciare. îfers à C,ref,
Ferri da doratore. - \rof. et fig. Mcttfvips
fers au feu ; commencer :i agir vivement d:..,
une affaire. Kcd.r a' ferri; mettere i ferri a,
fioco. - Un d;t communé.iic u d'une picce
de monnoie qu'on a mise dans la balance ,
pour être pesée , q.i'jile est entre doux fers,
pour dire , qu'elle rie trébuche point. Star iit
bilancia.
tEK-BL.\NC , s. m. C'etttin fer en lame
mince , qui est recojvtrt d'élain. i.irrj ; la-
miera.
Fl'.KBLANlIER, s. m.' Ouvrier qui tra-
vaille en fer blanc. Lattujj.
iERCHAL'D,s. m. Maladie qui consiste
dùiis une chaleur violente , <itii monte de
FER,,
resiuii.at jusqu a ta gori^e. Incendito*
K£R D'AIGUILLETTE, s. m. Une pei
tite piece de fer-blanc ou de cuivre , ou d'ar-
ttent , dont une aiguillette est garnie par la
bou^ ^Lntale d'aghetto.
FERE 1 D'ESPAGNE , s. m. Sorte d't! -
m..tite , qui est une vraie mine de fer. Ferru-j
dii;.';r.a.
FEiÙAL . ALE , .idi. Qui regarde la Fé-
rie ,,^i'.ii ^it de Fèrie. Fena'c , della Feria.
FÉiUE , s. f. T. dont l'F.g'iiO se sert poi'i;
dé>ij;ii',-r les différens jours de la semain?.
Le Lundi est appelle la seconde Ferie ; ! ■
Mardi la troisième Férié, et ainsi du rci- .
'prqu'au Vendredi, qui s'appelle la sixi - ■
Férié. Feria. - Nom que les Romains d.. .-
noient aux jours pendant lesquels il y ,v t
cessation de travail, ordonnée par la T .-
hgion. Feria.
FhRl.N, i.\'E, nA], Vieux terme de 7-'. ■
cine, qui se disait d'une m iLidie , qui est ^.
mauvais caractère. Maligno, .
FEi<l;<, V. a. Frapper. Vieux mot qui u'
plus en usage qu'en cette phrase: Sans ^u
férir, pour dire , sans rien hasarder. J>\
arr'schiare ; sen\a avventurar nulla,
I-ERl.E', ÉE, part. V. le verbe.
FERLER, V. a. T, de Alar. Plier i ■
tièrement les voiles , les mettre en f .? .
Quand on ne les plie qu'en partie, on i. : ,
larguer. Serrare le vele.
FEBf.Er, s. m. l , de Papeterie, Irsr;
ment de bois en forme de T , dont on se ■
d.uis les Papeteries. Stenditoio,
FERLIN , ou FELLIN , s. m. ï .
Comm. EtoiTe de laine qui se frahriq.:;
Angleterre. Stoffa di lana detta Ferlir.o,
FERMAGE, s. m. Le prix dont -
1 pour i
iferi
FERMAIL, au pi
Vieux mot qui sienif
Aflitto ; fitto.
FERMA UX, <
jit Agratfe , crcc
jnservéd.nsle Bl..
qiu signilii
boucle , et qui s'est Cv
Fe.-matiiio ; bordila , e
FER.MAILLE*. adj. f. de Blason, i: -
dit d'un écu charrié de plusieuis ferni.i. .
Scindo ripieno di fermagli,
FERMANF, ante, ad). Il n'a guère (!' -
sage que dans ces phrases î à jour ferm.i! ,
a portes fermantes, pour dire, quanti le
jjur est fini, quand on ferme les pertes. .S'-
cader del giorno ; su l'imbrunir del ^io:.-.. ;
al chiu.'er delie porte,
fE'vME, s f. Convention par Iaquc"i" ! ;
P.'-upriéraire d'un héritage , d'une feri\ ,
d'une r^nte, d'un droit , abandonne la jci,'.-
s.ince (le son héritage , do sa terre , d.: s. ;
droits à quelqu'un , pour un certr'in tk.'.. j
et pour un certain prix. AJfitto; allotta-.. -
ne ; alla^.imento ; locazione ; appalto ili 'i
po.hre , d'una rendita. — La chose donnv- i
ferme; « d,Tns ce sens, il se dit des m-, i -
ries et d'autres héritages en roture, yod. . i
villa ; possessione data ad ajjitto. — La dee .■
ration du fond d'un théâtre. Foro dcllen:' ■
— T. de Charpcni. Un asscttibiage de i 'n-
sieurs pièces de bois , comme le poiii<,t :i ,
les arbalétriers , etc. lequel fait partie f i
comble d'un édilice. Caialletto d'una tet-
toia.
FESiVlE, cdj. de t. g. Qui tient fixemc^^t
à quelque chose. Fermo j saldo ; fisso ; scL ;
sicuro ; stabile ; immobile. — Qui tient n-
xe^ment, s."n5 ciianceler , sans recu'er , sans
s'ébranler. Fermo ; saldo ; immoto; che n.^n
vacilla. — De pieJ ferme ; sans bouger J' ••
lieu. Di pi'e fermo ; sii,\a muoverli da i,n .:.
go. V. è^ied. — Ferme , se dit aussi d^i re.-, r .
'e la vo'X , de la contenance, etsienifie !.. .
•■^'iré. Fermo; sicuro-^ franco; riso.uto. - 1
e' robuste. Fermo ; forte ; saldo ; rigo'
~ V'I est compacte et solide , et se il-i
oppositivi^ à mou. Fermo ; sodo; duro, - - ,
de Groff. Terre ferme, rouf ce qui est (la ,
continent dSij terre , à la d ffércnce des iles.
Terra ferma.- ùf,. Con-.tfnt, inébr.inlable ,
qui ne se laisse ijr.ir.t abattre par l'adversité J
invariable. Fermo ; cosiaile ; imperturbabile;
fisso; 'immutabile f'.^ivuriabil:; saldo ; stab.^ \
I le ; durevole. - Avo'is le ju jement ferme, j
lucoup
FER
Teîirit ferme ; avoir l'esnrit droit e^ Soîîde
0:u i^iu jj/rfj , s'curu , nîto. — On ^it » que
a m-^niere , le faire H\in Peintre es:ferm?,
pour ex >riiner 1) siireté qu'il fait paroi^re
Oans ^A fç-n d'opérer. Mjr.te'onni maniòrj
/rjTfj. Cette exf l;ca:ion renfermea.issi Tidé;
qu'i. penche pUis ver> l,i dureré, qje vers le
nioelicux. Maniera ahujnto dura osicca;
(hi njn k^ tutta la mi/rbidiira chi si richie-
der--^c. ^
f L^ ^ME , adv. Fortement, d\ine minière
f^r n *. Fcr/710 i/irmaner.te: forfimenrei rj/-
- - r:i:co':/'rjiicS£[xa.-'ùm.So\veTi'r\.n\e
. iorx et ferrie , nier une choi-» fort et
; la soutenir, la nier avec b
-mce, et sans héûter. F'anc
r :-:-'/:rj^; ccrt tuttx franchigia. - On c'ir
j I .ihiol. ferme, pourdire, ayezducou-
r ,:. r^rrio\ carassio \ animo', non vi s^o-
' 7 ;fj ; ujtcsaUo,
ME', £E . part. V. le virb?. - En
D'aperie. On dit qu'une cjrde est fer-
, q*jjnd les dents en sont trop r.ippro-
*. - •■ Cjrd'j sirrato.
Ì cRMEMENT, adv. d*ane manière fer-
me , avec force , dvi:c viaueur, Fcrmim-n-
:■- : <:y.di:Tnente\ vl^orosa/hinte ; fjr*e:n:nTz.
■ •: assurance, cons*;!mm?nt , înviria-
1". Fermam&nti \ riiolutarmnte ', iitva-
":ntc \ immutahilmenti ; consrana-
-MENT, s. m. T. Didact. Levain qui
«r divise îe> p.ir.'ies les plus grosî'éres
i - '"ps, en sorte qu'il vien'- à seponfl^r,
<- ,CLiper pliiide place. Fermento', lievito ;
FER
ï* ; ''<ffî(J ; tjldexït i Js'^i'.iti ; stabiliti ;
immahUttii. — Qualité d'un corps compacte.
En ce sens , il r.e se dit guère qtie du pois-
son. Fcnncx'ii ; soicy^a. - tîj. Cons-ance ,
assurance , courage dans l'advcrsiti?. Fir-
^J'l\tt ; sial*u/tà ; costan^J ; i .imutabliitj ;
/orj i.
FtRMETPE , s. f. T. d'Archii. La petite
ferina d'un faux comble ou d'une lucarne.
Cavallctùno.
FtR.METURE. s. f. Ce qui sert à fermer.
Il se dit princii>,ilemer.t en matière de Ser-
rurerie et de Menuiserie. S;rraiura ; chiu-
sura. - Fermeuire des Ports, i. de M.ir.
C'est un tcriTiï dont PO-donnsnce s? sirt.
la sirrjt.tr.! , o c'ihi'a d:l P,irti. - Ferme-
ture de Bjrdjje , /. de Mar. C'est ainsi
qa'oT croit oou-.-oir nomme.- en f rançjis ,
la pièce ou les pièces de bordaae qui fer-
mant un grand trou, que les Charpentiers
ii-'llj.T.'Io'i laissent sous la première ou p!u'
basse préceinte , pour passer les baux , b.r-
rots, courb::ttons et autres crosses pièces,
et qa'îls ne ferment que qumd le vaisseau est
prêt a lancer à l'eau. // frima rombo sotto
U inc'mc ; serratura H: bordo.
FER.MEUR , s. m. T. d'Aii;. Ou jnpellj
fermeur çjs paupières , le mu.c'e orbicjîdire
des pau;îières , parce que la direction de ses
nbros tend à rap'>rocher les paupières l'une
de l'autre. L' orbicola'c , o d-'rart.
FERMIER , ÈRE , s. IT» -'t t. Celui o-,i cel'e
qui prend des hént-i.es ou des drors à fer-
me. Ajfltuiao'' i ayiial-jtort; cori'iiiturc.
FERiVli^^"^ . s- m- Petites attach?': ou
agriS-s d'.!rgent ou d'autre métal qii scr-
.MENTATIF , IVE , adi. Oui a la I v-nt à tenir un livre fermé. Flbbli; ù"na
ifjrm-n'jr. Ferm:ntai2yo. ' gUo. - r./e CAjr/.Mr. Tail'.md. etc. Out.l
de fer acéré , avec un m.inche de bois , dont
les Ch.irpentiers se servent. C'est une es-
pèce de cis*fu qui a deux biseaux, et il y
en a de diiTérentes grandeurs. Scarpello,
Fertroir à nei rond. Scii't.eUo a sso-bij-
FEK MURES, s. f. T. dcMir. LÏs i'^rda-
ges qui se mettent par couples entre le pré-
ceintcs; ils s'appellent aussi Couples. Tavole
del vivo , Si e sjtto l'acqua ; e tavole d'ope a
morta^ se i sopra les'^sse ir.cinre. — Fermure
de sabords, i . d: Mar. Le bordage d'cr.fre
les deux i>ri.'ceintes où sont percés les saborda .
Favo'e d'opere morte.
FERN^.MBOWl; , s. m. T. de Comm. Es-
pèce de b -is du Brésil. Legno di J:-namhuci>.
FEROCE , adj. de t. g. Qai est farouche
et cruel. \\ ne se dit proprement , que de
cert.-.ius animiux. Fcrjc: ; fiero ; crude'e ;
atroci ; tirrihile. — fi^. Un homme cruel ,
djr , brutal , est un esprit féroce. Spirilo
riottoso , caparbio , feroci , altiero,
FEROCITE", s. f. Csractère de ce qui est
féroce. Ferocità^ ferocia ; fitre%\a. 11 se dit
mes
F F, R Ji^s
de laine , de fïeuret ou de coton. Fera' i-'-a
FE:<RA.\'D;nìER , s. m. Ouvrier qiita-'
b.-i:; I? les étofTes de saie, et sur-tout lue
e>:ièce a'étoîfequ'on a-;!ei.>.,ft auîrefjis, For-
randiite. S^tajjolo; che Urri firrjtiJine
FE-<R.»NT, adj. m. Qui terre lej chevâu'x.
,,•, A'..„,.„ (, ,>ç„ cejtj fhrjse : Maréchal
Il n';
terran*- Maniscalco ; ferratore
FERRE", tr. , part. f.'r-a:o. - On s-nc'le
eau ferrée, de l'eau où l'on a pîojijé un fer
ardent ou rouillé. Acpua firma.
FERREMENT, s. m. Otitilde fer. Ferra-
ntnto ; ferri ; arnesi o strumeui ds f^rro di
Lavorare. — En l , de Marin.: On ccmprerj
'oiis le mot de ferremens , tout ce qui esc
"""' ' — ■— bi-t^ment. AU Jllo, o J:rri «
iiétal sur
FEP.RER , V. a. Garnir de fer. Fjrrjre-
munire, o g-iernir di f'-,! - En parlant des
chevaux , a' tacher dej t/rs aux pieds d'un
aheva! avec des clous, nrare, conficcar i
,t-ri a'cavaUi. - On di" ■rov. et tì^q. qj'^n
homme n'est pas aie à «rrer , pour dire
■7i"il est diificile à persu der , à gouverner!
.y./'? lanciarsi ferrare, - On dit prov. et fig,
ferrer li mule , pou- di^.> '"-heter une chose
pour q:elqu"u,i , et 1.: '"Vr^.^^^r^elïèr def
qu e !e n a coûte. Fit: " ■'-"• . '^"" "y»
aiguillettes, pou-1','^/"/?:^'," ""'-
m tés. soit J-.'e---bl..<:. soit de ,
extre-
ou
d'artent -''^' ^^\
— f^„ er une picce
C'-st y apposer u
lE.MTAriON, s. f. T. Didact. Le
-lent interne qui s'excire de lui-même
. n liquide , par lequel ses parties se
•. osrnî,pouT former un nouveau corps.
■ •-\ione. - l! •se dit aussi au figuré, e»
' de la div'sion des parties , des espnts.
'. , disunitone ; asitaïiom.
MENTE', ÉE, part. V. le v».be.
l 'ciU.VIEN TER , v. n. T. Didact. y.igiter ,
se dis-iser par le m >yen du f?rnient , de sorte
que les oarties buulienl , occupent p'as d'es-
pace, r^rment.i-e ; fanncr.'.aie ; lievi"'
FEr.MER . V. a. Clorre ce qui est ouvert.
CIthdcre; ^rrjre. ~ D ns c» sens-là .on
^it , fer.fi'^r «n livre. Ch'uierc un Vhro.
— Fermer une p.irentl:èsc i mr.rcr.rjr le cro-
chet de la hn. Chiude la pareri.- d. - F-'r-
jnier la porte «u»" quelqu'un ; fermer Ja porte
î( «Près que quelqu'un est entré ou sorti. Chiu-
\éer l'uîcio dietro ad alcuno — fig. Fcr.-^er
■la porte aux m-iuva-ses pensées , aux mju-
•vais coi-seils ; les rejeter. Chiuder la fo'ta ,
yielarring'e.'so a' caf'v' p-ensieri , ec. rihut-
,tarn. — Fermer la m.^rche ; marcher le der-
nier à une cérémonie. Chtud-.re , tctni-iar la
,marcia. — Fermer une lettre , un paquet;
plier et cacheter une le"re , un p.iquet.
Ch'idtre , p'eeare e sigillar una lettera.
; — Fermer un chemin , un passage , une ave-
.nue; boucher un chemin, m !'-.ssage , une
ouverture , une avenue. Chiudere , serrare
: attravrrsando ,- sbarrare fina strada , i:n passo ,
• ec, ~ Oi di: .aussi , d.ms le sens de clcrre ,
Fermer la main , la boucbe , les yeux , etc.
1 Chiudere ; serrare la nano , la bocca , gli
•echi , ee, — fig. Fermer la bouche à que'-
, All'un ; lai imposer s lence. Chiudere , ferrarla
hùccaad aleuto sfarlo fj«ri. — Fermer 'ab:*!--
che à quclqu'vn; convaincre quelqu'un entelli
sorte , tiu'il ne puisse rien ."voir à ré->liquer.
Ch'uicrtabxjccaada'cuno; convincerlo, - fst-
merle l'.il.iis; cesser tout exercice de Justi-
ce. Chiudere i Tribunali. - D.;ns le .;-.ème
sens , fermer le Théâtre ; cesser de iouer
. r;0'jr quelque tems. Cniudce i Teatri, Il
i sienifie aussi, Enclorre. Chiude'e ; scr.'te
\ circondando ; attorniar di nura , di fvss' \
«. - V. n. Etre clos. £!t?r <:V-«.;i^, serrato,
>irr.nti, 11 e-t aussi réc. Chhdirsi.
FERMETE' . s. f. L'état de ce oui est
ferme, solide et difScile à ébranler. FtTi>h.\-
FERRAGE , s. m, T, de Comm, Droit
qu"on paye aux T.irés de la sayettcrie d'A-
miens potr marquer les étoffes , et leur ap-
noscr le plomb. Pa^a del bollo, e piombo
de* panni. — C'est aussi un ancien /. de
Monn..ye. Droit q l'on avoir établi pour rem-
|ilir les frais de Tailleurs qui fournissoient
les fer* nécessaires peur monnoyer les es-
pèces. Piga de'fer'i o stromemi desìi avoto-
Ijr'i , o iia tarliatori di moneta,
FERRAILLE, s. f. coll. Vieux morceaux
de fer , usés ou rouilles. Ferraccio , o ferro
vecchio ; sferri ; m!nui'a.me,
FERRAILLER , v. n. Faire beaucouo de
bruit avec de lames d'é;. ée , en les frap-
pant les unes contre les autres. Schermire \
batter*' ; far gran romsre colle spade scher-
mendo^', - li se dit aussi de ceux qui font
profession de se bâfre. 1! est fam. tant au
protsre . qu'au figuré. Ba't^rsi : far d'arme,
- fig. Disnuter fortement, disputer, Oispu'
tare ; cctr-tstare ; contendere ; piatire, ec.
FF.R.IAILLF.UR , s. m. Celui qui fait pro-
f.-s.ion de se battre. Schermidore. - Celui
qui flit c.i'iir.rrce de ferrailles. Ferravecchio.
FERRANOINE , s. f. Sorte d"ét<uTe légè-
:e , dont U (b*ine est de soie , et U tiùne
/ puntale cog i ashetl.
d-éclîe, l.d: Comm.
pL'mb de vi:,ite , et le
òi'n d'acier. Holîare.
FÉRRETÎ's.Vi- Diminutif. Fer c'ai;uil-
lette. Punia'e dtiihetto , o stringa. - Ferret
d'£=pagne. V et ccrivri Feret.
FERRETliR. . *• m- !"• •<' Mare'cAal. Mir-
teau dont l." Maréchal se sert d'une seule
main fOur forger le fer qu'il tient de l'au-
tr»m,Mn av?c la tenaille. Martello da fuc-r.i.
FERivEUiv, EUSE, s.m. et f. Celui, die
qui ferre des ai.;uillettes. Co'tai che m*.t'e t
puntali degli a^'nettì. - T. de Comm. C'est
le ncm qu"on donne à cel.ii qui marque et
q ;i plombe avec un coin d'acier les étoffes
de la'no. Vnisiro che bol'a i panni.
FERRIERE , s. m. Sac de cuir dans le-
quel on porte tout ce qui est nécessaire pour
ferrer un cheval , et autres choses qui peu-
vent remédier aux accidens qui surviennent ^ ^
en v.syage. Ferriera.
FEKRON, s. m. T. impropre. Marchait!
de fer en barres. Mercante di ferro sodo
FEllKONERIE , s. f. Lieu où l'on ve<l.
'où l'on fabrique les gros ouvrages de.-îr.
Luo^o dove si vendono lavori di ferro, "^'^^^^
le nom d'ouvragss de ferronerie , oncom-
nrend to.is les petits ouvrages de ff que
les Cloutiers et autres artisans qui ravail-
lent en fer , ont droit de forger et'e ff.hri-.
quer. Manifatture d' ferro, e r. , ■
FERRON.MER , p.aE , s. m. e f- Ccl u ,
celle qui vend des ouvrages de *''■ Merca-
tante di terrò. . ^ . .
FER-lUGI.VEUX, F,usE , •'I- .Q-", "s»
de la nature du fer , qui a dert"""=' <•« '»'•
Ferruz-no ; lerru;'sno , ferru'""<>-
FtftiîURE , s. m. Garnit'^ ie^it. Ffa-
tura. - L'actio.; de ferri. '^^ chevair.et
le fer qu'on y et^ploie Fer-atura ; fer-
rare i cavalli, - La m'^^fe "J""' <>" f"^."?L
cheval. f.rr«.,r/-^e'^r'''/'; - f,"^* „ d"
vaisseau , T, d; M,- C est tout l'ûU!"K^,V^
fer , qui s'emoloi '<■•'"' '■' ""^rf,":;:""' .--c.
• t. , i>entureç rie rwooros ,
vaisseau , c^'-^o ,,!„""ey %t les -'"«;
earnitures de j"" J-^ > .,/;..„ . aramenii
llguarnineni ai /erro . f- }'■"•> , o.t
"''" f. Vieux mot , .jui signifiort
FERT
et qui s es
t cjnservé dans les
^""!'^"-îusïeuïs lie.«. V. Forter,_
Tcc-i^R V. et écrivez Ferrefier.
rPR. ILE, adi. de t. g. Fécond , qu pro-
a • qui rappor e beaucoup. U se dit atrsi
^^•;',e?;ònnes'; Fertile ; fccn^o i Ar«. • .*-
l"dan-c i fruttuoso. - he. Un esprit fer-ile ,
fj'esnrit qui produit facilement quant-te d«
choses, liiisio J:race , fertile , fecondo.
336 F E S
l'ERTILEMENT , adv. Abondamment ,
avec ietiiUlé. .Ftriilmeatc ; fenlUmcntc.
FERTILISE, ÉE , part. V. le verbe.
FtKTlLlSEK , V. a. Rendre fertile. Feru-
liuarc ; ficon.ijre ; render fcniU.
TERTILITE', s. f. Qualité de ce qm est
fertile. FcriUlià; abbondatila; feriiU^X"- ~ "
se dit 111;, dcî tliosss spirituelles et morales.
FERU , UE, Vieux part, du verbe Ferir.
Blessé , fciijpé île quelque chose. 11 n'a d'usage
qu'en pbi=.iiileiie , et dans ces phrases: Être
féru contre quelqu'un ; être indisposé contre
quelqu'un. Antlin , o star grosso con chi che
jM. Etre féru ('une femme ; en être fert
amoureux. Essetcotto , ess:.' mono u inna-
moratii motto d' \Uuna persona; spasimare;
esser fieramente nnamoralo.
FEiiVEMMENr, adv. Avec ferveur. Fer-
ventemente ; con jtvore.
FERVENT, IviE , ad). Qui a de la fer-
veur , qui est retipli de ferveur. Fervente,
fervoroso; fervido veemente ; intenso.
FEKVE'JR, s. f.Ardeur, zèle, sentiment
vif et atfectucux ,_ .'»ec lequel on se porte
aiix choses de piéjs ,de charité , etc. Fer-
f alare. "^'"^ ' ^'''' ' "^'nenia ; ardore ;
^e'<^';;^^fe;ïntt;î^ï^'^^;;
|)our si;niher un coup de ferule. .</er^i..^\
- ha. Etre sous la fcruK Je quelqu'un ; être
sous sa correction. Lsscr .^tto ta disciplina.
— Plante ombeilitère. Elit croît en France
à la h.iuteur de neuf pieds- mais dans la
Fouille et les autres pays ch^uls , elle de-
vient un arbre. La semence et les racines
de la Férule sont e-TipIoyées eu Madecine.
Féru!.,.
FFRZt, s. f.T.-de Mar. Lé de toile. On tin
fjK'une voile a t.int de fcrzes , pour désigner
1.1 hauteur et la largeur. C'est la même chose
que cueille. Fcr^o di tela da vela.
FESCENNINS, adi. l'I- Vers fescennins.
Sorte de vers libres et .erossiers, qu'on chan-
toit à Rome dans les Fêtes et les divertisse-
inens. fesccnni.i-,
FESSE , s. f. La partie charnue du derrière
de l'homme et do quelques animaux a quatre
**• fiiis. Natica ; chi.:ppa. — Fesses d'un v.iis-
sçau , 'i'. di Mar. Ce mot se dit particuliè-
«■«ment dos flûtes, et de la rondeur, ou des
Ijfjins qui sont à l'arriòre , sous les trepots.
ideare del vascello, — Courir I.t poste sur ses
fesst; j courir la poste à cheval. Correre la
r""'^a cavallo.
*fe^l"- , ÉE, narc. V. le verbe.
Fti'S;CAHIER, s. m. On appelle ainsi,
l^ar mc'-is , celui qui Ragne sa vie à faire
«les ro!e d'écritures. 11 est tara. Scriba ;
acri, ano \„pi^,j^
FE^bEE^s^ f. Cotxps de main ou de ver.
gos , il)nne'.5;,r les fesses. Il n'est que du
^^y'.%y"S!- .''-.''acciaia ; suiLaccionc.
^fF.SSE-.Vi;v;HlEU, s. m. On appelle
• nsi un usuri'', ^n homme qui prête sur
^"-i'»;i:rl^^ i/.îH/'d/o ; prestatore.
tSbEK , v. a..pouetter , frapper sur les
fess« avec des vcV^, ou avec la main. 5c//-
vJn ?■ "•,?'"■■ ii"'»0"-"'-'^ fesse bien son
riûd'é V^"'"""' ° >l's™s être incom-
"Ofle. Concare, trincar, j „„„;. ^.,„/-
^^rsUoi.i „ .., cA./«.''X„T."' • p'r'ot
«iin6J^;,^«L^S;^r^Jcï\l^'-5,àVaire
FESSEVJ l , Eusn s. m. et
FESSItK s. m. On appelle poi" ■",■'' -
fosses de Thomme. .V.tói- j cW" "'" I"
ticretano. - C'est aussi le nom d- V " '
muscles des fesses. On dit Vdiec'ifc"":
les muscle; fessiers. Glutei delle nàt:l^')\-
le (lit aussi des i:i>rM;r,nc ..«: .. ,_■ >-"'
U
F E T
FESTILOGE, s. m. Gr. Voc. Discours, :
ouvrage sur les Fêtes. Il y a un livre qui
porte ce nom. Rasionamento ; trattato sopra
le Feste.
FESTIN, s. m. Banquet. Banchetto; con-
vito ; fasto. - Festin Royal ; un festin que
le Roi donne en certaines occasions solen-
nelles. Real banchetto. - prov. Il n'y avoir
que cela pour tout festin ; il n'y avoit que
cela à manger. Non v'era altro per tatto
trattamento i non v' era altro da mangiare
che . . .
FESTINE , tE , part. V. le vetbe,
FESTINER , v. a. Faire festin. Il est fam.
Banchettare; trattare; pasteggiare ; tener cor- \{étus, d^nt il y^en a un plus eouttqi
te; Jar banchetto, ^ t _ ;. i _.(. „ _..
FESTON , s. m. Faisceau fait de petites
br.inciiei d'arbres, garnies de leurs feuilles,
et entremêlées de tleurs et de fruits. Festone.
— Urnemcns d'Architecture , qui représen-
tent ces sortes de festons , et que les Ar-
chitectes, les Sculpteurs, les Peintres met-
tent dans leurs ouvrages pour les orner et
les embellir. Festone.
FESIONNL', ÉE, part. V. le verbe.
FESTONNER, v. a. Uécouper en lestons,
Tagliare , o frastagliare a festone; intagliai
festoni,
FES rOYE, ÉE , part. Ricevuto con festa.
FEiTOYEK , V. a. Bien recevoir quel-
qu'un , lo bien traiter , et lui feire bonne
chère. 11 est fan. far festa ad alcuno; rice-
ver uno con festa , j.,-.ili grata o lieta acco-
FESSU, L-K , adj. Quia de grosses fessr.
Naticuto i ckt ha ir>,sc ,utic%. ""■■
I-'E TE, s. f. Jour consacré pai>v,,iijrement
.TU Service de Dieu, en commemoi.^-;,3n de
quelque Mystère ou en l'jionneur de (luenfie
Saint , et durant lequel il n'est pas permis
de travailler, f Vira ; giorno festivo; giorno di
festo. - On açiJClle la Fête-Dieu , ou la
Fête du Saint S.icrement , l.i Fête que l'on
célèbre en l'iioniieur du Saint Sacreme
''■:sta del Corpus Domini. — La fête d'une
perv.nne , le jour de la fête du Saint , dont
cette ^.^rsonne porte le nom. La festa di
alcuno.^ - Payer la fête. Pagar la festa. - La
Fête d'une Compagnie, la Fête d'un Corps
de Métier; le iour' de lu Fête du Saint qu'ils
ont choisi pour leur Patron. La fesca de'
Cali '^"i I de'iarturi , ce. - prov. Il n'est pas
tous les lours Fé'e; on ne se ré'ioult pas tous
les )ours , on ne fait pas tous les jours bonne
chère , on n'a pas tuus les joLirs le même
bonheur , le même av.mtage. Curii di non ì
f'^sta. — il sibiline aussi une réjouissance pu-
blique qui se fait en des occasicjns extraor-
duLiires, telles que sont les naiss.inces , les
mariages et les entrées des Rçis. Festa ;
spettacolo. — Il se dit aussi des réjouissances
wi se font e.i des assemblées particulières.
testa ; festino ; sull.mo; piacere; ritrovato
o tuoeo dove si f.stcis:. - hg. Troubler h
Fête , troubler le pL.isir de quelque com-
pagnie , de (iu-!r.ue assemblée. Guastar la
testa. — Faire lêie à quehni'un j lui faire un
bon accueil, un bon traitement accompagné
de caresses. Far festa ad alcuno, fargli càrei-
la sfargli allegra, lieta, gr.ita accoslien\a.
FETE', tF. , part. V. le verbe. - On dit
fis. (l'un homme qui est bien reçu pac-tout,
auquel on fait be.iucoup d'accueil ; que c'est
un homme bien tèté. lien veduto;ben accolto;
ben ricevuto, amato, festesS'ato , accarenato.
FETER , v. a. Cliommcr, célébrer une
FCte. Pestare; festeggiate ; solenniitarc , ce-
lebrare una festa. — prov. et lig. D'une per-
sonne qui n'a ni crédit ni autorité , on dit
que c'est un Saint qu'on ne fèic point. £;/i
e un Santo che non ha festa ; egli è il mutar
Santo d:l Paradiso.
FETEUR, s. f. T. de MéJ. L.i mauvaise
odeur , la puanteur c,.i'c/.h.ilent certaines par-
ties du corps humain p.ir un vice qui leur
est particulier , ou par celui dos matières
qtii s'évacuent. Fetore ; puno; lerio.
FETTA, s. m. Nom usité d.ms des Rela-
tions , et qui signihe un Mandement du
fthiphti tris-rcspecté même du Crand-Sei-
gneur. Mandamento del Mufti,
F E
FETICHE, s. f. Nom qu'on donne ato:
diftérens objets du culte superstitieux des '
Nègres. Dans la Nifjtitie , chaque Tribu,
chaque l'eu , chaque particulier se cho'nit !
une Divinité tutelaire , parmi les arbres ,
les pierres, les animaux, etc. Ces espèces
d'Idoles s'appellent des Fétiches. Diconsi
Feticci fi' Idoli adorati da' Negri.
FETIDE , adj. de t. g. Q.ii a une odeur
forte et tres-désagrf dble. Fetido; Jetidio so;
fet.nte ; yunolente ; Jiatoso.
FETU , s. m. Brin de paille. Fe.<rnfo ,
festuca , ftstuco.fusccllino di paglia. - 1 iter
u court fétu, tirer au sort avec plusieurs
court que les
autres. Tirar lé buschette o bruschetti - Es-
pèce àe gramen , qui semble être un seigle
bàiard , ou une avoine suuvage. Specie ai
eramisna , forse quella che è detta paleo.
FEfU-EN-CU ou l'AILLE-EN-CU, \."i-
Oiseau de la grosseur d'un pigeon. Il a .
la queue une ou de.ix longues plumes
de loin rassemblent à des pailles, leurs :
bcs étant très-courtes. On l'appelle .:.; .
l'Uiseau des Tropiques , parce qu'il ne u
trouve qu'entre les deux Tropiques. 11 vt,e
très-haut et fort loin des terres. Fetcna .
o uccello de' Tropici.
FEU , s. in. Celui des quatre élemcn, q'i
est chaud et sec. Fuoco; elemento rfe/..-.. -
— Le feu que l'on fait avec du bois . '
autres matières combustibles. Fuoco. - i
d.iinner au feu ; condamner à être 1 :
Condannare al fuoco ; condannare al .
brucialo. - On dit, j'en i.iettrois ma i.h .,
la main au feu , et je- n'en mettrois pas mi
main au feu , pour dire , qu'on assure i u.e
chose, ou qu'on ne l'assure pas. lo ne met- ■
ttrci la mano nel fuoco. - Feux de )oie ; ,
feux qu'on allume dans les rues , dans les
place; publiques en si^ne de réjouissance.
Fuochi d'allegrerà. - prov. Jeter de l'huile
lans le feu ; irriter davantaRC une per-;oiine
qui est déjà assez irritée ; aigrir des esiriis
<!ui ne sont déj.i que trop aigris. Giu^.mu ,
o r.iciter legne al fuoco. — fig. Mettre tiut
àfeu ei à sang; exercer toutes les eruii-
tés , trnitts les iiihum.!nités de la futiie
contre un pays. Mettere a fuoco e /i.; -•
- rcu gi.îgeois ; une espèce de tea >
lice dont c^i se servoit .inciennemer.
guerre, et qui bri.loit dans l'e^u. f;..
voraio ; fuoco anifiiialo. - Feu, se ;
nu>si pour cheminée. Fuoco; cammino. -
le feu qu'on entretient ordînaireinen:
une cheminée. Fuoco d'un cammino. -
niture, de feu , ou simplement feu ,
grille de fer .avec la pelle , les pince,
les tenailles. Fornimento da cammino. -
ménage , uns famille logée dans une
maison. Fuoco ; famiglia. — prov, ìs
ni teu ni lieu; être vag.ibond et .
ç.i et là, sans aucune d-meure assur.
être extrêmement pauvre, ^agabon,..^
rante. — Feu, se prcn.l aussi pour la
lueur des flambeaux , des torciies , f'
n.iux. Fuoco; lume o luce di fuoco, o .^
cole. ~ .'irmes à feu ; les muusqiie.
fusils, pistolets, t^c.Armi, bocche d.'
- Feu , se dit absol. des coups q .
tire avec des armes à feu, avec de
lerie. Fuoco; Colpi d'arme a Juoco. -
méiiorcs enflammés, et de la foudre -
é-ldit-s. Fuoco ; tnetco'a. - poct. Lc^.
s.>nt les feux de la nuit, les feux du u.
ment. / norurni fuochi ; as'ri della note ,
- On appelle feu Saint Elme , des feu 1
vol.-.ns (|ui s'attaclient aiw vergues et an '
mais des vaisseaux. Fuoco Sant'Elmo." p^"
follets, les exhaUisons enflammées qu' -
(pielq'.iefois dans les endroits inareç
Fuochi fatui ; fìioco lambnte. — Ftu ,
dit aussi de certains remèdes brùlans qa ..
a]>pliquc sur quelque partie du corps de
lioninies ou des bêtes. Fuoco morto, ~ Feu
.se dit fn;. du b.-ill.int, ile l'éelat de certaine
choses. Fuoco, brio ; splendore. — Il sLiniri
aussi , ÌHÌl.immation , ardeur. Fuoco; aidvte
calore. - lig. L'atdciir <;t la violence di
passions
FEU
fiassions , les mouvemens impétiieiuc de Tame.
iutfi^ i a^itto i j:assioac ì appetito amoroiv;
ardoT di cotUrj ^ d* irj ^ ce. — prov. ec ng.
l)n humma prend teu aiiément, lorsqu'il est
aise 3 émouvoir. }^i^!tarjuoco i incoUerirsi;
adirarsi. — Feu voUge; une espèce de d^r-rre
qui vient au visage, et qui s'enûdmme. /^o-
laticù , fuoco Sdiva ICO. - l)n appelloit au-
.tretois teu iiaiiit Antoine , une maladie qui
de5sécho;t et brùloïc la parue attaquée, (u-
slpùU. - poét. La passion de l'amour, fuoco;
f basitone amorosa. — fig. Les iéditiju» et
es mouvemins populaires, fuoco deità sedi-
\ionc , di/la discordia , ec. — La viv.icité
de l'esprit. Fuoco ; vivacità ,- hrio. — T. de
.Cuisi.ie. Mettre qae'que chose au feu d'cn-
:fer; taire griller quelq.ie chose au feu d'en-
;fer ; la faire griller jusqu'à ce qu'elle soit
toute noire, far ahhnistolirc , Jar disseccare j
fin^istiie a Jiioco di iion: , a Juoco eagHai-
Jissirno. — Couleur de feu , un rou:;e vif
jet eclatanti .i4jroMtc). - Taches de feu, ou
feii absolument; certaines taùhes rougeàtres
tiui se trouvent sur la tête ou sur le corps
des chevdLix, des chiens, et d'autres animaux.
Macc/iie rosse. — Feu d'.ittein:e , T. de
Peii;:. sur vette, feu vil et àjjre qtie Ton
■ au fourneau dès le co.ninencement
- ;isson du veire peint, fuoco ai iiont\
d^dardo e yotente.
- , EUE, adj. Il ne se dit ordiiiiire-
; -e de ceux qui sont morts il n'y a
5-tems. fu ; ù,.funto. - Ce mot
■ it de pluriel j et même il n'a pas
- r.Hiin , lorsqu'il est placé avant l'ar-
-1 av.i.nt le pronom personnel. Ainsi,
''Il dise , la feue Reine, il faut dire,
Keine. La fu Regina ; U Rc.;ina de-
D,\TAi;iE , s. de tout genre. Vass.il,
. 1 (possède un fief, et qui doit la foi
nage au Seigneur, feudatario ; che ha
- OISTE , s. m. Homme versé dans
-re des fiefs. Il est aussi adj. feu-
> E , s. f. Sorte de légume long et plat
u dans des gjusses. Un les appelle
lément, a Pans, fève de jardin ou
L =:>- tava. En Toscane, on en dis-
de pluïîeurs espèces, fave napolita-
, dve vernine t da riorcse i da orto , mar-
, ec. - On dit prov. et pop. s'il me
.loiine des pois , je lui donnerai des fèves;
'il me_t.jit eie la peine , s'il me donne du clia.
sriii, je lui rendrai la pstei!!-. /o s / ren-
erò fan fer Jocaccia ; io gli r^nd.. ò frasche
■'ir jogite. - Un appelle leve* d.- haricot ,
le petites feves blanches ou rayées de ditfé-
-e.ntes Couleurs , qui viennent ordiniircm.'i.t
jans l'atrière-saison. Fag^iuoU ssusciati, —
■ève d'Egypte , pLinte exotique ass<:z cu.
leiise par sa beauté. Coloca.ria. - Rui de
a féve , est celui à qui est é-hue la fève
lu sàteau qu'on partale la velli-.; ou le jour
les Rois. He della fava. - T. de >iaré-
■hil. iorre de maladie des chevaux. V. Lum-
MS. - Fève du vers à soie. L . d'insictoi,
Liirysîlide. Òaccaccin. - Fève de Ò' .in:-
gnace. l . de riui. E.pece de noyau atro.idi ,
Inégal qui vient des Philii;pines , dont on
vante les vertus médiciiiolcs. fruttigUa di
'*ant'i^na}!0.
FEVERULE, s. f. riimn. Petite fève. 11
,e <lit principalement des teves de haricot ,
lamd elles sont sèches. F-ji-j sgusciata , e
ceca.
FEVIER, s. m. T. de Botan. Espèce de
iljnte épineuse de l'Amént; le septe.r.riona-
e , qu'on cultive dans nos j rdin , à c.iu>e du
■•eau verd de son feuillage. On la nomme
■"Jïn.r^'^ii^'"' '^" ^"S-J'* . Hon.y-locust.
: 1-EUlLLAGh, s. m. collect. Toutes les
«uil es d .,n arnre. Branches d'arbres cou-
'ertes de feuilles, fogliame , foid. - Cer-
«nes représentations capriâeu,es de feuil-
?ges , ;o!t en sculpture , soit en ouvr..ee
.«^tapissetie . ou autrement, fosluimi ;
Dictionnaiie françois-ItulU
FEU
, FEUILLAI.SO.V, s. f. T. de Botan. Le
reiiouvci.cinen; annuei des feui.Ies , proaoït
pal le developpementdes bourgeons, ùmetter
J^glie.
rcUlLLANFlNE , s. f. Sorte de pâtis-
serie leuiu^tec. tasta sjogi'.ata; bèrûnt,u\\o.
FcuiL.-tL , s. 1. l'oiti; dâ la plante qui
en g.,..a, ie> ti^es et les ramstiux. Le» leuiiiei.
uc> arores soiit cumiriLUiement vertes, me-
nues tt piates i mais clies varient beaucoup
ce tonne , d'e,;aii>eur , de luiigueuc et de
couleur d.ins les autres plante» , dans celie»
Sili -tout qui .iont exotiques. fo^Ua. — On
oit , a ia cnùte deîleuilles , pour .'.ire, a la
n.i de rautomne. jiL cader d..,u fogne ; sut
jine dtW autuu:.o. — prov. i^ui a i-eur des
.euilies , 11 ui.le point au bv,ij , pour dire
qu'il ne uut point a'.;ngager dj.ii les att'aircs ,
quanu on craint les suites qiii en Sont ot-
dinal-cini;nc in5ép,.r,.blcs. L/ii lu fau.a ai
fassere non seniiui fanico. — irciiibisr
comme la tentile ; ireinoter de peut, iiemar
corne una foglia , come i ftfp-.oni. — Vui de
deux leui.ie», de tiois IcuiiUs ; du vm de
deux ans , ne trois ans. t^tno di <iu; , di tre
/.'glie; di due , di tre anni. — feu.lie se dit
«US»! Qes pianies. fogna di cayo.o , di car-
■ i^jlo, ce. - Des il.urs. f^^.ia di rosa , di
.^eisomtr.o, ec. - feuilles Q'Ac.iitlie ; le>
■.uvrage» de sculpture qui font l'or. cernent du
cnapneau Corinthien. Voglie d acanto. - Il
se Qit oussi du papier, foglio di carta. -
0<e certains cahiers volaiis , sur Icquils on
e. rit tous les jours ce qui regarde le Cou-
rant , ou des att-ures publique-, ou de l'éco-
nomie particu;i.;re. Litro di ricordi. - Lì
f^uil.e oes bé.iéiices , c'est la ii>:e des bé-
neiices vocans a la collation du Roi , et ce.ie
ucs prétcìituns. Lista , nota de' ben^ji\\ va-
canti. - L/ne leuille d'impression qui don
= e plier en plus ou moins de feuillets , sui-
vant la grandeur du volume o.i Ion doit la
laire servir, foglio di stampa , d'impressio-
ne. - feuille Volante ; u.ie feuille impri-
mée ou écrite , qui est seule et détachée.
fogl.o, o carta volante ; pagina d.staccata.
• - il »e dit aussi de l'or , de l'argent, du
ciMvre , etc. lorsqu'il est battu extrêmement
mince. Fog-ia d'oro , d'argento, di rame ;
cc. reuilie u'étain. òtagnuolo. — La petite
-me de métal que l'on met sous les pierres
^re.ieu>ea pour leur donner plus d'écht.
f glia che si mette nel castane per jondo aile
gioje. - T. de Chir. Cette petite supet-
uc e , qui se détache (juelquetois d'un os,
Ijisqa'il d été otiensé. laida ; scaglia d'ossa.
- Chà>s;s d'un paravent qui se plient l'un
sur l'autre, òcena: 'luadrelio di paraventi a
Loncuio.
fhUlLLE' , ÉE , adj. T. de Blason. Il
se dit des feuilles des plantes , lorsqu'elles
jont d'un émail différent de celui de ia plan-
te, fog iato.
fEUiLLr.'E , s. f. Un couvert fait de
branches d'arbres qu'on « coupées. Fras~
cato.
FEUILLE-MORTE , adj. de t. g. Cou-
leur qui tire sur la couleur des feuille» sè-
ches. Il est aussi s. m. Color di foglia
fnÙlLLER, v. n. T. de Peint. Repré-
senter ies teuilles d'un arbre. Fr.tppare jjrap-
pegeia.e.
FclUiLLER , s. m. La manière dont un
Peiiute rtnd les feuilles. Frappe ; il frap-
piS^.'are. L.e feuiller de ce Pe.ntre estlarge ,
lés't, pesant, etc.
f E JlLLE.vET , s. m. T. de Menuis. Outil
dont les menuisiers font usa^e pour former
des feuillures. Sponderuola. Les Ebénistes ,
Incor'.aloio.
FEUILLET , s. m. Une partie d'une
feuille de. papier , et qui contient deux pa-
ges, foglietto ; me-^io figlio. Feuillet par
feuillet. A loglio a foglio. - feuillet. T.
de Cardiur. cvou'.eau de laine préparé pour
être hlé. Faldella di Una. - L . de lìou-
] cher. Un des ventricules du bœ.if qui a plu-
sieurs ieuiUecs, et est cvntigu a La cailietti:,
U.
F I §37
On l'appelle autrement Melier ou Pseauticr
L r.o de' ventricoli del bue. — T. de Menui-
sier. Uordure tresdéliée et comme aiguisée
en teuilte. Scurniciatura sottile. — l . dt
Botan. Couche ou Lme , lorsque plusieurs
sont appliquées les unes auprès des autres
Comme dans l'écorce des arbres , et dans
l'iiuérieur de certains Iruits. Lamlnette , o
s^.ia,nme.
tt^UlLLETAGE, s. m. Terme de Pâtis-
sier. Pâte leuiUetée. Sfagliata ; sfoglia ; pasta
ftUluLEFE', ÉE, part. 'V. le vetbe. -
FtU: lete. Ï'. de hoian. Qui est composé de
plusieurs feuillets , coutnes ou lames. A
sf.'§iie ; comfjos:o di laminette.
FtulLLiiiEd, V. a. fourner les feuil-
lets d'un livre , d'un manujcnt. qu'on exa-
m.ne lé„-'remc-nt. i^ua.lernare ; volgere. -
Etudier , co.isuiter des livres. Studiare ; con-
sultare. - ie dit au.si de lj pà>e lorsqu'on
1 accommode , en sorte qu'elle se leve Comme
p.r feuillets. Far pasta sfogliata ; fare sfo-
gliar la pasta.
ftUlLi-En, ou FILETI , s. m. T. de
Metteurs en auu'e. C'est pr...prement l'angle
qui sép,ire [a partie supérieure d'une pierre
d'„vec l'inlérieure. Cantoni , u angoli stipe-
■lori d'una gioia.
fEUI..LtfiER , adi. m. T.de Statuts.
C est une des qualités attribuées aux maîtres
Cartiers. Uno de' titoli de' Fabbricanti di
carte , minchiate , ec.
FEUILLE lis , s. m. T. d'Ardois'er,. Il
se dit de l'endroit d'une carrière, où r..r-
doise est tendre et facile à diviser. Luo^o
della cava della lavagna , dove essa si sfo-
glia , o sfalda b.ne , e cavasi facilmente.
FEUILLETTE , s. f. Vaisseau conte-
nant un dtmi-muid de vin j ou environ. Fo-
glietta.
FEUILLU , UE, adj. qui a beaucoup de
feui Wi. Foglioso i foglialo i fogliato ; fron-
ifow ; troniuto. f oéciquement , Chiomante,
ftUlLLU.<E , s. f. Ent,iillure dans laquelle
les fenêtres et les portes s'entoticent un peu
pourternur juste. Battente, o battitujo d'u-
scio o Jii'ttri.
f E' VRiER , s. f. Le second mois de l'an-
née. Febbraio,
FEU:;i<E , s. m. { On disait auttefois
Foarre. ) Paille de toute sorte de grains.
faglia d'ogni sorte,
FEURj , s. m. pi. T. de Jurispr. Frais faits
pour la culture des terres 5/!i;«yjrri per U
f'eÙVra'GE, .s. m. Terme de Chapelier
et de Manufact. de laina-;. Acfon par la-
quelle on teutre. Il feltrare; feliratiira.
FEUTRE , s. m'. Espece ri'étofTe non
tissue , qui se fait en fouLmt le poil ou l.i
lame dont elle est composée. Fe tro. — Il
se dit par dérision , d'un méchant chapeau ,
mal rait. Cafpeilaccto \ c.-ttîvo cappello. —
f. de Bollirei. La bj'jrre dont les selliers
remplissent les selles, horra, — Feutre. ï .
de Draperie. V. Feutrier. — £/i Terme de
Vapeterie. iVIorceau de rerèche , ou autre
étoffe de loine , sur lesquels on met les
feuilles de papier au sortit du moule , à me-
sur; qu'on les fabrique. On les appelle aussi
flottes. Feltri , u pannelli.
FEUTRE' , ÉE , part. V. !e verbe. Balle
feutrée, falla impuntita.
FEUTRER , V. a. Remplir de bourre.
Riempir di borra. — T. de Chapel. F. çjr.-
ner un chapeau, Feltrale. - En Terme de
Manufact. On dit aussi au r. Se Feutrer.
feltra'si.
FEUTRIER, s. m. T. de Manufact. Ou-
vrier q.ii prépare le feutre ou les échantil-
lons pour les draps mèl.mgés. Colui ; che
feltra , che prepara il feltro.
FEUFRIERE , s. f. T. de Chapel. Se
dit d'un morceau de tuile dans lequel on en-
veloppeles capades pour les feuTer à chaud
sur un bassin. Pe\ia^ per imbastire.
Fi , Espèce d'interjection dont on se sert
dans les discours tamiliets , pour marquer du
V V
Sponsai
not. Confiance,
338 Fie
mépris , du (!i?scùt de qaelqiie personne eu
de quelque chose. Vij. , vu ; o^cu ; ji , ^i.
FIACRE, s. m. Nom qu'on donne tant
BU Coclier qu'au c.inosse de louage , et il
ne se dit que de ceux qui sont tout le jour
svir la place , en certains endroits de Pstis.
Carroiia d'ajjhto ; e ciccd syciialminu Ji
quilU ch: trovansi su le pUr^c di Parigi. -
On appelle aussi par mépris , fiacre , un
méchant carrosse. Ca^iiva carri ua.
FIANÇAILLES , s. f. |.l Promesse de
tnariase en présence d'un Prèti
aio : diipoianunco ; impatmamer.
» FIANCE , s. f. Vieux
assurance. V.
FIANCE', ÉE, part. V. le verbe. - 11 est
aussi suh.T. FiVjnjjfoi sfoto.
FIANCER , V. a. Promettre mariage en
présence d'un Prêtre. Promiucn, dar fcée
d'i matrimunio. - Il se dit aussi de la céré-
monie qui s'observe , qui se pratique parle
Prêtre , en présence duquel se font les
promesses de maria!;e. Sfasare; dispoure;
ccUbrar gH sponsali. - On le dit aussi du
pere qui donne son n's ou sa nlle. promet-
tere in matrimonio -.fulanfare.
FIAT, s. m. Mut lat'n. On s'en sert
euelquefûis en forme- de souhait , ou de
commandement, pour dire : Que cela se fasse.
FiÂtOLE, 's. f. T. d'ichthyol. Poisson
de mer fort commun en Italie, et sur-tout
à Rome. F/a/o/j. .
FIB'IE , s. t. Certains filamens délies qui
se trouvent dans toutes les parties charnues
ou membraneuses du corps de l'animal, f;-
bra; fiio d: carne. - Les lonps filets qui en-
trent dans la composition des plantes , des
arbres, fyfrra ; lihnino d\a!heri e piante.
FIBREUX, EUSE, ad|. Qui a des fibres.
Fibroso ; clu ha fibre. ^ . ^,
FIBRILLE , s. f. T. d'Anat. Petite fibre.
On donne particulièrement le nom de fi-
■ brilles aux filets transversaux qui tiennent
les fibres musculaires etcyhndriques.i'ji'««a;
Fie,' s. m. T. de Méd. et de Chir. Es-
pèce d'e ùimeur , ordinairement indolente ,
qui ressemble à une figue, et qui peut ar-
river dans toutes les parties du corus ^"'^
est tantôt molle et de la nature desio
tantôt dure et squirrause. F'co ; c:;
D
Tcrm
de
Tallhi-
Tcce
et e
ideiitée
d'un
trou
. 'funU'
F I
FlCHE.'vON , s. m.
dicrs. Ciieville de fer ,
dont la tête est perte
ruolo. „ . ,, .
FICHET , s. m. Petit morceau d ivoire,
oud'jutre matière, qu'on met dans les trou,
d'un 1 i-icrrac , et qui sert à marquer les
parties a mesure qu'on les a sagnées. Stec-
ca, o paniamo dyorio, o alvo, cl:e serve
a seri yr U rirtite dl chi qnoca , u tavolareaU.
FlCIiEUR , s. m. T. de AÎJfonn. Ouvrier
qui f..it en-rer le mortier dan; le joint des
pierres. Colui che unisce collo smalto le
commtrsu'C delle pietre.
FICHOlR , s. m. Terme impropri. Mor-
ceau de bois fendu , qui sert à faire S'mir
des estampes ou autres choses a une corde.
CayiccV^. , .
FICHU , s. m. Sorte de mouchoir que
les femmes mettent autour du cou , et qui
din.iirement de toile des Indes , ave;
de petites broderies d'or , d'argent ou de
soie. Fawvlettj da collo. Vulgairement ,
FICHU , UK , ad|. Terme bas et de
mépris. Mal-f/it , impertinent,
malfatto ; ridicolo ; impertinenti
dis'adatlo.
FICHORE, s. L
trident ?vec lequel
l'eau. Ficcma. .
FICOIDES , s. m. Plante exotique. On en
connoit de beaucoup d'espèces, qui toutes
demandent la serre chaude. L'espèce la plus
tomnure , à cause de sa singularité , est
celle qu'on nomme pbnte placée , parce
qu'elle paroît comme couverte de petits gla-
çons trèi-brillans. Fi '''
Cattiv
T. de Mar. Espèce de
m darde le poisson dan!
Elle
V. le
tattere .
FICELF.' , EE , part
FICELER , V. a. Lier ave
tesare con lo spnr.u.
FICF.LIER , s. m. Devido
met de la ficelle. Naspo pei
'Cl
rbe.
c de la ficelle
■ sur lequel on
annaspare lo
'^FICELLE, s. f Petite corde qui estfaite
de plusieurs filets de chanvre , et dont on
sé sert ordinairemen'pour lier de petits
paquets. .îruyo ; cor^yici'/ia. _ , _ .^
FICHANT , ANTE , adj. T. de Fortifie.
Feu-fichant, le feu qui , parttmt du flanc d'un
bastion , entre dans la face du bastion voi-
sin. F.'«o rientrante.
FICFrE , s. f. Petit morceau de ter ou
d'autre m/tal , servant à la uenture des
tes , des fenêtres, des trmoir
tictto ■ maitietalura. Fiche a gond. Oannhero.
- T. d'Hydraul. La panie du pilot qui
doit être ciif-mcée. l'unta del palo. Ainsi ,
jnefre un pilot en fiche , c est te mettre
en situation de recevoir If /h'^c du mou-
ton , pour être entonce. Metter il palo su
la puma, sicché sia in ardine da poter essere
affondalo. Marque que l'on donne .u ]eu ,
et qu'on fait valoir plus ou moins , selon que
les Joueurs en conviennent entr'eux. Marche.
Ôuelques-ims , dans le l.:ngage ordinaire ,
disent , quoique trê>-improiirement. tisce ;
stecche. ,, . t t
FICHE' , fiE , part. V. le verbe. - T.
de Blason. .Se dit des croix et des ccoisettes
ont le pied .liitui'.é. F«fo ; pieficcato.
FICHER, V. a. Faire entrer parla pointe.
Piantare ; conficcare : ■ i-rare ; cacciar den-
70. ticlv;r des pieux. Affondar [ali.
1",'-,'
FICTIF , IVE , adi. Qui ^'■^ f"'"' '. 1"'
n'existe que par supposition. Fiit'iio ; ima-
Binario i finto. - Poids fictif ile poids dont
on se sert dans les essais. Peso imagin.trio.
FICTION , s. f. Invention fabuleuse. Fm-
liane ; Invenzione favolosa ; favola. - Men-
songe , dissimulation, déguisement de la vé-
rité'. Fir.\ione ; fi{lone ; fingimento ; men-^i.-
S-ia ; bueia. - Fiction de droit. Terme de
Juriipr. C'est une fiction introduite ou au-
torisée par la Loi en faveur de quelqvuin. Il
y en a plusieurs exemples dans le Droit Ro-
nu'n. Finlione .U Gins.
FICTIONNAIRE , adj. de tout Rente.
Tre'v. R'ch. l. de Jurispr. Droit fictionnai-
re , celui qui est fondé sur des fictions de
Drsit. dus finivo. ^. . .
FIUE'lCOM.'vllS , s. m. Disposition par
laquelle un Testateur charge son héritier de
rendre la totalité, ou une partie des biens
qu'il lui laisse , soit dan; un certain tems ,
soit d.ins tin certain cas. Fedecommesso ■,fide-
commisso ; fidecommesso. - Disposition par
hiquelle un Testateur donne la totalité , ou
une partie de son bien , à un homme de
coufimce , avec l'intention déclarée de bou-
che , qu'i le remettra entre les mains d un
autre , a qui le Tes'ateur n'eût pas pu le
donner par la Loi. Fedecommisso. - lidéi-
commis tacite ; la disposition d'un bien qui
est faite en faveur de quelqu'un , avec in-
tention qu'il le rende à un autre , sans que
tou-efois cette intention soit exprimée. Fi-
ilcCLmmlsso tacito. „ . .
FlDE'lCOM.MISSAlRE.s.m. Celui qmest
chirç,é d'un lidéicommis. 11 est atissi adj.
F'decommessario ; fedecommissario ; fidecom-
mi<s.:,io; fld.commessario.
FlDÉJs^'sSEUK, s. m. T. de Palais. Ce-
lui qui sV'lili;;e a myer pour un autre qui
ne p.-'yer.it l'as. Fuleju^sore.
FlDc.'Ju vSION , s. f. V. Cautionnement.
FlDt'LISSlVlE , adj. superi. i'.pfu'/J'"-
Trcs-fidèle. Titre qu'on donne au Roi de
VoT<uf.ii\. Fedelissimo.
FIDE'LITE' , s. f. Loyauté , foi. Fedeltà ;
relelità ; lealtà; fede. - Vérité, exactitude,
sincérité. V. ces' mots. - II se dit atissi de
!a iné.r.oire qui retient bien , et avec beaii-
Fedeltà della memoria.
FIE
représenter jusqu'ottx moindres détsils de [».
nature , soit qumt a la justesse des tonnes ,
soit quant à la vérité des tons et des effet»
de la lumière. Esatce^ia j accurauna.
FIDELLE , adj. de t. g. Loyal , qui garde
la foi. Fedele i fido ; leale; fid.ito. - Con-
forme à la vérité, i'er'dico; Jedele; esatto;
conforme al vero ; veritiero ; vero ; verace. —
il se dit aussi de la mémoire qui retient
bien. Memoria fedele , ferma. - Qui est dans
la vtjie Religion. F..dele ; Cristiaio. Il est
aussi subsr. En ce sens , mais il n'a guère
d'usase qu'au plur. I fedeli.
FIDELLE.MENT , adv. d'une manière fi-
dèle. Fedelmente ; lealmente ; con fedeltà ; a
fede ; di buona fede.
FIDUCIAIRE, s. m. Celui qui est chargi
par le défunt de remettre à ijuelqu'un une
succession en tout nu en partie. Fiàueiaùo.
FIDUCIEL ,, ELLE, adj II se dit du
point de la division d'un limbe qui sert de
guide et de règle , et de l.i Itene qui passe
par le centre et p.ir ce point. Fidncialc.
FIEF, s. m. Domaine iKb!-'. Fief domi-
nant ; le domaine dont les aii'res fiefs re-
lèvent ; et fief servant , l'héritage que le
vassiil tient noblement du Seigneur dont il
relève , à la charge de foi et hommage ,
etc. Feudo. - On .appelle franc-fief , un fiel
possédé par un roturier , avec concessior
et dispense du Roi , contre la règle coin-
miuie , qui ne permet pas aux roturiers di
tenir des fiefs. Feudo accordato per rea! pri-
vilegio a persona non nobile , e perciò inea-
^TlEFFAL, Oli FIEFAL , adj. T. de Cout
Oui appartient à un licf. Feudale.
FIEFFANT , s. m. T. de Palais. Celii
qui donne une terre à fief , à rente ton
cière et porréuidle. Cenmalista.
FIEFFÀTMRE, s. m. et f. Terme d
Palais. Celui , celle qui prend une terre
fief, à rente foncière et perpétuelle. C'en
T. de l-cintute. La iidélité est l'exactitude à insannato.
FIEFFÉ , ÉE , part. V. le verbe. - ao
11 ne se dit qu'avec des substaniils qui m.ir
quent un vice , et il_ signifie que ce vie
est au suprême degré. Di prima riga ; .
primo ramo; in supremo grado. Dicesi .<::i
pre in mala parte. - T. de Palais. Un Olì
cier dépendant d'un fief. Ufi^iate dlper.der.i
da un fr.'do. r r r,
llEfiKR , V. a. Bailler en fief. Dare i
feudo. . , ,
FIEL, s. m. Liqueur jaunâtre çt atiiere'
contenue dans un petit réseivoir qui c'
attaché .nu foie , et qvi'on appelle la vesicu
du fiel. Fêle , fiele. - fig. H.ine , :nu ,
site. Fêle; odio; amarena ; rancore. - O
dit qu'un homme se nourrit de nel et '
mcrtume , pour dire , qu'il passe si viedj
la tri.tesse et dans le ch.-srin. Vivere n.-
an-aritudine ; pascersi di tele. — t'^' '
terre. V. Fumeterre. - Fiel de verre. D ^
nomination impropre qu'on donne a un s
qui nare dans les creusets au-dessus du ver |
fondu. 'On devrait dire , le sel de verre, inj
F'ENTE , s. f. ( On prononce Fi,inte ,
Ex.tément de bête. Stailatico ; sterco j
conc:o ; fime ; fimo ; meta. - Fiente •!
vache , de bœuf. Bovina. De iiigeor" '
loinhina.
FIENTKR , v. n. ( On prononce Ti.m' <
Il ne se dit que des bêtes , et signifie , p"-
iet dehors la fiente par les voies naturelU^
Stallare ; cacare. ^jivu I
FIER, v. a. Commettre a la fidélité
quelqu'un. Affidare; confidare ; fidare ; co l
mettere all' altrui fede ; accredere ; racii
mandare. - Il s'emploie plus ordinairem»
avec le prcnom personnel , et signilK
s'assurer sur quoiqu'un ou =ur ouelque cho:
Confidarsi ; riposarsi ; fidarsi -, affidarsi \
rali-iii parola o fede. - Prov Fie7.-vous-.|
fiez-vous à cela, fou qui s y h«,' J'Jj
dire qu'on ne s'y doit pas ('"-.^'j"''."
lui i peiixo chi vi SI fida ; chi si fidaiur.^-
F I G
FIER , ERE , adi- ( l'R se prononce for-
tement , et Un ouvrir l'E. ) HjLium , aUier .
audacieux. Furet i aitiero ; a-idaa y baldan-
loso i tracciato ; arrogante ; pnsontuusij ;
furioso Ì Jastoso ; orgoglioso' — tam. F. lire
le rier ; alfecter de la herté , lémoiijner
de la herté. Far del granàe i aUaccLarse<.a \
gonfiarsi, - Cruel , barb^ire. V. ces, mots.
.- r. de Bl.^sun. be dit d'un lion iiériisé.
'Sui:^.bo, - T. de l'eiiit. Sq dit da la ma-
rnière, du djisin , delà touche du colons,
et de l'ert'et de la Kinière. C'est le carac-
tère du Peintre qui nciAlise les petits dé-
tails , pour s'occuper des choses grande
et im;jortantes. Mani.ra risentita , forte ,
^gd^iiarda. - fier se dit, en T. de ocuîpt
du marbre et des pierres q.ii sont forts durs
Aspro ed inAomho.
tIhR-A-iiKA-S, s. m. T. populaire, qui
se dit d'un Fan:", ron qui f.iit le brave et le
furieux , et qai ss veut faire craindre
piir sti menjce,. l jgli.icantunl ., bravaccio y
smarg asso i amma^aictu ^ cheja del rodo'
monte.
fiEREMENF. adj. D'une manière hau-
taine et aluere. F. diramente \ aiuraminu ;
orst'J cosameli :e; banlan^osamentC'
. Fifc.KlAtiLE, dd). Il se dit des crimes
jdont les auteurs peuvent être admis à Rouen
à lêk^er la iicTte de Saint Romain. Delitto
che n^n esclude l reo dali'aver graiia. Ma
du\si suiamcme di qiuUa che accordasi an-
nualmente a un delinquente in lioano , am-
mi:t:cndulo perciò a portare la cassa delle re-
liquie dio. Romano.
i'Edl E , s. f. Châsse d'un .Saint. IÌ ne se
rdii m.iintennnt qie de la châsse de saint
;Romiin , Archevêque de Rouen, en mé-
moire duquel on fait ^race tous les ans , au
lour de l'Asceniion , a un crimmel convaincu
de m^^urtre. V-Chas-ie.
FIERTE', s. f. Caractère de celui qui est
ler. f'ure'iia ; altertjia ; superbia \ proter-
via i altere\\a. — U se prend aussi en bonne
ràzt.Aitereiia , nobiU orgùsUo.
; FIES.TE'. ÉE . adi.T.deBlason.IIsedit
les pin, sons dont on voitlesdents. Injerocito.
: FiEVXE.s. 1. AlaKidie , proven.^nt de l'in-
emi'érie du s.iiig ou des humeurs, et dont
'étal, raugmeutdtion se connoissent par le
)attement du poulx. Febbre. - proy. et ii:^.
[fombcr de rièvre en caaud mal : tomber
l'un accident d.ms un autre encore plus
âchejx. Cader della padeìU nelle brace y
tsclr delle brace e rieni-ar n:i fuoco ; J<'S^ir
' equa sot:o /t'^ranjj/tf. - Au pluriel , il n'es;
«gè que parmi le peuple , qui dit,
F I G
ispessire; coagulare. — Aj récipr. Congé-
Larsi ; rji:piiliursi , ec.
f iGUt , i. f. .Sorte de fruit mou et sucré,
plein de petits grains, fica; fruito dell' al-
beru che e anche delco Jico. - prov. Moitié
tigne , moitié raisin , pour dire , moitié de
gré , moitié de force. Metà di voglia , o di
Otturi grado, e metà per fjria. — tanl. Moi-
tié bien et moitié mal. Tra bene e male;
Cosi, c^si. — prov. Fdire l.i lìsiie ; roipt'ser
quelqu'un , le braver , le déher, se moquer
de kii. jl est tam. Fai l-.Jiche. - Hist. nai.
Nom qu'on a donné ti une e>i)èce de coquil-
lage de la classe des univ.dves et du genre
dei conques sphériques, et dont la forme
imite assez la ngure d'une fiì^ne. Sorta di
nicchio de. la classe dcfli univalvi.
FIOUERJE , s. f. Lieu de.tmé jiarticuliè-
remeut pour U-s tiguiets. /-'cheto ijichcreto.
FlGUlER , s. m. L'arbre qui porte des
(igues. fico ; figo; albero che produce jichi. -
Figuier d'Adam. V. Bananier.
FIGURANT , ANTE, s. m. et f. Danseur.
Danseuse , qui ligure .lUX iiallets dans les corps
d'entrée, riguraìtte ; ballerino.
FlGU.xA riF , ivE , ad). Qui est la repré-
sentation , la figure , le symbole de quelque
chose. TÌgurativo ; simbolico ; enigmatico.
— i'ian tisuratif; une carte topographique.
Carta tjpograjica.
.FlGJKAriVt.MENT , adv. D'une ma-
nière tigurce. Il n'a d'usjjeque dans le Dog-
matique. Figurativamente; jiguratamente; sotto
Figure, s. f. La forme extérieure d'une
chose matérielle. Figura ; forma ; .'.spetto.
— L'état bon ou mauvais où une personne
est dans le monde a l'égard de ses aîTaires ,
de son crédit , etc. faire bonne ligure , mé-
chante figure. Far buona , o cattiva figura.
— Faire figure , absol. c'est faire une bonne fi-
gure, être dans une situation considérable ,
paroitre beaucoup , faire beaucoup de dé-
penie. Far figura ; far buona figura. - On
appelle, Figures de Mathématique, l'espace
renfermé dans les lignes que tracent les
iVIatliématicienssur un plan, pour faire leurs
démonstrations. Figure matematiche. — Fi-
gure d'Astrologie; la description de la po-
sition des Astres , par rapport à l'iioroscope
qu'on en veut tirer. Figura; costituitone del
Lielo c de' t'ianeti. - Figure de ballet , les
diverses situations où plusieurs perso, nés qui
dansent une entrée de ballet , se mettent les
unes a l'é^iard des autres , dans les diiiérens
mouvemeiis qu''clleì font. Figura lii b.ilutto.
En parlant de Danse , fiiure , se d
F I L 339
J FIGURER, V. a. Représenter par la Peiii-
nire, par la Sculpture, etc. Figurare ; dipi-
gnere; scalfire. - Avec le pronom person-
nel ; se présenter dans l'imagination , s'ima-
giner, f/i-urarj;; fingere col pensiero, coW
immagmaiione ; idearsi; immaginarsi. - Re-
présenter comme symbole. Figurare ; signi-
ficare i rappresentar come simbolo. — v. n.
Avoir de la convenance, de la symétrie avec
une autre chose. Far buon accordo ; star
bene insieme; Jarsimmet'ia. - Dans le même
sens, on dit que Ae% Danseurs figurent bien
ensemble. Accordarsi bene a far le figure
d'ima dania. - Faire figure. Far figura ; far
bella figtira.
FIGURINES, s. f. pi. T. de Peint. Figures
tres-petites , sur-tout quand elles sont acces-
soires, comme dans les tableaux de paysages,
ouqu elles sont dans les fonds et peu rendues.
Figurine ', fi^tirette.
FIGURI:>,\1£ , s. m. Opinion de ceux qui
regardent les evénemens de l'Ancien Testa-
M°'"' '^"'"'^- autant de figures de ceux du
Nouveau. Opinion di coloro , che riguardano
■orne figurati tutti gli avvenimenti dei l^ecchio
:nto.
i€S tièvreb , pour dire , avoir la ffevre , ou ! des différentes lignes que l'on décrit en dan-
{Liotidienne , ou tierce, ou quarte. Aver tel^znt. Figura di dansa. — La représentation
i^èirf. — tig. Toute sorte d'inquiétudes et d'é- I d'une personne en Peint, en Sculpt. en
'notions. Febbre; altera^one ; tti.jitietudine ; i (^çay. etc. ^figura ; forma;
ngita^!t,n.
FIE- REUX, EUSE,adi. Q.ii cause la fié-
"re. Ft.bbT.coso ; febbroso ; d'ie induce febbre.
;- li y a des fruits qui sont tiévreux. Frutti;
l'ebbricosi. - Gr. l^oc. Q.ii est attaqué de la
èvre , et alors ils'cm,Jl.tie d'ordinaire subsî.
■ ehiroso; l.-H-ncoso ; J.bbricitante.
FIEVROTTE, s. t. l'eute iievre. F.hbri-
jattola ; febbricina ; febbretta ; febbncella ;
l'ibbruiia.
.flFKE, s. m. Petite fl'ite d'un son .^ort
igu , dont on joue , en ia mettant en rra-
ers sur les lèvres, et qui est tort en usage
MHS rint.interie ; et nr ncipalement dans
lliif-imerie siisse. yiffero. - Celui qui joue
ili hf-e. l'iffero ; sonator dl pìffero
: fHi^.Lf. , s. f. /•. de Mirti:. Bitiment
iÇs Indes qui ne porte qu'un n
liilieu , un pe'ite dunette toute -
'ne grosse cheville de bois à 1
!rt d'éperon. A^jve indi-ina con detta.
■ FIGE' , ÉE , p.irt. V. le verbe.
FIGEMEN r , s. m. Action .);.r latiuelle im
lutde grasse lige , ou état dece qui est Sgé.
appigUamento; coagulamento ;coaguUyonc;
'"êirco"" ' ''"S'iaminio ; congelazione.
f H»_K, V. a. Long.ier , é;i.iissir et con.
pia é au
verte et
ut , qui
inser par le froid, RapptgUùre ; congelare ; ' fondare.
— Dans le sens de retuésentati
Il se dit des choses qui en signilient d'aut
F'gura, simbolo , rappresenta\toni niuurit.
simbolica , mistica. - T. de i<.hétor. Un i
tain tour de pen,ée$ et de paroles, qui tait
une be.iuté , un ornement dan» le discours.
Figura dl Rittorlcj. - Figures , FÌ::;u'es, En-
fléchures, s. f. pi. T. de Mjr. Ge sont de
petites cordes, en maniere d'échelons, en
tr.'vers des haubans. Griselle.
FIGURE", ÉE. part. V. le verbe. - La
co!)ie qu'on a prise d'un écrit , en le copiant
trait pour trait jasqu'i-ux ratures et jusqu'aux
renvois, e.t une copie figurée. Copia esat-
tiss'ma, fatta a p tarino. — Danse li^urée ;
une danse composée de différens pas et d f-
férentes ligures. Hallo figura-o. - Discours
ti^îurés , f.içon de parler figurée ; discours ac-
compseiiés de fi;;ures de Rhétorique ^ façon
de parler métaphorique. Diico'si Jigurati.
— 'i. de Blason. Les pièces sur lesquelles on
exprime la figure du visage hiimain. Figurato.
— Pierres figurées , ce sont les pierres qui ont
une ti'uire singu'ière. Vi être fi furate.
FlGURFMKNr, adv. Par métaphore,
d'une m mière métaphorique. Figiir.iiam;nte;
etaroiicamtiiite. Parier fiËuréraent, Meia-
FlGURlSTE,s. de t. g. Gr. F«. Celui
•iui suit la doctrine du Figurisme. Colui che
considera . ce. W Figurisme.
FIL s. m. Petit brin long et délié qui
se tire de 1 ecorce du chanvre et du lin etc
filo. - Aller de fil en aiguille ; passer d'un'
propos a un autre . dune maière à un»
^urre. Infilar bene il discors.. - Fil, se
eut aussi , de ces petits brins longs et
(le.ies, que les vers a soie , les chenilles
et les arai. nees_ tirent de leurs corps, nia
lii seiaae bacai, de ragni, ec. - Fil, se
riit aussi , de ce qui se forma dei petits
brins longs et délté> du chinvre , du lin
etc. tortillés entre les doigts avec le fuseail
ou le rouet . pour en faire de la toile. Filo :
filamento. - Couper de droit fil. ou aller de
uroit fil; couper de la toile en-re deux fils
sans biaiser. Tagliar a diritto filo , per di-
ritto. - Fil , se dit aussi des métaux . lors-
qu ils sont tirés en Ion? d'nne manière si
déliée, q.,',1 semble que ce soit du fil. filo.
Fil de 1er . fil d'or , etc. Fil di jcrro .
a oro, ec. - On ajjpelle. fil de perles, un
collier de perles enfilées. Filo di perle ; col-
lana. - Fil , se dit aus.i du tranchant d'un
instrument qui coupe filo ; taglio. — Don-
ner le nlu un rasoir, a un couteau, à une
epée ; les rendre tranch.ms. Dar il filo a'
rasoi ; affilargli. - U se dit aussi du coll-
ant de l'eau; et on dit hg. aller contre le
fil de I eau , pour dire , entreprendre un
dessein, auquel toutes choses sont con'ratres.
Ftlo, Corrente dell' acjua. - Fil , se dit aussi
petites parties longues et déliées, par
les arbres et le, plantes se nourrissent,
et prennent leur accroi.scinent. Filo, harha
dellepianie. -On appelle aussi fils, les sé-
pantions qui se trouvent dans le m.irbre
ou dans la pierre. Filetti delle pietre o marmi.
- fig. La suite ou le tissu d'un discou.-s. F/.'o,'
tessitura, seguito d'un tllscorto. — On dit poé-
tique,nem , le fil de la vie. // filo della vita
- Fil de carret. V'.ce mot.
FlLADltt<E, s. f. T. d: Marine et de PS-
che. Petit bâte. lu a tond plat, dont on se sert
sur quelques rivières et particulièrement sur
la G'ironne. hiladiere.
FILAGE, s. m. Manière de filer la laine,
la soie , etc. Filatura.
FILA.MENT, s. m. Petit fil, petit brin
Ions et dé!ie , semblable a celui qui se tire
de l'écorce du chanvre et du lin. Filamento,
■ Il se dit aussi en parlant des nerfs et de*
luscles , etc. Filamento; fibra; fibr-l'a
FILAMENTEU.X , euse, adj. T. de" «o-
nique. Oui a des hlamens. Filamenioso •
che ha fitammti. '
FIL ANDIt.lE , s. f. Femme ou fille , dont
le métier e^t de filer. Filat'ice.
FILANDRES, s. f.pl. Cert.iins fils blancs
et longs, q.ii volent en l'air dans les beaux
jours d'automne , et qui s'attachent aux
Vv i
34<5 FIL
baies , au chanvre , nux herbes , etc. Fi!a-
mcnio. - Dans les p'ù-yes des cIk-vôux î cer-
tains filcrs b'.sncs inM y jaroissent ,_ et qui
sont des maniuesqii'il ne tant pas si-rot laisser
refermer la plaie. ïilundre. - Lopg,Lies hbres
qui se trouvent dans la viande. lisl'Oi fila-
mento. - T.dc Fauconn. Certains petits vers
fort dé'.iés , qui incommodent les faucons et
quelques autres oiseaux , soit à la gorse , soit
au foie > aux poumons , aux reins. Filandre.
- Filandres. T. de Drafcrk. Défaut des
ulaïuhes , lames ou couteaux des forces.
Srcnaiura. - En 1 . de Marine. Herbes de
mer qui s'attachent sous le vaisseau et en
retardent le cours, hiiandre.
FILANDREUX!, euse, ad). Rempli de fi-
landres. FiUm^ntcùO.
flLARD£AU, s. m. T. de quelques pro-
vinces. Petit brochet qui n'est bon qu'à
frire. Pucol luccio. - Jeune arbre de haute
tige et droit. Albero giovine d'alto fusto e
dritto.
FILARDEUX , euse, ad]. Il se dit des
pierres ou des nwrbres qui ont des filets qui
les tr.iversfnt. Venato ; che ha vcnu^^e , fili.
FILAKETS, s. m. pi. T. de Marine.
Lonsues pièces de buis qui étant soutenues
de distance en distance par les batayoles for-
ment sutour du vaisseau une espèce de 2,5rde-
fou , qui supporte le bastingage. Fllarctti.
FILARIA , s. m. T. de liotan. Genre de
planta à Heur monopéule , faite en forme
de cloche découpée en quatre parties. Fihi-
rea ; vuIk. Lillairo,
FILASSE, s. f. Filament que l'on tire de
l'écorce du chanvre , du lin , etc. Stoppa
dicanapa , di lino ; filamenti della canapa, te.
FlLAi51ER,ERE, s.m. et f. Celui, celle
qui façonneles filasses ; qui en fait commerce._
Colui che vende , o adoperafilassa , o stoppa di
canapa , lino , ec.
FILATRICE, s. f. T. de Manuf.de soie.
Femme ou fille occupée dans les Manufactu-
res en soie, à tirer la soie de dessus les co-
cons. Filatrice. - T. de Coirm. Une étoffe
tramée de fil , en fond satin. !>toffa fabbricata
ài acia e sita.
FILATURE , s. f. Lieu où le tirage du
cocon est suivi du moulinage de la soie. Fi-
latura.
FILE, s. f. Suife Ou rangée de choses et
de personnes disposées en long , et l'une
après l'autre. Fiia ; serie ; ordine ; fiLire.
— T. de Guerre. Une ranfçée de Fanrassins,
disuosés les uns derrière les autres, sur une
même iipne. Fila. — Demi-file. La m;itié de
la file. Mcxxa file,— Cliefdefile; celui qui
est à la réte d'une file dans un bataillon. Ca-
fcfla. -Serre-file. Celui qui est à la queue de
la file. Serrafila ; l'irtimo d'una fila.
FILE', s.m. Il se dit de l'or, de l'argent
tiré à la filière. Oro, argento filato , passato
alla trafila .^
FILE', ÉE , part. V. le verbe. — fig. et
poét. Jours tìiés d'or et de soie ; c'est-â-dire ,
unevie douce et heureuse. Giorni fellciy vita
dolce e fi'rtunata,
FILER , V. a. Faire du fil. Filare ; attorcere
il filo. - Filer sa corde. V. Corde. - prov.
et par dérision. D'un homme qui f.it l'amou-
reux transi, on dit qu'il file le parf..it amour.
Far aìl* arr.ore , o l'amore ; vaijheggiare i far
Il cascamorto. — T. de Mar. Filer le cable;
làcl^er le cable neu .n peu, et autant qu'il
faut pourle mouillage. Mollare; filar /agomo-
na ; ammollar il canapo ; dar fune ; lasciar
correr la fune . ti canapo. - Filcr les manoeu-
vres , ou larguer les manœuvres , c'est le
lâcher. Mollare le manovre. - Quelquec-uns
disent , filer sur ses ancres , pouf dire , chas-
ser sur ses ancres ; mais improprement. Filer
sur SCS ancres, ne signifie tien autre chose
que filer du cable , pour souirger l'.uicre ,
quand le tems est eros. V. Ancre , et chas-:er
sur ses ancres. Filare sulle ancore. — Filer 1
Succhiellar,
FIL FIL
D'une manière S^
a di fillio. >
lamentela] I ILI AT ION , s. f. Uoscendancedu fils cai
u:,sta. - Il est aussi neutre. Courir lente- de la fille , à Tégnrd du rire et de ses aïeux-
ment. Filare; scorrere con tentexv i far filo. FiUc^v^ne.- fig. La de, endrnce d une Es ise
- Kam. Filer doux; se motierer, se retenir,' a l'eRard d'une autre. Uipendcnja , o JiUit-
se com-)oner avec douceur , avec modestie, ! jiui J'i""! C/""'^. , ,., , . n-
^^^^umissipn. Appiacevolire; anda. colle ^ ^JU^VTE^. [^^f,^,,^;'^^? ^^^^
F I
Au Brelan, filer; ne mettre 5 FILIAI.EMENT , a
au ieu preci ément que ce qu'où est obligé <^U>,\t.Jy::.fn-t_rteiar'-
d'y moîtte. Giuocarci
fis. La déi
huo^e; divenir mansueto y lasciarsi feìrare ;
rautniiiarsi. - Aller de suite , l'un après l'au-
tre et près à près. Sfidare ; andarcalla sfilata ;
alla spicciolata; andar a. la fila , una dietro
l'altro. - Etoile qui file. V. 'Etoile.
FILERIE, s. f. Lieu où l'on file le chan-
vre , pour l'emplojTf, soit en fil , soit en.
cofde. Andana, o scalo. .
FILET, s. m. dimin. Fil délié, petit fil.
Filo sottile ; filetto : fi!ui\o. - D'une person-
ne qui est à l'extrémité , on dit que sa vie ne
tient plus qu'a un lilet. La sua vita non s attiene
che a un deholfdo. - Ligament élastique et
muliculeux qui paroit sous la langue, pour
peu qu'on en lève la pointe, en ouvrant la
bouche. Filetto ; scilinsuagnolo ; filello ; fre-
nulo. - On dit, d'un enfant, quii a le filet.
C'est une façon de parler peu exacte , mais de-
venue commune , pour signifier que le filet de
i la langue de cet enfant a quelque vice dsns la
conformation , qu'il est trop court. Averi, fi-
letto o scilinguagnolo troppo lungo, o troppo
I certo. - pro'v. 11 n'a pas i~ filet , pour dire , il
par'e hemcoup .Egllha rotto 11 scilinsuagnolo.
- Fil-r', se dit aussi des petits fils des plantes
et tleAeihcs. Ftlo;filu;io. - T.deBotan. Le
pédicule qui soutient les sommets des etami-
nes. f l'i'c/tJ. - fig.Un filet de vinaigre , pour
dire , un peu de vinaigre. Un po' d'acero.
- Une personne n'a qu'un filet de VOIX , lors-
qu'elle a peu de voix, qu'elle n'a qu'une petite
voix. Un fil dl voce. - La partie charnue , qui
est le long de l'épine du dos de quelques ani-
maux ; et on ne l'appelle ainsi , que quand ils
sont mis en pièces pour la nourriture de
l'homme. Filetto ; parso. Filet de porc. 5i.i-
mcrita. - Rets pour prendre du poisson , ou
des oiseaux. Rete- - Les rets du jeu de
Paume , qui sont au - dessus des murs.
Rjte ; reticella. - Espèce de petite bride.
Fileno. Tenir un cheval au filet, afin qu'il
ne mange point. Tenir un cavallo in fi-
letto. - On le dit aussi des hommes, lencr
alcuno In filetto ; tenerlo a dieta ; dargli poco
da Tu.^siare. - fiK- Tenir quelqu'un au filet :
l'amuser, le faire attendre. Tener uso su la
corda.- T.d'Orfcvr. Trait qu on exécute le
lup.R des cuillers et des fourchettes, et qui
règne ordinairement iusqu'aii cuilleron. F:-
letto. - T. d'Armur. Serrurier, ec. Petite
émlnence longitudinale et linéaire , exécutée
sur certains endroits d'une pièce , pour y ser-
vir d'ornement, filetto. - Pas d'-.-ie vu. Spi-
re , pani o anelli del mastio d'una vite.
Quelli della chiocciola diconsi vermi. - T.
de Ctuvreurs. Plitre qu'on met au haut du
comble qui porte contre un mur. Ingessa
tura che corre in cima tra un muro e ui
tetto che piove t un' acqua sola. - T. de Ria
son. Espèce de bordure , qui comprcnn li
tiers ou le quart delà largeur d'une bordun
ordinaire. Filetto. - On dit fig. Lorsquoi
a enveloppé et pris plusieurs personnes lou
à la fois: Voilà un beau coup de filet. Ica
una buona presa. Faire un beau coup de fi'-
Far una buona cattura ; pigliar p
colomh.
FU.FUR , EUSE , s. m. et f. Celui , c'jlle
qui file ou réduit en longs filets. 11 se d,t ,
tant du fil que de la sme , de la lame , du
coton , des boyaux , et autres choses qui se
préparent en longs fils ou filets. Filatore ;fi-
'"'iTLEUX ,'"ouTAOUETS s. m. pi. T.
de Mur. Croohets de bois a deux branches
courhutscn faconde croissant, que Ion at-
tache ordinairement à un vibord'pouramar-
Fllieite o sia foglie di felce impietrite.
FIMCULE, s. f." Piante capillaire. Se»
feuilles sont semblables à celles de la fougè*
re , mais plus petites. Elle est pectorale, l'olia
podio ; fllcequerclna. '
FILIERE, s.f. Morceau d acier perce diiih
ou plusieurs trous inégaux, par lesquels oa
fait passer l'or, l'argent, le cuivre, etCi.
qu'on file. Filiera ; trafi'a. - Pièce de bois,
qui sert aux couvertures des bâtimens , et suc
laquelle portent les chevrons. Corrente - T..
d'Arquebusiers , Serruriers , ec. Instrument
qui sert à faire des vis. Madrevite Jemmina-
per far le viti. — Filières , T. de Carriers.
Veines à plomb qui interrompent les carriè>-
res, erparoùl'eau distille de la terre. Vena ^
o spaccatura a piombo nelle cave. — T. de
FùUTonn. Ficelle d'environ dix toises, qu'otl-
tient attachée aux pieds de l'oiseau , pendant
qu'on le réclame , jusqu'à ce qu'il soit assuie..
"FfLIFOR.MES , ou EN FILET, ad). T.
d'Inseet. C'est le nom qu'on donne à toutes,
les antennes simples , qui ressemblent à un,
filou filet. F/Vj/urmi. , « ,,
FILIGRANE , s. m. Ouvrace d'Orfèvrerie
travaillé à jour , et fait en forme de petits
filets. Fligrana. .
FILIPENDULE, s. f. Plante qui croit dan»
les bois aux environs de Paris. Sa tle
assez iolie , et on la cultive par cette raisoa
dans quelques iardins. Ses feuilles et ses raci-
nes sont astringeantes On les emploie dans
la néphrétique et autres maladies. FtU'
pendola. . ,. ,,
FULE, s. f. T. relatif , quise dit d'una
personne du sexe féminin , par rapport au
père et a la mère. Figlia ; figliuola. - Petite
fille ; la fille du fils ou de la fille , par rap-
port à l'aicul ou à l'.-.ieule. Sipote ; nipotina,
- Arrière-petite fille , se dit par rar'l^ott .àia
fille du petit-fils ou de la petite fille. Pro-
nipote. - Belle-fille; c'est la femme du fils,
pr.r raaport au père et à la mire de ce fils.
jV i/om. Ou une fille née d'un prc
par rapport au second mari de sa mère ou à la
seconde femme de son père. Figliastra, -
Fille , seditausslpourmarquersimr'ementle
sexe féminin. Zittella; raduna ; bambina
- 11 se dit attssi p.ir opposition à femme ma-
riée. Z/«c//a ; dor.x-:lla ; ragan^t ""kile .va-
gine. - On appelle filles d'honneur , des nliC!'
de qualité qui sont auprès des Reines, Je.
grandes Princesses. Damigelle d'onore. - Oi
appelloit filles de chambre , des filles qui s
voient à la chambre .luprès des dames: ^^
les appelle auiourd'hui femmes de chambre
V. - On appelle fille de joie , une fille oé
b.-uchée, prt^ìlìtuée. M;retrice ; puttanai
donna di partito. - Les l'oèfes rp^^ l'^"*'?
Muses , les filles rie mémoire. V. Mùsè
- Fille , est aussi un terme qui se dit «
Eglises, Abbaves e' Prieurés qv't sont dell
fondation et de la dépendance dune autti
Ftl se. F'glla ; dipcndaite.
' FILLE r LE, s. f. diminnutif. Jeune etpe
tite fille. 11 estfam. Ragai:{ina ; fi/^liuolina^
ninna; mimma; bambina; donlcllina-
carte; escamoter une carte, et en donner I rer les manœuvres. /l'i'le. .
une . au lieu d'une autre qu'on retient r<mr | . FlLI.iL ,^ AT-E^^adl.. Qui_ appartient
1 retient pour
'Scambiar la carta. -'Filer les cai te',;
lîs. «léaiuvrit lentement et peu i peu.
ujli,.
i^nl^nt/n/^-?.; i/i:-/c; "' f' i J ^^'^^'tiUtùc^:
FILLEUL , EULE, s. m. et f. T. relatif
qi.i se dit de celui qui a été tenu sur les Foni ,
«le Baptême , par rapport au parrain et ai.
mnrraine qui l'ont tenu. Figlmoccio; r
* Frr'n'N, s. m. 'Veine métallique. Lcsfiloi,
sont des intervalles ou canaux souterrains q'
sont remillsdemétaiixoude mine, liloiu
"icciao venadella mimera. .
FILOSELLE. s. /.Espèce deErossesm
FIN
FILOU, s. m. Celui quivole avec adresse.
Marinalo; borsaiuolo^ tj^luhorsi ; farinello.
— CelLuqai trompe au ieu. Gluocaior di van-
''"^LÒUSS . V.'k* Corderie. Quenouille. V.
FiLv.'U l K' , ÉE, p^rt. V. le verbe.
FILOUTER. V. a. Voler avec adresse.
Rr.^are iiccort^n:-:ntc. - tam. Filouter quêl-
r :'■■■; de tant ; le tromper de tant, 'l rubare;
' OUTERÏe, s." m. Action de Filou-
v,W^; trufa.
• ILS, s. m. r. relatif, qui se dit d'un en-
f,^;t mâle, pjr r.ipport au père et à Is
ir .re. Viglio ; jljUuolo, - Fils , se dit aussi
seu'emert pour marquer le sexe masculin,
er wî^nihe une enfar.t mâle ) un garçon. Ka-
gs--\ fanauUo; fisUuol mj^chio ; h.ini-
br-o. - On dit aussi par caresse à un enfant
dori*; on n'e-ît pas le père, mon fds. Fî-
\ gViuoÎ mio ; fglio mìo. ~ En Termes del'E-
I crirnr— Sainre , le Fils de l'Homme » se dit
àp.^v^.\}S-Cu^\%T,Fidh!oldeWUomo,(U^à
Cr-ftj. - Petir-fil': ; le his du IiU ou de In hlic.
p2i- r.i;>port à l'aïeul eu à l'.iïeule. Nipote i
n'y '-no. — Arrière-petit-fils i le fils du pe-
rir- U GU de la petite-fille, par rapport au
h i?.;l ou àia bisjiieule. PrcwK'oftf. - Be.iu-
\: . Celui qui n'est fils que d'aiiiance.
, .i;rRATIOI\\ s. f. Action de filtrer,
T- -navone; filtro, , , ^ .
FiLiRF, , s. m. Papier, étoffe, Imee ,
pierre , é-jonge , etc. au travers de quoi on
■ pa:-e une liqueur rue l'on veut clarifier. FU-
tro ; filtro ; col-ìtoìo dì feltro ^ panno ^ car-
ta , ce. — T. d'Anat. On donne ce nom à
t«r.. '.3S organes du corp-- qui filtrent et sépa-
rf^:r rudque humeur de la mas-;? du sang.
V •!■'• sîcretorj. — Breuvage. V. Philtre.
t;i,TPE\ tE , part. V. le verbe.
V' tRER, v.a. Pascer une liqueur par le
, U e<t aussi réc. Feltrare; colare.
'î.URE, s. f. Qualité de ce qui est filé.
\' , <;. f. Terme. Ce qui termine , ce qui
■■.'. llest oppoié à commencement. F//7i;
■:; capo i estremità. — Ce qu'on propose
: i it , ce pourquoi on agit. Fine ; scopo;
.::■ r : disegno ; cagione ; j^aal intensione.
~ I}:ìns ce sens, on dit, taire une chose à
li ivie fin , à mauvaise fin , pour dire , à
■e intention , à mauvaise intention. A
- fnc; con c^ittiva inten-^tone. — prov. A
n que de raison , pour dire que ce que
I Mi:, servira à ceq'.i'iIpcHu-r.i, etqu'on a
eu bonne intention. A buon fine. — Faire une
I fin ; ce fixer à un état : plus communément
: fcîat du mariage. Fissarsi i stabilirsi -j prei~
i dcre un partirò , uno stato. — T. de Prat. Fin
'de ncn-recovoir , est une exception par la-
qii-JIe on "jou-iient, qu'un homme n'est pas re-
ccvablc à intenter uneacvvon , une demande.
■ Opposliior.e y ecce\ione , per cui si contende
altrui la facoltà di poti.r dimandare in giu-
' di\h' alcuna cosa. — A ces fin; , adv. tn con-
séfjuence. Ferc'fo ; e pero \ pir tal motivo ; In
\consepien\a — La mort. Fìnc\ mone; ter-
] inine della v'ita. - Le cerf est sur se5 fins ,
f pour dire , que le ccrfestbien las etprèt à se
I rendre. // c:rvo è arli estremi. — Las quatre
. fins de riiomm= , scnr la Mort . le Ju-,:-
■ mem , le Paradis et TEnfer. I quattro estre-
mi de'r u-^mo. - A la fin . adv. Enfin. V.
FINE, FINE, adj. Quiestdél:é et menu
' en son Renre. l' se dit par opposition- à ^ros ,
©u à grossier. F ne ^.jottile; minuto. -Herbes
, fines, sont certriMics petites plantes qiii sen-
. tent bon , comme le thym , In marjolii-
ne , etc. Erbacce r crbucci. — Un homme
' a la taille fine, pour dire, qu'il a la taille
menue, déhée et bien faite. Taglio di vita
' sottile , ddiccto , hsn fatto. — Ftn ; qui est
! excellent en son senre. Finf-, ottimo; cC'
i tallente; dititttahontà ; in estremo graduâ^cc
I celUn^j, - En parì.inf d'ouvrages de brode-
rie , et de denteVe d'or et d'argent , etc. on
\ se^ sert du mot fin , pr.r opposition à fa^ix.
*>«: iinj.(lè5 pierres tmes. Ricamo acrofiioi
F I N
pietre fine. ^ En parlant de monnoie , il s'em-
ploie subst. Ainsi on dit , il y a tant de de-
niers de tin dans cette munnuie , pour dire ,
il y a t.int d'argent tin. Oro, argento fino ^ di
tutta bontà. — prov. et pop. En parUnt do !a
gale , de la gr.ueìie , et autres maladies sem-
blables, on dit , il y en a de la piui fine,
pour dire , de la maligne. Rogna ^ ec, dei'a
piti fina ; della più maltgna , ec. — Fin , se dit
ausai des choses d'ejpnt , et signifie , sub::l ,
délicat. Fino ; delicato i arguto j spiritoso ;
ingegnoso; s luisito. - D'un homme qui se con-
noìt partaiiemei.t en Musique ec qui rem-ir-
que jusqu'aux moindres f.iutes de ceux qui
chantent ou qui jouoiU desinstrumens , on dit
qu'il a l'orei'le fine. Aver i*jidito fino; cvcr
l'orecchio^ l* udito sottile ^ fino. - Des yeux
fins, une jihysijnomie fine i des yeux , ime
physionomie q.ii marquent de l'esprit.^ Vista
acuta ; fisionomia deticata. — Il se dit atisî*
des personnes , ci signifie, habile, avisé, rusé.
Accorto ; salace; fine; astuto ^scaltro isma-
Uilato. — On dit prov. dans ce sens, c*e';t un
fin renard. Vohc vecchia. — £c on dit prjv.
et par dérision a un homme simple, c'e.st un
gros nn. Uabhacclone ; ba^.sco , ec. — Fia ,
s'emjloio aussi dans le sons de rusé. Faire le
fin d'une chose, en faire le fin; ne vouloir
point découvrir ce que l'on en sait , ce qu'on
en pense. V. Ruîé. — Fin', s'emploie aussi
sub^t. dans cette phrase : Le fin d'une affaire,
pour dire , le point décisif et principal. L*cs'
sen\ia'e i il decisivo ; ìl punto principale.
FiWAGE, s. m. T. de Prat. Etendue d'une
Jurisdìciion , ou territoire jusqu'aux con.'îni
d'une autre, D'stretto.
FINAL , AtE, adj. Qui finit, qui ter-
mine. Finale ; ultimo \ estremo. ~ Qui dure
jusqu'à Id fin de la vie. Et en ce sens , il n'a
d'usage que d.-"ns ces phrases: împénîtence ,
persévérance finale. lmpeniten\a , perseveran-
za fir. aie. - Cause finale; ce qu'on propose
pour but. Causa finale^ principale , primaria.
- Einai, se dit auisi , des dernières lettres
des mots. Finale; itltlme lettere. —Absolu-
ment finale , c'est la dernière syllabe d'un
mot, La finale ; l'ultima sillaba d'una pa-
'^"fÌnALEMENT, adv. a la fin, en dernier
Heu. U vieillit hors du srvîe de Prat. Final-
mente ; in fine ; alla fine ; m ultimo luogo.
FINANCE , s. f. Argent comptant. En c^
sens , il n'a5ul*rc d'usj^e que dans le style
familier et en plaisanterie. Danajo. — La
somme d*argcnt qui se paye aux coffres du
Roi , S'jit pour la levée d'une Charge, soît
pour quelque droit itnpû;.é. Ciò che sipa^a al
Sovrano per qualsivoglia cosa. — Au pluriel.
Le trésor du Roi, pour les dépenses de sa
Maison et de l'état. Rigle rendite. Quel-
ques-uns disent aussi , Finance. — L'art d'as-
seoir , de régir et de percevoir les imposi-
tions. Vane di dlngrere gli affari delle nr/ie
rendite. — Ecriture de finance ; une écriture
de lettres rondes ; et chifi"re de finance j le
chiffre romain. Carattere tondo , cijfra vc-
'FtNAN'CE', e'e, part, V. le verbe.
FINANCER, V. a. Fournir de l'argent aux
coffroi du Roi. Pagare al rei.lu erario ^ alle
regie finanze. — On le dit aussi fam. en plu-
sieurs occasion:; où il ne s'agit point des droits
du Roi. Va7,iire; sborsar danaro ; spendere.
FINANCIER , s. m. Qui manie le^ Finan-
ces du Roi , ou qui est dans les affaires des
Finances. Appaltatore. ~ Aujourd'hui on dit
aussi Financier:. — Ecriture financière; une
écfitnre da lettres rondes. Et dans cette phra-
se , il c,t adj. Carattere tondo,
FINASSER, V. n. Agir avec petite ou mau-
vaise finesse. Trattar con mait{ia , con astu^
7 ia facili a scoprire.
FINASSERIE , s. f. Gr.Voc. etc. Petlre ou
mauvaise finesse. li est fam. Astti\ia netta ^
mal irnn:a^inata , fuor di proposito.
FINASSEUR , EUSE , s. m. et f. Celui ,
celle oui use de petite ou de mauvai-ie finesse.
Il est fam. Colui che vaol farla da attuto , da
accorto j da smaliziato , e non può riuscire.
F I S 3_a
FIMATRE , 5. f. T. et: Camm. Sci? 'cls
miniv.iise ijuìIkl- , q.ii -,2 trouve souvent :r.è-
iée avec les Suies ardasse: qui se vendent à
Smyrnç. Cjtrìva sua che trovasi talvolta
mescolata colli scts drd.iistne it<l Levante.
FINAUD, AUDE, adj. Qui est fin , ruîé
d.uii de pe'i:es choso». Il est fam. et ne se dit
qu'en mauvaise p.Trt. Astuto; accorto ; svia.
li^luto ht cose da nulla.
FIiNEMKNT , adv. Avec finesse , avec
adresse d'esprit. Accorta-nente ; .tstu:anicniii
sagacemente; con jlneiìa. — Délicatement,
ingénreuseincnr. Finement: ; fiianente.
FINESSE, s. f. Qn.'litéde ce qui est fin,
déiié. Fi-ieiia ; sotiiglLi^a. - Il se dit aus>i ,
i^es choses d'esprit, et signifia délicatesse
d'esprit. Acut<:{-{a i rf-'.'Vjfqja ; sottìt;Her;it
d'ingegns. — t)ii dit d'un homme qui a les
connoissances les plus ii.irticti!ières , les plus
parfaites d'une Lnn^ue , d'iin Art , d'ime
icience , qu'il en sait toutes les hnesses.
Ddicateixe d'una Li.ig:!a. - Ruse , artiSca
et se prend presque toujours en mauvaise
part. Sott'gHe^ja ; astii\ia ; anifl{'<> ; mali-
lia ; biiidoleria. — t/n homme fiit finesse
d'Une chose , fait finesse de tout f lorsqu'il
cache , qu'il dissimule les choses qu'il ne ('a-
vroit pas tenir cachées. Far mistero d'ogni
inenoma cosa — E.iten.'^re fî.iesse .i une cho^e;
donner un sens hii et malin à quelque elione.
Interi, retar mele , sìnijtrauììnic.
ïINtT, ETTE, s. et,idj. in. et f. Dimi-
nurifde fin. Malliiosetto^Jurbetto; ma't^iatO'
FINI, lE, part. V. le verbe. - Kn pa.--
'int des t.'hleaux , on dit qu'un ouvraje est
fini , pour dire , qii'il est parf.-.it. On "le ilit
aussi des ouvrages d'esprit. Fornito; 4.;r»i/-
nato ; condotto a perfe^'one ; che ha avuto
l'ultima mano. — .idj. Qui est limite , dé'er-
miné , borné. Limitato ; Jùilto -^ ristretto ;
'fINIÌVIENT , s. m. T. de Pe-nt. H se dit
des ouvr.-.ges bien fini;. Flr.imento ; // fornire.
FINIR. V. .1. Achever, termmcr. Finire;
terminare ; mandar a fi te ; conchiudere ; com-
pire; fornire. — Finir un ouvr;iiìe , c'est y
mettre la dernière main. Fortàre; compiere^
rerfeiionare ; /ïi.Te ; dar compimento , o per-
fi{''ine; dar Vu'tima mano. - On dir abso-
lument, finissez donc. Flnieli ; ipeduevii.
'terminate. — v. n. Prendre fin. Finire; venir-
a fin:; mancare ; tettare: cessjre.
FiNITE.UK, ad), m. T. d'Astron. Il n'»
d'usaee qu'en cette phrase : Cercle tìniteur»
pourdésianer l'imris.-n. L'orhu>r.t: naturale.
FINITO, s. m. T. emprur.'.é du La'in ,
peur siîniSîr , l'arrc-é ou l'état fin.il d'ui»
cotii-^te. Saldo d'un conto,
FIO-ANF , s. m. T. bas et Inusité. Pré-
somptueux , téméraire. Presuntuoso ; arro-
gante.
FiOLANTIN, s. m. T. has « inusité. A\.
min. Petit suffisant, petit arro,!;.inr.. î-'ri-j///:-
tucsello ; arroganfuecio ; saceentino.
FIOLE , s. f. Peiiie bouteille de verre.
Boccia ; fi.i^a ; ampolla.
FIKMAMTlNT.^ s. m. Le Ciel où sont
les étoiles fixes. Firmamento ; cielo stellato.
- T. de Poésie. Les feux ihi Firmament sont
les étoiles. Le stelle.
FISC , s. ro. Le trésor du Prince, fe tré-
sor de l'Etat , Fifco ; camera. — On dit aussf
le fisc , pour signifier les Ofiîciers chargés de
la conservation des ôroits du fisc. Il fiscal,
gli Offitia:! delfiseo.^
FISCAL , ALE , adj. r n'est gii;re en iisae?
qu'en ces phrases : Procureu;- Fi. cal , Av'o-
cat Fiscal , Ofiicics qui ont soin de la con-
servation dos droits d'un -Seigneur Haut-.Ius-
ticier , et .des intérêts du Public, dans l'éten-
due de sa Seigneurie. Fiscale.
FISOLF.RE, s. f. Râteau d« Venise fort
léiîc-r. Fi solerà.
FISSIPEDE , adi- de f. ?. Qui' se dit des
q>4::driinèdes qui ont le pied divisé en plu-
sieurs doigts ; tels sont lesc'iiens, les chirs ,,
les louf s , ef. p.'ir cprosition l'i solipèdes ^
qui se dir des animaux dont le p-:d estrl'ur.a
corte continué, tels que le c'iival, l'ine. j,
542 F L A
le jmilet et le zèbre. BituUo ; fissipedi ; che
ha fugni: fesse.
fliSUkE.s. f.T. d'Anat. La division des
viscereieiil,.bes. fessura; /esso. - La trac-
ture longii-idiiule d'im os qui est seulement
fêlé ou leiulu, fessure ; sfticcacra.
l'biULE, s. t. Ulcetï dont l'entrée est
étroite , ei le fond oroinaireinenl large , ac-
compagné souvent de duretés et de callosités.
11 y on a de jjiuvieurs sortes. Fhtuia.
l-lifULtUX, £USE, adj. T. de Mcd.
Qui est de 1.1 r.a.ure de la listule. Injmu-
ino ; che è dtUa natura itllaJistuU.-T. de
Ùutan. ie dic des feuilles qui sont taites en
tuyau , en tiAtc. A ca.iiieliu ; accarti^ccUto.
tiXATlUN , s. f. Opération de Cliimie ,
p.ir laquelle un corps volaille ou tacile a se
dissiper est rendu hxe. tissuiione. - La dé-
termination du prix de quekiue chose que
ce soir, òt.ìblihnento ; detcrn.'tna^ionc.
flXE, .idj.det. g. vui ne, se meut point,
qui ne varie point, qui demeure toujours ar-
rêté au même lieu, iin ce sens, il n'a i;uere
d'usage qu'en ces phrases ; Etoiles fixes, òulle
fisse, l'oint nxe. t'unto fisso ; punto deter-
minato. - Avoir la vue fixe , les yeux hxes ,
les regards hxes ; avoir la vue assurée e: ler-
inement .itrètée au heu où l'on regarde. Aver
ili oecli! fissi , o fitti s. rra una cosa ; guardar
con occhio Jeimo; mirar fisso, o fissamente.
— Certain , arr-eté , déterminé. Sisso ; det..r-
minato j prefisso ; stabilito ; immobile ; certo ;
sicuro. - Les Chimistes appellent sel Uxe ,
le sel qui , dans les opérations chimiques ,
demeure avec la matière terrestre , sans s'é-
vaporer , par opposition au sel volatile , qui
s'e\arore tacilemenï. Sale fitso. — subst.
Les lixes , sont les étoiles iixes. Le stelle
fisse.
FIXE' , ÉE , part. V. le verbe.
FlXb.MENf, adv. D'une manière fixe. Il
n'a guère d'usage qu'en cette phrase : liegar-
der hxemcnt. Guardare fissamente , con at-
tenzione ; tener gli occhi Jermi in una cosa ;
f IXiitl , V. a. Arrêter , déterminer. Fis-
sare; fermare; determinare ; stabilire. — En
T. de l'hys. Fixer le mercure ; le rendre so-
lide, l'issare il mercurio ; et hxer les hu-
meurs ; (aire qu'elles ne soient plus tluides.
l'issare; ispessire; coaiiularc. — Fixer un ej-
prit; faire qu'il ne vane plus. Assodar uno
spinto. — Se lixer à quelque chose ; s'arrê-
ter, se déterminer à quelque chose. Fissarsi;
determinarsi; proporsi ; risolversi; stabilire.
— Fixer ses regards sur quelqu'un ; les ar-
rêter sur quelqu'un. Fitsar (ti sjuardi ; Ji-
sa'C . ofi'.iare, o ajfisar l'ccc/i'o.
FIXUE', s. r. l'ropriéîé qu'ont quelques
corps , de n'être point dissipés par l'action du
feu. Fisse^ia ; qualità per an un corpo non
può essere svaporato eolVa\wnc del fuoco. —
<2uclques Astronomes se sont servis dece
mot, pour désisncr la propriété qu'ont des
ïtoiles fixes , de n'avoir aucun mouvement
prc re- Froprietà d'alcune stelle fisse , che
non hanno mote proprio.
lri..ACCiDliL', s. f. T. de Mcd. L'état
des libres r;-làchcrs , qui ont perdu leur res-
sort. L'état «lu ricmbre viril qui n'eit point
en értctiiin Hacidtià.
FLACHE, s. f. 1. de Charp. Syn. de
Dosse. C'est d.-ïrs une iiitee de bois , ce
qui paroi de l'endroit cii étoit l'écorce, Pia-
Jaccio. - Eliche de jiavé. '/. de Paveur. Es-
pace de pavé enfoncé ou brisé sur sa torme,
le long des bords du ruisseau , ou dans les
revers du pavé. Orti del lastrico.
\ FI.AC:Hf.L'X , LUSE, adi. Bois où il y a
des fì-iches. Legname che ha ij^alcbe poco della
iucca ; che ha m^lto iiUore,
FLAt-ON , 5. m. F.\recc de bouteille qui
se ferme ;ivec un bouchon. ì^oeeetta. Flacon
d'eau de senteur. Oricanno ; boccetta da ac-
qua d'odora.
FLAGELl AN";,s. m. pi. Nom de certains
Fanatiques qui se t1.'<gelloient cn public. Fla-
celantì.
FLAGELLATION , s. f. II n'a guère «l'a-
F L A
sage qu'en cette phrase : La flagellatioit de 1
Notre-ieigneur , pour dire , le supplice que
lesjuits liieiit soutirir a Motre-òeigneur en
le llagellani. Flaseliaiione.
iCAGELLL', tE , part. Flasellato.
FLAuLLLIiK , v. a. fouetter. 11 n'est cn
usage qu'en parlant de Notre-ieigneur et des
iVtartyrs. flagellare.
tLAGEOLEl', s. m. Espèce de petite
flûte dont le son est clair et aigu. Ziijolo ; îu-
/olino, lampui^iia.
l-LAUtuLcUR, s. m.Frév.Rieh. Joueur
de iLgeolet. Sonatore di iampoi;na.
f LrtLFUKNt-K , v. a. flatter , souvent en
faisantdesr.ipports.il est .am. Aduiare ,pM-
Ctare dicndo maie degli aitri,
fLAuURNbRlh., s. f. Flatterie basse et
accompagnée de taux rapports. 11 est lain.
AdiUala^lone aecompa!;naîa da Jalsi rapporti.
f L/»GukN1:.uR, EUSE , s. m. et t. (^ui
flagorne. Colui che perjarsi belio , per adulare,
dice male de^lijiltii,
fLAGKni*! , adj. Il n'est d'usage qu'en
cette phrase ; Flagrant délit , pour dire , un
délit ou l'on est pris sur le fait. Sul fatto ; m
jrasrantr.
FLAliNE, s. f. r. de Comm. Espèce de cou-
til qui se l.ibnque en i\ormandie. Specie di
tela bambai,ina vergata-
FLAIR , s. m. 1 . de Ch.isse. Qualité d'un
chien qui a l'odorat subtil et déUcat. Quali-
tà del cane che ha buon sito.
FLAIRE', ±E, part. V.levcrbe.
ILAUt'.R , v. a. Jentir par l'odorat. Fin-
tare ; odorare ; annasare ; annusare; sentire ;
nasare. — hg. et tam. hiessontir, prévoir.
Odorare ; presentire , prevedere.
l'LAUcUK , s. m. l-'arasite. Il est familier.
Scroccone ; purasito , etc.
Flambant, AsrE , adj. Qui flambe.
Fiammante ;fiamme^£'mnte; avvampante; ar-
dente. - T. de blason. Il se dit des paux
ondés et aiguisés en torme ne tlamine. Ham-
me::fiante. — 1 . d'Orrûthol, iyn. de Flam-
mant. V.
FLAMBARTS , s. m. pi T. de £oulans.
Petits morceaux de bois allumés, que l'on
pose à l'entrée du four. Ardenti.
FLAMtiE , s. t. Certaine llcur , qu'on ap-
pelle autrement Iris ou Claicul. Coltellino;
Shl^Cl^ruolo.
fLAlVltiE', ÈE, p.irt. V. le verbe. - fig.
et par plaisanterie. Ruiné, peidu , dont il
n'y a plus rien a attendre Rovinato ; dis-
trutto ; perso ; andato in rovina ; andato a
viale. - Flambés , l ..de Manu/, òyn. de Chi-
nés. A fu -las.
l LAMBEAU , s. m. Torche de c::;e , dont
cn se sert la nuit jiar les rues. Lorchio;
Jace. - Ch.-ndcllesdesuii ou de cire , qu'on
a.lume la nuit dans la maison. Candele ili cer.i
o di seijv. - On appelle li„'. et poc;. le So-
lili, le fljmbe..u du )our ; et la Lune , le
flambeau de la nuit. On appelle aussi les Etoi-
les, les flambeaux de la nuit. 1.1 jace del
giorno, della notte ; fiaccole della notte , ce.
'- Les chandeliers dans lesquels on met les
chandelles de suif ou de tire, pour l'usage
de la maison. Candeliere.
FLAMIit.ll, v. a. /'asscrparle feu, ou par
le dessus du feu. Bruciacchiare ; abbnjstit.re.
- Flamber un chapon , flamber un cochon
de lait, flamber des alouettes; faire dégout-
ter d.i lard londu sur un chapon , sur un co-
chon de lait, sur de; alouettes, pour leur
donner du goût et de la couleur, fi.lottare.
— V. n. Jeter de la flamme, flammesijiare ;
ardere; far fiamma ; mcncf vampa; uvvam-
p.iri. - Flamber v. a. et n. T. d'Art Al'lit.
Nct'oyer une pièce de canon avant de il
charger , en faisant bruler àe lu poudre de-
dans. Dar una fumata al cannone.
FLAivifiERGE , s. f. Epeo. Il ne se dit
qu'en plaisanterie, et en cette phrase : Met-
tre flambergc auvent. Snudare, sjuderare ,
sguainar la spada.
Flamboyant, ante, adi. Qui dam
bùie, luimrr.ej^iante . splendente - T. de
l'eiiu. On appelle lljmboyaiii, Iss contu'.irs
F L A
coulanî , balancés et souples , que l'on peut
comparer a l'etiet de la tlamme. Undes^tanie.
fLA.vlBOYER.v.n.Jeier un grann éclat,
briller, il se dit de l'éclat des armes ou des
pierreries , et il est de peu d'usage. Semùi-
lare; brillare; sfavillare ; nspUndere,
FL.IMoUKEs, s. t. pi. F. de Teint. T.ichcs
ou nK-g..lités qui se voient d^ns une éto:te ,
quand elle n'est pas teinte également , ou
qu'elle n'a pas été éveiuée. macchie.
FLAMINE , s. m. lYetre cliei les Romains,
aiuïi nommé d"un voile qu'il avoit drcu ce
porter comme une marque de sa dignité. 11
n'y avoit originaitemencque ttois Fiamines;
celui ne Jupiter, celui de Mars, et celui de
Rumulus. t lamine.
FLrt.ViMANf, s. m. T. d'Ornlthol. Oi-
seau ainsi nommé il cause du rou^e celj-
t.iUt d.; ses plumes. 11 est tres-rcm«rqii..ble
par la hauteur de ses iainbes et par la torme
tlu bec qui est recourljé a-peu-pres coi.ane
le niv^nche d'une charrue, c'est pourquoi on
1 appelle aussi Uécharu. fenicontero;Ji.n.e^:-
rcrro. (Quelques nuteuti. liamminao ;aantii,<....i
dell'Indie.
Flamme, s. f. La partie la plus lurai-
neuse et la plus subtile du leu , celle qji
>'éleve au-ccus de la matière qui biiac.
I-larr„na. - Les iLmmei éternelles . l.s
tlannnes de l'enfer ; les toul mens des daiii.ici.
Le fiamme eterne ; ii Juvco eterno deli injt,!.-]o.
— prov. et ug. Jeter feu et tlaminc ; j».iricr
en homme transporté de colere. Gutat. , .1
Jar Juoco e t.amma. — (ig. et poét. La ) ,.--
Sion de l'amour, fiamme amorose ; pai.-
amorosa. — 'A. Ce Mar. banOerole loni;i, _
étroite qui est tendue par la pointe , et i;li
attache aux vergues , aux antennes et . .,>.
ni.us des navires et des gaietés, tiunin..,;
banderuola. - Instrument d'acier dont on se
sert pour saigner les chevaux. Saetta. -
flammes. Ln 1 . de Draperie. Ce som des on-
line
cou
la superitele ne l'etotle. Celoiii,
f LAMiVlECHE, s. t. l'eiite parcelle d'u-
ne matière combustible , qui s éiève on
l'air toute enflammée, lavaiesca ; Javilu ;
"fl.Am'.vIEROLE , s. f. Gr. Foc. Feu fol-
let, i-uoeo tatuo.
FLAlNii.lt.l l£, s. f. T. de Maréch. a
de Chir. l'etite flamme dont on Lut uwçe
en Allemagne au heu de lancette. Lane^tia
a malia , o s.iettii\T.a.
FLAMMÛLE, s. f. T. deBotan. Fl.inre
ainsi .i])pellée a cause de l.i qu<)hté âire < '
brûlante de ses feuilles. Elle roseinbie
lizeron. Fiamma.
FLA.N' , s. m. Sorte de tarte faite avec
la creme , etc. Spe\ie.dt torta. - ieiite | i^^e
de niéiul , t.iillée en rond pour en taire de
la monnoie , des ietons, litc. C.ioneta een-
dotta.
FLANC; s. m. L.1 partie de l'aninwl ,
qui est depuis le défaut des côtés , juqu'axx
Hanches. .F/j^;co. — Il se dit aussi p.ir si-
militude , du côté de diverses choses. h'.:n-
co , lato. - flanc de v,.isseau, t . de iii,.;.
La p,?rtie qui se présente a la vue de 1'.-
vant A l'iTriere , ou' de la poupe .i la
proue. Fianco. - Etre flanc à fl.iic. V. fte-
lonc.er.
Fi,ANCHET, s. 171. 7". de Pèche. Partie
delà morue au-dessous des .liiercns. Quel-
la ladite d:l meriui\o che e sotto l'ale.
iLANCfllS, s. m. T. de Blason. Peiit
sautoir alejé qui meuble l'écu , ou cliari;e
une p èce holior.iblc. Crocetta al St. Andie,i-
FLA.\CO.NAL>E , s. (. l. d'Escninc,
Kotie de qu.Tte forcée qu'on pone <!.-i >
le fl.;nc de son ennemi. Stoccata di fianco.
FLANDRELET.s.m. l. deCut>.,:e.i».r-
te de tourte faite de f.irine , dui. ùt et d'œuls.
Si-'rta di totr.
FLANURlN, s. m. Sobriquet que l'on
donne aux hommes él.incés. Il e^t fain. Mm-
i^herlino ; larit muto.
FLANELLE, s. f.Etoiîe légère de laine.
Flanella,
F L A
' FLANQUANT , ante , adj. T. de Fortif.
I On 3ppehe , angle , bastion flanquant , celui
I d'où l'on découvre le pied de quelqu'autre
partie des Fortifications d'une Place, en telle
; serre , que l'on peut en dcfer.dre les appro-
che*. Ftanchî^^canu.
f LANOUE' , ÉE , part. V. le verbe. - T.
; de blason. Se dit des paux , arbres , et au-
i très lisnres qui en ont aVu'.res à leur côré.
'■'^"aNQIJÈR, V. 3. T. d.A.rch;t. milit. Se
- la partie d'une fortification qui en voit
; '.rre , et qui lui ser: de difense. Fianci-
7, i.anchi^l^iiire. - pop. Flanquer un bon
s .. .-"C j c'est-a-dsre , donner un bon soufflet.
5; -r.- un bello schUfc.
LAQUE, s. f. Petite mare d'eau qui ero u-
'[.lelque endroit. Po^d ; po{-{jnshcrj;
■QUE , ÉE , part. V. le verbe.
: AQUE'E , s. f. Une ceitaine quantité
i. j.t d'autre liqueur qu'on jette avec
I ' oiité contre quelque ciiose. 11 est fam.
,S 'j ; spraiio; syru\io, Fiaquée de boue.
i-l.AQUF.R, V. a. Jeter avec impétuosité
de le lu , OLI une autre liqueur , contre quel-
qu'iin , contre quelque chose, llestlam. SbruJ-
firc; sfiraxx.nc : sprunarc.
FLAQUIERE , s. f. T. de BoumlUr.
'Partie du h.irnois d'un mulet. Posohtura.
FL \SQUE , ad:, ds t- g- Mou , qui cstsans
i force , s.ns visueur. ïijcco ; iluccio; debo-
le ; frjtU ; languido ; passo ; molle ; spossato ;
:tn:'V:iio,
FLASQUES , s. m. pi. T. d'ArtUl. Deux
' grosses pièces de charpente qui composent
les deux côtés d'un affût d'un canon , et qui
sont entretenues ''une avec l'autre, de dis-
t^n:e endi.r-.nce, pjrdes en^re-toises. Co-
s: : , ci alcuni F.asche d'una carretta da can-
' ATIR , V. a. Ancien T. de Monnaie.
■ les carreaux ou les flins avec 'e fla-
. ^-lur leur donner l'épaissear et le vo-
lu'ih doivent avoir ;'vant de na-ser sous
. ucier- Battere c ridurre a debita grosse^-
-,' iv-^mte da coniare.
Fi. AfOlR, s. m. T. de Monnaie. Espèce
<' : jr:e.!u qui sert à (1. tir les carreaux . les
MsTtelio da ridurre a debita crosse^^a
\.:e da co'iiare. — Pc:it marteau dont
-rvent p.,r*i;ullèrement les Graveurs.
i-n- itheSori.
AFRE', ÉE, part. V. le verbe.
ATRtll, V. a. Il se dit des chiens,
e , ayant été mordus de quelque chien
CTitiEe . on leur applique sur le front un fer
,chaud en forme de clef, pour les garantir,
;dit-on , de la rage. Applicar un ferro ca/.zu
Ju la frontr. d'un cane morsicato du un altro
Itane arrai^biit^,
, FLATRURE, s. f. T. de Chaise. Lieu
où le glb'er poursuivi par les chiens cou-
rans s'arrête et se met sur le ventre. Mac-
ciiia.
, FLATTÉ, ÉE , part. 1'. le verbe. — Un
portrait flatté ; un por-rait où la personne
|est peinte en beau. Kittratio ablicUilo flii
cite i' naturale , esagerato. 11 se dit aussi aa
figuré.
FLATTEfl , V. a. Louer exceçsiv2ment,
dans le dessein de plaire , de séduire. Adu-
lare ; lusingare ; piaggiare ; lisciare i grattar
te orecchie. — Un Peintre flr'te une v-erson-
,ne, lorsqu'il la peint plus bìlie qu'elle n'est.
Abbellire ; aggiugnere ornamenti , bellef^c-
— Excuser par une mauvaise complaisanc.:.
.Piaggiarci scusare \ palpare ; andare a co-n-
[piacenza. — Tromper en déduisant la vérité ,
ou par fo'blesse, ou par nue mauvaise crainte
.de déplaire. Lusingare ; in'aponare ; dar la
<]uaira \ adescar con parole ; celare , nascon-
dere il vero, mascherar la venta. - fi?. Irai-
ter avec trop de douceitr et de ménagement
:ce qvii a besoin d'être traité d'une autre
m .lere. Trattar con sovercliia do-'cina ;
aver troppo riguardo. - Caresser. Accare^-
lare ; careiçiir: ; palpare. - Flatter quel-
F L A
qu'un de quelque chose ; lui faire espérer
quelque chose , l'amuser de l'espérance de
quej^ue chose. _ Lusingare ; dare speran\a.
- 1 . de civilité , se tl.itter , pour dire , se
persuader. Lusingarsi ^ persuadersi'^ darsi a
credere. - Dc.ecter. Piacere; dilettare i lu-
singare; riuscir gr^to al gusto t ail' oreech'o.
- Flatter sa douleur , flatter son ennui ; c'est
adoucir le sentiment de sa douleur, de son
ennui, par des espérances, par des imagi-
nations airéaWes. Ingannare ; far illusione
al suo dolore ; pressar la noja , ce. — prov.
Fiftter le dé, le jetît doucement , dans l'es-
pérance d'amener moins de jjoints. Piantare
il dadcf. — fi|. et et lam. Dejuiser , adoucir
quelque chose de fâcheux par des termes
qui en cachent une partie ou oui font le m.il
moins grand. - Flatter la cordé , c'est la tou-
cher délicatement. Toccar legKiermtn-e.
FLATIEKIE , s. f. Lyuanise fausse
donnée dans le dessein de se rendre agréa-
ble. Adula\ione ; lusinga ; piacenteria ; sc/a ;
moina i lisciamento ; blandimento ; care'es'a-
mento. '^
FLATTEUR, euse , s. m. et f. Adalate-.r ,
qui loue avec excès pour plaire , qui cherche
a flatter par de fausses lournges , ou par
de basses comi>i-ahanQss. Adulan/re ; lusinga-
tore; piaggiatore; piaeentiero ; iusinthiere ;
gjnfiatvre; palpatore. - 11 est ausii adj. C-
ressant , atfabV; , qui tl.iMe. P acevo'e ; care^-
\ante ; adulazvno ; lusinghiere. — On appelle
un miroir flatteur, celui où l'on se voit plus
beau que l'on lî'est. Specc'iij mentitore ; clic
Ingar.na ; che adula. — Avoir les manières
rlatteuiês ; avoir les manières douces et insi-
nuantes. Maniere dolci , care^lcvoli , lusinghie-
re. ~ On dît d'un h -xime qui dit coujous quel-
que chose d'obligeant , qu'il a toujours quel-
que chose de tlatteur_ a dire, tgil ha sem-
pre qualche cosa di ui}l;ligante , di grazioso
FLATTEUSEMEN T, .-dv. D'une manie-
re fl..tteuse et cares, nt. . Lu<i,ighevulmenie ;
carelievùlmente ; ve\i^>sam^r.te.
FLATTEUX, euse, adj. Venteux, qui
cause des vents. 11 se dit de certains alimens
Fliituoso ; che gentra flati.
FLATUOSIFE, s. f. Vents dans le corps.
Flctuosità ; stalo ; venti ; ventosità.
FI F.AU , s. m. Instrument qui e,t composé
de deux bâtons d'inésile longueur , atta-
chés l'un au bout de l'autre avec des cour-
roies , et qui sert àbiirtre le bié. Corregjîato.
- Flé.iu , se dit fig. des maux que Dieu eu-
voie aux hommes pour les chà'ier. Flagello ;
tribolaiione ; calamità ; disgracia ; gastigu ;
avversità grande. — On appelle aussi du nom
de tlé.iu, ceux par qui Dieu chàie les peu-
ples. Flagello. — La verge de fer où sont
ôtcîchés les deux bassins d'une h, lance Rag-
gio pesatore ; ferro a traverso della bilancia,
da cui pendono i piatti o coppe. - Birre de
fer qu'on met au derrière des portes cocîiè-
res , et qu'on tourne à demi pour ouvrir
les deux battans. Sbarra o spraira di ferro
de' portoni.
FLECHE , s. f. Trait qui se décoche avec
un arc ou une arbcdête. Freccia ; saetta ;
strale. - Longue nièce de bois cambrée , qui
joint le tr-iin de derrîcre d'un carrosse avec
celui rie devant. Collo. — La par'ie du clo-
cher qui en fait la couverture , et qui est en
pyramide. On l'aïuelle autrement Aiguile.
V. - Flèche de lard , ce qu'on a levé de l'un
des côtés d'un cochon , depuis l'épaule jusq.i'à
la culj.e. Un lardonne. - T. de Fonif. Petit
ouv-age composé de deux côtés , qu'on élevé
'is-à-vis des angles saillans ou rentrans d.i
hcmîn couvert, à l'extrémité de son gl.icis.
On l'.ppelloit au'refois Bonnette. V. - T.
de Géo-n. Flèche d'un arc , la llene qui passe
par le m-l'eu de l'arc , et qui est perpendi-
cu'-ire a la corde. Saetta '.seno ; rerto. - Les
'.stronoines donnant le nom de flèche il une
Constellation de i'l;émi^phè^e boréal, .^aetta.
Flèche , ou lame au Tricrac , 'es figures
coniques sur lesquelles on place les tables ou
dames. Asta,
F L E
343
FLECHI , IE , pan. V. le verbe.
tLtCHlK , v. a. Ployer , courber. En ce
sens , il n'a euère d'usage à l'actit qu'en ces
phrases; Flé.iiir le genou, les genoux, tte^
gar Le ginoccnia ; inchinar il ginocchio. — il
es: aussi n;u;re d..ns ce sens ; 11 faut que tout
genou fléchisse au iNoni de Jesus. Bisogna
che ogn' uno pieghi le ginocchia al Kome di
Gesti, eh' ogn iiom si prostri, s' iaginocchi,
ce. — Fléchir sous le joug, et abs. fléchir,
se soumettre , s'abaiiser. Piegare ; sotccmet-
''e'i:' '"'■''"''''''"' sotio ilgi^go. - rig. a l'ac-
tif, Emouvo:- à compassion, toucher de piîiéj
attendrir , adoucir, f legare ; commuovere ;.
muovere a pietà , a compassione ; intenerirei
ammansare. - Cesser de persister dans des
sen'imens de dureté ou de ieriueté. Piega.te
cedere : a rendersi.
FL^ECrilbSEAlENT , s. m. Action de flé-
chir. 11 n'est en u,.gc que pour signifier l'ac-
tion de fléchir ies genoux. Genuflessione ; il
piegar le genoccliia ; adorazione ; piegamento ,
o piegatura delie ginocchia.
FLECHI >SEUR, auj. et plus ordinairement
subst. r. d'Aiiat. i\om qu'on donne 6;oc
muscles destinés à ilcchir certaines parties.
't-LEGMAGOGUE , adj. de t. g. et
subst. Jl se dit des médicamens qui purgent
la pituite. Fiemmagogo ; che purga la pi-
tuita.
FLEGMATIQUE, adj. de t. g. Pltulteux
qui abonde en flegme , en pituite, flemmati-
co ; pieuuoso ; che abbonda di flenuna. - iig.
Jn homme de sang froid: et dans cene acei -
-lon , il est quelquefois subit. PUmmaiico;
p.z\^ente ; noderato ; posato,
fj-E'^'Mt , s. m. Pituite; l'une des qu:-
tre humeurs qui, selon l'opinion commune ,
composent la masse du san^ de l'animai, e--
qui est troide et nLimide. Èn ce sens , il n-
se dit poin; au pluriel. FUmma ; pituita.
- Pituite épaisse et recuite que l'on jets
en crachant. Flemma ; pituita. - Qu.lité
dun esprit posé, patient , qui se possède.
Flemma; tranquillità ; pa^enia ; modera-,io-
nc-._- i. deCn:m. La partie aqueuse, et
.nsipide que la distilatation dégage des corps.
ticmma.
FLEG.MON , s. m. T. de Méd. II se dit de
toutes les tumetirs qui sont remplies de sang.
temmjne.
FLEG.MONEUX , euse , adj. Qui est de
la nature du flegmoii. Flemmcnoso.
■ FuEF , oufletelet , V. Fiez.
FLETAN . s. m. i . d'Hist. nat. Poisson
plat et l.irge ^u on trouve sur les côtes de
l'Océan. Ou peut , cit-on , le regarder com-
me une plie ou une limande , ou une sole ce-
tacee. V. ces mots.
FLETiil , I E , part. T/çço ; dicotto , ec.
_ FLETRl.-t, v. a. Faner, sécher, ternir,
oter la couleur, la vivacité , la (raichetir.
Appassire ; soppassare ; seccare ; alidire d'I
'aof'-re ; scolorire ; torre la freschcTra ', la
beUe-ìia. - En ce sens , il est ree. Appas-
sirsi ; avyiiiire ; seccarsi ; sm.arrir il ccl^-
ni- "''«ît-^ . '<:• - tig. Déshonorer.
Diramare ; disonorare ; macchiar la fama
la ^riputali one. — On dit d'un homme qui a
été repris de la .'usfire , qu'il est fler.-i •
et en matière criminelle , on dit d'un hom-
me condamné à éire marqué avec *in fer
chaud , qu'il est condamné à être flétri. Esser
marchiato ignominiosamente su la spaJa con
ferro rovente.
FLETRI''.~UREî, s. f. L'altération qui ar-
rive .i la fr;iîcheur et à la vivacité des fleurs
et des couleur» , ou a la beauté et à la néii-
cate'se du teint , de la peau. Smarrimento
di colore , di bellesia ; marimento ; lo ap-
passare ; disseccamento. — fig. Tac.'^e a l.i
' é.-utation. Macchia ; ignominia ; injamia *
disonore; sfregio ; sm..cco ; vergo: ^i. — t!
de_ Palais. La marque d'un fer chaud , im--
prjmé par ordre de Justice sur l'épaule' d'un
criminel Marchio^
FLETTE, s. f. T. de Riv. Petit bateau
dont an se sert à passer une rivière j ou à fai-
344 L L E
re des voitures ie marchandises en petite
ci-aii-.i;^. Uiicuo obaichcuddtjwmc.
FLtt^R , s. t. l'ruduciion des vesetaux.
La ileur contient les p.;rtie. de la truailicc-
{;„n . <iu. vm. les étani.nes et les F'^'""-/ ';;
T£ - biotte a tkur ; une étt'lie un n y a «es
heures de llei.rs iissiic. ou brochets .vee 1 e-
de !erta.nes choses: le tetnps cl, elles sont
Sans let,r:.K.s gr.nnde beauté : comme un ar-
bre chargé de ileuri. A,ns. on dit ; être a a
fleur dans ia ileur de ses )ours. •f'sc" nel
éìor derl, anni. La fleur de beauté. Il jifr
^'oBnrMl^l« . «• -fis- Cert..me petite
bl-ifchcur qu? paroit sur la peau de qu-.-Unies
<rui;s, comme dos primes , des raisins , etc.
lorsqu'ils n'ont point eie inanics. i'";"- - '^''
fleu? du teint, cet éclat, cette fraîcheur de
ieint que donne la leonesse et la sante. Ca
JresckcxU , '■' •"'■ra/i'/.'o , l'mc^rn.uo ddU
gucnce.' Le lustre et l'éclat de ceriames cho-
ies qui durent p-^u. lMccnu%vi ; ''"'.''° if °":
_ fie. La preit:icre vue, le premier usage
rfuni chose nouvelle. ^'-"'^ ^""' •'[ -T:
no uso d'una cosa; esser ti primo a v.dtr-
7a. - tìg. L'élite , le choix . ce <;u'd y a de
meilleur , de plus excellent. '•?«'«;'' >" T
rlio i ii misl'cie ; la yartejm nobile , più
ìe'ù , l-iU 'cetu ; fiorano. -En style de viei.x
RÓmsn. Fleur de Chevuleric, fine fleur de
Ch-valerie ; les chevahers disiingiies par
leurs bennes actions ; et encore aujourd hui,
en P-ilant f.-m. d'un, Chev.Jier. qui a beau-
coup de valeur et de prcbitç , on dit, que
"est une fleur de Chevuletie. F.ordiU-
vaUàa; fior in op:ra d' arni:. On oit fom.
dans le même sens , la fleur des pois. En tou-
tes ces fcceptions (ijurées , flei.r ne se dit
<,u'au sinfulier. V!ore. - fie. Ornement em-
btllisstment ; et dans ce sens , on appelle les
ornemens, les embeliiisemens d'un discours ,
des f -urs de Rhétorique. Fivri di K.ttonca-
-Au pluriel , se dit , pour flueurs , et si^^nifte
les rèeles , les pursations des femmes. 11
vieillit. Fiori, purga ïmensiruo. - Fleurs blan-
ches ;' une certaine maladie^ des lemmes.
ïiiisso ; a fluor Hir.co , marino , mu.'i:hrc.
- t Icuis , en Chimie , se dit des substances
mie l'.iition du feu a élevées. f/Vi. - 7.
de Fabrques rfj cuir. Cote de la pe.nu d_oii
l'on' a enlevé !e poil ou la laine , 1 autre cote
se nomme chair. Bu:c:o o fiore. - t.ctirs ,
d'un vaisseau. Ce sont les parties dun vais-
seau qui sont faites par les extrémités , ou p^r
par les empatures des vt:ranpues , avec les
membres combes qui se -mettent au fono,
et qu'on anpelîe genoux. Iniinvcck'atma del-
le sfaminare il un vascello ; fiori - Dou-
ner les fluirs à un v.i;sse=u , V. Florer.
- A fleur , adv. Au r.iveau. A Itt-dlo;
«/ raii i n piano ; a corda ; a peto ; a ./i/i>.
A fleur d'e-.ii. A fier d' acqua. - On ait
d\ne mcd.iillc parfaitement conservée ,
qu'elle est à fleur de coin. Medaglia ben
"Î'lEURVcîF., s. f. T. de B.ulanscr. Son
clu eru.'U. Spolvera, o prima, f amia , clic esc;
dtllj c'tKca o fitel'.o rimacinato.
FllUKAlSON, s.f. T. de Botnn. Il se
dit des formations des fleurs , et du temps
eu de la saison dans laquelle les plantes fleu-
rissi nt. Fioritura ; '/ tempo o siac'on dei
■^"fÏ-F.UR de la passion, s. f. Plante
nui vient de la nouvelle Espagne j elle e't
iiivi remméc , p.irce qu'on a cru voir tans
les'diftétci.tes parties de sa fleur quelque
laivort avec divers instrumens de la pasMuu
dit 'sauveur , tels que la couronne , les trois
clous, eic. Les semences de son frtm, cui
ne .,ii5rlttiu'.i Quito , scnitres-rafr.-'ic.hissan-
tes , - d'un Roût approchant de celui de la
crenade ; ce qui lui a fait donner le nom de
Cren.- dille. Fior della Passione.
ILF.UR DELIS. s.f. V. Lis. .
I LKUKDLLISE' , ÈE , part. Ornato dis"
cil o l.urdalis; ; i,:;liaio. - adi. T. de Hotan.
flcur' tleuidelisce . se dit d'une piante en
F L E
ombelle , dont la fleur a cinq pétales ine- i
taux et qui , par leur assemblale , ressem-
blent aux tlcurs de lis des armoiries. A Jio-
retto. Il ne laui pas contoiicre les tk-urs fleur-
delisées avec les lleurs en lis.
FLLUKUliLlit-K. , v. a. iemer , couvrir
de tleurs de lis. Ornare, coi rir dl sigli. Il
n e>[ guère fl'usjge qu'au part. - IViarquer
d'une tleur de lis sur l'épaule. Marchiare ;
fierir le spalle d'un reo ; bujare cU l'mpruiila
ael ^l^iio ; JioriT le spalle. ^
Fi^huRL' , tE, ad|. T. de Blason. Ter-
miné tn tkui-s, ou bordé de fleurs. Infion-
to i ornato di port.
t-cLUKLb , s. f. T. de Teiniririers. Ecume
lécere qui se lotme uidinaitcincni a la sur-
lace de la cuve du bleu lorsqu'elle est tran-
quille. Fiorata , o cr^s^-o.
iLLUREK, v. n. l^epcndre une odeur,
exhaler une odeur. Gettare, o render odore ;
ulne j uUiìarc. - On dit prov. et tig. n une
aliane qui iiaroit b^^nne et avantageuse , cela |
Heure comme baume. An di buono. , ,, |
FLEURbi , s. m. Certaine espece de hl
fait de la matière la plus grossiere de la Soie.
Fioretto ; l'orra di seta. - Le ruban qui est
laude ce même k\.l\astro difioretto. - tpee
sans pointe et san. tranchant , qui est garnie
d'une espece de gros bouton de cuir par le
bout, et dont on se sert pour apptencre a
taire des armes. Fit>r.;iroi passetto.- Cer-
tnn pas de danse presque semblable a celui
de bourrée, tioretto. . ,, , ,
fi^UhKKIE ,ÉE, an). V. Fleuré. _
FLtUKl-.ll> , s. m. pi. lorne ae Mii-
sijue. Oinemens du cha.-,t. Ornamenti aU
canto , ,■ . r. • n
FuEURETTE , s, f. dimin. Petite fleur.
11 n'a guère d'usage que dans la 1-oésie p-s-
torale. Fioretto ; fiorellino ; fioretlo. - H.
C.iolerie que l'on die a une lemme, raroli-
ne dolci , amorose ; lu-'inulie , yei{i ; piacerò-
/;;■(« calanti. j. _. . „
i-LLUKl, lE, part, etadj. Fiorito; fio-
r'do. - On appelle teint fleuri , un teint qui a
la iraiclieur edéclat que donnent la leunese et
la s^.nté. Guar.ee colpite ; cuinasioncjresca,
ternùsiia ,co.uriia .incarnata. - T.del'çint.
Couleur rteurie, celle dont les tons brillans
semblent len.r de l'éclat ^cs fleurs, (.olore
1-LliURtPv, V. n. Pousser de la fleur ,
être en fleur. Fiorire ; jart fiori ; produrre
fon. - hg. Etre en credit , en honneur ,
1 en voRue. Fiorire , esser m jiorincreaito ,
ia vr.inde 'riput.ivone. Quand on se sert de ce
veibe dans le sens hiiré, il lait florissoit a
F L O
FJesuhilità ; ftessibiltade ; arrendevole^ja i
t-L.L.siBLE , ad), de t. g. Souple, qui plia
séniciii. ticssibile. pl;i:herele; che molUg-
a , cedente ; meilicetlo. - On dit , qu'un
homme a la voix fluxible , pour dire , qu'il
a la voix souple et ai.ée , en sotte qu'il
passe facilement d'un ton à un autre, l'oct
flessibUe. - fig. Capable d'eire touché de
compassion. Flessibile ; arrendevole ; coni''
passionct ole; pietoso. — Un es| rit flexible,
est un esprit souple et aisé , et qui se tourne
tacilement a toutes sortes de choses. Age'
vol: ; docile; arrendevole.
FLEXION , s. f. Etat rie ce qui est fléchi.
' ■ ne; curvatura ;piesarura. - T.d'Anat.
:ment opé.'é par les muscles fléchisseurs
dans les os , dont les exircmités éloignées
peuvent se rapprocher en lormant un argle
'■■'-■ne; fi,
Fies
:De aans le sens iife.!.., ■• —
l'imparfait de l'indicati!, et florissant au par-
t.cipe. Cet tnipire florissoit. tionva -^ueU
'fLlU RISSA NT , ANTE , adi. Qui pousse
des fleurs, qui est Wc^-.n.x Fiorente ; fiondo;
che è liorito; che e adorno di fiori. _ |
FLtURliFt , s. m. Colui qui est curieux
de fleurs , r.ui prend plai.ir a les cultiver,
iioiista; dl.eitante , o co. tiratore di fiori. \
- Ur peintre qui s'adonne particulièrement |
à peindre des fleurs titturi ii fiori.
FLEURuN, s. m. Espèce de représen-
tation de fleurs, servant d'ornement. Rosone, |
et quelques-uns- Fiorone. - v<n dit hg.d une
des plus glandes prérogatives, qu',.it un
i-rince , d'un de ses plus srands revenus ,
d'une de ses meillcutes l'rov:iices , que c est
un des plus beaux fleurons de sa courroiine ,
le plus beau fleuron de sa Couronne. La pin
bella fcmwJ della sua Corona. -.Heurs a
fle-urons. Les Botanistes nomment airsi cilles
qui sont composées de plusieurs tuyaus éva-
sés , et découpés ordni.ircment en Uniercs
tu en éteiles a plusieurs ooiiites. twri a
S'ella - F. d'imprtin. Ornement de fleur ou
sujet historique trave en bois ou en cuivre.
I^LlÒpo.NNE', èi;, :■{]• V. Fleuré.
FLEUVE, s. m. Urande iiviere. tiitme ;
fiumana. .....,■,,
FIXXIBILITE , s. f. Qualité de ce qui
est flexible. Il se dit au ptoi^re et su iituté.
FLÉ2', s'.' m. r. d'Hist. nat. Poisson «le
mer plat et couvert de petite', écailles. U
ressemble a la plie pour la figure, mais il
est plus long, iorta di pesce che ha qualcht
' /nuijlian^a col rombo.
FLlEOi , s. m. Sorte de petit v.iissesii
qui ne passe pas cent tonneaux, Uastiment» ■
Olandese da loo tonnellate. ^
FLlbUSl ILR , s. m. Nom d'une sorte de
Pirates qui couroient Ics mers d Amérique,
et qui éìùient de toute n nion. iilibustiere.
FLIN , s. m. 7". de Fourbisseur. Poudre
de pierre pour fou.-bir les é|,ées. On la nom-
me ord:nairement pierre de foudre. Fiecra,
0 polvere da Jort-ire. , ,
FLION , s. m. Conchyl. Coquille du genre
des teUines. Tellina. , . ... .
FLIPOT, s. m. T. de Menais. Piece de
rapport pour cacher un défaut. Tassello per
coprire i' difetti del lavoro. _ , , .
FLOCON, s. m. Petite touffe de laine,
de suie , etc. Fiocco ; bioccolo ; ciocca. - 11
se dit aussi de la neige. Fiocco di neve che
cade lucndo fiocca.
j FLORAbwN , Flo.-.ificatiON, V. et
dites FUuraison.
iH.»RAUX. ( JEUX ) T. d'Hist ìtMZ
institués a Rome, en l'hu-ineur de F.cre ,
Déesse des fleurs. Giuochi fiorali , o in fsnare
di Flora. - 11 y a aussi en France des Jeux
fl^ratix qui furent institués à Toulouse en
1324 , et ensuite érigés en Académie. L Ac-
cademia de' isiiiochi fiorali di TJosa.
FLOKFNCt', EE, ad). T. de blason, l
se dit d'une pièce terminée en fleur de us.
Fiorente. _ ,- ir
FlAjRENTlNE, s. m. T. de Comm. UaSt
de soie , dont la première fabrique étoit 1
Florence. C'est une espèce de îatiii liiçonnê
blanc ou de couleur. Raso a ipera.
FLORtR, v. a. 7. de Mar. Florer or
vaisseau, ou lui donner les fleurs, c est lu
donner le suif. Spalmare col sego un battp
m nto; dar il se.;o ad un bastimento.
FLORE'» , T". emprunté du Latin , qu
n'a d'u.aee en Francois qtiîen cette phrase
1 F.;ire flofès , pour d'ire , faire une dépensi
d'écl.-.t. F.ir bella , J.ir grande spisa.
FLORII-KGE , s. m. / . de htterat.mt
nue les Latins ont donné à ce que les t.rec
appellent Anthologie c'est-à-dirc , reçue
de piècîf choisies. Ftonl.-pia. .
I FLORIN, s. m. Pièce de monnoie. Fiorint
- ^lonnoie de compte , qiu est de divers
valeur , suivant les diftérens pays ou elle
corrs. Fiorino di banco , o imafinarto.
FLORISSANT , ante , ad,. 11 n est e
usai;e qu'au lijuré , et siitnilie , q'" ,««/
lioiineur , en crédit , en vogue. FlurtSo
tior.nte ; cAi; < In sran credito.
1-LOT, s. m. Eau «giie'e, onde, vspi'
On.ia . fi.otio del mare acinf.o, o chejrans
- On dit qu'un vaisseau es: i flot, qu on.l
mis à flot , pour dire , qu'il ne toueb,- pO"
le fond, qu'il est soutenu sur l'''""^»"
a assez d'e.nt. Lsscre a gala ; galur-'''
- N'ê're pas à flot. V. Touclur. - i"
un bâtiment à flot , c'est le relever.
kiiare un bastimento ; metterlo a saii.i , '
F L O
taltcgg'iare.- Le flux et le reflux de la msr,
la maree. Flotto ; Ji.-isso e riflusso dei marc
- ne. F u.ile. Il nj ti'usiRe qui dans la Poe-
sie et dans le style fam. totla ; calca ; turba ;
mo.tnudme. - Le sang coule a grands tiots:
le san» coule avec abondance. // sa::g-ue
'^''^' a t..rrc-.:!. - Flot et Jusant , T. de
A!=r. Le fljx et refi, x de la mer. On dit ,
• t , tju.-nd la mer triante , et jusant , quand
te descend. Fnicifio del fl:,ssj ; marca
tacente. V. Jusant. - Qu^rt de tlot, rrois 1 ti
(I-irts de flot, c'est-à-d.re , le qu, rt et le h
tr>j:i quans du mnnt.i.t de la mer. Qi,--- '
t f '.• quarti del flusso , o di marea crts
- 11 y a flot , c'es'-i-dire, que la mer
neii.e a monter, yi i marea alta , fl.
F J. U
'"W'A.i'^''' fi""' , ' non di'eaUom.
FLOU iorte d'adverbe. T. de Pemt.
1 einclre (leu; peindre d'une manière tendre,
legete, noyee, par opposition à la Peinture
e, ^'r\^r"''?i. •"'""'-■"" '""^l'ida . pastosa.
1}-?,^.W^'T- 'l'Mar. V. Girouette.
tLUA.NI , ad|. m. 7". de fayetUr. U se
FLUC 1 UÀ f luN , s. f. T. de ChiV. Mou-
vement d'un fluide épanché dans q.c-lque
'"."»■■' ou d..ns quelque panie du corps
.f^uairone \ fiu-
ce sens
..= o iMoi.icr. ri e m.area alta , jiusto Pier
o. - Flot , assemblajie de bois qui i'.otte ' du
Jh"^^^'. '/"■'^'""''■■'^ tn ce sens, il ne
se dit que de la mer. Correre; scorrere - Et
plus ordinairement des humeurs qui décou-
cerveau et des autres p.irrie«
--•re. Un dit ordinairement. Tram,
\ ■ - Jeter du bois a fl-^t perdu ; se jeter
d^ns un ruisseau i our y flotter, suns que les
s c.nes soient attachées les unes aux autres.
Ljenar legnami sciolti in un fiume acciò la
e, '-ente gu trascini , e gli porti don si </.-
'^■■-'■a. - Flot , T. de Selliers, òe dit des
hj ppes ou flocons de laine dont on orne la
te' re d.«i mulets. Fiocco.
P_t LO i RUi , s. m. pi. T. de Papeterie. V.
KLOTT.ABLE, adj. de t. g. Il se dit des
r..i seaux et des rivières sur lesquelles on
r-..! flotter , soit a flot perdu , soit en train.
' "- 'i" ''■'/•■'■'':<"■ legnami sciolti, o sostener
ù .1. la foderi, o lattere.
: i-Orr.AGE, s. m. Conduire du bois sur
; , lorsquon le fait flotter. Il condur
■ : a seconda deW aciua.
xLOTrAlbON , s. f. T. de Mar. La
';■'■■'' divcisseau qui est a fleur d'eau. La
II" a di fior d'acqua; il bagna e asciwa
^Fl-OTTANT, ante, adj. Qui 'flo'tte.
: -Piante ; ondeggiante ; die ondeggia ; che
■ . galleggia. - f,%. Incertain ,' irrésolu , !
nt. Dubbioso; incerto; indeterminato;
, '.iita ; vacillante; titubante. - f. d»
i .. Il se dit des navires et des poissons qui
s m: sur 1 eau. Fluttuante. - T. de feint.
l' ;-srie dessinée avec des plis amples et
trrs, qui ne naroit point collée "sur les
pir:;i qu elle cache. Svelto; che svolare,
I: LOI- FÉ, s. f. Nombre considérable dé
vais, eaux qui vont ensemble , soit pour la
guerre , soit pour le commerce. Flotta ■
armata di mare , o navale. '
FLOTTE', ÉE, part. Agitato da'l'ond-
éa marosi. - On dit pop. et par dérision'
0 un homme qui est d'une figure d'un-»
mne peu avenante , que c'est un vîs.i!- de
DOIS flotte. D'SvisatQ ; sparuto ; visu faccia
travata , svenevole. '
Tl's , soit Q'iuie
et d'un ulcere
Colare; scorrere ; flune , spa"ersi
. ''JrY^^ ' ^,77^,' "1- L)="cat,'de foible
comi^Iexion. £),*„/, j Jrale ; sparuto; molle;
languido ; effeminato.
FLUiDE, adj. de t. g. Qui coule aisément,
qui. est coiil.nt. 11 est ausii sub>t. Fluido;
r ;■"/,■; ' fi-'^'tiu.
lut^.tìuUua 'fluia^'"^'^ ^^ " "'"' "'
FLUOKii, s. m. pi.* .\iot qui parmi les
Naturalistes , désigne dis cristaux de diffé-
rentes couleurs, qui imitent les pierres pré-
cieuses. CrisiaUt colorati.
FLUTE , s. f. Instrument de M isiq-ae. ,
creu;e en torme de long tuyau, et ucrJe d-
qiielques trous , duquel on tire dilWrens
tons , par le souSle de la bouche , s' v.,t
le remuement des doigts sur les trous. Flauto.
7 j , j ■'■'.■"" '»■■«•' o'gani , che imita
'•itlute, s en retourne au tambour, c'est que
I ce qui est acquis par de mauvaises voies
sen retourne comme il est venu. La bertuc-
c.J « porta via l'acjua. - Sorte de gros,
bâtiment de charge , dont on se sert ordi-
nairement a la mer, pour porter des vivres
et ries munitions. Flauto. - T. de Fabrivie
J^i'-f"'';"- Navette sur laquelle sont dé-
v'dees les laines ou .lutres matières. Spuola
de Lavoranti d'arabi. - Flûte de Ser-er.
y. uamasunum. - Greffer en flûte, 2'. de
JarJ. V. GrelFer.
FLUTE- ÊE . adj. On appelle , voix flutée ,
FLUTER, V. n. Jo.ier de la flù-e. Il ne
se dit guère quen plaisanteaie et par méi-is
ctr^.'V-'Cr.: •""'•''"^^- ^'^'^"•--
1-LUrEUR, EUSE. s. m. et f. Qai joue
F..OTTEMEN f, \. m.T. de Guerre. Mou-
♦ciTient d ondulaticn que lait en mardi nt
le Iront d'une troupe, et qui la déraiiee de
la hç-v. dr-ite. Ondeggiamento. ^
■ ' ,J^^'\' "; "„ '^"■e notre sur l'eau,
sans aller a fond. Galieggiare ; cnde.varl ;
fiotUTc ; mareggiare. ~ Faire flotter du
bo's , le i.,ire descendre sur la rivière sans
bateau ; soit p.ir train ou p.,r radeau . sur
une gr.inde riviere ; soit a bois perdu sur
une petite. Gittar legnami in un fium- per
che s'cno portati a seconda. - On di- d'une
personne qui a les cheveux fort longs que
les chevevix lui flottent sur les épaules Vu
ondeggiano i capegli sulle spalle ; gì, cadono
in onde icapegti sulle spa'le. - tig. Chance er
être irrésolu , agité. Ondepiiare , vacillare '■
'duhk-' '""'' "■'""'""' • '"<'i'-rmina:o \
VÉOTTILLE, s. f. Petite flotte. Ce terme
na d usaje quen parl.int de quclqu-s c-sca-
dre, que le Roi d'Es.agne envoie dans cer-
tains potts de ses Domines d'Amécique.
ticcola lutta. '
FLOTTIATE , s. m. Nom qu'on donne
en tsrasne a ceux qm font le commerce
fl.^m riqje, par les vaisseaux de la flofe
les ^^aiions , et qu'on appelle GI;oni's-es
t^'to-^anu eu fa il commercio d' America
ViçUonnaui t rançoh-Italim.
de la rt,-i:e. ll'ne se dit guère qu'en'pU,.,,,-
Ajut *' ^''^ ""eprii. Flautista ; sonater di
raltstes. DsM douce, de rivière. D'ac;:
do^e, fluviale , fiumale.
FLUX , s. m. Mouvement résié de la m.
vers le rivage, à certaines heu'res du jour, i ie mari et la femm.' .„ f '; - ^'.'^ ^'
i-.'u«o.-L écoulement des excrémjiis deve- n.,, Tv ^' '^ '|,'"™e s? font mutnellsmc-i
is trop fluides , dévoiem-it F'" --" ! , " } epous.-^nt. Fede conjugale , manimonia'
tJ ; cacjjuola. - Flux de san« . est ".m r^^.V.?! _ J ."■'""^^ ' /obligation _que l'o
, . Foi 3.i5
FOAKRE ou FOtRRE, s. m Paille Ion-
Ste de toute sorte de b:é. 11 ,.'a plus guère
d usage qu en cette phrase proverbiale: FaTe
a Dieu batbe de foerre , pour dire , traiter
les choses de la ReK^ion avec irrévérence^
et ne pas payer la rii.ne à son CKité. Faglia
\ lunga trattar le cose della Religione con
" c!ìr2\%' 'J""^-"-Jc decime al Farroco.
,/^'-ALE, s. m. T. d'Hist. anc. Espèce
de in.uchoir que les Anciens por-oient au-
FO^ tr'p"- ^rtV'-di rcvnofa da collo.
F OLILE s. m. f. d'Anar. On donne ce
nom .lux deux os de l'avani-bras , et aux
deux de la i.;mbe. 0.^ distingue le grand et
m^nor " '" • " ^"''^^ maggiore e
FOUESNE et FOL'AN'E, s. f. T. deMar.
« -«, a-As Instrument de ftr , en forme
a^ trident, dont on se sert dr,ns les vais-
seaux, pour h.rponner la dorade et la bonite,
a 1 ..vaut .'u navi.-e. Fiocina.
,\-ïe\^"^ ' '■."'■, L'animal qui est formé
d ns le ven're de la mere. Plus particulière-
ment I entant qui est formé dans le ventre
de la femme. Feto.
-rif-^,' • ".' '• '-■' première des trois 'Vertus
Theo'ogales , celle prr laquelle en croit
lermement les yerite; que i)iea a révélées.
„ fV^'-,~ ^X^^^' '^^ '••' F"i. '« Dogmes
q-u la ijeligion Lnrètienne propose à croire.
comme révèles de Dieu; la Religion même.
n' 'i-''Sone ; credenza di G:.\ Cristo.
- Un di: quun homme n'a ni foi ni iw,
P'iu.- dire, qu'il n'a aucun sentiment de Re-
ligion m deirobiré. Uomo sent^a fede. - Foi
divine, ce le ^^| est fondée sur la révélation;
et la loi humaine . celle qui est fondée sur
1 autorité des hommes. Fede divina, e fedi
umana. - Ma foi, par ma foi, facon de par-
ler dont on se sert abusivement, pour affirmer
quelque chose. In fede rra ; per mia fede ■
alla Je; m fi d, Dio ; affé di àio. - Foi sé
prend aussi, pour l'assur.mce donnée de gar-
der sa parole, sa promesse ; pour cette pro-
bité, cette- régidarité qui fait qu'un homme
observe exactement ce qu'il a promis. Fede ■
F/o/^/'-'a; lealtà; s;cure:;ia. - Un homme
est de bonne foi est de m.;uvaise foi, pour
dire qu il tient bien , ou qu'il tient lîi.l sa
parole , qu'il est homme de bonne ou de
mauvaise conscience. Vomoleale, o disleale ■
manienirore , o mancatore di parola. - Uri
homme est dans la bonne foi, lorsqu'il a-it
ou qu'il a agi selon sa conscience. Di b"onl
vl' ' '" conscienia. - Possi-sseur de bonne
• '« .d't d'un homme qu. possedè une
-..-je quii croit lui appartenir légitimement
Et par opposition, possesseur de mruv-.isa'
lo,. Pos, essor di bi-cna , o di malafede.
Un jeune liomme est sur sa foi, sur sa
bonne toi, lorsq.i'.J n'a plus rie Gouver.ieut .
de Précepteur Egli ha saitato la granala'.
- toi coni... gale; la promesse de fidé.'iré nue
le mari et la femme se font mufu "
correnxa ; caci, noia. - Flux d
["evoiement accompngné do san- F
sangue. - Flux de bouche ; uircr.ich»m(
provoqué par le mercure , à ceux qui Ont
I m,ladie vénérienne. Flusso , o flussione d.
bocca; sai vallone. - fig. Un sr.nd parleur
flux de bouche. Egl, ha la cacajuola nell.,
'ngua; egli e un gran chiacchierone. -fl%v
de p-ToIes , fl.ix de belles paro'es inutiles-
abondance superflue de p rôles Aitondan-a'
c-^p-a di parole; supe-lliiii. - T. de rhim'
Se oit des matières gui faciliten- la fusion
Çio che agevola la Jusione. - En certain
leux de c;r>es, c'est ime suite de plusieurs
c i-'es de même couleur. Frusso ■ f-ussi
F,.UXION,sf. Ecoulement d'ht'éùrs
m.ihgnes sur quelque p..rtie du c ^ros Flis
T. de Mathém. et de G^om. .\ié-
con-racte par les traités. Fede , lealtà dà'
trattai: - Cxiyymce. Fede; credenxa. - Té-
niJignage, assurance. Fede; testimonian-a ■
ttestaiione. - La reconnoissance . l'homi
n^ge q.i'un Vas;,al rend à son Sei,neiTr
Omaggio ^^..usallaggio. - En bonne toi de"
nonne toi adv. sincèrement, avec franchise
avec candeur. Di huona fede ijedelr^r^u'i
thod
des fluxions , ce que d'à
nt, ca'cul riffér-ntiel. Flus^io
FLUXIONNAIKE, adj. de t.
FO'RI P ' , -chiettamente; sinceramente.
h'f ITWi' "'''••''^ '• ^' ' Cl-' prononce F'-
ne. j u.'ble, qui manque de force. D-hoù-
-dII.-^ '' '"■"!';o : JFOssato ; affralì o.
Dan, un âge fu ','.> , dans l'enfance, dans
le i.rem:er temps de l'adolescence. NelU
debole età. - Feble , se dit ...issi d^s choses
î.n.r Tj-iT'"- ■'? ^-I". ="« d'efficace
P'-ur I us jge auquel elles sont destin -es
/■_ a-i , sen^a ejficacia ; senia virtU. - Il j.
, 1' ng. tant des personnes , par ranon-r ï
res appel-
-646 FOI
signific.itions , c'.cn les diffe'rîns substantifs
auxquels il se iomt. Ainsi on dit , q.i t.ii
liomme est fuible , povir dire .qu'il mimjue
de fermsté , de résolution. U^mo deho,.
iifpoco. Esprit foible. Sinriio dcbo/c : J<ia:c
a ricevcn nini sorta ti' imfrasior.e. Mé-
moire foible. Memoria dihvU, l alile, çvrt^-
— L'homme est foible, roiir dire, qail est
Fr.igile. V. - tig. Défectueux , peu considé-
rable dans son genre. Ddoh; fiacco; tenue;
ili poco pniio o cento; difiaos.;; icario.
- En 1. de Monn. Monnoie foible , ce!>e
dont le poids est moindre que celui qui est
requis r^r les ordonnances. Aïoncia sc.irui.
FOlbLE, s. m. Ce quii y a de plus fo:h!e
dans une chose. Il d^kU. - fig. Ce qu il y a
de défectueux en quelque chose. Il d^buit;
il dijcno ; cib che v'è al dtjatoso m .luachc
cosa. - Le principal_ détaut ou une personne
est 'sujette , sa passion domin:*nte. DcbuU ;
iebohiiJ ; difetto. - Avoir du foible pour
ouelqu'un. \. foiblesse. - On dit commu-
nément , du fort au foible , le fort port.mt
le foible , pour dire , toutes choses et?nt
compensées ; ce qui manque a l'un , étant
SBPpléé par l'autre. Uno per l'altro.
FOlBLEiViENT , ad|. ( On prononce ,Fc-
blement. ) Avec toiblesse , d'une maniere
foible. nchoitnente; fievolmcKie.
f CIBLE.SSE , s. f. ( On prononce Fébles-
sc. ) Dcbilité, manque de ii^tQSi.ltacchciia;
MoUna ;frck-^\a ; ficvoUli^a . - Defaillance .
evanoiussement. V. - M. nque de puissance.
DeholeTta ; nianc.in-ia di potestà , di MX'-
- fie. lmbL=cilliié , défectuosité. d.ins les
choses qui reRardent l'esprit le lugement ,
le courape , la fermeté. DchUna ; Usgc
n-7?a- inconst.:r<-.a. - Les foiblesses de Ihii-
ml'nit'é Le debolene dell' u.nw\ fraf|^,:e
- Avoir de la foiblesse ou du toible pour
quelqu'iui ; avoir un grand penchant pour lui,
«ne grande disi^osition à trouver bien , ou
à excuser tout ce qui vient de \\i\. fonar
grande amon ; nvcr una c-a" propensione per
alcuno; amarlo teneramente.
FOIBLIR, V. n. ( On prone nce Feblir. )
Perdre de sa force, de son ardeur, de son
courage. Rilasciarsi; rallentaisi; scadere ;
scemar di visore , di Mìo. , smarrire il co-
"^FOi'e', 5. in. T. d'Anat. Viscère d'un
volume considérable , de couleur rougeaire,
convexe dans la partio subétieure et anté-
rieure, qui répond à la voute des cotes et
du diaphrae me , d'une surface inégale a la
par'ie postérieure , situe principalement dans
l'hypocondre droit sous les fausses cotes ,
mais s'étendant aus^ d. ns a région éjiigas-
triqi'C , où il débords sur l'estomac. Fesato.
- Chaleur de foie , sont certaines rougeurs
oui viennent au visage , et qui marqueijt
l'intempérie du foie. Kc -son prodotti da
Mtcraùone del fesato. - Les. Chimistes se
servent de ce mot, pour designer ceVtaines
combin.iisons. C'est ainsi qu on dit du foie
de soufre , du foie d'antimoine. Fegato di
loljo , d'anrimonio.. t j /^ .
FUl-MENTtUR . s. m.. T. de Coutume
Vassal qui mamiuc à la hd^lite qud doit a
'"pof-MENTlÉ , s. f. T. de Coutume, L'action
de foi-mentir. Fellonia.
FOl-MENl m , V. n. r. de Couturne.Mati-
«ucr à la fidélité qu'un Vav,al doit a son
jSeiKne.ir. Mancare d! JeAeh.'-
FOiN s. m. Heibe fauchée et séchéc ,
pour la nourriture des chevaux et des brs-
fiaux. Tieno;. trame -.U '^e f';/»"' ''«.
l'Jierbe , avant quelle s'-t fauchée., i./-.<'J ,
%no dà segare, - ■;>"'■• .'''""XI"''"" Ï'I
marque le dépit et 11 coltre, ti ; fi , ah I
'"foiré . s. f. Grand marché public , ott
l'on vend toutes sortes de marchandises ,
et qui se tient règlement en certains temps,
une ou plusieurs fois l'..nnée. Fie-a ; merçat..
tuHlic-y. - Prése it q.ion tait .iu temps de l.i
îoire. fasar la fiera ; dare , resahr la fiera
- Cetili de vtmfc. !• est iita.Caeajuvla,
FOL
andata; so:eorTen\ai diarrea; J!^sso di ventre;
jcaeaiiameato,
FUIi<KR , T. n. Se décharger des excrc-
mcn, fluides qui font le cours de ventre. Il
est b.is. Squaccherare ; s;uacqderare ; sca-
"foTrEUX, euse, adi. Qui a la foire.
Colui c.':e ha la cacajuola , la soccorreni^a.
- Un dit pop. d'une personne qui a le temt
pâle , qu'elle a la mine foireuse. Squallido;
sparuto; sparutillo ; scolonto. - On dit
aussi au subst. un ioireux , une foireuse. 11
■est b'S. Sconcccatore; sconcacatnce.
f O.S , s. f. T. qui ne s'emploie guère
qh'avec des noms de nombre , et qui sert à
désiîoer la quantité et le temps des choses
d.,iit on parle. Volta ; fiata. - De fois a
autre, adv. De temps en temps. £>i 7uan(fo
in quando; di tamv in. tanto; da una volta
all'alrra. - A la fois , tout à la fois , arv.
En même-temps, tout d'un coup , tout en-
semble. In un tempo isl:sso;t.i:io a un tratto,
tutto aiAenie. - Prendre un homme à. lois
de corps, le prendre , le saisir par le miUeu
du c^ris. Per m^\\o.
FObUN , s. t. Sans plur. Abondance ,
grande ciu.ntité. Il e^t fam. Abhondanyï ;
■j ; dovizia ; affl'ienia ; duorhiian-.a ;
Sran quantità. - A foison, adv. Abond.m-
meut lu gran copia ; larsamente ; abhonJe-
vulment ; copiosamente ;afusone ; a ribocco ;
in chiocca. ,,, ,
FOISONNER, V. n. Abonder. Abbondare;
sop.-aHandare ; ribocca e ; aver a ribocco.
- Eu parlant de certains animaux, on dit ,
qu'ils foisonnent beaucoup, qu'ilsmultiphent
beaucoup. Moltiplicare . crescere in quantità.
- fam. En parlant de la manière d'.ipprêter
certaines viandes, on dit, qu'elles foisonnent
plus d'une manière que d'une autre , j>our
dire, qu'elles paroissent dav.m'age , nu elles
fournissent plui à manger, qu elles tont pi
de ;,roût. Esser più urosw; fare misliorvista;
comrarir meglio , o piu copioso. .
FOL , ou FOU , FOLLE, ad]. Qui a
perdu le sens , l'esprit. Stolto ; pa^o ;
sciocco ; folle ; matto ; mentecatto ; im^aj-
■jat . ; forsennato. - prov. Il m'a pen;e faire
devenir fou , il m'a fait perdre patience par
les choses qu'il a cites , qu'il a fai'es mal-à-
iropos. M'ha avuto a far ammattire , a far
impai'^are. - Gii , bidij „ d'ilumeur eniouce.
Lieto ; S"'" '■ f-st^vole ; ameno ; faceto ; di
buon umore; piacevole; gravosa, - simple,
crédule , mal-avisé , imprud.'nt. Sciocco ;
babbeo ; baggio ; melenso ; corrivo ; tabac-
c'one ; babbuisso ; scempiato ; capocchio ;
pincone; tambellone. - Un hummee^t fou
d'une personne, d'une chose , lorsqu'l l'aime
avec une passion déméiurée , qu'il y a un
attachement excessif. L'om faU', ^' "'cuna
__ _ 'nvaghito" al:' ecce
'alfa ìoUìa d' una persola , o d' ima cosa.
- Fol, se dit aussi de tout ce qui nest |.as
f.iit avec raison , avec prudence. Pa7^o ;
malto ; stolta ; impru.-linte; sciocco ; nr.iv.i--
sante ; s'tano ; strambo. - T. de Prat. Fo
.ii.pcl ; un auiiel mal fonde. Atpellagiont mal
fondata. - Fou rire ; un rire d'snt on n'est
pas le mai're. Kiso involoncano. - Chien
fou; un chien enrage. Arrabbia o. - roue
farine ; la plus subtile Heur de la farine.
friscello ; fuscello. , „ , .
FOL, ouFOU , FOLLE, s. m. et f. Celui ,
celle qui a i erdu le sens , qui est tombe en
dé.nence. Pa-^o ; pa\iarello; matto; st Ito.
- Buufibn. V.cemot; et on dit: Faire le fou,
fant pour dire, faire le bouffon, contrefaire
le fou , que pour dire , faire quelque extra-
vagance, quelque impertuience Far(i pa\\ ;
dur nel matto ; far paj(ie. - Fou , au |cu
des Echecs, est une certaine piece dont la
marche est toujours par une lijne transversale
en coupant l'.^ncle des carrés. Alfiere.
I FOLATRE ,.adi. de t. g. Qui s'amuse a
badiner. £:he,\e,o:e ; iiioeo-o ;. festevole, al-
itF.ro ; lieto ; palpar.. la ; baione ; burlone ;
rtovialone.
' FULATPsEMENT, adv. T.pcu bk(£. D'une
F O M
manière folître. Scherievolmente ; i'oeeja~
meute ; aii-.^rainente,
F^>L.A'l iv£R , V. n. Badiner , faire d.>!
actions foUtres. Schermare; ru^tari ; i;a-,ys-
giare ; volere il chiasso ; far la Ja.'Jerma ;
"fo'lATRERIE, s.f.Action folàrre, p.role
folâtre. Il est de peu d'usage. Sciocche\-,ei
i.iel'e i baia ; trastulio ; schermo.
FOLICHON, ONNE, adj. Folltre hadm.
i; est fam. et il se prend aussi subst. V. Dadin,.
foli-re. ,,, . ,,
FOLIE , s. f. Démence, aliénation d es-
prit, l'artia; stott.na ; stolti-f.a ; toi l:\xa %.
materia; bessaggine ; demenia. - Impruden-
ce , extravag-nce , fau-e de jugement. Im-
prudenza ; pa\\ia , stravaganu ; stranei^a.
- Paroles extravagantes. Pauie /.;"■•, e f.
jrranj^s.- Passion excessive et déréglée pour
quelque chose. Fassione ; pa\\ia; maltenai.
Jurore. - Débauche de jeunesse, diverti,;*-
mens, réjouissance, et en ce sens, il s'em-
ploie ordm.iirement au pluriel. Disordini ;
dissolutele ; divertimenti s'ovandi.
FOLiL' . Éï , adj. T. .(.• Ch.m. Réduit ou
préparé en petites feui'.les. 5/og/utu. lartre
fuhé: la -erre foliée de tirrre.
FOLILET, s. m. T. de i-en:rie C est ce
qu'on lève le long du délaut des épaules
du cerf, après qu'il est dépouillé. Pufjo del
FOLIO, s. m. Mot emprunté du Latin..
On appelle folio recto ; la première pape du
1 feuillet . et folio verso , le revers. La prima
\ facciata , e'I verso, e 'l retro del jofiio.
' - Livre in-folio, ou seulement, un in-fohoi.
un hvte dont les feuilles ne sont pliées qu'en,
deux. Vbro in folio, o in foglio
FOLIOLES , s. f. pi. T. de Botan. Le»
petites feuilles qui font partie des composées.
Foglioline.
FOLIOT , s. m. T. de Sermr. La partie-
du ressort qui pousse le demi-tour dans les-
serrures à tour et demi , ou autres. Bottant-
o gruccia , che serve a f.ir dare una rn:
girata nelle serrature a co'po. - C, est ai.„.
un ancien T. d'Horlog. qui servoit autrefoi»;
à désicncr le balancier. V. ce mot. _
FOLLE , s. f. T. de Peche. Filet qui sert
à prendre des raies , des turbots et autres
gros poissons. Sorta di rete d.i pesci^e , e cht
serve a prender rarte , rombi e simili.
FO; LIMENT, adv. Extravagamment,
im'irudemmeut;. Follemente ; rayy'mer.te ;
sLo'- unente' vanamente; inconsider.itamintt,
Fv"ÌLLF;r , ET-TF. , adj. d^m'iuitif. Qui
s'am ise par giieté à de petites hat.ineriesi
Il est fam. Patzaretto ; sollaWyo'c : scher-t
-.evole ; gioviale; allegro. - Pod foll.et ; le
vremier poil qui vient au menton des )eune«
gens , et le duvet des petits oise.'ux. ia/ilrt
■ine ; bordone ; prima barba ; calugine ; pt*
luria ; pelo vano. - Feu follet , espèce de
irié'éo're , autrement appelle ardent. FaotV
fatuo. - Esirii follet ; ou simplement, un
fol'et ; une 'sorte de lutin , qui suivant je
préjugé populaire , se divertit sans laire d«
mal. Spirito folletto. - On dit , en parlant,
d'un ouvraeé qui n'est rempli que de taui
br.ll.-ns , qii'il n'v a mie de feu follet , que
ce n'est qu'un feu follet. Ineie ; ornameRW
'^''fOLLIC.ULE , s. f. T. d'Hist. nat. Enve-'
loppe membraneuse, plus ou moins forte ,■
d..ns laquelle sont contenues les rraines de*
pbr.tes. fo/iVca/o ; foiliculo. - On appelle
follicules de séné , les eousses qui r.'nlerTtieiV|
les pépins de séné. f'Mcolo o follieulo d]
sena. - Follicule, s. m. T. d'An. toni, Mem-
brane qui renferme une cavité d ou part iu|
conduit excrétoire. Foll'colo. _ ,, . i
Ft)l.LICULEUX, rxiF., lia]. T. d Anati
Il se dit des p.irTÌes oui tiennent de la n«tur<t
''VoMAH/NTrFOMAHAUT, ou F0-]
MALHAUr, s. m. i.d'Astron. £;"'<«
la premiere grandeur qui est dans lea" "]
la constellation duverieau, Fumann , aiu^i
dell' AtjuaiiQ.- I
FON
FOMENTATION, s. f. Remède ^u'on
Jtoplique extérieurement sur une parrie ma-
lade, pour adoucir , torciher, résoudre, etc.
■dominio \ romeni j^iofie; b.i^nuolo,
f O.VIEN rt' , EE , ,„rt. V. le verbe.
FOMh.NrEX. V. a. fortmer ui>e i.ortie
^ebilitee , en y applu.nnr.t q.ielque remcde.
tenir, f;!ire durer i et alors il se prend en
«nauvjise part. Fomcr.iarc ; ititrtuenen ; na-
vire ; far duTdrc. - 11 se dit fig. enceiens
de certjincs choses qui recardent la société
Civile ; et alors i! se dit en bien et en mal ,
IDiis plus coinmunémjst en mal. l'ojierwi ,
frjmui.v^ri ; incitare ; mjntcnerc ; nodiire ;
'fJ.Si;A!LL£S . s. f. pi. T. de Mcr.uis.
Pièces qji portent la paillasse cjiin lit. Let-
tiera.
FO!^CE, ÉE, adi. Riclis. qui a un grand
fond d argent- Il est lam. Denaroso ; fccu-
niofo; addanajatOf ricco di contante. —D'un
hibile Itomme dans une science , d.ins uno
mj.ière, on dit qu'il y est bisn loiicé. Pro-
fondo ; renato multo in una scicnia , ce. -
Uuj couleur fort chargée. Colore carico Jórte,
OS:uro , scuro , /.•'/> capo.
FONCE AU .s.m.T.d: Ferrerie. Espèce
(Je table sur laqu-lU on fait le pot. Tondo so-
> pri di cui SI fanno le padelle. - Fonceiu du
mors. T. de ivia :ége. Petite platine cstani:-ée
en perite portion circulaire qu'on ri
«xtrèmités du canon du mors. SodeUìno.
fO.-J^E;E, s. f. T. d'Ardoiserie. Creux
«pie l'on fjit dans une crriire, lorsqu'on en
tire l'ardoise. Fosso o ruoto che rimine dopo
lo scavo della l, - -
FONCE.<,y. n. Payer, fournir, dibnur-
«er. Il n'j suère d'us^Rs qi^'en cette pi-,r.ise
proverbiale; Foncer à l'appointement. For-
ture ; sborsare. - F. de Hoissclicrs. Donner
à une planche la Scure convenable pour la
placer a l'extrémité infi.-ieare d'un vaisseau.
far li fondo a uno staro, a i/n moggio e simili.
— l. de fa::ssijrs. i'reparer un mcirceau do
fiate, pour faire le fond d'un pàté, d'une
tourte , etc. Spianar la pasta d: far il fondo
.a' pasticci, torte , ce. - T. de iCafflnèric d'
mere. Apiilatir la pà-e du pain de sucre e-
la rendre unie le plus qu'il est possible. Si'iac-
^are e appianare
FONC E r , s. m . Nom d'un Aes plus gr.indi
fciteaux de riviere. ì'Iatta ; chiatta.- T.dc
Strrur. Piece d'une ser.'ure qui se substitu»
à-la couverture, et siir laquelle se mjnte le
tònon de h. serrure , quand il y en a un. Co-
4fcrchio della serratura.
r; FONCIER, iere, adj. Q.ii concerne le
•fonds d'une terre. Il n'a guère d'usage qu'en
ces phrases: i'eigneur foncier, qui sioniH-
. le Seigneur du tonds. // t'a.lrone del fondò '
, iella terra , della tenuta ; et tente foncière
qui signifie une rente assig.iée iat un fondi
de rette. Reddito d'unjiindo , che si ricava da
una possttsione, da una tenuta. - D'un homm»
^M a de l'hibileté , de b s;ience dans son
, métier , on dit qu'il est foncier, l'rofondo i€l,e
. tente addentro ; che-i molto versalo ; che pesca
FONClE:^EMENT,adi. adv. A fond.T'ru.
fondamente ; a fondo ; moUo.i Ci.ntro. - Dans
• le fond. Internamente ; neW interno ; essen-
yaimcnte; sotrannalmente.
FONCTION, >.t. Ac:ion qu -on fjit pour
s^acquitter des ob'igations d'une charge. Pra-
. tique de certaines choies attachées de droit
a une charme , à un em-jloi. Funjion: ; mi-
njitero; uifijo; incomhnia. - Lei parties
destinées p;,r la nature il la coction et à la
distribution des alimens , font bien leurs
^nctions, lorsqu'elles f,nt ce qu'elles doivent
hiireetjnìbiensames. Funiione; uffijia-.oiie-
rarone. • " \ ì f-
FON'D, s. m. L'endroit le plus bis d'une
chose creuse. F^ndo ; profondità ; laparfin-
'"""aT f-deMnr. Le sol, où la su-iérfi'-
cie de la terre au-dessous des eaux. On lui
Cûiine différent noms , selon la diversité de
r O N
vjsar'd, fond de vase, c'est quand le fond
eit de vas.. Fondo di mota. - On dit,
meiT.e tond , pour dire , même profondeur
deau, ou même terre au foni! de la mer
qu on avoit déii trv,-ivée. Medesima ac.,ua]
io st.iso Joido. - i-onA de bonne tenue,
c est-a-dire , qu'en jetam la ligne e: le plû;nb
de sonde en ne trouve point de tond. Fuon
fonao. - Fond mouvant ou de mauvaise te-
nue, c est le contraire. Cattivofondo ; fondo
movibile.-- Prendre fond, toucher, relâcher,
ç est mouiller dans une rade ou dans un port!
Uar Jondo ; approdare in un porto , in una
n'r~ P-^""»^' fond , c'est mouilk-r l'ancre
Uar fondo ; moUar l'ancora ; cittar l'anco'a '■
ancorare. - A\Ut à fond; couler bas. Anla'r
a p:cco ; co.are abbasso , a picco. - Perdre
fond; arer, chasser sur les ancres. Perder-
li Jondo -, arare su l'ancore. - fond de voile ,
cest le milieu d'une voile nar le bis et ce
qui retient le vent par le miheu. Fondo di
vela; corpo di vela. - Fond de la h.me
cestla sole, ou les planches qui sont sup-
portées p,r les barres, et sur quoi l'on mar-
che. Lj cotta ; la sola della coja. - Fond
d Jrtut c est un assembl.ige de petits ma-
driers, don: le fond de la.fùi d'un canon de
vaisseau est com:,ose. Sola di carrata ; non
us^nopiu in codesta forma. - Fond de cale •
•J partie la plus bas«e de l'intérieur d'un
v.iibicju , contenu entre l'e;carlmgue et le
premier pont. Stiva. - Couler a fond. V.
Couler - ng. Couler quelqu'un a fond ; le
perdre , ruiner entièrement sa fortune. Met-
tere m Jondo; mandare in rovina in c--di-
yone.in esterminio. - adv. De fond ei'com-
We , pour dire entièrement , depuis le haut
usqu en-bas, depuis les fondemen. jusq.i'au
a.te. Da cima in /ondo; m tutto; aJttÔ,
int.Lramer.te ; dai fond.imenti. - F'ond se
gne de 1 abord, de pliis retiré du commerce
dans un lieu , d.ms un pays. EstiemitÎ
estremo; centro -, parte i. terna, rinculata.
- tn matière d affaires , de procès , de ques-
tions , de doctrine etc. il signifie ce qu'il y
a de plus essentiel et de plus considé^rsbl/
t- esseniiale ; il sostanziale ; il punto : il capo
pale. — fis. Cp «.l'i! V .. .1- „i.._ ■ f/
-e; .:;r^ry-o^r"^r-ï-' ^l-,--;-^;^wd£^
principale. - fig. Ce qu'il y i de plus m
rieur, de plus caché, de plus secret d ins
le cœur , dans l'esprit de l'homme. Fondo
del cuore; centro; la più interna parte de!
cuore, dello spirito, dell'uomo. - faire fond
sur quelqu un , sur quelque chose , c'ost comp-
ter siir quelqu'un , sur quelque chose. Far
•.aoitale ; far aj<egn.tmen!o ; fondarsi sovra
a cuna ^osa. - Le tond du carosse , l'endroit
qui est opposé a la sl.ice qui est sur le de-
vant. // di dietro della carrorra - En m!
tiere d'etotfe ; la première ou plus basseTis-
sure , sur laque.le on fait quelque fleur . ou
quelque nouvel ouvrage. Fondo; can.po.l] se
dit aussi de l'étotte même sur Laquelle on
ajoute quelque broderie. - En fait de ta-
tJleaux , il signifie le champ sur leq;iel les fi-
sures sont peiii-s. Campo. - L'as.emblaee
a- petites douves qui forment les tonneaux
et les futailles par l'un des deu;; bouts ou
par tous les deux. Fondo delie botti - ts^.
semblage de petits ais qui portent la pail-
lasse et les mitelas d'un lit. Ic-tie-a ■ a,"i
su eut SI posa U saccone. - A fond , adv. Fn
tam. A fondo ; profondamente; a dent-o ;
uf- m«ir.» iV'T'S '"'^"'^^r 'i fci'i. traiter
une matière a fond Pescar al fondo ,- t.vcare
tifando i andare a, fondo , toccare i/ fonda-
mento d una cosa; saperne, o scoprirne il fondo.
rv,";! ìi'^'""-'*^°'"'' ^<''- Aiugerdes
eh ses en elle>-memes, et indi;...i.Jamme,ìt
deqiieìuue circonstance légère. In sor-.,n-^
fONDAiVlENTAL, al°e , .-dj. 'lai ser^
de fondemint à un édifice. FonJarienrah ■
che servent fcnda-nento. JX se dit aussi âiî
^T d/vi'"''-''T/""'V P^i""!-^'^ ; 'ssen,iak.
- l.deMus. Uisse fondamentale; celle nui
n est -ormée que des accords fondamentaux
savoir , . accord parfait , l'accord de septième!
etl accord de Erande si»f(. F/,».V»_ /. '
FONDANT, ANTE , adi. Ouiabeaucotm
t eau. et qui se fond d.in. li bruche Si?
ijj-c. Kemedes qui servent à fondre lee
E ma, -urs tv , '">""""• 7 Chez les
mTleV.c les rfi "'''"* f."'''*'^ 1''« l'°n
mcie ..V c les couleurs que 'on veut anr.li.
quer sur les métaux. Fi- o da .„ J, ^^
FONDATEUR , trice, 1. m. e'"f Celui
celle qui a fondé quelque grand e^ bl ssement!
rf^.^rS"" '"',?,P0'"- les fiiir e subsister. Fou.
:^^rvi>T-~.fo„.
^^;'Ffd:^i^Xc?^X'^'^:?'''
FO.\DE, EE , pa-t V. levprhp
^'^^^':of^rd^!'z:d:^^'^î/z:
çonnerie gui se fait en terre , iusqu'au rez-
dc-ch.usse\ , pour élever un hL^èn^] "f,?
.wm.nro , o Tnr.ro sotterraneo scpra del .mate
^'unv!^l- ■'''!,?■ ~,I'S- ■''='" '«* fondemens
niin Lmoire, ri un Royaume: ètr» le nre
;n:er a ^ faire IVîablisseinent ,' à y donner la
ReZ- ^"t'U^'"'r'V' '''"" I^Fcr^T^urt
Kegno. - fig D.ms les choses morales , dans
■es choses de science: ce qui sert de bise
de principal soutien , de prinupalappui. Fori
.lamento; bas,; sostegno; appogs.o; P'inL
pio \^ punto primario , essen-'a'e - Cm"
nio;if. suiet. Fondamento; motivo ;cavion'- '■
oTôVZ-.T'' ',""''""■ - •'^"■'" l'endrôiî
mentlV^T' '" ^"' ^•'^"-'"^"^- f"'"^-
rJ'^i^:?,''^^ ' ''■ ■• ^'^"'■«■."Premiè'espier.
tes, ou les premiers matiir j ix oour la rr-,.
truction d'an bitiment. Fon^fc; get,a"ei
/""-'[fentt ; cominciar la /Mrica. - Fonder
line Ville; être le premi--r à bâtir. Fondar,
«« C:».,. - hg_ Fonder un Empire un
mer, aletabir. Fondare .m Impero , un Re-
gno ; stabilirlo - Fonder un Ordre Rdi^.eux -
• n Urdme Rei gioso. - Fonder, se dit S^
tZrT'^'-'^l!'^'"'' <•" choses morales, et
>ign-ue e-ablir sur quelq.ies principes, 'ap.
"uyer des rayons. En ce sens , Il est aussi réc.
f^ni-^re; stabilire icolhc, re; firmare ; api
vog^iare. fonder son espérance. Fondere
■ ,'„T"!,- "'^J''"'' '^ "" 'y^r.,nia. - Donner
Lin fonds sufi^sant pou; l'établissement :^pour
la ubsistance d'une Eg!i,e , d'une Co nmu-
uiisseme .'/''"' i'""^™-'''"' """f l'«com.
p.issemeuv de quelque oeuvre pieuse , de quel-
que chose de louabe. fondare una àlW
una Cappella, ec. dotarla ; lasciar rin ro-'-'ò
peri! suo manten-m-nto. - On dit commiri
rr"la' cÙis'^r "•="'^^-'j'.= plaisanterie ', fen-
der la cuisine, pour dire, établir de croi
"'Z^rc-^^-V-'é'"^ ? ""on^odare il f rato.
mft^.V;,t!il;.'-'-'-^"^"-''-f-i^'i
dri;^^^-^-^;:?':;^/^
ciò lie"" f'°T °"i ''^ *'5"'-^- F^^deur do
cloJie.. Fondeur de ca:.ons , foi.deur en
terre et saule. Fondeur de caractère T
d imprimerie Fon.Ieur de petits ouvr.ìgès et
de petit ilomb. Fonditore ""ases et
f ONDiQ'JE . s. m. f. de Comm. Mai-
Xx 2
8V8 FON
son commune oC. les MGrcluiids s'assemblent
pour leur co-n.ncrce a ou ;li c'.eposem 1 at-
Reiu et les m irch.indises de leur compatiue.
Ce mot ne se d.t saure que des dépôts des
douanes des Espagnols et ces Portugais, soit
en Europe , soit d.ins les Ir.des I ondaco.
FONL)l'>, s. m. Espcte d'dbyme gui.se
fait sous un éditice. f fondamento. - 1 erre
qui fond d^iis une cirriere. Frana; scosccn-
''"fonÒOIR. s. m. r. ic Boucher LUu
cù lesBouà-.er, fondent leurs graisses. Lui/fo
do)i:lB:ccai st'U^S'X'odsrassj.
FONDRE V. a. Liqui-'her , ou rendretlui-
«ie , par le moyen du feu , une substance so-
lide, telle qu'une pierre, un metal , du
verre etc. Foaicie ; urur'sre; liquefate,
,cioslìerc. - Fondre une cloche . un vase,
une statue : c'est les jeter au moule. Oeuarc ,
o sittare dl broncio ; serrar ,n forma ; gutar
campane , o statue. - hj En matière oat-
faires; fondre la cloche ; prendre une der-
nière résolution sur une affaire la terminer ,
la conclure. Terminare; concluuderc; venir
a conclusione ; appisl'arsi a un partito.- tig.
Fondre un ouvrage dans tm autre; renfermer
dans un otivrage , tout ce qui etoit contenu
dans une autre. Chiudere, Tistii%nere m un
cpera cVo che si trova m un altra, -y. n.
lîevenir fluide. Lhucjarsi ; strusucrsi; di-
,cior,i. - Il se dit fis. des personnes et des
animata, pour dire, dun:nuer de force et
ti'embonpoint. Sma^rin; dimagrar: ; ""w-
nars! ; scemar dljor^e. - fis. Fondre en pleurs,
fondre en l..rnies , répandre beaucoup de lar-
m-s , pleurer excessivement. 5î/i/ffi'ir«;i«"'-
elicrsiin lacrime; yi-mgere amicamente , di-
rouanun'e , prorompere m dirotto pianto.
— ò'-bi- ^r s'écrouler. V. ces mots. - l.oe
Peint. F 'u'ilre les cou'eurs ou les teintes
J'une dan. l'autre , c'est les loindre et les mê-
ler l'une dans l'autre. Unire, o sfumare t
eolori le tinte. - Tomber impétueusement,
se lancer avec violence de haut en bas. Av-
ventarsi; piombare aJd^sso; cadere impetuo-
samente! - fis- Attnr;ucr impétueusement et
tuu--i-coup. A.<salire; venire addosso ; in-
vestire : lanciarsi , scagliarsi addosso.
FOND:'aERE,s.f. Ouverture dans la su-
l^erfice de la terre, faite par des ravines
S'eau , ou par quelque au're accident. I-rana.
Te r in marécigeux , sous lequel les e.iux
rroupissent . faute d'écoulement , et où l'on
enfonce, et l'on s'embourbe; et d ou I on a
beaucoup de peine a se tirer. Palude , mala
4;,!^ ■ rcrreno sfondante , o che sfonda.
f ÓNDRILLES , s. f. pi. V. et dites EfTon-
^"fONDS, s.m. Le s.jl d'ime terre , d'un
champ, d'u^liétita=;e. Fondo. - Çiens-fond..
absol! les biens réds comme es fonds de
terre et les mai>ons. i!e"i st.Wiii. - ronns
perdu, une somme d'arsent employée de
iel e sorte , que c?'ui au;|uel elle 3pp.=rte.
EO ? , s'est dépouillé en-.érement de son
principal . et ne s'en e.t réservé qu un re-
venu .savie durant. Vitalivo; 'i"i"^,''> ""'"
'/«/';;■.. - Somme considérable d';n:eent,
îêstin^Je à .quelque u.asef.iio ^j //""J;'-
- Le capital d'un bien. If.ndo ; d cavitale.
~ Le fondi et le très-foiids , espece de pleu-
ra.me. pour di-e, te fonds et tout ce qa, en
iéli'-nd. // fondo e le su: •;<; rliijn,^. ng.
IJn lion.me s h le fond et le très-fonds d'une
affaire , pour dire, qti'd en sait tout ce qui
s'en p.'ù' s.ivoir. iap.rla luinjCscnja. oen,
Jin^ia d-un afore : saperlo "flondo.-Vor,^^ ,
8C dir'h'^. de l'e.'.rit , des mceuts .du savoir
delà c.pjcité d'un homme. Capitale, Jan.io ,
A
F O Q
le autre m..'.ioii , par le marlape de quelque FOR , ?.
lille l il.'.' d'ur.a casa sono iiuti uniti , con- lice. 11 n'<
giubati con quelli d'un' altra. .,u,„.. .
FO.N'GlUi-E, adi-de L g. V. de Jurispr.Se
FOR
m. .lurisdiction , Tribunal de Tus-
.. d'usage au propre , que dans ces
phrases ; For ecclésiastiiiae ; for extérieur ,
qui se disent de la Juri.dic;ion ecclési.istiquo ,
en certains c^s. Foio eccl.siasrico, /oro < sterna .
réaIen-pari.omDre,poiusou.nc-.u,<:,vu.,...,v - Le for mteneur , le lot de la co.iscicr.cei
leseniiis le vin , l'huile, etc. ComestibUe. le iugement de la propre conscience. l.Joriy
FOVGl'rE, s. f. /■.(/« ii'r'io'.l'ierrt fîgu- ,i;.".T,ur£, >ru m«r/ia.
rée dure et i'nme . (jui p.ir stries imite le j FORAIN, aine. iidi. Qui est de dehors,
champignon. Fungite a sia pietra figurata che [ q.ii n'est pas^ du heu_. U n'a Suerf d u_sage
dit de» e
;gltnt p
fia -L I ii:-o. q.i'eii cette phrase
FOAGLtiÙX . EUSE . ad"). Qui est de la j neo , jorestiero; sta
natur duFongus. On appelle, cnairslongueu- ^ c'est le droit d impôt
ses les chairs n.o'.lasses, les excrouscnces ( ser les martnand
M.1
;hanQ forain, fura*
cri. - Traire foraine;
; de péage <^u'on prend
1 -s chairs n.o'.lasses, les excrouscnces ( ser les martnanaises qui entrent dans le
baveuses qui s'élèvent en torme de champi- j Royaume , ou qui en sortem. /^.15'U su U
gnon dans les parties ulcérées. iuiii,oso ; che mercanxu ester: , o che ven^on ^ifuoii !tatv._
Tdetanatura^det/unso. .,,■ \ F0..1ÌAN . s. m . Corsaire qu, exerce 'a pi-
FUNGUS s. m. T. emprunte du Latin, raietie . sans commi.sund aucun -ii.e,ec
Ex.roissance 'charnue , molle , spongieuse . I qui atuque également ami et ennemi, i-ado
oui a la forme d'un champignon , et qui vient ; .1, mare ; pirata. - La Coutume de cietagne
sur une pia
sur un ulcere, t'ungo ;
. f. Eau vil
1-ÙN lAINE , s. f. Eau vive, qui sort de
terre. Foiua.^a ; fonte; so-gente.,- On dit
d'un homme à^é, qui paroit plus )eune qui)
ne paroi. .on un peu auparavant , qu il a ete
a la fontaine de Jouvence. Fontana cheta ru.-
giovenire. - Fontaine, seditaussi. detout
le corps d'Architecture . qui sert pour 1 écou-
lement . pour l'ornemect , pour '.e leu des
eaux d'une fontaine. Fontana. -\aisse™de
cuivre , ou de quelque auire maticte , ou I en
garde de l'eau dans les maisons. Fonte; Jon-
tana. - Robmet . caoal de cuivre par ou coule
l'eau d'une iontaine , ou le vin d -in tonneau ,
ou quelque autre liqueur que ce soit. Lan-
nella. - Fontaine de la tète. V . Fon-anelie.
FONTANLLLE, s. f. T. d'Anat. Notr.
qu'on donne a un endroit, au haut de la teie
où dbouiisseni les sutures. Fontun^Ua.
£V\ fANGE, s. f. Noeuds de rub.nsque
les femmes vortent sur leur coifure , et qui
tire son nom deMadamede Foi. tinge, i-ifccço
di nastro , che si mette per orna.nento su La
"'fonte . s. f. Action de fondre . de liqué-
fier , de résoudre en liqueur. oc;oi:/im£/iiû;
struyimento; Uqujavune ;f.siune. - Ferde
fonte . ouvrage de tonte ; le 1er lonuu , et
les ouvrages faits de fer fondu. Lavoro di
ferro stratta. Fonte de fer fondu qui n a pas
encore éié ramené a l'état de ter malléable
et qui est beaucoup plus dur ^ue le 1er lorge.
S'ta o / r,o fuso. - Certame composition
de métaux . dont le cuivre tait la principale
p.,rtic. A.etalio. - T. dTmprim. Un corps
com .let d'une même sorte de dracleres. Lu-
ratreri. - On dit qu'un tableau e.t dune belle
fonte , lorsque le, passages des teintes sont
suifi.amment liés. Uene sjumato o bella sju-
""f ON Ì EME.i< , s. m.''Celui qui est chargé
de conduire et de faire aller les tontaines,
de les entretenir, et de les taire louer.
"fou 'ficULE , s. m. Petit ulcère artifi-
cie>, pratiqué par le Chirurgien, soit avec
un Iiis'rumeiit tranchant , so-t avec un causti-
que , d..nsquel',ue partie da corps , pour pro-
curer un écoulement des humeur, pec.ante..
Fvntanc'la ; cauterio; wttorio.
FO.VTV , s. m. pi. On appelle ainsi, un
griiid vaisse'.u de pierre ou de marb.e , ou
l'on conserve l'eau don; on a .iccoutumé de
baptiser Font: b.ittes,maleisas'oJontc.- Te-
nir un «.nf.ntsurle. Font. , en eire l-arcam
ou .'viarran-. Temr un lancudl., ahatteumo
F' >0'JE DE at.AU/RE', T- de Mar. C'est
un- voile à "rois .oints , qu'on met avec ine
esi.ècedeboutc-hors en av.nt , sur -ertains
-.etits bi.im ;ns , qu nd le vent est foible.
Flocco. - Foques de Mi,è,.e. Comme on ne
sait point quel nom ont en France ces deux
voU-s qu'on v:iit en Flollande , aix S'iiotes ,
et i diverses s^rc-s de petits b.'i imens , on
de leur donner ctlui-c. qu'
convenir , si enclTct, d n y
^Ônp';'''''ue. part. V. le verbe. - Jouer
au cbev j fondu . c'est une sorte de jeu d é-
coliers et de i-ai.es gcn;- .Ve>;M '''«"'«";
d'is^rciti. de'l.ine;.!heienastov'.ntu. -On
dit tij. d'une per,oi>ne . ou d une chose qui , ;;,: Tj-nb,
^^X'^'i^^rS^B. ^isin^Jn;';n^diSu.^.''v^:::^v:;:,^ i ^A^'^^^-i^^^tuj^^n.
appelle Sentence de foiban , celle
nonce un bannissement. Sentenza di bam-o,
FORÇAGE , s. m. 1 . de Monuoie. Excé-
dent que peut avoir une piece au dessus du
poids pre.crit par les Ordonnances. Esubi-
rat^a del peso d'una moneta.
FeJRÇAT , s. m. Esclave qui sert sur lei
galères, ou criminel que la Justice a cond.im»
ne .î y servir. Forcato ; schiaro condannato al
remo , o alla galera.
FtJRCE, s. f. Vigueur, faculté naturelle
d'agir vigoureusement, io dit propr. du corps.
fo'r^a ; gagliardia , robustfi\a di corpo ; pu~
tcre , possania. - Se fier a ses forces , entre»
pr.ndre par-dessus ses forces, mesurer ses.
teiees , cjniioi'.re ses forces, etc. se dit non-
seulement au propre , delà vigueur naturelle,
du Corps , mais aussi au figuré, de cel'e de
l'esprit et du pouvoir, <lu bien, du crédit»
de l'autorité qu'on a dans le monde. Confi-
darsi nelle proprie for^e ; intraprendere cost
eccedenti le proprie for^e , misurare , cono-
scere le sue force. - Forces , au pluriel , les.
troupes d'un EtJt. For^e ; truppe; oJ-inatei.
eserciti e flotte d'uno stato. — l'uissance. Fur-
la ; patenta d'un popoio, d'uno Stato. ~ Les.
torces d'un Etat -, tout ce qui contribue k.
rendre im Etat puissant, fo-ie , vantaggi che
contribuiscono a Jar fiorire uno Stato. - Im-
pétuosité For^a ; impeto; violenta ded\aciua^
dei vento. - Solidité, pouvoir de re.i.ter.
Forra; solidità; soderà; salderà d'uiitt
fabbrica, d'una trave , d'una tela; ce. - Li.
force du bois ; l'abtmt =nce et la vigueur de :
sa seve. Rigoglio; v'gore; for^ad^l suco,fm.
aO-cro. - Violence, contra. me. F^r;.i; vto-
len'.a. - On dit , force m'est , force lui est,
etc. pour marquer la nécessité abiolue et in-
dispensable de t»irc quelque chose. Il est fam_-
Fa/orxa ;fa d'uopo ; e necessario; non si pua.
far a meno. - Maisons de force , sont de»
'm.'lsons où l'on enferme les gens indi.cipli-<
nables, de mauvaises mcturs , et qu'ni veut
corriger. Ergastolo; casa di correii.au. - Faire
ree de r.iraes; faire ramer la chiourme de
u.e sa force. Vogare con gran for\a; fart
foria d' r mi ; vogare a voga arr-mcau.
- F. ire force de voile ; se servir de toutes 1
les VL.iles , afin de prendre plus de veut,
et d'.Iler plus vite. Invelarsi di tutte le vele,
con v.nto fresco. - Il se dit aussi au fig. et'
fam. pour 'dire . faire ses tfr,.rts. furs cju
sfi.rto. - Force.se dit quelqutfos, pour ■
équiv.dent. For^a, egual valore ;<q"ivalente,
-Forces mouvantes; la totce qui produit
un mouvement , et rinstrument mécanique
qui aide et qui redouble cette force. ler{t
mo-rici , 0 moventi. - Force majeure , cest
ime puissance supérieure à laquelle on ne
oeut résister. Forra maggiore; Jor\a siip^-
iore. - La force de lavériiei le pouvyr
nue la vérité a sur l'esptr des hommes. /-J
for-ia, -it patere della vtrui. - Lnergie. ter-
ra i en.r-ïa d'un vocabolo. - On dit , la
>orce de l'éloquenee . la force du raisonne-
ment. laf.,ria d-.l' eloyenia . de r,i; <
- Il se i^ir aussi de lesprit , etsiijnMie,
péne-
FOR
;oura?e. Tor^a; vigon ; forufia d*an!mo.
- D.ms le Dessin et d.ins la Sculpture . se
lit du caractère resiL-nri dans les termes.
^una. U<ins le coluns , c'est remploi dei
■ouieuri lei plu» vives , distribuées ..vec in-
,ellisence. yiv:i,3 di c^Lrho. -Il s'appU
jite auisi à. r^tiji: total tran tabîe.u , et si-
l.iiihe , q'.ie les o.iibres l.s plus vii,^uicu5es
> ont opposées aux lumières les plui briNan-
}. («s: ce qui donne la sailue et le mojvtmenr
p Lux ob'ietj. Colori ben di > ir ih ulti , bcmcull^-
[ lati a suo luugo. — A foice , à force ouverte ,
' ji force de brdS , de force , de vivc forcs ,
iiar force , fji,jns dj parler adverbiales, qui
ervcnt ,i m-irquer diverses sortes de vio-
;nce» , s^lon les diftéren:es chose^ djnt on
larle. Ainn on dit , prentlrc uii^- hl'.e piir for-
'e , pour dire, la violer. V. ce r.ut. - Prendre
' me vàie dj torce, pour dire , l'eiTi; orter
'aisr.ut. Vincere ^ suf-drar d^Uisalto » afa:-
I jfcrca^ di yrimo asfalto. — A forc-^
uv^r.e , de vive force i avec violence , par
uc violence manifeste. A force de b:as ;
vec le scu! secjur^ des bras et des forces
jrporclles; et ,\ toute force, pour dire,
ar it'jces sortes de m jy i-Mi. Cjn tutta f-jr{a.
- [o vv.-, esi;aaisi une espece d'adjecrif de
nre et de tou: n.imbre , (.|.ii sii^nirie ,
1]' , en grsnde qumticé. 11 n'a jamal-.
, qu'éant m;s immédiatement av<inr
.:.incif. MoU^ \ S^an qujr.Lità ; gran
, .1 - On dit prov. en ce seni , a force
jiLias, de peines, de solli ìtatious , d'em-
-v-,--=mens, d'imi'ortvmités , etc. pour dire,
uijûup de soitis , de peines , de solli-
., d'.mpofunitcs, etc. A Jû'~{a ; per
, : , per troppo. — Jambes de force ,
V jrpifit. V. Jambe.
f^)i<C£',ÉE , part. V. le verbe. - Oji
: d\m homme , qu'il est forcé dans toutes
s .■c:ijns , lorsqu'il n'a rien Ó2 naturel ,
ril e^r contraint , qiù! est affecté dani tou:
; q>i'i! fait. Affiicaco. — S;yle for.é , ver^
rcé . un style , un vers qui n'a rien de
tard. StiU , first stentati. - Terme de
;.iiL Se dit ces figures , quand leur atti-
ij côt gênée sans néceiîité ; du coloris,
l:'a(\ il est outré ; et dj l'effet , quand
' .....e dont le Peintre peut se servir , pour
■'jr l'effet , est trop grossièrement
-. S>:cco. On dit plus ordinairement,
. CF.AU'. s. m. T. de Chasse. Piquet
.. 1 i-l un :,ui'jt e>t entièrement appuyé ,
>i u le retici. t de force. Staggio.
F.>.U!EMENr , ;idv. Par force , par con-
liirx. ForiJtamcntc i per fùr^j ; m.ilg'-ado;
, marc'A/or{a i a tnarci<^ dispetto î ad onta ;
,FORC£N£* , ÉE , 3di. Furieux et hors de
x\s/i'uncnnato \ /i.ibondo ; infuriato ; f':i-
jso\ ima.ïïante. - T. de Blason. Se dit
an cîi.vjI eff.;ré. Forsennato.
FO'.C'i'-'S, s. m. T. de Cbir. emprunté
;;i. Nom fténér q.ie de toutes les es-
!■: pi;iceit5s , C!-.eaux , tenette» , e:
iiiîrrumens qui <;erven: aux Cnirur-
. >i , pour iaisir et tirer les corps éir.mgers.
t'rcipe.
FOilCER, V. a. Contraindre, violenter.
i^rrare ; sjor\ir£ ; vlvLnf-;re ; costrit^'i^rc ;
• Mh'^r per Jo-\a. — Prendre par torce.
jmpcre \ prender per f^r-^J ; esfugnar:. —
' ïTcer uns fi'.h , forcer une temme i la
-_ iCiidre de î'orce , la violer. Violare , stu~
: ?jrc. - Eu Terme de Cii isse : Forcer une
l Ite, 'a prendre avec des ch-ens de cli.isse,
i Irès l'avoir courue. - R.^mpre avec viu-
' ice. Atterrare ; ahhatf'-re ; rompere ; Jfcç-
rc. - Forcer ur.e cl?f, forcer un'? ser-
:e , c'est fans^sr qi.elque chose à une
-"f" , aux ressorts d'une serrure. Fugare ;
astare. - Forcer un cUev.d ; le trop pouï-
I r, le faire trjp courir, Toutrer. V. 0\\-
!■- iT. — Se forcer; "^.tire q lelq.ie chose avec
jp de violence. Far uno sfurio. Forcer
'a:-? ; vj.iloir f.ure plus qu'on ne neuì.
oUr /urlare la natura ; vjUr fare più che
n sì può» - Forcer ài voiles i faire
FOR
force de voiles. II s*e:nplûie au^si au fìsv.ré.
ur Jor^d di Vile : invciafsi dl tuLt*: U
FOilCES , s. f. pi. Espèce de grands
ciseaux , dont on se sert à tondre les draps ,
a coj^tr des étoffes , à tai'.kr , à couper
des Ij.nes de Ukon , de fer-blanc, etc.
' FuRCtVl ES , s. f. pi. T. d'Arts. Pe-
tites totce... lurhu:ttc,
f ORNIERES, s. f. pi. Terme Je Pèche.
Petits ciuniiS olì l'on met du poisson, prin-
ci|>dlemeiu de^ carpes rnàle» et femellei ,
pour ptfapier. /'fcjc/t.ere.
iURCLURKE, V. a. Exclure. Il n'est en
usa„eqn'.:u Valais, à l'uihnitii et au l'artici-
pe. Ex-lure de laue quelque acte, quelque
produLtii^ii en Jus'ico , par^e que le tein^
pré;i.t en est pa.sé. Lscli.ùerc.
FORALO >, OjE, part. L^cluso.
FORv-LU^lOiNl . s. f. Exclusion de faire
une proJ.tctioii ei\ Jiutice , raiitc de l'avoir
faite d.ui> le teins. Èsc.'ustuae ; esclusiva.
FOiiÉ, LE , part, liticalo.
tORER, V. a. Percer. Il n'a guère d'u-
sage qu'en t. deierrur. et dan^ ceiplirases:
t virer une clef , forer uncan„n de pistclet.
Lucare.
FORESTIER , s. m. Qui a quelque char-
ge , queajue fonction dans les forêts. Uffiliale
d:' boschi. — On appelloit aiurefois , Fores-
tieri de Flandre , les anciens Gouverneurs
do f l.indre , av.^nt qu'il y eût des Comtes.
Govern.tjil dilUî landra. - Il est quelque-
fois adic«.t. et en ce ssns , on dit , les villes
forestières d'Allemagne, en parlani desquatre
villes qui sont sur le Rhin , au-dessus de
Bàie , dns le voisinage de la forêt Noire.
C'^cri della Germania , chesondetcc Forestiere.
FORET , s. f. Grande étendue de pays ,
couvert de bois. Foresta ; selva i boscu i bos-
caglia. ,
FORET, s. m. Petit instrument de for ,
avec lequel on perce un tonneau. Syi'lo ;
s'fUUttu ; punteruolo. — Le forêt des Orfè-
vres, Serruriers , etc. est un petit instrument
de fer, propre pour percer , au moyen du
trépan, .^jt-rtj , o {.^ unta da trapano. — T.
de tondeurs de draps. Grand instrument en
forme de ciseaux , avec lequel on coupe Je
superflu du poil qui se trouve sur une étofl'e.
Forbici da cimare.
FORFAIRE , V. n. Faire quelque chose
contre le devoir. Il ne se dit guère qu'en T.
de Prat. et en parlant de la prévarication
d'un Magistrat. Ali,fare ; prevaricare. — On
d't qu'une tìlle , une femme a forfait à son
honneur , tiour d.re qu'elle s'est laissée cor-
rumire. DonyiUa , ragai^a , vergine c'ie s'i
lascl.tra corrompere. — T. de Droit Couttl-
miar. Forfaire un fief ; le re.idre onfiscable
de droit , au profit du Seigneur féodal ; et
alors II e>t actif. Rtndir un feudo confisca-
bile , o foagetto à co:ifis:ai'one.
FORFAIT , s. m. Cuws. Delitto; sceL-
rau-j\a , ce Trafic , marché , par lequel un
hom.ne s'ub ige de faire une chase paur un
certain nròi , à pe-te ou à gain. Appalto,
FORFA.irURE , s. m. T. de l'ratque.
Prévanc^-iion d'un Magistrat. Pie^'aùca-
VoRFA-'^TE, s. m. Mot pri, de l'I'alien.
H bleur , charlatan, fourbe. U es; fain. V.
H.bieur , etc.
FOiUA.V FERIE , s. f. Hiblerie, durla-
taner.e. V. ces mois.
F JR;;£ , s. m. Lieu cù l'on fond le fer
quand il est tiré de la mine , et où on le
met en barre. Magona ; ferriera. - Se dit
aussi delà boutique d'un Maréch..!. Ficina.
- On dit aussi la forge d'un Mnr.'chal , la
forge d'un Serrurier, d'un Armurier , etc.,
pour marquer le fourneau où ces s. Ttts d'ar-
tisans chauffent leur fer, etI'eucKime où ils
le battent. Fucina.
FO'\GE.' , ÉE , part. V. le ver!>e.
FORGEABLE, ad), de t. g 7 de Forge-
ron. Qui peut être travaillé à la lorge. Che [ua
Uvararsi,
FOR 249
FORGER , V. 3. Donner la forme au f.r
eu au:re mét.-.i , par le moyen du feu et du
m.Ttcau. rahlricarc alla fuc-na ; laïc, are i
battere il ferro a caldo. - (.'n dit qu'un che-
val forge , lorsqu'on marchant il touche le
fer des pieds de derrière. Cavallo che ca:r.-
TT.inanio tocca i ferri de* piedi di dietro. —
fig. liive.iter , supposer , tontrouver. rah-
bricare i inventare ; imjginaic. — Se forger
des chimères i s'imaginer des choses sans
fondement , être visionnaire. lmai;inar du.-
nure , favole , sogni ; ghiilbi-^are \ fantas-
ticare ; ar\ieogolarc ; girandolare.
FORGERON , s. m. Qui travaille aux
Forges , et qui bat le fer sur l'enclume, fjii-
bro i fabro. — prov. Eu forgeant , on de-
vient Forgeron , pour dire , qu'à force de
s'exercer à quelque chuse , on y devient
habile. Guastando s'impara. — T. d'IethloL
Sorte de poisson de mer qu'on nomme aussi
Dorée. Pesce di San Pietro.
FpRGET , s. m. T. d'ArdiU. Saillie hors
d'alignement. Sporto.
FÔRGETER.v. n.II se dit d'un bâtiment
qui s'avance hors de l'alignement. Scorgere j
porr.ere ht f'tora ; uscir di linea.
FORGE'rURE, s. f. 'lermed'.irehitecturc
pet utité. V. Forget.
FORGEUR , s. m. Qui forge. Fabbro ;
Jahio. - fig. Celui qui invente , qui con-
ti ouve quelque fausseté, labbro ; inventore i
fabbricatore.
iORHUlR, v. n. T. de Ch.isse. Forhuir
du cor , du cornet , du huchet ; sonner du
cor pour rapreller les chiens. Suonare il
corno , r-r richiamare Ì cani.
FORHUS , s. m. T. de Vénerie. Cri ou
sou du cor pour appeller les chiens. Grido »
0 suono del corna per richiamar ì cani,
FOKJUGER , v. n. T. de Coutume. Dé-
guerpir un héritage , et quelquefois , adju-
ger.
V.
FORLANCE' , ÉE , part. V. le verbe.
FORLANClR,v. a. T. de Chasse. Faire
sortir une bète de iort eÀZQ. Scovar la fiera;
levar la lepre.
FcJi<BLANCHURE,FORLANÇURE, s.
f. r. d'ourdissafe. Défaut que l'on remar-
que dans les ouvr.iges de haute-lisse , qui
provient , ou d'ur.e corde mal tirée , ou d'un
lacs mal pris. — Se dit aussi du défaut qu'on
remarque dans une étoffe , qui provient de
la mal-adresse avec laquelle l'ouvrier fait
courir sa n.ivette , ou aller ses marches.
Ma'afaria.
FORLANE, s. f. Espèce de danse gaie
qui se bot à deux temps , et qui tient le
milieu, pour la viv.iciié du mouvement ,
en're la lo. ire et I. gigue, p ariana.
FORl.lGNER , v. p. Dégénérer de la
vertu de ses rncètr,'s j faire quelque action
indiane delà ver;u de ses aieux. 11 est vieux.
Tralignare ; degnca-e. - Fam. et par p'ai-
s.nterie , t'n oi: d'une fille qui a forfait à
Son honneur , qu'e'le a forligné. Ella ha
fatto fallo al ,uo oinne.
FO'RLO.^GER, v n. En p.>rlantde? bètes
qu'on a ch^ïsées ; s'élo gner du pays ordi-
n-'ire. On le dit ivis^' du ceri , quand il a
bi :n de l'avance sur les chiens. Allontanarsi ,
esse- mollo hnrano.
F.iRMA:.1sER , SE FOIiMALhER, v.
r. S'otTtnser , trouver àred e , se scanda-
liser. Scandili\xarsl ; frma,ii-;arsl ; aversi
a maie ; biasim.ire ; o£ .naersi j avere a cl*
FORMALISTE, ad), de t. g. et s. Qui
se tient fxactc.nent aux formes , sux for-'
malité>. Foimalista ; che sta troppo sulle'
formalità. — F.-çoniiier , véti'leux dans les
meindres choses qui reg. rdtnt les devoir»
de la vie civile. Ciriinoiit^sc ; che è sempre sul
ccnrenevoli ; minuti' o^sei valore del quinci
e del quInJi. V. Vétilleux.
FORMALITÉ, s. f. Formule de Droit,
1 Manière formelle , ex- resse , ordinaire de
procéder en lustice. t'ormalhà ; formula.
I FOR-MARIAGE , s. m. T. de Jurispr.
1 Msriage coutiacté par une personne ée
3:)o FOR
cordliion sent ovi maln-moruble , avec une
perioiine fr^mch? , ou avec une persuiine
miiin-mortsble d'vine autre ò'eiRiieurie .sans
la permission du Seigneur. l^îutrtmon:o di
rersuna di condr.lon servile, contritto sen-,a
U diblta liccma dd Signore , o con peisona
libera , o d'alt a Sijnorin , 'c. . .
FOKMAÏ , s- m. ,J erme de Librairie.
Ce qu'un volume a de liauteur et de lar-
fOI'-MAlION s. f. Action par laquelle
une chose e.t formée et produite, lur-
tnaiionc ; composiyune ; crcaiione ; Jurma-
mn-o - Terme de Gramm. La maniere
flontun mot se forme d'un autre mut. i-or-
vjaxione d'un vocabolo* .
FORME , s. f. Ce qm détermine la ma-
tière a cire telle ou telle chose. Uirma. -
On distingue d.ais les Sacremens , la matière
et la forme. La forma d'un sacramento. -
On dit en Hhilosoiihie , forme substantielle,
te qui dc:crmine une chose a être telle
qu'elle est, ce qui la fait, la constitue , la
rend ce qu'elle est. Forma sostaniiale. -
La fiKure extérieure d'un corps, tonna ; Si-
gma ° sembianza. C'est (bus ce sens que les
Peintres, Sculpteurs et Graveurs emploient
le mot Forme, pour sigmher 1 idee gene-
rale des surfaces, des contours , des objets
- Terme de Chasse. Un lièvre en loime ,
c'est un lièvre .nu gii'--' Itprc al covo. - Ln
parlant de chapeaux , de souliers, se dit du
modèle de bois sur lequel on f.ut un ch.i-
peiu.un soulier. Vo-ma dd ccfrdio , d.lla
scarpa. - La partie du chapeau qm e.t laite
sur le modèle d? bois , et la partie de des-
sus d'un soulier. La forma dd caccilo , c i
tomaio ddla scaryn. - ferme ,_ se du d un
banc garni d'éi; iVe et rembourre, y anca con
suopancaU. - Des stiles qui sont d.,n. un
chœur. MangandU. - Terme de Maréchal.
Tumeur calleuse qui vient au paturon <i un
cheval. On l'appelle Ganglion . dans 1 hom-
me. Formella. - Terme d Imprim. Clws.is
rians leouel sont arrangés les caractères dont
on se sert pour l'impression, ror/nj. - /.
«■- Mar. C'est un espace , o.i réduit creuse
Cl ns la terre, sur le bord de l'eau , ou 1 on
lait des v;j;:er.ux , et où l'on met ceux
qu'on veut r.idouber. Forma ; bacino ; can-
liirc. - Formo à r.prgousscs ; morceau de
bois taillé |)0ur former les gargousses des-
sus. Formai A carfo«/. - T. Payst. t.ifi:ce
de châssis composé d'un cadre et de tra-
verses , et couvert de fils de l.iiton , sur le-
tuel on fabrique le papier. Forma da cjrta.
— Miircre, ra(,on d'agir, de parler, de se
conduire, S'.-ivant certains usages , certaines
règles établies. Forma , m.vi.cra , modo d:
trattare , d: favelLire , di comportarsi; euisa;
Vallone. - 'Terme de Pratique. D une al-
faire qui est bonne en ellt-m_eme , mais
dans laquelle on n'a pas ob:erve les formes
iiidicia'rcs , on dit qu'elle est bonne dans
le fonds , mais que la forme n'en vaut rien.
Pecca, manca contro U formalità. - T. de
Logique. Arciimtnt en forme ; qui est se-
lon les règle; que la Logiciue pre>cri;. Âr-
gomcnto informa. - l'our la iorme, laçon
de parler dont on se sert communément ,
pour dire , alia d'observer les cérémonies or-
dinaires. Fer la forma ; per Le formalità ;
per osservare le formalità , le cirimonie pres-
FORMR' , ÉF. , part. V. le verbe. .
FORMF.L , ELLE , ad) . Exprès . précis
Formale ; preciso ; espresw ; positifo. — T
de Philos. Cause formelle, par opposition l
cauie matérielle ; la catise qui fait qu'une
chOie est telle qu'elle est. Causa, o cai-ion
formah o csscn\ialc.
'fORMELLEMEtlT , adv. En termes
exprés , précisément. Predsamente-, espres-
samente ; con formali parole. — Terme de
l'hilos. Formellement, par opposition à ni.i-
lériellemeiit. Formalmente ; csscnilalmente ;
jiiitaniialmente.
FOUMER, v. a. Donner l'être et la for-
ine, i'ormart ; creare ; produm ; dar forma.
FOR
Produire ; dans le sens que les causes
nauirellcs , que les agens naturels produisent
leurs effets. Formare, produrre; eenerare. -
Former des vœux ; taire des vœux , des
souhaits. Formare , far voti. - Fabriquer ,
figurer, façonner, donner une certaine tor-
une CL-rt.iine fii-.ure. Formare ; com-
porre; crdirare; fabbricare; lavorar:. - F.
de Gramm. Former les temps d un veibe;
c'est conjuguer. V. — Produire dans son
esprit. Formare, concepire , ideare , imaginarc
nnpiouetto , ec. - Proposc-r ce qu'on a conçu,
1 ■ mettre en avant. Formare , proporre urta
qiiistione. - Composer une chose de plu-
sieurs autres , et lui donner une cert.une
disposition. Formare ; fare ; ordinare ; conl-
pvrre ; disporre. - Former un siège , c est
commencer le siège d'une place, commen-
cer à ouvrir la tranchée, formar un assedio.
- Instruire, (.içouncr pac l'instruction, ior-
mare; isiruiie ; addestrare; ammaestrare. —
V. r. Etre produit , recevoir la forme , pren-
dre l'orme. Il se dit dans le propre et d-n>
le figuré. Formarsi; esser formato , compos-
to ; esser prodotto , generato ; prendere > o
ricever forma.
FUKME.iET ,s. m. Are cu nervure dune
voi'i'e gothirue. Arco d'una volta j;ottica.
FOÌ<ME£ , Nom générique que les tau-
conniers donnent aux femelles des oisea.ix
de proie , qui, parce qu'elles sont plus gran-
des, plus lortcs et plus hardies qae les ma-
ie, , qu'on appelle tiercelets, donnent 1.' nom
à l'espèce, hiome clic i falconieri danno aile
femmine degli uccelli di preda.
f UKMI , s. f. T. de faucon. Espece de
maladie qui survient au bec de l'oiseau rie
proie. Sorta d'infermità che viene al becco
digil uccelli dì preda.
FORMICAN r , adi. m- T- 'l' Med. Se
dit d'un pouls petit, toible et fréquent. For-
micolante.
FORMIDABLE , adj. de t. g. Redout.ible,
qui està i:ri\mk(e. Foimidabtle ; spaventoso ;
t emendo ; spaventevole ; ridottevole ; ridot-
tabiic.
FORMIER, s. m. G. Voc. Ouvrier qui
fait et vcud des formes et des talons de
souliers. Colui che fa e rende forme da
scarpe. _
FJi<MORT , ou FREMETURE , termes
de Coutume , usités dans quelques endroits ,
pour exprimer un droit de succession qui
appartient à quekfu'un par le décès d'un au-
tre. Gius , o diritto di successione , per la
"orte dì a.tuno.
FOR.MUE' , ÉE , part. Che e stato m
FOtÌMUER , V. a. Terme de Fauconne-
ie. Faire passer la mue à un oiseau. Met-
tre in cl:risa.
FORMULAIRE, s. m. Livre de formu-
les. Formulano ; fornolario. Fout ce qui
contient quelque l'ormale , quelque torma-
lité à observer , quelque protesjion de Fol.
Formolario ; formula.
FORMULE , s. f. Modèle qui contient
les termes formels et exprès, dans lesquels
un acte solennel e't conçu. Formula ; for-
inola. - Formule d'Algèbre; le résultat gé-
nér.il tiré d'un calcul algébrique, et renler-
mant une infinité de cas. Formula. - Terme
de Méd. iOrdonnance de Médecin , rédigée
conformément aux règles , et dans le langage
de l'art. Ricetta. .^ , ■.,.,
FORMULER, v. n. T. de Med. et de
Pliarin. Rédiger une ordonnance de Méde-
cine , selon l'es règles et les termes de l'art.
Distend. re , fire una rie. ita.
FORNICATEUR, TKicE , S. m. et f.
Celui , celle <]ui commet le péché tle for-
nication, loniicatore ; che fornica. Fornica-
FOR
en T. il l'Ecriiure , pour l'idolitrie . et
pour toute sorte d'infidélité commise envers
Farn,.
'"fornication, s. f. Le péché de b
chnir entre deux personnes non mariées , m
liées par aucun voeu. Ce mot et celui de for-
nici'eur , ne se disent guère que dans le
I Dogm.itique , et dans les discours graves et
lie llcligiwn. Formcaiionc. - 11 se prend aussi ,
pUUl luiiw jv/i.v .......... ^ -w #.
Dieu. Fornica-Jone; apostasia.
FORN.QUER, V. n. /. «..«
Commettre le péché de fornication
care. „
FOR-NOUER , V. n. T. de Drap:rie. i
te que font les Tisserands en nouant \
du pas de devant avec un fil du pas d: .
rière. Fare una scorsaro, o un discorso.
FORPAITRE, FoRPAiSER , v. n.
de Cbisse. 11 se dit des betes qui vont e
cher leur pâture dr.ns des lieux éloigiK
leur séjour ordinaire. Andar alla pastii-.:
to tonano dal co\o , o dal macciilone.
FORi , préposition. Excepté, homi,
réserve de. Il est vieux. Salvo; eccetto .
ceitualo ; fuorché; alla riserva ; toltone.
FORSÉNANT, ad). T. ne Chasse s.
d'un chien courant qui a beaucoup d'or.
Can veltro o brace» ardente nel correre ,i
alla fi.ra.
FuRT, s. m. L'endroit le plus fort
chose. Il forte; la partipiù .forte. - /
dro't le plus ciuis et le pKis toutou d'un
Il folto , /7;!ii denso d'un bosco, d'una i.
— hg. L'ei-.droit , la qualité par où mu
sonne excelle le plu>. Il forte ; la pa-.
li una p'crsona è più versata. — On dit l
..lunément , du fort au foible, le fort jn
le foib'e , pour dire , toutes choses >
compensées , ce qui manque d'un côte .
suppléé de l'autre. A cose ugua 'i ; uno
landò l'altro; un per l'altro. — Le tenr
une chose est dans j« plus haut point , i
un plus haut degré ; et en ce sens , il se di
également dans la physique et d..ins la mora'
le ; Dans le fort de l'hiver , de l'été. Nj
cuor dell'inverno , della state. D.r'ns le for
de la colere , de la dou'eur. ìSlell' eccesso
nel colmo, nel mag^or impeto della collera
del dolore , ce. -Fort , si,-;nifie aussi, «
ouvrage de terre ou de maçonnerie , propr
à résister aux attaques de l'ennemi. Forte
fortiiia ; rocca ; baluardo. — Fort , adi
Vigoureusement, d'une m.inière forte et v
goûteuse. Fortemente, viiorosair.cnte ; si
gliardamente. - Extrêmement , beaucoup
et mis devant l'adjectif , il marque le si
perlatif. Moltissimo ; assai ; grandement:
eccessivamente; al sommo. - T. de Chai
peut. Msttre du bois sur son fort , c ei
lorsque la pièce est cambrée , mettre le catr
1 re dessous , pour résister à la cli.irge. Me:
ter il legno dalla parte dd sua forte. - Fol
de virer, T. Mar. 11 esten usage parmi le con
mun de iilatelots , pour dire , halle , ne vi
rez plus. Foni î non virate.
FORT , FORTE , ad). Robuste , vigourem
Forte ; robusto ; vigoroso ; piede ; gagliarm
- Grand c; puissant de corps , épais de tallii
Forte ; atlante della persona; membruto
i;aglìardj ; atikciato ; nerhoriit., ; traversato
compresso. - Il se dit aussi des choses. Gr<
et épais de matière , capable de porter i
fiouls , ou de résister au choc. Forte ; salit
solido ; atto a ngs-te , a resisene a un pes
- Des étotVes , des toiles , de-s cuirs, M
Forte ; sodo ; fino. - Des Villes et des Pi
CCS do guerre ; et aleirs il signifie . firopr*
resister aux attaques de l'enne-mi. Forte; k
fortfcato ; afori-ito. - Des b .is , des Wél
etc. et signifie, ronftu, rangé près a pre
Fitto. En parlant du blé , on dit aussi , h
pa-liato. - fig. D'une t.ible servie tous 1
jours, de manière qu'il y ait de quoi suffi-
a plusieurs surven,-ns. Desinare 'infiam
- Fort , signifie , rude , diffide , pênibl
Fort' ; malagevole ; disa.troso ; futtOH
duro; aspro; difficile. - O.i dit prov.etf
que la ieune.se est forte à pisser , peur dit
qu'il est diificile de la paescr , sans tomB
d.ins plusieurs ineonvéniens. La l 'ovwfi
un' eia pericolosa. - Terre forte ; une.Wi
n-asse , tenace , et difiicile à labourer. Hi
i'iirtc, tenace. -CoWs forte; une sot» '
colle plus tenace que l'ordinaire. CMa/ar.
1 - ColTre fort. V. ColVre. - Fort . "Snif
aussi , impétueux , grand , violent dans s i
FOR
. Iure. Torti', gagliardo ì furioso \ impttJO-
. \i violento. Vin fort , liqueur Torte, f^^nj,
■ore /l'rti , grande , generoso. — Qui est
t.cesstvement acre et piquant nu gOi\t Oli à
idor.1t. Sapiente -y pu^ioìenre ; putreff'atoi
: sa di forte , di tanfo, — Ì*uis;.int , consì-
rjbìe. Forte; potente; raguariUvole \ ben
rrcrìdto d^amici , di aderenti , d'- ragioni , ec-
On Hit prov. et pop. d*un homme , qu'il
;t fort en gueule , pour dire , qu*tl patle
.aucoup , qu'il a la rtîpjrtie proinpte et
luaiire. Pronto aile risfost;\ spiritoso^ Uum
'.i non muoiono U paroU in bt^cca ; uomo
\'. Ita bene /a linjua in bocca. — Se ditfig.
.'ns les cho%es morales, ponr signifier,
[înd , violent, extrême. Voru ; r.randc;
\Utnto ; eccessivo ; smisurato. - fig. Qui est
l'.T fondé , qui eit appuyé sur de hons prin-
,>es. forte; Ben /ondato ; ben cpfoggtato.
On dit , par comparaison du plus au moinS)
j)lus forre raison , pour dire , iivec d*au-
iX plus de raison. A più mpionc; con più
4 ragione. — fi?. Une ex|.r<;ssion forte;
<,rc Mon sie,ni<icative et cnercilque. £ì-
■. f.)rtc , energica , espressiva. — fi?,
expérimei.té. Valente ; sperimen-
, .ileo. — Eìprit fort ; un libertin
, .. ,;: f.;e de ne pas croire les vérités
< !â Pveltgion. Spirito forte ; Incredulo.
•ifig. Courageux » magnanime. V". ces mots.
"Se faire fort ; se rendre caution , se
r dre gjr^Ht ; et en cotte phrase , le mot
i\ fort s'e'iiploie toujours «ans nombre
t;enre. Srarcauj/ortû i star sicurtà i pro-
ntcre.
"OKTEiMENT, adv. Avec vigueur» avec
vémence. Fortemente ; con for^a ; con
yncn\2 ; vceminraneme ; gagliardaminte.
-ie meure une cliose fortement en tête ;
s riTi^rimer dans l'imagination , dans
1 ir-'. Imprimersi vivamente una cosa in
\icciarsi in capo una cosa; ficcarsi
l-.RESSE , s.f. Petite Place très-
Forti\\a\ rocca; bastila; fortifica-
" i-^RTIFIANT , ANTE, adi. Qui augmen-
^!s forces. U se dit des remèdes et des alì-
iTìs. Corroborante.
ORTIFÏCATION , s. f. Ouvmge de terre
o'^ TI içonnerie , qui rend une Place forre.
¥<'fii-r,:ìm ; tiparo. - L\irt de fortitìcr.
L fort'. i:a\: tne ; l'architettura milnare,
-/jï'lnii mt^.n^e de fortifier. Fortifica^ioi^Cy
fificamento.
0.(1 IFIE' , EE , part. V. le verbe.
OXTlFilLR , V. a. Rendre fort. Fort- fi-
et ; cSori^ire ; munire; render forte. — Doli-
li vlus de force ; et il se dit de tout ce qui
e.d>inne , soit au corps , soit à l'esprit.
Fùficart; corroborar:; avvalorare ; rin-
filare ; aff'or{sre. - T. de Point. Fortifier
m figure, ou les membres d'une figure;
1« donner pKiî de grosseur. Ringrossare ;
ri-scere.— Fortifier les teintes, les om-
bt- Rinforiars le t'nte , le ombre. — v,
r. avenir plus fort. Fortificarsi ; divenir più
'jRTIN, s. m. diminutif. Petit fort. Rjc~
te C2UilUtto; iorvno.
ORriTKER'. v.n. T. de Chass?. Un
et fortitre , lorsqu'il évire de passer dans
leieux où il y a des reKiis , ou des chiens
fr amenéi pour le courre. Scansare , sfug-
. FRORTRAIRE, v. a. Vieux mot . qui
suhoit Voler, détourner quelque chose.
1/ 'are; ruhare ; portar via.
.)'ITRAIT , ITE, ad). Se dit d'un che-
*:jutré de fatigue. A^'ralito ; spossato.
O.'ITRAITURE',. s. f. Fatigue outrée
i- cheval. AfraUmento d'un cavallo.
ORTUIT, ITE. adj.Qui arrive par ha-
ORTUlTEMVNTV^a7v?pïr''cas7ortuir
P^hasard. Fortuitamente ; a caso ; fortuno-
'•*, /Te ;. improvisamente ; inaspettatamente ;
«S? nijenrem^nre.
rOKTUNAL, s, m, T. de Har, Coup de
F O S
mer» tempête , orage. Fortunale*
FORTUNE , s. t. Cas fortuit , h.isard. For-
tuna j accidents ; avyent ra ; caso. ~ Il se
prend quelquefois pour bonheur. Fortuna;
ventura ; avvenimento buono , felice. — Il se
prend aussi pour malheur » pétil danger ,
risque. f<,riunà ; disgracia ; miseria ; avviti'
mento cattivo; pencolo; rischio — On .ip-
pel!e fortune de mer les fâcheux accidens
qui arrivent ^ ceux qui naviguent sur mer,
com;ne de faire naufrage , â'échouet , etc.
hortitna di mare; tempo fortunale, — Tout ce
qui peut arriver de bien ou de mal à un hom-
me. Fortuna ; sorte ; caso ; avventura ; acci-
dente, - L'avancement ,rétiib!issement tl.uii
les biens , dans les ch^Tges , dans les hon-
neurs. Fortuna. - L'état . la condition ci
l'on est. Fortuna; stato; grado; condizione.
- Biens de la fortune ; )es richesses , les hon-
neurs , le Chartres. jBeni di fortuna. ~ Bonne
tortune , _ se dit en terme de galanterie ,
pour sij^nifier les bonnes grâces d'uno fem-
me. Gr.-^ii ; favori d'una donna. — Fortu-
ne , selon les Payens , étoit uni Déesse
qui fjisoit le bonheur et le miilneur , tous
les bons et les mauvais shcccs. Fortuna.
— On appelle tous les grands changemens
qui arrivant aux hommes ou aux Etats , et
qui les élèvent ou les ab^ssent , des jeux,
des coups , des caprices de la fortune. Scher.
li , caprice; de-la fortuna, — prov. Attacher
un clou à la roue de la fortune ; trouver
moyen de la fixer. Tener la fortuna pel ciuf
/etto. — Adorer , encenser la fortune ; s'at-
tacher â ceux qui sont en faveur , en crédit.
Idolatrar la fortuna; far U corte o il cor-
tigiano aile personne potenti, — Fortune de
vent , r. de Atar. C'est un gros temps ov'i les
ven's sont forcés. Venti for\a'-i. - Voile de
fomne ; c'est la voile carrée d'une Tnrtane,
ou d'une Galère. La quadradiuna Tartana.
di una salera.
FORTUNE', ÉE . adj. Heureux. Fortuna-
to ; avventurato » ec. V. Heureux. - Les
Anciens appelloient Iles fortunées , celles que
nous appelions maintenant les Canaries. Le
Canarie ; le Isole fortunale.
FO;ìT-VETU , s. m. Il se dit d'un homme
travesti au moyen d'un habit fort au-dessus
de son écat. Uomo vestito con abiti pin ricchi
che non permette il suo stato.
FORUM , s. m. T. que les Antiquaires ont
emprunté du Latin, pour désignerles places
où le marché se tenoit à Rome , celles oit
le peuple s'assembloit pour les affaires pu-
bliques. Il se disoit aussi des Villes dépen-
dantes de l'empire où les foires se tenoienr.
Foro ; piazza del mercato . delle adunarne ,
delle fiere
FORURE . s. f. T. de Serrurier. Trou
f.'i» avec un forêt. Foro , buco /atto col
trapano.
FOSSE, s. Creux large et profond dans
la terre , fait par la nature «u par l'art.
Fosso ; fossa ; fossato. ~ Ox^wx que les Vigne-
rons font dans les vignes. Formella; fossa,
fogna per l: viti. — Plus particulièrement ,
l'endroit que l'on creuse en terre pour y met-
tre un corps mort Fossa; sepoltura. - Fosse
aux C.-iHes- , T. de Mar. C'est un réduit
cous le till.ij, vers le màt de mi<:ène , et â
l'arrière de la fosse-à-libn.. Piattaforma , o
pagliolo f'c'.la gomona. — Fosse â chaux » se
(Ht d'une C2vité où l'on conserve la chaux
éteinte , pour en faire du mortier , à mesure
qu'on élève un bâtiment. Fossa, buca della
Ciìlcina spenta. — T. de Tanneurs. Grande
cuve de pierre ou de bois , enfoncée dms la
•■erre , où U Tanneur met le cuir qvec b
tra imbibé <\'ea\.\. Fossa ; mortajo ; canale.
— T. de Fonderie. Espace profond , entouré
'^s cuves, dans le milieu djqviel^ est pl.icé
l'ûuvr.ige â fondre. Fossa de* Gettatori di
metallo. — Fosse-à-lion , est un réduit sous
le tlllac , à l'avant du vaisseau , contre
'es guorbndes , destiné à menre le fiinin ,
les poulies et les caps de mouron de rechan-
ge . et qui sert aussi de chambre au Conrre-
Mai:re. Faì^a al Uorn ,- foss^i delle gomone^
FOU 351
// fondo da Prua , ove alle volte sì fabbrica
il maga\:^ino di alcuni ricambi , e luogo del
pcr.rcse. - Fosse sux màts , c'est un lieu
re. nuli d'eau s,i'éc. On y conserve les mars
qu'on n'a point encore mis en oeuvte.
lieclnto da îenerevli alberi in conserva. - l'os-
se , Cit aussi un esp.Tce de mer, près des f';r-
res , ou les vaisseaux peuvent mouiller à l'.t-
bri. Fossa ; ancorare in una fossa , sopra t«<x
piane. — C'est encre un endroit où il n'y n
point de fond , proche d'un banc. Fossa s.ni^j,
fondo. —On dit prov. et hg. d'un homuirî
q.L! est extrêmement vieux, qu'il est sur le
bord de sa fosse , qu'il a un pied dans la fo'.se.
Lgh ha già un pie nella fossa ; n:l sepolcro,
; — Bisse-fosîe , cachot tiès-profoud^dius une
prison. Carbonaia,
FOSSE', m. Fosse creusée en long pour
clorre ^ pour enfermer quelque espace de
terre , ou pour la défense d'une place , ou
pour faire écouler les eaux. Fossato ; fossa,,
: FOSSET, V. et écrivez fausset. "
FOSSETTE, s.f. Diminutif. Petit creux
que les enfrns font en terre , pour jouer â
qi:i y fera tenir plus de noix , rlus de noi»-
séries, etc. huca ; fossicÎna ; fossetta ;foss:~
relia, — Petit creux que quelques personnes
ont au bout du mtnron , ou qui se forme au
milieu de la joue , quand elles vient. Fosset-
ta ; fosserella. - Fossette du cœur , ou de
l'esrom.ac , i. d^Anat. L'espace qui se trouve
immédia^^ement au-dessous du carti'ase ensi-
forme. Fosserella dello stomaco. - T. de Chasr
se. Espèce de chasse aux petits oise<iux , la-
quelle consiste à creuser des trous en ttvre ,
et à y attirer par l'.'pp.V les oiseaux , qui
faisant tomber une pi. nciie ou une pierre,
s'enferment d'eux- raémes dans le trou.
Self acci a.
FOSSILE, s. et adj. de t. g. Comme siibsi-
tanrif , il désigne toutes les substances qui se
rirent du sein de la terre. Un fossiie , \is
\ fossiles. Unfusule; l/jssili. - Comme adjec-
tif, ou le i 'int aux noms des sirbsrances oui
se tirent de la terre, pour les dtsringuer île
celles qui se trouvent r.illeurs. Ainsi on dit,
sel fossile, bois fossile, etc. Sale /ossile i
legno fossile . ec.
FOSSOYE*, ÉE, part. V. le verbe.
F' JSSOYER , V. a. Fermer avecdes foçsés.
Affissare ; attorniare; chiudere ; dgncre; for*^
tificare con f..ssi.
FOS>OYÊU< . s. m. Celui quf creuse lei
fosses pour enterrer les morts. fi<:ecamorri;,
cahi' che scava le fosse per sotfcrrar: i morttm.
FOTOK. eu POUX DE MER, s. m. F^
d'H'st. nat. Infecte qui se trouve dans la mer,.
Pidocchio mjrfno.
FOU, s. m. Oiseau des Antilles, qui res-
semble au corbeau , er qui vit de poisson. Sort
nom vient de ce qu'il se pose sms précaution;
sur les vaisseaux , et qu'il s'y bisse quelque-
fois prendre à la main Sufa , ed anche Oca
liassana, o dal Linneo detto Peltìc.tno- - Foir
pour Fol- V. — On dit prov. d'un honine
qui est b'en fou, qu'il est fou .i courir les
champs. Pj^o da c-.:cna. V. Fol.
FOUACE ou FO'JASSE. s. f. Sor^e de
pain, fait de fleur de fnrine , en for nie de
palette, et ordin.iirernent cuit sous ta cendre..
Focaccia ; 9chincciatj.
FOUACIKH ouF.^UAS.SlER,tRE,s.m,-
e' f. 7". ;>-'« usité. Celui , celle cjui vend des.
fouices. Che vende fucaccie,
F.>U.^GE , s. m. Sorte de droit et de-
redevance, qui se p.iye en certaines Pro-
vinces par ch.ique ftu ou m.-iison. Diritto
signorile che s' irrpone ad ogni famrg'ia.
FOUAILLE, ^. f. T. de Vénerie. P.irt
que l'on fait vwx clveiis, apr^s la chasse du
sanglier. C'est cp tiu'on apE^ello curée y à la.
citasse du cerf. Incerti de* cani.
FOUAILLE". E'E, part. V. le verbe.
FOUAILLER . v. a. fréquentatif. Donnée
souven' de gr.wds coups de fouet, ï] est (nm,.
StaffiUr'. sovente ; dar swcnte del'e sfcr\ati..
FO'JANE, s. f. T. de Pèche. V..Foesne..
FOUDRE. T. m. erf. Exh. bison entlun»
mée qui sort de la nue avec éclat et vÌolen.->
?/:>2 FOU
ce. F:.lm'.tii\ foison; sattta. - On appelle
aussi fondre , ce symbole adopté par les
Sculpteurs nmiques , attribué à Jupiter , et
composé (l'une espèce de griTid tusoau , du
milieu duquel sortent plusieurs petits d^rds.
Folsure A Giove. - On dit , d'un homme
fort redouté , qu'il est craint comme la fou-
dre. Uomo temuto come il fulmine, - Foudre,
a dit hs;. du courroux de Dieu, de l'mdi-
gnation dei .Souverains. / fulmini , l' irj , h
tiic;r.o , la collera ili Dio , d' un i'rincifc.
— lig. foudre de guerre , un grand foudre
de èuerre ; un Grand Prince , un Général
d'armée , qui a remporté plusieurs victoires ,
et donné ces preuves d'iuie Vi.leur extraor-
dinaire. En cette acception , il est toujours
masculin, l'ntmitie dtiucrra-.fulmint Ji A.r.rtc.
- Un dit . uvsi hg. ti'un gruiul Urat^ur, qu'il
€st im foudre d'éloquence. Un fulmine d'clo-
qucn-^a. - On dit ng. les foudres de l'ex-
coiTimunicaticn, pnur dire, l'excommunic?-
tion. 1 fulmini della Chiesa; k scomuniche.
— On appelle , fcudre , un grand vaisseau
dont on se sert en Allemagne, et qui contient
plusieurs muidi de vin. iorra di crossa hotte
in uso nella Oermania.
FOUUROlKMtNr , s. m. Action par
laquelle une personne, une chose est fou-
droyée. Ì ulminaiione.
F'UUUROYAN r , ANTE , ad|. Qi
droie. Fulminante; chcjulmina. - On dit
poét. Jupiter foudroy.^nt. tt fig. et poct.
Bras foudroyant, épée foudroy.iiite. Giove
fulminatore , o fulminante. Braccio fiilminan-
te ^ che J.Amina ; siiada^ brando Julminantc,
"foudroyé , tE , part. V. le verbe.
F0t01\0Vli.v,v. a. Frapper delà foudre.
Tulm:ncre ; percuotere col fulmine. — fig-
Battre a coup de canon et de mortier, avec
grande violence. Avventare^ scaricar cannO'
nate ; ruinare ; atterrare a colfi di cannune.
- Il se dit aussi en parlant d'un Orateur.
Fulminare ; tuonare.
FOUE'H , s. f. iiorte de chasse aux oiseaux,
qui se fait la nuit à la clarté du feu. Fru-
•gnuolo; frugnolo; furnuolo.
FOUEl , s. m. Cordelette de chanvre ou
de cuir , qui est attrchée à une baguette ,
à un bâton , et dont on se sert pour con-
duire et l'our châtier les chevaux et autres
animaux. Sfria ; jrusta ; staffile. - Espèce
de pes-ite corde fort menue et fort pressée,
dont les Cochers et les Charretiers se servent
ordinairement pour mettre au bout de leurs
fouets. Staffile. - Lanière de cuir, qui est
attachée au bout d'un petit bâton , et dont
les eiifrns se servent, pour taire tuuiner un
sabot, ifcrzii con cui si Ja tirare il falco , o
fattore. - Fouet, se dit aussi , des coups oe
verges dont on châtie les enfans. Frusta ;
staffilata i sferzata ; slaffilam-nto. - Coups
de verges dont la Justice fait châtier quelques
criminels ; et dans ce sens , on dit , con-
damné au fouet, friijra. - On dit , d'un
criminel .i qui la Justice a fait donner le
fouet en prison , qu'il a eu le fouet sotis la
custode. Egà lia avuto la Jrusta m secreto,
nella fri sia ne. - touet, T. de Verrerie. Ou-
vrier qui atranfe les bouteilles ou les plats
dans les fourneaux à recuire , et qui a soin
de les tcr.T dans une chaleur convenable.
Vo'ui'.T I É , LE , part. V. le verbe. - On
dit, q l'un pays, qu'un canton a été fouetté
de mauv.iis venis, i uur dire, que le vent
y a f;i:é les fruits. Paese, regione che i: slata
flaccl'ata da' venti ; i venti turno iiaiso,
aliditu ogni cosa. - Il se dit aussi des tli-urs
et des Iruits , qurmd ils sont marqué. <le
petites raies , ct.mme de coups de touet.
Vcreheggiato ; vergalo ; listato. - Crème
fouettée. V. Crème.
FOLETTER, v. a. Donner des coups de
fouet. Frustare ; staffilale ; sferrare ; dare ,
o,ercuot:rcconl>Jeria. - Fouetter la creme,
battre de la creme avec des vcrRcs, pour la
faire mousser. Sbattere. - fig. et tain. Le vent
fouette , quiind il soufile .vec impétuosité
FOU
sur ((itelque chose , en (|uelque lieu. En ce
sens , il est neutre, liattere ; dare ; soffiar
con impeto. — On dit aussi hg. et dans le
neutre , que le canon fouette en quelque
lieu , quand il donne en quelque heu sans
obstacle. Il cannone giuoca bene. - T. de
Mar. Les voilt;s fouettent contre le mât ,
lorsqu'elles sont sur le point o'etre entière-
ment sur le mài, et qu'elles battent un pen
plus fort contre le mat , que quand elles ne
sont qu'en ralingue. Hattere; U vetc battono.
- l . de Relieurs, teuetter un livre, c'est
le lier avec- de la hcello , pour en marquer
les nerfs. Incordare. — l . de Haçonn. Jeter
du mortier ou du plâtre par aspersion contre
un mur , potir l'enduire. Fdr c'intonaco ; in-
tonacare.
tOUETTEUR ,s.m. Celui qui fouette. U
ne se dit qu'avec quelque adjectit. Sraffila-
ture ; Jiuslatore ; sfer^fitore ; flagellatore.
i-OUGAUEou Fl^UGA5^L, s.f. Espèce
de petite mine ou de fourneau. Mina,
FOUliEK, V. n.T. ds Chasse. U se dit ,
du sanglitr qui ..rraclie des plantes avec son
boutoir. Crulola-..
FOUGERE , ou DRYOPTERiDE , s. f.
Plante dont les feud es sont extrêmement
dentelées , et qui croit ordinairement dans
les buis. Felce.
FOUGON ,s. m. La cuisine d'un vaisseau,
d'une galere. Focone.
FOUGUE, s. f. Mouvement violent et
impétueux , ordin.iiremenî accompagné de
colère. U se dit des hommes et des animaux.
Furia; impeto; ardore ; bollore ; jeivore;
vivacità. - Les fousues de la ieunesse; l'ein-
portenient avec lequel les ieiines gens se
livrent aux plaisirs. Oit>venili errori : vaneg-
Siamenti ; trasporto , impeto , ardore , fuoco
giovenile. - L'enthousiasme, les saillies des
Poètes. Fstro , f\iror poetico. — T. de Mar.
frlat de fougue, vergue de fougue, perroquet
de fougue, etc. pour dire, mât, vergue,
perroquet d'artimon. Albero di me\\ana, di
FOUGUEUX , EUSE , ad"). Qui est sujet
entrer en fougue, tocoso ; furioso ; im^
tuuso ; violento ; veemente i fervente ; ar-
dente.
FOUI, lE, part. V. le verbe.
FOUIE, s. m. T. de Botan. Arbrisseau
dont la feuille sert à teindre en noir. Sorta
d'arboscello.
FOUILLE , s. f. Le travail qu'on fait , en
fouillant dans U terre. Sterramento ; cava-
mento ; scavamento ; cavatura.
FOUILLE, LE , part. V. le verbe.
FOUlLLL-AU-POF,s.m. l'eut marmiton.
Guatterino.
FOUlLLE-MEI!DE,s.m.£spèce de sca-
rabée qui vit de hente. Scarafaggio.
FOUiLLF.R.v. a. et n. Creuser, po*-
chercher quelque chose. Scavare ; cavare. Eu
parlant des sangliers , des cochons. Grufola-
re. - Fouiller quelqu'un ; chercher soigneu-
sement dans ses poches, dans ses habits, s'il
n'a point c.iché qucUine chose. Frugare; cer-
care; ricercare ijrugaechiare. — Fouiller dans
les livres , dans les archives , dans les se-
crets de la nature , etc. Cercare ; ricercare ;
investigare. — T. de Sculpt. Pratiquer des
cnfontemens qui puissent produire des om-
bres fières et vigoureuses. Iraforare. — T . de
t'eint. Donner de la force aux touches et aux
ombres qui représentent les enfoncemens.
Inculpire le tinte ; farle più oscure.
FOUINE, s. f. Grosse belette, qui étran-
gle les petits oiseaux , les poulets , les pi-
geons . etc. Faina.
FOUIR , V. a. Creuser. 11 ne se dit pro-
prement que de la terre. Scavare; cavare.
On peut dire aussi; Vangare; {appare.
FOULAGE, s. m. ï. de l'éclie. Action
de presser d.ins des barils le hareng blanc.
Fremisura dell' arir:ghe nc'banili. - En T-
de Draperie. L'action de fouler les dra]);.
Sodatura. Foulage en fort ou au savon.
Sodatura col sapone. Foulage en graisse ou
ù l'urine. Sodatura del panno unto o non
FOU
purgato ; » sia. sodatura coli* orina.»
tOULANT, ANTE . adj. Qui foule. Il
n'a Rut;re d*usag^ que dans cette phrase:
i'ompe l'oulante. i '■omya Joliante.
fOULL, s. f. Presse, multitude ds per-
sonaei qui s'entrepoussent. FoU ; fuiU ;
calcj. ; turba j moititudine ; pressa ; />.
— hg. Si iirer de la iouîe ; se diitingu..' ,
tirer du comniLin. Ccntradàistinsuersi i u
(arsi ; rendersi iimarckewls , rugQuarJ.u
- Un dit hg. une toule d'attaires, de raisons ,
de penié.'i , pour dire , une miihittlde d'ai-
ùirei , de raisons, de pensées. FûlLa\ cupta\ ■
abhunJania i gran quantità, — Uppressi.m .
vexation indue et insolente. A£gravtoi c ;■
danno i opyrissiont; cnt^hiria. — En t
a la foule, hn se pressant, en grande v
tité, en grande multtti.:de. i^ yo//ii ; in m-p.,'-,,
danja j m folla \ in captai a branchi y a r'-j.-'.-
a schL.n.cc, -Foule, i'. de AlinuJ. il se d::
de Putttlier où passent les draps, .ifr.,
qu'ils ont été fabr-qués au métier. Giiaii:'y
— Il se dit aussi, de la mnna-uvr? ir.»
// sodare t panai. — fouie d;s CJiap.
/W/j, onjJa.
FOULÉ, ÈE, part. V. le verbe, Dra >
foulé, tanno soduio bcnc.^ - On dit, >
Nète qui a les jambes usées par un i.
violent travail , qu'elle a les jambes fo ,
GamK- indebUiu.
FOULL'E, s. f. T. de Chamo-'seur. ( ■
tite de peaux de chèvres ou di moni
passées en huil^ , c mises en pelote,
être portées Hnns la pile da moulin, ^.v .
di pelli stivai: , e conce per la gtiuu
- Au pluriel , T. de Chaîse. Les i
légères que la bète laisse de son pici!
passant sur uiî lieu «à la forme du pi,
peut pas être bien marquée. Les fo-a!^
cerf s'appellent voie ou foulure; ctlU^ ,
loup et du renard , piste ; et celles de i
bête noire , tiace. Tracce i onne ; pcdau.
i OULtR , V. a. Presser quelque chose qi
cede , qui ne résiste pas beaucoup. Calpist.:
re ; scaip:cciare ; pigiare ; premere ; pestare
conculcare-^ calcarea jra-^mr co' piedi. — Fo.
1er des draps , fouler des chapeaux ; it
préparer ^ les façonner. Fouler des drap*
òodarf i panni. Fouler des chapeaux. Fol I
lare i capperi. ~ fig- Fouler aux pieds ;
traiter avec mépris. Conctikare \ calpestare)
mettersi sotto a* piedi ; trattar con somm '
dispregio. — fig;. Opprimer par des ex.■lCtion^
surcharger. Angariare ; far an-^heric ^ soprusi
opprimerei scorticare \ smugn^re. — Ble-iser
et il se dit * des chevaux et des bétes d
voiture ou de s«mme, quand la selle ou !■
bat les blesse. Ammaccare ; piagare ; f
conti:siam 1 0 piagai oifendcrt. - Dan. c
sens, il se ilit rusii cfes hommes, lor.qu; I
nerf a été oifcnsé par quel'j.ie accuten
Acciaccare \ ammaccare ; pestare \ far f; *"
sione. — T. de Vénerie. Faire b-ittr^
p.ircuurir un terrain p^r le limier, ou
meure. Lasciar i cani , e far loro </./
caccia. - i . d' Hongfoycur.t et Corroyc ^
dit de l'action d\it;i''jr et i-resser le ^
en m.trchaiit dessus , dans un cuvier >■
l'a mis imi fi'^né de sei et d'alun, /'r
FOULERIE, s. f. Le lieu où l'on w.
les dr.H'S. C.jlcfiicra.
FOULEUK, s. m. T. d'Econ. mst.C'^^
qui foule les gr.tnpcs de rais n. /immatrjTr
co'ui chepiina l'uva.
Fv>ULOlK,,s. m. T. d'Arti!!. Refoulo
Iiisrrument dont les Cannonicrs se servi
pour nettoyer une pièce de crmon, lurvi
a tiré, ììattlyalie. - T. de Manuf dj ,
d'étoffes. Instrument avec lequel un :
les étolfes. MagUo dzlla gualchiera. \.<->
))ï1iers appellent leur fouloir, roulet.iû'
" FOULOIRE , s, f. T. de ChapcL f ,i
où ces artisans foulent leurs chapeaux, i^'-
della fallu.
FOUi-ON , s, m. Artisan qvii fouV^ ^i
draps, Gualckierajo ï follone ; purr.^it^
— Terre à foulon ; sorte de terre qui ^
à défiraissec les draps. Itrra di puri
Mouli
F O U
— Moulin à foulon : moulin qui sert à fouler
des draps. GuaUhura ; purgo,
FOULONNlEd. V. e: dues Fou!on.
FOULQUE , s. m. C'est U pouie d'er.u.
Wolaga. La grande fciiique , qu'on nomme
aussi ivlacroule ou Dubie de mer. foU§:î
maggiore, La Foulque ou Morelle, folu^'j.
tomunc.
FOULURE , s. f. Contusion , blessure
d'un membre f julé. Ammaccatura ; amn-tc-
camento ; concisione. — T. de Chasse. Lei
maroucs du pied du cerf, trace ; orr.n ;
£id^t: dU cervo, - T. eie Ccu^y^ur^. La
Façon que Içs cuirs reçoivent, qa^nd on les
fouîe, Fi^iatura.
' FOO'PJR. V. a. T. bas et fi« usité. Ottr
e lustre d*une étoffe, à force dv' la manier;
chiffonner. Terre il lustro de' panni ; SfiC'
x\ire.
rOUR, s. m. Lieu voûté en rond, avec
sxtiQ seule ouverture pardevant , et desriné
pour y faire cuire le pain, la pàtisserre, etc.
Forno. — t*ièce de four , c'est un gâteau
et autres pièces de pà:is,erie. òtì.jcclata, o
focacc.a , o pasticcio , o simil cosa che si cuoce
al Jorno, — prov. Ce n'est pas pour vous
que le four chauffe , pour dire , ce n'est jias
|Joar vous qu'une telle cho^e est destinée.
Questa cosa non è per roi; questo non è boc'
cvae da voi , o per i vottri dent:. — Fôur , se
prend aussi, pour tout le lieu où est le four ,
et où se vont renJ.'c ceux qui veulent cuire.
porno f bottera dove è il forno. - Lieux voûtés
et ouverts par en-hjut, où l'on fait cuire la
chaux, la brique, le plâtre , la tuile , ere.
Fornace, — On appelle aussi, four, le lieu
où l'on cache ceux que l'on eiiiôle par force.
N^ascvadt^l'o, lue^o dove si tjn^on ncscosti
^uelU che sono arr^Uti per foria. — Four de
campagne , T. de Confi-.eu.'s. Four de cuivre
rouse portatif. ForneLc. - On dit, des Co-
médiens, qu'ils font foiu", pour dire , qu'ils
tenvoient les gens , parce quMs n'ont pas
assez, de monde pour jouer. Rimandar gli
jj/ettatori ^ e dicesi dtgli Attori o Comme-
dianti allorché, non sono a numéro da poter
rappresentare.
FOURBANDRÉE, adj. f. T. de Manu/.
de Ulne. Se dit do la lame mélangée de iii-
rerses qunlités. Lana mescolata di varie sorte.
FOURBE, s. f. Tromperie. Furbenu ;fur-
fanterii i baratteria ^ inganno j ghirmincllai
giunteria ; r.iarloUna ; trujj'a.
FOURB£, ad), de t. g. et s. Trompeur,
^qui trompe avec hnesse , avec adresse. Furbo-y
nr/ante ; arcadcre ; giuntatore ; truffatore \
éarrattiere : bricor.t ; mariuvlo.
^FOURBE , ÉE , part. V. le verbe.
FOURBLR, V. a. Tromper par de mau-
Taises finesses. Ingannare; truffare ; barare -^
giuntare ; camuffare \ aggirare,
FOURBEiUE . s. f. fourbe , tromperie.
Bararla; trufferìa, ce. V. Fourbe.
■ FOURBI , lE , part. V. le verbe.
FOURBIR, V. a. Nettoyer, polir, rendre
Forbire ; pulire ; ripulire ; nettare ;
.- ; lustrare ; dar il pulimento , la lucen'
.)URB1SSEUR, s. m. Artisan qui fourbit,
L. \.\ mjnte des épées. Spadaio.
.'URoiSiURE , s. m. Nettoyement ,
;. - i.SLire. Pulitura , lustro ; ripuLmcnto ;
-u-iia.
'Urt.BU', UE, ad]. Il se dit des chevaux
lie viennent entrepris des i.imbes , soit
' avo-r trop travaillé , soit pour avoir
b.i trop tòt , après avoir eu chaud. Cavallo
attracpato nelle gambe.
FOURBURE, s. f. Maladie d'un chsval
fourbu. Rinlundiminto,
FORUCATS, Fours, Sanglons, s. m.
pi; T. de Mar. Ce Eont des pieccî de bois
trisreiil.iires , dont l'une des extrêmiféi est
posée sur la quille , à cliaque bout , vers
l'arrière et vers l'ivant , au lieade varaugucs.
Forcacci ; /.j;cj|7:.
FOU.lCHE, s. f. Instrument de hois ou de
1er , avec deix ou trois branches ou pointes
par le bout, l'orca. Les branches s'a^jiellent ,
DicUùiiain rrunfcis-ltuUen,
FOU
RMj. — On app elle , fourches patibulaires,
un gibet. Forca ; pat^SUo. — prov. A la
fourche , adv. Nég emment , grosiière-
ment. V.
FOURCHÉ , ÉE, part. V. son verbe. - On
appelle , pttjd fourché , un droit d'entrée
dans les villes , imposé sur les beces qui ont
le pied fendu. Ua\:a o fcAass'o chi fjgjsl
alU porte ai certi luo;hi ocr l' wtrodu\-on di
hesuame avente U pte fesso. - T. de blason.
Croix tuurthée, teîiesdont les branches sont
terminées par trois pointes qui tout deux
angles rentr.ms. Croce forcata.
FOJKCriE'E , s. f. T. d'Eci-n. ru,t. Ce
qu'on peut prendre avec une fourche. Forcata.
FOURCHER , V. n. Se séparer en deux
ou trois par l'extrèmitc. hljorcarsi ; dira-
m.irsi ; sfanl'si in duc , il ire. — On dit ,
qvi'une race , qu'une famille n'a point four-
ché , pour dire, qu'elle n'a fait q.l'une seule
branche. N^n ha prodotto che un sol ratno.
— On dit hg. d'une personne qui a d.t un
mot pour un autre , qui en est io'^ appro-
chant , qae la langue lui a fourché. 11 est
es: aussi réc. Scilinguare ; frammetter la tin-
sua y dir una parola per un^ altra ; scambiar
i nomi , le parole.
FOURCHE r,s.m.r.if,:a;r. Apostème,
fronde qui vient entre deux doi'its de la
rn.iin, où il se fait comme une tourchette.
FiSnolo/ra due dite. - En T. de J.iidi.i.
La division d'un2 branche en deux. Forveï-
tura di due ram'.
FOURCHETTE , s. f. Ustensile de table,
qui a deux , trois ou quatre pointes ou dents
par le bout , et dont on se sert a t.iblc , pour
prendre les viandes. Forc!>ctia\ ; j.,rcina.
— Instrument de mémo figure , m.Ms plus
long et plus gros, dont on se sert pour tirer
la viande des grindis marmites. Fo c'aita
da cucina. — Instrument dont les soldats se
servoienî autrefois, pour apîjuyer leur mous-
quet,_ en tirant. Forcm^ï. — Loiiî; morceau
de bois, à deux pointes de fer, qui est at-
taché a la tlëche d'un carrosse , et que l'on
baisse , pour empêcher que le carrosse ne
vienne i reculer .quand il est sur un lieu qui
va en penchant. Forchetta. - Certain endroit
du pied du cheval , qui est plus élevé que le
dedans du pied , et qui finit au talon. Fcitune.
— T. de Lingere. Cette partie de la man-
chette qui garnit l'ouverture de U manche
d'une ciicmise d'homme. Spaccatura. — Ins-
trument de Chirurgie , dont on se sert pour
élever et soutenir la langue des enfans , qu Jnd
on leur coupe le lilet. Forchetta. - 1 . d'Hor-
loi;. Pièce , qui recevant la verge du pendule
d..ns une fente située à sa partie inférieure,
recourbée à angle droit , lui transmet i'action
de la roue de rencontre , et la fait mouvoir
constamnent dans un même plan vertical.
Forchetta. — En T. d'AitatomU. L'échan-
crure ou le bas du sternum. Il se dit aussi de
la partie inférieure de la vulve. Forcci'a.
FOURCHJN , s. m. Une des pointes de
la fourche , ou de la fourchette. K hbio.
FOURCHU, UE, adj. Qui se fjurche.
Forcuto ; biforcuto. - Faire l'arbre fourclui,
c'est avoir la tête en-b.is , et les pieds en-
haut , écartés l'un de l'autre. F arc quercia ,
o querciuola , o querciualo.
FOURCliURE . s. f. r. di Jardin , inu-
sité. L'endroit où une chose commence d
se fourcher. Forcatura.
FOURGON, s. m. Longue percHî dî bois,
garn:e de 1er par le bout, et servant à rem.ier
et accommoder le bois et la braise dans le
four. Forchetto. Le fourgon de* Teinturiers
et des Fondeurs s'appelie, Attinaioio. - On
dit prov. la pèle se moque du lour.^on , pour
dire .(u'un ho.nme se moque il'un "au;re, qui
auroit autant de sujet de se moquer de lui.
Lo sbandilo corre dietro al cun.'.aanato ; la
padella dice ai pajuolo : /.itti in là che tu
ini t ^ni. - Espèce de charrette qui a un
timon, et dont on se sert oròin.urcm.-nt dans
les armées et dans le voyages. Car.etta; o
canettote.
FOURGONNER, y. n. Remuer avec le
FOU 35S
1 fourgon du four. Rattii^iare II fuoco ; m: o-
verei ti-;xoni col forchetto. - Remuer le feu,
sans besom , iivec les pincettes, et le gâter,
en le voulant accommoder. Muover î tirtartl
del fuoco ddU molle, c disordinargli. - hg.
Fouiller mal-adroitement , en brouilîant et
en mettant tout sans desius dessous. U esc
i-im. Scompigliare ; disordinare ; abbatuf~
fatare.
FOURMI , s. f. Petit insecte , qui fait ordF-
nairement sa demeure sans terre. Formicai
formicola. Fonrml ailée. Cute -{ola.
FOURMILIERE . s. f. Lieu où se retirent
les fourmis , et où l'on supoo^e qu'elles met-
tent l'éiré leurs proviiions- Formicaio; for'*
micolajo. — Il se dit hg. d'un sraud nombre
de personnes, d'une grande quantité d'in-
sectes. Bulicame ; moltitudine igran numero i
gran qu-anntà.
FOURMI-LION ou FORMICA-LEO, s.m.
Insecte, aii;>i appelle . parce qu'il se nourrie
de four^nis et d'aurres insectes qui tombent
dans une concavité qu'il forme dans un sable
très-fin. Il a quelque ressemblance avec le
cloporte » avant que de se métamorphoser en
demoiselle. Mirmicoieone.
FOURMILLANT , adv. m. T. de Méd,
Synon. de formic.mt. V.
FORMILLEMENT, s. m. Picotemenf.
comme si l'on senroit des fourmis courir
sur U peA\i. H rulichio ; formicolio ; Informl-
colamento,
FOURMILLER, v. n. Abonder. En ce
sens, il ne se die prop. que de ce qui a vie
et mouvement. Bulicar:; brulicare. — {Jï\
dit , que les erreurs, les laiïtes fourmillent
dans un ouvrage, pour dire , que les fautes
y sont^en grande quantité. Abbondare j esseri,
in copia f in gran quantica. — Se dit aussi,
d'un ccrrain pi:otemenî, entre cuir et chair,
qu'on sent quelquefois à la peau, et princi-
palement aux pieds et aux mains. Sentire i.rz
certo formlcello , o brulichio.
FOURNAGE.s. m. F. de Coutume. Droit
que le iieigneur prend sur ceux qui sont obli-
gés de faire cuire leur pain en son four banal ,
ou pour la permission de le cuire chei eux.
Diritto , o ^ius su H cocimento del pane al
jorno del Sic.nore,
FOURNAISE, s. f. Sorte de grand four.
Fornace. — On dit , que li vertu s'éprouva
et se perfectionne dons l'.itîlictîon , com.n*
l'or dms la fournaise; et en cette phraie ,
fornaise se prend pour creuset. Corne l'oro
s^ affina alla fornace , cosi la virtù , ec,
FOURNEAU, s. m. Vaisseau propre à con-
tenir du feu, et à i'jp;;liquer aux subsr.inccs
■jur lesqu-^lles on veut opérer. Fcnello*
— Grand four où l'on fond le verre. Fornace
da vetrai, — Creax fait en terre, et chargé
de poudre , pour f lire sauter une murail.e ,
ouqueîqu'autre ouvrne;e qui sert de fortif^-
carion u une place. I\Ì'na.
FOURNE'E. s. f. La quantité de pain
qu'on p«ut faire cu're à la fois d ins un four.
Infornata \ fornata. — On dit aussi, une
fournée de chaux , une fournée de tuiles.
Infornata. — On dît prov. et pop. qu'ua
homme a pris un pain surin fournée, pour
dire , que s jr la fol du mariage , il a eu com-
merce par avance, avec sa future épouse.
Aver avuto commercio con quella che si è
'""fòuRN'^TTE, s. m. T. rf« Faïencier. Petit
four ÛÛ l'on fait calciner l'émail dans les
Manuf.-îctures de faïence. Forne Iztzo*
FOU^INI. lE, part. V. le verbe. - On
dît , un bois bien fourni , pour dire, un bois
fort touffu, fort épais. Bosco , selva folta,
fitta d'a/reri,
FOURNIER, iF.RE, s. m. et f. CefiiF,
ce'le an tient un four public , et qui y f^it
cuire le pain. Padron /omajo , ou simple-
ment. Fornaio* Au féminin. Fornaia. — Au
jeu de B:il.ird ; celui qui fait pas<;cr la bille
sous l'archet ou la passe , par le côté du but.
Colui che ha. passato It segno colla biglia ,
spignenÀnla con gran foria,
FOURNIL, 5. m. ( La lettre L ne ss
3Vt FOU
proncnce pfeint ) Lieu où e« le four , et
Oli l'on pétrit la paie. La fabbrica , o botuga
do\c è il {'urno.
FOURNlMtNT . s. m. Serre <!Vnii dont
les Soldats et les Chiisseurs se servent iioiir
nuTtre leur poudre. Fiaschetta da tenervi la
fult'cn.
FOURNIR , V. a. Pourvoir , garnir. Som-
mnzistrare ; fornire ; munl'-c ; }:ro\vcden.
— Livrer, dorni?r. forn.ny dari; porgerei
sommintstran ; provvedere. — , T; de l'rat.
Fournir des dé.^nses, des griefs j donner,
produire sei dJfenses , ses griefs. Produrre;
care. — Fournir et faire valoir une dette ,
une rente (luc l'on a transportiie à quelqu'un;
psrantir la dette , la rente » et l.i p;iyer
soi-même, au cas que le véritable débiteur
devienne insolv. b!e. Ksscr malUvadore\ evin-
cere i asso^jeîtarsi ; sotto} orsi all' cv!-^iom,
— On dit hg. ce livre m'a fourni j-lusieurs
raison? peur mon sujet. Somministrare \ po)'
gcrc; j&rnire. Fournir matière. D,r vccasiom:
0 tema, — Achever , parfaire. Cowfire i
finire ; fornire ; tennmarr. — T. de Manè2:e.
Un clieval a lijen fourni la carrière, lorsqu*il
a fait une belle course. Finire; cvmr-e'e ;
fornire. ~ Subvenir, contribuer en tout,
eu en partie. Sommimstrcre ; porgere ; con-
trihuin; o-nc.rre alla srcsa. - Suffire; et
alors il est neu're. Hnstarc ; esser hjst.xnte.
f OURNISsKMENT , s. m. T. de Comm.
Fonds que cheque associé doit mettre dans
une société. Somma di danaro , che ogni asso-
ciato dee mettere in fondo per una società di
commercio,
FOURNISSEUR, s. m. Celui qui entre-
prend de f.iirc la founiiiure de quelque mar-
cliflndi;e. Provveditore.
FOURNITURE, 5. f. Provision. Provvi-
aionc •■, sommlnhtra\li/ne -y fornimento. - Ce
qui est fourni. Somministran\a ; fornimento.
— Ce que les Tailleurs, Tapissiers, et sem-
blables Ariisnns ont accoutumé de fournir ,
en employr.nt b princiiiale étofTe. Forni-
mento. — Les petites herbes dont on accom-
pnf;ne les salades. Eibucce o erbacei deli'in-
aclata-
fOUROUES, T. de Mar. V. Forcnts.
FOURRAGE, s. m. Cuilectif. La paiHe et
l'herbe qu'on donne Ihiver aux bestiaux.
Forai:gloi vettoy\Tclia. — Toute l'herbe qu'on
coupe et qu'on amasse à Tstmée , pour la
nourriture des chevaux. Fùrafigio. — L\c-
tion de couper et fourr.iter. Foraggiamento.
— Il se dit *\x%s\ des troupes commandées
pour soutenir ceux qui vont au fourrage.
Squadroni che assistono i foraggieri.
FOURRAGE* . tii , paît. V. le verbe.
ÉOURRAGER , v. n. Couner et amasser
du fourrage. Forcg-ficre \ andare ajoraggio.
— Il se prend aussi , pour r. vaper ; et alors il
est actif. SacchcgglaTc ; predare j far sacco'
manno ; gUiiStare i depredare.
FOURKAGEUR, s. m. Celui qui va au
fourn^f^. Foragn/erf.
FOURRE'. EE , part. V. !e verbe. - On
pppellc pays fourré, un pays rempli de bois,
eie haies , etc. Patse ben imbijschito , che ha
fil molta boscaglia. - On dir aussi, d'un bois
«lui est fort ftr.rni de hrouîs;tilles et d épines,
eue c'est un bois fourré. Vosco folto ^ denso,
f'to di spin: , macchie , ec. ~ Coups fourrés;
lies coups portés et reçus de part et d'autre
en même temps. Corhartem-u. - fi;;. Les
mauvais offices que deux personnes se ren-
•leut mutuellement , et en même temps.
Disservjgiox cattivo ufiio. - Paix fourrcej
une réconciliation feinte et faite a la hâte,
à dessein de se tromper. Pacc^ riconcili allo-
ri e finta , palliata. ~ Une méd.iiUe . une
liièce d'or ou d';:rj;cnt est fourrée , quand
Je dessus est (\*ov ou d'.trgent , et que le
dcH;ms est de cuivre. Medaglia , moncta
incamlcijtj. - Des bottes de foin , des bottes
rie paille sont fourrées , lorsque parmi de
bon foin et de bonne naille , on y en a mêlé
d'autre. Mescolato. - Langues '•>urrées , des
langues de bœuf, de cochon, de mouton,
lecouvertes d'iui autre peau qu? la leur i
FOU
et avec Uqucl-e on les f.iit cuire d'une cer-
taine maniere. Lingue di bue., di porco , ec.
coperte d''unj pelle,
FOURREAU , s. m. Gaîne , étui , enve-
loppe. Fvdefu i guaina; fodro. — prov. Cou-
cher dans son fuurreau ; coucher tout vêtu.
Dormir vestito. — T. d^Agric. Se dit des
feuilles qui couvrent l'épi du froment , de
l*orî;e , et des autres grains, lorsqu'il n'est
pas encore fonr.é ni sorti. Guscio delle hiadcy
prima che si veçga la spiga. — La peau qui
couvre U meivibre d'un cheval. Pclie ond'c
capetto il membro del cavallo. — Fi;ux-four-
reau , s. m. Ce qi\Ì se met sur le vérirablc
fourreau de l'épée , pour le garamir de la
pluie. Soprafodero.
FcjUBRK'E, s. f. T. de Comm. Espèce
dessoude d*£spapne î«he avec des herbes
brûlées. Cene'-e dl soda.
FOURRELUIR, s. m. T. d* Arts. AnUnn
qui fitit d-:-î fourreaux. Fodcr.yo\ gualnajo.
FOURRER, v.a. Mettre en quelque en-
droit pdrmi d'autres choses. Fjcccre^ cacciare;
introdurre ; metter dentro ; ìnssrlre i mesco-
lare. — Fourrer , si^nitìe aussi , donner en
cachette et souvent ," comme fait une mère
à quelqu'un de ses enf.uis qu'elle aime plus
que les autres. Dar dl seppiato ^dl nasceste.
— Insérer hors de propos. Cacciare ; inserire
mal a proposito-, fuur di luogo. — tìg. Four-
rer quelque chose dr.ns l'esprit , dans la tète
de quelqu'un ; lui faire comprendre quelque
chose avec peine. Cacciar una cosa in capo
a uno ; fargliela ben intendere. — Introduire
quelqu'un dans une maison , le faire entrer
d, ns ime affaire. En ce sens , il se prend
ordinairement en mauva se part. Cacciare;
introdurre. - I! se met aussi avec le pronom
personuel. Cacciarsi ; ficcarsi \ mettersi , ec.
— Fourrer , Gr. Voc Se dit du crime d'un
fnux Monnoyeur qui couvre un flan de cuivre
ou ri'érain , d'une feuille d'or ou d'argent,
pour tromper le public. Incamlcciar una mo-
ncta. - Se fourrer dans une affiiire. Impe-
gnarsi in un affare. Ce verbe , dans toutes les
acceptions précédentes, est du style familier.
— Fourrer, signilie aussi, garnir de pe.iu avec
le poil. Foderare; sopannare. — Se fourrer,
se bien fourrer ; se garnir d'h;ibits bien
chauds. Impellicciarsi ; Imbavagli arsi ; coprirai
henc di panni- —Fourrer les cbles, les niìts
et les m^nceuvres , T. de Mar. Les t<'rnir
de toile ou de petites cordes, en certains
endroits, pour les conserver, et enipcclier
qu'ils ne s'usent, fasciare ^ e fare la manica
FOURREUR, s. m. Marchand Pelletier,
artisan qui travaille en Pelleterie. Pelllc-
ciaju ; pellicclere.
f'OURRîER, s. m. Officier qui sert sous
un Maréchal des Logis, ou à la Cour, ou
à l'Armée, et dont la fonction est de mar-
quer le logement de ceux qui suivent la
Cour, le lieu où doivent loger ou camper
des gens de e,uerre. Fcnerc ; furiere , furicro.
FOURRIÈRE, s. f. Offce de la M.dson
du Roi et des Princes , dont les Officiers
fournissent le bois pour le chautT'Ee de la
Maison du Roi et des Trinces. Vff.\<o nella
ìieal Casa che riguarda il }.ruvv:dlmcnto delle
l:gna, - le lieu oii l'on mst ce bois. Le-
gnaia. - Me'tre uneva. he , mettre un che-
vai en fourrière ; s.iislr pour délit ou pour
dette , une vache , un cheval , e"- les mettre
dnns \m^ étable , d^ns une écu'ie , où ils
sont nourris à tant par jour, ajix dépens de
celui à qui ils appi>rtieunent , jusqu'à la ré-
par;ition du domm.ge , ou jusqu'à la vente
de la chose saisie. Se-juestrare; staggire una
vacca , un cavallo.
>OURRURE, s. f. Peau passée et gatiiie
de son poil , et servant à fourrer des habîrs,
des r.b^s et autres choseî semblables. Vell'C-
cia;pcUe. — Se dJt aussi d'une robe fourrée.
Pelliccia ; abito di pelli col pelo lungo ; fodera;
manto foderato dl pellicce. — T. de iilason.
Fond de fourrure qui est d'hermine ou de Viiir.
Pelle. — Fourrure , ou Rombalière , T. de
Mar, C'e&t un revctemeut de planches qui
FRA
couvrent nar-dedapç les membres des gram s
bàtimen» .i r:.me. Fod(.ra i'/teriore. — C'cs:
aus'-.i une enveloppe de vieille toile ;i voik- ,
ou de fils ou cordons des vieux cibles, que
l'on met en tresse ou petite natte , et dont *>n
enveloppe toutes lei manœuvres de service
pour les conserver, i-asctaiure.
FOUU^■oli^iENT,s. m. Erreur de celiiî
qui s'égare de son chemin. On \z dit .tu
propre et au fig. Il est de peu d'usage. Y.
tg. lement. , .
y ( jURVOYE, EE. part. V. le verbe.
FOURVC»Y£R, V. n. et r. Egarer, de-
tourner du chemin. Il se dit aussi au ns.
V. U2TQV.
FOUFEAU, s. m. Grrnd arbre croiss.nrt
dnns les forêts. On l'appelle ordinairement
hêtre. Faggio.
FOUTLLAIE , s. f. T. ren usité. Lieu
planté de foiuerux , ou de hêtres, F'j^^î^'" -
iOYER , s. m. Atre, lieu où se t^it le
feu. Focolare. — Foyer, se dit aussi t!e la
chaleur interne que cause la hèvre ; et on
appelle foyer drns un miroir ardent , le
point où lei rayons se réunissent. Fuoco.
— Foyers , au pluriel , se dit fig. pour mai-
son. Casa ; famiglia; fuoco ; focolare. — On
appelle, foyer dans une courbe , le point ou-
ïes rri^^ons_ se réunissent par rédo.'on «a
par réfraction , étant dirigés d'iiburd d'une
certaine manière. Fuoco ^ o cmheUico. — T.
de Chimie. La partie d'un fourneau où se
place le feu. Luogo dove si mette ^ dove s''jc-
cendç il fuoco n? fornelli Chimici. - T. de
1 héiitre. Lir-u où les Acteurs se rassemblent
et se chauffent en'hiver. Cammino , o stan-{x
del cammino ne* Teatri. — Feu qu'on allume
la nuit au haut de quelque tour élevée, pour
servir de ^uide aux vaisseaux par leur lu-
mière. Fuoco di fanale; lume.
FRACAS , s. m. Rupture ou fracture avec
bru.f et violence. Fragore; romorci fracas-
so ; strepito. - Il se dit, pir extension, de
tout ce qui se fait avec désordre , et jivec
bruit, encore qu'il n'y ait rien de rom
chiasso; fracasso; romore.— Il se d't a'.i
de ce qui fjit beaucoup d'éclat dans le mondv'.
Fracasso; strepito.
FRACASSE' , ÉE. part. V. le verbe.
_FRACASSER, v. a. Briser en plusieurs
pièces. Fracassare; rompere; spe:^\nrc ; m-
FRAC MON , s. f. Action p.-r laquelle on
rom; t. Fraiione ; frattura; rottura. -^'Nuiu-
bre qui contient des parles de l'unité. IVj-
lione , o rotto , o mlnuùa,
FRACTIONNAIRE adj.T. d'Arith. Qui
cuntîcnî des fractions. /v-dZ/oniino.
FîiACTURE, s. f. Rupture avec efforr.
Frattura; rottura, — T. de Chirureîe. So'k-
tien de continuité , ou division tji:c suhi*e-
ni:n^ d. ns le^ os» ou les cartilages durs , prr
la viuîonce de quelque cause externe.
Fr^rtura.
FRACTURE', adì. T. de Chir. Il se dit des
os où il V 3 fracture. Fratturato.
FKAGILE, adj. de t. g. Aisé à rompre »
sujc^ à c.isspr- Fragile ;/iaU ; soggetto a rom^
persi , a spc~,\arsi. — (i^. Qui n'est pas soli-
dement établi , qui peut être ,iîsémentdér>iut.
Fr.iglle^ caduco ; pasiegglero ; transitorio. —
Suj*.'t à tomber en faute. Fragile ; fraie; de-
bole ; manchev le.
FKAGiLlTE', s. f. Disnosition à être f.icf-
lement cassé, hnsé. fragilità. - fig. Incons-
tance , inst.ib'Iité. V. - Facilité à tomber en
faute. Fragilità ; fraU^ja ; debolenA di for^e
" FRAGMENT, s. m. Morceau de quelque
chose qui a été cassée , brisée. Fr^mm^^-u ;
pc-^^o. — Petite partie c^ii est restée d'im
livre, d'untraitc, d*un ouvrage. Frammento^
d'un libro , d^un trattato , ec. - On dit aussi
d'un Auteur, qui ayant eu dessein défaire
quelciuo uuvrat;e , n'en f..it qu'une partie » j
qu'il n'j laissé qu'un fragment d'un livre
qu'il vouloit faire. Frammento > o comincia^ \
mento d^ un'opera interrotta » non coatinuata^
FRA
FRAGON , s. m. T. de Botan, Houx-
fi-élon. V'.
FRAI, s. m. Action de frayer. Frsgola-y
frega. — 11 se dit des œufs de poisson , mê-
lés avec ce qui les rend Seconds. Fu^oia;
uova d't pesci gettate ntl fregolo. — W se dir
aussi, poiir S'gniherle petit poisson. I pesc:a~
telU ^ o pesciolini, - AItéra:ion , «limmuaon
de poids , que le toucher successif et le tems
apportent à lamonnoîe. Diminuiioric di peso
^elLî moneta , a fjr^a di Jrcgagioni nel
fami uso.
FKAICHEMENT. adv. Avec un frais
agréjble. Suljrescoj su Torà fresca ; con
aria fresca ; In luogo fresco ; ove sia bu.in
fresco. — Récemmeut , depuis peu. Suova-
mente \ nj% ellamcntt ; /-co fa \ dì Jrcsco j
foco avanti.
FilAICHEUR, s.f. Frais agréable. Fftfjcu-
Ta\ frcsc/teila-^ Jresco ; rci\o, - (^)uelqae-
fois » froidure, froid. V. — La traîcheur
des fleurs , la fraîcheur du teint » pour cire ,
cette cojleur vive et éclatante des tÎeurs , et
duteint, La freschi-i\a de* jiori ^ del colorito
delle guance. — T. de Feint. Se dit de li cou-
leur de ta ch.Vir , lorsqu'elle a toute sa rreauté
et tout l'éclat dont elle est susceptible; ou
coloris, loriciye le teinta toute la vivacité
de la nature, ^reschcua dì carnagione , di
colonto. - T. di Mar. On die qu'un .navire
cingle avec bonne fraîcheur , pour dire , que
le vent est ét;^!, et raisonnablement fort.
Vento su ^acjua,
tRAICHlR , V. n. 7- de Mar. Il se dit du
vent qui devient fort, litn/hscare i crescere;
TÌnfoT\are.
FRAIUIE, s. f. Partie de dîvertis«;ement,
de bunr.s chère et de débauche. Il est du
style t.m. Go\{()vig'.ia \ suavi\^ J lo sgua^-
* FR Aïs,. FRAICHE . adj. Médiocrement
froid , qui tempère la grande chaleur.
/"rtsco i che ha fresche-^\a. — 11 se prend
aussi absolument pour troid. Fresco ; freddo.
— Récent , et il se dit ds ce qui est nouvelle-
ment produit , nouvellement tait ,_ nouvelle-
ment cueilli, nouvellement arrivé , etc.
Fresco i nuovo ; recente ; novello ; di poco
iemfo. — On die iig. que la pidie est encore
toute fraîche , pour dire, que l'affliction est
encore toute récente. La piaga è ancor fresca.
— On dit , qu'un homme est frais de quelque
chose, pour dire, qu'il en a la mémoire
récente. Egit ne ha la memoria fresca.
— Frais , signifie aussi , délassé , qui a recou-
vré ses forces par le repos. Fresco \ riposato.
— Troupes fraîches; de troupes qui ne sont
point fatiguées , qui n'ont point encore
donné. Gente frzsca; soldatesca non a^Uti*
tata. — Un visage , un teint frais , un bon
•eint , un teint coloré et vif. Viso fresco ;
colorito i vivace. ~ On dit d*un chev.il ,
-^u'H a la bouche frcîche, lorsqu'il l'a humide
«t écumeuse. Bocca fresca. — On dit, de cer-
taines choses , qu'elles se conservent lan^-
tems fraîches, pour dire, qu'elles s; con-
servent lon;;-tems sans trop sécher. Fresco ;
che non c tYrippo secco o asciutto ; c'-.e non é
stantìo. — Frais , sienifie aussi , qui n'a point
«té salé. Fresco , che non è secco o salato.
— T. de Mar. On appelle un vent fr^is , un
vent fort et ordinairement favorjhîe. Vento
fresco. - Fr.Tis, fr; iche ; adv. Nouvelle-
ment, ré;emmen:. Di fresco -y novellamente y
foc^ an^l f ec. V. Fraîchement, Nouvelle-
ment, etc.
' FRAIS, s. m. Un froid agréable. Fresco;
fieddo piacevole \ freddo c'^e conforta ; che ri-
crea. — T. de M^r. Bon frais, c'est lui vent
. <]u:donneass^fort. F<:rtfo j/^'J(i. Beau frais,
c'est un b^ju vent , qru soufïla raisonna-
blement. Buo/i veu'.o. Petit frais, c'est-à-*
dire, unpetitvent.quiapeudeforce. Piccolo
vento
FRAISAS. m.pl.Déi)ens^,dcpens. Spesa;
' costo; dispendio. - On dit , qu'un homme
, est de grands frais , pour dire , qu'il coûte
beaucoup à nourrir, à entretenir. Uomo di
iraa dispendio ; dispendioso ; ti/ie eosta assai
FRA
aminiinen.— Constituer quelqu'un en frais.
V- Cujistitiier. — St mettre en tr^iis; taire en
quelque occasion He la ciépenje plus que de
coutums. flettersi a spendati , afanu.i^ sycsa
insolttj , straordinaria. — tìg. kecommencer
sur nouveaux frais; recommencer de nou-
veau un travail. Farsi daypk ; ricomir.cian di
nuovo un lavoro, — On dit , qu'un homma a
acquis beaucoup de répu:ation ou de gloire à
peu ài trais , pour dire , qu'il Ta acquise sans
beaucoup de peine ou de mérite. Con poca
'pesa i sinyï fatica ; scni.i stento. - On ap-
pelle à la l'aume , les fr-is , la dépense que
l'on fait dans le jeu. La spesa.
f RAISE , s. f. Petit frui". printanier , qui
est fort agréable au goût, et qui vient sur
une plante très-basse et très-petite. Travola ;
fra^ula. — On appelle arn-i le mésentère et
les boyaux de veau et d'agneau, liete ; fai-
nicolo i omento. — Frd\ià , espèce de collet
qui avoit plusieurs doubles et plusieurs plis
ou goderons , et qui tournoit autour du cou.
Sorca dì collare increspato a ;;uisa di cannon-
cini^, che usavasi anticamente ', dicesi anche
colUirt alia spagnuoia. — Kang de pieux qui
garnit une fortification de terre par dehors ,
s'ers le milieu du talus , et qui présente la
pointe à l'ennemi, l'a/iìiata ; pdli-,iato ; pa-
lificata. — 1'. de ellisse, torme des meules
et des pierrures de la tête du cerf, du d.iim
et du chevreuil. BernoccoUtti , ch: cingono U
radice , o ccf^po de* palchi de* cervi , o delle
corna de' dami e capriuoli. - T. d'Arts, es-
pèce de forêt dont les Horlogers et d'autres
Artistes se servent pour faire des creux pro-
pres a noyer les têtes des vis , et pour d'au-
tres usages. Pe\\o intasliatoin cima permia-
no, per incavare.
i-KAISE', EE , part. V. le verbe.
FivA['>ER , V. a. Plisser à ta manière d'une
fraise. Increspare. — 'f . de Tortìf. Garnir de
pieux par dehors un bastion, ou un autre
ouvrage de terre. Valijlca:e ; far palifica-,!.
f KAISETTE , s. f. Pente traise.' Pucolo
collare alla spag^nola. V. Fraise.
FRAISIER, s. m. La plante qui proJuit
les Iraises. Fragaria ; jianta della fr.i^o'a.
FRAIVIL, s. m. Cendre du charbvn de
terre dans une forse. Cenere del carbone fos-
sile , che si cava dàlia fucina .
FRAISOIR , s. m. \T. de Doreurs , de Lu-
thiers, etc. Espèce de forêt dont on se sert
pour^ creuser un trou , et l'élargir assez à
l'extérieur , pour y river la tète d'une vis ,
de manière qu'elle ne surpasse pas le reste
delà pièce. Saetta d'un trapano. ~ T. d'E-
kenistes. Se dit d'une sorte de vilebrequin qui
sert à percer des trous dans des matières peu
épaisse». Trapano a petto che ha unapiccola
sa ttu[ia per lavori gentili.
FRAMBOISE, s. f. Fspèce de petit fruit
bon à manger, qui croit sur un arbrisseau épi-
neux. Lampione : lampone.
FRAMBOISE-, ÉE , p,irt. V. le verbe.
FRAMBpISER , v. a. Accommoder avec
du jus de framboises. Conciar con lampioni,
o lamponi.
FRAMBOISIER, s. m. Pisnte épineuse
quipo.-te des framboises. Rovo id^o ; la pianta
del lampione,
FRANC , s. m. C'étoit autrefois une pièce
de mcnnoie valant vingt sols ; aujourd'hui ce
n'est plus qu'une monnoie de compte de mê-
me valeur. Franco; lira tornese.
F.;ANC ,F.< ANCHE, adi. Libre. Franco;
Lbzro ; che è pradone ; che ha signoria di se.
— F.xempt d'impositions, de ch.irges , di
dettes. Esente; immune ; cite hajra.îchiyia.
Franc de port. Franco di porto. — On dit,
louer par franche , lorsque plusieurs peisoii-
nes jouantà qui aura quelq.ie étoffe, (jueiq.ie
bijou , etc. conviennent que celui qui gagne-
ra , ne payera ri:;n pour sa part. Fart a salvar
la posta. - Avoir part franche d,:ns quelque
alîa;re , c'est en avoir sa part s;:ns rien con-
tribuer. .4ver la sua parte, o entrar In '-arte
scnia j,.etter nulla del proprio. -_ fig. Fr.nc
de toute passion, franc d'ambition, Iranc
d'eovie, etc. libre et exempt de toute pas-
FRA 353
sion , d'ambition, d'envie , etc. Libero ,
esente , immune d'ogni passione , ec. — fran-
ches lippées. V. ce mot. - Frane , signi-
fie aussi sincère, candide, loyal, qui dit
ce qu'il penie. Sincero ; schietto; pten di
candore ; ingenuo ; leale. - On dit , un franc
Gaulois , pour dire , un homme de bonne
toi ; ce qui se dit quelquefois en mauvaise
part, pour signifier un homme simple et
grossier. Buon uomo. - On dit, qu'un cheval
est franc de collier , pour dire , qu'il tire
bien , sur-tout en montant. 8iion cavallo
di tiro. y. Collier. - frane, se dit aussi dans
la signification de vrai, et précède ordinai-
rement le sub.tantif. franc mâle , franc pa-
tois, etc. l'ero; schietto. En ce sens , il se
luiiit a toutes sortes de termes injurieux i
et il se dit par énergie, et pour leur don-
ner encore plus de force. Un franc co-
quin , un franc menteur, une franche co-
quette, etc. Un vero briccone ; un gran m-n'
titure , ec. - T. de Sculpt. Peinture , etc.
Un dit , un pinceau , iln ciseau , un burin
franc, pour dire, libre, hardi, aisé, qui
paroit avoir opéré sans timidité. Franeo ;
bravo ; facile ; che ha bravura di penneuo
di scapello , ec. On dit, dans le memi
sens, la miniere et la touche sont fr-nches.
Maniera f.tnca. - franc , se dit aussi dans U
jlgmncaiion dentier, de complet. Intero;
co.iipno. - Franc , se dit aussi des arbres qui
portent du fruit doux sans avoir été greffes
par opposition à sauvageon , qui se dit des
arbres qui ne portent que des fruits àures, à
moins qa ils n'usent été greffés. Albero c'-e i
nato dimestico , scnia che sia stato mestiere d'
annestarlo. - En ce sens , on dit , enter franc
sur franc, pour dire , entcir un scion d'un
.ubre franc sur un autre arbre franc. Anne-
star dimestico sopra dimestico. Et, enter franc
sur sauvageoH. pour dire, enter im scion
d arbre franc sur un sauvageon. Et dir.i
ces phrases , franc est employé au substantih
.■innestar dimestico sopra saivatico, — T. de
Mar. Rendre le navire franc d'eau c'est
y mettre l'eau haute , et le vuider par la pom-
pe.^^^^rrarj ; render U nave aggottata ed
asciutta , dì piena d'ocjua cl.: era , per meni
delle trombe, ''
FRANC , adv. Ouvertement, résolument
sans déguiser , sans biaiser. Francamente ;
liberamente ; apertamente ; rlsolttlamenie ;
confrancheiia. -Franc , signifie aussi , absc-
lument, eiiuèrement , sans qu'il n'y m i,.
que de rien. Assolutamente; affatto ajatu ;
intero intero.
FRA.VC-ALLEU, V. Alleu.
FRA.NCAiXHER, V. Archer.
FRANCATU, s. m. Sorte de pomme.
Elle se conserve long-tems ; c'est son seul
mente. i,orta di mela poco buona che si r.-i
conservar lungamente.
FRANC-ETAB„£, T. de M.ir. Ón dit
que deux vaisseaux s'abordent de franc-éta-
D:e , iiùur dire , qu'ils s'approchent de m..-
niere a s enferrer par leurs éperoni. Abbor-
darsi di punta ; dar di punta , o di sperone
IH una galera.
FRANC-F!£F , V. Fief.
FRANC-FU.MN , i. de Mar. V. Funin.
FRANCHH.MENT, adv. Avec exemotion
de toutes charges , de toutes nettes. E'n ce
sens , il est terme de Pratique. Franco e .* ■ -ra
da ogni carico , servigio , ec. - Sincéreiient
ingénument. Francamente ; insenuamer.te ;
s!iiceram:n-e ; schiettamente.
FRANCHI, lE , part. V. le verbe.
FRANÇtiiR V. a. .Sauter fr,inc , p.nser
en sautant par-dessus. Saltare; sormont.:re i
superare. - Ft^ncìiK , signiiie aussi, passer
vigoureusement, hardiment des lieux, des
endroits difficiles. faMare aràitimentc ; supe-
rare ; v.ijlcare ; trapassare. — Franchir les li-
mites , franchir les homes ; passer au-delà
des bornes. Oltreiassare 1 limiti; andirea'-
tre ; andar p'.ù In là. - Fr,;nchir les bornes du
devoir , de la pudeur ; no pas se contenir dans
les bornes du devoir , de la pudeur, etc. Ec-
cedere , oltrepassare , riolari i limili deldars-
356 FRA
re , diìla vtrtcorJU , ce. - Franchir toii'es 1
sortes d'obitatlii i n'ètte retenu p.r Ij ton,!-
déraiion d-;mcune diftcì.ltc , sutmoiner tou-
tes sortes i!^b,tûClts. ^"'^ ""'■';""••" 'A
BonÌj.Yjrj.ic^..,ifl/«rt-3. - Frandiirlemoti |
exprimer en propres ttrmes une chose que ■■
In bienséance et l'honnêteté empcchoient^ eie
cire ouvcri;nient. Dir ch.jmmcme i i^:' ■
schietto ; li r apertamente, con vocaholo y
erto co che la decenia , L'u.usia non permet
- Frsnchit le mot, 5Ìs;ni1i= aussi irononcL-r
enfin une diose à laquelle en avoii eu ile 1
Beine à se résoudre, hisolverst a « .
earsi a parlar chiaro. - franchir une roche.
T. de Mar. C'est passer par-dessus. Pflî«/-£
uno scoglio ; panare scpra uno scoglio. _
f RANCHILE , s. f. hxeinptiLUi , imtnu-
•..A c.^«^;-.\.;^ - /'rrtnrh.Tta ; eser.tione
ritc. Francmsia ; frane h^Ua; --- ,.
immtiniii. - On aj.pcile Irjnchises^, les d- -
d'asiles atta chiis à certains heux.^i rancl.isja
-Liberté; mais en ce sens, i! nai;ueredu
sa"e qu'en l'oésie , ts' en parlant d amour. Il
est vieux. Libertà ; franche„tt. - Smcerité,
candeur. V. ces mots. - T. de Peint. V
Franc.
FRANCIsr, ÌE, part. V. le verbe
FRANCISER, V. n. Donner une termi
raison , une inflexion françoise à iin Tom ,
i un verbe d'une autre 1, angue. Dar una
desineii-i francese ; fruncesesetare. - Il -_-
aussi en parlant des personnes, et ne sem
ploie qu'.-.vic le pronom personnel , pour
dire , que quelqu'un prend l'air , le mr -
tien , les manières françci.es. Injrancesa
prender !: manière sfrancesi.
FRANÇOIS, s. m. On ne le met pas
comme un nom de Nation , mais comme une
mot qui a une si^nilical1on et une eiK-rgie
pariiculière dans quelque façon de parler;
ainsi on dit, parler fr.;nsO;s, pour dire,
«xpliqu-r nettement son iniention sur que.-
uue affaire. Parlar chiaro ; francamente.
V. ParUr. - f'arkr françois à quelqu'un ;
lui parier avec autoriié et d'un ton me-
naçant. Parlar i:nperiosamcnte , minac-
ciosamente. - En bon françois , adverbe.
Franchement et sans ménagement. Franca-
mente; cliiaramente ; ay ertamente ; ardita-
mente ; senia harha\iale.
FRANC0L1N , s. m. Sorte d oiseau plus
gros que la perdrix, et qui est excellent à
inancpr. Francolino.
FRAN'C-QUARTIER , s. m. T. de Blason.
On nomme ainsi lo l'remier quartier de Vécu
qui f st à la droi'e du chef. Oiiarto franco.
FR.\NCREAL,s. m. Sorte de poire. II y
en a deux espèces , d'I.ivcr et d'été. L une et
l'.iuTe ne sont pas iVrt estimées. Horta di pera
iiffioyreiio. ,
FRANC-.SALE, s. m. Droit de prendre
à la Gabelle certaine i|iiaiitité de sel sans
payer. Hiritro di prindcre una certa rjuan-
dia Gab: lia scnia pagare.
TùIIPIN! c ,n V *rr
FRA
mèle de François . d'Italien , d'Espagnol ,
et d'autres LanBues , usité dans le Levant.
'franquette. 11 n'a d'usaje que danL
cette pl.h.e familière: A la fr.uiquettei
franchc.ncnt, ingénument. V. ces mots.
FisAl'fANr , ANTE.sd). Qui SI rprend ,
qui sa=i[ î'imasmation ouïes sens. Surpr^n-
nte; c^'. reca stupore , maraviglia. . .
F.<Ari>Arvr, s. m. l.baset peu usitc. Li-
bertin , c'cbauehé. V. . lit
F;\''il- s. f. Empreinte que le balan-
" '■ 't sur la monnoie. Como ; L'impronta
coniata nJiamenasl'a.o moneta.
FKAl'I'E', ÉE . p.irt. V. le verbe. -- On
t d'un drj|) qui est bien travaillé , et qui
est f.Tt et serré , que c'est un drap bien :
frappé, ranno ben assodato, ben soaaio- - ng.
En p;irl.,i.t d'ouvr.naes d'esprit , un endroit
b;en fr.'ipé, un portrait br.-n fr.-.ppe, des
vers bien frappés . pour faire entendre qu d |
y a beaucoup de force et d énergie, ben la-
vorato ; ben fatto ; ben espresso ; entriico ;
forte. - hg. tln homme est frappe a un Don
ou m.-uvais coin , c'est-à-dire , qu il a reçu
de bonnes oude mauvaises impressions, qu on
l'a imbu de bonnes ou de mauvaises opinions.
es stato bene o mal educato; che e stuto
b.Kiio di b.ione , o di cattile "^""'"'f;
- hs. Etre frappe d'étonnemtnt ; c es. être
saiii d'étonnement. Essere sopraffatto dai.o
sapore ; esser sorpeso da marav.riia. uè
vin e;t frappé de glace , .'''•■«-à-^'^'^ ',1",^',"
"a fait rafraîchir dans la glace durant quel-
Kinfrescato cm d.accio-
FRA
'"fi; ANC "ta ÛPÏn" s."<nr vTÀrcher
FR/iNC-TILLAC, V Tillac.
fil ANCE, s. f. Tissu de quelque fil que
ce soir, d'où pendent Its filets, et dont
on se sertpour ornement dans les habits, da...
les rioi'Hcs. Frii«j»(<i; cenr; balzana..
FRANGE', â.'î, tart. V. le verbe. -T.
deBh'.son. 11 se dit des e >nfanons qui ont des
fr-' "'S d'un autre émiil. Frangiato.
.*.ANf;i;R,,v. a. G.-rnir de franga. Guar-
nire . ornar ili franale ; fiant^iare.
FRANGI ft, et i|uelqur--uns FRANCIER,
s. m. Artis-n qui fait de la frajigei Colui che fa
tvndelef..,'r.
FUANGII'ANE, s. f. Pièce de pâtisserie,
faite de crème , d'ainmdes , et d'autres iii-
jrédirns. M.rr-^apanc. - Fr»n.;i|)ane , se dit
au'si d'une ;ii>;<ede parfum, trangipana.
FRANGII'AMER , s. m. T. de Botai.
Arbre d'.^ir'ri,ue dont les fleurs iont d'une
cdeurarré.ihle. A'.bero americano così detto.
FRANOL'f.R , s. f. T. de Botan. Ar-
brisseau -.lontrécorce moyenne est purgative.
et bonne dans l'iiydropisic , la jaunisse , etc.
fP.ANQ'JE. sdj. U se dit d^un iar-)i]
les moir.ens. ìunjrescaio v't ..■..'---- .
f KAr'EMENT , s. m. 11 ne se dit que de
l'action de Moyse, frappant le rocher pour
faite sortir de l'eau. Percotimento; ma ai-
..A solo delle Tavole , o altre pitture rappie-
sentanti Mose che percuote la. rupe per Jariie
caturirc t'acqua. . . ,
FHAPIER, v.a. Donner un ou plusieurs
coups. Penuotere; battere; colpire; dare.
~ Il est aussi neutre. Frapper a la porte, tic-
chiare, bussare a'ia porca. L'heure a frappe.
Vora e sanata. Frapper son coup , c'est taire
son effet. Farli suo effetto. - Frapper de la
monnoie . frapper des médailles ; c est im-
primer sur le métal prépaie pour la monnoie
ou pour les médailles , la marque ou I em-
preinte oue l'on veut donner. Conlare ; in,-
prç.-.tarc 'monete o medaglie. - Il se dit aussi
de l'inpression qui se fait fur les sens , sur
l'esi.rit. Ferire; toccare; mucvere ; commuo-
vere; smuovere. - Frapper .ì route. T. de
Chaise. Faire retourner les chiens, pour les
faire relancer le cerf. Richiama- i campe'
rimettersi sulle fatte. - Frapper des lumières
vives d.uisun t.-.hleau , c'est éclaircir les ob-
jets , comme la lumière elle-même. Umegs'ar
Iurte. On riitausiifrapper des touches, pour
dire , toucher avec hardiesse. l'ennellegeiar
con fiancherà , con bravura. - Frapper une
manœuvre. ì. rie Mitrine. Attacher cette ma-
nœuvre à une des parties du vaisseau , ou à
quelqu'autre manœuvre. Dar volta ad una
manovra; isj.tre una manovra. - Fr.'pper ,
en T. de Manuf. 'tisserand, etc. Serrer pir
l'.xtion du battant le coi"; de navette qui vion
d'être lancée et qui ferme la liaison de w
trame avec '.i chaîne. Colpepsiare.
FRAPi'EUR , rusE , s. m "'
celle qui frappe. II est familie
r^ombatore ; ^ombolatore ; ferii
lajc. Fcritrice; ^imbolati
le; uns pour les .autres. Cai ita fraterna.
FRATLif.NELLE.VIf.NT , adv En frere.
d'une matière fraternelle. Iratellevolmcnie;
Irat-r.ia.Tcnte; da frat.Ho.
frate;. NISER, V. n. \ivre d une ma-
n'^;eir..iernelle avec quelqu'un. Vivue came
\jlJ'i a modo di fratelli. .
FRATERNITE", s. f. Relation de frère i
frère. En ce sens, il n'a d'us.ge que daiisle
D:d:'Cti"ue. Fratern'tà. - Union fraternelle ,
amitié ïraternellc. Fratell'ar.xa ; iraternita;
llimest'chi-.-la ; inlrir'sichena fratelleveU.
'- La liaison étroi-e que coi.-rat'ent ceux ,
qui , sans être frères , ne laissent pas de se
traiter réciproquement de frères. Fraternità;
FRATRICIDE, s. m. Celui qui tiie son
j frère ou sa sœur. Fratricida ; ucciditor lii fra-
tello. - Le crime que commetcelu; qui tue <oii
frère ou sa sœur. Fraiicidio; uccision dij'u-
" FRAUDE, s. m. Tromperie, action t
de mauvaise foi. FrWe ; ing.-inno ; ir,
tranello ; bararterìa ; gherminella. - En li -
de adv. Frauduleusement. V. ce moi.
FRAUDE', ÉE, part. 'V. le verbe.
FRAUDER, v. a. Tromper, decevoT.
Frodare ; incannare ; gabbare ; truyir. , i-J-
rattare. - Frustrer par quelque fraiiae. trau-i
dare ■ defraudare. - Frauder les tiro.ts du]
Roi ,' frauder la Gabelle; c'est m.inquer pat
fraude à p.iyer ce qui est du pour les'iroiii
du Roi , pour la Cbelle. Frodar i diritti , m
Gabella. r r- i •
FRAUDEUR, eusp:, s. m. et f. Colin .
celle qui fraude. Frodatore ; frjudçtenu
fraudatore ; ingannatore au musc Fraudatine
'TrAUDULEUSÉMENT . adv. Avp.
fraude. Fraudole.itcmente ; fraudulenteii.---
fraudevolmenie ; ingannevolmente ; v:\ -'-
I de la
ît f. Celui,
Percussore ;
: ; battitore.
j battitrice.
''"'frauduleux , EUSE, ad). Enclin ai
fraude. Fraudolento ;Jraudolenic ;frodo.cnte
invanna'ore — Fait avec fraude, traudii
lento ;fiaudolente ; frodolente , pien difode
ingann.vole. . .
FRAXINELLE , s. f. Plante ainsi apn 'e '
parco que ses feuilles approchent de e
de ftéue. La singularité et la bcaut
fleur f.int qu'on la cultive d.ins le;, i -
Les fleurs et les racines de la fra;.:r.;
une odeur forte ; el'es 'ion' cephal'que? ,
diaque; , et ont plusieurs autres venus i
sireHa ; ginocchietto ; di-tairo biraco.
f l'.AYE', if. , part. 'V. le verbe. C
frayé. Via battuta. _
1 R.'WER, V. a. Marqii"r , tracer. Eni
sers , il ne se dit guère qu'en cette phrastj
Fnn-et le chemin. Fare, battere, aprir •]
s'r.r.la. - fig. Se frayer le chemin a une d]
Br.'té , à un emploi ; disposer les choses noi
p.irvcnir ;i une dignité, ,a un emploi. Fai]
scala o strada a una dirnità , ad una cane
- Fr.iyer le chemin à quelqu'un , lui i
le; ouvertures, lesmoyens, l'exempl-.; •
qu.''qiie chose. Fare scala; dare avi- ■■
- .'■tóler, frotter contre quelque choc
cher quelque chose en rassant. Frefc'
:are leggermente ; sdrucciolare sojra i.n
- Frayer , v.n. Il se dit des poisson! . ..
ils s'approchent pour la génération. , .
gare; andar in fregola. -X)ei chose, qui s
sent, qui diminuent de volume parle Ir
tement
IRASQUE.s. f. Action extravagante, im-
prévue , et f..ite avec éclat. Il est fam. t.i-
pns'eria; rivetta ; cervelUnaggine ; scappata.
FRATER, s. m. Mot transiiorté du Latin
dans notre Langue , sans aucun diangemem ,
et dont on se sert, pour dire , Garçon Chi-
rurcien. G<7/r-/ne( /u>»r.i;o. .
FRATLI'vNEL, elle , .-di. Qui est propre
i des frères , tel qu'il convient entre des
frères. Fraterno; fraternak; frateilevole;
f'.ii-l! SCO. - La charité fratirnelle ; la cha-
rte que les Chrétiens', comme, enlans du
mime pète pat le Baptime , doivent avoir
, qui W1..Ì1U....... «^ .- - ...... --
ent. Fregare; usare ^ ce n furiar Iregand
Ilio. - fig- Convenir , s', ccorder. Il i
f.irnilier. Unirsi; accordarsi; star in pac
'^FRAYEUH ,"s. f. Peur , crainte , émotio
agitation véhémente d- l^me , causée i
l'image d'un mal veritab'e ou appare.
Spavento; terrore ; pttira ; sbrgottimetit
spaventamel>:o ; smago.
KRAYOIR. s. m. T. de Chasse. M'Tf
„ireVtent sur lès. b.Mive.iux , contre N
nuLls le cerf a bruni son bois nouveau , ne
j^nrhcr laueau velue qui le couvre. iÇi
Z festoie' tronchi degli alberi lucmde
F R E
FRAÌlJRE . s. f. T. de Chasse. Action des
cerfs qui trottent leurs bois tfntre les arbres.
fregatura.
FRELîAîNE, s. f. Trait de libertinage,
folie eie jeunesse. Il est familier. Cap&suc-
Ha; scappata i i isord.ne i cjtt!van\uola.
FKEIJUN, s. m, hspéce de roulement
et de ircmbltment de vuix cjns le chant.
7rtilo.
FREDONNE'^, v. n. Faire des fredons-
Tmljre ; ^ ,.r^h cablare.
FRl-GAiE., s. f. Sorte de vaisseau de
guerre ce haut bord , moindre -2t l tus léger a
.U voile que les grands Vdisse:iiix. fregata.
,— ¥téi.?.te lépère , c'est un vai. beau de guer-
re voiOer , qui n'a qu'un pont. ïlestordnai-
rem;.nr monié depuis seize jusqu'à vin^t-cmq
riict-'S de Ciinon. fr:gata Ui:i;icra. — Frégdte
d'avis, t'est un petit viiissciu qui porte des
paquets etdesûrdveî à l'innée, pour aller
rectiincître les v,iissecux. Corrltra ; jugata
gemerà. — Fregate, oise.iu de mer, ainsi
rommé, prrcc que son vol est très-rapide.
Soi :a à'' uccello marino cosi ditto ^ a cagioni
di//-! rapidità del suo volo,
f KlGATON , s. m. T. de Mar, C'est un
bâtiment Vénitien, commun sur le Golphe
Adriìtiqr.e , coupé à coupe carrée , et qui
pone un artimrn, un grand màt e: un beau-
•pré. Marsieuana; fregatone.
FREIN . s. m. M.)rs , la partie de la bride
qu'on met d^n; la bouche du chevni pour le
ÇOiiverner. F«coj morso. — ftg. Ron§erson
frcn : c'est retenir en soi-même son dépit et
53 colère , s.;-.L> !*o".£r f. ire éclater. Marinare ;
roàcn a freno. - T. d'Anat. Ce qui bride,
retient une partie. Frenulo -y filetto. — ttg.
Tout ce qui retient d.ms le devoir, ^reno j
tc^no. — Frc'ns ou refreJns , T, de Mar.
Ce sont les vcf.ucs qui , après avoir frappé
ruderrrent contre les rnchers , bondissent
b^n loin. Rïba.io c rlical-io ddic onde . de
■": mare.
LA.'viPIF.R , s. m. T. de mépris .
,:i se cert , pour signifier un homme
M, et oi\i n'e>t bon à rien. 11 est bas.
' :'a succ:ot:\ pan perduto -^ merendone i
J.ATF.', jÎe , part. V. le verbe. —
11^. ^t r.im. ()n dit qu'une chose n'est point
treiaiée , pour r.tr?, qu"cn n'a rîen fait pour
la rendre plus belle en apparence qu'elle ne
l'est en eftet. A'.^;i è fatturato ■, alterato ,
lisciato.
FRt(.ATER, V. a. Mêler qnelque dropue
d-ns le vin pour le faire parcÌTe (*lus agréa-
ble :i la vue et au goiìt , comme font les
C?baretiers. Fatturare il vino , alterarlo ,
FRELE, ôrf|. de tout g. Fraglie , foible ,
ai5é à cssser , r. rompre. Fra^th ; /raU ;
frar.B'tbilc ; fa:'U i rompersi ; d^ijcato, —
Frcle , s. rn. Nom qu'on donne dans plusieurs
pays , à de jeunes filles , et qui répond à De-
moiselle. V. ce mot.
FRFLER . T. dz Mar. V. Ferler.
FRELON , s. m. Sorte de presse mou-
che puèpe. CaUhrons. 11 ne faut pas irritsr
les frelons. Non biscuna stui^ican i calabro-
FRELUcàlt, s. f. Petite houpe de soie,
sottsnt d\in bou'on , du bout d'une s^anse ,
ou de quclqu'autre ouvrage. Fhchato ;
na^pina,
_ FR ELUQUET , s. m. Il signifie un homme
i léger, frivole , et sans mc'r'te.Il est du style
fcm. Frasca ; fraschetta ifriiidU ; f-v/nlUno;
falimhdh. _ ^ ■'
FREMIR , r. n. Etre ému avec qrelque
espèce de tremblement , causé rar la cra'nte
ou par quelqu'autre passicn. Fremere j stre-
f'idre ; /n:ni!tjre ; f'cmire. — Frémir , se dit
aussi de l'eau et de toute autre liqueur ,
totsiiu'elle chatilfe , et qu'elle est prête à
bouillir. Grillare i sorgogliaTc\ principiar à
iolàre. - La mer frémit ; c'est lorsqu'elle
commence à s'agiter. Fremere ; romôrcss'-fe;
, Mrtptiare.
• FftEAUSSEM£NT, s. m. Espèîe d'érao-
F R E
tion , de tremblement qui vient de quelque
pr.Siioii violente. Fremilo ; or/-„/-* ; raccaprlc-
o. — Tremblement qui vient de quelque
disposi'ion. Fremito ; tremore. — Ccmneu-
cement d'agitation dans lei corps naturels.
Fremii»; a^itaiione i c:>rimo\ionz,
F:\ENE, s. m. Sortede grand arbre, dont
le bois est sans nœuds , et a les libres
ex:rèmcment longues. fiass:no.
F.<E.'.\LME. s. f. Egarement d'esprit,
ilién..rion d'e>prit , fureur violente, Fk/icì a\
dei'rio ,/j'.i::îtcu -, vaneggiamento, — Toutes
sortes c'extrémi"és où l'on s'jb.tndunue pjr
l'emportement de qutl^.ie passion qu;; ce
soit, frenesìa ; umore ; pensicr Ja/ttastico ,
delirio i vamggijmentu j ec*:esso d'amare ,
di collera , ec.
fXE'NE'liQUE , adj. de t. g. Atteint de
frénésie , furieux. Frenetico if rencticantz-^
farmticj ; delirante ; furioso. Il se prend aiissi
sub;i:,u>tivement.
FRE'VULiMMENT , adj. Souvent. Fr-:-
spes
FRE'QULNCE, s. f. Kéitérution qui se
fait souvent. Frequenta. — La fréquence du
pouls ; c'est la vitesse du battement du poids j
Frequenti , celerità del pulso,
FRE'QUENr , EME , adj. Qui arrive
souvent. Frequente ; che accade spesso. —
Pouls fréquent, c'est un pouls qui bat plus
vite qu'à t'ordinrûre. Polso frequenti.
FREQUENTATIF . adj. m. et quelque-
fois subst. - T. de Gramm. 11 se dit d'un
verbe dont la «.'gnincation se réd-ait à mar-
quer l'action fréquente de son primitif. F.V-
FRE'ÇUENTATION , s. f. Hantise, co n-
mumcation avec d'autres personnes. Fre-
qacntaxionc ; octrrijî/one ; comurùcafiom \
l^usare. — La fré^uentarion des Sacremens ;
c'est l'usage fréquent du S.icrement de Pé-
nitence , et de celui de i'Euch^ristie. Frt.-
^ucnia de* S.igramenti.
Fi;E'QUENTE',ÉE, part. .Sor plus grand
usage est d'être joint avec des noms de lieu ;
ainsi on dit, un palais, un jardin fréquenté,
fort fréquenté , pour dire , un lieu où il y
a ordin.iiremen: beaucoup de monde , où il
va ordinairement be-ucoup de monde. Fre'
quentato ; pala-^o , giardino frc-ìuentato ,
dove capita di molta gente,
FKE'QUENTER, V. a. Hanter souvent.
Freqi^entars ; conversare ; usare, — Fréquen-
ter les iiacremens , c'est aller souvent à
confesse, et communier souvent. Frequen-
tare t sa^ramznti. — v. n- Faire de fréquen-
tes visites. 11 est fam- Frequentare ; visi:^rc
sovente, — Avoir un tré:;uenc commerce.
Usare: tratta'-e ; aver c-jmme cio \fre']uer.t.îrc.
FREQL'IN , s. m. T. de Comm. Sorte de
futaille du nombre de celles qui servent à
entonner lessucres , les sirops et autres mar-
chandises sujettei au coulage. Botte da ;.vc-
chero , sciroppo , c srmÎii.
FRERE , s. m. Celai quî est né de même
pè.-e et de même mere , ou de l'un de»
deuxseilemcnt. Fr,i:cl'o. — On dit frères
de père et de mère , ou frères pcrm.iins ,
en prirl:;it de ceux (]ui sont né; dy mcaie
père er de même m^re. Fratelli germani ;
fratelli carajU. — Frères jumejux , de deux
frcres qui sont nés d'une même grossesse.
Gemelli. Frère de père, ou frère cons-m-
gnin , de celui qui n'est frère qiie du côté
\>zt''vnQ\.Î'raîiUo dì padre , e non di madre ,
ou absolument , fratello. Frère de mers ,
ou frère utérin , de celui qui n'ei: frère qvi^
du côté maternel. Fratello uterino. Deini-
frère , de ce'ui qui n'est frère que du pere
ou do la mère. Et , Frère naturel , frère bâ-
tard , frère du côté gauche , do ce'ui qui es:
né ce même père ou de même mère , mais
non en lé,^iï:me mariage. Fratello naturale^
o sia bastardo. — Frère de lait; c'est l'en-
fant de la nourrice et son nourrisson * qu'elle
a' nourrii du même lait. Frarello ci latte. —
(^n appellcit autrefois Frères d'arm?s , les
Clievaliers qui avaient contracté amitié en-
jsmblç àia Bierre , en protestant dea« s'a-
FRE 357
handonner iamaîs , et en se donnant Téci-;ro-
C(Uement le nom de Frère. Fr.^c/.'o ; ccnpa-
gno d*arme. Tous les Rois dï b Chrétienté
se donnent le titre de Frères en s'écrivant.
— Frère se dit aussi de tous les hummeî
en j;énéral comme étant tous sorris d'iia
raème père. Tous les hommes sont frères
en Adam. Tutti gli uomini sona fr.uUit in,
Ad m.j. — Plus particulièrement, de tous
les Ch.'étiens , comme éti^nt tous enfans de ,
Diea p:.r le Baprème. Tous les Clircriens
sont Frères en i£SUS-^..HftIST. T.rti i
Cristiani sono f^teUt m GtSU CHiSTO,
— Dans ce mèrne sens , les Prédicateurs ,
en parhnt à leurs auditeurs, les appellent^
nve; Frères. Fratdii mici. - T>tre ijue tout
Religieux prend d;ins les actes pubbcs , et
le nom que l'on donne ordmairement a tout
Religieux qui n'est pas prêtre. Fra.; padre^
— Frères , au pi. est nui^i un nom q.ie l'on
joint au titre de cerr^ins U'dres Kelii^ieux.
Frate f fra. — Frère Lai, Fcore Convers ,
c'est un Religieux qui n'est point dans U
Céricature , et qui n'a été reçu dans un
iMonastère , que pour rendre un service
luanjel à la m.ûson. Fratello ; La'co \ Con-
verso.. — Faux-frere, c'cic celui qui trahit»
ou une société , ou un particulier de cette
socîozé. F rateilo fai so ,d'j7cali. — Populaire-
ment, bon frère tc'e«*t un hu-nm^ ';ins souci ,
et qui Q'aims (la'a faire banne chère et à se
divertir. Spensierato.
FKERO VS , s. m. pi. Terme populaire.
Nom que te peu.ile donne , à Paris . aux
Augustins Déchaussés. Agostiniani scalfì.
FREÌAIE , s. f. Hsoèce d'oiseiu noctur-
ne , que le peuple cro't de mauvais augure.
Strige ; allocco, Vulsairentent , Gufo saivc-
FRESQUE , s. f. .S"orte de Peinture ap-
pliquée sur une muraille fraîchement enduite»
pittura a fresco.
.FRESSOilE,_s. f. coll. II se dit de pîu-
sieurs p,îr'.ies in:é*ienres de quelques nut-
miux , prises ensemble , comme sont i.»
foie , le cœur , la rate et le poumon. Frat*
taglie.
FRET , ou NOLÎS , s. m. C'est le lou.ige
des vaisseaux , et c'est ru'.si le port et 'a
voiture nu'on p.-ye pour qMf»lque portion de
mirchanaise qu'on charge *ians un vaisseau.
C'est au^si le prix du naliïsement. NoIq
FREiT'^:-. tK. \:zzx. NJe^'-iato.
FRETr.MiiriT . s. m. T. de Mar. C'est
la conven'irn qu'on fait pour le louage d'ua
vaisseau- Sol:^:;-o.
FRETEIl , V. a. Louer à quelqu'un, oii
prendre à lou:ige de quelqu'un , un vaisseau
pour transporrer di-s trouves ou des mar-
cha^ìdises. Nullegpare. Fréter par tonneaux».
No/eggi.ire a scsrso. Frétée cap et queue,.
Soleggiar p'.r intero^
FRETEUR , s. m. Propriér.nre d'un vais-
seau, qui le donne à louage à un Commer-
çant. Nolleggiator,.
FRETILLANT, ante , srii- Qui fré'lie^
qui se dcmene et ne se tient point en re-
pos. Lesto ; vivace ; frugolo j frugolino j che
non può star frtrio.
* FRETILLE , s. f. Visux mot. Paille et
autres pareilles choses. Motuiiglie \ paglie ^
"FfemLEMENT^,"'. m. Mouvement d<î
ce qui frétille.. Ginienia ; dlme/iameneo ;,
S"-\Jo,
FRETILLER , v. n. Se démener, se re-
muer, s'cgi'er. Dimenarsi ', muoversi ; s;;u:-;—
lare; ^uii^^are. - prov„ et pon. On dit d'un
homme, que les pieds lui frétillent , pou*
.^ire q^i'il a imparience d'aller; et que !.t
Isngue lui frérille, pour dire, qu'il a grand»
envie de parler. Aver un gran prurito ^ ima,
gran vc^'^a dì camm'nare y di favellare.^
FREtiN . s. m. T. qui se dit du petft
poisson. Pesciolini : pcsciatelU'. — I! se dit
iig. des choses de rebut , de nulle valeur, de
nulle considération. Il est du style famil. Ki.'
fiuto ; mondiglia i scsltumc; fecilj\ quel (As
3'i8 F R I
HŒTTE , s. f. Lien de fer , dont en se
sert pour empêcher que le moyen d'une
roue ne s'e..iie , ne se rompe. C'.rclùo del
ino;;a rf'unj ruoîa. — Frette, 7. ifArciii-
ttcturc hydraiii. Cercle ou ceinture de fer ,
dont on couronne U tète des pilots , pour
empêcher qu'elle ne s'éclate par les coups
du mouton avec lequel on les enfonce.
Cerchio di l'irro onde s'arma l'eitrcmità sufc-
riore dé pali , perchè non si sp^icchino neW
cffundarili .
fRfl fE", ÉE , adj. T. de Blason. Se
dit des pièces couvertes de bàtcns en sau-
toirs , qui forment des lozanges. Cr.ncclljio.
FRET l'Kiv , V. a. 7. de Mécun. Garnir
les cxtremitci des pilots , tuyaux de bois ,
etc. de cercles de fer , pour empêcher
qu'ils ne s'êcUtent par les coups , ou pour
les emboîter et les chasser de torce l'iiti
dans l'autre. Cerchiare i armare di cerchj di
Jerru.
FREUX , s. m. Oiseau qui ressemble fort
à la ciirneife , et qu'on nomme encore grolle
et corneille moissonneuse. Mulacchia.
FRlAblLIlK' , s. f. Qualité de ce qui est
ftiable. l'riabititi.
FRlAhLE , ad), de t. g. Qui peut aisé-
ment tire réduit en poudre, òminiincyole ;
friabile.
FiUAM) , ANDE,, ad). Qui aime les
bons morceaux , et qui s'y connoit. Ghlutto y
dciicaîo ', leccarda^ aiido o amante di buoni
bocconi, — On dit qu'un homme a le goût
friand , qu'il a le goût délicat , et qu'il sait
bien juger des bons morceaux. Cus:oJinc ,
cellcato. — On dit , un morceau friand,
un mets friand ; un morceau , un mets déli-
cat. Ghiotto ; delicato ; squisito ; appetitoso ;
gustoso \ S'' ferole. — On dit fig. qu'un homme
est friand de nouvelles , de comédie , de mu-
sique, etc. Vago j chiotto i bramoiO i volon-
teroso, — Friand , friande s'emploient aussi
subst. C'est un Iriaud , uns frisnde. Ghiot-
toncello ; shiotterello,
FlUANOISE ,s. m. Amour des bons mor-
ceaux. Ghiottornia ; leccornia. — 11 se dit
au pi. de certaines choses délicates a, man- )
ger , comme des sucreries et de la pâtisse-
rie. Giùottornia j vivanda squisita ; cibi
ghiotti y leccornia ; lecumc. — On di: fig.
et fain. qu'une femme a le nez tourné à la
friandise , povir dire qu'elle a l'air coquet
et éveillé. Civettuola.
FHlCANlJEAU.s. m. Tr.inche de veau
lardée , qu'on sert en entrée de table. Era-
duole
FRIC ASSE' , ÉE , part. V. le verbe. - On
dit fie;. Cet argent est fricassé , pour dire ,
que cet arient est perdu, que c'est d'argent
perdu. E^l: j tanto di perso , di buttato via.
FRICAiSli'E , s. t. Viande fricassée.
fricassea. Fricassée d'ab.itis. Cibreo.^ — On
dit prov. d un homme qui se connoît et se
plait à faire bonne chjre , qu'il est savant
en fricassée. Dotto di cucina. Et qu'un hom-
me est malheureux en fricassée , pour dire ,
qu'il n'attrappe jamais les bons morceaux.
Disgrajiato a tavola. Et au iig. qu'il est
malheureux d.ins ses entreprises. D'is;;\rJato
nelle imprac.
FRICAS:>ER, v. a. Faire cuire dans la
poêle que!:iU« chose , après l'avoir coupée
par morceaux. fr/i,'jï«î far una fricassea. -
fig. Dissiper en débauche et en bonne clicre.
hisca\-{arc ; Kubbvlare ; rumarsi ; ronsmna-
Tc , mand.:r male i suoi beni ; dissiparli.
FRICAS>EUR, s. m. Qui fait des fricas-
sées. 11 se dit d'un Cuisinier qui n'est pas
furt habile. Cattivo cuoco.
FRICHE , s. f. l'icce de terre qu'on a
l.iibsée quel'jue temps sans la cultiver, òodo ;
terreno sodo. — En friche , adverb. Sans
culture. Incolto ; seniA cultura ; scnyï dis-
sodare
F R I
Raff'reddare.
FRIGIDITE', s. f. Terme de Jurisptud.
Etat d'un homme impuissant, {'rigidità y im-
potenza.
FRIGORIFIQUE, adj.de t. g. Terme de
Phys. Qui e-juse le froid. Frisorifico ; che
ca;:onj freddo.
FRIGO TER , ou FRINGOTER , v. n.
T. d'Oiseleur. 11 sert à exprimer le chant
d'un pinson. Sfringuellare.
FRILEUX, EUSE, adj. Fort sensible au
froid. Freddoloso ; freddoso ; che teme il
freddo.
FRILLER , V. n. Terme de Teinturier.
Qui se dit d'un pét Uement qu'on entend
dans la aive avant qu'elle soit formée ou
remise à doux. Friggere ; ma dicesi del
vasello.
FRIMAS, s. m. Grésil, brouillard froid
et épais , qui se glace en tombant. Urina ;
FRIME , s. f. Terme familier , qui se dit
pour signiher le semblant , la mine que l'on
fait de quelque chose. 11 n'en a fût que la
fnine. Non ne lu fatto che la mostra , ha
solamente fatto riha di. ..ce.
FRING.ANT, ANTE, adj. Fort alerte ,
fort éveillé , fort vif. l'ivace , snello ; svelto ;
brioso i spiritoso. — K^n dit qu'un cheval est
fringant , qu'il a beaucoup d'ardeur et de
vivacité. Cavallo troppo ardente , troppo
focoso. — Fringant s'emploie familièrement
dans le substant. On dit d'un jeune hom-
me , qu'il fait le fringant, qu'il se donne
toute sorte de liberté , et que l'on ne peut
plus le soutenir. Cavcrviola; sfacciato,
FRINGOTER. V. 1 KlGOTEU.
FRINGUE'. ÉE, part. V. le verbe.
FRINGUER, v. n. Danser, sautiller en
dansant. Il est vieux. Saltellare; salterellare.
— Fringuer , v. a. Il n'est guère en usage
qu'en cette phrase : Frin;uer un verre, jeter
ne l'eau dessus et le rinc»;r. Sciacela
bicchiere.
FKIOLET, s. m. T. de Jardin
de poire. Sorta di pera. V. l'oire
FRION, s. m. T. d'Asr. l'etit fer atta-
ché au côté de la charrue. Ferro attaccato
all'aratro.
FKiUU , s. m. Terme de Mar. C'est un
terme dont ceux du Levant se servent pour
signiner.un canal , une passe. Vassaggio.
FRifE, ÊE, part. V. le verbe.
FRIPER, V. a. Chiffonner, bouchonner
■V. ces mots. — Gâter , User. Sciuppare
puastarCj logorare ; rovinare. fig. Consu-
mer , dissiper en débauches. Scialac-juare ;
distipare ; m.tndar a maie ; dilapidare i scip-
pare j consumare. — Manger gouîumciu
avec avidité. En ce sens , il est bas ; e
dans les autres , familier. Ingoiare ; inghiot
tire ; tranguggtare ; divorare.
FRIPERIE , s. f. Métier -d'acheter , rao
commodcr , revendre de vieux habits et d^
vieux meubles. Rtesiier di rigattiere. — Le
lieu où logent ceux qui font ce métier. Bot-
tega del rigattiere, — Friperie , les habits
les meubles (^ui ont servi à d'autres persan-
n:s _, et qui sont fripés et usés. Ciarpe
cenci ; stracci ; vecchiume ; robe usate ; robt
da rigattieri. — On dit prov. et fig. se jeter
sur la friperie de quelqu'un , se ruer , tomboi
sur sa friperie , pour dire , se jeter sur quel-
qu'un , l'outrager. Avventarsi addosso a une
e percuoterlo y oltrasnarlo , fargli villania ;
malmenarlo. — prov. et fig. Se inoquer d=
quclqi'iiu , en aire du mal. Sparlare . dit
male di alcuno.
FRll'E-SAUCE , s. m. Goinfre , Roulu
II est h.ts. Ghiottone , etc. V. Goinfre, f^oulu.
Fi<II'IER, 1ERE, s. m. et f. Celui , celi
qui flit le métier d'acheter et do vendre de
vieux habits. Rigattiere.
FRll'ON , ONNE , s. m. et f. Fourbe _.
qui n'a ni honneur , ni foi , ni probité.
ïruil'atore ; barattiere ; briccone ; l-iibone
guidone : cialtrone ; gaçlioff'o ; barone. — Oi
1 dit quelquefois qu'un (lomcstique est un fri
m
.Sorte de
IRlCTION, s. f. T. de Chir. Frotte-
ment que l'on fait en quelque partie du
corps. Fregamento i fregagione ; stropiccia-
mento. . ....
i'RlGIifJERi V, a. Ti Didaet, RcfroiJir '.ï^n , peur dite tju'il n'est pas fidile , qu'il
FRI
dérobe. Ladro. — Il se dit aussi familiitt
ment , d'un jeune garçon , d'un jeune écolit
i manque a son devoir par libertinage,
bauche. Monello ; mariuolo ; birbi
bricconcello. — On dit en badinant , et dai{
la conversation , d'un homme qui a plusieu-j
:ies , que c'est un fripon; et d'un
coquette , que c'est une friponne. Bricconi
elio ; jurbato ; furbacchiotto ; scioperoni
- Fripon est aussi adj. et n'a guère d'i
sage qu'en ces phrases :_ Air frij.on , a
fripon , mine friiJonne. Ce qui se dit coni
fment d'une jeune personne qui a l'i
coquet et éveillé. Scaltro; svelto ; r.
corto i smaliziato.
FRll'ONNÉ , ÉE , part. V. le ver:
FRll'ONNEAU, s. m. Diminutif i.,
de Fripon. ììricconcelio \ furfantellu .
roncello.
FRIPON.N'ER , V. a. Escroquer ,
ber, attraper quelque chose par Iol:
"^^ ffare ; barare \ barattare ; aggira-: .
musare; rubate. — 11 est aussi v. n.
des tours , des actions de fripon , ('.
bauché. Birboneggiare i far il briccone , J„,
aile dissolu'eue.
FRli^ONNERlE , s. f. Action de fri; n
Baratteria; furfanteria ; furberia ; wj
ria ; truffa ; frode.
FRIQUET , ou Moineau de camu
s. m. Moineau rie la plus petite e ,
Passera satvatica , o campestre.
FRIRE , V. a. Faire cuire dans une ;o,
avec du bnirre , du sain-doux , o
l'huiie bouillante. Friggere. — _ On du i i
tju'un homme n'a plu, de quoi frire .
uire , qu'il est ruiné ; et qu'il n'y a ■
frire dans une affaire , pour dire qi
a rien à pagner. Egli ha /ritto i n
nulla da f figgere.
FRI.bE, s.f. Pièce d'Architecture .
entre l'architrave et la corniche. Frci
Terme de Marine. Orneme.it de S^l.1; i
qui se trouve en plusieurs endroits »('
vaisseau. Fregiata. — Sorte tl'étorfe del.i
à poil frisé. Rovescio. - Terme de Gucr;
On appelle cheval do frise , une gro-,
pièce de bois longue de dix ou douze pied
percée de part en part de plusieurs troni
dans lesquels on met des pieux ferrés i
les deux bouts, pour défendre une bré;h
ou pour couvrir un bataillon contre la .
valerle. Cavallo di fisa. - ï'. de Ci,;:
Espice de toilo forte et ferme , mai. :
line que la toile de Hollande. Tela . '
- r, de Manufact- de Lainage. Macî.
sert à ratiner ditfér^ntes étort'es de I
en roulant les poils en forme de petites ':.
pes ou boutons. Aîacchina da accoton.rj
FRbE' , ÉE , part. 'V". son verb?. ' h-
argent frisé. Oro , o argento riccio. Broder
or frisé. Lavorar di riccio. — On n\<\-t
choux frisés , ceux dont la feuille est un
crèliée. Cavolo riccio, crespo , Tom.110.
FRISER , V. a. Crêper , anneler , lio
cler. Se dit principalement des chevcc
Arricciare ; increspare ; innanellare. - ,
dit aussi des étoffes. Accotonare; far !'.
cotone. Friser une chaîne ; c'est la se^ ■
et la faire courir l'espace de deux eu 1
aunes sur le pl.incher j en ten.uit u;i !
de la pièce dans la main , pour pe;;v "
jeter et la retirer , la secouer d'un .
d'un autre ; alors la ch:iîne s'ouvre
fi!s se détachent , la culle s'imbibe e-
ment , et la corde segripe de manière qu e
p.lroit frisée-. Accotonare ; rattinare , oarr.t
ciare il peto a' panni. - On dit tig. que |
vent Ir.s? l'eau, quind lien agite doucenu
la superiicîo. // vento inscrepa l'on-'
lig Ne faire ipie toucher superficiel -
Passare a fior di pelle ; toccare su/-' ■
mente, o passar vicino, - au jeu '.
paume, li b.dle fri e la corde , q.iaiid £,
la touche légèrement , en passant par-dess
Toccar la cord.t ; lagiiare. - En matit
d'alf.ires , on dit d'un homme qui a été bi
près de perdre son procès , de minqueru
affaire qu'il vouloir faire , qu'il a fris* I
PRO
mie. Mancò poco che non s'.l fallisse , cht
non ^li andasse a n:aU la lite y il nego^'o ,
n. — lig. et fam. \Jn hcmne a ftisé la
corde , Ic-sqii'i! a pensé èrre condamné à
mort. Egli ha fallito la cor.la , il Uccio. —
Terme c'Imprim. 5e dit des caractères qui
jaroissentdoublemjrit imprimés sur la fekiile,
lar le défciut de certsines pressei. Cette
oresse frise. Dans ce sens , !;■> mots friser ,
tapillotter et duubler , sont iyi-.onymes. Dup-
fieegiare.
FRIMEUR , ». m. T. de Dr-p. Ouvrier qui
rise les étfift'es. Accotonatore.
FRISolR , s. m. T. ri'Olévr. Ciseletpour
ichever les iig'ires Irappé^-s ave: le poinçon.
'tal.o. - liisîtuinenrpour frijer des ëcoti'es.
: ^OM , s. T. de Papee. Rrb-.it des chif-
t l'on emporte avec le délissage.
ÀÌ rifiut:o o inutiil.
l-KliiJTl F.', ÉÊ, péirt. \'. le verbe.
FKbOTTiiR, V. T.. Friser menu. Il ne se
il guire que par pl.iisanierie. InannclUie
ttoifir ricci mi::uici e folti. — T. d Inifrtm.
riier , Papilloter. V.
FRI^QUE , adj. de t. k. T. bas et hurles-
u!. îoii , mignon, délibéré. V.
fi^' OUîlT'i £ , s. f. T. d'Imprim. Chas-
■re hcndes de fer, eue les Impri-
?t:.»nt sur la feuille blanche , afin
-cr que ce qui doit demeurer blanc
FRISSON , s. m. Tremblement causé psr
froid qui ^récède la Ui-ae. Brivido ; ri-
■Clio dijchbrc. - n^. Emotion qui vient de
peur. liafcip riccio ; tremore ; brivido ;
tiadu; tremi 'o.
FRISSONNEMENT, s. m. Léger trem-
ement causé p.-.r les a;iprcches de la fièvre.
riyido ; tremore ; rliì'ci^o, — fig. L'émotion
■ le frémissement que cause la peur. Tre-
ore'i tremito ; fihiado.
«iFaiSSON.NER, V. a. Avoir le frisson.
^nrnare i sentir r:'-re^^o , brivido o brividi-,
Mfìtirsl diacciar il sar.r!,e. — Il se dit iig. en
firlant de l"ém»;tion , du frémissement que
fusent certaines passions. Tremare i arric-
ire dì paîtra ; sentir nbre\lo , tremito.
FRISURE , s. f. Ivçon de friser. Innanel-
iicnto ; arriccioUn.i'r.ento ; increspamento ;
irriiy imcnto dc^ capcsH. — L'état de ce qui
t frisé. Ricciaja ; innaneliamento j incres-
ifura de* capelli.
If- RIT , irE^lv.rt. frifro. - On dit pop.
homme est frit , pour dire , qu'il
:né ; et que tout est frit , pour dire , ou'c
:out manfé, q i'on a tout dissipé. Èsli
'on
FRmLLAmYi's." f^'PIsnte. Sa fleur est
nachée comme i;n échiqtiier , et du reste
■t semblible a cel'e de la tulipe ; m^is sa
e n'est pas si haute , et ses feuilles sont
■sucoup plus étroites. On cultive la fritil-
"e dans les j^r-Jins à cjuse de sa beauté.
tjie di tulipano,
-RITTE , s. f. T. de Verrerie. Caisson
la moticre du verre. C'est aussi un mé-
se de la sable et du sel dont on fait le
■te. Fritta ; bo/.'ito.
■RITWF. , s. f. L'action et la mjnicre
, ftire. f-'ttura. - Il se dit du beurre et
ll^uiie qui server.t n frire , et qu'on garde
■•Ulte pou." le même usage. Frittura ; burro ,
■oeheha sinitoa fi gl'ere. - Il se dit aussi
foisson frit. Frittura ; frifume.
■''^')'°^^,' ^''i ''^ '■ S- Vsin . lécer, oui
nulle solidité. Frivolo ; debole ; frivole ■
'VLì,l<gS!ero ; di poca importanza.
■RIVOLITE', s. f. c/r.,ctèrè de ce qui
■dt'i ""'"'"'^^^ • 'i-iolena ; leggerrena ;
■ROC, s. m. La partie de l'h.ibit mona-
■ qui couvre la tete et tombe sur l'estomac
■siir les épaules. I! se prend aussi pour tout
:'bit. Cappuccio ; eceolla. - Ouirter le
uiU"'?/ "''".^^'"••"tére avant aue d'être
Mp. Sfrata-n : u-eir della Relt}'ijne. -
.= "n^r- '"'''" ''''?:"' = '"'^ !^ f"'^ . f "■."■
•• qua a apostasie , qu'il a quitté l'habit
F R O
I et le Monastère après a»oir fait profession.
\ . Apostasier.
FRuID , s. m. Qualité opposée au chaud.
Freddo ifreddi-^ia ; jreddura. — On dit prov.
scu'fler le chaud et le froid , pour dire , louer
et bIJmer une même c'nose , parier pour et
contre. Lod.-r: e biasimare una medesima
cosa. - Se dit fig. d'iui air sérieux et com-
posé , et qui ne marque nulle émutìcn.
Freddo ; sino.
FKOID , l ROIDE , adi. Qui participe ac-
tucKement à la n.iture du troie! , qui com-
munique ou qui ressent le froid. Freddo ; di
natura fredda. - Froid , se dit des choses
qu: ne sont froides qiie virtuellement. Fr.cdo;
ai .piaUti fredda. - On dit qu'un liibiu ,
qu'un manteau est froid , pour dire , qutls
ne garantissent pas assez du froid. Leggieri ;
che noi difende, che noi ripara dal heddo.
— fig. òérieux , modéré , posé, re;ervé ;
qui n'est ému de rien , qui marque de l'indif-
férence. Freddo ; Surio ; grave ; dJsappassio-
nat^ ', agiato ; Unto. — On dir , qu'un homme
est de sgng froid , qu'il agit de sang froid ,
qu il écoute de sang froid , pour dire qu'il
est miitre de kii-méme , sans passions et s.ms
émotion. Disappassionato; freddo', tran'juil/o.
— Etre troid , battre froid à quelqu'un » le
recevoir avec une mine moins gaie , un vi-
sage moins ouvert qu'à l'ordinaire. Far un
vao serio. - Faire le froid ; faire le réservé ,
Imd.rl^rent , et ne témoigner nul em;>resse-
ment.^ Ijattre froid ; recevoir une pro-osi-
tion d'une rtianière qui fait voir qu'on n'est
pas disposé à l'accepter. Far mostra di non
curarsi ; batter la campagna. — En pariant
de deux personnes dont "l'amitié a souiTert
quelque altération , on dit qu'il v a du froid
entr'elles. K'i gualche freddila fra loro.
— hg. Froid ami ; un ho:nrae qui ne se porte
pas avec chaleur à secourir son ami. Àn.eo
freddo. - On dit d'un Orateur qui ne tou-
che po:nt^ ses Auditeurs , et qui ne paroit
pas lui-même touché , que c'est un froid l.)r.-
teur. Orator freddo ; che nonynucve. - En
matière d'ouvrage d'esprit, signiiie fig. qui
est plat , qui n'a point d'agrément , qui ne
P,'^''e point, qui ne touche point. Style froid.
.Itile freddo, incotto. Pointe froioe , raille-
rie froide. Freddura. Froid, en Peinture,
Sculpture, etc. se dit d'una composition qui
manque de feu et d'ame. Maniera gretta ;
che non ha vivacità. - On ajjpelle têtes froi-
des , celles qui ne rendent point les passions.
l este seni' anima. — Dessein froid ,- cekù
cont les formes trop unies ne rendent peint
la f ^ ; nécessaire au mouvement. Disegno
gretta , sgraiiato , che non ha leggiadria. - A
Iroid, adv. S.ins mettre au ien. A freddo :
seria fuoco.
FROIOEMEN i , adi . De telle sorte qu'on
est exposé au froid. In marnera eie si pa-
tisce di freddo , che si i esposto al freddu. -
li est plus en usage au figuré , et signifie ,
manière sérieuse et réservée. Freddamente;
seriamente ; con serietà.
FROIDEUR . s. f. Qualité de ce qui est
hoió. Freddjiia ; freddura. - fis. Froid re-
cueil , indifférence. FreddeHa ; indijerenia ;
tiepideiii; accoglienja fredda . poco affettuo-
sa , poco amorevole. — On dit , de deius
hommes qui ne vivent plus ensemble avec
la ijiéme am.itié qu'aupcravjnt , qu'il y a de
■^ J'.'^.ii'J «^""■■«"X. Freddura ; dtssapore.
FnOID!, i£. part. V. levcrbe.
FROIDiR , V. n. et r. Devenir froid
après avoir été chaud. A/Treddare ; a fred-
darsi ; fred.L-rsi ; divcnr freddo ; raffredd-.r-l
FROIDURE, s. f. Le froid ré^f.du dai»
l'air. Freddo ; neddura. — On s'en sert aussi
pour signifier l'hiver; et en ce sens , il i,'a
guère d'usage qu'en Poésie. Il verno ; il ghia-
''FRofoUREÙX , EUSE , ad]. Sujet à avoir
froid. Il est fam. Freddoloso ; freddjso
FROISSE' , ÉE , part. V. ie veibe.'
EROiSSEMENT, s. m. Action de frois-
ser. Fregamento ; ammaccamento ; ammacca-
tura i schiacciamenti ; coliti -ont j Ci,ntusiviit
f R O S'io
FROISSER, V. a. Meurtrir p.,r une in>
pression violente. Ammaccare ■ l-.sr^r^..
fragnere-, infianitere ■ fran-ir^ ■ , i- ■'
tura ; liviaore.
FROLt.' , ÉE , part. V. le verbe
F<()LEJVlENr.'s. m. Aclbn d- frôler
Tàssînfo.^''-'''^ '''°"''"' fr<51e.i<is;„,,„„'
1diL'!S''t^' ''■ ;'■ '^^'■"''^^^ légèrement en
passant, [oecar leggermente passando ; toc-
Fnttji'AV ■ ■""^^''■"^ " sdrucciolare.
l:.;<OMAGE , s. m. Sorte de laitsçe caillé
e egoute. Caco ; formcg.io. - On; d,t . rov.
et (:g. entre la poire .t le fromaee , pour
dre , sur l,j fin du reuas , lorsque la paiera
qjie donne la bonne chèr^, f.-it%u'on'pâr |
librement. Aile ■ frutt,. - On dit , qu'Iml
ty e a laisse aller le Chat au fromage etc
V. Chat. ° ' *••
. EKOMACER , i. m. Vase percé de plu-
sieurs trous, ou .'on met égouter le from,C.
•'iî. rropno per asciugare il cacio.
FRO.\iAGtR, ek£, s. m. et f Celui
celle qui fait ou qui vend des fromages. Fro'.
^ FRO.MAGERIE . s. f. Manufacture de fro-
. FRO.vl.iGEÙX , EVSE, adj. Gr. Voe Oui
tient Bc ia nsture du fromigf Calco?'' ^ "
FUUi\^J^T, s. m, La meilleure espèce
'^^^:^nJxrA:j^ii[-i,^
^^p^^ï^]^!fêc&:V"F;-^•
d^t des plantes qui ont t(u rapport au fi-c!
ment p.-r leur frucnhcation ,■ et par h cis-
FrZr.ato"'''' ""^'" " ''« ''«rs /pi^.
fROAlENTÉE . s. f. T. de Cuh-ne
Espece 00 pot.nge dont la base est du W
.t>cnt qu on I:.. bouillir avec du lait et du su^-re
FRONCE, EE, part. V. le verbe. - Rc"h»
froncée ; une sor-e de r. be que portent lit
a^.°!;.'ard:/.U"'h=eï.^^:^-- ^-nc'él
pa^:^°^]^I^-f-'-^«^'"î-fonta.
FRONCEMENT, s. m. Action de froncer
Il ne se dit que des sourcils. Cipigtil."'
agio ; increspamento dc'la iront/- l„ '
ta're ù ciglia; aeê!^lia„[„w ' ° '^^""'
FRONCER V.-a. Rider. En ce sens iJ
ne se dit que des sourcils. Increspare ar-
grottar le cigUa y accigliarsi ifarcipùlT-
fii'truarcoi yisodeW arme. - Froncer si-nil
le aussi , plisser . et se dit de certains plis que
l'on fait a du hnge , à des éroffes. IncrZan-
piegare-, raggriniare ; far le pieghe -, ridurre ik
FRONCIS, s. m Les plis que l'on faitfi
L'eret^-'leT^Ul''^'"-"'' ' ^" '" f™"?^"'-
ro,%h;,f'^'" ' ^"""fatura.
P§- vrV'i.; '-""vy- ■'"■■""cle.
F;l( )N CURE , s. f. V. Froncis.
FRONDE, s, f. Tissu de corde avec quoi
on ptte des pierres. F'omhola -. froS-
fionda ; scaglia. - Vers le milieu du derni-.;
siècle , on appelloit fronde , le parti opposé à
la<.,our. Uparuto, la fellone contrario allx
< quatre
Cune, -t.' de Ch'irûrgie7'Banlsc
ciiefs. Fa-cii a qiiatro caci.
FR(i.\DE' , ÉE , part. V. le verbe
FRONDER , V. a. Jeter , ruer d"es rler-
res avec une fronde. Lanciare, sean'inre
f 'ir/'"'-', "•'/' f-"'"''-''': ,- Il se^d,-; de'
tout ce qu on jette avec vo'ence. Scaglia-
re ; lanciare ; tirare ; iettar adesso. - fi^
bbinr-r, condamner, critinuer hau^emenT.
tii'Simare-, censurare-, criticare; vitupera-
re -, appuntare ; taccae ; spar/are. - Par-
•er cr.r.tre le v^ouvernement. Dans ce-
góo F R O
FRONDERLE, s. f.Fiiuxnor. Cabale. V.
Fi.ONDtUR. s. m. Qui (ette dfi lìierres
svcc ui\c fronde. Fromboùcie \ fiumoatorc.
- Ceux qui pstlcnt conire le Gouvernement.
Coloro che spartano , clic dicon rr-.alc , che
far Lino con /loco rispetto dU Governo o de'
' FRONdTlLE, s. f. T. inusUé. Petite fron-
de Pucola Iromhola.
FRONUlVOi.E, s. f. r. d'h'isi. nai. Pian-
te m..rii;e du nombre des madrépores. Alu-
TkONT , s. m- La partie du viMge qui est
depuis U r.icine des clicveux iusqu'aux sour-
cils. Fronte. - 11 se prend ng. iiour tout le
visage. Fronte i Jaccia ; visu ; volto. - Le
devant de U tête de quelques anim.iux. Iron-
ie ; pane anteriore del capa o dei muso di
alcuni animali. - hg- Trop grande hardiesse,
impudence- Ainsi en dit, de quel front ose-
t-il se présenter, etc. ton clic fronte r.rd,sce
csli presentarsi, ce. Aura -t- il le iront de
dire , de soutenir , etc. .ivra egli la sjr-"'—
letia , la temeri:à , la .JacciatJisine
fùdenia di dire . di sostenere, cc_ v ■
temerario
l'im-
Sa'fà egli
, ec. — fig. Un homme
a un front d'airain , pour dire , qu'il est '
uudei.t au dernier fOiM.t route
fronte invetriata ; Jaccia di pailott.
allit.
,^,_^^_ _.. ^ ,„._. . a. -Un
homme'n'à' point de front, poi .
n'a point de honte, m de pudeur- trente
invetriata ; uomo stacciato , sjrontato. - fig.
L'étendue que presente la t.ice d une trou-
pe , d'une arv.iée , a un "oMmax^t. Fronte;
faccia d'un esercito ■,fion:c , facciata ,
prospetto Jaccia d'un cdifiìio.- Uè froiu ,
a Iv.'^Pardê «nt. A Jrorte ; dt/ronte ; m Jac-
cia ; davMi. - 11 sigmfie , cote a cote. /Jz
fronte- al pari; insieme; su l'istessa jila.
- Front de-bandiére. On dit qu'une .rrr.ee est
campée en Iront-debandiereJ, lorsqu elle cam-
pe en ligne avec les ftendards et les drapeaux
ala tête des corps, ideila fila, mrina.tn hnca
de' stendardi.
FRONTAIL, s. m. V. Frontenu.
FRON TAIL , s. m. Bandeau qu on met sur
le front. Benda, siiicia, ojaseia che s'ay-
yo'-e al capo; Jrontale. - Corde a plusieurs
nœuds , dont un serre le front d'un liomme,
pour le forcer de dire , d'avouer quelque clio-
je. Fune con più nodi , con cui si striane la
fronte ad alcuno . per farsa confessare un de-
litto o altro. - tn Anatomie , il est ad|. Se
dit d'un nerf qui est le rameau supérieur de
i'oplit.ilmique , et de l'os du crane nomine
plus souvent l'os coronai. Frontale. - Lavei-
iie qu'on voit sur le front.s appcileveine tr..n-
t.-Je Vena frontale. - Muscles frontaux ; ics
d'eui muscles servant à mouvcir la peau qui
couvre la circonféi^ence de latete. MuiCe,U
"fronte 'lU , s. m. Sorte de b.-,ndeiu
appliqué sur le Iront, lln'aguire d'usage qu'en
parlant des Juifs qui avoienc accoutume de
porter des bandeaux , sur lesquels le ^om de
Dieu ou queliiue passage de rLcriturc-Sanue
étoit écrit. Frontale. - Fronteau , ou rron-
tail , en parlant des chevaux , partie de la tê-
tière qui passe au-dessus des yeux eu theval.
Frontale. - Fronteau. 2. de ifL-rme. 1 lece
de bois plate , ouvragée de sculpture , qui
est aussi loiifue que le vaisseau est l.irge ,
et qui sert â'orner le dessus des lunettes et
celui des gaillards. Sola o frotitonc de' cas-
telli. Les Fronteaux. Appuis de balustr.ide ,
qui bordent le ch.'iceau d'avant et qui sont vivu-
visl'un de l'aine de pcu))e a proue. Frontoni.
FRONTltRE, s. f. Les limites, les con-
fins qui séparer.t les [Etats de dilferens .Sou-
verains. Fronti.ra ; confini ; Imiti duno
Stato. - Il est aussi adi. et signifao , qui est
limitrophe , qui est sur les limites '"un autre
pays. Limitrofo ; clic c su le frontiere ; <.7ic
t ai confini.
FKONTIGNAN, s. m. T. de Commerce.
C'est un un excellent vin de Languedoc.
Frontrsn.ino. . .
tR(;N riiPICE , s. m. La face princi-
pale d'un grand lltiment. La facciata , o
F R U
il prospetto d'un cdifiiio. — En parlant
d'un livre, c'est la page qui est à la tête d'un
livre. rontispi\io ; F/rontcspiùo d'un libro.
f RUNJuiv , s. m. Ornement d'Archi-
tecture , fait ordinairement en triangle , qui
se met au haut de l'entrée d'un bâtiment,
au-dessus des portes , des croisées. Fionti-
spi\iu ; fruntcspi^io. — Fronton ou miroir ,
l.de iviar. Cadre placé a la poupe d'un
vaisseau qui a les armes du Roi et quelque-
lois la tisure qui donne le nom au vaisseau.
V. Miroir.
FROllAGE, s. m. Le travail de celui
qui ttone. F ugamcnto; stropicciamento; fre-
natura.
FROTTE, ÉE, paît. V. le verbe.
1-ROl l't,I\iiiN r, s. m. Collision de deux
choses qui se Irotient. Confrica\ione ; sojffrc-
Samento ; frenamento ; strofinamento ; stivf'ic-
datura; collisione. — T. a'Horlag. Une p.èce
va a froireineiit, lorsqu'elle frotte contre une
au:re avec force. Andar foriate.
FROTTER , V. 3. Toucher li quelque cho-
se , commi p.;r exeir.ple , du dr.ip , du lia-
ge en passant plusieurs fois les mains par-
dessus, etc. Frei^are ; stiopicciare; strojina-
re ; nettare ; sotfiesare. — Oindre , enauire.
Ui;nere ; impiastrare ; rlnipalmare. — flg. et
fam. Uattre , frapper. V.ng. et fain. Avoir
commerce, communication avec quelqu'un ,
et en prendre les qujlilés. Usare; unirsi;
legarsi ; associarsi ; addimesticarsi con al~
FROTTEUR , s. m Qui frotte des plan-
cliers. Spax{ìno. Quclquej-uns disent, òdru-
sciatorc di pavimenti.
Filo f 1 Olii , s. ni. Linge dont on se sert
pour se frotter la tèce et le corps. Forbito-
lo; sciugatojo.— 'l . de l'errujuiers et Bar-
biers. Linge dont on se sert pour essuyer le
rasoir pendant que l'on rase. i'e\\a da net-
tare i raso;. - En 1 . de Filassicr et Affiatiir de
chanvre. Plnnche dont la superhcie est telle-
ment travaillée , qu'elle semble couverte
de pointes de diamant ; il y a au milieu un
trou dans lequel on passe les poignées du
tlianvre j en le frottant sur la superficie ra-
boteuse , il s'alfine. Kafjinatojo.
FilObEK , v. n. Faire un cri , un sifle-
ment à la pipée , pour attirer les oiseaux.
Zujolare; fistiare ; fischiare; /asolare.
FKUCTiFiAN 1, AN TE, ad). Qui fructifie.
Frugìfero'; profittevole.
tKUTltlCATION , s. f.T. de Botan. Se
dit des étamines et du pistile par lesquels le
fruit est produit. Fruttificaiione»
FRUCritlbR, V. n. Rapporter d-^f-uit.
Fruttare; frutti;icare ; J^re a rendu j'I.tto ;
venire a merito. - iig. f roduire un cfTct jvan-
tai;eux. Fniuaie; s'ovart; produrre.
iRUCTUEUbEMENF , adv. Utilement,
avec progrés. Fruttuosamente; vcntaggiosa-
nien'.e; utilmente; profittevolmente; con frut-
to , utile , proj.tto.
fRUCTUtUX.EUSE.adi. Utile, profi-
table , luc.-atif. Fruttuoso; u'.iU; siovevole;
lucrativo; che port.xguadai^no.
FilUGAL , ALE, .idj. Qui se contente
de peu pour .sa nourriture , qui vit de choses
communes. Frugale; sobrio ; parco ; tempera-
io ; moderalo.— On dit , repas frugal , une ta-
ble où l'on ne sert que des mets simples , et
ce qu'il en faut pour se nourrir. Mensa
Iru'jaU , parca.
' tRUGALEMENT, adv. Avec frusalité.
Frugalmente ; subriamente ; parcamente ; mo-
deratamente ; asscgnatamcnec.
FRUGALlTii' , s. f. Qu.ilité de ce qui est
frugai. Frugalità; sobrietà; temperania; mo-
deraiione nel vivere.
FkUGIVARE , ad), et quelquefois subst.
T. d'Hist. nai. Il se dit des animaux et sur-
tout des oiseaux qui se nourrissent de fruits.
Friittivoro.
FRUir, s. m. Production des arbres et
des plantes , qui sert .i la propa;;ation de
leur espèce , et dont quelques-uns servent .i
la nourriture des hommes, ou à celle des
aiiimaïut. Frutto. — On a]ipclle fruits d'été ,
F U C
fruits d'automne ,Jles fruits qui se tnangen
en été, ou en automne. Frutti estivi, o d\
state ; ed autunnali , o d'autuno. — On ap-'
pelle Iruits de la terre , tout ce que la terr<i
produit pour la nourriture des hommes e !
des animaux, trutti della terra. — truit i
signine aussi le dessert, tout ce qu'on ser
au dernier service de la l.^.hle ; et en ce sens !
il n'a ) oint de pluriel. L: frutta. - Frui.
mon-é , c'est un Iruit décoré avec de cris
teaux, des figures de sucre ou de porcelaine
un ou deux plateaux. 7rit/nfc'
— Au pluriel , se du des rêve
terre , d'un bénéiice , d'une ch.irgc.
ta cntratta ; rendita ; profitto annu
Fruit , se dit aussi de l'enfant qu'une
me enceinte porte dans ses flancs , ou
le vient de mettre au monde. En ce
il n'a point de ):lutiel. Frutto ; prole.
Utilité , protit , avantage qu'on re..
quelque chose. Frutto ; giovamento ;
projitto ; vantaggio ; lucro. ~ Progrès et
einent qu'on li.:t dans quelque aif'aire.
Frati
lento; pr
tet dune cause , soit bonne , soit ma-... .
Frutto ; effètto ; prodotto. — l'iute du :
jiroduire des ertetî avantageux pj:
exhortations, par de bons exemples.
frutto. — T. de Maçonnerie. La retr, ■.
diminution d'épaisseur qu'on donne .
inunille a mesure qu'on l'élé-/e. Asso::
mento o àiminuzion digrosserà d'un mu:.'
aliarlo. "
l'RUlTAGE . s. m. T. feu usité. T,
sortes de In.iti. Frutta.
FKUI rt' , EE , ad). T. de Blason i:
des arbres chargés de fruits d'un éinail i
rent. Carico di /rutti; fruttifero.
FRUiThRIE , s. f. Lieu où l'on gir
conserve le (ruit. Dispensa delle
— Dans la Maison du Roi, c'est I'oiîk
fournit le fruit aux tables de la M,r.-.^
bougie et la chandelle. LjJi\:o , o inii ■.
coloro, che sovrlnteudono alle frutte , d
per servigio della Keal Casa.
FRUITIER , adj. m. Qui porte d.; ■
Fruttfero ; fruttifico ; fruttificante ; j
roso. Il ne se dit guère qu'en ces )ihr .li-
bre fruitier, )-irdin fruitier. En ce c^
Sens , on dit absolument , un fruitier, i
di
pon
FRl'ITIER , ERE , s. m. et f. Celi
le q.ii fait métier et profession de ve ,
fruit. Fr«(M;o.'u ; fiuttajoulu. Fruttajo.'ji
fruttu/iiola.
FRUiQUIN , s. m. Ce qu'un Iiomn
d'.irgent et de nipes. Il est pop. I mobili
'arnesi ; l'eqiiippt.ggio. ^
FRUSTE , adj. 11 se dit en pailant dn
médaille qui es; etî'acoe , et donila légtj»
ne peut être que ditricilement déchittL
Medaglia cnsuuiata , frusta.
FRUSTitAfOlRE , adj. de t. g. T. t
Prat. Fait pour frustrer , pour tromper, i»
statario.
FRUiTRATOlRE , s. m. Vin où l'c t
mis du sucre et de la musciiile , et qi^n
boit quelquefois après le rejias. î ino eu o
con noce muscada e tucchero,
FRUSTRE', ilE , part. V. le verbe
FRUS n<ER , V. a. Priver quelqu'un d ,c
chose qui lui est due , ou à quoi il s'attil.
Defraudare ; frustrare. — Frustrer les c "
rances de quelqu'un. Defraudare , delui i»
frustrare uno delle sue jperanjc.
FUGA , s- m. /'. d Icihyol. Poissai !•
mer assez semblable à la perche. Stiri U
'fÛCUS, s. m. T. de Botan. Les])l! »
de et genre sont du nombre de celles II
la fructification n'est connue qu'imp.irl !•
mi;nt. Elles sont de substance cori,ice f
platie en feuilles sim)iles ou ramihée II
arbrisseau élevé. On en trouve ))lus de >•
quante espèces dans l'énumération qu' •
f,ii;e M. Linné. Tous vivent dans la i •
les |ilus communes son: connue, sousie m
de Varec. Fuco. On l'appelle aussi A|""
Pianta manna. ,,~,'v
F U L
FUGITIF, ivE , adi. Qui fuit ou qu! i
fui hur> de sa patrie , du lieu de so n éublis-
seraent, sans oser yreiounier. Fuggitivo;
fiiSSiuci.io; fuggiasco. - 1. de l'oisif. L'on-
de hignive, c'est l'oiiJe qui court ijujuurs.
L M.la Jugsulva , Jugjct , tfascorrcyoic.
-Fusilli, est aussi subt. C'estua fugitif,
fc.'i c un Jtiesttivu. - Un appelle aussi , pic. c
fugitive, un ouvrage, soit m.inusctit , soit
imprime , qui par la petitesse de scn volu-r.c,
est sujet a se perdre aiicment. Of;.radi p^cu
volume ; oi/eretta. On pourroit dire aii>sl ,
Opere distarcate; mais seulement , dans cer-
taines occasions.
FUÇUE , s. f. T. de Musique. Si dit, lors-
que dilforcntes parties de musique se suivent
en répétant le même suiet qui a com.-nencé
FUIE , s. f. Espèce de petit colombier oi'i
Ion nourrit un certain nombre de p.geoni
doniesnquei. StanioUna c/i.- serve cl culom-
*••',■" , per tenervi un certj numero ii iiceiuni
dimestici.
FUI, FUIE , jiart. le verbe.
FUiïl , V. n. ( U n'est que d'une syllabe. )
Courir, pour se sauver d'un péril, fuggirci
~-J.:r a br-g'U sciolta ; d^re a s^mte ; darsi
a. .1 Juin ; dar delle caUasnn ; menar U
IJ.iilìc i yieliur la/,isj; sbiettare; scafare;
\ .' tar le calcagna , u le Sfalle. - Différer.
c-.iijéciier qu'une chose ne se termine ; et
il ïc dit principalement , en matière de pro-
c^i. DiJ-erire; ailunsare ; tirar ia lungo;
j-.ir.iar in limijo ; slungars ; prorugare , in'
d,i:;:jre ; menar fer le lunghe. - Vn dit,
qu une cbose ne saurait fuir a une personne ,
■ pour (lire , qu'elle lui arrivera infailliblement.
I lle.tfam. {l'dia cosa non gii può mancire; .
• non gli puu J aliare ; non g,'i può juggire , o
venir meno. — Le temps fuit , pour dire ,
qu'il passe vite. // tempo fugge , vola , corre ,
passa veloce , trascorre con rapidità. — On
dit d'un vase , d'un tonneau , d'un pot dont
la li-iueur cou'e par quelque fêlure, que ce
tonneau fuit, f'ersare ; stillare ; trapelare.
- 1 . de Peint. En parlant des loiniains , on
d", qu'une telle cbose ne fuit pas assez,
qj-!,: luit bien, pour dire, que l'claigne-
m.-iit est bien ou mal menage. Sfondare.
- v. a. Eviter. Fuggi.-e ; sfuggire; scansare;
schivare; scampare. - hg. òe fV.ir soi-même j
chercher à éviter les remords et l'ennui.
; Cercar di soffocare i rimorsi , di fuggir la
■ aoja.
' FUITE, s. f. Action de fm. Fugga; fug-
[ Bta; il fuggire. -Prendre la fuite. Fuir.
V. - fe. L'action par laquelle on se retire ,
on s'éloigne d'une chose dangereuse , ou qui
peut déplaire. Fuga;allontanamento schifamm-
te. - Délai, échappatoire , retardement artifi-
cieux. Indugio ; siitterf uggia r tergiversa-tione :
scansatolo.
FULGURATION , s. f. Synonym.» d'Eclair
«ansi opération de la coupelle. Lampo lomora-
ra{ione.
FULIGINEUX , EUSE , adj. 11 n'est en
usage que dans le Didactique, et dans c.nte
plirase: Vapeurs fuligineuses qui se dit de
certaines var-turs gro,sieres,qui,p<)rtent avec
elles , comme une espèce de crasse et de
^'■"^■/'i^SS'noso ; fuligginoso.
.FULIGINOSITE', s. f. T. de Chimie. Ma-
tière noire , qai accompagne la flamme de
toutes les huiles et matières huileuses. C'est
la suie. Filigiiine.
FUL.\l!>'ANr, ANTE, adj. Qui fulmi-
ne, qui fait un grand bruit. Fuanmaïuc;
J-ulminea ; che fulmina ; strepitante ; frago-
roso. - Les Chimistes appellent poudre ful-
minante et or fulminant , certaines com-
, Iwsitions, qui étant mi..;ssur le feu écla-
tent avec .grand bruit. Folvere , Lro f'u-
rnmante.
FULMINATION, s. f. T. de Droit Can.
Action par liqu.-lle on pul/ie quelque chose
avec certaines f ,rma!i;és. Fulminazione. - r.
dl Chimie. Opération par laquelle le feu
tulm'n'-'^^ ^vec bruitles partie, d'un corps.
Diçlicniuirc France is-Ita'i^
F U M
I FULMINE' , ÉE , part. V. le verbe.
FU.ilINER, V. a. T. de Droit Canon.
lublier quelques actes avec certaines forma-
ntes, tu. minare. - v. n. i'empotter , invec-
"^i^k- '■■'""'^ quelqu'un avec menaces. Scor-
rubtiarsi ; adirarsi ; tempestare : fulminare ;
'hupare ; alterarsi fuor di misura. - Ful-
miiitr , ou faire fulminer, en Chimie, se
dit oe 1 explosion excitée par le feu. Ful-
minare.
FUMAGE . s. m. Opération par laquelle
on donne une fausse couleur d'or à l'argent
fi'e, en 1 exposant a la fumée de certaines
co-mposiiions. Fummieaiîone ; lo affamar l'o-
'"^/'•"S'!:"' fi:'"" r-r columlo.
FUiviANT, ANTE, adj. Qui fume , qui
lette de la fumee. Fum'rcro ; fumante- fu-
moso - Or, dit fig. qu'un homme est tout
.umant de colere; qu'il est dans un grand
emportement de colere. E^li e grandemert:
'''.collera; egli sbuffa, o c acceso di rabbia,
ut sdegno , d ira.
F UiïlE'E , %. f. Vaiieur épaisse , qui sort
des choses brûlées , ou extrêmement éch.uif-
'ees par le feu. Fumo ; fummo. - Vapeur
qui s exhale Asi viandes rotic. Fumo e idor
di c.bi arrostiti. - Vapeurs qui s'exhJent
des corps luimides , lorsqu'ils viennent a ctre
ccnauues. turno; vapore ; esalazione. - prov.
II n y a point de fumee sans feu, c'est-a-oirc
que d (ordinaire il ne court pomt de brun ou!
n.ait que.que fondement. Aon g'ra il nhuio
giammai , che non sia presso una curvata
-Se repaître de fumée; se repaitre de'vai-^
nes espérances ou de vains honneurs. Pas-
cersi a aria , di vento. - Au pluriel. Les va-
peurs qu on croit qui s'élèvent des entrail.'-s
au cerveau. Fumèa ; fummia ; vapore. - T.
dont les Chasseurs se servent , pour sienihcr
la hentes des cerfs et des betes fauves. Fa-
stura ; felle.
f^^i^.'^n' ÉE.part. V. le verbe.
FUMER , V. n. /eter de la fumée. Fu-
mare ; fummare ; far fummo. - Un dit ,
qu une chambre, qu'un bgis , qu'une ché-î
m.nce fume , pour dir>, q le la fumée , au
■ eu de sortir par le tuyau ce la cheminée,
se rabat et entre dans la chambre , etc
/fi"'."'' "" Soggetta al fummo , sottoposta
au incomodità del fumo ; canutiino che fu-
ma. - Se dit aussi en parlant des vapeurs
que la chaleur fait exhaler d'un corps hu-
mide, t limare ; fummare ; sfamare ; esalar
fummo vapori; svaporare. - fig. et fam.
La tete fume a quelqu'un , pour dire , qu'il
est en colere. Fumare; soffiare ; sbufare-
esser acceso d' ira ; essere in collera. - y'.
a. Mettre des viandes à la cheminée , les v
tenir long-temps pour les sécher , et leur
donner un meilleur goût. Fummicare - affu-
rni arc; seccare al fumo. - Prendre dû tabac
en fumee. En ce sens , on dit aii.si simple-
ment, fumer, i'.vmara. - Epandre <li fumier
sur une terre cultivée. A:htarnare - canc--
mare; letamare ; Utamiaare ; dare il concio
FUMERON s. m. Morceau de charbon
de bois , qui n est pas assez cuit , et qui iette
encore de flamme, r/jj.. di c^rblne mal
cotto ; fummajiiolo ; fummaiolo.
FUMET , s. m. Vapeur qui s'exhale de
certains vins et viandes, qui tVi.ipe agréa-
blement r.-dorat et le goùr. OJore gusto
-adevole del vino ; o 'l salvat'.co della cac-
F U R 36i
I -"'LiJ'iT"''' ' fi"" ' ""Statico ; eonch.
7mI ^'<'"'■'^"'r un fumier; mourir mi.é-
^^ /„?,'" 7°" ''■^'^'' '""' ^°" bien. mI
n« sovra un letamaio, sovra un monde-t-iajo-
dil^"i'^'^"^'^' '• f- Action de brûler
^^^i^^^n^;-f,j:é.
'ug umicai Itine ; sutì'umi<-i.,- ,, n;,., ■■>'•'"•'" >
fumi-ajior.e '-'"""'''"> sufumicamento i
(/.lì^'alk '^\ 'A- '•-t la prò.
mini \ltfumt" ^^" '" '"'^'>- ''' ' "«-
seur"'I'^'''"V^^Ì,'-.f "T- ^'Hi"- -"^- Dan-
namhoU, ^"Hcilao da corda ; fu-
'"//f ' ^i.''-'" i orrido. ^
FU.NtR , V. a. r. de Mar. Garnir le mit
rfe son étai, de ses h:,ub...is et de sa na
FUNFRAILLES?;' f! pi. Obsèques et cé-
I^!^'? . .'..I':"- "•" '""^ ".'-"^ enterremens. Fu-
mortorio ; pomfa funehr
j lunerai.le-. Il n ex guère en usace nu'e
f UVIETERRE , s. f. Piante fort co.^mune
dans les champs. Elle est très-an.ère , mais
I fre.-salutaire , sur-tout pour purlHer le sang.
I On 1 appelle aussi , Coridale et fiel de terre.
Il iiirinoslerno ; conialio.
FUMEUrt.s.ra.Oui a accoutumé de pren.
ere du tabac en fumee. Colui che è avveixo
I a rumare, ^'■
i FUMEUX, EUSE, adj. Qui envoie des
vapeurs a la tete. Fumoso -, fum>nvso ■ che
maniìa fumi, *
. FUlMiEK, s. m. Paille qui a servi ri? li-
tière aux chevaux , aux besiiaux, et qui est
raeiec aveu leur. fiente. Letame; f.me; con-
■».
cette phrase :F„ish;n?r:.es!'z;;ii:;!^;}^
Junereo , funerale ; funebre
.F-UNESTE, adj. de t. r. Malhcp-u-r
smistre , qui porte la calamité et la désola-
tion avec SOI. Funesto ; pericoloso ; dì caitiv,
""^-''^.V '"/'"«u ; infelice.
FU.NESTtMENT, adv. D'une manier: fu-
neste. Uisgrai-a amente; infelicemente; d'unit
maniera funesta.
FUNEUR s. m. T. de Mar. Celui qui
fournit les funins à un vaisseau , ou qui les
y mat. v. Agreeur.
FUMGU.S . s. m. V. Fonnis.
oJ^-'^'<?^LAlRE,ad,.del'g.T.i.,V.V.
On appelle, mach.ne funicuLiire , un av^eml
blage de cordes , par le moyen desquell-s
deux ou plusieurs puissances soutiennent un
°^|,^P^""«'fs poids. Argano; macd-.ina funi-
FUNIN , s. m coll. T. rie .Mar. Cordage
d un vaisseau. // co-dame d'u, bastin-.-t
Cela se dit en général. - On dit, le'funin
0 un tel mat , dune telle vergue par ex 'rr-
ple, du mât et de la ver^ue d.i grand hu-
nier, pour dire , les corde, qui doivent servir
' ce mat et à cette vergue. La manovra di
" iCl e,™' """ ''"^''' /^ ■'"" /'"■•rnimento.
- Mettre un vaisseau en funi.i , c'est le funer
et lagreer de tousses cordages. Attra-,r-'
e guarnire un vascello. - Fraiic-funin , c'e'st
une longue corde , plus rondo et plus ar-
rondie que le cord„ge ordinaire , et fait av<.c
totit e soin possible- Cavo sopra/lne, „,.;.„;!
' „hr,V, 1 V'' '" ""'S' <""-■ <i^i>/cette
' 5„ f • m" ^-'■" ^'^ '■" "^^^'^^ • T- de l'rat.
dont les No-.-.ires se servent dans les bauK à
ferme , m,^rc!:es et autres semblables cou-
rat5 pour dire, à mesure que. ^ ;:„Wj ^/,^.
rr'PCT"'' ^ '"■'r^'-* mesure. Il est fam.
ILFhT, s. m. Petit ammal , dont on se
sert ,v,ur prendre des lapins, et qui les va
ch. relier oans leur t.-rrier. rureuv - Ou
d't fig. et fa.T,. d'un Kamme qui s'enquier
de tout , et qui est appliqué i savoir tot.'
ce qui se passe de plus particulier dans 1:^5
tamilles , que c'est un vrai furet. C-'^o-j-
maa^aMc ; ir.v:st:gatore. ' ' '
26.2
FUR
FURETE , ÉE , psrt. V. le verbe.
FUKtTEK, V. a. Chasîer ail furet. //.-f/jr
a caccia col furato. - F oiiiiler , chercher
par-tont avec soin. Trmirc; iniagerc; cer-
care\ ricercare'^ ìnvesìisar^', scritrînaic. — fi.:;.
S'empresser à savoir nés nouvelles de tout,
à satisfaire sa curiositi sur rt-.iit. Iivestiçarc;
esani- niire ; ricercare j scrutinati ; spiare ;
rinyer^are,
f UKtTEUR , s. m. Ce'.ul qui chasse a\'x
lapins avec un furet. Ci/!ui c:ie va a caccia
de'conigUcolf.irctto. - fif. Celui qui cherche
jiar-tout , soit u.'.r curiosité , suit pour faire
son proti*. Curioso ; Investigatore ; inquisito'
re ; colui che spia ; che^ rlnvtrga ; che cerca
eli risapere i fatti altrui,
FUREUR ; s. f. Rnie , rianie , frénésie.
Furore ; s,i:::no ; ra'^ii.' : frenesia ; forsen-
ncn'aì srrttjnia; estro icntiisi.ismo. — \'iolenl
transport de colère, furore i trasi:orto di col-
lera ; sdegno i scorruccio. - L'agitation et
l'émotìon qui p.iroìt dans un animai irrité.
furore ; furia ; irritamento. — La violence
agitation de certaines choses inanimées, f.i-
rore ; impeto ; irìfretuosa vecmcenra. — T.^dc
l'Ecriture-Sainte. Fureur se dit quelquefois
de la colère de D"eu. Furor divino ; ira ,
sdegno , col/era dì Dio. - Se prend aussi
simplement pour passion démesurée. Furore;
■varepgljrtento ; insania ; /'Jîîo amore , o va-
glia. - On apyeile aussi , fureur, un transpori
qui élève l'esrrit au-dessus de Uii-méme^et
lui fait faire des choses extraordinaires, fu-
rore; estro; entusiasmo.
FURIBOND , ONDE, adi. Furieux , sujet
à de grond. tmiortemcns de fureur , de
colère, rurihcndà ; furioso ; infuriato ; rah-
iioso ; imfetuoso ; smaniarne ; forsennato, li
«st aussi subit. , ,.
FURIE , s. f. Emportement de colere.
Furare ; furia ; impelo smoderato ; stina ;
rabbia. - Ardeur, impétuosité de couraçe.
Furia; impeto; ardore; furore. - Mouvement
violent et impétueitx de quelques anmiaux,
et de certaines choses inanin
abHi
11 se dit
aussi , pour signil _
ri'une chose. Furore ; .furia ; eccesso; tra<po
furie , une furie d'ei.fer. Furia ; menerà ,
"fuViEU'ÌeIVIENT, adv. Avec furie. II n'a
Euère d'usdse en ce sens. Furiosamente ; da
furioso. - Prodigieusement, extrêmement,
excssivement. V. ces mots. .
FUPv.ll-UX,F.usE, ad). Quj est en fune.
Furioso ; bestiale ; baceato ; pa-{xo ; forsen-
nato ; imperversate ; smaniarne ; infunato.
— Véhément, impétueux, violent. Furioso;
impetuoso ; violentissim» ; vcementlssimo;
eccessivo. - Prodigieux , qui est excessif ,
extraordinaire dans son genre. Prodigioso ;
stupendo i immenso ; straordinario. Il s em-
ploie aussi subst. - T. de Blason. Se dit ,
^■un taureau élevé sur ses pieds, fur.ojo.
FURIN , s. m. T. de Mar. Mener un
vaisse.iu en furin , le mener hors du havre,
et en pleine mer. Métrer in mare ; pilotiate
fuori un bastimento. .
FUROLLES, s. m. pi. Exhalaisons enflam-
nées , qui paruissent quelquefois sur terre
et sur mer. Esa'.iiloni infiammate , che ap-
iia'ìon tah.-lta di notte in terra , o m mare.
FURONCLE, s.m. tlcgmon enflamme et
douloureux, qui se termme p.-.r un abces.
On l'appelle vulgairement cloiu Fignola ;
eicc'.ìne ; furuncola.
fURTIF, ivn , ad|. Qui se fait en ca-
chette , à la dérobée. Furtivo ; clandestino ;
seneto; occulto: nascoso.
FURTIVE.VIENT, arlv. A la dérobée, rur-
tlvamente; nascosamente , celat.imentc; cLan-
iestiiaviente ; alla sfu 'rlia ; segretameni:.
l USAI.^ , s. m. Arbrisseau qui vient le
ÌKn\i (les hiiies. Un le nunune aussi , bon-
FUS
net à Prêtre , parce que son fruit qui est
rouge , a quatre angles , comme un bonnet
i:'.irté. Fus.ig^inc ; siilo ; fusaro. — Fusain»
T. de Dessin. Crayon. Carboni da disegnare.
FUi'AROLLE , s. f. T. d'Arclut. Petit
ornement , t.ullé en forme de collier , sous
t'ove d-?s ch.'piieaux. Fusajuola.
FUSLAll , s. m. Petit instrument de bois
de la loiieucur d'environ un demi-.)ied , qui
e^t arrou'.U pjr-tout, fort menu p^r les bouts,
et dont les femmes se servent pour filer et,
tordre le iil. Fuso. — On dit poét. le fuseau
des Parques , parce que , selon la f cble ,
les Parques Sloient les jours des hommes.
Il fuso delle parche. — prov. Avoir des jam-
bes , des bras de fuseau , c'est avoir les ïam-
bes , les b.-as extrêmement menus. Fuseia-
gnolo ; gambe di ragno. - Pcit instrLUTient,
dont on se sert à faire les dentelles et les
passenicns de fil et de soie. Tra/usola. — T.
d'Horlog. Se dit des dents d'un pignon à
lanterne. Ala rf' un rocchetto.
FUbE'F , s. f. Le fil qui est autour du fu-
seau, quand la filasseest filée. Un futo pieno.
— prov. et fig. Démêler une fusée , débrouil-
ler une affaire j une intrigue. Sbrogliare la
matassa. — Fusée , une pièce de teu d'ar-
tifice , faite avec du carton ou de papier
rempli de poudre à canon. Rax^o. — T. de
Ulason. Il se dit d'une figure rhomboïde ,
plus a!loniée que !j loiaiige : ses angles su-
périeurs et inférieurs sont plus aigus que
ceux ÒV. milieu. Fuso. - T. d'Horlog. Petit
cône cannelé, autour duquel tourne Ij chaîne
d'une montre. Piramide. Roue de fusée , ou
grande roue. Gran ruota , o ruota della pi-
ramide. Arrêt de la Ruée. Alletta del/a pi-
ramide. - T. de Maréch. Se dit de plu.ieurs
suros contigus. Scprosso. - Il est aus>.i adi.
f. Chaux fusée ; celle qui s'est amortie sans
eau , et qui s'est d'elle-même réduite en
poudre. Calcina poiveri^^ata. - Fusée , T.
de Lainerie. Bobine. Rocchclla del filatore.
FUSELE' , ÉF. , adi. ï- ''' Hlason. Il se dit
d'un é.-u chargé de fuseaux. Fusato.
FUsEa, v. n. X. «le Phys. et de Méd.
S'éteiidre , se réfant'ie. Dilatarsi; spandersi;
allargarsi sciogliendosi; et plus proprement.
Far sacco , o saccij.'.
f USEROLE ou FUSEROLLS, s. f. Bro-
chette de fer qui passe dan; la navette des
lKscr,-nd,-. Cannello.
FUSIBILITE', s. f. Qualité de ce qui est
fusible , ou disposition à se fondre. Qjialità
di co che è fusile , o atto a fondersi.
FUSIBLE , ali. de t. g. Qui peut être
fondu , liquéfié. Fuslle; fusibile ; che si può
fondere.
FUSIL, s. m. Peti'e pièce d'acier avec la-
quelle on bat un caillou , pour en tirer du
feu. Facile ; fucile; batilfioco , aeciajuolo ;
acciaiolo; acciarino, — La pièce d'acier qui
couvre le bassinet de certaines armes à feu.
Focile ; fucile ; acciarino. — Fusil , signifie
aussi l'arquebuse entière , quand elle est à
fusil. Fucile ; foci e ; archAiiso ; schioppo.
— Morceau de fer ou d'acier , qui sert à
aiguiser les couteaux. Acciarino.
FUSILIER, s. m. Soldat qui a pour arme
un fusil. Archibusiere ; schioppettiere.
FUSILLE' , ÉE , part. V. le verbe.
FUSILLHK , V. a. Tuer à coup de fusil
un Soldat contlamné à être passé par les ar-
mes. Archihugiare; passare per V armi.
FUSUjN, ». m. Fonte, liquéfaction. I.i?K«-
fa-'one ; fusione ; Pallone di fondere.
FUSTÉ , s. f. Petit vaisseau long et de bas
bord , tnii va à voiles et à rames. Fusta.
FUSThT , s. m. Arbre dont le bois est
jaun.'irre et veiné. On s'en sert en Médecine
et pour 1,1 Teinture. Seuot.iio , o scotano.
FUSTKiATlON, s. t. Action de fustiger.
Frusta ; fnitialura; fiagellatlane.
FUsTIGF,'. ÉE , part. V. le vtrbe.
KUSTKitR, V. a. Battre à coups de fouet.
Frustar:; flagellirr; dirla frusta; sfcrta'e.
FUS roc , 0.1 FUSTOK , s. m. T. de
1lo.',i'i. et de Comm. Arbre des Antilles dont
\i buis est iaïuiC) et sert à la teiuture et aux
G A B
ouvr,-ces de tour et de raar-iueterie. Aller»
Ameueano.
lUr, s. m. Le bois sur lequel est monte
le canon d'un fu.il, d'un pistolet. Cassa o
tuta cas.su d'arciuhuso, o pistola. - La p.irtie
de 1.1 Cl lofcue , qui est entre la base et le
chapi'e. u. Fusto , o vivo della colonna, - Le
tonneau où l'on met le vin. Botte. Du v;n
qui sent le fût, celui qui a un mauv.iis goùc
qu'il a contracté du tonneau. Vino che ss
il botte. Flit de l'arbalète. La tige ou la
poignée. 'Icoitre, — Fut d'orgue , t. de
Luthiers. La menuiserie ou caisse dans la-
quelle tous les mouvemens et les tuyaux
sont renterm.és. Cassa d* organi. — J.f-e
yénerie. La principale branche du bois d'un
cerf, de laquelle sortent les andouilles. Fusto,
o fuso de' rami o palchi d'un cervo.
VU TAIE , s. f. Bois de h.iute futaie , c'est
un bois , une forêt composée de grands ar-
bres. Bosco d'aiherl d'alto fusto.
FUTAILLE, s. f. Vaisseau de bois, u
meitre du vin ou d'autres liqueurs. Bon:.
- Collectiveraeet : une grande quantité de
tonneaux. fSottume ; quantità di botti.
FU PAINE , s. f. Etoffe de fil et de coton.
Fr-istaanu ; fustarno; tela bambagina.
tv 1 AINIEK. ," s. m. T. de AUnuf Art.s-^n
qui fait de la tutaine. Lavorante di Justagno.
i'\j i Ê, ÉE, ad). Fin, rusé, adroit. U est
fam. V. - T. de Blason. Une iav.Mine , ^.u
aurre arme , d.snt le 1er et le bois sont de
deux émaux ditférens. Fustato.
F'JTE'E, s. f. Mastic composé de sciure
de bois et de colle forte, propre ibouch''r
les fentes et \s\ trous des pièces de bi's.
Specie di mastice , di cui si servono per rler:-
pire i fessi del legname difettoso.
F-U r-FA , T. de Musique. Par lequel on
distingue la note Fa. Fa.
FUTILE , adi. t'e t. g. Frivole , qui est
de peu de conséquence, de peu de consi-
dération. Futile; inutile; vano; de niun va-
lore , o momento.
FUTILITE', s. f. Caractère de ce qui est
•"utile. /;«iJ//tJ , vanità; leggere-j^a. — Chose
futile. Cosa vana, inutile; da nulla.
FUTUR , s. m. T. de Granim. Le temps
du verbe qui marque une action à venir. U
Futuro, - T. de Logicjue. Le futur conMi-
fent ; ce qui peut arriver ou n'arriver p.;!.
/ fuvfo contingente.
FUTU;\, uaE,adj.Qui est à venir. rur/.'i ;
vegnente ; che sarà ; che dee essere ; futuio ;
che la da venire. - T. do Prat. Les fuuir;
époux, les futurs (;onioints , pour dire , l;s
deux personnes qui «ontractent ensemble ,
pour se marier ensuite, l Jutiiii sposi; iJ.Lt.iri
FUTURITION, s. f. T. Did.ict. Ce qui
doit arriver. Ciò che ha da accadere.
FUYANT, ANTE, ad]. Il se dit en Pein-
ture , de tout ce qui , comparé .a un autre
obiet , paroit s'enfoncer dans le table.ui.
Fuggimento ; lo sfuggire. - En perspective ,
échelle fuyante , celle qu'on trace rour prou-
ver la diminution des obiets , relativement
.i leur enfoncement. Scala graduala, o di-
minuita.
FU VARO, ARDE, adi. Qui s'enfuit, qui a
accoutumé de s'enfuir. Fuggitivo; fuggiasco;
timoT.^so ; sfuggiasco. Un animai fuyard , des
troupes fuv'ardes. - Il est aussi subst. et alors
il ne se cfit ordinairement qu'au pluriel, en
parlant des gens de Ruerre qui s'enfuyefll
du combat. I fuggitivi.
C"» , s. m. Lettre ccnsonnff, la septième de^
T l'Ali'hahet. G. Pour ce i^ui reg.arde sa' ,
prononciation i consultez la Grammaire.
■^ CAB. s. m. Vieux mot. Raillerie. !
■>■ CABAN , s. ra. Vieux mot. Surte de j
mante, u. Gabbano.
CABARÈ, s. f. Petit bâtiment large et
plat , dont on se sert pour remonter les
rivières. Navicello, - Bàt«au propre à tra»»
CAB
porter les cargaisons de navires. Bastiminti
ilji trasporto. - Certains bâtimens ir.zzéi
(.ins les ports on d.ini les grandes rivicros,
pj ir la visite àa vaisseaux qui entrent oa
q_ii sortent, et pour la oerception des droits
ù entrée ou de sortie. lia'ca tkUa cons.fna
- òorte de bitiinent de i^ècheur. b.uca
pc<chcricc:a. — i;s,)i.e de filet qji ne uidtre
''''' ^i^',"?, I""^ f" '^ i.rar.deur. V. Seine.
'..ISAjU , ou GAB.ARir . s. m. T. de
" l'/^V^^ niodele de cunsiruction sur le-
I les Charpentiers travaillent, en do.nn.mt
. pièces de bois qui doivent emrer dans la
,>OiUiùn du v.isieau, la même forme,
. mêmes contours et les mêmes propor-
"S en grand , que ces pièces ont en petit
'- '.i\ le raoaele. G^bo d'una navs. - (juel-
■l'i-ljis ce mot desiane simplement un con.
Mu- vertical de la carène. Modello d'oncU
il -.Td nave.
GABAaìER , s. m. Conducteur d'une ga-
bare, ou Porte-faix qui sert a la décliarger.
riivaUsiro; navlcr.hn ; padroni o con:iht!ore
dun tait.m:yto da trasporto, o facchino che
«;.v'.J a scaricarla.
, G.VpAri.N'E, s. f. Donner de la gabatine
a qucl.7u'un , c'est le tromper , lui en taire
acc.-oire. 11 est fam. Crjrmare ; dar ciance;
dur i^ar^U ; Jar a ocre ; dar jZiocchio ; imi-
nouhiarc.
GABATINEUR ou G.A.BAT1NIER, s. m.
i- pjr :t inusité. Qui fait des promesses
^"i'-'i^' • l':',' ,«" fsit accroire. Ciu-madcre.
GABtLAGE, s. m. Esp.ice de tem,)S que
le sel doit demeurer d^ins le grenier .ivant
que d'être mis en vente. II signilie aussi cer-
taine marque que les Commis des greniers
«nattent parmi le sel, pjur reconnoitre s'il est
sel de grenier, ou se! de faux-saunage, i^jj/o
ai tempo che 'l sale dee sttre ne' granaj ; e 'l
segno eh: si mette nel sale, per riccnasce.e si
fia sale di, contrabbando o di gabella.
GABELE, ÉE, part. V. le verbe.
GAiJELtR, V. a. Faire sécher du sel dans
l«s greniers de la Gabelle pendant un temps
«onvena'ûle. Metter sa'e r.c'sranaj.
GABELEUÎ'»., s. m. Homme emiiloyé dans
la Gabelle. Cabdliere del sale.
■ GABELLE, s. f. Impôt sur le sel. Gahelh
*;/ saie. - Le grenier où l'on vend de s.l.
■Granaio del sale. - Pays de gabelle , ce so.,t
les Provinces où l'impôt de la Rab;lle est
«tabli. Paese sottofo-to al'a gabella del sale.
- Frauder la gabelle; faire quelque fraude
pour ne point payer les droits du sel. fro-
Jar la sabella ici sale. - Il se dit aussi de
toutes les frj.ides que l'on fait pour ne pas
payer quelques autres droits ejue ce soit. F-ir
rfrodo ; non pagar la gabella, — li^. et fam.
■frauder la g.ibei:e ; se dispenser par adresse
<liine chose qu'on est obli^jé de faire , et que
tous les autres font. Scansare; esimersi ac-
'""'"«'Î'I. con ./eifr;;;j da quaUh: cosa.
GAdEF , s. m. N'om qu'on donne a une
Urouette dans plusie.ui Provinces maritimes.
■ GAIÌIAU ', C HuÎLe de ; s. m. T. d'hisi.
ntt. Eipece de pétrole qui tire son nom de
la roche dont elle découle. Sptiie di petro-
lio, o sia olio dì sasso.
■ GA8IE . s. f. r. de Mar. La hune ou la
case mu e,t au h?ut du màt. La cofTa.
GA31ER , s. m. J. de Mar. Matelot qui
«st sur la lume à faire le gtiet et !a décou-
*"te . pendant son quart. Guardia, sen-i-
nella alia c^g'a. - G.ihier du màt de miséne.
òintine'ia ai tnncbefo.
.GA8IEU, s. m. T. di Corderie. Toii-
pin. V.
^■^Blt-LAUD, V. et<!i,es Cabillaud.
GABl'^N , s. m. Espèce de panier haut
et large en forme de tonneau , qu'on rem
p.lit de terre , et dont on se sert dans les
sièges pour co ivrir les travailleurs, les sol-
dats , e*c. Gabbi n'.
.GABI().\'NADr.; s. f. T. MUlt. Ouvrage
fait avec des r'bions. Il se dit p rticuli^-
• rement d'un reiranL-hem.-nt fcit à la hà-e
avec des gabigns pour faciliter la retraite dei
GAG
Troupes qui sont obligées d'abandonner un
ouvrage , après l'avoir défendu jusqu'à la
dernière extrémité. Gabbionata.
9-ÌÌ'^^ìf^l' ÉE. P-rt.V. le verbe.
GAliliJ.WER, V. a. Couvrir avec des g.T
°,"\-^^'"' S-'vbionate ; riparar con gabbioni
GAÌSuKDi . s. m. pi. T. de Mar. L.-s
premiïres planciies den-bas , qui font le
bordage extérieur du vaisseau, et q.ii h>rmeiit
par rteiiors un coude en arc concave, de-
piii^s la quille jusqu'au-dessus des varangues.
G.AJU:lC)NS , CLAMPï , V. Jumelle.
G.iCriE, s. f. Piece rie fer percée, dans
laquelle entre le péne de la serrure d'une
porte. Hocchet-a delta stanghetta. - Gâche
a scellement. Hocchetta da ingessare, o da
impiombare. - On appel'e aussi gà.he, ces
anneaux de fer qui sont scellés dm» un m.ir
pour soutenir et attacher une descente de
plomb , un tuyau , etc. Anello di terra per
sostenerti condotti. - Cache, vieux T. de
-"-'■■ Aviron, ou Rame. V.- T. de l'a-'ssi-rs
Machine de bois a long manche dont uii
se sert pour battre la paté de toutes sortes
d ouvrages de pitissetie. Speye di matterUlù
0 spianatoio da batter la patta.
G.^CHiìti. , V. a. Détremper , délayer. Il
ne se dit que du mortier ou du plâtre que
1 on aelaye pour maçonner. Impastare , in-
"'ii'fÀ'- e"'" • ' '" 'malto.
GACHETFE, s.f. T. d'Arpicbusiers.Peùt
morceau de fer coudé , par le moyen duquel
on tdit partir le chien d'une arme a l'eu
orsquil cit tendu. Grilletto. - l. de Serrar.
I artie du ressort d'une serriye , qui est sous
le pene de la serrure d'une porte. .Vû.-.-o/ino
che e fermo su la piastra d'una strr tura.
GACHEUR , s. m. i . inusité. Alarchand
qui vend a vil prix. Mercante che vende a
fil preijo.
GACriEUX , EU5E , adj. Détrempé d'eau,
Douroeux. G.ijjujo.
GACHIS , s. m. Ordure , Sûleté causée
par de l'eau, ou par quelqu'autre chose de
liquide. Ouaiio ; tagume.
GADElE, /. di Jard. Groseille. V.
GADELIliR , s. m. /. di Jard. Groseil-
ler. V.
GADOUARD , s. m. Celui qui tire la
Sadoçie et la transporte. Votacesso.
G-ADO JE , s. f. Matière fécale qu'on tire
de la tos.e fl un retrait pour la mettre dans
°". '™Q^:'>J'' . et la transporter. Sterco.
. G.-ittt , s. t. Perche avec un crj.- de fer
a deux branches , dont l'une est droite et
1 autre csurbe. Uncino; grajfio ; rajjlo. - l .
de Mar. Cest une esptce de croc de fer,
dont on se sert dans une chaloupe , pour
s éloigner de terre , ou d'un vaisseau, ou pour
quelqu autre besoin. Gancio da lancia, ec.
GArFL', EE, part. V. le verbe.
GAFrER, v, u. Accrocher quelque chose
avec une gaffe. Auncica'e ; auncinare ; arraf
v'à m' '''"'!'''"',; ~ ^•'ff'-''^ quelque chose,
1 . de Mar. \^ est 1 accrocher avec une galîe
Inganc'-are ; incocciare,
GAGÀ 1 E, s. f. V. et dites Jais.
GAGE, s. m. Ce que l'on met entre les
mams de quelqu'un pour sûreté d'une dette.
Higno ; gaggio ; ncordan7a. - Il ne se dit
p.oprement que des meubles , mais on l'é-
tend aussi aux immeubles et aux biens en
fonds. Ipoteca; pegno; sica ta. - Il y a d -
I etits jeux où l'on donne des gages. Giaoca'r
a pes'''- - On appelloit anciennement <a?e
du combat, ou ga'çe de bataille, le gan:elet ,
ou le gant que l'on jetroit par man' ère dé
den à celui contre qui l'on vouloir combnt-
tre. Gaggio ; pegno di battaglia. - Il signifie
aussi toutes sortes d'assurances ou de preuves
d'une chose. Pegno, attestato; contrassegno;
"stimomcn^a; ùc<iran-{a; prova; ostaggio,
ISS'O , seg'iaie d affetto, di gratitudine , ec
■ Il signine aussi ce qus l'on consigne, ce
que Ion met en main tierc.? , sur que'^'ue
con'estation que deux ou pLiJ ours personnes
ont ensemble , où l'on e>t convenu que celui
qui sera condamné , payera à l'autre une
GAG
363
somma ou quciqu'autre criose. Pei;no. - Sa-
laire , ce que l'on donne iiux domestiques
par an pour paiement de leurs services. En
ce sens , il ne se dit qu'au pluriel. Salaiio.
- Casser aux ga:;es , c'est oier a quelqu'un
son emploi , et les appointeraens qui y sont
attaches. /J^r /'eria cassia; cassare ;'licin~
y-'re- - Un le dit aussi h^. et fam. en par-
lant de quelques auires disgrâces. Cacciar-
rfj je; cader m disgracia , ec. - On ap-
pelle a. ;si gages , le payement que le Ktsi
ordonne par an aux ofHcIers de sa Maison ,
aux UHiciers de Justice et de Finance , etc.
Stipendio; paga; soldo.
GAGE', ÉE, part. V. le verbe.
GAGER , V. a. Parler , convenir avec:
quelqu un sur une contestation , que celui des
deux qui sera condamné, payera a l'autre un»
somme , ou quelqu'autre chose. Scemmetiere;
fan una scommessa. - Donner des gages,
des appointemens à quelqu'un. Salaraei
stipendiale; dar salario ; t.iitr a suo soldo.
GAGERIh , SAlSlE-GAGìRIF, $. f. r.
de 1 rat. Saisie privilégiée de meubles sans
transport , qui se fait sans lettres, sans con-
(lamnation , et même sans obligation pac
écrit. Sejiiestro de mobili; staggina.
GAGLU;{, euse , s. m. et f. Celui, cel!»
qui gase, ou est dans l'habitude de la^^r
souvent. Scommettitore ; che sempre vuol far'
scommessa.
G.VGEURE, s. f. COn prononce Gajure. )
Iromesse que les personnes qui gagent, sj
lo.nt réciproquement, de payer ce dont e'Ics
convie.nnent en gageant. Scommessa. - rig.
soutenir la gageure ; persister , persévérer
jians une entreprise , dans une opinion oà
Ion s est une tois engagé. Sostener l'impegno ;
ficcare il chiodo , star /ermo ; durare; conti-
nuare ; proseguire ; persistere ; tenersi alti
prova ; star f.rt: al m.utcllo, - 11 se prenci
quelti.iefois pour la chose gagée. Il pe^no ;
GAGIER , s. m.' T.'de ìuris. Coût. Mar-
guilher d'un Village. S arnese.
GAG! > TE, s. m. Celui qui est gagé (e
guelquun pour rendre certains services, iris
«^tre son domestique. Salariato ; stipei ' ■rio;
■^'Z;-^ "'?:>"/'■"; f.^-^ i 'l 'oldo di alcuno,
GAG\Ai3LE, ad), et s. de t. g. /. de
Juriipr, tout, 11 se dit des marais dess.- hcs
et autres terres incultes ou sauvées de la
mer. /erra incoite ed abbandonate dal nu-n.
.GAG.\AG£, s. m. Pà.is , pàturase , liei;
ou vont paure les troupeuix et les b:n»s
fauves. Pascolo ; pan„ra ; bandita. - T. de
Coutume. Se dit tantôt des fruits de la t«rre
et tan'ot des terres même dont ont perçoit
les fruits. IfrMtti della terra, e k t'rre me-
desime , di CUI si gode il frutto.
GAG.NJANr, A.NTE, s", m. et f. Cel.» ,
celle qui gagne au jeu. Vincitore al giuoco:
U'i'i!^\:','L1'' '."'-^ ^'"^ "' g'ioco,
GAGNc. , ES , pi-r-. V. le verbe. - Il a
encore un usage particulier avec le vtrte
Uonner. Donner gagné , je vous donne g,-.-
une , pour dire .je vous le quitte, je vous
quitte la par;ie , je reconnois que vous iy^r
g. gne. Darla vinta ; ve la do vinta
GAGNE-DE.MEK , s. m. On appelle ainsi
'■'l'/^i'" '''■" Siignerit leur vie par le ir,--
s-ail de leur corps sans savoir de méli-r.
Ceux qui travaillent sur les ports à déchar-
ger le bois ou à le tirer de l'eau , sont
des sagne-deniers. D.ins les actes publics
en com jrend sous le nom de sagnc-deniers .
les porte-fjix, les portîurs d'eau, etc. Fac-
chino; baitag'o; portatore.
GAGNE-PAI.\, s. m. Ce qui fait subsis-
ter qu .'Iqu an , ce qui lui fait gagner si
vie, son pa-n; et il se dit toujours relative-
ment. Cio che dà da vivere a una persora.
Le r.ibot d'un Menuisier est son gagne-pair!
La pt.illa d'un legnaiuolo è eia che glid.ì d l
pane. I, i ttue'le d'im M^çon est son ja^nc-
p.iin. L i ca-Tu^ la è il , ^J.r; d'un mu.a'or'.
GA';.VF.;PETIT, s. m. Rémouleur', c'ehiî
dont le métier est d'a'ler dans les rues pour
emoudre des couteaux , des ciseaux , des i.c-
'Li i
364
GAG
G A I
GAL
GAGNER , V. a. Fa.rc un Ea^n , tirer un
croht. Guadcs"''^' > /"' "" «''"■."«"''• T "
se d,t aussi ,<lu g^i" que l'on t.i.t ai, ,e«.
r//i<:er^- , gundair.ar: al eiiwco. - UaRner sa
vie à hier , à tli^mter ; casner de 9'".'"'';^''
enfiIJnr, en chantant. Ga«</.!ff«a«< ./ v«rû ,
//<,« . dd m.^tUr ii cantar,. " .^'''«^ V
remporter qoelnue chose que Ion <iesire.
VÎMm ; oti«it« ; r<f u-rjrc' ; g':adaenau ,
mcniar,; fer acquisto.- an> «mc-.iesens
Rainer le P.-.r.dis. Guai^irtar, 'i K""^"'
- Gaener quc-lque chose sur quelou'u'i sur
l'eii^rit de quc-UM'i.n ; lui persuader rjuelque
chose , en obtenir quelque chose. OuadJgnar
alcuno i m:inrre alcuno a .far qualche cusa,
condurle dove si desidera. Er on dit, tachez
de tatner cela sur vous , l-our dire , taite^
cet ettortsur vous , fa-.tes-vous violence en
cela, obtenez cela de vous. Sl^r\Mvt ài
Jare , ce i'rocuratc di v'r'Cervotstcss.'per...
ce. d^pner le Jubi.c . les Indulêtnç.s ; mé-
riter les g,rrces que Dieu y a at.aç ees G^-
dacnare , acv:srarel;ndu!scnie , d '',"'''«'?»•
- G.ipner les œuvres de miséricorde ; taire
de« œuvres de charité , gagner les récompen-
ses que Dieu a promises. Esercitare le orcre
di mlserico.da ; mtntanw le ricompense Fre-
messe da Dio. - Gasner quelquun; luisa-
tncr son ?r?ent au leu. l ir.ccre. - •-'" o".
i\ certa-.nsier.x , une telle carte Kagne , pour
dire, que celui qui a cette carte , fagne ce
qu'on y a mis. ha tal carta vince, guadagna.
- S'emi-arcr, se rendre maitre ln5,f-ior;rj/;
Tendersi radro,:e. - fi,ç. Aaiuenr , «agner le
cœur , Kagûer l'amitié , IVfftction , ctc._ Om-
daenarsi , catt:rarsi il c:iore , l amiciya,
l'affette , u. - n se d.t aussi , au même
sens, on mauvaise part, j-^ur prendre quol-
ciue mal , tcmher dans un inconvénient. Gi/j-
dagnare ; cgiicr: - Giu-ner du mal ; pren-
dre quelque mal.d-e 1 onieuse. Cuadagnaru
del male. - Mé;''cr. Guadagnare ; meritarsi, j
- Attirer quelqu'un .i son paru, se le ren- j
dre favorable. Guadagnarsi alcuno ; ti;ario\
dalla sua ; farselo amico. -.En ce sens , il
se prend souvent en mauvaise part, et si- |
enific , Corrompre. V. - Parvenir a.... arn- ,
5erà.... G;u!,ncre;a'rlya'Ciperven,re.-?><te ]
des prorrés.DaiT^ ce sens d est neutre. -4v(ii.-
Xarsi-Jarprorres^ì. - Gagner tems , faRnçr
au tems , ménajîr lo tems. employer le
tems , pour avancer, ou pour différer. Ac-
quistar timpo ; ind:igiare ; rcmporcu^arc.
- Caener chemin . ga.nner pays ; avancer ,
faire du chemin, lare strada. . - Gagner le
devant , grtiner les deyans , faire ddif^ence ,
pour arriver plutôt qu'un autre , i)"ur de-
vancer un au-.re. Affretiarst i andar ratto A
veloce ycr giugrcre in un luogo ptima drgt ,
altri. - prov. Gagner au puid, pRuer la
euériie , le haut . les ch;inips , le taillis ,
pour dir» , s'enfuir. V. - G.pner le dessus ;
Prendre l'avantage , avoir l'avantage , .Sur-
monter. V.-T. de Mar. Gagner au vent,
f.a",ncr le vent , Ragnar le dessus du vent,
c'c'it prendre l'avant, pe du vent sur son en-
nemi. Guadagnare sopra vento, ilsopravcnio.
- Gagner le vent, monter auvent, c est
lorsqu'un vai. seau qui étt -t sous le vent , se
trouve au veut, pat la bi. me manœuvre quii
a fr.ite. Cuadasnare , o ac )i,.starc il vento. -
prov. et he. Gagner qu.'l:;u un ne la main, le
prévenir. Vincer della mano; esser prima d un
cltro a che che si si.i, - <hi dit aussi . la nu.t
nous cagne, rour dire, la nuit s approche, ir/.i
mttei s'avvicinala notte. - La fcim me çn-
• ne pour dire , je commence à avoir faim.
Comincio ad aver fame ■. la fame comincia a
travigliarmi. - T. de Mencie. Gapncr 1 é-
paule d'u.T cheval ; cornr.cr par le secours de
l'.rt quelque d^'^iut d;:iis cette partie; et
• ■ Kucr la vûlor-c d'im chev.il ; triompher
o'ar la patience et par la douceur , de la ré-
sistance de ranimai. Guadagnare ; superar la
jri'la d'un cavallo ; regptre 'l contrasto.
GAGUI , s. f- Fille ou femme qui a bcau-
ceup d'embonpoint et d'eiqouemtut. 11 est
fam. Vo'.na g'assa .sch'iationi , htn tìrchia'
ta , di bfi.M jianciii , ateicciata e frescoceia.
GAi, Gaie, adj. Joyeux. Ga/o; alle-
gro ; festoso ; giocondo ; lieto : festevole ; ila-
re igiovialc; brillo. - Ce q-.i réiouit. Gio-
condo ; gaio ; i/mtlro gio/oso ; piacevole.
Couleur fiale. Color chiaro, gajo. - Ondif,
d'une iliMnbre qui est cla-.re et en bel as-
pect, q.i'c'ile est gaio. Stanft ch'ara. -On
dit , un verd gai , pour «ire , un verd qui n est
pas fcncé. Verde gjjo. - On appelle un
tems gai , le tems qui est serein et ftais.
Tempo S'.rcno e fresca. - Et on dit , qu'un
horriine a le vin gai , pour dire , que qunr.d
il a un peu bu , il est He belle humeur. Uo-
mo che e di buon umore quand' ha bevuto ,
I ,ua,id' è sul b.re. - T. de Mus Se rht du
mouvemen- d'un air , et répond a 1 Italien
Allegro, -l.de Blason. Un cheval g.ii , e est
un ciieval qui n'a ni selle ni bride. C<Tv.i//.>
scn-.a sella e senla bugUa. - T. de Charpent.
\ V. Glia:. - H est aussi adv. Al'ons gai. Andia-
mo all-ramcnte ; andiamo veloci , presto. _
GAl^k. , s. m. Altre d'Amérique. On fait
1 avec k bois de g-iac des tisanes sudorifiques.
IGuûiaco ; legi-o santo. - Gomme de gaiac.
Résine qui découle de cet arbre et dont on
fait aussi usage en Médecine. Gomma d
puaiaco. . .
GAJAN, s. m. T. d'Hist. nat. Poisson de
mor, qui a une couleur rougeitre avec des
tache. i.oires.To.'Jo-nar/no. . , .
GAIEMENT, adv. Avec gaieté , joyeuse-
ment. Allegramente; gajcmentc; giojosamcn-
te , festevolmente ; piace%'olmente. - De bon
cœur. Ui buona voglia ; di buon animo ; ro-
lonterosmiicnte. - Aller gaiement e est aJcr
bon train. V.Traia. ^ „ ,
GAIi'lTE' , s. f. .foie , allejresse , belle hu-
meur. Giuja; allegrerà; letiila-, ga]C\-{a; .
giulivilàl giubilo; contento; allegria; Jt-\
I sta ; novialità. - En p.ul.int du sryle d un j
' Auteur qui écrit d'une maniere agréable et ,
eniouée , cn dit , qu'il a de la g.iiete dans
son style. Stile ameno , piacevole, fjusto<o. ,
- De gaic-té de cœur; de propos délibéré ,
et sans sujet. .Ç<i;a motivo; senja fonda-
mento. - Il se dit aussi, des paroles ou des
actions folâtres que disent ou que font les
ieunes personnes. Schcry , motti, trattai i
da giovanotti. - On dit qu'un cheval a de la
"; ilté , lorsqu'il a du feu. Fhd.'û . tno;spirito.
CAIGNIERES, s. f. pi. T. d tcon. rust.
Espèce d'abeilles. Sorta di pecchie.
GAILLARD, s. n. T. de M.ar., Elévation
qui est sur le tillac du vaiiseau , a la proue
et .i la poiipe. Castello. Le gaillard d t-v..nt.
I Castello di prua , ou simplenuiit , castello. Le
I gaillard d'arrière. Cassero.
1 GAILLARD , ARDE , ad). Joyeux avec
démons-ratif n. Giocoso ; Jaceio ; all'g'o >
piacevole; festevole ; graxioso. - Chanson
«ilhrde, ccnte gaïUard , pour dire, chan-
son, conte un peu libre. Canfcnc, novella
akuanto oscena , o d'son'.sta. - Snin et déll-
b 'ré. Sano ; vegeto ; robusto ; vìvido ;frescv.
- Il se pccLd quelquefois en mauvaise part,
pour dire, un;. cu évaporé, y. ce mot. - Il
se dit aussi, des choses hardies, périlleuses,
nouvelles , ex-raordinaires. Ariisc.iwso; pe-
ricoloso ; strano : slraoïdin.irio. - Vent gai -
1 rd ; le vont lorsqu'il cit un peu Iruid.
m-r.te : t'ecôndamcntt fest:vohninte. ~ ti-
~).-»T,;,n' , hardiment, témérairement. V.
CAlL L \i<nE r , s. m. I'. de Mar. Sorte
('• pctire girouette , échancree en manière
de c >rn»tte. Gagliardetro , o pie digtllo.
GAlLLARDbE, s. f. (i.ieté. il n'a guère
d'usage fine dans ces ph.ri^ses: lia fsit cela
par g i."àtdi-,e , parpure gaillardise. Ce n'est
e gaillardise. AlUgria; gajena ;
■. V. G.
GAIN
eié.
Vento gagliardo , freddo. - Il est aussi snbst.
C'est un paillird , c'est une gaillarde. Au
féminin , il se dit d'une femme peu scrupu-
leuse , trop libre. Vivace ; amoroso ; libero ;
" GAlLLARDËts. f. Espèce de danse , au-
trtl.'isen us.'ge. D.mser me Ri-i larde, dùir-
s,r 11 gaillaide , louer une gaillarde. Ga-
■liardo- - Caractère d'Imprimerie, qui est
entre le Petit Romain et le Petit Texte.
'^'gÏÏlTaRDELETTES, 5..f. pl.T. de
Mar PavilVins arboré, sur le mat de misèue ,
et sur l'ariimon- Cailiardetto da galera , da
'^"gaillardement, adv. Joyeusemînt .
gaicmcut Al/egramente i gaiamente; Luta-
Profit, lucre. Guadagno;
util:; imita; av.tn\o ; prefitto. - L'heurcui
succès . la victoire , l'av.mtjge que l'on a dars
une entreprise, dans la poursuite dune rt-
fa.re. Vittoria; gua.lagno. - (iain de la par-
tie , cn matière de jeu. Gain de cause , ceu
lui a dunr.é gain de cause , en matière de pro-
cès , et ftg.'dans le. flisDUtes. Vinata.
GAINE , s. f. Etui de coute.-'U. Guaina;
fodero ; vagina. - T. d'Archit. Sc.btllon , •
d'où paroit sortir ta. tète ou une pHis grande
partie du corps d'une statue. Guama. -
T. de Botan. Se dit de certame! pet.-les
qui forment une espèce de fourreau , d.-ni
lequel passj le pistiie, ainu que des teuiUes
qui entoarert les tiges dans une certaine lon-
gneur par leur base. Baccello. - G. me <e
flamme , T. de M.ir. C'est une mrnière f»-
fourreau de toile, dans lequel on fait pa- '
le bar. in de la tlamnie. Guaina della fiim- -
- G.inc de pavillon; c'c-t une bande
îo'le , cousue d.'ri-. toute la largeur du i a-
villon. Guaina de' la handrrra.
GAINIER, s. m. Ouviier qui fait des chi-
nes. Che/a le guaine. - Arbre qu' cr it d^ns
les p.-ys chruds. Or. le cultive dan, les |.r-
d'iis a cause de la beauté de sa fleur, ben nom
vient de ce qu'il porte ses semences d.ins une ■
gousse qui ressemble à une gaiae. A.bero e..:
produce il fiore d.ro di S. Giuseppe. _
1 GALA,ouGALE,s.m.T.tres-usited,ins
les gazettes , et qui signifie d-ns i-I'Isk i;r>
il Cours , fête , réiouissance. Un lour de Gala ,
un iMbit de Gda. Giorno , abito digi'a.
GALACTlTE,s.f.Nctnt! uneuierreline
qui est une espèce de iaspe. &oiJ""c.
GALAMMENT, adv. De bonne gmre.
calantemente ; ccmpitamcntc , con galant. ru;
avvenentemente ; garbatamente ; gra^ios i -
\ mente; gentihnente. - D'une maniere pil-
lante. Pu'itamrnte; elegantemente ;leggia.ir:-
mente. - Habilement ^ adroitement, hr.;-
G.ALAIs'GA , s. m. Racine des In.l,-)
Orient. itcs; elle est céph^lique, cardiaq- .t
stomchiquo. Crt/mif."i- - .9'i'^"^? 'n'"\ '' "
noui'le pêcheuse. T. d lehtyol. D.:udri..e.
G aÏ.AN'; , T. de Mir. V. Ga'aubans.
GALANT, s-m. Amant.amouteux ce-
lui ni: s'attache à plaire aux D.ames. An •-
f; innamorato ; zerbino ; vago. - fam. '
dit, d'un homme éveillé, et a qui d ri-
pas trop se fier , que c'est un enl.int. Ef c
une acception pareille , on dit : on a pris
le galant , pour dire , on a arrête le Voleur.
V. - On dit d'un )eunf? homme vif, alerte,
que c'est un vert gal.u.t. V . Vif. Alerte. - Gv
!ans. 7". </f Mar. V.Galaubaiw. , .
GALANT, ANTE, ad]. Homme quia. :e
la probité, civil, sociable, de bonne c-t
p,;gnlp , de conversation .igréable. Cal.i--
fj-bdio ; pulito ; civile ; gentile ; gra;
i-aio ; amorevole. - On dit à un hcnv
qu'il est un g.il.int homme , pour m.ir :
la satisfaction uu'on a de ce qu'il a fait. c. i-
lantuomo. D ns les acceptions précédentes ,
il ne s'emi'oie jamais cn p.>rlant des (cm-
mes. - On le dit aussi , d'un homme qui cher-
che à plaire aux Dam-s. Et dans ce sens , nn
met g-dan» après le sub^tantit. C'est m
homme gal?nt . frrt galant. Che amoreggia; che
fa a salante , ;/ bello , il ie,b:no , ratttltau,
■ On dit, qu'une femme est palante, pour
direT'il'èlle'esrdàns'i'ivibitu'de ''"T:"'^ ''"
commcrcesriegiilanterie. Cveita. - (»■''?.'"«►
dans une acception ilus s,'^"^"'* •";''■' /,|
diverses choses, lorsqu'on les ^u""'*^
comme agiii-bles et bien entendues dios lem,
GAL
fïnfe. Vago; dì buon susto ; curioso ; hggta-
éro \ h in latto.
GALANTERIE , s. f. Qualité de cetili qut
esr gdlant. Agrément , vo'ivesse t!ans l'esprit
e* d,'ns les man-èros. Oilctmtna; yu!itc\j<3 ;
c'iil.-iij arhan'rà , yfJ^'o; sarhv. - list;
t!.r.nis>i, de cerc^iini rëj,pçcts et d'une cer-
taine politeise auprès des Dnmes. Civ'ità\
ccrtaìa presso U donne. — i>e d!t?iiSSÌ, (i'i.n
ci^rimerce smoureux et criminel. Galan-
! -1.1 amorosa; eommcnt^ ca'-naU. — De
cfrt^ins soins que l'on reid aux Dames, et
I ^^ petits préiens qu'on leur frit par po'i-
Te.^-?. Atorei-uUi^a versa U donne, - En
p. riant d\in présent, on d't , que ce n'est
qu'une E'iUnîerie, pour dire, que c'est un
pr':rsent rie peu de ccnséquercc. Rigalluccio.
— Un parLint À\\ViO action si:aÌvoque en soi ,
et que l'on veut excuser , on dit que ce n'e>t
qu'une pure galanterie. A\ijne^ tratto di
^'"(ÎalÂnTLSF;, ée, rnrt. V. le verbe.
(;\LAiNTI>EK. v.,1. Faire le s^l^-nt au-
]':■, d^s D.ime«. 11 est vieux. Ciilanrep^fr.rt: \
ir:ùjrt,rn:,h:r^i,re; far diramarci g^n-
; far il gaUnî, , far d btUo , rattUUto.
./iLAUBANS, cale:' ANS , s. m- pi-
. .-U jMj.'. LeT£.uc^ cjrde*; ni.î prennent d.i
I ■:'. d-îs mà*s de jiup.e , jusqu'aux deux cO:é*
V-ALAXIE/s'f^T'.'dePhys. Nom delà
voi^ 1 -.xce. VU lattea ; fi^ussU.
CrAl .B AMJ.'.l , s. m. Espèce de comme
t;ics ." . e ■ lauto, culbcro. — fam. Donner
ó>.ì rii^: ■.';.! , vendre d;i gilb.mum , c'est
ricmnzr n •■ lelqu'u» dos espérarices qui n'a-
b.'U'iiStjnr ,1 rien , l'amuser de prom°ises inu-
tiles. D^r il perdono tU seramido , molti h. ici
e p^chi 'juattrint ; assai pampini e niente
GALBE, s. rr\. Ornement d'Architoctiire ,
qui con'îiste d.^ns un élargissement fait avec
i,r.ica. Garbo.
GALE , s. f. Espèces d3 pustules quîvien-
T'int Hir la peau, et qui sont accomL-^znées
re r^i^mineeaisons. RojP.a ; scabîa. — Mahtdie
c :s vét^éraux. Elle s'anmncepar dcsri'posircs
qui s'élèvent sur l'écorcc des branches , sur
Lî feuilles et sur les tVui-s des arbres. Rogna.
GALE', s. m. T. de Botanique. Genre
c? ilanre dont il y a trois espaces, toutes
r ;- odoriférantes ,• Tune croît en Europe
" .5 les faruyóres; st Von eu met dansles ar-
m pour les parfumer et en éÌoÌ;:nrr les
'.es. Les deux ar.tri-*s sont exotiques et
: des arbrirse^ux. Le prem-er se i:cmnîe
■ Piment royal. En htiii , My^ica g.-.-'c.
^ GALEAGE, s. f. Vaisseau c\\m consînîc-
ticîi particulière, cai va à voile? et à rames,
comme une galère, mais qui est beaucoup
plus «rard. CJÌea-{xa.
GÀLE'E, s. f. T. d'Imprimerie. Espèce de
planche carrée avec im rebord , où le Com-
positeur met les lignes à mesure qu'il les
compose. Vanfacgfo.
GALEFRETlÊa , s. m. T. d'in'p-re , qui se
^Jt d'un homme de néint et s;îns bif n. II est
pop. Gûleom; manicoldo \snr.liu^<j\ szccarde'-
/o ; 3t>'.donc\ vomo vile ; dappoco ; pdaptedi.
GALEGA , 5. m. Pisrj'e dont les f:eurs
«ont légumineuses , tantôt bleues et tantôt
b'anchn's. On le cvi'rive dans les i^rdins,
à cause de hi beauté de son port. II est pec-
toral et alexipharmaq.ie. Galega; capragglnc ;
tap'aria.
GALENE , •;. f. Nom donne par les Nstu-
rali-rtcs à la mine de pjo-xb en général ; et
en par'icnlier à cel'e qui est comi-osée de
cuhfs. Ca'enn.
GALEN'IQUE. adj. de t. g. T. deMéd.
Se dit de ce)ui qui traite les mabdies «uH'ant
l^s principes de G^lien , et des remèdes
prv'p.irés stvvrnt sa méthode. Ci-enico.
. GALEVISNÎE^ s. m. La doctrine de G^-
Vien , celebre Médecin de l'Antiquité, A,u-
tcur d'une théorie et d'une méthode i .''rr'cu-
liè-e , ç* qui a eu de tout tcms ses partisans ,
>iii; qu'Hvriocrare. Cctleniimo.
GALENISTE, ad'i. et i. Médecin attaché
GAL
■ àia doctrine de Galien. GaUnista,
GALEOPE , T. de 3otan. V. Galéopsîî.
GALEOPSIS, Chanvre bàtnrd, ou Ortie
rouge, s. m. Plante labiée. On en compte
quatorze espèces ; il n'y '-n a qv*e q^ua'.re qui
ci.er.: des vertus médicir,,.*fi qui suient con-
nues. CaL'cpst, o galiopsi. Le salcopsis
j.iune, qu'on nomme aussi Ortie morte,
ortie jaune, Cmiopsi detta da* senesi erta dà
CALER . v. a. Gratter. Il n'a d'usa&c .
qu'au rèe. ii est pop. Grattti.rsl.
GALERE ,s. f. iiorte de bntiment de mer ,
long et de b-ii bord , qui va ordinairement a
rames , et quelquefois à voiles , et dont on
se sert sur la mediterranee , et rarement sur
l'Océan. Galea \ galera. - (ìa'ère subtile ou
!é.:;è-e, s;;!ère bâtarde , galere réile , g 1ère
capitsine , gidère patrone. Galera leggiera^
bastarda , re.ifc-, capitana , padrona* — Ga-
lère, se prend aus'.i , pour la peine de ceux
qui sont condamnés à ramer sur les galcres.
En ce sens, il n'est en uscge qu'au iluriel.
La gûltj \ la pena della g.tlèa , dit rcrio.
— Dans rUrdre de Malte, ten-r g.-!êre ;
armer une ^i-lére à ses dépens. Tene'- galèa,
— On dit prov. et fig. vogue la s-îilcre , pour
dire , arrive ce qui pourra. Arrivi che pLÒ.
— En p.-irunt d'un lieu, d'un état, d'une
condition où l'on a beaucoup à souffrir, on
dit prov. et fiç. que c'est une galère, une
vrjie galère. C'est être en galère, eli é una
ga'ca^ una vera galea ^ una scluayitù. - Es-
pèce ds p:ros rabot, o-i rlffard , dont les
Ch.trpcnfiers et Menuisiers se servent pour
désrossir les pièces de charpente, piallone.
Galerie, s. f. Pièce d'un bàHmentbe^ui-
coup plus longue que lar?;e , o.'i Ton p^îut
se iromener à couvert. Gallerìa, Galerie ou-
verte. Loggia. - I! se prend quelquefois pour
corridor, ou allée qui sert à !a cotnm'mîcation
des appartemens étales dégager. Andito. -
Dins un v.iisseau , la galerie e:;t cette pièce
nui est siitour de la poupe et qui est décou-
verte. Gai/cria i balcone ; fjuando sono lat:rau
sul "Quartiere e coperti, si dicono bottìglie. —
Galerie du fond de cale , e^t un passage Urge
de trois pif ds, pratiqué le Ions; du servage, de
r.nvant à l'arrière des vaisseiux qui sont au-
dessus de cinqunnte pièces de canon. Gallerìe
ddln stiva. — Au jeu de Paume : une espèce
d'allée longue et couver'.e , d'o^i l'on reg.irde
les joueurs. Balcone, — T. de Fortif. 1 e tra-
vail que font les assiégernî dans les fossés d'une
Place assiégée, pour aller à couvert de la
mou-^quetcrie au pieddeLim-iraille, et y atta-
cher le mineur, callerla. Galerie d'écoute.
Gallerìa d'ascolta. - Route que les ouvriers
pr?-iquent sous terre, pour pouvoir découvrir
des filons, et en détacher le minéral. Ster-
nuto o andito che si pratica per ïscoprlr il
f':VK' di.'l'.n mhd:ra,
GALERIEN , s. m. Ceîuiqui est condamné
au"( galères , forçat. Galeotto ; for^atû.
GALKîlNE, 5. f. Vent entre !e nord et le
coucï- , • , nord-ouest. On ne ?e sert guè' e
de ce ..lot, qu'en certaines Provinces de
Franre. Maestro; maesîraU.
GALET, s. m. Certains cailloux polis et
pl.-.t;, que la mer pousse sur quelques plages.
c'rij;',j ; sa'-silni che 'l mr.re g'tra su ta
syiiigî,^a, - Jeu cù l'en pou^-^e une espèce de
p.i'et snrune longue table. Morella.
GALETAS, $. m. LoîÇ'm?nt qui est au
plus haut ct3ce d'une miîison , et dont le
plan.-hrr d't^n-haut n'est nas carré et riout
de la fieure du toit. Sclajo; sofita ; scfifo.
— Se dit au':si , de "out iorement pauvre
et mû! en ordre. Una stamberga ; una tO'
paja
udU
GALETTE , s. f. Espèce de gâteau plat que
l'on fait quand on cuit le pain. Galcttji ; bi-
scotto i fccccla,
GALEUX, EUSE. adi. Qui a delà cite.
Rosnoso ; scabbioso. — Il se dit prr exten-
sion . des arbres et des pL^in-es. Rognoso.
GALIMAFRE'E , s. f. Espèce de fricas-
sée composée de restes de viande* fricajJCii,
0 polpette fatti d^ avan\i di earm.
GAL S65
GALIMATIAS , s. m. Distrours embrouil-
lé et confus, qui semble dire quelque chcse ,
et ne dit rien. Anfanamento; tantafera ; tan"
ta j erata.
GALION, s. m. Grrnd vaisseau qu'en em-
ploie à :r:re ie voyage d'Esingne aux Indes
OcciderM'cs- Gcllionc ; gnlcorc.
^GALIONi.'>TE^ s. m. T. de Comm. marir.
Négociant qui fait le commerce des Inde?
Esoagncles par les gah'cns. Galeonis'.u
, GALIOTE , s. f. Espèce de peiit b.iti'rGnt
qui va à rames et à voiles. Giieotta. - Ga-
liotes à bombes; un bâtiment de moyenne
grandeur , très-fort de bois , dont on se sert
]i»>iir porter des mortiers, et pour tirer des
bombes sur mer. Galeotta da bombe. — Lovr;
bateau couvert , dont on se sert pour voyager
sur d2s rivières- Chiûtta.
GALIPOT, s. m. Résine liquide qu'on tire
du pin par ircisÎon. Hagia li]uida.
GALLE , T. de Botan. Il se dit . de cer-
taines excroiss.-'nces qui viennent sur les tiges
et fes ffUtHes de pkisieuri idantes , par l'ex-
travasation de leurs sucs,- ce qui arrive !ors-
qu'eHes ont été piquées par qa?!que insecte.
Galla. — La p'us connue de ces ^i^ailes vient
■ur les chênes. On l'appelle, noix de galle.
Elle sert i teindre en noir, €t à fjiie de
l'encre. Noce di galla.
GALLICAN. ANE , adj. Fi^nçoîs. Il n'T
guère (i'usage qu'en ces pnr.ses; Le rit gal-
lîc.-n , l'Eglise g^tllicane , ïes libertés de l'E-
glise gallicane. Rito gs^ lu ano , Chiesa gai' -
cena ^ ec. — Les Géographes ■ippeilent ,
Flandre Gallicane, certe partie de lu 1-lap-
dre , CM l'on parle h Langue Frcncoise. Lt»
GALLICISME*, s. m. Con^mîc^'^n prfv
pre et pa'ticviliore d la Langue Frar.çoisc ,
contraire .iiix rèi;les ordinaires ce h cr?! .-
maire, mais putcrisées par l'usage. Fran^''
f'STio. — Les façons de parler d^ U Lrnguç
Françoi-.e , transpoiécs dans une sutre Lan-
gue. F^ar-icstsrro \ francesismo,
GALLIN^S.SE,s. f. T. d'O-niehol. Cor-
be.Ti du Mexique. C'n-ro del Aiessico,
GALLIUM , V. Caille-lait.
GALOCHE , s. f. Espèce de chaussure de
cuir, que l'on porte par-dessous les sm-'iers ,
pour avoir le pied sec. Caloscia. — Mentcn
de galoche. V. Menton. - l. «Vc Ai../-. C'est
une poulie qni a son moufle fort piit, sur-
tout d'un côté. caUvccia. — C'est aussi une
pièce de bois , en forme dedemi-rcnd , nui sert
à porter les taquets d'écoutes. Pasttca dc^U
scotte, - C'ost encore un trou à demî-cou-
vert par une petite pièce de bois voûtée,
qu'on fait dans le panneau d'une écoutille ,
pour f.';Te passer un cable. Buchi da gcmune
nei bocch.iporti,
GALON , s. m. Tissu d'or, dV.rs'-nt, de
soie , de ri! , de laine , et qui a plus d;? corps
qu'un simple ruban , que Ton metîîu bord ou
sur les coutures des hi-riits , soit pour les em-
pêcher de s'effiî^r, soit pour servir d'oruf-
ment. Un calon d'or , d'argent , de si:;'e. Gal-
lone , njstro , rvarn'.\'ûne d*~rc » d*arrcnto ,
•ii seta Galon de livrée. Fassamcro.
GALONNE', ÉE , part. V^ ie verbe. - On
"ppeile aussi, un liomme gslorné , ur. hom-
me dont l'habit est couvert de salons. L'omo
con habit' ealhnati.
GALONNEll. V. a. Orner ou border de
gallons. Listare ; gHacnir di gaîlenl. On dit
auîsi, G.illonare.
.GALOP, s. m. La ptus élevée et Ja plus
diligente des il'tires du cheval , qui n'est
proprement rn.Vme suite de sruts en avant.
CaLppo-y gnaUppo.- On dit, d'un lumms
qui tire sur sa nn , qui se meurt, qu'il s'en
va le grand çalop. Il est pop. Se ne va per iz
porre; è spedito per le poste.
GALOPADE, s. f. Action de ^r^ìorcr. Il
galoppare; pahpp.it.i. — Espace q.i'on par-
court en g.-'Iop;tnt. D'ici-la , il n'y a qu'une
g^lorade. "Crtrt ccrsa.
GALO!*F', Ìe, psrt. V. leverhe.
G.-'.LOPER ,! V. n. Aller le galop. Gaìoo.^
fû;c ; guaL'ppaici *i^dar di galoppo^ — Òq
■^.(:<> G A N
d tii^. et f;im. d'un liomme qui se toumi^ntô
hviii'.cou;) , qui court beaucovp pour quel-
quî affaire, qi'.'il galope jour et nuit. Il a ga-
lopé par tout l'iris pour cette alïjire. Ajfati-
carsi ; correr: ; dirsihri^a* — v. a. Mettre ^u
f.alop , faire a;l;r au galop , galoper un chevjl.
fargaloppan ; fir prenicrc il sjloppo ; J'ar
aniirt ji galippo. - fi;, et f.iin. Poursuivre
quelqu'un. Vcrseg'^^f^''') inseguire, — On dit
aussi tij. et f;im. Galoper quelqu'un , rou
diro , se rendre assidu dans tous les li-îiix
Oli l'on peut lui parler. Cercar una per-
aorta in ogni ho'O djv: suol usare , trovjrvisi
SfiS'o e con assiduità , per f orerie parlare.
GALOPIN, s. m. l'eut gatçou que l'on
envoie ça et là ;'our dilïirentes ùioses. Fante
o scTvitoriicclo ; ^ar^one che si mandi a jar
ceni servigi- - D.uis les Maisons i<oy..les ;
petits marmitons qui tournent Us broches,
et qui servent il courir çà et là pour les be-
soins de la cuij'ne. Giiaitero.
GALVAUO£', ÉE, prrt. V. le verbe.
GALVAUDKR, V. a. Mdtn-.itcr quelqu'un
de paroles , le réprimander avec aigreur ou
avec hauteur. Ilestfam, Bravare, crivellare;
far una iitgliai.i o bravata ; sgridare; sbirhat^
^are , riprendere agramente.
GALVAUDEUH, s. m. T. peu usité.
Grondeur. Sgridatore ; che rifrendc acre-
mente.
GAMBADE , s. f. Espèce de saut sans art
et sans cadiuce. Faira une gambade. Fiire
des gambuti r-î. Scambietto ; salto.
GAMiiVDER, V. n. Faire des gambades
par vivacité, par gaieté. Corxettare; bal-
lare ; salbjttellare ; saltinllare ; scani-
iicttare.
GAMÌ5AGE, s. m. Droit qu'on paye poi\r
la bière. Dario ; gabella che pagasi per la
Urrà.
GAM3ESDEHUNE, s. f.pl. T. de Mar.
Petites cordas , qui sont tenues à une hauteur
déterminée des haubans des deux grands
mâts , et qui se terminent près de la hune , a
des barres de fer plates , dont l'usage est de
reteivr les mâts de hune. Gamba 'ona.
GAMBESON , ou GABE.'iO.^ , s. m.
T. Miht. aicien. Esiiòca de cotte d'arm; ou
de f'.rand jijoon sous la cuirasse. Chiawe'ino.
GAMBILLER, v. n. Remuer les jambes
de côté et d'autre. Se dit d'ordinaire , des
enfans ou de fort ieimesgens, lorsqu'étant
assis ou coucliés , ils portent a tous momens
leurs jambes de-çà et de-là. Gnw.butare;
sgambettare ; sprangare ; guizzar co' piedi.
. GAMBI r, s. m. T. duieu d'Echecs. On
dît , jouer le pambit , lorsqu'après avoir
poussé le pion tiu Roi ou celui de la Dame
deux pas , on pousse encore celui de leur
fou deux pas. Muover due passila pedina dell^
altere , dopo aver /atto Visiesso colla pedina
della Retina n del He.
GAMELLE, s.m. Ecueiledebois.qui est
d'un usage fort ordinnire sur les vaisseavix , et
où l'on met la portion de chaque Matelot
et de chaque Soldat. Gavetta . - G-xr.'J'.i creu-
se. Gavetta fonda. — Etre à la gamelle ,
minficr à la gamelle ; être à l'crdinaire des
Soldats et des Matelots. Mangiare co' Sol-
dati o co' Marinai.
GAM.ME , s. t. Table contenant les notes
de Musique , disposées selon l'ordre des tons
naturels. Solfa ; lolfa. - prov. etiig. Chan-
ter la gamme à quelqu'un ; faire une forte
réprimande à quelqu'un , ou lui dire des
injures, lui dire ses ventés. Cantar la ja!-
faauno ; dar: una sbrigliata , o «H.t sbr'glia-
itira. — prov. et fig. Changer d-» gamme ;
changer in conduite , de façon d'rgir. Cam-
biar mo.io o maniera di trattare , di operare ,
tii vivere.
GAMOLOGIE, s. f. T. Didact. Discours,
traile sur les noces , sur le mnri.içe. Dir.-
eorso , trattato su le no^e , o cirea il matri-
GANACHE, s. f. La mâchoire inférieure
du Lh.'val. Ganascia. On dit , qu'un cheval
est chargé de gan.-.che , qu'il a la ganache
lourde , pesame , quand il a l'os de la m.i-
G A N
choirc inférieure fort gros , et revêtu de
beaucoup de chair. — On d;t fig. etfam. d'un
homme qui a l'esprit pesant , qu'il est chargé
de ganachi , qu'il a la ganache pesante , que
c'est une g-^nschs. Crosso ; g->^j.
GANGHE , s. f. iorte de potence ou d'es-
trapade , dressée aux portes des Vilies_ en
Turquie , pour servir au supplice des malfaic-
tours, ou des malheureux triûtés comme tels,
our I Sona di supplico che usasi in Turchia.
GANDOLlN, s. m. T. Populaire. Désa-
gréable , malotru. Scioperone j sguaiato.
GANDOLINAGE , s. m. ï.^ Populaire.
.Massauderie , mauvaise grâce. Scioperatag-
gine ; sgua/ataggine,
GANDOLINER, v. n. T. Populaire. Faire
le fainéant. Vivere da scioperone.
GANGAMON , s. m. 1. d'Anat. Nœud
du nombril. Gangame.
GANGLIFOKME, adj. de t. g. T. d'Anat.
Qui a la torme , la l.jjiu'i; d'u.i g..nsllon. Gan-
*"g''aNGLION , s. m. T. d'Anat. Assem-
blage de plusieurs nerfs qui se rencontrent
et i'cntrelaccnt en manière de peloton. Can-
glio ; corpo olivare. — T. de Chir. Tumeur
dure , ronde ou oblongue, quelquefois itié-
gale , sans douleur , et qui ne cause aucun
ch."n.;ement de couleur à ta peau. Ganglio
GÀ.NGitfcNE, s. f. (,Oi\ prononce Gan-
grène. ) Mottii'jcation totale de quelque par-
tie du corps, qui est c.'»usée parle défaut des
esprits animaux , et qui se communique ai-
sément aux autres pr.rties voisines. Cancrena ;
cangrena; cancherella. — On dit fig. des gran-
des erreurs ([ui s'élèvent dans la Religion,
ou des grands désordres qui naissent dans
l'Etat , et qui peuvent avoir des suites fâcheu-
ses , que c'est une gangrène dont il faut ar-
rcttr le cours. Ella 'c una specie di cancrena
di cui vuoisi arrestare il corso.
GANGRENE' , t'E , part. Où la gangrène
s'est mise. Cancrenato, — On dit fig. d'un
méchant homme , qu'il a la conscience grin-
grénée. C. scienza ulcerata.
GANGiiENER , SE GANGRENER , v.
r. Se corrompre en sorte qvie la gangrené se
forme. Cancrenare ; divenir cancrena î Ja.-si
cancrena.
GANGRENEUX, euse, adj. Qui est de
la nature de la gan;;rène. Cancrenoso.
GANGUE , s. f. Mot emprunté de l'Alle-
mand. Roche à laquelle lui métal minéral est
attaché dans le sein de la terre. Pietra me-
tallica. .
GANER , V. n. Laisser aller lamain.Z^j-
ciar la base; non prendere.
GANIi" , s. m. V. et écrivez Canif.
GAMVET, s. m. Instrument de Chirur-
gie fait en forme de canif. Coltello
(;AN0, T. du i?u de l'Homfcre , porr
dire, laissez -moi venir la main. Lasciate
andare.
GAi\SE,s. f. Cordonnet de ■■."■,d'or
d'argent, etc. qu'en emploie d|o. ...i.iire à
attacher un bouton. Trina ; cappletto. Ganse
du bouton du chapeau. As^la , o cappietio
del bottone del cappe.lo. — Il se dit plus com-
munément de cette sorte de cordonnet, en
tant qu'il sert de boutonf.iêre. Cappletto ; cor-
doncino. — Ganse de diamans; une bouton-
nière faite en forme de ganse , et garnie de
diamans, Ucchiello guernitjdi dla;fianti.
GANT , s. m. Ce qui est fait sur la forme
de la main , et qui sert à la couvrir toute ,
et chaque doigt en particulier. Guanto. —
Ce mot prend différentes dénominations ,
soit par rapport il la m.itirre dont les canti
sont faits, comme dins ces phrases; Gants
de ci.'f, gants de daim, gants de chesTeau ;
R.ints de chien , d.'s gants de fil, des gants
de soie , des gants de laine , etc. soit par
rapport .lUX liei'x où ils sont faiis , comme
c nts d'Espagne , gants de Borne , gants
d'Avignon , punts de Grenoble ; soit p^ir
ranport aux odeurs qui domiiKiit dans la mi-
nière dont ils sont apprêtés. Des pan's d'am-
bre , des jants de jasmin. Guanti di ccivo,
G A R
ee. Guanti di Spagna , ec. Guanti ambrati i
te. — On appelle gant d'oiseau , le gant que ;
le Fauconnier met .i la main dont il porte
l'oiseau. Guanto del Falconiere.- prov. etfig. -
Pour taire entendre à quelqu'un qu'il «'■:■■
pas le premier à donner l'avis , à dire ■;
que chose , ou à faire la découverte '
il parle, on dit, qu'il n'en a pas lesj;.i[
vous n'en aurez pas les ganls. Tu non .;
le cal[\ — On dit prov. l'uiniiié pas:.-
gant , lorsqi'en se saluant , on se t.. - ■
ia main , sans se donner le loisir de s j >:_-
ganter. L'amore passa ilguanto. — Jtitr le
gant ; dcii'.T quelqu'un au combat. Alandarc}
il guanto della battaglia. \
GAN rt.', ÌE , part, du verbe Ganter. In--
guantato ; vejt'to de' ganti.
GANTELF.'E, s. f. V- Cnmpamde.
GAN TELE r, s. ni. Espèce de c-r
couveit de lames de fer par le deboli
la m.^in , faisant partie de l'armure
homme armé de toutes ^nkc^s. Manopo.^
Plusieurs Artistes donnent ce nom a ii.i
ceau de peau ou de cuir d-jni ils eni-^ '
la main , pour la gar.-nt'r de_ l'impti
de quelque chose , comme d'un f;l , A'ur. _
don , etc. Manopola. — Terme de i
Espèce de bandagi qui enveloppe le '
et les doigts comme un gant. Fjicitftarj
mano e delle dita a guisa di guanto.
GANTER , v. a. Mettre des gnts
quelqu'un. Mettere i guanti. Se gan;er. Ii
guaiitatsi. — On dit que ées gants ganter
bjen , pour dire qu'ils sont justes à la m::;
Guanti che s'adattan bene, che si.inno i.
GANFERIAS, Terme de Ma. 'ne. V
3ues-uns s'en servent sur la mcditerr..
ansia significafon de barres de hune, c
cette maestre.
GANr£R!E, s. f.Marchcndise de g,-m
Guanti , o merci di Guantaio.
GANflF.R , ERE , s. m. et f. CJ,:1
celle qui fait , ou qui vend des gants, u ../
tajo.
GARAGAV, s. m. Terme d'Kist. >'
Oiseau de proie de l'Amérique , qui ali
seur et la grandeur du milan. Spe\ic dl '
yir.i::icanu.
GARAMANTITE.s. f. Sorte de p.
précieuse. On ])rcsume que c'est le gi-.n
G.iramantite. V. Grenat.
GAKANÇAGE, s. m. T. de Teirt. I
teinte , ou les bouillons faits avec la gjr,
// dar di tuhhia.
GARANCE , s. f. Plante dont la r
est '.'un rouge tirant sur le jaune , 1 1
les Teinturiers se servent pour telr..! •
rouge. On s'en sert aussi en Médecin: , ^'■
est apéntive. Robbia.
GARAN'C?.' , ÉE , part. Arrabbiato.
GAUANCER, v. a. Teir.tite en gitanc
ArrcbUar: ; ligner con rolbia.
GAKANCEJK, s. m. Nom qu'on don;
à Rouen a.ix Ouvriers qui, avec les Gu- '
et les Noircisseurs , composent lec^i
Teinturiers de Rouen. Tiuore.
GARANT,, ANTE ,.s. m. et f. llufic
caution , cel.ii , celle fiui répond du fait tl - ,
triii , ou de son pro])re fait. Sicurtà ', mal j
vadore; cilici jne ; soda. — Dans le style
négociation , quelques-uns ont employé g
rante au féminm. La Reine s'est rendue s
rante du Tr.iité. La llegîna s'c reta mal.]
drice del trattato. - Il se d.t Iv:. d'un Autei
dont on a tiré un fait , une doctrine qu|
avance , un pa sage que l'on ere ; et d'
homme de tiiii on tient une nouvelle. Mi
hvadore ; Airore. - T. de Mar. C'est
bout des cordages qui pissent par les po
lies , ou qui servent à l'amarrage. Cvlonr,
— Tenir en garant, c'est tenir une cord
qui, étant chargée de qielque f, rdeau,<
tournée dnix ou trois fois autour d'un bo j
ou d'une autre chose , et on la retien
ahn d'empccher la force de la charge. W»,
curar un peso. |
I GARANTI, lE, part. V. le verbe. - I
de l'alais- Il se prend suhst. L'assicurate.^
I GAR.\NT1E , s. f. Oblig.iion degan
G A R
tir. îilelUvûria ; s'uwià ; c.i:'\ier.t. Le ié-
ilomm.igenier.t auquel on s'obli);e. Il ne se
fiit guère qu'en matière de procès , d'af-
faires, et d; négociation. /nJtnnKà i /nûVv;-
t,AKANTli< , V. a. Se rendre garant ,
répondre d'iuie chose , même en sVb! -
géant de dè(!umni.iger. Ha /.i'j't ; ^uarc/;-
tiu ; entrai mallevadore , o e.iu-,!ori€, — As-
surer , alilrmer. V. - Vii^ex^<:t .Guarentir^;
gareiu te j d!jendt.re ; préieryare ; salvare ;
fKleis^re.
G -^uAS» s. m. T. de Comrn. Toile blancîie
i-i '1 i're sur-tout de Sur. te. Sorta di tela.
- I ■ /e iiotan. òJynon. de f .lioin.
t : .^:E , T. de Mar. V". Gabarit.
mS , s- m. Nom qu'on dunne sur
'lernuiée et dans les l'rovinces Me-
s < au vent de bud-outst. Gherbi-
_ rhinQ ; aghcrbi-w ; iih.-ccio.
•ON , s. m. '/ . de fauconn. Le
|a perdrix. Pernice mascliU.
'vAiLLElv , V. n. Terme bus ee pop,
iir les lieux de debauché. Futta-
'. (?£ , !■ f. On appelle ainsi , par in-
Line fille ou femme deb.iuchée et
e. C'cjt une expression libre. V.
, CETTE , s. f. Terme ha! et ma!
-c. Coureuse, femme de mauvaise vie.
J'GARCtTl'ES , s. f. pi. Terme de Mar.
"ordes faites de fil de carret de vieux cor-
' ^' , et de grosseur .i d scrétion , dont ^.n
■ a plusieurs usages. Gaschate ; serli;
■ : CON , s. m. Enf.int male. Figliuolo
';JH "r.j ; r.r^j^^i ; fanclitlio. — On appelle
;arçons , ceux, qui demeurent d.ins le cèli-
lat , qui ne se marient poiriV. Scapofo. ~
^-ns les Collèges , dans les CcminunilUtés
■MÎ le peuple , garçon , est i;n valet
- porte point de livrée. Gar-^one ; ser-
- Ceux qui travaillent sous les mai-
J.ms les boutiques des \iarch,Tnds -
Artisans. Fattore ; gardons d' hot-
C- irçcn d'écurie. 5rtf//ontf. — Chez le
c içons de' la Chambre, Girçons de
1 G.irdc-rjbe, sont les valet> qui lont les
■■as offices dans la Chambre et dans la Garde-
lobe. Garuinl di Camira. — Djns les
Troupes , Gârçoii-Maior , c'est un Officier
■ui fait le détail d'un Régiment sous le Ma-
;ùr et sous l'Aide-Major. Garçon mr.pgiore.
'- Garçons de bord. T. de ^iar. Jeunes
.arçons plus grands et plus âgés que les
.lousses , ou pages ordinaires , et qui sér-
iant comme les mousses , commencent
'Outrant aussi à travailler à la man<:euvre.
Mossi che per età e capacità passano a* mati-
lari di tiltima clarse,
GARÇONNIERE. s,f. Petite fille qui alme
lianter les garçons, il est bas. SJacciateUa
he ama i giovani, i ragadi.
GARDE, s. f. Guet , action par laquelle
;n_ observe ce qui se passe, .-rn tle n'erre
oint surpris. Guardi»; custodia, - Gjrde ,
e dit aussi des gens de guerre qui font l.î
,arde. Guardia; sentinella. — Le service
'les Papes , des Gentihliommes , des v.ilets
la pied , des laquais , etc. qui , afin de se
oulager en'r'eux , se tiennent les uns après
es autres auprès du Roi et des l'rinces
,'Oiir les servir , et fiire c? qu'ils commarl
lent. G'iard^a. - Grand'G, rde. Corps 'do
-avalerie qui se met à la tête d'un camp
pour empêcher que l'Armée ne soit si'ir-
'rise. Sopragi^iiardia. - Gard; r.vancée, est
m Corps que l'on met au-delà d; la Grand-
nde , pour une rlus grande s.lreté. C:tnr-
■ aavaniata. - Carps-de-garde ; lieu d.:s-
me pour retirer les soldats qui fon; la g^r-
le., soit dans les camps , soit dans les places
oit dans les maisons d;?s Princes. Corpo d'i
■"«dia ; su.,r.l,a. - Garde , si-.-n^fie aussi
■ne (cTiirae qui sert les malades et les ac-
■ouchees, et qui vit de ce métier. Guardia-
■"i'-^iduiMt. On dit aussi Ëarde-malùde
G A R
dutrdia, ~ La diarie ; la commission de
fi-'itiet. Guardia ; custodia. — Protection ;
et ne se dit guère qu'en ces pbr.ases : allez-
vous-en à la garde de Dieu ; Dieu vous tienne
en sa g.^rde, en sa sainte garde, etc. j{n-
datcv-rc alla guardia d: Dio ; Dio vi guardi,-,
»; dij.njj-, vi protegga , ce. - Un homme est
sursis gòrdes , se' tient sur ses gardes, pour
dire , qu'il a du soin et de l'attention, pour
empêcher qu'on ne prenne avantage sur lui ,
qu'on ne lui lasse quelque tort. Avvertito ;
assentito ; accorto ; che tiene Voccìiio alla
penna o pennello ; che t'eii^ gli occhi aperti.
- l'rcndte garde , avoir som , avoir atten-
tion , avoir l'œil sur qvielq.ie chose et sur
quel,|:i'un. i'render guai dia ; pigliarsi pensie-
ro i aver cura ; usar cautela. — ie donner de
g.^^de ; se précautionner. V. — Un homme
cjt de bonne g..rde , pour dire qu'il g.irde
long-temps ce qu'il ivossède. Aver cura d^una
cosa ; conservarla inolio tempo. - Certains
tr.iiis sont de sarde , de bonne garde , ou ne
sont pas de garde , de bonne g.irde , pour
dire qu'ils se gardent , ou ne se gardent ] as
lor.g-temps 5..ns se gâter. Conservarsi gran
tempo. — Un chien est de bonne garde ,
pour dire (pi'il garde bien , qu'il avertit bien.
nuor.o da gua.dia. - On du qu'on n'a garde
de faire toile ou telle chose , pour dire qu'on
n'a pas la volonté ou le ^louvoir de la faire,
qu'on en est bien éloigne. Guardarsi ; aste-
nersi. — Aux jeux des cartes, garde signi-
lie une ou plusieurs basses cartes de la
même couleur que la carte principale qu'on
veut garder. Ur.a , o più cane injerionpcr
dljesa e custodia d'una superiore. — Garde ,
veut dire aussi , en termes d'Escrime , une
manière de tenir le corps et l'épée , ou le
fleuret , telle que l'on soit à couver; de
l'épée ou fleuret de son ennemi , et que
l'on puisse nisémentle frapper , ou lui porter
une botte. Guardia. — ie mettre en gT.rde ,
se tenir en g irde , être en garde , se dé-
ner , et donner si bon ordre , qu'on ne soit
point surpris. Mettersi , porsi , JtJrc in guar-
dia. - La partie d'une épée ou d'un poi-
gnard qui est entre la poignée et la bme ,
et qui sert à couvrir la main. Guardia^ forni-
mento , elso d,.lla spada. - Monrer une
garde à quelqu'un; le réprimander vivement.
11 est fam. 'V- Réprimander. — Au pluriel ,
la garniture qui se met dans une serrure ,
l'our emrêcher que toutes sortes de clefs
ne rouvrent. Ingegni.^ — Garde , s. ni.
Homme qui est destiné à faire la garde au-
près du Roi , d'un Prince , d'un Gouver-
neur , d'un Oificier-Gcnértl , etc. Guardia.
— Gardes du Corps , sont^ceux qui gardent
la personne du Roi. Gentiluomini arcieri ;
guardie del corpo. Qusnd garde signifie une
seule personne, il est masculin , mais quand
il signifie la Compagnie , il est téminin. La
Garde Ecossoise , les Chevaux-Légers de la
Garde. - On appelle le J'.égiment des Gar-
des-Suisses , cu absolument , les Gardes-
Suisses , le Régiment d'Infanterie Suisse ,
qui fait le même service que le Ré_i;iment
des Gardes Frmçolses. Lan^i ; la Guardia
SviT^cra. - Gardes de la Marine , oii Gar-
des-Marine ; un corps composé de jeunes
Gentilshommes nommés par le Roi pour la
ea-de de l'Amiral , et pour s'instruire dans
'e service de la mer. lissent dins la Mari-
ne , ce que les Cadets sont dans les trouve;
de terre. Guardia Marina. — On appelle
Gardes , 1;S personnes que l'on donne pour
garder quelqu'un , atin qu'il n'échappe pas.
Guardie , sentinelle. - Garde à.^s Sceaux ,
celui à qui le Roi donne ses Sceaux. Cet
oflûce est ordir.aîrement joint à celui de Clt.in-
celier. Le Garde des Sceaux est un des
grands Officiers de la Couronne , dont la
fonction est d'avoir la garde du grand Sce:u
du Roi , du Scel particulier dont on use pour
le Dauphii.é , et des Contre-scels. 11 scelle
toutes le; lettres qui doivent être expédiées
sous les Sceaux dont il a la garde. Guarda-
sigilli. — Le mot de Garde se joint à plu-
sieurs mots , pour sigiiiùcr ceux qui ont cer-
CAR 36/
talres cTioscs eu grirde. Ainsi T/în ai polla
(ra.de-bois, colui qui est destiné pour em-
pèctier q.i'on no gâte les bois. GuardahoscU^
biscaiuolo. — G.arde-côte ; Milice jirc) o-
sée pour gard-r le pays qui est sur la còte
de la mer. Guardacoste. - On le dit tussi
d'un vaisseau de guerre, d;s;iné à garder
les côtes. Cuardaceste. — (iardes des pri-
vilèges des Universités ; Jut^es qui sont spé-
cialement chargés de veiller à la conserva-
tion des droits d'une Université , et devant
lesquels les Membres de cette Université
on; leurs causes commises. Custodi e conser-
vatori^ de* privilegi. — Les Mariniers appel-
lent Gardes , les trois étoiles situées auprès
de l'étoile polaire. Li guardie.
,. garde; , ÉE , part. V. le verbe. - On
d.t en r. de jeux de Cartes , un roi gardé ,
une dame gardée. 6'n re , una dama accom-
pagnata.
GARDE-BOIS , GARDE-COTE. V. ci-
dessus , au mot Garde.
^_GAROE-13tlURGEOISE , s. f. C'est à
l'égard des pouri-cois , le même droit que
celui de G 'tue-Noble à l'égard ties Nobles*
V. Garde-Noble.
.GARDE-BOUTIQUE, s. m. On appelle
ainsi une étoffe , ii,n livre , etc. que le mar-
cl'.and a dans sa boutique il y s lonj temps ,
et nu'il ne. peut vendre. Ce. te étoftt estai
çarde-boutiquc. Cattiva taerean-.ia , che non
e di v.ndita. ,
GARDE-CORPS, s. m. T. de Ma-. Ce
sont des nattes ou des tissus que l'on fsit
avec des cordages tresses , et que l'en met
sur les hau-s des cO-és des vaisseaux di
guerre, pour earantir les soldats des co'ifs
de mousquet de l'ennemi. Reti d'impagliet-
tatwa.
GARDE-FEU, s. m. Grille de fer qu'on
met devant une cheminée, pcmr erpêcher
que les entans ne tombent dans le feu. Fer-
rata d'un cammino , per imprdir che i fanciulli
non cadano sul fuoco. - Garde-feux. T.
de Ma-. Ce sont des caisses de bois qui
servent a mettre les gargousses , après qu'on
les a remplies de poudre pour la charge des
canons , et à les garder dans le fond dé cale.
Ciardacartocci ; custodia da cartocci.
GARDE-FOU, s. m. Les halu.tres ouïes
barrières que l'on met aux bords des ponts ,
des quais et des terrasses , pour em-êchcr
de tomber en-bas. Parapetto ; sp.tìictra j
'garde-magasin , s. m. Officier
commis pour girder les magasins. Maga^ii-
niere .
GARDE-MANGER , s. m. Lieu pour
garder ou serrer de la viande , et autres
choses servant à la nourriture. Guarda vi-
vande . o moscaiuola , o dispensa.
GARDE-.Vl AKl EA U , s . m, CiTicier d'une
m..!;rlse des Eaux et Forêts , qui garde le
marteau avec lequel on marque les plantes
ou arbres qu'on doit couper dans le Lois.
Cuai-da martello,
GAKDE-MÉNAGERIE, s. m. Terme de
Mar. C'est celui qui a le soin de la volaille.
Cuar.iapolli ; goUirajo.
GARDE-MEUBLE, s. m. Le lieu où l'oa
garde des meubles. Guardaroba.
GA'iDE-NOîLE , s. m. Le droit q-.i'un
père ou une n.ère nobles , survivant i'un à
l'autre , ont de jouir du biei^ de leurs -.^n-
fans , ven.int delà succession du père décé-
dé , jusqu'à ce (ju'ils aient atteint un certain
âge , à la charge de les nourrir , de les en-
tretenir , et dépaver totrtes les dettes, sani
être tenus de rendre aucun compte. Le Roi ,
en Normandie , a le droit de Garde-noble.
Diritto 0 gius di succedere a' beni d'un padr'
o d'una madre , finche i figliuoli sier.o giunti
a una certa età , con obbligo però degli ali-
. GAKDE-ROEE , s. f. La chambre des-
tinée à y mettre les habits , le linfe, et tout
ce_ qui regarde l.-s bardes de jour et tle
nuit, et qui sert iussi à y faire coucher un
vait't de chambre, ou une femme de diam-
368 CAR
bre. Guardarcl'it. - Garde-robe, se dit aussi
da tous Its habits et de tomes les autres
lia.ocs d'une ^atde-tobe. Gu^ràaiob^ ; siio-
p/ii; ahki. - Cliei le Roi, (Jriind-m.utre
dé la G.irde-robe , c'est un ^rand Orticiec
oui a soin de tout ce qui regarde les habits
et le liiiise du Rcù , et tiui a ious lui divers
Officiers. Grun Guardaroba. - Le heu ou
Von mtc U chaise percée. Cacatoio ; asso ;
riiva-o ; destro ; cjtnentta ; janSeii. - Aller
à la garde-robe ; se décharger le ventre.
Alacre al destro , al c^sso , aiU seattia
- Gartic-robe , s. f. ou |;ETIT Cir.iLs , s.
m Plm'e vivace qui croit à la hauteur d un
pi»d. bes fleurs sont ramassées enbouuuet,
et de couleur iaune ; ses racines et ses br- u-
ches sont ligneuses , ses feuiUes sjnt char-
nues et (ienteiées des deux cotes, bile Cot
vropre à faire périr les vers, banto.ina.
GARDER , V. a. Conserver , tenir une
chose en lieu vropre et commode .pour
empêcher qu'elle ne se perde ou quelle ne
se state , etc. Conservare ; custodire ; serbare.
- Ne sa point dessaisir de quelque cliose.
Serbare; ritenere ; conservare. -Carderia
maison , er.rder la chambre , garu.r le ht ,
se tenir d«ui sa maison, dans sa chambre,
dans son lit sans en sortir. Sfar in c.ua , m
camera ; tarer il let'o. - Garder les ran^ .
Terme de Guerre. Demeurer oans les rans,.
Rimaneu ; restar ^nelie Ule. - Garlei son
ran' ; se mainter.ir dans le rang d honneur
et Se digniié o.'i l'on e,t^ lenerst ; raa-rtc
ncrsi nd suo stato. - Oarucr sa !,ravi.e ,
conserver sa gravite , se maintenir d?-ns sa
Rravité. Conservate ; mantenere. - Garder
fa fièvre, garderie ^".-""^ '„. "^ VZ-f
temps s.:niih>contuiua:ion. R:tcr.,.r la j^o-
tre. - Garder une médecine ; ne la pas
vomir. Et , garder un lavement ; s empê-
cher quelque temps de le rendre. Kitenae
ma rnedicina . tin servi\iaU. — i . de Criasse.
On dit' que ries chiens gardent le change ,
pour dir3 qu'ils ne prennent pas le chsnsc.
/ caul stanno su la yassaïa. - Keserver
pour' un autre temps, ierbare , ris:n\tre ,
Lardare F^r un' altra volta. - prov. Vous
m'en don.-.ez h^en à lîarder , PCur cire . votis
voulez m'en faire accroire. V. Accroire. -
En parlant d'un Roi, d'un Prince : vei.ler a
sa conservation, en prenant caroe au on ne
puisse attenter à sa personne.Gun.-'- jr- > far
nuard'a ; reelùire alla custodia. - Lu par-
lant d'un mal.ide , d'une femme en couche ;
se tenir assidûment auprès d un malade , au-
près d'une femme en couche, pu.r les assis-
ter dans leurs besoins. Cuardare , assumere ;
servire lin ii'J'.rxo. - En parlant des iinso,.-
iiiers ; prcr.i're carde t|ue des prisonniers ne
s'évadent. Guardare ; custodire ; tener in guar-
dia. - Garrl;r, se dit aussi du som qu'on
prend des troupeaux lorsqu'on les mòne paî-
tre, cuardare ; custodire ; condurre al pascolo.
- Se dit ::usii en parhnt de diverses choses,
de la conservation desquelles on prend soin.
Ainsi on dit , garder I .'s bois , garder les vi-
gnes , giirder un pays pour la chasse , Rar-
ocr là chi'sse. Guardare ; custodire. — Con-
server , défendre , protéger. Guardare; scr-
vart i cor.ser.'are ; difendere ; proiessce. -
Fréserver , garantir. Cuardare ; srampare ;
preservare i lilnrarc ; assicurare. — On dit d.iiu
le même sens , par souhait : Dieu vous garde ,
Dieu vous girde de mal , Dieu vous en gar-
de , Dieu m'en garde. Uio W fiuardi , ti
conseni t etc. Dio vene [guardi; il Cielo vene
Uberi ; guardimi Pio. - On dit par forme
de salutation . et i'um. Dieu vous garde ; ce
qui ne se dit pas par toutes sottes do per-
sonnes, mais seulement parles supériei.rs à
ceux qui leur sont beaucoup inférieurs, soit
nu'lls les ;:bordent , ou qu'ils en soient abor-
dés. Il se dit quelquefois , en riant , entre
égaux. O.'u vi co/7«,)'i. - Observer. Garder
les commaiidemens de Dieu, garder la Ini ;
carderie silence , elc.V. Observer. -Gar-
der son ban ; iccoi.iplir le tcnips du bjn-
ni<scnicnt auquel on a t.é conûamiié. l'inir
il tiinfu dei sug (lilif , e taifiii, — Qititt
G A R
des mesures, garder la bienséance; il s del
mesures a garuer en toutes choses , il ne
garde aucune bienséance , il ne garde point
le décorum. Ave riguardo o de' rii,uardt ;
f render misure ; inarcare , « mantenne il àc-
ero, — Gaidcr, se joint en oivetjes phra-
ses , avec le pronom personnel , et signme ,
se preserver de quelque cnose. Cuuraaie ;
avvenire; pr^servûrsi ; rif ararsi ; astenersi.
GARDiiUR .r.usE, s. m. ett.Celui, CvUe
qui garde. 11 ne se tut qu'en ces phrases:
G.irccur de codions. Cuardiano dipoicl. G«r-
dtuse de vaclies. iuecaru ; guardiana di
vacche. „ .
G.'V.K.DE-^■UE , s. m. T. de Mercerie. Petit
cctan peur garantir les yeux du trop grand
cvlat Oe la Kuiucre Venti^.a.
GAKDlii.'^ , LN.SE , s. m. et f. Celui,
celle qui gaide , qui protège , qui est com-
mis pour garder quelqu'un ou quelque cho^e.
Custode ; difensore ; frotettore ; guardiano.
- Gardienne;, se dit aussi a l'ad)sclii dans
cette phrase : Lettres de garde garoienne ,
qui sont de, ieitres pat lesquellesle Koi accor-
oe il ceriaines Communautés , a certains par-
ticuliers , le ptivilege d'.tvoir leurs causes
commises devant certains Juges, iiiscntto
d: deU^a-iiane. - Au subst. Le supérieur
d'un CouveULde Rehgicuxde Saint itanc,ois.
Guardiano.
CAKUiENNAT , s. m. T. ireité dans l'Or-
dre de iai.it Frani,ois , pour exprimer la
charge , l'othcw di Gardien. Guardiar.cn.:,
GnHOLt.i'iJ^LLdL. , s. i. l . de Mar. La
ite. tiarbe , o.i chambre des l-anonniers.
òa Santa baroara ; la camera de* Canno-
GARDON , s. m. Petit poisson blanc d'eau
douce. Gtiiu\\o. — Un ait prov. a'un hom-
me qui a un iiir de fraîcheur et de sar.té ,
qu'il est frais comme un giirdon. bar.u ejiescu
cotti: un t'esce.
G At<E , ir.ipératif du verbe garer. On s'en
sert pour avertit que l'on se range, que
l'on se décourne pour laisser passer quelqu'un
ou quelque chose. Guarda ; bada, — i. de
Oliasse. Celui qui entend le cerf bondir dans
sa reposée , doit crier, gare. ts'uarJj. — Ga-
re se dit aussi par manière d'i.vertissement
et de menace. Ainsi on dit a un jeune en-
fant , à un jeune écoIi.;r , gare ie louée , pour
l'avenir que s'il ne prend garde à lui , s'il
ne lait mieux son devoir , il aura le touet.
On cit aussi dans la même acception , gare
le bâton , gare les étrivières. Guarda la
Jrustj; guarda il bastone. - Un di; ti'un hom-
me q,ii Irapjjc Sans avoir men.;.cé aupar;.vant,
qu'il tiappe sans dire gare. £gù da giu serici
dir U.-.da.
GARE, s. f. Lieu destiné sur les rivières
pour y retirer les bateaux, de manière qu'ils
soient en sûreté, et ii'einbarassent point la
navij,ation. Luogo su l fiumi da potervi riti-
rare le barciì'e , sicché non ne impediscino ta
(iriRL' , LE , part. V. le vcrbe.
G ARONNE , s. f. Lieu à la campagne où
il y a des lupins , et où l'on prenci soin de
les y consci ver. Conigliera — On appelle ga-
renne lorcée , un petit heu clos de ini railles
ou As fossés pleins d'eau , où l'un met et où
l'on élève des lapins. Conigliera arciji%idle.
— Garenne , se prend aussi dans un sens plus
étendu , pour un lieu particulier près du
Château, que le Seigneur fait garder avec
plus de soin. / dintorni u yicir,an\a del Ca-
stello (f ' un S'^norc,
CARENNiER . s. m. Celui qui a soin d'ti-
ne garenne , qui a use garenne en garde. Cu-
stode dcUa conigliera
GAIVER, SE CAS.nil, v.r. Se préserver,
se défendre de quelqu'un , de cjuelque chose.
Guardarsi; freserv^rsi, - T. de Ri*i;re. (ia-
rer un bateau , c'est l'amarrer , l'.itt.chîr
(i.ins une fare. Legare una I-arca in iujgo
ay;-arra:o d'un fittine , .f 'aite non ìitifed'ieala
njvijaiioni — f. de F!o:t.:;e. Arrénr les
iraiiis de bois dans certains lieux dcsit'iics par
U i>«Ucï , aux environs ài Paris «.i iur la
CAR
route. Legare , fermare i foderi in disparte ;
siccltc non imi-ediscano le barche d'andar su
giti per un Jiume
C>/iAh.S, s. m. pi. T. de Mar. Certaines
cordes cilichccs a l'hunier d'un vaissc.i..
ti.: lin,
OA.IGARISE , LE , part. V. le verbe.
GA.xGARIjcK, V. a. Se laver la g.r ,;
avec de 1 e„u , ou avec quelqu'auire lu,uti , ,
en la laisaiit cnitcr le plus avo.it qu'n se inii]
et Cil la repoussant a diverses reprises i vi i'
s'eirb.tchcr cel'a^raler. Gargari-^-^are,
LsAKGAUiSiME , s. m. La liqueur L.-.i
exprès pour gueiir ie int.1 de gorge , en s'en
gargarisant. Gargarismo, - L'action da se
gatijariser i et c'est doiis ce sens qu'on é;: ,
il a été guéri de son m«l de gorge aj-res t.u'.\
ou six gari,arisines. Gargarismo,
GAKoO f AijL , s. ni. Kepas maI-pro:>:e ,
et viuiide mal apprêtée, fasto sporco, ::. d
aiia.ueiiiato.
GAKGUiE, s. f. Petit cabaret où l'^i
donne a maiij;er ù bas prix. B^uola, - Il i-
dit par mépris de tous les méciians et p.
cabutets , et ae tous les lieux où l'on iv.a
nial-ptoprement. Untola ; osteria cu
l^rUj o ; taverna,
oAKGOlE.4 , V. a. Hanter les médians
petits cbarets , les gargotes. Frc.juentar
le beiioie- — Boire et manger mal-propie-
inent. Abborracciarsi ; mangiar e bere spor^
catiunte,
oARGOriER, EaE, s. m. et f. Celui,
celle qui tient une gargote. Bettoliere j
t^ste ; colui ette tten battola; tavernaio, —U
se dit aussi par mépris de tous les cuisiniers
cui apprêtent mal a m.inger. Tavernajo ; betr-
" OARGOUILLADE , s. f. Pas de d.,nse. Il
cstte.crvéaux entrées da vents, de démons,
iTespriis , du leu , et aux danses comiques.
haiictto gr.^ttesco,
GARGOUILLE, s. f. On appelle ainsi cet
eudro.t d'une goutiere ou d'un autre tuyau
par où l'eau tombe, qui est terminé ordinai-
rement en ligure de dragon , ou de quelque
autre animal. Gronda, "— 1 , d'£,-cror,niers.
Espèce d'anneau diversement cciitourr.é , qui
termine les brsnches des mors. LsirLi.jtà
dUl' asta- del morso,
GAf.GO^.LLLi\lENT,s. m. Bruit que
faitrcaui|uelqL..loisdar.sL gorge, d..nsl'esto-
inac et dans les entrailles. CorgoUdin:,-,to;
g'.rgogiio.
G.iRGOUILLER, v. n. Ce que font de,
petiis g.-r^ors lorsqu'ils s'amusent a barboter^
dans da l'eau. ògua\-;jtre neli* ae/uu.
. G.\RCLiJlLLli , s. 1. Le bruit jiue],
làit l'eau en tombant d'un gaigouiiie. Oor-i\
GARGOULETTE, s. f. Gr. Voe. Sorte! J
de v.se des Indes Oiientales , composé d'uiiel i
terre de couleur grise , tirant sur le j.iuiici '
qu'on nomme tetre de l'..tii..t. Bucchero, j i
GARGOUSSt, s. f. T. dAtiiil. Charge ,
de poudre l'our un canon ei.veloppée d'un
gros calteli. Cartoccio, \ :
c;arguussicRë, s. f. r. uiHt. f«,
usité. Gilseme. V. !
GARITES , s. m. pi. T. de Mar. Morceaux:
du bois p!..ntés lioriscntaiement surla hune
d'un vaisseau, et d..ns lesquels on lait i>assctj
les li.iub.iiis. Garroli. \
GARNEMLMT , s. m. Libertin, vau-i
rien. V. ,^]
GAi\NI, ou REMPLISSAGE , s. m. T.
d'Archit. Moilon , brique o-i maçonnerie]
qui est entre les ciirreaux et les houtisK;
d'un gros mur. Ripieno, - T, de Uoursur
Ressort d.? cuivre qu'on met dessous 1 ary
boat.int d'un parasol , et qui lait (pie li
couverture se plie précisément en deux
Molta.
GARNI . IE , part. V. le verbe. - Ciam
bre garnia , maison R.-.rnie; une chambre
une in..i.on qu'on loue fournie de touieslc-
choses réces^ail••.s. S:a.t{a rKoligliata .for-
nita. - T. de Prat. Plaider main g"""- i
plaider la nija Si\a\Q i jouir i cnd-nt h
prue:
CAR
procès de ce (jui est en contestation. Li-
tigare essendo in possesso della cosa per cui
« /mjj. - T. de Cli.on. Gamie, se dit
d'une epee dont la garde est d'un autre énijil.
Gujrnuo. - En T. de Draperie. Un d.ap
b tn sir.ii est celui dont les poils sont bien
f;.: rcs. ranno bencu-eno
GARMM£NT , s. m. T. d'Ans. Ce qui
gawnt quelque chose. Guarmmenio ; fjrm-
_GAR\I,^, V. a. Pourvoir de ce qui est
Decosairc pour la commodité , ou met.rt
te qui sert a l'ornement. Fornire; s'^ernirc ,
fro\v:derc\ ornare ; abbel.ire ; fr^s'.are. - v.
r. ie saisjr. Prendere j impadrunirsi ; rroi-
redcrs,. Il se garn.t toujours des premier,
de tout ce qui lui faut, f rendere ; frow^dera.
- ia munir ; se garnir contre le troid. Impa-
rarsi ; dijendersi ; munirsi. — Garnir une
tapi„erie ; y inetire d'espace en espace dts
banties de toile pour la conserver. Garnir
de, ba, ; y mertre un rub n ou de la toile,
alm de les conserver. Guernlre. - Garn r
une ijrme. ï'. d'Imprimerie, flacer les bois
gui servent a séparer les pages. Marginare.
V- Girr.iuire.
GARNISON , s. f. Nombre de soldats que
Ion met duns une Mace pour la défendre
contre les ennemis , ou pour tenir les peu-
ples dans !e devoir. Ouarnisione ; guerr.i^'io-
m; presidia. - Troupe de sergens oii d'Ar-
çhers qu on établit en quelque maison pour
contrainare un débiteur à p.,yer , et pour y
demeurer a ses frais jusqu'à ce qu'il ait pavé
ou pour veiller à la conserv.ition de> meu-
«es saisis sur lui. On se sert du te-.ne
de garnison , quoiqu'il n'y ait qi\,n Sjl.
dat , qu'un Archer. Guardia o soldato a'
tilu'a"' ''"''''"' """• °" ^"- ^""Ss'^"
GAXNISSEUR , s. m. T. d'Arts. Celui qui
BPrnit quelque chose. Colui che garr.isce che
GARNlTURi. s. f. Ce qui est mis pour
«arnir ou pour orner quelque chose Cuer
K«ui«?c- ; Buarn,-!hne ; S^ar.iitura; guarnmen-
-to, fregio , fornimento. - On appelle ibsol
arni.-ure l=, rubans que l'on me. en certains
■aidroits des habits pour les orner. Guarnì-
l'Oli di nastri-, jornimento. - Les femmes
ippellent simplement garniture , ce ai'eWÀ
Mettent sur leur tète , soit der.tèlle . so U "
IL""'i, ^T'"^;'"';"' - "ï"' 'l'I'nprim. Les
nôf. %, '.' ''<?■■" •'^^'-°'"P?S'teurs se servent
pour séparer les pages et form;r les m.Tees
»i-: <-'!■ ; o marginatura. - Assortiment tom'
? -H '-? quelque chose que ce suif. G.iaril
'..r, m-.nto. - En i . de Tallhurs. To„t
a met en dedans d'un hfbit pour le
: ou soutenir les coutures. Contra-
^GAROCHOIR , s. m. T. de CorJlcrs
Cordage qui ne d.tTère des autres ou'^n ce
q-ioii en tord les torons d ns le même sens
que les hls. Fune torta alla rtPesela
GAROT , s. m. T. de Menais. ,e,c VU-
tede bois qui sert à tortiller et à assujettir
'cARnn ''/""• ,?'^''Sl'etta della sega,
•^^l \ ' "'■ ""^«''^-'■e d'usase qu'en
.e mot Loup - garou. V. Loup - G3rou
,.u Laurèole, t. de Bot.in. Petiï arbrisseau
ouiours vert, et dont on orne les jardins,
l.porte de petites baies rouses qui p.irecn:
■lolemment. et. qui ont une àcret/co?ro-
'w^';;" '''1' f='t luon ne l'emploie plus.
.■'/ii';«a , vulgairement. Biondello ; lauriola
d onola. *s/*«,
GAROUAGE, s. m. Aller en ;,iro„a.e
itre en garouage ; a!'.-r en de mauVais lieux
^GAKRABOT , s. f. T. Languedocien. Ba-
GÀRÌF.R. v. a. T. de Mar. Espalmer
l>AKKOT , s. m. Partie du corps du che-
«ni^f "">l"''= '■"" ^P'"'" "t postérieure à
«ncolure. Garr--' n ,,■•", À, I ,. Tt
■ ^^ "''';?• et fam. ru'iin homme est b!cs
GAS
sé sur le garrot , pour dire , qu'il a reçu quel-
que atteinte qui a blessé sa réputation , et
qu'on lui a rendu de mauvais o.nices qui
Umpe.uci.c de s'avancer, iiicever un' cglsa
neW unore . net credito. — iSaton court dont
on se sert pour serrer ries nœuds de corde.
liand^Uo. — Oiseau de mer du genre des
can.irds, qui est tacheté de noir et de blanc.
iijiatr' occhi. - G.'rrot n'arçon. T.de òeilw.
v,'eit une atcade dans une' selle à cheval,
qui est élevée de deux ou trois doigts au-
oessus du garrot au Lheval. Randella della
sella. - tii 7'. delAcnuis. V. Garot.
GARR^ffi,', £E, part. V.le vetbe.
GARROT TtR , v. a. Lier , attacher avec
de -ores \iet\i. Aggratlgliare , legare stretta-
liiznte.- On die hg. et ta.n. qu'on a garrotté
quelquun , pour dre , qu'on a pris toutes les
précautions , tous les moyens imaginables
pour l'eiupicher de manquer aux conduions
qu on veut lui imposer, et aux engagemens
ou il est entré. Strigr.ere.
GaRUAI , s. m. T. de Liitcrat. Saumu-
r^ .''■'^'-^'■■-'"ï"^* ''°"t '^5 Grecs qui aimoient
Il bonne (there taisoient grand cas. C'etcit
pea>f tre la même chose que nous appelloas
l-aviar. Caviale.
G.-iRUj , s. m. Elixir bon pour l'estoraac.
iarta d'elisire cosi detto dal nome del suo
inventore,
GAìCON , OSNE, adj. On ne le me;
pò. ni ICI comme un nom de Nation , mai,
parce qu'on s'en sert quelquefois pour sisiu-
ncr un fanfaron , un h.bleur. V.
.GAiCONlbME, s. m. Construction vi-
cieuse d=ns la langue , et qui est tirée de l.i
m mere de parler des Gascons. P'/j/oio modo
t1t Javeliare de* Guasconi^ ch.e si d.-retòe gua-
G.^oiCÒNNADE , s. f. Fanfaronade, van-
terie outrée. Guasconata ; irasconeria. V.
fanfarjiin?de.
GASCONNES, V. n. T.famiUer. Dire
une gasconnade; mentir avec hardie, se. Mil-
lantarsi ; vantarsi ; avani.ire con impudin-ta
una falsità.
GAM-'iLLAGE , s. m. Action de gaspiller.
Sciupio i sciupiHÎo i scipazione ; spai/iaua-
mento ; spaccatura.
G Aòl'lLLE' , ÉE , part. 'V. le verbe.
GASPILLER, v. a. Dissiper son bien par
toutes sortes de dépenses inutiles. Sprecare;
talajuare; dissipare; bicanjre , Jun -ere ;
sbraciare a uscita ; sparnanarc , scipare. - On
aussi a peu prés dans le même sens , gaspil-
--- des h,irdes, gaspiller du linge, gasfiller
du truit. Il est f.im. Scipare; sciupare; gua-
stare i conciar male.
GASl'lLLEUK , EUSE , s. m. et f. Celui ,
celie qui gaspille. Scialacjuatore ; sparna\-
\atore ; dissipatore.
GAS.SE, s. f. r. de Bttn. V. Nielle.
GAS'l'ADOUil, s. m. Pionnier , qui ap-
planit les chemins. Guastatore.
GASTALDE , s. m. 7'. d'Hill. Titre que
pprtoit autrefois un Officier dc»la Cour de
diiférens Princes et qui étoit à peu près ce
qu'on appelle aujourd'hui en Italie , Mag-
gio-domo.
GAS TER, s m. T. de Méd. Emprunté
du Grec , qui signifie le bas-ventre et quel-
quefois l'estomac. V. ces mots.
GASTIER , s. m. T. de Coût. V. Mes-
G A T 36c)
mouvement du tarse sur la jambe. Gasi.oc-
"'gASTRO-COUQUE. adj. T. d-Anct. U
se d.t de ce qui a r.pport a l'estomac et au
colon. Oastrocolico.
GAS i RO-Ef:lx-LOIQTJE , adj. T. d'Anat.
Un appelle artères et veines gastro-épiploi-
quas , une ou deux branches ariérieiles et
veineuses qui appartiennent a l'estemac et i
1 epiploon. Gasrro:pipioico.
.GASTROLA f K£ , s. m. Goulu , qui
/-"i'cVn " .''* ■'°" centre, chlotione.
OASTRU.MANCE, GASTKOMANriE.s.
t. L,r. Vac. Liicycl. etc. Sorte de divina-
tion qui Cûnsistoit à placer entre plusieurs
bougies allumées , des vases de vetre de
ti3ure ronde, et pleins d'eau claire. Gastro-
G.ÀSTRÛRAPHÎE, s. f. T. de Chir. Su-
ture par laquelle on réunit les plaies du bas-
ventre qui pénètrent dans sa capacité. Castro-
G.ÀSTROTOMIE, s. f. T. de Chir.
Uuverture que l'on fait au ventre par une
incision qui pénètre dans sa capacité Gastta-
Dklionnaiict'ranijQis-haUcn.
GASTRILOQUE, s. de t. g. Gr. l'cc.
II se dit de ceux qui parlent en inspirant,
de manière qu'il semble que la voix se for-
me et se fait entendre dans le ventre.
Colui o coki che parla inspirando , siecliè
sembra che il suono di sua voce si formi nel
ventre.
GASTPsIQUE , adj. de t. g. T. d'Anat.
Stomacai. Vn appelle artères-gastriques , les
artères de l'es-omac. Liqueur , suc g;strique ;
la liqueur , le suc que les vaisseaux e:;cré-
t.nires versent dans l'estomac pour servir à la
digestion. Gastrico.
"GASTROCNEMIENS , s. m. pi. T. d'A-
nat. Muscles jumeaux qui concourent au
GATE , EE , part. V. le verbe. - On dit
qu ime femme, qu'une fille est titée, qu'e'le
a quelque mal vénérien. Essere Infranciosato ;
esser fradicio di mal venereo. - Enfant gate;
un leuns enf.;nt que son r ère et sa mère gâtent
par une trop grande indulgence. Fanciulli
maialUvato.
GATEAU, s. m. Espèce de pà'issericfaite
o-!liuaircment avec de la farine , du beur-a
et ries oiutS; Ber'.mgono ■. focaccia ; schiac-
ciala. - Gâteau d'amandes; une sorte d»
gâteau fait avec i<:i amendes. Vocaccia di
mandorle,- On dit prov. et par allusions
la teve q.ii sefmet dans les gâteaux dts Rois,
que quelqu'un a trouvé la ftve au site ru ,
pour dire , qu'il a trouvé le point' dccisit'
d une affaire, d'une question; qu'il a fait
une bonne découverte , une heureuse ren-
contre. Ravviare o trovar Ubandolo. - Av.-ir
P^" »» gâteau; avoir p,qrt à quelqie itî'jirc;
utde. £n(rjr a parte d'un utile. - P.ir-.(:»r
^ gâteau ; partager le profit. Dcvidere Ù pro-
fitto. - Gâteau de miel ; la gaufre Oi'i les
mouciies d'une ruche font leur mie! et l'ur
cru. Fiale; f:ivc. T. de Sculpt. Morcc.iH
de cire ou de terre , dont les Scu'p-e irs
remplissent les creux et les pièces d'un
moule où ils veulent mouler unï figure.
Fello di ara da modellare. - T. de Foniiurs.
Se dit des portions de métal gii se (uv-'nt
dans le fourneau après avoir été fondues, i^îz-
glioecio.
GATE-MÉTIER , s. m. Celui qui en don-
nant sa marchandise ou sa peine a .trj;i bon
mirché , diminue le profit de son mé'.i.r.
Guastamestieri ; colui che lavora , o dà le sue
'"gATE-1^'aÌ"|KR , s. m. T./amiiier. II se
dit en plaisantant , d'un miuvais Auteur. C;r-
iro Scùlcir: ; imbratta-fogU.
G.AyEK , V. a. Endommager, mefrc en
lauvais et.t, détériorer, donner une mau-
aise forire , etc. Guastare , rovinare ; scìip-
pare ; scipare ; danneggiare ; sconciare ; alte-
rare ; conciare o mandar male. — On dit,
que l'âge a gâté la main à un Ecrivain , .i un
Chirurji-n , pour dire , que l'à^e leur a
affaibli la m.tin. Gir^irur la mano. — S. Ir
tacher. V. -On ri:, qu'un homme site
bien du papier, pour dire , qu'il écri beau-
coup et qu'il écrit mal , ou qu'il écrit des
choses inutiles. Imbrattar fogli ; sacrar di
molta carta. - Gâter quelou'un ; lui être
indulgent, entretenir ses défauts , s?s vices
par trop de compbisance , trop de douceur.
Guaetar un fanciullo , un servidore , ce. per
usar soverchia indulgenia , pe- esse- troipo
Condiscendente. - fig. La lecture d .-s tn.-,uva:s
livres , la miuvaise comna.gniç {.îient les
eunes gens , le.ir gâ-ent l'esprit , pour d^rc
leur corrompent l'esprit, les mœurs. Gua-
stare ; ruin.ir: ; corrompere. - Gâter le mé-
tier : dta-JWîC le profit de son métier, ta
A a a
S-o G A U
donnant sa mardi .mciise ou ses peines à
trop bon mnrclié. OKoiurii mistlcrc. - Ci.'i-
ter quelqu'un dans l'eiprit d'un autre i nuire
à sa réputaiion. Nuocert , /jr danno ali'
altrui rtputa\'one, — v. r. .Se torrom^ire.
Ouiisiarsi i corrompersi ; alterarsi ; f'-!r:-
farsi i infruc.dau. -On dit fig. qu'un hom-
me s'est gâté , pour dire qu'il a ptrciu de ses
bonnes qu.'Iités , et qu'il en a contraLté de
mauvaises. Cuaitarsl\ corrompersi \ cambur
él bene In^ '^o^;^'* ~ On dit aussi qu'un iiom-
ine s'est bien gâté , pour dire , qu'il s'est bien
décrié , qu'il a bien i erdu de sa réputation
par sa tau:c. Screditarsi-, rovinarsi di ripu-
tazione.
GATINE, s. f. T. di Métallurgie. Minéral
ll'li se trouve mê:é avec \e {et. Minerale che
st tii.'ta m.'scviato coi ferro.
GAI UNi .i.m.l.de Corderie. \. Ma-
nuelle.
GATTE, Jatte, Agathe, s. f. T. de Mar.
Le retranchement que l'on fïit au-dcd^ns
d'un vaisseau a lavant, pour recevoir I'cmu
«ue les coups de mer (ont entrer par les
écubiers. Cassa da cuHa. - Gattes, jiitlies,
T. de Mar. Les planches qui sont a l'enco-
Enure ou à l'anijle commjn que (ont les p'.al-
bords et le pont. Mascheruni.
GA VACHE, s. m. T. ha, et peu uuté.
Homme lâche et sans sentiment d'honneur.
£/o:n lile , abbietto.
GAV ASSINE, s. f. T. de Manu/, en soie.
Ficelle de moyenne grosseur , à laquelle on
fait une boucle dans le mi'ieu pour le pas-
sape de la gava>sinière. itaj/'a.
GAVASMNIERE , s. f. T. de Manuf. de
soie. Assembla.çe d'une grosse corde , et
d'une petite qui descendent à có-é du semple,
au.xquelles on enfile les gavassines. Funi del
scempio.
Gauche , adj. de t. g. Qui est orposé ,i
droit, et il se dit des personnes, ainsi que
de certaines choses où l'on distingue deux
farties , dont l'une repond au côté droit de
homme , et l'autre au côté gauche. Sinistro;
manco; stanco. Il se dit auîsi des animaux.
— Ce qui est mal-i'-^it et mal tourné. Cet
homme a l'esprit gauche. Ingcg'^o , intelletto
storto , cattivo. Ce garçon est grônd , mais il
est mal bui, il est gauche. Sgraziato ; scon-
cio i disadato ; svenevole. Cet escalier est
mal tourné, il est gauche. Mal fatto ; sfor-
mato. Cet hoir.mo a les manières gauches.
Egli ha modi sconci, s;^,r,:i:ati ; non sa far
caso che vada a verso. - On dit absol. la gau-
che , pour dire , la m.iin gauche , le côté
gauche. I.a sinistra; la mano rrianca ; il si-
nistro lato. — Une pièce de bois est gauche,
pour dire, qu'elle ncjt pas droite, qu'on ne
l'a pas bien équ. rrie. Sturo; legno storto.
— A gauche, adv. Du côte gauclie.^ sinistra;
a Vian sinistra ; a mano manca ; a mano
atanca; a mancina, della ban.ia sinistra j dal
jiiìiìti-o lato ; dal lato ii.inco ; dal jianco
sinistra. - A droite et .i gauche. A destra e a
sinistra ; da an-be le pa-li; da ambi i lati;
dall'una e l'altra mano. - Prendre une
chose à gauche ; la prendre de travers, la
prendre autrement qu'il ne faut. Prenden
una cosa sinistramente , in mala patte. - (\%.
et f.im. Prendre à droite et à gauche ;
c'est prendre de l'argent , tirer do P^irgfn.
sans distinct en de pcrionnes m d'aff.iires ,
prendre à toutes mains. Prendere a tutte
mani. ,. ^ - ,.
GAUCHER , ERE , ad|. Qin se sert ordi-
rcirem'-nt de la m. m gauche , au lieu de la
drci-e II est aussi suhst. Mancino.
GA^JC.■^FUIE, s. f. Action d'un homme
eatiche. On dit dans la conversation , et
homme a tait un^ ctr.inge gaucherie. Disa-
dat.!-:ine ; alto scorcio.
GAUCHIR , V. n. Détourner tant soit peu
!e corps, pour éviter quelque coup. Piegarsi;
schivare u: co'po , scarnare. — fig. f.auchir
dans une .affaire ; n'y P's aS'f fri:nchement.
i^on andari , non opc-cre con iscUietif\\a ,
ton l'rsnchina . con Jer.llà. .
GAUCHISSEMENT, s, m. Action de gau-
G E
G A V
ou l'effet de cette action. Il plesars: ; Sorti d'aria musicale, e '/ ballo isiesso eie
A
'/ bai:,
GAÛDE, s. f. Plante dont on se sert pour
teindre en jaune. La décoction de sa racine
est aperitivo , et a quelques autres vertus.
Oua.io ; erb.i iiiada.
GAUDER, V. a. T. de Tcintiir. TeMre
une étoffe avec de la gaade. Tigner col giado.
G.AUUhv , SE G AUDIR , v. r. Se rtiouir.
U est vifLix. Prendersi festa; divertirsi-, pren-
dersi giucco , sollauo.
GAV ETTE, s. 1. T. de Tireurs tTor. Le
lingot dot, après qu'il a dcj.i reçu (pielques-
unes ries [iréparations qui doivent le mettre
en fil. Ferga d'oro preparata per passarla per
lajiikra.
G.=vUiRE , s. f. Rayon de miei , gâteau
de miei. Fiale ; favo ; fiadone . - Es!>ece de
pâtisserie fort mtnce , cuite entre deux fers.
Cialda. - fig. et fam. Etre la gaul'ie djns une
aiï.iire ; se trouver entre deux exrémitéi
fâcheuses, entre deux personnes puissantes et
opp'osées. Esser tra lejorcbe e santa Candida;
tra r a:c:.dine e 'l martella.
GAUl-RE", Éi: , part. V. le verbe.
GAUFRER, v. a. Empreindre, imprimer
de c( rraines ligures sur des étoffes , avec des
fers fiits e.xurcs. Stampare le stufe.
GAUFREUK, s. m. Ouvrier qui gaufre
les étoffes. Stampatore di stofe.
GAUriUtR, s. m. Une machine de fer,
dans laquelle on fait cuire des gaufres. Form j
di ferro da far cialde.
GAUt'RURE , s. f. Empreinte que l'on
fait sur une étolTe en la gaufrant. Stampa.
GAVIDELI.E , s. f. Plante découverte
aux environs de Montpellier, par Gavidel ,
savant botaniste. On n'en fait point encore
ase. r.avidella.
GAVION , s. m. T. populaire. Gosier. 'V.
GAVITEAU , s. m. T. de Mar. Bouée ,
dont on se sert sur les côtes de Provence.
11 signihe une marque faite d'un morceau de
bois attaché à l'orin , qu'on laisse flotter,
pour faire connoîtrc l'endroit où l'ancre est
mouil'ée. Gravitello.
GAULE , s. f. Grande perche menue et
longue, l'crtica; bacchio; batacchio. - Gaule,
est aussi une houssine dont on se sert pour
faire nller un thival. Bacchetta; frusta.
GAULÉ, ÉE, part. V. le verbe.
(iAULER, v. a. Battre un arbre avec une
gaule, pour en faire tomber le truit. Gauler
des noix , gauler des châtaignes; abattre des
noix, des châtaignes avec la gaule. Abbac-
chiare ; bacchiare.
GAULETTE , s. f. T. peu usité'. Petite
gaule, bacchetlina.
GAUI IS , s. m. T. de Vener. B-anches
d'un trillis qu'on a laissé croître. Vettoni.
(JAULOb , OISE , ad']. H.ibitant de la
G.'ule, l'ancien nom de la France. Ce mol
ne se met point ici comme un mot de nation,
mais seulement comme un mot d'us.ige dans
diverses phrases de la Langue. Ainsi on dit
prov, d'un homme dont la conduiie est sm-
cère , fr.inche et droite , que c'est un bon
Gaulois , un vrai Gaulois. Uomo franco ,
le.ile, sincero, schietto. - On dit aussi, dans
cette même acception , probiré gauloise ,
fr.'nchise gauloise. P'»hità , lehiilte^ia parti-
colare , si,],;olare. - On dit .uiisi d'un homme,
q.rd a les manières i-auloiscs , pour dire ,
qu'il a les m n-ères du vieux temps. Egli e
untiomo fatto all'antica. - Il est aussi subit,
et on du encore, d'un vieux mot , d'une
vicil'e f.-içon de parler, que c'est du Gaulois,
qui 'q.i'ellc soit (le la Langue Françoise. Voce
e maniera , o modo di dire anttco , disusato.
GAVON, s. m. T. de Ma-.Veùl cabinet
vers la poupe d'une galère . qtu tire sa lu-
mière des C'iiti'net'es. Covone.
(;AV0TTE , s. f. Air de dan^e qui se bat
:i deux temps, qui commence enlevant, dont
les mesures ont un repos dequ.^tre en quatre,
qui est composé de deux reprises, et dont le
mouvement est quelquefois vif et b:.ì , tiuel-
qiiefois tendre et lent. Il se dit aussi de la
d,iiise , dont les pas ionc [jits suc cet air.
\o tu essa. j
G.^U 'E, s. f. r. d'injure et de mépris,
qui st- d't d'une femme mal-propre et aésa* '
gréabtc. 11 est fam. Donna sudicia , sciatta, \
sciamannata.
GAURES , s. m. pT. Nom env)runté de 1
l'Ar..be. Intîcèles, sectateurs de Zoroastre; j
Isnicoles ou adorateurs du feu. Les Gaures |
sont aussi désignés par le nom de Gucbres»- j i
Infedeli ; miscredenti. :
G.-'UssL', ÉE, part. V. son verbe.
GAU:.bER, iE GAUSSER, v. r. T. pop. |
Railler, se m.oquer. V- i
GAUsSEitlE, s. f. T. pop. Moquerie,
raillerie. V. ,
GAUSSEUR.EUSE.adj. Qui a coutume Je jj
se gauiser des autres. Il est pop. Befatdo- Il
ec. V. Railleur. fl
GAYAC , V. et écr'ts-ez Ga'iac.
GAY VE , adj. U se dit d'une chose égar^»!
dont le maure est inconnu. Iruvato; cost
perauta e trovata a caso.
GA'K'VEIUN, s. m. Grand oiseau, fort
commun vers le Cap de lionne-Espérance»
òofta di uccello grande.
G^Z , s. m. r. de Chimie. La partie
aromatique- volatde d'une plante. La paru
arjrtijf.ea , volatile d' una pianta. Gdj o su
aria infiammabile.
GAZE, s. f. Espèce d'étoiTe fort claire,
faite de soie , ou de tll d'or et d'argent.
t'ela. .
I GAZE, ÉE , part. V. le verbe.
GAZEL.LE , s. f. Sorte de bête fauve qu
est plus petite que le daim, et qui est d'uni
grande légèreté. Ga^-^eLa.
GAZER, v.a. Mettre une gaze sur quel
que chose. Metter un velo. — fig. Gazer ui
conte , une histoire : en adoucir ce qu'il s
auroit de trop libre , d'indécent. Veiatt i
parlar coperta ; favellar sorto metafora,
GAZEriEil , s. m. Celui qui compose 'i
gazette. CaiTcniere. — Celui qui vend -ol
qui donne a lire la gazette. Colui che veni
la ga{i:tta o foglietti d'avviso.
GaZEFIN, s. m. Petite gazette. G«)|
gettino.
GAZETTE , s. f . Cahier . feuille volai)
qu'on donne au Public à certains jours
la semaine , et qui contient des nouvelles
divers p.iy s. Cadetta; foglietto d'avvisi. — i.
appelle hg. et fam. gazette , une petsoni
qui rapporte tout ce qu'elle entend Ai
Licaliere ; nove'lista.
GAZIER , s. m. Ouvrier en gaze, f
lettajo.
GAZON , s. m. Terre couverte d'hi
courte et menue. Erbaccia ; piota ; (4<
di terra con erba. Aucun de ces_ mots
corr?...ond ex.-ictement au François. —
liluricl ; mottes de terre carrées, couy«
d'herbe courte et menue. Zolle di Mi
con erba.
GAZOXNÈ , ÉE , part. V. le verbe.
GAZoNNE.vlEN f , s. m. Action de l,
zoniier , ou l'emploi qu'on fait des gazi*
pour ipielque ouvrage. Il far le piote, le \'
di teira con erba. V. Gazon.
GAZiJNNER, v. a. Revêtir de giz
Piotare; coprir di piatte, o d' erbiicei.j.
Gazon.
GAZOUILLEMENT , s. m. Pe-it
agréahie que font les oiseaux , les rui
,-n n.izouilUnt. Le gazouillement des oi..
Garrito ; il garrir degli uccelli. Le it ■
lemcnt d'un ruisseau. Il mormorio deLi\
(sAZOUlLLER , v. n. Faire un peti'
doux et agréable , tel que celui qie 1; -
petits oiseaux. Garrire, ma dicevi sur
uccellini. - On le dit aussi du bruit qiu
les petits ruisseaux en coulant sur les i -
loux. Mormorare ; susiirrare.
GAZOUILLIS, '/. Gazouillement.
GEAI , s. m. Oiseau d'un plumage biga |.
du genre de ceux auxquels on appretÇ
parler, (jjjja , 0 giflera ghiandaja; K'j»
leriina^ <
G E M
GÉANT, ANTE, s. m. et f.Celm. celle
Îui excède de bejucoiip la stature ordinaire
es hommes. Gigante; i;!$artujs^. — tìs* A'"
ler a pas de géant; aller tort vile, Uir<
grands propres dans quelque chose que ce
soit- CdjTiminar a pjsii di gïganic; far graridi
GEINDRE, ». n. Gémir , ou se plaindre
a diverses reprises , et d'iuie voix Uns
sante et non articulée. 11 est fam. et il ne
s'emploie guère que pour blâmer ceax qui
se plaignent de cette sorte dons la moinars
incommodité. Gemere ; pigolare i dolersi i Li
gnarsi ; larnentarsi.
GEINDRE, s. m. T- de Boulang. Nom que
les Boulangers de la Ville et Eau-.bourgs de
' Paris donnent à leur maître garçon. Àiauero
imp^staiorc.
GÉL.'VflNEUX , EUSE, adj.Qui ressem-
ble à une telée. Gelatinoso.
GELE', tE, part. V. le verbe.
i GELE'É, s. f. Grand froid, qui pénètre les
corps, et qui glace l'eau. Diaccïo't êiiiacc.
\ g'I" i salata ; iiei.itd. — Gelée blanche j
une petite bruine Iroide et blanche , qui
paroît le matin sur les herbes , sur les toits
' Brina ; brinata , pruina ; rugiada congelata.
— iuc de viande conscie et claritìé. il se
(:'.-. ..Liisi de la gelée do pcvisson , de la gelse
ce -orne de cecf , ecc. Gelatina^ gitiat
- '.r, que l'on tire de quelques fruits cuits
; !e sucre, et qui se congèle étant re-
. Conserva.
-I.ER , V. a. Giacer , endurcir par le
, pénétrer par un froid excessif. Diac-
V.-"-- ; ass^.i^ieeiare. V. Glac*»r, — Le froid
a aelé les vignes , pour dire , qu'il les a
gaffes quand elles étoient en boutons. //
freddo ha riarso le viti , ha dato la stretta
alle viti. — Far exagération; causer du froid.
Gelare; asshlaceiare; crgionar freddo. - On
^it fig. d'un homme dont l'accueil est extrê-
mement froid , qu'il gèle ceux qui l'abor-
dent. Uom freddo ; che riceve fred.<amen:e ;
chi fa acccglUrr^a brusca o fredda. - Jl est
aussi neutre. Les vignes ont gelé, la tivière
a t-:>e. Le viti son riarse dal gelo \ il fu.-ne
e \. -.c'ato. — Avoir extrème.Tient tro-d.
( ; •? chambre est si froide , qu'on y gèle.
'^ 'j stania è così fredda che vi si gela ,
'faceta , vi si muore di freddo . — Il est
impersonnel. Il gèle , il a gèlo bien
, Diaccia ; gli è diacciato forte. - Il est
: éc. L'eau se gèle , il fait un si grand
, que le vin se_ ïele dans le verre.
,^LlNE,'"'s.'f. lì c'.t vieux. V. Poule.
IjcLlNOTTE, s. f. Jeune poule cnsrais-
ié? et fort delicate à manger. Pollastro ^ o
loi'.^stT<.ne ÌKr;rassato. — Gelinotte de bois ;
une espèce de petite poule sauvage , qui a
beaucoup de ressemblance avtc la perdrix.
Gallina regina ; gallo di montagna ; roncjso ,
ed anche lagopo ; pernice alpestre , vulgaire-
ment Otorno. La gelinotte blanche , qu'on
nomme aussi perdrix blanclie. Honcaso ;
lasopc bianco; ed altrimenti pernice bianca di
montagna. La gelinotte hupée. V. Erancoiin.
GELIVU.-iE, s. f. Déiaut, maladie, dom-
mstie qui arrive aux arbres par de fortes
gc'ïes. Danno partito dagli alberi per la
lelcta , o sia gelicidio.
GE'MARS , V. et dites Jumnrt.
GE'NIEAU, s. m. Jumeau, il n'est en usage
^u'au pluriel. L'un des douze signes du Zo-
■ iinque. Il segno di gemini; i gemelli.
GE.MELLES, s. t. pi. T. de ilar. Pièces
de bois qu'on assemble pour fortifier les
gros mâts. LafaUe
GEMINE, ÉE. adj. T. de Palais. Réitéré.
Il se_ dit dans ces phrases : Commandemens,
.Arrêts géminés. R,.lterato ; replicato.
GE'MIR , V. n. Exprimer sa peine , sa
douleur, d'une voix plaintive et non articulée.
Gemere ; gcmire , dolersi ; rammaricarsi ;
nicchiare. - fig. Gémir sous le joug , gémir
sousia tyrannie. Gemere sotto il eiogo ; Si/tto
la tirannia. — Gémir de ses péchés devant
Pieuj avoir une vive douleur de s«s péchés.
G É N
piangere l sloî peccati\ dolersene; mostrar-
ne dolore , rammarico. - Se dit aussi pour
exprimer le en plaintif de certains oiseaux,
comme la colombe, la tourterelle. La colombe
gémit , la tounerciie gémit. On s'en svrt
ordinairement dans le Ungage de TEcniure.
La colomba mme ; la. tortora ^cme.
G£'.vil:iSANT, ante, adj. Qui gémit.
Gemente ; gemebondo,
G!Ì'MI:):>LMENr , s. m. Lamentation.
plainte douloureuse. C(.mico ; pianto ; la-
mento ; tfucr^la ; do^lianyï ; lai > svsçtii
dolorosi, — T. de Dévotion. Gcmisseir.ent
de ccear; un sentiment de Lonjonciion , une
vive et sincère douleur de ses péchés. Il
Qtmlto d* un cuor compunto ', comf unzione ;
dolora de' peccati,
GEMM£ , adj. Sel qui se tire des mines.
Du sel gemme. Sai gemma.
GE'MOMES, s. f. pi. T. d'Antiquité. Lieu
destiiié chei les Romjir.s au supplice des
criminels, et principalement à exposer leurs
corpi après Texécution. GemonU.
GE'NAL, ALE, Bdj. T. d'Anat. Qui ap-
partient aux joues. Gcr.alc, ha plaude géaale.
Gianduia salivale.
GEN'ANT, ANTE .adj. Qui contraint,
qui incommode, qui s>^ne. Incomodo ^ mo-
lesto i iinponuno ; fastidioso ■, gravoso , te-
dioso ; increscevole.
GENOVE, s.f. La chair qui est autour des
dents, et dans L.qiielle les dents so.i: comme
enchâssées. Ginsiva; gengis ; s^"Ji^-
GENDARME, s. m. On appelioit ainsi au-
trefois un homme d'armes d\ine comp.npnie
d'ordonnance de Lanciers . qui étoi: armé
de toutes pièces, et qui avoit sous lui deux
autres hommes à cheval. Cavaliere da elmo i
cavaliere di cavillate. Aujourd'hui se dit d'un
cavalier de certaines compagnies d*erdon-
nance, quoiqu'ils soient armés comme l'étoit
autrefois la Cavalerie légère. CavaiÎe^S'<^<i
cavalUsgicro. On diro;t moins iniproijre-
ment. Gendarme; uomo d* arme, ~ On dit
d'un homme qui a bonne mìni «i cheVi.1 , et
qui manie oien un cheval, que c'ist un beau
Gendarme ; qu*il est beau Gendarme. Bel
cavalure; che sta bene in sella. — Au pluriel,
se dit quelquefois de toutes sortes de gens
de guerre. En cette acception , il est vieux.
Scldati i uomini di Guerra. — On appelle
Gendarmes, d*> bluettes qui sortent du feu.
Scintille J JavilU. — On a^'pe'.Ie de même,
certains points qui se trouvent quel:iuefois
dans les diamans , et qui en diminuent l'éclat
et le prix. V. Glace.
GENDARME', ée. part, V. le verbe.
GENDARMES 1 se Gendakmer, v. r.
S'emporter m..l-a-propos pour une cause lé-
gère. Il est fam. Adirarsi per nulla ; pigliar
il brune'- o , o il grillo.
GENDARMERÌE, s. f. On comprend sous
ce nom tout le Corps des Gendarmes et des
ChevauN-Légers des Compagnies d'urdonnan-
ce, autre que lesGendarmei et les Chevaux-
Légers de U Garde du Roi. La soldatesca
a cavallo.
GENDRE, s. f. Celui qui a épousé !a fille
de quelqu'un ■) et à qui ]*on donne ce nom
par rapport au père et à la mère de la fille.
Genero.
GENE , s. f. Torture . question . peine que
Ton fait souffrir à un criminel pour luì faire
avouer la vérité. Tortura^ tormcnro -y corda;
martirio \ martiro; martorio; rnartoro. — Il
dit par extensicn , en p^rîaiit de ce qu'on
fait souffrir à qaeîau'un injustement et par
violence, pour lui faire dire quelque chosej
r en tirer de Tardent, etc. Tormento;
ci». - fiç. Peine d'esprit, contrainte fâ-
cheuse, état violent où Ton se trouve réduit.
Pc/itz; tormento ; affanno ; noja ; fastidio ;
incomodo ; moUstla. — Se donner la gêne, se
ettre l'esprit à la gène pour quelque chose;
s'inquiéter, se toitrmenrer , f..irc de grands
effort» d'esprit. V. ces mots.
GENE", ée, p^rt. V. le verbe.
GENEALOGIE, s. f. St:i-e énoncée, dé-
nombrement du ar.cètrei de cjujiqu'un, qu *
G E N S71
des autres parers. Genealogia; geneol-'gia.
GENE'ALOGIQUE, adi. de t. g. Qui ap-
partient a la gen^j.ilogie. Genealogico. ■
G£N£.\LOGhïE , s. m. Qui dresse le*
généalogies, ou qui les fait. Geneaioglsta.
GE'NEl'l, s. m. i. de Hctan. Ab.intlie
des Alpes. Assen-^o delfApl. V. Absinthe.
GENER, v. a. Incommoder, contri.indre
les mouvemens du corps. Molestare; incorno'
dare; impedire i movimenti .lei corpo. - Te-
nir en conirainte , mettre quelqu'un dans
un_ état ïijient, en l'obligeant de faire ce
qu'il ne veut pas , ou en l'empêchant de
faire ce qu'il veut. Li-yaie.tart ; molestare ;
mettere in suggeritine ; togliere la libertà ;
impacciare \ dar noja , impaccio. — On dit,
qu'un Architecte , qu'i'n Ingénieur est gêne
par le terrain , par la situation de la place ,
quand le terrain ne lui laisse pas la liberté
d'exécuter ce qu'il voadroit. Essir ristretto,
' limi ato , iTtycdito da clcuna cosa.
GENE.UL , s. m. Celui qui commande
I un armée en chef. G:rcral d'armata. - Le
I Chef, le Supérieur général d'un Ordre Reli-
'gieux. Le Général des Dominicains; le Gé-
néral At- Cordeliers. il Generale de' Dome-
nicani; il Generale de' francescani ; Capl>
d'Ordine. — Il se dit encore d'un grantt
nombre comparé à un beaucoup moindre;
l'universali-.é. Il generale ; il maggior numero ;
la maggior parte.
GENERAL , ale, .-"dj. Universel, ouqai.
est Commun à un trcs-er.*nd nombre de per-
ior.ne, tu de choses. Ciencrale ; ui..virsaU,
- On c:t, parle! en termes généraux, ré-
pondre en termes généraux , pour dire , parler
et répondre d'une manière générale et in-
decise , et qui ne satisfait pas précisément à
lademande. Spacciare pel generale. — Il se
iointsouveht à de certains noms de Charge ,
d'Ofiice , de Dignité. Lieutenant général.
Luogotenente cenerate. Trésorier général. TV-
soriere generale , ec. — En génér.il , adv. Ea
commun , d'une manière générale. In generale ;
generalmente ; comunemente.
GENERALAT, s. m. Dignité, chsr;; de
Général. Generalato ; dignità e carica di
generale. — Temps que dure ce'te dijnité.
Pendant le géiiéralat d'un tei. ^'Vct gercr.ila:»
d'un tale. — On l'emploie plus ordinaire-
ment pour marquer l'emploi de celui q.ii est
Sujiérieur d'un Ordre. GeneraLito.
GENERALE, s.f.Battement de. tambours
pour avertir les troupes de se i rép.-rer à
marcher. Battre la générale. Son.ire a rac~
ccl*.i ; battere la chiamata general:.
GENERALEMENT.adv. Universellement.
Generalmente ; tiniversalmente\ comunemente»
— On dit généralement parlant , de ce qui
est le plus souvent, et dont les exceptions
sont rares. Generalmente parlando.
GE.\ER.\LISE', ÉE, part. V. le verbe.
GE.NERALISER , v. a. Rend.-a gércraf.
Il s'emploie particulièrement en Mathémati-
que et en Physique, pour dire, donner plus
d'étendue à une hypothèse , à une formule.
Gîncraleggiare ; star su i generali ; rendere
generale , unli-ersale.
GENERAUliSIME , s. m. Celui qui com-
mande dans ui;e_ armée , même aux Géné-
raux. General-ssimo.
GENERALITE', s. f. Qual.té de ce quî
est général. Ge-teralità ; universalità. — .Au
pluriel ; discours qui ne satisfont pas pré-
cisément à la demande de quelqu'un , qui
n'ont pas un rapport j.récis au SL.jeî. Ge.ie-
ralità; cosi generali. — L'étendue delà J.iris-
diction d'un Bureau de Trésoriers de France.
Distreno della Giurisdi\i»ne de' Tesorieri di
GE.\ÌRATEUR,TRicE,ad!.T.deC.Jom.
U se •lit de ce qui engendre quelque liy;ne ,
quelque surface, ou quelque solide par scn
mouvement. Generature,
GENERATIF, ive, adi. Qai apparient
à la bénira-ion. Generativo.
GENERATION , s. f. Action d'engen-
drer. Genersi'.om ; ingenera^ione', generamemo.
— L'erdr J niUirel de la -énération , la rei-
A a a ^
372 G E N
nière dont Us animaux s'engemirent. Triité
de l< sénératipn dti animaux. Irritato delia
gcmrax'onc dci,u animali. - La chose en-
gendrée , la postante, tes descendons d i;ne
personne. La génération de Noè. La gin:-
raiiont; ta ra;(a i i d.sccndtnti; la srijc lit
t^ui. - On dit , psr manière de plais:n-
terie ou d'iriure , en parlant d'un père et
ri» ses enfans , lui et tjute sa generation.
hui i tutu 11 sua r/!y.i, la suasentralune.
— Il s» prend aussi pour chaque nliation
et descendance de père a fils , qui est de-
puis un liomnie , iusq.i'ii quelqu'un de ses
descendans du père au his. Ui gcneraiiiii
in ecncrj\lonc. Dieu punit quequefoiî les
pèches des pères iusqu'à la quatrième ^gé-
r.ération. Uio punisce talora i peccati de' fa-
iri sir.v alla quarta generatori:. — En lan-
gage d'Ecriture-Sain-e. Peuple, nation. <-ecte
sénération méch.inle demande des miracles.
Questa generavone , n^ziwnc , raixa cattiva ,
pèssima , chle^lc miracoli. - Ev^.iuation ar-
bitraire dont le monde est convenu , pour
l'espace de trente ans. 11 y a trois généra-
tions en cent ans, et quelque chose de plus.
Si contano, tre gcneru-{iuni in c:nt' anni , e
qualche cosa di pi.'i- - Generation , se prend
aussi plus sénéraUnient pour production.
Générstion des plantes; génération des ini-
rér.iux, des métaux, des pustules, des abcès.
C:ner<,-yioni ; produ^:onl delle piante , de
metalli, de' minerait , ec. - T. de Théol.
En parlant des personnes divines, en dit que
le Fils vient du Père par voie de generation ,
et nue le Sa'nt-Es;.ric procede du Pere et
du Fils par voie de spira-ion. La génération
éternelle du Verbe. Oeneraiione a'vma.
GENEREU.SEMENT, adv. D'une maniere
noble et (;énéreuse. Generosameme ; nobil-
mente ;. cavallerescamente. - Courageuse-
ment . v.iillamment. V.
GENEREUX , euse , ad|. Magnanime ,
de naturel noble. G-neroso; ncbUe; di arand
an'mo ; magnanimo. - Libéral. V. - En
parl-ir.t de queUiues an'm:iux, hardi. Un lion
généreux, un aigle généreux. _J/;i hone . un
aquila generosa. - poét. Un généreux cotir-
sier. NohU destriero.
GENERIQUE , adi. de t. g. T. de Gramm.
Qui a: rartient au genre. Generico.
GENEROSITE, s. t. Magnammr.e , gr,:n-
deur d'anie „ libéralité. Generosità; nohil:.'.;
grandfua d'animo; lii-.r.tlità.
GENESE , s. f. Le premier des livres de .
TAncifn Testament, d ms lequel Moi. e a|
écrit l'histoire de la cri'ation du moide^et
celle des P.itrianKs. Gcn:si; la sacra i»;-
nesi , o il siero (,:ncs:.
GENESTROLLlv , s. f. Plante , nommée
aussi l'herbe des i einniners , parce qu ils
s'en servent pour tïif.'re en piuiie. fcl.e re;-
temble fort sa tenit ordinaire. On emploie
sa fleur en Me'decine. Erha ginestra.^
GENET, s. m. Sorte d'arbuste qui a les
fleurs launes. Gnesl'a ; «/ititro.
GENET, s. m. Es; ece de cheval d'I.s-
paene entier.. Ginnetto ; riannetto ; cavallo
'gENÊtHLI/QUES , s. m. pi. Espèce
d'.\strologues qui dressent des horoscopes,
ou prétendent tirer ne I état du Giel , au
moment de la naiss. nce d'un enfant , des pré-
dictions sur les évén.-m-ns de sa vie, ou uir
son sort dans l'avenir. CcnelidCo;gencal co ;
astrologo che fa altrui la nat:v,ta. - Poé.ics
eenethliaques , discoi.rs genetnliaques ; I oe-
mes Oli discours C"rrposcs sur la naiìsance
d'un Prince ou de quelque Personnage i.-
liis're, ouqui est cher au Poète Oli i l'Ur-.-
teur. Dms ces phrases , il est adi. Po'<:c.
discorsi genetliaci , geneaùci sopra la natività
di alcuno.
GENETTE, s. f. Espèce de chat sauvage ,
dont h peau s'em;)loe en fourrures. Spn'c
di ratto salvatici - A l.i geirette, adv. Ajltr
à cheval il la .'.«nette ; Mler avec les étners tort
courts. f:«a,'c-4r. colle s'çfe corte, alla Viirça.
GENtVRETTb, s. f. 1 . d'Lcor.-rust. C es;
Uiviudè gtnièv.e, don: U bi)is;on s;t ."iiî.:-
G E N
ble, saine et peu coûteuse. Kino A si«fTû»
coccio con coccoli dt ginepro.
GENEVRIER, V. Genièvre.
GENIE, s. m. L'esprit ou le démon , soit
ban , soit mauvais, qui , selon l'opinion des
Anciens , accompagnoit les hommes depuis
leur naissance jusqu'à leur mort. Genio d'una
persona. - Esprits ou dçmons, qui, se.on
l'opinion des Anciens , pre=idoieiit a de cer-
tains lieux, à ries Villes, etc. Gemo d un
l,ior.o . d'un popolo. - On dit. le genie de
la Frai-.ce , pour dire , l'Ange tutelaire de
la Fr-nce /.' -cn'O della Francai l Aigelf
tutelare delta hancia. - On dit aussi . L
"éni" de la Peinture , de la Poesie , de la
M.isMue , pour dire, le génie qu'on suppose
er à chacun de ces ^c^^,. Il genw della
'Pittura . délit Poesia , della Musica. - Ta-
lent , inclination , ou disposition naturelle
pour quelque chose d'estim h.e et qui ap-
partient à l'esprit. Usesnn; talento; hello,
S-andi spirilo. Le mot de geme expnm.
quelque chose de plus. - Travailler de geme;
?.,ire ouelque chose de sa pr_^opre invention.
Lavorar d' inveniion>. - Genie , 1 jrt de
fortifier, d'attaquer , de détendre une Place
un cam:', un poste. L'arte deh' Insegnere ,
l' Architettura militare. - Le geme d une
Langue ; le caractère propre et distinctit
d'une Langue. Il genio, il gusto, il carat-
tere d'una lingua. , -r- . .
GENIEV"i<E , s. m. Aibuste odoriférant et
toujours verd , dont les feuilles sont arron-
Vies , un peu lonaues et pointues par le
bout, et qui porte un, petit Iruit rond et
noir comme le laurier, ti-ncpro. - La graine
mèm.- du genièvre Coccola del ginepro.
GENIPA , ou GENIPANIER, s. m. Ar-
bre fort commun dans les lies Antilles. 11 porte
un fruit sros comme le poins^ , et d un goût
peu agréable. Ce fruit est astringent , contre
la e\iL^<.<evie.Sortad'alheroAmerlca,:o , detto
'^'gÊn^SE , s. f. Jeune vache qui n'a point
por'é. G'ovenca; vitet'a.
GENITAL, ALE, T. Dedact. Qui sert a
i la génér.'tion dans les miles Umja/t.
GENITIF, s. m. Le second cas de la dé-
clinaison des nom, dans les Langues ou les
noms se déchren'. Genitivo ; d secondo ca<o.
GEN ITOIRES , s. m. 11 n'est en usage qu au
1 pluriel. Testicule;, p.irries qui servent a la
1 génération dans les miles. 11 se dit des hom-
GEN
flHrrOLLLET, s. m. T. Eccics. Syn.
de Gremii!. - T. rf« Boran. V. crenouillet.
GENOUILLEUX , Eusi , adj. T. de
Uctein. Qui a desnauds. Nodoso
mes et des an-maux testicoli.
GENITURE , s. f. Ce qu'un homme a en-
gendré. Ainsi un père , en montrant son fils ,
d;r; Voila ma geniture . ma chère geniture.
11 est vieux, et n3 se ditnlus que par plaisan-
terie. Proie ijigliiw/ania ; Jiplluoti.
(;E.N 'U cm. i^rtieilu corps humain ,
qui jo'iiit la cuisse avec 1 1 jambe p.T devant.
Ginocchio. - E-re a genoux . se ineitre a
genoux i mettre les genoux a lerre. t.s<en,o
mettersi a rj-iocchio, o gi,.occl.ione.-_ F echir
les genoux devant les Ids.les , fléchir le ge-
nou devant Ba.l ; ado er V^i dolcs. Hu'j<:r
le ginocchia innanV agli Idoli; adorargli;
idolatrare. - tig. F'échir le genou devant
(1 jelq l'un; se soumetire a quelqu un, lui cèder.
Pregare ; cedere ; arrei.i:r/,; sottometter,,,
u. - Genou, so dit aussi de quelques ai,,.
maux. Ginocchio. - nenou , T. de Mécan,
aoule de cuivre ou li' mire ma'iere , emboî-
tée de telle sor'e , qu'el'e peut tourner sans
peine de tous côtés comme on veut. Nocella.
- Genoux, son luils , ou courbaton. l. de
Mur. Pièces de bois de charpentcrie , qui
sont cou.-hées , et qu'on place en divers en-
droits quand on construit un navire, tappuc-
clni ; hracciuoli. - Genoux de fond , de por-
ques , de revers, de (iciits bâtimens. Prime
staminarc. Genou de In rame. Partie de la
rame, ducôié'des rameurs, depuis I endroit
où il; la trennent iusques sur le boni du bâ-
timent où elle est a-v uyée. Girone ,la remo.
GENOUlLLEi'.E, s. f. La partie de 1 ar-
mure qui- sert à couviir Io genou. Ginoc-
ciucU.i. - L.1 part e de la botte qui couvre le
genou. Guardasiè/icOt.
GtNOUINE, s. f. l.deComm. Sorte (ie
Olinoli- de Gtnes. Gcnc\:na.
GENRE , s. m. Ce <.ui est commun a di-
verse; esiièces, ce <^ui a sous soi jlusieurs
esiitccs différentes. Genere. - On dit en ter-
mes de Logitiue . la dchnition est compoee
d.i g^nre et delà ditlérence. Ladefini;ur.e
iiomposta del genere e della dijferer.^a. - Il
se prtnd quelquefois sim,>kmtnt pour es-
pèce, il y adivers genres d animaux. Oencre ;
specie. -On appelle le genre hum.un , tous
les hommes pris ensemble. 1/ gêner, umano ;
l'umana generazione. - U se prend encore
pour espece , mais dans un sens plus gene-
ral, et signifie à peu près , sorte , m.-iincre.
Genere; sorta; ,pe-^ie. ÇcU eu part,... .-
son genre. Ces deux rfr..ires-la ne son.
de mcm" genre. - Genre , signifie enc
la m.Pière, le goût particulier dans - ^
trav,iilUii> ui. Peintre, un Sculpteur. Mj;./^-.,.
- L; style et la manière n'écrire. Le tei-re
sublime, le genre simple, le genre mcd,^-
I ere Genere; <tile; maniera di scrivere. - U
Rhétorique divise Je discours oratele en
trois genres , le démonstratif e dehhccMi
et le ludiciaire. I tre generi delta Retious.
- La Grammaire Latine div.se les i..-"-
en trois genres, le ina.culin, le I
n;n et le neutre, Gentn della gr.:--
'ica. - T. d'Anat- Genre nerveux ; ton
nerfs pris' ensemble , et coiisidérés c
un assemb;ae,e de p.r.ies 'iiniloires .,
buées par-tcut le corps. Genere nerv.^
nervi. - T.deBotan. Assemlilage de plu,
plantes qui ont un cractere commun , c.
bli sur la situation de certaines partie, qji
distinguent esient'ellement ces _pla:itcs ci
toutes les autres. G-enere , f.mig.ia di /v "i;.
GENS, s. p!. de t. g. Personnes. (..'(-■
persone ; uomini. Il est mascuhn quan.' I...
lectiflesuit, et féminin <iu.-nd ille ircu
Que les geas sont sots! t^u'il y a de ;
gens ! - Qu .nd il est precede d .m . .
de tout genre , on met Tous ;.u mi..
Tous les honnêtes gens. E;t q.u.-nd il >
cédé d'un adjectif de terminaison ten-
on met Toutes au féminin : Toutes les
les gens. - On dit mille gens, cei.'
gens, pour dire, beaucoup oe gens e. ;
bre indéterminé, et il ne se dit )am.-:
un nombre détermine, a moins q^iie le -
gens ne scit précède de cerlams aci
Mille persone ; ceniom-la anime. - i
-ncore dire , les domestiques. I Jan
faminti:; i servidori. ■ 11 se du eue
ceux qui sont d'un parti , P-r oppo
c"ux de ''autre. Nos gens ont battu
nem's. Nos gens ont é i battus. Inosf
oitiuto vinto Inimici: noi siamo s^it
fra - Se dit aussi des personnes .-,
d'une même partie de promenade , <
defcst.n, etc. Tous nos gens sont .;
pour dire , tous les ^^?''''2%l°"y>.X,^,
usage que dans les tdits , .'...s '.es Ordo,
Cl,.. I Ghidici, i Sipondui.nt
irrnto,' della biustisia. - Gens , ■•'
la nréi.osition de, et dun subst.-mt
si-ne une profession, un état qaei^
sicnifie , tous ceux d'une natmn , au' ^
etc. qui sont d.ins cet état, de cette,
sioB , soit qu'ils forment en crtet un
particulier dans la société penerà c, _
•esprit les rassemble sous "ne seule et i m
dél. Les gens de lettres . les f?"' ^,^6]
se , lcsGe;isde re-be les f.^^^^l
i»ens du Roi, les Procureurs e:A\o"««,
némix, l.rs Procureurs et Avocats duRj
'^^l'NT'^'s^ffNS: On ne s'en serM j
I GEO
^ iTsrchL Au pluriel , il n'est mité dans es
' sens-ii qu'en cette phrase : Le droit des
; eens. Il gius dille senti.
, G£NT, GENTE, adi. Propre , bien fait.
I On ne s'en sert auiourd'hui qu'en imitant
le sryle des vieux Poète>. GentiU j grarosu.
\ . GtNTIANE. s. t. PI;=iue dont on con-
;iioît plasieurs espèces. Celle dont on fait le
1 iplus d'usage , est a^jpelîée grande gentiane ,
iet porte des fleurs inunes. S.i racine entre
; idans la thériaqiie; e'ie es; slçxipharm.-tque,
'Les autres es;.èces de genciane ont les fleur»
' Wcues et asbcz belles. Genuana.
' , GENTIL. ILE, adi- P^ien . Idolâtre. Il
, éroic rils d'un pere Genti!. 1! est plus ordi-
n.irement subit, et ne s'emploie guère au
sinctilier. GinùU ; pacano-, idolatra.
GENTIL, iLLE , «dj. (Ali miisculîn Ï'L
I ne se iTononce poini , s'il ne suit une voyel-
le . et ôlors elle se mouille. Au féin-ainles
. LL se prononcent comme dans le mo^
Joli , agréoble , mignon , gracieux ,
-t , qui a de l'agrément, ce 1:: dé'ïca-
. GcntiU i grazioso ; leggiadro ; vago ;
-■l'e. — cenîil , se dit iron:c'uement.
ites-îâ un ç.enlil personnage , un gentil
", pour dire, vous faites un \ilain
■âge, un viliin métier. V. Vilain.
- i- y a une sorte de Faucon que Ton ap-
■ii"c F.v.:c».-n eenril. Faleon Sintdi,
G^NTiLHÒMME, s. m. ( En ce mot,
a kure L se prcnoiice centre il a été
bservé ci-devant au mot de G'^'ntilîe. A:i
iluriel on y ajoute une S après i'L , cen-
ilshommes , et certe S se prononce , mais
L ne se prononce point. } Celui qui est
loble de race. Gentiluomo ; etabu5Ìvem?n: ,
"rnvalicn. — On appelle Genrilshommes ,
hommes nobles, qui s'attachent à quel-
Prince, à quelc^je grand Seigneur. Gen-
)mint. — Troc de Gentilhomme , se Hit
d'un troc où de part et d'autre on nî fait
h n^er les choses, ssns donner ni re-
- ,.iicun retour en argent. Pirmnta da
z -rxnno. - Gentilhomme, est quelque-
. r T? -^7 ri' --"'■. Gintîlitomo di cjmerji.
G^yTA.:i^\\\:V.r.\E,s.t Laqu^litéde
Gc;v . " - . :r. u •r.incrU^ nohi/tà.
'.-L-.TIL ■ j..:\;i1:RE, s. f. Petite nui-
: G.en::!:iomTne a la campagne. Piccoh
carTp^^na i casino.
TILlTE*, s. f. coll. Les Nations
''.^ Tc'.ite !a gentilité. 11 se dit aussi
zn^ti^r !i profession d'îdoiàtrie. Genti-
-TÎLLATRE , s. m. Ce mot ne se dît
-:j cil [.>lr.i<an:cri'î et par mépris, en parlant
i'un petit Gentilhomme dont on fait peu de
:js. Gentihorr:o per procuratore,
GrNTiLLES^F. , s. f. orace, ?grément.
" --J'ï ; eraila; leggiadria. V. Aî;rc-
- Il se dit sussi de certains tours de
:5e et de b:,dinerie accompagnés d'c-
. :..:. Atti , modi piacevoli , gra7:osl ,
:-:nt'. 1. — Certains petits ouvrages délicats;
-certaines petites curiosités. Cosucce ^ o cose
re le curiose , vaghe y leggiadra.
. GENTIMENT, adj. Joliment, d'une
Tïtniére gentille. II ne se dit guère qu'en
ilais^nUrie , et par une esrèce ce dérision.
'.V;nt pour se moquer d'un homme qui re-
: ur é.:'abous«é , on dit , vous voilà
'■'-lì- acci mmoHé. Et d'une femme mal
, vous voPà gentiment coîfée. Gert~
■: i vjgi^ent: ; tttimamente.
GENUFLEXION, s. f. L'action de fié. hir
e çenou j.isqu'à terre. Genujl^ssione ; ing:-
Hocchia^jone-
■ GEOCENTRIQ'JE , '.r\. de t. g. T. d'Astr.
Qiu appartient à ujie planète vue de la terre.
•Ccocentr'co^
GEODE , s. m. Espèce de pierre d*a-gfe ,
;(pii renfer-T^e de l.i terre dans sa cavité in-
■léri.'^nr-». 9( r*.» d'aet'te.
, GEODESIE , s. f. Partfe de Ta Géo-nérîc
r 11 ense??ne à mesurer et à diviser les terres.
Geodesìa.
GEODEqQUE, adi. de t. g. Oa\3tpxì-
t'^^^i.hGéi)<iéiiQ.jpparceninteaUa.'Oeodcsìa,
G E R
GEOGRAPHE, s. m. Celui qui sait la
Géographie. GìograJ'o; che sa la gcograjia.
— On appelle auss; Géographes , ceu,\ qtH
font des certes d^* Géographie. Coloro che
Janno le carte Gîograjiche,
GEOGRAPHic- , s. f. òcience qui enseigne
la pOiiri^n de toutes les régions Cs la terre ,
les unes â l'égard des autres, et par r.^pport
au ciel , avec U description de ce qu'elles
contiennent de principal. Geografia.
GEOGRAPHIQUE, adi. ^^ t- g. Qaiap-
pciMent a 1.» oéoârjphie. G^ogr.ifico.
GEOLAGE , s. m. ( L'E ne se prononce
point, et ne ser: qu'a donner au G la
prononciation de l'J consonne. } Droit qu'on
paye au Geaher, à l'entrée étala sortie de
chaque prisonnier. Ciò che pagasi da' carce-
ratt ai Carceriere.
GEO^L. s. f. Prison. V.
GEOLlcR , s. m. Celui ^ui garde les pri-
son;i;er3 , le Concierge de Ij jribon. Carce-
riere ; prigioniere ; custode delie carceri.
GEOLIERE, s. f. La femme du Geôlier.
La moglie del Ca-ceriere,
GhOMANCE , s. f. Art de deviner par
des points que l'on marque au hasard sur
la terre ou sur du papier , dont on tGrnie
des lignes , donc on observe ensuite le
nom'ore ou la situation, pour en tirer de
certaines consé-jaences. Gzoman-iìa ; ge-
mcnna.
G£OMANCIEN,rNNE^s.m.etf. Ce!ui,
cs':e q.H iratique !.-. iiéomance. Gioinar.:^,
GEO.vlANTlQUÈ, adj. de t. ç. T. Di-
dactique. Qui a rapport à la Géomancie.
GEOMiiTRAL , adi. Ne se dît qu'en cette
phrase; Plan géjniécfol ; il est opposé A pîit.n
perspectif. Plan ^éoniéiral est celui où toutes
les lignes d'une hgure sont marquées sjns .^u-
cun racourcissemem, au lieu quecemêmera-
courcissement seroic nécessaire ddns le plan
persDectif. i*iaio g:omet>ic9.
GÊOMET.'<E, s. m. Qui sait la Géométrie.
Geometra \ geometro,
GEOMETRIE, s. f. Science qui a pcwir
objet tout ce qui est mesurable , les ligues,
les siiperhcies , les corps solides Geonueria.
GEOMETKIQL E , ^A\. de t. g. Qui ap-
partient a la Géométrie. G:ome:rico'j geometra:
d'i geomoertj. — Es;TÌt géométriqiie : ua es-
prit qui est propre à la Géométrie, rjui est
Jr»;te , méthodique, et qui procède geomé-
trinucment. Spir'ro ^ecnctrico j testa jiud-a.
GEO.VîETHIQUriMEN f , adv. D\.ne ma-
nière géométrique. Gcoînetricament: ; con
moia fîconetric -.
GEÒRGIQUE, s. f. Il ne se di: que des
ouvrages qui ont rapport à la culture de la
terre. Gcorgica- Lis Géorgiques de Virgile.
Le Gcorrkhe di Virgilio,
GEQ^COPIE, s. f. r. de Dhir:a:ion.
Ccnnoisspnce que l'on tire de la nature et
des qualités de la terr?. Geoscopia.
GEOSTATIQUE, s. f. T. de Maihén.
Syr.on. à Statique. Tr^ùé des loix de l'équili-
bre des corps solides. G'osij'ica.
GERANIUM , ou ilEC DEC RUE , s. ir.
Plante dont on connoit uitrès-erand nom-
bre d'espèces. Celle q.i'on emploie le plus
ordinairement , et qui es- fort comm.îue ,
s'appelle vu'gairement l'herbe à Robert. C'est
un excellent vulnéraire ,^ soit qu'on la prenne
intérieurement, soit qu'on s'en serve exté-
rieurement. Gérante^
GERBE , s. f. Faisceau de bled coup^. Co-
vale ; manna. — fig. Gerbe d'eau , c'est un
H-îscmhlrge de plusieurs jets d'eau, qui, en
■i'é'evant , forme comme une espèce de g^rbe.
Fatcio d^ acqua. — En T. d'Artificier.
Groip- e de plusieurs fusées, qui partent
fOutes àia fois d'une même caisse, et qui par
leur expension représentent une gerbe de
bled. Girandola,.
GERBE', ÉE, part. V- reverTie.
GERBE'E , s. f. Bcttf de paît'e oii ifre^re
er.rore nuelque ^rain. Vlg''.uolo; pagUuùlo.
GEi\BER , V. a. Mettre en gerbe. Accovc.
narc i ammansare ; far i ceyonU — Mettre
G E R 3-3
dans lin» cave, dans un ce'.iîcr les ì'ièces(Ì2
vin Iti unes sur les auires. Metter U botté
nriln can:lna una su l*ahra.
GERBIEKE, eu MOULE, s.f. T.A'A-
gricult. Tas d; foin , de fromsiU ou c'svoine ,
^.uq_iel on cloiine une forme pyronvdolo ou
conique , et qu'on couvre de pji!le longue
pour les conserver, bica, opagì:njo.
GERLE , s. f. Insecte qui ronge ies hibits
et les livras. Tignuola itaar.a,
GERCE' , ÉE , p.irt. V. le verbe.
GERCER , V. 3. Ftìire des petites fentes ou
crevasses à h peau, lise dit, des lèvres,
des mains, du visage et autres parties du
corps , dont la peau est fendue par le vent,
le froid ,_ la gelee , la i-èvre , oupjr quelque
liUTieur acre. On dit aussi, eue le Soleil ,
ia haie, la grande se'cheresse gercent la terre.
Crepolare ; screfoiarc ; crepare j spaccare ;
J^ndcre; aprire. - Il est aussi n. et r. Spac-
carsi; fcnd^ni, ce.
GERÇURE, s. f. Les fentes que fait le
froid ou la bise aux lèvres et aux mains et par
extension , les fentes ijui se font dans le
fer, dans le bois, ou d.'ns la maçonnerie.
Spaccatura ; crepatura ; fessura : screpolo i
scr:polatura ; f:s,o ; pelo.
GERE' , ÉE , p.irt. V. le verhe.
Gc;\ER, V. a. r. de Paldis. Gouverner,
confUTÌr-? , adniinisTer. \''.
GERFAUr, s. m. Oiseau de prole , du
ei'^nre des *auconi , dont on se sert à la vo-
lerlo. G ifalca; Kerla'co; flrJfiUo.
GERLUN , cu'GERLOT, s. m.T.de Pa-
peterie. Petite cuve ou tinette faite'ïe bois
léger. Tino\^a,
_ GE.KMAiN, AINE, adj. II se joint tou-
lours avec cousin ou cousine ; et il se dit ,
de deux personnes qui sont sorties des deux
frères ou de deux sœurs , ou du frère et de
la sœur. Ge-mana. - Issu da germain , se dit
de deux personnes sorties de deux cousins
germains. Sjio ila fratelli ciip'n! , e so. elle
cugine. - T. de Jurispr. Frère germain ;
frère de père et de mère. Fratello germano ;
fratello carnale. - Il est aussi subst. cn cette
phrase; Il_ a le germain sur moi , pour dire ,
il est cousin getmain de mon père ou de m^
mère. Esli e cusinojratelio di mio padre o di
m'a madre
GERMADRE'E, s. f. Phnre.'IIy en 3.
deux espèces. La grande, qu';in appelle auî-
si , nq'.nti^ue , a les feuilles tou'iours vertes et
blanchâtres, et une odeur d'ail. £'le est d'un
c'-and usage en Médecine , et entro dans l.i
thèriaque. Cartedio\ cahmandrca ; cala-
mnndrin/i ; querciuola. - La petite appeilée
au^si , Chcne verd , croît à la hauteur d'i. ne
palme, aux lieux âpres et pierreux. Son in-
fusion s'emploie contre la toux , la difficulté
d'uriner , et quelqu'autres maladies. Quer-
ciuola; teucrio,
GEK.ME, s. m. La partie de h semence
dont se forme la plante. Germe; gcrmo-
sl'o ; anima. - On appelle communément ,
le germe d'un cci-if^ une certaine partie com-
imcte et cl,.ireuse qui se trouve dans l'œuf.
Germe dell' ncto. — Il se -.rend .'ussi , ponr
cette première j-ointe qui sort du grain, de
l'amande, et autres semences dans les plan-
tes , lorsqu'elles com-nencent à pousser. Ger-
"Jf' — On appelle , faux germe , d^ns la fe-
melîe_ de l'animal , la matière informe qi't
provien' d'une conception défectueuse. ÎVJù/,a.
- Germe , seprend fi^. d?ns les choses mo-
rales , pour la semence et ia cause de quel-
que chose. Germe; gerinoslioi seme , ca'
jione. '
GFRME' , Ér , pjrt. V. fe verhe.
GcRMER, V. n. Pousser le germe au de-
hors,. Germut^ha'-e; germinare. ~~ f^. La
parole de Dieu a Bermé dans_ son cœur,
pour dire , qu'elle a commencé à y fructhier
«•t à rroriure les b.-7nï effets qu'n e n attend.
QiTe'iu^s-nns vularîremert : îrtr'iot.-.rc^
GF.R.VUNATIUN- , s. f. T.'deBotan. Le
preTÏ^r dévelcrpemen* des parères qui sont
con-enies dr.ns le ferme d'une semence . ^z-
inina\tone ; il geivtogliarz*
î-4 G I B
GERMOIR , s. m. 7". Je Brassent. Endroit
où l'on fait ï^trmer l'orge un le j^rrin dont on
veut f;,:re di' U biùre. Maciraïujo.
GERONDif , s. m. T. de Grjmm. En
Langue Françoise, c'est une espèce de par-
ticipe inilécliaoble , auquel on jjint souvent
U préposition en. Ccninalo.
GERSEAU , s. m. T.dc A/ar.Cestlacorde
dont le moufle de la poulie est entouré , et
qui sert à l'rfm..rrcr m lieu où elle doit être
pIl'Cjc. Str.Tp,-o!o,
Glî.!>lh.K , s. m. Le second ventricule de
certains oiseaux qui se nourii>scnt <[e grain ,
comme les poules , les pigeons , etc. y^n-
tru'.io.
GEMN'F. , s. f. Vieux mot , pour dire , les
ccuclics d'une femme , ou le tems qu'elle est
en coucha. Fiurp^rio.
• Gtsm , V. n. Vieux mot. V. cit.
GËbOLE , r. Hi Mar. V. Habit.icle.
GES5E , s. f, l'Unte à fleur lé^umineuse.
La e'esse porte des gousses qui renferment
des semences anguleuses et bK^ncIùîres de la
nôture da pois. On les sème et on les niimRe
delà même rsanière. Cicerchia. — Gesse sau-
vage. V. 0 land de terre. Fois quarrés. Alucoi
gaiUtii.
GESTATION, s. f. Sorte d'exercice en
. usage chei les Romains, pour le rétablisse-
ment de la santé. Il consistoit à se faire por-
teren chaise ou en litière , à se faire traîner
rapidement dans un chariot ou dans un ba-
teau, alin de donner au corps du mouvtnient
et de Ja secousse. // farsi portare; spc\ie
d^ÉScrcìiìo per la sanità. - En i'. de Natura-
listes. Tems pendant lequel les femelles por-
tent. Gcstjvonc.
GEiTATOlRE , adj. f. T.irt:ishi. Chaise
gcstatoite , c'est une chaise à porteur. Seg~
getta ; sedia portatile*
GiiSTE, s. m.j L'action ouïe mouvement
du corps , et principalement des bras et des
mnuîs d.ns la déclamation. Gettai attt^gia-
mento. - Menacer quelqu'un du feste. Mi-
nccclar coti atti j far u/i segno di minaccia.
GESTES, s. (H. pi. Belles, grandes, mé-
morables actions , principalement des Géné-
raL:r. et des Princes. II est vieux. Cesta; ge-
sta ; impresa f Jatio s^orioso. — On dit en
plaisf nîaiit, les t.ii;s et gestes. La vita c mi
rac.ll.
GESTICULATEUR, s. m. Qui fait trop
des sestes. Gcsilculatire.
GÈSTICULATIO.N s. f. Action de gesti-
culer , en taisant trop de gestes dans le dis-
cours. Gestlculjilone.
GESTICULER, v. n. Faire trop de gestes
en prrlanr. Gestire; gesteggiare; far gesti ;
alleluiar .
GESTION , s. f. Administration. Ammini-
strazione; maneggio; gev'erno; gesto i cura;
provvedimento.
GEU.M, s. m. Piante. Il y en a de deux
espèces, le grand et le petit. Toutes deux
ont ses tTeurs fort iolics ; et les curieux les
cultivent pour cetta raison dans leurs ).:rdins.
Elles sont vulnéraires et consolidantes, i'/o/ira
vulneraria,
GlUKEUX . EUSE, ad). T. de Méd. Bos-
su , élsvé. Cllboso ; gibbuto; {•'bho.
GIBEOSITE' , s. f. T. de Méd. Courbure
de Teline du dos qui fait les bossu:. Culiba.
GIUECIERE , s. f. Espèce de bourse largo
et plate que l'en portait anciennement à !a
ceinture. Aujourd'hui^ on appelle gibecière ,
une bourse de cuir où les chasseurs mettent
le plomb, la poudre et k-î autres choses
dont ils se servent à la chasse. Carniere ; car-
niera ; carniero ; tasca de' cacelatcri. — Lei
Joueurs de tours de passe-passe se servent
aussi d'une gibecière , pour renfermer les
eobeict.s et tous ses instrument. Saccaia ;
borsa ; tasca de' giocolarl. Tour de gibecière.
B tpattella; giuoco di mano.
GlIiELET , s. m. Petit forêt dont on se
seit pour percer un muid de vin dont on
veut faire l'essai. Spillo ; spétllo ; s^ullUtto.
— On dit çrov. et pop. t]a'un homme a rn
couti d« gibelet, puuc dire, qu'il a l'esprit
G I G
léger , b tête un peu éventée. Avvtntatello ;
sctwunltello: pazzerello.
GIBELINS, s. m. pi. Nom d'une faction
attachée aux Empereurs , et opjJosée aux
Guelies, partisans des Râpes en Italie, dans
le cours des XU et XIV siècles. Cliipeilin!.
GIBELOT, GIBLET, s. m. l.de Mar.
Pièce de bois de forme courbe : son usage
est de lier l'aigu. Ile de l'éperon â l'étrave
d'un vaisseau. Cappuccino dello sperone.
GmELO ITE , s. f. Espèce de iricassée de
po.ileis. fileassea dì polli.
GIBERNE, s. f. Partie de l'équipement
d'un liomme de guerre , di-ns laquelle sont
placées les cartouclies. Tasca di cartocci.
GIBET , s. m. Potence où le bourreau
exécute ceux qui sont condamnés à être pen-
dus. On appelle aussi gibet, les fourches
patibul.ires , où l'on expose les corps de
ceux qui ont été pendus. Forca ; patibolo ;
giubbciio.
GIBlEt< , s. m. Se dit de certains ani-
maux bons araani^er; com.me perdrix, bec-
casses, lapins, lièvres et autres semblables
qu'on prend à la chasse. Cacciagione; salvag-
gina; jj/»'jr^;i;mt*. — Menu gibier; les cail-
les , les grives , les tourtres , les mauviettes
et autres sortes de petits oiseaux. Uccellame;
uccellasslone.
GIBoULE'E , s. f. cuilée, pluie grande ,
soudaine , de peu de diirée , et quelquefois
mêlée de grêle. Nembo ; nimbo ; royesclo ;
scossa,
GlBOYA.s. m. T. d'Oplilologlc. Le plus
grand serpent du Brésil. Il est sans venin.
Grosso serpente del Brasile.
GIBOYER, V. n. Ch.isser avec l'arque-
buse. 11 n'a guère d'usage que dans ces phra-
ses : Arquebuse à gibcyer, qui est ur.el^jngue
arquebuse dont on se sert pour tirer de loin ;
poudre à giboyer ; poudre beaucoup plus hne
que l'autre. Archlbuso e polvere , o munizione
da caccia.^ — Par plaisanterie , en parlant
d'une épée beaucoup plus longue que les
épées ordinaires , on dit, que c'est une épée
à gitoyer. Cinquadca ; striscia ; draghl.-assa;
spadaecia.
^ GiBOYEUR, s. m. Celui qui chasse avec
rarqutbuse. Il est de pswù'iu.i^e. Cacciatore;
colui cite va a cacc',: cullo schioppo.
GIGANTKSOUE, adj. de t. g. Qui tient
du géant. Il n'cjt en usage qu'en certaines
phrases ; comme , taille , figure gigantesque.
GIGANTINE o'u E ARNESÎENNE , s. f,
T.deliotJn. Plante dont b tige s'élève à la
hauteur d'un l'.omn-.e. Sorta di pianta , detta
far„csiana.
GlGANTOMACHIE.s.f. T. d'Antiquité.
On désigne également par cemi.-t, le pré-
tendu tombât des céans de la Fable, contre
les Dieux , et les descriptions poétiques , u
représenfrtions pittoresques dî ce combat.
Dans cette seconde acception, on dit!
ftigantomachie d'Homère ; la gigantomaciiie
de Scarron. G'gantea ; gisaniomacchia.
GIGOT, s. in. Eclanche , cuisse de mou
ton coupée pour être mangée. On i'aiipelle
aussi , membre de mouton, tacchetta; lacca;
co-elai'i castrato. — On l'appelle aussi gigots,
les jambes de derrière du cheval. Le gambe
didlctodelcavalh.
GIGOTTL', LE.adj. T. de M.inège. Un
cheval bien gigctté , un cheval dont les mem-
bres sont bien fournis , et annoncent la force.
On le dit aussi en Vénerie , d'un cliien qui a
les cuisses rondes et les hanches l.irges, c'est
un signe de vitesse. Cavallo, cane che ha le
cosce grosse , bencarnt.sc.
GIGOTTER . V. n. Use ditpti.-.cipalement
d'un lièvre , ou d'un autre animal semblable ,
qui secoueles jarrets en mourant, 'lirar calci
morendo ; allungare . tilstender le gambe.
— il se dit encore des eiifans qui remuent
cont!nu.'l!enn.nt Ics jambes. Sgambettare.
V. Gambillcr.
GIGUE , s. f. Grande fille dégingandée ,
qui ne fair quo sauiiller , que gambader. 11
enìiii- 10sa{i<t lii'adiittt:, - Air de musique
GIR j
fort gai. Danse faite sur cet air. Clgti |
GI(»UER, V. n. T.bas et peu uiltê.Dîa- '
ser la gigue , sauter. H Pillare; saltare. '
GILL',_ s. m. /' . de Jeu. Surte de jeu da 1
c.^rtLi. Gtuiè; gilè, — Un gilè. Ce sont '
deux petites cartes du même nombre de
points. Glul'e,
GILET , s. m. Sorte de camisole de laine,
detoton, eic. Glttbbettlno; Jarjetto,
GILLE , s. m. l. de Cècie. Filet à prendre
du poisson, liete peschereccia, — F'aire cil-
les; se retirer , s'en aller , s'enfuir. 11 est pu j.
V. Fuir.
GlMBLETTE , s. f. Petite pâtisserie dure
et sèche , faite en forme d'anneau, elamica,
GINDAN r. T. de .Mur, Guindant.
Gir<i;E.VlijRE , s. m. Plante qui vient de:
Indes Grienî..les , et dont les racines sont
d'un goût .approchant de celui du puiv;;.
♦'gÏng'ÊuLE; V. et dites Gesolc.
GLNGIDUAI , s. m. ï . de tit,taii. \
dont on lait des ciire|- dents ; t;,j
apéritive. Pianta che serve per Jare s:..
denti.
GINGLYME, s. m. T. d'Anat. Ch.-
Espèce d'articulation avec mouvcmi..,
deux sens opposés. Giuglimo.
GLS'GUET, ETTE, adj. II se dit .'
qui a peu de force , peu de valeur. T, .\
vinucclo ; viaettlno ; vino stiitile , Uno, .;
bole y non potcr.te. - Il se dit fig. d'un • ., r;
mince. Il est fam. Spinto debole. V. Mi:!. e
— Il s'eni))!uie aussi siibst. l'inetto, ec,
GINSENG . s. m. Piante qvii croit d.
"Tartarle et dans le Canada. Sa racine :
lise le sang , ranime les esprits vitaux , i
blit les torces , et a plusieurs autres i.-^,
lentes quali. es. Sorta di radice che ti i., r
dalla Cina , e dal Canada , che pur si .i:,
Genseng,
GIPON , s. m. T. de Cor.1onn.ete. '
de houpe , de frange avec quoi les Cu:
niers cirent leur cuir. Fiocco , frangia
cui si da la cera o II lustro al cuojo, L
T. de Corroyeur, etc, V. Guipon.
GIRAFE, s. f. Animal quadrupède, q
se trouve en Ethiopie et dans d'autres : o
de l'Afrique. Quoique sauvage , elle es:
naturel fort doux; elle a beaucoup t}..:
port avec les animaux rumini.ns. On a .!
à la Girafe , ie nom de Cainéloparî'
parce (lu'elle a des taches cuinme lu 1
patd , et le cou et les jamiies de dc\
longues comme le chumeau ; mais ccllus i
derrière sont beaucoup moins longues. I
hauteur de cet animal est de seize pic '
lorsqu'il porte la tête haute. U a de peut
cornes. Gli.-da,
GIF.ANDE, s. f. T. de Fontainiers
d'Artificiers. Chez les premiers , c'est i
amas do tuyaux d'où l'eau j lillit. Che. 1
autres , c'est un assemblage d • qu.iiitiù i
fusées volantes qui parlent en iiicme u.
Girandola. Girando d'eau. Getto a pL'^
o pli-ggla d'acqua.
GIRANDOLE , s. f. C'est la même u
que girande, sur-tiuit en T. d'Artiii.
Giritntiola, — Gir.uidjle , se dit aussi ,
chandelier à plusieurs branches , quu
met sur une table , sur de> guéridons, t.
deLîbro o candelliere a più viticci. — i
l'jipcllo aussi girandoles, un assemblage
diam;as ou d'autres pierres précieuses, i|
sert à la parure des femmes. Pennino
dlairantt o altre gloje. — Gir.indoîe , i
Lustre d'eau , plante nommée aussi Chai
.Ses feuilles sont simples , sans queue ,
disposées en rayons qui accollciitja tiitc u
pace en espace. On n'en connoit poi:
sage. Sorta dì planta acjuat'Ca, — f. ..
draul. Espèce de gerbe d'eau peu lar;;
fortélovée, accompagnée de pluiieuri
par. boliqiies r|ui font un elTet Irês-agru.
GhantUti,
GIRASOL, s. m. Pierre précieuse. Soi
d'opale qui paroît de diiférentes couleiir
1 ielun les diverses tétloions de la lumici,
' airasoln,
G I T
CmAUMONT. s. m. Plante des Indes
O-^iC'-nt.iles , qjï perte un fruit òe la formi
d'une calltbjsse , loit sp^rochant du t;out
de U citrouiiie , et aussi bon à mang;er. Les
Indiens en font un gr^nd usaje contre les
cr.icliemens de sang et les maïut de p^^iinn*^.
/ . jj , o curiuolo Ind:ano.
liOFi-E, s. m. Surre desicene çiiï est
jrès de Id figcire d'an petit clou a tête.
u- - J70. — II s'emploie otainaremen: avec
h :t.o', de clou. V.
GiROFLE'E, s. m. Fleur trè^-belleet très-
od.jr. nte. Il y en a de simpls et de dùi:ble ,
r' : ! ! ir.che , de rou^e , de violette j de pa-
1 - :e et même c!e jaune. La plinte qui
r - celle de cette espèce s'ajpelle aussi.
'.K'JFL.ER, s. m.Phn-e qui porte la
g ;".ij. On donne cependant souvent le
r.--'.: Ci girofiée a la pUnte même. Viola;
l. -u. — L'arbre qui porte le ckni de
-. Le eircfuer croit dans les Iles Molu-
Valbzrocht produce tlsa'of.mo,
. JN , s. m. Il se die di cet espace qui
t -puis la ceinture jusqu'aux genoux dans
L ;r>onne assise. Grembo. ; et poét. S<no,
— 1 . di Coût. Lorsqu'un homme qui a acquis
Uh^- maison, vme terre, consent qu'on la
I re:ire sur lui , on dit , qu'il a rendale giron.
Consentire che altri ritolga una cosa , un
fodere che s'è 'a aciuistaìo, - fi^. Le eirun de
Eglise; la Commumon de VE^lise Catholi-
que. Ramr?ner au giron de l'Et-'ise , revenir
au giron de l'E&lise. R cêndùrre ^ ruo-^are
in grembo^ ti seno della Chicca \ nella Lom-t-
nion de' Fcddi. - T, d'Archlt. La partie de
la marche sur laquelle on pose le pied en
montant ou en descend:.nt. Larjhena deg'i
MasUoni , o s- Ini J' una scala. — T. de
Blason. Espèce de triangle, dent la b.ise
est de In lar.e.ear de la moitié de l'é:u ,
et dont la pointe est au centre de Técu.
€irembo>
GlitONNE, adi. T. de Blason. Il se dit
é\in écu oà il y a qu;;f^re girons d'un email,
«t quatre H'-.n autre. GremHato.
GIRONN^R , V. a. T. d'OrfSvr. Donner
la rondeur à un ouvrage d'ortévrerie. Ruvn-
dan; fondare.
GIROUETTE . s. f. Pièce de fer-blanc ou
d^au're mét.;l fort mince , et taillée en for-
me de b;*;iderole , mi^e sur un pivot en un
lieu élevé , en s orre qu'elle tourne au moin-
dre vent, et pir le mouvement de laquelle
On connoî' le vent, Banderuola. — fig. En
parl'^nc d'un homme qui change à toute
iieure de sentiment, on dit que c'est une gi-
TOiie'te , qu'il tourne à tout vent comme une
giro'.ieite. Ha^dcniola ; girella jo ; \ucca al
■venu; carrucola; incoszjntei h^gieri. — 7".
de Mir. — Ce sont de petites pièces d'étof-
fe , ordinairement de toile , ou d'étamine,
c ' v: met au haut des mâts des vaisseaux.
GÌa)UETTÉ, ée , adi. I'» ^^ Blason.
-Il se dit d'un château, d'une tour, lors-
qu'il y a une girouette sur le tcît. Con ban^
deruola.
; GISANT, AVTE , adi. Couché. Gisant
■ dans son lit m.iljde. II n'a guère d'u^-ige
qu'en cette phrase. G'acf.te. — T. de Màr.
■Vaisseau gis;.nt , c'est un vaisseau qui tou-
che au fond. On exT^rimeraîe nom du vaîs-
' seau, le lieu où il sera giiant, ou flottant.
Bastimento incagliato ; c'est le contraire de
Gallerierare.
GISEMENT» s. m. T. de Mir. Il se dit
de la situation des côres de la mer. Sit aiiom
delle coste. Ainsi on rît : Le ccst: corrono a
; tramontana , me\\o giorno , ec. selon les
' rhuTihs di vent qui régnent en droiture de
, l'un à TauTe.
(^IT, Troisième personne du présent de
1 ci!if du verbe neutre sésir , qui n'
:>-îé, es cjui sign'fioit, être couché. On
c >fs , nous eilions , ils gisent, ij gisoit.
" P'''{~'^^o J i^^i giacîono; îj/i t:'aceva.
— Ci-ftît , furmule orrîinaire, par laquelle on
«inraence les épiiaphes. Qui s'^cc» - Git,
G L A
signifie sussi fig. et fam. Corniste. Cons'ue.
sta ; è rifosto.
^ Giri , s. m. Le lieu où l'on c'emeure , où
l'on couche ordinairement. Albergo ; aliog-
C.io ; ricovero ; stanca ; domicilio. - Il se dit
ordiniiirement , du lieu où couclient le; vov.i-
geurs. Albzrgo-^ allogio ^ osteria. — i-'lui i-ar-
ticulicreinent , du lieu où le lièvre renose,
où il eit en forme. 1/ covo ddla Ufre
— Celle des deux meules d'un mo.iIin qui
e<t immobile. // fonéo ; o sia macine di sot-
to. - En T. de Cmsin. et Boucli. Le bas
de Ij cuisse du bœaf. Principio deila coscia
GITE' , ÉE , part. V. le verbe.
Gl FER , V. n. Demeurer , coucher. II est
poi). Aiiierii'e; aUossiare , dimorare i dor-
mire ; scar a: casa.
GirON, s. m. Nej'ogismc. Garçon ou
leune homme dont ou abuse. Za'i:cro.
GIVRE , s. m. Espèce de gUce , de
frimats , qui s'attache aux arbres , aux buis-
sons , etc. Brina ; pruina ; brinata ; nebbia
SelaTK.
GiVRE , s. f. T. de Elason. Un serpent.
La givre de .Mil^n est un serpent q.ii tient
djns sa gueule un enfant , dont on voit les
bras et la tête. Sericite.
GIVRE', ad). 7. de Blason. II se dit d'u-
ne croix terminée en tète de givre. Croce a
teste dt serpente
G-ACE, s. l, tau congelée et d.ircie pa-
le froid. G 'slaccio ; diaccio. - Ferrer des
chevaux à i;lace , quand on leur me: ,des fers
cramponnes , pour empêcher qu'ils ne glis-
sent sur la glace. Ferrare a diaccio, -'fig.
Un homme est ferré à glace , pour dire ,
qu'il est extrêmement habi'e dans la matière
dont on parie , et très-capable de s'y bien
défendre , si on l'attaque. Lsser ferrato a diac.
ClO ; esser molto versato In una cosa. — (ig.
et fam. Rompre la giace ; hasarder une pre-
mière démarche , une tentative qui exige de
la hardiesse , de la fermeté. Rompere Hd'ac
ciò o ghiaccio 9 tentare il gujdo. — Pl-ique de
cristal dont on fait des miroirs. Cristallo;
sp.cch'-o ; spera ; bambola. — Pièces de cr stai
qu'on Riet aux carosses. Cristallo. — Certain
air de froideur qui pSroît sur le visage et
dans| es actions de quelques personnes. Rece-
voir quelqu'un ,ivec un visage de glace ,
avec un air de g'ace. Far actozHcnia fredda;
accogliere freddamente , con aria trustera.
- Avoir un cœur de gl.ice ; n'être point tou-
ché des marques d'amitié , être insensible à
l'amour. Avere un cuor di smalto. - Glace,
dans un diamant, petite tache qui en diminue
considérablement le prix. Macchia. — Gla-
ces ; d ;s liqueurs glacées , ou des fruits glacés
que l'on sert en été dins les collations. Sor-
betti o confetti dtaccUii. — Euin rie glace.
V. Bismuth. —Alun de giace ou Alun de
roche celui qui est cristallisé en grosses mas-
ses. Allume dì rocca.
GLACE", ÉE, part. V. le verbe. - On
appelle gants glacés , des g.ints cirés et
unis comme de la glace ; et tafletas glacé,
du trfferas de deux couleurs , et extrême-
ment lustré. Gommato ; lustrato. - Plante
g acée. Nom q.i'on donne à une espèce de
Ficoides. V.
GLACER , v. a. Il ne se dît proprement ,
que de l'action par laquelle le froid fait con-
geler l'eau , ou d'autres liqueurs. Agghiac-
cia'ci ghiacciare i diacciare; aggelare , rag-
gelare; congelare. — T. de Peint. Appliquer
une couleur brillante et transparente sur une
préparation faite exprès pour l.i recevoir.
Ve'arc; dare una velatura. — On dit fig. que
la |)eur glace le sang dans les vei.nes , que la
vieillesse glace le sang. Diacciare , agghiac
ciare ; congelar il sangue eriro le vene, — On
dit aussi fi^. d'un homme qui a l'abord extrê-
mement froid , que son .nbord ghce. V. Gla-
ce. — Glacer des conft'ures , glacer des pâtes ,
des m-îsepains , des cerises ; le= enduire d'u-
ne croûte de sucre , qui es: lissée comme
de la g'ace. Far denso ; far una crostata di
iuccnero. GUc:r la ccémc Rçstlarc- Già-
G L A
3-5
Cfr une doublure de taffetas sur une étoffe ,
1.1 coudre de telle manière qu'elle y soit er.-
tièrement jointe , et qu'elle paroisse ui. e
comnie de l.i^ gl.;ce. Cucir f ito e ben al fari
ur.a fodera di tag'età ; sicché sembri unito
Come un cristallo sul drappo. - £n T. de
Mantif. Coller des étofTes et leur donner
le lusire après les avoir co'lécs. On eb.co
les taffetas, les rubans, les perses, les in-
diennes , etc Dare il lustro.
GLACEUX, EUSE, adi. T. de Joail-
ber. ie dit des pierreries qui ont des glaces
qui ne sont pas absolument nettes. Che ha
macchie.
GLACIAL, AIE, adj. Glacé, qui est
extrêmement froid. Vent glacial. Mentore-
lato , freddissimo. Mer gl.iciile , la mer qui
est sous le Pôle. Mar glaciale .gelato , diac-
ciato- Et Zone glaciale , la Zone qui enferme
le J'oie Arctique ou l'Antarctique. Zona
glscialt. - hg. .4ir glaci.il , réception gla-
ciale. Il n'a [.oint de pluriel au masculin.
Aspetto , tria fredda , diacciata; accioglientu
Jredda, ^
GLACIERE , s. f. Grand creux fait en
terre, et ordinairement maçonné, et recou-
ver' de paille , pour y conserver de la glace
ou de la neige , afin de boire frais. Diacciala :
ghiacciaja.
GLACIER.S , s. m. pl. Amas de monta-
gnes de glsce , qui se trouvent en quel-
que; endroits de la. .Suisse , delà Savoie
et duDauphiné, au sommet des monta'înes.
Diacci perpetui ; montagne o cumuli d'i
ghiaccio.
GL.4CIS , s. m. Talus , pente douce et
unie. Spalto ; spianata. - T. de Feint. Se cit
dune cou eut lé.^ère et même transparente
qie les Peintres appliquent quelquefois sur
leurs tableaux. Cette couleur , qui, dans les
i-r.-miéres années , peut produire un aeré-
ment, est dangereuse par la suite , parce'que
ce n'est , pour ainsi dre , q'./une vapeur
qui ne peut résister ;.ux impressions de l'air.
i datura.
GLAÇON, s. m. Morceau de glace. D'ac-
chiolo ; peuo di ghiaccio. - Glaçons j bancs
de glace, banchi di aiaccio.
GLADIATEUR, s. m. Celui, qui pour le
pl.isir du peuple , comhattoit sur l'arène
volontairement , ou de force contre un autre
homme , ou c-ntre unt bête féroce , avec
une arme rneurtrière. Gladiatore, — On ap-
pelle parmi ne us , Gladiateurs , ceux qui
font une esjiice de profession de se b.-.ttre ,
et de tirer l'épée pou- la moindre occasion.
Spadaccino ; accittabri?,he,
GLAIE, ou GLAVÈ, s. f. T, de Verre-
rie. Partie de la vonte du four , qui estl'en-
trée'de la tonnelle Sfogo della lornace.
GLAÏEUL , s. m. Hante ainsi nommée du
mot Latin , Gladuts , glaive , parce que ses
feuilles sont lonsues , étroites et pci.-.tues.
Il y en a de deux espèces qu'on cultive dans
les jardins, à cause de leurs fleurs. Ses racines
sont incisives , et ont plusieurs autres vertus.
Ghiaggiuolo; iride. - Glaïeul puant. Lspèca
d'iris sauvage , à feuilles puantes. Spatula.
fet'da ■
GLAIRE , s. f. .Sorte d'humeur visqueuse.
Bave ; catarro ; umor viscido ; viscoso, — Le
blanc de l'œuf quand il n'est pas cuit. CkUra
d'uovo; hicnco dell'uovo; a'bume.
GLAIRER, V. a. T. de Relieur. Frotter
la couverture d'un livre avec une éponge
pleine de glaire. Passai l'albume sulla coperta
GLAIREUX, EUSE, adj. Qui est plein
de glaire, fieno d'umori -viscidi o che genera
GLAISE, S. m. Espèce de terre grasce
que l'eau ne pénètre point , et dont on se
sert à faire de la poterie. On dit aussi , terre
glaise, étalons glaise est .dj. Argilla ; argi-
glia ; terra o ereta da stn'glie.
GLAISE', te, r-Tt. V. le verbe.
GLAISES. , V. a. Fai.-- un corroi d» r;rre
glaise. L.-onocar d' a-gilla.
GLAISEUX , EUSE , adj. T. d'Hiuvirs
3-6 G L A
nat. Qui tient de la natiite de la glaise. Ar-
''' GLÀISIERE . s. f. Endroit d'oi. l'on tire
de la glaise. Lnoso onde cav-asi "'S-'!''-
GLAIVE , s. m. Coute.as , «Kf tran-
rluntc. 11 n'a d'iisaje q^ie dans le st .e sou-
tenu et dnns K-s phrases suivantes : Le iou-
iniiss^ince du gb.ive , vour dire
celui qui fravnera du glaive pér.ra par \y
gbive? Cc/il/o. - On appelle , glaive sp -
ftuel. la Juridiction de l'Eglise , k pou-
v'"r que l'Ii^^Use a '.de' retrancher de la
Communion des fidèles. GiundiiioM cccU-
*"g'lÏmA , ou LHAMA . s. m. Animal
Buadrupède du l'érou. Bète de somme , qui
a six pieds de longueur et quatre de hau-
teur' On l'appelle mouton du l'crou ; mais
il resseml.le plus m chameau qu'ai' "'.^"-
ton , sur-tout par ' " "" " ■"'" '
'''gLAME , s.(. t. de Méd. Les ordures
qui s'amassent dans les yeux de ceux qui ont
la chassie, f^^.-o'^- ...:,_ j„ „i,„„. Lo
1 et la tête Moniont
GLANAGE, s.
spigolare.
Action de glane
'GÏAND , s. m. Le fruit que porte le chè
re. ch,:inda. - fis- Certain ouvrage de fil ,
oui a été fait d'-.bord en forme do gland ,
2t dont on se servoit ou pour attacher les
collets , ou pour mettre au coin des mou-
choirs et au bout des cravates. 11 se d,
aujourd'hui d'une espèce de bouton couvert
de longs filets d'or , d'argent, de soie de
limo rtc. avec une tête ouvragée de I,
l.iine , etc. avec un_
même matière. Nmi""- - Gland déterre,
ou Gesse sauvage. Plante qui croit sur les
erands chemins , ainsi nommée , parce que
ses racines font des turberculesen lurme de
Eland. Elles sont propres à arrêter les cours
Seventre elles hémorrhagies.tC<KMf.";ï-i mi-
nora. - Gland , T. d'Anat. L extrémité de
la vert;-. Chiandj; Uy- r ^" V ^' ?,"■
Hctt Cornet. Pinces de bois .nvec lesquelles
on tient le iieigne. Mors-.tto di Ifgno.
GLANDE, s. f. T. d'Anat. Partie snon-
eleus» , serviint à filtrer certaines liqueurs
ou humeurs du corps. Gianduia \ ghiando'a.
- Glandes con^lobées , conglomérées , séba-
cées. V. CCS mots. - Se dit aussi, de ct-
taines tumeurs accidentelles, qui se <.or-
ment en qucliiae partie du corps. cUndula;
eniiiito, ,
GLANDÉ, EE, ad]. Il se dit d'un cne-
val qui a les gbndes de dessous. la gan.iche
enflées , lorsqu'il est prêt ijet^r sa gourme.
Che ha k lUndiile enfiate , wj.mmate. - 1.
ée Blason. Se dit des chênes ch.arges de glands
d'un émail différent, chiandato.
GLANniLT., s. f. La récol'e du gland.
ta raccolta dclh shlandc. - Envoyer ces
cochons il 1.1 elandée ; les envoyer dans la
forêt manger clu gland. Mandar l porci alle
ghiande. ,. , „
GLAN'DUI.AIRE , ad), de t. g. T. <
TtJc'd. Il se dit des tumeurs des glande:
cUndularc. , „ . , , ,
GLANDULE , s. f. Petite glande, olan-
Julctta.
GLANDULEUX, nusF. , adi. Compose
de elanc'es , qui a des glandes, clanduloso.
GLANE , s. f. Poignée d'épis que l'on
tarpasse d.nns le champ .après que le ble en
n été einp.irté, ou que les gerbes sont liées.
Ma-'io di siiirihc raccolte nel rispiiolare. - Il
se dit aussi ."de plusieurs petites poires qui
sont arrsnpces prés à près sur une même
branche , et de nombre d'oignons attachés
de la sorte à une torche de p,iille. 'Voila
une belle glnne de poires de blanquefe. liceo
hr.'hel ramo t,-r: carico di petunie. Achète'
une glane d'oignons. Comperare una resta di
'GLANE*, e'e; part. V. le verbe
GLANER " ■- '" -'•
GLI
épis de blé ramassés après la moisson. Spi-
golare f nspir^olart ; ristoppiare. — On dit
hg. et fam. en ijanant d'un homme après
lequel on trouve encore beaucoup de cho-
ses à dire sur la même matière qu'il avoit
traitée , qu'il a laissé encore de quoi gbner.
Esii- ha lasciato ancora ampia raccula da
piler fare dopo di Lui, \" i encora molto da
risph:ul.ire.
GLANEUR, EUSE,s.m. et f. Celui, cel-
le qui gl.ine. Spigolature. Spisolistra
(.,LA'N1S.,'s. m. T. d'Uhtyol. eros poisson
du Danube'et autres grands' fleuves. Sorta di
pace del Danubio.
GLANURE , s. f. Ce que l'on glane après
la moisson faite. Splsolattira.
GLAPIK , V. n. Il se dit proprement , de
r.iboi si;re des petits chiens et des renards.
Schiattire ; sagnoiarc \guaire ', stridere. — (ig.
Du son aigre de la voix d'une personne ,
quand elle jiarle ou qu'elle chante. Strillare;
niL^.olare; s\nittirc\ stridere.
ÙLAPlSbANT, ANTE, ad). Qui glapit.
Che mugola ; che gagnola.
GLAPISSE.MENI' , s. m. Le cri des
renards et des petits chiens quand ils cla-
pissent. Il se dit aussi des personnes. Aiu-
goLvuento ; muglio ; gagnolio ; gagnolamelo ;
GLAS, s. m. Le son d'une cloche que
l'on tinte pour une personne qui vient d'ex-
pirer, h^awcmmaria e'I dijppio de* morti.
GLAUC1UA4, s. m. Quelques-uns disent
Glaucienne. V. Pavot cornu.
GLAUCOME , s. m. T. de IMéd. Maladie
des yeux , causée par répaississcment de
l'humeur uvée. Glaucoma ; suffusione ; ca-
teratta.
GÌ, AUX, V. Herbe au kit.
GLEBE , s. f. Mot tiré du Latin , qui si-
gnifie le fond d'une terre. Globa ; \olla.
- Les_ esclaves attachés à un domaine, à
une métairie , chez les Romains , s'appelloient
esclaves delà glèbe. Schiavi ddlagUha. - La
Jurisprudence moderne emploie le mot de
glèbe dans le même sens , pour désigner une
espèce de cerfs connue encore aujourd'hui en
Suelques provinces du Royaume , ainsi que
ans plusieurs contrées de l'Europe ; et cer-
tains droits incorporels attachés à une terre,
comme le droit de Patronage , le droit de
Justice. Diritto della gleba.
GLENE, s. f. T.d'Anat. Cavité de moyen-
ne tîrandeur creusée dans un os , et dans la-
quelle la tête d'un autre os s'emboite. Seno
d',.
V. i. Faire Azi glanes ia
GLENOIDALE , .tI). f. L. d'An-t. On
appelle civités gIénoid,.les , toutes celles qui
servent à l'emboîtement d'un os dans un au-
tre , lorss;u'elles ont peu de profondeur et de
sunerficie. Seni.
GLENOIDE, ad), f. T. d'Anat. Cavité
eléno'ule , c'est la cavité de l'omoplate qui
reçoit la tête de l'humérus. Cervice della scn-
pnìa; glenoide.
GLETTE , s. f. Mot emprunté de l'Alle-
mand. La chaux de plomb , ou la litarge. Cal-
dna, olita-rjrio del piombo.
Gf.IPIlE ." V. et écrivez clyplve.
GLiSSADE , s. f. Action de glisser invo-
lontairement , le mouvement que l'on fait en
glissant. Sdrucciolo-, sdrucciolamento.
GLISSAMMENT , adv. T. p.h usité. Il
ne se dit qu'au figvirc pour aisément et faci-
lement. V.
GLI'iSANT, ANTE, ad). Sur quoi l'on
glisse facilement , sans pouvoir s'y tenir fer-
me. SJruchtolevole; sdruciolante ; sdraccio'
h'O ; lubrico ; cadcvole. - On dit fig. d'une
afiairc , d'une rencontre où il est besoin de
beaucoup d'adresse pour se conduire , que
c'est un pas glissant. Lubrico ; pericoloso ;
criiieo.
GLISSE', s. m. Pas de danse , qui consiste
à passer le pied doucement dev.->nt soi , en
touchant lésèremciit le plancher. Sorta di
pas^o di danja,
GLISSE', iF. , V. le verbe.
GUiïE.VIENr, s. m. T, de Phys, peu
G L O
usité. L'action de glisser. Scorrimenti ; sdruci
ctolamento.
GLli>KR, V. n. Il se dit lorsque le pied
vient tout d'un coup à couler sur quel , i,-
chose de gras ou d'uni. Sdrucciolare. - li : •
dit aussi de plusieurs sortes de choses, l, -
thelle glissa , cela m'a glissé des ir..
Sdrucciolare i scorrere j /ucgir di mar..
i;g. Passer légèrement sur quelque m.:'.
l'assar leggermente ; far moto di alcuna .
Senza troppo arrestarvisi sjpra. — T. r.
couler doucement et presque sans qu'«:i
ai'pcrçuive. Camminar pian piano ; cn: _
andar di soppiatto In qualche luogo. - v
Mettre , couler adroitement <iuelque l
en quelque endroit, fletter: ; far pai.-
far entrare; porre alcuna cosa con dear. ^
scnl.i che altri sen'avregga , in qualche i..
- Glisser une clan, e dans un contrat ,
ser un mot dans un discours ; insérer
tement une clause dans un contrat, v.:.
dans un discours. Inscrire una elausul.: ,
parola, ce. — fig. insinuer dans les c:;
11 est aussi réc. V. Insinuer.
GLIiSOlRE, s. f. Chemin frayé s
glace pour y glisser , et où les enfar.^ ,
jeunes gens glissent par divertisse-,:.
Sdrucciolo ; striscia fatta sul diaci
sdrucciulatvisi.
GLOUE, s. m. Corps sphérique , corpi
tout rond. Globo. - On appelle les astres f
les globes célestes. Globi celesti ; astri. -■
O.» pppelle globe terrestre, un globe d'ail
rain , ce carton, etc. sur la superficie dui
quel sont dépeintes les régicms de la terrei
selon leur situation et leurs mesures. Gioia
terraqueo. — Globe céleste, celui sur lequif
sont dépeintes les constellations avec leuil
étoiles. Globo celeste. - Globe, une boul]
d'or surmontée d'une croix , et que l'Emp
reur et quelques P.ois portent dans^la mai;
pour marque de leur disnité. Globo ; pali.
- (;iobes à l.impes , T. de Mercerie , .-
Boule de verre ou de cristal d.ins laquclL' ^
met ties lumières. On les appelle commi. ;v
meut en Italie , L.impioni,
GLOBULAIRE, s. f. syn. Bon!;;-
échi'nope , marguerite bleue. Pl.inte t! , i
feuilles sont ramassées en forme de i
boules; ou donne i:ar cette raison e.
^un arbrisseau et à quelques autres ■
d'un genre différent. Sp:\ie di prateli^::.
botanici detta Gloubla'ia.
GLOBULE, s. m.dim. Petitglobe,
corps sphérique. Clobetto ;globettino.
GLOBULEUX , evse , .idj. Qui es
posé de jîetit globes. G tohuloso; com^ i
globettini.
GLOIRE, s. f. I,'!:onncur, l'estiir.
louaneos , la réput.tion que la ver.,
mérite , les grandes qualités , les borr,
tions ec les bc.iux ouvr.iges attirent .i
qu'un. Qlotta ; onore ; fama ; c^-l.
- Eclat, splendeur. Glaiia ,speccliiu .
dore; pi^mpa; maestà. — raire glo r
quelque chose; s'en faire honneui* , t,r,
rer v.inité. Tarsi hlor'a ; recarsi a [.
pregi.zrsi ; recarsi ad onore.— V'ainc t'
orgueil, sotte vanité, sentiment troi' i
tageux de soi-même que la v.'nité in
Vanarloria; orgoglio; boria; all'agì.!- 1
Béatitude dont on jouit dans le Paradis /
gloria eterna; L gloria ceUste; la - ee:r
dine eterna. - Une gloire. T. de reiiit. I
représentation du Ciel ouvert , avec les pe
sonnes divines, les Anges et les Bienhe
reux, Gloria. - D.ans les Comédies et da
les autres spect,icles : l'endroit élevé et i
lumlné où l'on représente le Ciel ouvcr
et les Divinité, fabuleuses. Il Ciclo.
GL0RIEUSI-:ME.\T, adv. D'une manie j
glorieuse , qui mérite lou.inge. (iloriosam:
re ; cwi glorir
; onoratamente ; con gloria.
èLORlEUX ,EUSE, ad]. Qui s'esta,
qui mérite beaucoup de gloire , be.auc,
lou.ange et d'honneur. Lmoso; picr. .:
ria ; degno di nloria. - I e peuple , en pnrM
de la s.iinte Vierno et des Sanits, a acco
tiiraé de dire, U Elorleuse Vwrge Matil
G L O
les glorieux Apôtres Saint Pierre et Saint
Haul. La gioriosa o slonosissima Vergine Ma-
ria', ÎgLrwsi Appostoli Ò. ì'iitroeS. Paolo.
— Lorbquon parle de l'état où seront le»
corps des Btciihoureux .ipros la réâurrection ,
un di:, que ce seront des corps glorieux. '
Corfi gloriosi. — On dit prov. d'un homme,
qn/ii n'cit pas glorieux , pu-ir dire , qu'il es-
sujet aux_in;irm:tés humaines i etfitm. d'un
h^m.ne sujet a è:re constii/é , q.i'il est corps
•luneux. Sshico; soggetto a scltic''-ciîa. —
[■"lein de yanijté , rem..Ii de trop bonpe opi-
lion df Uii-mêine, superbe , orgueilleux. ISo'
noto -y vanitoso \ ambi\ioso ; vanaglorio <o\
mi/an taton; s-.i^crbo. lise prend ausii sub>t.
, GLOXlEUiK, s. m. T. d'Ichyol. Sorte
îe poiîson qu*on noaime aussi Vaigli de nier.
?ipistrcih di mare.
GLOrilFiCAlION » s f. Elévation delà
:rcature a U gloire éternelle , ta gloriîîcj-
ion dei fus. Lu glorificarlo ne ; il glorifica-
nento d.j^li LUtti.
' GLOXIK.E', ÉE, part, V. le verbe.
GLO:iiFlER, V, a. Honorer, readrehon-
leur ec gbire î il ne se dit qu'en parl.uitde
j gloire qu'on rend â Dieu. 6 'orificare i dir
.'- ' ; render gloria ; cto.jr^ i lodare j m^-
- — On dit auisi, qae Dieu glorihe
■> , pour dire , qu'il iei rend partici-
. la gloire , de la bé.itiiude éternelle.
. -^rificai Sdnri. ~ v. r. faire gloire
;.!e chose; en lir^r vanité. Vanaglo-
vantarsi; farsi gloria.
^ ■■ '.UN , r. d'ic'ntyol. V. Glorîeuîe.
GLUaIOLE, s. f. Trév. etc. Diminutif
e gljire dans le sens de vaine gloire. 0\j-
■uui ; vanità,
QLO ïE , s. f. Explication de quelques mots
bicurs d'une Langue , par d'autres mors
lus intelligiblei dv* la même Lancue. G/o-
j ; chiusa. - Glose ordin^iire , c'é^t la glose
.iite sur le Utin de la Vulgate. G'osa ordi-
aria. ~ Glose intc-rlinéaire ; une glose pl.i-
ée entr2 li^s Ii^nes du texte. Glosa inttr-
'néjre. — C'-n-.m?ntaire , ou notes servant
, l'éclaircissemcn; d'un texte. Glosa ; con-
■xentoMiotc. - Petit ouvra-e de Poésie , don:
jhaque couplet finit par chacun des vers d'un
utre ouvrage dont on a prii le sujet. Spe-
li di Poesia , li cui ultimo vsrso d'ogni strofa
\ cavato da un' opera , chi s* è presa per sug-
Mto. '
i GLOSE' , ÉE , put. V. le verbe.
' GLOSER , V. a. Faire une glose, expliquer
ar une gljie. Gl^^sirc ; chiosare ; f^r chiosa.
- Djiiner un mauvais sens à quelque action ,
quelque discours , les censurer , les cnti-
uer i et alors î! est neutre. Censurare j cri-
'care ■, biasimare ; appuntare; apporrei tre
ara ridire \ dar un rr. al senso — On dit
ussi, cela est net, Ìl n*y a rien à glos»r;
.t , que trouvei-vous à gloser là-'iossus ?
)jns ces deux phraseî , il est employé ;icti-
ement. Non v'* è nulla a ridire ; che ci tor-
jte voi a ridire ?
GLUSEUR , EUSE, s. m. et f. Celui ,
elle qui glose sur tout, q il interprète tout
,n mal. Chiosatore ; g.osatore ; censore ;
ntìco ; h asmawre i aj puntatore.
, GLO-S-iAlR-E , s. m. Dictionnaire ser-
ont â l'explication de certains mots moins
onnus d'une Lanaue, par d'cuir^s t*mei
e la même L-tneue plu-- connus. G'ossano.
GLOSSATEUR. s. m. Auteur nui d .2'o,é
.n livre; les Glosïareurs de la Bible, t^/j.
vorl dJU santa Sc'l::ura.
GLOSSE, s. f. T. iCAnar. Laneuc. V.
GLOSSIEN, adj.r. (T.^-Mr. ir>e dit de
Jutes les pTtles qui apparriennentà la Lan-
ue. CiOiiito.
GLOiSv)CATOCHE, s. m. Instrument
e^Chîrur; e ^our ab.-.îîierl.T langue , et I'jîs-
.jjettir aux parties intérieures de Ii bou-
!>a , afin de découvrir dans ie fond les mj-
^dies qui y surviennent , et y remédier.
G N A
les fractures et les luxations des cuisse; et
des iambes. Cassetta fer le fratmn c lussa-
zioni dciU coice c delie rarnii.
_GLOSSOGRAl'HE/s. m. Triv. Auteur
d'un G!ûss.;ire. G'ossosTajj.
_GLOSSUGKAi'aiE, s. f. Terme â'Anat.
C'est la p.-.rtie ds la Sj.nato-graplre , ^ui
regarde h description de la langue. Olossu-
^ GLÓ.SSOLOGIE , s. f. T. i'Anat Dis-
c«ar>r.. isonne sur la Lsnjue ; c'est uno partie
de la Somno-I^.fiie. chssu(ofia.
GLOS->Ot'ETUES, s. m. pi. T. d'Hist.
Nat. Les dents dea poissons pétrifiées. Glos-
supltîra ; glossopcl'a,
GLOTTE , T. d'Anat. Petite fente d,i
Lnrynx, p«r laquelle l'jir quï nous respirons,
descend et remonte , et qui sert à former la
vjix. Arertura dilla canna de' polmoni , che
dtijl! ^n..!onic: è detta ijiotta.
GLOUGLOTER.ouGûOUGLOUTER,
V. n. l em. yeu uuié II se dit pour e.\.i)nmer
la manière de crier des dindons. Il ca ita'C dei
Saliinacci.
GLOUGLOU, s. m. Le bruit que fait
du vin ou quelqu'autre liqueur , lorsqu'on K:
verse dnns une b niteille. Glo gio ; strepito
chef.i il vino cavandosi del fiasco. Le glouglou
de la bcjutellle.
GLOUSSEMENT, s. m. Cri de la poule
quisijuise. li Chiocciare de'la-chioccia.
GLOU^Si.R, V. n, 11 se dit proprement du
cri delà poule qui veut couver, ou q ji appelle
des poussins. Cliiocciare ; croccitre.
GLGUTfc'iON, s. m. V.U.itdane.
GLuUrON , ONNE, adj. et s. Gour-
mand, q li mjnie avec avid 'é et avec excès.
Chiùt'o i gliiocton: ; man/ione ; leccone j
goloso ; vorace ; ^'appacchione ; parpatorc.
GLOUrONN'E.vlENT, ads-. Avec avidité,
avec gourmandise. Ghiottamente , con t^iiLot-
lornia; con a\'id<:à ; con voracità.
GLOUTONNERIE, s. f. Vice de celui
qui est glouton. Gitiottornia ; golosità i ingoT'
GLU, s. f. Composition visqueuse et te-
nace, avec laquelle on prend les oiseaux. ViS'
GLUAN'r, ANTE, adj. Visqueux, qui
s'attache aux choses. Vucoso; vischoso.
GLUAU , s. m. Petite verse enduite ,
frottée de glu pour prendre ces oiseaux.
i'anioneipaiiuiia ; paniui^o ! paniiinola.
GLUE , EE , part. \ . le verbe.
GLUtix , v. a. Poisser , rendre g'uant.
Invescare ; invischiare ; inviscare j impaciare i
impiastricciare.
GLOI , s. m. Grosse paille de seigle dont
on couvre les toiis. Grossa paglia di segala
da coprir capanne , o case.
GLUTEN , s. m. T. d'Hist. Nat. Matière
qui sert à lier ensemble les parties qui com-
posent un' corps solide , tel que les pierres ,
etc. Gli'i'ne ; colla.
GLU nN.^NT. V. et dites Glutinatif.
GLUTINATIF, adi. et s. m. Terme de
J.lei. Se dit des remèdes qui lient les pr.rcies
divisées, qui aident â leur union. Congluti-
nativo,
GLUTINEUX , EU?E , sdj. Gluant .
visqueux. Il est du style didactique. Gluti-
noso j vise so ; ga-^ilo^o : tenace ; vischioso,
GLYCONL^N , lENNE . adi. Nom par
lequel on désigne une sorte (le vers em-
ployés par les Grecs et les Latins dsns leur
versification, eliconio ; fi det a da'Grccl ,
da' Latini una sorta de' loro versi.
Gl,Y,CON!QUE. Terme de littérature. V.
Glycopien.
GLYPHE, s. m. T. d'Archi;. Tout canal
creusé ou rond ou eu angle, qui sert d'orne-
GLYPTÓGRAPHIE, s.f. Encyc/op. Gr.
Voc. , ce. Coiinoisssnce des gravures en
. -, - , -- j .. creux et en relief sur des pierres précieuses.
pte U> delta hoeri. 'l Coqr.l^ioie de^l' intagli su' le pietre preziose.
GLOSSOCOME , s. m. Ir.sirurrent de I GNAPHALIUM . s. m. Plante dont les
-liinirjie fait en nian'ire de coffre Ione , i fouilles soit couvertes (l'.ine tv.-.ère de
ont on se servait .autrefois pour r.-Juìre ' c.ton. Se décoction est propre l'our la dissen-
Di:tionniiire s^rançois-ltalien.
C O B 3,7
tcrie. Cnafalio.
GNEMON , s. m. r. de Botan. Plante
exotique propre à faire du papier. Surta di
papero.
GNOME , s. m. Nom que les Cibalistes
donnent à certains génies qu'ils supposent li.a-
biter dans la terre , où ils sont les gardiens
des trésors , des mines , des pierres précieu-
ses. Gnomi.
GNO.VUDE, s.f. Femelle d'un Gnoai*;
erre fantastique de même espèce , mais ti'un
sexe diiTérd.t. Ferr.ina de' Giorni.
GNOAilQJE , adj. de t. g. jentontieux.
11_ se dit des poèmes qui tontiennen: àis ma-
ximes. Senteniiosa.
GNO.MON s. m. Gr.ird style, dont les
Astronomes se ssrvent pour connoi're la
hauteur du Soleil , principalement au Sols-
tice. Gnomons. — Le sty'e d'un cadran so-
laire. G'iomone j ago y stie Sun quadrante ,
Sun vrriolo a sole.
GNO;>IJN!i,)UE,$. f. L'art de tracer dos
Cadrans au Soleil , ;< la Lune et aux Etoiles ;
mais sur-tout d.'S q.iadrans solaires sur u n
pl.an.ei mime sur la surface d'ua corps
donné qnekonque. Gnomon ca.
GO) (Tout de go. } E.xpression popu-
laire , qui sijr.ine librement , sans f.Kjoo.
icnia cirimonie ; iinja complimenti ; Ubera'
mente.
GOACONEZ, s. m. T. de Botan. Grand
irbre de l'Ami-ique qui donne une espèce
de baume-. /i;i.s.-o dell' Arr erica.
GOAilL, s. m. l. de Rda-ion. Clùtelai»
ou Gipitai.ie d'un fort. Castellano.
GO'iBE, s. f. Sorte de composition en
forme de bols, que l'oi donne aux chiens
pour les enipûisomier. 0/a avvelanata ; hoC'
cune.
GOBE', ÉE, p.af. V. le verbe.
GOSùLcT , s. m. Vase rond .sans anse',
et ordinairement sans pied , moins ir.rge et
plus haut qu'une tasse. Ciotola; bicchiere ;
cortei; taT{a. - Le r.obslet , chez le Koi ,
c'est le lieu où l'on foutr.lt le pain , le vin ot
le fruit pour la bouche du Roi. 1! sifu'iio
aussi collectivement, les Officiers qui ser-
vent au Gobelet. // luogo dove si somministra
il pr.nc , il vino , h frutta per la realm-.nsa ;
coloro che sovrintendono , e servono a tal
ministero. — Les joueurs de gibecière se
servent de gobelets pour faire certains tours
de passe-passe. Hossoleito ; bossolo. - ii-,
Joueur de gobelet ; un fourbe , homme qui
ne cherche qu'a tromper ceux av"c qui il
traite. Ciurmadore ; frappalore ; bindolo i
raggiratore ; trappolatore ; traforzllo ; norro-
recchi.
GOEELINS , s. m. pi. Nom d'une célè-
bre m-nufacture de Teinture et de Tapis-
series à Paris. El'e tire son nom de elles
Gobelin , qui , sous François premier , établit
la teinture en écarlate.. Gokelini.
GOBELOTTER , v. n. Fréquentatif. Bu-
votter , boire a plusieurs petits coups. Il est
fam. et ne se dit ^uère qu'en mauvaise part.
Sorsare; sbeiaifare; centel'are •. bombcttare;
sbomhtiare ; b.'e a cenlelim,.
GORP.-MOUCHE , ou GOBEUR DE
MOUCilES, s. m. r. d'Ornithol. Nom donné
à de petits oiseaux dent on distinse plusieurs
espèces , qui suivent les bœufs et les vaches ,
i cause des mouches qu'ils trouvent à leur
suite , et dont ils sont avides ; ce qui leur
a fait donner aussi le nom de Bouvier et do
moucherolle. Chiappamosche ; moscaruola ;
et daas quelques endroits d'Italie , stoppa-
rota. - C'est aussi le noin d'un petit léziud
des Anùlles , fort adroit à prendre des mou-
ches. So'ts di lucertola.
C03ER , V. n. Av.aler avec avidité et
sans savourer ce qu'on avale. Il est fam. In-
ghiottire ; ingoiare ; ingollare ; ingollare ; tran-
gugiare ; ini;.org'are. — On dit prov. et tit;.
d'un homme qui s'amuse à niaiser , à faî-
néanter , qui perd le temps à des bigatelles ,
qui ne flit nue gnber des mouches , pob^r
du vent. Chicchirili arc ; far b.ije ; schermare ;
trattenersi in cose di ninni conc'usione. — fia.
Bbb
3-8 G O D
et film. Croire Icsóromeiit. iìos: una casa ;
andcrt a rcdcr lùcarc c<^Uj calta ; anJarr.t
f ressa aìh grìi'.j. - farti. Prendre quekiu'iin,
ss saisir de quelqu'un lorsouM s'y attend le
nicinî. Arrestare ; accdgare ; miUcr U mani
''cuBERGEir, Se"gÒBER(;F.R ', v.r. Se
moquer. Se ré)Ouir. Il estpt'p. V. cesmots.
GOBERfiES , s. f. 1-1. Petits ais de bois
qui se mettent en travers sur un lit pour sot>
tenir In pciUasse. Assi de sosterei: il saccone,
- En T. deLaytuer. Petites planches de lié tre.
A'sicdìc.
GOBET, s. m. Morce.nu que l'on gobe.
Il est fam. Bouvnc ; boccuntcllo die s'in-
lu'iu - fig. et hm. Prendre un homme au
gf Let ; le prendre lorsqu'il y pense le
moins, y. Gober.
Gt^ETTE', ÉE , part. V. le verbe.
GCBETFR , V. 3. Faire entrer du plître
entre les joints des raoilons d'un mur. Ri~
tumre ^ o empir di t^esso i conventi ddU piitn
d'un muro.
GOBtUR, EîjSE, s. m. et f. Termeptu
usité. Qui avale tout d'un cou]i. Ginaitore ;
in°hiottitoTc. Sur la Loire , on aps-elle G^'-
beurs, ceux qui remontent uii bateau en le
tir.'.nt iivec une co'-de. M^aja. — Gobeur
de mouches. V. Gobe-moucJie.
GOBIN , s. m. liossu. Un gùiho \ un soh-
hetto. — Il se dit aussi par mépris , des f;ens
qui ne sontpasbossus.il est fam. fntt«//a ;
ciompo: nom d.ts::càut;.
GOBLIN , £. m. Esprit familier dont on
menace fortement les cnfans. Versiera ;
arco ; bili^rsa ; tTeniavecdùa ; trentacanna ;
befana.
GODAILLER, v. n. Boire avec excès et
à plusieurs reprises. II est fam. Shcvanare ;
clone.ue. V. Gobeloter.
GODE , s. f. T.d'Ornithol. Oiseau de mer
blanc et noir, qui vole trés-vîîe. Uccelh di
marc vdocissimo nel volare. — 7'. de Maréeh.
Expression i^ mépr-i , potir dire un mauvais
clièv.-il sans force. Brenna ; cavallo spossato
e ca'-tìva.
GODÉE, s..f. Terme de Papet. Forme
défectueuse , ridée , que prend le pai îer ,
lorsqu'on l 'étend sur les cordes. Cattiva pi:^a
della c.<-ta.
GODELUREAU, s. m. Jeunebomme qui
fait l'acrérble et le galiut auprès des fem-
mes. Il ne se dit qu'en mauvaise part , c: fam.
Minchioncetlo ; smnnt.'e-c; civettone.
G()DE'-;OT, s. m. Petite figure d'ivoire
qui représente un iioiume , et dont les
joueurs rie gibecière ss servent pour amuser
les spectateurs. Fraceuirado. — _< in dit, par
mépris , d'un petit Jiurnme n\al-f;it , q ;'il est
fait comme un godcnot. Uom coi.iraffaVo ;
stropp'cito della persona.
GODER , V. n. Plisser , faire de faux
plis, soit p.^r la mauv.TÌ^e coupe d'unhabit ,
par le mauvais assemblage deses parties. Far
vie cnit^va piisa.
GODET, sorte de v.ise à boire , qui n'a
ni 1 ietl ni -inse. Ciotola. - Vaisseaux attaches
à des roues , dont on se sert pour élever de
ï'eau. Cappelletto. — T. de Butait. La partie
(Tune r.eur qui soutient et renferme les feuil-
les. Concetto. - T. de Fonieurs. Espèce
d'entonnoir, prr lequel le métal fondi, nui
est d.-'ns ré'.heno iK.sse dans les jets. La
bocca principale della forma. - 4'etits vais-
seaux , où les Peintres mettent leur huile
et Icrs couleurs. Alberello.
GODIN , s. m. T. de Province. Veaudéii
fort. Tarili ..
GODIN ET , s. m. T. de Prov. Petit veau
«le bit. Vildlo lattanti.
» GODINETTE , s. f. Vieux mot. Aman-
te, maîtresse. Il est vieux. V. ces mots. -
B.'iser en Rodinette, baiser .amoureusement,
comme f'Mit les amans. Baciar la bocca,
GODiVEAU , s. m. Cert.,in pStc d'an-
liouillettes , de hachis de «eau et de béatilles.
CVc:rMM.
GODPiON, s. m. Certains plis ronds qu'on
faiiott autrefois aux fraises , et qu'on fî.it
G O I
auiourd'V.ul .uix manchettes , aux coîfiires des '
fe.-nmes. l'ieihe ; increspature. - Godron ,
se dit en parlant de certaines façons qu'on
fait aux bords de "u vi.isselle d'argent. Orlo ;
Orlatura del vasellame. - Certaines façons
qu'on fait aux cuvra-^es de menuiserie et de
Sculpture, bacchetti ; cornici , o bastoni.
GODRONNE', ÉE , part. V. le verbe.
GODRONNEK. , v. a. Faire des godrons.
Imrespare biancherie. Godronncr de U vais-
sel!;. Filettare , orlare il vasdlamc.
GODURE , s. f. Terme de Reheur. Plis
qui se forment sur les feuilles quand elles
n'ont pas été battues avec assez de précau-
tion, i'ieghe. ,
GOELAND , T. d'Omithol. V. Goiland.
GOEMON, s. m. Herbe qiu croit dans la
mer sur les côtes. On la nomme encore
Varech et Sart. Fuco. ^ , ,,
GOES , ou G0UF:T , s. m. , Terme de ( O.
F/c«cru/7 . Gros raisin blanc qui lâche le ventre .
C/va detta Saneloveto.
GOL'l lE , s. 1. Espèce de magie par la-
quelle on irvoquoit les mauvais génies pour
nuire aux liommes. Goesia.
GOE' TIEN , ENNE , s. m. et f. Terme
inusité. Celui , celle qui exerçoit la goetie.
Che esercita la soe;ia. . , «, •
GOE'TIQUE , ad'], de t. g. T. tnusite. Qiii
appartient à la goétie. Appartenente alla
gOC'jïU' , . .
GOÊ TRE , s. m. Voyez et écrivez Goitre.
GOFFE , adj. de t. g. Mot emprunté de
l'Italien. Mal-fait, m.il-bati , grossier, m.al-
adioit. U est fam. Goffo i sciocco; inetto ;
scimiiniio ; disadatto ; fastellonc; babbiiasso.
GOEFEMENT , adv. T. Inusité. Sotte-
ment , grossièrement , lourdement. Goffa-
mente ; scioccamente ; balordamente.
GOGAILLE, s. f. Réiouissancedans un
repas. Il est pop. GuîîOv;>r/w ; straviy.^o;pu-
signo. - Faire gogaille. Gavai\are ; gonovl-
gtta-e; starin^.r^jovislia.
GOGAILLER, v. n. Ferme bis et pop.
Faire eogaille , faire ripailles. Gunovigllare.
G'1G0, Mot qui n'a d'usage que dans
cette façon de parler adverbiale : A gogo ,
vivre à gogo, être à gogo, pour dire, vivre
.1 son aise , dans l'abondance. Il e,t f.iin.
Viver negli aii , nell'abbondanza; star in
G O N
abborracc'an; crapulare; cuìf.are; ifi/i.i/.-
paeehiare ; sbasoffiare; sc-affiare.
GOI.VFRERIE , s. f. Gourmandi-e s,:
goût. Il est pop. Golosità ; ghiottoneria.
GOITRE, s. m. Tumeur grosse et s| d:
ïieuse qui vient à la çor:;e , causée in
uairement par la mauvaise qualité des eau;
"é'ÔÏTREUX, EUSE, adj. Qui est de
nature du goitre. Go^uito. — En T. de N
turafstc', s. m. Onocrotale. V.
G.JLDRON, s. m. V. Goudron.
GOLFE , s. m. Mer qui entre, qui av.n
dans les terres. Golfo.
GOLILLE, s. f.' Espèce de collet ';
en Espagne. Collare , bavero alU :
ui grasso.
» GOGt
du bien. Benestante ; agiato.
GOGUELU, UE, adi. Vieux mot. Qui
■■ . • "Glo-
rieux. V.
Pour Gl<
GOGUENARD, arde , adj. B.is et m.-.u-
vais plaisant. Il est quelquefois subst. Beffa-
tore ; betfardo : bertesgiatore ; corbellatore ;
sccdr.io ; mottcr.giatore.
GOGUEN ARDER, v. n. Faire de mau-
vaises pbisanterics. fiiirlare ; mvttep,giarc ;
corbellare ; cuculiare ; carrunare ; scjarc.
GOGUEN ARDEHIE, s. f. T
din
nerie , malice. ic/icrTo; bur'a.
GOGUEN, v. n. Vieux mot. Se re"iouIr.
Trastu'lars' , divertirsi.
GOGUETTES , s. f. pi. Propos joyeux.
l.lotti; novelle; faceùe; piactvolci\e. — fam.
Etre en goguettes, être en ses goguettes;
être eu belle humeur. Ersero , o stare in
■iiirlo ; sguazzare ; essere in gala i esser di
ìntun umore. - Cbanter gO';'.ettes h qu;:l-
q.i'un ; l'attaquer, 'ui dire des iniures , des
clp>ses fiicheuses. Villaneggiare; liir villania;
card re ; scardassare.
GOJER , s. m. T. bat et inus'té. Qui hanie
les n1:'u\^MS lieux. I^urdelliere.
G01LANr>, ou GOELAND , s. m. T.
d'O'n :lwl. Espèce do Lare ou Mouette que
quelques-uns croient être la même chose que
le Coupeur d'eau et le Bec-eiv-ciseatix. Laro;
vulgairement , Gabbiano.
GOINFRADE, s. f. T. hurlesniit et peu
ust'-é. Repas de glouton. Pasto da ghiottone..
GOINFRE , s. m. Celui qui met tout
son plaisir à manger, llest pop. Diluv'une,
mangione ; goloso : beriingatore ; pappatore ;
pappone ; cappacckioni.
GOINFPER, v. n. Manger beaucoup et
avidement. U est fOf.Mattg.an sconciamtiue ;
giwola.
GOMME, s. f. SulKtance qui dèe.
quelques arbres , et qui est soluble d,r.,
- Gomme elerai, Gutte , e i,
Elenii , Gutte , etc.
GOMME' , ÉE , part. V. le verbe.
GOMMER, v. a. EnduTe de gommo.
gommare ; impiastrar curi gomma. - Gr
mer une couleur; y mêler un peu de peni
afin ([ue la couleur ait plus de corps ,
qu'elle tienne mieux sur la toile , sir
papier , etc. Mettere un poco di g^ini-j
d'ac'jua ^ in cui siasi stemperata lager:-.'
GO.MME-RCSINE, s. f. Substanco e :-,
sée de gomme et de résine , dont une w
se dissout d-ins l'eau, et l'autre dans IV. ;
de-vin. R's'na ; raggia.
GOMMEUX, EUSE, adi. Qui jett: d
gomme. Gommose ; gommifero.
GOMMIER , s. m. Arbre des Iles .1 :
ainsi nommé .i cause de la grande r
de gomme qu'il jette. L'a'bcro delh ,
GO.VIPHOSE , s. f. T. d'Anut. Artieuiai
immobile , par laquelle les os sont emb
tés l'un dans l'autre , comme un clou et
chevi'le d.^ns un trju. Telle est l'inser'
des dents dans les mâchoires. Gonfosi ;
clava7iône.
GONAGRE , s. f. T. de Méd. La sj
aux gen.->ux. Pod.igra aile ginocchi!.
GOND, s. m. ( Le D ne se pront.nro •
Morceau de fer coudé et rond par l.i i .
d'en haut, sur lequel tournent les i : :
d'une porte. Arpione ; garghero ; .
— fig. Faire sortir , ou mettre qnele .
des gonds ; le mettre tellement en
qu'ilsoit comme hors de lui-même. / ,;
dd gsinrhcri ; cavar di gangheri.
GONDOLE, s. f. Petit bateau plt e
long , qui est particulièrement en u.. .
Venise pour naviguer sur les can.sux e.
ne va qu'.i rames. Goni/o/.i. - Petit ii'w.
,1 boire , long et étroit , qui n'a ni piet
anses , a'nsi nommé .a cause de la ress
bb.nce qu'il a avec les gondoles de Ver
Ciotola o tonfano futto a guisa di gond
- T. de Chir. Petite soucoupe ovale )
laver les veux. Bacino oculare.
GONDOLIER , s. m. Celui qui se'
mener les gondoles. Gondoliere.
GONFALON ou GONFANON, s. m
de Blason. Bannière d'Eglise à trois ou •
tre f.inons , qui sont des pièces pendaiSc
G -lùnole.
GONFALONITR ou GONFANONl
s. m. Celui qui portoit le gont'alon. On Ht
encore c titre à quelques chefs de Rtp
blin.ie d'î'alio. Gonfalonieri.
GONFLE', ÈE, part. V. I« verbe
GONIT.EMENT, s. m- EnOure. Golf
meu,i\enfi.!ininlo; enfiagiL-ne.
GONFLER , V. a. Rendre enflé, fair,
venir enllé. 11 ne se dit guère qu'en pa
des enflures causées pir des flafuositei. '
jf.irc; enfiare. - Il est aussi neutre et
Gonfare , ec. V. Enfler. _ i
GONFLES, s. m. pi. T. de Tireur .Y
Cavités qui renferment de l'air, et er^
client de son. Ier l'or. Rigonfi. |
GONGRONE, s. f. T. de Med. V. Gof
GONIN, s. m. 11 n'a d'usage_ (^le V
cette phrase populaire, c'est un maître Rcfi
un homme fin et tus^. A}tti[Oi(c> Y, W»
COR
GONIOMETRIE , s. f. T.de Matbém. Art
• mesurer les angles. Ane di misurar §U
ìgoU.
GONNE , s. f. r. di Mar. Vaisseau plus
and que le b.iril , d.ip.s lequel on met I=s
(ueurs qu'on embarque pour la boissun de
.quij>;.ge. Gonnj.
GON JKhriE'E , s.f. T. de Mcd.Fliix in-
)lûiicd-.re de semence. G->norrca; sculaion:.
GOR . s- m. T. dt tiotan. exot. Arbre
,1 tro-r Sur les bords du Niger , et dont le
jj» ressemble à la thàtoi|;ne. Aibcro U cul
uno rdSioimslia alla cana^nA.
Q\jlVÙ,s- m. Pècnerie que l'on construit
ns une rivière. Elle e^t composée de deux
ngs de pertlies plantées dans le fond de
i rivière , qui formant un anjle , au som-
let duquel e:: un hlet où les deux rangs de
trches Cuuduisent le poisson . CradclU o paU
lutati niU'acjii.i , in moda che anidino U
\su in un iu-j^a risirctlo , of'è adattata
IGORDIEN, (Nœud ) T. de Lii-'eVjf.Nœud
Il di.ir de Gordiu>. Ando gordiano.
(GOÀii 1 , s. m. Petit cociion. On ne le dit
lère que par plaisanterie. Varceilo; porchit-
1 ; foicdicita , yorcUlInu ; ^orc-itloitj. — Co-
lt, ou Gorret. L .di Har. C'e.t un balai plat
(tre deux pia ne lu- s , et emmanclié d'une
ngue perche; on s'en sert a nettoyer le bas
k vaisseau que l'eau couvre, frcttai^a dl
[ora y ^ di st'pa.
IGOACTER , V. a. T. de Mar. C'est net-
lyer avec un goret la partie d'un vaisseau
li es- cjc'néi dans l'eau. Frettare.
•j .. ;E , s. t'. La partie de devant du cou.
i.zi. — Se prend aussi pour le gosier.
■..ila soia i s^la; stroi{a ; straiiule.
; cr la Rur$e a quelqu'un ; le tuer ,
-crer. Et on dit aussi, que deux hom-
i,r près de se couper la eorg» l'un
-■ : . ;j0ur dire , qu'ils sont près de se tuer;
t.. un homme veut se couper la gorge
•ce ..n autre, pour dire , qu'il veut se bat-
e cor.lre lui. Sgo{lari; scannare; strona-
1 uccid:Te. - tift. l-ouper U gorge à quel-
Ii'tin; faire que'ique ci-.ose qui le ruine, qui
perd; et un homme se coupe la gorge a
i-mème , lorsque d-ns une affaire de con-
quence , il tait ou dit quelque chose de
intraire à ses intérêts Rovinare , o ruii-
mi. - Rire a gorge déployée; rire ae toute
force. Smascellare ; sganasciar delle risa.
;■ Pour donner t'onement un démenti à un
jmme , on dit , qu'il a menti , qu'il a
enti par sa gorge. Il est vieux. ZiU ha
zrit.iù p-.r la guia. — On dit a un homme
: ' .s paroles offensantes , qu'on les lui
. . rer dans la gorge, qu'on l'ob'.igtra à
-.cr ce qu'il a dit- òe gli faran rtcitra
f-^.i in corfo. - Rendre Rorge: voin
jtci .ivoir trop bu ou trop mangé. Vom
\n ; tecere , ce. V. Vomir. - fig. Rend
e qu'on a pris injustement. Restituire. — Le
DU et le sein d'une femme. Petto ; seno.
-T.de Chasse. Un chien a bonne gorge ,
irsqu'il a la voix torte. Huona voce. — En
". de fauconn. Gorge chatide , se dit de
ri chair des animaux vivans que l'en donne
ux oiseaux de proie. La carne d:£Ìi ammali
.ivi che si dà agii uccelli di preda. - lig.
tprov. Faire une gorRe chaude de quelque
hose , s'en réjouir, s'en moquer. V. ces
lots, - F..ire des plaisanteries de quelque
hose en compagnie , en pobiic. Mettere in
ddicolo, in canione. - Gorge de montagnes,
m déiroit , un passage entre deux mon-
»%î\ei. Gole ; fauci ; surre. — T. de Fortif.
•jorge, signifie l'entrée d'une Fortification du
• ôté de la Hlace. - T. d'Archit. Une mou-
are concave. Gola \ cavetto; guscio.— On
lomme aussi "orge , une pièce de bois faite
:n gorge, et a laquelle on attache les estam-
pes , les cartes de Géographie , etc. pour
mouvoir les rouler. Bacchette o bastoni con
ina palla all'estremità. - Gorge, T.J'Hydr.
fondrière et vallèe ou l'on a dessein de taire
-«cendre une conduite d'eau. Frana o valle.
-pSn f . d'Orfevr, en gross. Petit collet qui
G O T
commôace la monture d'un chandelier. Siran- ■
Solatura. — Gorge de ressort , T. de Scrrur.
Coude qu'on fait prendre au ressort d'une
serrure pour que le paaeîo:i de U '-lef puisse
le soulever. Curvatura duta molU ddia. stan-
ghetta. Gorge de la ga.liette. Gamba. d:l
nottolino. ,
GOKGE, ÉE . part. V. le verbe. - On dir.
qu'un cheval à les iambci gorgées, pour dire,
quMl les 3 enilces et pieiiies de mauvaiîes
humeur». Gor.jîo. — T- de BUson. U se du
d'un lion , d'un cï^ne, ou autre animjl dont
le cou est ceint 3'une couronne d*uu autre
émail que celui ds l'aniina:. Gelato.
GOKG£-0£-HGEON, s. f. Couleur com-
poséo et mélangée , qui paroît cii.inger , sui-
vant les Gïfférens aspecu du corps coloré.
Color can^l^nte,
GORGt E , s. f. La quantité de liquer.r que
Ton peut avaler en une seule fois. Sarso i
GOKGER., V. a. Saouler, donner à man-
ger avec excès. Satollare ; imyiniaïc ; emp:r
jîno alla iola. — hg. Cjnibleri remplir; ec
li ne se dit qu*en purlant des richesses. t'cZ-
mare , ec V'. ces mots.
GORGEKE, s. f. T. de Ma/-. Coupe-gorge,
taillemer: ce mot au singi'.lier se prerui e::
e,énéra! pour ïuu'.es les pièces ou gor^eres
ensemble, c'est-à-dire , puur le dessous de
i'éperon , ou la partie inférieure qui re-
s^irde l'eau , et qui est tonnée par dei cour-
ues de chirpentc-rie. la^Uamare. — (,Torso-
res , c-juiie-gorge. Ce sont des pièces de bois
recourbées, ennrc, qui s'élèvent au-delA de
létrave et viennent régner sous l'éperon du
njvire du côté de l'eau. Peni di tasùaniare.
GOi\GIìRE i', s. m. T. de Chir. Instrument
dont q^iclv-ucs Lithotomistei se servent pour
incroditire le» tenetces dans ia vessie. Ta'
natila ditatatricc.
GO.^GEîŒTTE, s. f. Collerette servant
il couvrir la gorge des femmes. U est vieux.
Gorgiera ; gor^ierctta ; gur^ierina.
GORGERIN , s. ro- Pièce d'armure qui
servait autrefois pour couvrir * ds^feadre !a
gorge d'un homme d'armes, hvrjic'a. — l'.
d'Archit. La ;)etite frist; du cnapireau do-
rique entre l'astragjle du haut du tûr de la
colonne et les annelets. On l'appelle aussi
Colarin. Colla ino.
GORGE-XOUGE. C'est ainsi que quel-
ques-uns nomment le Rouge-Gorge.
GOilGEr, s. m, T. ds Ménuis. Espèce
de rabot. Piaf letto.
GORGONELLE, s. f. T. de Comm. Sorte
de toile de Hollande et de Hambourg. 5orM
dl tda â'Oilaada^.
GO^Ë , s. m. 7". di Comm. Nom qu'on
donne en Russie aux principaux cominerçans
qui rr3rn[uent pour le Souverain, fattore dd
GOSIER , s. m. La partie intérieure de
la gorge , par où les alimens passent de U
bouche à Tes^omac. Gola; stro\\a \ gij\io ;
Soiso\\ule\ §orswa\ gargowa. — Canal par
où sort la voix, et qui sert a la re>p:ratiun.
Canna della gola* — On dit d'une femme
qui a la voix agréable ., qu'el'e a un beau
gosier , qu'elle a un gosier de roisi:;nuI. Ella
ha una hclìa voce.
GOSSAMPLV , s. m. Grand arbre des In-
des, d'Atrique et d'Amérique. On l'appelle
Fromager dans les lies Frantjoises, II a quel-
que ressemblance avec le pin , et son fruit
renferme une sor'-e de coton , qui est d'un
gris de perle ; il est extrêmement doux ,
\\n et luïtrè. On l'emploie à djftjrens u-a-
ges. A'hcro della bambagia.
GOSSV. , T. de Mar. V. Cosse.
Gv.>THIQUE, adì; Le principal usage de
ce mot est renfermé dans ics deux phrases
suivantes : Architecture gothique, qui se dit
d'un architecture que l'on a accoutumé
d'attribuer aux Goihs , qui esr entièrement
différente des cinq ordres d'a\rchitecture.
Architettura gottica. — Et écnuire gothique,
qui se dit d'une écriture ancienne, dont on
â iussi auribué Us caract.;rj5 a^-x Goths.
cou 37q
Scrittura genica. - Gotl.i^iue , se dit aussi
par une sorte de mépris , de ce qui partit
trop ancien et hors de mode. Cottico ; an-
tico; disusato. - 11 est auisi sub,t. en quel-
ques phr.is.-s. Il y a du gotSiiue dans cette
architecture, dans cette écrirure. V è qual-
che cosa di go-.tico in quetU architettura ,
1.1 jueila scrittura,
GOUACHE, s. f. Peinture où l'on emploie
des couleurs oetrempées avec de l'eau et de
la gommj. Pittura a teiipca , a ruaixo.
GOUDRON, s. m. Espèce de gom'^e et
de poix , servant principalement a calfater
les vaisiojux. Cjir,Tmi.
GOUDRONNE', ÉE , part. V. le verbe.
GOUDRONNER, v. a. Enduire de gou-
dron. Spalmare ; incatramare; impeciar:; dar
i' impeciatura,
GOUELETTE , s. f. T. de Mar. Petit
bâtiment qui a deux mâts , et dont la voi-
lure est tris-avantageuse pour aller au plus
près du vent , et d'un vent de travers.
Goeletta.
GOUET, s. m. T. de VÌ!;neron. V. Goes.
GOUFFRE, s. m. Abi.tie, trou fort creux
et turt proto.id. Gorgo ; ahlsso ; voragine ;
baratro. - fig. Tomber dans un gouffre de
malheurs, dans un gouffre de misères; tom-
ber dans une extrême misere. Cadere in un
abisso di sve.itiire , di miserie, - Se dit aussi
de toutes les choses où l'on fait des frais
i.nrnenses. Abisso; voragine.
GULGE , s.f. T. populaire. Prostituée. U
iit. vieux. V. Gouine. - Espèce de ciseau
a un ou deux bi, eaux concaves, servant aux
Mer.uis ers , aux Sculpt»urs et à d'autres
ouvriers. S^orh'u ; scarpello a doccia. Gouge
qu:rree. Scarpello a saetta.
GOUGEON, ï . de Se-.ur.V. Goujon.
GOUGSK.v. a. r. de Serrur. .c. Com-
mencer a /ec une gouge ou l.nnRue de carpe ,
le trou d une pièce de fer qu'on ve\iî percer
au foret. Forurc coU.i djccia.
GOUGETTE , s. f. T. d'Arts méch. Petite
gouge. SsorhLlina.
GOUJAT , s. m. Valet ie cavalier ou de
fantassin. Galuppo; saccardo; i.iyjs.'/oic.
GOUINE, s. t. T. d'injure, qui se dit d'une
coureuse , d'une femme de mauvaise vie.
Cantoniera , ec. V. Putain.
GOUJON, s. m. Petit poisson bl.inc qu'on
prend ordi.iairement à la ligne. Ch.L^ro ;
?*'oî;o ; /„îjn. - fam. Faire avaler le g' .u-
|on a quelqu'un; faire tomber queiqu, in djus
un piège. Trappolare ; pigliar a m.;jj.(.-M/-j:
far dare nella rujna. - l, d'Arts. Ciie-ille
de fer à pointe perdue , qiii traverse dnix
pièces qu'on veut joindre ensemble. Pernio.
Goujon de gon-l. Ago d'un arpione.
GOUJONNE.; , v. a. T. d'Arts. Lier les
parties d'un ouvrage avec un goujon. Im-
perniare.
GOUJURE , s. f. r. de Mar. C'.-st l'en-
tail'e f.iite au:our d'une poulie , atîn d'eiico-
cher l'étrope. Ce mut se dit aussi de celles
qu'on fait autour d'un cip de moKon , ou
qui servent .i tenir le; liaub.ins. Ir.cana'.at:tr,i.
- Goujure de cho-iquet. C'est l'ontaille q.i'ou
fait à chaque bout, par où passe l;i grande
etigue. Inca't-a.
GOULDKON , V. Goudron.
GOULE'E, s. f.Grosse bouchée. II est b,is,
et ne se dit guère qu'en parlant d'un homme
qui mange avidement de gros morceaux.
Boccata.
GOULET, 5. m. Autrefois le cou d'ur,?
bouteille, ou de quelqu'jutre vase dont l'en-
trée est étroite ; en ce sens il est v'eux et
on ne dit plu; que Goulot. V. - Se dit main-
tenant de l'en-rée étroite d'un port. Imboc-
catura stretta d' un porto. - Goulets , ea
T. de Pêche. Entrées qui vont en s'étrecs-
sant dans le milieu d'un filet. Gole del r'-
trcctne.
GOULIAFRE , adj . Je t. g. et Mus ordinai-
rement subst. Qui mjnge avidsm-nt et m i'-
proprement. Il est pop. Mangione ; diluviure ,
pappacchione } pappalardo i ghiottone, di-
voratore,
Bbb 2
3go G O U
GOULOT , 5. m. Le cou d'ure bautellle , ]
d'une cruche , ou di ciuelqu'aulve Viie dont
l'entrée est é:roite. Cgnna y coHu , buccluolo ^
d'un fiasco o slnik. - Une butUeiUe qui a le
Eûvilot cnssé. TUsio stoccata, sbocconcellato.
GOULUTTE., s. f. T. tIArcl.i:. Petite
rigole pour servir à l'écoulement des ejux.
il y a aussi des Roulottés pour l'ornement
des jardins. Canaletto.
GOULU, s. m. Animal sauvage de La-
ponie et de Moscovie , eiai est fort noir et
luis.'nt. Sona d'animale salvaiico. - Oiseau
qui dévore le poisson avec beaucoup d'av;-
tiiié. Uccello molto chiotto ilei p-sce.
GOULU, UE, ud). Qui aime à m.-nger,
et qui mange d'ordinaire avec avidité. Gliki-
to; nhiotronc; goloso; ingordo. - Tonaille
gou'ue. T. de Serrar. Esi-èce d'ét.<mpe qui
sert à faire de petits globes ou boutons dans
les oniemens. Stc:iìì.o a tanaglia.
COULUMEN '■ , i:dv. Avidement. Ghiot-
lamenie ; in^otaam.nte J avidamente ; gulosa-
GC;UP1L , s. m. Nom qu'on' donnoit au-
trefois .M rc.^-ird. Volye.
GOUi'lLLE, s. f. Petite fiche dont on se
sert pour .irrèter quelques pnriies d'une mon-
tre ou d'autres ouvr.:i;es sembl.ibles. Punta ;
et quelques-uns, Capisi''". - l. lic Charyent.
Sorte de petite clavette , faite de fer, pla'e
et en forme de languette , et que l'on met
dans les tu vertures des chevilles de fer pour
les tenir fermes. Copiglia ; linguetta. - En
T. de Scrrur. Pitlîe broche de fer qui sert
à anêter les différentes pièces d'un ouvrage
de serrurerie, i'erniuijo , o chiavetta.
GOU'.'ÎLLEIl, V. a. l. d'Horlog. etc. Met-
tre une sou:.ille. Fermare con una copiglia.
GOUKLLON , s. m. Aspersoir ; petit
bâfon, au bout duquel il y a de la soie de
cochon, et dont le prêtre se sert à l'Eslise
pour prendre de l'eau-bénite , et pour la
répandre sur le peuple. Aspersorio; aspersolo.
- Un miinche d'arfient , su bout duquel il y
a une petite pomme d'argent creuse et per-
cée de divers petits trous , et dont on se
sert auisi i our présenter de l'eau-bénite. As-
persorio d'argntto. — T. d'Arts. U se jirend
quelquefois pour une espèce de vergette et
quelquefois pour un gros pinceau. Spasola
" êoUPa.LONNER , V. a. T. d'Arts. Net-
tover ,-.vec un ^cvf'Mon. Spauolare.
GOURO, OURDE, ni;. Qui est devenu
comme perclus p.r le froid. Un a g'cre d'u-
sage qu'au féminin, et en p'rlant isi mmns.
Avoir les mains gourdes. .<«r U mani in-
tirit-"t' , in.iolenyte dei freddo.
GUUROE.s-f. Calleb.isse, courge séhve
et l'idée , dont les soldats , les pèlerins, etc.
se servent pour porter de l'eau ou du vin.
Z,acca secca t vota , a uso di. tcne-vi acqua
o vino. , , „
GOURDIN, s. m. Gros bâton court. Il est
non Btn-Di'-; l^'it'cchia; fllL ; frusone.
G'oUaDINER, V. a. J. ba'ecyop. Don-
ner des coups de S"urd'n. Bastonare
GOURE, s. f. T. de Drocu.ste. Toute
drogue falsifiée. Dro^a , ingrediente alterato,
"gO^RKÀU, s. m. T. de Jard. .Sorte de
fiîue apnellée grosse violette longue. Specie
di fico. V. Figue. ■ , n ì ■ ■
GOURtUR, s. m. T. /«//ri«. Celui q-.i
falsifie les droeues. Falsificatore di droghe.
GOURGANDINE, s. f. couine, couroii-
5C , créature de mauvaise vie. 11 est foni.
V 'C'Ji'teuse.
GOURGANE, s. f. Petite fève de ■
oui est douce et de bonne
%va,/or
G O U
chiOne ; fiiypacehionc ; leccaruo. — Branches
gourmandes , los br.;nches d'un arbre frui-
tier , qui poussent avec be.ucoup de vi-
gueur, et qui épuisent les branches voisines.
Ram: ghiottoni; et Substantivement , Gl'In-
gorde ; rigoglio. .
GuUiiMiNDK, ÉE, part. V. le verbe.
GOURMAND£.'< , v. a. Réprimander avec
dureté, avec de; paroles rudes et impérieu-
ses. Bravare; sgridare; riprendere; dare una
sbrigHata , una sbrigliatura. - Guurmander
un cheval , lui gcurmander la bouche ; le
manier rudement de la main, l ormentare
un cavallo colla briglia. - fig. Gourmander
ses passions ; s'en rendre le m. i:re , les tenir
assujetries à la siison. Signoreggiare; domaie;
franare ; tener a freno.
GOL RMANDINE, s. f. T. de Jard. Sorte
de poire. No;m dt pera. V. Poire.
GOUH.MANDISE, s. f. sloutonnerie , vice
de celui qLtt est gourmand. Golosità. W . olou-
GOUR.MAS, s.
d'un des priiicipju>
[î. T. de Salines. Nom
reservo.rs des salines.
ts"
GOURME,
f. M-
lises humeurs qui
^ ^. ,._... , hevaiix. Cimorro.
- On dit tig. des enfans qui ont la gale , e'c.
qu'ds jettent leur gourme. Rognoso. - Or; dit
encore fig. et fam. d'un jeune homme qui ne
tait que d'entrer dans le monde , et qui y fat-
beauiiup de folies de jeunesse et d'extrava-
gan.e^, qu'il jeté sa gourme, qu'il n'a i).is
encore «chevé de jeter sa gourme. Egl: non
è ancor diroXTato.
GOURMh', ÉE , part. V. le verbe. - On
dit 'fig. d'un homme qui aftecte un main-
tien composé et trop grave, qu'il est gour-
mé. Uom posato , grave.
GOURMER , V. a. Mettre la gourmette a
un chev.il. Metter un barbatale. - Battre a
coups de poing. Dar de' pugni , o de sor-
"'gOUiIMET, s, m. Qui sait bien connu!;
tre et goûter le vin. Assaggiatore ; che e
molle nel bere. . , ,
GOURMETTE, s. f. Pente chaînette de
fer qui tient .i un des côtés du mor_s du che-
val, er qu'on accroche à l'autre cote, en la
fai.ant passer sous la ganache du chev.il. B.ir-
banale. - fig. et fatti. Lich
A ....aln.i'.it, • lui flotinfr n ils
G O U
Selle. Clxrone di tela. - E5pc;e de ;■
console de menuiserie, servant a sou.. ..
des tablettes. Lista di legno , o assui:ii<j ,:
GOUT , s. m. Celui des cinq sens |v,
lequel on discerne les laveurs. G-sto. - Ì
signiiie .inssi faveur. Gusto; sa. ore. - î
sau-ise es! de haut goût, lorsqu'elle est s
épiée. V. ces mots. - cuut, se prend
que fois pour odeur. Odore; sito. - L'. ,.
tence des atimens , le plaisir nu'oo ir^
à boire et n manger. Ce malade ne t .
gcùc à rien. Gusto ; apfctlto. - fig. Le li ..
nement , la finesse du jugtmfnt. Ci.
discernimento ; imelligenja. - l.'inclu „
qu'on a pour certaines personnes, poj:
taines choses , l'empreîS'-men^ .:vec
on les reahert-he, et le phusir q.r.jr. y ir
Gusto ; amure ; vaghe\^a ; d.s'derîu; ,:
lione. - Le srn-imen'. agré. b'e ou .;>
geux qu'on a de quelque cho>e. (et c ,,
est au goiiî de tout le monde. Cela
pas de mon goût. Gusto; t-iac:re ,gra,i:'n.
- Manière d'ni une choie est f, i a.
caractère particulier de quc-lcue ouvra.;
ouvrage est de bon goi-tt , de i^r.ii.d
Opera, lavoro di buon gusto , ben /.ir.
se dit pareil. ement du oar.xtère d'un
têur, d'un l^eintre , d'un Sculpteur, et a
i!u caractère general d'un sède. ALsn . ..
sàie ; guito.
GOUTE' , ÉE , part. V. le vtrbe.
GOUTt-DE-L/!N , s. f. [. de Bocin. Ci,
cure , b.irbe de moine. Cuscuta ; lino i:r.
GOUTER , V. a. Sentir et discerr : '
saveurs par le gcùt. Gus
ola
é
uelta che è detta mr,l..lana.
COÙiÌGO'UKAN , s. m. Etoffe de soie
tr.ivailléc en gros-de-Tours , et qui vient des
'^GOURMADE, s. f. Coup de poing. 5f/-ii-
gno; „r,gnvne; sgrugnala; pesca.
G0UR.»1AND, ANDE, aH|. et suhst. clou-
ton , goulu , qui mang-' avec avidité et avec
excès. ChUittanc ; icceaite ; itannione j pac-
quelqu'un ; lui donner pus de liberté qu il
n'en avoit auparavant. Allentar le ndmi ;
rilasciar il freno. - T. de Mar. Valet, ou
garçon qu'on emploie dans le navire a toute
sorte de travail. Rogalo da scopa. - La
garde que les Marchands mettent sur un
bateau, ou sur une allège, pour la conser-
vation des marchandises. GaarA?.
GOUilN.'iBLFR un vaisseau, f. de Mar.
Met're des chevilles pour la construction et
liai on du bordage d'un vaisseau. Incavigliare
a legio.
GOURNAB'.ES,s.m.pl, T. de Mar. On
appelle ain.i cert,.ines chevilles de bois qui
ne sont poin- façonnées , et dont on se sert
pour arracher les planches du burdage avec
les genoux , les allonges, et les autres mem-
bres d'un vaisseau. Caviglie di legno per le
tavole d' fimo, o d'opera mona del'a n.ire.
GOUKNAL, s. m. T. d' lethyol. Pois-on
très-délicit dans la mer du Sud. Sona di
pesce del mar pacifico.
GOUSSAUT ou GOUSSANT, s. m. T. de
Manose. Chev.il court de reins , et dont l'en-
colure et la confnrn-ation annoncent la forre.
Il est aussi adj. Gofo. - Goussaut , T. d^
Faiconn. Oiseau 'ron lourd , et peu estimé
pour la volerle. Uccello goffo.
GOUSSE, s. f. L'enveloope qui couvre
certaines graines. Baccello. ■ Gousse d'ail;
une ne-ire tête d'ail. Si-iccblo d'agfo.
GOUSSET, s. m. Le creux de l'aissMle.
Ditello. - 11 se dit plus ofdin.iirement de la
mauvaise odeur qui vient du gousset. Odore;
o tiio di ditello. - Buurson qu'on met en
dedans de la ceinture de la cu\otxe. Borsellino.
- Cette petite pièce de toile qu'oj met à
la manche d'une chemis» ì l'eûdtuit de l'ais-
nder.
d/ ceri.'
gusto. ~ Ne prendre tjje tant soir peu ris-
que chose qui scsboit ou qui se mang: ,
faire qu'en tàtcr. Gustare; astifgiare. - I
dit aussi quelqucloîs des choses d. nt on j
par l'odorat. Gustare per via deh'o.i^ ^.
prorare; sentire. - fig. Essayer, é|iroi ■■ Lr.^
- Approuver, trouver bon. je goù'o lir
ce que vous dites. Je ne pus jamais lui i,
goûter vos 1 aisons. Gradire i .ipyroi\i ,
V. Approuver, trouver. - On dit,
n'a jamais pu goûter un homme , tui'
jtimais pu goutter sone^prit, ses m u,
pour dire, qu'on n'a jamais pu s'en aoa :
moder , que son esprit et ses maniCias a
l'Iaiient. Non potersi enfiare; adattare: 'a
poter convivere , trattare, s pporrare ai.-.,
- Goûter la bride , T. de Manège. S'v
coutumer. Adattarsi alla brigli.!. - v. n. f r
collation , manger entre le dîner et le si-'o;
Merc'-dare ; fiar merenda.
GUUTEl, s. m. Collation, le rena;
fait fntre le dîner et le souijer. M^;.'
(;nUTTE , s. f. Petite partie d'uno e
liquide . Goccia ; gocciola ; stilla. — Il se pre
quelquefois ptìur une quantité peu censir'
rable. Gocciola i pi ca quantità. - Mere-poo
te ; le vin qu'on tire de la cuve , par opp
sition au vin de pressurage. Crovel'o. -
de Fondeur. Petite partie tirée d'une fi
d'or cu d'argent, qu'on remet à l'E.saya
pour avoir le rapport du titre. Saggio. --
.le Pharm. Mesure de certaines^ li'iueurs t
s'oiTiidoient à très-petite dose. Gocciola. -
y a aussi plusieurs remèdes connus sous
nom de goutte. Gouttes d'Angleterre; eoi
tes du Général Lamotie, etc. Gocce. — (io'
te , est aussi adv. dans certaines phrases oi
s'emploie avec la négative; et c'est dans cp
acception, qu'on dit: Ne voir goutte, n'.
tendre goutte ; ne voir point , et n'cno
dre point. 11 est fam. Non vcier pnar
niente affatto ; non udir cosa alcuna ; n '
intender niente affatto. - Goutte à gouto
adv. Goutte anrcs goutte. Goccia a foce \
- Goutte , signifie aussi , fluxion acre ;
douloureuse qui tombe ordinairement sur
j^.intures. Gotta ; podagra. La goutte
mains s'apiielle , Chiragra ; cirarra ; got'n - -
mani. - Goutte crampe , goutte sclaiiq
goutte rose , goutte sereine. V. Cramp ;
Sciatique , .Sereine , etc. - 'Gouttes ,
i'Ajthit, Ovncmens ronds qni rcprcsenul
G O U G R A
ides gou'tes àVau , et que IVn pla-e sons le i -tare cewdU, i-oUi, ce. awrni
'pbfrnd rie la c.rniclii <!or:<]UJ. Gocce, o [dit aussi du sc.in qu'on a
]umpjne!U , os^cduU; och,.d "
T. de lùtcar. V. 'iaiite-de-l'ii.
GOU rrtl ETTE , s. f. diminutif. Petite
■gouire de .i-it'.iiie hqucur. 11 est de peu
;a\l>,i;e. C.ecu: ina.
GoUTIEljX,f.vsE,i.d).etsubst.Quiest
sv.i:-'" n la ?.cii!te. Gutrosu ; foiagr-^so.
.'.nUTtir.RE , s. f. Petit csna! p.ir oùles
e la pluie coulent de deisus les tous.
i : .■•ii i gronka. - Bjude de cut qui av.-r.-
^. . our lie l'impériale d'un cTtosse , et
q'ji sert à emi ècher que lu i>!i,ie n'y entre
par les portières. Strisele tì: e:to}0. — l- de
RueursX.QKi coupe cyl ndrijue creuse qu'ils
d'"" 'n: i la ni.Tge extérieure d'un livre,
c • '■. - Gouttières , '/ . </<: Chcxsst Fan-
IP
qui so.'it le long de la
In tête du cerf. Rli^-e .
I ,: du merreiii de I . , .
u s...ntlltiture de* puichl d^ un cervO' — T-
de .'•■ar. Langues pièces de bois , qui ont
3SÎ-V d'épaisseur , et qu'on l..it réjner !e
kl du pont, tout futour du vaisse.,u , en
-. rnne:,rmi ., o Gorne. - (%ont
':-s trous dans le bois du vaisseau , par
1, l'eau passe. Omi'-na't, — T. tCArekit.
\. ; rmitr. — 7". de Bi'.an. Gtlivure,
ah . , vuir. V.
r.iiL/VtRN'AIL.s. m. Pièce de
rscl Je au derrière d'un navre, d'un vais-
sc i , d'une K-tlère , d'un b.!'e.ni , eiquisert
a : . ouverner et à le f.dre -liier Ju coté que
1 . v.ut. T mone ,■ govtrn^ie. — tiç. Tenir
!l ^ ..vernail o'un Etat; le gouverner. Esser
j' n r.e'i govercirg ^ reggere uno Stato.
ODIVI RNANCE, s. f. Jurisdicion éta-
bi.' en quelques Villes des Pays-Bas, a la
tè ^ de laquelle est le Gouverneur de la
Place. Gturisdi\i^tie particolare stabilita in
aleni 'iioi'hi /'' Paesi Sassi.
G UVERN \NTE,s.f.Lafçmmeducou.
.r d'une l*rovince , d'une i'Ijce. Mo^l'e
' vernAtore. - Femme qui :. le gouver-
• d'ut. e province , d'une Ville. /?„n/ia
! Il governo d^una provincia . e lerò
.:' Ksi Governctrtce. - Femme qui a soin
He !.;r:ucation des euf.'ns. ji/a. - femme
(; ! ri soin du mén.;ge d'un homme veuf,
r' \*!eux garçon. Donna che ha cura degli
.iomestici dì alcuno.
'iUVERNE', s. f. T. de Conni. T>ms
-:'ì7Q\ ^.i commerce, ce Tiot signinuit
aiitr^.'ois G.i'dc , tè^le, etc. Ncrtna ; suiJa;
., , j Ui.e cuce sojt
— Goutte, en bon ét-it, qu'elle ne perisse pas. Gover-
nare. — G;..uvcrner quelqu'un; avoir grnr.d
. ridif , grand pouvoir sur son esprit. Aver
ere 'ito. - On dit aussi fain. comment jouver-
nez-vous un tel, pour dire , comment êtes-
vvus, de quelle façon v!V:z-vous .-;vec lu?
Le voyez-vous souvent ? Vìvere', Ci^mportsr-
si ; trattare. — Se gouverner, c'est tenir i.ue
conduire bonne ou mauvaise dans sa vie ,
dt.ns ses mœurs , dans ses affaires. liegoU-^si;
cjrtportarj: : condursi. - Gouverner son che-
val , r. de Maniée, c'est le ré^ir. Resc'.ar d
suo cavallo. — Gouverner les pleins, T. de
Hor.groy iLTs . Fare i calcina].
GOUVE.-^Nf.UR , s. m. Celui ntii com-
mande en chefdans une Province. Ct-vcrna-
tore d*una Provìncia. Ex on appelle G-juve r-
neur , dans une Place forte , ce'ui qui com-
.nnr.,'e l.'S trou, cs. Governatore d\.na /o--
.'e^{<a - Ctr'ui qui est comm-s p jur ; v<Mr soin
de l'éducation et de l'itistruttion d'un jeune
Seigneur, d'un jeune prince. Cournatore;
I 00 VERNE'. ÉE, part. V. leverbj.
' G()UVE <NE.-.iENT . s. m. La charge ■
iG.'*uverneur dans ime Province, dans une
Ville , dans une P!-ce forte. Governo. - [1
Isignifie aussi li Ville et le Pays qui est sous
lie pouvoirdu Gouverneur. Gorttr/ro. - Avoir
{«quelque chose en son gouvernement ; être
jchargé d'en avoir soin. Aver il governo , la
cur.' di alcuna cosa ; aver alcuna cosa in
. V, 'u. - La maniere de gouverner. Gover-
■jern. - La constitution d'un Etat. Le
- 'nement de France est .Mon,-rc)iique.
L ^ -iirno' di Fr,incia è AJvtarehìe^. — 1!
. , se dit encore pour signifier ceux qui gcuver-
1 . nent. Governo ; .Vf/'uMftro ; Ministri.- L'hô-
f « tel du eouv'rr.eur, Palo^-io del gcvernaiore.
. : GOUVEUNER.v. a. Régir, conduire aver
I I aut'jriié, Gortmare ; rtggsre ; regolare ; cor:-
.durre. - Avoir l'administration, la cotiduîte
' f de quelque chose. Aver la cura, il governo ,
I il maneggio dì alcuna cosa. I! se met souvent
I absolument. - Gouverner une vaisseau , un
■ navire , un batft.-u , c'est le conduire , le
mener sur la mer , ^ur une rivière , le faite
: aller où l'on vi ut. Govtrnare-, condurre la
ixjM. Fiire gouverner. Faire agir le gou-
verna-l dans la direction convenable. Tenere
ali' asterva. — Administrer avec épargne.
Uetolar bene ; manegiiar con risparmio , con
^fruder.-ja; arce, o far buon goverro. —
• Avoir ioin del 'éducatxn , d? la nourriture
ces enfans ou des m Jades. Educare; g^ver-
' '^are ; aver cura. - Il se dit aussi de la nour-
i nture de toutes sortes i'aniraaux. Coyer-
GOUVU" N..V. et dites Gtuicn.
GOYAVE, s. f. Fruir du Goyavier. Il est
long et cïjle , à peu près gros comir.e une
pomme de rainette. Sor:a di pera.
bois at- . GOYAVIER , s. m. Grand Arbre d'Amé-
rique et des Indes Orienta'es. On l'appelle
aussi poirier de> Indes. Sorta dì pero Indiano.
GKABAT,s. m..Méc'n.,allit,telqueceux
des pauvres gens. Letticellv ; lettuce e ; ca-
nile ; cattivo letto. - v)n dit ^rov. qu'un
homme est sur le grabat , pour dire , qu'd
est mal..de au lit, Esser ammalato ; essere
Infermo in letto.
GRABATAIRE, adj. de r. e. Il se dit d'une
personne h. bi;uellement malade ou alitée
Valetudinario ; malaticcio ; malsaniccio. - On
appelloit autrefois gr.ibataires, cei x qui dif-
feroient jusqu'à L morta recevoir le ijaptème.
V. Clinieue.
GKALEAU,s.m T. </« Co-Ttr». Frajmens,
poussières , criblures , et autres rebuts de
inaneres fragiles. Scavetiont.
GRABUGE, s. m. (^îuerelle , différent,
noise. Il est l„m. Lite; briga, litigio ; gar-
bug'lo; cor.ttsa , ec. V. Noise, quer£!le.
GRACE , s. f. Faveur qu'on fait à quel-
qu'un sans y être oblisé. Grajia ; favore.
- Finire srace à quelqu'un; lui accordtr , lui
remettre ce ti-i'il ne ccuvoit p.-s d.:m.nder
avec justice. Far graya. — Trouver grâce
dtv-nr les yeux de quelqu'un, devant ijuel-
Ic I qu'un ; lui pl.-.ire, gagner sa bienveillar.ce.
Et cela ne se dit que d'une personne infé-
rieure à l'égard d'une autre. Tr..v.ire , in-
contrat gra\ia al cospetto , agli occhi di al-
cuno. - On dit, grâce à Dieu, grâce à la
bonté de Dieu , pour marquer que c'est de
la b.-)ntó de Dieu qu'on tient la chose dont
il s'agit. Gra\ic a Dio i graiie al Cielo. - Par
la grâce de Dieu, formule que les Princes
Souverains ont accoutumé de mettre dans
leurs tiTes. Per la grafia , « per frajia di
Dio. -D.insles Ordres de Chevalerie où il
faut fa're preuve de noblesse , on ar. pelle
Chevaliers de grâce , les Chevaliers qui, ne
pouvatit f lire preuve de noblesse , sont reçus
par grâce dars l'Ordre. Cavalieri di grafia.
— Etre en grâce auprès du Prince , ou de
quelque personne puissante ; y être en con-
sidération, er. faveur. On dit, d .ns le même
sens, rentrer en grâce , être remis en grâce.
Essere , o rientrar in gracia , In credito , in
favore. - Bonnes grâces , se die à peu près
dans un sens pareil. Etre d.'ins I^^s brnnes
grace-„i*une Dame ; en è'^re aimé. Eisi.r fa-
vorito , esser amato da una Donna. Grâce,
se dit plus érroitement de l'aide et du se-
cours que Dieu dome aux hommes iH>i(r
faire leur salut. Grâce suffisante , grâce effi-
cace. Crr.ya sugîciiute , /rcr.ce , annale , ec.
- Grâces, se dit d'un certain aerément'^aBS
'"s personnes et dans les cho.;es. Gracia ;
garbo; gtntlle^ia ; lcggi<:dia ; galante, ia;
larbatclia j /intfej^j. - Bonne grâce ; petit
G R A 3.^1
ride.-u étroit au chevet d'un lit. CottinaMo
- Les Anciens con,, toient p.-rn.i leurs' Di-
vmiiis, trois Dresses, qu'ds n.jir.roofcni u.
tri. is Grtces, et qu'ils donnoicnt pour com-
P-é>'j^s i Venus. Le tre Grigie. G- ce , en
i. lieb-jux /ir.'.i , signifie autre c i .e que
Je,uiie. C'est cn^.^Siéra! un ccrtr'n t^,.iri:u'on
Honne-.-a.x cho.ci , qui les rMid agréables.
Gra\a. - Rendre grâce , ou rendre grâces ;
remer.icr, si^i- en acceptant , soit en refusant
civilement. Kingraiiare ; render S'''.l'e. - En
ce sens , on appelle grâces , une i rière que
l'on fait à Dieu après le repas , pour le remer-
cier de ses biens. Ringrajj.tmtnto. - Pardon
que le .''rince accorde de son ..utorité souve-
raine à un criminel , en lui remettant la peini;
que méritoit son crime. U se dit pareille-
ment du pardon que le Prit ce accorde par
des Lettres dont il a laissé la connoissance
et l'entérincmei t aux Juges. En ce sens ,
grâce est oppoée à Justice. On emploie en-
core ce mot dans ce même sens en d'autres
occasions. Grai\i ; perdono. - On appelle
coup de grâce, le coup que le bourreau donne
sut l'estom.^c à un homme roué vif, afin da
l'empêcher de languir plus long-tems. On
le dit fig. en parlant d'un homme à qui l'on
a fait le_ derni-'r mal qu'on pouvoir lui faire.
Colpo dlgrai! . De grâce, adv. Par grâce,
par pure bolide. Di sr.i{'a ; ia gracia; per
gr~iia.
GRACIABLE, adj. de t. g. Oui est rémts-
îible , di;;ne de pardon. Deg^o dì gracia ^
che mer ta gra-jia , perdono.
GKACir.U.^E' , ÉE , part. V. le verbe.
GRACIEUSKMENr,adv.D'ur.em uière
gracieuse. G'^ayosaminte ; gentilmente ; amc-
revolmente ; fiecevolmcnte.
GRACiEÇsiR, v. a. Faire des démons-
trations d'amitié a quelq-.i'un , pour gagner ses
bennes grâces, il est fam. Trart.-.rèeon anc-
revy/i:r:ï , co;i affabilità , con geniìleJza,
GltAClLU-.ETE'. s. f. Homtcte-e, ci-
vilité. 11 est f-m. Amcrevo!,(ia; ciyi'tà ;
gra-Josità. — Gratification , ce que 1'. n
riuiiiie à qutlqu'Liu au-delà de ce qu'on lui
doit. Il est du style familier. Donu^o ; /,-c-
serauiio ; rigaluilo ; regahccio ; amorevo-
lelia.
GRACIEUX , EtJSE , adj. Agréable , cpii i
beaucoup de ijrace et d'.igrément. Il se dit au
propre et au figuré. Grazioso ; grato ; cortese^
vago; leggiadro ; amabile; g-ntilc. - Onap-
pel'^e J.irijdic-ion gracieuse , celle que les
Fvèques exercent par eux-mêmes , pour la
dist-nguer del. JitrisdicMf n contenticuse qu'ils
exercent par leurs C'fiìci.n-x. Giurisdizione
gr,!posa. - _ En style de Chancellerie Ro-
nai.ie , on dit, quo les provisions d'un Béné-
fice sont exvtftiées en forme gracieuse , quand
elle; dispensent l'Irrtpétrant de l'examen et
du visa de l'Ordinaire Inf.rmagratiosa.
GRACILITE', s. f. Qualité de ce qui est
grèle^ P ne se tli' p.uère que d'une voix grêle.
GRADÀtÌOn'," t. f. FÎEUre de Rhétori-
que , p.-'.r tatpielle on assemble plusieurs cho-
se; qui enchérissent les unes sur les autres,
Grrda-^'one.
GRADE > s. m. Dignité , degré d'honneur.
Grado ; dignità ; stato ; posto d^cnore, —
Grade , se dit aussi dçs différons degrés que
l'on acquiert dans les Universités. Grâdn, — U
se dit aussi de^ lettre; qu'on obrieiu en ver'u
des grades cju'tn a acquis ; et c'est dan; ce
sens qu'on oit, signifier, jeter ses grades.
Patenti .il ad.'otroramenro.
CRADEAU, s. m. T. d'ichtyol. Poisson
très-délicat dans la mer du Sud. Sorta di pesée
del mar pac'Ji.o.
GRADIN , s. m. Petit degré qu'on me:
sur des autels , sur c.^^ cabinet; , sur des buf-
fets, etc. ticur y "oser des chandeliers , de;
vases de fleurs, des porcelaines, e'c. Sca,
lino ; scaglione , grado. — On appelle gr.i-
''ins , de» l-:ncs élevés les uns au-dessus
des au'res, peur placer plusieurs personnes
dans les grande; cssemblées, aux bals , sur le
théâtre. Scalino; \:adino.
3ij G R A
GRADINF. , s. f. T. -i/ •«'■■'''.'•, .^/P5^„^; 1
,:,«,,, i ,.K,s;.-..r» rfciits et fort a^erc. Grai"",". ]
GKADUATIUN , s. f. Division en dcgre?.
11 n'a d'usage qvw ^'nsle didact. Orad..i-o::',
graduavi'nc. - Graduation , ou tl'<;'nb'«
graduée. On .ippellc ainsi daas les sjuncs ,
5n bâtiment destiné à faire évaporer- 1 eau
dans laquelle le sel est dissous, tal'buchc
ii r.rttduoyvni , o ihacchma sraduaioria.
GRADUE.' , s. m. Celui qui a pris des pa-
ries dans quelqu'une des quatre l acuités.
GRADUE' ,É6,p.nrt.V. le verbe. - Feu
gradué, se dit en O.iymie , d'un leu qui est
?oux en conimenç.int , et que 1 on aug-
mente par degrés. Fuoco srji/:;j(e.
GRADUKL, s. m. Versets qui se cliantent
entre l'tpiîre et l'Evaneile , et qui le cliaii-
toient autrefois au Jubé , comme il se prati-
que encore d. ns quelques EjUscs. Chanter
le Graduel. Gr^duak. - Livre qui coini.rcnd
tout ce qui se ch.mte au lutrm pendant la
Messe. Ii graduali. ,. ^ . ,
GRADUEL , ELLE , ad|. Qui va par de-
grés, il n'est fiuère en usage qu'en cette phra-
se • Subitititiongraduille. iuj/K/Jî'oniin^w-
rfi, oS'-ii'.j/.-. - Pseaum2S graduels; cer-
tains l'seaumes que les Hébr'ix chantoisnt
sur les degrés du Temple. Su..iii srjdunh.
GRADUER, V. a. .Marquer des degres de
division. Graduare; disffrad.irc; paniri, o
civid-ri in gradi. - Conférer des deçres
dans l'une des quatre t'acul;.és de quelciue
Universités. Grcduarc i corJe:ini sradi.
GRA'rlGNER , v. a. T. musue. 11 ne se dit
oneHes thats. t'eratigner. V. ,
^ GRAILLE.MENT, s. m. T. inusit-.. Son
cassé et enroué. Suono fiacca , rauco.
GRAILLER , v. n. T. de Chasse. Sonner
du cor sut" un ton qui sert a rappeller les
chiens. ^'.-oK.ir il cornu per richiamar ci cani.
GRAILLON, s. m. Les restes r.nm?sies
d'un rep.^5. liimasuslio ; avapio.
GRAIN s. m. Le fruit et la semence du
froment; 'A-i seigle, de. l'orge v'''; "Vcj-
ne , etc. Grano. - Grain , se dit aussi du
fruit de cer'iines plantes et de «f'-';"^ °;:
brisseaux. G'ano ; érjncUo ; acino dura,
coccola di i..'.if;ro; tacca, o orbacca d al-
loro. - I! se dir encore par an:;loâie ; de cer-
taines c!ios:s laites à peu près en terme de
rrai.is. Grains de chai'elet. Avemmarie. Un
grain d'encens. Lagrima d inar.so. - ^n ap-
pelle grains d'or , les morceaçx d or tre>pu
qui se trouvent dans les rivières , ou sur la
surface de la terre , de quelque volume qu ils
puissent être. Granellino duro; mivuuolv.
- Catholique .i gros grains ; un Catholique
nui se permet beaucoup de cboses détendues
pat la Religion. !1 est fam. Cattolico che ;. :i-
vcaddl'erevco.- Grain, se d;t encore des
■petites parties de cert.y.ns amas ou mor-
ceaux. Grain de sable, de b!e , de sel , d.-
pjudre à canon. Granellino di sabbia sa.e ,
polvere ; ce. - On dit fig. qti'il » y 'ipas
un grain de sel dans un ouvrage , pour dire ,
qu'il est insipide , qu'il n'y a rien de piquant ,
d'asréable. Opera scipita , sensasale , JtnÇ.i
spirito. - On dit fig. qu'un homme a un gnu n
de folie dans la tète , ou quelquefois absolu-
ment, lia un grain , pour dire , quii est un
peu fou. Aver una vena di dolce , o li cer-
vello sopra la berretta. On dit auy.i li n a
pas un grain de bon sens , un grai.T de lu-
gement. Enti ha mcn cervello d un erillo o
d'un' oca. - Il se dit en psrbmt de cer-
taines étoffes , de certains cuirs , et même
des pierres. Gr.ma. - Grains de petite vé-
role ; les postules iiue la petite vérole pousse
au-dehors. BvlliceUa , pustuletta di vainolo.
- Grains (le vent , et simplement ,. grains ,
T. de Mar. Certains tourbillons qui se for-
ment tout-à-cuup , et qui a proportion d.
leur violence , endommagent pl.is eu nioin;
le vaisseau. T:irhine improvmo. -';'■■>'■) l e-
sant , ou grain nui pèse , c'e .t ccK.i qui es
accompagné d'un pros vent. A:iVoluili vento
- Petit iioids faisant !a soixante et doujiemi
panie d'une drathme , d'ui jros. Grano.
ORA
GRAINAILLEUR , s. m. T. deBoulang. ,
Espèce de re(,rattier , ou marchand de son ,
qui en retire le gruau pour le faire remoudre,
et en vendre la farine. Cruscajo.
GRALNE, s. f. La semence de quelques
plantes. Seme ; scmenia ; sementa. - l.g. et
fam. En parlmt de laquais , de papes , d éco-
liers , ou d'.iuîres ieunes gens ma.ins , on dit
que c'est une mauvaise grame, tattiva se-
menta; cattiva rin^a i mala gema.- hg.
On ne te laissera pas pour graine ,cest-a-
diie, ton tour viendra Tu non hai da rima-
ner per endice ; tu hai da correr lajo'iuna c»-
aune. - Graine de Par..dis. T. de Comm.
Malaguette. V. , ,. ,, ,
GKAlNtR,v. n. T. de Jardin. W. et
écrivez Gì ener. - £n T. de Ccutimc. Mettre
les 1 ores dans 'es bois nour la paisson ou a
laglandee. Condurre i m.v.:li alla pastura.
GRAINIEK , ERE , s. i rév.W Greneiier. ,
GRAlbSE , s. f. Substïiice onctueuse et ai-
sée à tondre . répandue dans diverses parties
du corps de l'animal. Grasso; suina; aaipe.
Graisse surl'b-bit, d. ns le potage. Crasso,
ur.fime su l'ahi'o, nella minestre. - hg. Grais-
se de la terre ; la substu-.ce la plus onctueuse ,
et qui contribue le plus à la fertilité de la
terre. // grasso della terra ; srasswr.e del ter-
reno. - hg. Emporter toute la graisse d un.
sff.iire ; en tirer toute l'utiliié , tout I avan-
tage. Portar via il f.ore , il meijlio duna
cosa. - En r. de Vetrerie. Gr..isse , Quhe ,
ou sel de veire. Ecume qui s'amasse sur la
surface de la matière ^vaut que d être vitri-
fiée, ój/f.
GRAliSF.', ÉE, part. V. le verbe.
GRAISSLR , v. a. Frotter, oir.dre de
gra'sse , de quekue chose d'onctueux. t/JKC-
rc; unsere. - iim. Graisser ses bottes , se
préparera partir. Far Jaeotto ; J^rJardeUo.
- prov. et lig. Graisser la patte a quelquuii;
donner de I'. rgent à quelqu'un pour le cor-
rompre j et dans le même sens, graiiser le
mrrteau ; donner de l'argent au portier pour
avoir une entrée libre. Usner le mani ; ligner
le carnicoie. .„..,,. r-
GRAliSET, s. m. T. d'Hst. nat. Es-
pèce de grenouille qui vit sur terre et dans
les buissons, qui est verte et porte les
yeux avancés en guise décernes. On la croit
venimeuse. K.^na di siepe o de' canneti.
GRAISSEUX, EUSE, adi. Q"' =st " '^
nature de la graisse. Corps graisseux , mem-
brane graisseuse. Adiposo; pinsucdinoso.
GRAISSOia, s. m. T. de tardeur. ÌÌS.C
dans lecuel on trempe la lame. Jiuu^olo.
GRaMAILLE ou GRAMALLE, s. m.
Grév. H.bit de deuil qui étoit long. On en
voit eBLOie sur quelques tombeaux et dans
luelques ouvrages de sculpture du bas Em-
pire. Grama^ii; tonaca, o sottana da
lutto. ,, , , . ,
GRAMEN , 5. m. Nom générique qu'on
do-me à certain genre de plantes dont il y
a beaucoup d'espèces. Elles ont leurs (leurs
de couleur herbeuse et à étamines. Leurs
feuilles sont longues , étroites , pointues ,
très-vertes. On peut rapporter tous les Gra-
men aux pl-vnics trv)mentacees. La plus con-
nue , et d'un plus grand usage , est le chien-
dent. GrAmi^na. „ j- j
GRAMINÈ'ES , ad), de t. g. Il se dit des ,
plantes qui tiennent de la nature des Gramen.
Graminlfo^io;che i della specie delle Bramirne.
GRAMMAIRE , s. f. L'art qui enseigne à
parler et à écrire correctement. Grammo-
■ ca; nramatica. - Le livre ou sont entermés
l'es préceptes de cet art. Acheter une gram-
maire. Comprare una crammaljca. . .
(iRAMMAlBlEN , s. m. Celui qui sait la
grammaire , qui a écrit de la grammaire.
Grammatico ; gramatico. .
GRA.ViMATICAL , ale, adi. Qui est
,eIon les règles de la Grammaire. Grammaf-
""ci^AMNIATiCALEMENT , adv. Selon
es règles de la Gram.maire. Crammatica-
venre; crnmniaiicalmente ; grimaticalnunte.^
GRAM.MAl ISTK , T. d'Hist, C'est ainsi
G R A
qu'on appelloit chez les Grecs et les R»J
mains , celli qui enseignoit aux enlans les
principes ocs langues. Professore, o maestro
di raii.iJ..:iica.- /'cèioiia:. tcoher quiôpprens
la 'grammaire, icolaro o studente di gram-
mat'ca. . ^ . r • i ■
GRAND, ANDE, adi. Qui est fort etenda
en longueur , en largeur ou en ptolondear.
Grande \ aito , o largo , o spayiosc. - be dit.
généralement de tou:es les choses ou physi-
ques ou morales , qui surpassent la plupart dej
autres eu même genre. Grand nombre , gran-
de quamiré, grande armée, gr..nd Itoid,.
grand chaud, c'est un grand remcde , etc.
Grau numero ; gran >}uantità ; grande esercì'
ta ; gran Jreddo ; gran caldo ; gian ncna'
\c, ec. Un srand Capitaine , gr-uid i heolo-
âif " , grand Poète. Gran Capitano; gran,
l etologo ; sran fueta. - On dit a peu près ,
dans la même acception , marcher a grands
pas. Il est arrivé m grand malheur, i-aire
une graude déoense. Camminar a gran passi,
1 L' ^vten-ita una gran disgr,-.-,Ja. tar una
■jiande spesa. - Grand , sigiiijic quelque!ois,
qti'ilicin en grande quantné. il n'a pas grana
argent. 11 y a un grand monde a cet specta-
cle-h. Molto; gran quantità ; gran numero,
- Important , principal. Un des grands
priiicip<.s de la Philosophie , la gr-nde m-M-;
me de Jurisprudence. Uno de' gran fimcipt
dilla filosofia ; la gran massima di G:uiis-
pruder.^a. l! m'a donné line grande .eçoii
par scn exemple. i:gii m'ha dato unagraa
letione col suo esempio. - On cu , ils sent
grlndi amis, pour dira , extrêmement amis.
tlissi sonoamtci stretti ; jonoamiclòsimi. -On
appelle , le grand monde , la Cour et les per-
sonnes de qualité , ou élevées en dignité.
Il gran mondo i la Corte ; ie personne d altt
distin'.ione. - On appese quelquciois , gran-
des , des choses qui passent un peu la mesure
déterminée, qu'elles ont rccouu'.me d..voir.
11 y a deux grandes lieues d ici-là , c est-a-
dire, plus de deux lieues. .Nous attendime»
deux grandes heures, c'est a-dire, plus de
deux hvures. Due grosse li^he ; due grosse
ore; pili di due Ughe; viiidi due ore. - Grand,
titre de certains Otiic-iers qui en ont d autres
sous eux dans la loi.ction de leurs Chartes,
Grande. Grand Chambellan, gri-nd Aumo
nier. Cran Ciamtcilano ; grau Liinosiniert
- Grands ieigneurs , les iei^neurs de la
première qudué du Royaume. Gran oignon;
Maggiorenti. - Trancher du grand Sei-
gneur; faire le grnid Seicneur, quoiquonne
le soit pas. Grandeggiare ; spacciarla , tatU
da grande. On les api '.lie aus,i absolumenS
les Grands. - Grands, en Espagne, ceux
les crciius. — oiaii.ia, ... . — r-p---, -.-.-
d'entre les Seigneurs turcs, «m cm le privf
lèee de se couvrir devant le Roi dE^pagne^
G-anei di Spagna. - Tiire qui se donne k
divers Princes Souverains. Le grand sei-
gneur ; le grand Duc de Toscane. Il gran
Signore ; il gran Duca dì lo.'Cana. -Il $e
donne aussi aux Chefs de certains Ordres
Miilt.iires. orand-M.-i're de Malte, e:rand-
Mnire de l'Ordre Teutonique. G'an Mat-
Siro di Malta ; gran Maestro dui' Ordmt
teutonico. - Il se dit -principalement , «e
certains Officiers principaux des mêmes Ur-
dres. Grand i'rieur do France, Grand Croix
de Malte. Gran friore .1! Francia^ gian Croc»
di Malta. - Titre qu'on a donne a quelques
Princes, et \ quelques personnes illustres,
qui se sont élevés au-dessus d^s autres pat
leurs actions héroïques , et par leur mêtua
ex!raordinrure. Alexandre le grand. A'estm-
dro Ma,:„o ; Alessandro il grande. Louis \t
grand. i<.-t'' H Brande. Albert le jraiid,
Alberto Magno; et alors l'épithetc suit tou-
lours le substantif , et il est touioiirs précédt
de l'artide. - Lorsque le mot de grande «
mi. devant im substantil qui commence pj'
une consonne, on supprime quelquetoi! 1 «
dans lu prononciation , et même en «rivim-
et l'on en marque le retranchement parOTj
anostrorhe . comme d.ns ces P"'''"" •;f ;
g?.°n l'peine". faire grantl'chère, ''es< 6™»J:
pitié. - Grand , est <iuelquelois subs»»»*"
G R A
et •■snifie siibliire. It y a du efari dans c-tte
?-• lia. 11 se t'.it pat:ici)li«renient du stv!o.
' ..'«; sublime. - On dit prov. du petit au
-' , pour dire , psr comparaison ces pe-
j-.vj>ei aiix ernnrics. Dalyiccolo al gr.in-
)Ln srand, ad». De cranoeur naturolle.
■.i.7ût; di granciciia naturale. — F.ìire
1 ciiose en gr^nd , l'exécuter en grand ;
! ;.. re d'une firaiideur convenable sur un
' .!e en i>e:it. Far ^ eseguir una cosa in
--. - fig. Penser , agir , travailler en
i d'une m.^nière grande , nob'e , éie-
Pensare , trattare , lavorare nobilmente.
\ ':) srande , at'v. A la maniere des grands
-urs. AVagrandi : splendidamente ycon
• Hcin-ja. - On dit , une grande Reine ,
- rarde Princesse, pour dire ,Bne Reine,
i;: , l'rincjss'; illustre. Et on dit, tuie grands
P^nie , pojr dire, ime Dame de h.iute nsis-
siii.e et rich«, mais on n» di; j-rnais , une
gr.iiu'e femme, que quand on veut parler de
sa tûille. i/n.igran Regina ; una grand Princi-
ve.'i::; una rran Dama; una S'an Donna.
GRAN Ì3ELET, ETTE, aHj. Dimìnutifde
grand, li est firn. Grandicello; grandiciuoloi
gramicito.
G'.ÎANDEMENT , adv. Avec grandeur.
Nù^umeiit' ; sr.videmente ; splend: daryiente ;
conmagnij.ctnxa. -Beaucoup, ex'rèmement.
En ce sens , il est fam. Grandsmint: ; som-
mamente : molto ^ ec. V. Extrêmement,
GRANDE^,>E, s. f. Qualité' d\in grand
d'F.s>?;ne. Qualità dì Grande di Spagna.
GRANDEDR , s. f. Etendue de ce qui est
grand.^rju-^tjy.i. - Exce'lcnce , sublimité,
dignité. La ftar.Hjur He Dieu, la gr?ndeiir
ces Rois. GranJeiX" i eccelhiyt ; sùHimità ;
Ugniti; alte^-^i. Grandeur d'ame. Orandeì^a
Ranima i magnanimità ; grandiff'c, — La
grandf'ur d'un crime; l'énormi'é d'un crime.
Grandi:i^a ; gravera ; enormità. — T, de
Wathé.n. Tout ce qui est susceptible d'aug-
mentation et de diminution. G-ande^^a. —
Titre d'honneur qu'on donne en parlant ,
en écrivant È un grand Seigneur , aux Evo-
ques, etc. Mo'- seigneur , il plaira à votre
Grandeur. Morslsnore , V. S. IVunrissima
e R'y .rerd'ssimasidegnerà ; si compiacerà.
GRANDI. lE.par'. V. le verbe.
CtRANDÎR, v. n. Devenir grand , croître
en ^-.''i'cur. C' sc:re i divenir grande.
GKANDljSLME .adi.det.g. Superlatif de
er;n.J. II e:- f-n G-^ndhsljr.c.
rr.AND Mt^RCI , V. Mîrci.
Gr.A\n-,v:ruE, v. Mère.
G.A.ND ÎEUVRE, s. m. C'est la même
cboie nue la pierre philoso'^hale. La pietra
filo '-fa' e.
GKAN-riCLE, V. Oncle.
GRANO-.". RE, V.Père.
GRANDS JOURS, V. Jours.
G:UNn'TANTE, V. Tante
GRANGE , s. f. Bi-iment où l'on serre les
b'és en gerbes. Capanna; luogo deve si met-
tons in 'fho , 0 a ricevere le hiade.
GRANG".\GE, s. m. Louage d'une terre.
Afitto d-nr.a terra.
GRANIT , s. m. Pierre for» dure , qui est
, composée d'un assemh'age d'autres pierres de
différente? -■t'i:'',.irs. Granito.
. GRANITELLE , adj. Qui se dit du mar-
bre , ressen-.bl nt a.i etanit. GrmiteHa.
■ GRANIVORE , adj. ets. Eufon. Il se dit
des oiseaux qui se nourrissent de grains. Gra-
i GRÀNULATIO.N . s. f. Opération psr la-
quelle on rcVui^ 'es méti^ux en petits F^r^irs,
que l'on no^nme grenaille, li fur pallini ,
' mf'iariile o s'mi'-i à- alcun m-ta'lo.
GRAN'ULE' , ÉE , part. V. le verbe.
GRANULEfl , v. ?._ Mettre un métal en
petits grains. Ridurre ii granel'.ini corne m:~
fliarcle . ce.
GRAPHIE,?, f. Mot grec, qui sijnifie ,
description. Il entre dans la composition de
plusieurs mats Frir.çais , tels que Géogra-
phie , Hydrographie, etc. qui signifient,
description de la terre, deîcription ii- l'eau.
On les trouvera à leur ordre a!ph.jfcétique.
G R A
GRÂVhÎqUE. sdì. de t. g. T. Dîdart.
Il se dit particulièrement, des deiicripîiûRS,
des opérations , qui , au Heu d'être sirnple-
menî cnoncéos p?r les discoiir» , sont données
par une tiKure. Grafico; descristoconfivire.
G,^A1>H:QUEMENT, r-d.-. n se d^t en
Astronomie 'ies choses don;on donnela t)ein-
fure » ou une description f;raphique. Grafi'
c amenti.
GRAPHOîDE.s. f. T. JVnjf. Appendice
de i'os des tempes, L'apofisi str.'o'de. - Quel-
ques-un?: donnent ce nom au Muscle dig.istri-
quc. V. — On donne aus-i ce nom à l'exten-
sion du cerver-u , semb'abîe à une plume à
écrir?. /.' calamo sc-ittûriû.
GRAPHOMETRE, s. m. Instrumeut de
Matliématique , consistant en un demi-cercle
divisé en degrés , et porté sur un pied . pour
mesurer des un^les sur le terrcin. Grafo-
metro.
GRAPPE . s. f. Assembl^-e de plusfeurs
grains qui sont attachés comme par bouquets
au sep de b vigne, l! se dit aussi , de quel-
ques autres plantes ou arbrisseaux. Graprolo;
gravyo ; r.tipo\ racimolo y rîna. — Par an.^-
Îogie , espèce de gale qui vfsnt aux pied; de
chevaux. Tarola. — crappe de mer. T^rrr.c
d'Hier. nat. Corosoblong » quia unesorte
de pédicule , et qui ressemble , pyr sa forme
extérieure , à une grappe de raisin en fleur.
Rafyo marino.
GRAPPER , V. et dites Grapilîer.
GRAPPILLE', ÉE,parr.V. le verbe.
GRAPPILLER , v. n. Cueiìlirceqairerte
de raisins dans une vigne, pprès qu'elle n éré
vendangée. Raspclla'c. — fig. el f?m. Faire
quelque petit gr'in: et d.ir.s ce sens; il cît
quelquefois actif. P.a!po!i\ye ; Jar ijualche
piccalo guadasno : rahacchiare^
GRAPPILLEUR, FUSE, s. m. etf.Ce'.u-,
celle (^ui crapriile. Coiti o colei che rasfoila.
--Se dit sussi fig. d'un homme qui grappille, qui
fait de petits profits iniustes. Monello; mo^-
Torcccbi.
GRAPPILLON . s. m . dimin. Petite çrappe
derciisin, prise d'une plus grande. G a-.yo'
Luccio ; grafpoletto ; grappolino j Tacimelo ;
^ GRAPPIN,s. m. T. de Mar. Ancre à qua-
tre becs ou pointes , écr.l on s^2_ sert sur leî
gM^re; et sur quelques E'.iîresbiVimens. Ferro
dt quattro marre \ ancora di gaìca. — In^iru-
m?p.; de fera plu^isurì pointes recourbées,
dont on se sert pour accrocher un vaisseau *
^o:r pour Taborder , sc!t pour y atr;;cher
un brûlot. Verro di bruU>fto. - On appelle ,
grappins de main , les î>r.-mpin« dont en se
sert pour aller à Ti.bordaKe d'un vai^ïeau.
Grappino a mano. — Grappin , HériiS(»n -,
Risson , H-T"peau , cVst une petite .incre
qui 3 cinq pattes, et qui sert .i tenir une cha-
loupe sur le rivage, ou en qiielq.i'autre en-
droit. Grappino ; ancorctza ; ancorotto a cin^
"^'gRAPPINER . T. d'. J^iar. V. Accrocher.
GîIA:). orvSSE. ar»i. Q;ii :i beaucoup de
graisse. Grasso ; pîngLe. — Dormir la Rrnsse
matinée , pour dire , se lever tard. DcrmÎr
tijff^ la mattina ; aliarsi molto t^rM del Urto.
— Etr« gras comme un Moint ; cire fort çns.
Gr<isso bracato:, g'a^so as^ai ; gra.tiisslmo.
— Sûli , imbu de sraisse ou de quelque ma-
tière onctu';u<:e. Unto', sudicia ; imbrattato,
im-^-'-astricc''a:o d^ untume. — Il se dit aussi , de
certaines liqueurs qui s'épaisissent trop avec
te tem-js. De l'huile grasse, du vin gras, de
l'encre grasse. O'.io, vino, inchiostro ispessito.
— Figues gra'-ses ; les figues qui , avec le
temps, ont contracté une espèce ris graisse.
Ttchl che hanno una spc{'e dì grassume i^r
aver riholito, — On di: , qu'un cheval a la
vue grasse , pour dire , que sa vue s'épaissit ,
s'obscurcit. Vista cjrta , che s* indebolisce.
On di'" , que des terres sont grasses , pour
dire, qu'elles sont fortes, tenaces, fjïngeu-
ses. Terre tenaci ^ limacciose, tegnenn. — On i
le dît aussi, pour dire, qu'elles sont fertiles^
et ôbondiiotes , et dâas C€ sens » on dit , <
G II A o?3
qu'un terroir, qu'un p^ys est f;r3s, yowx dire ,
qu'il abonde en b!éî , en pacagea, l ernno t^
pjes: grasso , fertile , ric;o j n.-'oondane ,
fc-açc. — Terre gr.tsse ; T^irgÎle u»'i-.t ou se
•îert pour dégraisser les hubits , et pour en
ôter les taches. Ar^i'Ha^ crera da l(yjìrVun~
ttime a' panni. — juurs gras , les jours cà
l'en mnn^e de la viande , à la disîirction
d3> autres jours , où il n'est pas permis
d'en manger , et qu'on appelle jours maigres.
Giorno di grasso ; giorno in cui si può man-
giar carne. — Absolument, les jours gras i
les derniers jours du carnaval , qui sont le
Jeudi, le Dimanche , le Lundi et le M^rdi.
G'orni carnascialeschi o di giasso, — Msnger
gms , faire gras , manE:er de la vî.-'nde les
jours que l'on devroit manger maigre. JVia'7SiVr
di grasso ; mangiar ca'^ne, — On dit fig. et
pop. d'un homme qui s'est enrichi duns une
;;tï"aire, qu'il en est sorti f.ras. Egli vi si è
impinguato , ingrassato. — T. de Peint. Pein-
dre gras , c'est éviitr toute sorte de séche-
resse. Dipingere con morhidc'{\a- — Retou-
cher avant que la couleur soit scche: ce qui
produit un ircs-bon effet. Ritoccar a fresco^
— Sale, obscène, licencieux. V, ces mots,
— On dit, qu'un homme a ta langue grasse,
pour dire, qu'il a la langue ép-^isse > et qu'il
prononce mal certaines conso.ines , et prin-
cipalement le R. On dit dans le même sens,
et .-rdv. parler eras. Frammetta la lingua-,
larhvgliare. — Gras , est quelquefois snbsf,
U aime le gras. Je veux du Kr;;s. Egli ama
il grasse. — Le cras de la jrtnibe l'endroit
cbarau de la ]iix\h\-. Polpa ; polpaccio del Lt
gamba. — Gras, bois ou bornage crop gras^
T. de Charptnt. Pièce de bcis, bcrdsge qui
a trop d'éralss^ur. Legno t'oppo grosso,
GKAS-DOUBLK, s. m Espèce de tripe
nui vient du premier ventricule du bœuf.
Tripra di mar^o , o bue»
GRAS-FON'DU . adj. T. </.- M-in. et Mu
rcch. II se dit d'un clievaî attaqué de h gras-
for.cUire. Cavai'o i'fc'-mo di Aio-^-nduto.
GRAS-FONOURK. s. f. MJ.adie à Laquelle
|sç chevaux sont sujets. C'est une aftection
) inflammatoire du bii-ventre , et principa-
" 'emcnt du mésentère et des mtesîîns. Aîal-
"'gRASSABI , s. m. t. de Province. Oiseau
de passage oui craint beaucoup le froid.
Sorta d* uccello.
GRAîSE\.EVT, adv. Il n*a f.u^re d'usage
qu'en ces vh: .<:eç : Vivre prssf ement ; vivre
commodcmer.' cr à son 3«se. Vivere agiata-
lamente , comodamente. - Payer, récompenser
grassement ; payer , récompenser att-delà
de ce qu'un doir généreusement. Pjgare ,
ricompensar largamente , grassamente , coplo^
s amante.
GRASSET, ETTE, adì. Dimin. Qui est
lui peu gr.TS. II est fam. Grassoccio; grassotto*
GRAS.Sr.TTE, s. f. Plante ainsi nommée,
parce que ^es feuilles sont grasses, luii^ntes,
et qu'elles paroissent comme frottées d'? suif.
On la nomme aussi l'herbi? gr.iise , l'herbe
huileuse, le Tue-brebis, la sanicle à éperon.
Pir.guicola.
GRASSEYEMENT , s. m. Miinlèrs de
prononcer ^\\r\ç personne qui grasseyé. IC
fra'^taptiarz \ il fiarvr-.-iter lingua.
G'VASSEYER » V. n. Parler gras , pro-
noncer certaines cons^mnes , et pr:iiripale-
ment tes R svec difficulté. Sfasciar le parole^
frastagUa'e : fr. immetter lingua.
GRASSEYEUR , euse , s. m. et f. T,
peu usité. Celui , celle qiii p.irle 2^3% , qui
grasséve. Ta'-tajl'ore ; borbottio ./e..
GRASSOUILLET, ette, adi.Din-jnutif
de grasset. Crassottino.
GHAT . s. m. l. d'Econ. ruu» Lieu où
grattent les po-i'es pour chercher des vers,
des insectes. Luo^o dev^ ra-^iolan le galline m
GRATEAU , %. m. T. de Doreurs. Instru-
raen' de Doreurs pour préparer ce qu'ils
veulent dorer. Rjisna:o}o.
GRATERON ou RIEBLE, s. m. La Phi-
lantrope , TAi^arine , syn. Plante dont les
tiges , les fruits sont rudes au toucher , et
3SV G R A
sVtiaclient awx habits et au linge. On l'em-
ploie dans les maux de pciiriiie et dans la
U-'urcsie. Af-irinc.
GRATICULtK , v. n. T. de Peint, et de
Dessein. Diviser l'oriKiiii! en un nombre
quelconque de petits cartes égaux entre cr..\,
et le papier ou la toile sur laquelle ils veulent
faire leur copie , en un pareil nombre de
carr js. Rctsrc ; tirar la nti. , , .. ,
GR.ATlflCATlON , s. t. Don , lib.:rnlr.e
qu'on fait a quelqu'un. Gratijica\ior.c; dona.
GRATlf lii', ÉE, pcrt. V. le verbe.
GaATlfltK , V. a. Favoriser quelq-.i un
en lai faisant quelque don , quelque libe[„li;t.
Cratîjlcan ; riconoscere , S''-'"'"'':-
GKA'ilN , s. m. Ta partie de la bouillie
qui demeure attf.chce au lond du poêlon.
OudU parti d:lU pappi' .,,» minestra eh:
rèsta attaccata nd Junda dJU p^snaita. On
dit aussi , le ci.iiin d'une bijque , d'u.ie scupe
"GTATlblïlu'l'ETlTEDIGITALE.s.f.
Plante que l'un apf-elle encore Herbe à pau-
vre homme , parce que c'est la purgation
ordinaire des pauvres. Elle ajit puiisjivimcnt
par haut et pjr bas ; on l'emploie sur-tout
contre l'hydroi-'isie. iiar.cacayaUo ; era\tola.
GRATIS , adv. Mot emprunte du Latin
qui signifie , par pure frace , sans qu'il en
coûte rien. Il est que^uefois subit. Gratis.
— On dit fig. d'un liomme qui avance uns
proposition ou un fait, sans en apporier la
preuve, qu'il dit cela gratis. Dire, asserire
una cosa gratis . scnyï provarla.^
GRATITUDE, s. t. Reconnoissanced'un
biei.t'.'it reçu. \Ciaii:udi>.e; ric^no:c:nia.
GRATTE' . i.f. , part. V. le verbe.
GRATI EliOSiE , s m. T. de Orar. Cis.
te. Brosse de fils de laiton, ficelés ensemble
par un autre fil de même maùère , dont on
se sert à gr.iner , sans les endommager , les
difrérens o'avrages de métaux , et à en em-
porter toute la crasse que le retir.t peut L'ur
avoir djnné , en brossant ces diiîtrens ou-
vrages avec le grattebosse d.ms de l'eau com-
mune , ou d.uis les eaux convenables aux
G R A
sieurs .lutrcs Artistes. Rasttatejo ; rastln*.
— tn T. di Relieur. Espèce de ciseau armé
de dents pour endosser. Dente per incordare.
— En 2". de Chiruri. Syn. de Kugine. V.
GUATUH , uirE, acj. Ce q-.i'o;i donne
Kratis, sans y être t.'nu. Gratini^; dato per
ira\ia. — T. de l'hilos. Supposition gratuite ;
une supposition qui n'a aucun fundemen:.
Supposition 0'atuita , che non l\a fondamento.
— l)on iîrutuit; une certaine somme de de-
niers plus ou moins grande, que le Clerjjé de
France et quelques l'roviiices du Royaume
octroie de ternes en temps au Roi , pour
si'.bveair au.-t besoins de l'Etat. Dono gratuito.
On diroit plus volontiers, Ajiito d: c^sta.
GKATUIIE', s. f. Caractère de ce qui es;
gratuit. Carattere di ciò che é gratuito.
GKATUITEMENT , adv. Gratis . d'une
maniere grûtuiie , de pure grace. Cratu. te-
mente ; sra\iùsamcnte ; per sraila ; sen^a pj-
^umento. - òans lo.idement. ùratuuamente i
sen^a fondamento.
GRAVA UER, s. m. Charretier payé pour
en'.ever les grivois d-ns un toir.bereau. Car-
rettiere clic tr.ispviia le nuriccie . i ruttami di
Uthriche.
G.^AV'E, ad'], de t. g. Pesant. Dans cette
acception , il n'est en uscge que dans le
Didactique , et en cette phrase ; La chute
dis corps graves. La caduta de* Bravi , o
corpi graii, o pesanti. - On dit aussi subi-
tair.ivement, les graves, peur dire, les corps
gr.ives. 2 gravi. — òérieux , qui agit , qui
parle avec un air sage , avec diluite et cir-
conspection. Grave; serio ; maestoso; come-
i;r.oso ; autorevoli. — Dan, le même sens ,
il se dit dea actions et des paroles d'un hom-
me snge et sérieux. Contenance grave, m'.ne
grave , paroles graves. Contegno ; aspetto ;
parole gravi , serie , considerate , asientìti.
— Important , qui est de conaétitience. Mr^iere
grave. Materia sravc , importante , di gran
rilievo. — Auteur grave ; un Auteur qui e^t de
grande considération dans la matière dont i;
traite. Atuor graie. Il se dit plus ordin.iire-
eni dans les matières de Morale et d
riétaux que l'un travaille. L'Arquebusier , le ■ Théologie. - On appelle, dans la ProsO'
Doreur, le For.deur , le Monnoyeur, e'c. die, un des trois acc.->iis , accent grave; i
se servent du gtattebosse. CratabL^ia ; grai- est opposé à l'accent ai„u. L'e de la dernieri
gratte
tai'UKîa.
GRATTEBOSSER . v. a. T. de Doreuh,
Fondeurs, etc. Se servir de la gratte-bosse.
CrattahurJarc ; grattapugiare.
G'RAT rt-CU , s. m. Espèce de bouton
rouge , qui se tonne de ce qui reste de la
rose , «près que les feuilles en sont tombées.
Coccola rossa della rusa , che resta djpa ca-
dute le foglie. - On dit prov. qu'il n'y a point
de si belle rose, qui ne devienne grate-cj,
pour dire , <iu'il n'y a point de si belle femme
qui ne devienne laide- en viei'Ii.siiiit. Non
y' è donna per bella che sia , che invecchiando
non diventi brutta.
GRATTELLUX , euse , ad). Qui a de
la eraltclle. Scabbioso ; che ha la volatica.
GRAT PELLE, s. f. Menue gale, i'ruj-^a.
GRATTEii , v. a. Passer les ongles ou
quelque ebuse de semblable un peu forte-
ment et à plusieurs reprises sur l'endroit
où il démange. Grattare ; stropicciare : /.<-
far la pelle coli' unghie par attutarne il pi^-
licore. — Trotter la partie ou ti deinange.
Grattare ; /regare ; stropicciare. - On dit
prov. q.te l'on grane une personne ou il lui
riémange , pour dire , gu'on lui parie d'une
chose qui lui plait. trattar dove /■/;;?«.
— Gr.-.tter, se dit encore, des aiiimau\ qui
avec leurs ongles , remuent la terre. Ra;-
7olare; raspare. - Ratisser. V. - On dit ,
qu'on gratte à la porte du Roi par respect,
et qu'on n'y heurte pas. Fregare e non pic-
chiare. — ng. Gratter le parchemin , le pa-
pier ; gagner sa vie dans la basse Pratique.
Crattar ta carta , scrivere per campare ; cam-
par di scrivere. — Gratter un vaisseau, 'à', ds
Mar. Rader et purger le bois du vieux gou-
<iron qui est desnis. Raschiare.
GRATTO'.R , s. m. Iu,irunient propre i
gratter , doi-.l se servant kî Graveurs et plu-
syllai-j de Procès , succès, est marque d
accent grave. Accento grave. Cet accent est
encore line marque dont on se sert pour la
distinction de certains mots avec d autres.
Ainsi on met un accent grave sur Là , adverbe
de lieu , pour le distinguer de La , article
Accento grave. -(Son grave; ton grave; le San
et le ton opposé au son et au ton ;
i-.e se dit guère que dans le Didactique, i'ii
:t il
grav
GRAVE' , ÉE part. 'V. le verbe. - A
le visage gravé de petite vérole , et sini
ment, av., ir le visage gravé; avoir le visai^e
mirqué de petite vérole. Et on dit , qu'un
h.unrne est tout gr.ivé dî petite vérole , pour
due , qu'il en est extrêmement marqué.
Aver il v<ilti< butterato , pien di butteri.
GRAVELE'ci, adj, f. Il n'a dusaje que
dans cette j.brase: Cendre gravelce , qui est
une cendre faite de lie de vin calcinée.
Cenere dì l oscana , o allume di feccia.
GRAVELEUX, euse, al). Qm e,t sujet
à la gravelle. Calcoloso. - Uiine graveleuse;
une urine pleine de sable , de gravivr. Orina
sahhionosa , renosa. — Il est aussi sub, t. Les
goiiteux et les graveleux sont à plaindre.
l po'iagrosi e i calcoljsi son da compiangere.
- Tout ce i:ui est mêlé de gravier. Renoso;
sabtiiùnoso. Tertii graveleuse. Terra ghiajosa.
— lig. et fam. Discours graveleux , se dit
d'un discours trop libre. Discorso alquanto
Hceniioso , tie'ppo /itero.
G.-iAVELLE , s. f. ^!aladis c.nisée par du
s-sble ou du s;r.ivier, qui fait obstruction dans
les reins ou d.ms les uretère,. Renella.
GlsAVELURE, s. f. Discours trop libre et
.ip;irOwh.int de l'obscénité . Il est fam. Discorso
liber,!, a'juanto osceno.
GRAVEMENT, adj. D'une manière grave
et composée , avec grivité. Oravciicm ;
GRE
posatamente ; con gravità.^ — T. de Kîus.
Aiouvcment le.it , mais moins lent que celui
qui est indiqué |>ar le mot lentement. Cra-
Vemente.
GRAVER, v. 3. Tracer, imprimer quel-
que trait, qu;K;ue ngure avec le burin, avec
le ciseau sur du cuivre , sur du marbre, etc.
intagliare ; incedere ; scolpire. — Graver une
médaille ; tailler en relief^ sur une pièce
d'acier, les figures, les tètes qui doivent
com.poser la médaille. Intagliar il puntone
d'una n.edaj'ia. - li^. Graver quelque cho,e
dans la ir.éiujire, dans son cteur ; imprimer
fortement d.ns sa mémoire, dms son esprit,
dans son ccear. Imprimere , scolpir altamente
una cosa nella memoria , nel cuore.
GXAVEUR, s.r.i. Celui qui f..i. profession
de v^tiWiT. lnt.igiiatore; scultore ; iicisore.
GRAVIE.i, s. m. Gros sable mele de fort
peùts c..illoux. Ghiaja; rena; sabbia.
GRAVIR , v. n. 6rira;)er , monter ?vec
effort a quelque endroit roide et escarpé ,
en s'jiduiit des piedi et des mains. Anna-
pica SI, ce. \. Gr.mper.
GRA\'lTATIO.\ , $. f. Terme de Pbys.
Action de graviter. Graviia\iane ; lo sfurio
de' gravi.
GRAVITE' , s. f. T. Didact. Pesanteur.
Gravità , gravcTja i peso. — Centre ce gra-
vité ; le point jiar lequel un corps éi.mt sus»
pendu , c:-meureroit en rcj os. Centro di
giavitj. - Qua'iié d'une personne grave, sè-
rico >e et sage. Gravità ; serietà; contegno. —
L'importance d'une chose. La_ gravitele la
matière, la gravité du sujet. Gravita; impor-
tanla della materia, del soggetto.
GKAVirEii, V. n. T. de Phys. Tendre
et peser vers un point. Gravitare.
GRAVOIR, s. m. 1. de Lunetier. Outil
dont on fait la rainure aux chasses des lu-
nettes. Strumento per fer l'incanalatura alk
casse degl' occhiali. - T. de Cirier. Instru-
ment de buis qui sert à tra.-er des fdets sut
les cierges. Stampa da Ceiajuolo.
GRAvOls , s. m. La partiels plus gros-
sière qui reste du plâtre , après qu'on I.)
sassé. Rimasuglio ; o mondiglie del gesso
stacciato. — Les menus débus d'une mu-
raille qu'on a démolie , ou d'un britiinent que
l'on fait. Calcinacci; rottami; rimas.igli ii
fabhlche,
GKA-VURE, s. f. L'art de graver. Intf
g'io. L'ouvrage du Graveur j la maniere de
graver. Intaglio ; opera d'intaglio. Gravure
en pierres hnes. Lavoro d'incavo
GRAVE, s. f. i. d'a-nrW. Freux. V.
GRE' , s.) m. Bonne , fr. nche volonté
qu'on a de faire q lelque c'jose. Graio'i
volontà ; voglia ; a bitrio. Il .*• te;a de gré
ou de force. Egli ti Jarà o di buongrado .
0 per forxa. - On dit , à mon gré , à votre
gré, etc. Selon mon gré , selon votrcgré,
etc. pour dire , selon mon g;ût , selon mopi
sentiment , selon mon oj-mion , etc. Fi*-
cimento ; susto ; piacere. - Se laisser aller j't
gré des 11 jts , au gré du vent ; se laisser allei
saU) résistance au mouvement de l'eau oi
du vent. Lasciarsi an tare in balìa dell'ondi
ode! vento. - Avoir quelque chose en gré^
recevoir en gré , prendre en gré : agréer
trouver bon quelque chose , y prendre plah
sir. Gradire; avere in grado. - Prendre éi
gré ; recevoir avec patience , avec résign»!
tion. Sopportare pa-\Unteminte ; ricevere ifi
buon grado , con rassegnazione. — SaWB
gré , sjvo.r bau gré , savoir mauvais gré f
'juelqu'un ; ère s.iuslait , être mal satisnf
de quelciue chose qu'il a dit ou fait ; ett*
content ou mécontent de sa conduite ■*
sin procédé. Saper buon grado ; esser 0W««
gato ; essere o non esser: contento o sottjif
Citio di alcuna cosa. - Et on dit au'un hoiO i
me se s.iit bon gré d'avoir fait quelque chose .»
pour dire qu'il en est r.ivi , qu'il s'applaudi,
de ce qu'il s fait. EgU c contento ; egli
soddisfatto di aver fatto , ce. - De gré
tré , a-'v. A l'amùible , d'un commun ac
cord. V. Anrablemem- - Bjn tré
ir:, adv. De gré ou de force. Ver amori \
GRE
»pa for\a ; buon grado , o mal grtio.
GREBt , s. m. Oiseiii aqujtiiiue (lont le
plumise est d'un hiar.c arsente. Coihtbo.
Le c.rcbe hupé. CoUm.-o crestati TìiJsglen,
aUraic^u ditto !>,ij:sso comuni. Ls crébe
à oreilles. Colimbo minore con pcnnucchio
diilro ali occhio : vulgairement , iuauo tur-
co. Le petit crébs conni, tolimbo m'indi'.
.vulgairement, en Toscane : Juffitto , o Tuf-
GRÉC , GRKCQUE , aclj. et si.bst. Qui
es: de Cjrece,:qui est écrit en crcc. Cr..io.
' y- dit fig. qu'un liomme est grec en
-e chose , pour dire qu'il y est fort
-. Diuro-, vahr.te ; molto jbiU m ai-
■ "fl " On appelle Y grec , la pénul-
tu.Tii des lettres de 1AI(-Iiabet iVançois.i.'^
GRE'CALISER . v. n. Ttrmc de Marine.
l-e>t, sur la Méditerranée, U même chose
q'ie Njrdester sur l'Océan. Grcchen'iare.
GK^'CliER, V. n. Iri.. Verre tnusiU.
tcrire ou parler selon la fas'on , ou suivant
M cj:isiruci-on de la Ungue Grecque. Greca-
\ûrc, S'.cc'::\-^ri. '
GKt'CiSMt , s. m. Terme de Grjmm.
lo.ir de p.hrase , construc;i^.n propre a l.i
Un^.ie Grecque; et par extension , se dit
JJ.,! C-'i m^,;s nouveaux qu'on compose de
'" f ■p'-'.Vrj'iîî. •"■^' ''" °'^>^- Grecismo.
„■; 'k •"' ."J*- • ^-J^- ^ ■ "/^ Littirature. Oui
r* ?'iV^ Grec, Gnciita. ^
Gi<£.D!.\, I.\E , tei. et sust. Gueux ,
m^sjMn. Guitto-, Sfitto-, vile , sordido, ec.
V. .Mesquin. - Gu-ux de profession. Bric-
onc ; barone. - Il se dit hg. d'uno personne
iui n.-i ni b:en, ni naissance, ni bonnesqua.
1 t.. Guidone; Jurlautt; briccone; ciompo:
: .t.eor.: ; j:iccaro.
-iJI.VE.UE , s. f. Misire, gueuserie ,
"^rie. Sar.ùdeiia ; itUicheiì.2 , ec. V.
OINS.s.m. pi. Espèce de petits chiens
>oil. òfCìie di piccoli cani col pelo
'. .'F.'E', ÉE, psrì. V. le verbe.
G .vE;jMENr , s. m. -linne de Marine.
Jii .., pelle ams; , en général , toutes les ma-
res , et même toutes Its voiles , quand
-!M sur les vergues. G// iîhaj;;/ , gV
cK , v. a. 7*. de Mar. Pourvoir un
. de tous SCS agrès , comme corda-
li _ies , verguîs, voi'es, etc. Arreda-
''■Ej S'^fn. Le lieu où se gardent les
'~i , ou l'on exjiéclio les Sentences ,
:ri-ts qui- ont été rendus. Cjncc/.'i/ij ;
-S'ote ; luo^o dore si presentano scrit-
GREFFE , s. f. Petite branche tendre
■le Ion coupe, ou œil qu'on leve .i la bran-
he d un arbre qui est en seve , et que l'on
nte dans un autre arbre |.our le f.ùre re-
rendre, afin qu'il por:e du Iruit de la na-
i.re de l'arbre d'où il a été pris. Maria ;
esta. Greffe en croix. Annesto a corona,
a croce , o a spacco. Greffe en llùte. An-
esio a anncllo, o a canr.a. Greite en arc.
.nsinuax.one.^ Grtiïe en approche. Appros-
■ Greffe en écusson. Annesto a
Griffe se prend aussi pour l'action
ima\to
echio.
2 çrelfer. Ncsto.
rììHÌ^' ^'' P^."' ^- '« V.
OKtchtR.v. a. raire une sreffe , enter,
imejfjrf ; innestare : nes'are; inserire
GREFFIER s. m. Officier qui tient tm
^'e\^e. LancilUere; attuario. - Greffier à
i.peau ; le creir.er qui écrit sur le parche-
iin les expéditions des Arrêts et des Sen-
:nces. CancilLere chej'a le spediiioni in per-
amena. ^ r \ ^
GREFFOIR,,, m. P,
couteau dont on
VrÎ-^"c'' ^"i"'''- <-'0't:Uj .la annesti.
j 11 '^''l' f- Qj'nesedirque delà soie,
"ind e,le est tirée de dessus le cocon, ioie
tCRe. Seta ertpgia.
ans cette phrase : Feu Grégeois. Sorte d'âr- » GRELOUE.^l , v. a. T. di Ciriir. Q-
Ui ctiomiaire frun^ cU-Hai Un,
GRE
tifice qui brûle même dans l'eau , et dont on
prétend q.ules Grecs se sont servis les pre-
miers. Floco chi brucia su l'aciua.
. G.<E GORIEN, E.kXE, idj. Quis'em-
ploieen ;)j.-iant du chant dEglise , ordonné
par Grégoire premier , et en parlant du Ca-
lendrier roi.irmé par Grégoire XllI , en
ip;. Gr:i.,riaiio.
GREGUE, s. f. Espèce de haut-de-chaus-
se>. Il est vieux ; on ne le dit plus qu'au
pluriel, et dons ii.iel,ni..'s phrases prover ijles.
il a bien mii^ de l'argent dans ses jregues ,
pour dite-, i! s'est bien enrichi. E'i;li j. ben
empito il borsellino. - Il en a dans ses gre-
gues , en parlant d'un homme à qui il est ar-
rive quelque perte , ou quelqu.iccider.t là-
ciieux. Af^r avuto qualche dls§ra\'a ; awr
avuto ta gragnuala addosso. — Tirer ses
gregues ; s'eniuir : et hisser ses firegues en
quelque occasion ; y ."noiirir. Tous ces pro-
verbes sont popjila.res. V. Mourir , fuir.
tf.^liLE , adj. de t. g. Long et menu.
Joti.le i s'-'cili ; dilicato. - Il se dit aussi
d'une voix aigiie et foible. Voce deboli e
acuta , sottile. - Sz dit encore en parlant du
Son d'un cor ou d'une trompette. On.ippeile
ton grêle , le ton le plus haut , et l'on di: ,
sonner du grêle, .icuto ; sottile. - Terme
d'Anal. On appelle intestins grêles , ce. tams
intestins qui ont moins de diamètre que les
autres^ Intestini tenui.
GKÈLE, s. f. Eau qui étant congelée en
l'air par le froid , tombe par grains. Grundi-
ni-'; gragnuola. - lig. Une grêle de coups,
une grêle de^ mousquetades , pour dire , une
grande quantité. Granguola , grandine M bas-
tonate,, d'archihu^iat: , ce.
GRtLE' , Ì.E , part. V. le verbe. - On ap-
pelle vis.ige grêlé , un homme grc'é , un vi-
s.ïge , un homme qui a beaucoup de marques
de petite vé.-oU'. Il est hm. Suitcrato , but-
teroso,; pien dt batteri.
GRELER, , V. impersonnel II se dit quand
li tombe de la grée. Gian injre ; piover gra-
S'iuola; tempistare. — V\ est ..ossi a.a ; 4at.'r
par la grêle. i'IastlUr colla gr. ndine, g as-
tare, — On (Ht qu'un homme a éc- :rtlé ,
pour dire que ses terres ont été gu é.'S. Le
sue possessioni sono state fijicUate,na.:ra;tate
dalla icmpest.:. — On le dit hg. et fjin. pour
dire , qu'il a fuit de grandes perle;, qu'il a
eu de grandes infortunes, .^fir atutoscacco.
~ Terme de Cirier. Réduire la cire fondue en
forme de rubans , semblables à de la faveur.
Hidurrela cira in piccole fettucce. — Grêler
sur 'e persil. 'V. Persil.
GRELET , Terme de Maçon. V. Têtu.
GREH.\ , ou GUERLIN , s. m. Terme
de M„r. Le plus iielit des cables d'un vais-
seau. Gherlino; Gumenettj da rimburchiare le
barche.
GRÈLOIR , s. m. Terme de Cirier. Bassin
de cuivre étamé , dont le fond est percé de
petits trous pour faire tomber la tire sur le
tour , afin de la grêler , de la ru'janer. Co-
latoja, della cera.
GRELON , s. m. Grain de srêle extrê-
mement gros. Gragnuola , grandine grossis-
GRE 3S.5
la cire , la réduire en petits grains pour la
purifier. Ridurie la cera in granelli.
GRELUCrION, s. m. Nom qu'on donne
à l'amant aimé et favorisé secrètement par
une temine qui se fiit p-yer par d'autres
amans.. !l est lam. et libre. lUrtone.
GRE.VIiAL , s. m. .vlorceau d'étoffe qui
fait parue des ornemens pontificaux , et
qu'on met sur les genoux du Rréiat oificiant,
pendant qu'il estasiis. Tovjgiia.
GRÉ.MiL, s. m. Plante que l'on nommi
aussi Herbe aux perles, parce que ses semen-
ces approchent de la ligure d'une perle. Elles
sont diurétiques , et font même sortir le gra-
vier des leins. Migliatole ; litospirmo.
GRENADE , s. f. fruit bon à manger , eC
qui renferme dans son écorce quantité de
graiji, rouges , chacun renfermé dans ime pe-
tite cellule. Granato; melagrano; metag^a-
nata. — Certain petit boul-'tdefer , qui esc
creux et fait en forme de grenade , et v;ui
étjnt chargé de poudre a canon , se jette
avec la main. Granata.
GREN.\DIER , s. m. Arbre qui porte J;:
grenades. Gr.i\ato;milagrano. - On appelle
aussi Grenadier; , les Soldats qui jettent de»
grenades. Granatiere. - Grenadier» achevai;
une Compagi-.ie di Grenadiers à cheval ; une
Compagnie de Grenadiers montés , créée par
Louis XIV , et qui sert avec la Maison du
Roi. Granatieri a cavaîlo.
GRt.MA JIERE , s. f. Gibecière, qui t.\l;
partie de l'éq.-.ipement d'un Grenadier , ec
dans laquelle il porte les grenades. Glberna
dt' granatieri.
GRENADILLE , s. f. Voyez Fleur de la
Passion,
GRE.NAGE , s. m. T. de Poudrier. Action
de former le grain de la poudre à canon.
Granitura ; ^rammento.
GREVAILi 'Ò , . f . Métal réduit enmen.it
gr.-.in;. F-a:.:: ii.
GRENAILLE, Ée , pt.rt. Cranagliato.
GREN AILLER , v. a. Mettre un métal en
petits grains. Grana^liare.
GRE.WAf , s. m. .Pierre précieuse d'un
■■û.ige foncé comme le ijros vin. Granato.
— rruit dont on f.iit un sirop, qui est pro-
pre aux maUdics des pciroquets. Il se trouve
chez tous les Oiseliers. Frutto di cui sift
un sciroppo che giovi alle malattie de' pappa-
GRELOT , s. m. Petite sonnette de mé-
tal, creuse et ronde , dans laquelle il y a
une petite boule aussi de métal qui rend un
Son dés qu'on remue la sonnette. Son.igliuT-
p; sonaglio i son.igiino. - On dit poaulai-
rement , trembler le grelot , pour dire ,
greloter. V. - Attacher le grelot , se dit iig.
etiam. pour dire , faire le premier une chose
qui paroit ditiicile et hasardeuse, .indare in
bocca al Ir-po ; cimentarsi.
GRELOTTER, v. n. Trembler de froid ;
trembler si fort , que les dents claquent l'une
contre l'autre. Tremar di freddo ; tremare a
verga a verga , o come una bubbola ; dibat-
tire i denti i batterla diana.
GKELOU , T. de Citier. V. Greloir,
^ GJiELOUAGE . s, m. Terme de Ciri^r.
de grelouer. Il ridurre la cera in
:ner
gal:i.
GREN.AUT, s, m. Espèce de poisson qui
a la lète fort grjss:;. Muggine.
GRENE', ÉL , part. V, le verbe.
GRE.NELE', ZE , p.irt. V. le verbo.
GRENELKit. v. a. Faire paroitre des ara:,:;
sur quelque chose , principalement sur lé cuir,
comme sur le chagrin Granire.
GRE,\tR, V. n. Produire de la graino ,
rendre beaucoup de grains. Granare ; granire ;
far il granitlo. - V. a. Réduire enivi";
gra-ns. iUdurre in granelli. Grener la poudre i
canon. Ingranire la polvere.
GRF^NETtPIE , s. f. Commerce que f.iit
un .Marchand Grenetier. Commercio , irajica
di biade, o de' biadaiuoli.
GRE.NEriEt, ItRE , s. m. et f. Celui,
celle qui vend des grains et des graines. Uia-
dajuolo ; granaiuolo ; granaiolo. — Gren.?ficr,
est aussi un Officier avi firenier à Sel, qui juge
des différens qui arrivent pour le fait d^s'
Gabelles. Giud'xe che prende cogni-tione d:!lz
liti circa h gabeUe del sale.
GRENETIS , s. m. On appelle ainsi ce
tour fait de petits grain» relevés en bosse a i
bord des médailles , des mo.-.noies. Granitur.i
de [la moneta.
GRENETTES, s. f. pi. Petites graines,
dont les Peintre; en miniature se servent
poiir la co ''eur jaune. On les nomme .lussi
graines d'Avignon, Coccole di spincerfir.o.
GRENIER , s, m. P.irtie la plus h,iu-e
d'unbitiment, destinée ,i serrer les fraina.
Granaio. — On appelle grenier au fb'n , -.i.t
grenier où l'on a accoutumé de serrer !»
(<ji:\. Fenile ; fienile. — Grenier a sel , c',> :
le lieu où l'on soi-r j et où l'on débite le tri
psr sutDrité pui-'liq.i?. .Haga^iino , e gabeiU
C c c
586
GRE
del sale. - ^Crenier à sel , est flussi une Ju-
risdiction où l'on jupe les matières qui re-
f;ardent la Gabelle , la Ferme du sel! Giw
ris^ilione concernente le materie dille gabelle
del sale. — Grenier se dit aussi du j;lus haut
étage d'une maison , et qui est proche des
tuiles. Soffitta. - T. de Mar. Se dit des
pljndies qu'on met au fond de cale et aux
côtés , jusqu'aux fleurs -, quand on veut char-
ger en î;renier , pour mieux conserver )es
marclirndtses. Ca.^sa per caricar a grano , t>
altri generi simili. — Charger un vnìssean,
un b3te;iu de prains en grenier ; le charger
t^c grains sans les mettre dans des sacs. Ca-
ricar a cassât. — On oit aussi fig. d'une pro-
vince , d'un p^ys fertile , dont on tire beau-
coup de blé , que c'est le grenier deî au-
tres provinces. La Siede est le preni r de
rira'ie. La Sicilia è il eranajo celV Italia.
— Kn terme de Drai-erÎe. Grenier ou cb.ine
eux chirdons , c'est le lieu où l'on les con-
serve. Gi3ri:rïa.
GURNOiR , s. m. Lieu d'un moulin à pou-
dre où l'on prene la poudre; se dit ïtussi du
crible dans lequel on la passe, on I.i grene.
J^nogo dove s^ingranlsce la polvere , c'/ vaglio
fie seri-c r ta' uso.
Giv^NOUlLLE. s. f. Pemanim.ll qui vit
ordinairement dans les maraî'^. Rara; ranel-
la ; rair>cchia ; ranocchio. Terme d'Im]^ri-
merie. La p.irtie de la presse qui est dessus
la plrtine.et qui reçoit le pivot de l'jrbre.
Dado dd Pirrone. — Grenouille pêcheuse.
Terme d'ichnol. Ca/an^a. V.
GKENOUILLtR, T. pop. Ivrogner y bu-
VO'er , cho;Mn?r. V.
GRENOUILLERE, s. f. Lieu marécageux
cù les grcnouîHe-^ se retircnN Pantane. - Lieu
«lont l,t si'uation est humide et mal-saine.
L'iO'Q umido , lantanoso. — En ce sens , on
c'.i^t d'une m.ii=(/''i bâtie dnns une situation ma-
réc.ipeu^e , qn'slle est bà'ie d^ns une gre-
r'>uillere ; c;uc c'est une grenouilliere. t'tua
fahhricata in luotio umido , mah'Tno.
GRENOUiLLET. ou SEAU DE SALO-
MON, r. m. l'I.inie qui croît sur les mon-
la^nes et les collines ^ à l-i hauteur d*un?
coudre. Ses feuilles ressemblent à celles du
taurier. II estabstersif et quelque peu astrin-
Rcnt. Sa graine est pursative. Signio di Sa-
lomone ; s;/;itlo santa Maria.
GRENOUILLE TTE , s. f. Plante qui croî:
dans les m.irais. C'est une espèce de renon-
cule, hlcde di l'one.
GRENU, UE , adj. Qui a beaucoup de
grains. 11 ne se dit que des fromcns , sejejes e"
orges , etc. Granato; che ha d' molti prant ,
granoso ; picn di granelli. - P se dir fìg. de
certains cuirs dont le grain est beau tt pressé.
GREQUE, s. f. Terme de Relieur. Petite
scie nour greqtier les livre;. 5f^d a rr.ano.
GREQUEK, V. ^. Ter me dt Relieur. Qokx-
per un livre sur le dos avec la grenue ,
flt rcs qu'on a plié le papier. Sitare t libri sul
GRFS, ^. m. Pierre composée He crains
de s:ib!e plus ou moins fins. Pietra higia. -
Sorte de poterie de terre , fabriquée avec
ime glaise naturellement mê'ée d'un sable fin.
l'Jle se trouve en Normnndie , où Yon en
fait des cruches , dos bour''illeç , des pots ,
etc. Sorta di stoviglia fihr-cata con creta
renosa. — 'l'enne de Vétérle. Les grosses
ritnîs d'en-h.iul d*un sant^'ier , (jui touchent
et frnv^nt contro lo" défenses. Ganasce.
CRÉSER. GRESILLER, ou CROISER ,
V. n. Terme de Vier'cr F.Tçonncr le verre
svoc le grésoir. Rodere il vetro cûl grisa-
tcjo. ,
C;RÉSIL ► !»^ m. Petite trrèle fort menu?
f t fort dure. Neve forre ; nere diacciati. —
En trme de Marchands ; Cfé^ì] , Oreisil et
|;ro5Ìl , rVst du verre cassé , ou du verre en
pou'-e. Rottame di vetro.
GKF.'SlLLir , ÉE, part. V. Tr verbe.
GRE'SILLEMFNT , s. m. Ac^lon de gré-
si'Ie.^ ou état de ce q i est grésillé. N<*0Jo ;
G R I
GRE'SILLER, v. imp. Qui n*a d'usage
qu'en parlant du gré-.il qui tombe. Nevicare.
— Faire que quelque chose se fronce , se
rétrécisse , se racornisse , se retire. Le feu
a grésillé ce parchemin. Le soleil grésillera
ces fleurs, si vous ne les couvrez. Àj;grovi-
gliare. — En Terme de Vitrier. V-Greser. -
Fer grésillé est celui que le feu a réduit
comme par petits morceaux. Ferro bruc-
ciato.
GKE'SILLON, s. m. Terme d^ Boulang.
V. Gru.u..
GRE'SILLONNER . v. n. Term- peuusité.
Il exprime le cri du Grillon. Lo stridere
del grillo.
(;RE'S0IR. s. rr^. Terme de Vitrier. Outil
dont on se sert pour rogner les extrémités
d'un carreau de verre. Grtsatojo ; topo ;
cane i mortctîo. — En Terme de Diaman-
taire y ec. r.t^risoir. TagHajuola.
G-KE-SOL , T. de Musique, par lequel
on désigne '.-. note Sol. Gisolrcutic.
GRESSLRIE , s- f- Nom collectif. Pierres
degrés mises en œuvre. Pietra b'g'a messa
in òpera. — des pots , des cruches , des va-
ses , etc. f.iits de grès. Stoviglie fatte con creta
renosa.
G.KEVE , s. f. Lieu uni et pl.it, couvert
de gr.rvier, de siihle, le long de la mer, ou
d'une gr.mde rivière. Spiaggia ; greto. — V
y a une place publique à Paris , qu'on nomme
la Greve , )iarce qu'elle est le long du bord
de laS?ine; et c'est un des lieux où l'on fait
les exécutions. Fia\ia pubblica in Parigi ,
dove If sQ'jliono giustiziare i del-njuenti. —
Crevé , tenne d* Anatomie. La portion maî-
e-e de la jambe et qui en fait le devant.
Stinco.
GREVE' , ÉE , part. V. le verbe. - Terme
de Jurispr. On dit de celui qui eu héritier
ou légataire à charge de substitiuion , qu'il
est grevé de substitution. Gravato j con ob-
htÌ!^o âi sofùut^ione.
GREVER, v. a. Léser, faire t.- ■ t^appor-
tcr du domm 'ge. Nuocere ; darineggicrt \ dan-
nificarc ; mjnomzrr^.r/:: ; far danno o torto.
GRÎBANE. s. f. Terme de Ma-ine. Sort?
de b.ir^;u(" ordinairement bâtie à sole, et qui
est dfp.iii trente jusnu*d soixante tonneaux.
Grihana.
GRIBLETTE . s. f. Petit morceau de
porc frais ou s.i'é , de veau , de volaille , rrc.
fort mince, haché , battu et envelopné de
petites tranches de lard, et qu'on met rôtir sur
le gril. T-racciuola di porco lardellata ed ar-
ro'fira m la gratella.
G'ilBOUlLLAGE , s. m. T. Bas et pop.
V. Griffon. a-e, biirbouillaEP.
GRIBf )UILi ETTE , s. f. Jeu H'enFans.
feter quelque chose à la enhiniillette ; la je-
ter ;ìu milieu d'iinc rroupe d'enfsn*. , qui cher-
chent à s'en saisir. !' es* fam- Sorta di giuoco
fanciullesco y che si fa col gerfar alcuna cosa
in f^e^yo a^ un gruppo d^ ragaxn.
GRIBOURI.s.m Trm d^nsectol. Syn.
deroune-hourgecn. Lise». V.
GRIECHE, adj. de'-, g. Rude , piquant.
Ortie erîeche. Ortica punge-.îe. — Se dit aussi
d'une pie plus ne'ite ^.le les aufires , qui est
fort criarde- ralcinello. — fi::, on appelle nie
grieche , une femme d'humeur aigre et que-
rcMcusc. Donna di cattivo umore , sgrldatrice,
mnatfahiL- , inrof'thiie.
GKftF, s. m. Dommage que l'on reçoit ,
lésion que l'on souffre en quehnie chose.
lurfo; danno , pregiudizio- - La •.)lainte que
Ton f.iic pour lo dommage reçu. {Querela ; do-
rïian\e per un danno ^ o torto ricev'iro. — T. de
Prat. On apneile griefs , les écritures qui?
l'on f.iit pour montrer en quoi on a été lésé
pir un« sentence dont on est appellant. *^f-
tl ^ o scr'Hure , o rimostrarle contenenti le
rngionî' . per cui si vuol apyelhrc da una Sen~
ter.-^n che si prt^tcnde les'va , o pravitoria,
GRIEF , GRIEVE, adj. Gmnd et fàcbeux-
Grave ; g'-ande ; doloroso ; fastl.loso ; pcric9'
lo'.fì. - l! <:!''n'rie encore Fni>rme. V.
GKIE'VE.MENT , adv. D'une manière
Critvf, exvcssivcrnent, Gruyemintt*
ORI ]
GRIE'VETE', s. f. Enormké , atrocità.
Gr>ivc-^;^a i enormità d*ua diluto , A^un pa-
g'kIKFADE , s. f. Coup (te griffe. 11 se dii
en fauconnerie , de la blessure que fait ur
fiseauonî'd avec ses serres, rcritu cht ft.
l'uccd'o cl prtAn ferendo coHi artìgli.
(■GRIFFE , s. f. Ongle ero hii et pointu d<
certains rnimaux , tels que le ti^re , le lion,,
le clirt , etc. ou d'un oi>eau de i-roie, com-
me IVî'srvier , le fa.icon , etc. Artiglio •
\anpd : branca ; rampa. - \\ se dit fie. ri,
pouvoir qu'un homme exerce injustemom
un au^re , de la rapacité des gen^de ci' .
etc. Hranca ; artiglio. - fis. et fam. D. i,
un coup de griffe à quelqu'un » îui duimc:
de la griffe; lui rendre quelque mauvais of
fice , et particulièrement pjr des discours dé'
sav.in'.iseux. Diss:ryire ataino itijrlandont
GRIFFE', ÉE, part. V. le verbe.
OiUFFER, V. a. T. de Faucon. Prendr
avec la qriffe. Athrancm ; artjsl^an ; I
SÎ'ar Colle hranclie . colli arti^^lj ; as!)hciiii:
glî^re i gh:nnlr colle branche.
GRIFFON , s. m. Oise.m de proie s-t,
bl.iblc à l'aigle. Grifone ; g-iffl. - Ai„- ,
n.bileus, moi-ié aigle et rooi'ié lion. O
emploie ce mot dan> lelBlason. Grifone, l'on
d'or au e'iffonde sable.
C'ÎIFFONNAGE, s. m. Ecriture si m,
forint*e , qu'il est presque impossible de 1
lire. .<:carabocch:o.
GRlFFONNr^', et:, p.'tt. V. le verbe.
GKIFFONNF.R ,,v. a. Ecrire mal , et ,l\i
caractère très-dilïicile à lire , tel qu'est ce'
dcs.Sergens et des gens de l'ratique. 5c,i',
r.if^occhlare ; schiccherare. — Dessiner gru ,
rement ciuelque chose. Scarabocchia e ; sci u
durate.
GRIGNON.s. m. Morceau de rentimm
du pain du coté qvi'il est le plus cuit. Orile
ciò', crosta dì fan: p'ù Cotta.
G'KÌNOrE', ÉE , part. V. rerhe.
GRIGNOTEX, v. n. Manger douc^.ncr
en rongear.r. Rosicchiare: shoccoiice/'.Tr
fìg. et pop. Faire quelque petit pro.'lr '
une affaire. Buscare ; rosicchiare ; cavcr
che utile.
GRIGOUi s. m. Ungredin, un m'iL.
qui n'a pas de quoi vivre * ou celui q r
de quoi vivre , fait le tt.ieux , et vit
manière sordide. II est fam. Guidone ; ^.j ■
guitto ; piccaro ; p'toeco.
C;RIL, s. m. (l'L ne se prononce
dans le discours familier, et se mouille ,
on le prononce. ) Ustensile de cuisine q.i .
fait de pl.i. leurs verges de fer mises eircT.ii
à quelque distance l'une de l'autre , et '.ur I
quel on fti' rôtir de la viande ou du poisio)
G''^t.: i^rat^lfa ; gr.uico'a.
GRILLADE , s. f. M,iuière d'appr^
certaines viandes eu les g^i'lan^ // cu.'C
la sratc'.U. — Il se dit aussi des viandc<
lées. Carbonata ; braec/iwle arrostite fii
gratella. — Faire gri'lade; mettre sur le r.
des cuisses dp poulet , de perdrix , et au'
choses semblables qui sont 'lé)à rô'ies. f
riscaldar.: , o abbrustiarc su la gratella can
GRILLAGE , s. m. Opération d- Mt;a
lurgie . nui consiste à faire passer le mmir.
par plusieurs feux , avant que df le faire io:
dre. Cn'r-i-a dil minerale. - Grilbge. T. .
.'iernir. Fils de fer entrelace. Ingraticolato i
fil d, f.:r,o.
GRILLE , s. f. Plusieurs b,itTe.iux de bo
ou de fer, se traversant les uns les autre;
pour empêcher qu'on ne passe par une tu
nêtre , ou par une autre ouverture. (?/',itc[
graticola ; Inferriata ; in ferriata iingraticol t
m«Wi Grille coudée. F:n:stra ing'noceh'ali
- On appelle dans les Couv-nv de filles
grille , un-? sorte de p-ille en petits carresi j
fort serrés , qui est d.ins les parloirs des RM
ligieuses. Or.ita; ferrata. Et on ai.pcHe »
so'nmi-nt !• parloir , grille. Cr.ir<i ; parlate; ]
- Griile de fer; toute clôture de fer qui f
ornée, e' q'ii dans une maison sépare 1 1
cours des yaàins.Firrata ; ferriata ; inftntiu
G R I
On appelle aussi grille , àim les Couvent \
; filles , un treillis de fer maillé de trois à
latre pouces de jour , qui sépare le chaur
s Religieuses d'avec le chœur ou la net de
ir £§lise. Lasraia ; la ferrata del Coro. -
n appaile grille, ctoriile de feu, tr^iicu
Jtre clieneti atcachés ensemble à quelque
.tance l'un de l'dU re ,ivcc u.Te barre de
r. AUri o capifuoctii 'loj^^j. — Grille , se
; encore des barres de ter sur lesquelles ou
:ce le charbon d,-ins un fourneau aa-desiui
cendrier. G-ar^Ua. — Grille , est d-ins un
J de Paume , ime espèce de fenêtre carrée ,
.i est sous le bout du toit hors du service,
élevée à deux pieds de terre. Fincs!,'.i m-
■riaia d^l giuoco àclla palla a corda. —
•ille , en termes de Chancellerie, est un
r.ip!ie en forme de grille , que les Secrc-
res du Roi , qui ont à signer quelques let-
îs , mettent au-devant des paraphes parti-
'lers , dont ils se servent dansleur sign.iture
rticujcre. G'urisori cht fanno i Ktgj icgn-
7 r.d sutto'Crivcn alcuna cosa — T. de
is^.-i . Il se dit d e certains barre jux qui sont
a visière d'un heaume , qui empêchent que
-i yeu.x du Chevalier ne soient offensés. Cra-
GRILLE', ÉE , part. V. le verbe.
GRILLER, V. a. Rôtir sur le gnl. Arrô-
[ri su la sjulU. — 11 se dit aus.i de ce
i a été brù.é pour être trop près du feu.
•rasure ; bruciare. — On dit aussi , la
ande ardeur du soleil a f rillé toutes les vi-
es, toutes les herbes. Arrostire; cuoarc;
irdcre. — 11 est aussi neutre et on dit ris.
fam. je grille d'impatience , ou absolu-
;iit , je grille , pour dire , je meurs , je brûle
impatience. Io muujo , io ardo d'impa-jitn-
, di yuclia. - oriller, fermer avec une
ille. Mt/rsri una ferriata , unagrata. - fam.
■iller une h!le ; la foire Religieuse. Far mo-
ia ; chiudere in un cliiostro.
3R1LLET , s. m. oj GRILLETTE , s. f.
de Blason, donnette ronde qu'on m^t au
u des chiens et «ux jambes des oiseaux de
0'?. S^nag^io.
"", ;;;LLETE' , ée , atlj. T. de Blason. Il se
;:;ì oiseaux de proie qui ont aux pieds
i^ : inertes. Sonrr^lijto,
QRILLON, s. m. Petit insecte, qui est une
e de cigale, aimant les lieiix chauds,
^ ■" '" ' "t perçant. Grillo,
(■
Grillons , T. de Valais. C'ord'olettes a sërl
ries doigts aux criminels. Funicelle con cui
stringono le dita h' rei yer ùrar loro di bocca
GRI-VlACE , s. f. Contorsion du visage
te souvent-par affectation. Morjia ; contar-
ine di bocca. - fij. feinte , Dissimulation.
. - Faire la grim.nce à quelqu'un ; lui faire
luvaise mine, maavais accueil. Fjr cj«iij
coslietiia. - On dit encore fìg. d'un collet,
m habit, etc. qu'il fait la grimace, pour
,-e Grimacer. V. - On appelle aussi, gri-
ice, une boite dont le dessus est une es-
ce de peloton où l'on met des épingles
:alolaoiuanclaletto da spilli.
GRIMACER , V. n. Faire des grimaces.
'' '"O'fii . smorfie , contorsioni dt volto.
ng. Un collet , un habit grimace , pour
te, qu'i's lont quelque mauvais pli. Far
ttive pieglie i non campe^^iar bene ; non istar
Gàl.MAClER , 1ERE, adj. et subst. Qui
it ordinairement des grimaces. Smor-
"0 ; cite fa murfie , contorsioni. — fig. Hypo-
Ite. V.
GillMAUD , s. m. On appelle ainsi par
epris d.ins les Collèges , les éc .liers des
isses classes. Scolaretto ; rasarti delle scuole
seriori.
GRIME , s. m. T. méprisant , qui se dit
■'r-E^l'il-??.",''^"- 1' "' ''■""• Scolaretto.
^OKlMhLlN , s. m. Terme qui se dit
un petit garçon par mépris. Babbuino ;
mboccip ; manamarrone. - Joueur qui
,rae toujours fort petit jeu, et fort mesqui-
ement. Giocatore che gioca foce e con ti-
G R I
GRIMF.LINAGE , s. m. Petit jeu oOi
i on ne tuit que ariroeliner. Giuoco di poca
consi,ier.ii:ont. -Petit gain qu'on lait , qu'on
ménage d.uis quelque aiViire , dans quel-
que marché. Guadagniii^o ; piccolo £Ui(-
GRI.VIELINER , y. n. Jouer mesquine-
ment et iietit jeu. Giuoccar pacco e con ti'
more. - taire quelque petit gain, mènager
quelque petit pruht dans un- marche , dins
une artjire. Il est fam. Far un pialch: pic-
colo guadagno. En ce sens , il est iiuelque-
tois actif.
G.KIMOiSE, s. m. Livre dont on dit que
les .«iasicieus se servent pour évoquer les
démons ; etc. Libro IH ma^ia. - On dit fig-
et pop. qu'un homme sait le gcirooire , en-
tend le grimoire , pour dire , qu'il est habile
dans le> choses dont il se mèle. .Esser va-
lente , esser capace , desfo in ugni cosa. - On
appelle hg. et fam. grimoire , Aes discours
obocurs , ou des écritures tfiiScilcs à lire.
Oiscursi oscuri ; cifre , o scritti emblematici ,
GRIMPER, V. n. Cravir , monter à quel-
que endroit , en s'aidaut des pieds et des
mains. Arrampicarsi i inerpicarsi; ranipicarsi ;
aggrapparsi ; rtp'.re. - Grimper , se dit fig.
des lieux hauts , où l'on monte avec peine.
ôalire a stento ; ctmniinar per l' erta : ripire :
arpicarsi.
GKl.vlPEREAU , s. m. Torchepot; pic
cendré. Pjiit oiseau qui ne pèse p,is une
once , qiu grimpe sur les arbres de or.in-
-.he en branche, liampichino , nicchio "rii-io.
GRINCEMENT, s. m. Serrement "de
nents , l'action de grincer les cents. Stridor
GkINCER, V. a. Grincer les dents ; les
serrer ies unes contre les autres , ou de dou-
leur , eu de colere , en retirant les lèvres ,
et avec quelque frissonnement. Digr,r;narei
denti ^ ringhiare , strider co' denti, - Grmcer
( . de boulanger , dont ils se servent-, pour
dire , que la croûte du pain est éraillée et
inégale, lar bruita corteccia.
GRINGOLE', ÉE, adj.I». de Blason. Se
dit des pièces terminées en têtes de serpent.
ierpent,/ero. ^
GRINGOTTER, V. n. Fredonner. Il se
dit proprement des petits oiseaux. G .irrire ;
sjnnguellare ; canticchiare. V. Fredonner.
- 11 se dit par plaisanterie , des homme» qui
fredonnent mal. Cantacchiare.
GiUNGUENAUDE , s. f. Petite ordure
.u s attache aux émonct jires et ailleurs par
la^proprèté. Sudiciume; pillacchera.
GRINGUENOTER , v. n. f. peu usité.
V. Gringotter.
GRIOTTE , s. f. Espèce de cerise A cour-
te queue , grosse et noirâtre , plus douce que
les autres. Visciota ; amarasca ; marasca.
Celles qu'on appelle en Italien Agriotta , se
nomment a Paris du nom générique de 'ce-
rises. - Espèce de marbre tacheté de roi.ge
et de brun. Mschio o mistio.
GRlOrritR , s. m. Arbre qui porte des
griottes. Amarasco , marasco : viscio'o
GRIP ou GRiPE , s. m. T. de Mur.
On appelloitamsi autrefois un petit bâtiment
que I on equipoit pour aller en course tel
qu'est aujourd'hui le Brigantin. Grippo.
GRIPELLER , se gripelles., v.r. T. Je
Tisserand. Se froncer, se crêper. Incresparsi,
agsrin^arsi.
GRIPPE , s. f. Fantaisie , goût capricieux.
Il est fam. biwarria ; ticchio ; capriccio ; gril-
lo; umore; fantasticaggine - Se prendre de
grippo contre quelqu'un ; se prevenir défa-
vorablement et Sins raison. Torsi , o torre
o prender in urto alcuno.
GRIPPE', £E, part. V. le verbe.
GRIPPER , V. a. Attraper , ravir subtile-
ment. Il se dit proprement du chat et de
quelques autres animaux. Adunghiare ; ar-
raffare ; arrappare ; aggaffart ; arranfiare ;
acchiappare ; ghermire. - 11 se dit tìg. et
pop. des hommes qui ravissent le bicnd'au-
truit. Rubare ; arrafare. - Qn dit aussi fao).
, , G R î 3^7
que les Sergens ont grippé tm homme. Gher-
mire i aeciapp.,re ; arr.iffare ; adunghiare.
- v-,r. Se ret.rer , se froncer. Jl se dit
des t^Mt%. Raggrinzarsi , t.icre,parsì.~ f,s.
Sa mettre for-ement quelque fantai.ie dans
in \Jmôr '""''I"'"'"''' '> ""biii^.irrire i ficcarsi
l??^h-^°^ 'I- "-• Celui qui est chargé
par les Rentiers , de recevoir leurs rentes
moyeunanr une légère remise 11 est fam!
Rtscottiscedel' altrui entrate , che si conten-
ta di poco per ta sua ope-a.
GRlPy.KE, s. f. r. de Manufacture en
soie. Ueiaut quon remarque a certains da-
mas qui paraissent froissés en quelques en-
droit , lorqa'ds sont levés de dessus le
rouleau ; ce qui s'appelle en manufacture
Gruiper. Crespa o grlxja.
-/,'■* ' .'• ™- '-■' eouleur
-/■";■" 'i ■'"'"■ '-■' touleur grise. U bigio-,
■j color bigio, -ans cendri Higio cenerò^
gioia, crii brun. Gris de mure, digio nero ;
g-!gio. - On appelle gris de perle , une sortï
de couleur gn.e qui a un certain éclat da
banc c.mmeles perles. Perlaio. Et gris de
dm, un sns me:e de rouge. Gridellino. - O.i
cit qad tait gris , qu'il fait un temps gris ,
Î?Z T ' ''"/ '* '^"VP' "f couvert et
froid. _ Te.7,po fosco , torb.da e freddo. - On
ait G un homme a demi-ivre . qu'il est
gris , un peu gris. Esser brillo , ciuschero :
alvianto a.to dal vino. - Verd-de-gris , li
rouiue verre qui s'engendre sur le cuivre.
L'^""?",'" ~ f'*"' Sris , sorte de fourru-
dossif " ""■■ *" 6'''^- ^'''>'' ' """ ■•
mif;»'^ \ """^ ■ -"*' ,Q^'' ^^ <i« "'-'leur
H,V.^„ ''' X "S' "],?"is,<le '•'iinc et de noir.
K'/.'o. - On dit d'un homme , quii est ton'
gris , po ,r dire, qu'il a de chevcu-i gris Ca-
nuto; incmiitito. - En termes d'Imprimerie .
sur le bois , avec des ornemens et des fi-
gures i^ettere d int.iglio in legno. - Ci
appelle vin gris , un vin fort paillet. V. ce
"grisaille s. f. T. de Peint. Façoa
de peindre avec deux couleurs, l'une claiîe .
lautre brune. Chiaroscu-o ; di color b'-'r
- Melange de cheveux bruns et de cheveuic
blancs dont on fjit.des perruques. Mesco'anja
dicapcgh b:.tnch, e castagri, o scuri.
GRISAILLE', ÉE, part. V le verh-
^ GrtlSAILLER , V. a. Barbouiller de" gris.
finger di b.gio. ^
gr^.'^B^^Jw/ ' ^'''' ''' '■ ^' '2"' tî^-e s"f le
L,Knt,i<, V a. faire boire quelqu'un ius-
qu a le rendre demi-ivre Innebbriare. V. Eni-
vrer. - 11 se d,t aussi réc. Pour peu qu'il
boive il se grise. Per pocco ch' ei beva egli
s innebbria. '
GRISETTE, s. f. Sorte d'étoffe grise dé
peu de valeur. Grisçtto. Specie di drappo of.
Umano. - Jeune hlle ou jeune femme do
mediocre condition. Donnicciuole ; donn-
rlT •■ '''''""■ ~ ^r''^"'-'- T- i'àrnitohi.
t-ocfiesis ou grosse aiouette hupée , du Sé-
GRISETTIER s. m. T. inusitl. Qui fait
lamoureiix des femmes du bas du peuple.
Mmante di donniciuole , di femmine volgari e
^;GKÌS0LER, v.n. T. de Province. Il se
lodòla l'^l-^uette. Il cantare delia
GRISON , ONNE , adi. et subst. Oui e^t
gris. Il ne se dit que du poil, ou de"s per-
sonnes par rapport au poil. Canuto ; vecchie.
- Homme de livree qu'on lait hab.ller de gris
pour I employer a des commissions secrettes
icrvitare travestito con abito di livrea b,-ia.
V Ane'''' '"'''"'■ "" ^"^ ' "" S""""-
GRISONNER . V. n. Devenir grison
commencer a avoir des cheveux blancs
Incanutire; imbiancar per vecchiaia : faisi
canuto. ' ' '
GRIVE , s. f, cerre^d'oiseau dgnt en dii-
Ccc i
388
GRÒ
iinRue quatre es|,'èces , savoir, laDriine, !a
Crive , lii Litorne et le Mauvi!. On démine
proprement par le nom de crive ceMe qu'on
nomine eri Ini:;» petite maneeuse de cut >
quoiqu'elle n'en m.ir,je poin' : elle n'a ite
ainsi appe'Iée nue p.irce qu'elle rcssemb'e
heaucoup à la Dr.iine , qui mance réellement
du gui. Tordo commune o mexxtino , vul^ri-
rem?nt. lordo bortjccìo ^ e turdo nostra^'.
En Lombardie, Tordo vìscada. Dans l.s
Alpes , Ziccliio. V. Litorne , Mauvais, - cri-
ve de vigne. V. M.'nvis, - La erande ftrive
de puì qui se nomme Draine. Drenne ou Siser-
re. V. ce dernier mot. — crive. T. d'ichiyol.
V. Tourd.^
GRIVELÉ . ÉE , part. V. le verbe. - ad).
Tacheté, mèld de i;ris et de b! me. Picciuolo ;
mtTccfùato dì l'ilio e di bìjrìco.
Gi<IVELC'E , s. f. Prolit illlite qu'on fait
dans un emploi , dans une charee. Furto ,
ladropccchio , siiadai;no Illecito clic si fa neW
£mtnl!Ù't^a\ion rf' una carica.
GRIVELER , V. a. F.iire quelques petits
profits illicites dans un emploi , dans une
charse. Il est fam. Rubare ; rubacchiare ; far
guaUsnl illeciti,
GRIVELERIE , s. f. Action de griveler.
On .'It su.'.l crivelce. V.
GRIVELEU;;. , s. m. Qui f,'it des erive-
M-^^. Furbo i ladroncello; che fa guàdasn,
' GRi'VETTE , s. f. T. d'Omiihol. Mau-
vis. V.
GRIVOIS , s. f. Terme qui so dit d'un
drille , qui aime à se rciouir ; soldat qui est
éveille et alerte. Buon compagno , disinvolto ^
accorto.
GRH'^OISE , s. m. Vivandière , ou autre
femme G'..rmée qui est d'une humeur fibre et
hardie. D'j'tna sfacciata^ ardita .baldanuf
sa ; .'eualdrinel!;t.
GROGrfARU , ARD5 , s. m. et f. T. inu-
sité. Qui gronde ; qui est chagrin , mécon-
tent , qui se i'l.''"f nela moindre chose, S^ri-
AatJ^re \ ranpcsr..i[orc ; malcontento.
G;10GN1- , s. f. r. bas et inusité. Mécon-
tentement, chagrin. V.
GROGNEMENT, s. m. Cri de pour-
ceaux. Grugnito, - Il se dit aussi fig. des
personnes , dans le style fam. Borbotta- \
men'n ; borbosliainento ; O'rata ; querimonia,
GROGNER, v.n. Il se dit proprement]
ou cri du cochon. Grignire; grugnare, - !!
signifie fig. et fam. Faire un bruit sourd à
peu près serablable à celui du cochcn ; té-
fnoigner par un bruit ^ sof.rd et entre sei
dents qu'on a quelque mécontentement. Bor*
bottare ; gorgogliare ; brontolare , ec. V.
Gronder.
GROGNF.UR , EtJSE , adì. Use tlit d'une
personne qui grogne par chagrin, par niécon-
tentcment. Il est f-nm. Sus'irrom; querulo;
rarT7i-ornoso;borbcttator-;horbotoneigarreyijle-y
bufonchino ; calabrone.
GROIN , s. m. Museau de cochon. Grugno;
grifo.
(;R0I<;FR, r. d.- vitrier. V. Gréser.
G ROI. IF, , V. Freux.
GROMMELER , v. Murmurer, se plain-
dre entre ses dents quand on est fâché. 11 est
fam. Borbottare , ce. V. oronder.
GRONDAULE , ad), de t. g. T. inusité.
Oui mérite d-ètrc grondé. Riprensibile i ri-
prendtvoli
GRON!)E. £r:,nart.V. le verbe.
GRONDE (ENT. s. m. T. inusité. Bruit
SOird. Bnnto'anento; mormoramento.
GRONDER , v. n. Murmurer , se pi. indre
entre ses dents. Borbottare ; bufonchiare ;
f.atare; bif.mchlarc ; brontolare; parlar fra l
denti ; dir i paternostri della bertuccia ; aver
il calabrone nel fiasco. - On dit hg. que le
tonnerre cronde , pour dire , qu'il fait v\\
bruit scurri' <^ps Ta nne. Et dans le mtme
sens, l'orajc groode.. Mormoreggiare ; scnp.
^iare ; ron:uregg:.:re. — Gronder , v. a. Gour-
inander de pnroles. S;ridart\ riprendere con
minacce ; garrire ; b'dvare j fl;r.h\ttarc } rarn-
fo^nare; rabfujarex
GRÒ
GF.ONDERMv', s. f. Criail'.erie , reprìmati- j
de qu'on fait en colere- Hmvata-., sprìdamcn-
lo ; garrimcnto ; rif-rensìone ; shrisliatura ;
rimprovero ; rtihu^o ; rampogna.
GRONDEUR, EUSF., 'adi. et subst. Fâ-
cheux, qui aime :i t^ronder. Garriicrci sgri-
daiffc. — Grondeur, sor:e de poìsscn. V.
Rouler.
Gà\O.S, s. m. La partie l.i pluî grosse de quel-
que ciioiç. Ainsi on dit , les gros de l'arbre,
pour dire , \i\ \y\xi'^i !.i plus grosse de l'arbre ,
le trunc rie P^rbre. Ilgros-:o, il tronco d^ un
albero. - Le gros de T-rniée » pour dire , la
principale pr.rtie de l'^irimce. Il grosso dell*
esercito, - Le gros du monde , pour dire , la
plus grande parcie du monde. La maggior
parte \ il massior numero. — Ce qu'il y a de
principal et de plus considcmhie , et il est
opposé à dérail. Crosso -^ il principale \ îl più
notabile -y il più esicnfiale. — Le gr-»? d'un
vaissGiiU, T. di Mar. C'est le milieu du vais-
seau. La panda , il curpo dì un basiimcntù.
- Le gros , en parlant d'une ctrrp , est op-
posé à revenu casuel , et se on d'an revenu
fixe et certain attaché aune cure. Reddito
jìsso. — En parlant d'une prébende -, \\ est
opposé A distribution manuelle , et se dit de
revenu prmcip.il qu'un Chancîne tire de sa
prébende. Reddito annesso ad una prebenda.
- Gros , se dit aussi du droit que Ton pnye
aux F:-'rmiers des Aides i)Our ch-nque muid de
vin que l'on vend en gros. Daiio che pesaci j
perla vendita ccl vino all' ingrosso. — nrosde !
Niiples , eros de Tours , ccrtjnies étoftes de j
soie que l'on fait à Napics et i\ Tours , qui
sent ïin peu plus fortes que le taffetas ord!-
nnire. c-ossagrjna ; grossa di rourj. — La hui-
tième partie d'une once; une drachme, Vn
C'OSSO i una dramma, — Gros , adv. Beaucoup
d'.irç^ent sur une carte. Giocar grosso. — prov.
et ti^. Coucher c^ros ; dire av.mcer quelque
chose de fort , d'excessif , d'exorbitant. Of-
ùnr: , esibir molto , dire , aisertr gran cose,
cose straordinarie. Risquer beaucoup. Arri-
schi^r molto, - En gros , adv, Ï1 se dit par
opposition à en dé^a^I. In grosso : in digrosso ;
I al'alar^a ; ali* ingrosso. — f.UTì. Tout en t^ros,
jadv. Seulement. V. - T. de Comm. P'ciire
I mf'nnoie de billon dont la valeur varie selon
I les lieux. Crosso^
GROS » GROSSE , adj. Qui a beaucoup de
f circonférence et de volume. Il esc oppose à
Alenu. 6Vûj:^o, et quelquefois GrJnJi.-(^roç-_
se , en parlant d'une femme, signifie quel-'
3 uefjis enceinte; et c'est dons ce sensqu'on
it y une envie de femme grosse. Ln distinc-
tion que l'usat^e a mise dans le mot de pres-
se, en parlant d'une femme , c'est que toutes
les fois que l'iidiectif grosse suit immédiate-
ment le sub^iî.intif femme, il sicn'fîe en-
ceinte , et que hors dt là il n*a point d'nu're
Ì sifj;niricati'^n que celle du mas ulin. Donna
gravida , intinta ^ pretina. — fi^. et fam Etre
gros de savoir, de taire, de dire quelque
chose , etc. en .<v jir une extrême envie. Ay^r
r;ran voglia j sommo desiderio , brama straor-
dinaria. — fam. Avoir lesycux gros ; avoirles
yeux bouffis, on d'.ivoi'- pleuré, ou de n'a-
voir pas assez dormi. Aver gli ^cchi p.onfì.
- Avoir les yeux gros de lar-nes ; lorsqii?
les larmes viennent aux yeux en nbondiinre.
et qu'on lev veut retenir. Aver g'i occhi p'enî
u molli di lagrime. - Oros , se dit aussi d'un
tout composé d'un grand nombre ou d'un
praiid amas de plusieurs choses , et il est op-
posé à Petit. Grosso; grinde, ~ On dit en
friit di" bâtiment , le eros mur , les gros murî .
p.ir opposi'ion aux murs qui ne sont que de
cloisonn."ge. Le muragUi maestre. — Gros ,
signifie jiussi épais , et est opposé à délié ,
déTîf;it. Grotfo; grossolano. ~ Grosse viande^
la vî'nnde de boucherie. Carne grossa i came
di macello. — Gros lourdaud , gros anim.'tl ,
grosse bête ; un homme fort stiipide , mal-
a.droi*. Asinacdo ; bestiaccia ; bahhacciom ;
balordaccio, - Gros , se dit aussi de c ertaines
choses, pour marquer qu'elles sont considé-
rables ) et c^u'cllgj vont au-delà du médiocre
G R o
et de l'ordinaire. Grosso; grande ; numi
roso ; str.iordin.jrio, — Un gros péché ,• un n
che grave. Une grosse fièvre ; une fièvre foi
violente. Peccaro grave; una grossa febbre
— Grosse querelle , grosses parole; j une qut
relie considérable , des paroles iniurieuse;
Gran rissa ; parole ingiuriose , villane. - C
dit à 1.1 Mer , un gros rems , pour dire , u
mauvais tems , un temç f.àcheux , un ten
orageu.\. Tempo grosso , burrascoso ; gros.
mare, - On dit aussi , que la mer est grosse
pour dire , qu'elle est ag:tée ; et que la riviêi
est grosse , pour dire, qu'elle est enfléep:
les pluies et par la fonte des neiges. Il mart
grosso , é gonfio ler la tempesta ; è agitato ;
in tempesta ; Il fiume è ingrossato. - Mettre
ìa grosse aventure, et absolument à lagross
V. Aventure.
GUO'>-BEC, s. m. T.d'Ornithol.Zi^i
de moineau ou de pinçon oui a le bec fc
eros. Gros-bec ordinaire, progne o fruso
comune. Gros-bec de 1? Chine- V. Oiseau
ris; Grus-hcc du Mexique. Cardinale sen
cresta dei Messico, e del gran Para nelHrasii
GROSEILLE , s, m. Petit fruit bon à ma
ger , un peu acide , qui vient par grappe:
un petit iuiirisseau./i!r7i,.. - On appelle au
f.rosiille , un autre fruit vert plus gros q
les groseilles bl-nchei et que les rouses , t
vient sur un petit arbrisseau ulein de piquai
V.a spina,^
GRi.)SriLLER, s. m. Arbrisseau quîpo:
des grosei les. Rbes; uva sprna, I
GROilL, s. m. T, de Verrerie. Recouif
ou verre cajsé en petits morce.iux qu'f
renvoie  la verrerie pour y être refon't'
Ho'tame. t
G.<0>SE, s. f. Douze douzaines de cf
taines marcinndises. Grossa; dod:ei doWii
-Une grosse de soie; douïe doui inesd'écl
veaux de suie. Grossa; doj'ci domine di ni
tassine di seta. — Grosse, s-gn-Hp aussi l'iì
pédition en parchemin ou en panier, d'i
obligation, d'un contrat, etc. Copia d'une
tratto y ce. On ditJussi , l.i grosse d'tm inv
taire , b grosse d'une production. Copia i
inventario , ec.
GROi-SERIE, s. f. Nom générique
gros ouvrigcs qae font les Taillandit
Grosseria di ferro, — O.i dit d'un M^rch.
end
que la grosserie. E^li vende solamenee i
GROSSESSE , s. f. LVtat d'une fetr
en-ts'inte. Gravida'ira ; grossetra ; pregne; .
GROSSEUR, s. f. La circonférence,'^
volume de ce qui est gros. Cross lia ; s)
j.-î(.i i spessore , et quelquefois granJena
Tsimeur. V.
(vROSSI. lE.part. V.leverbe. 1
(iROSSIER, ÈRE, adi. Epais, aui nk
pasdélié, qui n'est pas délicat. Grosso; gi-
solano ; materiale, - Donner une idéeglV
siero d'une chose; donnt'r ime itléesomm.t ip.
sans entrer dans le détail. Da' un' ide.f
g'osso, un' idea sommaria, - 5e dit aussi t
ouvrages qui ne sont pas proprement et d -
catement faits. Grosso ; grossolano ; '. : ;
s£n^a grafia; sconcio ;svenevole, - Rnd.' , I
poli, peu civihsé. Runico; ireolte ;:.■'■ ■
tano ; n>-i\o ; incivile ; villano ; senr.i ;. -
fe^f^a. Peuple grossier ; mœurs grossicros •
Ahirthand grossier , un m.irc!l;md qui vend s
marchandises en gros. M'.rcante,
GROSSlliREMENT , adv. D'une man 5
grossière. Ro\iamente î ruvidamente ; rurt,-
niente ; goticamente; incivilmente ; grossi"
namente ; alla grossolana ; alla semplice*
occhio e croce, — Soininairement , en g !•
In erosso ; al grosso ; sommariamente. ì
GROSSIERETE', s. f. Caractère de ce lì
est grossier, rudesse, manque de déliciteL
Grossexia ; roi^ena ; materialità. — Itr !•
litesse , défaut do civilité dans ce qu'or.'^
ou dans ce qu'on fait. Ri^e^a ; rustùht
rusticità; rnst'caggine; grosse-;-{aX tnclv.
— Parole ero .siete, rude , mal-honnête. .^
lania ; parole sconce . ruvide , incivili. \
GROSSIR , V. a. Rendre gros. Inptts ,i
GRU
ìrgrcsmré ; aumcnturi ; accrticerf, rlugrjt-
Un ; far para pm srusso. - v. n. Devenir
.TOS. Il est aussi ree. ïnçrvssurz \ crttcerc , di-
'tmr ^osso ; rifigrajidirsi ; aumetuarsi ; r:-
scsrfc : tars! magëurt.
GRO.SSOYF.', ÉE, p.irt. V. le verbe.
GROssOYER , V, a. F,!Te \> grosse , faire
cxpé<'i.ìon en parcbem'n d'urc oblisanon ,
l'im acte , d'nn conrrat , etc. Tare la cofia
m.if inec; par les ciprices c'iin Peintre , tionr
ine p.trtìe rei:rcscnìe qutlque cliose de na-
turel , et l'autre quelque che se de chiméri-
(ue. Enee sens, on l'emploie plus ordinai-
rement .iu subit, et l'on ne s'en sert guère
fu*du pluriel. ro:t:sca. — iig. GRidicule , bi-
.arre , rx'ravae nu. V.
GROTnbQUEMENT.idv. D'une minière
tdtcii'e et exrravagante. KidiC'.losamcntc ;
ira^r.;;intcmcnu \ in manieri ridìcola*
GRETTE, s.f. Amre , caverne naturel'e
;m f.^i'e de miin d'iiomme. Oretta ; antro;
••fico ; rzfcrna ; spelonca ; tan,i.
I GROTTILLON, s. m. T. ;m:i/«'. Petite
■r(>"te. G'otliceihi ; erotlereUa ; grottola.
_' ■■• '•.} , s. m. òu GROUEITE, s. f.
■■%-lrjiil. et de Jar.lin. Matière pier-
.' se trcii-.'e au dessus de U sutjcrfìcie
. tcjs. Gr,imma , o crosta che è su la su-
■!rfi::e d<lLi t'.-'a.
GROUtTTEUX, EUìF, acj. "V.iejar-
\in. Pur.-MX. V.
G.^Oi..iLLANT, ANTE, ^idi. Qui Rrouil-
: reti'-ie. Il est pon. lirulicaate ; che
• eh: si muove. - Tout grouillant de
■'■ : verniine , etc. Che haunbiiilicame ;
... , .. .: me di vermini.
, GKOUILLtR.v. n. Remuer. Ile<tpop.
Huì-care •f brulicare j muoversi. _" En _ ce
-ens , on dit; Personne ne grouil!e-t-il 'ci ?
^ersorne ne grouille encore , pour dire ,
>ersoiinc ne boii;c-t-il ?' Personne n'a encore
jou^e. Nlun si mi:ove ? Non v' è chi muo-
•.'aì i\'lu!joanear.i s' ènosto. - Et en parlant
Iles bruits que les fl.itjoiité> ciusent tpielqje-
■ois dans le ventre , on dit de celui à qui ceh
krrive, que le ventre lui groui'îe. Gorr;pj/iare
U coryo , gli intestini, — On dit aussi d'un
r-domme à qui la tê-e tremble da vieillesse et
ile foiblessç , que la tète lui grouille. Tenten-
nare. - .Se dit aussi dans le sens de fourmil-
ier } et alors il se construit toujours avec la
liarticule de ; ainsi en parlant d'un lieu où
H y a qiiantité d'insectes, on dit; Ceb
Itrouil'e de vers , et ainsi du re^te, bulicare
,di
inet. V.
'HUP , s. m. T. de Comm. Paquet d'or
'ç;tnt en espèces que les Né^ocians
i nt les uns aux autres pir la poste ou
' . '.'qu'autre commodité. Groypo.
L.-lOUl'E, s. m. T. de Sculpt. et de Peint.
Jasse-nhI.ioe rie plusieurs objets tellement
apnrochéi ou unis, quel'œl les embrasse s
a fois. Gruppo ; gr:,ppo. — Grouoe de cris-
aiix; Assemblai:^; de colonnes de cris-iux
'éunis sur une même base. Gruppo di colon-
tini di cristallo posto su l'is*':ssa hase. —
Irmipe , en t. de Musi.jue. Une des espèces
ie diminution des grosses ou longues notes ,
:e qui ferme d.ips l'écritiire une espece de
noe'ici ou de boule. Gruppo.
G <OUPE' , ÉE , part. V. !e verbe.
GROUt-ER. V. a. T. de Peint, et de
Sculpt. Mettre en groupe. /Ir^rtippare. - On
M aussi au neutre, c?s figures groupent bien
ensemble. O/telle fi£!ire stanne bene assrup-
^ate in^femc.
GRUAU, s* m. Avoine mondée et moulue
çrossièremenr. Ortfio avena mondata e maci-
nata. - La bouillie faite avec cette avoine.
rolenta. - T. deiiou'ang. F.
GRU
gros , c'est la ferine 3u-t!cssou<; des gmsuit
fins. Stacci.tiura ^ o tntc'lhio c\c cadi ntlLi
Siconda cascata. - Machine dont on se s-rt
pour élever ces fjrdeaux d*un grand poids.
^Macchina da a'-^are pesi.
GRUE , s. f. .iurte de i;ros oiseau de pas-
5^5^ , qui voie fort liavit et p.^r bandes. Grù ;
srua ; eru£. - prov. Faire le pied de ^tue ;
attendre Ione;-îeins sur ses pieds. Fû/ mula
di medico ; stare a p'uolo ; farla /ionessa. —
On dit , d'.in hom^ne qiìi a le coii long et
,^rêle , quii a un toa de ejiìe. Collo di gra